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Pré-dimensionnement des poutres

En construction, les poutres doivent avoir des sections régulières soit rectangulaires ou
carrées. Ces sections sont obtenues en satisfaisant aux conditions suivantes :
 Critère de rigidité.
 Condition du Règle parasismique algériennes R.P.A 99 Version 2003.
a) Critère de rigidité :

L L
 h
15 10
0,4 h  b  0,8 h

Avec : h : Hauteur de la poutre.

b : Largeur de la poutre.

L : Portée de la poutre.

b) Condition selon les règles parasismiques algériennes RPA99 V 2003

h  30 cm

b  20 cm
h b   4

 bmax ≤ 1.5 h+b1.


h peut-être ramené à 20 cm dans les ouvrages contreventés par voiles

Pré-dimensionnement des poteaux


Méthode approchée :

Supposons un poteau de section quelconque A soumis à une charge de compression N centrée.


Sous l’action de la charge N, se développe à l’intérieur de toute section du poteau une contrainte
(pression) de compression ayant pour valeur :  = N/A
Rappel : le Matériaux béton ayant une contrainte limite en compression à 28 jours (à ne pas
dépasser) Notée fc28, il serait alors logique d’écrire l’équation de résistance suivante :
𝑁
≤𝑓
𝐴

Ainsi, connaissant l’effort Normal ultime sollicitant un poteau que l’on notera désormais
Nu (dû aux seules charges verticales), ainsi la contrainte caractéristique en compression du
béton fc28 prise égale à 25 MPa, il devient alors facile à déterminer la section du poteau
comme:
𝑁
𝐴 ≥
𝑓
A : représente la section du poteau
A = a x b pour un poteau rectangulaire de cotés a et b.
A = a2 pour un poteau carré de côté a
A = π d2/4 dans le cas d’un poteau circulaire de diamètre d.
Le poteau subit des efforts supplémentaires dus aux différents phénomènes d'instabilité
(flambement, …) et d'autres imperfections de réalisation, alors il est prudent de prendre plus de
sécurité.

𝐴 ≥ ∗ avec 𝑓 ∗ = ,

Si 𝑓 = 25 𝑀𝑃𝑎 (𝑐𝑙𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑐25)

On prend une approximation que la charge surfacique ultime égale à 1tf/m2 = 10KN/m2

Nu = cmaj x nv x Saff x qu
cmaj = 1; 1,1 ou 1,15 (lire l’article B.8.1.1 du CBA93)
Méthode exacte
Dégression des surcharges d’exploitation (DTR BC.2.2) page 16
- sous le toit ou la terrasse : Q0

- sous le premier étage à partir du sommet (i = 1) : Q0 + Q1

- sous le deuxième étage (i = 2) : Q0 + 0,95 ( Q1 + Q2 )

- sous le troisième étage (i = 3) : Q0 + 0,90 ( Q1 + Q2 + Q3 )

- sous le quatrième étage (i = 4) : Q0 + 0,85 ( Q1 + Q2 + Q3 + Q4 )

- sous le cinquième étage(i = 5) : Q0 + 0,80 ( Q1 + Q2 + Q3 + Q4 + Q5 )

- sous le sixième étage (i = 6) : Q0 + 0,75 ( Q1 + Q2 + Q3 + Q4 + Q5 + Q6 )

- sous le septième étage et sous les suivants (i ≥ 7) :

Q0 + ( Q1 + Q2 + Q3 + Q4 + Q5 + Q6 +…. Qi )

Cas particulier : Q1 = Q 2 = Q i = Q
- sous le toit ou la terrasse : Q0

- sous le premier étage à partir du sommet (i = 1) : Q0 + Q

- sous le deuxième étage (i = 2) : Q0 + 1,9 (Q)

- sous le troisième étage (i = 3) : Q0 + 2,7 (Q)


- sous le quatrième étage (i = 4) : Q0 + 3,4 (Q)

- sous le cinquième étage (i = 5) : Q0 + 4 (Q)

- sous le sixième étage (i = 6) : Q0 + 4,5 (Q)

- sous le septième étage et sous les suivants (i ≥ 7) :Q0 + .Q

G1 : pd propre (terrasse)
G2 : pd propre (E. courant) ELS
Q0 Terrasse

Q 8 eme
G1 + Q0
Q 7 eme G1 + G 2 + Q0 + Q
Q 6 eme
G1 + 2 G2 + Q0 + 1,9.Q
Q 5 eme
G1 + 3 G2 + Q0 + 2,7.Q
Q 4 eme
G1 + 4 G2 + Q0 + 3,4.Q
Q 3 eme
G1 + 5 G2 + Q0 + 4.Q
Q 2 eme
G1 + 6 G2 + Q0 + 4,5.Q
Plate forme Q 1 er
G1 + 7 G2 + Q0 + 5. Q
ou RDC
dalle G1 + 8 G2 + Q0 + 5.5,5QQ
G1 + 8 G2 + Glong + Q0 + 5,5
5. QQ
G1 + 8 G2 + Glong+avpot + Q0 + 5,5
5. QQ
G1 + 8 G2 + Glong+avpot + G semelle + Q0 + 5.
5,5QQ

ELU
1,35 : G1, G2, Glong+avpot , G semelle
1,5 : Q et Q0

Méthode de calcul
Le pré-dimensionnement des poteaux doit respecter les trois conditions suivantes
:
 Condition de résistance et de stabilité
 Condition imposée par les règles parasismiques algériennes RPA 99 version 2003
a) Condition de résistance et stabilité de forme

  Nu
On sait que : r 
  b c  
   0 ,9   0,85   A     s 
    r  
D’après les règles parasismiques algériennes RPA 99 Version2003 .

1cm Br Section réduite du poteau


b

1cm
On prend A  0.7%  0.007 ( Zone I )
Br

A
On prend  0.8%  0.008 ( Zone IIa )
Br

On prend A  0.9%  0.009 ( Zone IIb et III )


Br

Avec :

Br : Section nette du béton ; Br = [ (a-0,02)( b -0,02)]

θ : Facteur de durée d’application des charges (θ=1)

b c : Résistance de calcul du béton en compression à l’état ultime.

Nu =1,35 N G + 1,5 N Q

N G : Effort normal du aux charges permanentes

N Q : Effort normal du aux charges d’exploitations


Il se calcul en appliquant la loi de digression des charges d’exploitations

β= 1 + 0,2 ( λ / 35 )² avec λ ≤ 35

β : coefficient qui dépend de l’élancement du poteaux

Pour toutes les armatures participe on prend λ= 35 ----> β=1,2

b) Conditions imposées par les règles parasismiques algériennes R.P.A 99 Version2003 .

1- min (h 1 , b1) ≥ 25 cm en Zone I et IIa min (h 1 , b1) ≥ 30 cm en Zone IIb et III


2- min (h1, b1)  he /20
3- 1/4 ≤ b1/h1 ≤ 4
Avec he : la hauteur libre d’étage

Pour les sections circulaires :


D ≥ 25 cm en zone I
D ≥ 30 cm en zone IIa
D ≥ 35 cm en zones IIb et III
D ≥ he / 15.

Rappel RPA :
« Le territoire national est divisé en cinq (05) zones de sismicité croissante, soit :
Zone 0 : sismicité négligeable
Zone I : sismicité faible
Zones IIa et IIb : sismicité moyenne
Zone III : sismicité élevée
MOSTAGANEM

Zone III : Ouled Boughalem, Achaacha, Khadra, Nekmaria


Zone IIb : Sidi Lakhdar, Tasghait, Ouled Maalah
Zone IIa :Toutes les communes autres que celles figurant en zone III et IIb.
« Pour les éléments principaux, le béton mis en œuvre doit avoir une résistance fc28 au
moins égale à 20 Mpa et au plus égale à 45 Mpa».
Les valeurs des modules d’élasticité doivent être conformes à celle fixées par le C.B.A. ».

Exemple Calcul de la section du poteau (R+8)


Charge permanente du plancher étage courant G = 5.45 KN/m 2
Charge permanente du plancher terrasse inaccessible. G = 6.91 KN/m 2 H = 3,06 m
Charges d’exploitation Q0=1,00 KN/m² (Terrasse non accessible) Q1 = 1,50 KN/m² (E. courant)

Nu = Nuplch + Nupp + Nups + Nupot


4,125

2,40 m
P P P.P : Poutre principale

P.S : poutre secondaire

5,15 m
2.75 m P.S

1.85 m 2.275 m

 La section afférente du plancher : S aff  Plancher   21,24375m 2 .

 La longueur afférente de la poutre principale (P.P) : Laff ( P.P )  5,15m

 La longueur afférente de la poutre secondaire (P.S) : L aff ( P .S )  4 ,125 m

Terrasse (KN/m2) 1
E.courant (KN/m2) 1,5

i Niveaux Q (KN)

Haut d’étage 8 1

1 Haut d’étage 7 2,5 2,5

2 Haut d’étage 6 3,85 3,85

3 Haut d’étage 5 5,05 5,05

4 Haut d’étage 4 6,1 6,1

5 Haut d’étage 3 7 7

6 Haut d’étage 2 7,75 7,75

7 Haut d’étage 1 8,5 8,5

8 Haut du RDC 9,25 9,25

G  6,91KN m2
  q1 Plancher  1.35G  1.5 Q  q1 Plancher  9.978 KN m 2
Q  1,00 KN m2
Calcul de la section du poteau : (8ém étage)

Sous Effort normal ultime de la poutre principale Nupp :


q2 P. P   1,3525  0,35  0,45  5.3156 KN m.l

Nupp = 5.3156  5.15 = 27.38 KN

Effort normal ultime de la poutre secondaire Nups :

q3 P. S   1,3525  0,40  0,30  4,05 KN m.l

Nups = 4.05  4.125 = 16.71 KN

Effort normal ultime du poteau Nupot :

Nupot = 0 KN

Nupl = (6,91 x 1,35 + 1 x 1,5) x 5,15 x 4,125 = 230,04 KN

Nu = 230,04 + 27.38 + 16.71 + 0 = 274,13 KN (voir tableau Excel)

La formule devient égale dans la zone IIa :

 
 1, 2  N  
r   u  x104
 14,2
 
  0,90 

  0,85  0.8 
100
 348 x 103 
 
en cm2

fe
Donc Br ≥ 0,6614 Nu (en cm2) σs = = 348 MPa
s

Br ≥ 181,29 cm2 Donc on prend la section du poteau (30 x30) cm2

min a , b   25 cm
h
Vérification RPA 99 Version2003 min a , b   e CV
20
1 a
 4
4 b

On entend par effort normal réduit, le rapport :



Nd désigne l'effort normal de calcul s'exerçant sur une section de béton ;
Bc est l'aire ( section brute ) de cette dernière
fcj est la résistance caractéristique du béton

Sollicitations normales (paragraphe 7.4.3.1 du RPA page 63)


Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou limiter le risque
de rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort normal de
compression de calcul est limité par la condition suivante :

𝑵𝒅
𝑩𝒄 ≥
𝒇𝒄𝟐𝟖 . 𝟎, 𝟑
,
𝑩𝒄 ≥ 𝒙𝟏𝟎𝟒 (en cm2) 𝑩𝒄 ≥ 𝟑𝟔𝟓, 𝟓𝟏𝐜𝐦𝟐 a = 19,12 cm c’est bon
𝟐𝟓.𝟏𝟎𝟑 .𝟎,𝟑

De préférence, dressez un tableau pour la vérification.

 Vérification des conditions de flambement :

Selon le règles de conception et de calcul des structures en béton armé DTR B.C 2.41 (CBA 93)

lf
λ= ≤ 35 avec 𝑖= et 𝑙 = 𝑂, 7 𝑙
i

I : Moment d’inertie de la section du poteau


B : Section du béton
λ : l’élancement du poteau
lf
𝑖= => λ = 3,46 . 𝜆 = 3,46. 0,7. = 2,425. ≤ 35
√ b

2,425. = 24,74 ≤ 35 Vérifié

De préférence, dressez un tableau pour la vérification.

Rappel : CBA (page 154)


La longueur libre lo d'un poteau appartenant à un bâtiment à étages multiples est comptée
entre faces supérieures de deux planchers consécutifs ou de sa jonction avec la fondation à la
face supérieure du plancher.
La longueur libre Io des poteaux d'un hall ne comportant au-dessus du sol qu'un rez-de-chaussée
couvert est comptée de la jonction avec a fondation ou de la face supérieure du plancher, haut
du sous-sol au sommet du poteau.

Paragraphe B 8.3.3.1 du CBA 93 (page 155).


- Pour les bâtiments à étages qui sont contreventés par un système de pans verticaux (avec
triangulations, voiles en béton armé ou maçonnerie de résistance suffisante) et où la continuité
des poteaux et de leur section a été assurée, la longueur lf est prise égale à :
 0,7 Io si le poteau est à ses extrémités :
- soit encastré dans un massif de fondation ;
- soit assemblé à des poutres de plancher ayant au moins la même raideur que lui dans le sens
considéré et le traversant de part en part ;
 lo dans tous les autres cas.

Pré dimensionnement des dalles :


L’épaisseur des dalles dépend le plus souvent des conditions d'utilisation et de
résistance.

Résistance au feu :
 e = 7 cm pour une heure de coupe-feu.
 e = 11 cm pour deux heures de coupe-feu.
 e = 17,5 cm pour un coupe-feu de quatre heures
Isolation phonique :

Selon les règles techniques en vigueur en Algérie l'épaisseur du plancher doit


être supérieure ou égale à 13cm pour obtenir une bonne isolation
acoustique.

Résistance à la flexion :

Planchers nervuré (sous sommiers) : L/20 ≤ en ≤ L/15


composé d’une dalle mince ( ep = 7 à15 cm ) ou
hourdis reposant sur des nervures. L/35 ≤ eD ≤ L/25

Planchers à corps creux : composés d’une dalle mince de


4 à 6 cm et de nervures parallèles, avec un remplissage L/25 ≤ ep ≤ L/20
intermédiaire en corps creux préfabriqués.

Planchers champignons ( avec ou sans chapiteaux). L/35 ≤ eD ≤ L/25

Dalle sous poteaux L/30 ≤ eD ≤ L/20

 ≤ 0,4
eD ≥ L/20
Dalles sur 4 cotés sans continuité
 > 0,4
eD ≥ L/30
 ≤ 0,4
L/35 ≤ eD ≤ L/30
Dalles sur 4 cotés avec continuité
 > 0,4
L/50 ≤ eD ≤ L/40

Pré dimensionnement des solives :


D’après les règles CBA93, la longueur de la dalle de compression sera calculée à
partir de la plus petite des valeurs suivantes de b1 :

 b1 ≥ ( Ln –b0) / 2.
 b1 ≥ L/10.
 b1 ≥ (6 ÷ 8) h0.
Avec Ln : la distance entre axes de nervures ; Ln= 60cm (DTR –B.C.2.2).
L : La portée entre nus d’appuis; h0 : La hauteur de la nervure ; b0 : Epaisseur de la nervure.
b0 = (0,3 ÷ 0,4) h et generalement elle est prise eagale à b0 = 10cm
b1 : doit vérifier les conditions :
b1= min des trois valeurs → generalement b1= 25cm.
Et b= 2 b1+ b0 ce qui donne b = 60 cm.

b1 b0 b1

Ln Ln

Pré-dimensionnement des voiles


Voile de contreventement
Les voiles sont des murs réalisés en béton armé. Ils sont considérés comme voiles les
éléments satisfaisant à la condition l 4a. Dans le cas contraire, ces éléments sont
considérés comme des éléments linéaires.

A) Structures en béton armé (page 2 du RPA)

1.a: Portiques autostables en béton armé sans remplissage en maçonnerie


rigide
C’est une ossature constituée uniquement de portiques capables de reprendre la totalité des
sollicitations dues aux charges verticales et horizontales.
Pour cette catégorie, les éléments de remplissage ne doivent pas gêner les déformations des
portiques ( cloisons désolidarisées ou cloisons légères dont les liaisons ne gênent pas le
déplacement des portiques )
Par ailleurs, les bâtiments concernés ne doivent pas dépasser cinq (05) niveaux ou dix sept
(17) mètres en zone I, quatre (04) niveaux ou quatorze (14) mètres en zone IIa, et trois (03)
niveaux ou onze (11) mètres en zone IIb et III
1.b: Portiques autostables en béton armé avec remplissage en maçonnerie
rigide
C’est une ossature constituée uniquement de portiques capables de reprendre la totalité des
sollicitations dues aux charges verticales et horizontales.
Pour cette catégorie, les éléments de remplissage de la structure sont constitués par des murs
en maçonnerie de petits éléments insérés dans le cadre poteaux-poutres dont l’épaisseur (hors
crépissage) ne dépasse pas 10 cm (exception faite pour les remplissages périphériques ou les
séparations entre deux (2) logements ou deux locaux d’un même niveaux ou une deuxième
paroi de 5 cm , du coté intérieur est tolérée ; Cette dernière peut éventuellement avoir une
épaisseur de 10 cm à condition qu’elle ne soit pas insérée dans les cadres poteaux-poutres
pour ne pas aggraver les phénomènes d’interaction maçonnerie –structure ).
En outre les remplissages concernés doivent être disposés en plan aussi symétriquement que
possible par rapport au centre de masse de chaque étage de façon à ne pas aggraver une
dissymétrie éventuelle du système de contreventement en béton armé de l’étage(portique
auto-stable).
Les bâtiments concernés ne doivent pas, par ailleurs, dépasser cinq (05) niveaux ou dix sept
(17) mètres en zone I, quatre (04) niveaux ou quatorze (14) mètres en zone IIa, trois (03)
niveaux ou onze (11) mètres en zone IIb et deux (02) niveaux ou huit (08) mètres en zone III.

REMARQUE :
Dans le cas où le rez-de-chaussée est, au niveau de la programmation ou de la conception
initiale, destiné à un usage commercial ou autres services, avec des densités de cloisonnement
moindres et / ou des hauteurs plus élevées par rapport aux niveaux supérieurs, créant ainsi des
« étages souples », il est demandé à ce que le contreventement du bâtiment soit assuré par un
autre système comportant des voiles disposés dans deux directions orthogonales ou
équivalentes ( avec des systèmes mixtes, portiques-voiles, ou des noyaux en béton armé par
exemple).
Il est à rappeler que l’étage souple est celui dont la rigidité latérale est inférieure à 70% de
celle de l’étage situé immédiatement au-dessus ou inférieure à 80% de la rigidité latérale
moyenne des trois étages situés immédiatement au-dessus ».

2. Système de contreventement constitué par des voiles porteurs en béton


armé
Le système est constitué de voiles uniquement ou de voiles et de portiques. Dans ce dernier
cas les voiles reprennent plus de 20% des sollicitations dues aux charges verticales. On
considère que la sollicitation horizontale est reprise uniquement par les voiles.

3. Structure à ossature en béton armé contreventée entièrement par noyau en


béton armé
Le bâtiment est dans ce cas-là contreventé entièrement par un noyau rigide en béton armé
qui reprend la totalité de l’effort horizontal.

4.a Système de contreventement mixte assuré par des voiles et des portiques
avec justification d’interaction portiques -voiles
Les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des sollicitations dues aux
charges verticales.
Les charges horizontales sont reprises conjointement par les voiles et les portiques
proportionnellement à leurs rigidités relatives ainsi que les sollicitations résultant de leurs
interactions à tous les niveaux;.
Les portiques doivent reprendre, outre les sollicitations dues aux charges verticales, au moins
25% de l’effort tranchant d'étage.

4.b Système de contreventement de structures en portiques par des voiles en


béton armé.
Dans ce cas les voiles reprennent au plus 20% des sollicitations dues aux charges verticales et
la totalité des sollicitations dues aux charges horizontales
28
On considère que les portiques ne reprennent que les charges verticales. Toutefois, en zone
sismique III, il y a lieu de vérifier les portiques sous un effort horizontal représentant 25% de
l’effort horizontal global
Avec ce système de contreventement les bâtiments sont limités en hauteur à 10 niveaux ou 33 m
au maximum

5. Système fonctionnant en console verticale à masses réparties prédominantes


C’est le cas par exemple d’un réservoir cylindrique, des silos et cheminées de forme
cylindrique, et autre.

6. Système à pendule inverse


C’est un système où 50% ou plus de la masse est concentrée dans le tiers supérieur de la
structure
C’est le cas par exemple d’un château d’eau sur pilotis ou d’un réservoir d’eau cylindrique ou
torique proéminent sur jupe cylindrique ou conique plus resserrée.
D’après les règles parasismiques algériennes RPA 99 Version2003 , on considère comme
voiles de contreventement les voiles satisfaisant la condition suivante :

RPA page 70

Coupe des voiles en plan pour différents cas.

 l ≥ 4a
 a≥

Avec :

l : longueur du voile

a : épaisseur des voiles (amin =15 cm)

he : hauteur libre d'étage


Pour les calculs de l'inertie des voiles, il est admis de considérer l'influence des
murs perpendiculaires. La longueur du mur prise en compte de chaque côté devrait
être la plus petite des valeurs indiquées sur la figure ci-dessous.

 Voile d’étage courant :

he= 3.06 ̶ 0.20 = 2.86 m a≥ = 14,3 cm non prend 15 cm (minimum RPA)

Voile d’ascenseur

a≥

Voile périphériques
C’est un élément d’infrastructure, continu entre le niveau des fondations et le niveau de base de
la construction. Ce voile doit avoir les caractéristiques suivantes :

 Les armatures sont constituées de 2 nappes


 Epaisseur ≥ 15cm
a ≥

Pré- dimensionnement des semelles en BA

 𝜎 = ≤ 𝜎 alors 𝐴 𝐵 ≥

𝑁𝑈
Si la semelle est carrée A = B , alors 𝐴 ≥ 𝜎𝑠𝑜𝑙

ℎ − 𝑑 ≥ ;ℎ − 𝑑 ≥ ;

e  6  6 e = (1/3 – 1/2 )h

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