CÔTE

À
CHEMINER
ENSEMBLE DANS
LA SAGESSE
ET L'AMOUR

CÔTE
E D WA R D T. W E LC H

Guide d’ étude

EN COLLABORATION AVEC
 Guide d’ étude pour

CÔTE
À
CHEMINER
ENSEMBLE DANS
LA SAGESSE
ET L'AMOUR

CÔTE
E D WA R D T. W E LC H

230 rue Lupien,

Trois‑Rivières (Québec)
Canada G8T 6W4
Study guide for Side by Side : Walking with Others in Wisdom and Love
© 2015 par Lydia Brownback
Publié par Crossway
1300 Crescent Street
Wheaton, Illinois 60187

Pour la version française :

Guide d’étude pour Côte à côte : cheminer ensemble
dans la sagesse et l’amour
© 2018 Publications chrétiennes, Inc.
Publié par Éditions Impact
230, rue Lupien, Trois-Rivières, Québec
Canada, G8T 6W4
www.editionsimpact.org

Traduction : Matthieu Giralt

Élément graphique de publicité : Freepik

Tous droits réservés. La reproduction, la transmission ou la saisie

informatique du présent ouvrage, en totalité ou en partie, sous
quelque forme ou par quelque procédé que ce soit, électronique,
photographique ou mécanique est interdite sans l’autorisation écrite
de l’éditeur.

Basé sur le livre Côte à côte : cheminer ensemble dans la sagesse et

l’amour, écrit par Edward T. Welch (Éditions Impact, 2017).

ISBN (PDF) : 978-2-89082-322-8

À moins d’indications contraires, toutes les citations bibliques

sont tirées de la version Louis Segond révisée (Nouvelle édition
de Genève, 1979).

« Éditions Impact » est une marque déposée de

Publications Chrétiennes, Inc.
 Table des matières

Introduction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

– Première partie –
nous avons tous des besoins
1 La vie est dure. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2 Nos cœurs sont affairés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3 Des cœurs affairés affrontent des circonstances difficiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
4 Le péché pèse très lourd. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5 Appeler le Seigneur à l’aide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6 Appeler les autres à l’aide. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

– Deuxième partie –
on a besoin de nous
7 Nous avons l’Esprit, ne l’oublions pas !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
8 Aller vers les autres et les saluer. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
9 Entamer des conversations cordiales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
10 Voir le bon côté chez l’autre et prendre plaisir à être ensemble . . . . . . . . . 31
11 Cheminer ensemble et partager des histoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
12 Éprouver de la compassion durant les épreuves. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35
13 Prier durant les épreuves. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
14 Discerner les stratagèmes de Satan. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
15 Se préparer à parler du péché. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
16 Aider des pécheurs comme nous. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
17 Garder la grande histoire en mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46

5
 Introduction
Côte à côte : indigents et indispensables
« Nous avons tous besoin d’aide – c’est le simple fait de
la nature humaine », écrit Edward T. Welch, l’auteur
de Côte à côte : cheminer ensemble dans la sagesse
et l’amour. Il est relativement aisé de demander ou
d’offrir de l’aide quand il s’agit de choses comme aider
à décharger un camion ou préparer un repas. Mais
quand il s’agit d’aide spirituelle, nous trouvons cela
plus difficile. Il est bizarre de demander de l’aide et il
n’est pas facile de discerner quand nous entrons dans
l’espace personnel de quelqu’un. Mais Dieu nous a
créés pour être ensemble. Nous ne sommes pas faits
pour traverser seuls les difficultés de la vie.
Le problème, c’est que nous voulons que les autres
pensent que nous pouvons nous débrouiller tout seuls.
Nous ne voulons pas apparaître comme ayant besoin
d’aide. Pour la plupart d’entre nous, il est plus facile
d’être celui qui aide que celui qui a besoin d’aide.
Parce qu’avoir besoin d’aide est un signe de faiblesse.
Ce que nous ne saisissons pas, c’est que notre besoin
d’aide est un atout précieux. En réalité, tout ce qui
nous rappelle notre état de dépendance envers Dieu
et les autres est une bonne chose. Nous avons besoin
d’aide, et nous avons besoin d’aider les autres, et Dieu
a prévu les deux.
Dieu nous a créés pour marcher côte à côte,
comme un corps composé de gens faibles et inter-
dépendants. Dieu nous fait grandir et nous trans-
forme à travers l’aide des autres qu’il fait grandir et
transforme – ceux qui, comme nous, ont été recréés
à l’image de Christ et équipés par l’Esprit. C’est ainsi
que la vie fonctionne dans l’Église.
Le livre et le guide d’étude
Côte à côte est divisé en deux parties principales :
nous avons tous des besoins et les autres ont besoin
de nous. La première partie nous aide à partager
nos fardeaux ; la deuxième partie nous aide à porter
les fardeaux des autres. Ed Welch montre que c’est
le rythme de la vie quotidienne : nous avons besoin
d’aide et nous donnons notre aide. Il écrit :
Tandis que nous [embrassons] ce concept, qui
consiste à être à la fois indigents et indispensables,
la place qu’occupe Jésus dans nos vies prend alors
toute son importance. Il a été faible avant nous. Il
dépendait de son Père et même parfois de simples
êtres humains. Il est aussi venu pour servir et non
pour être servi, et il l’a fait dans le cadre de relations
de proximité. C’est également ainsi que nous vou-
lons agir les uns envers les autres, dans la mesure
du possible (p. 14).
Ce guide d’étude a été conçu dans le but de vous
accompagner pendant la lecture du livre Côte à côte.
Il a été créé à la fois pour un usage individuel ou en
groupe. Pour chaque chapitre, le guide d’étude four-
nit un court survol, des questions de discussion (en
groupe) ou de réflexion (seul) et un récapitulatif des
questions posées à la fin de chaque chapitre du livre.
Les chapitres sont courts, et ceux qui animent des
groupes pourront, s’ils le veulent, regrouper plusieurs
chapitres pour en faire une discussion. Néanmoins,
malgré leur brièveté, les chapitres sont denses, donc
il n’est pas insensé de prévoir une rencontre par cha-
pitre. Quelle que soit votre décision, prévoyez suffi-
samment de temps pour les discussions.
7
 – PREMIÈRE PARTIE –

NOUS AVONS TOUS

DES BESOINS
 1

La vie est dure

Survol
Regardons les choses en face : la vie est dure. Être réaliste dans notre manière de parler et de réfléchir à
propos de la vie n’est pas la même chose que de se plaindre. Il est normal de reconnaître que nos corps
deviennent malades et que nous vieillissons. Il n’y a pas de mal à reconnaître que nos relations – même
les bonnes – demandent beaucoup de travail. Et depuis la chute d’Adam dans le jardin d’Éden, le travail
et l’argent peuvent nous tyranniser. Comment y faire face ? Comment ne pas s’enliser dans la boue ? En
commençant tout simplement par faire part de notre réalité à Dieu. Simplement en lui disant ce que l’on vit.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Les êtres humains s’épanouissent quand ils apportent leurs fardeaux devant Dieu et devant les autres.
Comment les Psaumes nous aident-ils dans ce sens ? Ed Welch fait référence au Psaume 30. Y a-t-il
d’autres Psaumes qui vous aident à déposer vos fardeaux devant le Seigneur ?

2. Regardez le schéma n° 1 à la page 18. Vers la fin du chapitre (p. 21), il vous a été demandé de réfléchir
à ce que vous écrirez dans les cercles. Réfléchissez à ce que vous avez écrit. Qu’avez-vous noté comme
étant agréable et comme étant difficile ?

3. Nos corps physiques sont un des moyens par lesquels nous expérimentons les difficultés de la vie. La
maladie affecte tout le monde à divers degrés et la vieillesse et la mort sont inévitables jusqu’à ce que
Jésus-Christ revienne. De plus, nous devons chaque jour nous assurer de ce que nous soyons nourris,
vêtus et abrités. Comment les mots de Jésus en Matthieu 6.25-34 nous aident-ils à garder ces facteurs
matériels en perspective ?

11
12 Guide d'étude pour Côte à côte

4. Ed Welch souligne que nous avons besoin des autres, même si les relations rendent la vie difficile.
Comment Dieu a-t-il utilisé vos relations pour faire grandir votre foi et votre dépendance à lui ?

5. Ed Welch écrit que le travail et l’argent exercent une « influence considérable sur notre vie » (p. 19).
Comment l’argent et le manque d’argent ont-ils influencé votre vie ? De quelle manière les finances ont-
elles influencé le choix de votre travail ? Lisez la prière d’Agur en Proverbes 30.7-9. De quelle manière
cette prière reflète-t-elle la sagesse biblique ?

6. Parfois, l’Écriture emploie le mot monde pour désigner Satan et ceux qui se liguent avec lui contre Dieu.
De quelle manière le monde dans ce sens contribue-t-il aux difficultés de la vie ? Lisez 1 Jean 2.15-17.
Quelle protection, donnée par Dieu, nous protège des assauts du monde ? Lisez aussi Éphésiens 6.10-12.

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 22 :

1. Quelles sont les trois principales difficultés que vous avez rencontrées cette semaine ?

2. Avez-vous pris du temps dans votre semaine pour parler de vos difficultés avec le Seigneur qui écoute
vos prières ?
 2

Nos cœurs sont affairés

Survol
Nos cœurs sont l’essence de qui nous sommes vraiment. Nos émotions et nos actions sont comme des fenêtres
sur nos cœurs. Et l’Écriture est claire : ce que nous faisons, en bien comme en mal, découle de nos cœurs.
En résumé, nos cœurs sont affairés ! Concernant nos cœurs, Ed Welch écrit : « C’est notre centre spirituel.
La preuve de son activité est visible au quotidien dans le mélange humain du bon et du mauvais, des peurs
et des frustrations, des joies et des peines. En remontant à la source même du cœur, nous venons face à face
avec le vrai Dieu et constatons l’état de notre relation avec lui » (p. 34).

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. De quelles manières nos cœurs sont-ils toujours affairés ?

2. À travers tout un éventail d’images, l’Écriture nous montre la manière dont notre cœur fonctionne.
Qu’apprenons-nous à propos du cœur à partir de ces différentes images ? (Voir p. 25-26.)

• des sources (Pr 4.23)

• un puit (Pr 20.5 ; Jn 7.38)
• un arbre (Jé 17.5-8)
• un trésor (Mt 6.19-21)

3. Comment nos émotions révèlent-elles ce que nous chérissons le plus ? Pourquoi est-il important de
mettre le doigt sur ce qui déclenche de vives émotions chez nous et chez ceux que nous voulons aider ?

13
14 Guide d'étude pour Côte à côte

4. En quoi offrir de l’aide nécessite-t-il de voir ce qui est bon chez celui que l’on veut aider ?

5. À partir de l’Écriture (Ex 34.6 ; Ro 2.15), Ed Welch écrit : « L’indépendance n’existe pas » (p. 32). Comment
cette vérité façonne-t-elle votre façon de voir le but de votre vie et de vous fixer des objectifs ?

6. Une connaissance véritable de Dieu est la chose la plus importante que nous pouvons avoir, et c’est une
des prières de Paul en Éphésiens (Ép 1.16,17 ; 3.14-19). Comment ces demandes de Paul s’alignent-elles
avec votre façon de prier pour vous et pour les autres ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 34 :

1. Révisez votre description du cœur. Voudriez-vous changer quelque chose ?

2. Quels liens avez-vous faits entre vos émotions et votre relation avec Dieu ?
 3

Des cœurs affairés affrontent des

circonstances difficiles

Survol
Nous nous demandons sans cesse (souvent suite à des ennuis) : « Est-ce que Dieu s’intéresse vraiment à
moi ? Puis-je vraiment lui faire confiance ? » Quand les ennuis nous frappent, il est sage d’écouter d’abord – et
surtout – la Parole de Dieu. C’est là que nous entendons sa voix. C’est là que Dieu nous rappelle qu’il est sans
danger de lui obéir, de nous reposer dans ses promesses et de crier à lui dans nos difficultés. Puisque c’est ce
que Jésus a fait quand la douleur menaçait de l’écraser, pourquoi nous tournerions-nous vers autre chose ?

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Comment notre foi peut-elle réellement changer notre expérience de la souffrance ? (Voir p. 38.)

2. Comment les souffrances de Jésus et sa dépendance à Dieu peuvent-elles nous éclairer dans notre propre
gestion de la souffrance ? Comment le Psaume 22 peut-il nous aider dans ce sens ?

3. Comment Jésus a-t-il combattu les batailles spirituelles durant ses souffrances terrestres ? Voir
Psaumes 22.4-6,10,11 et Matthieu 4.1-11.

4. Relisez le Psaume 22 en entier. Voyez-vous comment le discours de la personne qui souffre évolue au
fil du Psaume ?

15
16 Guide d'étude pour Côte à côte

5. Ed Welch écrit : « L’espérance est l’une des plus précieuses réactions devant les difficultés de la vie »
(p. 44). Pourquoi cela est-il vrai ? (Voir Romains 5.1-5.)

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 44 :

1. Discutez ou réfléchissez sur le genre de Psaume que vous écririez au milieu des difficultés.

2. Avez-vous prié en vous inspirant du Psaume 22 ? En avez-vous fait une conversation personnelle entre
le Seigneur et vous ?
 4

Le péché pèse très lourd

Survol
Parfois, les épreuves et la souffrance que nous traversons nous accablent tellement que nous avons peur de ne
pas être en mesure de les supporter. Nous ferions n’importe quoi pour échapper à la douleur et nous prions
pour en être délivrés. Pourtant, nous savons bien qu’échapper à la souffrance n’est pas la priorité. C’est le
péché, en fait, qui est notre problème fondamental. Par conséquent, notre plus grand besoin consiste à en
être affranchi. Souvent, nous ne réalisons pas combien le péché est mauvais. Prendre conscience du poids
de notre péché nous ouvre le chemin vers la bénédiction.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Quel est notre plus grand problème, et quel est notre plus grand besoin ?

2. Quel est le lien entre la souffrance et le péché ?

3. Dans quelle mesure est-il bien de parler du péché ?

4. Quelles bénédictions découlent du fait de voir le poids de notre péché ? Lesquels des trois bénéfices
identifiés aux pages 48-49 avez-vous déjà expérimentés ?

a) Prendre conscience du poids de nos péchés nous conduit à Jésus.

b) Prendre conscience du poids de nos péchés nous rend humbles.
c) Prendre conscience du poids de nos péchés est le début de la puissance et de l’assurance.

17
18 Guide d'étude pour Côte à côte

5. Ed Welch écrit : « Tout au long de l’histoire biblique, Dieu a gracieusement permis aux enfants d’Israël
de prendre conscience des réalités de leur cœur » (p. 51). Nommez un moyen précis par lequel Dieu vous
a permis de voir la réalité de votre cœur.

6. Pourquoi la confession quotidienne des péchés est-elle une activité nécessaire ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 52 :

1. Est-ce que vous dites plus régulièrement « je suis un pécheur, sauvé par grâce » ?

2. On vous a demandé comment vous espériez grandir dans le domaine de la confession de vos péchés.
Avez-vous réalisé vos objectifs ? Sinon, quel est, selon vous, l’obstacle qui vous en empêche ?
 5

Appeler le Seigneur à l’aide

Survol
Le Psaume 46, au verset 2, nous dit que Dieu est « un secours qui ne manque jamais dans la détresse », pour-
tant nous avons tendance à ne nous tourner vers lui qu’après avoir épuisé toutes les autres options. Pourquoi ?
Pourquoi chercher ailleurs quand toute l’aide dont nous avons besoin se trouve en un seul endroit, en une
seule personne ? En fait, c’est notre volonté d’autonomie qui nous empêche d’appeler le Seigneur à l’aide.
De plus, il peut nous arriver parfois de ne pas savoir quoi dire à Dieu. Mais l’Écriture nous guide et nous
conduit dans une communion toujours plus grande avec le Seigneur.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Pourquoi nous arrive-t-il parfois de résister à Dieu au lieu de nous adresser à lui ?

2. Pourquoi sommes-nous si enclins à l’anxiété ? Que cache notre anxiété ?

3. Ed Welch écrit que l’humilité devant notre Père et la liberté de lui exprimer avec franchise ce que nous
avons sur le cœur sont les fondements de la vie spirituelle (p. 57). Pourquoi l’humilité est-elle vitale ?

4. Comment le fait d’appeler le Seigneur à l’aide nous amène-t-il à mieux le connaître ?

19
20 Guide d'étude pour Côte à côte

5. L’auteur du Psaume 46 révèle qu’il a trouvé un grand réconfort dans la connaissance de Dieu. Passez en
revue ce Psaume en relevant tout ce qui montre le caractère de Dieu.

6. En considérant la vie et le ministère de Paul, pourquoi était-il aussi joyeux au milieu de tant d’épreuves ?
(Voir, p. ex., 2 Co 4.17,18.)

7. En quoi le fait de se reposer en Dieu est-il une façon de l’honorer ? (Voir Ps 62.2,3.)

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 63 :

1. Dans le chapitre 5, Ed Welch fait allusion au personnage de Shasta du livre de C. S. Lewis, Le cheval et
son écuyer, pour illustrer ce qui arrive quand on ne se tourne pas vers Dieu et qu’on ne l’appelle pas à
l’aide dans les temps d’épreuves (voir p. 55). Est-ce que l’illustration de Shasta a touché une corde sensible
chez vous ? Ou est-ce que vous tourner vers Dieu est votre premier réflexe quand viennent les difficultés ?

2. Passer des choses perceptibles aux choses invisibles est important. Comment passez-vous de l’un à
l’autre ? Si vous n’avez pas encore demandé aux autres leur manière de faire, faites-le maintenant.
 6

Appeler les autres à l’aide

Survol
Cela peut sembler contre-intuitif, mais notre indigence sert les autres. C’est pourquoi il est important d’ex-
périmenter les principes de l’indigence spirituelle. Côte à côte nous lance sur une trajectoire comportant
plusieurs étapes : nous sommes passés du sentiment d’être démunis à la prise de conscience de nos besoins
les plus profonds, pour ensuite demander l’aide de Dieu, et maintenant celle des autres. Au chapitre 6, nous
développons ce que nous avons identifié au chapitre précédent, à savoir que l’humilité facilite l’aide, à la
fois celle de Dieu et celle des autres.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Pourquoi est-il plus difficile d’appeler les autres à l’aide plutôt que d’appeler Dieu à l’aide ?

2. L’apôtre Paul demandait aux autres de prier pour lui (1 Th 5.25). Comment était-il capable de demander
de l’aide ainsi ? Inversement, qu’est-ce qui pourrait nous empêcher de formuler une telle demande ?

3. Comment s’assurer que nos prières correspondent à la volonté de Dieu ?

4. Lisez Josué 4.1-7, où l’on voit que les Israélites construisent des monuments. Comment pouvons-nous
ériger de tels monuments aujourd’hui ?

21
22 Guide d'étude pour Côte à côte

5. Quel est le lien entre la reconnaissance et l’humilité ? Quelle importance ces qualités ont-elles dans nos
relations ?

6. Pourquoi les questions spirituelles ont-elles la priorité dans nos prières de reconnaissance ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 71 :

1. Depuis votre lecture du chapitre 6, avez-vous appelé les autres à l’aide ?

2. Dans quel domaine de votre vie avez-vous besoin d’appeler les autres à l’aide ? Comment et à qui allez-
vous demander de l’aide ?
 – DEUXIÈME PARTIE –

ON A BESOIN DE NOUS
 7

Nous avons l’Esprit, ne l’oublions pas !

Survol
Jusqu’à présent, nous étions concentrés sur nos propres besoins. Nous avons commencé par là parce que
reconnaître notre besoin d’aide alimente l’humilité dont nous avons besoin pour la recevoir. Lorsque cela
arrive, nous pouvons offrir aux autres la même aide que celle que nous avons reçue. Dieu prend plaisir à
utiliser les humbles, parce que ceux qui sont humbles s’appuient sur le Saint-Esprit plutôt que sur leur propre
force quand il s’agit d’aider les autres. Ed Welch écrit : « Vous sentez-vous ordinaire ou même un peu moins
que cela ? Avez-vous l’Esprit ? Si c’est le cas, vous êtes exactement la personne que Dieu recherche » (p. 79).

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Au début du chapitre 7, Ed Wech raconte une expérience personnelle dans laquelle ses amis l’ont gran-
dement aidé (p. 75-76). Qu’ont fait ses amis de si utile ?

2. Ed Welch nous dit que les disciples de Jésus ont toutes les compétences requises pour s’encourager et
s’instruire les uns les autres (p. 76). Comment cela est-il possible, selon Jérémie 31.33,34 ?

3. De quelle manière le Saint-Esprit équipe-t-il les croyants ?

4. Qu’est-ce qui est unique dans la sagesse que donne le Saint-Esprit ?

25
26 Guide d'étude pour Côte à côte

5. À la page 77, nous lisons : « Puisque Jésus est avec nous par l’Esprit, sa sagesse devient une partie de
nous-mêmes. » Comment cela se concrétise-t-il dans nos vies quotidiennes et nos relations ?

6. En se basant sur 1 Corinthiens 1.26-29, Ed Welch écrit : « Dieu a déterminé que des personnes ordinaires
et non des professionnels ou des experts accompliraient la plupart de ses œuvres » (p. 78). En quoi cette
vérité vous aide-t-elle à demander et à offrir de l’aide ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 79 :

1. Il vous a été demandé d’identifier les qualités des personnes qui vous ont aidé dans le passé. Comment
cet exercice a-t-il modifié votre propre approche en ce qui concerne l’aide que vous pouvez apporter ?

2. Après avoir considéré ce que les autres ont fait pour vous et ce qui vous a le plus aidé, pouvez-vous
expliquer ce qui a fait en sorte que leur aide soit aussi efficace ?
 8

Aller vers les autres et les saluer

Survol
Dieu prend toujours l’initiative de prendre soin de nous, même quand nous péchons. C’est cela la grâce. Et
parce que nous sommes aimés de cette manière, nous pouvons prendre l’initiative d’aimer les autres – pas
seulement nos amis, mais aussi ceux que nous ne connaissons pas bien. Aller vers ceux que nous ne connais-
sons pas peut être bizarre et difficile. Cependant, grâce à notre union avec Christ, c’est un appel auquel nous
pouvons répondre avec joie.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Comment pouvons-nous refléter Dieu dans notre manière d’aller vers les autres ?

2. Pourquoi est-il si difficile d’aller vers les autres ? En vous appuyant sur votre expérience personnelle,
pouvez-vous expliquer ce qui est le plus difficile dans cette démarche ?

3. Comment pouvons-nous imiter le Seigneur dans notre manière de saluer les autres ?

4. Selon Ed Welch, quelles sont les choses à faire et à éviter quand on salue les autres à l’Église ?

27
28 Guide d'étude pour Côte à côte

5. Selon Ed Welch, qui doit-on prioriser lorsque nous saluons les gens dans l’Église (p. 84) ? Êtes-vous
d’accord avec lui ? Pourquoi ?

6. Ed Welch écrit : « Une application raisonnable de l’Écriture veut que l’on salue une personne qu’on ne
connaît pas ou pas très bien, chaque fois qu’on se réunit avec d’autres membres du corps de Christ »
(p. 84). Qu’est-ce qui vous a empêché de mettre cela en pratique ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 85 :

1. La détermination n’est pas assez pour nous aider à aller vers les autres. Ed Welch nous dit que nous
devrions plutôt examiner comment Dieu s’y prend avec nous. Qu’avez-vous noté quand on vous a
demandé comment Dieu s’y prend avec vous ?

2. Passez en revue votre plan pour répondre à l’appel d’aller vers les autres. Avez-vous mis cela en œuvre ?
Si ce n’est pas le cas, quelles modifications devriez-vous faire pour que cela devienne réalité ?
 9

Entamer des conversations cordiales

Survol
Être en relation avec les autres, voilà ce pour quoi nous avons été créés. Nous sommes conçus pour connaître
et être connus. Mais vivre cela est parfois plus facile à dire qu’à faire. Dans ce chapitre, nous voyons de quelle
manière les relations naissent, et nous constatons que le processus n’est pas aussi difficile que ce que nous avions
imaginé. Nous commençons à connaître les autres en posant des questions et en nous intéressant à ce qu’ils
vivent. De cette manière, nous entrons dans leur monde, ce qui nous permet de cheminer avec eux, côte à côte.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Quelle serait la meilleure conversation que vous avez eue ces dernières semaines ? Pourquoi était-ce
la meilleure ?

2. Quelles questions ou remarques utilisez-vous le plus pour entamer vos conversations ? Sont-elles effi-
caces ? Si, au final, elles ne l’étaient pas, comment les reformuleriez-vous ?

3. Comment passer d’un début de conversation banale à une conversation plus personnelle ?

4. Que signifie « déceler les signes de vie » (p. 90) ?

29
30 Guide d'étude pour Côte à côte

5. Lisez le Psaume 139, qui révèle la connaissance intime que Dieu a de chacun d’entre nous. Comment
cette révélation à propos de Dieu affecte-t-elle notre relation avec lui ?

6. Comment le fait de prier pour les autres nous aide-t-il à nous retrouver au cœur de l’histoire de leur vie ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 93 :

1. Depuis que vous avez lu ce chapitre de Côte à côte, est-ce que votre manière d’entamer des conversations
a changé ? Avez-vous pu échanger avec quelqu’un d’une manière plus personnelle ?

2. Qui avez-vous identifié comme étant un modèle quant à la connaissance d’autrui ? Décrivez pourquoi
vous avez identifié cette personne comme étant douée dans le fait d’aller vers les autres.
 10

Voir le bon côté chez l’autre et prendre

plaisir à être ensemble

Survol
« Dieu a déterminé que l’aide doit se produire dans le contexte de l’amour et du respect », dit Welch (p. 95),
et que pour que cela se produise, le mal que nous voyons ne doit pas masquer le bien. Cultiver un cœur qui
aide implique de garder les yeux ouverts pour discerner le bien chez les autres. Si nous nous concentrons
uniquement sur ce qui est difficile ou repoussant chez les autres, nous serons plus prompts à critiquer qu’à
aider. Cela ne veut pas dire ignorer la réalité du péché ; il s’agit plutôt de nous rappeler que chaque être
humain a été créé pour refléter le Créateur d’une manière unique. Cette perspective nous permettra d’aider
les autres, mais aussi de prendre plaisir à être ensemble.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Welch écrit : « De façon générale, nous ne serons pas en mesure d’aider les autres au sein de relations
florissantes à moins de voir le bien chez l’autre et de le lui dire » (p. 95). En quoi cela est-il vrai ?

2. Pourquoi l’apôtre Paul était-il reconnaissant pour les chrétiens de Corinthe ? De quelle manière cette
perspective a-t-elle ouvert les portes aux instructions qu’il voulait leur donner ? (Voir 1 Co 1.4-9.)

3. Comment, dans nos vies, pouvons-nous agir comme Paul l’a fait envers les corinthiens ? Avec qui allons-
nous agir ainsi ?

31
32 Guide d'étude pour Côte à côte

4. À la page 96, nous lisons : « Tout ce qui est bon est le reflet de Dieu qui lui-même est bon. » De quelle
manière cette vérité modèle-t-elle notre façon de voir les autres et nos relations ?

5. Ed Welch nous met en garde : « ne laissons pas les aspects repoussants de la vie d’une personne nous
empêcher de voir le bien en elle » (p. 98). Comment pouvons-nous garder à l’esprit ce qui est bon quand
ce qui est mauvais nous décourage ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 102 :

1. Décrivez les personnes que vous appréciez et pourquoi vous les appréciez.

2. Nous espérons que vous avez déjà dit à quelqu’un les qualités que vous avez discernées en lui ou en elle.
Si c’est le cas, faites-le de nouveau cette semaine, avec quelqu’un d’autre !
 11

Cheminer ensemble et partager

des histoires

Survol
Partager des histoires et des conversations profondes permet aux relations de s’épanouir. Mais cela n’est
pas quelque chose qui peut se faire du jour au lendemain. Aller en profondeur avec quelqu’un est un pro-
cessus par lequel l’ouverture à l’autre doit être risquée pour construire la confiance. En ouvrant nos cœurs
aux autres, nous les invitons à faire de même, et alors nous écoutons – nous écoutons vraiment – quand ils
s’ouvrent. Durant ce parcours, nous découvrons les bénédictions riches qui découlent du partage de nos
joies et de nos peines.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Réfléchissez aux courtes histoires que vous avez entendues ces dernières 24 h. Expliquez comment ces
histoires ont pu être une occasion de vous investir dans la vie d’une autre personne.

2. Ed Welch écrit : « plus nous apprenons à connaître l’autre, plus nous avons de l’estime pour lui, autre-
ment dit, plus nous l’aimons » (p. 108). Comment avez-vous expérimenté cette vérité dans vos relations ?

3. Partager une histoire similaire semble être un bon moyen de créer un lien avec quelqu’un, mais nous
lisons aux pages 108-109 que cela peut avoir l’effet opposé. En quoi cela est-il vrai ?

33
34 Guide d'étude pour Côte à côte

4. À la page 109, nous lisons : « L’amour s’intéresse naturellement à ce qui compte le plus dans l’histoire
de l’autre et cherche à connaître la suite. » Comment pouvez-vous appliquer cela à une histoire, courte
ou longue, entendue durant la dernière semaine ?

5. Que sont les « expressions imagées » et comment nous aident-elles à connaître les autres (p. 109) ?

6. Quelles sont les étapes à suivre pour traiter l’histoire de quelqu’un ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 110 :

1. Passez en revue ce que vous appréciez dans les histoires des autres. Que pouvez-vous ajouter maintenant ?

2. Que voulez-vous que les autres sachent à propos de vous ? Pourquoi cet élément en particulier est-il
quelque chose que vous voulez partager ?
 12

Éprouver de la compassion durant

les épreuves

Survol
Les étapes à suivre pour aider les autres nous rappellent comment être un ami. C’est ce que Jésus a fait : il est
devenu l’ami des pécheurs. La compassion est une composante essentielle de l’amitié. Nous nous réjouissons
avec ceux qui sont dans la joie et nous pleurons avec ceux qui pleurent (Ro 12.15). Montrer de la compassion,
c’est aussi savoir ce qu’il faut dire et ce qu’il faut éviter de dire.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Passez en revue les « mesures simples et ordinaires » à appliquer en tant qu'ami (p. 113). En vous basant
sur cette liste, êtes-vous un bon ami ? Quels domaines seraient à travailler ?

2. Comment le fait de suivre ces mesures peut-il nous permettre d’accéder aux luttes fondamentales de la
souffrance et du péché dans la vie de l’autre ?

3. Ed Welch écrit : « La souffrance, c’est l’ensemble des problèmes qui nous assaillent de l’extérieur. Le
péché, c’est le problème qui nous assaille de l’intérieur » (p. 114). Discutez ou réfléchissez sur cette vérité
d’un point de vue biblique.

35
36 Guide d'étude pour Côte à côte

4. Ed Welch souligne que nous parlons plus facilement de nos souffrances que de notre péché. Selon vous,
pourquoi est-ce le cas ?

5. Nommez quelques moyens pratiques de montrer de la compassion à ceux qui souffrent. Comment une
compréhension biblique de la souffrance facilite-t-elle notre compassion ?

6. Avez-vous déjà été blessé par des paroles irréfléchies au milieu de votre souffrance ? En y repensant,
pourquoi ce genre de paroles ne pouvait-il pas vous aider ? Comment cette expérience a-t-elle façonné
la manière dont vous parlez à ceux qui souffrent ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 124 :

1. Décrivez un moment où vous avez été témoin d’un geste de compassion. D’une manière précise, expliquez
sous quelle forme la compassion s’est révélée.

2. En vous préparant à parler à ceux qui souffrent cette semaine, passez en revue votre liste de choses à
faire et à ne pas faire. Comparez votre liste à ceux qui se préparent pour faire la même chose.

3. Expliquez ce qu’est la souffrance à partir d’une perspective biblique.

 13

Prier durant les épreuves

Survol
Quand un ami est dans l’épreuve, le meilleur moyen de l’aider est de prier. Nous prions pour notre ami et
nous prions avec notre ami. Quand nous prions ensemble, « une conversation à deux dimensions (entre deux
personnes) devient tridimensionnelle. Nous nous plaçons aux côtés de la personne qui souffre et portons
sa souffrance devant Dieu, ensemble. Nous apportons la lumière dans les ténèbres oppressantes » (p. 127).
Dans ce chapitre, nous abordons comment prier pour des amis qui souffrent – des prières pour la guérison,
pour le réconfort et, surtout, pour la foi.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Ed Welch écrit : « La maladie est toujours une question spirituelle, car elle soulève des questions sur
l’intérêt et la bonté de Dieu à notre égard. Elle est, en outre, une occasion de grandir dans la confiance
et l’obéissance » (p. 130). De quelle manière cette vérité influence-t-elle nos prières pour les autres ainsi
que les mots de réconfort que nous offrons ?

2. Relisez 2 Corinthiens 4.16-18. Partagez-vous la perspective de Paul révélée dans ce passage ? Pourquoi ?

3. Ed Welch dit que « nous honorons Dieu quand nous expérimentons son réconfort » (p. 131), et nous
voyons que cela est vrai en 2 Corinthiens 1.3-4. Avez-vous été témoin de cela dans l’aide que vous
apportez aux autres ?

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38 Guide d'étude pour Côte à côte

4. Pourquoi le réconfort de Dieu est-il bénéfique à la fois à celui qui souffre et à celui qui aide ?

5. Pourquoi est-il plus important de prier pour la croissance de la foi de celui qui souffre que de prier pour
qu’il soit délivré de la souffrance ?

6. Pourquoi est-il si important d’assurer un suivi auprès de la personne pour laquelle nous avons prié ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 136 :

1. Engagez-vous à prier cette semaine, non seulement pour quelqu’un qui souffre, mais avec lui.

2. De qui auriez-vous besoin de prendre des nouvelles ? Réservez-vous du temps pour le faire.
 14

Discerner les stratagèmes de Satan

Survol
Satan est un ennemi vaincu, mais nous devons rester vigilants vis-à-vis de ses stratagèmes. Son but est de
détruire la foi des croyants et, durant les temps d’épreuves, il les tente, les accuse et les trouble. Comment
pouvons-nous reconnaître les tactiques de Satan et les contrecarrer ? Ce chapitre tend à répondre à ces ques-
tions en examinant ce qui s’est passé dans quatre différents jardins représentés dans les Écritures.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Dieu teste, mais Satan tente. Comment cela s’est-il manifesté dans le jardin d’Éden ? Lisez Genèse 2.15-17
et 3.1-5. Ed Welch écrit : « Le souvenir de ce qui s’est passé dans le jardin d’Éden nous rendra attentifs aux
tentations ou aux accusations sataniques que peut subir une personne qui souffre » (p. 141). Qu’est-ce que
cela veut dire ?

2. De quelle manière Jésus réfute-t-il les mensonges de Satan ?

3. À la page 126, nous lisons : « puisque nous avons l’Esprit, la Parole et la prière, nous pouvons espérer
et tenir ferme contre Satan lorsque nous traversons nos déserts quotidiens » (p. 142). Comment vivre
cela, pratiquement ?

4. Pourquoi la souffrance a-t-elle tendance à inviter Satan ? Comment Éphésiens 6.10-18 nous équipe-t-il
pour contrer ses attaques ?

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40 Guide d'étude pour Côte à côte

5. Étudier ce qui s’est passé dans le jardin de Gethsémané (Mc 14.32-38) nous aide à savoir quoi faire quand
nous voyons une bataille faire rage dans le cœur d’une personne. Comment le fait de connaître l’incident
de Gethsémané nous aide-t-il exactement ?

6. Revoyez la liste de stratégies que nous pouvons employer contre les stratagèmes de Satan (p. 144-146).
Laquelle vous interpelle le plus en ce moment ? Y aurait-il des stratégies à ajouter à cette liste ?

7. En 2 Corinthiens 2.11, Paul dit clairement que connaître les stratégies de Satan nous aide à ne pas lais-
ser Satan avoir l’avantage sur nous. Dans ce chapitre, qu’est-ce qui vous a aidé à mieux comprendre les
stratégies de Satan pour mieux les contrer ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 146 :

1. Comment pouvez-vous identifier une bataille spirituelle qui fait rage dans la vie d’un ami ou d’un
proche ? Si vous en avez identifié une récemment, comment l’avez-vous abordée ?

2. Relisez Éphésiens 6.10-18. En utilisant les mots de ce passage, écrivez une prière qui aborde une bataille
particulière que vous vivez ou que vit un ami.
 15

Se préparer à parler du péché

Survol
Trouvez-vous plus facile de parler de vos souffrances à vos amis que de vos péchés ? Si c’est le cas, vous n’êtes
pas seul. La plupart d’entre nous trouvent difficile de mettre notre péché en lumière. Et c’est encore plus
difficile de parler du péché quand il s’agit de celui de notre ami, et non du nôtre. Nous ne savons pas quoi
dire sans tomber dans le jugement, alors on se demande plutôt si cela vaut la peine de dire quelque chose.
Cependant, lorsque nous marchons côte à côte avec d’autres, nous ne pouvons éviter les discussions à propos
du péché. Nous avons besoin de sagesse et de savoir comment nous y prendre.

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Parler du péché est particulièrement perçu comme étant impoli. Pourquoi est-ce le cas ?

2. Welch écrit : « La souffrance fait plus mal, mais le péché est plus grave » (p. 150). En quoi cela est-il vrai ?

3. Pourquoi l’humilité est-elle un prérequis pour aider les autres à lutter contre le péché ?

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42 Guide d'étude pour Côte à côte

4. Pourquoi la patience est-elle une caractéristique essentielle de l’amour ? Donnez des arguments bibliques.
Dans quelles situations est-il préférable de ne pas faire preuve de patience ?

5. À la page 153, nous lisons que « la patience accorde davantage d’importance à la direction qu’à la rapidité
des progrès ». En vous basant sur cette idée, diriez-vous que vous êtes patient ?

6. Encourager l’autre avant d’aborder son péché est parfois la meilleure et la plus aimante des approches.
Envers qui auriez-vous besoin d’appliquer cet enseignement ?

7. En quoi les circonstances difficiles influencent-elles notre manière d’aider les autres avec leur péché ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 156 :

1. Si on vous a déjà confronté à votre péché d’une manière qui vous a aidé, décrivez ce qui a rendu cette
confrontation utile.
 Se préparer à parler du péché 43

2. Si on vous a déjà confronté à votre péché d’une manière qui ne vous a pas aidé, décrivez ce qui a rendu
cette confrontation pénible.

3. Il est parfois préférable de rester silencieux à propos du péché que nous voyons chez l’autre. Comment
savoir quand parler et quand se taire ?

4. Hésitez-vous à parler à un ami de son péché ? Est-ce que votre hésitation est la marque de votre amour
ou de votre peur ?
 16

Aider des pécheurs comme nous

Survol
Nous avons déjà établi que notre péché est plus problématique que notre souffrance. Et même si parler du
péché est difficile, Dieu nous appelle à nous entraider pour lui faire face. C’est seulement après cela que nous
nous épanouirons d’une manière conforme au plan de Dieu pour nous. Devenir sensibles à la tentation et à
ce qui la déclenche – à la fois chez nous et chez ceux avec qui nous cheminons – est primordial pour grandir
dans la foi et aider les autres à faire de même. Nous avons également besoin de sagesse pour gérer les échecs,
pour les fois où nous avons succombé à la tentation. Plus important encore, nous avons besoin de nous aider
les uns les autres à voir que là où le péché abonde, la grâce surabonde (Ro 5.20).

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Comment l’abondance peut-elle nous rendre vulnérables à la tentation ? Qu’en est-il de la solitude ?

2. Pourquoi cela nous aide-t-il de parler ouvertement de nos tentations ?

3. Paul écrit : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne
permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le
moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Co 10.13). Donnez des exemples de moments
précis où vous avez vu cela à l’œuvre dans votre propre vie.

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46 Guide d'étude pour Côte à côte

4. Pourquoi les problèmes de dépendance commencent-ils souvent dans les temps de désert ?

5. À la page 161, Ed Welch présente trois questions que nous pouvons nous poser mutuellement à propos
de nos tentations. Vous sentez-vous capable à la fois de les poser et d’y répondre ? Pourquoi ?

6. Nous devons parfois décider si le péché dont nous sommes témoins doit être couvert ou dénoncé.
Comment décider ? Quels sont les facteurs qui ne devraient pas être considérés comme étant détermi-
nants quant au choix de notre approche ?

7. Ed Welch écrit que « c’est envers le Seigneur que nous péchons » (p. 167). Expliquez ce qu’il veut dire.

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 171 :

1. Après avoir lu le chapitre 16, il vous a été demandé de noter ce qu’il en ressort. Est-ce que votre réponse
a changé depuis ?

2. Concernant les défis présentés dans ce chapitre, êtes-vous prêt à les relever ou êtes-vous un peu intimidé ?
Si tout cela vous intimide, pouvez-vous expliquer ce qui vous semble si difficile ?
 17

Garder la grande histoire en mémoire

Survol
Tout au long de l’Ancien Testament, le peuple de Dieu est exhorté à se rappeler les œuvres grandioses accom-
plies pour eux. Se rappeler était vraiment important à l’époque, mais ça l’est autant aujourd’hui. Quand
viennent les épreuves, quand le péché nous aveugle, nous pouvons facilement oublier l’Évangile de la grâce
de Dieu envers nous en Jésus-Christ. Garder la grande histoire en mémoire est le moyen de nous aider les
uns les autres à rester concentrés sur le chemin de la joie et de la bénédiction. Ed Welch conclut son livre en
soulignant un outil indispensable à la démarche d’aide mutuelle : « Nous voulons pouvoir dire et raconter
son histoire [celle de la Bible] de sorte qu’elle nous façonne. Cela nous aidera à nous en souvenir et à y revenir
rapidement quand les tracas de la vie émergeront » (p. 174).

Questions pour les discussions ou la réflexion

1. Méditez à nouveau sur Éphésiens 1.3-14. En utilisant vos propres mots, décrivez la manière dont Paul
raconte l’histoire de l’Évangile dans ce passage.

2. Nous voyons en Éphésiens 1.4,5 que les croyants sont choisis par Dieu et prédestinés à être adoptés.
Ed Welch nous demande de réfléchir sur le lien logique entre cette histoire et le rejet, la perte, ou le fait
d’être victime (p. 175). Comment répondriez-vous ?

3. En quoi une mauvaise vision de notre nature pécheresse met-elle Jésus à l’écart dans notre vie quoti-
dienne ? Comment Éphésiens 1.7-9 corrige-t-il le tir ?

47
48 Guide d'étude pour Côte à côte

4. Ed Welch écrit que « l’espoir est essentiel à la vie humaine » (p. 177). Pourquoi cela est-il vrai ?

5. En quoi le fait d’envisager la gloire future change-t-il pratiquement notre manière de vivre aujourd’hui ?

Résumé
Passez en revue vos réponses aux questions de la page 179 :

1. Racontez votre propre version de la grande histoire et dites quelle est votre partie préférée.

2. D’un point de vue pratique, pouvez-vous expliquer pourquoi dire et redire cette grande histoire change
votre vie de tous les jours ?
« Publications Chrétiennes inc. » est une maison d’édition
québécoise fondée en 1958. Sa mission est d’éditer ou de
diffuser la Bible ainsi que des livres et brochures qui en exposent
l’enseignement, qui en démontrent l’actualité et la pertinence,
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À PROPOS DU LIVRE

Nous n’avons pas été créés pour surmonter seuls les épreuves de la vie.
Dieu nous a donné son Esprit et nos frères et sœurs pour nous aider.
Cependant, nous nous sentons incompétents et nous préférons laisser
cela à des experts, des professionnels et des spécialistes. Toutefois, l’aide
qui peut être apportée par les amis est précieuse et elle ne doit pas être
négligée. Dieu se plaît à nous voir grandir et à nous transformer grâce à
l’aide d’individus ordinaires qui ont été transformés par Christ et qui sont
remplis de la puissance de l’Esprit.

Dans ce livre, Ed Welch nous présente une méthode d’accompagnement

pertinente pour cheminer avec les autres à travers les moments difficiles. Il
nous montre comment être de bons amis chrétiens qui apprennent à par-
tager leurs fardeaux et à porter ceux des autres.

ISBN : 978-2-89082-293-1
19.95 $ | 14.50 € | 19.50 CHF