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Plyco Cours Antennes
Plyco Cours Antennes
Faculté de Technologie
Département d’Electronique
Polycopié de Cours
Antennes
Destiné aux étudiants
de la 1ère Master en Télécommunications
Spécialité : Systèmes des Télécommunications
ZITOUNI Ahmed
« Maître de Conférences Classe B »
Septembre, 2018
UNIVERSITE HASSIBA BENBOUALI DE CHLEF
Faculté de Technologie
Département d’Electronique
Polycopié de Cours
Antennes
Destiné aux étudiants
de la 1ère Master en Télécommunications
Spécialité : Systèmes des Télécommunications
ZITOUNI Ahmed
« Maître de Conférences Classe B »
Septembre, 2018
Avant-Propos
Avant-Propos
Le présent polycopié a pour objectif principal d'introduire de manière unifiée et simplifiée les
principes fondamentaux de la théorie des antennes et de les appliquer à l'analyse et à la
conception des antennes. Il propose une présentation pédagogique de l'enseignement du
module «Antennes», adaptée aux niveaux de la première année Master Systèmes des
Télécommunications, selon le programme officiel.
Du fait qu’il existe une variété de structures d’antennes et un grand nombre de méthodes
d’analyse et de conception, le contenu du polycopié est limité à certaines configurations les
plus élémentaires et pratiques, telles que les dipôles, les antennes filaire, les réseaux
d’antennes, les antennes à ouverture et les antennes planaires (patchs).
Le polycopié contient cinq chapitres. Le premier chapitre est destiné aux paramètres
caractéristiques des antennes nécessaires pour décrire les performances des antennes. Les
différents paramètres à savoir le diagramme de rayonnement, la densité de puissance
rayonnée, l’intensité de rayonnement, la directivité, l’efficacité d’antenne, le gain l’efficacité
de faisceau, la polarisation l’impédance d’entrée, l’efficacité de rayonnement, longueur
effective et surfaces équivalentes, directivité maximal et surface effective maximal et
finalement équation de transmission de Friis et équation de la portée radar
Le chapitre deux fait partie en réalité dans le premier chapitre selon le programme officiel,
mais on a préféré que le chapitre soit consacré seulement aux paramètres caractéristiques des
antennes, et on a ajouté un autre chapitre pour le calcul des champs électromagnétique
rayonné par l’antenne. Ce chapitre est consacré aux équations électromagnétiques de
rayonnement, la notion du potentiel vecteur et potentiel scalaire est introduite et qui permet de
calculer le champ électromagnétique rayonné par une antenne. A la fin du chapitre, le
théorème de dualité et le théorème de réciprocité et de réaction sont abordés.
Dans le chapitre trois, en aborde les antennes filaires, le calcul du champ électrique et
magnétique, le diagramme de rayonnent ainsi que la directivité sont présentés. En commence
par le dipôle infinitésimal qui est la base de calcul de différentes formes d’antennes, par la
suite on traite le dipôle court puis le dipôle de langueur finie et on termine par dipôle demi
longueur d'onde. Dans la dernière partie, on aborde les éléments linéaires près ou sur des
conducteurs parfaits infinis et finalement on entame les effets du sol.
Le quatrième chapitre traite les réseaux d’antennes. En commence par le réseau à deux
éléments et on passe au réseau à N élément linéaire : amplitude et espacement uniforme.
i
Avant-Propos
A. Zitouni
Université Hassiba Benbou Ali Chlef
ii
Table des Matières
III.7. ÉLÉMENTS LINÉAIRES PRÈS OU SUR DES CONDUCTEURS PARFAITS INFINIS ........................................... 78
ANNEXEI…………………………………………………………………………………………………………………………222
ANNEXEII………………………………………………………………………………………………………………….……226
ANNEXEIII………………………………………………………………………………………………………………………230
ANNEXEIV………………………………………………………………………………………………………………………232
BIBLIOGRAPHIE.……………………………………………………………………………………………………………234
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
CHAPITRE I
LES PARAMETRES CARACTERISTIQUES
DES ANTENNES
I.1. INTRODUCTION
Les définitions de divers paramètres sont nécessaires pour décrire les performances d’une antenne.
Certains paramètres sont liés entre eux et ne doivent pas être tous indiqués pour la description complète
des performances de l'antenne. La plus part de ces paramètres proviennent du standards IEEE pour la
définition des termes d’antennes.
1
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Plan d’élévation
Lobe
principale
Lobes
secondaires
Plan d’azimut
2
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Antenne
Diagramme de
rayonnement
plan H principal.
Distribution du champ H
Champ E
Champ H
Plan H
Plan E Distribution du champ E
3
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Lobe latéral
Lobe arrière
Lobes secondaires
(b)
Lobe arrière
Lobes secondaires
(a)
Figure I.4 (a) Lobes de rayonnement et largeur de faisceau d’un digramme d’amplitude d’antenne
(b) tracé linéaire du diagramme de puissance et ces lobes et largeurs de faisceau associées.
4
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
l'antenne où le champ réactif prédomine. En général, la limite externe est la distance R < 0.62 D 3 / λ
de la surface de l'antenne où λ est la longueur d'onde et D est la plus grande dimension de l'antenne.
La région du champ proche rayonné (Fresnel) est la région du champ entre la région du champ proche
réactive et la région du champ lointain où la distribution du champ dépend de la distance de l'antenne.
Si l'antenne a une dimension maximum inférieure à la longueur d'onde, cette région peut ne pas exister.
La limite de cette région est la distance 0.62 D 3 / λ ≤ R < 2 D 2 / λ où D est la plus grande dimension
de l'antenne.
La région du champ lointain (Fraunhofer) est la région du champ où la distribution angulaire du champ
est indépendante de la distance de l'antenne. La limite de cette région est la distance R ≥ 2 D 2 / λ de
l'antenne. Dans cette région, les composantes du champ sont essentiellement transversale.
Région champ
proche réactif
5
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
I.2.5. Le stéradian
Un stéradian est un angle solide avec son sommet au centre d'une sphère du rayon r , qui est délimitée
par une surface sphérique égale à celle d'un carré de côté r (figure I.6).
La surface infinitésimal dA de la surface d'une sphère du rayon r représenté sur la figure I.1 est
donnée par :
dA = r 2 sin θ d θ d φ (I.1)
Donc, l'élément de l'angle solide de la sphère peut être écrit par :
dA
d=
Ω = sin θ d θ d φ (sr ) (I.2)
r2
Equivalant en Surface=r2
surface
Surface=r2
(a) Radian
(b) Stéradian
Figure I.6 Définition du radian et stéradian
=p ∫∫=
S
∫∫ w.nda
w.ds
S
(I.4)
da surface infinitésimale
Pour des champs variant dans le temps, il est plus souhaitable de calculer la densité de puissance
moyenne. Pour des variations harmoniques de la forme e j ωt , on définit les champs complexe E et H
qui sont liés à leurs équivalent instantanés e et h par :
e ( x , y , z , t ) = Re E ( x , y , z )e j ωt (I.5)
h ( x , y , z , t ) = Re H ( x , y , z )e j ωt (I.6)
1
Ee j ωt
On utilisant la définition (I.5) et (I.6) et l’identité Re = Ee j ωt + E * e − j ωt , (I.3) peut être
2
écrite comme :
1 1
w =e×h = Re E × H * + Re E × He 2 jωt (I.7)
2 2
Le premier terme de (I.7) n'est pas fonction de temps. La moyenne temporelle du vecteur de Poynting
(densité de puissance moyenne) est donnée par
1
x, y , z ) w( x, y ,=
W av (= z, t ) Re E × H * (I.8)
av 2
La partie réelle de (I.8) représente la densité de puissance moyenne, el la partie imaginaire de (I.8)
représente la densité de puissance réactive (stockée).
La puissance moyenne rayonnée par une antenne (puissance rayonnée) peut être écrite comme
1
Pr=
ad P=
av ∫∫ W
S
rad =
.ds ∫∫ W
S
av =
.nda
2∫∫S Re( E × H *).ds (I.9)
Et la densité de puissance :
Pr ad
=
W 0 a=
rW0 ar (I.11)
4π r 2
Qui est uniformément distribué sur une surface de sphère de rayon r
7
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
lointain de l’antenne
La puissance totale est obtenue par l’intégration de l’intensité de rayonnement, qui est donnée par
(I.12) sur tout l’angle solide 4π . Ainsi :
2π π
P=
r ad ∫∫ Ud=
Ω
Ω ∫ ∫ U sin θ dθ d φ
0 0
(I.14)
Pour une source isotropique U sera indépendant de θ et φ comme pour W rad . Ainsi (I.14) donne :
2π π
=
Pr ad ∫∫ U=
Ω
dΩ0 U 0 ∫ ∫ sin θ d=
0 0
θ d φ 4π U 0 (I.15)
I.5. LA DIRECTIVITE
La directivité d'une antenne est le rapport de l'intensité de rayonnement d’une antenne dans une
direction donnée à l’intensité de rayonnement moyenne dans toutes les directions. Si la direction n'est
pas indiquée, la direction de l'intensité de rayonnement maximale est utilisée. Ou plus simplement, la
8
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
directivité d'une source non isotropique est égale au rapport de son intensité de rayonnement dans une
direction donné à celle d'une source isotrope. En utilisant (I.16), elle peut être donnée par
U 4πU
=
D = (I.17)
U0 Pr ad
La directivité maximale est donnée par
U max 4πU max
= D=
D max 0 = (I.18)
U0 Prad
Pour une source isotrope, la directivité est unité.
Pour des antennes avec des composants à polarisation orthogonal, la directivité partielle d'une antenne
pour une polarisation donnée dans une direction donnée est définit comme " la partie de l'intensité de
rayonnement correspondant à une polarisation donnée divisée par l'intensité de rayonnement totale
moyenne dans toutes les directions." En coordonnées sphériques, la directivité total maximal pour les
composantes orthogonales θ et φ d’une antenne est donnée par :
D=
0 Dθ + D φ (I.19)
4πU θ
Dθ = (I.20)
( Prad )θ + ( Prad )φ
4πU φ
Dφ = (I.21)
( Prad )θ + ( Prad )φ
U θ : L'intensité de rayonnement dans une direction donnée contenue dans la composante θ du champ.
U φ : L'intensité de rayonnement dans une direction donnée contenue dans la composante φ du champ.
( Prad )θ : Puissance rayonnée dans toutes les directions contenues dans la composante θ du champ.
( Prad )φ : Puissance rayonnée dans toutes les directions contenues dans la composante φ du champ.
La directivité d'une source isotrope est égal á un puisque sa puissance est rayonnée identiquement dans
toutes les directions. Pour toutes autres sources, la directivité maximal est toujours plus grande que un,
et c'est une figure de mérite qui donne une indication sur les propriétés directionnelles de l'antenne par
rapport à ceux d'une source isotrope. La directivité est comprise entre zéro et D0 , ainsi 0 ≤ D ≤ D 0 .
9
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Une expression plus générale pour la directivité peut être développée en utilisant des sources ayant des
diagrammes de rayonnement qui sont fonction de θ et φ . Supposant que, l'intensité de rayonnement
d'une antenne est de la forme :
1 0 2 2
=U B 0 F (θ , φ ) E (θ , φ ) + E 0
(θ , φ ) (I.22)
2η θ φ
F (θ , φ ) max
D 0 = 4π 2π π
(I.26)
∫ ∫ F (θ , φ ) sin θ d θ d φ
0 0
F (θ , φ )
Fn (θ , φ ) = (I.29)
F (θ , φ ) ¨max
10
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
L'angle solide du faisceau Ω A est l’angle solide à travers laquelle toute la puissance de l'antenne
passerait si son intensité de rayonnement est constante (et égale à la valeur maximum deU ) pour tous
les angles dans Ω A
Figure I.7 Angles solide du faisceau pour un diagramme de rayonnement asymétrique et symétrique.
Θ2r : L’ouverture du faisceau à mi-puissance dans un plan perpendiculaire à l’autre plan (rad).
Si l’ouverture du faisceau est en dégrée, (I.30) devienne :
11
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
4π 4π (180 / π ) 2 41253
=D0 = (I.31)
ΩA Θ1d Θ2 d Θ1d Θ2 d
avec
Θ1d : L’ouverture du faisceau à mi-puissance dans un plan (degré).
Θ2d : L’ouverture du faisceau à mi-puissance dans un plan perpendiculaire à l’autre plan (degré)
Pour un réseau plan une meilleure approximation de (I.31) est donnée par
32400 32400
D0 (I.32)
Ω A (°) Θ1d Θ2 d
Pour un diagramme á deux lobes principaux identiques, la valeur de la directivité maximale en utilisant
(I.30) ou (I.31) sera deux fois sa valeur réelle. Cependant, pour des diagrammes avec des lobes
secondaires non négligeables, les valeurs de directivité maximale obtenues seront généralement trop
élevées.
Généralement il est souhaitable d'exprimer la directivité en décibels (dB) tel que : DdB = 10log D
La directivité maximum d'une antenne peut également être obtenue approximativement en employant
la formule suivante :
22.181 22.181(180 / π ) 2 72815
=
D0 2 = Formule de tai et Pereira (I.33)
Θ1r + Θ2 r
2
Θ1d + Θ2 d
2 2
Θ12d + Θ22 d
où Θ1r et Θ2r sont les largeurs de faisceau à mi-puissance (en radians) du plan E et H, respectivement.
où n est un nombre entier ou réel. La directivité des antennes avec des diagrammes présentés par (I.34)
peut être déterminée en utilisant la définition de (I.18). Cependant, la directivité pour des antennes avec
12
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
des diagrammes omnidirectionnels semblables à ceux représentés sur la figure I.8 dont le lobe principal
est approximé par (I.34) est donnée par (formule de McDonald) :
101
D0 (I.35)
HPBW − 0.0027 [ HPBW ]2
Cependant, celle donnée par Pozar est donnée par :
Pour faciliter la procédure de conception des antennes, la directivité pour des diagrammes
omnidirectionnels donnés par (I.34) en fonction de n et HPBW (en degrés) est tracée sur la figure I.9.
13
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
D0 exacte
D0 McDonald
Directivité D0 (sans dimensions)
D0 Pozar
Directivité D0 (dB)
Figure I.9 Comparaison entre la valeur exacte et approximée de la directivité
des diagrammes de puissance omnidirectionnels U = sin n θ
e r Efficacité de réflexion ( = 1 − Γ )
2
ec Efficacité de conduction
e d Efficacité de diélectrique
Γ Le coefficient de réflexion au port d’entrée de l’antenne
14
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Généralement ec et e d ne peuvent être déterminées que expérimentalement. Même par des mesures
elles ne peuvent pas être séparés, et il est généralement plus pratique d’écrire (I.37) comme
=
e 0 e r= (
ecd ecd 1 − Γ
2
) (I.38)
où ecd = ec e d est l’efficacité de rayonnement d'antenne, elle est utilisée pour relier le gain et la
directivité.
Antenne
I.7. LE GAIN
Le gain est une autre mesure utile décrivant la performance d'une antenne. Bien qu’il soit étroitement
lié à la directivité, c'est une mesure qui tient en compte l'efficacité de l'antenne aussi bien que ses
capacités directionnelles.
Le gain d'une antenne est le rapport de l'intensité, dans une direction donnée, à l'intensité de
rayonnement qui serait obtenue si la puissance reçue par l'antenne étaient rayonnées isotropiquement.
L'intensité de rayonnement correspondant à cette puissance est égale à la puissance reçue par l'antenne
(la puissance d'entrée) divisée par 4π . Sous forme d'équation ceci peut être exprimé par :
intensité de rayonnement U (θ , φ )
= π
G 4= 4π (I.39)
puissance totale d'entrée (reçue) Pi n
En général, on traite le gain relatif, qui est le rapport du gain de puissance dans une direction donnée au
gain de puissance d'une antenne de référence. La puissance d’entrée doit être la même pour les deux
antennes. Généralement, l'antenne de référence est un dipôle, cornet, ou n'importe quelle autre antenne
dont le gain peut être calculé ou connue. Mais, dans la plupart des cas c’est une source isotrope sans
pertes. Ainsi
15
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
U (θ , φ )
G = 4π (I.40)
Pi n (soure isotropique sans pertes)
Si la direction n'est pas donnée, le gain de puissance est généralement pris dans la direction du
rayonnement maximal.
De la figure I.10(a), la puissance totale rayonnée ( Pr ad ) est liée à la puissance totale d'entrée ( Pin ) par
l’équation suivante
Pr ad = ecd Pin (I.41)
Ainsi (I.40) se réduit à
U (θ , φ )
G (θ , φ ) = 4π ecd (I.42)
Pr ad
Qui est relié à la directivité de (I.17) et (I.25) par
G (θ , φ ) = ecd D (θ , φ ) (I.43)
De même la valeur maximale du gain est reliée à la valeur maximale de la directivité de (I.18) et (I.26)
par
= (θ , φ ) max ecd D=
G 0 G= (θ , φ ) max ecd D 0 (I.44)
L’équation (I.41) tient compte des pertes de l'antenne, mais elle ne tient pas compte des pertes quand
l'antenne est connectée à une ligne de transmission. Ainsi, on peut introduire le gain réalisé Gre qui
prise en compte les pertes de réflexion, qui peut être écrit comme :
Gre (θ , φ )= er G (θ , φ )= (1 − Γ )G (θ , φ )= er ecd D (θ , φ )= e0 D (θ , φ )
2
(I.45)
De même, le gain maximal réalisé Gre 0 de (I.45) est lié à la directivité maximale par l’équation
suivante :
Gre 0 (θ , φ ) = Gre (θ , φ ) max = er G (θ , φ ) max = (1 − Γ ) G (θ , φ ) max = er ecd D (θ , φ ) max = e0 D0
2
(I.46)
On peut aussi définir le gain partiel d'une antenne pour une polarisation donnée dans une direction
donnée comme "la partie de l'intensité du rayonnement correspondant à une polarisation donnée divisée
par l'intensité de rayonnement totale qui serait obtenue si la puissance accepté par l'antenne est
rayonnée isotropiquement. " Alors, avec cette définition, dans une direction donnée, le gain total est la
somme des gains partiels pour deux polarisations orthogonales quelconques. Le gain total maximal G0
pour les composantes orthogonaux θ et φ , peut être écrit sous la forme :
16
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
G=
0 Gθ + Gφ (I.47)
4π Uθ
Gθ = (I.48)
Pin
4π U φ
Gθ = (I.49)
Pin
Où
Uθ : intensité du rayonnement dans une direction donnée contenue dans la composante du champ Eθ
Uφ : intensité du rayonnement dans une direction donnée contenue dans la composante du champ Eφ
Pour plusieurs antennes pratiques une formule approximative pour le gain, correspondant à (I.31) ou
(I.32) pour la directivité, est donnée par
30.000
G0 = (I.50)
Θ1d Θ2d
Dans la pratique, lorsque le terme "gain" est utilisé, il se réfère généralement au gain maximum de plus
il est donné en décibels.
∫ ∫ U (θ , φ ) sin θ d θ d φ
BE = 0 0
2π π (I.52)
∫ ∫ U (θ , φ ) sin θ d θ d φ
0 0
17
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Si θ1 est l’angle où le premier nul ou minimum se produit (figure I.1), alors l'efficacité de faisceau
indiquera la quantité de puissance dans le lobe principal comparé à la puissance totale.
Où
2π π 2π
π
= 0 ∫ ∫
Pr ad B= f (θ ) g (φ )sin θ d θ d φ B0 ∫ g (φ ) ∫ f (θ ) g (φ )sin θ dθ dφ (I.55)
0 0 0 0
Si les intégrations dans (I.55) ne peuvent pas être effectuées analytiquement, alors, on peut écrire que
π N
(θ )sin θ dθ ∑ f (θ )sin θ ∆θ
∫ f= i i i (I.56)
0 i =1
18
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
θi (Eq I.59)
θi (Eq I.58)
φ j (Eq I.62)
φ j (Eq I.63)
Figure I.11 Schéma de numérisation du diagramme en coordonnées sphériques.
Dans le premier cas, θi est prise á la fin de chaque division; dans le dernier cas, θi est prise au milieu
de chaque division. Le choix de θi dépend du problème à l'étude.
De même, pour les variations φ on peut écrire :
2π M
(φ )dφ ∑ g (φ ) ∆φ
∫ g= j j (I.60)
0 j =1
19
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
π 2π M N
Pr ad = B0 ∑ g (φ j ) ∑ f (θi ) sin θi (I.65)
N M j 1=
= i 1
Si les variations θ et φ ne sont pas séparables, et l'intensité du rayonnement est donnée par
U = B0 F (θ , φ ) (I.66)
la puissance rayonnée peut être écrite sous la forme suivante :
π 2π M
N
Pr ad = B0
N M
∑ ∑ F (θ , φ ) sin θ
=j 1 =i 1
i j i (I.67)
I.10. POLARIZATION
La polarisation d'une antenne dans une direction donnée est la polarisation de l’onde transmise
(rayonné) par l'antenne. La polarisation d'une onde rayonnée est la figure tracée en fonction du temps
par l'extrémité du vecteur à un endroit fixe dans l'espace, et le sens dans lequel elle est tracée, comme
observé le long de la direction de propagation (figures I.12).
La polarisation peut être classifiée en linéaire, circulaire, ou elliptique. Pour la polarisation linéaire, le
vecteur qui décrit le champ électrique à un point dans l'espace en fonction du temps est toujours dirigé
suivant une ligne. En général la figure tracée est une ellipse, et le champ serait polarisé elliptiquement.
Les polarisations linéaires et circulaires sont des cas particuliers de polarisation elliptique. Dans la
pratique, les différentes parties du diagramme puissent avoir différentes polarisations.
20
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Les composants instantanés selon (I.5) sont liés à leurs composants complexes par
E x 0 cos (ωt + kz + φx )
j (ωt + kz )
e=
x ( z, t ) Re E x− e = Re E x 0e j(ωt=
+ kz +φx )
(I.69)
j (ωt + kz +φ y )
e= j (ωt + kz )
Re E y− e = E cos (ωt + kz + φ )
Re E y 0e =
y ( z, t ) (I.70)
y0 y
Polarisation linéaire
Pour une onde à polarisation linéaire, la différence de phase entre les deux composantes doit être :
∆φ = φy − φx = nπ n = 0,1, 2,...... (I.71)
+( 12 + 2n )π n=
0,1,2..... sens des aiguilles d ' une montre
∆φ = φ y − φ x = 1 (I.73)
−( 2 + 2n )π n=
0,1,2.....sens inverse des aiguilles d ' une montre
Si la direction de la propagation d’onde est inversée (c.-à-d., direction +z), les phases dans (I.73) doit
être échangé.
Les conditions nécessaires et suffisantes pour une polarisation circulaire est que si le vecteur de champ
(électrique ou magnétique) possède :
• Le champ doit avoir deux composants linéaires orthogonal, et
• Les deux composants doivent avoir la même amplitude, et
• Les deux composants doivent avoir une différence de phase des multiples impairs de 90°.
21
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Polarisation Elliptique
La polarisation elliptique peut être atteinte quand la différence de phase entre les deux composants est
des multiples impairs de π / 2 et leurs amplitudes ne sont pas identiques ou quand la différence de
phase entre les deux composants n'est pas égale aux multiples de π / 2 (indépendamment de leurs
amplitudes). C'est-à-dire
Ex 0 ≠ Ey 0 (I.74)
+( 1 + 2n )π pour CW
∆φ = φ − φ = 2 (I.75)
y x
n = 0,1, 2..... −( 2 + 2n )π
1 pour CCW
ou
n > 0 pour CW
∆φ= φ − φ ≠ ± π (I.76)
y x 2 < 0 pour CCW
n = 0,1, 2.....
Pour la polarisation elliptique, la courbe tracée à une position donnée en fonction du temps est en
général, une ellipse inclinée, comme représenté sur la figure I.11(b).
Ainsi, les conditions nécessaires et suffisantes pour une polarisation sont :
• Le champ doit avoir deux composants linéaires orthogonal, et
• Les deux composants peuvent être de la même amplitude ou d’amplitude différente.
• Si les deux composants ne sont pas de même amplitude, la différence de phase ne doit pas être
00 ou multiples de 1800(parce qu'il sera alors linéaire).Si les deux composantes sont de même
amplitude, la différence de phase ne doit pas être des multiples impairs de 90° (parce qu'elle
sera alors circulaire).
où
R r = résistance de rayonnement de l'antenne
et l'antenne est utilisée en mode de transmission (figure I.13(a)), on peut représenter l'antenne et le
générateur par un circuit équivalent comme le montre la figure I.13(b). Le courant fournit par le
générateur est donnée par :
Vg Vg
=Ig =
Z A + Z g Rr + RL + Rg + j ( X A + X g )
La puissance restante est absorbée comme chaleur sur la résistance interne du générateur R g , et elle
Dans ce cas
2
Vg Rr
Pr = (I.82)
8 ( R r + R L )2
23
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
2
Vg RL
PL = (I.83)
8 ( R r + R L )2
2 2 2
Vg Rg Vg 1 Vg
=Pg = = (I.84)
8 ( R r + R L )2 8 R r + R L 8R g
Antenne
Onde rayonnée
Pour l’adaptation conjuguée, la moitié de la puissance fournie par le générateur est absorbée comme
chaleur dans la résistance interne du générateur et l'autre moitié est fournie à l'antenne.
Pour le mode de réception montrée sur la figure I.14(a), l’onde d'incidente induit une tension V T . De
même, on peut montrer en utilisant la figure I.14 que en mode de réception pour l’adaptation conjuguée
+ RL =
( R r = − X T ) les puissances délivrées à RT , R r et R L sont données respectivement par :
RT et X A
2 2 2
VT RT VT 1 V
=PT = = T (I.87)
8 (Rr + RL ) 2
8 R r + R L 8RT
2
V Rr
Pr = T (I.88)
8 ( R r + R L )2
24
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
2
VT RL
=PL = (I.89)
8 ( R r + R L )2
La puissance induite (capturée ou collectée) est donnée par :
2
1 VT V T* V 1
=Pc = V T I T* = T (I.90)
2 2 2( R r + R L ) 4 Rr + RL
La puissance Pr de (I.90) délivré à R r est la puissance dispersée (rayonnée). On remarque que, pour
l’adaptation conjuguée, la moitié de la puissance total capturée est fournie à la charge RT et l'autre
Antenne
Onde
incidente
Rr
ecd = (I.91)
RL + Rr
25
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Champ E d’une
onde plane
Direction de
propagation
Répéteur
l e (θ , φ ) aθ l θ (θ , φ ) + aφ l φ (θ , φ )
= (I.92)
Elle aussi liée u champ lointain E a rayonné par l'antenne, avec un courant I in à ses bornes, par la
relation suivante :
kI
Ea = − jη in le e − jkr
aθ Eθ + aφ Eφ = (I.93)
4π r
La longueur effective représente l'antenne en modes de transmission et de réception, et elle est relie la
tension en circuit ouvert V oc de l’antenne réceptrice et le champ incident par la relation suivante :
V oc = E i l e (I.94)
26
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
De plus le vecteur longueur effective de l'antenne est employée pour déterminer l'efficacité de
polarisation de l'antenne.
27
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
2
V Rr
As = T (I.98)
8W i ( R r + R L ) 2
La surface de perte est la surface équivalente, qui est une fois multiplié par la densité de puissance
incidente donne la puissance absorbée comme chaleur par R L . Pour l’adaptation conjuguée, on a
2
V RL
AL = T (I.99)
8W i ( R r + R L ) 2
Enfin, la surface de capture est la surface équivalente, qui est une fois multiplié par la densité de
puissance incidente donne la puissance totale capturée ou interceptée par l'antenne. Pour l’adaptation
conjuguée, on a
2
VT RT + Rr + RL
Ac = (I.100)
8Wi ( Rr + RL ) 2
En général, la surface totale de capture est égal à la somme des trois autres surface, ou
surface de capture =
surface effective + surface dedispersion + surface de perte
L’efficacité d'ouverture d'une antenne ε ap est le rapport de la surface effective maximale de l'antenne
Aem
ε ap = (I.101)
Ap
La valeur maximum de l'efficacité d'ouverture est inférieure à l'unité (100%), et elle n'est pas
nécessairement la même que l'ouverture physique.
28
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
où Pt est la puissance totale rayonnée. En raison des propriétés de la directivité de l'antenne, sa densité
réelle est
PD
=
Wt W=
0 Dt
t t
(I.103)
4π R 2
La puissance rassemblée (reçu) par l'antenne et transférée à la charge est donnée par
PD
t t Ar
=
Pr W=
t Ar (I.104)
4π R 2
Ou
Pr
Dt Ar = (4π R 2 ) (I.105)
Pt
Direction de propagation de
l’onde
Atm , Dt Arm , Dr
Emetteur Récepteur
Si l'antenne 2 est utilisée comme émetteur, et l’antenne 1 comme récepteur, et le milieu est linéaire,
passif et isotrope, on peut écrire :
Pr
Dr At = (4π R 2 ) (I.106)
Pt
Les équations (I.107) et (I.108) donnent
Dt Dr
= (I.107)
At Ar
L'augmentation de la directivité d'une antenne augmente sa surface effective. Ainsi, (I.109) peut être
écrit comme
D0t D0 r
= (I.108)
Atm Arm
29
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
où Atm et Arm ( D0t et D0r ) sont les surfaces effectives (directivités) maximales des antennes 1 et 2,
respectivement.
= 1 et sa surface effective maximale peut être exprimé par
Si l'antenne 1 est isotrope, alors D0t
Arm
Atm = (I.109)
D0 r
L’équation (I.111) montre que la surface effective maximale d'une source isotrope est égale au rapport
de la surface effective maximale à la directivité maximale de n'importe quelle autre source. Pour un
dipôle très court ( l << λ ) sa surface effective est 0.119λ 2 et la directivité maximal est 1.5. Ainsi, la
surface effective maximale de la source isotrope est donnée par
Arm 0.119λ 2 λ 2
=
Atm = = (I.110)
D0 r 1.5 4π
En utilisant (I.93), (I.92) peut être écrite sous la forme suivante :
λ2
=
Arm D=
0 r Atm D0 r (I.111)
4π
Ainsi en général, l'ouverture effective maximale ( Aem ) de n'importe quelle antenne est liée à sa
λ2
Aem = D0 (I.112)
4π
Ainsi, la puissance maximale qui peut être fournie à la charge est obtenue en multipliant l'ouverture
effective maximale par la densité de puissance de l’onde incidente. Ceci suppose qu'il n'y a aucune
perte ( ecd = 1 ), l'antenne est adaptée à la charge ( er = 1 ), et la polarisation de l’onde incidente s’adapte
à celle de l'antenne. S'il y a des pertes liées à l’antenne, Aem sera donnée par :
λ2
Aem = ecd D0 (I.113)
4π
Si de plus, la réflexion et les pertes de polarisation sont incluses, alors la surface effective maximale
sera donnée par
λ2
( 2 λ
)
∧ ∧ 2 2 ∧ ∧ 2
=
A e0 D0 ρ w . ρ= e 1 − Γ D0 ρ w . ρ a (I.114)
4π 4π
em a cd
30
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
∧ ∧
Où ρ w est le vecteur unitaire de polarisation de l‘onde incidente et ρ a le vecteur unitaire de polarisation
de l’antenne.
t t (θ t , φt )
PG P D (θ , φ )
=Wt = et t t t 2 t (I.116)
4π R 2
4π R
où Gt (θ t , φt ) e Gt (θ t , φt ) sont respectivement le gain et la directivité de l'antenne d'émission dans la
direction θ t et φt . La surface effective de l'antenne réceptrice est liée à son efficacité et directivité par
la relation suivante :
λ2
Ar = er Dr (θ r , φr ) (I.117)
4π
31
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Antenne émettrice
Antenne réceptrice
En utilisant (I.116) et (I.117), la quantité de puissance collectée par l'antenne de réception peut être
donnée par :
λ2 λ 2 Dt (θt , φt ) Dr (θ r , φr ) Pt
= r Dr (θ r , φr )
Pr e= ρˆ t .ρˆ r
2
Wt et er (I.118)
4π (4π R ) 2
Ou le rapport entre la puissance reçue et la puissance d'entrée est donnée par :
Pr λ 2 Dt (θt , φt ) Dr (θ r , φr )
= et er (I.119)
Pt (4π R ) 2
La puissance reçue de (I.119) suppose que les antennes d'émission et de réception soient adaptées à
leurs lignes ou charges respectives et la polarisation de l'antenne réceptrice est adaptée à la polarisation
de l’onde incidente. Si ces deux facteurs sont également inclus, (I.119) devienne
Pr λ2
= ecdt ecdr (1 − Γt )(1 − Γt ) Dt (θ t , φt ) Dr (θ r , φr ) ρˆ t .ρˆ r
2 2 2
(I.120)
Pt (4π R ) 2
Pour des antennes adaptées en réflexion et en polarisation alignées dans la direction de rayonnement et
de réception maximale, (I 120) se réduit à
Pr λ
2
= G0t G0 r (I.121)
Pt 4π R
L’équation (I.119), (I.120) ou (I.121) est appelée équation de transmission de Friis, et elle relie la
puissance délivrée à la charge du récepteur à la puissance d'entrée de l'antenne d'émission. Le terme
(λ / 4π R) 2 est appelé le facteur de perte en espace libre, qui prend en compte les pertes dues à la
diffusion sphérique de l'énergie par l'antenne.
32
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
Es
2
Hs
2
2 Ws 4π R lim 4π R
=σ lim
= 4π R W Rlim= 2 2
(I.123)
R →∞ →∞ i 2 R →∞ i 2
i
E H
Onde incidente
Antenne émettrice
Onde dispersé
Onde dispersé
Antenne réceptrice
Figure I.18 Disposition géométrique de l'émetteur, la cible et du récepteur pour l'équation de portée radar.
En utilisant la définition de la section efficace radar, on peut considérer que la puissance transmise
incidente sur la cible est initialement capturée, puis elle est ré-rayonnée isotropiquement, dans la
33
Chapitre I Les paramètres caractéristiques des antennes
mesure où le récepteur est concerné. La quantité de puissance capturée est obtenue en multipliant la
densité de puissance incidente de (I.116) par la section radar, tel que
t t (θ t , φt )
PG P D (θ , φ )
Pc σ=
= Wt σ = etσ t t t 2 t (I.124)
4π R1 2
4π R1
La puissance captée par la cible est ré-rayonnée isotropiquement, et la densité de puissance dispersée
peut être donnée par
Pc P D (θ , φ )
=
Ws = ecdtσ t t t t2 (I.125)
4π R2
2
(4π R1 R2 )
La quantité d'énergie fournie à la charge du récepteur est donnée par
2
P D (θ , φ ) D (θ , φ ) λ
=
Pr A=
rWs ecdt ecdrσ t t t t r r r (I.126)
4π 4π R1 R2
où Ar est la surface effective de l'antenne de réception donnée par (I.117)
L'équation (I.126) peut être écrite sous la forme suivante :
2
Pr D (θ , φ ) D (θ , φ ) λ
= ecdt ecdrσ t t t r r r (I.127)
Pt 4π 4π R1 R2
L'expression (I.127) ne prend en compte que les pertes de conduction-diélectrique des antennes
d'émission et de réception. Si les pertes par réflexion et les pertes de polarisation sont incluses, alors
(I.127) devienne :
2
Pr D (θ , φ ) D (θ , φ ) λ
= ecdt ecdr (1 − Γt )(1 − Γt )σ t t t r r r ρˆ w .ρˆ r
2 2 2
(I.128)
Pt 4π 4π R1 R2
où, ρˆ w : vecteur unitaire de polarisation des ondes dispersées, ρˆ r : vecteur unitaire de polarisation de
l'antenne de réception.
Pour les antennes de polarisation adaptée alignées dans la direction de rayonnement et de réception
maximale, (I 128) se réduit à
2
Pr G G λ
= σ 0t 0 r (I.129)
Pt 4π 4π R1 R2
L’équation (I.127) ou (I.128) ou (I.129) est appelée équation de distance radar, et elle relie la puissance
délivrée à la charge du récepteur à la puissance d'entrée transmise par une antenne, après qu'elle ait été
dispersée par une cible avec une section radar (zone d'écho).
34
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
CHAPITRE II
LES EQUATIONS ÉLECTROMAGNETIQUES
DE RAYONNEMENT
II.1. INTRODUCTION
La procédure habituel dans l'analyse des problèmes de rayonnement, est indiqué les sources et puis
déterminer les champs rayonnés par les sources. Il est très courant dans la procédure d'analyse
d’introduire des fonctions auxiliaires, connues sous le nom de potentiels vecteur, qui faciliteront la
solution des problèmes. Les potentiels vecteurs les plus courant sont A (potentiel vecteur magnétique)
et F (potentiel vecteur électrique). Une autre paire est les potentiels de Hertz Π e et Π h . Bien que les
intensités de champ électrique et magnétique ( E et H ) représentent des quantités physiquement
mesurables, les potentiels vecteurs sont seulement des outils mathématiques. Bien qu'il est possible de
déterminer les champs de E et H directement des sources densités de courantes J et M , comme
représenté sur la figure II.1, il est généralement beaucoup plus simple de déterminer premièrement les
fonctions potentielles auxiliaires et de déterminer ensuite E et H . Ce procédé en deux étapes est
également montré sur la figure II.1.
La procédure en une étape, par le chemin 1, relie les champs E et H à J et M par des relations
intégrales. La procédure en deux étapes, par le chemin 2, relie les potentiels A et F (ou Π e et Π h )
des potentiels à J et M par des relations intégrales. Alors E et H sont simplement déterminés en
dérivant A et F (ou Π e et Π h ). Bien que le procédé en deux étapes exige l'intégration et la
différentiation, alors que le chemin 1 exige seulement l'intégration, les fonctions à intégrer du procédé
en deux étapes sont beaucoup plus simples.
L'intégration exigée pour déterminer les fonctions potentielles est restreinte au limites des sources J et
M . Ainsi A et F (ou Π e et Π h ) sont fonctions des coordonnées du point d'observation ; la
différentiation pour déterminer E et H doit être faite en fonction des coordonnées du point
35
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
d'observation. La procédure d'intégration en une étape exige également que ses limites soient
déterminées par les limites des sources.
Les potentiels vecteurs de Hertz Π e et Π h sont analogue à A et F respectivement La relation entre
eux est une constante de proportionnalité qui est fonction de la fréquence et des paramètres constitutifs
du milieu.
Chemin 1
Sources Intégration
J, M Champs rayonné
E, H
Chemin 2
Chemin 2
Intégration
Différentiation
Potentiels vecteurs
A, F
Ou
Пe, Пh
Figure II.1 Schéma fonctionnel pour le calcul des champs rayonné par
des sources électriques et magnétiques.
Le potentiel vecteur A est utile pour la résolution du champ EM produit par un courant électrique J .
Le flux magnétique B est toujours solénoïdal ; c'est-à-dire ∇.B =
0 , il peut être représenté par le
rotationnel d'un autre vecteur parce qu'il obéit à l'identité vectoriel
∇.∇ × A = 0 (II.1)
Où A est un vecteur quelconque. Ainsi on définit
BA = µ H A = ∇ × A (II.2)
Ou
1
H A= ∇× A (II.3)
µ
36
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
De l’identité vectorielle
∇ × ( −∇φe ) = 0 (II.5)
et de (II.4) on obtient
E A + jω A = −∇φe ⇒ E A = − jω A − ∇φe (II.6)
La fonction scalaire φe représente un potentiel scalaire électrique arbitraire qui est fonction de la
position.
En prenant le rotationnel des deux côtés de (II.2) et en utilisant l'identité vectorielle
∇ × ∇ × A = ∇(∇. A) − ∇2 A
Où k 2 = ω 2 µε
Le rotationnel de A a été définie dans (II.2). Maintenant on peut définir la divergence de A , qui est
indépendante de son rotationnel. Afin de simplifier (II.10), on pose
1
∇. A =− jωµεφe ⇒ φe =− ∇. A (II.12)
jωµε
qui est connu comme la jauge de Lorentz. La substitution de (II-12) dans (II.11) donne
37
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
∇2 A + k 2 A =−µ J (II.13)
De plus (II.6) se réduit à
1
E A = − jω A − j ∇(∇. A) (II.14)
ωµε
Une fois A est connu, H A peut être déterminé de (II.3) et E A de (II.14), ou de (II.9) avec J = 0 .
où φm représente un potentiel scalaire magnétique arbitraire qui est fonction de la position. On Prenant
le rotationnel de (II-15)
1 1
∇ × EF = − ∇ × ∇ × F = − ∇∇.F − ∇2 F (II.19)
ε ε
et on l’égalisant à l’équation de maxwell
∇ × EF = − M − jωµ H F (II.20)
On obtient
∇2 F + jωµε H F = ∇∇.F − ε M (II.21)
38
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
M =0
39
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
ε e − jkR
F=
4π ∫∫∫ M
V
R
dv ' (II.27)
qu'est la solution de l'équation d'ondes non homogène de (II.24). Dans (II.26) et (II.27), k 2 = ω 2 µε et
R est la distance entre n'importe quel point dans la source et le point d'observation.
3. a. déterminer H A en utilisant (II.3) et E A en utilisant (II-14). E A peut également déterminer en
= .
employant l'équation de maxwell (II.9) avec J 0
b. déterminer EF en utilisant (II.15) et H F en utilisant (II-25). H F peut également déterminer en
= .
employant l'équation de maxwell (II.20) avec M 0
4. les champs total sont alors déterminés par
1 1
E = E A + EF = − jω A − j ∇(∇. A) − ∇ × F (II.28)
ωµε ε
Ou par
1 1
= E A + E=
E ∇× HA − ∇× F (II.29)
jωε ε
F
Et
1 1
H= H A + H F= ∇ × A − jω F − j ∇(∇.F ) (II.30)
µ ωµε
Ou par
1 1
H= H A + H F= ∇× A− ∇ × EF (II.31)
µ jωµ
Pour le calcul des champs lointain, il sera plus facile d'employer (II.14) pour E A et (II.25) pour H F
parce que le deuxième terme dans chaque expression devient négligeable dans cette région.
40
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
de coordonnées (x, y, z) comme représenté sur la figure II.2(a). Puisque la densité de courant est
dirigée le long de l’axe z, seulement une composante Az existera. Ainsi on peut écrire (II.13) comme
−µ J z
∇2 Az + k 2 Az = (II.32)
∇2 Az + k 2 Az =
0 (II.33)
Puisque à la limite la source est un point, alors Az n'est pas fonction de la direction (θ et φ) ; dans un
41
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
qu'est la solution de l'équation d'ondes de (II.33), de (II.34), ou de (II.35) quand k = 0 . Ainsi aux points
en dehors de la source, les solutions en régime variable et statiques de (II.38) et (II.39) ne diffèrent que
par le facteur e − jkr . En présence de la source ( J z ≠ 0 ) et k = 0 , l'équation d'ondes de (II.32) se réduit à
−µ J z
∇2 Az = (II.40)
Cette équation est appelé équation de Poisson. L'équation de poisson la plus connue est celle qui relie
le potentiel scalaire électrique φ à la densité de charge électrique ρ . Elle est donnée par
ρ
∇2φ =− (II.41)
ε
Où sa solution est donnée par
1 ρ
4πε ∫∫∫ r
φ= dv ' (II.42)
V
où r est la distance de n'importe quel point sur la densité de charge au point d'observation. Puisque
(II.40) est semblable en forme à (II.41), sa solution est semblable á (II.42), ainsi
µ Jz
Az =
4π ∫∫∫
V
r
dv ' (II.43)
L’équation (II.43) représente la solution de (II.32) quand k = 0 (cas statique). En utilisant l'analogie
comparative entre (II.38) et (II.39), la solution en régime variable de (II.32) peut être obtenue en
multipliant la solution statique de (II.43) par e − jkr . Ainsi
µ e − jkr
Az =
4π ∫∫∫ J z
V
r
dv ' (II.44)
Si les densités de courant étaient dans les directions x et y ( J x et J y ), l'équation d'ondes pour chacune
se réduit à
−µ J x
∇2 Ax + k 2 Ax = (II.45)
−µ J y
∇2 Ay + k 2 Ay = (II.46)
42
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
µ e − jkr
Ay =
4π ∫∫∫ J y
V
r
dv ' (II.48)
Les solutions (II.44), (II.47) et (II.48), nous permet d’écrire la solution de l’équation d’onde du
potentiel vecteur de (II.13) comme
µ e − jkr
A=
4π ∫∫∫ J
V
r
dv ' (II.49)
Si la source est mise á une position représentée par les coordonnées primées ( x ', y ', z ' ), comme
représenté sur la figure II.2(b), (II.49) peut être écrite comme
µ e − jkR
A( x, y , z ) =
4π ∫∫∫ J ( x ', y ', z ')
V
R
dv ' (II.50)
où les coordonnées primées représentent la source, les non primés le point d'observation, et R la
distance de n'importe quel point sur la source et le point d'observation. De même, on peut montrer que
la solution de (II.24) est donnée par
ε e − jkR
F ( x, y , z ) =
4π ∫∫∫ M ( x ', y ', z ')
V
R
dv ' (II.51)
Si J et M représente des densités linéaire, (II.50) et (II.51) se réduisent à un intégrale de surface, tel
que
µ e − jkR
A=
4π ∫∫ J s ( x ', y ', z ')
s
R
ds ' (II.52)
ε e − jkR
F=
4π ∫∫ M s ( x ', y ', z ')
s
R
ds ' (II.53)
ε e − jkR
4π C∫
F= I m ( x ', y ', z ') dl ' (II.55)
R
43
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
Les variations d'amplitude de r dans chaque composante de (II.56) sont de la forme 1 / r n , n = 1, 2,... .
La composant radial du champ E n’as pas de termes en 1 / r , parce que ses contributions des premières
et deuxièmes termes de (II.14) s’annules.
De même, en employant (II.57), on peut écrire (II.3) comme
1 ω − jkr 1
=H j e ar (0) + aθ A 'φ (θ , φ ) − aφ A 'θ (θ , φ ) + 2 {...} + ... (II.59)
r η r
44
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
En négligeant les termes d'ordre supérieur de 1 / r n , les champs rayonnés ont seulement des
composantes en θ et φ . Ils peuvent être exprimés comme
Région champ lointain
Er = 0
Eθ − jω Aθ ⇒ E A − jω A (II.60)
Eφ − jω Aφ
Hr = 0
ω Eφ a ω
H θ + j Aφ =
− ⇒ H A r × EA =
− j ar × A (II.61)
η η η η
ω E
H φ − j Aθ =
+ θ
η η
Les composants radiales du champ existent seulement pour des termes d'ordre supérieur de 1 / r n .
D'une façon semblable, les champs lointains dus à une source magnétique M (potentiel F ) peuvent
être écrits comme
Région champ lointain
Hr = 0
H θ − jω Fθ ⇒ H F − jω F (II.62)
H φ − jω Fφ
Er = 0
Eθ − jωη F=
φ η H φ ⇒ EF −η ar × H=
F jωη ar × F (II.63)
−η H θ
Eφ + jωη Fθ =
On remarque que, les composants du champ lointain E et H sont orthogonaux entre eux et forment un
mode TEM.
45
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
être constituée par un échange systématique des symboles à l'autre. Ce concept est connu comme le
théorème de dualité.
En comparant les équations (II.3), (II.4), (II.9), (II.13), et (II.14) à (II.15), (II.17), (II.20), (II.24), et
(II.25), respectivement, il est évident qu'elles sont des équations duelles et leurs variables des quantités
duelles. Ainsi, connaissant les solutions d’une ensemble (c.-à-d., J ≠ 0, M =
0 ), la solution de l'autre
ensemble =
( J 0, M ≠ 0 ) peut être constitué par un échange approprié des quantités. Les équations
duelles et leurs quantités duelles sont données, respectivement dans les tableaux II.1 et II.2 pour des
sources électriques et magnétiques. La dualité sert seulement de guide pour des solutions
mathématiques.
Tableau II.1 Equations duelles pour des sources électrique (J) et magnétique (M)
Sources électriques Sources magnétiques
( J ≠ 0, M =
0) =
( J 0, M ≠ 0 )
∇ × E A = − jωµ H A ∇ × H F = jωε EF
∇ × H A= J + jωε E A −∇ × E=
F M + jωµ H F
∇2 A + k 2 A =−µ J −ε M
∇2 F + k 2 F =
µ e − jkR ε e − jkR
A=
4π ∫∫∫ J
v
R
dv ' F=
4π ∫∫∫ M
v
R
dv '
1 1
H A= ∇× A EF = − ∇ × F
µ ε
1 1
E A = − jω A − j ∇(∇. A) H F = − jω F − j ∇(∇.F )
ωµε ωµε
46
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
Tableau II.2 Quantités duelles pour des sources électrique (J) et magnétique (M)
Sources électriques Sources magnétiques
( J ≠ 0, M =
0) =
( J 0, M ≠ 0 )
EA HF
HA − EF
J M
A F
ε µ
µ ε
k k
η 1
η
1 η
η
−∇.( E1 × H 2 − E2 ×=
H1 ) E1 . J 2 + H 2 .M 1 − E2 . J 1 − H1 .M 2 (II.64)
qui s'appelle le théorème de réciprocité de Lorentz en forme différentielle.
En Prenant l’intégrale de volume des deux côtés de (II.64) et en utilisant le théorème de divergence
pour le côté gauche, on peut écrire
47
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
∫∫ ( E1 × H 2 − E2 × H=
−
S
1 ).ds ' ∫∫∫ ( E .J
V
1 2 + H 2 .M 1 − E2 . J 1 − H1 .M 2 ) dv ' (II.65)
−∇.( E1 × H 2 − E2 × H1 ) = 0 (II.66)
Et
∫∫ ( E1 × H 2 − E2 × H1 ).ds ' =
−
S
0 (II.67)
Une autre forme utile de (II.65) est de considérer que les champs ( E1 , E2 , H1 , H 2 ) et les sources (
J 1 , J 2 , M 1 , M 2 ) sont dans un milieu qui est enfermé par une sphère de rayon infini. Supposer que les
sources sont placées dans une région finie et que les champs sont observés dans la zone lointaine
(idéalement à l'infini). Alors le côté gauche de (II.65) est égal à zéro, ou
∫∫ ( E1 × H 2 − E2 × H1 ).ds ' =
−
S
0 (II.68)
∫∫∫ ( E .J
V
1 2 + H 2 .M 1 − E2 . J 1 − H1 .M 2 ) dv ' =
0 (II.69)
∫∫∫ ( E .J
V
1 2 − H1 .M 2 ) dv ' =∫∫∫ ( E2 . J 1 − H 2 .M 1 ) dv '
V
(II.70)
Le théorème de réciprocité, comme exprimé par (II.70), est la forme la plus utile.
Une observation de (II.65), montre qu'elle ne représente pas en général des relations de puissance parce
que les conjugués n'apparaît pas. De même pour les cas particuliers représentés par (II.67) et (II.70).
Chaque intégrale dans (II.70) peut être interprétée comme un couplage entre un ensemble de champs et
un ensemble de sources, qui produisent un autre ensemble de champs. Ce couplage a été défini comme
la réaction et chaque intégrale dans (II.70) est noté par
=
1, 2 ∫∫∫ ( E .J
V
1 2 − H1 .M 2 ) dv (II.71)
=
2, 1 ∫∫∫ ( E .J
V
2 1 − H 2 .M 1 ) dv (II.72)
48
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
La relation 1, 2 de (II.71) relie la réaction (couplage) des champs ( E1 , H1 ), qui sont produites par les
sources J 1 , M 1 aux sources ( J 2 , M 2 ), qui produisent les champs E2 , H 2 ; 2, 1 relie la réaction des
champs ( E2 , H 2 ) aux sources ( J 1 , M 1 ). Pour avoir la réciprocité, il faut que la réaction d'un ensemble
de sources avec les champs correspondants d'un autre ensemble de sources doive être égale à la
réaction du deuxième ensemble de sources avec les champs correspondants du premier ensemble de
sources, et vice versa.
Sous forme d'équation, on écrit
1, 2 = 2, 1 (II.73)
Soit deux antennes, dont les impédances d'entrée sont Z1 et Z 2 , séparées par un milieu linéaire et
isotrope (mais pas nécessairement homogène), comme représenté sur la figure II.3. Une antenne (# 1)
est employée comme émetteur et l’autre (# 2) comme récepteur. Le schéma équivalent de chaque
antenne est représenté á la figure II.4. On assume que l'impédance interne du générateur Z g est le
1 1 2
= =Re Z 2 (VgY21 )(VgY21 )*
2
P2 R2 Vg Y21 (II.75)
2 2
Le rapport de (II.75) à (II.74) donne
P2
= 4 R1 R2 Y21
2
(II.76)
P1
49
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
De même, on peut montrer que quand l'antenne #2 est émettrice et l’antenne #1 est réceptrice, le
rapport de puissance P1 / P2 est donné par
P1
= 4 R2 R1 Y12
2
(II.77)
P2
Dans les conditions de réciprocité ( Y21 = Y12 ), la puissance fournie dans l'une ou l'autre direction est la
même.
50
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
unique distinct à chaque port. L’autre restriction pour la réciprocité à maintenir est que les antennes
dans les modes d'émission et de réception soient adaptées en polarisation, y compris le sens de rotation.
Ceci est nécessaire pour que les antennes puissent transmettre et recevoir les mêmes composantes de
champ, et donc la puissance totale.
Pour détailler la procédure et la base des mesures des diagrammes et de la réciprocité, nous référons
aux figures II.5 (a) et (b). L'antenne sous test est # 1 alors que l'antenne de la sonde (# 2) est orientée
pour émettre ou recevoir le maximum de rayonnement. Les tensions et courants V1 , I1 aux bornes 1-1
=
V1 Z11 I1 + Z12 I 2
(II.78)
=
V2 Z 21 I1 + Z 22 I 2
l'antenne # 2 et Z12 , Z 21 est les impédances mutuelles entre les antennes # 1 et# 2.
Si un courant I1 est appliqué aux bornes 1-1 et la tension V2 (désignée par V2OC ) est mesurée aux
bornes ouvertes ( I 2 = 0 ) de l'antenne # 2, alors une tension égale V1OC sera mesurée aux bornes
V1oc
Z12 = (II.80)
I2 I1 =0
Si le milieu entre les deux antennes est linéaire, passif, isotrope et les ondes monochromatiques, alors
en raison de la réciprocité
V2oc V1oc
=
Z 21 = = Z12 (II.81)
=
I1 I 0=I2 I 0
2 1
Si de plus I1 = I 2 , alors
51
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
Les points ci-dessus sont valables pour toute position et toute configuration de fonctionnement entre les
deux antennes.
(a) (b)
Figure II.5 Disposition de l'antenne pour les mesures de diagramme et le théorème de réciprocité
La réciprocité sera maintenant examinée pour deux modes de fonctionnement. Dans un mode, l'antenne
# 1 est maintenue stationnaire tandis que # 2 est autorisée à se déplacer sur la surface d'une sphère à
rayon constant, comme indiqué sur la figure II.5 (a). Dans l'autre mode, l'antenne # 2 est maintenue
stationnaire tandis que # 1 pivote autour d'un point, comme le montre la figure II.5 (b).
Dans le mode de la figure II.5 (a), l'antenne # 1 peut être utilisée comme émetteur ou récepteur. En
mode d'émission, lorsque l'antenne # 2 se déplace sur la surface de la sphère à rayon constant, la
tension en circuit ouvert V2OC est mesurée. En mode de réception, la tension en circuit ouvert V1OC est
enregistrée.
Puisque le graphe tridimensionnel de V2OC est identique à celui de V1OC (en raison de la réciprocité), les
diagrammes de champ de transmission ( V2OC ) et de réception ( V1OC ) sont également égaux. La même
conclusion peut être tirée si l'antenne # 2 est autorisée à rester stationnaire pendant que # 1 tourne,
comme indiqué dans la figure II.5 (b).
Le mode de fonctionnement de réception de la Figure II.5 (b) pour l'antenne d'essai est le plus
largement utilisé pour mesurer les diagrammes d'antenne car l'équipement de transmission est, dans la
plupart des cas, volumineux et lourd tandis que le récepteur est petit et léger. Dans certains cas, le
récepteur est simple détecteur á diode. L'équipement d'émission est généralement constitué de sources
et d'amplificateurs. Pour effectuer des mesures précises, notamment aux hyperfréquences, il est
52
Chapitre II Les Equations Electromagnétiques de Rayonnement
nécessaire d'avoir des stabilités de fréquence et de puissance. Par conséquent, l'équipement doit être
placé sur des plates-formes stables et sans vibrations. Cela peut être mieux accompli en permettant à
l'équipement de transmission d'être stationnaire et à l'équipement de réception de tourner.
53
Chapitre III Les Antennes Filaires
CHAPITRE III
LES ANTENNES FILAIRES
III.1. INTRODUCTION
Les antennes filaire, linéaire ou courbée, sont les plus ancien, les plus simple, les moins chers et
dans plusieurs cas les plus souple pour énormément d'applications. Pour simplifier les détails
mathématiques, on essaye au début de réduire au minimum la complication de la structure et de la
géométrie de l'antenne.
Où I 0 = cst
plaque d'extrémité
nuls. Pour A on a
µ e − jkR
4π C∫
A( x, y , z ) = I e ( x ', y ', z ') dl ' ( III.2)
R
où ( x, y , z ) représentent les coordonnées de point d'observation, ( x ', y ', z ') représentent les
coordonnées de la source, R la distance entre n'importe quel point sur la source et le point
d'observation, et C le chemin le long de la source. De la figure III.1, on a
I e ( x ', y ', z ') = a z I 0 ( III.3)
L’étape suivant de la procédure est de trouver H A en utilisant (II.3) et puis E A en utilisant (II.14)
55
Chapitre III Les Antennes Filaires
µ I 0 l − jkr
= z cos θ
Ar A= e cosθ ( III.9)
4π r
µI l
− Az sin θ =
Aθ = − 0 e − jkr sin θ ( III.10)
4π r
Aφ = 0 ( III.11)
Puisqu’il n’est pas de variations suivant φ , (II.3) peut être écrite en coordonnées sphérique sous
la forme suivante :
1 ∂ ∂A
=H aφ ( rAθ ) − r ( III.12)
µ r ∂r ∂θ
En substituant (III.9)-(III.11) dans (III.12) ce qui donne
=
H r H=
θ 0 ( III.13)
kI 0 l sin θ 1 − jkr
=Hφ j 1 + jkr e ( III.14)
4π r
Le champ électrique E est déterminé en employant (II.14). Ainsi
1 1
E = E A = − jω A − j ∇(∇. A) = ∇×H ( III.15)
ωµε jωε
En substituant (III.9)-(III.11) ou (III.13)-(III.14) dans (III.15) ce qui donne
I 0 l cos θ 1 − jkr
=Er η 1 + jkr e ( III.16)
2π r 2
kI 0 l sin θ 1 1 − jkr
=Eθ jη 1 + jkr − ( kr ) 2 e ( III.17)
4π r
Eφ = 0 ( III.18)
Les composants du champ E et H sont valides partout, sauf sur la source elle-même, et ils sont
tracés sur la figure III.1(b) sur la surface d'une sphère de rayon r .
Poynting sur une surface fermée (habituellement une sphère du rayon constant), donne la
puissance totale rayonnée par la source. En utilisant (III.13)-(III.14) et (III.16)-(III.18), le vecteur
de Poynting pour le dipôle infinitésimal est donné par
1 1 1
W= ( E × H * ) = ( ar Er + aθ Eθ ) × ( aφ H φ* ) = ( ar Eθ H φ* − aθ Er H φ* ) ( III.19)
2 2 2
Alors, les composants radiale et transversale Wr et Wθ sont donnés respectivement, par
η I 0 l sin 2 θ
2
1
=Wr 1 − j ( kr )3 ( III.20)
8 λ r2
k I l cos θ sin θ
2
1
=Wθ jη 0 1+ 2
( III.21)
16π r
2 3
( kr )
La puissance complexe propageant dans la direction radiale est obtenue par l'intégration de
(III.19)-(III.21) sur une sphère fermée de rayon r . Ainsi elle est donnée par
2π π 2π π
π I 0l
2
1
∫∫S
P= ∫0 ∫0
= + θ θ φ ∫0 ∫0
= θ θ φ η
= 1− j
2 2
W .ds ( a W a W ).a r sin d d W r sin d d ( kr )3
θ θ
3 λ
r r r r
( III.22)
La composante transversale Wθ de la densité de puissance est purement imaginaire, elle ne
contribuera pas à la puissance réelle rayonnée. Cependant, elle contribue à la puissance
imaginaire (réactive), qui est plus dominante pour les petites valeurs de kr . L'équation (III.22),
peut être également écrite sous la forme
π I 0l
2
1 1
P = ∫∫ E × H * .ds = η 1− j
2 S 3 λ ( kr )3 ( III.23)
=+Pr ad 2 jω (We − Wm )
57
Chapitre III Les Antennes Filaires
π I 0l
2
Pr ad =η ( III.24)
3 λ
π I 0l
2
1
2ω (Wm − We ) =
−η ( III.25)
3 λ ( kr )3
De (III.25) on remarque que l'énergie électrique radiale doit être plus grande que l'énergie
magnétique radiale. Pour kr >> 1 (ou r >> λ ), la puissance réactive diminue et disparaît quand
kr → ∞ .
La résistance de rayonnement pour le dipôle infinitésimal est relié á la puissance rayonnée par
π I 0l
2
1 2
Pr ad η=
= I 0 Rr ( III.26)
3 λ 2
Où Rr est la résistance de rayonnement. Ainsi
2π l
2 2
2 l
=Rr η= 80π ( III.27)
3 λ λ
Pour qu’une antenne filaire soit classifiée comme dipôle infinitésimal, sa longueur totale doit être
très petite (généralement l ≤ λ / 50 ). La réactance d'un dipôle infinitésimal est capacitive.
I 0 le − jkr
Hφ sin θ ( III.31)
4π r 2
Les composants du champ E sont en phase, mais en quadrature de phase avec la composante du
champ H φ . Alors, il n'y a aucun flux de puissance moyenne lié à eux, puisque :
58
Chapitre III Les Antennes Filaires
1 1
W= Re E × H *=
Re ar Eθ H φ* − aθ Er H φ* ( III.32)
2
av
2
Qui se réduit en utilisant (III.28)-(III.31) à
1 η I 0 l sin θ cosθ
2
η I 0 l sin 2 θ
2
La condition kr << 1 peut être satisfaite aux distances modérées loin de l'antenne à condition que
la fréquence de l'opération soit très basse. Les équations (III.28) et (III.29) sont semblables à ceux
d'un dipôle électrique statique et (III.31) à celle d'un élément à courant statique. Généralement
(III.25)-(III.31) représentent un champ quasi-stationnaire.
Lorsque les valeurs de kr deviennent modérées ( kr > 1 ), les expressions de champ peuvent être
approximées encore mais sous une forme différente. Alors, le premier terme entre parenthèses
des (III.14) et (III.16) devient plus dominant et le deuxième terme peut être négligé. Le même est
pour (III.17) où le deuxième et troisième terme devient moins dominant que le premier. Ainsi
pour kr > 1 on peut écrire
I 0 le − jkr
Er η cosθ ( III.34)
2π r 2
kI 0 le − jkr
Eθ jη sin θ ( III.35)
4π r
E=
φ H=
r H=
θ 0 ( III.36)
kI 0 le − jkr
Hφ j sin θ ( III.37)
4π r
Ainsi pour des valeurs modérées de kr , les composants du champ E seront en quadrature de
phase, qui est une indication de la formation du flux de puissance moyenne dans la direction
radiale (phénomène de rayonnement).
59
Chapitre III Les Antennes Filaires
Puisque (III.34)-(III.37) sont valables seulement pour des valeurs de kr > 1 ( r > λ ), alors Er doit
être plus petit que Eθ , parce que Er est inversement proportionnel à r 2 alors que Eθ est
kI 0 le − jkr
Hφ j sin θ ( III.40)
4π r
Le rapport de Er à H φ est appelé impédance d’onde tel que
Er
Zw = η ( III.41)
Hφ
III.2.6. Directivité
L'expression de la puissance réelle rayonnée par le dipôle Prad donnée par (III.24), peut être obtenue
en calculant d'abord la densité de puissance moyenne, en utilisant (III.38)-(III.40). C'est-à-dire,
η kI 0 l sin 2 θ
2
1 1
Wav= Re( E × H *= Eθ = ar
2
) ar ( III.42)
2 2η 2 4π r2
L'intégration de (III.42) sur une sphère fermée de rayon r donne l’équation (III.24).
L’intensité de rayonnement U , associée à la densité de puissance moyenne de (III.42) est donnée
par
60
Chapitre III Les Antennes Filaires
η kI 0 l
2
r2
=
U r= = θ Eθ ( r, θ , φ
2 2 2
Wav
2 4π sin
2η
( III.43)
Le diagramme normalisé de (III.43) est montré sur la figure III.2. La valeur maximal se produit à
θ = π / 2 et elle est donnée par
η kI l
2
U max = 0 ( III.44)
2 4π
En utilisant (III.24) et (III.43), la directivité se réduit à
U 3
= π max
D 0 4= ( III.45)
Prad 2
Et l’ouverture effective maximale se réduit à
λ2 3λ 2
=
A em = D0 ( III.46)
4π 8π
Diagramme de rayonnement
Antenne dipôle
La résistance de rayonnement du dipôle peut être obtenue par la définition de (III.26). Puisque la
puissance rayonnée obtenue par l'intégration de (III.42) sur une sphère fermée est identique à
celle de (III.24), la résistance de rayonnement en employant cette équation sera également
identique à celle de (III.27).
61
Chapitre III Les Antennes Filaires
Où I 0 = cst
On suivant la procédure établi dans la section précédente, le potentiel vecteur en employant
(III.47) peut être écrit comme
µ 0 2 e − jkR l /2
2 e
− jkR
A( x, y ,=
z) z ∫ 0
a I 1 + z ' dz ' + a z ∫ 0I 1 − z ' dz ' ( III.48)
4π − l /2 l R 0 l R
l ≤ λ 10 ), pour différentes
Puisque la longueur totale du dipôle est très petite (généralement /
valeurs de z ' sur la longueur du fil ( −l / 2 ≤ z ' ≤ l / 2 ) R r dans tout le chemin d'intégration.
L'erreur de phase maximum dans (III.48) pour R=r et λ 50
/ λ 10 ,
< l ≤ / sera
=
kl / 10 18° pour l = λ / 10 . Généralement cette erreur de phase est considérée négligeable
/ 2 π=
et a très peu d'effet sur les caractéristiques globales de rayonnement. On calculant l’intégrale,
(III.48) donne
62
Chapitre III Les Antennes Filaires
1 µ I 0 le − jkr
=A a= az
2 4π r
z Az ( III.49)
qui est la moitié de celle obtenu pour le dipôle infinitésimal donné par (III.7).
La fonction du potentiel donnée par (III.49) devient une approximation plus précise lorsque
kr → ∞ . Puisque la fonction du potentiel pour une distribution triangulaire est la moitié de celle
correspondant à la distribution de courant constante, les champs correspondants de ce dernier
sont aussi la moitié de ceux du premier. Ainsi, les champs rayonnés par un dipôle court sont
donnés par
kI 0 le − jkr
Eθ jη sin θ ( III.50)
8π r
Er E=
φ H=
r H=
θ 0 ( III.51)
kI 0 le − jkr
Hφ j sin θ ( III.52)
8π r
avec l'impédance d’onde, égale à celle de (III.41).
La directivité, et la surface effective maximale sont identique à ceux donnée par (III.45) et
(III.46), respectivement.
La résistance de rayonnement de l'antenne dépend de la distribution du courant. En utilisant la
procédure établie pour le dipôle infinitésimal, on peut montrer que pour un dipôle court sa
puissance rayonnée est un quart de l’équation (III.26). Ainsi la résistance de rayonnement se
réduit à
2
2 Prad l
=
Rr = 20π 2 ( III.53)
λ
2
I0
qui est également un quart de celle obtenu pour le dipôle infinitésimal. Leurs diagrammes relatifs
sont identiques et sont montrés sur la figure III.2.
63
Chapitre III Les Antennes Filaires
Figure III.3
64
Chapitre III Les Antennes Filaires
Puisqu'on suppose que le fil est très mince ( x=' y=' 0 ), on peut écrire (III.55) comme
Où : z = r cos θ
En utilisant le développement binomiale, on peut écrire (III.56) comme
1 z '2 1 z '3
r − z 'cos θ +
R= sin 2 θ + 2 cos θ sin 2 θ + .... ( III.57)
r 2 r 2
1 z '2 z '2
= sin 2
θ = pour θ π / 2 ( III.59)
r 2 max 2r
Quand (III.59) atteint sa valeur maximale, on peut montrer que les termes d'ordre plus supérieur
dans (III.57) s’annulent. Par conséquent rapprocher (III.57) par (III.58) présente une erreur
maximale donnée par (III.59).
65
Chapitre III Les Antennes Filaires
Pour la plupart des antennes pratiques, avec des longueurs totales plus grandes qu'une longueur
d'onde ( l > λ ), une erreur de phase maximale de π/8 n'est pas très nuisible dans les formulations
analytiques. En utilisant ce critère et (III.59), l'erreur de phase maximale devrait toujours être
z '2 π
k ≤ ( III.60)
2r 8
Pour −l / 2 ≤ z ' ≤ l / 2 (III.60) se réduit à
l2
r ≥ 2 ( III.61)
λ
L’équation(III.61) montre que, pour maintenir l'erreur de phase maximale d'une antenne égale ou
inférieur à π / 8 rad , la distance d'observation r doit être supérieur ou égale à 2l 2 / λ où l est la
plus grand dimension de la structure d'antenne. Pour la région de champ lointain, R dans
l'exponentiel ( e − jkR ) de (III.54) est approximé par (III.58) et R dans le dénominateur de (III.54)
est approximé par R r . Ainsi, pour la région de champ lointain on a
R r − z 'cosθ pour les termes de phase
( III.62)
Rr pour les termes d'amplitude
Où r satisfait (III.61).
Pour R= r − z 'cos θ , où θ est l'angle mesuré à partir de axe z , les vecteur R et r doivent être
parallèle, comme représenté sur la figure III.4(b). Pour une antenne dont la dimension maximale
est D , l'approximation de (III.62) est valide si les observations sont faites à une distance
D2
r≥2 ( III.63)
λ
= l
Si le point d'observation est choisi inférieur à r 2 2
/ λ , l'erreur de phase maximale par
l'approximation de (III.62) est plus grand que π / 8 , qui peut être indésirable dans plusieurs
applications. S'il est nécessaire de choisir les distances d'observation plus petite que (III.63), un
autre terme (le troisième) dans (III.57) doit être maintenu pour garder une erreur de phase
maximale de π/8. Ainsi, (III.57) peut être rapprochée par
1 z '2 2
r − z 'cos θ +
R= sin θ ( III.64)
r 2
66
Chapitre III Les Antennes Filaires
Le quatrième terme est le terme le plus significatif qu’on a négligé dans (III.57). Pour trouver
l'erreur de phase maximale, l'angle θ auquel ceci se produit est donnée par
∂ 1 z '3 z '3
2 cos θ sin 2
θ =
sin θ − sin 2 θ + 2cos2 θ=
0
∂θ r 2 2 r 2
( III.65)
⇒ − sin 2 θ + 2cos2 θ = 0 ⇒ θ = θ1 = tan −1 ( ± 2)
La solution θ = 0 n’est pas prise parce qu’elle donne une erreur minimale (nulle).
La distance r où l'erreur de phase maximale doit d'être inférieur ou égale à π/8, est donnée par
kz '3 π l3 π 2 l3 l3
cos θ sin θ =
2
≤ ⇒ r ≥ = 0.385 ⇒ r ≥ 0.62 l 3 / λ
2
12 3 λ r 3 3λ λ
2 2
2r z ' = l /2 8
θ = tan1 2
( III.66)
Ainsi cette région qui est appelée région du champ proche rayonné est définie par
2l 2 / λ ≥ r ≥ 0.62 l 3 / λ ( III.67)
Dans cette région, la densité de puissance rayonnée est plus grande que la densité de puissance
réactive et le diagramme de champ (sa forme) est fonction de la distance radiale r .
Si l'antenne n'est pas une source linéique, l dans (III.67) doit représenter la plus grande
dimension de l'antenne.
Les limites de séparation des régions champ lointain, champ proche rayonné et champ proche
réactive ne sont pas uniques. De plus, les champs ne changent pas brutalement d'une région à
l'autre mais subissent une transition progressive.
67
Chapitre III Les Antennes Filaires
68
Chapitre III Les Antennes Filaires
Le facteur en dehors des parenthèses est appelé facteur d'élément et entre parenthèses facteur
d'espace. Pour cette antenne, le facteur d'élément est égal au champ d'un dipôle infinitésimal de
longueur unité situé à un point de référence (l'origine). En général, le facteur d'élément dépend du
type de courant et de sa direction tandis que le facteur d'espace est fonction de la distribution de
courant le long de la source.
Le champ total de l'antenne est égal á la multiplication des facteurs d’élément et d'espace. Ceci
est appelé la multiplication de diagramme pour des sources à distribution continue et il donné par
champ total=(facteur d'élement) × (facteur d'éspace) ( III.78)
69
Chapitre III Les Antennes Filaires
ke − jkr 0 l
l /2
l
Eθ jη sin θ ∫ sin k + z ' e + jkz 'cosθ dz ' + ∫ sin k − z ' e − jkz 'cosθ dz '
4π r − l /2 2 0 2
( III.79)
On utilisant l’intégrale :
eα x
∫e =
αx
sin( β x + γ )dx [α sin( β x + γ ) − β cos( β x + γ )] ( III.80)
α2 + β 2
Alors (III.79) donne
kl kl
cos cos θ − cos
− jkr
Ie
Eθ jη 0 2 2 ( III.81)
2π r sin θ
donnée par
kl kl
cos cos θ − cos
− jkr
E Ie
Hφ θ j 0 2 2 ( III.82)
η 2π r sin θ
1 1 1 Eθ* 1
= Re E ×=
H * Re aθ Eθ × aφ=
H φ* Re aθ Eθ × aφ=
2
Wav
2 2 2 η ar
2η
Eθ
2
kl kl ( III.83)
2
cos cos θ − cos
I
= arη 02 2 2 2
8π r sin θ
70
Chapitre III Les Antennes Filaires
2
kl kl
2 cos
cos θ − cos
=
U r=
2 I
Wav η 0 2 2 2 ( III.84)
8π sin θ
λ / 4 , λ / 2 , 3λ / 4 et λ
Les diagrammes de puissance normalisés, donné par (III.84) pour l =
sont montrés sur la figure III.6. Lorsque la longueur de l'antenne augmente, le faisceau devient
plus étroit. Ainsi, la directivité augmente avec la longueur.
Figure III.6 Diagrammes d'amplitude dans le plan d’élévation pour un dipôle mince
avec une distribution de courant sinusoïdale
Lorsque la longueur du dipôle augmente au-delà d'une longueur d'onde ( l > λ ), le nombre de
lobes commencent à augmenter. Le diagramme de puissance normalisé pour un dipôle avec
λ /4,
l = 1.25λ est montré sur la figure III.7. La distribution de courant pour les dipôles avec l =
λ / 2 , 3λ / 2 et 2λ , est montré sur la figure III.8.
La puissance rayonnée est donnée par
2
kl kl
2π π 2 π cos cos θ − cos
θ dθ d φ η 0 ∫ 2
I 2
= ∫∫=
Pr ad
S
Wav .ds ∫ ∫ U sin=
0 0
4π 0 sin θ
dθ ( III.85)
71
Chapitre III Les Antennes Filaires
La résistance de rayonnement peut être obtenue en employant (III.26) et (III.86) tel que
η
{C + ln(kl ) − Ci (kl ) + 12 sin(kl ) [ Si (2kl ) − 2Si (kl )]
2 Prad
Rr = =
I0
2
2π ( III.89)
+ 12 cos( kl ) [C + ln( kl / 2) + Ci (2kl ) − 2Ci ( kl )]}
η 2ka 2
X= 2 Si ( kl ) + cos( kl ) [ 2 Si ( kl ) − Si (2kl )] − sin( kl ) 2Ci ( kl ) − Ci (2kl ) − Ci
4π
m
l
( III.90)
72
Chapitre III Les Antennes Filaires
III.5.4. Directivité
Comme a été montré sur la figure II.6, le diagramme de rayonnement d'un dipôle devient plus
directionnel lorsque sa longueur augmente. Quand la longueur totale est plus grande qu’une
longueur d'onde, le nombre de lobes augmente et l'antenne perd ses propriétés directionnelles. Le
paramètre qui est employé comme une "figure de mérite" pour les propriétés directionnelles de
l'antenne est la directivité qui est donnée par
F (θ , φ ) ¨max
D0 = 4π 2π π
( III.91)
∫ ∫ F (θ , φ )sin θ dθ dφ
0 0
U = B0 F (θ , φ ) ( III.92)
De (III.84) on a
2
kl kl
cos 2 cosθ − cos 2
F (θ=
, φ ) F=
(θ ) ( III.93)
sin θ
Et
2
I0
B0 = η ( III.94)
8π 2
73
Chapitre III Les Antennes Filaires
2 F (θ ) max
D0 = π ( III.95)
∫ F (θ )sin θ dθ
0
En utilisant (III.85), (III.86) et (III.93), l'équation (III.95) peut être écrite comme
2 F (θ ) max
D0 = ( III.96)
Q
Avec
où
Rin = résistance de rayonnement aux bornes d'entrée
I 0 =courant maximal
74
Chapitre III Les Antennes Filaires
Pour un dipôle de longueur l , en utilisant la figure III.9, le courant sur les bornes d'entrée I in est
lié au courant maximal par
kl
I in = I 0 sin ( III.100)
2
Ainsi la résistance d'entrée de (III.99) est donnée par
Rr
Rin = ( III.101)
kl
sin 2
2
Quand la longueur totale de l'antenne est un multiple de λ, il découle de (III.72) et de la figure
III.8 que I in = 0 C'est-à-dire,
l
I in =
I 0 sin k ± z ' =
0 ( III.102)
2 z '=0
=l n= λ,n 0,1,2...
qui indique que la résistance d'entrée sur les bornes d'entrée, donné par (III.99) ou (III.101) est
infinie. Dans la pratique ce n'est pas le cas parce que la distribution du courant ne suit pas une
distribution sinusoïdale exacte, particulièrement au point d'alimentation. Cependant, elle a des
valeurs très élevées.
75
Chapitre III Les Antennes Filaires
π
cos cos θ
− jkr
E Ie
Hφ θ j 0 2 ( III.104)
η 2π r sin θ
=
U W= 2 I0
η 2 2 I0
η 2 sin 3 θ
av r ( III.106)
8π sin θ 8π
76
Chapitre III Les Antennes Filaires
La puissance totale rayonnée peut être obtenue comme un cas particulier de (III.85), ou
π
cos2 cos θ 2 2 π
I0 2 I0
4π ∫0
=Prad η= dθ η Cin (2π ) ( III.107)
sin θ 8π
Avec
1 − cos y
x
Cin ( x ) = ∫ dy = ln(γ x ) − Ci ( x ) = ln(γ ) + ln( x ) − Ci ( x ) = 0.5772 + ln( x ) − Ci ( x )
0
y
( III.108)
Et
Cin (2π ) 2.435 ( valeurs donnée dans des tableaux ) ( III.109)
U U θ =π /2 4
= π max 4π =
D0 4= 1.643 ( III.110)
Pr ad Pr ad Cin (2π )
La surface effective maximale correspondante est donnée par
λ2
Aem = D0 0.13λ 2 ( III.111)
4π
et la résistance de rayonnement (pour η = 120π ), est donnée par
2 Pr ad η
=
Rr = Cin (2π ) 73 ( III.112)
I0
2
4π
77
Chapitre III Les Antennes Filaires
78
Chapitre III Les Antennes Filaires
la source réelle rayonnée vers le point d'interface R1 subit une réflexion. La direction est
déterminée par la loi de la réflexion ( θ1i = θ1r ). Cette onde passera par le point d'observation P1 .
En prolongeant son chemin réel au-dessous de l'interface, il semblera provenir d'une source
virtuelle placé à une distance h au-dessous de l’interface. Pour un autre point d'observation P2 , le
point de réflexion est R2 , mais la source virtuelle est la même que précédemment. La même
chose est conclue pour tous les autres points d'observation au-dessus de l'interface.
Direct
Réfléchie
Direct
Réfléchie
Figure III.11 Dipôle électrique vertical au-dessus d’un conducteur électrique parfait, plat infini
Pour un conducteur électrique parfait au-dessous de l'interface, l’onde incidente est complètement
réfléchie et le champ au-dessous de l’interface est nul. Selon les conditions aux limites, les
composants tangentiels du champ électrique sont nuls à tous les points le long de l'interface.
La figure III.12 montre les sources et leurs images pour un conducteur électrique et magnétique
parfait, plat et infini.
79
Chapitre III Les Antennes Filaires
Sources réelles
Conducteur électrique
Sources réelles
Conducteur magnétique
kI 0 le − jkr1
Eθd = jη sin θ1 ( III.114)
4π r1
La composante réfléchie peut être expliqué par l'introduction de la source virtuelle (image),
comme représenté sur la figure III.13(a), et elle est donnée par
kI 0 le − jkr2
Eθr = jRvη sin θ 2 ( III.115)
4π r2
Ou
80
Chapitre III Les Antennes Filaires
kI 0 le − jkr2
Eθr = jη sin θ 2 ( III.116)
4π r2
Le champ total au-dessus de l'interface ( z ≥ 0 ) est égal à la somme des composants directs et
réfléchies comme donné par (III114) et (III.116). Le champ est nul au-dessous de l'interface. Pour
simplifier l'expression du champ électrique total, elle est référée à l'origine du système de
coordonnées. En général, on peut écrire que
1/2
r1 = r 2 + h 2 − 2rh cosθ ( III.117)
1/2
r2 = r 2 + h 2 − 2rh cos(π − θ ) ( III.118)
r2 r + hcoθ ( III.120)
kI 0 le − jkr
sin θ [ 2cos( kh cos θ ) ] z ≥ 0
Eθ jη
4π r ( III.122)
=Eθ 0 z < 0
81
Chapitre III Les Antennes Filaires
Il est évident que le champ électrique total soit égal au produit du champ d'une seule source
placée symétriquement par rapport à l'origine et d'un facteur qui est fonction de la hauteur
d'antenne ( h ) et de l'angle d'observation (θ).
La forme et l'amplitude du champ est non seulement contrôlée par le champ de l'élément seul
mais également par la position de l'élément par rapport au sol.
Les diagrammes de puissance normalisés pour certaines valeurs de h sont tracés sur la figure
λ /4
III.14. En raison de la symétrie, seule la moitié de chaque diagramme est montrée. Pour h >
plus de lobes secondaires sont formés. Lorsque h > λ h , un nombre plus grand de lobes
secondaires sont formés (figure III.15).
En général, le nombre total de lobes est égal au nombre entier qui est le plus proche de
2h
nombre de lobes +1 ( III.123)
λ
Figure III.14 Diagramme d'amplitude dans le plan d'élévation d'un dipôle électrique
infinitésimal vertical pour différentes hauteurs au-dessus d'un conducteur électrique parfait infini
Puisque le champ total de l'antenne est différent de celui de l’élément seul, la résistance de
rayonnement et la directivité sont aussi différentes. La puissance total rayonnée est donnée par
2π π /2
1 π π /2 2 2
Pr ad ∫∫= ∫∫ η ∫0 θ
= θ dθ d φ
r sin= E r sin θ dθ
2 2
Wav .ds Eθ
S
2η 0 0
2
( III.124)
I l 1 cos(2kh ) sin(2kh )
= πη 0 − +
λ 3 (2kh )2 (2kh )3
82
Chapitre III Les Antennes Filaires
Lorsque kh → ∞ la puissance rayonnée est égal à celle d'un élément isolé ; alors que, pour
kh → 0 elle est deux fois celle d'un élément isolé. En utilisant (III.122), l'intensité de
rayonnement est donnée par
η I 0l
2
1
=
U r= = sin 2 θ cos2 ( kh cosθ )
2 2 2
Wav r Eθ ( III.125)
2η 2 λ
La valeur maximal de (III.125) se produit à θ = π / 2 et elle est donnée par
η I 0l
2
=
U max U= ( III.126)
θ =π /2
2 λ
qui est quatre fois plus grandes que celle d'un élément isolé. La directivité est donnée par
4π U max 2
=D0 = ( III.127)
Pr ad 1 cos(2kh ) sin(2kh )
3 − (2kh ) 2 + (2kh )3
=
Pour =
kh 2.881 ( h 0.4585λ ) =
, D0 D=
0 max 6.566 qui est quatre fois plus grande que celle d'un
élément isolé. La directivité est représentée sur la figure III.16.
Figure III.15 Diagramme d'amplitude dans le plan d'élévation d'un dipôle électrique
infinitésimal vertical pour h = 2λ et 5λ au-dessus d'un conducteur électrique parfait infini
l 1 cos(2kh ) sin(2kh )
2
2P
2πη −
Rr =rad2 = + ( III.128)
I0 λ 3 (2kh )
2
(2kh )3
83
Chapitre III Les Antennes Filaires
où sa valeur pour kh → ∞ est la même que celle de l'élément isolé ; alors que pour kh = 0 elle
≤h≤ λ,
est deux fois. La résistance de rayonnement est représentée sur la figure III.16 pour 0 5
l = λ / 50 et l'élément est dans l’espace libre.
L'impédance d'entrée d'un monopole λ/4 au-dessus d'un plan de masse est égale à la moitié de
celle d'un dipôle λ/2 isolé. Ainsi, pour un courant maximal, l'impédance d'entrée est donnée par
2[
=1
Z dipôle ) =
2 im (
Z im ( monopole ) 1
+ j 42. 5]
73 = + j 21. 25
36. 5 ( III.129)
L'impédance d’entrée Z im (courant maximal) d'un dipôle vertical λ/2 au-dessus d’un plan de
masse en fonction de la hauteur, est tracée sur la figure III.17. Il est évident que la conductivité
n'influe pas fortement les valeurs d'impédance. On observe que lorsque la hauteur augmente, les
valeurs de la résistance et de la réactance s'approchent à ceux de l'élément isolé.
Résistance de rayonnement
Directivité (sans dimension)
Directivité
Résistance de rayonnement
= 20G 2
Rin (dipôle) 0<l <λ /4 ( III.132)
= 10G 2
Rin (monopole) 0<l <λ /8 ( III.133)
=
Rin (monopole) 12.35G 2.5 λ /8<l <λ /4 ( III.135)
=
Rin (monopole) 5.57G 4.17 λ / 4 < l < 0.3183λ ( III.137)
Ou
kI 0 le − jkr2
Eψ − jη
r
sinψ ( III.140)
4π r2
Ainsi
sinψ =−
1 cos2 ψ =−
1 sin 2 θ sin 2 φ ( III.142)
Pour les observations champ lointain
r1 r − h cos θ
pour les variations de phase ( III.143)
r2 r + h cos θ
≥h
Le champ total, qui est valable seulement au-dessus du plan de masse ( z ;
=≤ θ ≤ π / 2, 0
0 ≤ φ ≤ 2π ), est donné par
kI 0 le − jkr
Eψ = Eψd + Eψr = jη 1 − sin 2 θ sin 2 φ [ 2 j sin( kh cos θ )] ( III.145)
4π r
L'équation (III.145) est égale au produit du champ de l’élément isolé placé symétriquement à
l'origine et à un facteur appelé facteur de réseau.
Direct
Réfléchie Direct
Source
réelle
Réfléchie
(a) Dipôle électrique horizontal au-dessus d'un plan de masse (b) observations champ lointain
Figure III.19 Dipôle électrique horizontal au-dessus d'un conducteur électrique parfait infini.
Figure III.20 Diagrammes d'amplitude dans le plan d’élévation d'un dipôle électrique
infinitésimal horizontal pour différentes h au-dessus d'un conducteur électrique parfait infini.
87
Chapitre III Les Antennes Filaires
Pr ad= η − − + ( III.147)
2 λ 3 2kh (2kh ) 2 (2kh )3
Et la résistance de rayonnement est donnée par
R= ηπ − − + ( III.148)
λ 3 (2kh )3
r
2kh (2kh ) 2
Pour kh → 0 , (III.148) se réduit à
l 2 2 8 2π h 32π 3 l h
2 2 2 2
kh → 0
=Rr ηπ − + = η ( III.149)
λ 3 3 15 λ 15 λ λ
Figure III.21 Diagrammes d'amplitude dans le plan d’élévation d'un dipôle électrique
infinitésimal horizontal pour h = 2λ et 5λ au-dessus d'un conducteur électrique parfait infini.
η I 0l
2
r2 2
U = Eψ (1 − sin 2 θ sin 2 φ )sin 2 ( kh cos θ ) ( III.150)
2η 2 λ
La valeur maximal de (III.150) dépend de la valeur de kh tel que :
η I 0l
2
sin 2 ( kh ) kh ≤ π / 2 ( h ≤ λ / 4)
2 λ (θ = 0° )
U max = ( III.151)
η
2
I 0l
kh > π / 2 ( h > λ / 4)
2 λ
φ =
0° et sin( kh cos θ max ) = cos−1 (π /2 kh )
1 ou θ max =
88
Chapitre III Les Antennes Filaires
4sin 2 ( kh )
kh ≤ π / 2 ( h ≤ λ / 4)
4π U max R( kh )
=D0 = ( III.152)
Prad 4 kh > π / 2 ( h > λ / 4)
R( kh )
Avec
2 sin(2kh ) cos(2kh ) sin(2kh )
R( kh ) =
3 − 2kh − (2kh ) 2 + (2kh )3 ( III.153)
Pour kh → 0 , la première partie de (III.152) se réduit à
2
kh → 0 4sin 2 ( kh ) sin kh
=D0 = 7.5 ( III.154)
3 − 3 + 15 ( kh )
2 2 8 2
kh
89
Chapitre III Les Antennes Filaires
l’espace libre
jωµ1
η1 = : Impédance intrinsèque du sol
σ 1 + jωε1
90
Chapitre III Les Antennes Filaires
où
γ 0 = jk0 : Constante de propagation pour l’espace libre
γ 1 (α1 + jk1 ) : Constante de propagation pour la terre
=
Figure III.23 Digramme d'amplitude dans le plan d’élévation d'un dipôle vertical infinitésimal
σ 1 10−2 S/m,=
au-dessus d'un conducteur électrique parfait et d’un sol plat (= ε r1 5,=
f 1GHz ).
91
Chapitre III Les Antennes Filaires
composante directe est donné par (III.138) et réfléchie par (III.139) où le coefficient de réflexion
Rh est donné par
η1 cosθi − η0 cosθt
R⊥ = = − R ( III.159)
η1 cosθi + η0 cosθt
Les angles θi et θ t sont reliés par la loi donnée par (III.156).
En utilisant les approximations champ lointain de (III.143) et (III.144), le champ total au-dessus
du sol est donné par
kI 0 le − jkr
Eψ =jη 1 − sin 2 θ sin 2 φ e jkh cosθ + Rh e − jkh cosθ z≥h ( III.160)
4π r
Le diagramme normalisé dans le plan y − z est montré sur la figure III.24. Dans l'espace au-
dessus de l'interface, le diagramme relatif en présence du sol n'est pas sensiblement différent de
celui d'un conducteur parfait ; car, pour le sol Rh ≈ −1 pour la plupart des angles d'observation
(la valeur pour un conducteur parfait).
Figure III.24 Digramme d'amplitude dans le plan d’élévation d'un dipôle horizontal infinitésimal
σ 1 10−2 S/m,=
au-dessus d'un conducteur électrique parfait et d’un sol plat (= ε r1 5,=
f 1GHz ).
92
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
CHAPITRE IV
RESEAUX D’ANTENNE
IV.1. INTRODUCTION
Le diagramme de rayonnement d'un seul élément est généralement relativement large, et fournit
des petites valeurs de directivité (gain). Mais, pour satisfaire les demandes de communication de
longue distance il est nécessaire de concevoir des antennes très directives (gains très élevés). Ceci
peut seulement être accompli en augmentant la taille électrique de l'antenne.
L’agrandissement des dimensions de l’élément mène souvent à des caractéristiques plus
directives. Une autre manière d'agrandir les dimensions de l'antenne, sans augmenter
nécessairement la taille des différents éléments, est de former un ensemble d’éléments rayonnants
dans une configuration électrique et géométrique. Cette nouvelle antenne, constituée par plusieurs
éléments, est appelée réseau. Dans la plus part des cas, les éléments d'un réseau sont identiques,
de forme quelconque.
Le champ total d’un réseau est déterminé par l'addition vectorielle des champs rayonnés par les
différents éléments. Ceci suppose que le courant est le même pour tous les. Si les éléments sont
identiques, il y a au moins cinq contrôles qui peuvent être employées pour former le diagramme
global de l'antenne. Ceux-ci sont :
1. la configuration géométrique du réseau (linéaire, circulaire, rectangulaire, sphérique, etc.…)
2. espacement relatif entre les éléments
3. l'amplitude d'excitation des différents éléments
4. la phase d'excitation des différents éléments
5. le diagramme relatif des différents éléments
93
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
r1 r − d2 cos θ
pour les variations de phase ( V.3)
r2 r + d2 cos θ
94
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
1
=AF 2cos ( kd cos θ + β ) ( V.6)
2
ou sous forme normalisée est donné par
1
=AFn cos ( kd cos θ + β ) ( V.7)
2
Le facteur de réseau est fonction de la géométrie du réseau et de la phase d'excitation. Les
caractéristiques du facteur de réseau et le champ total du réseau peuvent être contrôlées par la
séparation d et/ou la phase β .
Ainsi, le champ lointain d'un réseau uniforme à deux éléments identiques st donné par
E (total) E [ un seul élément à un point de référence ] × [ facteur de réseau ] ( V.8)
Ce résultat est également valide pour des réseaux á nombre quelconque d'éléments identiques qui
n'ont pas nécessairement des amplitudes, des phases, et/ou des espacements identiques entre eux.
En général, le facteur de réseau est fonction du nombre d'éléments, de leur disposition
géométrique, de leurs amplitudes relatives, de leurs phases relatives, et de leurs espacements. Le
champ total du réseau est obtenu par l'utilisation de (IV.8), ou l’élément est supposé une source
ponctuelle ayant l'amplitude, la phase, et l'endroit de l'élément correspondant qu'elle remplace.
Pour mieux illustré la règle de multiplication de diagramme, les diagrammes normalisés d’un seul
élément, le facteur de réseau, et le réseau total sont montrés sur la figures IV.2. Puisque le facteur
de réseau est presque isotropique, le diagramme de l'élément et diagramme total sont presque
identique en forme.
Elément t
Facteur de réseau Total
Figure IV.2 Diagramme d’élément, facteur de réseau, et diagramme du champ total d'un réseau à 'deux
élément de dipôle infinitésimal horizontal avec une phase d’excitation identique (β = 0°, d = λ / 4).
95
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
ou
N
=
AF ∑e
n =1
j ( n −1)ψ
=
avec ψ kd cosθ + β ( V.10)
Le facteur de réseau total peut être représenté par la somme vectorielle de N vecteurs
d’amplitude unité et de phase progressive ψ comme le montre la figure IV.3(b). On remarque
que l'amplitude et la phase de AF peuvent être contrôlées dans les réseaux uniformes en
choisissant correctement la phase relative ψ .
96
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
Le facteur de réseau de (IV.10) peut être exprimé sous une autre forme simple, tel que
( AF )e jψ = e jψ + e j 2ψ + e j 3ψ + .... + e j ( N −1)ψ + e jNψ ( V.11)
On soustraie (IV.10) de (IV.11) donne :
e jNψ − 1 j ( N −1) /2 ψ e
jN /2ψ
− e − jN /2ψ
AF ( e jψ − 1)
= e jNψ − 1 ⇒ AF
= = e
e jψ − 1 e j /2ψ − e − j /2ψ
N
sin ψ ( V.12)
=e
j ( N −1) /2 ψ 2
1
sin ψ
2
Si le point de référence est le centre physique du réseau, le facteur de réseau de (IV.12) devient
N
sin ψ
AF = 2 ( V.13)
1
sin ψ
2
Pour de petites valeurs de ψ, l'expression de AF peut être approchée par
N
sin ψ
AF ≈ 2 ( V.14)
1
ψ
2
La valeur maximale de (IV.13) ou (IV.14) est égale à N. Les facteurs de réseau normalisé de
(IV.13) et (IV.14) sont donnés par
N
sin ψ
( AF ) n =
1 2 ( V.15)
N 1
sin ψ
2
N
sin ψ
( AF ) n ≈ 2 ( V.16)
N
ψ
2
Les valeurs maximales de (IV.15) sont donnée par
97
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
ψ 1
= ( kd cosθ + β ) = ± mπ
2 2 θ =θ m
( V.17)
λ
⇒ θ m cos
= ( − β ± 2m=
−1
π ) , m 0,1,2,...
2π d
Le facteur de réseau de (IV.16) a seulement un maximum, donné par :
λβ
θ m = cos −1 ( V.18)
2π d
Qui est l'angle d'observation pour laquelle ψ = 0 .
Les zéros du réseau sont donnés par
N N λ 2n
sin ψ =0 ⇒ ψ =± nπ ⇒ θ n =cos −1 − β ± π
2 2 θ =θ n 2π d N
n = 1, 2, 3... ( V.19)
n ≠ N , 2 N , 3N ...pour (IV.15)
Le point -3dB pour le facteur de réseau de (IV-16) est donné par
N N
ψ= ( kd cosθ + β ) = ±1.391
2 2 θ =θ h
λ 2.782
⇒ θ h cos −1
= −β ± ( V.20)
2π d N
π λ 2.782
= − sin −1 −β ±
2 2π d N
Pour d >> λ , elle se réduit à
π λ 2.782
θh − −β ± ( V.21)
2 2π d N
La largeur du faisceau à mi-puissance pour un diagramme symétrique est donnée par
Θ=
h 2 θm − θh ( V.22)
Les maximum des lobes secondaires pour le facteur de réseau de (IV.16) sont donnés par
N N
sin ψ= sin ( kd cos θ + β ) θ =θS ±1
2 2
N 2s + 1
⇒ ( kd cos θ + β ) ± π ( V.23)
2 2
λ 2s + 1
⇒ θ s cos −1
= −β ± = π , s 1,2,3,...
2π d N
98
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
ou
π λ 2s + 1
θs = − sin −1 − β ± N π , s = 1,2,3,... ( V.24)
2 2π d
Pour d >> λ , elle se réduit à
π λ 2s + 1
θs = − − β ± N π , s = 1,2,3,... ( V.25)
2 2π d
Le maximum du premier lobe secondaire de (IV.15) est donné par :
N N 3π
ψ= ( kd cosθ + β ) = ±
2 2 θ =θ s 2
( V.26)
λ 3π
⇒ θ s cos
= −β ±
−1
2π d 2
d’un seul élément et du facteur de réseau devraient être orientés dans la direction θ=
0 90° . Ceci
peut être accomplie par un choix judicieux des éléments rayonnent, de la séparation et
l'excitation.
De l’équation (IV.15) ou (IV.16), le premier maximum du facteur de réseau est donné par :
ψ kd cosθ =
= +β 0 ( V.27)
ψ=
kd cos θ + β θ= 90°
β=
= 0 ( V.28)
Ainsi pour avoir le maximum du facteur d’un réseau linéaire uniforme dirigé dans la direction
θ=
0 90° , il est nécessaire que tous les éléments aient la même phase d’excitation (de plus la
même amplitude d’excitation). Pour assurer qu'il n'y a aucun maximal principal dans d'autres
directions, la séparation entre les éléments ne devrait pas être égale aux multiples d'une longueur
d'onde ( d ≠ nλ , n =
1,2,3..) lorsque β = 0 .
=
Si λ , n 1,2,3.. et β = 0 , alors
d n=
ψ =+
kd cos θ β d = nλ
β= 0
2π n cos θ θ =
= 0° ,180°
±2nπ
= ( V.29)
n =1,2,3...
99
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
Cette valeur de ψ une fois substituée dans (IV.15) rend le facteur de réseau atteint sa valeur
maximale. Ainsi pour un réseau uniforme avec β = 0 et d = nλ , en plus d’un maximum du
facteur de réseau dirigé dans la direction transversal ( θ=
0 90° ), des maximums supplémentaires
Diagramme de champ
normalisé (échelle linéaire) Diagramme de champ
normalisé (échelle linéaire)
ψ=kd cosθ + β θ = 0°
=kd + β =⇒
0 β=−kd ( V.30)
θ0 180° , alors
Si le premier maximum est dirigé vers =
100
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
directions transversales et deux le long de l'axe du réseau. Pour avoir un seul maximum
longitudinal et éviter tous les lobes secondaires, il faut que l'espace maximal d max < λ / 2 .
= λ / 4,
Les diagrammes de rayonnement d'un réseau à 10 éléments avec d β = ± kd sont tracés
dans la figures IV.5. Quand β = −kd , le maximum est dirigé le long θ 0 = 0° ; mais quand
Diagramme d’amplitude
Diagramme d’amplitude
normalisé (échelle linéaire)
normalisé (échelle linéaire)
101
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
3D
2D
Figure IV.6 Diagramme de facteur de réseau 3D et 2D d’un réseau à amplitude
uniforme à déphasage (N=10, β = Kdcosθ 0 , θ0=60°, d=λ/4)
La largeur de faisceau à mi-puissance du réseau à déphasage est obtenu en utilisant (IV-20) avec
β = −kd cosθ0 . Alors, la largeur total du faisceau est donnée par
λ 2.782 −1 λ 2.782
= Θh cos −1 kd cos θ 0 − − cos kd cos θ 0 +
2π d N 2π d N
( V.33)
2.782 −1 2.782
= cos −1 cos θ 0 − − cos cos θ 0 +
Nkd Nkd
Puisque N= ( L + d ) / d , (IV.33) se réduit à
λ −1 λ
=Θh cos −1 cos θ 0 − 0.443 − cos cos θ 0 + 0.433 ( V.34)
L+d L+d
où L est la longueur du réseau. L'équation (IV.34) peut également être employée pour calculer la
largeur de faisceau à mi-puissance d'un réseau transversal ; mais pas pour un réseau longitudinal.
102
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
θ=
0 180° .
Pour augmenter la directivité d'un réseau longitudinal sans dégradé aucunes caractéristiques,
Hansen et Woodyard ont proposé que le déphasage entre éléments étroitement espacés d'un grand
réseau doive être
2.92 π
β=
− kd + − kd + ⇒ pour un maximum dans θ 0 =
0° ( V.35)
N N
2.92 π
β = kd + kd + ⇒ pour un maximum dans θ 0 =180° ( V.36)
N N
Ces conditions sont appelés conditions de Hansen-Woodyard pour le rayonnement longitudinal.
Cependant, il faut noter que ces conditions ne donnent pas nécessairement la directivité maximale
possible. En effet, le maximum peut ne pas se produire à θ 0 = 0° ou à θ=
0 180° .
Alors pour augmenter la directivité selon les conditions de Hansen-Woodyard, en plus des
conditions de (IV.35) et (IV.36), les valeurs de ψ doivent être :
π
ψ = kd cosθ + β θ ==
0°
et ψ = kd cos θ + β θ =
180°
π ( V.37)
N
Pour un maximum le long θ=
0 180°
π
ψ = kd cosθ + β θ =
180°
= et ψ = kd cos θ + β θ =
0°
π ( V.38)
N
La condition ψ = N / π dans (IV.37) ou (IV.38) est réalisé par l'utilisation de (IV.35) ou
Ainsi pour un grand réseau uniforme, la condition de Hansen-Woodyard ne donne une directivité
améliorée que si l’espacement est approximativement λ/4. Ceci est illustré sur la figure IV.7. Le
lobe principal du réseau longitudinal ordinaire est plus large ( HPBW= 74° ) que celui du
Hansen-Woodyard ( HPBW= 37° ) ; ainsi, une directivité plus élevée. Cependant, le lobe
secondaire du réseau longitudinal ordinaire est inférieur ( −13.5dB ) à celui du Hansen-
Woodyard ( −8.9dB ).
(a) Ordinaire
(b) Hansen-Woodyard
Figure IV.7 Diagramme 3D d’un réseau longitudinal ordinal et celui de Hansen-Woodyard
= =
( N 10, d λ /4)
104
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
N
sin kd cos θ
( AF ) n =
1 2 ( V.41)
N 1
sin kd cos θ
2
Pour d << λ , (IV.41) devienne
N
sin kd cos θ
( AF ) n ≈ 2 ( V.42)
N
kd cos θ
2
L’intensité de rayonnement est donnée par :
2
N
sin kd cos θ 2
sin( Z )
U (θ ) [ (=
AF ) n ]
2
= =
2
( V.43)
N kd cos θ Z
2
N
Avec Z = kd cos θ
2
La valeur moyenne U 0 de l'intensité est donnée par
2
N
π 2 π sin kd cos θ
1 sin( Z )
sin θ dθ
1 1 2
=U0 =
4π
Pr ad ∫
20 Z =sin θ dθ ∫
20 N
( V.44)
kd cos θ
2
En utilisant le changement de la variable,
N N
Z =kd cos θ ⇒ dZ =
− kd sin θ dθ
2 2
(IV.44) devienne
− Nkd /2 2 Nkd /2 2
1 sin Z 1 sin Z
U0 =
− ∫
Nkd Nkd /2 Z
dZ = ∫
Nkd − Nkd /2 Z
dZ ( V.45)
Pour un grand réseau ( Nkd / 2 → ∞ ), (IV.45) peut être approché en prolongeant les limites à
l'infini. Ainsi
+∞
π
Nkd /2 2 2
sin Z 1 sin Z
=U0 = ∫ Z
− Nkd /2
dZ ∫
Nkd −∞ Z
dZ
Nkd
( V.46)
105
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
U max Nkd d L d
=
D = 2N = 2 1 + ( V.47)
0
U0 π λ d λ
L ( N − 1)d , la longueur totale du réseau. Pour un grand réseau ( L >> d ), (IV.47) se
Avec =
réduit à
L
D0 2 ( V.48)
λ
106
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
2
N
2π π sin kd ( cos θ − 1)
sin θ dθ d φ
1 2
U0 = ∫ ∫
4π 0 0 N
kd ( cos θ − 1)
2
2
( V.52)
N
πsin kd ( cos θ − 1)
= ∫ sin θ dθ
1 2
20 N
kd ( cos θ − 1)
2
En utilisant le changement de la variable,
N N
Z = kd (cos θ − 1) ⇒ dZ =− kd sin θ dθ
2 2
(IV.52) peut être écrite sous la forme :
− Nkd 2 Nkd 2
1 sin Z 1 sin Z
U0 =
− ∫
Nkd 0 Z dZ = ∫
Nkd 0 Z
dZ ( V.53)
1 π π 2
2
=U0 + − 1.8515
Nkd 2 2 π ( V.57)
0.871 1.742 π
= = = 0.554
Nkd 2 Nkd 2 Nkd
107
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
La valeur moyenne de l'intensité de rayonnement, donnée par (IV.57), est 0.554 fois celle d’un
réseau longitudinal ordinaire. Ainsi, en utilisant (IV.57), la directivité peut être exprimée par :
U max 1 2 Nkd d
=
D0 = = 1.805 4 N ( V.58)
U0 0.554 π λ
qui est 1.805 fois celle d’un réseau longitudinal ordinaire. L’équation (IV.58) peut également être
écrite sous la forme suivante :
d Ld
=D0 1.805 =4 N 1.805 4 1 + ( V.59)
λ d λ
Pour un grand réseau ( L >> d ), (IV.59) se réduit à
L
D0 1.805 4 ( V.60)
λ
=
Avec ψ kd cos γ + β , et γ est l'angle entre l'axe du réseau (axe Z) et le vecteur radial de
l'origine au point d'observation. Pour la géométrie de figure IV.3(a), on a :
γ a z .a=
cos= r a z .( a x sin θ cos φ + a y sin θ sin φ + a z cos θ=
) cos θ ⇒ =
γ θ ( V.62)
Ainsi (IV.61) avec (IV.62) est identique à (IV.9), parce que le système de la figure IV.3(a)
possède une symétrie autour de l'axe Z. Ce n'est pas le cas quand les éléments sont placés le long
de n'importe quels autres axes.
108
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
Le facteur de réseau de ce réseau est également donné par (IV.61) mais avec γ définie par
(IV.63). Pour ce système, le facteur de réseau est fonction de θ et φ .
D'une façon semblable, le facteur de réseau pour N éléments isotropes placés le long de l'axe Y
est donné par (IV.61) mais avec γ défini par
cos= γ a y .a=
r γ cos −1 ( sin θ sin φ )
sin θ sin φ ⇒= ( V.64)
Physiquement placé les éléments le long de l'axe Z, X ou Y ne change pas les caractéristiques du
réseau. Numériquement ils donnent des diagrammes identiques quoique leurs formes
mathématiques soient différentes.
109
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
Figure IV.9 Réseau à amplitude non uniforme à nombre d’éléments pair et impaire
Supposant que l’amplitude d'excitation est symétrique par rapport de l'origine, le facteur de
réseau pour un réseau transversal d’amplitude non uniforme est donné par
110
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
1 3 2 M −1
jkd cos θ jkd cos θ jkd cos θ
=
( AF ) 2 M a1e 2 + a2 e 2 + ... + a M e 2
2 M −1 ( V.65)
2n − 1
1 3 M
− jkd cos θ − jkd cos θ − jkd cos θ
+ a1e 2
+ a2 e 2
+ ... + a M e 2
2∑ an cos
= kd cos θ
n =1 2
et on forme normalisé se réduit à
M
2n − 1
( AF ) 2 M = ∑ an cos kd cos θ ( V.66)
n =1 2
Les an sont les coefficients d'excitation des éléments du réseau.
Si le nombre total des éléments est impairs 2M+1, comme représenté sur la figure IV.8(b), le
facteur de réseau est donné par
2a1 + a2 e jkd cos θ + a3e j 2 kd cos θ ... + a M +1e Mjkd cos θ
( AF ) 2 M =
M ( V.67)
+ a2 e − jkd cos θ + a3e −2 jkd cos θ + ... + a M +=
1e
− Mjkd cos θ
2∑ an cos [ ( n − 1)kd cos θ ]
n =1
M +1
=
( AF ) 2 M ∑a
n =1
n cos [ ( n − 1)u ] ( V.70)
πd
où u = cos θ
λ
Le facteur de réseau pour un réseau binomial est représenté par (IV.69) et (IV.70) où an sont les
coefficients d'excitation qu’on doit déterminer.
a) Coefficients d’excitation
Pour déterminer les coefficients d'excitation d'un réseau binomial, on utilise le développement
binomiale de la fonction (1 + x )
m −1
, donnée par :
111
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
b) Procédé de conception
Pour la méthode binomiale, l’une des conditions est les coefficients d’amplitude d'excitation pour
un nombre donnés d'éléments. Ceci peut être accompli en utilisant soit (IV.73) ou le triangle de
pascal. D'autres figures du mérite sont la directivité, la largeur de faisceau à mi-puissance et le
niveau du lobe secondaire. Les réseaux binomiaux ne présentent pas de lobes secondaires si
l'espacement d ≤ λ / 2 . Pour les réseaux binomiaux pour un espacement quelconque, il n’existe
pas des expressions exactes pour la directivité et la largeur de faisceau à mi-puissance.
Cependant, pour un espacement d = λ / 2 , des expressions approximatives ont été déterminées
pour la largeur de faisceau à mi-puissance et la directivité maximale en fonction de nombres
d'éléments ou de la longueur du réseau, et elles sont données respectivement par
1.06 1.06 0.75
=
HPBW ( d λ / 2) = = ( V.72)
N −1 2L / λ L/λ
2
D0 = π 2( N −1)
( V.73)
π
∫0 cos 2 cos θ sin θ dθ
112
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
(2 N − 2)(2 N − 4).........2
D0 = ( V.74)
(2 N − 3)(2 N − 5).........1
=
D0 1.77 N 1.77 1 + 2 L / λ ( V.75)
Ces expressions peuvent être employées pour concevoir des réseaux binomials avec une largeur
de faisceau à mi-puissance ou directivité désirées.
Pour illustrer cette méthode, les diagrammes d'un réseau binomial à 10 éléments ( 2 M = 10 ) avec
différent espacement sont représentés sur la figure IV.10. On l'observe qu'il n'y a aucun lobe
secondaire pour un espacement de λ / 4 et λ / 2 . Alors que les réseaux binomials ont des lobes
secondaires de très faible niveau, et de large largeur de faisceau. L’un inconvénient pratique
important des réseaux binomials est la grande variation entre les amplitudes des différents
éléments, particulièrement pour un grand nombre d'éléments. Pratiquement, il serait difficile
d'obtenir et maintenir de telles grandes variations d'amplitude entre les éléments. Un faible niveau
de lobe secondaire est prévu, puisque la distribution d’amplitude diminue de façon monotone du
centre vers les bords.
Puissance relative (dB)
Figure IV.10 Diagramme de puissance du facteur de réseau d’un réseau binomiale transversal à 10 éléments
113
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
a) Facteur de réseau
De (IV.69) et (IV.70), le facteur de réseau d'un réseau à nombre pair ou impair d’éléments avec
une excitation d'amplitude symétrique ce n'est qu'une addition de M ou M+1 termes de cosinus.
Ainsi ;
=m 0=
cos( mu ) 1
=m 1=
cos( mu ) cos u
= =
m 2 cos( =
mu ) cos(2 u ) 2 cos2 u − 1
= =
m 3 cos( =
mu ) cos(3u ) 4 cos3 u − 3cos u
m = 4 cos( mu ) = cos(4u ) = 8cos4 u − 8cos2 u + 1
( V.76)
m =5 cos( mu ) =cos(5u ) =16 cos5 u − 20 cos3 u + 5cosu
m =6 cos( mu ) =cos(6u ) =32 cos6 u − 48cos4 u + 18cos2 u − 1
m =7 cos( mu ) =cos(7u ) =64 cos7 u − 112 cos5 u + 56 cos3 u − 7 cos u
m =8 cos( mu ) =cos(8u ) =128cos8 u − 256 cos6 u + 160 cos4 u − 32 cos2 u + 1
m=9 cos( mu ) =cos(9u ) =256 cos9 u − 576 cos7 u + 432 cos5 u − 120 cos3 u + 9 cos u
L’équation (IV.93) peut être mise sous la forme suivante :
m= 0 cos( mu )= 1= T0 ( z )
m= 1 cos( mu )= z= T1 ( z )
m= 2 cos( mu )= 2 z 2 − 1= T2 ( z )
m = 3 cos( mu ) = 4 z 3 − 3z = T3 ( z )
m= 4 cos( mu )= 8 z 4 − 8 z 2 + 1= T4 ( z )
( V.77)
m= 5 cos( mu )= 16 z 5 − 20 z 3 + 5z= T5 ( z )
=
m 6 cos( mu=
) 32 z 6 − 48 z 4 + 18 z 2 −=
1 T6 ( z )
m= 7 cos( mu )= 64 z 7 − 112 z 5 + 56 z 3 − 7 z= T7 ( z )
= =
m 8 cos( mu ) 128 z 8 − 256 z 6 + 160 z 4 − 32 z 2 =
+ 1 T8 ( z )
= 9 cos( mu=
m ) 256 z 9 − 576 z 7 + 432 z 5 − 120 z 3 + 9=
z T9 ( z )
114
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
z1 < z ≤ z 0 ).
d. substitution
cos(u ) = z / z0 ( V.79)
dans le facteur de réseau de l'étape 2, le cos(u ) est remplacé par z / z0 et pas par z , de sorte que
Tm ( z ) choisi devrait être de l'ordre m où m est un nombre entier égal au nombre total des éléments
lorsque d = λ le réseau a quatre maximums, et il agit comme un réseau longitudinal aussi bien
qu’un réseau transversal.
115
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
Dans certaines conceptions de Dolph-Tchebychev pour tirer profit du grand d possible en tout en
gardant le même niveau de tous les lobes secondaires, y compris celui dans la direction θ = 0° et
θ 180° .L'espacement maximum qui peut être utilisé tout en répondant aux exigences est obtenu
=
on utilisant (IV.81) ou
πd
=Z z=
0 cos( u ) z0 cos cos θ ( V.80)
λ
La condition de ne pas introduire un lobe secondaire avec un niveau dépassant les autres est régie
par l’équation suivante
πd λ
−1 ≥ Z 0 cos max ⇒ d max ≤ cos −1 ( −1 / z0 ) ( V.81)
κ π
Il y a une autre séparation d’élément appelé séparation optimale d opt , qui conduit à la plus petite
HPBW possible, pour un réseau transversal de Tchebychev avec un nombre fixe d'éléments et
niveau de lobe latéral, qui est donnée par
d=
opt λ 1 − cos −1 (1 / γ ) / π
( )
1 ( V.82)
= γ cosh ln R + R 2 − 1
N −1
Où R est le niveau du lobe secondaire (rapport de tension)
116
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
directivité peuvent être détermines en introduisant un facteur d'élargissement de faisceau qui est
donné approximativement par la relation suivante
2
2
1 + 0.636 cosh ( cosh −1 R0 ) − π 2
2
f = ( V.83)
R0
Directivité
Le facteur d'élargissement de faisceau peut également être utilisé pour déterminer la directivité
des grandes réseaux de Dolph-Tchebychev balayés près de la verticale avec des lobes secondaires
dans la gamme de -20 à -60dB. Tel que,
117
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
2 R02
D0 = ( V.84)
λ
1 + ( R − 1) f
2
L+d
0
où Θd est la largeur du faisceau á -3dB. La relation ci-dessus peut être employée comme une
bonne approximation entre la directivité et la largeur de faisceau pour la plupart des réseaux
linéaires transversaux avec des distributions pratiques (y compris ceux de Dolph-Tchebychev).
d. Conception
La conception d'un réseau de Dolph-Tchebychev est très semblable à celle des autres méthodes.
Généralement un certain nombre de paramètres est spécifié, et les autres sont obtenus ont suivant
certaines procédures.
Spécifier
a. Le niveau du lobe secondaire (en dB).
b. Le nombre d'éléments.
Procédure de conception
a. Transformer le niveau de lobe secondaire du décibel au rapport de tension en utilisant
R0 (VR ) = 10 R0 ( dB )/ 20 ( V.86)
b. Calculer P, qui représente également l’ordre du polynôme de Tchebychev, en utilisant
=P nombre d'éléments − 1
c. Déterminer z0 en utilisant :
118
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
1
z0 = cosh cosh −1 ( R0 (VR )) ( V.87)
p
d. Calculer les coefficients d'excitation en utilisant :
M M-q 2q-1 (q+M-2)!(2M-1)
(-1) (z 0 ) (q-n)!(q+n-1)!(M-q)! pour 2Mélements
∑
q=n
n = 1,2,...M
( q + M − 2)!(2 M )
M +1 ( −1) M − q +1 ( z0 ) 2( q −1) pour 2 M + 1élements
an = ∑ ε R ( q − n )!( q + n − 2)!( M − q + 1)!
q=n n = 1,2,.....M
2 n = 1
εR =
1 n ≠ 1
( V.88)
e. Déterminer le facteur d'élargissement du faisceau en utilisant (IV.83).
f. Calculer la largeur du faisceau à mi-puissance d'un réseau uniforme avec le même nombre
d'éléments et espacement.
g. Trouver la largeur du faisceau à mi-puissance du réseau de Tchebychev, en multipliant la
largeur du faisceau à mi-puissance du réseau uniforme par le facteur d'élargissement du faisceau.
h. L'espacement maximal entre les éléments ne doit pas dépasser celui de (IV.81).
i. Déterminer la directivité en utilisant (IV.84).
j. Le nombre de lobes secondaires pour le diagramme 3D de chaque côté du maximum principal,
en utilisant l'espacement maximal admissible, est égal à N-1.
k. Calculer le facteur de réseau en utilisant (IV.69) ou (IV.70).
119
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
entre les éléments le long de l'axe x sont représentés, respectivement par d x et β x . Si N réseau
sont placées l'un à côté de l'autre selon la direction y , séparé par une distance d y et avec une
phase progressive β y , un réseau rectangulaire sera formée comme représenté sur la figure
IV.13(b). Le facteur de réseau pour le réseau plan entière est peut être donné par :
N
M
∑ I ∑ I e
j ( m −1)( kd x sin θ cos φ + β x ) j ( n −1)( kd y sin θ sin φ + β y )
AF 1n= m1 e S xm S yn ( V.90)
=n 1= m 1
Avec
M
Smx = ∑ I m1e j ( m −1)( kd x sin θ cos φ + β x ) ( V.91)
m =1
N
Sny = ∑ I1n e
j ( n −1)( kd y sin θ sin φ + β y )
( V.92)
n =1
120
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
L'équation (IV.90) montre que le diagramme d'un réseau rectangulaire est le produit des facteurs
de réseaux des réseaux dans les directions x et y .
Si l’amplitude du coefficient d'excitation des éléments du réseau dans la direction y sont
proportionnel à ceux le long x , l'amplitude de l’élément ( m, n ) peut être donné par
I mn = I m1 I1n ( V.93)
Si de plus l’amplitude d'excitation du réseau entière est uniforme ( I mn = I 0 ), (IV.90) peut être
écrite sous la forme suivante :
M M
AF = I 0 ∑ I m1e j ( m −1)( kd x sin θ cos φ + β x ) ∑ e
j ( n −1)( kd y sin θ sin φ + β y )
( V.94)
=m 1=m 1
Selon (IV.9), (IV-12), et (IV.15), la forme normalisée de (IV.94) peut également être écrite sous
la forme :
M N
1 sin 2 ψ x 1 sin 2 ψ y
AFn (θ , φ ) = ( V.95)
ψ
M sin x N sin y ψ
2
2
Avec ψ x kd x sin θ cos φ=
= + β x et ψ x kd x sin θ sin φ + β x
Quand l'espacement entre les éléments est supérieur ou égal á λ / 2 , plusieurs maximums de
même amplitude peuvent être formés. Le maximum principal est désigné sous le nom de lobe
principal et les restes comme les lobes secondaires. Pour former ou éviter les lobes secondaires
dans un réseau rectangulaire, les mêmes principes doit être satisfait comme pour un réseau
linéaire. Pour éviter les lobes secondaires dans les plan x − z et y − z l’espacement entre les
éléments dans les directions x et y respectivement, doit être inférieur á λ / 2 ( d x < λ / 2 et
d y < λ / 2 ).
Pour un réseau rectangulaire, les lobes principaux et les lobes secondaires de S xm et S yn dans
kd y sin θ sin φ + β y =
±2nπ n=
0, 1, 2, ... ( V.97)
Les phases β x , et β y sont indépendantes l'une de l'autre, et elles peuvent être ajustés de sorte que
le faisceau principal de S xm ne soit pas identique á celui de S ym . Cependant, dans la plupart des
121
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
coupent et leurs maximums soient orientés dans la même direction. Si on veut avoir un seul
faisceau principal qui est dirigé le long de θ = θ 0 et φ = φ0 , le décalage de phase progressif entre
sin θ 0 x + y
= 2
( V.101)
kd x kd y
Le maximum principal ( m= n= 0 ), et les lobes secondaires peuvent être localisés par
kd x ( sin θ cos φ − sin θ 0 cos φ0 ) =
±2mπ m =
0, 1, 2, ... ( V.102)
Ou
mλ
sin θ cos φ − sin θ 0 cos φ0 =
± m=
0, 1, 2, ... ( V.104)
dx
nλ
sin θ sin φ − sin θ 0 sin φ0 =
± n=
0, 1, 2, ... ( V.105)
dy
122
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
Le facteur de réseau d’un réseau plan a été déterminé en supposant que chaque élément est une
source isotrope. Si l’antenne est un réseau á élément identique, le champ total peut être obtenu en
appliquant la règle de multiplication de diagramme de (IV.8) de la même façon que pour le
réseau linéaire.
Pour illustrer la formation des lobes secondaires, lorsque d est grande, le diagramme en deux
dimensions d’un réseau à 5 × 5 est présenté à la figure IV.14. En plus des maximum suivant
θ = 0 et θ = 180 , lorsque θ = 90 des maximums supplémentaires de même intensité appelés
lobes secondaires, apparaissent le long des plans principaux.
Quand seul l’élément central d'un grande réseau planaire est excité, on a observé
expérimentalement que des zéros supplémentaires dans le diagramme de l'élément sont
développés ce qui ne sont pas expliqués par la théorie qui n'inclut pas le couplage. Les zéros qui
ont été observés deviennent plus nombreux et plus étroit lorsque le nombre des éléments
entourant l’élément excité augmente. Le couplage diminue très lentement avec la distance, ainsi
même les éléments éloignés des éléments excités subissent une excitation parasite consistante.
Diagramme Diagramme
d’antenne (dB) d’antenne (dB)
123
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
1
Θh = ( V.108)
cos θ 0 Θ cos φ0 + Θ−y20 sin 2 φ0
2 −2
x0
2
Θh
Φh
φ0
124
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
1
Φh = ( V.110)
Θ sin φ0 + Θ−y20 cos2 φ0
−2
x0
2
Φ h =Θ x 0 =Θ y 0 ( V.111)
Pour un réseau plan, il est nécessaire de définir l’angle solide de faisceau par :
Ω A =Θh Φ h ( V.112)
En utilisant (IV.108) et (IV.110), (IV.122) sera donnée par :
Θ x 0Θ y 0 sec θ 0
ΩA = 1/ 2 1/ 2
( V.113)
2 Θ2y 0 2 Θ2x 0
sin φ0 + 2 cos φ0 sin φ0 + 2 cos φ0
2 2
Θx0 Θy0
IV.7.3. La directivité
La directivité du facteur de réseau AF (θ , φ ) dont le faisceau principal se dirige dans la direction
θ = θ0 et φ = φ0 , peut être obtenue en utilisant la définition de (I.26) et en l’écrivant sous la
forme suivante :
4π [ AF (θ 0 , φ0 )][ AF (θ 0 , φ0 )]
∗
D0 = 2π π
max
( V.114)
∫ ∫ [ AF (θ , φ )][ AF (θ , φ )] sin θθ dφ
∗
0 0 0 0
0 0
125
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
Une procédure très simple est utilisée pour calculer la directivité d'un réseau plan en utilisant des
données des réseaux linéaires.
Il faut souligner que la directivité d'un réseau avec des caractéristiques bidirectionnelles serait la
moitié de la directivité du même réseau avec des éléments unidirectionnels.
Pour les grands réseaux linaires, qui sont presque transversal, la directivité est donnée par :
D0 = π cos θ 0 Dx D y ( V.115)
approprié. Pour des réseaux de Tchebychev, Dx et D y peuvent être obtenues en utilisant (IV.83)
ou la figure IV.12(a) et (IV.84). Alternativement, elles peuvent être obtenues en utilisant les
données graphiques de la figure IV.12(b).
Pour la plupart de distribution d'amplitude pratique, la directivité de (IV.115) est lié à l'angle
solide du faisceau du même réseau tel que
π2 32400
=D0 = ( V.116)
Ω A ( rad ) Ω A (degré 2 )
2
126
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
conception de Dolph-Tchebychev permet à la fois un très faible niveau de lobe latéral et une
faible largeur de bande à mi-puissance.
Il est important de relier la largeur du faisceau à la taille de l'antenne, et de maximiser la
directivité de l'antenne dans l’intervalle angulaire défini par la largeur du faisceau, en particulier
au bord de la couverture.
Dans un plan principal (plan x − z; φ =
0 ) de la figure(IV.13), et pour un petite espacement (
Mkd x Mkd x kL
sin sin θ sin sin θ sin x sin θ
( AF ) n (θ , φ= 0)=
1 2 2 2 ( V.117)
M kd Mkd
sin θ
kL
sin θ
sin x sin θ x x
2 2 2
4π 4π 4π
=
D0 = Aem = Ap Lx Ly ( V.118)
λ2 2
λ 2
λ
Par conséquent, le diagramme de puissance normalisé dans le plan x − z , multiplié par la
directivité maximale, peut être écrit comme le produit de (IV.117) et (IV.118), et il donné par
kLx
sin sin θ
4π Lx Ly 2
P(θ , φ= 0)= kL ( V.119)
λ 2
x
sin θ
2
Par conséquent, pour maximiser la directivité au bord θ = θ c d'un intervalle angulaire donné
127
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
P(θ = θ c ) 2
2
Où âρ .âr = ( âx cos φn + â y sin φn ).( âx sin θ cos φ + â y sin θ sin φ + âz cos θ ) = sin θ cos(φ − φn )
128
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
e − jk N
En ( r , θ , φ ) =
r
∑a e
n =1
n
jka sin θ cos(φ −φn )
( V.128)
Où
an : coefficients d'excitation (amplitude et phase) du nième élément
n
φn = 2π : position angulaire du nième élément sur le plan x − y
N
En général, le coefficient d'excitation du nième élément peut être donné par
an I n e jαn ( V.129)
Où
I n : L’amplitude d’excitation du nième élément
Avec
sin θ sin φ − sin θ 0 sin φ0
s ξ = tan −1 ( V.140)
sin θ cos φ − sin θ 0 cos φ0
130
Chapitre IV Réseaux d’Antennes
Les équations (IV.139), (IV.134) et (IV.140) peuvent être utilisées pour calculer le facteur de
réseau lorsque N , I n , a, θ 0 et φ0 sont donnés. Cela prend généralement beaucoup de temps,
même pour des valeurs assez grandes de N . Le diagramme en deux dimensions des plans
principaux du facteur de réseau d’un réseau circulaire uniforme de 10 éléments avec ka = 10 est
montré dans la figure IV.17. Lorsque le rayon du réseau devient très grand, la directivité d'un
réseau circulaire uniforme tend vers N , ou N est le nombre d'éléments.
Pour une amplitude d’excitation uniforme pour chaque élément ( I n = I 0 ), (IV.139) peut s'écrire
sous la forme suivante :
+∞
AF (θ , φ ) = NI 0 ∑ J mN ( k ρ 0 )e jmN (π / 2 −ξ ) ( V.141)
−∞
fonction de Bessel d'ordre zéro J 0 ( k ρ 0 ) est appelée le terme principal et les termes restants sont
notés comme des résidus. Pour un réseau circulaire avec un grand nombre d'éléments, le terme
J 0 ( k ρ 0 ) seul peut être utilisé pour approcher les diagrammes en deux dimensions des plans
principaux. Les termes restants dans (IV.141) sont négligeables parce que les fonctions de Bessel
d’ordres plus grands sont très petites.
131
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
CHAPITRE V
RAYONNEMENT DES OUVERTURES
PLANES
V.1. PRINCIPE D'ÉQUIVALENCE DE CHAMP: PRINCIPE DE HUYGENS
L'équivalence de champ est un principe selon lequel les sources réelles, telles qu'une antenne
et un émetteur, sont remplacées par des sources équivalentes.il a été introduite en 1936 par
S.A. Schelkunoff et il est une formulation plus rigoureuse du principe de Huygens qui dit que
"chaque point sur un front d'onde primaire peut être considéré comme une nouvelle source
d'une deuxième onde sphérique et un deuxième front d'onde peut être construit comme
l'enveloppe de cette deuxième onde sphérique".
Le champ dans un milieu sans perte est considéré comme la limite, lorsque les pertes tendent
à zéro, du champ correspondant dans un milieu avec perte. Ainsi, si les champs électriques et
magnétiques tangentiels sont complètement connus sur une surface fermée, les champs dans
la région sans source peuvent être déterminés.
Par le principe d'équivalence, les champs à l'extérieur d'une surface fermée imaginaire sont
obtenus en plaçant sur la surface fermée des densités de courant électrique et magnétique
appropriées qui satisfont les conditions aux limites. Les densités de courant sont choisies tel
que les champs à l'intérieur de la surface fermée soient nuls et à l'extérieur soient égaux au
rayonnement produit par les sources réelles. Ainsi, la technique peut être utilisée pour obtenir
les champs rayonnés à l'extérieur d'une surface fermée par des sources inclus dedans.
Soit une source rayonnante réelle, qui est représentée électriquement par des densités de
courant J 1 et M 1 , comme le montre la figure V.1(a). La source rayonne les champs E1 et H1 .
Pour développer une méthode qui produira les champs à l'extérieur d'une surface fermée, une
surface fermée S est choisie, représentée en pointillés sur la figure V.1(a), et qui contient les
densités de courant J 1 et M 1 . Le volume dans S est noté V1 et en d’hors de S est noté V2 .
La tâche principale consiste à remplacer le problème original (figure V.1(a)), par un problème
équivalent qui donne les mêmes champs E1 et H1 en dehors de S (dans V2 ). La formulation
du problème peut être simplifiée si la surface fermée est bien choisie de sorte que les champs
sur la plupart, ou la totalité de la surface, sont connus a priori.
132
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Le problème équivalent de la figure V.1(a) est illustré à la figure V.1(b). Les sources
originales J 1 et M 1 sont supprimées, et on suppose qu'il existe des champs E et H à
n [ H1 − H ]
J s =× (V.1)
M s =−n × [ E1 − E ] (V.2)
et ils rayonnent dans un espace illimité (même milieu). Les densités de courant de (V.1) et
(V.2) sont dites équivalentes uniquement dans V2 , car elles produisent les champs originaux (
résultants dans V1 . Puisque les courants de (V.1) et (V.2) rayonnent dans un espace non borné,
les champs peuvent être déterminés en utilisant (II.26)-(II.31) et la géométrie de la figure
V.2(a). Dans la figure V.2(a), R est la distance entre n'importe quel point de la surface S, où
J s et M s existent et le point d'observation.
J s =× n H1
n ( H1 − H ) H = 0 =× (V.3)
133
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Cette forme du principe d'équivalence de champ est connue sous le nom de principe
d'équivalence de Love. Puisque les densités de courant de (V.3) et (V.4) rayonnent dans un
milieu non borné (le même µ et ε ), elles peuvent être utilisées simultanément avec (II-26)-
(II.31) pour déterminer le champ dans tous l’espace.
Le principe d'équivalence de Love de la figure V.3 (a) produit un champ nul dans la surface
= H
imaginaire S . Puisque la valeur de E = 0 dans S ne peut pas être perturbée si les
propriétés du milieu à l'intérieur sont modifiées, supposons qu'il est remplacé par un
conducteur électrique parfait ( σ = ∞ ). L'introduction du conducteur parfait aura un effet sur
la source équivalente J s , et interdira l'utilisation de (II-26)-(II-31) puisque les densités de
courant ne rayonnent plus dans un milieu non borné. Imaginons que la configuration
géométrique du conducteur électrique soit identique au profil de la surface imaginaire S sur
laquelle existent J s et M s . Lorsque le conducteur électrique prend sa place, comme le montre
la figure V.3(b), la densité de courant électrique J s , qui est tangente à la surface S , est court-
circuitée par le conducteur électrique. Ainsi, le problème équivalent de la figure V.3(a) se
réduit à celui de la figure V.3(b).
Il n'existe qu'une densité de courant magnétique M s sur S , et elle rayonne en présence du
134
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
un milieu non borné. Il semble donc que le problème d’équivalence est tout aussi difficile que
le problème original lui-même.
De la figure V.3(a), supposons qu'au lieu de placer un conducteur électrique parfait dans S ,
on introduit un conducteur magnétique parfait qui court-circuite la densité de courant
magnétique et réduit le problème équivalent à celui de la figure V.3(c). Comme c'était le cas
avec le problème d’équivalent de la figure V.3(b), (II.26)-(II.31) ne peut pas être utilisé avec
la figure V.3(c) et le problème est tout aussi difficile que celui de la figure V.3(b) ou de
l’original de la figure V.1 (a).
Pour voir l'utilité du principe d'équivalence de champ, en particulier celui de la figure V.3(b),
supposons que la surface du conducteur électrique soit plate et s'étende à l'infini comme le
montre la figure V.4(a). Pour cette géométrie, le problème est de déterminer le rayonnement
d’une source magnétique en présence d'un conducteur électrique plat. De la théorie de
l'image, ce problème se réduit à celui de la figure V.4(b) où une source magnétique
imaginaire est introduite du côté du conducteur et prend sa place. Puisque la source
imaginaire est dans la même direction que la source équivalente, le problème d’équivalence
de la figure V.4(b) se réduit à celui de la figure V.4(c).
La densité de courant magnétique est doublée, elle rayonne dans un milieu non borné, et
(II.26)-(II-31) peuvent être utilisées. Le problème d’équivalence de la figure V.4(c) donne les
champs exactes E , H sur le côté droit de l'interface. Si la surface n'est pas plane et infinie,
135
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
mais que sa courbure est grande par rapport à la longueur d'onde, une bonne approximation
est le problème d’équivalence de la figure V.3(c).
RÉSUMÉ
Les étapes qui doivent être utilisées pour former une équivalence et résoudre un problème
d'ouverture sont les suivantes:
1. Sélectionnez une surface imaginaire entourant les sources réelles (l'ouverture). La
surface doit être bien choisie pour que les composantes tangentielles du champ
électrique et / ou magnétique soient connues, exactement ou approximativement, sur
toute son envergure. En général, cette surface est un plan s'étendant à l'infini.
2. Sur la surface imaginaire, former des densités de courant équivalentes J s , M s qui
prennent l'une des formes suivantes:
a. J s et M s sur S on supposant que les champs E et H dans S ne sont pas nuls.
courant électrique à côté d'un conducteur magnétique parfait doit être résolu. De
nouveau (II.26)-(II.31) ne peut pas être utilisé directement. Si le conducteur
magnétique est un plan plat, le problème peut être résolu par la théorie de l'image.
en utilisant (II.26)-(II.31) en intégrant sur toute la surface occupé par J s et M s . Ces équations
donnent des solutions valables pour tous les points d'observation. Pour la plupart des
problèmes, la difficulté principale est et le calcul des intégrales dans (II.26) et (II.27).
Cependant, cette difficulté sera réduite pour les champs lointains.
Pour des observations en champ lointain, généralement R est donné par
R r − r ' cosψ pour la variation de phase (V.5)
( x ', y ', z ', ou r ', θ ', φ ') indiquent l'espace occupé par les sources J s et M s , sur lesquelles
l'intégration doit être effectuée. Les coordonnées non primées ( x, y , z, ou r, θ , φ )
représentent le point d'observation. L'approximation de (V.5) suppose que les vecteurs R et
r sont parallèles
En utilisant (V-5) et (V-6), (II-26) et (II.27) seront données par
µ e − jkR µ e − jkr
A=
4π ∫∫ J s
S
R
ds '
4π r
N (V.7)
µ
∫∫ J e
− jkr ' cosψ
N= ds ' (V.8)
4π
s
S
ε e − jkR ε e − jkr
F=
4π ∫∫ M s
S
R
ds '
4π r
L (V.9)
ε
∫∫ M e
− jkr ' cosψ
L= ds ' (V.10)
4π
s
S
( E A )θ − jω Aθ (V.11)
( E A )φ − jω Aφ (V.12)
137
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
( H F )θ − jω Fθ (V.13)
( H F )φ − jω Fφ (V.14)
( EF )θ η ( H F )φ = − jωη Fφ (V.15)
( EF )φ −η ( H F )θ =
jωη Fθ (V.16)
( E A )φ A
( H A )θ − jω φ
= (V.17)
η η
( E A )θ A
( H A )φ = − jω θ (V.18)
η η
En Combinant (V.11)-(V.14) avec (V.15)-(V.18) et en utilisant (V.7)-(V.10), les champs
totales E et H peuvent être donnés par
Er 0 (V.19)
jke − jkr
Eθ −
4π r
( Lφ + η Nθ ) (V.20)
jke − jkr
Eφ
4π r
( Lθ − η Nφ ) (V.21)
Hr 0 (V.22)
jke − jkr Lθ
Hθ
4π r Nθ − η (V.23)
jke − jkr Lφ
Hφ − Nθ + (V.24)
4π r η
∫∫ J e ∫∫ ( a )
J x + a y J y + a z J z e jkr ' cosψ ds '
jkr ' cosψ
N= s ds=' x (V.25)
S S
∫∫ M e ∫∫ ( a M )
+ a y M y + a z M z e jkr ' cosψ ds '
jkr ' cosψ
=
L s ds=' x x
(V.26)
S S
N=
θ ∫∫ ( J
S
x cos θ cos φ + J y cos θ sin φ − J z sin θ ) e jkr ' cosψ ds ' (V.27)
∫∫ ( − J x sin φ + J y cos φ ) e
jkr ' cosψ
Nφ = ds ' (V.28)
S
138
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
L=
θ ∫∫ ( M
S
x cos θ cos φ + M y cos θ sin φ − M z sin θ ) e jkr ' cosψ ds ' (V.29)
∫∫ ( − M x sin φ + M y cos φ ) e
jkr ' cosψ
Lφ = ds ' (V.30)
S
RÉSUMÉ
Pour résoudre un problème utilisant les intégrales de rayonnement, la procédure á suivre est la
suivante :
1. Sélectionnez une surface fermée sur laquelle les champs E A et H A sont connus.
(V.4) avec H1 = H A et E1 = E A .
3. Déterminer les potentiels A et F en utilisant (V.7)-(V.10) où l'intégration est
sur la surface fermée S .
4. Déterminer les champs rayonnés E et H en utilisant (II.28) et (II.30).
Les étapes ci-dessus sont valables pour le champ proche et champ lointain en dehors de la
surface S . Cependant, si le point d'observation est dans le champ lointain, les étapes 3 et 4
peuvent être remplacées par i et ii. A savoir
i. Déterminer Nθ , N φ , Lθ et Lφ en utilisant (V.27)-(V.30).
V.3. DIRECTIVITÉ
La directivité d'une ouverture peut être déterminée en déterminant l'intensité de rayonnement
U (θ , φ ) , tel que
1
( ) (
Re aθ Eθ + a φ Eφ × a θ Hθ + a φ H φ ) = 1
( )
* 2 2
U (θ , φ=
) Eθ0 + Eφ0 (V.31)
2 2η
Ou en forme normalisée
( 2
U n (θ , φ ) = Eθ0 (θ , φ ) + Eφ0 (θ , φ )
2
) = B F (θ ,φ )
0 (V.32)
Une équation générale pour la directivité ne peut pas être développée, parce que l'intensité de
rayonnement pour chaque antenne á ouverture sera d'une forme différente,
139
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
(
1. les composantes des densités de courant équivalentes J x , J y , J z , M x , M y , M z )
2. la différence de trajectoires de la source au point d’observation ( r'cosψ )
(a) (b)
(c)
140
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
r 'cosψ = ( )(
a y y '+ a z z ' . a x sin θ cos φ + a y sin θ sin φ + a z cosθ
r '.a r = ) (V.36)
= y 'sin θ sin φ + z 'cosθ [figure V.5(a)]
r '.a r =
r 'cosψ = ( )(
a x y '+ a z z ' . a x sin θ cos φ + a y sin θ sin φ + a z cosθ ) (V.37)
= x 'sin θ cos φ + z 'cos θ [figure V.5(b)]
r '.a r =
r 'cosψ = ( )(
a x y '+ a y z ' . a x sin θ cos φ + a y sin θ sin φ + a z cosθ ) (V.38)
= y 'sin θ cos φ + y 'sin θ sin φ [figure V.5(c)]
et les surfaces différentielles sont représentées par
ds ' = dy ' dz ' [figure V.5(a)] (V.39)
Ea a y E0
= −a / 2 ≤ x' ≤ a / 2 −b/2≤ y'≤ b/2 (V.42)
où E0 est une constante. Il faut trouver les champs rayonnés par ce champ, les largeurs de
faisceau, les niveaux des lobes secondaires et la directivité. Pour cela, l'équivalent sera formé
en premier.
V.4.1.1. Équivalent
Pour former l'équivalent, on choisit une surface fermée qui s'étend de -∞ à + ∞ sur le plan
x − y . Le problème physique de la figure V.6 est identique à celui de la figure V.7(a), dont
les équivalents sont ceux des figures V.7(b)-(e). En utilisant l'équivalent de la figure 12.7(e),
on a :
141
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Figure V.7 Modèles équivalents pour l'ouverture du guide d'ondes montée sur un
plan de masse électrique infini
142
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
N=
θ N=
φ 0 (V.44)
b/2 a /2
∫ ∫ [M cos θ cos φ ] e
jk ( x ' sin θ cos φ + y ' sin θ sin φ )
Lθ = x dx ' dy '
−b / 2 −a / 2
(V.45)
b/2 a /2
Lθ = cos θ cos φ ∫ ∫ M x e jk ( x ' sin θ cos φ y ' sin θ sin φ )dx ' dy '
+
−b / 2 −a / 2
Dans (V.45), l'intégrale entre crochets représente le facteur d'espace pour une distribution
bidimensionnelle. Pour la composante Lθ .du potentiel vectoriel F , le facteur d'élément est
égal au produit du facteur en dehors des parenthèses dans (V.45) et le facteur en dehors des
parenthèses de (V.21). Le champ total est égal au produit du facteur d'élément et facteur
d'espace, et exprimé en (V.20) et (V.21). En utilisant l'intégrale :
α
c/2 sin c
e jα z dz = c
2
∫
−c /2
α
(V.46)
c
2
Alors, (V.45) se réduit á
sin X sin Y
Lθ = 2abE0 cos θ cos φ sin (V.47)
X Y
ka kb
avec X = sin θ cos φ et Y = sin θ sin φ
2 2
De même, on peut montrer que
sin X sin Y
Lφ = −2abE0 sin φ sin (V.48)
X Y
En substituant (V.44), (V.47) et (V.48) dans (V.19)-(V.24), les champs rayonnés par
l'ouverture peuvent être donnés par
Er 0 (V.49)
Eφ
Hθ = − (V.53)
η
143
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Eθ
Hφ = (V.54)
η
Les principaux diagrammes plans sont
Plan E ( φ = π / 2 )
E=
r E=
φ 0 (V.55)
kb
− jkr sin 2 sin θ
jabkE0e
Eθ = (V.56)
2π r kb
sin θ
2
Plan H ( φ = 0 )
E=
r E=
θ 0 (V.57)
ka
− jkr sin sin θ
Eφ =
jabkE0e
cos θ 2 (V.58)
2π r ka
sin θ
2
Les diagrammes en deux dimensions dans les deux principaux plans pour une ouverture avec
a = λ , b = 2λ sont illustrés à la figure V.8. Pour cette ouverture, et pour toutes autres
dimensions d’ouvertures montées sur un plan de masse infini, les diagrammes du plan H le
long du plan de masse disparaissent. Les diagrammes du plan E, en général, ne doivent pas
disparaître le long du plan de masse, sauf si la dimension de l'ouverture ne soit un multiple
d'une longueur d'onde.
En pratique, les plans de masse infinis ne sont pas réalisables, mais ils peuvent être
approximés par de grandes structures. Les effets de bord des plans de masse finie, peuvent
être expliqués par des techniques de diffraction.
Plan E
Plan H
Ou
−1 2nπ −1 nλ
=θ n sin
= sin rad
kb b
(V.60)
nλ
= 57.3sin −1 degrées, n=1, 2, 3, ...
b
Si b >> nλ , (V.60) se réduit á
nλ nλ
θn rad = 57.3 degrées, n=1, 2, 3, ... (V.61)
b b
La largeur total du faisceau entre les zéros est donnée par
nλ nλ
Θ=
n 2θ=
n 2sin −1 rad= 114.6sin −1 degrées, n=1,2,3, ... (V.62)
b b
Pour b >> nλ elle se réduit á
2nλ nλ
=Θn 2θ=
n rad 114.6 degrées, n=1, 2, 3, ... (V.63)
b b
La largeur du faisceau au premier nul ( FNBW ) est obtenue pour n=1.
Le point á mi-puissance se produit lorsque :
kb
sin θ
= =
1.391, n 1, 2, 3,... (V.64)
2 θ =θ h
Ou
0.443λ λ
=θ h = rad 25.38 degrées (V.66)
b b
Ainsi, la largeur de faisceau á mi-puissance ( HPBW ) est donnée par :
0.443λ −1 0.443λ
Θ=
h 2θ=
h 2 sin1 rad= 114.6sin degrées (V.67)
b b
Ou pour b >> 0.443λ , elle est donnée par :
145
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
λ λ
Θh 0.886 rad =
50.8 degrées (V.68)
b b
Le maximum du premier lobe secondaire se produit lorsque :
kb
sin θ = 4.494 (V.69)
2 θ =θ s
Ou
λ λ
θ s 1.43 rad=81.9 degrées (V.71)
b b
La largeur du faisceau totale entre les premiers lobes secondaires ( FSLBW ) est donnée par :
1.43λ −1 1.43λ
Θs = 2θ s = θ s = 2 sin −1 rad=114.6sin degrées (V.72)
b b
Ou pour b >> 0.443λ , elle est donnée par :
λ λ
Θs 2.86 rad=163.8 degrées (V.73)
b b
Ainsi
1
Eθ (θ = θ s ) = 0.212 = −13.47dB (V.76)
3π / 2
Cette valeur est très proche de celle donnée par (V.74).
Une procédure similaire peut être suivie pour trouver les zéros, les points à -3dB, l'ouverture
du faisceau entre les zéros et les points à -3dB, l'angle où se produit le maximum du premier
lobe secondaire et son amplitude à ce point pour le plan H de (V.58).
146
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
V.4.1.5. Directivité
La directivité pour l'ouverture peut être déterminée en utilisant (V.49)-(V.51), (V.31)-(V32),
et (I.22)-(I.26). Les détails de calculs sont plus difficiles et en particulier la puissance
rayonnée. Puisque l'ouverture est montée sur un plan de masse infini, une méthode
supplémentaire et plus simple peut être utilisée. La densité de puissance moyenne est d'abord
calculée en utilisant les champs à l'ouverture, et elle est ensuite intégrée sur les limites
physiques de l'ouverture. En utilisant la figure V.6 et en supposant que le champ magnétique à
l'ouverture est donné par :
E0
H a = − a x (V.77)
η
2 2
ab E
U max = 0 (V.79)
κ 2η
Ainsi, la directivité est donnée par :
4π U max 4π 4π 4π
=
D0 = = ab = AP Aem (V.80)
Pr ad λ 2
λ 2
λ2
Ea = a y E0 −a / 2 ≤ y ' ≤ a / 2
(V.81)
H a = − a x E0 / η −b / 2 ≤ y ' ≤ b / 2
où E0 est une constante. La géométrie de l'ouverture de ce problème est identique à la
précédente. Cependant les équivalents et les champs rayonnés sont différents.
147
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
V.4.2.1. Équivalent
Pour former l'équivalent, on choisit une surface fermée qui s'étend de -∞ à + ∞ sur le plan
x − y . La difficulté rencontrée dans ce problème est que J s et M s ne sont pas nuls en dehors
la figure V.9. En raison de l'espace élargi sur lequel les champs existent ( 0 ≤ θ ≤ 180 ), des
approximation, qui est plus valable pour les larges ouvertures et pour les angles proches du
maximal principal. Ainsi (V.59)-(V.76) peuvent être utilisées pour calculer les largeurs de
faisceau et le niveau des lobes secondaires.
V.4.2.4. Directivité
Bien que la géométrie physique de l'ouverture de ce problème soit identique à celle de la
précédente, leurs directivités ne sont pas identiques. Les champs en dehors de l'ouverture le
long du plan x − y ne sont pas exactement les mêmes. La détermination d’une expression
exacte de la directivité de cette ouverture est très difficile. Puisque les diagrammes des
ouvertures sont presque les mêmes, en particulier au lobe principal, leurs directivités sont
presque les mêmes.
π −a / 2 ≤ x ' ≤ a / 2
Ea = a y E0 ^ cos x ' (V.82)
a −b / 2 ≤ x ' ≤ b / 2
149
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Les expressions pour les largeurs de faisceau et le niveau des lobes secondaires dans le plan E
sont identiques à celles données par (V.59)-(V76). Cependant, pour le plan H elles sont plus
complexes. Le HPBW , FNBW , FSLBW et FSLMM dans les plans E et H sont représentés
dans les figures V.11 et V.12.
Lorsque la même ouverture n'est pas montée sur un plan de masse, on introduit dans chacune
des composantes du champ ( Eθ et Eφ ) le facteur (1 + cos θ ) / 2 .
Diagramme d'antenne
Amplitude relative
normalisé (échelle linéaire)
HPBW
FNBW
HPBW FSLBW
FNBW FSLMM
FSLBW
FSLMM
Dimension a de l’ouverture (longueur
Dimension b de l’ouverture (longueur
Figure V.11 Largeurs de faisceau du plan E et Figure V.12 Largeurs de faisceau du plan H et
amplitude maximale relative du premier lobe amplitude maximale relative du premier lobe
secondaire d’un guide d'onde rectangulaire en secondaire d’un guide d'onde rectangulaire en
mode TE10 monté sur un plan de masse infini. mode TE10 monté sur un plan de masse infini.
150
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
2 2
8 ab E
U max = 2 0 (V.84)
π λ 4η
A. Ainsi, la directivité est donnée par
8 4π 4π 4π 4π
=D0 = =
ab 2 0.81 =
ab 2 0.81 Ap 2 Aem 2 (V.85)
π 2
λ λ λ λ
En général, la surface effective maximale Aem est liée à la surface physique Ap par
=Aem ε ap Ap , 0 ≤ ε ap ≤ 1 (V.86)
Les coordonnées cylindriques sont plus adaptées pour la solution des champs. Ainsi, les
composants de champ électrique et magnétique sur l'ouverture sont Eρ , Eφ , E z , H ρ , H φ et
La position la plus pratique pour placer l'ouverture est celle illustrée à la figure V.13
(ouverture sur le plan x − y ). La relation entre les composantes rectangulaires et cylindriques
151
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
r ' cosψ = x 'sin θ cos φ + y 'sin θ sin φ = ρ 'sin θ cos(φ − φ ') (V.93)
= =
ds ' dx ' dy ' ρ ' d ρ ' dφ ' (V.94)
152
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Alors, pour une antenne à ouverture circulaire, les champs rayonnés peuvent être obtenus par
l’une des étapes suivantes :
1. Si les champs sur l'ouverture sont connus en composantes rectangulaires, on utilise la
même procédure que pour l'ouverture rectangulaire avec (V.93) et (V.94) substituée
dans (V.27)-(V.30).
2. Si les champs sur de l'ouverture sont connus en composants cylindriques, on utilise la
même procédure que pour l'ouverture rectangulaire avec (V.89)-(V.92), et (V.93)-
(V.94), prenant la place de (V.27)-(V.30).
153
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Puisque :
β
β
∫ zJ=
0
( z )dz
0 =
zJ 1( z) 0 β J1( β ) (V.102)
où J 1 (t ) est la fonction de Bessel d'ordre un, alors (V-101) sera donnée par forme suivante :
J ( ka sin θ )
Lθ = 4π a 2 E0 cos θ cos φ 1 (V.103)
ka sin θ
De même on obtient :
J ( ka sin θ )
Lφ = −4π a 2 E0 sin φ 1 (V.104)
ka sin θ
En utilisant (V.97), (V.103) et (V.104), les composants du champ électrique de (V.19)-(V.21)
sont données par :
Er = 0 (V.105)
E=
r E=
θ 0 (V.110)
154
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
4π 4π 4π 2π a C
2 2
=
D0 = Aem = Ap = π a2 = (V.112)
λ 2
λ 2
λ 2
λ λ
puisque la surface efficace maximale Aem est égale à la surface physique Ap de l'ouverture
155
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
E0 x11'
Eρ = J 1 ρ ' sin φ '
ρ' a
∂ x11
'
E ρ = E0 J1 ρ ' cos φ ' (V.113)
∂ρ ' a
Ez = 0
x11' = 1.841
Le diagramme en trois dimensions pour a = 1.5λ est montré dans la figure V.15.
Amplitude relative Diagramme d'antenne
normalisé (échelle linéaire)
Les largeurs de faisceau et les niveaux des lobes secondaires dans les plans E et H sont
différents et il n'est pas possible d'obtenir des expressions exactes. Cependant, ils peuvent être
calculés en utilisant des méthodes itératives. Les données sont montrées aux figures V.16 et
V.17.
Lorsque l’ouverture n’est pas montée sur un plan de masse, les champs en zone lointaine ne
peuvent être déterminés en introduisant de façon appropriée, dans chacune des composantes le
facteur (1 + cos θ ) / 2 .
156
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
157
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
λ
plan E: b = (V.114)
2 sin θ ce
λ
plan H : a = (V.115)
2sin θ ch
où θ ce ( θ ch ) est l'angle dans le plan E (H), au bord de l’intervalle angulaire de couverture où
la directivité doit être maximisée.
Puisque l'antenne á ouverture est uniformément illuminée, la directivité basée sur les
dimensions optimales de (V.114) et (V.115) est donnée par :
4π 4π 4π λ λ
=
D0 = Aem = Ap (V.116)
λ 2
λ 2
λ 2sin θ ce 2sin θ ch
2
2 J ( ka sin θ )
2
P (θ ) = (2π a ) 2 1 (V.117)
ka sin θ
La valeur maximale de (V.117) se produit lorsque θ = 0 . Cependant, pour tout autre angle
θ c = 0 , le maximum du diagramme se produit lorsque
1.841λ λ
ka sin θ= 1.841 ⇒=
a = (V.118)
2π sin θ c 3.413sin θ c
c
Par conséquent, pour maximiser la directivité au bord θ = θ c d'un intervalle angulaire donné
présence d'un conducteur électrique parfait, plan, infini, très mince Sa , qui produit en
159
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
(a)
(b)
Conducteur électrique
parfait
(c)
(d)
Figure V.18 Source électrique dans un milieu non borné et les équivalents du principe de Babinet.
Le dual de la figure V.18 (d) est plus facile á réalisé en pratique que celui de la figure V.18
(c). La figure V.18 (d) est obtenue de la figure V.18 (c), en remplaçant J par M , Em par H d
, H m par − Ed , ε par μ et μ par ε. La figure V.18 (b) et la figure V.18 (d) sont également duals,
et sont appelés structures complémentaires.
Si un écran et son complément sont immergés dans un milieu avec une impédance intrinsèque
η et ont des impédances terminales Z s et Z c respectivement, comme le montre la figure
V.19, alors on a
η2
Zs Zc = (V.125)
4
160
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Pour obtenir l'impédance Z c du complément (dipôle), un gap doit être introduit pour
représenter les points d'alimentation. De plus, les champs rayonnés par l'ouverture sur l'écran (
Eθ s , Eφ s , Hθ s , H φ s ) sont liés aux champs du complément ( Eθ c , Eφ c , Hθ c , H φ c ) par la relation
suivante :
E E
Eθ s =
Hθ c , Eφ s =
Hφ c , Hθ s = − φ2c
− θ2c , H φ s = (V.126)
η0 η0
Si une fente est coupée dans un conducteur plan qui est grand par rapport à la longueur d'onde
et aux dimensions de la fente, le comportement prédit par le principe de Babinet peut être très
précis. Les propriétés d'impédance de la fente peuvent ne pas être très affectées par les
dimensions finies du plan que son diagramme. La fente de la figure V.19 (a) rayonne
également des deux côtés de l'écran. Un rayonnement unidirectionnel peut être obtenu en
plaçant un support (cavité) derrière la fente dont les propriétés de rayonnement sont
déterminées par les dimensions de la cavité.
Conducteur électrique
parfait
Conducteur
Ligne d’alimentation électrique
parfait
Le diagramme de la fente est identique à celui du dipôle sauf que les champs E et H sont
échangés. Lorsqu'une fente verticale est montée sur un écran vertical, comme le montre la
figure V.20 (a), son champ électrique est polarisé horizontalement alors que celui du dipôle
est polarisé verticalement [figure V.20 (b)]. Changer l'orientation angulaire de la fente ou de
l'écran changera la polarisation.
161
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Puisque :
r = aˆ x x + aˆ y y + aˆ z z (V.128)
+∞ +∞
1
∫ ∫ f (k , k
− j ( kx x + k y y )
E ( x, y , z ) = )e − jkz z e dk x dk y (V.130)
4π 2 x y
−∞ −∞
Figure V.21 Ouvertures rectangulaires montées sur des plans de masse infinis.
+∞ +∞
∫ ∫ E ( x, y , z )e
+ j ( kx x +k y y )
(k x , k y , z ) = dxdy (V.132)
−∞ −∞
Où
( k x , k y , z ) = f ( k x , k y )e − jk z z (V.133)
En principe, selon (V.131) et (V.132), les champs E ( x, y , z ) rayonnés par une ouverture
peuvent être trouvés à condition que sa transformée ( k x , k y , z ) soit connue. Cependant, si le
la transformé du champ à z = 0 :
(k x , k y , = =
z 0) f (k x , k y ) (V.134)
f=
(k x , k y ) f t ( k x , k y ) + aˆ z f z ( k x , k y ) (V.136)
=
f t ( k x , k y ) aˆ x f x ( k x , k y ) + aˆ y f y ( k x , k y ) (V.137)
De plus, dans la région sans source, le champ E ( x, y , z ) de (V.131) doit satisfaire l'équation
k = ω µε , tel que
k z2 =k 2 − ( k x2 + k y2 ) (V.138)
Où
+ k 2 − ( k 2 + k 2 ) 1/ 2 pour k 2 ≥ k 2 + k 2 (a )
x y x y
kz = 1/ 2
(V.139)
− j ( k x + k y ) − k pour k 2 < k x2 + k y2
2 2 2
( b)
La forme de k z donnée par (V.139a) contribue au champ rayonné de (V.130) et (V.131) alors
que celle de (V.139b) contribue aux ondes évanescentes.
Pour trouver la relation entre f z et f x , f y , on procède comme suit. Dans la région sans source
( z > 0 ), le champ E ( x, y , z ) , doit satisfaire l'équation d'onde et doit être solénoïde tel que
1 +∞ +∞
∇. 2 ∫ ∫ f ( k x , k y )e − jkr dk x dk y =
∇.E ( x, y , z ) = 0 (V.140)
4π −∞ −∞
En permutant entre la différentiation et l'intégration et en utilisant l'identité vectorielle
∇.(α A) =α∇. A + A.∇α (V.141)
Alors (V.140) devienne :
+∞ +∞
∫ ∫ f .∇ ( e ) dk dk
1 − jkr
=
0 (V.142)
4π 2 x y
−∞ −∞
f .∇e − jkr =
− jf .ke − jkr =
0 (V.143)
Où
164
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
f .k =+
( f t aˆ z f z ).k =
0 (V.144)
Où
f .k f k + f yk y
fz =
− t = − x x (V.145)
kz kz
(V.134) se réduisent à
+b/2 +a /2
+b/2 +a /2
Où les variables primés indiquent les points de source. E xa ( x ', y ', z ' = 0) et
E ya ( x ', y ', z ' = 0) , (composantes tangentielles du champ E sur l'ouverture), sont les seuls
qui doivent être connus. Une fois que f x et f y sont déterminées en utilisant (V.146) et
l'ouverture.
2. Trouvez f x et f y en utilisant (V.146) et (V.147), respectivement.
165
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
1 1 1 +∞ +∞
H ( x, y , z ) = −
jωµ
∇ × H ( x, y , z ) = −
jωµ
∇× 2
4π
∫∫
−∞ −∞
f ( k x , k y )e − jkr dk x dk y (V.150)
En échangeant la différentiation avec l'intégration et en utilisant l'identité vectorielle
∇ × (α A) = α∇ × A + (∇α ) × A (V.151)
Alors (V.150) devienne :
+∞ +∞
1
H ( x, y , z ) =
− 2 ∫ ∫
4π kη −∞ −∞
( f × k )e − jkr dk x dk y (V.152)
Puisque ∇ × f ( k x , k y ) = 0 et ∇( e − jkr ) =
− jke − jkr
166
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
∂ ( k .r )
=0 (V.156)
∂k y
∂ ( k .r ) k
= r sin θ sin φ − y cos θ =
0 (V.158)
∂k x kz
Ce qui donne
sin θ cos φ
kx = kz (V.159)
cos θ
sin θ sin φ
kx = kz (V.160)
cos θ
En utilisant (V.159) et (V.160), (V.138) peut être écrit sous la forme suivante :
sin 2 θ
k 2 = k x2 + k x2 + k z2 = k z2 1 + ⇒ k z = k cos θ (V.161)
cos2 θ
Ainsi, le point stationnaire de (V.159) et (V.160) se simplifie á
= sin θ cos φ k1
k x k= (V.162)
= sin θ sin φ k2
k y k= (V.163)
La fonction k .r peut être développée en une série de Taylor, autour du point stationnaire
k1 , k2 (jusqu’á l’ordre deux), tel que
∂ ( k .r ) ∂ ( k .r )
k .r k .r k , k + ( k x − k1 ) + ( k y − k2 )
1 2
∂k x k , k ∂k y
1 2 k1 , k2
1 ∂ 2 ( k .r ) 1 ∂ 2 ( k .r )
+ ( k − k ) 2
+ ( k y − k2 ) 2 (V.164)
2 ∂k x2 k , k 2 ∂k y2
x 1
1 2 k1 , k2
∂ 2 ( k .r )
+ ( k x − k1 )( k y − k2 )
∂k x k y
k1 , k2
167
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
1 ∂ 2 ( k .r ) 1 ∂ 2 ( k .r ) ∂ 2 ( k .r )
Avec A= − , B= − , C= − , ζ ( k x − k1 ) ,
=
2 ∂k x2 k , k 2 ∂k y2 ∂k x k y
1 2 k1 , k2 k1 , k2
η ( k x − k1 ) .
=
k .r k , k = kr (V.166)
1 2
1 ∂ 2 ( k .r ) r sin 2 θ cos2 φ
A=
− = 1 + (V.167)
2 ∂k x2 k , k 2k cos2 θ
1 2
1 ∂ 2 ( k .r ) r sin 2 θ sin 2 φ
B=
− = 1 + (V.168)
2 ∂k y2 2k cos2 θ
k1 , k2
1 ∂ 2 ( k .r ) r sin 2 θ
C=
− = cos φ sin φ (V.169)
2 ∂k x k y k cos2 θ
k1 , k2
Ainsi (V.127) peut être approchée autour du point stationnaire k x = k1 et k y = k2 ,tel que
1
∫∫ k2 )e − j ( kr − Aξ − Bη 2 − Cξη )
f=
( k x k= d ξ dη
2
E ( x, y , z ) 1, k y (V.170)
4π 2
S 1,2
ou
1
f ( k1 , k2 )e − jkr ∫∫ e + j ( Aξ + Bη 2 + Cξη )
d ξ dη
2
E ( x, y , z ) (V.171)
4π 2
S 1,2
L'intégrale de (V.171) peut être évaluée avec la méthode de la phase stationnaire. C'est-à-dire
2πδ
∫∫ e
+ j ( Aξ + Bη 2 + Cξη )
d ξ dη = j
2
(V.172)
S 1,2 4 AB − C 2
2
r
4 AB − C 2 =
(V.174)
k cos θ
168
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
2π k
∫∫ e
+ j ( Aξ + Bη 2 + Cξη )
d ξ dη = j cos θ
2
(V.175)
S 1,2
r
Et (V.171) se réduit á :
ke − jkr
E ( r, θ , φ ) j = [cos θ f (k1 k=
sin θ cos φ , k2 k sin θ sin φ )] (V.176)
2π r
Dans la région du champ lointain, seules les composantes θ et φ . A l'aide de (V.145), f
peut être exprimé par :
f xkx + f y f y
f = aˆ x f x + aˆ y f y + aˆ z f z = aˆ x f x + aˆ y f y − aˆ z (V.177)
kz
=
Au point stationnaire sin θ cos φ , k y k=
( kx k = sin θ sin φ , k z k cos θ ), (V.177) se réduit à :
sin θ
f ( k1 , k2 ) = aˆ x f x + aˆ y f y − aˆ z ( f x cos φ + f y sin φ ) (V.178)
cos θ
Alors, les composantes θ et φ de f , sont donnée par :
f x cos φ + f y sin φ
fθ = (V.179)
cos θ
− f x sin φ + f y cos φ
fφ = (V.180)
ke − jkr
E ( r, θ , φ ) j aˆθ ( f x cos φ + f y sin φ ) + aˆφ ( − f x sin φ + f y cos φ )
2π r
(V.181)
et le champ H se réduit á :
ε
,θ ,φ )
H ( r= [aˆ r × E ( r, θ , φ )] (V.182)
η
où à partir de (V.146) et (V.147)
+b/2 +a /2
fx =
( k x k1 , k=
y k=
2) ∫ ∫
−b/ 2 −a / 2
z ' 0)e + jk ( x ' sin θ cos φ + y ' sin θ sin φ ) dx ' dy '
E xa ( x ', y ', = (V.183)
+b/2 +a /2
fy =
( k x k1 , k=
y k=
2) ∫ ∫
−b/ 2 −a / 2
z ' 0)e + jk ( x ' sin θ cos φ + y ' sin θ sin φ ) dx ' dy '
E ya ( x ', y ', = (V.184)
169
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
Eφ de l'ouverture couverte de la figure V.21 (b) sont liés à Eθ0 , Eφ0 de l'ouverture non
Eφ ( r, θ , φ ) = g (θ ) Eφ0 ( r, θ , φ ) (V.186)
e k0 h cos θ
f (θ ) = (V.187)
cosψ + jZ h sinψ
e k0 h cosθ
g (θ ) = (V.188)
cosψ + jZ e sinψ
cos θ
Ze = (V.190)
ε r − sin 2 θ
ε r − sin 2 θ
Ze = (V.191)
ε r cos θ
Les relations ci-dessus n'incluent pas les contributions d'ondes de surface.
Les diagrammes de rayonnement du guide d’onde de la figure V.21(b) sont illustrés aux
figures V.22 (a) et V.22 (b), respectivement. Dans plan E, la composante normal (θ=π/2) est
nulle (du au plan de masse). Cependant, lorsque l'épaisseur h augmente les diagrammes dans
les plans E et H deviennent plus larges près de la surface et plus étroits ailleurs.
Plan E Plan H
Figure V.22 Diagrammes de rayonnement d'amplitude d'un guide d'onde recouvert de diélectrique
monté sur un plan de masse infini et avec une distribution de champ d'ouverture en mode TE10.
170
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
La disposition géométrique de l'antenne est un guide d'onde rectangulaire monté sur un plan
de masse infini comme le montre la figure V.21 (a). On suppose que la distribution du champ
au-dessus de la coupure, est celle donnée par le mode TE10, tel que
π −a / 2 ≤ x' ≤ a / 2
Ea = aˆ y E0 cos x ' (V.192)
a −b / 2 ≤ x' ≤ b / 2
où E0 est une constante. L'admittance d'ouverture est définie par
2 P∗
Ya = 2
(V.193)
V
où Sa est l'ouverture de l'antenne. E ( x ', y ', z ') et H ( x ', y ', z ') représentent les champs
électrique et magnétique total à l'ouverture y compris ceux des modes qui fonctionnent au-
dessous de la coupure et contribuent à la puissance imaginaire. Pour la distribution de champ
donnée par (V.192), (V.194) sera donnée par :
1
− ∫∫ E y ( x ', y ', z ' =
P= 0) dx ' dy '
0) × H x* ( x ', y ', z ' = (V.195)
2 Sa
La formulation de (V.195) dans le domaine spatial est complexe. Une autre plus simple pour
déterminer l'admittance d'ouverture consiste à utiliser les transformées de Fourier. On utilisant
le théorème de Parseval, (V.195) peut être écrit sous la forme suivante :
+∞ +∞
1
− ∫ ∫ E y ( x ', y ', z ' =
P= 0) H x* ( x ', y ', z ' =
0)dx ' dy '
2 −∞ −∞
+∞ +∞
(V.196)
1
= −
8π 2 ∫ ∫ E (k , k
−∞ −∞
y x y )H x* ( k x , k y )dk x dk y
où les limites de la première intégrale ont été étendues à l'infini puisque E y ( x ', y ', z ' = 0 )
171
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
1
y ( k x , k y , z =
0) =
− ( f × k) (V.197)
kη
Ainsi, les transformées et sont données par :
y (k x , k y ) = f y (k x , k y ) (V.198)
1 k y2 1 k 2 − k x2
x ( k x , k y ) =
− kz + f y =
− fy (V.199)
kη k z kη k z
où X = k x a / 2 , Y = k y b / 2
π kxa
2 2 dk y (V.203)
V y
−
2
2 2
où k z est donné par (V.139a) et (V.139b).
d'ouverture, et l'espace est appelé région visible. Les valeurs de k x et k y à l'extérieur du cercle
172
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
k b 2
2
sin y kx a
k k 2 − k y2 cos
1 2 k 2 − k x2 2 dk dk
4kη ∫0 k y b ∫
Ga = x y (V.205)
1/2
π k x a 2
2
k − ( k x + k y )
2 2 2
−
0
2 2 2
k b 2
2
k sin y kx a
∞ cos
1 2 k x2 − k 2 2 dk dk
4kη ∫0 k y b ∫
Ba = x
1/2
π 2 k x a 2 y
( k x + k y ) − k
2 2 2
k 2 − k y2
−
2 2 2
(V.206)
k b 2
2
sin y ∞ kx a
∞ cos
2 k x2 − k 2 2
+∫
k y b ∫0 ( k 2 + k 2 ) − k 2 1/2
dk x dk y
K
π 2 k x a 2
x y −
2 2 2
L'évaluation numérique de (V.205) et (V.206) est complexe.
173
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
peuvent être utilisées pour prendre en compte les effets de bord; la méthode du moment (MM)
et la méthode de la théorie géométrique de la diffraction (GTD).
La théorie géométrique de la diffraction (GTD), développée à l'origine par Keller. La GTD est
une extension de l'optique géométrique classique, qui surmonte certaines limitations en
introduisant le mécanisme de diffraction.
Le champ diffracté est initié en des points de la surface de l'objet où il y a discontinuité dans
le champ incident. La phase du champ sur un rayon diffracté est supposée égale au produit de
la longueur optique du rayon (à partir d'un point de référence) et de la constante de phase du
milieu. Des sauts de phase appropriés doivent être ajoutés lorsqu'un rayon passe par des
caustiques.
La valeur initiale du champ sur un rayon diffracté est déterminée à partir du champ incident à
l'aide d'un coefficient de diffraction approprié. Le coefficient de diffraction est généralement
déterminé à partir des solutions asymptotiques des problèmes de limites les plus simples qui
ont la même géométrie que l’objet étudié aux points de diffraction.
L'objectif principal de l'utilisation de la GTD pour résoudre des géométries complexes est de
résoudre chaque problème en composants plus petits. La subdivision est faite de sorte que
chaque composant plus petit représente une géométrie canonique d'une solution connue. La
solution finale est une superposition des contributions de chaque problème canonique.
Certains des avantages de la GTD sont
1. elle est simple à utiliser.
174
Chapitre V Rayonnement des Ouvertures Planes
2. elle peut être utilisé pour résoudre des problèmes complexes qui n'ont pas de solutions
exactes.
3. elle donne un aperçu physique des mécanismes de rayonnement et de dispersion des
différentes parties de la structure.
4. elle donne des résultats précis qui se comparent très bien avec les expériences et d'autres
méthodes.
5. elle peut être combiné avec d'autres techniques telles que la méthode du moment.
Pour démontrer la souplesse et le potentiel de la GTD, trois exemples sont considérés. Le
premier est le diagramme dans le plan E d'une ouverture rectangulaire de dimensions a , b
montée sur un plan de masse finie, comme le montre la figure V.24. La formulation de la
GTD le long du plan E inclut le rayonnement direct et les champs diffractés par les deux
bords du plan de masse, comme le montre la figure V.25. Les diagrammes dans le plan E
calculé et mesuré sont représentés sur la figure V.26; un excellent accord est indiqué.
Diffracté
Optique géométrique
(incident et réfléchi)
Diffracté
``
Expérience
Théorie (GO et GTD)
Théorie (GO)
CHAPITRE VI
LES ANTENNES PLANAIRES (PATCHS)
VI.1. INTRODUCTION
Dans les applications où la taille, le poids, le coût, les performances, la facilité d'installation et
le profil aérodynamique sont des contraintes, les antennes à profil réduit peuvent être
nécessaires. Actuellement, il existe plusieurs applications, telles que la radio mobile et les
communications sans fil, qui ont des spécifications similaires. Pour répondre à ces exigences,
des antennes microruban peuvent être utilisées. Ces antennes sont á profil réduit, conformable
aux différentes formes de surfaces, simple et peu coûteux à fabriquer, mécaniquement robuste
quand ils sont montés sur des surfaces rigides, compatibles avec des conceptions MMIC, et
lorsqu’une forme du patch et un mode particuliers sont sélectionnés, ils sont très flexibles en
termes de fréquence de résonance, de polarisation, de diagramme et d'impédance. De plus, en
ajoutant des charges entre le patch et le plan de masse, tels que des diodes PIN et varicap, des
éléments on peut varier la fréquence de résonance, l'impédance, la polarisation, et le
diagramme.
Les inconvénients majeurs des antennes microruban sont faible efficacité, faible puissance, Q
élevé (parfois > 100 ), pureté de polarisation médiocre, faible performance de balayage et
rayonnement parasite et une bande passante très étroite. Cependant, il existe des méthodes
pour augmenter l'efficacité et la bande passante, telles que l'augmentation de la hauteur du
substrat. Mais, lorsque la hauteur augmente, les ondes de surface sont introduites, ce qui n’est
pas généralement souhaitables. Les ondes de surface se propagent dans le substrat et sont
dispersées dans les courbures et la surface des discontinuités, et dégrader le diagramme
d'antenne et les caractéristiques de polarisation. Les ondes de surface peuvent être éliminées
tout en maintenant de larges largeurs de bande, en utilisant des cavités. L’empilement de
l’élément microruban, ainsi que d'autres méthodes, peuvent être également utilisées pour
augmenter la bande passante.
176
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
masse ( h << λ0 , généralement 0.003λ0 ≤ h ≤ 0.05λ0 ). Le patch microruban est conçu pour que
son diagramme maximum soit normal au patch. Ceci est accompli en choisissant correctement
le mode (configuration de champ) de l'excitation sous le patch. Le rayonnement longitudinal
peut être aussi réalisé par un choix judicieux du mode. Pour un patch rectangulaire, la
longueur de l'élément L est généralement λ0 / 3 < L < λ0 / 2 . Le patch et le plan de masse sont
séparés par une feuille diélectrique (appelée substrat), comme le montre la figure VI.1 (a).
Substrat
Plan de masse
(a) Antenne microruban
Plan de masse
(b) Système de coordonnées pour chaque fente rayonnante
(b) Vue de côté
Figure VI.1 Antenne microruban et système de coordonnées
De nombreux substrats peuvent être utilisés pour la conception des antennes microruban,
leurs ε r est généralement 2.2 ≤ ε r ≤ 12 . Les substrats épais dont ε r est faible offrent une
meilleure efficacité, une large largeur de bande, des champs faiblement liés pour le
rayonnement dans l'espace, mais au détriment d'une plus grande taille. Des substrats minces
avec des ε r plus élevées sont souhaitables pour les circuits hyperfréquences car ils nécessitent
des champs étroitement liés pour minimiser les rayonnements et couplages indésirables, et
conduisent à des tailles plus petites.
Les antennes microruban sont souvent appelées antennes patch. Les éléments rayonnants et
les lignes d'alimentation sont généralement photogravés sur le substrat diélectrique. Le patch
rayonnant peut être carré, rectangulaire, dipôle, circulaire, elliptique, triangulaire ou toute
autre configuration (figure VI.2). La polarisation linéaire et circulaire peut être obtenue soit
avec des éléments simples ou des réseaux d'antennes microruban. Des réseaux microruban,
avec des alimentations simples ou multiples, peuvent également être utilisés pour introduire
des fonctionnalités de balayage et obtenir de plus grandes directivités.
177
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
(e) Ecliptique
(a) Carré (b) Rectangulaire (c) Dipôle (d) Circulaire
(f)Triangulaire (g) secteur du disque (h) Anneau circulaire (i) Secteur d’anneau
178
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Substrat
Plan de masse
(a) Alimentation par ligne microruban Connecteur coaxial Plan de masse
(b) Alimentation par sonde
Patch
Patch
Ligne
microruban
Fente
Ligne
microruban
179
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
pour les antennes microruban L / h >> 1 , les dispersions sont réduites; mais cela influence la
fréquence de résonance de l'antenne. De même pour la largeur.
Pour la ligne microruban représentée à la figure VI.5 (a), les lignes de champ électrique sont
illustrées à la figure VI.5 (b). C'est une ligne non homogène de deux diélectriques; le substrat
et l'air. La plupart des lignes de champ électrique demeurent dans le substrat et des parties de
certaines lignes existent dans l'air. Comme L / h >> 1 et ε r >> 1 , les lignes de champ
électrique se concentrent principalement dans le substrat. Dans ce cas, les dispersions rendent
la ligne microruban plus large par rapport à ses dimensions physiques. Puisque, certaines
ondes se déplaçant dans le substrat et d'autres dans l'air, une constante diélectrique effective
180
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
ε reff est introduite pour tenir compte des dispersions et de la propagation de l’onde dans la
ligne.
Pour introduire ε reff , on suppose que le conducteur central de la ligne microruban avec ses
dimensions initiales et sa hauteur au-dessus du plan de masse est intégré dans un diélectrique,
comme le montre la figure VI.5 (c). ε reff est définie comme la constante diélectrique d’un
matériau diélectrique uniforme de sorte que la ligne de la figure VI.5 (c) présente des
caractéristiques électriques identiques, en particulier la constante de propagation, comme la
ligne réelle de la figure VI.5 (a).
Pour une ligne avec de l'air au-dessus du substrat, 1 < ε reff < ε r Pour la plupart des
Les valeurs initiales (à basse fréquence) de ε reff sont appelées valeurs statiques et sont
données par
W / h >1
−1/2
εr + 1 εr −1 h (VI.1)
ε reff = + 1 + 12 W
2 2
181
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
par :
∆L (ε + 0.3) (W / h + 0.264 )
= 0.412 reff (VI.2)
h (ε reff − 0.258)(W / h + 0.8)
Pour le mode dominant TM010, la fréquence de résonance de l'antenne microruban est fonction
de sa longueur. Généralement, elle est donné par
1 c0
=
( f r )010 = (VI.4)
2 L ε r ε 0 µ0 2 L ε r
où c0 est la vitesse de la lumière dans le vide. Puisque (VI.4) ne tient pas compte des
dispersions, elle doit être modifié pour inclure les effets de bord , tel que
1 1 1 c0
=( f r )010 = = q= q (VI.5)
2 Leff ε reff ε 0 µ0 2( L + 2∆L) ε reff ε 0 µ0 2 L ε r ε 0 µ0 2L ε r
182
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
VI.5.1.3. Conception
Sur la base de la formulation simplifiée qui a été décrite, la procédure de conception suppose
que les informations spécifiées sont ε r du substrat, la fréquence de résonance f r et la hauteur
1 2 c0 2
=W = (VI.6)
2 f r ε 0 µ0 ε r + 1 2 f r εr + 1
où λd est la longueur d'onde dans le diélectrique. Plus ε r du substrat est petite, plus la
dispersion est grande; ainsi la longueur du patch est plus petite. En revanche, plus ε r est
grande, plus les champs sont maintenus dans le substrat; ainsi, la dispersion est plus petite et
la longueur est plus longue et plus proche de λd / 2 .
VI.5.1.4. Conductance
Chaque fente rayonnante est représentée par une admittance équivalente parallèle Y ; comme
le montre la Figure VI.7. L’admittance de la fente, basée sur une fente uniforme infiniment
large, est donnée par :
Y=
1 G1 + jB1 (VI.9)
183
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
k0W
cos θ
V0 π 2
sin
sin 3 θ dθ
Pr ad = ∫
2πη0 0 cos θ
(VI.13)
X = k0W (VI.16)
Les valeurs asymptotiques de (VI.14) et (VI.15) sont
1 W 2
W << λ0
90 λ0
G1 = 2
(VI.17)
1 W
90 λ W >> λ0
0
Les valeurs de (VI.17) pour W >> λ0 sont identiques à celles données par (VI.10) pour
h << λ0 .
184
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
où E1 est le champ électrique rayonné par la fente #1, H 2 est le champ magnétique rayonné
par la fente #2, V0 est la tension aux bornes de la fente et l'intégration est faire sur une sphère
k0W
π sin cos θ
1 2 J ( k L sin θ )sin 3 θ dθ
2 ∫
G12 = (VI.22)
120π 0 cos θ
0 0
où J 0 est la fonction de Bessel du premier espèce d'ordre zéro. Pour les antennes microruban
typiques, la conductance mutuelle obtenue par (VI.22) est faible par rapport à la conductance
propre G1 de (VI.10) ou (VI.14).
185
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Une autre expression approchée pour l'impédance d'entrée, pour un patch á la résonance est
donnée par :
ε r2 L
Rin = 90
ε r − 1 W
(VI.23)
Les équations (VI.20) et (VI.23) donnent des résultats raisonnables pour Rin , bien qu'ils ne
soient pas identiques. La résistance à l'entrée ne dépend pas fortement de la hauteur du
substrat h . En effet, pour k0h << 1 , Rin est indépendante de h . De plus, Rin peut être
Cette technique peut être utilisée efficacement pour adapter l’antenne patch à l’aide d’une
ligne microruban dont l’impédance caractéristique est donnée par ;
60 8h W0
ln + W0 / h ≤ 1
ε
reff W 0 4 h
Zc = 120π (VI.24)
W0 / h > 1
ε reff W W
0
+ 1.393 + 0.667 ln 0
+ 1.444
h 4h
où W0 est la largeur de la ligne microruban. La résistance d'entrée pour une alimentation avec
encoche est approximativement donnée par :
186
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
1 2 π G12 + B12 π B 2π
Rin ( y =
y0 ) = cos y0 + sin 2 y0 − 1 sin y0 (VI.25)
2(G1 ± G12 ) L Yc2
L Yc L
Figure VI.9 Autres techniques d'alimentation de l'antenne microruban pour l'adaptation d'impédance.
187
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
montre la figure VI.10. La distribution de charge est contrôlée par deux mécanismes; un
mécanisme attractif et répulsif. Le mécanisme attractif est entre les charges opposées sur la
face inférieure du patch et le plan de masse, ce qui tend à maintenir la concentration de charge
au bas du patch. Le mécanisme répulsif est entre les charges similaires sur la surface
inférieure du patch, ce qui a tendance de pousser les charges du bas du patch, autour de ses
bords, vers sa surface supérieure. Le mouvement de ces charges crée des densités de courant
J b et J t sur les surfaces inférieure et supérieure du patch, respectivement, comme le montre
la figure VI.10. Puisque h / W << , le mécanisme attractif domine et la plus grande partie de la
concentration de charge et la circulation du courant reste sous le patch. Une petite quantité de
courant circule sur les bords du patch jusqu'à sa surface supérieure. Cependant, cette
circulation du courant diminue lorsque h / W diminue. À la limite, la circulation du courant
vers le haut serait nulle, ce qui ne créerait aucune composante tangentiel de champ
magnétique sur les bords du patch. Cela permettrait de modéliser les quatre parois latérales
comme des conducteurs magnétiques parfaits, ce qui ne perturberait pas le champ magnétique
et la distribution du champ électrique sous le patch. En pratique h / W est fini, bien que petit,
les champs magnétiques tangentiels aux bords ne seraient pas exactement nuls. Cependant,
comme ils seront petits, une bonne approximation du modèle de la cavité consiste à traiter les
parois latérales comme des conducteurs magnétiques parfaits.
Le champ dispersé est un autre mécanisme qui peut être utilisé pour expliquer le rayonnement
de l’antenne microruban. Considérant la vue latérale de l’antenne patch de la figure VI.10.
Puisque le courant à la fin du patch étant nul (circuit ouvert), le courant est maximal au centre
du patch demi-onde et théoriquement nul au début du patch. Cette faible valeur de courant à
l'alimentation explique en partie pourquoi l'impédance est élevée lorsqu'elle est appliquée au
bord d'attaque, comme le montre la figure VI.8 (a). Puisque l’antenne patch peut être
considérée théoriquement comme une ligne de transmission à circuit ouvert, le coefficient de
réflexion de tension est +1 ; ainsi, la tension et le courant sont déphasés.
Sur la base de la structure du champ de la figure VI.11, ce sont les champs dispersés qui sont
responsables du rayonnement. Les champs dispersés aux bords d'attaque et de fuite de
188
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
l'antenne patch sont tous deux dans le même sens. Par conséquent, les champs E dispersés sur
les bords d'attaque et de fuite de l'antenne à microruban s'ajoutent en phase et produisent le
rayonnement de l'antenne microruban. Le courant s’ajoute également en phase sur le patch;
cependant, un courant égal mais de sens opposé se trouve sur le plan de masse, ce qui annule
le rayonnement. Cela explique aussi pourquoi l’antenne microruban rayonne, mais pas la
ligne de transmission microruban. Le rayonnement de l'antenne microruban provient des
champs dispersés.
Total
Pas de dispersions
Dispersions
De plus, plus ε r est petite, plus le champ dispersé est grand; c'est-à-dire que le champ
"s'éloigne" du patch. Par conséquent, l'utilisation d'un plus faible ε r produit un rayonnement
plus efficace.
Si l'antenne microruban est traitée seulement comme une cavité, il ne suffirait pas de trouver
les amplitudes absolues des champs électriques et magnétiques. En effet, en traitant les parois
de la cavité, ainsi que le matériau qui s'y trouve, comme sans perte, la cavité ne rayonnerait
pas et son impédance d'entrée serait purement réactive. Pour tenir compte du rayonnement, un
mécanisme de perte doit être introduit. Ceci par la résistance de rayonnement Rr et la
résistance de perte RL . Ainsi, l'impédance d'entrée est complexe. Pour tenir compte des pertes
Puisque, l'épaisseur du microruban étant généralement très faible, les ondes générées dans le
substrat diélectrique subissent des réflexions considérables lorsqu'elles arrivent au bord du
patch. Par conséquent, seule une petite fraction de l'énergie incidente est rayonnée; ainsi,
l'antenne est non efficace. Les champs sous le patch forment des ondes stationnaires. La
hauteur du substrat étant très faible ( h << λ ), les variations de champ le long de la hauteur
seront considérées comme constantes. De plus, en raison de la très faible hauteur du substrat,
les dispersions des champs le long des bords du patch sont également très faibles, le champ
électrique étant presque normal à la surface du patch. Par conséquent, seules les
configurations de champs TM x seront considérées dans la cavité.
189
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
∇2 Ax + k 2 Ax =
0 (VI.27)
dont en général, la solution en utilisant la séparation des variables est écrite sous la forme
suivante :
seront déterminées en fonction des conditions aux limites. Les champs électriques et
magnétiques à l'intérieur de la cavité sont liés au potentiel vecteur Ax , tel que:
1 ∂2
Ex =
−j + k 2 Ax Hx =
0
ωµε ∂x 2
1 ∂ 2 Ax 1 ∂Ax
Ey =
−j Hy = (VI.29)
ωµε ∂x∂y µ ∂z
1 ∂ 2 Ax 1 ∂Ax
Ey =
−j Hz =
−
ωµε ∂x∂z µ ∂y
avec les conditions aux limites :
E y ( x ' = 0, 0 ≤ y ' ≤ L, 0 ≤ z ' ≤ W ) = E y ( x ' = h, 0 ≤ y ' ≤ L, 0 ≤ z ' ≤ W ) = 0
H y (0 ≤ x ' ≤ h, 0 ≤ y ' ≤ L, z ' = 0) = H y (0 ≤ x ' ≤ h, 0 ≤ y ' ≤ L, z ' = W ) = 0 (VI.30)
H z (0 ≤ x ' ≤ h, y ' = 0, 0 ≤ z ' ≤ W ) = H z (0 ≤ x ' ≤ h, y ' = L, 0 ≤ z ' ≤ W ) = 0
Les coordonnées primées x ' , y ' , z ' 'sont utilisées pour représenter les champs dans la
cavité.
mπ
=kx = , m 0,1, 2,... (VI.31)
h
De même, en appliquant les conditions aux limites H y (0 ≤ x ' ≤ h, 0 ≤ y ' ≤ L, z ' = 0) = 0 et
pπ
=kz = , p 0,1, 2,... (VI.32)
W
Finalement, en appliquant les conditions aux limites H z (0 ≤ x ' ≤ h, y ' = 0, 0 ≤ z ' ≤ W ) = 0
nπ
=ky = , n 0,1, 2,... (VI.33)
L
Ainsi, la forme finale du potentiel vecteur Ax dans la cavité est donnée par :
Puisque les nombres d'onde k x , k y et k z sont soumis à l'équation de contrainte, tel que
mπ nπ pπ
2 2 2
k +k +k = + = k r = ωr µε
2 2 2 2 2
x y z (VI.35)
h L W
les fréquences de résonance de la cavité sont données par :
mπ nπ pπ
2 2 2
1
=( f r ) mnp + (VI.36)
2π µε h L W
En substituant (VI.34) en (VI.29), les champs électriques et magnétiques à l’intérieur de la
cavité sont donnée par :
191
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
k 2 − k x2
Ex = − j Amnp cos( k x x ') cos( k y y ') cos( k z z ')
ωµε
kxk y
Ey = − j Amnp sin( k x x ') sin( k y y ') cos( k z z ')
ωµε
kx kz
Ez = − j Amnp sin( k x x ') cos( k y y ') sin( k z z ')
ωµε (VI.37)
Hx = 0
kz
Hy = − Amnp cos( k x x ') cos( k y y ') sin( k z z ')
µ
ky
Hz = Amnp cos( k x x ') sin( k y y ') cos( k z z ')
µ
Pour toutes les antennes microruban h << L et h << W . Si L > W > h , le mode dominant est
x
le TM 010 dont la fréquence de résonance est donnée par :
1 c0
=
( f r )010 = (VI.38)
2 L µε 2 L ε r
Sur la base de (VI.37), la distribution du champ électrique tangentiel le long des parois
x x x x
latérales de la cavité pour les modes TM 010 , TM 001 , TM 020 et TM 002 est présentée,
respectivement, sur la figure VI.13
Dans la discussion précédente, on a supposé qu'il n'y avait pas de dispersions des champs le
long des bords de la cavité. Cependant, les effets de dispersions doivent être pris en compte
dans la détermination de la fréquence de résonance. Cela a été fait dans (VI.5) pour le mode
x
dominant TM 010 .1
patch pour tenir compte de la présence du patch (il y a aussi une densité J b au bas du patch
qui n'est pas nécessaire pour ce modèle). Les quatre fentes latérales sont représentées par la
densité de courant électrique équivalente J s et la densité de courant magnétique équivalente
Puisque W / h << , J t << J b , on supposera qu'elle est négligeable. On a également, les champs
magnétiques tangentiels le long des bords du patch sont très petits. Par conséquent, J s <<
(idéalement nulle). Ainsi, la seule densité de courant non nulle est M s le long de la périphérie
latérale de la cavité rayonnant en présence du plan de masse, comme le montre la figure VI.14
(b). La présence du plan de masse peut être prise en compte par la théorie de l'image qui
doublera la densité de courant magnétique équivalente, tel que
Ms = −2 n × E a (VI.42)
autour de la périphérie latérale de patch rayonnant dans l'espace libre, comme le montre la
figure VI.14 (c).
Dans ce modèle, même s'il y a quatre fentes représentant l'antenne, seuls deux (les fentes
rayonnantes) représentent la majeure partie du rayonnement; les champs rayonnés par les
deux autres, séparés par la largeur du patch W , s'annulent le long des plans principaux. Les
fentes sont séparées par une ligne de transmission à plaques parallèles de très faible
193
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
x
En supposant que le mode dominant dans la cavité est le TM 010 , de (VI.37) les composantes
du champ électrique et magnétique sont données par :
π
E x = E0 cos y '
L
π
H z = H 0 sin y ' (VI.43)
L
E=
y E=
z H= x H= y 0
où E0 = − jω A010 et H 0 = (π / µ L) A010 .
En utilisant le principe d'équivalence, chaque fente rayonne les mêmes champs qu'un dipôle
magnétique avec densité de courant M s égales à (VI.42). De la figure VI.15, les densités de
courant magnétique équivalentes le long des deux fentes, chacune de largeur W et de hauteur
h , ont la même amplitude et phase. Par conséquent, ces deux fentes forment un réseau à deux
éléments avec des sources de même amplitude et phase et séparées par L . Ainsi, ces deux
sources vont s’ajouter dans une direction normale au patch et au plan de masse, formant ainsi
194
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Figure VI.15 Fentes rayonnantes du patch rectangulaire et densités de courant magnétique équivalentes.
Les densités de courant équivalentes pour les deux autres fentes, chacune de longueur L et de
hauteur h , sont illustrées à la figure VI.17. Puisque, les densités de courant sur chaque paroi
étant de même amplitude mais de sens opposé, les champs rayonnés par ces deux fentes
s'annulent dans le plan principal H. De plus, puisque les fentes correspondantes sur les parois
opposées étant déphasées de 180◦, les rayonnements correspondants s'annulent dans le plan
principal E. Le rayonnement de ces deux parois latérales dans les plans non principaux est
faible comparé aux deux autres parois latérales. Par conséquent, ces deux fentes sont
généralement appelées fentes non rayonnantes.
Figure VI.17 Densité de courant sur les fentes non rayonnantes du patch rectangulaire.
195
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
x
VI.5.2.3. Champs rayonnés : mode TM010
Pour trouver les champs rayonnés par chaque fente, on suit une procédure similaire à celle
utilisée pour analyser de l'ouverture rayonnante. Le champ total est la somme du réseau à
deux éléments, chaque élément représentant une fente. Puisque les fentes sont identiques, ceci
est réalisé en utilisant un facteur de réseau pour les deux fentes.
Fentes Rayonnantes
En suivant une procédure similaire à celle utilisée pour analyser de l'ouverture rayonnante, les
champs électriques rayonnés de la zone lointaine rayonnés par chaque fente, en utilisant les
densités de courant équivalentes de (VI.42), sont donnés par :
Er ≈ Eθ ≈ ~ 0 (VI.44)
avec
k0 h
X = sin θ cos φ (VI.46)
2
k0W
Z= cos θ (VI.47)
2
Pour k0 h << 1 , (VI.45) se réduit à
kW
− jk0 r sin 0 cos θ
Eφ ≈ j
V0 e
sin θ 2 (VI.48)
πr cos θ
où V0 = hE0 . Le facteur de réseau pour les deux éléments, de même amplitude et phase,
k Le
( AF ) y = 2 cos 0 sin θ sin φ (VI.49)
2
où Le est la longueur effective de (VI.3). Ainsi, le champ électrique total pour les deux fentes
(l’antenne microruban) est donnée par
k0 hWE0 e − jk0r sin X sin Z k L
=Eφt j
πr sin θ X Z × cos 0 e sin θ sin φ
2
(VI.50)
k0 h kW
Avec : X = sin θ cos φ et Z = 0 cos θ
2 2
Pour k0 h << 1 , (VI.50) se réduit à
196
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
kW
− jk0 r sin 0 cos θ
Eφ ≈ j
2V0 e
sin θ 2 cos k0 Le sin θ sin φ
π cos θ 2 (VI.51)
Plane E
( θ 90 , 0 ≤ φ ≤ 90 et 270 ≤ φ ≤ 360 ) est le
Pour l'antenne microruban, le plan x − y=
plan E principal. Pour ce plan, l’expression du champ rayonné de (VI.50) se réduise à
k0 h
− jk0 r sin 2 cos φ
Eφt = j
k0 hWE0 e
cos k0 Le sin φ
πr 2 (VI.52)
k0 h cos φ
2
Plane H
( φ 0 , 00 ≤ φ ≤ 180 ) est le plan H principal. Pour
Pour l'antenne microruban, le plan x − z =
ce plan, l’expression du champ rayonné de (VI.50) se réduise à
k h kW
− jk0 r sin 0 sin θ sin 0 cos θ
Eφt = j
k0 hWE0 e
sin θ 2 2 (VI.53)
πr k 0 h
sin θ
k 0W
cos θ
2 2
197
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
angles d’observation et que celui de (III.158) pour le plan de masse diélectrique est proche de
-1 pour tous les angles d’observation, le diagramme dans le plan H est fondamentalement
inchangé par la présence du diélectrique.
Simulation
Simulation Mesures
Modèle de cavité
Mesures
Modèle de cavité
Plan H φ=00
Plan E θ=900
Figure VI.18 Diagrammes 2D normalisés du patch rectangulaire (
)
π
Ms =−2 n × E a =a y 2 E0 cos y ' (VI.54)
Le
et elle est tracée dans la figure VI.17. De même pour celle orientée vers − z . En utilisant la
même procédure que pour les fentes rayonnantes, les composantes de champ électrique
normalisées de la zone lointaine rayonné par chaque fente sont données par
k0 hLe E0 e − jk0r sin X cos Y j ( X +Y )
Eθ = −
2π r Y cos φ X Y 2 − (π / 2) 2 e (VI.55)
k0 hLe E0 e − jk0r sin X cos Y j ( X +Y )
Eφ =
2π r Y cos θ sin φ X Y 2 − (π / 2) 2 e (VI.56)
k0 h kL
avec X = sin θ cos φ , Y = 0 e sin θ sin φ .
2 2
198
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Puisque les deux fentes non rayonnantes forment un réseau á deux éléments, de même
amplitude mais de phase opposée, séparés d’une distance W le long de l’axe z , le facteur de
réseau est donné par
k W
( AF ) z = 2 j sin 0 cos θ (VI.57)
2
Par conséquent, le champ électrique total de la zone lointaine est donné par le produit de
(VI.55) et (VI.56) avec le facteur de réseau de (VI.57).
φ 0 , 0 ≤ θ ≤ 180 ), (VI.55) et (VI.56) sont nuls car le champ rayonné par
Dans le plan H (=
chaque quart de cycle de chaque fente est annulé par le champ rayonné par l'autre quart. De
( θ 90 , 0 ≤ φ ≤ 90 et 270 ≤ φ ≤ 360 ), le champ total est également
même, dans le plan E=
nul car (VI.57) est nulle. Cependant, ces deux fentes rayonnent loin des plans principaux,
mais leur intensité de champ dans ces autres plans est faible comparée à celle rayonnée par les
deux fentes rayonnantes, de sorte qu’il est généralement négligé.
VI.5.3. Directivité
Comme pour toute autre antenne, la directivité est l’une des figures de mérite les plus
importantes dont la définition est donnée par
U max 4π U max
=
D0 = (VI.58)
U0 Prad
Par conséquent, la directivité d’une seule fente peut être exprimée comme suit:
2
2π W 1
D0 = (VI.61)
λ0 I1
où
199
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
2
k0W
π sin cos θ
I1 = ∫ sin 3 θ dθ = −2 + cos X + XS ( X ) + sin X / X
2
[ ]
cos θ
i
0 (VI.62)
X = k0W
Asymptotiquement, les valeurs de (VI.62) sont données par :
= 3.3 5.2dB W << λ0
D0 = W (VI.63)
4 λ W >> λ0
0
La figure VI.19 montre les courbes de directivité d'une seule fente. Il est évident que la
directivité d'une fente unique n'est pas fortement influée par la hauteur du substrat, tant qu'elle
est maintenue électriquement petite.
Directivité (dB)
Largeur du patch ( )
Figure VI.19 Directivité calculée d'une et de deux fentes en fonction de la largeur de la fente.
200
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
La directivité totale transversale pour les deux fentes rayonnantes, séparés par le champ du
x
mode dominat TM 010 , peut également être écrite sous la forme suivante :
2
=
D2 D=
0 D AF D0 (VI.66)
1 + g12
2 g12 <<1
DAF = 2 (VI.67)
1 + g12
Où
D0 :directivité du seul fente [donnée par (VI.61) et (VI.62)]
k L
DAF : Directivité du facteur de réseau AF AF = cos 0 e sin θ sin φ
2
g12 = G12 / G1 : Conductance mutuelle normalisée.
La conductance mutuelle normalisée g12 peut être obtenue en utilisant (VI.14), (VI.15) et
(VI.22). Les valeurs calculées basées sur (VI.22) montrent que g12 << 1 ; ainsi (VI.67) est
généralement une bonne approximation pour (VI.66). Asymptotiquement, la directivité de
deux fentes (antenne microruban) peut être exprimée par :
= 6.6 8.2dB W << λ0
D2 = W (VI.68)
8 λ W >> λ0
0
La courbe de directivité d'une antenne microruban, modélisées par deux fentes, est
représentée sur la figure VI.19. Il est évident que la directivité est indépendante de la hauteur,
tant que la hauteur est maintenue électriquement petite. Une différence d'environ 2 dB est
indiquée entre la directivité d'une et deux fentes.
La directivité des fentes peut également être approximée par les formules de Kraus et de Tai
& Pereira, en fonction de largeurs de faisceau dans les plans E et H, qui peuvent être
approchées par :
7.03λ02
ΘE 2 sin −1 (VI.69)
4(3L2e + h 2 )π 2
1
ΘH 2 sin −1 (VI.70)
2 + k0W
Les valeurs des directivités obtenues en utilisant (VI.69) et (VI.70) avec (I.30) ou (I.33) ne
seront pas très précises car les largeurs de faisceau, en particulier dans le plan E, sont très
grand. Cependant, elles peuvent servir de directives.
201
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Pour trouver les champs dans la cavité, on utilise l’approche du potentiel vecteur. Pour TM z
on doit d'abord trouver le potentiel vecteur magnétique Az , qui doit satisfaire l'équation
d'onde homogène en coordonnées cylindriques, tel que
∇2 Az ( ρ , φ , z ) + k 2 Az ( ρ , φ , z ) =
0 (VI.71)
Pour les modes TM z , dont les champs électriques et magnétiques sont liés au potentiel
vecteur Az par :
202
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
1 ∂ 2 Az 1 ∂Az
Eρ =
−j Hρ =
ωµε ∂ρ∂z µρ ∂φ
1 1 ∂ 2 Az 1 ∂Az
Eφ =
−j Hφ =
− (VI.72)
ωµε ρ ∂φ∂z µ ∂ρ
1 ∂2
Ez =
−j + k 2 Az Hz =
0
ωµε ∂z 2
Avec les conditions aux limites :
Eρ (0 ≤ ρ ' ≤ a, 0 ≤ φ ' ≤ 2π , z ' = 0) = 0
Eρ (0 ≤ ρ ' ≤ a, 0 ≤ φ ' ≤ 2π , z ' = h ) = 0 (VI.73)
H φ ( ρ =' a, 0 ≤ φ ' ≤ 2π , 0 ≤ z ≤ h )= 0
=Az Bmnp J m ( k ρ ρ ') [ A2 cos( mφ ') + B2 sin( mφ ') ] cos k z z ' (VI.74)
Les coordonnées cylindriques primées ρ ' , φ ' , z ' sont utilisées pour représenter les champs
dans la cavité, et
= '
k ρ xmn =m 0,=
1, 2,... n 1, 2, 3,... (VI.76)
= π /h
k z p= p 0, 1, 2,... (VI.77)
'
xmn représente les zéros de la dérivée de la fonction de Bessel J m ( x ) , et ils déterminent
l'ordre des fréquences de résonance.
203
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
1.8412 1.8412C0
=
( f r )110 = (VI.79)
2π a µε 2π a ε r
La fréquence de résonance de (VI.79) ne prend pas en compte les dispersions. Les dispersions
sont pris en compte en introduisant un rayon effectif ae , pour remplacer le rayon réel a ,
donné par :
1/2
2h πa
ae =
a 1 + ln 2h + 1.7726 (VI.80)
π aε r
z
Par conséquent, la fréquence de résonance de (VI.79) pour le dominant TM 110 doit être
modifiée en utilisant (VI.80) tel que:
1.8412 8.791 × 109 8.791 × 109
(=
f rc )110 = =
⇒ ae (VI.81)
2π ae µε ae ε r f rc ε r
VI.6.3. Conception
La procédure de conception des antennes microruban circulaires pour le mode dominant
z
TM 110 est basée sur la formulation du modèle de cavité. La procédure est la suivante:
- Spécifier ε r , f r ( Hz ) et h( cm )
Ceci est fait en substituant (VI.81) pour ae sur le côté gauche de (VI.80) et pour a seulement
dans les accolades {..} sur le côté droit de (VI.80). Ainsi
F
a= 1/2
(VI.82)
2h πF
1 + ln + 1.7726
πε r F 2h
avec
8.791 × 109
F= (VI.83)
fr ε r
204
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
z
de (VI.72)-(VI.74) et en supposant une distribution de champ en mode TM 110 sous le patch,
les champs électriques et magnétiques normalisés dans la cavité peuvent être écrits sous les
formes suivantes :
E=
ρ E=
φ H=
z 0 (VI.84)
E0 1
Hρ = J J 1 ( k ρ ') sin φ ' (VI.86)
ωµ0 ρ
E0
Hφ = J J 1' ( k ρ ') cos φ ' (VI.87)
ωµ0
où φ ' est l'angle azimutal le long du périmètre du patch.
Selon (VI.85) évaluée au bord électrique équivalent du disque ( ρ ' = ae ), la densité de courant
magnétique de (VI.42) peut être écrite sous la forme suivante :
Ms = −2 n × E a ρ ' = a =aφ 2 E0 J 1 ( kae ) cos φ ' (VI.88)
e
Puisque la hauteur du substrat est très petite et que la densité de courant de (VI.88) est
uniforme le long de la direction z , on peut rapprocher (VI.81) par un courant magnétique
filamentaire, tel que
= =
I m hM s =
aφ 2hE0 J 1 ( kae ) cos φ ' aφ 2V0 cos φ ' (VI.89)
k0 aeV0 e − jk0r
Eθ = − j cos φ J 02' (VI.91)
2r
205
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
k0 aeV0 e − jk0r
Eφ = j [cos θ sin φ J 02 ] (VI.92)
2r
=J 02' J 0 ( k0 ae sin θ ) − J 2 ( k0 ae sin θ ) (VI.93)
où ae est le rayon effectif donné par (VI.80). Les champs dans les principaux plans se
réduisent à:
=
Plan E ( φ 0 , 180 , 0 ≤ θ ≤ 90 )
=
Plan H ( φ 90 , 270 , 0 ≤ θ ≤ 90 )
Eθ = 0 (VI.97)
k0 aeV0 e − jk0r
Eφ = j [cos θ J 02 ] (VI.98)
2r
Les diagrammes ont été calculés pour un patch circulaire avec un plan de masse de
10cm×10cm, basé sur (VI.95)-(VI.98), et ils sont présentés sur la figure VI.22 où ils sont
comparés avec des diagrammes mesurés et simulés. L'asymétrie constatée dans les
diagrammes mesurées et simulées est due à l'alimentation qui n'est pas positionnée
symétriquement le long du plan E. Les simulations tiennent compte de la position de
l’alimentation, tandis que le modèle de la cavité n’en tient pas compte.
Simulation
Mesures
Simulation Modèle de cavité
Mesures
Modèle de cavité
206
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Par conséquent, la conductance à travers l’écart entre le patch et le plan de masse à φ ' = 00
sur la base de (VI.12) et (VI.99) peut être écrite sous la forme suivante:
π /2
( k 0 ae ) 2
= ∫ J + cos2 θ J 022 sin θ dθ
'2
Gr ad 02 (VI.100)
480 0
La conductance de (VI.100) prend en compte les pertes dues au rayonnement, mais pas les
pertes de conduction et les pertes diélectriques, qui peuvent être exprimées sous la forme
suivante
ε moπ (πµ0 f r ) −3/2
=Gc ( kae ) 2 − m 2 (VI.101)
4h 2 σ
ε mo tan δ
=Gd ( kae ) 2 − m 2 (VI.102)
4 µ0 hf r
mode mn0 . Ainsi, la conductance totale peut être écrite sous la forme suivante :
Gt = Grad + Gc + Gd (VI.103)
Selon (VI.58), (VI.91), (VI.92), (VI.99) et (VI.100), la directivité pour la fente à θ = 0 peut
être exprimée par :
( k 0 ae ) 2
D0 = (VI.104)
120Grad
z
Un tracé de la directivité du mode dominant TM 110 en fonction du rayon du disque est
représenté sur la figure VI.23. Pour de très petites valeurs du rayon, la directivité se rapproche
de 3 (4.8 dB), qui équivaut à celle d'une fente au-dessus d'un plan de masse et correspond à la
valeur de (VI.63) pour W << λ0 .
207
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
1
ρ ' a=
Rin ( = e) (VI.107)
Gt
208
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
surface. Par conséquent, le facteur de qualité total Qt dépend de toutes ces pertes et est en
général écrit sous la forme suivante :
1 1 1 1 1
= + + + (VI.108)
Qt Qrad Qc Qd Qsw
Qd = 1 / tan δ (VI.110)
2ωε r
Qrad = K (VI.111)
hGt / l
où tan δ est la tangente à la perte du substrat, σ est la conductivité des conducteurs associés
au patch et au plan de masse, Gt / l est la conductance totale par unité de longueur de
l’ouverture rayonnante et
∫∫
2
E dA
K=
surface
(VI.112)
∫
2
E dl
perimètre
x
Pour une ouverture rectangulaire fonctionnant en mode dominant. TM 010
K = L/4 (VI.113)
Grad
Gt / l = (VI.114)
W
Le Qrad tel que représenté par (VI.111) est inversement proportionnel à la hauteur du substrat,
et le facteur dominant pour les substrats très minces.
209
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
En général, la bande passante est proportionnelle au volume, qui pour une antenne
microruban rectangulaire à une fréquence de résonance constante peut être exprimée par :
1 1 1
BW volume=surface.heuteur=longueur.largeur.hauteur εr = (VI.117)
εr εr εr
que la puissance de l’onde de surface soit très petite que celle rayonnée est donnée par :
16 ε r − 1 h W ε r − 1 h W
=BW = (ε ) 2 λ L 3.771 (ε ) 2 λ L (VI.118)
3 2 r 0 r 0
L'expression est valable pour h << λ0 .
210
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Résistance de résonance
maximale.
Xf=réactance d’alimentation=
211
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
η kh kd
Xf − ln + 0.577 (VI.120)
2π 4
où d est le diamètre de la sonde d'alimentation.
VI.9. LE COUPLAGE
Le couplage entre deux patchs microruban ou plus peut être pris en compte à l'aide de
l'analyse à pleine onde Cependant, il est plus difficile d’utiliser les modèles de ligne de
transmission et de cavité. On peut montrer que le couplage entre deux patchs, tout comme le
couplage entre deux ouvertures ou deux antennes filaires, est fonction de la position d'un
élément par rapport à l'autre.
Pour deux patchs rectangulaires, le couplage est fonction de l'alignement relatif. Lorsque les
éléments sont positionnés de manière colinéaire le long du plan E, cette disposition est
appelée plan E, comme le montre la figure VI.25 (a); lorsque les éléments sont positionnés de
manière colinéaire le long du plan H, cette disposition est appelée plan H, comme le montre la
figure VI.25 (b). Pour une séparation s de bord à bord, le plan E présente la plus petit
couplage pour s un très petit (généralement s < 0.10λ0 ) tandis que le plan H présente le plus
petit couplage pour un grand espacement (généralement s > 0.10λ0 ). L'espacement pour
lequel le couplage d’un plan dépasse l'autre dépend des propriétés électriques et des
dimensions géométriques de l'antenne microruban. Les variations typiques sont illustrées à la
figure VI.26.
En général, le couplage mutuel est principalement attribué aux champs qui existent le long de
l'interface air-diélectrique. Les champs peuvent être décomposés en ondes d’espace (variation
1 / ρ ), ondes d'ordre supérieur (variation 1 / ρ 2 ), ondes de surface (variation 1 / ρ 1/2 ) et ondes
de fuites (variation e − λρ / ρ ). Les ondes d’espace et de l’ordre supérieur sont les plus
1/2
dominantes pour les très petits espacements. Les ondes de surface existent et se propagent
dans le diélectrique et leur excitation est fonction de l'épaisseur du substrat. Le premier mode
d’onde de surface est TM (impair) avec une fréquence de coupure nulle suivie du mode TE
(pair) et alternativement des modes TM (impair) et TE (pair). Pour un patch microruban
rectangulaire, les champs sont TM dans une direction de propagation le long du plan E et TE
dans une direction de propagation le long du plan H. Étant donné que pour la disposition du
plan E de la figure VI.25 (a) les éléments sont placés de manière colinéaire le long du plan E,
il y a une excitation par onde de surface plus forte (mode dominant) entre les éléments et le
couplage est plus grand. Cependant, pour la disposition du plan H de la figure VI.25 (b), il n'y
212
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
a pas une forte excitation des ondes de surface en mode dominant; alors il y a moins de
couplage entre les éléments. Cela change au fur et à mesure que l'épaisseur du substrat
augmente, ce qui permet l’excitation d’onde de surface TE d’ordre supérieur.
(b) Plan H
(a) Plan E
Figure VI.25 Dispositions des plans E et H des antennes patch microruban.
Plan E Plan H
Mesurée -Carver
Calculée -Pozar
Plan E
Plan H
Figure I.26 Couplage mutuel mesuré et calculé entre deux antennes microruban à alimentation coaxiale,
pour le couplage du plan E et H ( )
Pour la disposition du plan E de la figure VI.25 (a) et pour une distribution de champ en mode
impair sous le patch, qui représente le mode dominant, la conductance mutuelle est donnée
par :
2
k0W
sin 2 cos θ
sin 3 θ 2 J Y 2π sin θ
0
1 επ cos θ λ0
G12 =
π ∫
µ
0
(VI.121)
Y + L Y − L
+J0 2π sin θ + J 0 2π sin θ dθ
λ0 λ0
où Y est la séparation centre à centre entre les fentes. Le premier terme dans (VI.121)
représente la conductance mutuelle de deux fentes séparées par une distance X le long du
213
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
où Z est la séparation centre à centre entre les fentes. Le premier terme dans (VI.122)
représente le double de la conductance mutuelle de deux fentes le long du plan H séparées par
une distance Z tandis que le second terme représente le double de la conductance entre deux
fentes le long du plan E séparées par une distance L et le long du plan H par une distance Z .
Les résultats normalisés sont illustrés á la figure VI.27. Il est clair que la conductance
mutuelle pour la disposition du plan H, diminue avec la distance plus rapidement que celle du
plan E. On observe également que la conductance mutuelle pour la disposition du plan E est
plus grande pour les éléments plus larges alors que c’est l’inverse pour la disposition du plan
H.
Plan E
Plan H
Figure VI.27 Conductance mutuelle des plans E et H en fonction de la séparation des patchs pour des
antennes patch rectangulaires à microrubans ( ).
214
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
215
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
être retardé de 45 , ce qui entraîne une différence de phase de 90 pour la polarisation
circulaire. Pour y réaliser, plusieurs dispositions ont été proposées, comme le montre la figure
VI.29
Les fréquences de résonance f1 et f 2 de la largeur de bande de (VI.116) associée aux deux
longueurs L et W d'un microruban rectangulaire sont donnée par
f0
f1 = (VI.123)
1 + 1 / Qt
=f1 f 0 1 + 1 / Qt (VI.124)
(a) Patch carré alimenté aux côtés (b) patch carre alimente aux cotes
adjacents par diviseur de puissance adjacents par un hybride 900
Connecteur coaxial
Hybride
900
Centre du disque
relié au plan de
Connecteur coaxial masse
(c) Patch circulaire alimenté par câble coaxial
(d) Disposition d’alimentation du patch circulaire pour les modes et d’ordre supérieur
Figure VI.28 Dispositions du patch rectangulaire et circulaire pour la polarisation circulaire
D'autres moyens pratiques pour obtenir une polarisation circulaire, consistent á coupé des
fentes très fines comme le montrent les figures VI.30 (a, b) avec les dimensions
216
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
L W
=c = (VI.125)
2.72 2.72
c L W
=
d = = (VI.126)
10 0.272 0.272
TABLEAU VI.1 Espacement angulaire de la sonde d'alimentation de différents modes pour la
polarisation circulaire
TM110 TM210 TM310 TM410 TM510 TM610
45◦ 30◦ 22.5◦ 18◦., 54◦ 15◦, 45◦
𝛼𝛼 90◦ ou ou ou ou ou
135◦ 90◦ 67.5◦ 90◦ 75◦
Patch presque
carré
Point
Point
d’alimentation
d’alimentation
(a) Patch presque carrée (b) circulaire à gauche (c) circulaire à droite
Figure VI.29 Dispositions à alimentation unique pour la polarisation circulaire des patchs
rectangulaires.
Une autre méthode consiste à couper les extrémités des deux coins opposés d’un patch carré
et alimenter au point 1 ou 3 , comme le montre la figure VI.31 (a). La polarisation circulaire
peut également être obtenue avec un patch circulaire en le rendant légèrement elliptique ou en
ajoutant des languettes, comme illustré à la figure VI.31 (b).
Patch Patch
carré carré
Figure VI.30 Polarisation circulaire pour patch carré à fentes fines sur patch
( )
Les réseaux d’alimentations série peuvent être fabriqués en utilisant la photolithographie pour
les éléments rayonnants et le réseau d'alimentation. Cependant, cette technique est limitée aux
réseaux avec un faisceau fixe ou ceux qui sont balayés par variation de la fréquence, mais elle
peut être appliquée à des réseaux linéaires et plans à polarisation simple ou double. De plus,
tout changement dans l'un des éléments ou lignes d'alimentation affecte les performances des
218
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
autres. Par conséquent, il est important de pouvoir prendre en compte ces effets et d’autres,
tels que le couplage mutuel et les réflexions internes.
Les réseaux d’alimentation parallèle sont généraux et souples. Avec cette méthode, on a plus
de contrôle sur l’alimentation de chaque élément (amplitude et phase) et elle est idéale pour le
balayage des réseaux déphaseur, des réseaux multifaisceaux ou des réseaux à faisceau
modelé. La phase de chaque élément peut être contrôlée à l'aide de déphaseurs, tandis que
l'amplitude peut être ajustée à l'aide d'amplificateurs ou d'atténuateurs.
Les concepteurs de réseaux microrubans indiquent que les rayonnements provenant de la
ligne d'alimentation, en utilisant un réseau en série ou en parallèle, constituent un problème
sérieux qui limite la polarisation croisée et le niveau des lobes secondaire. La polarisation
croisée et les niveaux des lobes secondaires peuvent être améliorés en isolant le réseau
d'alimentation de la face rayonnante du réseau. Cela peut être réalisé en utilisant soit des
alimentations á sonde ou un couplage par ouverture.
Dans les réseaux microrubans, le couplage mutuel entre les éléments peut entraîner un
aveuglement de balayage qui limite, pour un certain coefficient de réflexion maximal, le
volume angulaire sur lequel les réseaux peuvent être balayés. Pour les antennes microruban,
cette limitation de balayage est fortement influée par les ondes de surface dans le substrat. Ce
volume angulaire de balayage peut être étendu en éliminant les ondes de surface. L'une des
façons pour le faire consiste à utiliser des cavités en conjonction avec des éléments
microruban ; comme le montre.la figure VI.34. Il a été démontré que la présence de cavités,
circulaires ou rectangulaires, peut avoir une augmentation marquée du volume de balayage
dans le plan E, en particulier pour les substrats plus épais. Cependant, la forme de la cavité,
circulaire ou rectangulaire, n'influence pas fortement les résultats.
219
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Des résultats typiques pour un coefficient de réflexion apparié d’un réseau infini de patchs
circulaires et soutenu par des cavités circulaires et rectangulaires pour le plan E et H, sont
représentés sur la figure VI.35. Le coefficient de réflexion apparié Γ (θ, φ) est défini par
Z in (θ , φ ) − Z in (0, 0)
Γ(θ , φ ) = (VI.127)
Z in (θ , φ ) + Z in* (0, 0)
où Z in (θ , φ ) est l'impédance d'entrée lorsque le faisceau principal est balayé vers un angle
(θ , φ ) . Les résultats sont comparés à ceux d'une cavité habituelle. Il est évident qu'il existe
une amélioration importante du balayage pour le plan E, en particulier pour un VSWR
d'environ 2 : 1 . L'amélioration du plan H se produit pour les coefficients de réflexion
supérieurs à 0.60 . Pour le réseau habituel, la réponse du plan E présente un Γ 1 , près d'un
angle de balayage de θ 0 = 72.5 . C'est la preuve de l’aveuglement de balayage, qui est
attribuée au couplage entre les éléments du réseau dû aux ondes de fuite. L’aveuglement de
balayage se produit pour les plans E et H à l'incidence rasante ( θ 0 = 90 ).
Une autre façon de minimiser les ondes de surface, sans utiliser les cavités, consiste à monter
les patchs sur des surfaces EBG avec des vias, comme le montre la figure VI.36 (a). Une
cellule élémentaire 2×2 de surface EBG, avec un dipôle en son milieu, est représentée sur la
figure VI.36 (b). Ces surfaces ont la capacité de contrôler et de minimiser les ondes de surface
dans les substrats.
Patch. Abit (Plan E)
Cavité. Circ (Plan E)
Plan E
Cavité. Rect (Plan E) habituel
Patch. Abit (Plan H)
Coefficient de réflexion │Γin│
Plan H
cavité
Plan E
cavité
Le coefficient de réflexion simulé d’un dipôle microruban, placé sur une surface à haute
impédance est représenté á la figure VI.37. La gamme de fréquences de la bande interdite était
de 9,7-15,1 GHz. Il est clair qu'en utilisant des substrats classiques, le coefficient de réflexion
varie en fonction de l'angle de balayage, et crée un aveuglement de balayage autour de 50 .
220
Chapitre VI Les Antennes Planaires (Patchs)
Substrat avec
plan de masse
(a) (b)
Figure VI.38 Réseau déphaseur de dipôles sur une surface EBG.
(a) réseau 3×3. (b) Dipôle entre cellule élémentaire 2×2.
Substrat habituelle
Substrat EBG
221
Annexe I
ANNEXE I
VECTEURS
I.1. IDENTITES ALGEBRIQUES
A B = A⋅ B + A× B
2 2 2 2
( I.1)
( A × B ) ⋅ C = ( B × C ) ⋅ A = (C × A) ⋅ B ( I.2)
A × ( B × C ) = B( A ⋅ C ) − C ( A ⋅ B ) ( I.3)
( A × B ) ⋅ (C × D ) = ( A ⋅ C )( B ⋅ D ) − ( A ⋅ D )( B ⋅ C ) ( I.4)
( A × B ) × (C × D ) = [ ( A × B ) ⋅ D ] C − [ ( A × B ) ⋅ C ] D ( I.5)
I.2 IDENTITES DIFFERENTIELLES
∇.(∇ × A) = 0 ( I.6)
∇ × ∇ψ = 0 ( I.7)
∇(φ + ψ ) = ∇φ + ∇ψ ( I.8)
∇(φψ ) = φ∇ψ + ψ∇φ ( I.9)
∇.( A + B ) = ∇. A + ∇.B ( I.10)
∇ × ( A + B) = ∇ × A + ∇ × B ( I.11)
∇.(ψ A) = A.∇ψ + ψ∇. A ( I.12)
∇ × (ψ A) = ∇ψ × A + ψ∇ × A ( I.13)
∇( A.B= ) ( A.∇) B + ( B.∇) A + A × (∇ × B ) + B × (∇ × . A) ( I.14)
∇.( A × B )= B.∇ × A − A.∇ × B ( I.15)
∇ × ( A × B ) = A∇.B − B∇. A + ( B.∇) A − ( A.∇) B ( I.16)
∇ × ∇) × A = ∇(∇. A) − ∇2 A ( I.17)
I.3 IDENTITES INTEGRAL
∫ A.dl= ∫∫ (∇ × A).ds
C S
Théorème de Stoke ( I.18)
∫∫ A=
C
.ds ∫∫∫ (∇. A)dv
V
( I.19)
∫∫ (nˆ × A)=
C
ds ∫∫∫ (∇ × A)dv
V
( I.20)
∫∫ ψ ds
C
= ∫∫∫ ∇ψ dv
V
( I.21)
∫ ψ=
C
dl ∫∫ nˆ × ∇ψ ds ( I.22)
222
Annexe I
x = ρ cos φ
y = ρ sin φ ( I.23)
z=z
Les relations entre les vecteurs unitaires en coordonnées cartésiennes et cylindriques sont les
suivantes
= aˆ x aˆ ρ cos φ − aˆφ sin φ
=aˆ y aˆ ρ sin φ + aˆφ cos φ ( I.24)
aˆ z = aˆ z
où aˆ x , aˆ y , aˆ z sont les vecteurs unitaires en cordonnées cartésiennes, et aˆ ρ , aˆφ , aˆ z sont les
vecteurs unitaires en cordonnées cylindrique
Pour un vecteur A qui a les composantes Ax , Ay , Az en coordonnées cartésiennes, il peut être
écrit en coordonnées cylindrique tel que
= Aρ Ax cos φ + Ay sin φ
− Ax sin φ + Ay cos φ
Aφ = ( I.25)
Az = Az
où Aρ , Aφ , Az sont les composantes du vecteur A en coordonnées cylindrique.
La transformation des coordonnées cylindrique au coordonnées cartésiennes est donnée par
= Ax Aρ cos φ − Aφ sin φ
=Ay Aρ sin φ + Aφ cos φ ( I.26)
Az = Az
I.3.2. Cylindriques au sphériques (et vice versa)
La transformation des coordonnées cylindrique ( ρ , φ , z ) au sphérique ( r, θ , φ ) est donnée
par
ρ = r sin θ
( I.27)
z = r cos θ
La transformation cylindrique au sphérique des composants du vecteur A est donnée par
= Ar Aρ sin θ + Az cos θ
=Aθ Aρ cos θ − Az sin θ ( I.28)
Aφ = Aφ
où Ar , Aθ , Aφ sont les composantes du vecteur A en coordonnées sphérique.
La transformation des coordonnées sphériques au coordonnées cylindriques est donnée par
= Aρ Ar sin θ + Aθ cos θ
Aφ = Aφ ( I.29)
= Az Ar cos θ − Aθ sin θ
I.3.3. Cartésiennes au sphériques (et vice versa)
La transformation des coordonnées cartésiennes ( x, y , z ) au sphérique ( r, θ , φ ) est donnée
par
223
Annexe I
x = r sin θ cos φ
y = r sin θ sin φ ( I.30)
z = r cos θ
La transformation cartésienne au sphérique des composants du vecteur A est donnée par
Ar = Ax sin θ cos φ + Ay sin θ sin φ + Az cos θ
Aθ = Ax cos θ cos φ + Ay cos θ sin φ − Az sin θ ( I.31)
Aφ = − Ax sin φ + Ay cos φ
La transformation des coordonnées sphériques au coordonnées cartésiennes est donnée par
Ax = Ar sin θ cos φ + Aθ cos θ cos φ − Aφ sins φ
Ay = Ar sin θ sin φ + Aθ cos θ sin φ + Aφ cos φ ( I.32)
= Az Ar cos θ − Aθ sin θ
I.4. OPÉRATEURS DIFFÉRENTIELS
I.4.1. Coordonnées cartésiennes
∂ψ ∂ψ ∂ψ
ψ aˆ x
∇= + aˆ y + aˆ z ( I.33)
∂x ∂y ∂z
∂ 2ψ ∂ 2ψ ∂ 2ψ
∇.∇ψ = ∇2ψ = + + ( I.36)
∂x 2 ∂y 2 ∂z 2
∇2 A = aˆ x ∇2 Ax + aˆ y ∇2 Ay + aˆ z ∇2 Az ( I.37)
1 ∂ 1 ∂Aφ ∂Az
=∇. A ( ρ Aρ ) + + ( I.39)
ρ ∂ρ ρ ∂φ ∂z
1 ∂ ∂ψ 1 ∂ 2ψ ∂ 2ψ
=∇2ψ ρ ∂ρ + ρ 2 ∂φ 2 + ∂z 2 ( I.41)
ρ ∂ρ
224
Annexe I
∂ 2 Aρ 1 ∂Aρ Aρ 1 ∂ Aρ
2
2 ∂Aφ ∂ Aρ
2
∇ A = ∇(∇. A) − ∇ × ∇ × A = aˆ ρ
2
+ − + − +
∂ρ 2 ρ ∂ρ ρ 2 ρ 2 ∂φ 2 ρ 2 ∂φ ∂z 2
∂ 2 Aφ 1 ∂Aφ Aφ 1 ∂ Aφ
2
2 ∂Aρ ∂ Aφ
2
+ aˆφ + − + + + ( I.42)
∂ρ 2 ρ ∂ρ ρ 2 ρ 2 ∂φ 2 ρ 2 ∂φ ∂z 2
∂ 2 Az 1 ∂Az 1 ∂ 2 Az ∂ 2 Az
+ aˆ z + + +
∂ρ ρ ∂ρ ρ 2 ∂φ 2 ∂z 2
2
1 ∂ 2 1 ∂ 1 ∂Aφ
=
∇. A ( r Ar ) + ( Aθ sin θ ) + ( I.44)
r ∂r
2
r sin θ ∂θ r sin θ ∂φ
∂
aˆ r ∂Aθ aˆθ 1 ∂Ar ∂
=∇× A ∂θ ( Aφ sin θ ) − ∂φ
r sin θ + r r sin θ ∂φ − ∂r ( rAr )
( I.45)
aˆφ ∂ ∂Ar
+ ( rAθ ) −
r ∂r ∂θ
1 ∂ 2 ∂ψ 1 ∂ ∂ψ 1 ∂ 2ψ
=∇2ψ r + 2 sin θ + ( I.46)
r 2 ∂r ∂r r sin θ ∂θ ∂θ r sin θ ∂φ
2 2 2
− 2 + aˆφ 2 + − Aφ + 2
r sin θ ∂φ ∂r r ∂r r 2 sin 2 θ r ∂φ 2
225
Annexe II
ANNEXE II
FONCTIONS DE BESSEL
II.1. DEFINITION
Les fonctions de Bessel du premier et du second espèce, d'ordre n , sont les solutions de
l'équation différentielle dite de Bessel:
d2y dy
x2 2
+x + ( x2 − p2 ) y =
0 ( II.1)
dx dx
pour tout nombre réel ou complexe p . Le plus souvent, p est un entier naturel (on dit alors
que c'est l'ordre de la fonction), ou un demi-entier.
Il existe deux sortes de fonctions de Bessel :
- Les fonctions de Bessel de première espèce J n , solutions de l'équation différentielle
(II.1) qui sont définies en 0;
- Les fonctions de Bessel de seconde espèce Yn , solutions qui ne sont pas définies en 0
(mais qui ont une limite infinie en 0).
Les représentations graphiques des fonctions de Bessel ressemblent à celles des fonctions
sinus ou cosinus, mais s'amortissent comme s'il s'agissait de fonctions sinus ou cosinus
divisées par un terme de la forme x.
II.2. EXPRESSION DES FONCTIONS DE BESSEL
Pour les valeurs entières de p = n , les fonctions de Bessel de première espèce J n sont
définies par la série entière (de rayon de convergence infini) suivante :
2 k +n
+∞
( −1) k x
J n ( x) = ∑ ( II.2)
k =0 k ! Γ( k + n + 1) 2
où Γ( z ) est la fonction gamma, généralisant la fonction factorielle à des valeurs non entières.
Les fonctions de Bessel de deuxième espèce, fonctions de Neumann ou encore fonctions de
Weber-Schläfli sont définies par :
J λ ( x ) cos(λπ ) − J − λ ( x )
Yn ( x ) = lim ( II.4)
λ →n sin(λπ )
226
Annexe II
C'est la définition qu'en donna Bessel, et qui lui servit à obtenir de nombreuses propriétés de
ces fonctions (à commencer par l'équation différentielle, qui en découle par différentiation
sous le signe d'intégration, suivie d'une intégration par parties). Cette définition peut s'étendre
au cas p non entier (pour Re( x ) > 0 ), en ajoutant un autre terme :
π ∞
1 sin( pπ )
∫ cos( pτ − x sinτ )dτ − ∫e
− x sinh( t ) − pt
J n ( x) = dt ( II.6)
π 0
π 0
J 1 ( x ) = − J 0' ( x ) ( II.10)
d n
( x J n ( x )) = x n J n −1 ( x ) ( II.11)
dx
1
∫ xJ
0
n (λi x ) J n (λ j x )dx = 0 ( II.12)
Cette approche est celle de Peter Andreas Hansen en 1843. Elle peut se généraliser à des
ordres n non entiers, par l'intermédiaire, par exemple, d'intégrales de contour.
Des développements analogues; mais utilisant des séries trigonométriques, sont dus à Jacobi
et Anger ; on a
∞
eiz cosφ = ∑i
n = −∞
n
J n ( z )einφ ( II.14)
227
Annexe II
∞
eiz sin φ = ∑J
n = −∞
n ( z )einφ ( II.15)
1
J p ( x) ≈ ( x / 2) p ( II.16)
Γ( p + 1)
2
π [ ln( x / 2) + γ ] si p =
0
Yp ( x) ≈ ( II.17)
− Γ( p ) ( x / 2) p si p > 0
π
où γ est la constante d'Euler-Mascheroni ( 0.577 ) et Γ est la fonction gamma. Pour x tendant
vers l'infini (et plus précisément pour x >> p 2 − 1 / 4 ), ces développements deviennent
2 pπ π
J p ( x) ≈ cos x − − ( II.18)
πx 2 4
2 pπ π
Yp ( x) ≈ sin x − − ( II.19)
πx 2 4
II.6. FONCTION DE HANKEL
Les fonctions de Hankel, du nom du mathématicien Hermann Hankel, notées H p(1) ( x ) H p(2) ( x )
, sont des fonctions spéciales de la physique mathématique. Ce sont les solutions linéairement
indépendantes de l'équation de Bessel .
Fonction de Hankel du premier type :
=
H p(2) ( x ) J p ( x ) − iY p ( x ) ( II.20)
=
H p(1) ( x ) J p ( x ) + iY p ( x ) ( II.21)
Propriétés
228
Annexe II
J − p ( x ) − e − pπ i J p ( x )
H p(1) ( x ) = ( II.22)
i sin( pπ )
J − p ( x ) − e pπ i J p ( x )
H (2)
( x) = ( II.23)
−i sin( pπ )
p
229
Annexe III
ANNEXE III
SINUS ET COSINUS INTEGRALES
Le sinus et cosinus intégrales sont des fonctions qui apparaissent parfois dans les applications
d'intégration et d'ingénierie. Le sinus intégral est appelée Si ( x ) , et le cosinus intégral est
cos(t ) − 1
x
γ + ln( x ) + ∫
Ci ( x ) = dt ( III.2)
0
t
cos(t ) − 1
x
Cin ( x ) = ∫ dt ( III.3)
0
t
∞
( −1) n x 2 n
γ + ln( x ) + ∑
Ci ( x ) = ( III.9)
n =1 2n (2n )!
( −1) n +1 x 2 n
∞
Cin ( x ) = ∑ ( III.10)
n =1 2n (2n )!
230
Annexe III
231
Annexe IV
ANNEXE IV
Divers
VI 1. IDENTITES TRIGONOMETRIQUES
= e ± ix cos x ± i sin x ( IV.1)
=
cos x
2
(
1 ix
e + e − ix ) ( IV.2)
=sin x
2i
( e − e−ix )
1 ix
( IV.3)
cos( x ± π / 2) = sin x ( IV.4)
sin( x ± π / 2) = ± cos x ( IV.5)
2 sin x cos x = sin 2 x ( IV.6)
sin 2 x + cos2 x = 1 ( IV.7)
cos x − sin x =
2 2
cos 2 x ( IV.8)
1
cos= 2
x (1 + cos 2 x ) ( IV.9)
2
1
sin= 2
x (1 − cos 2 x ) ( IV.10)
2
1
= cos3 x (3cos x + cos 3x ) ( IV.11)
4
1
= sin 3 x (3sin x − sin 3x ) ( IV.12)
4
sin( x= ± y ) sin x cos y ± cos x sin y ( IV.13)
cos( x ± y ) = cos x cos y sin x sin y ( IV.14)
tan x ± tan y
tan( x ± y ) = ( IV.15)
1 tan x tan y
1
=
sin x sin y [cos( x − y ) − cos( x + y )] ( IV.16)
2
1
=
cos x cos y [cos( x − y ) + cos( x + y )] ( IV.17)
2
1
sin x cos= y [sin( x − y ) + sin( x + y )] ( IV.18)
2
a cos x + b cos y = C cos( x + θ ) ( IV.19)
Avec= C et θ tan −1 ( −b / a )
a 2 + b2 =
IV.2. INTEGRALES INDEFINIES
∫ udv= uv − ∫ vdu ( IV.20)
∫ f ( x )=
g '( x )dx f ( x ) g ( x ) − ∫ f '( x ) g ( x )dx ( IV.21)
1
∫ sin axdx = − cos ax
a
( IV.22)
1
∫ cos axdx = a sin ax ( IV.23)
232
Annexe IV
1
∫ x=
sin axdx
a2
(sin ax − ax cos ax ) ( IV.24)
1
∫ x=
cos axdx
a2
(cos ax + ax sin ax ) ( IV.25)
1
∫ x sin axdx
= 3 (2ax sin ax + 2 cos ax − a 2 x 2 cos ax )
2
( IV.26)
a
1
∫ x cos = (2ax cos ax − 2 sin ax + a 2 x 2 sin ax )
2
axdx ( IV.27)
a3
sin( a − b) x sin( a + b) x
∫ sin ax sin bxdx = 2( a − b)
−
2( a + b)
a 2 ≠ b2 ( IV.28)
cos( a − b) x cos( a + b) x
∫ sin ax cos bxdx =
−
2( a − b)
+
2( a + b) a 2 ≠ b2 ( IV.29)
cos( a − b) x sin( a + b) x
∫ cos ax cos bxdx = 2( a − b)
+
2( a + b)
a 2 ≠ b2 ( IV.30)
1 ax
∫ e dx = a e
ax
( IV.31)
1 ax
=∫ xe dx a 2 e (ax − 1)
ax
( IV.32)
1 ax 2 2
∫ x= e ( a x − 2ax + 2)
2 ax
e dx ( IV.33)
a3
e ax
= ∫ ( a sin bx − b cos bx )
ax
e sin bxdx ( IV.34)
a 2 + b2
e ax
= ∫ ( a cos bx + b sin bx )
ax
e cos bxdx ( IV.35)
a 2 + b2
1 1 −1 x
∫ x 2 + a 2 dx = a tan a ( IV.36)
x 1
∫ x 2 +=a 2
dx
2
ln( x 2 + a 2 ) ( IV.37)
233
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
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[11] Constantine A. Balanis, Advanced Engineering Electromagnetics, 2ème édition, John
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