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PARTIE I
SUPPORT REGLEMENTAIRE
2 DEFINITIONS ................................................................................... 6
3 OBLIGATIONS ............................................................................... 12
L’obligation de disposer d’un bilan donnant notamment une image fidèle du patrimoine
de l’Inserm implique des renseignements précis non seulement sur les encaisses de
l’établissement public mais aussi sur les variations de son patrimoine dont il importe de
connaître à la fois la consistance, la localisation géographique, la nature des fonctions
administratives à l'exercice desquelles il contribue, voire l'origine des financements mis
en œuvre pour le constituer.
On distingue :
L'inventaire recense les biens non fongibles de l'établissement. Ce sont les biens qui ne
se consomment pas par le premier usage et qui sont destinés à être conservés d'une
manière durable par l'établissement. Il mentionne la désignation du bien et son
identification (nature, marque, type), le fournisseur, sa localisation géographique, le cas
échéant l’origine de financement (compte(s) crédit(s), libellé du contrat), son numéro
d'inscription à l'inventaire et son coût d'acquisition.
le coût d'acquisition pour les biens acquis à titre onéreux (prix d'achat +
frais accessoires - taxes légalement récupérables) ;
le coût de production pour les biens produits par l'établissement (coût
d'acquisition des matières et fournitures + charges directes et indirectes de
production) ;
la valeur vénale pour les biens acquis à titre gratuit ou reçus en dotation ou en
affectation.
* Note ACP n°2007-01-02 et DAF n° 2007-01 du 3 janvier 2007 (cf. Annexe n°1)
A chaque arrêté des comptes, la valeur comptable nette du bien résulte de l'application
du plan d'amortissement à la valeur d'entrée. Le contrôle de cette dernière peut se faire
par rapport à l'inventaire de l'ordonnateur et permet de justifier la valeur probante de la
comptabilité.
Par mesure de simplification, seuls les biens dont la valeur unitaire est supérieure à un
certain seuil sont à inventorier.
* Note ACP n°2007-01-02 et DAF n° 2007-01 du 3 janvier 2007 (cf. Annexe n°1)
L'inventaire physique est une procédure exhaustive d'identification des existants réels
qui permet de valider tant l'inventaire ordonnateur que l'inventaire comptable.
Les immobilisations sont les éléments destinés à servir de façon durable à l'activité de
l'établissement : elles ne se consomment pas au premier usage.
Elles se distinguent des biens qui ne sont pas immobilisés et sont comptabilisés en
classe 6 :
Les matériels qui ont une durée de vie relativement courte du fait de leur fragilité
(matériel en verre ou autre) ou qui sont constitués de divers petits éléments, tels que :
Les matériels présentant une partie consommable progressivement, ce qui rend leur
durée de vie relativement courte, tels que :
Le remplacement d'une pièce défectueuse par une pièce identique, que ce matériel
appartienne ou non à l'INSERM (voir convention de mise à disposition). La mention
« Remplacement » doit figurer en toutes lettres sur les factures correspondantes. A
titre d’exemple, il pourra s’agir de :
L’Etat peut mettre des biens de son domaine privé à la disposition des EPST afin de
leur permettre d’assurer la bonne marche du service dont ils sont responsables.
S’agissant d’immeubles, cette attribution peut revêtir la forme soit d’une affectation
(lorsqu’elle donne lieu à versement d’une indemnité), soit d’une dotation, (lorsque la
mise à disposition est gratuite).
La plupart du temps cependant, les établissements publics sont propriétaires des biens
qu’ils acquièrent au moyen de leurs crédits budgétaires.
Afin de ne pas confondre les biens reçus en dotation ou en affectation avec ceux acquis
par l’établissement, la valeur de ces différents biens apparaît de manière différenciée
en comptabilité.
A l’INSERM, par exemple, il existe les comptes spécifiques pour différencier l’origine du
bien :
2.2.2 L’Actif
Le bilan est une représentation des ressources et des emplois dont l’organisme a la
maîtrise comptable.
L'Actif du bilan décrit l'emploi de ces ressources et les distingue selon qu'ils
correspondent à des emplois permanents - actif immobilisé - ou à des emplois
temporaires - actifs circulants (stocks, créances, disponibilités etc…).
Les immobilisations portées à l'état de l'actif sont uniquement les biens ou les droits
réels sur lesquels l'établissement exerce sa maîtrise. Les biens qu'il utilise mais qui ne
sont pas sa propriété peuvent figurer à l'actif dans le cadre des dispositions suivantes
applicables aux établissements publics.
Les biens du domaine privé de l'état peuvent faire l’objet en application des
dispositions reprises à l’article R 81 du code du domaine de l’Etat :
L'INSERM doit ainsi être capable à tout instant de produire l'état de son patrimoine et
de localiser chaque bien. Il est donc nécessaire d'assurer le suivi de l'inventaire pour en
connaître les variations.
3.2.1 Généralités
Les textes applicables en la matière figurent en annexe, leurs points forts sont les
suivants :
Les objets mobiliers et tous matériels doivent être utilisés par le service auquel ils
sont affectés ;
Ces biens mobiliers, propriété de l’INSERM, affectés aux formations de recherche
ou aux services qui n'en ont plus l'emploi doivent être remis au service des
Domaines ou cédés à l’amiable et ceci quelle que soit l'origine de la propriété
(achat, legs, dons, etc…).
la cession ne peut se faire qu'à titre onéreux ; (sous certaines conditions, des biens
peuvent être cédés à titre gratuit en faveur des associations relevant de la loi du 1er
juillet 1901 ; article L.69-1 du code des domaines) ;
les ventes ne peuvent pas être réalisées à un prix inférieur à la valeur vénale du
matériel ;
elles sont faites avec publicité et concurrence.
"Les pratiques de "vente-achat" simultanés, donnant lieu au sein d'un même marché à
reprise d'un matériel informatique ancien pour une valeur venant en déduction du prix
d'acquisition d'un matériel neuf sont à proscrire. La vente et l'achat devront donner lieu
à deux opérations juridiquement distinctes même s'ils sont concomitants.
Afin d'améliorer les résultats financiers de la revente des matériels informatiques
d'occasion de l'administration," il est autorisé "pour ce type de biens, le recours à la
procédure de la "cession amiable" dans les conditions prévues à l'article L 69 du Code
du domaine de l'État. (...)".
En aucun cas, le matériel INSERM inventorié ne peut être repris par la société
vendeuse d'un matériel neuf et venir en déduction du prix dudit matériel.
Les responsables de bienssont les directeurs d'unités, les délégués régionaux, les
directeurs de départements et chefs de service du siège.
Il est redevable du matériel qui est mis à la disposition de l'unité ou du service dont il
assure la direction,
Il complète les informations des DR pour que ce dernier enregistre une entrée à
l'inventaire correcte et annote pour cela la copie de la facture et la fiche navette,
En pratique, celle-ci fait suite à la saisie par les GPU dans le module AP des
factures imputées en classe 2, y compris les opérations prises en charge au compte
23 « Immobilisations en cours » (cf. Fiche comptable n°1) :
les modifications ;
les transferts de matériel ;
les sorties de l'inventaire.
Il respecte et fait respecter la réglementation qui régit cet inventaire auprès des
services qu'il gère et auprès des structures extérieures qui utilisent sur la base de
conventions le matériel inscrit à l’inventaire de sa circonscription.
Il envoie au responsable des biens l'étiquette à apposer sur le matériel après son
entrée à l'inventaire.
Tous les ans, il envoie un listing du matériel de l'unité au responsable de biens qui
doit le signer après avoir vérifié que l'inventaire physique cadre avec l'inventaire
ordonnateur. Toute anomalie doit être signalée. Cette liste peut être envoyée à la
demande du responsable des biens.
Il peut se faire assister par des gestionnaires de l'inventaire à qui il déléguera le soin
d'assurer la tenue de l'inventaire et de faire respecter la réglementation.
Les entrées
Au moment du visa de la facture, l’agent comptable secondaire vérifie que les biens
sont inscrits sous la bonne imputation comptable puis prend en charge la facture
correspondante. Cette opération est inscrite définitivement en classe 2.Dans certains
cas, l’immobilisation n’étant pas terminée, elle est inscrite à un compte 23 ; cela
nécessitera une régularisation comptable ultérieure lors de la mise en service.
Plus exceptionnellement, des immobilisations peuvent être comptabilisées en classe 2
par transfert comptable (exemple : lorsqu’une immobilisation change de DR de
rattachement).
L’agent comptable secondaire est également chargé de constater les sorties de biens
soit par prise en charge de la facture dans AR, soit par une écriture d’ordre comptable.
Il constate donc les sorties de biens à titre onéreux ou à titre gratuit.
En fin d’année, les mêmes travaux sont menés afin de produire l’état de l’actif à l’appui
du compte financier sur pièces.
L’agent comptable principal intervient pour les opérations du siège comme les
comptables secondaires en matière d’enregistrement des immobilisations (entrées et
sorties), de liquidation mensuelle de l’amortissement des biens du siège et de contrôles
périodiques de ses propres opérations.
5.1 GENERALITES
L'inventaire tenu par l'ordonnateur doit recenser les acquisitions de biens (terrains,
bâtiments, matériel, mobilier) les travaux neufs et les grosses réparations.
Il ne concerne que les biens destinés à rester durablement sous la même forme dans
l'établissement, non en vue d'être consommés dans l'année, transformés ou cédés,
mais pour être conservés en vue de l'accomplissement de sa mission.
Ces biens sont acquis par l’INSERM à titre onéreux ou exceptionnellement à titre
gratuit.
Pour entrer à l'inventaire, ils doivent avoir fait l'objet d'une opération comptable
préalable.
On distingue :
Les biens immatériels (logiciels, brevets….) d'une valeur supérieure à 1600€ HT.
Les biens mobiliers non fongibles, en fonction de leur valeur et de leur espèce.
Ce sont tous les biens dont la valeur est égale ou supérieure à un certain seuil fixé
actuellement à 1600 € HT et qui n’ont pas une durée de vie relativement courte du
fait de leur nature (verrerie) ou de leur utilisation.
Dans FA, il existe un numéro d’immobilisation selon une série continue et qui est sans
rapport avec le numéro d’inventaire.
L'inventoriage des biens mobiliers est effectué par appareil ou mobilier indépendant
ou par ensemble complet, fonctionnel et autonome :
Cette entrée est effectuée dès la prise en charge par le comptable de la facture AP
(date GL) qui fait l'objet d'une reprise dans le module FA sauf en ce qui concerne les
biens portés initialement en immobilisations en cours.
Le libellé d'un appareil, ou d'un mobilier, ou d'un élément séparé doit être clair et
intelligible pour connaître sa nature.
Exemple : spectrophotomètre (nature) (= Quoi)
Sa marque et son type sont indispensables et doivent être exacts et précis pour
l'identifier.
Exemple : SCHIMADZU (marque) et IR 408 (type) (= Lequel)
S'agissant d'un bien constitué par un ensemble d'éléments, ce bien est désigné
nommément ainsi que la nature, la marque et le type de chacun des éléments qui le
composent.
Une copie de la facture est adressée avec la fiche navette - Règlement de Facture et
Inventaire (cf. annexe 4 pour le matériel et annexe 5 pour les travaux).
Facture a :
Remise 8 % 492.40 €
Frais de port 150.00 €
Traitement :
Les 3 derniers matériels servent à se protéger de la radioactivité mais ils sont indépendants
les uns des autres, soit :
Facture c :
- Ensemble de séquençage d’ADN ABI PRISM 7700 Perkin Elmer piloté sur micro-ordinateur
96 011.17 € H.T.
- Micro-ordinateur LCE 386 SX - 33 à 33 MHz,
Remarque :
Les barrettes informatiques, les cartes informatiques et les disques durs non
indépendants sont considérés comme des pièces détachées d'un élément et non
inventoriables s’ils ne sont pas facturés avec l’ordinateur (ils seront insérés dans l'unité
centrale).
Facture d :
Ces éléments entrent dans la composition d'un chromatographe en phase liquide qui
est donc incomplet. Ils peuvent être entrés sous un seul numéro d'inventaire et mis en
liaison avec le reste de l'équipement.
- Armoire classique à portes pliantes, beige (H : 198, L : 120) + 4 tablettes + base (Bruneau)
1 n° d'inventaire si la valeur est supérieure ou égale à 1600€ HT
Dans une facture, les biens sont imputés par rapport à la valeur unitaire (bien
indépendant ou ensemble d'éléments).
Sont imputés en classe 2 et inventoriables les biens s’ils sont non fongibles et d'une
valeur unitaire supérieure ou égale à 1600€ HT
- Le bain à sec 3xPortoir 140° +/- 0,5° C est imputé en 606700 pour une valeur de
420.00€ H.T. moins la remise de 8 % soit : 420.00- 33.60 = 386.40 € H.T.
- L'agitateur Rotomix est imputé en 606700 pour une valeur de 455.00 € H.T. moins la remise
de 8 % soit : 455.00 – 36.40 = 418.60 € H.T.
La fiche comptable n°1 traite des modalités de comptabilisation de l’ensemble des cas
d’entrée à l’état de l’actif.
RAPPELS :
Particularités
Le libellé du contrat doit être inscrit en toutes lettres dans le CUF et il convient
d’indiquer le nom du titulaire du contrat qui ne doit pas être considéré comme le
propriétaire du bien mais simplement comme la personne qui en est l’utilisateur
principal.
Contrainte vis à vis du financeur : l’informer lors du transfert du bien et obtenir le cas
échéant son autorisation lors de l’aliénation du bien.
NB :La mention DRET ou CNES devra être saisie manuellement dans le CUF.
L’attention est également appelée lors de l’aliénation du bien qui nécessite l’accord
des parties.
La participation versée par tous les financeurs ainsi que leur désignation précise devra
être indiquée dans le CUF lors de la saisie dans FA.
Traitement préalable / DR
Lors de l'inventaire physique les biens présents dans une structure INSERM et dont la
propriété, après enquête préalable, n'est pas revendiquée par un autre organisme
peuvent être entrés à l'inventaire.
La valeur vénale est "le prix présumé qu'accepterait d'en donner un acquéreur éventuel
de l'établissement dans l'état et le lieu où se trouve ledit bien". "Pour l'évaluation de la
valeur vénale des biens, il faut utiliser les références ou les techniques les mieux
adaptées à la nature du bien (prix du marché, barèmes, mercuriales, indices
spécifiques, etc.)" (M 9-1).
Bien que l’INSERM évite les libéralités en nature, toujours susceptibles d’être grevées
de charges (frais de maintenance et d’entretien), l’existence de dons en nature ne
saurait être exclue.
Ce sont :
des dons de matériels neufs qui peuvent être consentis par des fournisseurs lors de
l’achat de certains matériels. Ils apparaissent parfois sur la facture avec leur nature
et leur désignation. Si le bien est inventoriable, une copie de cette facture avec
l’évaluation du prix est transmise au Service Juridique via le correspondant DAF;
des dons en provenance d’organismes privés ou de grands organismes d’état autres
que des EPST. Dans ce cas, les matériels qui ont souvent déjà été utilisés par le
donateur sont en principe d’occasion.
Toutefois, il est rappelé que le bénéficiaire ne doit pas être à l’origine de ces dons par
une demande quelconque auprès du donateur.
Pour permettre cette donation, le bénéficiaire doit transmettre à la DR une lettre qui
définit le matériel, indique sa valeur vénale et d’usage, indique les raisons de l’octroi de
ce don et justifie de son utilité au sein de l’unité. Dans ce courrier, le Directeur d’Unité
du laboratoire d’accueil doit assurer qu’il a les crédits suffisants pour assurer les frais de
fonctionnement et de maintenance de ce(s) matériel(s). Une liste du matériel
inventoriable est établie pour la présentation au Conseil d’Administration compétent en
matière d’acceptation de don.
La gestion des immobilisations par composants est mise en place à partir de 2012 de
manière progressive. Cette année seules les opérations immobilières en cours qui
devaient faire l'objet d'une mise en service (totale ou partielle) avant la fin de l'année
étaient concernées. Progressivement, toutes les opérations immobilières sont rentrées
dans le champ de cette nouvelle gestion.
La demande de transfert est cosignée par les deux responsables de biens concernés et
le cas échéant par le titulaire du contrat de recherche qui a financé l’achat.
au départ d’un chercheur ou d’une équipe vers une autre structure INSERM, gérée
par la même DR, dans le cadre d’une fermeture d’unité ou d’un changement
d’affectation ;
à un transfert de matériel entre deux structures INSERM dépendant de la même DR
soit à titre gratuit, soit à titre onéreux par l’intermédiaire d’un transfert GL INTER.
Ce transfert, support de cette opération, ne pourra concerner, en recettes et en
dépenses, que des crédits de la dotation globale des unités vendeuses et
acheteuses et exclut les crédits sur ressources extérieures sauf le matériel acquis
sur un contrat de recherche à condition que celui-ci soit terminé et justifié avec
accord éventuel du financeur suivant les termes du contrat.
pour les biens appartenant à des IFR, attirer l'attention du Directeur sur les
éventuels problèmes pour la dévolution des biens au terme de la dissolution de
l’IFR ;
pour les biens en copropriété, demander l'accord des autres propriétaires.
Cas particuliers pour les contrats en cours DRET et CNES, demander l’accord de ces
organismes.
Lorsque les étapes précédentes sont terminées, la DR met à jour son inventaire en
renseignant la nouvelle structure bénéficiaire.
Les différentes affectations du bien peuvent être consultées dans FA par le menu
"recherche – historique des transactions"
RAPPEL :
Le responsable de biens de la structure départ (U, SC, IFR, DR...) transmet à son DR
une demande de transfert précisant la structure bénéficiaire et le nom de son
responsable de biens ainsi que la désignation du matériel, son identification, le
fournisseur, son numéro d'inventaire et son prix d'achat.
La demande de transfert est co-signée par les deux responsables de biens concernés «
sortant » et « entrant » et le cas échéant par le titulaire du contrat de recherche qui a
financé l’achat.
au départ d'un chercheur ou d'une équipe vers une autre structure INSERM, gérée
par une autre DR, dans le cadre d'une fermeture d'unité ou d'un changement
d'affectation ;
à un transfert de matériel entre deux structures INSERM gérées par deux DR, soit à
titre gratuit, soit à titre onéreux par l’intermédiaire d’un transfert GL interne. Ce
transfert, support de cette opération, ne pourra concerner, en recettes et en
dépenses, que des crédits de la dotation globale des unités vendeuses et
acheteuses et exclut les crédits sur ressources extérieures sauf contrat de
recherche terminé et justifié avec l'accord éventuel du financeur suivant les termes
du contrat.
pour les biens appartenant à des IFR, attirer l'attention du Directeur sur les
éventuels problèmes pour la dévolution des biens au terme de la dissolution de
l'IFR;
pour les biens en copropriété, demander l'accord des autres propriétaires.
Cas particuliers pour les contrats DRET et CNES en cours, demander l’accord des
organismes concernés.
Lors de la fermeture d'une unité en cas de litige, la demande de transfert est envoyée
au DAF sous couvert de la DR pour accord. Celui-ci adresse la décision prise au
5.6.1 GENERALITES
Rappel :
Un bien affecté dans une structure Inserm peut être appelé à être mis à la disposition
d’un tiers organisme extérieur en France ou à l’étranger.
Cette situation ne peut exister que sur la base d’un contrat de coopération ou dans le
cadre d’une convention de mise à disposition dont la durée doit être précisée.
La liste des pays avec lesquels des accords de coopération techniques et scientifiques
ont été conclus avec le gouvernement de la France peut être consultée sur le site du
Ministère des Affaires Etrangères ou sur le site de Légifrance – Traités.
Au cas d’espèce, il convient au préalable de prendre contact avec le siège (DAF).
Par ailleurs, la procédure qui consiste à acheter du matériel pour le compte d'une
structure extérieure à l'INSERM sans convention de mise à disposition est à proscrire.
Une subvention doit alors être versée à la structure extérieure qui achètera directement
le bien.
Lors d’une mise à disposition, le suivi des biens continus d’être assuré par la DR et ces
biens restent donc à l’inventaire.
La convention de mise à disposition ne peut être que temporaire, ce qui implique un
retour du bien.
Dans le cas contraire, il faut procéder à la vente du bien car il est rappelé que l'INSERM
n'a pas le droit de faire de dons.
5.6.2 PROCEDURE
au départ d’un chercheur ou d’une équipe vers une structure extérieure à l’INSERM
dans le cadre d’une fermeture d’unité ou d’un changement d’affectation à une
collaboration scientifique ;
le document est co-signé par les deux responsables de biens et, le cas échéant, par
le titulaire du contrat qui a financé l’achat.
La DR contrôle :
La convention de mise à disposition doit préciser qui doit assurer la prise en charge du
coût du transport et des frais de douane pour le transfert du matériel qui en principe,
sont supportés par le destinataire.
Il est rappelé que lors d’une mise à disposition le suivi des biens continue d’être assuré
par la DR de rattachement du bien lors de son acquisition.
Dans ces conditions, le responsable des biens renseignera le CUF de tous les
éléments nécessaires au suivi du bien notamment la référence à la convention de mise
à disposition ou du contrat de collaboration, sa durée, sa date de fin ainsi que
l’organisme bénéficiaire de cette mise à disposition.
Une demande est présentée par le responsable des biens à la DR. Celle-ci doit préciser
le numéro d’inventaire, l’identification du bien le montant et les références du contrat de
collaboration ou de la convention de mise à disposition.
Il est rappelé que les biens saisis dans le module FA peuvent faire l’objet soit d’un
transfert entre structures à l’intérieur de la même circonscription ou d’une cession entre
structures de circonscriptions différentes.
Les biens peuvent également faire l’objet d’une vente classique ou d’une cession
amiable.
Enfin il existe une procédure spécifique prévue par une circulaire du service des
domaines N° 1965 I.9644 du 17 décembre 1965, lorsque la valeur des biens n’excède
pas 115 €.
Le responsable de biens qui souhaite aliéner du matériel dont il n'a plus l'emploi ou qui
est obsolète ou hors service, adresse une demande écrite à sa DR Il indique la
désignation et l'identification du matériel, le numéro d'inventaire, le prix et l'année
d'achat, le fournisseur et son état de marche.
S'il désire une cession amiable, il l'indique dans son courrier et joint l'offre d'achat de
l'acheteur potentiel.
Instruction de la demande – DR :
Contrôle :
biens appartenant à des IFR, attirer l'attention du Directeur sur les éventuels
problèmes pour la dévolution des biens au terme de la dissolution de l’IFR;
biens en copropriété, demander l'accord des autres propriétaires.
Cas particuliers pour les contrats en cours DRET et CNES, demander l’accord des
organismes concernés.
Traitement :
Lors d'une demande de cession amiable, un descriptif est inséré aux P.V. de remise
aux Domaines avec l'offre d'achat du fournisseur ou d'un autre acquéreur potentiel privé
ou public.
Lorsque les Domaines acceptent la mise en vente classique ou une cession amiable, la
DR transmet une copie du courrier annotée à l’ACS pour information.
Lorsque la vente est conclue, les Domaines adressent les pièces justificatives à la DR,
qui les transmet à l’ACS afin qu'il puisse identifier l'origine du futur versement.
Autorisation de destruction :
Une copie de l’autorisation de destruction remise par le service des Domaines est jointe
au procès-verbal de destruction. Ce document doit être signé par le responsable du
bien et la DR pour confirmer la destruction du bien et sa sortie physique.
La DR remet à l’ACS les pièces justifiant la destruction des biens qui les transmet le cas
échéant à l’ACP et procède aux opérations reprises ci-après.
Ecritures comptables :
En application des nouvelles dispositions du CG3P suite à la réforme du 1er mars 2015,
l’autorisation des domaines n’est plus requise pour les ventes de gré-à-gré et les
cessions amiables.
Il appartient donc à l'INSERM de vérifier que la procédure envisagée est conforme aux
dispositions du CG3P, de délibérer sur la cession et à l'agent comptable d'encaisser les
fonds.
Une telle faculté demeure limitée aux cas où ces opérations sont effectivement
justifiées par des motifs de défense nationale, d'utilité publique ou d'opportunité.
"La valeur vénale est la valeur présumée qu'accepterait de donner au bien considéré un
acquéreur éventuel dans l'état et le lieu où se trouve ledit bien".
Il n'y a donc nullement identité entre la valeur vénale d'un bien et la valeur résiduelle
après amortissement telle qu'elle peut apparaître en comptabilité. En cas de doute, en
ce qui concerne la fixation de la valeur vénale, il convient de consulter le service des
Domaines.
5.8.2.1 Demande pour une cession d'un ensemble de biens dont la valeur
vénale est inférieure à 115 €
Cette sortie concerne la cession d'un ensemble de biens dont la valeur vénale est
inférieure à 115€.
L'intervention du service des Domaines n'est pas nécessaire pour les ventes amiables
de biens appartenant à l'établissement qui n'excèdent pas une certaine somme, fixée
actuellement à 115€. (Circulaire service des Domaines n° 1965.I.9644 du 17 décembre
1965).
Une telle faculté demeure limitée aux cas où ces opérations sont effectivement
justifiées par des motifs de défense nationale, d'utilité publique ou d'opportunité.
"La valeur vénale est la valeur présumée qu'accepterait de donner du bien considéré un
acquéreur éventuel dans l'état et le lieu où se trouve ledit bien".
Il n'y a donc nullement identité entre la valeur vénale d'un bien et la valeur résiduelle
après amortissement telle qu'elle peut apparaître en comptabilité. En cas de doute, en
ce qui concerne la fixation de la valeur vénale, il convient de consulter le service des
Domaines.
biens appartenant à des IFR, attirer l'attention du Directeur sur les éventuels
problèmes de dévolution des biens au terme de la dissolution de l’IFR ;
biens en copropriété, demander l'accord des autres propriétaires.
Cas particuliers pour les contrats en cours DRET et CNES, demander l’accord de ces
organismes.
La demande est signée par le délégué régional après acceptation. Une copie est
envoyée au responsable de biens de la structure départ pour information.
La DR informe l’ACS de cette mise en vente et il lui transmet les pièces justifiant cette
procédure avec la liste des biens concernés, l'imputation et le numéro de mandat.
Ce document est signé par la DR et un exemplaire est remis à l’ACS qui l’archive et
procède aux opérations reprises ci-après.
Le matériel acquis dont l’unité n’a plus l’emploi et qui est complétement amortis peut
faire l’objet d’une vente avec ou sans remise aux domaines.
Cette demande est signée par le responsable du bien et le cas échéant par le titulaire
du contrat de recherche qui a financé l'achat. Elle précise le libellé des matériels, leurs
numéros d'inventaire, les fournisseurs, les dates et les prix d'achat et les coordonnées
du preneur.
Le matériel INSERM ne peut être repris par un fournisseur et venir en déduction du prix
du nouveau matériel.
Les deux opérations doivent être complétement distinctes :
La vente avec encaissement de la recette et sortie du bien de l’inventaire
En principe, la vente du matériel non amortis n’est pas souhaitable mais il existe une
autre alternative pour le responsable de bien qui souhaite vendre un matériel qui ne
répond pas à ses attentes pour en racheter un nouveau : la réaffectation et le transfert
au sein de l’INSERM (voir procédure transfert 5.4 et 5.5)
Contrôle préalable :
Cas particuliers pour les contrats en cours DRET et CNES, signaler le vol à ces
organismes.
La DR établit un P.V. des biens volés. Celui-ci reprend les éléments relatifs au numéro
d'inventaire, l’année d’acquisition, le libellé du bien, son prix d’achat et l’imputation
comptable.
Le responsable de biens établit une liste de biens sinistrés qui reprend le numéro
d’inventaire, l’année d’acquisition, le libellé, le prix d’achat de chaque bien et son
imputation comptable.
Contrôle préalable :
Cas particuliers pour les contrats en cours DRET et CNES, signaler le sinistre à ces
organismes.
Mise à jour:
Cette procédure exceptionnelle ne peut être utilisée que dans le cadre de la procédure
d’inventaire physique telle qu’elle sera arrêtée au niveau de l’établissement.
Sortie d’inventaire – DR :
La DR remet ce PV signé à l’ACS qui l’archive et procède aux opérations reprises ci-
après (cf fiche comptable n°3).
Les biens sont sortis de l’inventaire pour suite à une fin d’occupation de locaux à l’appui
d’une opération comptable (cf fiche comptable n°3).
Cependant, dans le cadre des contrats de coopération le bien peut ne pas faire l'objet
d'un retour à l’INSERM. Dans ce cas et à titre exceptionnel, il est procédé à une
procédure de sortie d’inventaire sans passer par les Domaines.
Une édition des biens sortis est envoyée à la structure qui est à l'origine du départ des
biens pour information.
L'article 34 de la loi des finances rectificatives pour 1989 (n° 89-936 du 29 décembre
1989), complété par l'arrêté ministériel du 7 février 1990, a prévu, sous certaines
conditions, la possibilité de céder gratuitement des biens mobiliers dépendant du
domaine privé de l'État à des pays étrangers dans le cadre d'un accord de coopération
entre le Gouvernement Français et un ou plusieurs États étrangers.
Si le responsable des biens de la structure départ (U, SC, IFR...) estime pouvoir
recourir à cette procédure pour aliéner des biens mobiliers devenus sans emploi (le
matériel neuf est exclu), il adresse une demande justifiée à sa DR.
Cette demande est signée par le responsable de biens et le cas échéant par le titulaire
du contrat de recherche qui a financé l'achat. Elle précise le numéro d'inventaire,
l’année d’acquisition, le libellé du bien, et le prix d'achat de chaque bien.
Contrôle de la demande :
biens appartenant à des IFR, attirer l'attention du Directeur sur les éventuels
problèmes de dévolution des biens au terme de la dissolution de l'IFR ;
biens en copropriété, demander l'accord des copropriétaires.
Cas particuliers pour les contrats en cours DRET et CNES, demander l’accord des
organismes concernés
Traitement de la demande :
Après signature de la DR, les propositions sont transmises au DAF pour accord de la
Direction puis retournées à la DR.
La réponse des Domaines sous forme de note tiendra lieu de remise juridique,
autorisant l'établissement par le Domaine de l'acte de cession qui sera adressé au
Ministère exportateur revêtu de la signature du directeur régional chargé de la Direction
Nationale d’Interventions Domaniales.
Une copie du document signifiant l'acceptation de la cession gratuite est jointe au P.V.
Une copie du P.V. d'inventaire signé est remise à l’ACS qui l’archive et procède aux
opérations reprises ci-après (cf Fiche comptable n° 3).