Mission Formation Entretien Et Maintenance - Janvier 2016

SOUTIEN TECHNIQUE AUX MUNICIPALITÉES
MAROCAINES DANS LE CADRE DU PROJET GIZ POUR

LE PROGRAMME D’EFFICACITÉ ENERGETIQUE
RELATIF A L’ECLAIRAGE PUBLIC
ACL Environnement : Mission de formation pour l’entretien &

Maintenance des réseaux d’éclairage public - Rabat – janvier 2016
SOMMAIRE GENERAL
• Introduction
• Objet de la mission de formation
• La Lumière
• L'Eclairage Public
• La Maintenance
o La maintenance curative
o La maintenance systématique
• Le Gros Entretien

Maintenance des réseaux d’éclairage public - Rabat - janvier 2016 2
Objet de la mission de formation
Fournir aux participants un cadre méthodologique pour la

planification du processus d’intervention d’entretien et de
maintenance des équipements EP de l’amont jusqu’à l’aval,
avec un document de capitalisation en matière de
préconisations pour un entretien/maintenance optimal de
l’éclairage public.
ACL Environnement : Mission de formation pour l’entretien & 3

Maintenance des réseaux d’éclairage public - Rabat - janvier 2016
LA LUMIERE

LA LUMIERE
Sommaire du Chapitre
 Histoire de l’éclairage urbain
 De la lumière fonctionnelle à la
lumière d’ambiance
 Les enjeux de l’éclairage urbain
 La lumière : de quoi parle-t-on ?
 Un peu de vocabulaire
 Récapitulatif
 L’interaction Lumière – Matière
 L’urbanisme Lumière

LA LUMIERE
Un peu d’histoire
 Histoire de la lumière dans la ville

 Les grandes étapes de l’Histoire
 De la lumière fonctionnelle à la lumière
d’ambiance

LA LUMIERE
Histoire de la lumière dans la ville
 Les villes « coupe-gorge »

 La vie nocturne source de fantasmes et
de toutes les angoisses
 Premières tentatives dès le 13° S (ex :
bougies sur les rebords de fenêtres)
 Association nuit = criminalité

LA LUMIERE
Les grandes étapes de l’Histoire

 1878: arrivée de l’éclairage électrique
(lampes à incandescence)
 Apparition
des 1° lampes à décharge
(Néon) vers 1910

LA LUMIERE
Les grandes étapes de l’Histoire

 1930 : arrivée des 1° lampes à Vapeur de Sodium et
généralisation du tube fluorescent
 1950 : Arrivée des 1° Vapeur de Mercure encore en
cours aujourd’hui
 Règne de la lumière « blanche »

LA LUMIERE
De la lumière fonctionnelle à la lumière d’ambiance

 1960 : Apparition du Sodium « jaune »
 Arrivée du Sodium HP (1970)
 Recul progressif dans les villes de la lumière « blanche »
 uniformisation du paysage nocturne

LA LUMIERE
De la lumière fonctionnelle à la lumière d’ambiance
 1990 : Apparition des lampes aux Iodures
 Réservées aux stades et grands espaces, elles sont
introduites en ville progressivement
 Elles vont participer à la croissance des mises en
lumière patrimoniales et à la mixité des lumières en ville
 Emergence du soucis « d’organiser » la lumière en ville

LA LUMIERE
Et Aujourd’hui….
 Nouvelles technologies : les LED, la télégestion…
 Couleur et dynamique : quels impacts…
 Prise en compte des impacts environnementaux
 L’extinction comme solution « Facteur 4 »
 L’éclairage urbain et les Smart Grids

LA LUMIERE
Les enjeux de l’éclairage urbain
 La sécurité urbaine
 Sécurité des déplacements – guidage
nocturne
 Signalisation – Repères – Identification
 Embellir – Valoriser
 Enjeux sociaux – vie nocturne

LA LUMIERE

Sécurité des déplacements – guidage nocturne
Les paramètres principaux de la perception visuelle sont :
- l’acuité visuelle,
- la sensibilité aux contrastes,
- le champ visuel,
- le sens chromatique,
- le sens de la profondeur.
Ces différents paramètres dépendent du niveau lumineux, à travers la «

luminance d’adaptation ». Dans le domaine mésopique (c’est-à-dire avec
l’éclairage urbain), on constate une baisse de l’ensemble des performances
visuelles.

LA LUMIERE

Les enjeux visuels doivent être adaptés à la tâche visuelle des différentes
catégories d’usagers : automobilistes et piétons.
Elles sont différentes, du fait des vitesses de déplacement différentes et de la

canalisation du flux de véhicules, opposé au caractère imprévisible des flux
piétons.
En ville, la bonne compréhension de l’environnement (bâti, densité et

diversité des usagers) est essentielle à une conduite adaptée. L’éclairage est
un paramètre essentiel pour éviter les malentendus sur le bon usage de la
voirie.

LA LUMIERE

Plus de lumière n’est pas toujours la bonne solution

LA LUMIERE

Un processus d’adaptation lent et fragile
(sensibilité aux contrastes)
 Plusieurs minutes peuvent être nécessaires
 Un éclairage violent détruit cette

adaptation: c’est l’éblouissement

LA LUMIERE

 Signalisation – Repères – Identification
L’éclairage public sectorise, montre les lieux à voir et plonge les autres dans
les ténèbres, homogénéise en permettant à la ville diurne de subsister la nuit
Anne Cauquelin (1977)
La nuit : pas de forme bâtie vue sans lumière et pas de

lumière perçue sans matière qui la réfléchit

LA LUMIERE
La ville se dévoile anonyme…

LA LUMIERE
Repères nocturnes : Identification possible  à vous de jouer

LA LUMIERE
On en vient ainsi à considérer les niveaux lumineux enregistrés sur les images
satellites de la terre de nuit comme un indicateur de la distribution
géographique des agglomérations humaines, voire d’un niveau de
développement économique et des nuisances environnementales (pollution
lumineuse)

LA LUMIERE

Mettre en évidence la structure urbaine…
Ses lignes directrices….

LA LUMIERE

Mettre en évidence la structure urbaine…
Ses points de repères…

LA LUMIERE

Des formes qui marquent le paysage diurne…

LA LUMIERE

… et nocturne

LA LUMIERE

 Prolonger la vie urbaine après la tombée de

la nuit
 Rendre la ville nocturne accessible à tous
 Evènements festifs

LA LUMIERE

la nuit

LA LUMIERE

la nuit

LA LUMIERE

Rendre la ville nocturne accessible à tous
 Seuils de contrastes visuels
 Assurer un guidage performant
 Eviter les sources d’éblouissement (ex : encastrés au sol)
 Intérêt d’une bonne uniformité des luminances

LA LUMIERE

 Evènements festifs

LA LUMIERE
La lumière : de quoi parle-t-on ?
 Qu’est-ce que la lumière ?

 Les caractéristiques fondamentales
 L’indice de restitution des couleurs
 La température de lumière
 Le spectre des lampes
 Lumière naturelle vs lumière artificielle

LA LUMIERE
La lumière « naturelle »
380 nm 700 nm
Un spectre continu
LA LUMIERE
La courbe spectrale
 La courbe spectrale permet d’apprécier au mieux les couleurs disponibles

de l’illuminant et susceptibles de rapprocher un objet ou un matériau de sa
référence diurne
Exemple :
Une source de lumière « jaune » dont la courbe spectrale est riche en radiations
jaune-orangées (ex : SHP) ne pourra valoriser des matériaux à dominantes bleues ou
vertes. Ils apparaîtront plutôt gris ou noir avec cet illuminant.

LA LUMIERE
La courbe spectrale : l’impact sur la restitution des couleurs
De jour avec la
lumière naturelle
De nuit avec la lumière

artificielle- lampe Iodures
LA LUMIERE
La courbe spectrale : l’impact sur la restitution des couleurs
Sodium Basse Pression :

La lampe au rendement énergétique le plus élevé
Mais à quel prix pour la vie urbaine nocturne ?

LA LUMIERE
L’Indice de Rendu des Couleurs (IRC)
Définition CIE : Indice sur une échelle de 1 à 100 exprimant la faculté d’une
source lumineuse à restituer correctement les couleurs des objets éclairés
Référence :
Lumière solaire : IRC = 100

LA LUMIERE
L’Indice de Rendu des Couleurs (IRC)
Type de sources Valeur de l’IRC

Ballon fluo (en fin de vie) 50 à 70
Sodium Basse Pression Monochromatique (jaune-orangée)
Sodium Haute Pression 25
Lampes Cosmo (Philips) 65
Iodures métalliques 80 à 90
Tube fluorescent > 85

Fluo compacte 85
LED « blanche » > 80
Halogène / Incandescence 100

LA LUMIERE
La température de couleur de la lumière
Définition : La température de lumière (T°)- d’une source lumineuse est
« la couleur apparente » de cette source, mesurée en degré K
3000° K
Teintes chaudes | Teintes froides
Quelques exemples :
- Filament Tungstène de la lampe à incandescence : 2500 ° K

- Flash appareil photo : 4280° K
- Lumière du soleil : 6000° K (zénith)

LA LUMIERE
Exemple : La référence de la lumière solaire

10000 K
10000 K
6000 K 4000 K
Plage couverte par la lumière artificielle
5000 K
6000 K
2000 K
2000 K

LA LUMIERE
Cosmo
2 500 K
SHP
2 000 K
Vapeur de
Mercure
3 500 K Iodures
métalliques
3 000 K – 4 000 K

LA LUMIERE
Un peu de vocabulaire
vocabulaire…
…

LA LUMIERE
FLUX LUMINEUX
Quantité de lumière (énergie) émise par une source
Unité  en lumen (lm)
Exemples :
SHP 400 W 55 000 lm
SHP 250 W 32 000 lm
IM 70 W 6 500 lm
Fluo compacte 18 W 1 200 lm
Incandescence 60 W 800 lm

LA LUMIERE
Valeur dérivée  efficacité lumineuse d’une lampe (lm/W)
www.astuces-pratiques.fr

Rapport Lumen/Watt
0
20
40
60
80
100
120
Incandescence 40 W 140
Incandescence 100 W
LED 3W
Vapeur de Mercure 80 W
Rendement des lampes

Tube Fluo 18 W
Fluo compacte 7 W
Tube Fluo 58 W
Tube Fluo 36 W
Iodures Quartz 150 W
Lampes
Iodures Quartz 70 W
LA LUMIERE
Fluo compacte 11 W
Iodures Céramiques 70 W
Iodures Céramiques 150 W

SHP 70 W
SHP 150 W
SHP 400 W
SHP 1000 W
44
LA LUMIERE
"Si une LED isolée affiche un très bon rendement énergétique (environ 150
lumens par watt -lm/W- et jusqu'à 220 lm/W pour les plus performantes), une
LED 3W
lampe à LED offre un rendement compris entre 40 et 80 lm/W [contre 60 lm/W
pour une fluo-compacte]. Cette baisse de rendement est notamment liée à la
chaleur produite par les diodes accolées dans la lampe".
(rapport ADEME 2014)
A l'avenir, les LED devraient accroître leur efficacité et atteindre 100 lm/W et
jusqu'à 220 lm/W pour les LED "super lumineuses".

LA LUMIERE
ECLAIREMENT
Quantité de lumière reçue par une surface
Unité  en lux (ou lm/m²) Symbole : E

Les éclairements se mesurent avec un luxmètre
Exemples :
Eclairement Plein Soleil 100 000 lux
Eclairement Jour couvert 20 000 lux
Stade de football (L1) 1 500 lux
Bureau 400 lux
Eclairage urbain 35 lux
Pleine lune 0.5 lux
L’éclairement ne se voit pas – il représente la quantité de lumière

reçue par les objets de la scène
LA LUMIERE
ECLAIREMENT
Valeurs dérivées (éclairements horizontaux)
 Eclairement moyen : m ou E
 Uniformité d’éclairement moyen : Uo = E min/Em > 0.40

(vérification de la bonne répartition des éclairements sur la surface à éclairer)
Eclairement horizontal
LA LUMIERE
LUMINANCE
Quantité de lumière reçue en direction de l’œil d’un observateur regardant
un objet éclairé
Unité  candela/m² (cd/m²)
Références :
Neige ensoleillée 20 000 cd/m²
Tunnel 50 cd/m²
Voie routière 2 cd/m²

LA LUMIERE
LUMINANCE
Elle dépend fondamentalement de la position de la source lumineuse, de la
nature du matériau de surface et de la position d’observation.
Source LR Angers

LA LUMIERE
LUMINANCE
La luminance se voit (contrairement à l’éclairement) –
elle représente la quantité de lumière renvoyée par les objets de la
scène vers l’œil de l’observateur
Unité  candela/m² (cd/m²)
Le concept de luminance
La prépondérance est donnée à la lisibilité préférentielle de Références :
l’infrastructure (« clarté » de la chaussée) pour une lecture
optimale de l’itinéraire et la sécurisation des déplacements Neige ensoleillée 20 000 cd/m²
rapides. Tunnel 50 cd/m²
 Voies où la fonction « guidage » et la perception au plus tôt Voie routière 2 cd/m²
des conflits sont essentielles au vu des vitesses pratiquées
Ex: Voies principales urbaines

LA LUMIERE
LUMINANCE
Quelques exemples : La rétro réflexion :
Signalisation routière
Gilet « jaune »
Source 3M
LA LUMIERE
LUMINANCE
Valeurs dérivées
 Luminance moyenne : Lm
 Uniformité générale : Uo = Lmin/Lm > 0.40
 Uniformité longitudinale : Ul = Umin/Umax

(Valeurs prises sur chaque axe longitudinal – on retient la plus défavorable)
« Effet d’échelle »
Ok
Gilet « jaune »

LA LUMIERE
LUMINANCE
L’équilibre des luminances pour un meilleur confort nocturne
Ok
Gilet « jaune »

LA LUMIERE
EBLOUISSEMENT
L’éblouissement d’incapacité ou Indice TI :
(perte momentanée de la vision due aux fortes luminances des objets ou luminaires dans
le champ de vision de l’usager)
Valeur « Effet d’échelle »

Ok dérivée des calculs de luminance
Références : Gilet « jaune »
Autoroute< 10 %
Voie urbaine < 15 %
Seuil intolérable : > 40 %

LA LUMIERE
CONTRASTE (de luminance)
Le contraste est l’écart relatif de luminance entre un objet et le fond sur lequel
il se présente.
 Si l’objet a une luminance plus faible que le fond : Contraste négatif

 Si l’objet a une luminance plus forte que le fond : Contraste positif
 Si l’objet et le fond ont une luminance équivalente : Contraste nul
Ok
Gilet « jaune »
Contraste positif Contraste nul Contraste négatif

LA LUMIERE
Récapitulatif
La lumière émise par la source illuminante = flux lumineux (lm)
L’intensité de ce flux suivant un certain angle = intensité lumineuse (cd)
Mesure de cette lumière interceptant une surface = éclairement (lux)
Quantité de lumière renvoyée vers l’observateur = luminance (cd/m²)
Ok
Gilet « jaune »

LA LUMIERE
L’interaction Lumière-Matière
Impact de la courbe spectrale sur les matériaux :
2 200° K 3 000° K 4 500° K
Ok
5 500° K 6 500° K
Rappel : un objet coloré absorbe une partie de la lumière blanche qu’il reçoit et
diffuse la lumière colorée que notre œil voit : un objet rouge est un objet
qui absorbe toutes les lumières colorées sauf la lumière rouge
LA LUMIERE
L’interaction Lumière-Matière
Rendu nocturne d’une scène urbaine ou d’un aménagement :
Ok

LA LUMIERE
L’urbanisme Lumière
 Le Schéma Directeur d’Aménagement

Lumière (SDAL)
 Le Plan Lumière
La charte Lumière
Ok « Effet d’échelle »

LA LUMIERE
L’urbanisme Lumière
 Le Schéma Directeur d’Aménagement

Lumière (SDAL)
 Le Plan Lumière
La charte Lumière
Ok « Effet d’échelle »

PHNOM PENH
ESQUISSE DE PLAN Lumière
CITELUM - JANVIER 2007
Recenser chaque rue de la ville
Déterminer les typologies de voie
Indiquer des niveaux d’éclairement
Préconiser des matériels
Inventorier les matériels existants
Créer un fichier technique
Assurer un suivi des points lumineux
Programmer la maintenance
Recenser le patrimoine de la ville
Garantir une cohérence globale
Programmer les investissements
Créer des parcours nocturnes
Eclairage actuel
Eclairage actuel
Eclairage actuel
L’ECLAIRAGE PUBLIC

 La réglementation “travail” : Norme NF C 17 200 et ses implications
– UTE C 17 205
 Description technique d’une installation d’éclairage public
 Les normes “équipements” : luminaires, sources, supports…
 La réglementation “conception” : la norme NF EN 13 201 – exemple

de la méthodologie
 Notions principales en éclairage public (les configurations

d’éclairage, quelle lumière ?, notions de dimensionnement)
 “Eclairer juste “ : Vers un éclairage public durable (les économies

d’énergie, la lutte contre la pollution lumineuse, le recyclage…)

I) La réglementation “travaux – réception”
 la norme NF C 17 200 et ses implications

 le fascicule UTE C 17 205
 la norme NF EN 13 201 (réception
photométrique)
Ok

La réglementation “travaux” :
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, v ous dev rez peut-être supprimer l'image av ant de la réinsérer.
 la norme NF C 17 200
et ses implications « Effet d’échelle »
Ok

Décomposition réglementaire : Le réseau EP
« urbain »
 installation Basse tension (BT) < 1000 V
Le poste EDF L’armoire EP
Ok

Décomposition réglementaire : Le réseau EP
« longues
 installation Haute tension intermédiaire distances »
(HTA) > 1 kV et < 5.5 kV
3.2 kV  3 km
5.5 kV  10 km
Ok de livraison
Poste
NF C 13 100
NF C 17 200
NF C 13 200
Le poste transformateur
Installations d’éclairage public : La norme NF C 17 200
 Sur domaine public géré par les Collectivités et domaine privé fréquenté par
le public
 Concerne également l’éclairage du mobilier urbain, les feux tricolores, les
illuminations de fin d’année
 La norme précise que les matériels doivent posséder par construction ou
installation les degrés de protection mini :
• IP 34 pour les matériels au-dessus du sol
• IP 57 pour les matériels au-dessous du sol
• IK 08 pour les enveloppes contre les impacts mécaniques
Ok • IP 21 pour les appareillages internes au candélabre
 Détermination des classes électriques :
• Classe 1
• Classe 2
• Classe 3
 Schémas de liaison à la terre :
• Schéma TT principalement
La conformité à la norme NF C 17 200 : Les
contrôles avant mise en service
Vérification par examens :
- conforme aux prescriptions de sécurité des normes de matériels applicables
- choisi correctement et installé conformément à la norme NF C 17-200
- tel qu'il ne présente aucun dommage visible pouvant affecter la sécurité
- des mesures de protection prises contre les contacts directs,
- du choix des sections des conducteurs pour les courants admissibles et les chutes de tension
prévisibles. La vérification doit être effectuée sur la base des notes de calcul réalisées sur un
logiciel ayant obtenu l’avis technique de l’UTE
- du choix et du réglage des dispositifs de protection
- de Ok
la présence de dispositifs de sectionnement correctement placés
- de la réalisation des connexions des conducteurs, suivant les règles d’installation de la norme
NF C 15-100 (section 526),
- de l’accessibilité pour la commodité de fonctionnement et de maintenance
Vérification par mesures : Résistance d’isolement de l’installation
Résistance des prises de terre
Résistance des conducteurs de protection

La réglementation “travaux” :
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire pour ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, v ous dev rez peut-être supprimer l'image av ant de la réinsérer.
 le guide UTE C 17 205

(dimensionnement des « Effet d’échelle »
Ok
câbles)

UTE C 17 –205 : dimensionnement des câbles

Le dimensionnement des câbles prémunit le réseau :
- Contre les surintensités (effet Joule  dégradation du réseau)
- Les chutes de tension préjudiciables pour l’allumage des lampes à

décharge (limite : 3%)
- Contre
Ok les court-circuit s (effet Joule)
Le bureau d’études établit un pré-dimensionnement pour évaluer les

sections et le coût des câbles pour la réalisation du marché
L’entreprise adjudicataire réalise le dimensionnement des câbles, elle est

juridiquement responsable des notes de calculs
Ok
83
II) Description technique d’une installation

d’éclairage public
 L’armoire de commande
 Les protections électriques
 Schéma de liaison à la terre
 Les tranchées d’éclairage public
Ok
 Le massif d’ancrage
 Les câbles électriques
 Les chambres de tirage
 Les réseaux aériens ou en façade
L’armoire de commande
 dispositif de sectionnement à coupure visible (en général un sectionneur)
 visualisation de la présence tension par voyants lumineux (si possible un voyant par phase),
 les circuits de commande, soit par cellule photoélectrique, soit par horloge astronomique,
comportant fusibles de protection, commutateur à 3 positions « arrêt », « manuel », « auto »,
 les circuits de protection, soit par disjoncteur type B, soit par fusible gG, pour chaque départ de
circuit d’alimentation
- le compteur (comptage)
Lumandar « Effet d’échelle »

Ok (extérieur à l’armoire)
Horloge
« astronomique »

L’armoire de commande
les dispositifs de protection
Disjoncteur différentiel Disjoncteur Fusibles
de type S (retard de 40ms)
Ok
- les borniers (départs
électriques)
- option : le variateur
« économie d’énergie »

Protections électriques
Cas de la classe I (la plus courante) :
 Chaque candélabre est équipé d’un DDA (Différentiel de Déconnexion

Automatique – UTE 17-210)
 La continuité est assurée en cas de déconnexion d’un candélabre

 la reconnexion est automatique (après résolution du défaut)
Ok
 Chaque candélabre est équipé d’un DDR non retardé, un DDR de
type S (retardé) étant placé en amont
Le réarmement est à faire manuellement

Protections électriques
Ok

Qu’est-ce qu’un différentiel ?
Dispositif de surveillance accouplé à un interrupteur ou à un disjoncteur :
 Tout le courant qui le traverse dans un sens doit le retraverser après avoir alimenté le
récepteur (ex : luminaire) :
 Soit c’est le cas, RAS

 soit il y a une « fuite » vers la terre, le courant de retour est plus faible que
celui de départ (écart > 30 mA), alors il y a déclenchement de l’organe de
rupture pour défaut d’isolement (possible mise sous tension de masses
métalliques)
 Obligation de supprimer la cause du défaut pour réarmer le différentiel
 LeOk
disjoncteur différentiel joue 2 rôles : « Effet d’échelle »
 protection contre les surintensités (ex > 15 A)
 protection contre les défauts d’isolement (ex > 30 mA)
Une surintensité peut être due à :

- une surcharge par accumulation des récepteurs
- une apparition d’un court-circuit
Schémas de liaison à la terre
Schéma TT
- Le neutre a un point relié directement à la terre, les masses de
l’installation électrique étant reliées à des prises électriquement
distinctes de la prise de terre de l’alimentation.
- La « Effet d’échelle »
Okprotection contre les contacts indirects doit être assurée par un ou
plusieurs dispositifs différentiels

Schémas de liaison à la terre
Classe II
Classe I
Ok

Schémas de mise à la terre par un conducteur d’équipotentialité:
soit par dérivation sur le conducteur :
Ok

Schémas de mise à la terre par un conducteur d’équipotentialité:
 soit par passage en coupure et connexion à l’intérieur du candélabre :
Ok

Les tranchées d’éclairage public
Constitution de la tranchée :
 fourreau posé sur 0.10 m de sable

 largeur de tranchée = Ø du fourreau + 2 x
0.15 m + 0.20 m entre fourreaux si plusieurs Ø
 largeur tranchée au minimum = 0.40 m
Conduit TPC
Ok Hauteur de remblaiement :
 0.80 m sous trottoir

 1.00 m sous chaussée
Un dispositif avertisseur rouge sera installé à 0,20 m minimum au dessus

des conduits. Ce dispositif doit se conformer à la norme NF T 54-080
Le massif d’ancrage
Les massifs d’ancrage sont parfois exécutés lors du marché des terrassements
et tranchées (Génie-civil), les travaux d’éclairage étant intégrés à un autre
marché ultérieur :
Dans ce cas, les fourreaux sont « mis en attente » avant la réalisation du lot
éclairage :
- manchonnage des fourreaux en attente ou boucle
- sortie en aérien d’environ 1 m au-dessus du massif
Ok
- remontée des fourreaux à l’intérieur du Ø du futur mât et arase légèrement

au-dessus du massif pour éviter tout contact des canalisations électriques avec
la plaque d’appui

Exécution du massif d’ancrage
- exécution en 2 parties :
- partie inférieure éventuellement coulée en pleine fouille
- partie supérieure coffrée sans reprise de bétonnage
- la partie supérieure dépasse du TN de 200 mm pour ne pas noyer l’interface

béton-appui du mât dans les eaux polluées et agressives (sel de déverglaçage)
- l’espace éventuel entre massif et plaque d’appui est rempli d’un coulis
de remplissage (NF P 18-821) (e > 30 mm et < 4 Ø tige d’ancrage)
- aciers conformes aux aciers pour ouvrages de Génie civil « Effet d’échelle »
Ok 65 A du CCTG)
(Fascicule
- dimensionnement du massif en fonction des caractéristiques du point

lumineux et des équipements (norme EN 40), de la zone des vents ….
- écrou et contre écrou protégé par cabochon rempli de graisse
- possibilité de mise en oeuvre de plaque en acier galvanisé pour calage des

embases de mât (attention au couple galvanique)
Ce qu’il faut éviter :
Ok
La platine sur contre écrou

Coulis de remplissage faisant plus que du remplissage
absence de contre écrou
Ok
Passage de fourreau non conforme

Les câbles électriques
câble souple HO 7 V-R
Ce câble monoconducteur est utilisé pour le câblage des platines

d’appareillage d’alimentation et des armoires. Attention au respect
des rayons de courbure admissibles en permanence sur ce type de
câble (fonction du diamètre)
câble souple HO 7 RN-F

« Effet
Ce câble multiconducteur est utilisé pour les liaisons suivantes : d’échelle »
Ok
 entre luminaires et les borniers,
 entre les luminaires et les appareillages d’alimentation,
Pour cet usage, le câble comporte 3 conducteurs (brun, bleu,

vert/jaune)  type A.

câble rigide U 1000 R2V
Conducteur de neutre
1 - Ame : circulaire massive en aluminium.
2 - Isolation : Polyéthylène réticulé bleu clair.
Conducteurs de phase
1 - Ame : circulaire massive en aluminium.
2 - Isolation : Polyéthylène réticulé noir pour le monophasé; noir, brun, crème (ou gris) pour le triphasé..
3 - Bourrage : PVC écru.
4 - Gainé : PVC noir sans plomb, traitement anti-termites possible.
 « Effet d’échelle
comme câble principal d’alimentation , dans ce cas il sera multiconducteur » fourreau, sa
et posé sous
Ok
section ne sera pas inférieure à 6 mm² du fait des efforts exercés lors du tirage et pour conserver une
bonne tenue mécanique.
 type « A » (avec conducteur « vert-jaune ») ou « B » (sans conducteur « vert-jaune »).
Le rayon de courbure admissible en permanence sur ce type de câble est limitée à 6 fois son
diamètre extérieur.

câble rigide U 1000 R2V
Le marquage extérieur de qualité des câbles est le suivant :
 Pour les câbles de type « A » : U-1000 R2V (nombre de conducteurs) G (section

des conducteurs en mm²) USE n° d’usine, ou U-1000 R2V NF-USE n° d’usine
(nombre de conducteurs) G (section des conducteurs en mm²)
Exemple : câble U-1000 R2V : 5G6 « Effet d’échelle »

Ok
 Pour les câbles de type « B » : U-1000 R2V (nombre de conducteurs)  (section
des conducteurs en mm²) USE n° d’usine, ou U-1000 R2V NF-USE n° d’usine
(nombre de conducteurs)  (section des conducteurs en mm²)
Exemple : câble U-1000 R2V : 4 x 10 mm²

Câbles posés sous fourreaux TPC
 Les câbles du type U1000 R2V doivent être posés sous fourreaux, le tracé doit
être sensiblement rectiligne.
 Le diamètre du conduit TPC doit être au moins 1,8 fois le diamètre du câble.
 La section d’occupation doit être inférieure au tiers de la section intérieure du

conduit « Effet d’échelle »
Ok TPC.
 Si les angles ne peuvent être évités, des chambres de tirage seront installées.

Seules les canalisations du domaine BT peuvent être placées dans des

bordures de trottoirs ou des caniveaux de surface.
On distingue deux rayons de courbure caractéristiques des

câbles :
 le rayon de courbure admissible pendant la pose,

 Ok « Effet d’échelle »
le rayon de courbure applicable de manière permanente.
En général, le rayon de courbure admissible pendant le déroulage correspond

sensiblement à 1,5 fois le rayon de courbure applicable en permanence.

Repérage des câbles
Le repérage des conducteurs est réalisé par coloration dans la masse : bleu clair,
brun, noir, orange, rouge et vert/jaune.
Le bleu clair est réservé pour le neutre.
Le vert/jaune pour les circuits de protection (PE).

Ok
Les câbles d’alimentation sont repérés à chaque extrémité depuis l’armoire
jusqu’au dernier candélabre.

Les chambres de tirage
Fonction : faciliter le tirage des câbles et les

opérations de maintenance
Position :
- Aux changements de direction quand l’angle
dépasse la courbure autorisée du câble
- Tous « Effet d’échelle »
Ok les 80 m environ en alignement droit
- de part et d’autre d’ouvrages d’art, de traversées de chaussée…
Le câble dans la chambre de tirage est “lové” pour éviter les efforts de
traction permanents et anticiper les dérivations futures

Les réseaux aériens ou en façade
Les réseaux en conducteurs isolés se composent d’un ou plusieurs

câbles isolés torsadés (neutre + conducteurs de phase de transport
d’énergie plus éventuellement 1, 2, ou 3 conducteurs isolés d’éclairage
public – neutre commun).
Le réseau d’éclairage public est constitué de conducteurs nus (2 ou 3
conducteurs) ou d’un câble constitué de 2 ou 3 conducteurs isolés.
- cas des remontées en façade « Effet d’échelle »

Ok
 Protection par une goulotte  sur 2 m de haut

III) Les normes des équipements

d’éclairage public
 Les mâts d’éclairage
 Les luminaires
 Les appareillages d’alimentation

Ok
 Les sources lumineuses
 Les contrôles en phase travaux (PAQ)

Les mâts d’éclairage

Dimensionnement du mât et du massif (norme NF EN 40)
Champ d’action :
 Mât droit Eclairage public H <= 20 m
 Mât + crosse H <= 18 m
 Matériaux : Acier, Aluminium, Béton,
Composite….
Ok
 Délivrance d’un certificat pour mise

sur le marché


COEFFICIENT D’EXPOSITION
CATEGORIE DE TERRAIN EN 40 -3-1
CATEGORIE I : Bord de mer ; bord de lac avec longueur au vent d’au moins 5 km.
Terrain plat et lisse, sans obstacles
CATEGORIE II : Terres cultivées, quelques bâtiments agricoles, maisons ou arbres
CATEGORIE III : Zones industrielles ou suburbaines et forêts permanentes : DOIT
ETRE JUSTIFIEE !
Ok
CATEGORIE IV : Périmètre urbain dont au moins 15% de la surface sont bâties et
où la hauteur moyenne des bâtiments dépasse 15 m : NON UTILISEE
En l’absence de renseignement du donneur d’ordre
Cat II


Marquage CE des mâts
 Obligation d’imposer le marquage CE
 Contrôle par un organisme notifié par l’état en France
CTICM (Centre Technique Industriel Construction Métallique)
Marquage conventionnel
Zone I = 24 m / s
Ok Catégorie de terrain: II
Classe de déformée: 3 (10 % de H).
Masse : 15 Kg .
Coefficient de charge partiel B: (1,2).
Classe de choc: 0
Surface admissible en tête

Les luminaires
 Luminaires sur supports
 Projecteurs
 Appliques
Ok
 Bornes
 Plots

Les luminaires (normes)

Les luminaires doivent répondre aux normes européennes harmonisées de la série
NF EN 60-598.
Ces normes visent essentiellement la sécurité électrique du luminaire.
• NF EN 60-598-1 : Luminaires Partie 1 – Prescriptions générales et essais.
• NF EN 60-598-2-3 : Luminaires Partie 2-3 – Règles particulières – Luminaires
d’éclairage public.
• NF EN 60-598-2-5 : Luminaires Partie 2-5 – Règles particulières – Projecteurs.
Ok
• Décret no 92-587 du 26 juin 1992 modifié par le décret 95-283 du 13 mars 1995,
relatif à la compatibilité électromagnétique des appareils électriques et
électroniques (transposition en droit français de la directive européenne
89/336/CEE du 3 mai 1989 modifiée par la directive 92/31/CEE du 28 avril 1992).

Fonctionnel urbain
Les luminaires urbains
- sur mâts
- en console
sur façade
- sur caténaires Décoratif - architectural

Ok
Utilisation :
 voiries urbaines
 voies piétonnes
 places, espaces publics
Les projecteurs
- encastrés
- sur mâts ou
en console
Ok
- immergeables

Maintenance des réseaux d’éclairage public - Rabat - c
Utilisation :
Les appliques
 cheminements piétons
 éclairage « rasant »
 scénographies
Les bornes lumineuses

Ok
Utilisation :
 cheminements piétons
 délimitation d’espaces
 scénographies
ACL Environnement : Mission de formation pour l’entretien & Maintenance 115

des réseaux d’éclairage public - Rabat - janvier 2016
Les plots à diodes
Utilisation :
 balisage des circulations
 cheminements
 scénographies
Illuminations patrimoniales
Les innovations récentes

Ok
Luminaires EP à LEDs
Luminaires EP
énergie solaire
Luminaires EP + éolien
énergie solaire
Les appareillages d’alimentation

Appareillages ferro-magnétiques Appareillages électroniques
- énergivores (15 à 20 % de la puissance nominale de - plus économes en consommation
la source) propre (5 à 10 % de la puissance
nominale de la source)
- grande fiabilité
- fiabilité à parfaire
- économiques à l’investissement (< 100 €)
- plus coûteux à l’investissement (200 €)
- peu de possibilité de modulation des puissances
- augmente la durée de vie des lampes
Ok - permet une modulation des puissances
- autorise la télégestion au point par

point ou centralisée
La directive européenne EuP (Energy using Product) devrait

orienter le changement à terme vers les appareillages électroniques
Les sources lumineuses
 Restitution la plus familière des couleurs/référence diurne

 Assurer les éclairements nécessaires à l’exécution des
tâches nocturnes identifiées
 Perception potentiellement renforcée des usagers
vulnérables
Objectifs  Signalement de points singuliers par des lumières
différentes
Ok  Participation à une lecture nocturne urbaine de l’espace
 Prendre en compte tous les usagers (y compris déficients
visuels)
 Cohérence de traitement de l’infrastructure avec les abords

 Caractéristiques de la lampe :
- puissance/ flux émis / efficacité lumineuse (lm/W)
- durée de vie
- forme (tubulaire, ovoïde / claire, poudrée)
Ok
- nature de la lumière émise
- Indice de Rendu des Couleurs
- Température de lumière
- Courbe énergétique spectrale


En aménagement urbain, il est recommandé d’utiliser des sources d’IRC > 65
Ok


En aménagement urbain, il est recommandé d’utiliser des sources d’IRC > 65
Type de sources Valeur de l’IRC

Ballon fluo 50 à 70
Sodium Basse Pression Monochromatique (jaune-orangée)
Sodium Haute Pression 25
Sodium blanc 80
Ok
Iodures métalliques 90
Tube fluorescent > 85
Fluo compacte 85
Induction > 80
Halogène / Incandescence 100


10000 K
10000 K
4000 K
6000 K
Plage couverte par la lumière artificielle
5000 K
6000 K
2000 K
Ok
2000 K
Exemple : La référence de la lumière solaire

Ok

Sodium
Blanc
2 500 K
SHP
2 000 K
Vapeur de
Mercure
Ok
3 500 K Iodures
métalliques
3 000 K – 4 000 K

Les familles de sources
 Sodium Haute Pression (SHP) :
Efficacité lumineuse de 120 lm/W

Durée de vie économique : 12 000 h (3 ans)
Ok
IRC limité de 25 à 50 (Sodium Blanc)
Ex : Courbe spectrale
Utilisation courante : voiries, tunnels, espaces publics

Les familles de sources
Iodures métalliques :
2 générations :
- à brûleur à quartz
- à brûleur céramique
Durée de vie : 10 000 h
IRC > 80 et Tc de 3000 K à + 4200 K
Ok
Utilisation courante : espaces publics, trottoirs, mises en valeur

Utilisation spécifique : signalement de points singuliers (giratoires, arrêts
bus…)
 Tubes fluorescents :
Durée de vie : 10 000 h
IRC > 85 et Tc de 3000 K à 5200 K
Utilisation courante : trottoirs, tunnels
 Lampes fluo compactes :

Ok Durée de vie : 8 000 h
IRC > 80 et Tc de 3000 K à 4000 K
Ex : courbe spectrale
Utilisation courante : cheminements,
espaces publics (développement)

Diodes électroluminescentes (LED) :

Durée de vie : > 20 000 h
Utilisation courante : balisage,
illuminations, éclairage public
(développement)
Ok
www.led-fr.net www.epled.com

Ok

IV) La réglementation « Conception » :

la norme NF EN 13 201 Eclairage public
 Les principes de la norme
 La méthodologie d’étude
Ok
 Exemple

La norme éclairage NF EN 13 201
Avant :  Recommandations AFE : référence pour la

profession
Ok Février 2005:  Application de la norme Éclairage NF EN 13201
 Obligation de maintien dans le temps

des niveaux requis à la mise en service

Les principes introduits par la norme NF EN 13201
 Proposer, pour chaque « situation d’éclairage »

rencontrée, des niveaux de performances
photométriques appropriés aux besoins de l’usager
Décision d’éclairer
Découpage  Le projet est découpé en zones d’études

en zones d’études
homogènes, dont la caractérisation, en fonction de
Définition critères prédéfinis, conduit à y associer une classe
des classes d’éclairage d’éclairage correspondant à un niveau
Ok Détermination des
d’exigence photométrique.
exigences photométriques
 Garantir la pérennité des performances de
Dimensionnement
l’installation
fiat lux  Les seuils de performance proposés par la norme sont des
valeurs minimales à maintenir.
Ok

Tableau de sélection des classes
Ok

La norme éclairage NF EN 13 201

 Le Fascicule de Documentation (Rapport technique) propose une
méthode de détermination des classes d’éclairage.
Ce document n’est pas normatif. Un « Guide d’application de la norme »
spécifique au réseau routier national est réalisé.
 La partie 2 NF EN 13201-2 est dédiée aux exigences de performances. Les

classes d’éclairage public y sont définies en référence à des exigences
photométriques à maintenir dans le temps.
Ok partie 3 NF EN 13201-3 décrit les conventions et procédures
 La
mathématiques à adopter pour calculer les performances des installations
d’éclairage public.
 La partie 4 NF EN 13201-4 aborde les méthodes de mesure des
performances photométriques.

La norme NF EN 13 201 : réception photométrique
Ok

La méthodologie d’étude
Ok

Maintenance des réseaux d’éclairage public - Rabat - 0ctobre 2015
Quand s’applique la norme

Réalisation de l’installation Au cours de la vie de l’installation :
Définition du cahier des charges Maintenance et entretien afin d’assurer les
par le Maître d’ouvrage performances minimales requises
(marché de maintenance)
Marché (DCE)
Contrôles Application obligatoire de la
(maintenance préventive) partie IV de la Norme :
Application obligatoire des parties II
Dimensionnement du projet et III de la Norme 13 201 :
« Méthodes de mesures des
performances photométriques »
« Exigences de performances »
« Méthodes de calculs »
Négatifs Positifs
Travaux de réalisation de l’installation
Ok
d’éclairage public Selon la gravité des
anomalies constatées
Application obligatoire de la partie
IV de la Norme :
Réception « Méthodes de mesures des
performances photométriques »
Maintenance curative
Modifications et/ou réhabilitations

lourdes éventuelles

Illustration : les classes d’éclairage

Application par Dialux
Ok

Illustration : les classes d’éclairage

Application par Dialux
ME3a
Ok

Norme NF EN 13-201 « Éclairage Public »
Elle s'applique aux installations d'éclairage fixes offrant à

l'usager une perception visuelle correcte des zones de
circulation publique en extérieur pendant les périodes
d'obscurité. Elle s’appuie sur les principes de
rationalisation
Ok de l’éclairage et de pérennisation des
performances.

Norme NF EN 13-201 « Éclairage Public »
Norme « Éclairage Public »
Exigences chiffrées :
Caractérisation de Classe Seuils mini. à
la zone à éclairer d’éclairage maintenir
Ok

V) Notions principales en éclairage public
 Les configurations d’éclairage
 Règles simples de pré-dimensionnement

Ok
La protection contre les chocs

Les configurations d’éclairage
Ok

Implantation unilatérale
Avantages :
Investissement limité (une seule rangée de mâts)
Encombrement limité d’un seul trottoir
Inconvénients :
Adaptée aux chaussées de largeur limitée
(hauteur de feu >= Lchaussée)
Uniformités de luminance réduite côté opposé
Ok
Utilisation :
Voiries urbaines – Cheminements piétons – pistes cyclables

Implantation bilatérale en vis à vis

Avantages :
- Adaptée aux chaussées de largeur plus importante
- Recouvrement des flux lumineux à l’axe
- Limitation possible de la hauteur de feu (H=L/2)
- Eclairement identique de chaque côté
- Bien adapté aux chaussées doubles
Inconvénients :
Investissement plus important (deux rangées de mâts)
OkEncombrement des 2 trottoirs
Utilisation :
Voiries urbaines larges

Implantation bilatérale en quinconce

Avantages :
Adaptée aux chaussées de largeur importante
Limitation possible de la hauteur de feu
Eclairement identique de chaque côté
Esthétique intéressante
Inconvénients :
Investissement plus important (deux rangées de mâts)
OkEncombrement des 2 trottoirs et des réseaux
Uniformités de luminance plus complexes à obtenir
Utilisation :
Voiries de desserte – Cheminements piétons –
pistes cyclables - Parcs et jardins

Implantation axiale
Avantages :
- Investissement limité (une seule rangée de mâts)
- Pas d’encombrement des trottoirs
- Bien adaptée aux chaussées doubles (avec TPC)
ou rues étroites (candélabres dans l’axe)
- Hauteurs limitées si rue étroite
Inconvénients :
- Uniformités de luminance réduite côté opposé
- Maintenance difficile si chaussées doubles
Ok
Utilisation :
- Voiries urbaines importantes
- Voiries mixtes
Rues Chaussées
étroites doubles
Les règles de prédimensionnement

hauteur de feu : Voiries : 6 à 10 m selon la largeur à éclairer (l = h à 1.5 h)
Espaces publics : h = 3.50 m à 5 m
l ≥ 1,5 h
e=3à4h
 interdistances entre points lumineux :

e = 4 à 4.5 h (optiques « routières »)
e = 3 à 3.5 h (optiques « urbaines »)
Ok
e = 4 à 5 h (luminaires architecturaux)
Le choix des implantations est fonction essentiellement :
 de la largeur à éclairer et donc des « hauteurs de feu »
 de la configuration de la voirie (trottoirs, pistes cyclables, couloirs bus…)
 des aménagements (plantations, mobilier urbain…)
 des réseaux souterrains existants
 de l’image diurne souhaitée (perspective de la rue – encombrement…)
 deOk
l’ambiance nocturne escomptée
Ce choix conditionne la configuration du luminaire : l=h
 Avancée (saillie)
 Inclinaison (0° à 15°)

L

La protection contre les chocs sur obstacles

 Améliorer la sécurité secondaire (réduction de la gravité des
accidents)
 1800 tués par an, en France, suite à
des accidents avec choc sur obstacles
Trottoir (urbain)
Urbain
Ok

La protection contre les chocs sur obstacles

 Priorité 1 : supprimer l’obstacle si possible (ex : console)
de plus, libère le trottoir de mobilier encombrant

(favorise le déplacement des PMR)
 Priorité 2 : employer des mâts fragilisés (ex : déformables) à absorption d’énergie

Ok
 Priorité 3 : isoler les supports par des glissières

VI) Vers un éclairage public durable
 Les économies d’énergie
 La pollution lumineuse
Ok  Le recyclage

Les économies d’énergie

• Sources à bon rendement (suppression des lampes au Vapeur de Mercure)
• Eviter les sur-éclairements (adapter les puissances aux besoins)
• Appareillages électroniques ou variateur de puissance
• Augmentation des durées de vie des lampes
• Modulation des niveaux d’éclairement
• Harmonisation des temps d’allumage (horloges astronomiques)
Ok• Optimiser les flux « utiles » et limiter les flux « perdus »  nécessité de
bonnes études photométriques

Les appareillages électroniques

 Les avantages
 Suppression des surintensités d’amorçage

 Gain sur la durée de vie des lampes
 Indépendant des variations du réseau
d'alimentation électrique
 Sécurité électrique renforcée
Ok Réduction de moitié des consommations liées aux appareillages

• Appareillages ferromagnétiques : 15 à 20 % de la puissance nominale de la source
• Appareillages électroniques : 5 à 10 % seulement
 Gain de poids (intéressant en cas d’implantation dans les luminaires)
 Possibilité d’abaissement de puissance (au PL)
 Retour d’informations via le réseau pour la télégestion

Simulation d’économie d’énergie :
Appareillages Ferro magnétiques Appareillages électroniques

Appareillages ferro magnétiques Appareillages électroniques Gain
consommation unitaire : 250 W x 1,20 (+ 20%) = 300 W 250 W x 1,10 (+ 10%) = 275 W - 25 W/PL
heures de fonctionnement
(4200 h) 4200 h x 30 PL x 300 W 4200 h x 30 PL x 275 W
soit 37 800 kW h soit 34 650 kW h - 3150 kW h
-8%
Si abaissement de puissance
70 % Ok
de minuit à 5h00 soit 1 825 h à 70 % de 250 W 1825 h x 30 PL x 275 W x 70 %
soit 10 540 kW
100 % restant soit 2 375 h 2375 h x 30 PL x 275 W x 100 %
soit 19 600 kW
Total : 30 140 kW h - 7660 kW h
Attention : 70 % de réduction de puissance réduit le flux lumineux de - 20 %

près de 53 % (selon sources et appareillages)  la réduction de
puissance à 50 % est déconseillée
La lumière artificielle nocturne : Pollution -
nuisance ?
- la lumière révèle la pollution atmosphérique : elle est
diffractée par les matières en suspension dans
l’atmosphère  halo lumineux
- elle crée un “voile” perturbateur pour les astronomes

qui réduit le nombre d’étoiles visibles dans le ciel selon
Ok d’observation
les sites
 elle peut représenter un altéragène physique du milieu

-
naturel de certaines espèces (modification du biotope –

déplacement ou morcellement de populations)
-  les installations à flux perdus ou non maitrisés
Source :
ADEME
-  les sur-éclairements ou éclairage “anarchiques”

Source : AFE
Ok
- la réflexion des matériaux

- la lumière “intrusive”
- la lumière inconfortable

Le recyclage des sources lumineuses
3 familles :
Lampes à iodures métalliques
 commerces, monuments,..
 Lampes fluo-compactes
 éclairage de locaux tertiaires, habitat
privé, …
 Autres
lampes:
Ok
Lampes à L.E.D. 
 Tubes fluorescents balisage,
 éclairage bureaux, supermarchés, signalétique,…
habitat,..
Lampes à vapeur de mercure, lampes à vapeur

de sodium HP et BP
 éclairage extérieur, horticulture,..

Ok

Les guides du CERTU :
 Les fiches CERTU
 L’éclairage des giratoires
 L’exploitation des installations d’EP
 Guide de la maintenance
 Répertoire des textes et des normes
 Guide du contrôleur d’une installation EP
(à paraître)
 La pratique des villes françaises en EP
Ok
 Le Paysage Lumière
www.certu.fr

Les recommandations AFE

Ouvrage de référence pour les concepteurs d’éclairage public
 description des matériels (sources, supports, alimentations…)
 détermination des exigences photométriques
 règles d’implantation, de dimensionnement, de réception
 maintenance et exploitation
Ok
Les nuisances dues à la lumière

Annexe : définition de l’Indice de protection IP
Ok
Source : Recommandations AFE

Annexe : définition de l’Indice de protection IK
Ok
au-delà : 2 IK10 = 40 j
3 IK10 = 60 j…

Annexe : Les classes électriques

Classe 1 :
La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une
mesure de sécurité par raccordement des parties conductrices à un conducteur de mise à la terre.
Classe I
Classe II
Ok
Classe 2 :
La protection contre les chocs électriques ne repose pas uniquement sur l’isolation principale, elle comporte une
mesure de sécurité par double isolation ou isolation renforcée.
Classe 3 : Très Basse Tension (TBT)  bassins, diodes…

LA MAINTENANCE
 Recensement initial du
patrimoine
 La cartographie
 La réalisation du recensement
 L'informatisation
 Numérotation des ouvrages

LA MAINTENANCE
1. RECENSEMENT INITIAL DU PATRIMOINE
Le recensement est une opération particulièrement importante. Du soin apporté au

recensement dépend la qualité et la fiabilité des informations permettant une
exploitation optimum du réseau d'Eclairage Public. L’objectif principal du
recensement est de fournir les éléments de base à l’informatisation des activités de
maintenance et d’exploitation du parc.
Pour cela il faut à la fin du recensement disposer de :
o Une cartographie précise de la commune avec le plan filaire de voie par

Ok tronçon et découpage précis des secteurs
o Une base de données patrimoniale complète avec la position, l’adresse,

la composition et la photo de chaque ouvrage
o le réseau ou à minima la zone d’influence des points de comptage et des

armoires.

LA MAINTENANCE
2. CARTOGRAPHIE
Une cartographie est absolument indispensable pour optimiser la gestion

d'un réseau d'Eclairage Public.
Dans la presque totalité des cas, la cartographie doit être informatisée :

on choisira donc un Système d'Information Géographique (SIG) adapté :
o Si la collectivité possède son propre SIG, il sera alors demandé

d’établir une passerelle entre ce SIG et le logiciel EP choisi,
Ok
Cette cartographie comportera :
o L’implantation des ouvrages avec leur numéro

o Le schéma d’exploitation (réseau schématique reliant les
candélabres aux points de commande (armoires).

LA MAINTENANCE
3. LA REALISATION DU RECENSEMENT
Utiliser une méthode de recensement informatisée performante. Elle

utilise les outils suivants :
o Un portable (tablette) embarqué pour effectuer les relevés sur
le terrain
o Un module de recensement sur le portable embarqué
Le déroulement est le suivant :
Ok o Un ordinateur portable est équipé de la cartographie de la ville,

de préférence assistée par GPS et d'un module « recensement »
o Grâce au système GPS l’opérateur terrain a de manière

automatique la partie de plan dont il a besoin

LA MAINTENANCE
3. LA REALISATION DU RECENSEMENT
o Avec celui-ci, il peut :

o Positionner et identifier les ouvrages (d’éclairage et
d’alimentation)
o Modifier éventuellement les tracés de voies et faire toutes les
opérations géographiques
o Effectuer le tracé des réseaux (schéma d’exploitation)
o Renseigner les caractéristiques de l’ouvrage associés à une
photo numérique (à chaque ouvrage doit être associée une photo
Ok numérique)
o Dans un premier temps, de façon méthodique et préparée. L’ensemble

des ouvrages est positionné et numéroté sur le plan informatisé. Le tracé
du schéma d’exploitation est également effectué durant cette phase
o Dans un second temps, chaque ouvrage est renseigné dans le détail.

LA MAINTENANCE
4. INFORMATISATION
Le responsable de l'Eclairage Public doit passer un contrat écrit et détaillé avec un

fournisseur de logiciel spécialisé concernant ses prestations (licence, assistance,
installation et autres prestations).
L’exploitant doit ensuite bâtir son schéma d’organisation informatique et le lien

entre les différents acteurs (Ville, exploitant, équipes de terrain) :
o à minima devront être installés un module patrimoine et un
exploitation
o les équipes terrain pourront être équipées d'un module embarqué
Ok o la Ville pourra disposer d’un module de consultation à distance
o l’exploitant définira et fera installer les systèmes de transmission
(Internet, etc.)
le même temps, il doit :

o définir les utilisateurs et leur responsabilité
o mettre en œuvre les procédures de sauvegarde
LA MAINTENANCE
5. PRINCIPE DE NUMEROTATION DES OUVRAGES
LA NUMÉROTATION PAR RUE

Cette solution peut être apportée pour des villes moyennes ou petite de taille. Il
s’agit de numéroter chaque ouvrage (support, armoires, …) en précisant le numéro
de la rue et celui de l’ouvrage.
LA NUMÉROTATION PAR ARMOIRE

Cette solution consiste à attribuer un numéro à toutes les armoires électriques, et à
numéroter les candélabres en fonction de l’armoire de laquelle ils dépendent. Par
exemple, le numéro 17.23 désignera le vingt-troisième candélabre de l’armoire
n°17Ok
LA NUMÉROTATION PAR SECTEUR

Celle-ci vient s’ajouter par rues. Elle s’applique pour des villes importantes
comportant un grand nombre d’ouvrages. Ces secteurs peuvent correspondre aux
arrondissements, aux quartiers de la ville ou ils peuvent être crées pour les besoins
de l’exploitation.

des réseaux d’éclairage public - Rabat – janvier 2016
LA MAINTENANCE
Exemple de numérotation classique :
Ok

LA MAINTENANCE
Exemple de numérotation sur laquelle figure chaque départ:
Ok

LA MAINTENANCE
Exemple de numérotation par secteur :
Ok

LA MAINTENANCE CURATIVE
 Définition
 Tournées de dépistage
 Gestion des signalements
- Enregistrement des signalements
- Bons de travail
 Les interventions
 Méthode totalement informatisée

Il s’agit des interventions nécessaires au dépannage

et à la remise en état de l’installation à la suite d’une
panne, d’un dysfonctionnement ou d’une
détérioration.
Les interventions curatives étant subies, l’objectif est

deOk
les diminuer afin d’augmenter la satisfaction de
l’usager et la rentabilité du contrat.

1. TOURNÉES DE DÉPISTAGE
 Ces tournées de dépistage (de nuit ou de jour) ont pour objet de détecter les
pannes affectant les parties visibles des matériels et les réseaux de l’Eclairage
Public et de mesurer le taux de panne instantané.
 Les tournées de dépistage sont préparées à l’aide d’un « carnet de route »

précisant par tournée les rues à contrôler. Ce carnet de route peut être
informatisé. (NOTA : une visite de dépistage comprend 2.000 points environ)
 La saisie sur le terrain est faite soit :

 Par dictaphone : lors de l’observation d’un dysfonctionnement, la
Ok
personne chargée du relevé enregistre oralement le nom de la rue, le
numéro du foyer et/ou sa situation, et une description sommaire de la
panne.
 Par une fiche « Tournée de dépistage »
 Directement sur portable embarqué (logiciel EP)

2. GESTION DES SIGNALEMENTS:
Les signalements proviennent soit :
 Des appels téléphoniques (mairie, riverain, services de sécurité…)

 Des visites de dépistage diurne et / ou nocturne
La gestion des signalements peut être effectuée suivant deux méthodes :
 Une méthode semi-informatisée

Ok
 Une méthode totalement informatisée (lorsque la commune est
équipé d'un logiciel de gestion EP))

2.1 Enregistrement des signalements
Les signalements doivent être enregistrés :
 Soit directement sur le logiciel de gestion EP, suite par

exemple à un appel téléphonique du signalement, à la
restitution des enregistrements sur dictaphone, par transferts
du PC embarqué, etc.
Ok  Soit sur un registre d’appel

LA MAINTENANCE CURATIVE Noyon 22/02/2005
Liste des signalements clos sur ouvrage du 01/01/2004 au 31/12/2004

Signalement n° : NO Y/ 1 358 26DRA02 DATE Etat : 06/01/200430/12/1899 11:25:00
Ouvrage Opposé 5 Rue 16ème RGT DES DRAGONS (RUE DU) Signalé p ai' Délai Moyen Validé
Services Techniques
ADRESSE Secteur: SAINT BLAISE Cause
Foyer lumineux ISOLE- 48 HEURES
Région Administrative : Ville de NOYON Type de panne :
Elévateur 17m
Région Technique : CITELUM exploitation NOYON
Panne
Lampe éteinte
Description
Signalement n° : NO Y / 1 359 26DRA12 DATE Etat : 06/01/200430/12/1899 11:25:00

Ouvrage Rue léème RGT DES DRAGONS (RUE DU) Secteur: SAINT BLAISE Région Administrative : Ville de Signalé p ai' Délai Moyen Validé
Services Techniques
ADRESSE NOYON Région Technique : CITELUM exploitation NOYON Cause
Type de panne :
Elévateur 17m
Panne
Lampe éteinte
Description
Signalement n° : NO Y / 1 361 08GAU02 DATE Etat : 12/01/200430/12/1899 09:35:00

Ouvrage Opposé 14 Rue GENERAL DE GAULLE (RUE DU) Signalé p ai' Délai Mo yen Validé
Ok
ADRESSE Secteur: CENTRE VILLE Région Administrative : Ville de NOYON Région Technique : CITELUM
exploitation NOYON candélabre tombé suite à tempête
Cause
Type de panne :
Services Techniques
Elévateur 17m
Intempérie
Candélabre à terre
Description
Signalement n° : NOY/1 363 3500103 DATE Etat : 16/01/200430/12/1899 21:40:00

Ouvrage Face 623 Rue COI2EL (RUE DU) Signalé par Délai Moyen Cause Validé
Secteur: HAPPLINCOURT Type de panne : Tournée de nuit
ADRESSE
Région Administrative : Ville de NOYON Foyer lumineux ISOLE- 48 HEURES
Région Technique : CITELUM exploitation NOYON Elévateur 17m

Panne
Lampe éteinte
Description
Ok

Ok

2.2 Bons de travail (bon d’intervention ou bon de travaux)
Le bon de travail permet de déclencher la ou les interventions suite aux

saisies de signalement.
Le bon de travail répertorie :
 Les éléments saisis lors du signalement
 Le délai demandé
Ok
 Les caractéristiques de l’ouvrage issu de la base patrimoine
 L’historique des dernières interventions

2.3 Interventions
 Munie de son bon de travail, l’équipe (ou le sous traitant) effectue

les interventions nécessaires.
 A la suite de son intervention, le responsable de l’équipe remplit un

compte-rendu d’intervention sur la partie inférieure du bon de
travail qui est transmis au Responsable EP
 Ce compte rendu est ensuite enregistré sur le logiciel de gestion

Ok
EP.

2.4 Méthode totalement informatisée
(équipes de terrain équipées de tablettes PC portables )
- Les signalements sont directement saisis sur le logiciel, déversement est

automatique suite à une tournée de nuit effectuée sur une tablette,
- Le bon de travail est édité automatiquement à partir des signalements. Un tri
des bons de travaux peut être effectué pour faciliter la transmission :
• Par secteur
• Par origine
• Par date
- A la suite de son intervention, l’équipe entre directement sur la tablette PC le
compte
Ok rendu d’intervention correspondant au signalement concerné.
- Le suivi des signalements s’effectue automatiquement en temps réel permettant
ainsi une gestion optimum des signalements, base du curatif. Le Responsable
EP a à sa disposition immédiate :
• La liste des signalements effectués
• Le délai moyen d’intervention
• Une consultation immédiate des signalements effectués et corrigés
LA MAINTENANCE SYSTEMATIQUE
 Principe
 Caractéristiques techniques des
lampes
 Programmation du
systématique
- Découpage par secteur
 Les prestations associées
 Les opérations annuelles
 Les autres tâches

- Il s’agit des opérations ayant pour but de diminuer le

nombre des interventions correctives de maintenance.
- La maintenance systématique concerne le remplacement

des sources ainsi que certaines prestations associées.
Ok

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES PRINCIPALES DES

LAMPES UTILISÉES EN EP
Ok

Type de lampe
Vapeur de sodium haute Vapeur de mercure à ballon Vapeur de sodium basse lodures métalliques Lampes Tungstène
pression fluorescent pression fluorescentes halogène
Ancienne génération Nouvelle
Brûleur à quartz génération
Brûleur
céramique
Efficacité 47-150 32-60 98-198 54-120 86-95 55-104 19-25

Lumineuse
(Im.W-1)
Durée de vie 6 000-12 000 8 000-12 000 12 000-14 000 4 000-8 000 4 000-8 000 6 000-12 000 2 000 sous tension assignée
économique
(h)
Température de couleur (K) Standard flux élevé 2 000 Standard 3 900-4 300
IRC amélioré 2 200-2 500 IRC amélioré 3 300-3 500 Non significative 3 700-6100 3 000-4 200 2 700-6 500 2 900-3 200
Indice de rendu des couleurs (IRC) Standard flux élevé 20 Standard

33-50
IRC amélioré 65-80 IRC amélioré 47-60 Non significatif 65-93 83-93 60-98 100
Appareillage Ballast ou ballast et amorceur Ballast Ballast, amorceur (système hybride) Ballast, amorceur bal. élect. HF Ballast, amorceur bal. élect. H F Ballast, starter bal. élect. FI F Sans ballast
auxiliaires
Mise en régime (mn)

Ok 2à4 3à5 15 5à7 5à7 Quasi instantanée Instantanée
Rallumage à chaud Possible ou dispositif spécial Non Oui, avec dispositif spécial, lampes à Non, sauf dispositif spécial Non, sauf dispositif spécial Oui Oui
deux culots
Domaine Eclairage public, routes, autoroutes, Eclairage public, parcs et jardins, Routes, tunnels passages inférieur, Parcs et jardins, illuminations Eclairage résidentiel, parcs et jardins, Tunnels, passages inférieurs, ponts, Eclairage de prestige,
d’utilisation
grandes surfaces, éclairage urbain, devrait être remplacé par des lampes balisage, illuminations illuminations éclairage d’ambiance, éclairage de illuminations, éclairage de
illuminations de nouvelle génération secours secours, déconseillée en EP

PROGRAMMATION DU SYSTÉMATIQUE
Découpage par secteur
Définir la fréquence de remplacement des lampes par la durée de vie préconisée

par le fabricant.
Selon la taille de la Ville, découper ou non celle-ci par secteur. Par exemple si la
fréquence du systématique est de 3 ans, répartir l’intervention en trois secteurs.
Ces secteurs devront être dessinés de manière à être homogène avec les armoires
de commande.
 Planifier les interventions par secteurs déterminés.
 Editer
Ok un bon de travail avec :
 Le délai requis
 La liste des prestations associées au systématique
 Un document permettant la vérification sur site de la base de données
avec un cadre pour noter les défauts (par exemple : poteau tordu, forte
érosion au pied du candélabre…)

PRESTATIONS ASSOCIÉES
Dans le cadre du remplacement systématique des sources, des prestations complémentaires
doivent être incluses :
- Remplacement des condensateurs (1 systématique sur 2)
- Nettoyage des vasques, diffuseurs et réflecteurs des luminaires
- Contrôle des joints d’étanchéité sur luminaires fermés
- Contrôle des connexions filerie et remise en état si besoin
- Contrôle de l’appareillage et remplacement si celui-ci est défectueux (amorceur, ballast,
douille)
- Vérification de la fixation du luminaire (visserie)
- Contrôle de l’orientation des crosses et des luminaires
- Vérification des portillons sur les candélabres (graissage des serrures, cerclage si
nécessaire)
Ok
- Numérotation des supports
- Vérification de la stabilité du support
- Contrôle de l’intérieur et de l’extérieur du pied du support
- Signalement des défauts (corrosion, …)
- Contrôle des éléments entrés dans le logiciel EP
- Vérification du plan et modification éventuelle à main levée
- Vérification de la base de données et mise à jour de celle-ci

OPÉRATIONS ANNUELLES
Celles-ci concernent les armoires de commande et / ou organes de commande à

savoir :
 Nettoyage intérieur, graissage des gonds et des serrures
 Contrôle de l’état mécanique de l’enveloppe
 Contrôle de la mise à la terre des masses
 Contrôle des disjoncteurs différentiels et vérification du calibrage des
fusibles
 Remise à l’heure de l’horloge ou réglage de la ou des cellules
photoélectriques
 Nettoyage de la ou des cellules photoélectriques
Ok
 Vérification des protections contre les surintensités du circuit de
commande
 Les contrôles de prise de terre des ouvrages

LES AUTRES TACHES
1. RECYCLAGE DES LAMPES D’ÉCLAIRAGE PUBLIC
En France, le décret n° 97-517 du 15 mai 1997 a classé dangereux les tubes

fluorescents et autres déchets contenant du mercure, c’est à dire la plupart des
lampes utilisées en éclairage public. Le Responsable du Contrat doit confier le
recyclage des lampes usagées à une société spécialisée dans le recyclage et la
valorisation des lampes afin de respecter la législation sur la protection de
l’environnement. Si le travail est sous traité, il doit s’assurer que le sous-traitant
respecte la législation par la présentation d’un justificatif précisant le nom de la
société
Ok en charge de cette prestation sur le contrat considéré.
2. CONTROLE PHOTOMÉTRIQUE
Le Responsable du Contrat doit faire procéder à des contrôles photométriques sur

les axes les plus sensibles (entrée de ville, centre ville, axes à forte circulation,
impératifs de sécurité, etc.).
LE GROS ENTRETIEN
 Principe
 La vétusté
 Le vandalisme ou les sinistres
sans tiers identifié
 Les sinistres avec tiers identifié

LE GROS ENTRETIEN
Le Gros Entretien se décompose classiquement en 3 postes :
- Le renouvellement lié à la vétusté afin de permettre le

maintien de l’état des installations.
- Le remplacement d’éléments détériorés suite à

vandalisme ou tiers non identifiés.
Ok
- Le remplacement d’éléments détériorés suite à des
sinistres avec tiers identifiés.

LE GROS ENTRETIEN
1. VÉTUSTÉ
C’est un poste sur lequel le Responsable de l'EP doit particulièrement être

rigoureux. C’est celui qui s’inscrit le plus dans la durée.
Dans le cas du renouvellement, l’important n’est pas de mettre en place

un matériel identique mais équivalent, et, le choix du matériel doit être
fait dans l’optique de réduire le coût des autres postes :
- Consommation d'électricité : économie d’énergie
- Coût de la maintenance curative : fiabilité du matériel et facilité
Ok de maintenance

LE GROS ENTRETIEN
1. VÉTUSTÉ
Programmation annuelle type
Pour maintenir au moins l'âge moyen du parc par catégorie d'ouvrage, il

faut estimer le pourcentage d'ouvrage à changer sur la base des durées de
vie suivantes :
• Supports : 30 ans
• Crosses : 30 ans
• Armoires : 20 ans
• Ok
Luminaire : 15 ans
On en déduit alors donc le montant financier nécessaire uniquement

pour la conservation du parc en l'état.

LE GROS ENTRETIEN
2. VANDALISME ou TIERS NON IDENTIFIE
La procédure est la suivante :

 Mettre en état sécuritaire les installations si nécessaire
 Effectuer les réparations
3. SINISTRES AVEC TIERS IDENTIFIÉS
La procédure est la suivante :

 Mettre en état sécuritaire les installations si nécessaire
 Obtenir le constat de police
Ok
 Notifier par écrit à l’assurance que compte tenu de l’urgence, la
commune procède aux réparations. Joindre à cette lettre le devis
de réparation
 Effectuer les réparations
 Envoyer ensuite la facture de réparation conforme aux devis
 Suivre le recouvrement.
MERCI DE VOTRE ATTENTION

Maintenance des réseaux d’éclairage public - Rabat – janvier 2016
Informations de contact
ACL Environnement
Immeuble Omniprise, Angle avenue

Alaouiyne et Rue Mariniine, Hassan – RABAT
Tel :+ 212 537 68 26 57
Fax :+ 212 537 68
Email : acl@menara.ma
Chef de projet : Dr KHALIL Abdel Ali

Tel : + 212 661 49 49 55
201

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