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Reporting Et Pilotage de La Performance - B. PIGE
Reporting Et Pilotage de La Performance - B. PIGE
FINANCE
HISTOIRE
MASTER MENTION FINANCE
GÉOGRAPHIE Parcours Management Administratif et Financier des Entreprises
(MAFE)
INFORMATIQUE
MATHÉMATIQUES
FILIÈRE FINANCE
VVJ8ERPP
M. PIGE Benoit
benoit.pige@univ-fcomte.fr
Reporting et pilotage de la performance CTU - Université de Franche-Comté
1 Tous les ouvrages sont disponibles en librairie, sur les sites de vente par correspondance ou auprès des
éditeurs
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Reporting et pilotage de la performance CTU - Université de Franche-Comté
Evaluation :
L’examen est d’une durée de deux heures et portera soit sur un cas à traiter soit sur la
capacité à définir et présenter un système de reporting dans une situation donnée. La notation
ne porte pas tant sur les calculs (désormais tout le monde dispose d’un tableur pour travailler)
que sur la méthodologie, la démarche, la justification des hypothèses posées, l’analyse des
résultats obtenus, la pertinence des préconisations proposées.
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Reporting et pilotage de la performance CTU - Université de Franche-Comté
Tout système d'information et de contrôle au sein d'une organisation n'a de sens que
s'il contribue à la réalisation des objectifs de l'organisation. A ce titre, un système budgétaire
ne constitue pas une finalité en lui-même, mais simplement un instrument à la disposition des
dirigeants et des acteurs de l'organisation pour concourir à l'obtention des objectifs fixés. Bien
évidemment, les systèmes budgétaires sont rarement des créations ex-nihilo, ils obéissent
souvent à des contraintes historiques et environnementales. Dans certains cas, ils sont même
étroitement encadrés par des dispositions législatives et réglementaires. Cependant, dans
toutes ces circonstances diverses, il convient de ne jamais perdre de vue la finalité du rôle de
l'organisation, pour s'assurer que les moyens d'information et de contrôle mis en place ne
deviennent pas la raison d'être de l'organisation au détriment des objectifs qui devraient être
élaborés et poursuivis par les acteurs de l'organisation.
Selon le dictionnaire Robert & Collins, le mot anglais courant "reporting" pourrait se
traduire par "reportages" en français. Mais la meilleure traduction consisterait à se reporter au
verbe anglais "to report" qui signifie, entre autres, "to give account of", c'est-à-dire :
"rapporter, rendre compte de, signaler, rapporter, faire le compte rendu de". Nous
considérerons donc le reporting comme le compte rendu de réalisations ou comme l'ensemble
des informations destinées à rendre compte d'une situation à une date donnée ou sur une
période considérée. Dans les organisations, parler de "système de reporting" revient ainsi à
englober l'ensemble des systèmes formalisés destinés à assurer l'information de la personne
ou de l'entité ayant le contrôle ou la direction de l'organisation.
• La seconde dimension porte sur la nature des organisations. Les attentes et les
réglementations afférentes aux différentes sortes d'organisations influent de façon très
significative sur la forme et le contenu des systèmes budgétaires et de reporting.
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Reporting et pilotage de la performance CTU - Université de Franche-Comté
par les individus qui le construisent, qui l'alimentent en données et qui en utilisent les états de
sortie pour gérer l'organisation. Il existe donc nécessairement un processus de va et vient entre
le système d'information mis en place et les acteurs de l'organisation
Interactions
Effets entre les acteurs
annexes de l’organisation
et le système
d’information
Acteurs de l’Organisation
Le reporting et le système de contrôle budgétaire ne remplissent pas les mêmes
fonctions au sein de l'organisation. Néanmoins, ces deux systèmes d'information sont
étroitement imbriqués et parfois même confondus dans certaines organisations. La principale
distinction que l'on peut effectuer porte sur les enjeux de l'information que l'on attend du
reporting ou du contrôle budgétaire (schéma 1.2).
Schéma 1.2: Les objectifs poursuivis par les systèmes budgétaires et de reporting
Rendre compte de ce que l’on fait
Reporting
Centraliser et consolider des informations diverses
Prévoir
Motiver
Le reporting est l’ensemble des moyens qui permettent aux managers de mesurer la
performance des unités dont ils ont la responsabilité. Il s’agit, dans des organisations
complexes, de mettre en œuvre un ensemble de techniques, de règles, de processus et d’outils
qui permettent d’améliorer la performance de l’entreprise.
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Ces informations peuvent émaner d'un employé, d'un service ou même de toute entité
ayant des comptes à rendre à une entité supérieure. Un système de reporting a un double
objectif: disposer d'informations sur les réalisations des entités dépendantes et pouvoir
agréger ces informations pour disposer d'une vision globale des réalisations de l'organisation.
Lecture à effectuer
A FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour la gestion stratégique des coûts.
QUESTIONS :
• Quels sont les rapports entre contrôle budgétaire, contrôle de gestion et reporting ?
Cas d’application
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Synthèse
Toutes les organisations sont concernées par le suivi de l'information (schéma 1.9), ne
serait-ce que pour maintenir leur cohésion et leur survie. Néanmoins, les besoins peuvent
différer en raison des objectifs des acteurs de l'organisation (par exemple les actionnaires
d'une entreprise cotée seront particulièrement attentifs aux profits réalisés alors que les
adhérents d'une association seront plus sensibles à la qualité des prestations fournies ou au
montant des cotisations à acquitter) ou de la réglementation propre à chacune des natures
d'organisation (la réglementation publique constitue à cet égard un carcan très strict imposant
des exigences formelles d'information et de production de l'information).
Schéma 1.9: Les attentes principales en matière d'information selon la nature des
organisations
Collectivités
Contrôle de la légalité des dépenses engagées
publiques
Toute entreprise se doit de tenir une comptabilité, en vue de déterminer l'état de ses
actifs et de ses passifs et le résultat de son activité. En tant que telle, la comptabilité générale
est déjà une source d'information précieuse qui, aménagée convenablement, peut se révéler un
premier outil de pilotage pour l'entrepreneur. La mise en place et l'utilisation d'un système de
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Une association est une personne morale, constituée par un contrat par lequel plusieurs
personnes conviennent de mettre en commun des connaissances ou une activité dans un but
autre que celui du partage de bénéfices. Le rôle de son système d'information et de contrôle
est, par nature, très différent de celui d'une entreprise puisqu'il est plus difficile d'effectuer un
arbitrage entre les coûts du système d'information (les ressources consommées pour sa mise
en place et son fonctionnement) et les avantages d'un tel système. Un système budgétaire peut
se justifier pour des raisons non pas économiques mais plutôt philosophiques ou éthiques,
c'est-à-dire par le besoin de disposer d'un système permettant de contrôler a posteriori les
actions entreprises et les décisions effectuées, par rapport aux orientations décidées
préalablement. En sens inverse, un système budgétaire peut être rejeté en raison des
contraintes qu'il fait peser sur des bénévoles de l'association.
Deux aspects doivent être particulièrement étudiés. Le premier est la relation entre le
système budgétaire et de reporting et l'objet de l'association, ce à quoi l'association est
normalement dévolue. Le second est la taille de l'association, que ce soit en matière d'activités
exercées, de nombre de salariés, de volume de subventions reçues, ou tout simplement du
niveau des ressources financières et non financières consommées.
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Deux caractéristiques sont donc fondamentales pour étudier les budgets dans les
collectivités publiques. La première est la connaissance de la réglementation: ses contraintes
mais aussi ses espaces de liberté. La seconde est la notion de chose publique qui implique que
les citoyens aient un droit de regard sur les objectifs et le fonctionnement de la collectivité.
En tant que détenteurs du pouvoir exécutif au sein des organisations, les dirigeants
sont, de premier abord, concernés par les systèmes susceptibles de : leur fournir des
informations sur la marche de leur organisation ; leur permettre d'évaluer la contribution
individuelle des employés à la réalisation collective des objectifs de l'organisation.
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Les associés, les actionnaires et les fondateurs, mais de manière plus générale, ceux
qui détiennent le pouvoir de choisir les dirigeants et d'assurer ce qui pourrait s'apparenter au
pouvoir législatif, ces acteurs de l'organisation ont besoin d'une information et d'un contrôle
de l'organisation à trois points de vue: pour définir les grands axes stratégiques à mettre en
œuvre, pour évaluer l'impact sur l'organisation dans le court et le moyen terme, et pour
conférer aux dirigeants la capacité d'engager l'organisation dans ses rapports avec les tiers.
Un des acteurs majeurs des organisations est le groupe constitué par les apporteurs de
capitaux. Si nous avons déjà traité des associés, actionnaires et adhérents, qui détiennent un
pouvoir essentiel dans la détermination des objectifs stratégiques de l'organisation, nous
n'avons pas abordé l'autre catégorie d'apporteurs de capitaux que sont les banques et autres
organismes financiers. A l'inverse des premiers, ces derniers ne sont pas directement
impliqués dans l'orientation stratégique de l'organisation, dans la mesure où ils ne détiennent
pas le pouvoir de nommer ou d'élire les membres du conseil d'administration. Par contre, la
rémunération de leurs capitaux est l'objet d'un document contractuel fixant tant le montant de
la rémunération (le taux d'intérêt) que les modalités (la périodicité et le montant des
remboursements).
Le risque principal, que supportent les prêteurs, est celui de non-respect des
engagements contractuels. Dans la plupart des législations nationales ou internationales,
l'omission d'une échéance entraîne, sur demande de l'un des créanciers, la mise en cessation
de paiement et l'intervention des autorités judiciaires pour assurer le remboursement des
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dettes contractées mais également pour favoriser le maintien de l'activité et, en particulier,
réduire au minimum les licenciements.
Lecture à effectuer
A FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour la gestion stratégique des coûts.
QUESTIONS (les questions ont pour objet de vous aider à orienter votre réflexion ; il est
donc nécessaire que vous soyez capable de justifier votre réponse et non de vous limiter à un
oui-non ; de surcroît, certaines réponses peuvent être mitigées voire ambivalentes) :
• Les associations ont-elles besoin d’un contrôle budgétaire (justifiez votre réponse) ?
Cas d’application
Identifiez tous les acteurs intervenant dans le processus de reporting. Dérivez les
interactions entre les acteurs intervenant dans le processus de réalisation de la performance,
les acteurs qui pilotent ce processus et qui en rendent compte, et les acteurs qui bénéficient de
ces processus.
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Synthèse
Plus que l'information elle-même, ce qui importe c'est ce que l'on souhaite faire de
l'information. Ainsi, l'analyse des écarts entre les réalisations et les prévisions budgétaires, ce
que l'on dénomme le contrôle budgétaire, est étroitement dépendante des structures
organisationnelles dans lesquelles le contrôle budgétaire s'inscrit. Le choix de privilégier une
information hiérarchisée, ou au contraire une information centrée sur les processus,
conditionne le développement et la prise de décision de l'organisation. Les outils utilisés pour
exploiter les écarts budgétaires constatés ne sont que des moyens, nécessaires mais non
essentiels, dans la conduite des organisations.
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Ce système a pour objectif de pallier les faiblesses rencontrées par des organisations
d’entreprise trop traditionnelles et trop pyramidales. Ces faiblesses sont notamment : le
manque de maîtrise des coûts internes, l’hétérogénéité des tableaux de bord, l’analyse de
résultat souvent limitée à la marge sur coût variable, l’absence de responsabilité économique
par activité ou ligne de produit, le chevauchement de responsabilités.
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Progressivement, tous les grands groupes se sont focalisés sur la notion de processus
pour déterminer les facteurs clés de succès susceptibles de leur offrir un avantage
concurrentiel. En matière de suivi des coûts, c'est-à-dire de suivi des consommations de
ressources, cette évolution a entraîné une réflexion autour du coût des activités indirectes, ce
qui a débouché sur l'approche ABC (Activity Based Costing). Mais cette évolution touche
aussi la façon de concevoir les structures organisationnelles et leurs liens avec les systèmes
budgétaires.
Activité
B1
Activité Activité
A1 A2
Le centre de responsabilité Y englobe trois activités principales: les activités A1, A2 et B1. Ces trois activités
sont intégrées en exclusivité dans ce centre de responsabilité.
Le processus X fait appel à cinq activités différentes (les activités C1, A4, A1, B2 et D1). Mais ces activités
fournissent également des prestations à d'autres processus (la partie grisée correspond aux inducteurs d'activité
générés par le processus).
Les états financiers d'une organisation doivent normalement fournir une image fidèle
de la situation à une date donnée et de la totalité des transactions réalisées au cours de la
période de référence (l'exercice comptable). Quand un audit de ces états comptables est
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réalisé, une des tâches essentielles consiste à s'assurer de la réalité et de l'exhaustivité des
transactions enregistrées en comptabilité. Ces deux principes de réalité et d'exhaustivité sont
essentiels, car ils sont les seuls garants que l'information que l'on fournit, ou sur laquelle on
s'appuie, reflète réellement toutes les transactions réalisées. La plupart des faillites que l'on
découvre résultent du non-respect de l'un de ces principes, à commencer par la faillite d'Enron
aux Etats-Unis, fin 2001, où certaines transactions n'étaient pas intégrées dans les comptes.
Les pratiques budgétaires doivent donc, autant que possible, obéir à ces principes de
réalité et d'exhaustivité pour fournir aux dirigeants une vision globale et complète de leur
organisation.
Lecture à effectuer
A FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour la gestion stratégique des coûts.
QUESTIONS :
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Cas d’application
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Synthèse
Dans les petites organisations, les informations sur les réalisations proviennent
principalement de deux systèmes complémentaires qui sont la comptabilité générale et la
comptabilité de gestion. Néanmoins, rien n'interdit de recourir à d'autres sources
d'information. Le développement des logiciels de gestion intégrés (ERP) tend ainsi à rendre
cette distinction moins pertinente qu'autrefois dans la mesure où le système d'information de
l'organisation tend à devenir une gigantesque base de données alimentant différents états de
sortie.
Le système d'enregistrement des transactions n'est pas neutre. Il exerce une influence
sur la perception que l'on a du réalisé et, par conséquent, il est susceptible d'affecter de façon
significative le processus de contrôle budgétaire. Il est donc nécessaire d'appliquer certaines
contraintes au système d'enregistrement des transactions et des opérations, pour pouvoir
comparer les réalisations aux prévisions budgétaires.
Mesurer les réalisations doit permettre d'apprécier les performances de chacun. Il est
donc nécessaire de définir les indicateurs mesurant le niveau d'activité réellement effectué par
rapport à ce qui était prévu, les indicateurs comptables mesurant les ressources octroyées et
consommées, et les indicateurs qualitatifs mesurant le respect des contraintes ou des objectifs
fixés.
Dans les groupes de sociétés, le suivi de la performance est parfois rendu plus délicat
par l'existence de transactions intra-groupe. Si au niveau de la consolidation, ces transactions
sont retraitées et éliminées pour ne faire apparaître que les transactions réalisées avec des
entités externes au groupe, dans l'évaluation de la performance des responsables de divisions
ou même de processus, ces transactions jouent un rôle déterminant. Le point central à étudier
est donc le mécanisme de détermination des prix appliqués aux transactions internes. Ces prix
sont habituellement dénommés: "prix de cession interne".
Confronter des réalisations à des prévisions, c'est fatalement générer des écarts, car
comment croire que des prévisions puissent déterminer de façon exacte ce qui sera plus tard.
L'absence d'écart, quand cela existe, signifie souvent qu'il n'y a pas de contrôle budgétaire et
que les prévisions sont construites de telle façon qu'elles soient toujours respectées. Il en est
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ainsi quand les prévisions budgétaires sont si généreuses qu'il suffit de dépenser sans avoir à
se soucier de la pertinence des actions entreprises. Il en est également ainsi quand les budgets
apparaissent comme une autorisation de dépenses discrétionnaires pour lesquelles aucun
contrôle ne sera effectué. Il en est enfin ainsi quand les prévisions budgétaires sont sans cesse
corrigées et amendées pour finir par ne plus refléter que les réalisations elles-mêmes.
Le grand reproche que l'on peut faire au contrôle budgétaire dans les collectivités
publiques est qu'il ne génère pas d'écarts. Bien sûr cette affirmation est un peu excessive.
Chaque année les réalisations budgétaires du gouvernement français diffèrent un peu de la Loi
de Finances initiale. Mais, ces écarts font l'objet d'amendements à la Loi de Finance et, quand
bien même ils subsistent, on ne cherche pas à les rapprocher des objectifs poursuivis mais on
cherche simplement à les supprimer.
Dans les collectivités locales, l'observation est la même, le vote du budget entraînant le
vote de l'autorisation des dépenses, le budget tend fréquemment à s'auto-accomplir; quand il y
a des dérives, c'est-à-dire quand les dépenses tendent à dépasser l'enveloppe budgétaire
initialement prévue, on vote une décision budgétaire modificative (si on dispose des recettes
nécessaires pour équilibrer son budget, éventuellement d'ailleurs par le recours à l'emprunt
considéré comme une recette dans la comptabilité publique avant d'apparaître comme une
dépense lors de son remboursement). Si on ne dispose pas des fonds nécessaires, les dépenses
sont reportées sur l'exercice budgétaire ultérieur. Dans les deux cas, l'existence d'un contrôle
budgétaire ne permet pas d'identifier des écarts.
L'identification des écarts, sans analyse ultérieure, n'offre pas d'intérêt autre que la
satisfaction intellectuelle. L'apport réel du contrôle budgétaire réside dans l'analyse de ces
écarts et dans la communication qui en est faite aux intéressés et à la direction générale. En
retour, la mise en évidence des écarts doit faciliter l'introduction d'actions correctrices, que ce
soit pour tendre à réduire les écarts ou, au contraire, pour mieux appréhender l'évolution de
l'environnement de l'organisation.
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Lecture à effectuer
A FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour la gestion stratégique des coûts.
QUESTIONS :
• Quels sont les rapports entre le contrôle budgétaire et les systèmes comptables
d’information ?
• Quelle est la différence entre une analyse des écarts sur une période et sur un
cumul ?
Cas d’application
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SCORECARD
Synthèse
L'information de gestion n'a de sens que si elle a une utilité pour la prise de décision. Il
apparaît ainsi nécessaire de disposer d'un système permettant d'assurer la cohésion entre les
informations servant de support à la prise de décision et à l'action au sein de l'organisation et,
notamment, dans l'exécution des tâches quotidiennes, et les informations utilisées pour définir
et orienter l'action stratégique de l'organisation. C'est généralement l'objet des tableaux de
bord de fournir cette cohésion. Néanmoins, très fréquemment, les tableaux de bord se limitent
à la fonction "reporting" de remontée de l'information. Or, pour que la cohésion des systèmes
d'information soit assurée, il est nécessaire, non seulement d'assurer la remontée de
l'information, mais également de s'assurer de la diffusion de l'information aux décideurs
opérationnels (ceux qui assurent le fonctionnement quotidien de l'organisation).
2 Kaplan R.S. & Norton D.P.; "The Balanced Scorecard: Translating Strategy into Action", Harvard
Business School Press, 1996.
Kaplan R.S. & Norton D.P.; "The Strategy-Focused Organization, how balanced scorecard companies
thrive in the new business environment", Harvard Business School Press, 2001.
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convenu d'appeler l'industrie lourde par opposition à l'industrie des biens de consommations
qui s'est développée dans la seconde moitié du XXème siècle.
Les conséquences de cette évolution majeure, mais qui se propage par vagues
successives, sont multiples. La richesse d'une entreprise n'est plus nécessairement dans les
actifs corporels qu'elle possède; les acquisitions réalisées au tournant des années 2000 ont, à
juste titre, mis en évidence l'importance des "survaleurs" (ou "goodwill" en anglais) c'est-à-
dire de la valeur d'une entreprise qui peut difficilement être affectée à un actif spécifique. La
performance d'une entreprise n'est plus seulement le résultat d'une capacité à maîtriser de
façon satisfaisante des flux et des processus de production, mais elle passe nécessairement par
une meilleure appréhension de sa chaîne de création de valeur qui englobe non seulement les
activités productives mais également toutes les activités support.
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Reporting et pilotage de la performance CTU - Université de Franche-Comté
géographique, oblige les organisations à disposer d'outils d'information fiables et rapides pour
y réagir et mettre en œuvre les décisions stratégiques adéquates.
Pour disposer de cette information, les organisations recourent de plus en plus à des
bases de données complexes, qui concentrent toute l'information disponible et à partir
desquelles il est possible d'effectuer des requêtes, pour disposer de l'information la plus
adéquate par rapport aux questions abordées. Ces bases de données sont le plus souvent
gérées par des logiciels baptisés ERP ("Enterprise Resources Planning").
Lecture à effectuer
A FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour la gestion stratégique des coûts.
QUESTIONS :
• Quelle est la différence entre une orientation vers les clients et une orientation vers
les actionnaires ?
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Cas d’application
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SEANCE 6 : LE REPORTING
Synthèse
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Le reporting est la clé de voûte des systèmes de gestion des grands groupes
internationaux multi-métiers. Il doit en particulier se construire autour des principes suivants :
Dans les petites organisations, par exemple une PME ou une commune, le dirigeant
dispose d'une information directe issue de son implication dans le fonctionnement quotidien.
La formalisation du processus d'information n'est pas indispensable. En revanche, dès que
l'organisation croît, le dirigeant aura de plus en plus de difficulté à conserver la maîtrise totale
des processus à l'œuvre. Il devra tout à la fois déléguer et conserver le contrôle de la globalité
des processus. Pour ce faire, le reporting doit constituer:
Si ces deux aspects sont remplis, le reporting peut alors constituer un instrument
irremplaçable d'information du dirigeant pour lui permettre de réagir rapidement aux
principaux défis qui lui sont lancés.
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Reporting et pilotage de la performance CTU - Université de Franche-Comté
Les destinataires du reporting sont multiples, mais tous ne sont pas destinataires de la
même information. La direction est normalement amenée à disposer de toute l'information
qu'elle peut estimer souhaitable sur les activités qu'elle a sous son contrôle. Les collègues et
les employés d'un service peuvent être amenés à connaître les principaux éléments mesurant
l'efficacité de leur service dans l'accomplissement de ses tâches. Les assemblées
d'actionnaires ou d'élus peuvent théoriquement demander communication de toutes les
informations qu'ils estiment utiles mais en réalité ils demeurent largement dépendants du
choix, par la direction générale, des informations transmises.
Lecture à effectuer
A FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour la gestion stratégique des coûts.
QUESTIONS :
• Quelles sont les différentes formes que peuvent revêtir des indicateurs de reporting ?
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Cas d’application
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Synthèse
Le vivre ensemble présuppose une certaine proximité, une interaction entre les
individus. Toute société ne peut se développer que parce qu’elle organise cette proximité, ces
interactions. Mais aucune société ne peut prétendre vivre totalement repliée sur elle-même. La
mondialisation est un fait dont les modalités sont éventuellement critiquables mais qui
s’impose à l’Humanité.
La normalisation de l’information
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Mais le territoire n’est pas une coquille vide, il est un contenant, une forme. Son
contenu, ce sont des communautés. L’histoire de la terre a fait que tout territoire renvoie
toujours à une communauté qui, soit y est présente physiquement, soit y exerce
occasionnellement une activité. Le territoire peut aussi être un lieu de rencontre ou de
confrontation entre des communautés distinctes. Retenir une définition des territoires ou d’un
territoire renvoie donc toujours à reconnaître ou à effacer le rôle d’une ou plusieurs
communautés. La différence entre la communauté et le territoire est que le territoire est un
construit alors que la communauté est une réalité vécue par les personnes qui en font partie ou
qui se considèrent comme en faisant partie.
Lecture à effectuer
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Reporting et pilotage de la performance CTU - Université de Franche-Comté
A FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour le pilotage de la performance.
QUESTIONS :
Cas d’application
• Identifier les territoires dans lesquels opère l’organisation que vous avez choisie ou
que vous connaissez
• Faites le lien avec les communautés concernées par les différentes normes
• Proposez une hiérarchie des normes selon que vous vous placez du point de vue de
chacune des parties prenantes
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Synthèse
L’information externe n’est pertinente que parce qu’il existe des intérêts liés, parce
que les actions d’un acteur ont une incidence sur les activités ou les décisions d’un autre
acteur, et réciproquement. Plus les interconnexions se développent entre les acteurs et plus
l’information revêt d’importance. Une société totalement bureaucratisée, où chacun
n’occuperait que la place qui lui est assignée et recevrait sa rétribution et ses possibilités de
consommation d’un agent central, n’aurait pas besoin de développer une information interne ;
tout devrait concourir à l’information de l’agent central. À l’inverse, une société fondée sur le
libre-échange, sur la liberté de contracter, exige un développement de l’information externe
pour permettre aux acteurs de prendre leurs décisions.
Dans ce jeu mondialisé complexe, certains acteurs disposent de plus d’atouts que
d’autres. En économie capitaliste, la détention de la ressource financière donne un avantage
fondamental en termes de déplacement d’un territoire à un autre, d’une entreprise à une autre.
Inversement, la ressource humaine non spécialisée est contrainte par la pression du chômage
et la remise en cause de l‘État providence. La réallocation de cette ressource d’une entreprise
à une autre est plus complexe et elle entraîne généralement des coûts importants (sauf pour les
individus disposant d’une expertise considérée comme rare et recherchée par de nombreuses
entreprises).
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Reporting et pilotage de la performance CTU - Université de Franche-Comté
Mais l’information externe ne répond pas seulement aux besoins des parties prenantes
de l’organisation, elle modifie également le jeu des acteurs. L’information, par elle-même, a
un pouvoir sur le maintien ou l’évolution des règles du jeu. Le jeu des acteurs qui se déroule
dans l’obscurité n’est pas le même que le jeu des acteurs qui est révélé à la face du monde ou
d’une société.
D’un point de vue purement technique, la monnaie est l’outil le plus efficient de la
comptabilité économique. Dans une économie de marché, la comptabilité financière est
orientée, par nature, vers le système des prix. Comme les variations de prix sont déterminées
par la négociation des conflits d’intérêt, le système de comptabilité monétaire en partie double
introduit la fiction de transactions d’échange entre les différentes parties prenantes de
l’entreprise. Par conséquent, la comptabilité financière présuppose l’existence d’une
concurrence. Dans une économie fondée sur la propriété privée, la profitabilité dépend des
prix que les clients, en fonction de leur pouvoir d’achat, vont payer. Un besoin peut ne pas
être satisfait, non seulement quand la demande personnelle d’un individu pour d’autres biens
prend le dessus, mais aussi quand le pouvoir d’achat d’autres individus retire le bien
concerné du marché. C’est pourquoi, la comptabilité financière présuppose l’existence de
prix effectifs et non de prix fictifs utilisés pour des besoins d’enregistrement comptable.
Il existe donc un besoin d’informations non financières qui puissent venir compléter et
enrichir la comptabilité financière. Depuis le début des années 2000, cette demande
d’information extra-financière s’est imposée aux grandes entreprises cotées. Les rapports de
développement durable ou de responsabilité sociale et environnementale prennent désormais
plus de place en volume que les rapports financiers pour rendre compte de la performance des
entreprises cotées auprès de leurs diverses parties prenantes. Si de nombreuses initiatives ont
vu le jour pour structurer cette information, la normalisation est encore émergente.
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interlocuteurs sont baignés dans deux cultures différentes et n’arrivent pas à intégrer la culture
de leur vis-à-vis).
Lecture à effectuer
A FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour le choix des indicateurs de performance.
QUESTIONS :
Cas d’application
• Faites le lien entre les indicateurs financiers et les indicateurs non financiers de
votre organisation
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Synthèse
L’information joue un rôle essentiel pour comprendre et agir. Pris dans la nécessité de
la réaction immédiate aux événements qui s’accumulent, il est tentant de ne privilégier que
l’information attendue et réclamée par les acteurs. Le recul apporté par l’approche
scientifique, par la conception théorique de l’information dans le cadre plus large du jeu
économique, social et environnemental des acteurs, permet d’identifier les tendances, les
trajectoires sous-jacentes aux demandes d’information. Oui, l’information est nécessaire, mais
elle est aussi un enjeu de pouvoir, détenir ou communiquer une information modifie les
rapports de force, modifie le comportement individuel et collectif des acteurs.
L’asymétrie d’information
Informer suppose qu’il existe un vide, une attente, un besoin de savoir quelque chose.
L’information est donc inéluctablement liée à une asymétrie entre celui qui sait et celui qui ne
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Exiger d’un acteur qu’il fournisse toute l’information dont un autre acteur estime qu’il
a besoin, c’est mettre le premier acteur dans une situation d’infériorité. Inversement, le
premier acteur peut chercher à retenir l’information, ou à diffuser une information erronée ou
inutile, de manière à asseoir son pouvoir sur le demandeur d’information. Si l’on dénomme le
premier acteur agent et le second principal, on s’aperçoit que la relation d’agence entre les
deux peut être très complexe et qu’elle reflète un rapport de force visant à procurer à chacun
des acteurs les bénéfices qu’il espère.
L’information ne joue pas seulement dans les relations d’agence entre un acteur qui
donne mandat à un autre d’exercer une action. Elle joue également un rôle dans toutes les
transactions que des acteurs réalisent entre eux. Que ces transactions soient réalisées dans le
cadre d’une organisation, sur un marché ou dans les interactions individuelles, l’information
détenue par chaque acteur sur la nature du bien ou du service, sur les contreparties attendues
ou offertes, est déterminante pour l’équilibre de la transaction.
Il est souvent considéré qu’il n’existe que deux solutions au problème de l’usage des
biens communs. Soit ceux-ci sont gérés par une entité publique (avec des règles politiques de
décision), soit leur propriété est privatisée de façon à donner aux acteurs individuels
l’incitation à les gérer durablement. Dans le premier cas, l’autorité publique est supposée
disposer de toute l’information pour gérer les biens communs dans une perspective durable en
recourant à divers mécanismes : quotas, redevances, etc. Dans le second cas, les acteurs
individuels ayant acquis le droit d’utiliser une fraction des biens communs, ils ont un intérêt
individuel à maximiser les revenus tirés de leur ressource et donc à favoriser une gestion qui
prenne en compte la durée.
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exemple, si les flux de renouvellement d’une ressource sont sous-évalués, l’autorité publique
risque de restreindre la consommation au-delà du nécessaire. Inversement, si les flux de
renouvellement sont surévalués, la ressource risque de disparaître totalement en raison d’une
consommation excessive.
Une troisième possibilité émerge où la gestion des biens communs obéit à des jeux
complexes avec une interaction des acteurs. Le succès ou l’échec de la gestion des biens
communs dépend d’un ensemble de facteurs liés aux règles du jeu qui sont appliquées et à la
capacité de faire respecter ces règles du jeu par les acteurs. L’information joue donc un rôle
fondamental dans la gestion des biens communs. L’appropriation publique par une autorité
centralisée tout comme la privatisation ne sont que des solutions extrêmes applicables en un
nombre très limité de cas. La plupart du temps, ces solutions extrêmes sont inopérantes et ne
permettent pas de résoudre effectivement les conflits sur l’usage des biens communs.
Lecture à effectuer
À FAIRE : résumez le chapitre, notez les idées principales, identifiez la pertinence des
éléments exposés pour repenser l’utilisation de l’information dans une perspective plus large
que la seule maximisation des intérêts d’un acteur dominant.
QUESTIONS :
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• Quelles sont les deux formes de recommandations imposées par les organismes
internationaux pour résoudre la question de la gestion des biens communs ?
• Existe-il dans la gestion des biens communs des exemples de réussite qui suggèrent
une autre perspective ?
• Quel est le lien entre les normes (ou les institutions en anglais) et les problématiques
liées à la gestion des biens communs ?
Cas d’application
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Synthèse
Depuis les travaux d’Adam Smith et des économistes classiques, la performance d’une
entreprise se mesure par le profit qu’elle réalise. Le profit est la différence entre la valeur de
marché créée par les biens et services vendus et la valeur de marché des ressources
consommées. Cette équivalence entre performance et profit repose sur deux hypothèses
principales : l’existence de marchés complets et parfaits (tous les biens et services ont un prix
et peuvent s’échanger sur des marchés ; les prix résultent de l’ajustement de l’offre et de la
demande et aucun acteur ne peut influencer significativement le processus de formation des
prix), et la séparation entre la sphère économique et la sphère sociale (la sphère économique
obéirait aux lois économiques alors que la sphère sociale ressortirait du domaine de la
morale).
Si l’on considère que les deux dimensions économique et sociale sont liées sans être
pour autant substituable l’une à l’autre, le profit apparait insuffisant pour représenter la
performance de l’organisation. Cette insuffisance est manifeste : parce que le profit ne peut
pas mesurer les éléments qui ne sont pas exprimables sous une forme financière, parce que les
prix expriment des relations de marché qui peuvent être distordues par des rapports de force,
et parce que les dotations initiales en ressources peuvent conduire à l’exclusion de certains
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Les normes internationales définissent les concepts universels, elles en précisent les
enjeux, elles fixent les orientations qui doivent présider au choix des normes techniques
relatives à la mesure locale des transactions. Mais, dans la mesure où l’action des
organisations se réalise toujours dans un territoire concret façonné par des normes et des
institutions qui lui sont propres, la mesure technique des transactions doit intégrer les effets
des possibles interactions entre les concepts universels imposés par les normes internationales
et les normes locales.
L’existence d’un échelon régional de normalisation est donc une nécessité pour
aboutir à la réconciliation entre des normes internationales et des réalités locales. Mais cela ne
suffit pas. En effet, l’organisation qui est implantée dans différents territoires est à la fois
unitaire et soumise à des contraintes diverses. Dans la mesure où l’organisation doit rendre
compte de son action globale, elle doit nécessairement rechercher la conformité aux normes
locales tout en unifiant ses représentations.
Lectures à effectuer
OUVRAGE Benoît Pigé, Éthique et gouvernance des Organisations, Paris, Economica, 2010
ARTICLES :
À FAIRE : résumez l’ouvrage et les quatre articles, notez les idées principales, identifiez la
pertinence des éléments exposés pour la question de la représentation et du pilotage de la
performance.
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