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John Wesley
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Les Iles britanniques
Mer du Nord
Mer d’Irlande
IRLANDE
PAYS ANGLETERRE
DE
GALLES
Londres
La Manche
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Note aux lecteurs
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Laissé pour mort!
John Wesley était âgé de cinq ans lorsque son existence a été
profondément modifiée par quelques étincelles sur un toit de
chaume. Jusqu’à ce moment, la vie de John – et celle de ses
six sœurs et deux frères – s’était déroulée dans une atmos-
phère totalement religieuse. Son père, Samuel Wesley, était
recteur de l’église anglicane du village d’Epworth, situé à une
trentaine de kilomètres de Londres. Epworth faisait partie du
district de Fens, qui se composait de marais et de zones basses
régulièrement inondées. La région avait très peu de routes.
La famille Wesley avait enduré de considérables épreuves. Le
Révérend Samuel Wesley, après sa mutation à Epworth, avait
été confronté à l’hostilité des membres de cette petite paroisse
de L’Eglise d’Angleterre qui n’appréciaient pas ses pratiques
sévères. En conséquence, il s’était retrouvé en prison pour un
temps. La mère de John, Susanna Wesley, avait donné nais-
sance à de nombreux enfants, dont plusieurs étaient morts à
la naissance ou en bas âge. Pour aggraver les choses, Susanna
souffrait physiquement à chacune de ses grossesses, ce qui
rendait la vie particulièrement pénible.
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Laissé pour mort!
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Un régime strict
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Un régime strict
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Réformer la famille
John fut d’abord choqué par ce que les fils de sa famille adop-
tive étaient autorisés à faire. C’était incroyable pour lui. Les
garçons couraient comme bon leur semblait dedans comme
dehors, se battaient dans la cour, mangeaient des collations
entre les repas et s’appelaient par leurs prénoms, sans utiliser
d’abord le terme frère. Mais avec le temps, John s’habitua à sa
nouvelle vie. Il chassait des grenouilles et des anguilles dans le
marais et rendait visite à ses nouveaux amis chez eux à n’im-
porte quelle heure du jour ou de la nuit.
Le seul moment où la famille de John – moins Susanna et Hetty
qui se trouvaient à Londres – était réunie était le dimanche
matin à l’église. Pendant le service, les enfants Wesley devaient
s’asseoir sur le premier banc, sous le regard sévère de leur père.
Leur mère assistait aussi aux services, mais laissait le dernier
ajout à la famille, bébé Kezziah, à la maison avec Emilia.
Kezziah portait le prénom de l’une des filles de Job, un
homme de l’Ancien Testament qui a subi toutes sortes de ter-
ribles épreuves. Sans nul doute, Samuel et Susanna ont estimé
que le prénom était adapté à la situation dans laquelle ils se
trouvaient eux-mêmes.
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Réformer la famille
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Un étudiant appliqué
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La quête de sens
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Un nouveau défi
Malgré les moqueries des autres, John et ses amis du Club des
Saints restaient inébranlables. En fait John se réjouissait secrè-
tement de la «persécution». Cela lui donnait la sensation
d’être sur la bonne voie, car Jésus a dit: «Heureux serez-vous,
lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on
dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi».
De temps en temps, d’autres jeunes hommes se joignaient au
Club des Saints, mais le nombre total de ses membres n’excéda
jamais quinze la première année.
Au début du mois d’aout 1730, William Morgan se rendit
à la prison du Château d’Oxford afin d’y visiter un homme
emprisonné pour avoir assassiné sa femme. Dans la prison
surpeuplée, il découvrit que les prisonniers pour dettes et les
criminels en général, comme l’homme qu’il était venu visiter,
étaient gardés ensemble sous les verrous.
Même si la prison du Château était humide et sale, William
fut surpris de voir combien sa visite encouragea les détenus.
Beaucoup d’entre eux n’avaient jamais eu le moindre visiteur
depuis leur incarcération.
Après cette visite, William informa John et Charles sur la situa-
tion à la prison. Les deux frères furent émus par sa description
des conditions de vie à l’intérieur de la prison et de la soif de
réconfort et de contact avec l’extérieur qu’éprouvaient les déte-
nus. Assurément, fit valoir William, de tels prisonniers avaient
besoin du réconfort du message chrétien. John et Charles en
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Un nouveau défi
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Dans l’Europe médiévale, les cités avaient seules le privilège de pouvoir être le lieu du commerce et seules
les chartes royales permettaient d’établir une cité. L’année où la ville dispose d’une charte est considérée
comme l’année de sa fondation, sans tenir compte de l’ancienneté des installations humaines sur son site.
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La Géorgie
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La Géorgie
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Evasion
Géorgie, Savannah,
A tous les constables, officiers de paroisse et autres
personnes concernées:
Par la présente, vous, et chacun de vous, êtes requis pour
escorter John Wesley, ecclésiastique, et l’amener devant
les baillis de la ville susmentionnée afin de répondre à la
plainte de William Williamson et de Sophia, son épouse,
pour avoir diffamé ladite Sophia et refusé sans motif de
lui administrer le sacrement de la Sainte Cène dans la
congrégation; de ce fait ledit William Williamson rece-
vra mille livres sterlings pour dédommagement: pour
ce faire, il s’agit de votre mandat d’amener, certifiant ce
que vous avez à faire selon ce mandat.
Donné sous mon seing et mon sceau le huitième jour
d’août, Anno Domini 1737.
Tho. Christie
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Cela fait maintenant deux ans et presque quatre mois que j’ai
quitté mon pays natal, afin d’enseigner aux Indiens de Géorgie
la nature du christianisme: mais qu’ai-je appris moi-même dans
le même temps? Pourquoi (ce que je soupçonnais le moins) moi
qui suis allé en Amérique pour convertir les autres, je n’ai jamais
été moi-même converti à Dieu. «Je ne suis pas fou», même si je
parle ainsi, mais «ce sont au contraire, des paroles de vérité et de
bon sens que je prononce», si par hasard quelques-uns de ceux
qui rêvent encore pouvaient s’éveiller et voir que comme je suis, de
même ils sont….
J’ai appris cela aux confins de la terre – que je suis «privé de la
gloire de Dieu»; que mon cœur entier est à la fois «corrompu et
abominable»; et par conséquent toute ma vie (car ce ne peut être
un «mauvais arbre» qui «porte du bon fruit»): «étranger»
comme je le suis à la vie de Dieu, je suis un «enfant de colère» et
un héritier de l’enfer.
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Sauvé par la foi
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Il fut bientôt évident que Peter pouvait aider John bien plus
que John ne pouvait l’aider. Les deux hommes passèrent de
nombreuses heures à parler de la condition de l’âme de John
et de la manière exacte dont une personne pouvait être sauvée
de l’enfer et mener une vie réellement sainte. John avançait ses
meilleures idées, mais Peter secouait la tête. «Mon frère, mon
frère», soupirait-il, «cette philosophie qu’est la vôtre doit être
expurgée». Quelquefois John était d’accord avec lui, mais
d’autres fois il discutait le point.
Pour finir Peter et John visitèrent Charles Wesley à Oxford.
Charles interrogea soigneusement Peter et en arriva finale-
ment à accepter l’affirmation selon laquelle un chrétien est
sauvé par la grâce de Dieu et rien d’autre. La facilité avec
laquelle Charles accepta le message de Peter irrita John. Bien
qu’il voulût croire ce que le Morave avait dit et essayât de
toutes ses forces de l’accepter, et même après que Peter lui eut
parlé et eut prié avec lui, John ne ressentait aucun changement
dans sa vie.
Quand il demanda finalement à Peter s’il devait complète-
ment cesser de prêcher, le Morave lui fit une réponse surpre-
nante. «Prêchez, mon frère, prêchez. Il n’est pas question que
vous abandonniez».
«Mais que vais-je prêcher?» demanda John dans son déses-
poir.
«Prêchez la foi jusqu’à ce que vous l’ayez, et ensuite, parce que
vous l’aurez, vous prêcherez la foi» répondit Peter.
John décida de suivre le conseil de Peter et plusieurs jours plus
tard il visita un condamné à mort à la prison locale. En entrant
dans la prison, ses pensées étaient tourmentées. Il voulait dire
au prisonnier condamné que s’il croyait en Christ il irait au
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Sauvé par la foi
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Le monde pour paroisse
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Le monde pour paroisse
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Une œuvre qui s’étend
Seigneur. Qu’il fasse ce qui lui semble bon. Qui suis-je, pour
m’opposer à Dieu?»
Malgré leurs différences théologiques, les méthodistes com-
mencèrent leur premier programme social en 1740. Alors
que de plus en plus de paysans sans terre se déplaçaient de
la campagne vers les villes, la pauvreté devenait un problème
grandissant en Angleterre. John s’inquiétait de ce que les
méthodistes ne fassent pas assez pour aider les pauvres. Il s’ar-
rangea pour qu’une partie de la fonderie soit transformée en
un petit atelier, dans lequel douze membres parmi les pauvres
de la congrégation pouvaient apprendre à carder et à filer le
coton, une compétence qu’ils pourraient utiliser pour gagner
leur vie.
La présence de tant de pauvres et de sans-emploi dans les
villes créait des problèmes pour les méthodistes. Sans rien
d’autre à faire, beaucoup de ces pauvres gens se regroupaient
en bandes itinérantes, volant, se battant et causant générale-
ment beaucoup de nuisances. Ils aimaient particulièrement
harceler les gens dans la rue, et comme ils se rassemblaient
en plein air pour leurs réunions, les méthodistes constituaient
ici une cible facile. Ces gangs se regroupaient autour d’eux
pour les chahuter, les siffler et semer le désordre en géné-
ral. Ils cherchaient parfois à se battre avec les personnes qui
assistaient aux rassemblements. Une fois, à Hampton dans le
Gloucestershire, une bande de voyous déversa pendant une
heure et demie les restes de nourriture et de pâtée destinés aux
porcs sur un groupe de méthodistes qui s’étaient agenouillés
pour prier dans la rue.
John lui-même ne fut pas épargné par un tel traitement. Il fut
souvent harcelé par des foules indisciplinées quand il se levait
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Affiner les règles
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Ci-gît le corps de
Mme Susanna Wesley,
plus jeune et dernière survivante des filles du
Dr Samuel Annesley.
Dans la ferme assurance de sa résurrection,
pour au ciel réclamer sa maison,
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Partenariats
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Relations difficiles
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Plus tard en 1755, John fit une nouvelle fois le tour de l’Irlande,
encouragé par l’émergence de nouvelles sociétés qui tentaient
de gagner les catholiques aux manières méthodistes.
De son côté, Charles Wesley passa l’année à sillonner l’Angle-
terre, essayant de défaire ce que son frère avait fait dans son
refus d’approuver pleinement et inconditionnellement l’Egli-
se d’Angleterre. C’était une tâche ingrate, et il constata que de
nombreux membres des sociétés qu’il visitait étaient désireux
de se séparer et de fonder leur propre dénomination. Dans sa
frustration, Charles mit un terme à ses années de prédication
itinérante et s’installa à Bristol afin d’y superviser les sociétés
méthodistes et d’écrire des cantiques.
Alors que Charles était prêt à modifier ses priorités afin de
pouvoir passer plus de temps avec sa femme, John ne l’était pas.
Son mariage avec Molly s’était encore détérioré. Finalement
celle-ci atteint le point où elle ne voulut plus vivre avec John.
Avec l’argent qu’elle avait hérité de son premier mari, elle
revint à une vie indépendante. John continua ses prédications
et son travail d’organisation.
L’année 1763 le trouva en train d’écrire ce qui s’appellerait
le Grand procès-verbal, un ensemble de déclarations sur les
croyances et pratiques méthodistes qui, pour de nombreu-
ses années, servirait de norme dans toutes les décisions qui
devraient être prises. Quand le document fut achevé, une
copie en fut donnée à chaque prédicateur laïc méthodiste
pour servir de guide sur la façon de se comporter au sein de
la société.
John chargea des copies du Grand procès-verbal dans ses saco-
ches et partit une nouvelle fois visiter les sociétés méthodistes
de toute l’Angleterre. En 1764, à l’âge de soixante-et-un ans, il
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Relations difficiles
Ce voyage pénible fut l’un des nombreux que John fit. En fait,
à son âge avancé, il parcourait toujours près de cinq mille kilo-
mètres par an, prêchait plus de huit cents sermons et encoura-
geait les prédicateurs dont il avait la responsabilité. Peu importe
les conditions, John était déterminé à prêcher l’Evangile à des
gens ordinaires et à les inciter à mener une vie sainte. Il avait
parcouru un long chemin depuis que, des décennies plus tôt, il
avait rencontré la foi des Moraves et avait douté de sa valeur en
tant que chrétien. Maintenant sa valeur pouvait être comptée
dans la vie des nombreux hommes, femmes et enfants qui, en
résultat de ses efforts, avaient foi en Jésus-Christ.
Les années passèrent, chacune aussi remplie que la précédente.
John envoya finalement deux prédicateurs itinérants dans les
colonies américaines pour y organiser les sociétés méthodistes
qui s’y développaient. Jusqu’à ce moment, il avait éludé la ques-
tion de l’expansion à l’étranger. Certains méthodistes avaient
émigré sur les îles des Caraïbes et y avaient établi des sociétés,
comme l’avaient fait les soldats britanniques postés pour servir
au Canada et dans les autres colonies de l’Amérique du Nord.
Mais la pression pour organiser officiellement ces sociétés était
montée jusqu’à ce que, lors de la conférence annuelle qui se
tint en août 1769, Richard Boardman et Joseph Pilmoor soient
envoyés en Amérique du Nord avec en main l’argent nécessaire
pour fonder un temple méthodiste à New York.
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Un ouvrier infatigable
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foi, ainsi que la liste des jours saints qui étaient célébrés selon
le calendrier ecclésiastique.
Pendant ce temps, les choses évoluaient rapidement en
Amérique du Nord. Même si John n’avait pas jugé cela néces-
saire, les méthodistes décidèrent de voter au sujet de l’ordina-
tion de Francis Asbury et de Thomas Coke avant de l’accepter.
Le vote fut unanime, mais en Angleterre l’action fit clairement
passer le message que même si les méthodistes américains
entendaient être fidèles à John Wesley en tant que leur fonda-
teur, ils avaient l’intention de vivre en «connexion» avec lui
et non dans la subordination.
Pendant la conférence de Noël de l’année suivante, les diri-
geants méthodistes d’Amérique du Nord décidèrent de fonder
une école pour éduquer les fils de prédicateurs méthodistes
et les orphelins, un peu comme le pensionnat que John avait
établi à Kingswood. Ils baptisèrent la nouvelle institution
Cokesbury College – un mélange des noms de Coke et d’As-
bury.
L’année d’après, John fit un pas qui précipita la rupture offi-
cielle entre les méthodistes et l’Eglise d’Angleterre. Dans une
tentative de sauvegarder ses chapelles et ses prédicateurs, John
leur obtint des licences en tant que temples dissidents. Cela
voulait dire que le méthodisme n’était plus une extension de
l’Eglise d’Angleterre, mais une dénomination dissidente. John
franchit cette étape afin d’empêcher que les temples méthodis-
tes ne soient repris par l’Eglise d’Angleterre après sa mort.
Tout comme il l’avait été par l’ordination de Francis Asbury
et de Thomas Coke, Charles Wesley fut contrarié par la décision
de son frère de se séparer de l’église mère. La décision aboutit
à un désaccord entre les deux «géants du méthodisme», qui
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John luttait pour lire, mais les mots de son frère l’affectaient
profondément. Calmement, il mit de côté le livre de cantiques,
s’assit, se prit sa tête dans les mains et pleura ouvertement
pour Charles.
Le 1er janvier 1790, John écrivit dans son journal: «Je suis
maintenant un vieil homme, pourri de la tête aux pieds. Mes
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Le 24 février 1791.
Mon cher monsieur: A moins que la puissance divine
ne vous ait relevé comme Athanase, contre Roundurn,
je ne vois pas comment il vous est possible de mener
votre glorieuse entreprise d’opposition à cette vilenie
exécrable, qui est le scandale de la religion, de l’An-
gleterre, et de la nature humaine. A moins que Dieu
ne vous ait suscité pour cette chose même, vous serez
épuisé par l’opposition des hommes et des démons.
Mais si Dieu est avec vous, qui sera contre vous? Tous
ensemble sont-ils plus forts que Dieu? «Ne vous lassez
pas de faire le bien», continuez, au nom de Dieu et
dans la puissance de sa force, jusqu’à ce que même l’es-
clavage américain, le plus vil jamais vu sous le soleil,
s’évanouisse devant elle.
Ce matin, à la lecture d’un traité écrit par un pauvre
Africain, j’ai été particulièrement frappé par cette cir-
constance que l’homme qui a une peau noire, étant lésé
ou outragé par un homme blanc, ne peut avoir aucun
recours, une loi dans nos colonies établissant que le
serment d’un noir contre celui d’un blanc passe pour
rien. Quelle vilenie!
Que celui qui vous a guidé à partir de votre jeunesse
continue à vous renforcer en cela et en toutes choses est
la prière de, cher Monsieur, votre affectionné serviteur,
JOHN WESLEY.
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Bibliographie
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