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Résumé du cours

Définitions

Définition d’un nombre complexe.


• On appelle nombre complexe un nombre de la forme z = a + i b où a et b sont deux réels et
Définition 1
i un symbole tel que i2 = −1.
• L’ensemble de tous les nombres complexes se note C

Dans tout ce qui suit a et b seront deux réels.

Partie réelle et imaginaire, forme algébrique.


• Le réel a est appelé partie réelle du nombre complexe z = a + i b,
on le note Re(z).
Définition 2
• Le réel b est appelé partie imaginaire du nombre complexe z = a + i b,
on le note Im(z).
• L’écriture z = a + i b est appelée forme algébrique du complexe z.

Nombre complexe imaginaire pur.


• On appelle imaginaire pur un nombre complexe dont la partie réelle est nulle.
Définition 3
• L’ensemble des nombres imaginaires purs se note i R.
• z ∈ i R ⇔ Re(z) = 0

Nombres complexes conjugués.


Soit le nombre complexes z = a + i b, on appelle conjugué de z le nombre complexe noté z et
Définition 4 défini par :
z = a +ib = a −ib
On remarque que z=z

Module d’un nombre complexe.


Soit z = a + i b, on appelle module de z, le nombre réel positif noté | z | et défini par
Définition 5 p p
|z | = zz = a2 + b2

Soit zz = | z |2

Propriétés

Égalité de deux nombres complexes.


Deux nombres complexes sont égaux si et seulement si ils ont même partie réelle et même
partie imaginaire :
Propriété 1
z = z 0 ⇔ Re(z) = Re(z 0 ) et Im(z) = Im(z 0 )

En particulier
z = 0 ⇔ Re(z) = Im(z) = 0

208 Sommaire chapitre 4 Francis C ORTADO


Soit z = a + i b, alors :

z + z = 2a = 2 Re(z) z − z = 2 i b = 2 i Im(z)
Propriété 2
z +z z −z
a = Re(z) = b = Im(z) =
2 2i

zz = a 2 + b 2 = | z |2

Propriété 3 Pour z 0 6= 0 on a
z z × z0
=
z 0
| z 0 |2

¯ z + z0 ¯ 6 | z | + ¯ z0 ¯
¯ ¯ ¯ ¯
z + z0 = z + z0
¯ z × z0 ¯ = | z | × ¯ z0 ¯
¯ ¯ ¯ ¯
z × z0 = z × z0
zn = zn | z n | = | z |n
Propriété 4 ³z´ z ¯ z ¯ |z |
= ¯ 0 ¯= 0
¯ ¯
z0 z0 z |z |
µ ¶ ¯ ¯
1 1 ¯1¯
¯ ¯= 1
=
z z ¯ z ¯ |z |

Résolution dans C de l’équation à coefficients réels az 2 + bz + c = 0.


Soit ∆ = b 2 − 4ac, alors :

• Si ∆ > 0, deux solutions réelles distinctes :


p p
−b + ∆ −b − ∆
z1 = et z 2 =
2a 2a
Propriété 5
b
• Si ∆ = 0, une solution double réelle : z 0 = −
2a

• Si ∆ < 0, deux solutions complexes conjuguées :


p p
−b + i −∆ −b − i −∆
z1 = et z 2 = z 1 =
2a 2a

Aspect géométrique.
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct O, →
¡ − →
e1, −
¢
e2

Affixe et point
¡ ¢image.
A tout point M a, b on associe un unique complexe z M = a + i b appelé
Définition 6 affixe du point M. Réciproquement, a tout nombre complexe z = a + i b on associe un unique
point M de coordonnées (a, b) appelé point image du complexe z = a + i b.

Francis C ORTADO Sommaire chapitre 4 209


¡ ¢
On note M z le point d’affixe z, on écrira également Aff (M) = z M .

Le nombre complexe z est un nombre réel, si et seulement si son point image appartient à
l’axe des abscisses.
Propriété 6
Le nombre complexe z est un imaginaire pur, si et seulement si son point image appartient à
l’axe des ordonnées.

L’affixe du vecteur →

u (x, y) est le nombre complexe notée Aff →
¡− ¢
u ou Z→
u définit par

Définition 7
Aff →
¡− ¢
u = x +iy

Soit M le point d’affixe z M , alors


Propriété 7
| z M | = OM

Soient A et B deux points d’affixes respectives z A et z B alors


Théorème 1
AB = | z B − z A |

210 Sommaire chapitre 4 Francis C ORTADO

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