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GUIDE TECHNIQUE de La Réalisation D'assainissement - Compressed
GUIDE TECHNIQUE de La Réalisation D'assainissement - Compressed
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION
DES RESEAUX D’ASSAINISSEMENT
Année 2011
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
PRESENTATION
Les réseaux d assainissement font partie du système d assainissement global et ont quatre
fonctions successives :
la collecte des eaux usées
le transport vers les ouvrages de relevage et de traitement
le rejet après traitement sur les ouvrages spécifiques.
La collecte des eaux usées est nécessaire et prévue contractuellement dans l inventaire des
missions des filiales de Veolia au Maroc (Amendis et Redal). Elle participe activement à
l amélioration des conditions sanitaires publiques et à la protection de l environnement en
canalisant la pollution vers les ouvrages de traitement spécifiques dont les rejets sont contrôlés.
Elle permet également de prévenir les inondations dans les zones urbanisées.
Or depuis des années, nos villes ont connu une forte croissance de l urbanisation qui a généré
des impacts très sensibles sur la gestion de l eau. Parmi eux l imperméabilisation des sols, la
création d obstacles à l écoulement, l artificialisation ou la déviation des rivières urbaines, la
concentration de la pollution.
Ceci a conduit à des difficultés de gestion des débits de pointe en cas de fortes précipitations et à
la nécessité de reconsidérer l approche traditionnelle, purement hydraulique, de l assainissement.
Une nouvelle approche, plus axée sur l environnement, a dû être développée pour prendre en
compte les aspects sanitaires, les risques de pollution des milieux aquatiques et les risques
d inondation.
Il a alors été reconnu que des réseaux séparatifs, dans lesquels les eaux usées seraient
séparées des eaux pluviales, constitueraient une amélioration par rapport aux réseaux unitaires,
en permettant de diminuer fortement le volume d eau usée à traiter quotidiennement. Par ailleurs,
afin d éviter l engorgement et les inondations, des déversoirs d orage ont été introduits sur les
réseaux unitaires existants, qui permettent d évacuer, en cas de forte pluie, le surplus d eaux
usées diluées vers le milieu naturel.
L assainissement est donc devenu un métier complexe, nécessitant des précautions particulières
pour la mise en uvre des réseaux, à l instar de l eau potable.
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La normalisation a également des fondements commerciaux, mais reste une garantie d unification
des critères, de simplification des solutions et des méthodes, de sécurité dans la conception et
l exécution.
CONDITIONS
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SOMMAIRE
PRESENTATION ................................................................................................................. - 1 -
SOMMAIRE ......................................................................................................................... - 3 -
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1 CONDITIONS GENERALES
1.1 OBJET
Le présent guide a pour but d établir les conditions techniques de réalisation des réseaux
d'assainissement et définit les critères généraux à prendre en compte pour l étude, l installation et
l exploitation et ce afin de viser l uniformisation de nos pratiques au Maroc.
1.3 DEFINITIONS
1.3.2 Pressions
Tableau des pressions relatives au réseau
Abréviation Désignation Définition Équivalence
DP Pression de calcul Pression maximale de fonctionnement du réseau ou Dans des réseaux
en régime de la zone de pression, fixée par le projeteur en gravitaires, Pression
permanent tenant compte des développements futurs mais non statique (Ps). Dans des
compris le coup de bélier. réseaux de pompage,
Pression de pompage
(Pb)
MDP Pression Pression maximale de fonctionnement du réseau, Pression maximale de
maximale de ou de la zone de pression, fixée par le concepteur, y travail (Pt)
calcul compris le coup de bélier, compte tenu de
développements futurs ;
OP Pression de Pression interne qui s exerce à un instant donné en
fonctionnement un point déterminé du réseau de collecte
SP Pression de Pression interne du réseau de collecte (Ps)
service
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1.3.3 Réseaux
Émissaire : Conduite qui transporte des eaux usées. Conduite de grande longueur conçue
exclusivement pour le transport des eaux usées d'au moins une municipalité autre que celle
se trouvant sur le tracé à l'usine de traitement. Il est dénommé émissaire marin quand il est
posé sous la mer.
Bassin de retenue : Bassin ouvert ou réservoir fermé pour le stockage temporaire des eaux
usées [EN 1085:2007, définition 2240]
Réseau d assainissement ou de collecte : Ensemble de canalisations et d ouvrages
spéciaux associés.
Système d assainissement : Ensemble du système de collecte et de transport et du système
de traitement
1.3.4 Composants
Les composants utilisés dans les réseaux d assainissement doivent être conformes aux
spécifications de la norme NF EN 476, Mars 2011 : « Exigences générales pour les composants
utilisés pour les branchements et les collecteurs d'assainissement » et doivent répondre aux
exigences suivantes :
La durée de vie
Tous les composants (tuyaux, pièces spéciales, etc.) utilisés dans le réseau
d assainissement doivent garantir au moins une durée de vie de 50 ans au réseau
Etanchéité
Le réseau doit être complètement étanche, de sorte qu'il n'y ait ni fuites contaminant
le sous-sol ni infiltration d eaux parasites dans le réseau.
Résistance à la pression hydraulique interne
Les canalisations dont le fonctionnement est gravitaire à surface libre résistent à
une pression hydraulique interne d'au moins 0,1 MPa. S il s agit de canalisations
sous pression, elles résistent aux pressions indiquées dans les normes du produit.
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Les ouvrages d assainissement comprennent les canalisations, ses raccords (joints, pièces
spéciales) et les ouvrages annexes.
Les ouvrages annexes sont constitués par tous les dispositifs d accès au réseau, les installations
de réception des eaux usées ou d engouffrement des eaux pluviales et par les installations ayant
pour rôle fonctionnel de permettre l exploitation rationnelle et l entretien du réseau (déversoirs
d orage, regards, bassin de rétention. etc.)
Les unités de base sont adoptées à partir du Bureau International des poids et mesures.
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2.1 TUYAUX
2.1.1 Généralités
Lors du choix des matériaux, les concepteurs doivent tenir compte de:
Il faut choisir, pour chaque cas, le produit offrant le meilleur compromis entre la fiabilité et les
coûts.
Pour les eaux usées, les tuyaux acceptables sont munis d un joint à bague d étanchéité en
élastomère.
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Avantages
Résistance, à des charges sans déformation de section.
Résistance mécanique accrue avec le temps.
Résistance à l abrasion.
Résistance aux agressions chimiques.
Pose dans la nappe phréatique.
Bonne compacité
Etanchéité par joint souple
Pose sans tranchée.
En fin de service, les tuyaux sont recyclables en granulats.
Inconvénients
Attaque extérieure du revêtement par les sulfates.
Tuyau rigide.
Sensibilité au niveau des joints d étanchéité.
Lourd, transport et manutention coûteux.
Attaque du béton par H2S.
Protection cathodique
2.1.2.1 Tuyaux BA
Les tuyaux visés sont des éléments droits, circulaires à fil d eau rectiligne et comportant des
abouts de forme différente suivant le type de dispositif d étanchéité utilisé.
Ces tuyaux sont en béton armé, composé d un mélange de ciment, de granulats, d eau et
éventuellement d adjuvants. Ils sont fabriqués industriellement par un procédé mécanique
assurant une compacité élevée du béton (centrifugation, compression radiales, vibration, etc )
Outre la fonction hydraulique, les tuyaux assurent une fonction mécanique importante puisqu'ils
sont soumis en service, aux charges du remblai et aux charges roulantes.
2.1.2.1.2 Définitions
Concernant les tuyaux en béton armé, sans âme tôle on applique spécifiquement les définitions
suivantes:
- Charge de rupture : charge qui, dans l'essai d'écrasement, produit le bris ou l'effondrement du
tuyau, en kN/m2 ou en kN/m.
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-Charge ou épreuve de fissuration : charge qui dans l essai d écrasement, produit la première
fissure de 3/10emm d ouverture et 30cm de longueur, en kN/m2 ou bien en kN/m.
- Classe de résistance : Désignation adoptée aux fins de la classification des tuyaux, associée à
sa charge de fissuration et de rupture (en kN/m2).
Diamètre et épaisseur
Diamètre nominal DN/ID. Tolérance de +2.5%
L'épaisseur effective de la paroi ne sera pas inférieure à l'épaisseur garantie par le fabricant de plus
de 3 mm + 2 % de celle ci.
Pour les épaisseurs réelles de parois inférieures à 50 mm, la différence entre les épaisseurs
d enrobage par rapport aux faces extérieures et intérieures, ne doit pas dépasser 6mm
L épaisseur effective de la paroi ne doit pas être inférieure à l épaisseur de fabrication garantie
par le fabricant.
Longueur
La longueur intérieure du fût est la distance entre le fond de l'about femelle et l'extrémité de
l'about mâle d'un élément.
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La longueur utile doit être égale à la longueur intérieure du fût majorée de la valeur du jeu de
pose théorique.
La longueur utile (Lu) des tuyaux garantie par le fabricant doit être indiquée dans ses notices
descriptives. Elle ne doit pas différer de plus de 1% de la longueur utile de fabrication.
La longueur totale est de 2,5m pour le tuyau BVA et 3,50 m pour le tuyau CAO.
La longueur réduite des tuyaux facilite la mise en oeuvre entre les butons des blindages.
Les tuyaux doivent être droits. Il n est pas admis un défaut de rectitude supérieur à 0,35% de sa
longueur.
2.1.2.1.5 Classification
Les tuyaux en béton armé de section circulaire sont classés selon leur diamètre nominal (DN) et
leur résistance à l écrasement.
L utilisation des tuyaux en béton non armé pour la construction de réseaux visitables est
déconseillée, en raison des risques qu elles peuvent faire encourir au personnel en cas
d effondrement.
Ces tuyaux sont classés en "séries" d après leur nature et leur résistance à l écrasement (pour
chaque série de tuyaux, le nombre indiqué correspond à la charge minimale, exprimée en
kN/m de longueur, que doit supporter au cours de l essai un tuyau de diamètre intérieur 1 m).
Nature Série
Tuyau en béton armé 135 A
135 kN/m constitue la résistance à l écrasement
A : lettre qui signifie que le béton est armé
Les tuyaux fabriqués doivent résister aux charges de rupture en fonction du DN et de la classe. Il
est recommandé d éviter l emploi de tuyaux dont les dimensions sont indiquées entre
parenthèses.
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Pour juger des résultats, on calcule la résistance à l écrasement par mètre de longueur du tuyau
Pr par la formule:
Et on compare la valeur de cette résistance aux valeurs indiquées dans le tableau ci dessus.
D après la norme européenne EN 1916, un tuyau en béton armé, dans les conditions d'essai, doit
également résister à une charge d'épreuve (fissuration) égale à (0,67.R) sans laisser apparaître,
à la surface du béton tendu, de fissure stabilisée de plus de 0,3 mm sur une longueur continue de
300 mm ou plus.
b) Essai d étanchéité
D après la norme marocaine NM 10.1.027 de 2006, l essai est exécuté sur au moins sur deux
tuyaux entiers assemblés de façon à contrôler également l étanchéité du joint. Dans tous les cas,
les tuyaux essayés ont au moins 21 jours d âge.
Cet essai nécessite une Immersion des tuyaux pendant 48 heures dans un bac rempli d eau et
l application d une pression de 1 bar ± 0,1 bar à maintenir cette pression pendant 30 minutes les
tuyaux et leurs garnitures d étanchéité ne doivent présenter aucun défaut.
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D après la norme européenne EN 1916, le test combiné se compose d'un test d'étanchéité au
cours de déviation angulaire simultanée avec un test de charge de cisaillement. La déviation
angulaire et la charge de cisaillement sont appliquées dans le même plan et dans la même
direction.
Lorsque la déviation angulaire (12.500/DN), en mm/m est atteinte, la pression hydrostatique
interne de 50 kPa mesurée à partir de l'axe des tuyaux est ensuite exercée, et une charge de
cisaillement
Fs (kN)= 0,03 x DN, est ensuite appliquée et maintenue pour une période de 15 minutes.
Les résultats sont satisfaisants si les tuyaux et leurs garnitures d étanchéité ne présentent pas de
défauts tels que suintement important, fuite giclant, geyser ou fissure avec suintement.
Les nouvelles prescriptions d étanchéité, applicables aux tuyaux et à leurs assemblages, tiennent
compte, de déviations angulaires, d efforts de cisaillement et de chocs pouvant intervenir durant
la pose ou le fonctionnement du réseau.
L'essai de pression hydrostatique n est pas appliqué aux tuyaux ayant une épaisseur de paroi
supérieure à 125 mm.
2.1.2.1.7 Assemblage
Les tuyaux à collet sont des tuyaux dont l about femelle est constitué par un décrochement
extérieur de la paroi permettant une pénétration de l about mâle.
Les tuyaux sans collet, à emboîtement à mi épaisseur sont des tuyaux dont l about femelle est
lisse permettant une pénétration de l about mâle. La fabrication de ce genre de tuyau, commence
à partir du DN 1800.
Notons que les bagues d étanchéité en élastomères compacts pour assemblage de tuyaux en
béton dits joints souples sont définies dans leur matériau constitutif (mais non dans leur profil) par
la norme NM 05.02.018(ou EN 681-1) : "Spécifications des matériaux pour garnitures d étanchéité
pour joints de canalisations utilisées dans le domaine de l eau et de l étanchéité - partie 1 :
Caoutchouc vulcanisé".
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Les joints peuvent être intégrés lors de la fabrication. Dans certains cas, les tuyaux pour micro
tunnels ou mis en place par fonçage par exemple, présentent des modes d assemblage ainsi que
des caractéristiques mécaniques particuliers.
2.1.2.1.8 Marquage
Tous les tuyaux doivent présenter sur la paroi extérieure, le marquage suivant :
- Le fabricant, l usine de production.
- Marquage est complété par la classe : ex 135A,
- Date de fabrication (le jour en quantième et l année, ou le jour/mois/année) ;
- La date à partir de laquelle le tuyau peut être mis en oeuvre,
- Eventuellement les marquages supplémentaires qui seraient prescrits par le marché.
- Sens de pose pour les tuyaux avec armature spéciale.
Les assemblages des tuyaux de fonçage doivent être souples et contenus dans l'épaisseur de la
paroi, du type à mi-épaisseur ou sous manchette. Ils doivent être conçus de manière à comporter une
ou plusieurs garnitures d'étanchéité.
Exemples d'assemblages dans l'épaisseur de la paroi
Manchette scellée Manchette libre Assemblage à mi-épaisseur
NOTE Les garnitures d'étanchéité ont été omises pour plus de clarté.
Les manchettes doivent être fabriquées à partir de tôles d'acier de construction soudable, d'acier
inoxydable ou de plastique armé. Une garniture d'étanchéité secondaire doit être prévue pour éviter la
corrosion sous l'action du sol, de la nappe phréatique ou des effluents transportés.
La résistance caractéristique déclarée par le fabricant ne doit pas être inférieure à 40 MPa.
La résistance à la compression du béton des tuyaux de fonçage doit être déterminée selon l'ISO 4012.
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2.1.2.2.3 Enrobage
L'enrobage minimal des tuyaux de fonçage en béton armé, doit être augmenté de 5 mm sur les
parements extérieurs destinés à être en contact permanent avec le sol.
Il ne doit pas y avoir d'acier dans la couverture béton des tranches d'assemblage transmettant la
charge pendant la mise en oeuvre.
La force de poussée pour laquelle chaque tuyau de fonçage a été conçu doit être déclarée et tenue à
disposition par le fabricant.
NB : Actuellement dans le marché local, des fabricants ont mis au point un tuyau en BVA de 3,5m,
fretté, avec précontrainte transversale uniquement!
Les emboîtements mâles et femelles présentent des surfaces polies destinées à recevoir une
bague de caoutchouc à lèvres formant joint autoclave. L étanchéité est ainsi assurée par la
pression intérieure elle-même.
Le tuyau à âme tôle est fabriqué pour les besoins de raccordement des pièces spéciales.
Les tuyaux pression en béton précontraints à emboîtement EB, sont utilisés dans un réseau
d assainissement sous pression hydraulique intérieure, pour le transport des eaux pluviales et
des eaux usées domestiques ou industrielles.
EN 642, Mars 1995 : « Tuyaux pression en béton précontraint, avec ou sans âme en tôle,
y compris joints et pièces spéciales et prescriptions particulières relatives au fil de
précontrainte pour tuyaux »
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2.1.2.3.4 Classification
PC : pression caractéristique
PMS : pression maximum de service
2.1.2.3.5 Marquage
Tous les tuyaux devront être marqués de façon visible et indélébile. Les indications portées sont :
Le diamètre nominal,
La classe (pression de service),
La date de fabrication.
Le nom du fabricant.
L utilisation des éléments préfabriqués de section carrée ou rectangulaire, posés sous chaussée,
pouvant affleurer le sol et recevant directement les surcharges roulantes (sans dalle de
répartition), constitue une solution intéressante : elle évite, dans certains cas le recours à des
tranchées profondes ou à un passage en siphon.
Ces conduits rectangulaires peuvent être aussi utilisés pour le stockage linéaire sous chaussée.
On admet uniquement des ovoïdes en béton armé. Leur longueur utile est d au moins 1m. Ils sont
à joint à emboîtement à mi épaisseur ou à tulipe.
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Réservés pour les grands diamètres, les ovoïdes présentent une meilleure résistance à
l écrasement et sont conçus plutôt pour un réseau unitaire de telle sorte que les écoulements de
temps sec, à faible débit, s effectuent à vitesse suffisante pour que l autocurage soit assuré et
que l ouvrage soit visitable dans les meilleures conditions possibles.
Leur classement s effectue en fonction de leur hauteur et largeur nominales par ex. :2000x1200.
Section ovoïde
Vu que la tendance actuelle s oriente de plus en plus vers l utilisation de réseaux séparés ou
pseudo séparatifs, ce type de canalisation est délaissé en faveur des canalisations circulaires.
Le marquage est complétée par les lettres OVO suivies de : A1 ou A2 pour le béton armé.
2.1.3.3 Galeries
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Excavations en souterrain
Mode d excavations
Tolérances d'implantation.
* En planimétrie : + 20 mm par rapport à l'axe théorique.
* En altimétrie : + 5 mm par rapport au fil d'eau théorique.
Béton projeté
Le béton projeté pour le pré- revêtement des galeries est en principe de la classe B1.
Cintres métalliques
Profilés type TH (Toussaint Heitzmann) ou similaires
Profilés type HEB.
Blindage
Soit des plaques métalliques nervurées droites,
Soit des plaques métalliques cintrées et assemblées entre elles.
Enfilage
Soit des plaques métalliques épaisses
Soit des profilés type HEB.
Les plaques ou les profilés HEB sont foncés dans le terrain préalablement à l excavation.
Regards
Ce sont principalement les puits d accès à la galerie qui sont transformés en regards de visite.
Les tampons de fermeture sont en fonte ductile et doivent satisfaire aux conditions définies par
les normes EN 124 ou NM 10 9 001 équivalente.
Coffrage
Le béton restera brut de décoffrage, sans application d un enduit général après coffrage.
Tous les coffrages seront soigneusement étudiés et construits pour éviter toute fuite de laitance
pendant la construction.
Armatures
Avant leur mise en place, les armatures sont nettoyées. La distance minimale des armatures aux
parements sera de 5 cm pour les parements exposés à l eau et de 3 cm dans les autres cas.
Joints d étanchéité
Les joints water - stop type A, tous les 25 mètres environ.
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Selon la qualité du sol de fondation des fouilles, On procède, derrière les blindages, à des
injections de serrage et de traitement de terrain, par des coulis traditionnels : ciment,
Bentonite...
Dans le revêtement coulé sur place, l épaisseur minimale sur pointes est de 20cm et l Injection de
collage obligatoire. La tolérance mesurée sur flèche inférieure à 15mm sur la règle de 3m.
Dans le cas du béton projeté lissé, le revêtement est réalisé en deux phases. La 1ère phase sur
une épaisseur de 10cm minimum sur pointes et la seconde, sur une épaisseur comparable de
10cm. Chaque phase sera armée par un treillis soudé, ligaturé solidement aux ancrages.
Sur chaque tronçon de 100 mètres achevé, il est procédé à une mesure d'étanchéité pratiquée de la
façon suivante :
1°) Chaque extrémité du tronçon à contrôler sera équipée d'une murette en parpaing étanche, d'une
hauteur de 1 mètre environ.
2°) Le bief ainsi ménagé sera rempli d'eau de telle façon que la hauteur d'eau minimale soit de 0,40 m
à l'amont du bief.
3°) Une durée d'imprégnation de 72 heures sera prévue au cours de laquelle les pertes d'eau seront
compensées.
4°) Au bout d'une période supplémentaire de 24 h, la baisse du plan d'eau observée (en l'absence de
tout apport) devra être inférieure à 25 l/ml de paroi.
En cas de contestation sur la qualité du revêtement, un essai identique au précédent est exigé avec
remplissage à 100 % de la galerie.
Avantages :
Léger à la manutention et transport
Facilité de pose
Grand rythme de pose
Facilité d exécution de branchements
Gamme complète d accessoires
Résistance mécanique
Résistance aux charges extérieures
Résistance A l impact
Résistance A l abrasion
Flexibilité longitudinale
Etanchéité garantie par le joint élastomère
Faible rugosité
Résistance au coup de bélier éventuel.
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Résistance chimique
PH
Résistance aux agents chimiques
Résistance au H2S
Résistance à la corrosion des terrains
Insensible aux courants vagabonds
Inconvénients :
Vulnérabilité aux UV
Attaqué par les hydrocarbures cycliques (benzène)
Dilatation thermique (0.08 mm/m/°C)
Rigidité à long terme.
Poussée d Archimède en présence de nappe
Sensible aux chocs
Code de la zone d application : Code utilisé dans le marquage des tubes et des
raccords pour indiquer les zones d'application pour lesquels ils sont destinés comme
suit :
Tube et raccord à paroi compacte : tube ou raccord avec des surfaces interne et
externe lisses ayant la même composition / formulation sur l épaisseur de paroi.
Rapport des dimensions nominales, SDR = dn/en: désignation numérique qui est un
nombre rond, pratique et qui est environ le rapport du diamètre extérieur nominal,dn,
sur l'épaisseur nominale de paroi, en
Rigidité annulaire nominale SN : désignation numérique de la rigidité annulaire d'un
tube ou d'un raccord, qui est un nombre rond pratique, par rapport à la rigidité
déterminée en (kN/m2), Coefficient de calcul C : coefficient global de valeur
supérieure à 1, qui tient compte à la fois des conditions de service et des propriétés
des composants d'un système de canalisations.
Contrainte de calcul s : contrainte admissible pour une application donnée. Elle est
déduite de la MRS Résistance minimale requise en la divisant par le coefficient, C.
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La teneur en PVC déterminée conformément à l'EN 1905 doit être au moins de 80 % en masse pour
les tubes et de 85 % en masse pour les raccords moulés par injection.
Une réduction supplémentaire de la teneur en PVC-U 75 % en fraction massique est permise si le
PVC-U est remplacé par du CaCO3.
Aucune matière rebroyée d origine externe ni aucune matière recyclable ne doit être utilisée.
2.1.4.3.1 Tuyau PVC-U sans pression
Les tuyaux en PVC-U compact employés dans le réseau d assainissement gravitaire, doivent être
conformes aux normes suivantes :
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Aspect
Examinées sans grossissement, les surfaces internes et externes doivent être lisses.
Couleur
Les tubes et les raccords doivent être colorés dans la masse, de la couleur brun- orange :
RAL 8023
Épaisseur nominale
Les épaisseurs nominales des tuyaux sont égales aux valeurs minimales données dans le
tableau ci dessous, exprimées sans dimension.
Ovalité
L ovalité, mesurée directement après production, doit être inférieure ou égale à 0,024 x DN,
exprimée en mm.
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NOTE : La longueur nominale du tube est de préférence 6 m. Selon l article 5.5 de la NF EN ISO
3126, la précision requise sur le mesurage des longueurs est de 1mm.
La longueur nominale constitue la base de détermination du prix unitaire du ml.
2.1.4.3.1.4 Classification
Les tuyaux PVC-U gravitaires sont classifiés selon leur diamètre nominal (DN) et leur rigidité
nominale (SN), on peut utiliser aussi en tant que paramètres pour la classification, le rapport des
dimensions standards (SDR) ou la série (S), car ces paramètres sont directement reliés les uns
aux autres.
Les paramètres de classification, les plus utilisés actuellement sont DN et SN (pour les tubes à
surface libre) ou DN et PN (pour les tubes sous pression interne), mais la tendance dans le futur
s oriente vers DN et SDR pour tous les cas.
Le tube PVC grâce à sa classe de rigidité, fait participer le sol à la résistance aux charges
extérieures tout en reprenant dans ses propres parois une contrainte importante. C est en fait le
couple « tube/terrain » qui s oppose à la contrainte reçue.
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Rigidité annulaire
Lorsqu'un tube flexible est installé et est remblayé, il se déforme. Ceci s'appelle la déformation
initiale. La rigidité annulaire initiale Scalc est calculée par l équation suivante:
La rigidité annulaire initiale Scalc correspond à la rigidité annulaire nominale (Scalc = SN en kN/m2 )
Un tuyau âgé d'au moins 24h est conditionné à une température de 23 º C ± 2 ° C pendant 24h.
On trace une génératrice et on découpe 3 échantillons longs de 30cm. Chaque échantillon est
comprimé verticalement (à 0°, 120° et 240° par rapport à la génératrice tracée), entre deux plaques
parallèles, qui se déplacent à une vitesse constante jusqu à obtention d une déformation égale à 3%
du diamètre d intérieur du tube. On mesure alors la force F appliquée.
La rigidité S, la flèche verticale Y et la charge appliquée F, sont liées par l équation suivante :
On calcule la moyenne arithmétique des trois valeurs: SNM = ( SN1 + SN2 + SN3 ) / 3
Si 4 SNM => SN 4
Si 8 SNM => SN 8
La classe de rigidité annulaire, SN est une désignation numérique de la rigidité annulaire d'un tube qui
est un nombre rond indiquant la rigidité annulaire minimale exigée d'un tube.
Choix de SN
Le choix de la rigidité du tube doit se faire soit en utilisant le tableau ci-dessous, soit sur la base
de calculs conformément à l EN 1295-1:1997, soit encore sur la base d'expériences passées.
Généralement, le choix de la rigidité des tubes dépend du sol naturel, du matériau d'enrobage du
tube et de son compactage, de la hauteur de couverture, des conditions de chargement et des
propriétés limites des tubes.
Pour permettre un choix des rigidités possibles de tubes, le sol naturel et les matériaux de
remblai sont classés en 5 groupes, conformément aux normes NF P11-300 et NFP 98-331.
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Rigidité nominale recommandée pour des zones avec trafic (extrait de XP ENV 1046 Juin 2002
**) Des calculs structurels sont nécessaires pour déterminer les détails de la tranchée et la rigidité du tube.
Taux de fluage
Taux de fluage 2 selon NM ISO 9967, Novembre 2007.
Déflexion diamétrale
Dans des conditions normales d'installation, la déflexion moyenne prévue sur le diamètre extérieur
des tubes sera inférieure à 8%. Cependant, des déflexions supérieures à 15 %, causées par exemple
par le mouvement du sol, n'affectent pas le fonctionnement correct du système de canalisation.
2.1.4.3.1.6 Assemblage
2.1.4.3.1.7 Marquage
Tous les tuyaux doivent porter un marquage minimum exigé, permanent et lisible, à des
intervalles de 2 m maximum, au moins une fois par tube.
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GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Les tuyaux en PVC-U compact, destinés à être utilisés pour le transport sous pression des eaux
usées, sont conformes aux normes :
Aspect
À l'examen sans grossissement, les surfaces internes et externes des tubes doivent être lisses,
propres et exemptes de rainures, cavités et autres défauts de surface. La matière ne doit contenir
aucune impureté visible à l'oeil nu. Les extrémités du tube doivent être coupées nettement et
perpendiculairement à l'axe du tube.
Couleur
Les tubes doivent être de couleur brun- orange dans toute leur épaisseur :
RAL 8023
Opacité
La paroi du tube ne doit pas transmettre plus de 0,2 % de lumière visible mesurée selon l'EN 578.
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
La matière du tube doit avoir une résistance minimale exigée MRS 25 MPa, telle qu'elle est
définie dans l'EN 1452-1,
.
NOTE : La longueur nominale du tube est de préférence 6 m. Selon l article 5.5 de la NF EN ISO
3126, la précision requise sur le mesurage des longueurs est de 1mm.
La longueur nominale constitue la base de détermination du prix unitaire du ml.
2.1.4.3.2.4 Classification
Les tuyaux PVC-U à paroi compacte sont classés par leur diamètre nominal (DN), leur pression
nominale (PN) et la tension minimale requise (MRS) du matériau.
Comme paramètres de classification on utilise à la place de la pression nominale (PN), le rapport
des dimensions standards (SDR) ou la série (S), car ces paramètres sont directement liés les uns
aux autres : MRS, DN et le SDR.
Gammes de pression
La pression nominale correspond pour les systèmes de canalisations en plastique à la pression
hydrostatique admissible (bars) pour le transport de l'eau à 20 °C, pendant 50 ans
Les canalisations sous pression utilisées dans le réseau de refoulement doivent être d une classe
minimale de pression nominale de 600 kPa (6 bar).
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Détimbrage
Si ces tuyaux assurent le transport continu des eaux usées jusqu à 45°C inclus, (EN 733), les
coefficients de détimbrage donnés par l EN 1452-2 s appliquent.
Entre 20°C et 45°C, il faut appliquer à la pression nominale (PN) un coefficient de détimbrage, fT :
Pour obtenir plus de sécurité, il convient d'appliquer un facteur supplémentaire, fA, choisi au
moment de la conception :
2.1.4.3.2.6 Assemblage
Les assemblages à bague d'étanchéité incorporée ne supportent pas la poussée causée par la
pression interne. Il faut donc prévoir des massifs d'ancrage qui supportent la poussée maximale
engendrée à tous les changements de direction, tés, extrémités en attente, fortes réductions de
diamètre et robinets.
En alternative on inclut des assemblages verrouillés à des endroits stratégiques dans le système.
2.1.4.3.2.7 Marquage
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Inconvénients
Vulnérable aux UV
Poussée d Archimède en présence de nappe
Détimbrage en fonction de la température
Dilatation thermique ( L=8mm/m pour T=40°C)
Fluage
Machine à souder spécifique pour la soudure bout à bout.
Les tuyaux en PEHD sont utilisés dans des réseaux d eaux usées sous pression, dans les
réseaux de réutilisation des eaux, dans les émissaires marins et dans les installations sans
tranchée.
La pression de service maximale, peut atteindre jusqu à 25 bars, la température de service de
20°C étant la température de référence.
2.1.5.2 Définitions
Pour les tuyaux PEHD on applique les définitions spécifiques aux tuyaux en matières
thermoplastiques, DN, ovalisation, série S, SDR, PN, LCL, MRS, C et s. (Cf. PVC-U)
Composition
La matière vierge doit être du PE, auquel sont ajoutés les additifs nécessaires pour faciliter la
fabrication des composants conformes aux exigences de la présente norme. Le carbonate de calcium
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GUIDE TECHNIQUE
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enrobé (CaCO3), ou le talc, peut être ajouté en tant que modificateurs minéraux dans les conditions
suivantes.
Lorsqu'elle est calculée sur la base d'une formulation connue ou en cas de litige/formulation inconnue
déterminée conformément à l'EN ISO 3451-1, la teneur en PE doit être d'au moins 75 % en fraction
massique pour les tubes et 80 % en fraction massique pour les raccords moulés par injection.
La matière rebroyée et régénérée est utilisée dans les conditions restrictives suivantes :
La composition sous forme de granulés doit être conforme aux exigences du tableau ci dessous:
Aspect
Lors d'un examen sans grossissement, les surfaces internes et externes des tubes doivent être
lisses, propres et exemptes de stries, cavités et autres défauts de surface.
Les extrémités du tube doivent être coupées proprement et perpendiculairement à leur axe.
Couleur
Les tuyaux PE utilisés sont de couleur noire ou noire avec des bandes marron.
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Tubes en couronnes
Le diamètre intérieur minimal d'enroulement ne doit pas être inférieur à 18dn.
Longueurs
Les longueurs font l'objet d'un accord entre l'acheteur et le fabricant.
Epaisseurs de paroi
Epaisseur nominale mínimale (mm)des tuyaux PE (EN 13.244-2:2003)
A partir de la formule de LAME, formule de base utilisée en plasturgie que sont déterminés les
épaisseurs des tubes.
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Lorsqu un tube est soumis à une pression interne P, il en résulte dans sa paroi un système de
contraintes dont la plus importante est la contrainte circonférentielle ; Dans cette formule, on choisit
pour cette contrainte, la résistance hydrostatique à long terme qui intègre déjà le c fficient de
sécurité de 1.25, ce qui permet ainsi de déterminer l épaisseur de la paroi du tube :
2.1.5.6 Classification
Les tuyaux en PEHD à paroi compacte sont classés par leur diamètre nominal (DN), leur pression
nominale (PN) et la tension minimale requise (MRS) du matériau.
Comme paramètres de classification on utilise à la place de la pression nominale (PN), le
rapport des dimensions standards (SDR) ou la série (S), car ces paramètres sont directement liés
les uns aux autres : MRS, DN et le SDR.
La gamme d'utilisation des tuyaux PE correspond à un ratio de sécurité C = 1,25, proposé par
défaut dans la norme EN 13.244:2003.
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Détimbrage
Les valeurs de PFA pour la tuyauterie sont décrits sur la base de la PN de la conduite à une
température de 20 º C. Pour d'autres températures, la PFA est le produit de la PN par le facteur
de correction Fc :
2.1.5.9 Marquage
Tous les tuyaux doivent porter un marquage permanent et lisible, au minimum une fois par mètre.
2.1.6 Tuyaux FD
Avantages :
Chantiers avec contraintes particulières.
Pose rapide liée à la longueur des tubes
Résistance à la traction = 420Mpa pour l =10%.
Résistance aux chocs.
Haute limite élastique (32 DAN/mm2).
Ovalisation verticale maximale de ( D/D 4%).
Etanchéité aux infiltrations et exfiltrations.
Couverture insuffisante.
Mis en oeuvre en élévation.
Résistance à l écrasement aux charges externes.
Dureté.
Ductilité.
Longévité de la fonte.
Utilisé dans les passages en siphons.
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Sols instables,
Tenue en flexion.
Tenue à l abrasion.
Un entretien limité.
Traversées autoroutes et chemins de fer.
Revêtement intérieur et extérieur.
Fonctionne en gravitaire comme en refoulement. Pose de tube par éclatement.
Pose de tube par éclatement.
Pose de tube par forage dirigé.
Inconvénients
Corrosion par des eaux usées acides.
Attaqué par des sols agressifs.
Prix d achat plus élevé.
Protection cathodique.
Lourd, rend la manutention et le transport coûteux.
Non prévus pour être utilisés dans des zones soumises à une réglementation sur la
réaction au feu.
2.1.6.1 Définitions
-Accessoire : Toute pièce moulée, autre qu un tuyau ou un raccord, qui est utilisée pour une
canalisation: boîtes de branchement, regards, contrebrides et boulons pour assemblages flexibles
mécaniques, contrebrides, boulons et joncs de verrouillage pour assemblages flexibles verrouillés
et brides orientables ou brides rapportées par soudage ou vissage.
-WG : type de garnitures d'étanchéité en élastomère, appliqué en eau froide non potable,
évacuation, assainissement et canalisations d'eaux pluviales (service continu jusqu'à 45 °C et
intermittent jusqu'à 95 °C) avec résistance à l'huile.
-Ovalité :Faux rond de la section d'un tuyau dont la valeur est égale à :
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Les produits peuvent être enterrés en contact avec la majorité des sols (résistivité supérieure à
1500 .cm hors nappe phréatique ou > 2500 .cm en nappe, pH > 6, non contaminés par
certains déchets ou effluents organique ou industriels). Dans le cas du revêtement extérieur avec
Zinc/Aluminium, la résistivité du sol doit être supérieure à 500 .cm.
Ils sont compatibles avec les sols contaminés par des traces d hydrocarbures (élastomère en
NBR.
Les surfaces intérieures des tuyaux sont exemptes de défaut pouvant affecter les performances
hydrauliques.
Les tuyaux destinés aux collecteurs et aux branchements d assainissement doivent être identifiés
extérieurement par l une des couleurs suivantes : brun ou rouge .En aucun cas, la couleur bleue ne
peut être utilisée.
Les tuyaux Zn/Al doivent être identifiés par un marquage spécifique sur produit.
Diamètre intérieur
Les diamètres nominaux sont DN/ID conformément à l EN 476. Les valeurs utilisées sont : 80,
100, 150, 200, 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900, 1000 (la norme NF EN 598+A1 définit la
gamme de DN 80 à 2 000). Avec une tolérance sur DI de (-10 mm).
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Les tuyaux doivent être fournis aux longueurs normalisées (+/- 50 mm) suivantes :
DN Lu (m)
80 à 600 3 5 5,5 6
700 à 800 5,5 6 7
900 à 1000 6 7 8,15
Le fabricant doit mettre à disposition l information sur ses longueurs de conception.
2.1.6.2.3.3 Assemblage
Standard
la déviation angulaire admissible déclarée par le fabricant, pour les assemblages flexibles, ne doit
pas être inférieure aux valeurs figurant dans le tableau ci-dessous :
Tous les assemblages doivent être conçus pour permettre un mouvement axial suffisant ; le jeu
axial admissible doit être déclaré par le fabricant. Ceci permet à la canalisation mise en oeuvre de
s accommoder des mouvements de sol, sans subir de contraintes supplémentaires.
Verrouillage
Standard Vi (PAM)
Dans les systèmes de verrouillage à inserts, la fonction anti-déboîtage est obtenue en utilisant des
inserts métalliques durs en acier inoxydable, logés dans l emboîture du tuyau ou du raccord ; les
inserts sont munis de dents qui s'accrochent sur le bout uni du tuyau ou du raccord et bloquent son
déplacement axial.
Les inserts peuvent être logés dans la chambre d étanchéité, ou dans une chambre de verrouillage
dédiée.
Principaux avantages :
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2.1.6.2.4.1 Tuyaux
La fonte ductile des tuyaux a une fonte ductile densité de 7.050 kg/m3 et un module d élasticité
égal à 1,7 x 105 N/mm2.
Les tuyaux sont fabriqués en fonte ductile 420 (résistance en traction Rm de 420 MPa avec Amin,r
de 10%), selon le paragraphe 4.3 de la norme NF EN 598 et une dureté maximale Brinell de 230
HB
Dimensions en mm
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2.1.6.2.4.2 Joints
Les joints sont en caoutchouc nitrile (NBR) conformes au type WG de la norme NF EN681-1.
Un repérage de couleur jaune signale aux utilisateurs qu il s agit d un joint Nitrile (NBR) non-
alimentaire.
2.1.6.2.5 Marquage
Tous les tuyaux doivent être marqués de façon lisible et durable et porter au moins les indications
suivantes :
Les quatre premières indications ci-dessus doivent venir de la fonderie ou être estampées à froid ; les deux autres
indications peuvent aussi être peintes sur la pièce ou fixées à l emballage.
Les systèmes d assainissement construits avec des composants en fonte ductile doivent être
étanches aux pressions indiquées dans le tableau ci dessous, selon leur mode d utilisation sous
pression, dans les conditions normales de service, y compris les charges extérieures et les
mouvements aux assemblages (angulaires, radiaux ou axiaux) prévisibles.
Les valeurs maximales de PFA, PMA et PEA des tuyaux à emboîture et à bout uni pour les
collecteurs d assainissement sous pression sont calculées comme suit :
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Les tuyaux et raccords relevant de la famille assainissement gravitaire sont destinés à véhiculer
gravitairement des effluents domestiques conformes à la réglementation en vigueur en mode
séparatif. Ils satisfont aux exigences de la norme NF EN 476.
Les produits peuvent être enterrés en contact avec la majorité des sols (résistivité supérieure à
1500 .cm hors nappe phréatique ou > 2500 .cm en nappe, pH > 6, non contaminés par
certains déchets ou effluents organique ou industriels). Dans le cas du revêtement extérieur avec
Zinc/Aluminium, la résistivité du sol doit être supérieure à 500 .cm.
Ils sont compatibles avec les sols contaminés par des traces d hydrocarbures (élastomère en
NBR)
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GUIDE TECHNIQUE
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Les surfaces intérieures des tuyaux sont exemptes de défaut pouvant affecter les performances
hydrauliques.
Le revêtement intérieur et extérieur des tuyaux est de couleur brun rouge.
Les tuyaux Zn/Al doivent être identifiés par un marquage spécifique sur produit.
Diamètre intérieur
Les DN principaux sont : DN 150, 200 et 300.
Longueur utile
Longueur utile des tuyaux (avant prélèvement éventuel pour essais mécaniques) : 3, 5,5 et 6 m
(+/- 50 mm).
2.1.6.3.4.1 Tuyaux
Les tuyaux sont fabriqués en fonte ductile 420 (420 MPa de résistance en traction, selon le
paragraphe 4.3 de la norme NF EN 598) et une dureté maximale Brinell de 230 HB
Revêtement intérieur :
Époxy 300 µm en moyenne (250 µm mini local) dans toute partie en contact avec les effluents.
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Revêtement extérieur
2 revêtements possibles :
L époxy utilisé pour le revêtement intérieur, en plus des spécifications normatives, répond aux
caractéristiques suivantes :
2.1.6.3.4.2 Joints
Les joints sont en caoutchouc nitrile (NBR) conformes au type WG de la norme NF EN681-1
Dans les conditions d essai de la norme NF EN 598 l application des charges d essai ne doit pas
engendrer d ovalisation supérieure aux valeurs indiquées et la rigidité diamétrale mesurée doit
être supérieure à 32 kN/m².
De plus, le doublement de l ovalisation mesurée lors de cet essai ne doit engendrer aucune
détérioration du revêtement ou de la fonte.
NOTE1 L ovalisation est égale à 100 fois la flèche verticale mesurée en millimètres (due à la
charge appliquée) divisée par le diamètre extérieur mesuré du tuyau, en millimètres.
NOTE 2 La rigidité diamétrale, la flèche verticale et la charge appliquée sont liées par l équation :
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2.1.6.3.6 Marquage
Tous les tuyaux doivent être marqués de façon lisible et durable et porter au moins les indications
suivantes :
Les systèmes d assainissement construits avec des composants en fonte ductile doivent être
étanches aux pressions indiquées dans le tableau ci dessous, selon leur mode d utilisation
gravitaire, dans les conditions normales de service, y compris les charges extérieures et les
mouvements aux assemblages (angulaires, radiaux ou axiaux) prévisibles.
Les tuyaux, raccords en fonte ductile, butés aux extrémités, remplis d eau et convenablement
purgés d air, sont soumis à la pression hydrostatique interne de 2 bar et maintenue constante
pendant au moins 2 h, sans fuites.
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Il s agit de tubes et raccords avec une surface interne lisse et une surface externe profilée,
désignés de Type B.
Avantages:
Basse densité, poids faible
Inconvénients :
Fragile à froid,
Dilation plus importante que le PVC
Flottabilité (poussée d Archimède en présence de nappe)
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Du fait des variations autorisées applicables aux détails géométriques (DN/OD ou DN/ID),
la conformité à la norme ne garantit pas l interchangeabilité des tubes, raccords et autres
composants fournis par différents fabricants et/ou de conceptions différentes
Le polypropylène est plus sensible aux UV car il ne peut être stabilisé au noir de carbone.
Soins excessifs au stockage, manutention et transport
Le polypropylène est par ailleurs cassant à 0°C.
La norme ISO/TR 10358 recense 16 produits chimiques qui attaquent le polypropylène à
20°C
2.1.7.2 Définitions
-Diamètre extérieur de : Valeur de la mesure du diamètre extérieur dans une section droite en un
point quelconque du tube ou du bout mâle d'un raccord.
-Diamètre extérieur moyen dem : Valeur de la mesure de la circonférence externe du tube ou du
bout mâle d'un raccord dans une section droite quelconque, divisée par (pi = 3,142).
-Diamètre intérieur moyen dim : Valeur moyenne d'un certain nombre de mesures également
espacées du diamètre intérieur dans la même section droite d'un tube ou d'un raccord
- Rigidité annulaire spécifique, Sc : Caractéristique mécanique du tuyau qui représente sa rigidité
à la flexion transversale par unité de longueur à court terme (S0) ou à long terme (S50). Elle se
définit par la formule:
- Rigidité nominale, SN : Valeur qui coïncide approximativement avec la rigidité annulaire à court
terme (S0), exprimée en kN/m2.
- Hauteur de construction ec : distance radiale entre le haut des annelures et la surface intérieure
de la paroi
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raccords avec une surface interne lisse et une surface externe profilée et le système, de
Type B»
NM 05.5.229, 2010 : « Systèmes de canalisations en plastiques pour les branchements
et les collecteurs d'assainissements sans pression enterrés - Systèmes de canalisation
à parois structurées en polychlorure de vinyle non plastifié (PVCU), polypropylène (PP)
et polyéthylène (PE) - Exigences générales et caractéristiques de performance »;
NB :La présente norme est en large concordance avec la norme NF EN 13476-1, 2007.
Référentiel de certification NF 442 Rév. N° 0, 18 février 2011 : « Document
Technique 3 : Groupe système de canalisations à parois structurées extérieures
profilées et intérieures lisses (Type B) »
NM ISO 3126 : « Systèmes de canalisations en plastiques Composants en plastiques
Détermination des dimensions » (ISO 3126:2005).
NF EN 476, Mars 2011 : « Exigences générales pour les composants utilisés pour les
branchements et les collecteurs d'assainissement »
NM ISO 9969 :« Tubes en matières thermoplastiques Détermination de la rigidité
annulaire » (ISO 9969:1994).
EN 1277 : « Systèmes de canalisations en plastique Systèmes de canalisations
thermoplastiques pour applications enterrées sans pression Méthodes d'essai
d'étanchéité des assemblages à bague d'étanchéité en élastomère. »
NM 05.2.032 : « Tuyaux et accessoires en grès et assemblages de tuyaux pour les
réseaux de branchement et d assainissement Méthode d essai. ».
NB : La présente norme et en large concordance avec la norme EN 295-3, 1991
Fabrication
La résine qui intervient dans la fabrication du polypropylène est produite par polymérisation de la
molécule du propylène :
La matière vierge doit être du PP auquel sont ajoutés les additifs nécessaires pour faciliter la
fabrication des composants conformes aux exigences de la présente norme. Le carbonate de calcium
enrobé (CaCO3), ou le talc, peut être ajouté en tant que modificateurs minéraux dans les conditions
suivantes.
Lorsqu'elle est calculée sur la base d'une formulation connue ou en cas de litige/formulation inconnue
déterminée conformément à l'EN ISO 3451-1, la teneur en PP doit être d'au moins 75 % en fraction
massique pour les tubes et 80 % en fraction massique pour les raccords moulés par injection.
La matière rebroyée et régénérée ne peut être utilisée que dans les conditions restrictives
suivantes :
Couleur
La couche intérieure et la couche extérieure des tubes et raccords doivent être colorées dans la
masse.
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GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Tenue chimique
Le comportement du polypropylène, et des joints (EPDM ou Nitrile) vis à vis de différents agents
chimiques figure dans les normes ISO 4433-2, ISO/TR 10358, ISO/TR 7620.
Résistance à l abrasion
D après NM 05.5.229(ou EN 13476-1), Les tubes et les raccords sont résistants à l'abrasion.
Méthodologie : Obturer un tuyau en U semi-circulaire de 1m de long au moyen de plaques
d´extrémité, le remplir d´un mélange de sable/gravier/eau jusqu´au niveau de 38 mm ± 2 mm, et
recouvrir d´une plaque supplémentaire.
Le tuyau en U est soumis à 100 000 cycles d inclinaisons alternatives d un angle de ± 22,5°. Le
processus d´inclinaison est sinusoïdal selon une fréquence d´environ 20 cycles de charge par minute.
En pratique, les essais sont menés à l Institut Allemand de Darmstadt avec le protocole de la norme
NF EN 295-3 pour 400 000 cycles d'abrasion.
Rugosité hydraulique
Se reporter aux informations du fabricant.
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Pour plus d'informations sur le diamètre réel d'un tube, se reporter à la documentation du
fabricant.
D après l article 4.1.2 de la norme NF EN 476 de Novembre 1997, les écarts limites maximales
sur le diamètre intérieur ID figurent dans le tableau ci-dessous :
Écarts limites
Diamètre nominal
sur la moyenne (mm)
150<DN 200 ±5
300 < DN 600 ± 0,02 DN
DN>600 ±15
Les diamètres nominaux sont conformes aux valeurs normalisées proposées par la norme
NM10.9.009 équivalente à la norme NF EN 476, Mars 2011.
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La longueur efficace d'un tube l, doit être une longueur minimale qui ne comprend pas la
profondeur des parties d'emboîture et ne doit pas être inférieure à celle spécifiée par le fabricant,
lorsqu'elle est mesurée comme indiqué sur la Figure ci-dessous :
La longueur efficace du tube est de préférence 6m et Selon l article 5.5 de la NF EN ISO 3126,
la précision requise sur le mesurage des longueurs est de 1mm.
La longueur efficace constitue la base de détermination du prix unitaire du ml.
Épaisseur de paroi des emboîtures
Pour les emboîtures conçues à parois structurées, les épaisseurs de paroi e4 et e5, doivent être
conformes aux exigences données dans le TAB.1.
2.1.7.6 Classification
Les tuyaux en polypropylène (PP) à paroi structurée, type B sont classés par leur diamètre
nominal (DN) et leur rigidité nominale (SN)
Caractéristiques mécaniques
Caractéristiques mécaniques Valeur approx . Unités Méthode de test
2 2 2
Rigidité Annulaire, SN 8 kN/m et 16 kN/m 8 et 16 kN/m NM- ISO 9969
Résistance aux chocs externes %
oType de percuteur d 90 (masse de 3,2 kg) NMO5.5.249
TIR 10
o T = 0°C
o Hauteur de chute de 2 m.
flexibilité annulaire, déformation 30% Sans fissures - NM 05.5.248
Coefficient de fluage, extrapolation à 2 ans 4 - NM-ISO 9967
Caractéristiques fonctionnelles
Caractéristiques fonctionnelles Unités Méthode de test
Etanchéité de l assemblage des tuyaux (joint)
oTempérature de test: 23 °C
oSous charge ovalisante differentielle (10% déformation sur le tube EN 1277
Sans
et 5% déformation sur l emboîture), Condition B*
sous Pression interne : 0.05 bar, 15
fuite
Pression Interne : 0.5 bar, 15 -
Dépression -0.3 bar, 15
Sans -
Résistance cyclique à température élevée. EN 1055
fissure
*Conditions C de la norme, sous déviation angulaire de 2°
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2.1.7.8 Assemblage
L assemblage des tubes et raccords à parois structurées comprend deux modes possibles :
Soudage bout à bout : les instructions du fabricant doivent être suivies. Les matières pour les
tubes et raccords destinés à être assemblés sur le chantier par fusion ou soudage doivent
être désignés par les classes MFR (melt flow reduction) (EN ISO 1133:2005).
Les nouvelles prescriptions d étanchéité, applicables aux tuyaux et à leurs assemblages, tiennent
compte, de déviations angulaires, d efforts de cisaillement et de chocs pouvant intervenir durant
la pose ou le fonctionnement du réseau.
2.1.7.9 Marquage
Chaque tube doit être marqué au moins une fois à des intervalles de 2 m maximum.
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2.2.1 Généralités
Il est rappelé que les changements de direction, de pente, ou de diamètre doivent être réalisés à
l'intérieur d'un regard. La mise en oeuvre de coudes et tés pour la constitution d un réseau
gravitaire peut :
o diminuer la capacité hydraulique de celui-ci,
o accroître les risques d obstruction,
o limiter les possibilités d'entretien et d investigation par caméra.
Il convient donc de n utiliser ces composants que pour des situations particulières, qu après examen
des contraintes hydrauliques, d exploitation et d espace disponible.
Dans les réseaux gravitaires, les dispositifs de déviation angulaire (coudes) ne sont acceptés que
pour les branchements.
Les angles des raccords et pièces spéciales doivent être fixés dans les normes de produits.
Les angles préférentiels pour les raccords et pièces spéciales sont 11°15 , 15°, 20° à 22°30 , 30°,
45°, 67° à 70° et 87° à 90°. D autres angles peuvent être autorisés dans les normes de produits.
En toute rigueur, les pièces spéciales et accessoires sont utilisés dans le réseau
d assainissement sous pression.
Des pièces spéciales peuvent être réalisées : coupes, coudes, tés, pièces de raccordement aux
ouvrages. Selon leur type, les composants sont assemblés par reprise des armatures et
bétonnage ou par collage à l'aide d'un mortier époxydique garantissant les performances
mécaniques et l'étanchéité au droit des faces de reprise.
Les branchements ou les orifices d'entrée doivent comporter des garnitures d'étanchéité
satisfaisant à la spécification relative à l'élément raccordé.
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Les coudes, les tés à tubulure pour trous de visite, vidange et prises de dérivation, les bouts
d extrémité à brides, cônes de réduction, ... sont en tôle d acier protégés intérieurement et
extérieurement par un revêtement en béton.
L extrémité de ces pièces est soit lisse soit terminée par une bride et par conséquent il existe
deux modes d assemblage avec le réseau :
Soudage du bout lisse de la pièce sur l extrémité libre d un élément de tuyau âme tôle
Assemblage par brides.
Les pièces doivent ont la même classe de pression que les tuyaux sur lesquels ils se raccordent.
Les raccords utilisés pour le réseau en PVC-U compact sont disponibles en deux matériaux :
Les raccords de PVC-U compact employés dans les réseaux d'assainissement gravitaires doivent
être conformes aux spécifications de la norme EN 1.401-1 et sont du type suivant :
Si, pour les tubes, sont définies des classes de rigidité CR ou SN, il n en est pas de même pour
les raccords d assainissement qui, eux, sont classés en fonction des catégories SDR.
La norme NF 1401-3 (chapitre 3.3) précise que les raccords assainissement de classe SDR 41
sont parfaitement compatibles avec les canalisations CR4 (SN4) et CR8 (SN8).
En effet, les raccords SDR41 ont une rigidité supérieure à celle des canalisations de classe
correspondante du fait de leurs caractéristiques géométriques et mécaniques (des essais de
laboratoire ont montré, pour ces produits, des classes de rigidité CR supérieures à 8).
De ce fait, les conditions suivantes s appliquent:
les raccords marqués SDR41 peuvent être utilisés avec des tubes de classe de rigidité
jusqu à SN 8 (SDR 34);
les raccords de DN 400 marqués avec le SDR 51 peuvent être utilisés avec des tubes
de classe de rigidité jusqu à SN 4 (SDR 41).
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Couleur
Les raccords doivent être colorés sur l épaisseur de paroi.
Il convient que la couleur soit de préférence l orange- brun (approximativement RAL 8023).
2.2.3.1.5 Marquage
Aspects Marquage
Numéro de la norme EN 1401
Code de la zone d application U
Nom et/ou label du fabricant XXX
Dimension nominale par exemple 200
Angle nominal par exemple : 45°
Epaisseur de paroi minimale ou SDR par exemple 4,9 ou SDR 41
Matière PVC-U
Information du fabricant a)
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315x160 160
315x200 200
400 x160 315
400 x200 400
(500-630) x160 500
(500-630) x200 630
(710-1000) x160 800
(710-1000) x200
COUDE E TL : COUDE 2E
160 160
200 200
315
315x160 315x160
315x200 315x200
400 x160 400 x160
400 x200 400 x200
315x160 315x160
315x200 315x200
400 x160 400 x160
400 x200 400 x200
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Dans le cas d un assainissement sous pression, les pièces spéciales sont soit en :
Aspect
À l examen sans grossissement, les surfaces internes et externes des tubes doivent être lisses,
propres et exemptes de rainures, cavités et autres défauts de surface. Chaque extrémité d un
raccord doit être perpendiculaire à son axe.
couleur
Couleur rouge brique
Classification
Les raccords doivent être classés selon leur pression nominale PN et diamètre nominal DN.
2.2.3.2.5 Marquage
Conforme à la NM 01.4.400.
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Les raccords sont identiques à ceux utilisés pour le tuyau PVC-U Eau potable, avec une couleur
rouge brique pour différencier et un revêtement renforcé à cause de la nature agressive des eaux
usées.
2.2.4.1 Généralités
Les raccords sont fabriqués à partir d une composition PE, conforme à l EN 13244-1. Ils sont
destines à un réseau d assainissement sous pression et sont du type suivant:
Coude
Té
Réduction
Bouchon
a) raccords soudables :
raccords soudables bout à bout ;
raccords électrosoudables ;
b) raccords mécaniques :
raccords à compression verrouillés;
c) raccords à brides.
Les dimensions des pièces spéciales doivent être précisées par le fabricant. L'épaisseur minimale
est celle du tube, bien que dans le cas des réductions, l'épaisseur peut varier progressivement
d une extrémité à l'autre.
Le mode choisi pour l installation du réseau et des raccords PEHD est le soudage bout-à-
bout.Toutefois, le soudage bout-à-bout demande beaucoup de précautions, notamment, en cas
de pluie, les opérations doivent être effectuées avec une protection (tente, bâche), car toute trace
d'humidité entraînerait une mauvaise qualité de soudure.
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o Partie 2 : Tubes.
o Partie 3 : Raccords
o Partie 5 : Aptitude à l'emploi du système.
NF EN ISO 1167-1, Mai 2006 : « Tubes, raccords et assemblages en matières
thermoplastiques pour le transport des fluides - Détermination de la résistance à la
pression interne - Partie 1 : méthode générale »
EN ISO 1133,1999 : « Plastiques Détermination de l'indice de fluidité à chaud des
thermoplastiques, en masse (MFR) et en volume (MVR) ».
EN ISO 3126 : «Tubes en matières plastiques Mesurage des dimensions.»
Lors de l'examen sans grossissement, les surfaces internes et externes des raccords doivent être
lisses.
Couleur
Exigences
Les dimensions des pièces spéciales doivent être précisées par le fabricant. L'épaisseur minimale
est celle du tube.
Les dimensions des raccords doivent être mesurées conformément au EN ISO 3126.
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Les dimensions des brides folles plates et des adaptateurs à brides doivent être conformes à
l'ISO 9624.
2.2.4.5 Marquage
Té réduit Coude(11°15 1/32), (22°30 1/16), (45° 1/8), (90° ¼) Collet lisse
110x90
160x110
200x90
200x110
200x160
315x90
315x110
315x160
315x200 90 90
400 x110 110 110
400 x160 160 160
400 x200 200 200
400 x315 315 315
500 x160 400 400
500 x200 500 500
500x315 630 630
500x400
630 x200
630 x315
630 x400
630 x500
630 x630
Réduction concentrique Réduction excentrique Bouchon Bride libre
110x90 110x90 90 90
160x90 160x90 110 110
160x110 160x110 160 160
200x160 200x160 200 200
315x200 315x200 315 315
400x315 400 400
500x315 500 500
500x400 630 630
630x400
630x500
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2.2.5.1 Généralités
Ils permettent d assurer l ensemble des fonctionnalités de raccordement, de déviation et d accès
nécessaires à la réalisation des réseaux d assainissement dans la gamme des diamètres
concernés.
Aspect et couleur
Le revêtement intérieur et extérieur des raccords est de couleur brun rouge.
Propriétés mécaniques
Les raccords et accessoires en fonte ductile doivent avoir une Résistance minimale à la traction,
Rm de 420 MPa.
La dureté Brinell ne doit pas excéder 250 HB pour les raccords et accessoires.
Revêtement époxy
Les raccords et accessoires doivent être fournis avec un revêtement intérieur et extérieur
époxy, conforme aux prescriptions de l EN 14901. L épaisseur du revêtement époxy doit être au
minimum de 200µm pour chaque point de mesure pris en dehors des angles et zones du joint et
marquage. La valeur moyenne minimale doit être de 250 µm.
Joint
Les jonctions des raccords sont assurées par une bague de joint automatique standard de qualité
NBR (nitrile)autorisant le contact avec les hydrocarbures et les huiles, sans dégradations. Les
bagues de joints Nitrile sont identifiables grâce à leurs deux bandes de couleur jaune.
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Les diamètres nominaux normalisés DN des tuyaux et raccords sont les suivants : 80, 100, 150,
200, 300, 400, 500, 600, 700, 800, 900 et 1000. Ces valeurs sont des DN/ID conformément à
l EN 476.
Longueur
La longueur des raccords destinés aux collecteurs d assainissement sous pression doit être
conforme à l EN 598.
Les longueurs et Les écarts limites correspondants, des raccords destinés aux collecteurs
d assainissement gravitaire doivent être mis à disposition par le fabricant.
Epaisseur
Les épaisseurs de fonte des raccords destinés aux collecteurs d assainissement sous pression
doivent être conformes à l EN 545.
Les épaisseurs de fonte des raccords destinés aux collecteurs d assainissement gravitaire
doivent être égales ou supérieures à celles des tuyaux de même diamètre DN.
2.2.5.5 Marquage
Tous les raccords doivent être marqués de façon lisible et durable et porter au moins les
indications suivantes :
Les cinq premières indications ci-dessus doivent venir de la fonderie ou être estampées à froid ;
les deux autres indications peuvent aussi être données par toute méthode, par exemple, peintes
sur la pièce ou fixées à l emballage.
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doit mettre à disposition l information sur les différentes combinaisons DN × dn, les types
d extrémités (emboîture ou bout uni) et l angle de la tubulure.
Piquages ou selles : les DN normalisés des piquages sont tous les dn de 150 à 200 pour
raccordement à des tuyaux de DN 200 à 1 000. Le fabricant doit mettre à disposition
l information sur le type d extrémité (emboîture ou bout uni) pour raccordement à des tuyaux
de différents matériaux ainsi que sur l angle du piquage et la forme du trou à effectuer dans
le tuyau (circulaire, carré ou rectangulaire).
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2.2.6.1 Généralités
Les raccords sont fabriqués soit par le procédé d'injection soit façonnés à partir de pièces
injectées :
Coudes MF: les angles nominaux préférés sont: 15°, 22,5° (1/16), 45°(1/8) et entre 87,5° à
90° (1/4).
Manchons à butée et manchons coulissants
Réductions excentrées MM et FF
Culottes et branchements, MF : les angles nominaux préférés, sont 45º, 87,5º et 90º.
Bouchons mâles et femelles : la longueur d insertion, doit être suffisante pour que la bague
d'étanchéité puisse pénétrer d au moins 10 mm
Raccord passe- mur.
Raccord de piquage : Clip.
Aspect
Lorsque les produits sont examinés sans grossissement, les exigences suivantes s'appliquent :
les surfaces visibles des raccords doivent être lisses, propres et exemptes de rayures,
boursouflures, impuretés visibles ou pores et toutes autres imperfections de surface ;
les extrémités des raccords doivent être coupées proprement et perpendiculairement à
leur axe;
les bords des raccords en forme de spirale qui sont rendus coupants après découpe
doivent être arrondis.
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Couleur
La couche intérieure et la couche extérieure des raccords doivent être colorées dans la masse.
La couche extérieure des raccords est noire ou orange - brun.
Etanchéité
Les accessoires sont étanches dans les conditions de la norme NF EN 1053.
Rigidité du raccord
Caractéristique mécanique, qui mesure la résistance à la déformation annulaire sous une force
extérieure telle que déterminée conformément à l'ISO 13967.
NOTE : En raison de leur géométrie, les raccords à parois compactes ont une rigidité supérieure à
celle du tube de la série d'épaisseur de paroi correspondante. Par conséquent, les classes de
rigidité/série d'épaisseur de paroi des raccords, recommandées pour l'emploi avec des tubes à parois
structurées sont données dans le Tableau ci-dessous :
Assemblage
2 modes d assemblage sont possibles :
- 67 -
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2.2.6.5 Marquage
Le marquage minimal exigé pour les raccords doit être conforme au tableau suivant :
150
200
300
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2.3 ACCESSOIRES
2.3.1 Géotextile
2.3.1.1 Généralités
Les géotextiles sont définis comme des produits textiles à base de fibres polymères se présentant
sous forme de nappes perméables, souples, résistantes et filtrantes. Ce sont en fait des textiles,
au sens commun du terme, utilisés au contact du sol.
Les géotextiles portent des noms issus de l industrie textile. Ils peuvent être tissés, non-tissés ou
tricotés.
Les principales fonctions des géotextiles suivant leur conception et leurs caractéristiques sont : la
filtration, la séparation, le drainage, le renforcement, la protection et le contrôle de l'érosion.
Les modalités pratiques de pose des géotextiles sont conformes aux stipulations du fabricant des
géotextiles et aux normes :
NF EN ISO 10319, Août 2008 : « Géosynthétiques - Essai de traction des bandes
larges »
NF-G 38-060 , Juin 1994 : «Textiles - Articles à usages industriels -
Recommandations pour l'emploi des géotextiles et produits apparentés - Mise en
oeuvre - Spécifications - Contrôle des géotextiles et produits apparentés.
NF-G 38-061, Février 1993 : « Articles à usages industriels - Recommandations pour
l'emploi des géotextiles et produits apparentés - Détermination des caractéristiques
hydrauliques et mise en oeuvre des géotextiles et produits apparentés utilisés dans les
systèmes de drainage et de filtration. »
NF-G 38-063, Février 1993 : « Articles à usages industriels - Recommandations pour
l'emploi des géotextiles et produits apparentés - Utilisation des géotextiles et produits
apparentés sous remblais sur sols compressibles ».
NF EN 13252, Novembre 2001 : « Géotextiles et produits apparentés - Caractéristiques
requises pour l'utilisation dans les systèmes de drainage » modifiée par l'amendement :
NF EN 13252/A1:Août 2005 (G38-184/A1)
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Un géotextile utilisé en tant que drain, permet un écoulement dans son plan de pose.
Cette fonction suppose aussi l existence d un filtre, géotextile ou autre, limitant
l entraînement de particules de sol.
Si des tissus filtrants sont soudés l'un à l'autre, les tissus doivent être mis en place avec un
recouvrement d'au moins 0,3 m. Les tissus non- soudés doivent être mis en place avec un
recouvrement d'au moins 0,5 m.
Si le sol in situ a une portance insuffisante, il y a risque de tassement. Ceci se produit dans les
situations suivantes :
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L utilisation du géotextile doit se faire conformément aux indications de l Article 3.1 du fascicule
70 du CCTG.
Le géotextile est un produit certifié dans le cadre de la certification ASQUAL des géotextiles.
Les géotextiles présentent une bonne tenue dans le temps. Cependant, ils ne résistent pas aux
UV : leur recouvrement devra se faire rapidement.
2.3.1.4 Marquage
Le géotextile doit être marqué dans la masse de façon claire et indélébile, par exemple le long de
sa bordure et apparaît à intervalles réguliers, au minimum tous les 5 mètres. Ce marquage est
conforme à la norme NF EN ISO 10320 et comprend :
Nom (ou désignation commerciale)
Type du produit
Pour certains produits apparentés (grilles, etc.) ce marquage peut être réalisé à l'aide de bandes
imprimées ou étiquettes ou selon un code couleur (avec fiche explicative dans ce cas).
2.3.2.1 Généralités
Les dispositifs avertisseurs visuels sont utilisés pour la pose manuelle ou mécanisée de
canalisations avec ou sans pression, enterrées dans le sol.
Les dispositifs avertisseurs de type 2, sous forme de grillage/filet, sont obligatoires sur :
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Couleur
Dimensions
Largeur du grillage : 300 mm et 500mm.
Pour les DN>500 mm, la mise en place s effectue par juxtaposition de deux rouleaux.
Longueur totale : 100 m
Largeur de filament : 1 mm (périmètre interne < 160)
Pour permettre le retour du courant injecté dans le câble traceur, il convient d assurer la mise à la
terre du câble, en le dénudant sur 50cm aux deux extrémités de pose du tronçon de canalisation.
La détection des réseaux enterrés s effectue par le détecteur de réseaux métalliques, selon 2 modes:
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2.3.2.4 Marquage
Vannes murales
Robinets - vannes,
Clapets anti-retour,
Ventouses et purgeurs,
atteinte d un niveau limite dans la bâche de pompage ; ce niveau sera calé au dessus du
niveau de démarrage de toutes les pompes.
atteinte d un niveau très haut dans l ouvrage de dégrillage en amont du dégrillage.
Une vanne murale est fabriquée en acier inoxydable AISI 316 L et comporte essentiellement :
A orifice circulaire : ces appareils admettent une charge d eau maximale de 6m.
A orifice carré : ces appareils admettent une charge d eau maximale de 10m.
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Le taux de fuite est conforme aux standards applicables de l AWWA et BS 7775(2005) : « Penstocks
for use in water and other liquid flow applications. Spécification »
Retour d expérience défavorable à l exploitation de Tanger au sujet des vannes de marque HPL
Engineering qui se bloquent en position fermée à cause de l usure des 2 demi brides, fixées sur le
cadre de la vanne et qui permettent la rotation de la vis.
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Toutes les vannes doivent convenir à une utilisation avec des eaux usées et sont conçues à
passage intégral de manière à éviter la rétention des solides.
La conception des vannes à opercule permet de retirer l obturateur sans démonter la vanne de la
conduite. Il est également possible de remplacer ou de réparer les éléments d étanchéité du
mécanisme de man uvre, sans interruption de service dans la conduite.
Le montage des vannes est réalisé généralement par le biais d'un joint de démontage autobuté
ou à l aide de 2 adaptateurs à brides dont l un est verrouillable.
La gamme des diamètres utilisés: 80, 100, 150, 200, 300, 400et 500mm. Disponibles en
différentes PFA, à écartement court (série 14 selon EN 558-1).
Relation entre PFA, PMA et PEA avec PN des vannes (EN 1074- 1)
PN (bars) PFA (bars) PMA (bars) PEA (bars)
10 10 12 17
La Vanne à guillotine est une vanne de sectionnement «tout ou rien», dont l obturateur est une
pelle en acier inoxydable AISI 304L, rectangulaire biseautée, coulissant à l intérieur d un corps à
orifice circulaire.
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REX : problème d étanchéité des vannes à guillotine. Les exploitants préfèrent les Robinets
vannes à opercule.
La fermeture correcte des clapets de non-retour, plus particulièrement des clapets à boule, peut
être assistée par une contre-pression de 2 m environ ou par un positionnement vertical de celui-
ci.
2.4.4 Ventouses
Les ventouses de rejet et d'admission d'air se composent essentiellement d'un corps, flotteurs
sphériques ou cylindriques et provoquent l'entrée ou la sortie d'air.
Il est recommandé d'installer une vanne de garde qui permet le démontage et la substitution de la
ventouse.
a) A chaque point haut principal pour permettre un remplissage rapide des conduites et en
d autres points indiqués par l analyse du coup de bélier.
b) Régulièrement le long de la conduite tous les kilomètres, pour limiter le déplacement
des poches d air en cours de remplissage.
c) Après ou avant chaque appareil de sectionnement suivant la pente de conduite pour
éviter la mise en dépression de la conduite après fermeture de vanne.
La ventouse triple fonction, réalise de manière automatique les fonctions suivantes:
Expulsion de l'air de la conduite durant le remplissage.
Dégazage continu (purge).
Entrée d'air à la canalisation au cours de la vidange.
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Dans les stations de pompage, les ventouses à triple fonction «crachent de la saleté» quand elles
dégazent les poches d air de la canalisation.
Il faut assurer une charge hydraulique nécessaire au bon fonctionnement des ventouses : s il y a
blocage en position ouverte, les ventouses laissent passer les eaux usées qui inondent les
regards.
Il est toutefois possible de raccorder un tube à la partie supérieure permettant l évacuation de l air
ou des gaz hors du regard. La ventouse ainsi équipée peut être utilisée en zone inondable.
Son utilisation permet d effectuer des économies de pose de conduites. En effet, grâce à
l utilisation de cette ventouse, la conduite peut suivre le relief du terrain (comme pour l eau
potable), évitant le coût supplémentaire des surprofondeurs (blindage de tranchée, rabattement
de nappe, etc. ) nécessaires pour suivre un profil de conduite régulier.
2.5.1 Regards
2.5.1.1 Généralités
Les regards sont des ouvrages verticaux étanches utilisés pour raccorder des canalisations,
permettre l accès du personnel et/ou du matériel de contrôle et d entretien ainsi que l aération et
la ventilation.
Dans les galeries visitables (H 1,80 m), la distance entre deux regards consécutifs ne doit pas
dépasser 100 m pour des raisons de sécurité.
Le fascicule n° 70 précise les conditions d implantation en ces termes : La distance maximale entre
deux regards visitables consécutifs est fixée par le marché, sans dépasser 80 m. Sur des
canalisations de diamètre nominal supérieur ou égal à 800, les regards doivent être visitables.
En l absence des moyens modernes de curage, il faut maintenir 50 m au maximum, en
alignement droit.
- 77 -
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2.5.1.3 Classification
L accès aux collecteurs s effectue grâce à trois types de regards dont les prescriptions sont
fournies par l EN 476, comme suit:
Si un regard a un DN/ID 1000, il est construit uniquement en béton armé, en conformité avec les
spécifications des normes EN 1.917:2003.
Sur des canalisations de diamètre nominal supérieur ou égal à 800, les regards doivent être
visitables.
Pour les éléments de regards et les boîtes de branchement, le jointoiement au mortier rigide
est interdit de même que pour le raccordement des canalisations à ces ouvrages.
Tableau Récapitulatif
- 78 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
2.5.1.4 Fabrication
On distingue principalement trois types de fabrication :
Regards en béton armé, coulés en place
Regards préfabriqués en béton armé;
Regards préfabriqués en matériaux composites.
Les coffrages sont en panneaux métalliques pour assurer un bon aspect fini des ouvrages.
Le béton doit être étanche sans nécessiter d enduit. Il est donc vibré ou pervibré.
En aucun cas le béton armé ne doit être vibré au moyen de ses armatures.
Pour assurer l étanchéité du béton lorsqu il n a pas été serré mécaniquement ou s il s est avéré
qu il n était pas étanche, ces faces sont revêtues d un enduit de 2 centimètres d épaisseur.
Dans le cas de nécessité d une dalle de répartition, celle-ci doit s´appuyer sur le remblai extérieur
parfaitement compacté ou sur un lit de béton maigre d épaisseur minimale 10cm et sera
désolidarisée de la cheminée.
Les ouvrages en maçonnerie de blocs sont interdits selon l'article 5.5.2 du fascicule 70 du
CCTG.
- 79 -
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
L étanchéité au niveau de la traversée des parois est assurée soit par un joint en caoutchouc
pour l emboîtement du tuyau, soit par un manchon sablé. La flexibilité de ces raccordements évite
l´effet de cisaillement constaté sur les raccordements rigides.
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
II s agit de dessins de principe qui n excluent pas des formes ou dispositions différentes avec
notamment des branchements secondaires.
Angles de raccordement :
0.5 90°
>0.5 67° 30
Changement de direction
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2.5.1.4.2.1 Définitions
- 82 -
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Le dimensionnement des éléments de regards tient compte de l ensemble des actions suivantes:
mécaniques.
Actions internes
Mise en pression intérieure temporaire limitée par le débordement éventuel des ouvrages.
Résistance à l abrasion pour des vitesses d effluents fixées dans la norme NM 10.1.027.
Actions externes
Actions statiques des poussées latérales dues au poids du remblai et des charges de
surface, et des actions dynamiques dues aux charges roulantes.
chimiques
Tous les éléments de regards conservent leurs propriétés lors de l évacuation de l effluent.
Si le terrain environnant est agressif, le fabricant doit proposer des solutions adaptées.
Aspect de surface
Les éléments doivent être exempts d irrégularités.
Hauteur utile
La hauteur utile est égale à la longueur intérieure du fût majorée de la valeur du jeu de pose
théorique annoncée par le fabricant.
Éléments de fond
Les éléments de fond fabriqués en usine comportent normalement une cunette de hauteur égale
au moins au diamètre de la canalisation si ce dernier est inférieur ou égal à 400 mm, ou au moins
égal à 400 mm si le diamètre de la canalisation est supérieur à 400 mm, ainsi que la réalisation
de deux plages inclinées à 13 % ± 5 % se raccordant à la paroi de la cheminée du regard.
Pour les éléments de fond comportant plusieurs entrées, l exigence sur la pente de la banquette à
13 % ± 5 % ne s applique pas sur les plages présentant une longueur de corde inférieure à 400
mm. Cette longueur est mesurée au niveau de la paroi intérieure du regard.
- 83 -
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Eléments droits
Ils constituent la cheminée de l ouvrage. Ils ne doivent pas comporter de trous en attente pour
scellement d échelons après livraison.
Son rôle est de réduire la section de passage de la cheminée à celle (ou à une section proche) de
l ouverture libre du dispositif de couverture (cadre à tampon).
Le diamètre de l ouverture en tête doit être compris entre 600 et 650 mm. La tolérance sur la
valeur annoncée est de ± 10 mm.
Les dalles réductrices de couronnement, ne sont utilisées que sur des réseaux dont la faible
profondeur ne permet pas l utilisation d une tête réductrice.
Le diamètre de l ouverture en tête doit être compris entre 600 et 650 mm. La tolérance sur la
valeur annoncée est de ± 10 mm.
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Cet élément est un anneau circulaire en béton armé, destiné, à recevoir le cadre du tampon et à
ajuster celui-ci à la hauteur voulue.
Le diamètre de l ouverture en tête doit être compris entre 600 et 650 mm. La tolérance sur la
valeur annoncée est de ± 10 mm.
L épaisseur doit être inférieure ou égale à 250 mm. La tolérance sur la valeur annoncée est de ±
10 mm.
Les garnitures d étanchéité utilisées pour les raccordements entre les éléments verticaux et les
canalisations doivent être conformes à la norme NM 05.2.018 (équivalente à la norme NF EN
681-1) et fournies par le fabricant, intégrées dans les éléments ou séparées.
2.5.1.4.2.6 Marquage
Chaque élément ou, lorsque cela n est pas possible, chaque unité de colisage, doit être
marqué de façon durable et claire. Le marquage doit comporter au moins les informations
suivantes:
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Éléments de fond
Éléments de rehausse,
a) Une rigidité supérieure peut se révéler nécessaire dans les sols cohésifs et à profondeurs 4m
Lorsque la partie télescopique est destinée à être mise en oeuvre à moins de 1,25 m de la
surface, elle ne doit pas nécessairement être soumise au contrôle de rigidité: ils s ensuit donc que
la valeur minimale spécifiée pour la rigidité n est pas appropriée.
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Le diamètre intérieur de l élément de rehausse doit être utilisé pour classer la dimension nominale
des regards ou des boîtes d inspection et de branchement.
En plus les boîtes d inspection et de branchement ainsi que les regards doivent être conformes
aux caractéristiques géométriques spécifiées dans l EN 476.
2.5.1.4.3.4 Marquage
Le marquage des éléments de fond des regards et boîtes d inspection et de branchement doit
être imprimé ou gravé directement sur l élément ou être sur une étiquette de telle sorte qu après
un stockage, une manutention et une mise en oeuvre, la lisibilité exigée soit maintenue.
a) Par exemple, H est égalé 4m lorsque l essai est effectué à une pression de -0,4 bar.
b) Ces profondeurs peuvent facultativement être marquées.
c) Ce marquage s applique seulement aux produits répondant à l exigence de choc optionnelle de l EN 12061.
Tous les composants autres que les éléments de fond destinés à être assemblés sur site, doivent
porter un marquage précisant la matière et l identification du fabricant ainsi que l année de
fabrication.
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Lorsque des collecteurs avec des pentes élevées sont nécessaires, il faut tenir compte des
conséquences des grandes vitesses, notamment:
Des regards à chute accompagnée, sont installés dans un réseau d assainissement pour dissiper
une charge excessive de manière contrôlée, évitant ainsi l installation de collecteurs avec des
pentes élevées et permettant le respect de limitations de vitesse imposées.
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Situé en bordure de trottoir, l avaloir est installé seul ou complété d une plaque de recouvrement
ou/et d une grille et est équipé pour assurer généralement une fonction anti-odeurs
.
C est un ouvrage à ouverture latérale. Il est préférable aux grilles assez fragiles, à cause de
l'apport des feuilles qui les obstrue au début du ruissellement et les rend inefficaces.
Sauf cas particuliers, les avaloirs sont toujours du type à décantation afin d'éviter l'intrusion de
sables dans le réseau.
Il faut éviter l'utilisation des bouches raccordées par un siphon à l'égout dont la conception ne
permet pas d'assurer la ventilation de l'ouvrage. Exceptionnellement, on peut construire des
bouches siphoïdes sous réserve d être obligatoirement pourvues d'un by-pass de ventilation
débouchant au niveau d une toiture de hauteur suffisante, surtout pour les collecteurs visitables.
Un radier lisse, présentant une pente dirigée vers la canalisation d´évacuation s´il y a rejet direct
sans décantation, ou une pente dirigée du côté opposé à la canalisation d´évacuation s´il y a
décantation.
Le curage par aspiration des bouches d'égout doit avoir un caractère systématique et préventif.
Il va de soi que l'emplacement normal des bouches d'égout se situe aux points bas des zones
collectées, en fonction du profil en travers des voies (espacement maximal 100 m).
Dans les voies à déclivité importante, il conviendra très souvent d'en prévoir en cours de pente et
de prendre toutes dispositions utiles pour faciliter l'entrée des eaux, sinon les eaux, en raison de
leur vitesse, passent en majeure partie devant la bouche d'égout sans y pénétrer.
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Ces ouvrages collectent les eaux de ruissellement au niveau du sol, elles pourront dans les
mêmes conditions que les bouches à avaloir être munies de puisards de décantation surtout si le
sol environnant est recouvert de sable ou de gravillons.
Les grilles rectangulaires peuvent avoir également leurs ouvertures disposées dans l axe
d écoulement (au lieu d être perpendiculaires à l écoulement), avec des barres ayant une forme
particulière pour empêcher les roues de vélo d entrer dans les ouvertures.
La capacité hydraulique des entrées en bordure et combinée est plus sensible que celle de la
grille de rue en ce qui concerne la pente longitudinale : les avaloirs ont une faible capacité
d interception pour de fortes pentes, ce qui rend moins intéressante leur utilisation pour des
pentes supérieures à environ 3 %.
Pour de faibles pentes, ce type d entrée au puisard peut cependant être une bonne alternative
aux grilles puisqu ils ont moins tendance à être bouchés par des débris et qu ils ne sont pas
nuisibles aux piétons, cyclistes et automobilistes.
La capacité d une grille varie en fonction de plusieurs paramètres dont les principaux sont :
Notons que les bouches à grilles peuvent être également à passage direct et comporter des
appareils siphoïdes , en cas de problème d odeurs .Toutefois l installation des appareils doit
s accompagner de possibilité d aération surtout pour les collecteurs visitables où l air vicié doit
être renouvelé constamment pour lutter contre la septicité du réseau.
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Il est judicieux de placer ces bouches à grille en des points accessibles aux engins de curage.
Vue en plan d une bouche à Coupe AA bouche à grille à décantation Coupe BB Exemple de bouche à grille à passage
grille direct, inodore
§ « 6.4 BOUCHES D EGOUT » de l int. 77-284 Instruction technique relative aux réseaux
d assainissement des agglomérations.
Il s agit d une dérivation située dans la partie inférieure de la conduite, équipé d un robinet- vanne,
et d un tronçon de conduite jusqu'à atteindre le site de décharge adéquat.
Lorsque les eaux pluviales doivent être rejetées dans un milieu récepteur aquatique de surface, il
convient que le niveau du radier de l exutoire soit au-dessus du niveau maximal de l eau de
manière à avoir des conditions de rejet libre. Les exutoires doivent être conçus de manière à
éviter ou à protéger contre l érosion locale. L impact visuel de l exutoire doit aussi être pris en
considération
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Echelles
Garde-corps, rampe et chaînes de sécurité
Dispositifs de fermeture et de couronnement
2.5.2.1 Echelles
La cheminée est équipée par dérogation à la norme NF EN 1917 - Déc. 2003 Regards de visite et
boîtes de branchement ou d'inspection en béton non armé, béton fibré acier et béton armé
(Remplace la NF P 16-342:1990 et NF P 16-343:1990), d'une échelle amovible sur quatre
crochets scellés, conforme aux spécifications de la norme NF EN 14 396, Août 2004 : « Échelles
fixes pour les regards de visite».
L'échelle est en aluminium, strié, antidérapant, transportable. Elle est constituée d une seule
pièce ou télescopique.
Les échelles ne sont pas des postes de travail, ce sont des moyens d accès. A partir de 3
mètres, le port du harnais est obligatoire.
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D après l Article §2 du fascicule 61 du CCTG, la hauteur préconisée pour le garde corps est
H=1,20 m.
2.5.2.3.1 Définitions
Dans les dispositifs de fermeture conçus comme trous d´homme : CP 600 mm.
-Rues piétonnes : Zones dans lesquelles le trafic de véhicules est interdit durant certaines
périodes (par exemple zone piétonne pendant les heures de bureau, et trafic de véhicules en
dehors de ces heures)
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La construction des dispositifs devra être accomplie dans le respect des principes suivants :
Tous les matériaux doivent être non- toxiques et ne doivent dégager ni gaz ni
mauvaises odeurs, ni présenter un risque pour la santé.
les matériaux ne doivent contenir ni composants radioactifs ni cancérigènes.
Les dispositifs de couronnement et fermeture, sont constitués principalement par les éléments qui
suivent :
2.5.2.3.4 Matériau
La fonte à graphite sphéroïdal est un alliage de fonderie, à base de fer et de carbone, le carbone
se présentant principalement sous forme de particules de graphite sphéroïdales.
a) Composition
Le matériau de fabrication des bouches à clé et des dispositifs de couronnement et de fermeture est la
fonte GS non alliée, de préférence à constituant prédominant Ferrite- Perlite de qualité EN-GJS 500-
7, dont la résistance à la traction est 500 N/mm2 et l allongement après rupture 7%.
La forme du graphite doit être essentiellement de forme V et VI, conformément à la NM ISO 945
"Fonte : désignation de la micro structure du graphite". Les autres formes ne sont pas
admissibles.
La forme du graphite doit être confirmée soit par examen métallographique, soit par des
méthodes non destructives. En cas de contestation, c'est le résultat de l'examen microscopique
qui prévaut.
b) Finition superficielle
Les pièces doivent être libres de tout défaut superficiel externe ou interne qui peut affecter
négativement sa résistance mécanique. On élimine les bords tranchants des bords qui peuvent
blesser le personnel pendant leur manipulation.
Les tampons, les cadres et les grilles doivent avoir une bonne finition superficielle.
Les surfaces extérieures des tampons et grilles plates, ont une tolérance : = 1% x CP 6 mm
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Un jonc d insonorisation en EPDM de dureté Shore 80 clipsé au cadre, amortit les sollicitations des
charges roulantes, absorbe les vibrations et protège le couple cadre- tampon.
On expose schématiquement les conditions minimales que doivent satisfaire les tampons et
cadres à installer :
a) Caractéristiques de l'ensemble
Classe :
D400, Cote de passage CP600 & CP800.
C250, Cote de passage CP600.
B125, Cote de passage CP400.
b) Caractéristiques du tampon
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Les orifices d aération des tampons doivent avoir les dimensions suivantes:
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Variante1 : Dispositif de fermeture jointif, étanche aux odeurs et à l eau sous 1 bar, en pression
ou en dépression :
En fonte ductile, classe D 400, deux joncs : un jonc polyéthylène d appui et un jonc élastomère
d étanchéité. Assujettissement par 6 boulons et boîte de manoeuvre latérale et étanche.
Le simple desserrage des vis permet la rotation du dispositif de blocage et l ouverture du tampon.
Variante2 :
Les voitures de course de Formule 1 produisent tellement d'aspiration à cause de leur
aérodynamisme qu'elles peuvent soulever du sol les plaques d'égout. Pour des courses se
déroulant en ville, les plaques d'égout doivent être soudées pour éviter les blessures.
Le 23 septembre 1990, lors d'une course à Montréal, la voiture du pilote Jesus Pareja a été
frappée de plein fouet par une plaque d'égout soulevée par effet de sol par la voiture qu'il suivait.
2) Tampon en béton
C est un tampon anti vandalisme, conçu pour une intégration réussie dans les rues et zones non
asphaltées.
c) Caractéristiques du cadre
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Classe :
D400 en chaussée.
C250 sous trottoir.
Matériel : Fonte ductile.
Conformité à la norme NM 10-9-001.
Peinture anticorrosive.
Barres transversales.
Grille avec angle d ouverture 90º.
Axe de rotation, parallèle au long côté.
La surface de siège sur la bouche d égout doit avoir une largeur min de 6 à 10cm.
La superficie d absorption des grilles n est pas inférieure à 30% de l ouverture libre et
doit être indiquée sur le catalogue du fabricant.
Par exception, il est permis que la surface des grilles D400 installées dans des aires
stationnement ou des accotements stabilisés, soit concave.
Grille C250 à F900 : l orientation des barreaux varie de 45° à 135° par rapport au sens
du trafic. Cependant l orientation prédominante reste 45° et 90°.
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.
o Soit un verrou de type tournant, actionné par une clé spécifique :
Le fabricant doit certifier que la même grille garde sa classe de résistance en dehors des
conditions fixées par la norme NM 10-9-001, qui prévoit un test sur quatre appuis, alors qu'en
réalité, la grille peut travailler :
sur trois appuis, dans le cas d une grille conjuguée à un avaloir,
sur deux appuis, dans le cas d une grille recouvrant un canal.
Il est donc important de demander des essais complémentaires, spécifiques quand la grille ne
fonctionne pas sur quatre appuis.
Pour prévenir les remontées d odeurs à partir des cheminées couronnées de tous types de
grilles, on installe un appareil siphoïde qui agit comme un clapet. Il existe pour les cheminées de
dimensions intérieures 500 et700 mm.
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Force de
Situation Groupe Classe Situation
contrôle(kN)
Accotement stabilisé
NOTE : La norme EN 124 précise qu il y a lieu de choisir une classe supérieure, là où existe un
doute sur la classe à utiliser.
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a) Usage de béton
La résistance mécanique à terme de l assise doit être compatible avec la classe de résistance du
dispositif de couronnement et de fermeture. Sinon on utilise une dalle de répartition en BA, dont
la résistance en compression 300 KN.
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2.5.2.3.9 Désignation
Désignation cadre Classe Cadre CP Echantillon
C250 850x850 600
Rond
D400 Ø850 600
Carré
Appareil Siphoïde en FD y compris cadre de support Rectangulaire 550X300
Néant Néant
circulaire
620X620
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2.5.2.3.10 Marquage
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L évacuation linéaire par caniveaux où les eaux de ruissellement sont dirigées vers un
caniveau qui sert à la fois de point d évacuation et de réseau. Avec ce type d évacuation,
les terrassements sont réduits.
Caniveau à grille(s)
Caniveau hydraulique préfabriqué ouvert sur le dessus, équipé d'une ou plusieurs grilles et/ou
d'un ou plusieurs tampons (couvercles)
2.5.3.4 Classification
Classification analogue à celle détaillée dans la norme NF EN 124 relative aux dispositifs de
fermeture et de couronnement.
2.5.3.5 Matériaux
Les caniveaux hydrauliques ou les grilles et tampons (couvercles) doivent être fabriqués avec les
matériaux résistants aux UV, à l abrasion et la fatigue :
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2.5.3.7 Marquage
2.5.3.8 Désignation
Désignation Classe Echantillon
A 15
Caniveaux hydrauliques, en béton, de Type I, de résistance N aux B 125
agressions chimiques de dimensions (L.l.H) y compris grille en FD C 250
D 400
La chambre de rupture est disposée à l extrémité d une canalisation en charge. Elle est en béton
armé, avec un muret central pour la rupture de la charge et la dissipation d'énergie.
Les chutes sont susceptibles d engendrer des écoulements turbulents, qui créent un phénomène
de « dégazage » et la libération du gaz H2S dont les conséquences sont graves pour la vie des
réseaux.
Les dispositions constructives qui suivent, sont de nature à pallier à cet inconvénient, il faut
protéger l ouvrage contre l attaque chimique et l érosion et veiller, lors de l exploitation des
réseaux, à maintenir une ventilation permanente.
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On trouve les déversoirs d orage principalement sur les réseaux unitaires où ils assurent les
fonctions suivantes :
Laisser transiter le débit des eaux usées de temps sec sans surverse
Laisser transiter les eaux usées et celles de petites pluies sans surverse jusqu au débit
maximal admis à l aval,
Déverser le débit excédentaire de pluie sans mise en charge et décantation dans la
conduite amont et sans surcharge excessive de débit dans le réseau à l aval,
L ouvrage doit également empêcher l entrée d eau en provenance du milieu naturel par
l installation d un clapet de nez.
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GUIDE TECHNIQUE
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Il s agit des trous dans le mur qui sont des ouvrages très anciens aujourd hui abandonnés parce
que le déversement nécessite la mise en charge du réseau.
Il existe de nombreux types de déversoirs d'orage, différents de point de vue géométrie et de leur
comportement hydraulique.
Pour des raisons d'homogénéité d'application, Les déversoirs que nous utilisons, sont :
à seuil déversant.
à seuil unique,
Pour des raisons de simplicité de calcul, on n adopte pas les déversoirs à seuil double mais
uniquement les déversoirs à seuil unique.
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Seuil dit intermédiaire , qui ne sont pas purement rectilignes. Aucune formule spécifique,
on n utilise que des déversoirs à seuil rectiligne, frontal ou latéral.
à seuil bas
Le niveau du seuil déversant se situe sous le niveau de la génératrice supérieure de la conduite aval.
Toutefois la hauteur de crête à imposer lors d un dimensionnement doit être supérieure à 25cm
indépendamment du débit afin d éviter un déversement en temps sec dû aux dépôts présents au droit
de la crête.
On n utilise pas les déversoirs à seuil haut car leur fonctionnement est régi par des formules itératives
non explicites.
Dans la catégorie des déversoirs à seuils bas et latéraux, on utilise des seuils courts où (la
longueur du seuil / Ø conduite amont 3). Les seuils bas et latéraux longs, ne sont pas
recommandés car le calcul repose sur des équations extrêmement difficiles à résoudre.
2.5.6 Degrilleurs.
Les degrilleurs sont des appareillages destinés à retenir les corps plus ou moins volumineux entraînés
par les eaux pluviales ou les eaux usées au cours de leur écoulement dans les canalisations
d assainissement. A l entrée de la station de pompage, deux chenaux, isolés complètement par 4
vannes murales, sont prévus pour la mise en place d un dégrilleur à râteau automatique et d un panier
dégrilleur manuel permettant d assurer un secours du dégrilleur automatique.
Pour éviter un colmatage total lors d un événement pluvieux exceptionnel et rendant impossible le
dégrillage manuel, il est prévu un système de relevage de cette grille.
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Un dégrilleur automatique est constitué par des glissières de guidage verticale scellées dans le génie
civil, d une grille en acier inoxydable 304L, d une poche montée sur galets dont l ouverture, la
fermeture sont commandés par un jeu de câble en inox 316 L.
Les bennes de stockage de déchets sont d un type compatible avec le matériel utilisé à Tanger pour
la collecte des ordures ménagères.
Elles sont équipées d un système de drainage. Les eaux drainées sont collectées et renvoyées dans
le canal du dégrilleur automatique.
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Avec l extension urbanistique, l évacuation des eaux pluviales peut conduire à la réalisation
d ouvrages de collecte très coûteux et ne sont utilisés à leur plein débit, généralement débit
décennal, que lors d épisodes pluvieux de quelques heures tous les dix ans.
Les bassins de retenue servent à réduire les débits de pointe en stockant temporairement les
eaux usées dans le réseau. Ils sont souvent utilisés pour réduire les inondations, l écoulement et
la charge polluante des déversoirs d orage.
En matière de traitement des eaux pluviales il faut privilégier, sauf exception, les ouvrages
d interception, simples, rustiques, pouvant se contenter d un entretien minimum.
La première partie concerne le contrôle des eaux usées dirigées, la majeure partie du
temps, vers la station d épuration.
La deuxième partie constitue le trop-plein qui permet d évacuer vers le milieu naturel
l excédent ou la totalité des eaux qui ne peuvent être dirigées vers la station d épuration,
sous certaines conditions particulières (urgence, pluies abondantes ou inondation).
Ces bassins nécessitent des entretiens réguliers car ils peuvent, dans le cas contraire, constituer
des nuisances olfactives pour le milieu environnant.
La régulation du débit qui se dirige vers l'usine de traitement se fait à travers une vanne murale.
L installation d un by-pass permet son remplacement sans interrompre le service.
2.5.8 Dessableur
Pendant les épisodes pluviaux, les eaux de ruissellement charrient des matériaux solides qui
finissent par rejoindre le réseau souterrain d égout.
Le transport de ces matériaux solides augmente l érosion des parois des collecteurs. Par contre
leur accumulation colmate les collecteurs, réduit la capacité hydraulique de transit et crée des
conditions favorables à la septicité.
Sur le plan financier, le curage et le nettoyage des collecteurs ont un coût et un impact non
négligeable sur le budget des exploitants.
Il est recommandé de disposer des structures de retenue en tête du réseau (ou parfois dans les
points intermédiaires du réseau), appelés dessableurs ou pièges de sédiments, dont la mission
est de retenir les sables et autres matières en suspensions de taille supérieure à 200µm.
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Pour ce type de travaux dans le domaine fluvial, une coordination sera mise en place avec
l agence du bassin hydraulique concernée.
La traversée est exécutée par franchissement avec conduite en fonte ductile ou en acier, selon
l une des méthodes suivantes :
Par Siphon.
Par Passerelle.
Les deux méthodes nécessitent au préalable, la réalisation d une plateforme de travail sur la
moitié de la largeur du cours d eau, pour l accès des engins et du personnel. Elle aura une
largeur de 10m environ et sera calée à 1m au dessus du PHE du cours d eau. Après la réalisation
de la demi - traversée, la plate forme est démolie et est reconstruite sur la deuxième moitié.
Le passage en siphon inversé est réalisé pour le franchissement d obstacles, tels qu un cours
d eau par exemple.
Sa réalisation nécessite:
Le siphon est fondé sur le principe des vases communicants, auquel il convient, avec la
dynamique d écoulement d ajouter la perte de charge entre l amont et l aval, elle-même fonction
du débit transité.
Le profil en long du siphon doit éviter les changements brusques de direction (en plan comme en
coupe) et de section.
La pente du tronçon d entrée est comprise en général entre 45º et 90º, et celle de la sortie
inférieur à 26,5º (talus 1:2)
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GUIDE TECHNIQUE
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La vitesse minimale admise dans le siphon : Une vitesse trop faible, sera à l origine d un risque
de dépôt. Par défaut, la vitesse limite est de 0.5 m/s, car en deçà de 0.3 m/s, les risques
d ensablement sont réels.
Un siphon est précédé d'un dégrilleur et d'un bassin de dessablement afin d'éviter son
obstruction.
Il est recommandé également d'installer des vannes murales aux deux extrémités, pour l isoler
et d implanter un déversoir d'orage pour limiter ses caractéristiques.
Par mesure de sécurité Il est indispensable, d'établir une double canalisation pour transiter dans
l une le débit de temps sec et dans l'autre le débit maximum et pour assurer aussi l alternance du
curage.
Comme un tel ouvrage est onéreux et que sa maintenance est problématique, il est recommandé
de ne construire des siphons qu exceptionnellement quand il n existe pas d autres alternatives.
Ce type d ouvrage gravitaire est actuellement peu fréquent. Il tend à être remplacé par des postes
de relèvement.
La conduite est placée sur une passerelle métallique, calée à 1m au dessus des PHE du
cours d eau. Cette installation doit faire l objet de notes de calculs et d un choix judicieux des
matériaux (fourreaux / exposition / tenue ).
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GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Chaque année nous posons plusieurs dizaines de kilomètres de canalisations. Or cette opération
délicate influe de manière directe sur la pérennité du patrimoine et sur l efficacité du
fonctionnement général du réseau.
Il importe donc que la pose soit réalisée avec minutie, en respectant les règles qui garantissent
un service sans défaillance, quel que soit le milieu et les conditions initiales du chantier.
Le chapitre suivant aborde les conditions de mise en uvre relatives à chaque matériau. On y
rappelle également les dispositions minimales de sécurité et protection de la santé à respecter
sur les chantiers de pose. Les annexes décrivent les étapes successives et techniques de pose
des canalisations : signalisation, terrassement, blindage, remblaiement, réfections, travaux
spéciaux sans tranchées, génie civil, butées, protection cathodique ainsi que les méthodes
d épreuves des conduites.
Bétons
Un essai au démarrage des travaux et un essai tous les 50 m³ de béton coulé.
Granulométrie, propreté, forme et dureté des agrégats.
Equivalent de sable.
Analyse de béton frais : affaissement au cône d Abrams, teneur en eau, granulométrie du
mélange minéral.
Résistance à la compression à 7 et 28 jours.
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GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Les principes d échantillonnage permettant un contrôle qualitatif de la fourniture sont définis dans
la norme NM 10.1.027.
Vérification des caractéristiques géométriques ;
Essais d étanchéité pour les tuyaux à joints souples, l essai est effectué sur deux tuyaux
assemblés ;
Essai de résistance à l écrasement :
La charge minimale à laquelle doit résister chaque tuyau sans aucune fissuration sous les
conditions de l épreuve d écrasement est spécifiée par le producteur des tuyaux en
fonction des classes de tuyau qu il propose.
L épreuve d écrasement peut être exécutée jusqu à la charge minimale du tuyau ou
jusqu à l apparition de la première fissure visible de l il nu.
3.1.2.1 Stockage
Le transport, la manutention et le stockage des tubes doivent être réalisés dans le respect des
consignes propres à chaque matériau, généralement rappelées par le fabriquant.
Les différentes aires de stockage doivent être propres, nivelées et aménagées par les soins de
l´entreprise.
Le calage obligatoire de tous les tuyaux du lit inférieur, pour éviter la fissuration dans les tuyaux
rigides et l ovalisation dans les tuyaux flexibles.
La hauteur maximale de stockage doit respecter les consignes des fabricants.
Les canalisations et accessoires en matières plastiques font l´objet d´une protection thermique si
les conditions climatiques l´exigent.
Vu leur vulnérabilité aux UV, les tuyaux thermoplastiques, doivent être stockés à l abri du
rayonnement solaire.
La durée maximale du stockage préconisée sur site non abrité est de un an.
En l´absence de consignes du fabricant, les tuyaux sont disposés selon les mêmes conditions
que celles du chargement, le premier rang de tuyaux s´appuyant sur deux chevrons horizontaux
placés transversalement à une distance des extrémités des tuyaux égale à 1/5 de leur longueur
des tuyaux. La hauteur des piles ne doit pas excéder celle pratiquée lors du chargement.
Les joints doivent être rangés selon la norme ISO 2230, Avril 2002 : « Produits à base
d'élastomères - Lignes directrices pour le stockage » :
loin des solvants, huiles et graisses,
loin des équipements susceptibles de générer l'ozone, comme, les lampes à vapeur de
mercure.
Les joints ne doivent pas être suspendus ni subir des déformations ni par tension ni par
compression.
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GUIDE TECHNIQUE
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3.1.2.2 Manutention
3.1.2.2.1 Tuyaux rigides
Les produits sont manipulés et stockés dans des conditions non susceptibles de les détériorer.
En particulier, leur manutention est effectuée avec des moyens adaptés.
Il convient de déposer les produits sans brutalité sur le sol et de ne pas les rouler sur des pierres
ou sur un sol rocheux, mais sur des chemins de roulement.
Les dispositifs de manutention doivent prendre en compte le poids du produit, indiqué dans le
catalogue du fabricant ou sur son étiquette.
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GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Dans le cadre des réseaux aériens, le principe fondamental est le respect des distances de
sécurité Il est nécessaire de mesurer les distances entre la zone d'intervention et les réseaux, afin
de respecter les distances de sécurité prévues par la réglementation (l'électrisation pouvant se
faire par amorçage sans contact) :
3m par rapport aux lignes ou installations aériennes sièges d'une tension 50.000V;
5m par rapport aux lignes ou installations aériennes sièges d'une tension >50.000V.
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Les tuyaux devront être posés selon l'alignement et les pentes indiquées sur les plans. Les
travaux de pose et l'exécution des joints sont réalisés uniquement par des ouvriers expérimentés.
Les recommandations des fabricants des tuyaux et les spécifications des normes et du Fascicule
70 du CCTG seront rigoureusement suivies.
Il est interdit de profiter du jeu des assemblages pour déporter les éléments des tuyaux
successifs d'une valeur angulaire supérieure à celle qui est admise par le fabricant.
Les pentes données pour les collecteurs à écoulement libre doivent être rigoureusement
respectées. Par ailleurs, aucun élément de conduite ne doit présenter de contre pente. Les cotes
projet des dessins d'exécution doivent être définies au millimètre près et que l'erreur maximale
tolérée pour l'exécution de la pose est de 2 mm.
A chaque arrêt de travail, les extrémités des tuyaux en cours de pose sont obturées à l'aide d'un
tampon pour éviter l'introduction de corps étrangers ou d'animaux.
pente 3 mm/m),
profondeur de pose jusqu'à 3m,
absence de sous pression du fait de la nappe.
Tout autre contexte de pose étant de fait assimilable à des conditions de pose particulières.
Le fond de la tranchée doit être débarrassé de toute pierre pointue ou trop importante.
Le lit de pose doit être constitué d au moins 10 cm de matériau adapté. La surface doit être
plane et doit respecter la pente du fil d eau.
L assise et le remblai de protection doivent être constitués des mêmes matériaux disposés
par couches successives soigneusement compactées, jusqu à une hauteur de 30 cm au-
dessus de la génératrice supérieure. Le matériau d enrobage doit être constitué de sable ou
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GUIDE TECHNIQUE
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d un mélange de sable et de gravier avec une granulométrie maximum de 0/15 pour les
deux diamètres.
Assemblage standard
Le joint d étanchéité est posé entre deux annelures. Nettoyer les creux d'onde et veiller à ce
que le joint ne soit pas torsadé
Lubrifier le joint et la surface intérieure de l'emboîture femelle.
Présenter le tube dans l emboîture et le pousser jusqu à ce que son extrémité s appuie
contre la butée de l emboîture. S assurer que les tubes sont bien alignés.
Il peut être utile de présenter le tube légèrement de biais. Si le tube ne s emboîte pas à la
main, protéger les champs de l emboîture en interposant une pièce de bois entre le tube et
la barre à mine.
Les tubes de longueur standard peuvent être coupés sur le chantier pour permettre des
ajustements en longueur. Les coupes sont faites au milieu du creux entre les annelures et
perpendiculairement au tube à l'aide d'une scie à bois.
Un avantage du PP est la possibilité de réaliser des assemblages par soudures, ce qui permet
d obtenir des liaisons auto butées.
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GUIDE TECHNIQUE
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Solides et résistantes, les canalisations en fonte ductile sont faciles à mettre en oeuvre et limitent
les impacts sur l environnement :
Elles nécessitent moins de matériaux d apport
moyennant épierrement, le sol extrait peut être réutilisé pour le remblai
moins lourds, les tuyaux et raccords sont plus faciles à poser
les éléments sont ajustables à la main pour favoriser leur alignement
de longueur 6 m, les tuyaux permettent des cadences de pose élevées.
NB : Pour l aspect protection contre la corrosion, se référer au chapitre X du guide technique Eau
potable.
.Le tuyau doit être placé à l horizontal ou sur des bois équarris de façon à ce que pendant la
découpe le disque ne se bloque pas et que la paroi du tuyau restant ne se sépare pas
prématurément.
Marquage : une ligne est simplement tracée le long d une courroie en acier faisant le tour
du tuyau.
Découpe : En utilisant le disque de coupe, la paroi du tuyau en fonte ductile et mortier de
ciment est coupée complètement, le long de la ligne tracée en une seule fois.
Chanfrein : le nouveau bout mâle doit être chanfreiné comme le bout original. Ce n est
qu ainsi que le bout mâle peut être inséré correctement dans l emboîture sans
endommager le joint. Un disque de dégrossissage est utilisé pour le chanfreinage.
Nouveau Revêtement : La surface métallique nue doit par la suite être recouverte d une
peinture riche en zinc et d une couche de finition bitumineuse ou époxydique.
Marquage de la profondeur d insertion : Avant d assembler le joint, des lignes doivent être
tracées sur le nouveau bout mâle, indiquant la profondeur correcte d insertion dans
l emboîture.
3.2.1.5 Assemblage du PVC-U à bague de joints
Il convient que l assemblage soit toujours effectué conformément aux instructions du fabricant et
à la norme :
XP ENV 1401-3, Juin 2002 : « Systèmes de canalisations en plastique pour les
branchements et les collecteurs d'assainissement enterrés sans pression - Poly(chlorure
de vinyle) non plastifié (PVC-U) - Partie 3 : guide pour la pose »
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GUIDE TECHNIQUE
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c) pour les tubes coupés sur chantier, l extrémité à assembler doit être coupée
perpendiculairement et chanfreinée ;
d) l extrémité du tube, l emboîture, et la gorge doivent être propres et la bague de joint doit être
placé convenablement dans son emplacement ;
e) le lubrifiant doit être appliqué sur la totalité de l extrémité chanfreinée.
f) le tuyau doit être aligné avec l emboîture du tube à assembler, et poussé jusqu à la
profondeur d emboîtement exigée. Lorsqu un levier est utilisé pour pousser l assemblage, il
convient d interposer une cale en bois.
g) Poser le bout mâle inséré dans l emboîture dans la même direction que l écoulement prévu
des eaux usées.
h) L encastrement dans le béton transforme d une part un tube souple en une structure rigide,
susceptible de se fracturer en cas de tassement du sol, d autre part le scellement sur un
collecteur ou un regard en béton s'effrite rapidement, provoquant un minage. Une pièce de
piquage spéciale (manchon sablé) est nécessaire.
i) Pour les tubes posés sous des zones à trafic intense où il n'est pas possible de maintenir une
hauteur de couverture minimale de 0,9 m, prévoir une protection supplémentaire. Dans ce
cas, il convient de prendre conseil auprès des fabricants de tubes.
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2)-Préparation de soudage
Mise en place du tube ou des raccords (tés, coudes, réductions, collets) sur la machine et
serrage de ceux-ci avec les colliers.
Nettoyage de l'élément chauffant.
Mise en température de celui-ci.
Après le soudage, le bourrelet doit exister sur la circonférence de l'assemblage et renseigne sur
l'homogénéité de la soudure.
Suivant les PN et les diamètres, un abaque fournit les différents temps des cycles de mise en
oeuvre.
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Dès la fin de ces cycles, le PEHD peut être soumis à des contraintes mécaniques et à une mise
en pression.
Les assemblages des tuyaux et regards pour collecteurs et canalisations d évacuation des eaux
usées sont réalisés par l intermédiaire de joints en élastomère à section pleine.
Les raccordements doivent pouvoir être effectués aux regards avec des tuyaux courts à deux
abouts males et à abouts males femelles, d une longueur approximative1,2m, pour un diamètre
nominal inférieur ou égal à DN 1200 et pouvoir résister à l effort de cisaillement.
Les recommandations de pose énoncées par le fabricant doivent être respectées lors de la
réalisation des assemblages.
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La mise en place de chacune de ces couches et leur compactage doit être symétrique sur tout le
pourtour afin d équilibrer les efforts communiqués aux ouvrages :
Quel que soit le niveau de la nappe phréatique, le regard en béton assure sa stabilité sans lest,
grâce à son poids.
Manutention aisée : Les éléments sont manuportables. Mais le temps de manutention est long
alors que la pelle mécanique généralement, disponible sur le chantier offre à moindre coût
une cadence accrue et une meilleure sécurité .Les éléments sont équipés avec des anneaux
de manutention, Il est nécessaire d utiliser des élingues en matériau non abrasif (nylon ou
polypropylène) ou des cordes de chanvre.
Afin de garantir la tenue mécanique des produits, il faut réaliser un compactage de type q4.
Le compactage latéral est réalisé par couches successives et symétriquement pour ne pas
déformer le produit qui est flexible. Aussi, il peut être nécessaire de prévoir un blocage temporaire
pour éviter le déplacement ou le soulèvement du composant du fait de son faible poids (poussée
d Archimède).
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Les nervures de renforcement verticales du cône et la construction avec des parois compactes
permettent un chargement direct du regard de 4 tonnes (véhicule léger).Des charges roulantes
supérieures jusqu aux poids lourds (charge par essieu de 12 tonnes) nécessitent la mise en place
d une dalle de répartition.
3.2.3.1 Définitions
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Canalisation AC
Des matériaux contenant de l amiante peuvent être rencontrés dans les réseaux anciens
enterrés: canalisations en amiante-ciment d eaux pluviales et d eaux usées.
La fabrication et la vente de matériaux contenant de l amiante sont interdites depuis le 1°janvier
1997.
Pour les opérations de retrait en site avec interférence avec d autres réseaux enterrés, ou aux points
singuliers (regards...), la méthodologie décrite ci-dessous est appliquée:
baliser la zone de travail, mettre en place la signalétique et interdire l accès aux tiers,
humidifier les zones à traiter, notamment au niveau des raccords, emboîtements, manchons,
démonter sans casse les tronçons de canalisation, par désemboîtement ; à défaut, utiliser des
outils manuels pour les opérations de découpe: burin et marteau, coupe tube à chaîne ou à
molettes, scies à main. Proscrire les outils de découpe à vitesse rapide (tronçonneuse...)
collecter les éléments de canalisation comme déchets dans un sac plastique étanche ou dans un
grand récipient pour vrac adapté avec étiquetage amiante.
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équiper les intervenants d une combinaison à usage unique à capuche de type 5, de gants
lavables et d un appareil de protection respiratoire à ventilation assistée (masque complet TM3P
ou casque ou cagoule TH3P).
NB : La durée maximum de port pour les appareils filtrants à ventilation libre est de 1 heure.
Pour les appareils à ventilation assistée, un débit minimal de 160 l/ mn à l inhalation est nécessaire.
Les culottes de branchement en PVC sont conformes à la norme NF EN 1401-1.et possèdent une
classe de rigidité, égale à celle de la canalisation sur laquelle elles se branchent.
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Ces manchons peuvent également servir pour le raccordement de deux canalisations de matériaux
différents.
Étant donnée la nature de l'eau évacuée, les branchements sont classés comme suit:
Pluviaux
Résiduaires domestiques
Résiduaires industriels
Dans un réseau séparatif chaque bâtiment dispose de deux branchements, alors qu en réseau
unitaire ou pseudo unitaire, un seul branchement évacue simultanément les eaux usées et les
eaux pluviales des toitures et cours internes de l édifice.
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Pour un immeuble comportant plusieurs cages d escalier, un branchement par cage d escalier est
autorisé.
Pour contrôler le respect des conditions autorisées chez les industriels, deux branchements
distincts pour les eaux usées:
Cet ouvrage est connu sous diverses dénominations, les plus courantes étant « la boîte de
branchement » (NF EN476) ou « la boîte d inspection » ou le «dispositif d´accès aux
branchements» dans la norme (NF EN 1610) ou « le regard de pied d immeuble », ou « le regard
de façade ». Il est soit préfabriqué soit construit in situ
L ouvrage de transition matérialise la limite entre la partie publique et la partie privée du
branchement.
3.3.1.1.1 Références
NF EN 476, Mars 2011 : « Exigences générales pour les composants utilisés pour les
branchements et les collecteurs d'assainissement »
NB : Remplace la norme homologuée NF P 16-100, de décembre 1988.
§I de la note « Réseau / branchement assainissement » de 1999.
CCTG fascicule 70, différents §.
NF EN 13598 : Systèmes de canalisations en plastiques pour les branchements et les
collecteurs d'assainissements enterrés sans pression - polychlorure de vinyle non plastifié
(PVC-U), polypropylène (PP) et polyéthylène (PE) :
Partie 1, avril 2004: « Spécifications pour raccords auxiliaires y compris les
boîtes de branchement ».
Partie 2(Version corrigée), Mars 2009 : « spécifications relatives aux regards et
aux boîtes d'inspection et de branchement dans les zones de circulation et dans
les réseaux enterrés profondément ».
Référentiel de certification NF 442 Rév. N° 0, 18 février 2011 : « Document Technique
4 : Groupe raccords auxiliaires, boîtes de branchement et boîtes d inspection »
-Les boites de branchement : BB, de DN <600 qui sont conçues pour être utilisées hors zone de
circulation doivent être conformes à la norme NF EN 13598-1.
-Les BB et BI 600 < DN < 800 qui sont conçues pour être utilisées en zone de circulation doivent
être conformes à la norme NF EN 13598-2.
-Les BB et BI 600 < DN < 800 qui sont conçues pour être utilisées hors zone de circulation
doivent être conformes à la norme NF EN 13598-1 et font l objet d un marquage spécifique.
Mention : « HORS TRAFIC ».
Le domaine d emploi des BB hors trafic est < 1.25m de profondeur entre le niveau du fil d eau et
le sommet de l élément de rehausse.
Les BB de branchements hors trafic sont sans charges verticales donc sans dalles de
répartition.
- 131 -
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-Les regards DN/ID >800 qui sont conçus pour être utilisés en zone de circulation doivent être
conformes à la norme NF EN 13598-2. Ces regards doivent être mis en oeuvre avec une dalle de
répartition leur permettant de résister aux charges roulantes.
- Les regards résistent à l action d une nappe phréatique égale à la hauteur du regard.
3.3.1.1.2 Type
Selon les secteurs géographiques, les recommandations sur le type de regard peuvent varier. On
retrouve cependant quatre dispositifs:
Tabouret simple
Il assure une décantation. Il est utilisé dans les systèmes unitaires.
Tabouret disconnecteur
Il assure la ventilation et la décantation. II fait obstacle aux corps étrangers grâce à une
plaque de séparation.
Tabouret siphoïde
Avec un coude à 90° ou, avec un té.
II est utilisé comme siphons disconnecteur. Il facilite le nettoyage et assure la décantation.
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3.3.1.1.3 Fonctions
Le fascicule 70 du CCTG précise la localisation de cet ouvrage en domaine public, et détaille les
dimensions nécessaires selon le type d accès que l on veut assurer. Il en ressort qu un diamètre
(ou un coté) de 300 à 400 mm doit suffire dans la plupart des cas (profondeur entre 0.5 m et 1.5
m), et une dimension de 600 mm permet tous les usages dans toutes les configurations.
NOTE : Pour les établissements industriels, le regard de façade est un regard visitable de dimensions
minimales 1.00 x 1.00 m, ou DN 1000 mm, pour permettre les opérations de contrôle des effluents.
Les spécifications techniques retenues pour les tampons des boites de branchement sont :
Tampon et cadre en fonte GS, classe C250, cadre 40x40, tampon DN300, marquage
Conformément à la norme NM 10 9 001.
Positionner la boîte de branchement au fond de fouille à l aide des flèches indiquant le sens
de l écoulement.
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Les dispositions du fascicule 70, en ce qui concerne la canalisation, préconisent en cas d'un
branchement gravitaire, un diamètre intérieur minimum de 150 mm. II doit toujours être inférieur à
celui du collecteur.
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Quand la présence d obstacles majeurs entraîne l impossibilité de garder un profil en long rectiligne,
les angles préférentiels pour les coudes sont 11°15', 22°30', 45°, 67° et 87° à 90°
3.3.1.2.2 Accessibilité
L accès aux branchements doit être permis, si possible, à chaque changement d alignement ou
de pente, par des regards de visite, des boîtes d inspection à mettre en place tous les 30-35 m.
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Carrotage d un regard
Tout raccordement doit être réalisé avec des composants préfabriqués et normalisés, qui sont
mis en place en respectant strictement les prescriptions du fabricant.
3.3.1.3.2.1 Culottes
Les raccords de branchement ou culottes sont des pièces préfabriquées en « Y » qui se montent
sur le collecteur principal et un départ sur la canalisation de branchement. Elles doivent être
constituées du même matériau que le collecteur et sont disponibles jusqu au diamètre 400 mm ou
500 mm selon le fabricant. Au-delà, on utilise des raccords de piquage (clips).
Les culottes sont recommandées lors de la pose d un collecteur, dès lors que la position des
branchements est précisée. Lors d un raccordement postérieur à la pose, une culotte mâle/mâle
peut être insérée après découpe du collecteur et raccordée sur ce dernier à l aide de deux
manchons coulissants. Ce type de réalisation peut s avérer délicat avec la fonte et impossible
avec le béton.
Les culottes peuvent comporter uniquement des bouts mâles (raccordement avec manchons) ou
des tulipes ou comporter des bouts mâles et des tulipes, selon diverses combinaisons.
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Chaque culotte doit être choisie avec l angle approprié pour recevoir la canalisation de
branchement. Il convient que les angles des culottes soient de préférence 45°, 60°à 70° ou
87°à 90°.
3.3.1.3.2.2 Selles
Les piquages ou selles sont des dispositifs préfabriqués de raccordement qui viennent se poser à
cheval sur le collecteur dans un trou carotté ou découpé par sciage. Les selles pour le
raccordement sur les collecteurs en place limitent l affaiblissement mécanique du collecteur au
droit du percement.
La selle collée est proscrite.
Les raccords de piquage sont des dispositifs préfabriqués permettant de raccorder les
canalisations de branchement sur le collecteur de manière souple et étanche à partir d un
percement réalisé par carottage dans la paroi du collecteur.
Les raccords de piquage sont des dispositifs préfabriqués permettant de raccorder les
canalisations de branchement sur le collecteur de manière souple et étanche à partir d un
percement réalisé par carottage dans la paroi du collecteur.
Les raccords de piquage s utilisent sur les collecteurs neufs ou en service d un diamètre minimum
de 500 mm à condition que le diamètre du collecteur soit supérieur à deux fois le diamètre de la
canalisation de branchement. Ces conditions permettent de limiter l affaiblissement de la
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La conception des joints en caoutchouc plein, permet des déviations angulaires et des charges
radiales importantes.
Il importe que tous les débris de percement soient extraits et évacués. Aucun raccordement de
branchement ne doit être pénétrant, afin de préserver les capacités hydrauliques du collecteur et
prévenir la rétention de matériaux transportés par les effluents.
Les clips
Les raccords de piquage clip sont des accessoires destinés à la réalisation du raccordement de
branchements sur des collecteurs d'assainissement gravitaire de diamètre variant de 500 et
1000mm après découpe circulaire de celui-ci.
Leur utilisation reste possible pour usage sur des collecteurs de 200 à 500mm, mais sous
conditions.
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Les caractéristiques dimensionnelles des raccords de piquage clip DN 160 et DN 200 sont
conformes aux normes suivantes :
Les clips sont des pièces de raccordement qui viennent s accrocher à l intérieur du collecteur (sur
les bords du carottage), et dont le joint est comprimé à l extérieur du collecteur par un système de
serrage mécanique.
Le raccordement par clip implique une pénétration qui peut ultérieurement constituer un obstacle
aux moyens d auscultation et de réhabilitation.
Ci-dessous des exemples de branchements à l aide de clips sur différents types de canalisations :
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Il est rappelé que les changements de direction, de pente, ou de diamètre doivent être
réalisés à l'intérieur même d'un regard. La mise en oeuvre de coudes et tés pour la constitution
d un réseau gravitaire peut :
Mais cette solution est mal adaptée aux essais d étanchéité à l eau.
Ouvrage maçonné qui ne peut être réalisé que sur des collecteurs dont le matériau permet
l accrochage des mortiers. Les dimensions intérieures doivent être au moins égales à celle du
collecteur. La couverture est une dalle en béton armé scellée au mortier.
Le radier doit être réalisé avec une cunette et des banquettes comme celui des regards.
Ceux réalisés par le passé présentent de nombreux défauts qui affectent l étanchéité et l intégrité
des ouvrages.
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3.3.1.3.3 Récapitulation
La disposition la plus couramment rencontrée est celle de la boîte à passage direct car si un
objet a transité dans les canalisations d assainissement jusqu en limite de propriété, il ne risque
plus de rencontrer d obstacle dans le réseau public.
Il est possible cependant de choisir un siphon disconnecteur ou une boîte siphoïde, destinés à
arrêter les gros objets avant qu ils n atteignent le réseau public. Cette disposition reporte la
responsabilité des engorgements sur l usager. Cette stratégie est efficace si elle utilise des
siphons véritables plutôt que des boîtes siphoïdes souvent amputées de leur cloison lorsqu elles
s avèrent trop sélectives.
Ces ouvrages doivent assurer la ventilation et ne garantissent donc aucune protection contre les
remontées d odeurs. Néanmoins, la mise en place de siphon non ventilé en pied de descente
d eaux pluviales se justifie dans certains cas pour empêcher les remontées d odeurs par les
raccordements sur réseau unitaire.
3.3.3 Dispositifs de protection contre le reflux des eaux des réseaux publics
Les clapets anti-retour sont constitués par un corps et un élément de fermeture (clapet) relié par un
axe de rotation ou de translation.
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En vue d'éviter le reflux des eaux d'égout dans les caves et sous-sols lors de l'élévation
exceptionnelle de leur niveau jusqu'à celui de la voie publique desservie, les canalisations et
notamment leurs joints sont établis de manière à résister à la pression correspondante. De même
tous regards situés sur des canalisations à un niveau inférieur à celui de la voie vers laquelle se
fait l'évacuation doivent être normalement obturés par un tampon étanche résistant à ladite
pression.
Les frais d installation, l entretien et les réparations sont à la charge du propriétaire. Ce dispositif
anti-reflux doit être (si possible) placé à un endroit accessible pour vérification.
Tous les appareils raccordés doivent être munis individuellement d un siphon facilement
accessible et conforme à la norme :
Rappelons que l objet du siphon dit disconnecteur n est pas d éviter les remontées d odeurs.
Cette fonction est assurée au niveau de chaque équipement (lavabo, douche, baignoire...).
Une des fonctions importante des branchements est d assurer la ventilation des réseaux. Pour
cela, ils doivent maintenir une continuité aéraulique du collecteur jusqu aux évents.
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GUIDE TECHNIQUE
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Les prescriptions en matière des stations de relèvement des eaux usées dans les bâtiments
s appliquent conformément à :
Les frais d installations, l entretien et les réparations de ces dispositifs sont à la charge du
propriétaire. Dans la mesure du possible les évacuations situées à un niveau supérieur à celui de
la voie publique ne devront pas transiter par les dispositifs anti refoulement ou élévatoires. On
évitera ainsi de surcharger ces dispositifs avec les eaux usées des étages et les eaux pluviales
des toitures.
NOTE : En cas d effluent industriel très chargé, l usage d une technique alternative de pompage
par aéro- éjecteur utilisant l air comprimé évite l obstruction des conduites de refoulement.
Toutes les installations de prétraitement privées doivent être conformes aux prescriptions des
normes suivantes :
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GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Les eaux rejetées par les privés dans le réseau d assainissement doivent respecter la
réglementation en vigueur au Maroc ainsi que les dispositions prévues par le contrat de gestion
déléguée de l assainissement liquide.
Il est notamment proscrit de rejeter dans les égouts ou dans les caniveaux, des hydrocarbures en
général et tout particulièrement des matières volatiles pouvant former un mélange détonant au
contact de l'air. Les garages, stations-service et les parkings d'immeubles, couverts ou non,
susceptibles de recevoir plus de 10 véhicules, doivent s équiper de séparateurs à hydrocarbures.
Le séparateur à hydrocarbures avec by-pass permet d absorber des débits très importants en cas
d orage, environ 5 fois son débit nominal.
il est nécessaire d installer un séparateur de graisses de manière à prétraiter leurs eaux usées de
fabrication chargées en graisses d origine animale, chez un charcutier, traiteur et restaurateur -
préparateur de plats à emporter.
Ce dispositif est composé d'un ouvrage unique assurant une fonction de décantation des
matières lourdes et de séparation des graisses. Ce dispositif est conçu de telle sorte qu'il ne
puisse jamais être siphonné dans le réseau public
- 145 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Il est basé sur la différence de densité entre les éléments présents à l'intérieur du séparateur.
Les graisses, de densité 0,95, remontent à la surface tandis que les matières lourdes, de densité
1,1, décantent au fond de l'appareil.
L'eau chargée arrive dans l'appareil par le dispositif d'entrée (1), celui-ci est équipé d' un brise jet
évitant la remise en suspension des boues et des graisses décantées (2).
La cloison (3) arrête les boues dans la première partie (débourbeur) et le siphon de sortie (4)
bloque les graisses dans l'appareil.
L'eau chargée de fécules arrive dans l'appareil par le manchon d'entrée (1). Cet effluent est
aussitôt arrosé par la buse (2). Les fécules ont la particularité de produire de la mousse. Il est
donc nécessaire de la rabattre afin de ne pas saturer l'appareil.
L'ouverture de l'arrosage doit être asservie au fonctionnement de la machine à éplucher via une
électrovanne.
- 146 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Les séparateurs, les débourbeurs et autres devront être vidangés chaque fois que nécessaire et
au minimum une fois par an.
L'usager, en tout état de cause, demeure seul responsable de ses installations et de l'élimination
des déchets produits. Toutefois, il peut se rapprocher du délégataire pour définir avec lui, la
meilleure filière d'élimination possible.
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GUIDE TECHNIQUE
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4 METROLOGIE DE L ASSAINISSEMENT
Il est essentiel de bien poser les attentes préalablement à toute démarche visant à mettre en
place des équipements métrologiques :
Pourquoi mesurer? Comment mesurer? Quels sont les investissements et les coûts de
maintenance. Comment assurer la validation, l exploitation et l utilisation des données collectées?
a) La limnimétrie : Mesure d une hauteur d eau et transformation en débit par utilisation d une
courbe d étalonnage Q=f (h). Les capteurs disponibles :
Ultrasons aériens.
Ultrasons immergés.
Bulle à bulle .
Piézo - résistif.
Effet DOPPLER
Temps de transit
La mesure du débit dans un collecteur pour un écoulement à surface libre peu important est
réalisée sur un seuil déversoir dont les caractéristiques sont connues.
- 148 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Avantages Inconvénients
Large plage de mesures
Cher et délicat à installer
Bon autocurage
Moins bonne précision sur les bas débits
Possible avec faible pente
- 149 -
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
On mesure le temps de parcours aller et retour d une onde émise par la sonde et réfléchie par la
surface de l eau. L appareil déduit alors la distance de séparation.
Cette valeur est ensuite transformée en hauteur d eau dans l ouvrage.
Conditions d utilisation :
La sonde est implantée dans un emplacement de sorte que la ligne des plus hautes eaux
connues ne soit pas dans la zone morte , < 40 cm du capteur.
Avantages Inconvénients
Faible coût. Présente une zone morte (environ 30cm) qui peut être réduite
Maintenance réduite. par un renvoi d angle.
Pas de contact avec Ne permet pas de mesurer les mises en charge éventuelles
l effluent. lorsque la sonde est placée en voûte de l ouvrage.
sonde traitée IP 69. Des gradients de température importants entre sonde et niveau
Peu de dérive de la mesure. d eau peuvent perturber la mesure.
Durée de vie longue.
Conditions d utilisation :
Hauteur minimale d écoulement permanent de 10 cm.
Eviter les zones de dépôt dans les collecteurs et toujours décaler la sonde par rapport au
fond du radier
Avantages Inconvénients
Mesure non perturbée par les Appareil immergé en milieu agressif (durée de vie).
flottants et mousses. Maintenance dans des conditions difficiles.
Correction en température Risque de dommages lors du curage des collecteurs.
efficace. Risque de perturbation de la mesure en eaux très chargées.
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GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Conditions d utilisation :
Avantages Inconvénients
Faible coût.
Facilité Colmatage par
d installation. effluents bruts
Mobilité.
Rusticité.
ISCO 4230
Le capteur comprend une membrane souple qui se déforme sous l effet du poids de l eau qui la
surplombe. Cette déformation mécanique est transformée en intensité électrique proportionnelle à
la pression exercée et donc à la hauteur d eau.
Conditions d utilisation :
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Avantages Inconvénients
Risque de dérive de la mesure.
Mesure des mises en charge. En contact avec effluent
Pas de zone morte au voisinage du Encrassement.
capteur. Hauteur minimale
Maintenance.
L appareil évalue la pression pour déterminer la hauteur puis la surface mouillée, Sm.
La multiplication de ces deux paramètres (V. Sm) permet d obtenir le débit.
Conditions d utilisation:
Hauteur d eau (5 à 10 cm) et une vitesse d écoulement minimale (0,1 m/s).
Sonde installée à proximité du radier, de manière à avoir un échantillonnage représentatif
des vitesses.
Avantages Inconvénients
Coût intéressant par rapport à d autres dispositifs
Implantation facile Sensible à la graisse et
Mobilité aux dépôts
Mêmes performances en régime permanent ou transitoire. Maintenance
Mesure de précision quel que soit l effet aval. Recette sur banc
Adapté aux mesures d eaux claires parasites, par sa qualité de d essai + étalonnage
signal sur les faibles vitesses : mesures objectives à 4cm/s. sur site
Un même appareil peut mesurer simultanément la vitesse
d écoulement et la hauteur d eau
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GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
La vitesse des ondes ultrasonores augmente dans le sens de l écoulement et décroît dans le
sens inverse. Deux sondes, émettrices et réceptrices, sont situées au même niveau de part et
d autre de l écoulement. L appareil mesure des temps de parcours qu il transforme directement en
vitesse moyenne sur la corde horizontale. Il est nécessaire de convertir ensuite la vitesse sur une
ou plusieurs cordes horizontales en vitesse moyenne V dans l écoulement.
Conditions d utilisation :
Avantages Inconvénients
Prix élevé (fourniture + pose)
Très précis pour la mesure de v sur une corde Difficultés pour passer de v à V (mais moins
Entretien facile important que pour le Doppler)
Pas d étalonnage Les sondes sont fixes et indémontables
Permet la mesure dans les grands collecteurs Pas de vitesse pour faibles hauteurs
Ne convient pas aux collecteurs de DN< 1m.
( >1000 mm)
Installation délicate pour l alignement des
Moins sensible à l encrassement que les sondes
capteurs Doppler Valeurs aberrantes lors de submersion et de
décrue.
- 153 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Conditions d utilisation :
Conçu pour des écoulements en charge mais reste possible pour des conduites remplies
partiellement, à condition de déterminer la section mouillée ou le profil des vitesses.
Montage sur longueur droite minimale 10 x DN à l amont et 5 x DN à l aval
Installation recommandée sur le collecteur de refoulement d un PR à partir de 120 l/s.
Avantages Inconvénients
Utilisation simple Proximité des champs magnétiques ou électriques
Indépendant de la charge et de extérieurs (moteurs électriques, lignes haute tension,
l opacité de l eau usée émetteurs d ondes radio, ...)
4.1.4 Radar
En cas de mesure de débit dans des chenaux ouverts, un capteur radar est nettement plus précis
que l'appareil à ultrasons puisque la propagation des signaux s'effectue pratiquement
indépendamment des influences de température.
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POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Avantages Inconvénients
mesure de vitesse en surface
installation facile
sensible aux vagues
pas de contact avec effluents
sensible en environnement électrique
ne fonctionne pas en charge
Le capteur détecteur de surverse permet de détecter la présence d eau et délivre une information
sous forme de contact sec non polarisé. Son domaine d application :
Suivi qualitatif des déversoirs d orages par détection de présence d eau ;
Suivi qualitatif des réseaux d assainissement ;
Le boîtier électronique est alimenté par une pile lithium interne et possède un anneau d accroche
afin de faciliter son installation.
- 155 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Applications
Surveillance, contrôle, diagnostic des taux d'hydrogène sulfuré dans les réseaux d assainissement
ou sur un ouvrage d épuration :
Enregistreur de gaz H2S et de température.
Indice de protection : IP 66 /68
Large écran LCD.
Mémoire interne 42 000 mesures
Autonomie grâce à une pile lithium (à changer tous les ans)
Communication 4/20 mA et Infra- Rouge
ODALOG L2 permet l'enregistrement de concentration en H2S sur une gamme 0-200
ppm.
Ces enregistreurs sont destinés à des mesures ponctuelles. Ils doivent être choisis en fonction de
l exposition attendue car la saturation en gaz détériore rapidement la mesure. Ils doivent être
régulièrement étalonnés.
Note : Ces enregistreurs sont radicalement différents des détecteurs de gaz qui, eux, sont destinés à
alerter sur l équilibre gaz / oxygène dans un espace confiné et donc sur la toxicité du milieu et le
risque d explosion.
- 156 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
intérêts Difficultés
Faible coût d investissement
Durée de vie de l appareil Maintenance lourde + astreintes
Résultats satisfaisants si chaîne de Coût global élevé (temps passé+analyses)
mesure cohérente du prélèvement Représentativité de l échantillon prélevé/
jusqu au laboratoire moyenne de l effluent à l instant t
Utilisable pratiquement partout
Les paramètres de pollution sont déterminés à partir des relations reliant l absorbance d un
composé et sa concentration. Les différents capteurs permettent ainsi de mesurer par exemple :
- 157 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
1 pluviographe pour 1 km2, avec un pas de temps d observation de 1 minute et un pas de hauteur de
pluie de 0,1 mm.
4.2.5.2 Le Radar
Principe de mesure du radar (Radio Detection And Ranging) : Emission d une onde
électromagnétique de faible longueur d'onde (3 < < 10 cm) , en partie rétro- diffusée par les
précipitations..
Malgré l'incertitude des résultats, le radar est un des seuls instruments permettant la mesure en temps
réel sur l'ensemble d'un bassin versant (--> 105 km2) et il est, par conséquent, très utile pour la
prévision en temps réel. Balayage de 100 km en moins d une minute
- 158 -
GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Les données validées peuvent ensuite être enregistrées et exploitées dans une base de données.
Les systèmes de télégestion permettent de mettre en forme les résultats (courbes, graphiques )
pour une diffusion ou une publication synthétique et lisible.
- 159 -
Direction Technique Maroc
Année 2011
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
ANNEXES
ANNEXES............................................................................................................................................ - 1 -
1 CLASSIFICATION DU RESEAU D ASSAINISSEMENT ...................................................... - 6 -
1.1 Classification selon l option du système de collecte....................................................................... - 6 -
1.2 Classification selon le fonctionnement hydraulique ...................................................................... - 7 -
1.3 Classification selon les critères géométrique ................................................................................. - 7 -
1.4 Techniques alternatives ................................................................................................................... - 7 -
2 CONCEPTION D UN RESEAU D ASSAINISSEMENT ......................................................... - 8 -
2.1 Tracé en plan et profil. ..................................................................................................................... - 8 -
2.1.1 Tracé en plan ................................................................................................................................................. - 8 -
2.1.2 Pente .............................................................................................................................................................. - 8 -
2.1.3 Profondeur et voisinage ................................................................................................................................. - 9 -
2.1.4 Nécessité de pompage ................................................................................................................................. - 10 -
2.2 Investigations préliminaires .......................................................................................................... - 10 -
2.2.1 Généralités ................................................................................................................................................... - 10 -
2.2.2 Références normatives ................................................................................................................................. - 10 -
2.2.3 Topographie ................................................................................................................................................. - 11 -
2.2.4 Étude géotechnique...................................................................................................................................... - 11 -
2.2.5 Eaux souterraines......................................................................................................................................... - 11 -
2.2.6 Branchements existants ............................................................................................................................... - 11 -
2.2.7 Autres réseaux de service public existants................................................................................................... - 11 -
2.3 Conception hydraulique ................................................................................................................ - 11 -
2.3.1 Calcul des Débits de pointe par temps sec ................................................................................................... - 12 -
2.3.1.1 Objectifs des études de ce type .................................................................................................... - 12 -
2.3.1.2 Débit d eaux usées domestiques .................................................................................................. - 12 -
2.3.1.3 Débit d eaux usées industrielles autorisées ................................................................................ - 12 -
2.3.1.4 Débit d eaux parasites .................................................................................................................... - 12 -
2.3.2 Vérification des conditions d autocurage par temps sec .............................................................................. - 13 -
2.3.2.1 Objectifs des études de ce type .................................................................................................... - 13 -
2.3.2.2 Principes de base ............................................................................................................................ - 14 -
2.3.2.3 Méthodes recommandées.............................................................................................................. - 14 -
2.3.3 Calcul du débit des eaux pluviales ............................................................................................................... - 14 -
2.3.3.1 Généralités ....................................................................................................................................... - 14 -
2.3.3.2 Critères de conception .................................................................................................................... - 15 -
2.3.3.3 Calcul des eaux de ruissellement pour des petits projets d aménagement ........................... - 15 -
2.3.3.4 Méthode des réservoirs linéaires .................................................................................................. - 17 -
2.3.4 Remplissage de la conduite ......................................................................................................................... - 17 -
2.3.5 Détermination des diamètres de canalisations ............................................................................................. - 17 -
2.3.5.1 Formule de Manning- Strickler ...................................................................................................... - 17 -
2.3.5.2 Méthode graphique ......................................................................................................................... - 18 -
2.3.6 Pertes de charge ........................................................................................................................................... - 20 -
2.3.6.1 Pertes de charge linéaires: ............................................................................................................ - 20 -
2.3.6.2 Pertes de charge singulières: ........................................................................................................ - 20 -
2.3.7 Outils de calcul ............................................................................................................................................ - 21 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
-2-
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
-3-
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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-4-
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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-5-
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Système unitaire
Système séparatif
Système pseudo séparatif
-6-
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Lorsqu un nouveau réseau est prévu, il convient de séparer les eaux pluviales des autres eaux
usées.
Avantages du système séparatif : Avantages du système unitaire
Les collecteurs sont plus réduits parce qu'on Nécessité de moins d espace pour installer un réseau
peut vidanger les eaux de pluie par le unitaire qu un réseau séparatif (double).
chemin plus court. Dans le système unitaire, outre l'économie dans le
Il y a certains cas où les eaux pluviales sont réseau, le coût des branchements est divisé par deux
drainées au moyen de noues et caniveaux Pas de risque de branchements incorrects.
ouverts, ainsi on évite la double canalisation, Les frais de réfection des trottoirs sont 1.5 à 2 fois
c est pourquoi du point de vue économique moins chers dans le cas du système unitaire.
comme constructif le système séparatif est La maintenance et l'exploitation d'un réseau double
préférable. exigent des frais entre 30% et 50% plus chers que
Optimisation des STEP qui traitent juste les dans le cas d un réseau unitaire.
volumes pollués. Les premiers flots de pluie interceptés sont très
pollués, un système unitaire évite des décharges
contaminées dans la rivière.
Les réseaux d assainissement, peuvent être classés selon des critères géométriques:
réseaux visitables (H 1.6 m) ou non visitables.
circulaires, voûtées, ovoïdes, rectangulaires, etc.
Les techniques alternatives (ou compensatoires) permettent de réduire les flux d'eaux pluviales le
plus en amont possible, en domaine public et constituent au fait la première alternative au « tout
tuyau » :
Bassins secs ou en eau.
Chaussées à structures réservoir/ drainantes.
Toitures terrasses.
Tranchées drainantes et puits d'infiltration ou noues.
Noues d infiltration.
Ces techniques sont préconisées par le SDNAL. Mais cette pratique nécessite un changement en
profondeur des mentalités et des règles d urbanisme. L idéal serait d associer à cette démarche
les aménageurs, les élus et les particuliers en leur demandant d'intégrer la question de la maîtrise
des eaux pluviales dans les projets d'aménagement.
-7-
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
La solution optimale est celle qui satisfait aux prescriptions de fonctionnement à moindre coût.
Les plans sont renseignés en coordonnées Lambert (X, Y et Z) avec Z rattaché au NGM
(Nivellement Général du Maroc).
les conditions du site, les propriétés retenues et les réseaux de service public existants;
la protection des zones de captage d eau;
la disponibilité de collecteurs ou d exutoires appropriés;
le tracé en plan de bâtiments;
la stabilité du bâtiment pendant et après la construction des branchements et collecteurs;
les niveaux des milieux récepteurs aquatiques;
les effets des marées, des vagues et des courants;
les niveaux de la nappe phréatique;
les écoulements de surface des eaux d inondation;
les obstacles représentés par d autres infrastructures (réseaux de service public, les voies
ferrées;
le propriétaire du terrain;
la proximité d arbres et autre végétation.
Le tracé des branchements et collecteurs devant tenir compte de tels facteurs peut avoir des
conséquences capitales: par exemple, des profondeurs ou une longueur excessives, la nécessité
de pompage ou de siphons inversés.
2.1.2 Pente
La pente entre deux points, se calcule par le rapport entre la dénivelée et la distance horizontale
entre ces deux points :
-8-
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Le suivi continu des pentes doit être réalisé pour chaque tuyau à l aide d un :
Elle doit respecter les hauteurs de recouvrement minimales ci-dessous (hors branchements) :
0,80 m sous le niveau supérieur de la chaussée ou des zones de stationnement existantes (la
couverture doit être au moins égale à l'épaisseur de la structure de chaussée à remettre en
place, majorée de 0,10 m ; elle doit également permettre la mise en place du dispositif
avertisseur) ;
Le tableau ci dessous concerne les distances entre réseaux parallèles ou croisés. Il est extrait de
la norme NF EN 98 332 de février 2005 : « Chaussées et dépendances. Règles de distance entre
les réseaux enterrés et règles de voisinage entre les réseaux et les végétaux ».
-9-
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Si en milieu urbain, les réseaux doivent être posés à une distance minimale de 1.5m, il est interdit
de couper des racines de diamètre supérieur à 5cm. Mettre un film en PP de grammage >
300g/m².
Lorsqu une partie du réseau ne peut pas être assainie de manière efficace à l aide d un réseau
gravitaire, il convient d envisager l utilisation d une ou plusieurs installations de pompage.
2.2.1 Généralités
Une attention particulière doit être portée aux caractéristiques topographiques des milieux
concernés et à la nature géologique du sous-sol
- 10 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
2.2.3 Topographie
Lors de la phase de conception, une compréhension des conditions du sol susceptibles d être
rencontrées pendant la construction du projet est essentielle afin de pouvoir évaluer pleinement
toutes les options de tracé et de construction.
Des échantillons de roche sont conservés, lorsque des méthodes sans tranchée sont envisagées.
Les niveaux des eaux souterraines, y compris les variations saisonnières, doivent être
déterminés, et identifier les conditions potentiellement défavorables pour l intégrité de la conduite.
Les tracés, les niveaux, la capacité hydraulique et l état structurel de tous les ouvrages existants
comme les branchements, les collecteurs, doivent être vérifiés.
Les positions des autres réseaux de service public existants doivent être vérifiées le plus
précisément possible.
- 11 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Le débit de temps sec correspond au débit observé dans le réseau d assainissement pendant les
périodes de temps sec. Ce débit est compose essentiellement des rejets domestiques, des rejets
industriels et des eaux claires parasites (ECP).
1,5 p 4.
Qpointe et Qmoyen en (l/s).
- 12 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Quelque soit l origine des eaux parasites les désordres provoqués sont importants au niveau :
Une estimation peut être effectuée grâce aux hydrogrammes réels de débits d eaux usées,
mesurées en continu sur 24 heures en entrée de station d épuration.
Ensuite on calcule la part relative aux eaux claires parasites d infiltration déduite du débit total
pour obtenir un hydrogramme d eaux usées strictes. La méthode suivante est utilisée :
Cette méthode considère une répartition uniforme du débit sur l ensemble de la commune, ce qui
est acceptable en première approximation quand il s agit essentiellement de rejets domestiques.
Cependant, cette méthode n est plus applicable en présence d industriels ou de gros
consommateurs en eau à un endroit donné. Une analyse des consommations en eau par rues
doit être prévue.
- 13 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
La vitesse.
La contrainte de cisaillement.
Type de
Valeurs à respecter Règles pratiques
réseau
Réseau
Vitesse > 0.6 m/s pour un débit
unitaire
égal à 1/10 du débit à pleine Vitesse à pleine section >1 m/s pour
Ou
section les conduites circulaires
réseau
Vitesse> 0,3 m/s pour un débit Vitesse à pleine section> 0.9 m/s
séparatif
égal à 1/100 du débit à pleine pour les conduites ovoïdes
eaux
section
pluviales
Réseaux
Vitesse> 0.3 m/s pour le débit Pente >0.2% dans les conduites à
eaux
journalier moyen actuel l amont du réseau (>0.4% conseillé)
usées
La contrainte de cisaillement doit être supérieure à 0.5 N/m2 pour un débit égal a 1% du débit de
pleine section. En deçà de cette valeur, on émet l hypothèse qu un dépôt est potentiellement
présent sur le tronçon. Cette hypothèse doit être vérifiée sur le terrain car les conditions
hydrauliques en amont et en aval du tronçon cible peuvent avoir une influence sur l autocurage.
2.3.3.1 Généralités
Les collecteurs pour les eaux pluviales sont dimensionnés de manière à limiter les inondations. Il
est généralement impossible d éviter les inondations provoquées par de très gros orages. Il est
donc nécessaire de trouver un équilibre entre le coût et le choix politique du niveau de protection
fourni.
Il convient que le niveau de protection soit basé sur une évaluation des risques de l impact des
inondations sur les personnes et sur les installations.
- 14 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
NB : le SDAL fixe des périodes de retour en fonction des enveloppes budgétaires disponibles
SDAL91 SDAL03
Ouvrage pluvial
REDAL REDAL
Réseaux secondaire et tertiaire 2 ans 10 ans
Réseaux d ossature (primaire) 5 ans 10 ans
Ouvrages de rejet 10 ans 10 ans
Ouvrages à risque - >10 ans
2.3.3.3 Calcul des eaux de ruissellement pour des petits projets d aménagement
1) Méthode rationnelle
La méthode rationnelle est une méthode simplifiée permettant le calcul du débit maximal à
l exutoire d un bassin versant soumis à une précipitation donnée. Cette méthode est utilisée
depuis 1851. Elle conduit à l expression générale :
Q=C.i. A
Q est le débit de pointe, en (l/s);
i est l intensité de l averse de durée égale à tc temps de concentration, en (l/s/ha);
tc (en mn) = 0,0195x L0,77x I-0,385 : Formule de Kirpich (1940)
L : cheminement hydraulique le plus long en m
I : Pente moyenne du bassin versant
A est la surface de réception des précipitations (mesurée horizontalement), en (ha).
C coefficient de ruissellement d une surface donnée :
- 15 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Valeurs de C pour le calcul des eaux de ruissellement pour des petits projets d aménagement :
2) Méthode de Caquot
Il s agit d une méthode globale (datant de 1949) découlant directement de la méthode rationnelle.
Elle permet donc le calcul du débit pour fréquence de dépassement F donnée, à l exutoire d un
bassin versant urbanisé :
Q(F) = K1/U.IV/U.C1/U.AW/U
Où
3
Q (F) : débit de pointe (m /s), de fréquence de dépassement F
I : pente moyenne du bassin versant (m/m)
C : coefficient d imperméabilisation
A : surface du bassin versant (ha)
L : longueur du plus long cheminement hydraulique en hm
K 1/U V/U W/U
b(F)
Où a (F) et b (F) sont les coefficients de Montana: i(t.F) = a(F) t
- 16 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
NOTE : La refonte de l instruction technique est un vaste projet qui date de 2006 et qui est loin
d être terminé. Les débats ont récemment porté sur le contenu, la taille, le périmètre du
document.
Les contributions continuent sur la partie assainissement pluvial dont l issue n est pas prévue
avant fin 2012.
Dans le cas de réseau unitaire, le remplissage est inférieur à 75%. L espace vide de 25% qui
reste permet la circulation de l air et favorise des conditions aérobies
Dans laquelle :
V est la vitesse d écoulement, en m/s
R est le rayon hydraulique moyen, en m
- 17 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
II s agit d une formule empirique, qui, bien qu elle ne soit pas homogène sur le plan dimensionnel
avec la formule de Chézy, donne des résultats très satisfaisants.
Selon l instruction technique du Ministère de l intérieur (ou selon l Int-77-284) les formules
utilisées pour le dimensionnement des collecteurs d assainissement sont :
Note : Pour Qmax, la vitesse d'écoulement ne doit pas dépasser le seuil de 4 m/s, afin d éviter le
phénomène d abrasion des tuyaux.
Ces relations permettent d obtenir le graphique qui permet d obtenir les caractéristiques
hydrauliques en fonction du rapport des hauteurs découlement h/D, ce qui permet de simplifier
les calculs en se référant à la conduite coulant pleine.
- 18 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Certains points peuvent être soulignés à partir des différents éléments du graphique :
1. Le débit maximal se produit à 93 % du diamètre total de la conduite. Cela signifie donc que, si
la conduite est conçue pour un débit coulant plein, on sera donc du côté conservateur.
2. La vitesse dans la conduite est la même lorsqu elle est à moitié pleine ou pleine.
3. Les vitesses pour des profondeurs plus grandes que la moitié du diamètre sont plus grandes
que les vitesses lorsque la conduite coule pleine.
4. Lorsque la hauteur d écoulement est plus petite que la moitié du diamètre, les vitesses
diminuent rapidement.
- 19 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Compte tenu de sa simplicité d application, la formule de Manning Strickler est le plus souvent
utilisée :
Dans laquelle :
J : Pertes de charge linéaires, par unité de longueur, en m/m (pente)
n : Coefficient de rugosité de Manning (adimensionnel)
La norme NF EN 752, préconise le choix des valeurs suivantes, pour le paramètre K (=1/n):
70m1/3.s-1 K 90 m .s et 0,03mm k 3 mm, sans faire de distinction entre les matériaux.
1/3 -1
La formule de Manning est d application directe aux sections partiellement pleines et peut être
utilisée aussi bien pour les conduites circulaires comme pour les autres formes géométriques.
Les valeurs du paramètre ks des accessoires les plus couramment utilisés, sont les suivantes
ki = 0,1, passage direct en regard, vanne etc.,
ki = 0.2 à 0.3, coude à 90° (1/4).
- 20 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Le logiciel de calcul "Oduc Version 6.1", développé par le CERIB (Centre d'Etudes et de
Recherches de l'Industrie du Béton), permet de déterminer d une part, le débit des eaux de
ruissellement à l aval d un bassin versant et d autre part, le diamètre convenable en fonction de la
pente, du taux de remplissage et du débit.
Il permet également de déterminer le volume des réservoirs de stockage/restitution.
Le calcul du bassin versant est effectué par ce logiciel selon les trois méthodes suivantes :
Qamont= Qts + QP
où
Qts : débit maximal de temps sec
QP : débit de pointe des eaux pluviales, calculé par la formule rationnelle, ou superficielle ou autre méthode
En toute rigueur, le coefficient de dilution doit être fonction des débits drainés en cours de crue et
des objectifs de qualité fixés pour le milieu naturel de rejet. Ces objectifs sont institués par la loi
sur l eau, dont la mise en application demandera certainement plusieurs années.
Débit déversé par le déversoir Qdev est en fonction de la dilution admise par le milieu récepteur.
Le débit maximum déversé est exprimé comme suit:
Qdev Qamont Qaval Qamont C d.Qts
- 21 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Ce qui signifie que le DO, en fonctionnement normal, ne doit déverser aucune goutte d eau dans
la nature tant que Qamont est inférieur à (C d.Qts).
L évaluation des débits déversés par l intermédiaire des déversoirs d orage s effectue par
l utilisation de relations empiriques. Ces équations sont toutes bâties à partir de résultats
expérimentaux. On trouve par exemple la formule de Dominguez (1945) qui permet le calcul du
débit déversé en fonction des valeurs de hauteur d eau à l amont et/ou à l aval du déversoir. Ces
relations ne sont applicables que pour certains types d écoulement et uniquement pour certaines
géométries de déversoir.
:
Type de déversoir
Frontal à seuil bas, seuil mince, sans contraction latérale 0,43
Frontal à seuil rectangulaire épais, nappe libre h <1,5c 0,385
Latéral à seuil court 0,33
On suppose donc implicitement que le régime d écoulement est fluvial dans la partie amont. Si le
régime est torrentiel dans la conduite amont, il y a création d un ressaut et la mise en charge de
la conduite amont générant une élévation importante de la ligne d eau. Dans ce cas, il est
recommandé de changer la pente de la conduite ou sa section sur un tronçon juste en amont de
l ouvrage pour retrouver le régime fluvial.
Longueur du déversoir :
Le logiciel CalDo, mis au point conjointement par l ENGEES et Anjou Recherche Vela Water,
a pour objectif de fournir des ordres de grandeur concernant le fonctionnement et le diagnostic
hydraulique des déversoirs d orage dits à seuils latéraux. En introduisant les caractéristiques
géométriques de l ouvrage (hauteur de crête, longueur, ) ainsi que les caractéristiques des
conduites amont et aval, le logiciel CalDo est capable de fournir le débit déversé en fonction du
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Pour le cas des déversoirs courbes, l approche par la modélisation 3D reste le seul moyen de
pouvoir déterminer le fonctionnement de ces ouvrages.
Quelque soit la méthode utilisée pour le dimensionnement hydraulique. Les résultats des calculs
sont approximatifs. Il reste essentiel de prendre certaines dispositions constructives :
* Les déversoirs d'orage sont, en général, de section rectangulaire. La cote supérieure du
déversoir est déterminée par les conditions suivantes:
- La hauteur maximale de l'eau au-dessus du déversoir ne soumet pas, les tampons de
regards amont à la pression hydraulique
- une marge libre d au moins 0.50m est en général maintenue entre le niveau maximum
d'eau et le toit du déversoir.
* Accessibilité pour faciliter le curage,
* Aménager des cunettes au milieu des déversoirs,
* Réalisation systématique de seuils à poutrelles pour le réglage du niveau,
* Les déversoirs d orage équipant un réseau ou situés sur la station ne doivent pas déverser
par temps sec.
* L'utilisation d'un clapet anti-retour est fortement recommandée.
* Le génie civil permet d'équiper le déversoir d'orage d'appareils de mesures et d'une
transmission à distance reliée au système de télégestion.
Le projet d application de la loi d eau au Maroc a mis la lumière sur le danger des rejets directs
dans le milieu naturel, la pollution bactérienne et les métaux lourds, notamment dans les sites
balnéaires.
Dans un avenir proche l étude d impact sera exigée avant d effectuer tout rejet. Les points de rejet
doivent être localisés pour minimiser l effet sur les eaux réceptrices.
Le choix d emplacement des déversoirs d orage doit tenir compte de la proximité de captages
d eau potable, de baignade, des zones piscicoles et conchylicoles.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
- La vitesse V de passage de l eau à travers la grille telle que : 0,6 m/s V 1,2 m/s
- Les pertes de charge dans la grille.
Avec :
A : section minimale (m2)
Qmax : Débit max (m3/s)
V : vitesse de passage à travers la grille (m/s)
a = e/(e+s) espace libre entre les barreaux /(espace libre + épaisseur de barreaux) :
Les pertes de charge au niveau du dégrilleur sont données par la formule de KIRSCHMER suivante :
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Pour des raisons structurelles, cette formule est uniquement valable si la profondeur des barreaux est
inférieure à 5 fois leur diamètre.
Le calcul des pertes de charges permet de se renseigner sur le bon fonctionnement du dégrilleur et la
fréquence de son nettoyage.
Pour les eaux résiduaires urbaines, le volume de résidus, exprimé en l/hab./an, varie en fonction de
l écartement des barreaux, selon une première approximation (Satin & Sélim) : V= (120 à 150)/e
La méthode dite « des pluies » utilise l'analyse statistique des pluies; elle peut faire l'objet d'une
construction graphique simple et suggestive qui permet d'obtenir un ordre de grandeur des
durées moyennes de remplissage et de vidange. Elle est moins rigoureuse du point de vue
mathématique et peut conduire à des résultats inférieurs à 20 % de ceux de la méthode des
volumes.
« La méthode des pluies » est la méthode recommandée par le guide « La ville et son
assainissement - Principes, méthodes et outils pour une meilleure intégration dans le cycle de
l eau» édité par le CERTU en juin 2003.
Cette méthode de dimensionnement suppose que le débit de fuite du bassin de retenue qs est
considéré comme constant.
C est une méthode simplifiée à n utiliser que dans le cas d un réseau sans un autre bassin de
retenue à l amont, à condition que le volume de la retenue soit inférieur à 500m³ ou bien pour se
faire une première idée en phase d avant projet.
La méthode des pluies donne des volumes de stockage inférieurs à la méthode des volumes.
Cela apparaît logique étant donné que la méthode des pluies ne prend pas en compte le fait
qu une pluie peut survenir avant la fin de la vidange d un évènement précédent.
Cette méthode repose sur l exploitation d un graphique représentant les courbes de la hauteur
précipitée H(t,T) pour une période de retour donnée (T) et de l évolution des hauteurs d eaux
évacuées (qs.t) en fonction du temps d évacuation (t). Ce graphique se présente sous la forme
suivante :
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Le graphique des courbes de la hauteur précipitée (courbe rouge sur le schéma ci-dessus) selon
plusieurs périodes de retour (10, 20, 30 et 100 ans).
Pour tracer la courbe d évolution des hauteurs d eaux évacuées en fonction du temps (droite
verte sur le schéma ci-dessus), il est nécessaire de déterminer la pente de cette droite (qs). Pour
cela, on suppose que l'ouvrage a un débit de fuite constant Qf que l'on exprime sous la forme
d'un débit spécifique qs :
qs =60 000 x Qf / Sa
Avec :
qs, débit spécifique de vidange (en mm/min),
Qf, débit de fuite de l ouvrage (en m3/s),
Sa, surface active (en m2).
Sur le graphique précédent, on dessine donc la droite de vidange de l ouvrage de stockage ayant
pour équation :
h(t) = qs x t
Avec :
h(t), hauteur vidangée au temps t (en mm),
t, temps (en min).
On trace alors la parallèle à la droite h(t)=qs x t passant par la courbe H(t, T). La différence h
entre la courbe h(t) et H(t, T) correspond à la hauteur maximale à stocker pour qu'il n'y ait pas de
débordement.
Le volume d'eau à stocker peut alors facilement être déterminé par la formule suivante :
Où :
V max, volume d eau à stocker (en m3),
h, hauteur maximale à stocker (en mm),
Sa, surface active (en ha),
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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L accès aux camions est prévu dans le fond du bassin pour évacuer les dépôts après l orage.
Ne pas compartimenter le bassin et aménager des rigoles au fond du bassin, afin de diriger
longitudinalement les flots de nettoyage
Bassin OUARDA-TANGER
Le dessableur est conçu en dérivation de la conduite principale et peut traiter un débit =2x Qts.
Ces ouvrages doivent être dimensionnés avec méthode. Plusieurs étapes sont à considérer :
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Une fois connue les caractéristiques du sable à piéger et les débits normaux mis en
jeu, il est possible d établir un premier dimensionnement de l ouvrage.
Vbas : vitesse d eau dans le bassin, choisie parmi 4 valeurs : 0.1, 0.2, 0.3 et 0.4 m/s.
La valeur prise est de 0.3 m/s.
u : vitesse de sédimentation selon le diamètre moyen des particules à décanter.
: Coefficient prenant en compte la turbulence.
Q : débit maximal à décanter.
D : diamètre de la conduite d amenée supposé égal au diamètre de la conduite de sortie.
H : la hauteur d eau dans la conduite associée au débit maximum à décanter. Cette
hauteur, H, peut-être déduite du débit Q et des caractéristiques de la conduite. Au
couple (Q,H) est alors associée la vitesse V
d (mm) u : Vitesse de Commentaires Efficacité Coefficient prenant en
sédimentation compte la turbulence
( m/s)
2 0,29 Sable gros 10 0,1
1,5 0,23 Sable gros 20 0,2
1 0,17 Sable moyen 30 0,3
0,8 0,14 Sable moyen 40 0,5
0,5 0,1 Sable moyen 50 0,8
0,4 0,07 Sable moyen 60 1,1
0,3 0,05 Sable moyen 70 1,5
0,2 0,03 Sable fin 80 2,2
0,1 0,01 Sable fin 90 3,4
0,05 0,002 Sable fin 100 -
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Pour permettre une alternance d'exploitation, ils seront de préférence à double bassin; en cas
d'impossibilité ils comporteront un by-pass pour l'évacuation des eaux pendant le curage.
Toutefois, une chambre simple pourra être adoptée pour les égouts pluviaux où les bassins de
dessablement seront à sec en dehors des périodes pluvieuses. Ces bassins devront être
facilement accessibles aux équipes d'entretien et permettre l'utilisation du matériel d'extraction
approprié.
Toutefois, l assainissement sous vide peut également constituer une solution alternative, notamment
lorsque :
- le terrain est plat
- le sous-sol est défavorable, instable ou rocheux
- les obstacles sont nombreux (réseaux, nappe, sol encombré)
- le débit est saisonnier donc variable
- il y a nécessité de réduire l encombrement du chantier de terrassement
- il s agit de collecter des effluents domestiques
- le réseau collectif ou l exutoire final sont à moins de 3 km
Dans un système d assainissement sous vide, la collecte des effluents se déroule en 3 étapes :
- la collecte gravitaire jusqu au chambres de collecte
- l aspiration dans le réseau sous vide via des regards de transfert
- le refoulement vers l exutoire
Le réseau sous vide est constitué de 3 éléments particuliers, propres à ce type de système et
qui n ont guère de points communs avec les réseaux traditionnels :
- les chambres de collecte
- le réseau d aspiration
- la centrale de vide
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Un évent est associé à l habitation qui permet l aspiration. Il s agit en général d une sorte de
champignon, visible au pied des habitations.
De ce fait, le réseau sous vide a généralement un profil en dents de scie, alternant des tronçons en
pente et de courtes remontées ou des profils courbes, en vagues préformées.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Des vannes de sectionnement spécifiques aux réseaux sous vide sont à installer sur le réseau. Elles
facilitent les opérations d exploitation en permettant d isoler les différentes antennes.
Le non respect de ces contraintes mettrait en péril le fonctionnement global du système : les
réseaux sous vide ne permettent pas de fonctionnement en mode dégradé.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Il convient également de sensibiliser les usagers à ce système particulier. Ils ne doivent notamment
pas :
- jeter des objets dans le réseau, qui viendraient obstruer le réseau et bloquer le fonctionnement
de l ensemble de la branche
- raccorder les eaux pluviales à ce réseau d assainissement pour éviter de provoquer le
fonctionnement permanent des installations
- bloquer l accès aux équipements, même situés en partie privative, comme c est parfois le cas
des chambres de collecte, pour permettre les interventions préventives et curatives
- obstruer ou détruire les évents apparents en pied d habitation.
Les travaux sur voiries sont également susceptibles d engendrer d importants problèmes
d exploitation, notamment en entraînant des gravats dans les chambres de collecte ou les regards des
vannes de sectionnement. Les vannes peuvent alors successivement se trouver bloquées ouvertes
sur le réseau et arrêter globalement le fonctionnement du système.
Pour des raisons économiques évidentes, la grande majorité des systèmes de collecte
d assainissement est gravitaire. Cependant, s il s agit de franchir un obstacle ou de pallier les
inconvénients d un terrain naturel plat, on peut être amené à utiliser un système sous pression,
les eaux pluviales étant strictement exclues du système.
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La conception d une station de pompage comme d une conduite de refoulement doit permettre :
Il est à noter que les prescriptions de conception définies, sont des prescriptions minimales et ne
constituent pas en elles-mêmes un dimensionnement suffisamment exhaustif pour assurer un
fonctionnement correct du système dans tous les cas de figure. Chaque système doit être
dimensionné individuellement.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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2.9.4.1 Pompes
Les installations de pression par pompage peuvent être :
Stations de relèvement, pour transférer l eau d un niveau à un autre supérieur mais à
proximité immédiate.
Stations de refoulement, où on transfère l eau sous pression en un point éloigné.
Roue monocanal (E) Roue multicanaux (K) roue à vis Roue à Hélice
.
86 % liquides à viscosité Grand débit et Très faible hauteur
=75 % importante
Ø libre 143 mm Ø libre 170 mm Ne doit pas fonctionner vanne de
Rendement intéressant refoulement fermée
Roue vortex (F) Roue dilaceratrice Roue Sécatrice Roue semi ouverte
Rendement moyen
Ø libre 135mm Q eaux chargées <25m3/h Effluents de conserveries,
abattoirs Bon Rendement -eaux chargées
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Choix technologique
Les moteurs de surface ont une protection IP 55, les moteurs immergés IP 68.
Les systèmes de pompage en ligne relèvent les effluents gravitaires directement depuis l'arrivée,
sans mise en charge et sans fosse de collecte et permettent ainsi de s'affranchir des
inconvénients liés aux volumes de rétentions: odeurs, gaz dangereux (H2S), corrosion des
équipements et encrassement des flotteurs.
Ils sont pilotés par vitesse variable.
Des précautions doivent être prises en amont pour éviter les colmatages.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Moteurs électriques;
Moteurs à combustion interne.
Moteurs à vitesse multiple ou variable conçus de manière à être économiques du point de vue
énergétique.
Les moteurs électriques doivent être antidéflagrants en atmosphères potentiellement explosives.
CEBELMAIL permet de modéliser le fonctionnement des réseaux sous pression pendant des phases
d'écoulement dynamique. Il permet de dimensionner les organes de protection adéquats pour lutter
contre des pressions trop faibles ou trop fortes, comme un ballon anti-bélier.
Le moteur de calcul de CEBELMAIL est basé sur une résolution des équations de Saint-Venant par la
méthode des caractéristiques de Bergeron.
2.9.4.4 Désodorisation
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Les entrées d air frais doivent être disposées de façon à éviter les circuits préférentiels. Les
aspirations d air doivent être disposées le plus près possible des sources d odeur.
En outre, la ventilation devra être calculée pour éviter que la température intérieure ne dépasse pas
45 ° C.
Les ventilateurs devront être correctement insonorisés.
Les réseaux d extraction d air vicié sont réalisés en PVC ou en polyéthylène. Les gaines de
dimension supérieure à 800 mm sont renforcées en polyester armé fibre de verre.
Il convient que les tableaux de distribution et les centres de commande des moteurs soient de
construction modulaire.
Chaque ensemble de pompes doit être fourni avec un démarreur séparé.
Des dispositifs de protection pour le déclenchement en cas de perte de pression d aspiration ou
de conditions d écoulement inacceptables.
Les commandes pour la fermeture du circuit électrique peuvent utiliser des flotteurs, des
électrodes, des pressostats.
Les informations, les alarmes et les instructions peuvent être transmises à distance par
télémesure.
Il convient qu un système d alarme ait une source d alimentation de secours, capable de
fonctionner pendant 24 h au moins en cas de panne de l alimentation principale.
Canalisations
Les canalisations sous pression doivent avoir un diamètre intérieur égal ou supérieur au diamètre
de refoulement de la pompe. Leur diamètre ne devra pas diminuer, dans le sens de l'écoulement
Les canalisations sous pression utilisées dans un dispositif de réception et dans le réseau de
refoulement doivent être d'une pression nominale minimale de 600 kPa (6 bar).
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Il convient de tenir compte des pertes de résistance à long terme du matériau par détimbrage
dans les cas par exemple où les canalisations sont posées hors sol ou susceptibles d'être en
contact avec un effluent chaud.
Choix du tracé
Dans la mesure du possible, il convient que le tracé évite les points hauts et bas des conduites.
L emplacement des conduites de relèvement doit tenir compte des prescriptions d accès pour
l entretien et l exploitation.
Choix du diamètre
Le diamètre des conduites de relèvement doit tenir compte:
des débits de calcul et des vitesses associées ainsi que des coûts de pompage;
du coût des investissements;
des vitesses minimales pour limiter la sédimentation;
des conséquences du temps de rétention sur la septicité.
Les installations de transport d'eaux usées, peuvent favoriser la formation d'hydrogène sulfuré
(H2S) par voies anaérobies dans le biofilm accroché à l'intérieur des canalisations en certains
points du réseau si la vitesse d'écoulement est trop faible.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Le curage régulier,
La ventilation normale ou forcée;
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Le traitement par injection de sels de fer dans les eaux brutes, dont le plus courant est le
chlorure ferrique (FeCl3), pour précipiter les sulfures provenant du réseau. Les
inconvénients de cette méthode sont la coloration noire du sulfure de fer ainsi obtenu et
l impact potentiel sur les stations de traitement biologiques qui seraient installées en
aval.
Une pression élevée donne lieu à des orifices de petite taille, et inversement une pression faible
engendre un agrandissement des orifices.
Trou O2
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Le traitement curatif quant à lui a pour but d oxyder les sulfures déjà formés en sulfates. Pour cela, le
pouvoir oxydant de l air doit être renforcé et c est donc de l air enrichi en oxygène qui est injecté dans
l effluent. A noter que ce dernier procédé permet également un traitement préventif car il maintient le
milieu en état aérobie et évite donc la formation de sulfures.
où
hl représente la perte de charge, qui comprend deux parties :
Pertes par frottement ([m]) (Darcy - Weisbach) :
Il est plus aisé de déterminer hpl , à l aide d abaques pour les compteurs, clapets ...
Soit :
Dans laquelle
Valeur de frottement ([-]) calculée au moyen de la formule de Colebrook-White en fonction du nombre
de Reynolds Re et de la rugosité k de paroi de la conduite :
En régime turbulent (Re>>0), le calcul de est simplifié car le second terme du dénominateur devient
négligeable.
Viscosité cinématique de l effluent (on admet en général 1,30.10-6 m2/s pour l eau à 10°C)
d ([m]) :Diamètre intérieur de la canalisation ;
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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La rugosité de la canalisation est indiquée par les fabricants de canalisations. Cependant, elle
change avec le temps et pourra varier entre 0,1 mm et 1,0 mm au bout de quelques années.
La conception du réseau doit tenir compte de possibles régimes transitoires et des coups de
bélier.
2.9.5.5 Dimensionnement des canalisations
Le diamètre intérieur optimal des conduites doit être calculé en fonction de la vitesse minimale
autorisée. Les diamètres intérieurs optimaux sont alors modifiés en fonction des diamètres
disponibles dans un type de matériau choisi, lors de la sélection, suivant les diamètres
disponibles. On doit s'assurer que la vitesse minimale d'écoulement, de 0,7 m/s, est maintenue.
Ensuite, la hauteur totale htot de refoulement est calculée en tenant compte des modifications de
diamètre et de débit. Connaissant le débit et la hauteur totale htot de refoulement, une pompe
adaptée peut alors être sélectionnée. Par suite, il convient de réaliser un calcul de réseau, en
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Il n'est pas nécessaire d'effectuer le calcul d'un réseau d'assainissement sous pression dans la
configuration où toutes les pompes sont en service simultanément, dans la mesure où ceci
n'intervient qu'après une panne de courant, et n'entre donc pas dans le cycle normal de
fonctionnement.
2.9.6 Installation
Les assemblages autobutés doivent être capables de résister à l effet du fond dû à la pression
interne et, le cas échéant, aux fluctuations de température et au raccourcissement du tuyau sous
pression interne, dû à l effet de Poisson.
2) Butées
En pratique, les massifs bétons sont calculés en tenant compte des forces de frottement et de la
résistance d appui sur la paroi du terrain. Sinon, les butées sont très encombrantes.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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F : Poussée hydraulique
P : Poids du massif béton (daN)
W : poids des terres (daN)
B : Appui sur la paroi de la tranchée, calculé par la formule de Rankine:
: Angle de frottement interne du terrain.
: Résistance admissible du terrain sur une paroi verticale.
H : Hauteur de couverture
µterrain : Masse volumique du terrain. En moyenne 20KN/m3.
Si des fouilles ultérieures doivent être exécutées à proximité des butées, il convient de réduire la
pression dans le tronçon, pendant la période des travaux.
3) Ancrage
Les massifs d ancrage auront une forme adéquate pour s opposer aux efforts de glissement et de
basculement. Si (sin - tg . cos ) > 0 ou tg > tg => mise en place d amarrage
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Les règles de calcul qui suivent s appliquent à tous les systèmes d évacuation gravitaire des eaux
usées domestiques. Par contre, les piscines et les bâtiments industriels doivent être calculés
individuellement.
Qww est le débit probable des eaux usées d une installation d évacuation ou d une partie
d installation, sur laquelle seuls des appareils sanitaires domestiques sont raccordés :
En système unitaire ou pseudo séparatif, il faut ajouter au débit des eaux usées, le débit des
eaux pluviales.
Le débit des eaux pluviales devant être évacué d'un toit est calculé selon la norme EN 12056-3 :
Réseaux d évacuation gravitaire à l intérieur des bâtiments Partie 3 : Systèmes d évacuation des
eaux pluviales- conception et calculs » ainsi:
Q= i x A
En cas d absence de données, adopter l intensité pluviométrique minimale, i = 0,05 l/(s × m²).
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Dans les endroits à système unitaire et pseudo séparatifs, les eaux résiduaires et les eaux
pluviales doivent se rejoindre à l extérieur du bâtiment et de là, être déversées ensemble à
l égout.
Dans les endroits à système séparatif, les eaux résiduaires et les eaux pluviales doivent être
dirigées séparément dans leur conduite d évacuation respective.
Lorsque des eaux pluviales et des eaux usées se déversent dans la même conduite, le système
d'évacuation des eaux pluviales doit être pourvu de siphons, afin d'éviter des nuisances par des
échappements d'air vicié. Les siphons doivent être placés de manière facilement accessible pour
pouvoir les déboucher et doivent avoir une garde d'eau suffisante pour éviter tout assèchement
provoqué par l'évaporation due à une période de sécheresse prolongée.
Les conduites sous pression hydraulique interne requièrent des calculs supplémentaires.
Aux fins de la conception mécanique des conduites, celles ci sont classées comme suit:
Rigides: "Capacité de charge limitée par la rupture, sans apparition préalable de
déformations significatives dans leur section transversale."
Flexibles: "Capacité de charge limitée par la déformation admissible."
Semi-rigide : " capacité portante limitée par la déformation diamétrale ou la rupture ou
la contrainte".
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Par ailleurs, il est à noter que les travaux pour établir une méthode de calcul commune en
Europe, ont débuté au début des années quatre-vingt dix, dans lesquelles s opposaient la
méthode allemande basée sur l ATV 127 et la méthode française donnée dans le Fascicule 70, il
n y a toujours pas d aboutissement.
Actuellement au plan Européen, les deux méthodes sont publiées sous forme d un rapport
technique qui n a pas de valeur de norme.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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3.1 Terrassement
3.1.1.1 Généralités
Le chantier est organisé de manière à être débarrassé des venues d eaux de toute sorte, les
écoulements sont maintenus et toutes les mesures utiles prises pour que ceux-ci ne soient pas
préjudiciables.
Les moyens d épuisement nécessaires doivent être disponibles sur le site.
Dans le cas où un drainage temporaire, sous l appui des tuyaux, est nécessaire, il est réalisé à
l aide de drains entourés d une épaisseur suffisante de matériaux drainants.
Dans tous les cas, le drainage est obturé à intervalles appropriés avant remblai.
Il est recommandé d enrober les drains ou la couche de matériaux drainants d une nappe
géotextile pour éviter l effet «renard» et les risques de décompression des terrains par
entraînement des fines.
Le géotextile fonctionne conformément à la norme NF EN 13252/A1:Août 2005 : « Géotextiles et
produits apparentés - Caractéristiques requises pour l'utilisation dans les systèmes de drainage »:
Une étude géotechnique définit les techniques à utiliser. Lorsque le fond de fouille se trouve au-
dessous du niveau de la nappe phréatique, il est mis hors d´eau, en rabattement le niveau de
nappe, pendant la durée des travaux de pose.
L´entrepreneur prend des dispositions pour que la remontée du niveau de la nappe soit aussi
progressive pour éviter des désordres.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Parmi les méthodes les plus fréquentes pour le contrôle des eaux souterraines est celle annexée
à la norme NF EN 1610 :1998 : la technique well-point consiste à foncer les pointes filtrantes en
ligne parallèle à la tranchée, à des espacements de 0,6 m à 3,0 m, suivant le sol et les
caractéristiques de la nappe. Après la mise en place, les têtes des pointes filtrantes sont
raccordées à une pompe à vide. L eau de la nappe pénètre dans les tubes par les crépines.
Les pointes filtrantes sont limitées aux sols de perméabilité allant de 10-6 m/s à 10-3 m/s. Le
rabattement de nappe peut se faire en une seule fois jusqu à une profondeur maximale de
tranchée de 6,5 m environ.
La cote de rabattement se situe entre 0,30 et 0,40 mètre au dessous du fond de fouille.
Les crépines disposées autour des pointes filtrantes doivent être adaptées à la granulométrie du
terrain pour éviter tout risque d´entraînement des éléments fins du sol et les conséquences
néfastes qui en résulteraient pour la fouille et son environnement.
Les pointes filtrantes sont habituellement limitées aux sols perméables allant de 10-6 à 10-3 m/s.
Le rabattement de la nappe peut se faire en une seule fois jusqu à une profondeur maximale de
tranchée de 6.5 m environ.
3.1.2.1 Généralités
L entrepreneur prend toutes les dispositions utiles pour éviter les éboulements et assurer la
sécurité du personnel et des biens, conformément aux règlements.
Au cours des travaux, le dépôt de déblais et la circulation des engins sont organisés et les parois
purgés des blocs de roche, pour éviter des décollements et éboulements.
Les déblais pour réutilisation en remblais sont disposés le long de la fouille.
Les terres en excédent ou impropres au remblaiement sont évacuées aux décharges.
Le fond de fouille est arasé à la pente du projet. Pour les regards il sera horizontal.
Lors de l´exécution des fouilles, il faut éviter le remaniement du fond de fouille, en particulier en
cas de sols sensibles (argile, sable de faible densité).
Pour ne cause aucun dommage aux réseaux divers et ouvrages, existants pendant l´exécution
des travaux, l´entrepreneur prend toutes dispositions utiles pour les soutenir.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Terrain ordinaire
Les matériaux des fouilles en terrain ordinaire peuvent être excavés au moyen de pelles
(éventuellement mécaniques) et pioches. Ces matériaux ne nécessitent ni l emploi de
compresseur, ni l emploi d explosif.
Terrain rocheux
Les matériaux des fouilles en terrain rocheux, sont composés de rocher franc et compact
(conglomérat dur, grès en formation , bancs calcaire dur, etc.) nécessitant le recours
systématique au brise roche hydraulique monté sur pelle ou au marteau piqueur pneumatique, le
dynamitage étant proscrit.
L'utilisation d'engins dont les chenilles ne sont pas équipées spécialement pour n'apporter
aucun dommage aux chaussées, est absolument interdite.
En général on essaie de terrasser des tranchées avec un talus stable de manière naturelle.
Cependant dans les réseaux urbains, par manque d'espace, on projette souvent celles-ci avec
des talus verticaux, adoptant les mesures de sécurité nécessaires.
Longueur
La longueur maximale de tranchée ouverte sera au plus égale à celle que l'entreprise refermera
dans la journée.
Les tranchées exécutées en travers de la route sont ouvertes puis comblées par demi largeur de
chaussée.
Largeur
La largeur minimale de la tranchée au fond, entre blindages s ils existent, doit permettre
l assemblage des tuyaux et le compactage du remblai dans l espace latéral.
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S = sans blindage.
C = caisson : constitué d´une cellule comprenant 2 panneaux métalliques à structure légère et 4 vérins.
CSG = coulissant simple glissière : constitué d´une cellule comprenant 2 panneaux métalliques coulissant
dans les portiques d´extrémité. Chaque portique est constitué de 2 poteaux métalliques à simple glissière
boutonnés par des vérins.
CDG = coulissant double glissière
Ces valeurs vont au-delà des minimums prescrits par l´EN 1610 afin, d une part, d améliorer les
conditions de travail des poseurs et d autre part, de faciliter les conditions d atteinte des objectifs
de compacité.
Si la largeur minimale de tranchée au fond de fouille ne peut pas être respectée et que le CPS
définit un objectif de compactage, une solution consiste à utiliser un matériau auto compactant lié,
une gravette ou à réaliser un serrage hydraulique. Il en va de même si un espace de 0,50 m ne
peut être respecté de part et d´autre des regards.
Si la tranchée est prévue pour recevoir plusieurs conduites d eaux usées, la largeur au fond entre
blindages, s ils existent, est
n
[ Dei + (n-1).0.5 + ln+ l1 ] ; où ln et l1 sont les valeurs des espaces latéraux .
i=1
Profondeur d enfouissement
Voir § 2.1.3.
La tranchée est creusée à environ 0.10 m + épaisseur de la canalisation en dessous du fil
d eau.
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Il est interdit d abandonner dans les fouilles des corps métalliques, chutes de tuyaux,
morceaux de bouches à clef, etc afin de ne pas perturber une éventuelle détection magnétique
ultérieure.
3.1.2.4 Bardage
D'une façon générale, des déblais extraits sont mis en cordon le long d'un des côtés de la
tranchée, le côté libre étant réservé au bardage des tuyaux et à la circulation dans l'emprise. Les
emboîtements, s'il y a lieu, doivent être dirigés dans le sens de la pose. Les bouts unis doivent
être protégés jusqu'à la mise en place.
3.2.1 Généralités
Si h 1,30 m et l 2/3xh => les parois verticales doivent être blindées, étrésillonnées ou
étayées (Article 66 du décret n°65-48 du 8 janvier 1965 Modifié par Décret 95-608 1995-05-06
art. 13 II JORF 7 mai 1995 en vigueur le 1er janvier 1997).
Talutage
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Si l emprise au sol le permet, la stabilité des parois peut être assurée par l exécution de talus. En
l absence de toute étude, aucune fouille en tranchée ne pourra être considérée comme talutée si
l angle du talus avec l horizontale excède 60°.
Les dispositifs de blindages de tranchées sont destinés à assurer la stabilité des parois verticales
des tranchées et à protéger les ouvriers contre les effets d un effondrement de celles-ci.
Le système de blindage utilisé doit permettre son installation totale sans nécessité d introduire du
personnel dans la tranchée avant la fin de l opération.
Les réparations des torts et dommages qui résultent de l utilisation de blindages inadaptés au
soutènement des fouilles sont à la charge de l entrepreneur, qu il s agisse d accidents corporels
ou de dégradations causées aux propriétés riveraines des travaux.
Les panneaux qui composent le système du blindage sélectionné doivent vérifier une résistance
minimale de 30 kN/m2.
Pour les dispositifs dans lesquels un accès est exigé pour le personnel : bc 600 mm.
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Un dispositif de blindage de tranchée à étaiement central doit être constitué d au moins deux
unités. Les bords verticaux entre les unités doivent être raccordés. Un dispositif de blindage de
tranchée à étaiement central ne doit pas comporter plusieurs modules supérieurs. Ce module
supérieur doit être équipé d au moins deux étrésillons sur une traverse.
Dispositif de blindage de tranchée à glissière (type R), simple (RS), double (RD) ou triple
(RT)
Dispositif dans lequel les panneaux peuvent être relevés ou abaissés en les faisant coulisser
dans les gorges simples ou multiples de paires de glissières dont l espacement est maintenu par
des étrésillons ou des cadres de soutènement
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3.2.3 Marquage
Les informations suivantes doivent être marquées sur les panneaux, les éléments de
soutènement, les traverses et les glissières :
Les panneaux sont mis en place par havage technique qui consiste à creuser à l intérieur du
panneau de blindage. Celui-ci s enfonce, soit par son propre poids, soit par la pelle qui le fait
descendre en appuyant alternativement sur les côtés avec son godet.
La mise en place par havage est seulement autorisée pour les caissons à étaiement latéral.
Les bords inférieurs d un module de base conçu pour être installé par la méthode par havage
doivent être munis de couteaux ayant un angle de coupe de 45°
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L inconvénient de l utilisation en milieu urbain, du caisson tracté, est la présence des réseaux
divers enfouis.
Alternative idéale au caisson pour des terrains boulant, avec ou sans nappe phréatique. Sa pose
par havage limite considérablement les décompressions du sol.
Les panneaux sont mis en place par havage technique.
Il s agit de plaques glissantes qui sont introduites dans le terrain à travers des glissières qui
peuvent être simples ou doubles. Les poteaux double glissière sont conçus pour permettre aux
panneaux intérieurs d'être engagés dans la glissière 1,2 m sous le haut du poteau, éliminant ainsi
la perte de temps constatée sur les anciens systèmes où les panneaux intérieurs doivent être
glissés par le sommet de la glissière.
Le système coulissant double glissière offre jusqu'à 3 m de hauteur libre sous étai, et ce, pour
des tranchées allant jusqu'à 9 m de profondeur, faisant de ce système le plus adapté aux travaux
en ville.
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3.2.4.3 Palplanches
Vu son installation par vibro fonçage, Le blindage au moyen de palplanches n est pas conseillé
en zones urbaines, à cause de la pollution sonore qu il génère et pour la difficulté de réaliser de
nouveaux branchements sur le collecteur durant les travaux .
Par contre, il convient pour les fouilles en dehors des zones urbaines, notamment en présence de
nappe phréatique.
Le blindage est ainsi mis en place avant de commencer le creusement. Dans la plupart des cas, il
est maintenu en place à la base par la fiche des palplanches et au sommet par une seule rangée
d étrésillon.
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Le fascicule 70, article IV.2.2 recommande le retrait de blindage par couche avant compactage.
Pour éviter les chutes de matériaux, de déblais, les tranchées doivent être entourées d1une
plinthe de 15 cm. Une berme de 40 cm doit être également aménagée.
Les fouilles en tranchées ou en excavation doivent comporter les moyens nécessaires à une
évacuation rapide des personnes, par exemple une échelle à proximité de la zone de travaux ;
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Pour intervenir dans les fouilles, une échelle de longueur suffisante est indispensable.
Lorsque des personnes sont appelées à franchir une tranchée de plus de 40 cm de large, une
passerelle doit être mise en place.
3.3 Remblai
Le choix des matériaux et celui des objectifs de densification à leur appliquer dépendent des
zones susceptibles d être rencontrées, définies ci-après de bas en haut :
Tableau 1. Différenciation des zones pour le remblayage et leurs propriétés d usage
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sol en place,
zone d enrobage : lit de pose+ assise+ remblai latéral + remblai initial,
zone de remblai proprement dit (PIR + PSR).
chaussée : corps de chaussée.
surface : revêtement.
Les travaux d épuisement et évacuation des eaux doivent être effectués si nécessaire pour
assurer l'installation satisfaisante de la conduite et le compactage des lits de pose.
Lorsque des bancs rocheux ou des maçonneries sont rencontrés, le fond de fouille est approfondi
d au moins 0,10m. Le volume ainsi enlevé est remplacé par un matériau de granularité
appropriée mis en place et compacté.
Après excavation totale des matériaux, et avant toute autre intervention, le fond de la tranchée
devra faire l objet d un contrôle basé sur la résistance de pointe du sol sous-jacent au moyen d un
pénétromètre dynamique, pour mettre en évidence toute anomalie du sol sous-jacent sur une
profondeur de l ordre d un mètre.
Les valeurs seuils de résistance de pointe (Rp) retenues sont les suivantes :
Le lit de pose a pour mission d'assurer une distribution uniforme des charges sur la zone d appui.
la surface est dressée et tassée pour que le tuyau ne repose sur aucun point dur ou faible ;
Conformément à la norme NF EN 1610, au droit de chaque joint, il est réalisé si nécessaire des
niches de façon à ce que le tuyau porte sur toute sa longueur.
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Sauf spécification contraire, l épaisseur minimale du lit de pose, mesurée sous la génératrice
inférieure, ne doit pas être inférieure à 100mm en conditions de sol normales et 150 mm en cas
de sol dur ou rocheux.
Dans le cas de tranchées importantes, en longueur et en profondeur, l'intervenant doit alors faire
procéder à une étude géotechnique pour identifier et classer les déblais par référence à la
« classification des matériaux utilisables en remblai et en couche de forme » définie par la norme
NF P11 -300, de manière à déterminer la possibilité et les conditions de réutilisation
conformément au guide technique "remblayage des tranchées" (dernière édition du SETRA,
LCPC) et à la norme NFP 98-331.
Cette classification distingue trois catégories de matériaux utilisables dans les tremblais et les
couches de forme :
Les sols
Les matériaux rocheux
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Il convient d utiliser des matériaux de remblaiement adaptés aux sollicitations diverses subies par
la canalisation (hauteur de couverture, charges roulantes, présence de nappe d eau )
Les qualités des matériaux interagissent sur le calcul de résistance mécanique des canalisations.
Lorsque cela est techniquement possible les matériaux extraits du site avec ou sans traitement
sont utilisés. Par exemple : les groupes de sol G1, G2, G3 et G4 définis dans la norme NF P11 -
300, sont utilisables en enrobage (lit de pose, assise, remblais latéraux et initiaux).
Par contre, Le groupe de sol G5 n'est pas utilisable en enrobage, car certaines argiles peuvent
présenter des phénomènes de gonflement -retrait en fonction du degré d humidification du sol.
Dans la zone d enrobage, la dimension maximale D des matériaux doit respecter la condition
suivante :
D 22 mm pour le cas des réseaux de diamètre nominal DN 200 mm
D 40 mm pour le cas des réseaux de diamètre nominal DN 200 mm
Cas particulier :
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Les sables de lavage produits par le site de la station d épuration des eaux usées et après avoir
subi un mûrissement, pourront être utilisés en zone de pose (lit de pose et zone d enrobage)
uniquement dans les tranchées assainissement.
Dans le remblai proprement dit [(PIR) et (PSR)], la dimension maximale D des matériaux doit
respecter les conditions suivantes (NF P 98-331 de Février 2005):
Tous les chantiers de longueur inférieure à 50 mètres, et pour les autres chantiers qui n'ont pas
fait l'objet d'étude, le remblayage est obligatoirement réalisé en matériaux d'apport (en principe de
classe D2) correctement mis en oeuvre.
La liste est établie en prenant en compte les propriétés d usage (Tableau 1). Les conditions
relatives à l environnement. Cette liste regroupe les matériaux des sols réutilisables en tranchées
autorisés par le maître d ouvrages après analyses et classification géotechnique selon la norme
NFP 11-300 pour la partie inférieure de remblai (P.I.R) et la zone d enrobage.
En zone d enrobage, si des risques existent pour la pérennité des réseaux, il convient de
préférence de choisir des matériaux facilement compactables. Les matériaux recommandables
dans ce contexte sont : B1, B3, D1, D2 ou DC1 et, si les dimensions le permettent C1B1, C1B3
ou D3.
Pour le remblayage de la zone constituant la partie supérieure de remblai, n ont été retenus que
des matériaux ne présentant pas un comportement dit « sensible à l eau ». Cette position se
justifie pour garantir un support minimal pour la mise en uvre de la couche de fondation dont la
portance soit de 50 MPa, dans l environnement hydrique.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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3.4 Compactage
Des sols ou des matériaux mal mis en place dans une tranchée engendrent des dégradations
sous forme de tassement des matériaux, d altération de la chaussée et de fissures parallèles à la
tranchée. Seul un bon niveau de qualité de compactage peut minimiser ces effets néfastes.
3.4.1 Généralités
Avec la mise en uvre par couche et les matériels actuels, on observe en effet une variation de
la masse volumique sèche sur la hauteur de la couche compactée, comme l illustre la figure ci-
dessous. Pour s assurer d un compactage correct, ceci conduit à considérer deux indications :
: Masse volumique sèche moyenne sur toute l épaisseur de la couche compacte.
: Masse volumique sèche en fond de couche ; c est-à-dire la valeur moyenne sur une tranche de
8cm d épaisseur située à la partie inférieure de la couche compactée.
L essai PROCTOR a pour but de déterminer en laboratoire, pour une énergie de compactage,
donnée, la variation de la densité en fonction de la teneur en eau du sol.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Cette courbe présente pour une certaine teneur en eau, un maximum de la densité sèche. C est
cet optimum que l on appelle optimum PROCTOR. Il faut se rapprocher de cette valeur lors du
compactage.
Les objectifs de densification sont l expression de qualités requises ou de résultats à obtenir pour
répondre à des objectifs d usages et sont définis en se référant à la norme NF P 98-331 et à
l´article IV.2.2.4 du fascicule 70.
L objectif de densification q2, requis pour la réfection des chaussées répond à divers objectifs
d usages des matériaux des couches de chaussées que l on peut synthétiser schématiquement
par un objectif de monolithisme.
L objectif de densification q3, requis en partie supérieure de remblai (P.S.R), permet obtenir
« l effet d enclume » qui facilite le compactage à q2 des chaussées. Il permet aussi par les
variations d épaisseur de la P.S.R, d isoler de l influence du trafic poids lourd, les matériaux mis
en place avec l objectif de densification q4.
*) La valeur la plus faible est admise si les matériaux de la partie inférieure de remblai sont de même nature que ceux
de la partie supérieure.
q4, défini par la norme NF P 98-331 pour la Partie Inférieure de Remblai (PIR) et de la zone de
pose.
Evite les tassements ultérieurs et réalise un bon épaulement des sols environnants.
Dans le cas où l épaisseur de matériau de niveau d objectif q4 ne dépasserait pas 15cm, le
remblai est obligatoirement réalisé avec le même matériau que celui de la partie supérieure de
remblai q3
L application systématique de l objectif q4 est jugée trop contraignante dans certains cas de
tranchées, notamment dans les zones à forte densité de réseaux d où l introduction de
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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l objectif q5 pour la zone d enrobage des réseaux défini par la double condition :
Remarque : Les valeurs dm et dfc sont à considérer comme des repères mais ne doivent pas
être retenues comme prescriptions de compactage (non pertinence de la référence Proctor pour
de nombreux matériaux, impossibilité d assurer un contrôle factuel et précis de l ensemble des
travaux par mesure de masse volumique, notamment pour ce qui concerne le fond de tranchée).
Ils se répartissent en deux classes : ceux dont la granulométrie est inférieure à 6,3 mm,
constitués de sables et/ou de cendres, de fillers... et ceux qui comportent des gravillons jusqu'à
20 mm.
Les matériaux essorables qui utilisent le principe des remblais hydrauliques : la fluidité
nécessaire à la mise en oeuvre est due à leur teneur en eau élevée. Leur capacité portante est
obtenue essentiellement par l évacuation d une forte partie de cette eau (40 à 50%) dans les
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Les matériaux non essorables dont la fluidité est obtenue par l utilisation d adjuvants parfois
spécifiques et la capacité portante par la prise et le durcissement du liant.
Ces matériaux devront être utilisés uniquement pour remblayer des tranchées réalisées sur
des chaussées fréquentées par un trafic poids lourds (PL) n excédant pas 150 PL par jour et
par sens, ce qui interdit l usage des matériaux auto-compactants pour remblayer des tranchées
réalisées sur des chaussées appartenant à la hiérarchie structurelle super-lourde.
Le compactage est destiné à donner aux matériaux mis en place une densité optimale sur toute
la surface et l épaisseur de la couche.
Pour assurer un bon compactage, on se réfère à la densité définie par l essai Proctor sur les
matériaux utilisés.
On distingue 3 grandes catégories de matériels, classés suivant leur morphologie ou leur mode
d action :
Les pilonneuses:
- Les pilonneuses vibrantes PNi (la course de la semelle est à 10 cm à plus de 10 Hz)
- Les pilonneuses à percussions PPi (la course de la semelle est> à 10 cm à moins de10Hz)
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Il faut respecter une distance minimale entre la canalisation et la partie active du compacteur :
Nota : Lors des remblayages de tranchées fortement encombrées, le compactage sous les
réseaux existants peut être effectué manuellement à l aide d un pilon.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Si l accotement est susceptible de supporter des charges lourdes, l objectif de densification est
identique à celui de la tranchée sous chaussée.
S il n est pas susceptible de supporter des charges lourdes, l objectif de densification est q3 en
partie supérieure du remblai sur une épaisseur égale à celle de la chaussée avec un minimum de
0,30 m.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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L épaisseur de terre végétale est au moins équivalente à celle avant travaux, puis nivelée et
ensemencée en fonction des zones traversées.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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La grande majorité des cas peut être solutionnée au moyen des prescriptions des tableaux.
Lorsque le cas de chantier n est pas parfaitement représenté et lorsque le volume concerné est
relativement important, il peut y avoir parfois intérêt à effectuer une table d essai.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Le tableau tient compte des distances minimales à respecter entre la partie active du compacteur
et la conduite. Une case grisée du tableau signifie qu il n y a pas de possibilité en respectant ce
critère (25 cm ou 40 cm suivant le compacteur) d obtenir l objectif de densification q5.
(*) Nature ou Difficulté de Compactage [DCi] pour les matériaux élaborés utilisés en technique routière
. (**) L'assimilation ne concerne que le compactage. (1) Etat hydrique : h (humide), m (moyen), s (sec).
Remarque : La classe de compacteurs PP2 n'apparaît pas en raison des risques de dommages des conduites.
Tableau de compactage en objectif q5.
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4.1.1 Généralités
Les méthodes de mise en oeuvre sans tranchée (trenchless technology) des branchements et
collecteurs d'assainissement comprennent les techniques avec ou sans guidage.
Dans l objectif de minimiser les risques dus au type de sol rencontré et de juger définitivement sur
la faisabilité du projet il est nécessaire de réaliser une analyse plus approfondie du sol et de
connaître avec précision l emplacement des différents réseaux, pour ne pas les détériorer.
4.4 Avantages
Les avantages environnementaux :
Préservation de l environnement (et notamment moins de CO2)
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Elle consiste à pousser horizontalement un tube en acier à l intérieur duquel une tête de coupe
rotative, entraînée par une tarière (vis sans fin) perce le front d attaque et évacue les déblais vers
la base de travail, sans intervention humaine.
Le matériel de fonçage est monté sur des rails guides. La vis foreuse est entraînée par un moteur
actionné hydrauliquement. Des vérins, poussent dans le terrain la gaine métallique de 5m, qui
entoure la vis. On ajoute un élément de vis, on soude un nouvel élément de gaine et on
recommence une nouvelle poussée.
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La précision peut être faible, de l ordre du mètre et dépend de l angle d attaque et des réactions
du terrain.
Les déblais sont ensuite chargés sur un wagonnet et évacués de la fouille par une pelle
hydraulique.
Lorsque les efforts de poussé à partir du puits de travail sont trop importants, on installe entre
deux trains de tuyaux une station dite « intermédiaire »
4.7 Microtunnelage
Actuellement le diamètre peut atteindre 1600 mm, utilisé surtout pour la partie terrestre des
émissaires marins
Le dispositif est commandé à distance par un opérateur depuis l'extérieur du tunnel. La marge
d erreur n est que de quelques millimètres. Le repérage de la position du microtunnelier par la
technique du laser est précis et continu
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Le marinage a pour définition le transport par l eau claire ou la bentonite des déblais de la
chambre de concassage vers la surface. Il se fait à l intérieur des tuyaux posés, de trois manières
différentes, à l aide :
d une vis sans fin
hydraulique.
pneumatique, très peu répandu.
Le forage dirigé horizontal (HDD : horizontal directional drilling) est une méthode guidable pour
l installation de canalisations utilisant une machine de forage :
Dans le domaine d assainissement, on utilise le forage horizontal dirigé humide, réalisé: pour des
sections allant jusqu à 1200 mm et des longueurs d application pouvant atteindre 1700 ml.
Exemple : Traversée de l Oued Martil, par forage dirigé sur une longueur de 275 mètres linéaires
en tuyau PEHD DN1200, d épaisseur égale à 67.9 mm
Un tir pilote est réalisé au moyen d une tête de forage guidable poussée avec une tige flexible. La
bentonite ou l eau, injectée à haute pression en tête de forage, facilite la réalisation du tir pilote.
Une sonde électromagnétique, placée à l'intérieur de la tête de forage permet de communiquer,
en permanence à l'opérateur, en surface, des informations concernant sa profondeur, sa position,
son inclinaison et son orientation.
La tête de forage est démontée et un réaléseur est positionné pour élargir le forage jusqu'au
diamètre requis pour la nouvelle canalisation. Les aléseurs sont aussi équipés de gicleurs
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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5.1 Généralités
Les ouvrages coulés en place sont rarement réalisés en assainissement et uniquement lorsqu il
n y a pas d autres alternatives car la qualité des ouvrages préfabriqués dépasse de loin celle des
ouvrages coulés sur site par les moyens du chantier.
Galeries
Regards et chambres
Butées et ancrages
Pour plus de détails sur la conception, consulter dans le Guide Technique Assainissement Les
chapitres suivants :
« Galeries ».
« Regards en béton armé, coulé en place »
Pour les « Butées » et « Ancrages », consulter dans ces mêmes annexes le chapitre : « Effet de
fond ».
La fabrication et la mise en oeuvre des mortiers et bétons non armés, l´exécution des ouvrages
en béton armé sont réalisées suivant les dispositions des normes et fascicules relatifs à ces
travaux :
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Il est recommandé pour la construction des canalisations et ouvrages courants d´utiliser du béton
prêt à l´emploi préparé en usine, ou en centrale à béton.
Quand les conditions de septicité sont réunies, les eaux usées se retrouvent en phase dite
d anaérobie.
Dans cette phase, se produit le processus de formation de sulfures dissous (S2-) et d hydrogène
sulfuré (H2S).
Les populations bactériennes actives en anaérobie sont les bactéries sulfato - réductrices. Elles
utilisent les sulfates comme source d énergie pour dégrader la matière organique et produire ainsi
des sulfures dissous :2H2S + Ca(OH)2 2H2O + Ca(SH)2 et de l H2S, qui par oxydation
conduit à l H2SO4 : H2S + 2O2 H2SO4 ... + Ca(OH)2 CaSO4.2H2O
H2S04 donne naissance à des composés secondaires expansifs (ettringite) qui entraîne le
gonflement et l éclatement du béton et ensuite la corrosion des armatures.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Mise en place d un système de protection à partir de 25 ppm de H2S (NM 10. 1.008) avec
garantie décennale.
Les bétons à base de ciment riche en C3A (*) et/ou dont la pâte de ciment hydratée est riche en
portlandite Ca (OH2) sont sensibles aux agressions impliquant l'hydrogène sulfuré.
Il y a donc lieu de s'orienter vers des ciments qui libèrent peu de Ca (OH2) : ciments avec ajouts
(cendres volantes réactives, laitier ) et dont la teneur en C3A est réduite.
( )
* Aluminate C3A : (CaO)3(Al2O3) selon la notation abrégée dite « notation shorthand » : C pour
CaO (Chaux), A pour Al2O3 (alumine) ;
En ce qui concerne la formulation du béton, le dosage en ciment doit être augmenté et le rapport
Eau/Ciment doit être diminué. La mise en uvre doit être effectuée de manière à obtenir une
bonne compacité du matériau.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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6 CONDITIONS DE RECEPTION
6.1 Examens préalables à la réception
Les examens préalables à la réception comprennent au minimum, en ordre chronologique
d´exécution :
les épreuves de compactage,
la vérification des conditions d´écoulement,
l´inspection visuelle ou télévisuelle,
la vérification de conformité topographique et géométrique des ouvrages,
les épreuves d´étanchéité,
la vérification de remise en état des lieux.
Il est préférable de réaliser ces contrôles avant réfection définitive de la chaussée (avant pose de
la couche de base et de la couche de roulement) si possible au fur et à mesure de l avancement
du chantier.
Les contrôles techniques de compactage s'inscrivent au même titre que les autres essais dans
une démarche de qualité indispensable pour s assurer de la pérennité des ouvrages et garantir
l absence de tassements ultérieurs.
6.2.1 Objectifs
Les contrôles de compactage visent à fournir l'acceptation ou le refus de réception des travaux
réalisés. Ils portent sur l'ensemble du réseau (canalisations, regards, branchements, etc.)
d assainissement (eaux usées et eaux pluviales).
Le contrôle de compactage répond aux objectifs particuliers suivants :
Vérifier les épaisseurs de couches compactées,
Vérifier les objectifs de densification définie par tronçon,
Permettre la reprise des zones compactées présentant un défaut de compactage.
La conformité des objectifs de densification du remblai est vérifiée par des méthodes de contrôle
adaptées avant réfection du corps de chaussée ou des trottoirs.
6.2.3.1 Fréquence
1 contrôle par tronçon entre deux regards ou 1 tous les 50 m pour les
canalisations gravitaires ou 1 tous les 100 m en réseau sous pression,
1 contrôle tous les trois dispositifs d accès ou de contrôle (regards et boîtes de
branchement) entre 0.30 m et 0.50 m de la paroi extérieure,
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Pour les tronçons en écoulement sous pression, un contrôle sera réalisé au minimum tous les
100 mètres.
6.2.3.2 Méthodes
Les contrôles de compactage sont effectués selon les protocoles des deux normes suivantes :
Les points de contrôle seront exécutés à environ 15 cm des plans verticaux tangents à la
canalisation.
Les essais seront réalisés jusqu à 40 centimètres au-dessous du lit de pose, sauf refus à
l enfoncement.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
6.2.3.3 Interprétation.
L´interprétation est réalisée conformément à la fonction B décrite par les normes XP P 94-063 et
XP P 94-105. L´exploitation des résultats est faite à partir des pénétrogrammes et des valeurs limites
correspondant aux cas types rencontrés et aux profondeurs contrôlées. Le pénétrogramme est
comparé à la position des droites de limite Dl et de référence Dr concernées dans le but de vérifier si
le compactage est conforme aux objectifs de densification spécifiés dans le CPS ; dans le cas
contraire, il permet de situer le niveau de gravité de l´anomalie et sa localisation sur l´échelle de
hauteur. Les normes définissent les anomalies de type 1à 4.
Pour l´interprétation :
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
En cas de non-conformité des résultats et après traitement des insuffisances signalées, il est
procédé à un nouveau contrôle sur la ou les zones incriminée(s).
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Si le résultat du premier est confirmé, le tronçon est déclaré non conforme et doit être remis en
état. Si le résultat est infirmé, un troisième essai est réalisé dont le résultat détermine la
conformité du tronçon.
6.4.1 Objectifs
Le contrôle consiste en une inspection visuelle et/ou télévisuelle de l ensemble des réseaux neufs
dans le but de détecter :
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Le contrôle vise pour les regards de visite ou occasionnellement visitables, et pour les boîtes
d inspection et de branchement, à détecter les anomalies suivantes :
Anomalies du tampon: voilé, descellé.
Anomalies du dispositif de réduction sous tampon : assemblage et fissures.
Anomalies de la cheminée : identiques à celles relatives aux canalisations.
Anomalies des liaisons canalisation/regard : identiques à celles relatives aux
canalisations.
Anomalies de la cunette : géométrie, étanchéité, structure et intrados.
Anomalies des banquettes : géométrie, étanchéité structure et intrados.
6.4.3.1 Généralités
Les inspections télévisuelles sont réalisées après remblayage, essais de compacité du remblai et
de l enrobage et épreuve d écoulement, avant les essais d étanchéité et de préférence avant la
réfection définitive de voirie.
Les interventions sur le réseau sont effectuées par une équipe de deux personnes au minimum
(une personne à l intérieur des ouvrages, une personne à l extérieur). La personne qui travaille à
l intérieur des ouvrages reste en liaison soit visuelle soit radio avec la personne restant à
l'extérieur.
6.4.3.2 Matériel
Le contrôle télévisuel doit être réalisé avec une caméra couleur autotractée, adaptée au diamètre
de la canalisation à inspecter, équipée d une tête pivotante et rotative à 360°, d un inclinomètre,
éclairage approprié , et laser pour mesure diamètre, ovalisation et défauts
L'utilisation d'une caméra à tête fixe est autorisée uniquement pour les branchements de diamètre
inférieur à 200 mm.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Pour effectuer un contrôle visuel rapide des canalisations depuis un regard de visite, on utilise le
vidéo- périscope qui est un équipement alimenté 12 V DC par batterie intégrée, composé d un
pupitre avec écran relié par câble à un module caméra qui enregistre les photos/vidéo sur carte
mémoire. Ce dernier intègre un zoom et un éclairage puissant lui permettant de réaliser
rapidement un état général des réseaux.
Le sens d'inspection doit être réalisé de l aval vers l amont ceci afin de faire apparaître les flashes
ou contre-pentes et de mieux visualiser les départs des branchements.
Les branchements sont inspectés à partir de la boîte de branchement vers le collecteur.
La position de la caméra est toujours notée par rapport à la côte zéro, axe du regard de visite
origine de l'inspection.
L'inspection se fait d'axe en axe de regard en plaçant rigoureusement la tête de la caméra à la
côte 0. La distance cumulée est notée depuis l'axe du regard de visite origine de l'inspection.
Chaque défaut de raccordement est photographié ainsi que tous les défauts répertoriés par la
norme NF EN 13 508-2.
L inspection des réseaux "semi- visitables", 1m H 1,60 m, peut être réalisée par visite pédestre
ou par caméra vidéo.
6.4.4.1 Généralités
- 88 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Dans certains cas particuliers où les risques sont réduits au minimum, deux opérateurs peuvent
être tolérés l un en visite pédestre dans la canalisation et l autre en surveillance oculaire au fond
du regard de départ.
Chaque raccordement de branchement fait l'objet d'un examen et est situé en positions linéaire et
horaire. Chaque défaut de raccordement est photographié.
Les défauts répertoriés par la norme NF EN 13 508-2 et piquages par carottage doivent être
photographiés et repérés en altitude par rapport au radier.
6.4.5.1 Résultats
- 89 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Le vocabulaire de description des défauts rencontrés est conforme aux fiches pathognomoniques
publiées dans la revue Techniques Sciences Méthodes TSM n°10/99 et, à la codification prévue
par la norme EN 13 508-2.
NOTA : L essai ne constitue pas une épreuve d étanchéité. Il ne permet de déceler que les
défauts apparents (casse. perforation. déboîtement des tuyaux, branchements pénétrants).
Certains défauts d étanchéité ne sont pas systématiquement décelés : joints absents ou mal
positionnés...
Pour le repérage géographique des ouvrages, la tolérance altimétrique dans l´axe du regard (fil
d´eau) est de +/ - 10% de la plus faible différence altimétrique entre deux regards avec un
minimum de + ou - 10 mm.
Ces épreuves sont des mises en pression destinées à contrôler l étanchéité des conduites, au fur
et à mesure de l avancement des travaux et avant le raccordement définitif sur le réseau existant.
Ces épreuves sont effectuées conformément au CCTG fascicule 71 § XI et la norme NF EN 805.
1- Conduite à tester.
2- Pièce d extrémité basse.
3- Pièce d extrémité haute.
4- Pompe d épreuve.
5- Robinet vanne d isolement.
6- Manomètre.
- 90 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Les butées et les massifs d'ancrage en béton, définitifs, doivent être réalisés pour reprendre la
poussée résultant de la pression d'épreuve.
Des cavaliers en terre sont aménagés d une part, pour stabiliser la conduite durant les essais et
d autre part pour protéger, en période pluvieuse, contre la poussée d Archimède qui peut
entraîner un soulèvement général de la conduite.
Le remplissage doit être conduit lentement à partir du point bas de la conduite, de manière à
éviter les retours d'eau et à évacuer l air à travers les dispositifs de purge.
S il n est pas possible d installer l équipement d épreuve au point bas de la section d'épreuve, la
pression d'épreuve doit être la pression d'épreuve du réseau calculée pour le point bas de la
section considérée et minorée de la différence de niveau.
- 91 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
STP (Système Test Pressure ), Pression hydrostatique d épreuve, appliquée à une conduite
nouvellement posée de façon à s assurer de son intégrité et de son étanchéité ;
Le calcul du coup de bélier doit être effectué par des méthodes appropriées, basées sur les
conditions d'exploitation les plus défavorables.
Dans le cas de refoulement et des conduites de grand calibre, la valeur du coup de bélier est
toujours calculée en détail.
Dans les cas spéciaux, particulièrement là où de courtes longueurs de conduites sont installées,
et pour les conduites de branchement de DN 80 et de longueur n'excédant pas 100 m, on
applique la pression de fonctionnement comme pression d'épreuve du réseau.
Epreuve préliminaire ;
Essai de purge de la conduite ;
Epreuve principale en pression.
La longueur des tronçons d'essai pourra varier entre 500 (en milieu urbain) et 1.000 ou même
2.000 mètres.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
On commence par remplir d'eau lentement, le tronçon objet de l'essai, en laissant ouverts tous
les éléments de purge d'air, lesquels seront ensuite fermés successivement du bas vers le haut.
Une fois pleine d'eau la conduite doit être maintenue dans cet état au moins 24 heures dans le
cas des tuyaux en béton précontraint EB.
La durée de l'essai préliminaire dépend des matériaux constitutifs de la conduite et des normes
de produits concernés.
Pendant cette période il ne doit pas y avoir ni pertes notables d eau, ni mouvement apparent de la
tuyauterie.
Le remplissage et la purge sont effectués avec soin et dans les règles de l art car la présence
d'air dans le tronçon d'essai aboutit à des indications erronées.
L'épreuve principale en pression ne doit pas être lancée tant que l'essai préliminaire, n a pas été
effectué avec succès.
0.20 bars pour des tuyaux tels que les tuyaux en fonte ductile avec ou sans revêtement
intérieur au mortier de ciment, les tuyaux en acier avec ou sans revêtement intérieur au
mortier de ciment, les tuyaux en béton à âme tôle et les tuyaux en matières plastiques ;
0.40 bars pour des tuyaux tels que les tuyaux en béton sans âme en tôle.
Comme alternative, pour les tuyaux à comportement viscoélastique (tels que les tuyaux en
polyéthylène) dont l'étanchéité ne peut être éprouvée en temps utile au cours de cette épreuve, la
vérification s'effectue par une méthode particulière.
- 93 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
La procédure d'épreuve complète comprend nécessairement une phase préliminaire incluant une
étape de relaxation, un essai de chute de pression et une phase d'épreuve principale.
Le fluage viscoélastique dû à la contrainte produite par STP est interrompu par l'essai de chute
de pression. La chute rapide de pression conduit à une contraction de la conduite. Observer et
noter pendant 30 min (phase d'épreuve principale) l'accroissement de pression dû à la
contraction :
Temps Intervalle de lecture Nbre de lectures
de 0 à 10 mn Toutes les 2mn 5
de 10 à 30 mn Toutes les 5mn 4
de 30 à 90 mn Toutes les 10mn 6
L épreuve principale est satisfaisante si, pendant la période de 90 min, la courbe des pressions
montre une tendance croissante. Une courbe décroissante indique une fuite dans le réseau.
- 94 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
L infiltration d eau souterraine dans les réseaux d égout surcharge les conduites, les stations de
pompage et les systèmes de traitement des eaux usées, avec des répercussions négatives
d ordre économique et environnemental. L exfiltration, provoque la pollution des nappes
phréatiques.
Les épreuves d´étanchéité sont toujours exécutées après vérification de la conformité
topographique et géométrique des ouvrages, après remblai total des fouilles.
L´essai d´étanchéité est réalisé soit avec de l´air, soit avec de l´eau conformément au CCTG
fascicule 70 § VI et à la norme NF EN 1610, Décembre 1997 : « Mise en oeuvre et essai des
branchements et collecteurs d assainissement».
6.7.1 Matériel
- 95 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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1) Mise en uvre
5. Stocker les obturateurs dans un endroit propre et sec, à l abri de la lumière et des
sources d ozone.
- 96 -
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Utilisation des appareils à pilotage automatique qui permettent de réaliser, des tests d étanchéité
à l air de canalisations :
Exemple : WATSON PLUS met en pression, purge et enregistre le graphe sans interventions de
l opérateur. WATSON PLUS informe l opérateur de l avancée du test grâce au pupitre situé sur sa
face avant.
La conduite comprise entre deux regards et les branchements qui s y raccordent hors
boite de branchement ;
Un regard seul hors branchements qui s y écoulent ;
Branchement arrivant dans un regard hors boite de branchement ;
Boite de branchement.
Les essais des canalisations sont réalisés par application des méthodes suivantes:
- 97 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Une durée minimale d imprégnation de une heure sera respectée pour les canalisations
et regards en béton ou ceux présentant un revêtement intérieur à base de liant
hydraulique,
Rétablissement du niveau initial,
Mesure du volume d eau d appoint Vmes nécessaire pour rétablir le niveau initial, la
pression d essai devant être maintenue à 0,001 MPa près.
En aucun cas, la pression à l´extrémité aval du tronçon à essayer ne dépasse 0,1 MPa (10 m de
colonne d´eau).
Lors des essais à l eau de canalisations et de regards, il est indispensable de mesurer le volume
de remplissage afin d éviter le lessivage des remblais en cas de forte fuite : ne jamais dépasser
anormalement le volume calculé de remplissage. Par exemple, pour un tronçon de 50m de
longueur : 200 l jusqu au DN 300, 500 l jusqu au DN 600 et 1000 l au delà. Dans ce cas, le test
est déclaré « négatif ».
Isolement correct du tronçon par des obturateurs gonflables et une attention particulière
est requise dans le cas des grands diamètres, pour des raisons de sécurité. La
vérification de l´efficacité des obturateurs peut être effectuée par exemple à l´oreille, ou
mieux, au moyen d´eau savonneuse ou encore de fumigène introduit dans le tronçon
testé.
Mise en pression du tronçon et saturation préalable au test : la pression d air est
maintenue à une pression initiale Pi (voir tableau) pendant une durée de 5 minutes.
- 98 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Au-delà du DN 1000 il est déconseillé de procéder à des essais tronçon par tronçon et il est
recommandé de procéder à des essais joint par joint. Par « joint » il faut entendre toute
singularité de la canalisation : assemblages, perforations, branchements, défauts d aspect.
Un équipement portable de test des joints hydrauliques est utilisé pour tester les joints des
canalisations de plus de 1000mm. Cet équipement est limité à une pression maximum de 6 bars.
Avant l intervention, chaque tronçon doit être remblayé pour éviter tout mouvement du tube lors
du test.
Cette méthode permet d éviter la perte de très gros volumes d eau pour réaliser l épreuve.
Pour l essai d un assemblage seul, la surface de référence dans la méthode à l eau « W » correspond
à celle d un tuyau de 1 m de long. Les prescriptions doivent être celles définies en 6.7.5.1, ci-Après,
avec une pression d essai de 500 mbar par rapport à la génératrice supérieure
du tuyau après imprégnation.
La durée normale de l'essai est de 30 minutes. Cependant, l'essai est déclaré concluant si la
pression est stable pendant au moins cinq minutes; dans le cas contraire l'essai est prolongé
jusqu'à son terme.
Pour les essais à l air : la méthode "L" est recommandée avec la condition d'essai LD (200 mbar) avec
mise en saturation à 10% au dessus de la pression nominale d essai pendant environ 5 minutes de la
chambre centrale, baisse progressive de la pression et stabilisation à la valeur nominale d essai.
- 99 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
L essai est validé si le volume d infiltration mesuré durant la durée de l essai est compatible avec
les tolérances de la norme.
Pour des difficultés de réalisation pratique, l essai à l air des regards et boîtes de branchement
est évité.
Les regards et boîtes de branchement sont exclusivement contrôlés à pression constante selon la
méthode W .
Les obturateurs sont positionnés de manière à prendre en compte les liaisons canalisation/regard
et les liaisons branchements /regard.
L essai d étanchéité se fait à pression constante à une valeur maximum de 5mCE par rapport à la
génératrice supérieure de la canalisation.
- 100 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
NB : D après la norme XP ENV 1401-3, Juin 2002 Les tubes en PVC sont non poreux. De ce fait, il
est possible d utiliser des paramètres et des exigences plus sévères :
- 101 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Lorsque les branchements sont testés en même temps que le collecteur, le diamètre servant de
référence pour la détermination du temps d´essai est celui du collecteur.
Avec Pf : pression finale relevée à la fin du temps d essai donné (en mn) dans le tableau ci-dessus.
Un nouvel essai doit être réalisé après reprise des défauts constatés. Si le nouvel essai n est pas
satisfaisant, il est à nouveau procédé comme ci-dessus jusqu à obtention des résultats totalement
satisfaisants.
- 102 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
7 CHAUSSEES ET TROTTOIRS
Elle est constituée d une couche de base, d une couche de fondation et d une couche de
roulement. L ensemble repose sur le sol naturel ou sur une couche de forme (matériau rapporté,
naturel ou traité).
Le choix est décidé en fonction de différents critères (gêne procurée aux riverains, aux Transports
Urbains, considérations techniques, etc).
7.3 Matériaux
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
- 104 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Béton dosé à 300 kg/m3, de même épaisseur que la chaussée existante, avec toutefois une
épaisseur minimale de 10 cm d épaisseur et un épaulement de 15 cm.
30 cm en grave ciment 0/31.5 type GNA dosé à 2% de ciment, arrosée et compactée à l Optimum
Proctor de 98 % OPM.
Béton dosé à 300 kg/m3, de même épaisseur que le trottoir existant, avec toutefois une épaisseur
minimale de 10 cm d épaisseur et un épaulement de 15 cm;
- 105 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Les trottoirs peuvent être exécutés en enrobés sur fondation de béton, ou plus généralement de
grave- ciment (épaisseur de 12,5 cm), de même composition que pour les chaussées.
Aucune norme spécifique pour le béton imprimé. Vu la nature du produit, il subit la norme :
NF P18-306, Septembre 1965 : « Bétons de construction - Laitier granulé ».
Le béton imprimé est obtenu par la pression d'une empreinte au moment du coulage, sur la
surface fraîche d'un béton préalablement recouvert d'un durcisseur minéral coloré. Sa mise en
uvre comporte les étapes suivantes :
1) Etalage et régularisation du béton dosé à 300- 350 kg/m3 sur une épaisseur entre 5 et 7
cm.
2) Saupoudrage manuel sur béton frais, d'un durcisseur de surface coloré, composé de
grains de quartz et silice sélectionnés d'une granulométrie de 0.1à 2 mm, de pigments et
d'adjuvants pour ciment. La consommation minimale est à raison de 7 à 8 kg/m2 et la
chape d'usure doit avoir une épaisseur de 1 cm.
3) Application du motif choisi.
4) Lavage à haute pression à 150 bars de toute la surface traitée.
5) Application de deux couches d époxy transparent
6) Sciage des joints de retraits et de dilatation.
Grâce à une très faible proportion de joints (par rapport aux surfaces pavées par ex.), les frais
d'entretien de l asphalte imprimé sont relativement faibles.
- 106 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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7.3.6.4 Pavés
Pour poser ou réparer une canalisation, les paves sont enlevés et stockés afin de pouvoir les
remettre en place une fois les travaux achèves.
Un pourcentage de paves supplémentaires est prévu pour tenir compte des remplacements
ponctuels d éléments ou de désordres exceptionnels.
Il peut être nécessaire de casser les premiers pavés, notamment lors d une pose en chevrons ou
pour des autobloquants.
Les pavés déposés doivent être stockés à au moins 50 cm du bord de l emprise déposée :
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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8 HYGIENE ET SECURITE
Les méthodes de travail doivent couvrir tous les aspects du travail, y compris les opérations en
surface, l accès et l intervention dans l espace confiné du réseau d assainissement.
Les réseaux d évacuation et d assainissement doivent être conçus, construits et exploités de
manière à réduire les risques pour la santé et la sécurité du personnel.
Les risques liés à la présence de gaz sont de trois types, le risque d'ANOXIE , le risque TOXIQUE et
le risque EXPLOSIF.
8.2.2 H2S
La septicité dans un réseau d évacuation ou d assainissement doit être réduite, car elle produit de
l H2S et les mercaptans. H2S dégageant une mauvaise odeur, est toxique et potentiellement létal
même à de faibles concentrations. Dans une ambiance humide, H2S (densité=1 ,19) est oxydé
pour donner de l acide sulfurique H2SO4.
- 108 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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V.L.C.T : valeur limite de court terme, signifie que dans une atmosphère de 10ppm
(14mg/m3), le temps de travail ne doit pas dépasser 15mn.
Un détecteur de gaz doit être utilisé, avant l accès dans l ouvrage et en continu lorsqu un intervenant
est dans le réseau. Ce détecteur mesure les gaz suivants : O2, H2S, CO et les gaz explosibles.
- 109 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
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Le détecteur multigaz est destiné à être utilisé par des personnes formées et qualifiées. Il est conçu
pour être utilisé lors de la réalisation d une évaluation de risques pour:
Evaluer l exposition potentielle des ouvriers aux gaz inflammables et toxiques et aux vapeurs ainsi
qu à un faible niveau d oxygène.
Déterminer la surveillance appropriée des gaz et vapeurs nécessaire sur un lieu de travail.
L usage incorrect peut provoquer des blessures corporelles graves, voire mortelles.
Il convient d utiliser une ventilation forcée, couplée à une surveillance de l atmosphère adéquate.
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ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Il convient que l ouvrage et l équipement de protection, ainsi que leurs systèmes électriques et de
commande, soient spécifiés et installés de manière appropriée.
Des mesures doivent être prises pour avertir de la circulation des véhicules et la contrôler. Elles
peuvent inclure des dispositions relatives aux panneaux de signalisation et aux gyrophares.
Des détecteurs de gaz et des capteurs de sécurité, installés en fixe ou portables permettent
d alerter les agents. Ils déclenchent des alarmes liées aux seuils détectés, par type de gaz :
- L entrée dans le réseau est interdite lorsque des concentrations dépassent de 10 % les limites
explosives minimales.
- 111 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
La génération d oxygène est produite à partir du dioxyde de potassium chimique [KO2] selon les
réactions suivantes :
En cas de malaise d une personne dans un espace confiné, personne ne doit essayer d y entrer pour
la secourir sans utiliser un ARI (appareil de respiration isolant).
8.5 Vaccinations
La réglementation exige la vaccination (par exemple contre la polio, le tétanos) des personnes en
contact avec des eaux usées dans le cadre de leur travail.
La vaccination contre la leptospirose est fortement recommandée pour les agents exposés
régulièrement au contact des eaux usées ou des déchets.
- 112 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
9 REFERENCES ET BIBLIOGRAPHIE
I. Textes réglementaires et normes
NM 00.5.060, 1999 : «Application de statistique - Principe du contrôle statistique de lots »
NF EN 1433, Novembre 2003 : « Caniveaux hydrauliques pour l évacuation des eaux dans les
zones de circulation utilisées par les piétons et les véhicules Classification, prescriptions de
conception et d'essai, marquage et évaluation de la conformité »
EN 1916, décembre 2003 :« Tuyaux et pièces complémentaires en béton non armé, béton acier
fibré et béton armé. » (Indice de classement: P 16-345-1)
NF P 16-345-2, décembre 2003 : «Tuyaux et pièces complémentaires en béton non armé, béton fibré
acier et béton armé - Partie 2 : complément à NF EN 1916 (P16-345-1)»
NF EN 1917, 2003 :« Regards de visite et boîtes de branchement en béton non armé, béton fibré
acier et béton armé»
- 113 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
NF EN 805 : Juin 2000 « Alimentation en eau. Exigences pour les réseaux extérieurs aux
bâtiments et leurs composants »;
XP ENV 1401-3: Juin 2000 « Systèmes de canalisations en plastique pour les branchements
et les collecteurs d assainissement enterrés sans pression : PoIy(chlorure de vinyle) non plastifié
(PVC-U)» ;
- 114 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
et aux boîtes d'inspection et de branchement dans les zones de circulation et dans les réseaux
enterrés profondément »
NF EN 13508-1, Mai 2004 « État des réseaux d'évacuation et d'assainissement à l'extérieur des
bâtiments
Partie 1 : exigences générales »
- 115 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
NF P 98-332, février 2005 : « Chaussées et dépendances -Règles de distance entre les réseaux
enterrés et règles de voisinage entre les réseaux et les végétaux. »
NF EN 12889, mai 2000 : « Mise en uvre sans tranchée et essai des branchements et
collecteurs d'assainissement ».
NF EN 14457, Octobre 2004 : « Prescriptions générales pour composants utilisés dans la
construction des réseaux d'évacuation et d'assainissement sans tranchée. »
NF EN 1671, octobre 1997 : « Réseaux d'assainissement sous pression à l'extérieur des
bâtiments ».
NF EN 13331, décembre 2002 : « Dispositifs de blindage de tranchées »
Partie 1 : spécification du produit
Partie 2 : évaluation par calculs ou essais.
NF EN 14653, Août 2005 : « Composants des blindages de tranchées »
Partie 1 : spécifications du produit
Partie 2 : essais et évaluations.
II. Bibliographie
« Guide technique sur le fonctionnement des déversoirs d orage » -ENGEES / VEOLIA
WATER ANJOU RECHERCHE- Juillet 2006
«Faire adopter par les équipes terrain les bonnes pratiques sur le réseau
d assainissement » Campus VEOLIA Environnement
Fascicule N° 62,
titre I, section I et II : « conception et calcul des ouvrages et constructions en béton
armé ou précontraint. »
titre V : « Conception et calcul des fondations des ouvrages de génie civil »
- 116 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
Fascicule N° 63 : « confection et mise en oeuvre des bétons non armés confection des
mortiers. »
Fascicule N° 65 du 6 mars 2008: « exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou
précontraint. »
« La ville et son assainissement : Principes, méthodes et outils pour une meilleure intégration
dans le cycle de l eau » CERTU, octobre 2003. Téléchargeable sur le site :
www.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=1051.
« Guide technique de l assainissement » -Marc SATIN & Béchir SELMI (Editions Le Moniteur,
Paris, 1995).
« Lutte contre les odeurs des stations d épuration ». Documentation technique n°13, Paris,
FNDAE, Février 1993.
« H2S : maîtrise des odeurs et de la corrosion dans les réseaux d'assainissement »Vincent
PAREZ, Direction technique de VEOLIA Eau , Nikolaus WETH, Gérant, DRAUSY SARL et Alain
Le GOUILL, Responsable des services techniques, Ville de Châteaulin au 11ème carrefour des
Gestions Locales de l Eau, Rennes 27 &28 janvier 2010.
http://www.tracto-technik.de/
http://www.herrenknecht.com /
http://www.microtunneling.com /
http://www.istt.com/ (international society for trenchless technology)
http://www.fstt.org / (French society for trenchless technology)
http://www.no-dig-pipe.com /
- 117 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
10 LISTE DE MATERIEL
DESIGNATION ARTICLE UNITE
CANALISATIONS
Tuyau en béton, 135A, assemblage à collet
300 ml
400 ml
500 ml
600 ml
800 ml
1000 ml
1200 ml
1400 ml
1600 ml
1800 ml
2000 ml
Tuyau en béton précontraint, assemblage à collet, PN bars
300 ml
400 ml
500 ml
600 ml
800 ml
1000 ml
1200 ml
1400 ml
1600 ml
1800 ml
2000 ml
Tuyau en PVC-U à paroi compacte, SN4 et SN8, assemblage à joint,
160 ml
200 ml
315 ml
400 ml
500 ml
630 ml
800 ml
Tuyau en PVC-U à paroi compacte, assemblage à joint, PN 10bars
90 ml
110 ml
160 ml
200 ml
315 ml
400 ml
500 ml
Tuyaux en PEHD PE100 à paroi compacte, PN , soudé bout à bout
90 ml
110 ml
160 ml
200 ml
315 ml
400 ml
500 ml
630 ml
Tuyau en FD assainissement gravitaire, SN 32, assemblage standard
150 ml
200 ml
300 ml
Tuyau en FD assainissement sous pression, assemblage standard
90 ml
110 ml
150 ml
200 ml
300 ml
400 ml
500 ml
600 ml
700 ml
- 118 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
800 ml
1000 ml
Tuyaux en polypropylène à paroi structurée, type B SN8 et SN16, DN/DI
150 ml
200 ml
300 ml
400 ml
500 ml
600 ml
800 ml
1000 ml
REGARDS PREFABRIQUES
Regard préfabriqué en béton armé Ø1000
Elément de fond H=900mm U
Elément de fond H=1000mm
Elément droit H=300mm U
Elément droit H=600mm U
Elément droit H=1000mm U
Tête tronconique 700x600
Tête tronconique1000x600 U
Dalle réductrice de couronnement 1000x600 U
Rehausse sous cadre U
Dalle de répartition de charges, en béton U
Regard préfabriqué en matériaux composites Ø1000
Elément de fond H=1000mm U
Elément droit H=250mm U
Elément droit H=500mm U
Elément droit H=1000mm U
Tête tronconique1000x600 U
DISPOSITIFS DE FERMETURE ET DE COURONNEMENT
Tampon /cadre en FD à cadre non apparent et tampon rond, muni d un support
élastique antibruit et antivibratoire en NBR. Tampon ouvert à un angle 100°,
verrouillé, articulé, anti retour (90°). Peinture hydrosoluble noire. « EU » : eaux usées
Ou « EP » eaux pluviales
Cadre carré 850X850, CP=600mm, classe D400 U
Cadre carré 850X850, CP=600mm, classe C250 U
Cadre carré 1000X1000, CP=800mm, classe D400 U
Cadre carré 1000X1000, CP=800mm, classe C250 U
Cadre rond 850X850, CP=600mm, classe D400 U
Cadre rond 850X850, CP=600mm, classe C250 U
Tampon et cadre en fonte GS, tampon de 500X500, pour regard Assainissement,
U
Fermeture hydraulique, classe B125
Tampon et cadre en fonte GS, cadre 400 x 400, tampon DN 300, classe C 250, fermeture
U
hydraulique, tampon non articulé
Grille et cadre en FD
grille plate de 800X800, cadre de 930X930, surface d avalement supérieure à 0,16 m²,
U
verrouillable, classe D400
Variante : concave U
Grille et cadre ronds en FD, cadre Ø850, plate, surface d avalement supérieure à 0,13 m²,
U
articulée et verrouillable, classe D400
grille plate de 700X700, cadre de 830X830, surface d avalement supérieur à 0,13 m²,
U
verrouillable, classe D400
Variante : concave U
Grille plate de 550X550, cadre de 600X600, surface d avalement supérieure à 0,09 m²,
verrouillable, classe D400 U
Variante : concave U
Grille plate de 450 x 550 , cadre de 400x500, surface d avalement supérieure à 0,06 m² ,
U
verrouillable, classe C250
Grille de caniveau de 700X350, cadre de 750X400, surface d avalement supérieure à 0,07
U
m², verrouillable, classe D400
Dispositifs divers
Appareil Siphoïde en FD y compris cadre de support
550X300 U
620X620 U
Ø200 U
Ø300 U
Avaloir et plaque de recouvrement en FD, avaloir latéral de 900mm de largeur, et de
U
200mm de hauteur, dimensions de l ouverture libre(mm) :700X700
ROBINETTERIE
Vanne courte à opercule surmoulé d'élastomére PFA 10 bars
80 U
100 U
- 119 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
Vanne longue à opercule surmoulé d'élastomére PFA 10 bars
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
Clapet anti retour à boule PFA 10bars
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
Ventouse triple fonction PFA 10bars
80 U
100 U
150 U
ACCESSOIRES
Grillage avertisseur marron, type 2 de largeur égale en (mm) à :
300 ml
500 ml
Géotextile
Géotextile type bidim m²
MANCHON INOX
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
800 U
1000 U
RACCORDS ET PIECES SPECIALES EN PVC SN4 ET SN8 SN 8
Réduction excentrée
200 160 U
315 200 U
400 315 U
315 U
500
400 U
400 U
630
500 U
Bouchon PVC
160 U
200 U
315 U
400 U
500 U
630 U
800 U
Clapet anti retour PVC à battant
160 U
200 U
315 U
Manchon PVC coulissant
160 U
200 U
315 U
400 U
500 U
630 U
800 U
Manchon PVC à butée
160 U
200 U
- 120 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
315 U
400 U
500 U
630 U
800 U
Manchon de scellement en PVC sablé
160 U
200 U
315 U
400 U
500 U
630 U
800 U
Manchon de scellement en PVC
160 U
200 U
315 U
400 U
500 U
630 U
800 U
Raccord de piquage (clip) pour tuyau PVC
160 U
315
200 U
160 U
400
200 U
160 U
500-630
200 U
160 U
710-1000
200 U
Culotte 2E TL à 45°
160 U
315 200 U
300 U
160 U
400 200 U
300 U
160 U
500 200 U
300 U
Culotte 3E à 45°
160 U
315 200 U
300 U
160 U
400 200 U
300 U
160 U
500 200 U
300 U
Culotte 2E TL à 87° 30
315 160 U
160 U
400
200 U
160 U
500
200 U
Culotte 3E à 87° 30
315 160 U
160 U
400
200 U
160 U
500
200 U
Coude E TL de 11°15-22°30-45°-90°
160 U
200 U
315 U
Coude 2E de 11°15-22°30-45°-90°
160 U
200 U
315 U
Tabouret de branchement à passage direct
- 121 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
160 U
315
200 U
160 U
400
200 U
Tabouret de branchement à passage siphoïde
160 U
315
200 U
160 U
400
200 U
Tabouret de branchement à passage disconnecteur
160 U
315
200 U
160 U
400
200 U
Tabouret de branchement à passage simple
160 U
315
200 U
160 U
400
200 U
RACCORDS ET PIECES SPECIALES EN PP, A PAROI STRUCTUREE, TYPE B, SN8
ET SN16
Coude E TL à 11°15 -22° 30-45°-90°
150 U
200 U
300 U
Culotte 2E TL à 45°
150 U
300 200 U
300 U
150 U
400 200 U
300 U
150 U
500 200 U
300 U
Culotte 2E TL à 90°
300 150 U
150 U
400
200 U
150 U
500
200 U
Passe -mur
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
Bouchon femelle
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
800 U
1000 U
Réduction excentrée à 2E
200 150 U
400 300 U
600 500 U
800 600 U
1000 800 U
Manchon coulissant
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
800 U
- 122 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
1000 U
Manchon à butée
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
800 U
1000 U
Raccord de piquage (clip) pour Tuyau PP
150 U
300
200 U
150 U
400
200 U
150 U
500
200 U
150 U
600
200 U
150 U
700-1000
200 U
RACCORDS ET PIECES SPECIALES POUR TUYAU BETON 135A
Raccord de piquage (clip) pour tuyau béton
160 U
300
200 U
160 U
400
200 U
160 U
500
200 U
160 U
600
200 U
160 U
700-1000
200 U
Tuyau béton avec orifice d entrée
150 U
300
200 U
150 U
400
200 U
150 U
500
200 U
150 U
600
200 U
150 U
800
200 U
150 U
1000
200 U
Tuyau béton avec branchement à angle droit
300 150 U
150 U
400 200 U
150 U
500 200 U
Tuyau béton avec branchement oblique
150 U
300 200 U
300 U
150 U
400 200 U
300 U
150 U
500 200 U
300 U
RACCORDS ET PIECES SPECIALES EN FONTE DUCTILE POUR PVC PN 10
Adaptateur à brides
90 U
110 U
160 U
200 U
315 U
400 U
500 U
- 123 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
- 124 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
- 125 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
400 U
630 200 U
315 U
400 U
500 U
630 U
RACCORDS ET PIECES SPECIALES EN FD, POUR TUYAU FD ASSAINISSEMENT
Té à 2 emboitures et tubulure bridée
80 80 U
80 U
100 100 U
80 U
100 U
150 150 U
80 U
100 U
200 150 U
200 U
80 U
100 U
150 U
200 U
300 300 U
80 U
400 100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
100 U
200 U
400 U
500 500 U
200 U
400 U
600 600 U
200 U
400 U
700 700 U
200 U
400 U
600 U
800 800 U
200 U
400 U
600 U
900 900 U
200 U
400 U
600 U
1 000 1 000 U
Té à 3 emboîtures
150 150 U
150 U
200 200 U
150 U
200 U
300 300 U
Bride-emboîtement
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
700 U
800 U
900 U
- 126 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
1 000 U
Bride-uni
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
700 U
800 U
900 U
1 000 U
Manchon
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
700 U
800 U
900 U
1 000 U
Coude à emboîtures à 11°15' (1/32), 22°30' (1/16), 45° (1/8), 90° (1/4)
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
700 U
800 U
900 U
1 000 U
Cône à deux emboîtures
100 80 U
150 80 U
100 U
200 100 U
150 U
300 150 U
200 U
400 300 U
500 400 U
600 400 U
500 U
700 500 U
600 U
800 600 U
700 U
900 700 U
800 U
1 000 800 U
900 U
Piquage
300 150 U
200 U
400 150 U
200 U
500 150 U
200 U
600 150 U
200 U
700 150 U
- 127 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
200 U
800 150 U
200 U
900 150 U
200 U
1 000 150 U
200 U
Piquage avec étriers de fixation
300 150 U
200 U
400 150 U
200 U
500 150 U
200 U
600 150 U
200 U
700 150 U
200 U
800 150 U
200 U
900 150 U
200 U
1 000 150 U
200 U
Raccord de branchement à 2emboitures et tubulure lisse 45° et 67,30°
200 150 U
200 U
300 150 U
200 U
400 150 U
200 U
500 150 U
200 U
Raccord de branchement à 3E 45° et 67,30°
200 150 U
200 U
300 150 U
200 U
400 150 U
200 U
500 150 U
200 U
Manchon de scellement
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
700 U
800 U
900 U
1 000 U
RACCORDS ET PIECES SPECIALES A BRIDES EN FD ISO PN
Coude à brides à 45° (1/8), 90° (1/4)
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
700 U
800 U
900 U
1 000 U
Coude à brides à 11°15' (1/32), 22°30' (1/16)
80 U
100 U
- 128 -
ANNEXES DU GUIDE TECHNIQUE
POUR LA REALISATION DES RESEAUX D ASSAINISSEMENT VERSION 2011
150 U
200 U
300 U
400 U
Té à trois brides
80 80 U
100 80 U
100 U
150 80 U
100 U
150 U
200 80 U
100 U
150 U
200 U
80 U
300 100 U
150 U
200 U
300 U
80 U
100 U
400 150 U
200 U
300 U
400 U
100 U
500 200 U
400 U
500 U
200 U
600 400 U
600 U
200 U
700 400 U
700 U
200 U
800 400 U
600 U
800 U
200 U
400 U
900 600 U
900 U
200 U
400 U
1000 600 U
1 000 U
Cône à brides
100 80 U
200 150 U
400 300 U
500 400 U
600 500 U
700 600 U
800 700 U
900 800 U
1000 900 U
Plaque pleine
80 U
100 U
150 U
200 U
300 U
400 U
500 U
600 U
700 U
800 U
900 U
1 000 U
- 129 -