année était donc le chapitre sur les la structuration sociale dans la société française et en étudiant ce chapitre je me suis demandé si les classes se mélangeaient dans leur lieux de résidence ainsi donc je voulais savoir si un individu de la classe populaire résidait non loin d’un individu de la classe aisée. J’ai donc cherché à répondre à la problématique suivante : en quoi le lieu de résidence des individus est-il révélateur de son appartenance à une classe sociale? Pour y répondre nous commenceront par nous intéresser aux classes sociales puis nous étudieront la pertinence de l’étude de la ségrégation résidentielle puis nous termineront pas les limites de cette ségrégation résidentielle.
Tout d’abord Pour définir ce qu’est une
classe sociale il est pertinent de connaître sa définition. Une classe sociale selon Karl Marx définit un groupe d’individu ayant le sentiment d’appartenir à un groupe sociale partageant les mêmes valeurs et le même sentiment d’appartenance pour lui il n’existe que deux classes , celle des prolétaires et celle des bourgeois étant les patrons de prolétaires. Selon lui ces deux classes sont en constante confrontation il y a donc pour Marx uniquement deux classes créent pour se confronter. Pour Max Weber cela est plus complexe, les individus n’appartiennent pas à des classe parce qu’ils ont ce sentiment mais ils sont classés selon 3 sphères que sont l’ordre économique L’ordre politique L’ordre sociale Selon weber la stratification sociale est donc tridimensionnelle Du point de vue de Marx un individu de la classe des prolétaires ne peut donc pas se mélanger avec les bourgeois cependant selon la théorie de weber les individus économiquement différents mais d’ordre social et politique similaire peuvent cohabiter.
On peut observer en France qui il y a bel et
bien une ségrégation résidentiel entre les individus de classe sociales différentes.
La ségrégation résidentielle est l'inégale
répartition dans l'espace urbain de différentes catégories de population. Elle peut résulter de choix individuels, motivés par la recherche d'un entre soi, ou de phénomènes de relégation, liés notamment au prix des logements. C’est pour cela que à cause du prix des logements on ne voit que rarement des individus de la classe aisée dans les quartiers populaires et à l’inverse peu d’individus de la classe populaire dans les quartiers aisés. Les classes ne se mélangent donc pas du moins les classes populaires et les classes aisées restent à l’écart. Selon Douglas Massey et Nancy Denton deux sociologues Ils regroupent les formes, les manifestations spatiales de la ségrégation résidentielle en cinq dimensions bien distinctes:
l’égalité, l’exposition, la concentration, le
regroupement ou l’agrégation spatiale et la centralisation
Pour chaque dimension, on distingue
généralement les indices unigroupes qui mesurent la répartition d’un groupe par rapport à l’ensemble de la population et les indices intergroupes qui comparent la répartition d’un groupe avec celle d’un autre groupe.
L’égalité renvoie à la distribution d’un ou
plusieurs groupes de population à travers les unités spatiales de recensement de l’aire métropolitaine. Les indices dits d’égalité mesurent la sur-représentation ou la sous- représentation d’un groupe dans les unités spatiales : un groupe de population est ségrégé s’il est inégalement réparti dans les unités spatiales.
L’exposition est le degré de contact potentiel
ou la possibilité d’interaction entre les membres du même groupe (unigroupe) ou entre les membres de deux groupes (intergroupe) à l’intérieur des unités spatiales.
Elle mesure la probabilité qu’un membre d’un
groupe rencontre un membre de son groupe ou un membre d’un autre groupe dans son unité spatiale
La concentration réfère à l’espace physique
occupé par un groupe (en terme de superficie). Plus un groupe occupe une faible partie du territoire d’une ville, plus il est concentré.
D’autres indices mesurent le regroupement
ou l’agrégation spatiale. Plus un groupe occupe des unités spatiales contiguës formant ainsi une enclave dans la ville, plus il est regroupé et donc ségrégé du point de vue de cette dimension. A l’inverse, plus un groupe occupe des unités spatiales éloignées les unes des autres, plus l’agrégation est faible.
Enfin, des indices abordent la question de la
centralisation et mesurent ainsi la proximité du groupe au centre de l’aire métropolitaine.
En supposant que chaque classe sociale
regroupe un groupe d’individus On peut affirmer ainsi qu’il y a une ségrégation résidentielle en France en affirmant une inégalité ( première dimension) ou la classe populaire ne partage pas le même espace que la classe moyenne ou aisée
Dans la 2nd dimension l’exposition est
importante car en vivant tous dans un environnement propre à notre classe on croisent régulièrement des individus de notre classe
Dans la 3eme et la 4eme dimension chaque
classe occupent une partie de la ville étant révélant leur appartenance à une classe telle que les quartiers défavorisés où l’ont trouve généralement des hlm ou encore des quartiers résidentiels ou pavillonnaires où l’ont retrouve des maisons et pour les plus aisés des quartiers où ces derniers ont des terrains généralement espacés
On affirme donc que chaque groupe
représentant des classes sociales différentes vivent donc dans des environnements différents mais rapproché de leur groupe.