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Pompe à chaleur air-air – Corrigé

Les questions sont indépendantes.

On étudie une pompe à chaleur air-air. Le but de l’exercice est de déterminer son efficacité à chauffer un local.
Cette machine thermique fonctionne avec une source froide (extérieur du local) dont la température est
θ A = − 8 ° C . La source chaude est constituée par l’intérieur du local dont la température est θ B = + 20 ° C .

Dans cette machine, une quantité de matière d’air, n, décrit le cycle suivant.
A → B : compression adiabatique réversible ; la température évolue de θ A à θ B .

B → C : compression isotherme.
C → D : détente adiabatique réversible.
D → A : détente isotherme.
Chaque état du système est caractérisé par sa pression p, son volume V et sa température T (en kelvin).
Dans toute cette étude, l’air est considéré comme un gaz parfait.
Données :
Au point A
 Température : TA = 265 K ;

 pression : p A = 1,50 × 10 5 Pa ;

 volume : VA = 0,800 m 3 .

Au point B :
 Température : TB = 293 K .

Au point C :
 pression : p C = 3,50 × 10 5 Pa ;

 Capacité thermique molaire à volume constant : C V = 20,8 J.mol − 1 .K − 1 ;

 Constante des gaz parfaits : R = 8,31 J.mol − 1 .K − 1 ;

 Coefficient adiabatique : γ = 1, 40 ;

 Relation de Laplace pour une transformation adiabatique et réversible : T V γ − 1 = constante .

1° question : L’équation d’état du gaz parfait dans l’état A s’écrit : p A VA = n R TA ; on en déduit :

p A VA
n= A.N. n ≅ 54,5 mol
R TA

2° question : L’évolution A → B du gaz parfait est adiabatique et réversible ; la relation de Laplace

1
 TA 
s’applique : TB VB γ −1
= T A VA γ −1
. On en déduit : VB = VA   γ −1
A.N. VB ≅ 0,62 m 3
 TB 
 
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3° question :
Dans l’état B, l’équation d’état du gaz s’écrit : p B VB = n R TB

Dans l’état C, l’équation d’état du gaz s’écrit : p C VC = n R TC = n R TB car : TC = TB .

pB
On a donc : p B VB = p C VC ce qui donne : VC = VB A.N. VC ≅ 0,38 m 3
pC

4° question :

p
Les isothermes sont en bleu et les adiabatiques en vert. C

D
A

5° question :
a) L’évolution A → B est adiabatique : Q A B = 0 .

b) Le premier principe est appliqué à l’évolution A → B : WA B + Q A B = ∆U A B

Avec Q A B = 0 , on a : WA B = ∆U A B

Pour un gaz parfait, on a : ∆U A B = n C V ( TB − TA ) (première Loi de Joule)

Donc le travail reçu par l’air lors de l’évolution A → B est donné par la relation : WA B = n C V ( TB − TA )

c) Application numérique : WA B ≅ 31,7 kJ .

6° question :
a) Le travail élémentaire des forces de pressions est : − p dV
VC
Le travail WB C se calcule ainsi : WB C = − ∫ p dV
VB

n R TB
L’évolution B → C est isotherme : p = ( n R TB est constante)
V
VC
dV VC
On a donc : WB C = − n R TB ∫ V
puis : WB C = − n R TB ln
VB
VB

b) Application numérique : WB C ≅ 65,8 kJ

c) Pour un gaz parfait, on a : ∆U B C = n C V ( TC − TB ) (première Loi de Joule) soit : ∆U B C = 0 puisque

l’évolution considérée est isotherme ; dans ce cas, on a : WB C + Q B C = 0 soit :

Q B C = − WB C Q B C ≅ − 65,8 kJ
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Q B C est négative : l’air fournit de la chaleur à l’intérieur du local.

7° question : On note Q D A la échangée par l’air avec le milieu extérieur lors de l’évolution D → A :

− Q BC
a) L’efficacité e de cette machine s’écrit : e =
Wcycle

b) Premier principe appliqué au cycle : Wcycle + Q B C + Q D A = (∆U) cycle

Avec (∆U) cycle = 0 (U est une fonction d’état), on écrit : Wcycle = − ( Q B C + Q D A )

− Q BC Q BC
On a donc : e = ou : e =
− ( Q BC + Q D A ) Q BC + Q D A

c) Application numérique : e ≅ 10,5

d) Pour obtenir une énergie thermique de 10,5 J (chauffage du local), l’utilisateur de la PAC doit fournir une
énergie mécanique de 1 J .