PAUL CUVELIER

CwviKh UNE HISTOIRE DU JOURNAL TINTIN

LES EDITIONS DU LOMDARD

Ml avenue Paul-Henri Spaak 1070 -Bruxelles
*
 Lisez les nouvelles aventures
de ce héros dans le
l
— 1

journal
tintin
chaque semaine

Tous droits de reproduction, de traduction

et d'adaptation réservés pour tous pays, scanné pour alt.binaries.bd.french
y compris l'U.R.S.S. un chameau, une lune, une dune
Copyright 1979 bij Editions du Lombard, Bruxelles LPM
D 1979/0086/1278
PAUL CUVEUER
 CORENTiN, 3EUNB ©ARçoN AUX IPÈRE, COMME CoRENTIN À L'AIR MÉ-
6oGts p;av£ntore,et son ami LANCOLIQUE f
Kim, se reposent pans ie C'EST VRAI /<? UE SE PASSE-
MERVEILLEUX PALAIS DU SULTAN T-IL PoNC, MON AMi ?
PE MINPORE...

HélAS/SEIôNEÜR,TOSE À PEINER
VOUS LE DIRE... MAIS VOILAGE
trouve Tout ce Bonheur, toute
Les Cette quiétude bien Monotones, p

nouvelles
aventures
"^krrnocL
extraordinaires
de

COREKTIM
AVANT PE QUITTER IE MYS, CORENTIN
ET KIM Vont FAIRE IEURS APIEUR A
iEL2ÈË(JTH,l£ SINGE, ET MoLOW.lE TIGRE.

UNE SEULE 30NQUE S'Y TROUVE PRÊTE À

UNE VOITURE DU PALAIS MÈNE RAPIDE-
Lever l'Ancre Pour SIN-Tchéou-
MENT CoRENTIN ET WM AU PETIT PoRT
PE PÊCRE VOISIN où ILS ESPÈRENT
Trouver un navire en partance Pourrais -te parler
Pour la chine... au CAPITAINE ?
C'est moi le capi-
taine. Que loi
Veux -TU, chien de
BLANC I?...
 MEME, CHANG VIENT
LE SOIR
BAVARDER AVEC NOS AMIS... 5ANez.-VoUS <2 U& VOUS AVEZ 1
UNE BELLE BAGUE CHINOISE ?

CHINOISE ?3E n'en SAVAIS

RIEN. C'eST UN CADEAU
SULTAN DE MINPORE.

!
1

ET BIENTÔT LA JoNQUE prend

LS LARGE...

MAIS, CEPENDANT, INVISIBLE DANS ET UNE HEURE PLUS TARD, QUAND

L'oMBRE, LE CAPITAINE SEMBLE LESDEUA COMPAGNONS Sont PROFON-
ÉTRANGEMENT FASCINÉ par la DÉMENT ENDORMIS, QUELQU'UN
MAIN de CoRENTrN, éclairée S'APPROCHE SILENCIEUSEMENT,.
PAR LE FANAL...
 SON3oOR...NOÜS VOICI EH DISONS
BIEN... MON PIEU /MON ARGENT?
TOUT PRÉS PE LA CÔTE CHINOI- TROIS CENTS PIASTRES, ON ME L'A VOLÉ ,1...

SE, il serait peut-être Temps

ûOe nous fassions nos Toi bien sûr/?..toi
comptes t Ë>IEN REGARDER !

CEST TRÈS JUSTE.

QsMBieNVOUS DOIS- JE
POUR notre PASSAGE ?

te LENDEMAIN MATIN, CoREN-

TtN et km
Montent sur le
Pont Pour respirer pair
matinal.

PEU M'IMPORTE
furieux, ce capitaine s'Elance a' ce Moment, chan&.le second,
SI VOUS N'AVEZ.
PAS D'ARGENT... JE MECONTEN-
SUR CORENT/N... intervient brusquement.
TERAI PE CETTE BAGUE /

COMMENT, MISÉRABLE VER .'TU 0565 HALTE, CAPITAINE. „PERMETTEZ-MoI

TE NE PUIS Vous LA DON- accuser mon Guipage l?.. D'EXPLIQUER Â CES ENFANTS POUR
NER ! ET PUIS, T'EXIGE SUE PoNNE -MOI C£TtE BAGUE / QUEUE RAISON CETTE BAGUE X/oOS
MON ARGENT ME soit RENDU, INTERESSE TANT.
JAMAIS ! )

OUI ICI VOLEURS

OBÉISSANT AVEUGLEMENT À’ L'ORDRE

ELLE N'EST AUTRE QUE L'EMBLÈME la règle veut <sue le Possesseur
DE CoRENTlN LES MATELOTS S'EMPA-
PE L'AUTORITÉ DU GRANP MAÎTRE PE CETTE BAGUE QUEL QU'IL SOIT, ,

DU DRAGON P'oR.LA VÉNÉRABLE
5oCIÉTÉ SECRÉTE DEVANT QUI TOUT
l'empire pu milieu s'incline,
,
RENT DU CAPITAINE.
détienne sans conteste l'auto-
rité SUPRÊME SUR LA SOCIÉTÉ.
VOICI DONC VOTRE MAÎTRE / CHIEN BLANC TU ME 1

le dernier grand maître avait LE PAVERAS I

disparu, ilv a quelques années C’EST BIEN QU'oN ATTA-

DÉJÀ, DANS DES CIRCONSTANCES che ce misérable au màt /
MVSTÉRIEUSE5 AU CoUR5 D'üNE
expédition pans dinde, et voici
SA SA6UE revenue en chine
APRÈS, SANS DOUTe, BIEN des
IjÉToOps.
 LE. CAPITAINE SAISIT CETTE
OCCASION POUH ESSAYER PE
PERORE NOS A PUS...

insensés Que mous ères /û-'EEt LE

DRAGON D'OR LOI-^lêME QUi S£
Prépare a mous châtier d'amoir
ûBe! UN ETRANGER

AU MÊME INSTANT, LA JONQUE COÉENTtN ET KtM SE CROIENT

DÉSEMPARÉE VIENT SE TRACASSER PERDUS, MAIS VOICI QUECHANÔ
SUR UN ÉCUEIL. Se dresse derrière eux.

Ha/S Tour a COUP, AVEC, un cra-

quement S/NIS TRE r lE SRAND MÂT
S'ABAT SUR LES ASS AILLANTS...
TANDIS GUE LA JONQUE COM-
MENCE 4 CÉDER SOUS LES
ASSAUTS PES VAGUES EN
PURfE, CHANG ENTRAÎNE
Nos AMIS VERS L'ARRrÉRE...
Soudain,une lame de
FÜND SE JETTE SUR LA
Petite embarcation et.
- iCé
Cependant, la situation
EST DÉSESPÉRÉE, CAR
FAUTE de rames, il est
impossible de manœuvrer
Non sans péril, les trois
FUGITIFS SE LAISSENT GLISSER
DANS LE FRÊLE ESQUIF.
ÎPûocememt/
llÎENS-Tol BlENi
ET, SOUS LA VIGOUREUSE IMPULSION PE
CHANG, LA BARQUE S'ÉLOIENE DE LA JONQUE
EN TRAIN DE SoMBRER.
CHANG EST EMPORTÉ MAIS corentin LU! tend ETCAAN6 RÉUSSIT A REGAG-
AVEC LES RAMUS / rapidement une gaffe. NER LA BARQUE, PAR MIRACLE.
/x
SAISIE PAR UN VIOLENT épuisés, les tro/s compa- lorsque CoRent/n et k/m se
Courant, la barque est gnons se TRAÎNENT A' réveillent, la tempête s'est
LANCÉE SUR le SABLE / CALMÉE ETE SûLELL BRILLE, MAIS..
L'ABRI D'UN ROCHER.

ce COMPRENDS Tour MAIM-
leMANiT /CRANS HE N°US A
PRoTQSES QUE POUR TROU-
VER U'OCCAS|c>N PE ME
vois? terre basue qui
P oNNE À 4 oM PoSSESEOR
uh Pouvoir illimité /
Nous aüi cherchions
L'AVENTURE, NOUS VolLÂ
SERVIS ! MAIS CELA HE SE
PASSERA PAS ûoMME ÇA.
iu FAUT QUE NoSS RE-
TROUVIONS CE TRAITRE ET
ÛUE MOUS LUI REPRENIONS
^
ET BIENTOT CoRSNTlN
corent/n a une idee... Pousse un cri...
LES DEUX ANUS SE MET-
TENT A EXPLORER SYS
Te MA H QUEMENT LA PLAGE.
Regarde bien, kim /

(J

Jé

CoBENTIN ET KIM SE MET- Mais a' leur insu, un ET, UNE HEURE PLUS TARD...
TENT EN ROUTE, ET LA PIS- Chinois au visage
TE DE CHAN& NE TARDE PAS PA TieuLAINE, LES OBSER- GORfcNTlN .'MOI ENTEN-
A LES ENTRAÎNER DANS UN VEdu haut de la falaise... DU UN BRUIT"/,,.
défilé sauvage etsinistre

MOI AUSSI.,.
IL FAUDRA
ÊTRE PRU...

corentin n’a pas le temps d'achever, MAIS AVEC UN SANG'

CAR UNE troupe MENAÇANTE IBS FROIP EKTRAORDINAIRE, Ainsi, MISÉRABLE VER PE TERRE, ALORS
KLM, LÉGER Comme Une QUE T'Ai DAIGNÉ TE LAISSER LA VIE, TU
entoure soudain / Oses
panthère, bondit dans me Poursuivre /sache que ces
une crevasse et Hommes me sont tout dévoués srâœ
S'ÉCHAPPE avant que À LA SAQUE pu PRAôoM D'or ET
Les ASSAILLANTS aient que Demain a' l'ause ils te
L'idée DE le Poursuivre. fëRoNT SUBIR LE SUPPLICE
des cent morceau*/...
chahs! D'ICI LÀ, ILS AURONT
Retrouvé kim, sois-en
CERTAIN ! ET Vous PÉRIREZ

Tous DEUX •
 Mais Tour a' coup, corenun
SURSAUTE. QUELQU'UN L'A
APPELÉ...

Minuit. Tout dort dans

LE VILLAGE DES PÊCHEURS étroitement p&oté, le pau vre
Dépaves dont copent/n CORENT/N PENSE TRISTEMENT AO
EST PRISONNIER. SORT AFFREUX QUI L'ATTEND.

CoREMT/N SE MET IMMÉ -

DIATEMENTAU TRAVAIL,
dissimulant les déblais
Sous DE VIEUX TAPIS...

COREAjr/N N'EN
CROIT PRS SES YEUX/

...ET REAJUSTE VIVEMENT H ÉTAIT TEMPS, car crans

SES LIENS. FAIT SON ENTRÉE..-
j<t
PRoMpr COMME IA FOUDRE, CORENTIH
FSSoMME CHAN6 D'UN COUP D'ESCA Kim ! Tour va bien !
BEAU. CHAM& EST HORS D'éTAr
PE NOIRE I

PUIS ! SoicS\>t- il «ON BON KIM/]

CORENT/N A
tôt faitee
Rejoindre
son
C0MPR6NON.

PU VILLASE/
L'ÉC'JRIE ’
NOUS MONTERONS EN
EMPARONS-NOUS PE SELLE PLUS LOIN.
PEUX. CHEVAUX.

ça, bonne ipëe I

AVEC MULE PRÉCAUTIONS,

CORENTIN ET KLM SA&NENT
DA MÛNTASNE...
À l'aube, perdus pans un défilé MAL5 LE SENT/ER SE FAIT DE PLUS EN ET Tour À COUP, UN ÉBOÜLEMENT
SAUVAGE, ILS CHERCHENT VAINEMENT PLUS ESCARPÉ... se produit, la monture de k/m
À S'ORIENTER.. DES PIERRES SE DÉTACHENT SOUS ^AFFAISSE
T —
7
7T

CûRENTiN NOUS GRIMPER

WKBfflC Tu
,

AS RAISON
J

,'PE LÀ-HAUT
T
LES PAS DES CHEVAUX.

ATTENTION, KIM /L'ENDROIT

V
Mi Nous Découvrirons EST DANGEREUX /

mieOx le pays /

chang et sa troupe, qui connaissent ET SOUDAIN, À L'AHURISSEMENT

PARFAITEMENT LA RÉâ/oN, SALOPENT A DE KIM, CûRENTiN Bondit..
8/ÜPE ABATTUE DANS LEUR DIRECTION...

ILS ponent SE TROUVER TWNS

les ENVIRONS. OUVRONS L'ŒIL !
IVRE VE VENGEANCE, CHAN& SERRANT CONTRE W! KW
ÉPOUVANTÉ,
APERÇOIT LES PEUK ENFANTS. CORENT/N ATTEND DE PIEP FERME.

LE5 voila /cette CoRENTlN !

RASSURE -Toi,
Fois te &
le Tiens/ MOI PEUR DE
VA
'Al UNE IDÉE...
ces vilains
Hommes /

c
EMPAREZ-
V
VOUS D'EÜA /
/

Toi ûüi commandes avec PAR TOUS VOICI LA BAGUE 'OBÉISSEZ À

TANT DE SUPERBE, MONTRE
|

TE SUIS JE FbUKRAIS TÉ FAIRE éSORSER

ES DÉMoNS, CELUI ÛUI LA FORTE /
SUR PLACE, CHANG /MAIS 3E ME SOU-
1

DONC LE SIGNE DEToN AUTo- PERDU I

ILM'A RE-
PRIS LA VIENDRAI «UE TU NDÜS A SAUNÉ. LA
8AGUE NIE AU COURS DU NAUFRAGE, TON
/
GESTE ÉTAIT INTÉRESSÉ, MAIS
CELA, TE NEÜJC L'OUBLIER /

Corsai tin ordonne de s'emparer

DU TRAÎTRE OTA Ne.

Nos AMIS SE SÉPARENT DES PILLEURS

ÛU'ON me DONNE SA MONTURE £f D'épaves apres s 'être faitindi- ADIEU ?... NON !

GU'ÛN LE RAMÈNE AU VILLAGE... aUER LA ROUTE DE PÉKIN, LA VILLE AU REVOIR, SEULE NIENT...
GARDEZ- le A VUE
JUSQU'À LA
DES MERVEILLES.
Nouvelle lune-
Y
ADIEU, CHAN0 I
RAMENÉ AU VILLAGE DBS PU. LEORS ET LORSQUE L'OBSCJJRlTé EST TOMBÉE, vite, ses Doigts croCnus se
D'ÉPA VES, CHANQ EST ENFERMÉ DANS IL S'APPROCHE 4
PRS DE LOUP DE referment...
LA PETITE FORTERESSE... LA SENTINELLE ENGOURDIE...

l'Homme, a demi suffoqué, c.eauy n'empêche pas POUR COUVRIR SA RETRAITE, PUIS.IL disparaît dans
OBÉIT.. le cruel cmang de LE BANDIT ACCoTE LE CoRHS LES TÉNÈBRES.
l'abattre... inanimé, comme si la
Sentinelle s'était
ENDORMIE...

cependant, corenvn et Kim, oui
ONT CHEVAUCHÉ TOUTE LA JOURNÉE,
H PERÇOIVENT au loin une lueur...
ET BIENTÔT IES DEUX AMIS ARRIVENT MAIS !E SOLITAIRE, PLONGÉ DANS
A' l'entrée d'une
grotte illuminée, SA MÉDITA T'ON, NE RÉPOND PAS,
DEVANT LAQUELLE EST ACCROUPI ET SOUDAIN, LE VotCt QUI S’ÉLÈVE
UN VIEILLARD. DAMS LES A1RS.
L'ERMITE, APRÈS S'ÊTRE ÉLEVÉ DE PENDANT QUE VOUS ALLEZ TOUS t>EOX,
QUELQUES PIEDS REDESCEND LENTE-
,
insouciants, Votre ennemi NE!
MENT DEVANT CORENT/N ET KIM, RE PAS INACTir. CRAI6NEZ SES EM-
STUPÉFAITS. BÛCHES ; savez SUR Vos SARDES
Approche-toi, jeune blanc, ûue je
T’ENSEISNE ToN DEVOIR !

TANDIS QUE CoRENT/N ET K/M À

MA'S Ê PEINE TOUCHÉ L'ÉPAULE, LE
ÉCOUTENT ÉÉTRAN&é DISCOURS DU SOI-DISANT DORMEUR S'ÉCROULE !
solitaire, au y/llase une nouvel-
IE SENTU/ELUE ventrelever celle de
LA NUIT-

CHEVAL ies
ET LE MISÉRABLE, SÛR DE N'ÊTRE
JARRETS COUPAS LE MIEN PAS POURSUIVI, 6ALOPE SUR LA
Aussi TRACE DE NOS AMIS !
HT
MIEN
MAINTENANT, CoRENTiN, FINI E/l
DE RIRE

MON SEULEMENT CHA MG A RENDU

LES chevaux. IMPROPRES A' LA
Coursé, MAIS IL S'EST EMPARÉ DU
MEILLEUR D'ENTRE EUX !
 TANDIS 0U£ CHAN& POURSUIT SA FU-
CORENTIN, TOI CROIRE QU'ON
RIEUSE chevauchée Nocturne,
L ‘ERMITE ACHÈVE SON DISCOURS...
DIRA TOI OÙ EST 15 TR&bR. f

ET MAINTENANT QUE TE MOUS Al ENSEIGNé

15 CHEMIN DU TEMPLE DE TADE, TE VIEUX
c'est celui du dragon p'or.et
QUE MOUS DORMIEZ TUSQU'AU MATiN, TUAS ENTENDU L'ERMITE M'AF-
FlRMER QU'IL M'APPARTIENT
DESORMAIS... DEPUIS LA MORT DE
L'ANCIEN MAÎTRE, SEUL le CHEF
des bonzes du temple de
tade connaît LE LIEU OÙ 15
TRESOR se TROUVE. IL PARLERA
PUISQUE T'AI LA BAGUE.

ET LE LENDEMAIN MATIN... CHA NE, OUI CONNAIT LA DIRECT ON que DES BUISSONS OÙ IL SE TIENT A L'AFFUT,
SOI vent nos DEUX AMIS, LES A PRÉCÉDÉS, IL LES Voir BIENTÔT APPARAÎTRE...

I enfants, votre ennemi n’est pas PAR UN RACCOURCI, DANS LA FORÊT Où

IL ESPÈRE LES SURPRENDRE...
I
WIN. c'est pourquoi te mous donne
3 CETTE éPEE.SûVez VIÔILANTS !
'

PEU APRÈS, CoRENTIN ET KIM S'ARRÊ- CORENTIN COURT À LA SOURCE... PAS

TENT Pour CAMPER.. UE TRACE UE SON COMPAGNON.

veux-tu aller prendre

DE L'EAU A LA SOURCE?

OUI, MOI ALLER tout"

DE SUITE.
SOUPA/N S'ELEVE LE
VO/X DE DEJA.
Voici Ton cher kim. t'ai dû
un peu l'assommer pen-
dant QU'IL puisait a' la source

Sovei DESORMAIS sur vos sardes,

CAR À LA LISIÈRE DE CETTE FORÊT
EXPIRENT MES FbUVolKS MAGIQUES-
AU LEVER DE LA LUNE SEULEMENT, CET
Homme sera délivré'/ allez /

TAUDIS QUE KtM, encore tout EToURÙ/,

Monte en selle, aidé far Corentin,
l'ermite renouvelle ses avertissements.

ET Voici que, pans un Tourbiuoi

de FUMEE, IL DISPARAÎT...
<| !

oui ; lui

GRAND SORCIER/
MAIS PENDANT QUE CoRENTIN CHEF DES BONZES LUI-MÊME,
C'EST CE LE PRETREA CONDUIT LES DEUX
ESSAIE DE FLÉCHIR LE BONZE. UNE VENU AU BRUIT DE LA DISCUSSION, ENFANTS DANS SA CELLULE.
Voix brave s'élève soudain.

Pendant ce temps, céans Qui a

,

brûlé les Etapes, aflpüve a

PÉKIN... J 'APPORTSÀ L'EMPEREUR une nouvelle
DE IA PLUS HAUTE IMPORTANCE !
CHAHG S'A VA H CE PRo/T SUR CoRENTiN MAIS IC BANDIT QW A FAIT HUNE D'EXA- emparez-vous pe ces traîtres
Oui lui tend sa main baguée. MINER LE 8UOU, L'ARRACHE BRUTAIEMCN '

DU DOIGT PU TROP CONFIANT ûARÇON. Mon dieu ; NOUS

OfcST CHANÔ, Perdus,
0Bé!I5 Â
CE SkSNE,'
PÉS SoN ARRIVEE EN VILLE, le Mise'rA-
ble fait transporter ses malheureu-
ses Victimes au palais...

SEIGNEUR, Voie*
ces iMPosreuRs/
 Wesse-ies4 AINSI. CHIENS, Vous piSANT FAUSSEMENT SEIGNEUR, DAIGNE ME PERMETTRE PE TE
(COUPS DE füUET.I
ARMÉS DE U TOUTE-PUISSANCE DU pRA^oN DIRE LA VÉRITÉ /
D'0R,V0U5 AUEL OSÉ VENIR TUSG1UÂ
À GENOUX DE- PÉKIN ME DISPUTERMON TRÔNE //
VANT L'AUGUSTE
empereur;

L'IMPLACABLE CAANG ordonne â UN ET CORENTIN RACONTE A L'EMPEREUR

80URREAU DE BATTRE CORENTIN et KIM. LES INFÂMES TURPITUDES DE CRANE.

UE SUIS D'AVIS «UE CHANG

VEUT TE TROMPER '

V ,

LA B/WUE PU MAITRE DU DRAGON

EH BIEN, PARLE !
D'OR DONC CES ÉTRANGERS NE
QO'AS-Tü A RÉPoNPRE
mentaient
pas
1
-
A wma
!
CE QUE TAI Â
RÉPONDRE ?.
 LES trois prisonniers, sortis de leur
CACHOT, S'AVANCENT PRUDEMMENT. CAR
CJN BRUIT DE VOIE LEUR PARVIENT...

SONG A Bond/ ET ENTRECHOQUE LES POIS, GRACE AUX CLEFS DONT /L SEST EMPARÉ, 4 PEINE DEHORS, /LS APERÇOIVENT
IL OUVRE FACILEMENT LA PORTE EXTÉRIEURE. CHANCj OU! S'AVANCE 4 TRAVERS LE PARC.
CRÂNES DES GARDES POUR LES ASSOMMER.
 SILENCIEUSEMENT, SoNG SE glisse dans
L'ombre sur les pas de chars.

D'une formidable Poussée, song précipite

... DONT IL REFERME LA PORTE. CMMG , VIOLEMMENT PROJETÉ SUR LE PAVÉ,
chang 4 L'/NTÉRIEUR de la prison !... S'EST ÉVANOUI...

D'où Tous Trois ils descendent à l'a/pe

IL FAUT ABSOLU-
PAR Où
De la corde oü'/ls ont emportée.
QU'ALLONS
MOUS FAIRE
MENT SORTIR DE MOUS
LA MILLE. ALLER
Ramasse Mire
CETTE CORDE.'.

SONO, QU! CONNAÎT ADMIRABLEMENT LES

JARDINS DELA CITÉ, GUIDE NOS AMIS VERS
une Porte dérobée, puis, /l ces conduit
. .

SUR LES REMPARTS...

 r NOUS SOMMES HAÏSSONS CE
DES PROSCRITS tyran !

aui FUYONS LA ^2
COLÈRE DE
[
L'EMPEREUR.

$06/3,4 QU[, PAR Bonheur, on n 'avait pas CEPENDANT, AU PALAIS, LS MOMENT DS

PR/S SO/V ARGENT EN L'HRRËrHNT, À ACHETÉ L'EXE'ccITIon est JsNU AVEC L£ JOUR...
DES VÊTEMENTS ET DES MONTURES

îe commence EN- OW NE NOUS CHANû

FIN A ME SENTIR CHÉRCUEKA PAS MALIN ET
PfiK X&ùkifàtune MECHANT... ^^\m^Vw\w\V\\v\\w\\mww

ENFONCEZ CETTE
fbR Te '!« PRISON-
NIERS se sont Eva-
dés en m'enfer-
le MAÎTRE mant;
DU DfiA<5°N
D'OR I

SITÔT LIBÉRÉ, CHANG, Foo De RAGE, après A voir envoyé des patrouilles
S'ÔTATJCS CHEZ L 'SMPSRS OR pans toutes iss Directions, chang se met
À latête û'une troupe de cavaliers...

AUCUN SUPPLICE NE SERA TROP

atroce Pour ces chiens /
BIENTÔT, CÜANG ARRÊTE UN PAUVRE PAYSAN.. Fonçant dans la direction indiquée,
NU CEUX QUE
OUL, TAl
CHANG NE TARDE PAS A APERCEVOIR. CA
TUcherches, ils se
maniant/ as- tu rencontré un homme POUSSIÈRE SOCJCEVÊE PAR IA SARA VANE.
ici, dirigeaient ners
""C DEUX ENFANTS ? une caravane mon-
goleEN marche.

mite !
mires agenouiller les chameaux
UNE TRoOfë DES ,
Comme si nous voulions nous arrêter
arrive ! Soldats/
Pour Nous Reposer 'suant A nous, DISSI-

w C'EST CHANG I
MULEZ-VOUS PARMI LES BALLOTS /

JE SUIS le MAITRE do dragon c'est Possible.'

D'OR ET T'ORDONNE DE ME LIVRER

L'HoMME ET LES DEUX
PANTS &UE SE CHERCHE.
EN-/
* ™
OBÉISSANCE AU
Fouillez tout, vous
autres i
a

DRAGON D'OR. D'AIL'

LEURS,CENESAI5
 1£5 RWêS SONT IMPRATiCA 81£S
SUR UN WNô PARCOURS / NOUS ALLONS
NOUS SéRARER EN DEUX. ôRoUPES,
Wm
POUR «ÜU'ILS NE FUISSENT Nû(JS ciïtAPPER
1
 Uos AMIS SE SONT SNFoNCdS CrtNS
IS RAVIN NO/R.

001... M/MS IL
CONDUIT A UNE Moi Voudrai:
CET ENPROIT foret où nous
ÊTRE TRÈS
EST SERONS EN
Sinistre
LOIN DE
f SÉCURITÉ ; CM-AH G I

L£ ÆAVW EST HORRIBLEMENT «OT/MÏ .raur/f ROR SANS Difficcilvés.ils escaladent CE PENDANT, CHANG S'EST ENGAGé,
coup, ils EnrsNDENTM sourcs MeuaieMeNrs,. l£ Roc ET PASSENT AU-DESSUS DU TRoU-
psac/en train de Paître...
À Son Tour, DANS LE RAVrN .

\l VAUT MIEUX [ES EDITER /

[S£(6NeOR/ [ES VOILA ! US ÉiRiMPENT /
S'ILS \JEMA1EKTA PRENDRe
ILS DE\Jl6Np'RAieMT RE~
METTRAIT P/EDA TERRE, TE TERRAIN DE PUS tes fugitifs Sont Redescendes, après 4 ce moment, K/M aperçoit les restes
EN PLUS TOÜRMEAJrE NE PERMETTENT PUS AVo/R DÉPASSÉ !£ TROUPEAU DE BUFFLES. d'un feu De bûcherons..
l 'EMPLOI DES CHEVAUX, CHANG ET SA TRoUPE
AVANCENT PAS A'PAS...
HÉ.SONG/
SoNG !
IL VA Nous
TÉ-VO EN C'éTA'T
HE.CoRêNTiN RE^oiNPRE
Tendu ? CHANÔ
Hé, KIM !
RENDEZ-VOUS '

HEUREUSEMENT, K/M A RÉUSSI 4 ENFLAM- PUIS, TOUS TROIS S’AVANCENT

MER UNE BRANCHE MORTE, ET SANS PER- HARDIMENT VERS (ES BUFFLES.
DRE UN instant, H met le feu Aux bou-
quets de feuilles mortes QUE SES COM-
PAGNONS UH PRÉSENTENT,,.

prises DE PANIQUE a' CAUSE DES F/A*1MES

LÉ SoL TREMBLE SOUS LE ROULEMENT ET QUELQUES SECONDES PLUS TARD,
ET DES CLAMEURS, LES BÊTES ÉPOUVAN- DE LEURS SABOTS... CHANG ET SA TROUPE LES VOIENT
SURGIR. DROIT SUR EUX, LES CoRNES BASSES...
TÉESSB RUENT DANS LA DIRECTION OPPoSÉE„ -,
 -

1 VENEZ,., 1
IL SE Mer A~ LA RECHERCHE DES CHEVAUX
IL FAUT
1
1 A LIS R PLÜ6
CHAN6 DISPERSEE PAR LP CHARGE DES BUFFLES...
Doit ÊTRE VOICI ENFIN
oh c'est
!
i\ J'jm Mort ; LA RJRëT...
AFFREUX I

CEPENDANT,MRS LE RA VIN, CHARS A

SURVECU PAR MIRACLE.

SANS CE BLOC
DE RoCHER, ES-
TAIS ÉCRASE
Comme eux /

N'OS ANE
CHERCHER DU REMFÜRT, DE PEUR Nous ÊL0K3N- : puis
•

DE PERDRE LA PISTE, CHANG DECIDE (JU'AÜûNS- Possible £fabcIo,puis

InoUS ftLiRE GAGNER GRANDE
De s'avancer prudemment... LA
SoNG ? muraille». —
r
ils Vont essayer CHERCHER
DE 0ROUIUER LEURS TRS'SoR ?
Traces dams la forêt.

OUI,., ET CE SERA
comment
Difficile,,,
Procéder

NOUS CHERCHER
>V> L'ENDROIT DES
"PLEURS
À CE MOMENT, UN LÉOPARD BONDIT SoNG P'cJNe brusque Détente,
,
... Le PROJETTE DANS UN FoURpé.
Avec LA RAPIDITÉ De L'ÉCLAIR... EMPoiONe le fauve 4 la Volée et...

$âBâ

et l'assomme contre un arbre;

REMIS DE LEURS ÉMoT'oNS.NoS ANUS

Le voilà hors d'^mt de
DÉCIDENT DE CAMPER Pour LA NUIT...
NUIRE 'VoUS fbUVE2 VENIR

D0RME2.,. je
fïRAi bonne
6ARDE UE VEIUER4I
!

A MOU Tous /

Moi 6sa-
LEMENT /
SONG, OU! VEILLE SUR LE SaMME'L DE SES LEUR TERRIBLE ENNEMI S'EST AVANCE comprenant au 'il ne Peur rten tenter
JEUNES COMPAGNONS, NE SE DOUTE PAS SANS BRUIT.. AVANT LE JOUR, CHANG DECIDE DE
QUE CRANS A RETROUVE LEUR PISTE... DORMIR JUSQU'A L'AUBE-

ENCORE Des BRANCHES CASSÉES .. .

ils Sont sien passés par ici. conti-

nuons A PIED, ce SERA plus prudent»

[F

Tout A' COUP, TL ENTEND LE QRU/T - RECONNAÎT A VEC RA VTSSEMENT CEUX

D'une TROUPE EN marche et- de ses soldats qu'il avait envoyEs
SUR L'AUTRE RIVE T
'

. V »

Vous Voila enfin, seigneur !

il v A 10NSTEMPS aue NOUS

Vous CHERCHONS ;

CEPENDANT, CoRENTIN, KIM ET SONG

Poursuivent leur marche...
 P'Un coup d'deil.Sonq constate gue
PERRiéRE Wl S'PMoRCE UNRAIDIIùoN
Oui conduit au sommet d'on rocher.
REUDE£-VoUS !

VoUS ÊTES PfU5 CH4N©

mite!
<3RlMfbNS

une votée de Ftécttes s'abat

a
 L'EXTREMlté PE CETTE TERRASSE, IA RoOTE
A
tombe a pic bans un torrent, mais il se-
rait fbSSiBLE DE DESCENDRE ENS'AIPANT
DES SAILLIES ET DE SAUTER SUR L'AUTRE RIME.'
pialheureusement Pour nos amis, Sono n Wsire pas un instant.,
H
L'OFFICJER CHINOIS EU LA MÊME
IpéE AU COURS D 'UNE RECONNAISSANCE,
Er CONDUIT CHANE DO Côté DU

BoN, IE TACCoMPA$Në.TôI,Cï>-
RENTlN.SURMÊtUE BIEN LE 5EN‘
EN CAS P'ATTAÛUE,
TORRENT.

*r
co®*™/ m l 'ARRIME
 .

Yjt, LL (
'SL
J "
Jk fé
-

lu\ fl]

ILS SE SoNTDEfcl-
Dfc PARFA'T !...
. om, seigneur, et
Vas HOMMES SowT-
0lSN PISSIMÜ'
PRërs a agir ;
116

QUE WÜl N' INTeRVlENNE SANS

MON ORDRE. Il FAUDRA les 3Ê VAIS
LAISSER PRENDRE PIE P, Communi-
PUIS ATTAQUER EN P*CE !
quer la
attention ! song est CONSIGNE
TRÈS MI&oUrëU* I

P'UNE VIOLENTE DërENTE. SoNS BONDIT

SUR L'HUTRE K/Ve„.
EN EFFET, L 'ANNEAU MAGIQUE VIENT ES
TÔMÔER DANS !£ TORRENT.
au'oN tg tette
PRÉS Des AU-
TRES ;

Lorsque corent/n rouvre les veut.

TE pourrais Vous faire e3or-
vous votez su'ii est vain de
vouloir m'échapper <SER SUR- LE- CHAMP.

foURGUOI NE i£
fais-tu pas ?

C'est au ece
N’EST PAS SON
intérêt !

TU ES INTELLKjENT.SoNâ. EH BIEN, TE VOICIICORENTIN SAIT OU SE TROUVE

5
SERAI FRANC CÊST
: VRAI, 'Al UNE RAI- ietrésor du dragon d'or... <ao iu
r

SON Pour Vous Epargner ; parie et vous aurez Tous trois iCl

VA VIE SAUVE
ILE*T i
/
1
Foü /]

SOLDATS !
laruelle ÉCOUTEZ'Mol/

OUI, PARLE I
ter HOMME N'A PU» AUCUNDROIT SUR C'est juste... J'AI P6KPU LA BASUE QUI LE SBI&NEUR CHANS A RAISON- NOUS FERONS
Voue i Qu'il montre donc son FAISAIT DE moi l£ MAITRE PUDRA0ON CE QU'IL NOUS DIRA De FAIRE TANT QUE L'EM-
Pouvoir J P'OR. MAIS VOUS ME De lise OBÉIS" PEREUR N'AUFÎA PAS DÉCIDÉ ê CONTRAIRE/
1

5ANC6, puisaue tel est L'ordre

de L'EMPEREUR !

S/EN QU'AVANT MOMENTANÉMENT

triomphé , cHa/jg ESTmu
/er Pour l'avenir. SI T'OSAIS, JE l£S FERAIS
TUER SUR PLACE,,. WA» QUE
dirait l’empereur.?

LA GRANDE PORTE S'OUVRE ET LE

Souverain paraît-
SONS S'A VA MCE FIÈREMENT.,.

NOBLE EMPEREUR /CHAN6 N'EST PLUS

IE MAÎTRE PU DRAQoN DOR,CAR IL A
Perdu la rasue sacrée, tu ne lui
Dais Donc plus aucune obéissance ;

Comprenant que rien me saurait paire

quant â chanô qui m'a
Fidèlement servi, t'en fais
Premier ministre, votre supplice
va commencer immédiate-
ment i,„
revenir sur sa DëC/SloM l'empereur
Mon AUSSI STUPIDE QUE CRUEL, SoNG.D'üN
EFFORT DÉSESPÉRÉ, BRISE SES
LIENS...

TU ES PLUS VIL. QUE 1£ PUJS VIL POURCEAU J

IL SE RUE
SUR L’EMPEREUR ÉPOUVANTÉ !
 DEVANT LES ASSISTANTS PÉTRIFIÉS,
CORENTIN / KIM '
Sons coupe rapidement les mens
de ses AMIS. A CHEVAL !

aue faut-il
FAIRE MAINTE- MOUS ALLONS TUER
NANT ? EN ftoUSSANT LEURS
CHEVAUX DEVANT
NOUS ; ,

BIEN !

BIEN ;

LA V/UE EST TRAVERSÉE EN TROMBE„ LES CHEVAUX. AFFOLÉS SE DISPERSENT

ET PRENNENT LE MORS AUX DENTS..
 A

MOS AMIS Sour REMONTAS

EM SEUE.
MR/S IE CHEVAL
OUI, SEIGNEUR !
IUS EMATENT EVIDEM- DE SONS AVANCE PE PLUS
ILS ALLAIENT
DROIT AU NORD]
MENT PE iSASNER l EM PWS LENrEMENT-
MONûOUE.. IL FAUDRA
FAIRE VITE /
TU LES A
CCMC VOS ?
 ET, SANS MéNAûEMENT.SONÇ
X MOINS DE NOU5 débar- JETTE L'EMPEREUR SUR LE SoL...
rasser de cette outre !
,
3E DEVRAIS TE TUER IMPITOYA-
BIEMENT...MAIS TE NE SOUIUÊr
RAI PAS MES MAIN5 DU SAN6
D'UM COUARD
 À CE CRI, LES DEUX HOMMES SE SÉPARENT- ES. T'AI DÉJÀ RENCONTRÉ .'TE
EN FRAPPANT CELUI-CI, TU COM- FAISAIS-TU RAS PARTIE DE M CA-
METTRAIS UNE CS RAVE ERREUR RAVANE QUI NOUS A SECOURUS,
H0U6AI, POURQUOI M'EMPÊCHER DE TUER CE ILY A QUELQUES TOURS ”
CHINOIS P N'AI- TE PAS TURÉ D'EXTERMINER
TOUS CEUX QUE TE RENCONTRERAIS P
C'EST EXACT !

Cependant, inconscient du danger,

C'EST POUR AVOIR PROTÉGÉ CELUI-CI ET CES celui qui com- CHANCE SALOPE TOUJOURS-
enfants qui l'accompagnent que ton QUE L6S DIEUX
mande LA TROUPE L'ENVOIENT SOUS
frère, le chef pe notre caravane, a EST L'ASSASSIN
ÉTÉ TUÉ PAR ISS SOLDATS DE L'EMPE' MON 5ASRE !

. — REUR Même de Ton

T
ces mêmes Soldats qui
frère !

ENCORE
?
—
nous Poursuivent
1

ces MÊMES
soldats dis-tu P
,
 JE VAIS TE OU HISSE TANT BIEN GUE M/U L'EMPE-
un homme est
CHANô 'Cl EST FAIRE RECONDUIRE REUR SUR UN CHEVAL..
ÉTENDU lA ! Toi I RATTRAPE A PÉKIN I

CES CHIENS,
MORTS OU VIFS.
Aie! j'ai le
Corps
Tout meurtri !

ET, TANDIS QUE L'EMPEREUR

RETOURNE EN PA1K ! ÉTRANGERS ÛUITTE7 CE LIEU
S'ELo/aUE EN GEMISSANT-
JEJURE DE TS LES OÛ NOUS ALLONS COMBATTRE.'
ramener; CECI EST MA VENGEANCE/

NOUS T'OBEIRONS,
à KOULAaOU I

,i V)
UK
SËI&NEIJR.Ce NE SONT
GUE PE MISÉRABLES
KOULAfiOU.'VOIS-TO CET
MONSoLS !
HoMA/IE GUI CHEVAUCHE Â
LEUR TÊTE ? C'EST L'ASSAS-
AURAIENT-ILS l'AUpA- $IN DE ToN FRÈRE
„
ce DE vouloir «topfb-
SER A NOTRE PASSA-
DE ? CULSUToNS-
îes!
Tout a' coup, charg et koula qou se trou- MAIS SUR UN SIGNE DE CHANG. PLUSIEURS ...EF SE FAUFILANT TRAITREUSEMENT
vent FACE A FACE DANS 14 MELEE- CHINOIS ENTOURENT LE CREF MONGOL... DERRIÈRE LUI, CRANG LUI DONNE UN
COUP DE REVERS DE SABRE /

Voleur lACHE
De BÉTAIL/ meurtrier.

mais il se dérobe aussitôt parmi A' cette vue, soNG Pousseun cri
LES RANGS CHINOIS... D'indignation...

AH ! 1£ misérable/ il faut ®Je

J'AIUE CoMSATTRE AUEC 1ES
MONGOLS !

Sons /Reste /Que devien-

PRions-noossito Etais tué?/
Tour 4 COUP ECLPTENT DES HURLEMENTS TERRIFIANTS J CE SONT LES RÉSERVES MONGOLES QU! ATTAQUENT LES Cff/NOLS SURPRIS.

NOUS SOMMES ne Songeant plus swp sauve/? sp v/e,

PERDUS /
chPNG mpnoeoyre pour se dégager... lA-bas .'voyez/
CHANô S'ENFUIT '

EN EFFET. TANDIS QUE SES HOMMES

Tombent un 4 un...

cmpnq profite de la Confusion

...

Qe'nérfte Pour abandonner ie&mbpt..

 A

tout compte fait.se crois Que la ruse

est préférable A la Force avec de ras
adversaires, vêtu corne se ue suis, se
PASSERAI INAPERÇU. QUANT A LEURS
Traces, ;e les retrouverai facilement.

nous Pourrons donc aller

A LA GRANPE MURAILLE ?

vovez-vous ce mur immense

LA - BAS ? C'EST LA GRANDE
MURAILLE I

en comptant beau-
coup sur notre chance
ELLE DESSINE PRESQUE MAIS ALORS, ET NOTRE PERSPICA-
Toute la frontière Comment CITÉ !
nord... trouver
le
TRÉSOR ?"

CSS SEMAINES FHSSENr EN VAINES mes ancêtres ont vécu ici, tv suis né et ja-
DES PLEURS?-
/N VSS TIGA T/oNS ...
PRotbS PE LA GRAN- mais TE N'AI ENTENDU PARLER DE TRISTESSE
DE MURAILLE ? AU SUSET DE LA GRANDE MURAILLE...
Non, SEIGNEUR, NOUS NE SAVONS SENE SAIS PAS
rien de ces larmes dont C£ «UE Vous
TU PARIES... Voulez dire !

'Jtk
 .„ pemdANT Hue ses jeunes as«s
UN MOIS PLUS TARD... S 'EBP TIENT JO YEUSEMENT.

JE COMMENCE A PERORE 8lüb..

COURAGE- 8LUB-

Sons débride les chevaux

Pour les laisser paître
sur la berge.
 Tour a' coup, /l Pousse um cm...
Voisce que ue viens de trouver
DANS le VENTRE DU FfcalSSoN/
OoReuriM/çA fantastique /

DE NOUVEAU /LS LoNtSCNT LA

.

3E COMPRENDS,.. CLtANG A LAISSÉ TOM- G/&WOE MU/tA/LLe...

BER LA SAQUE PANS LE TORRENT le :

PoISSoN L'A AVALÉE ET IL A NAGÉ

ah /cette maudite
•JUSQU'ICI I
Muraille est inter-
MlNASLE !
Voilà en Tout cas
UNE PRÉCIEUSE
PÉCûUVERTE I

DIS- NOUS
BONNE
VIEILLE,
ES-TU D'ICI

OUI,
SEIGNEUR

*
-JSKl.* t
dÊÊ^ù? ï

(1
 TU/S BIEN DIT "LA ON L'APPELLE AINSI À CAUSE D'UNE TRÈS MAIS, UNE FoiS.LE SACHET NECONTINT
BRÈCHE AUX PLEURS"? ANCIENNE lE&ENCffi LA FEMME P'UN DES
: QU’UNE S ASUE BRlSÉE... ET LA PAUVRE
OUVRIERS ÛUI TRAVAILLAIENT à LASRAUDE femme comprit que son mari Etait
OUI, MORT ! PÉSE5PÉRÉE, ELLE MARCHA -JUS-
MURAlUE.IL Y A SIEN LONGTEMPS, HABITAIT
SEI6NEUR ! LOIN D'|CI. ELLE OFFRIT A SON MARI PES QU'A ÉPUISEMENT PE SES FORCES. LACI-
PETITS SACHETS ÉRODÉS. "CHAQUE ANNÉE, ÛOANE LA NOURRISSAIT ET L' ENCOURAGEAIT.
LUI Dit- EUE. QUAND LESCIÛOÛNES EMI-
ÛRERONT, TU EN ATTACHERAS UN A LA
ENFIN, LA VEUVE ARRIVA AU PIED DE U
GRANDE MURAIUE- LA, ON LUI DIT QUE SON
PATTE DE L'UNE D'ELLES. PEUT-ÊTRE MARI AVAIT ÉTÉ ENTERRÉ DANS l£ FONDE-
QU'AINSI J'AURAI PE TES NOUVELLES MENT MÊME DU MUR. £U£ GRIMPA AU
ET IL ARRIVA EN EFFET, QUE TOU5 LES ANS
, Sommet du rempart et pleura, dit-on,
EUE REÇUT A LA MÊME DATE, UNE LETTRE SI LONGTEMPS QUE SES LARMES OUVRIRENT
DE SON MARI... LA SRÉCHE QUE VOILA I

APRÈS A Vo/R REMERCIÉ IA DEUX HEURES PWS TARD.

VIEfLLE, CoREMT/N ET SES
compa g noms escaladent POURTANT, CE
LE rempart. PoiT ÊTRE
ICI-

cherchons]
—
RlENl ABSOLUMENT
Rien i

UN !

INDICE... VOYONS LA
TOUR. C'EST
PEUT-ÉfRE
IA I

NOUS, PAS
avancés !

ELUS TARD ENCORE..

 ÛÜE FAIRE
maintenant ?
EFFET/
;e me le IDENTIQUE ^
Demande... A DU CHA-
CfcLUl
formidable
TON DG
BAG>\)£.
MA ¥ i

MV BLOC OE GRANIT BASCULE /

VOYONS... 4E PAIS S'EM-
~v - DUIISK i»
BOIT6R DEUX DESSINS»
LES y^UA
âE 2
vj *> ET JE Pousse. , TOURNONS MERS
g* PAS Bovi- f LA DROITE...
RIEN /
ne MANIÈRE,
CORéNTiN ! <

VERS LA GAUCHE.
 N'6NtBoN5 MS LÀ-DEPANS SANS PRENDRE SoNG SE FAIT APPORTER U*JE LAMPE
aOELQUCS PRECAUTIONS t
et une corde pe so/e très soude..

Voici aui nous per- TU PENSES Â TOUT,

mettra DE VOIR Sokiô f
CUIR !

NOUS SÛREMENT
réussir mainte-
nant /
/

un Couloir s'oUUre pesant Nos amis. 6LU! S'ENGLOUTIT PROFONDÉMENT

pans les ténèbres.
.attention !

cest Très
G lissant /

SONG, CoRENTIN ET KIM ATTEIGNENT MAIS A PEINE SE SONT-ILS ENGAGES' DANS LE

BIENTÔT UNE GRANDE SALLE. Couloir rw/ls atteignent un carrefour !

ua u Eue
EN
Choisir ?
AVANT/

PAR OU
AueR?
PAR IÀ /JE VOIS
une Porte/
 /es TRo/s compagnons s'avancent
À travers ün érRANGE /asyr/ntpe,..

MAIS Voici que /Ex trEm/ ré de la

8I2ARRÊ CoRùe esr atteinte...
MAIS
AVANÇONS. IMPOSSIBLE D'AllEK
RETOUR
PLUS LOIN NOMS...

.. /es explora telvrs reoaenent sans

ENCOMBRE LE CARREFOUR.
AVEZ-VOUS INUTILE PE RECOMMEN-
REMARQUÉ CER DE CETTE FAÇON.
LS PLAFOND ?
NOUS Pourrions
oui est ENTtê-
, il marcher cent
REMENT DKoRÉ DE ANS AINSI I

DRAS0N5 D'OR.
 LÊNE BIEN LA
LAMPE, K|Ml

HALTE UM PAS.»
A'IEZ.-Vo'JS UM
ENTENDU ? OAC
rH’
*?
.

OUI,
ENTENDU QUOI Rêvé, CONTINUONS
Toi C'éTAIT SANS
CORENTIN ! POOTE UN éC-HO,
CONTINUONS /

À LA FIN, ONE PORTE SCULPTÉE suivre j>'un Escal/er,.

SE PRÉSENTE,.

sons ; kim
RESARDEZ

À 14 LUMIÈRE DES/! LAMPE, VIENT

D 'APPARAÎTRE UNE SORTE DE CoUPbLE
garn/e de bouddhas en or mass/e /
CHA NS, FRAPPÉ EN PLEIN FRONT, VACILLE..

.. PU/S S'ABAT ÉTOURDI. SANS PERDRE UN

INSTANT, SoNS s'empare PE LA LAMPE.

MAIS CRANS, REPRENANT RAPIDEMENT

SES ESPRITS LU! FAIT UN CROC- EN-
,

JAMBE,..

PARVENU A SE DÉGAGER, SoNE, D'UNE

VLSoUREUSE POUSSEE, BASCULE SoN
ENNEMI PAR-DESSUS LA BALUSTRADE.

en un Eclair il bondit sur son adversaire .

UNE LUTTE A MORT S'ENSAEE ENTRE LES

deux hommes.

en tombant, chang a sans doute déclen- ...et SIX FLOTS D'OR et de pierreries
ché UN MÉCANISME, SUPRÊME PROTECTION jaillissent impétueusement, en quelques
DU TRÉSOR CONTRE les intrus, car, INSTANTS, CAANE EST ENSEVELI SOUS CETTE
Tour A coup, la Poitrine des statues Richesse tant convoitée .

S'entrouvre...
 EN EFFET. A PEINE ONT- ILS
FAIT T/Po/S PAS OU'fLS A PER
ÇolVENT L'SKTRéPUTé DE LA
CoRDE

REGARDEZ. LES DRAGONS DU

PLAFOND / CELUI QUI INDIQUE
—
F
chang comptait
ROÜUER en SE R£T»'
IA SONNE DIRECTION A J

To U toURS LES VEUX D'OR. LES RANT MERS L'ENTRÉE...

AUTRES SONT NOIRS /C'EST C£
QUI M'A GUIDÉ EN ARRIVANT '

lo R SOUE ft/as AMIS ATTEIGNENT

LA GRANDE SALLE, ILS CIA FbTENE
PANS UN VEft/rA8L£ LAC /

1
ENFIN, l£ CIEL/
CET1E AVENTURE SE SUIS HEUREUX DE
M'A APPRIS QU'IL SANoiR ces Richesses
EST BoN DE NE PAS PÉScRMAIS |N ACCESS I- TUAS RAISON, Co-
81S5. EUES NE TENTERONT Rentin. CoORACE,
PLUS PERSONNE. PoUR LOYAUTÉ ET BoNlt
moi ce qui mm pio SONT TES SEULS
DANS TOUT CECI, VRAIS TRESORS.
C'ESTL'AVENTURE

UNE DERNIÈRE rëCHE NOUS ATTEND ‘

Débarrasser la chine du mé-
chant EMPEREUR QUI L'OPPRIME.
ÛRACE A LA BA6UE DU
DRASON D'OR, NOUS AL-
loNS SOULEVER IB PATS VoiuÇ
Tout entier, UN EXCELLENT
PRoTET, CbREN-
TlN..

ET, QUELQUE TEMPS APRés.tJNE IMMENSE ARMEE, QRoSS/È A'CHAQUE HAUTS, SE DIRIGE VERS PÉKIN.
AU PA t/l/S ROYAL, UN CaURR/ER MES FIDÈLES/
QU'ON DÉCAPITE CE A MOI,
ARRIVE, HAL ETANT, /FFoLe'-
Porteur db mau- aUB L'ARMÉE SE
vaises NOUVELLES/ RASSEMBLE !
SEIQNSUR ! PAYS
IB
ENTIER SÉST SoOtE-
VÉ ET MARCHE CONTRE
Toi !

MAIS CES REBELLES APPROCHENT

DE PÉKIN- volez!
L'ARMEE- IMPÉRIALE/

VÉNÉRABLE
empereur! QU'ON tes]
L'ENNEMI I EUTERMH
NE.’

LA CA VALERIE IMPÉRIALE EXÉCUTE UN

Mouvement tournant-

arrivé devant L'ARMÉE IMTÉR'ALé QU/,

STUPÉFAITE, S'EST ARRÊTÉE, CoRENTtN LÈVE
HAUT SA BASÉE QUI BRILLE AO SOLEIL.

HALTE !

VOICI L'ANNEAU DU
MAÎTRE WJ PRASoN
D'OR / QU'ON OFFICIER
S'AVANCE ET
VÉRIFIE SI VE
PIS VRAI I
 Un officier r'esr présenté à LE MOT D'ORDRE. VOLE DE
L 'APPEL DE CORENFlN.
RANG EN RANG—

C'est bien la bague BAS

SACRÉE ! IL FAUT OBÉIR LES ARMES I

A CELUI <3UI LA Porte I

ARRÊTEZ
L'EMPEREUR/

ARMES/
l£S
ARRÊTEZ
l'empereur;

Fonçant a travers Son arme.’e

INDECISE. IL S'ëCFAPPE VERS LE NORD/ ' MAIS LE CHAR DE L'EMPEREUR
l'empereur '
IL FAUT LE
S'ENFUIT/ REPRENDRE / S'ÉLOIGNE RAPIDEMENT..
v y s .
. ,

AU LARGE ;

CANAILLES !
Traîtres
 QUELQUES JOURS PLUS TARD, SONG,
4 CE MOMENT, DEVANT L'ARMÉE e'coutez tous / voici Votre nouvel empe- REVÊTU DES INSIGNES DE LA DIGNITÉ
ENTIÈRE QUI DES ENTOURE CoRENTtN reur, LE MAÎTRE DU DRAGON D'oR. Puissiez-
1

IMPÉRIALE, DIT ADIEU fi SES AMIS.

RETIRE LA BAGUE DE SON DO/GT ET Vous Connaître maintenant des tours
LA EUSSE À CELUI DE SoNG. Plus heureux Sous Son sage Régne ! Dieu Te carpe, Sons me te souhaite un
aRr NE lOMfi ET GLORIEUX/
.
L'AUTEUR
PAUL CUVELIER

DEJA PARU
L'EXTRAORDINAIRE ODYSSEE DE CORENTIN