Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
cç!-"r-§-"â-
êr:i}*.ÂJ*E
tum
ffi
ffi
w &.m.ffi. æÆaxffiffiârBcæ,
ffidffiffiætæffir ffirc s#ruâcæ #æ
æ *§e * § ?,-*
ffiær#ffi ffiffi ffi§§*ærc %ffi#Ëæffirffi
arrÆ,
ll T-ïelation professionnelle en milieu de travail
20t4-2015
§ re A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
Éthiqueetrèglesàrespecterlorsde]acommunicationavecunparent
Énoncé de la compétence
Éléments de la compétence
Posture professionnelle
Communication
Travail d'équipe
Evaluation en aide ù l'opprentissage
Plan de c:urs - Compétence 2 ffiJ
Résolution de conflits
Évaluotion en aide ù l'apprentissage
Réunion d'équipe
Évçluation en aide à I'apprentissage
Collaboration équipe-école
Critique constructive
Evaluation en aide ù I'apprentissage
Évsluatian valet 1
Évaluatian volet 2
MUSSON, Steve. Les services de qarde en milieu scolaire, Les Presses de l'Université Laval,
Québec, L999,347 p.
Référence :SCHUTZ, Will. L'élément Humoin, Comprendre le lien entre estime de soi, confiance et
performance, lnterEditions, 2006, poge 32.
DUFOUR, M., AuÉconrES ll, cRotssANcE ET HARMoNtr, Éotrtorus JCL ttrtc, 1-997, 318 Pnces
PAQUETTE, C. Éducotion oux voleurs et projet éducotif ,Tome L; L'Approche, Éd. Québec-
Amérique, L991,p.47.
lNSplRÉ DE FRANçots MARCOTTE, L'AcÏoN coMMUNAUTATRE, sEs MÉTHoDEs, sEs ouÏLS, sES RoUAGES ET
TtnÉ eru pARTtE DE : BotsvERT D., L'AUToNoMtE DES Éeutprs D'tNTERVENTToN coMMUNAUrnrRE, MoDÈLEs ET
Éeurpr » pnn LaunrruT BESNER, MoNreuE LApRrsE, CATHY WrLLows CÉGEP SrJÉnôur 2004. (Ce : DnrutrL
HENDRICKS JAMrs p 68
L'évaluation portera sur un examen pratique et théorique en lien avec les éléments de la
compétence 2
Activité de coopération
!.-
NI
Activité de coopération
ii
,1
ti
;
I
.Ë
o o \
f
.9
E (I,
xf
t^
_o
E
-rJ:r
§\
o ,F P
L
-c
P
.o
E
f
.=
E
o
f
o
§.1
qô
,?§ ?_
i:, It
,OJ N]n
§-( E
,-(l)
P
c
o
vt 't- o '= C
o
OJ
.-(U =o
P-
ü!
.(lJ f
.9
f
.9'
q
:o
ro
=tE E
(§
C
L
f
o
P
§
a
o iÈ- v, -c c o (§
(,) E (u .fL 'ut o.
(oO (û
C o.
o. (§
.0,
.lf o
c
= E o (9
# cr o o E .5 .C
E 83 §
c
o
o
EL
Ët
ôt
IE
'E
3 3 !
q
§
§
§qi
Ér
(§ ÈtE I :(J
b0 '91 .o
g
o
-o
El + §
-
i
o Fl ql
()
'E \)C >-:' §
Bl t^
o
OJ
(J \-
(lJ
tn
C
OJ s
(uo
NN
L
P
f
(o
xf
L
f =
P o !g
c(§
çc *+ o\
o
o
a
§
L
J
o J4I
mt(l)(l)EE-o
xf (o
OJ
P
«,
(I,
.9
c
P
.9
sf
o
(J
o
-o
.o §
§
P
{-., E .9 o f E .=
Ë =
(§ L o
() aa o o
E
f Lil x -z
!Gâ
c
-o o
P
-o
(I, E
E
+o
c
L
-o
'6
.9
c
o
§.
§
d
.o E P o o o .q,,
§
.MâJJ (§ (I, (J (J (J E E tn d
o rt§-o-o t^ .a
'-o SEOO
:È
t!
I
(§ æ-o! (, §
(J §E
*T (E «I :
§
E
f
.o
,tr§ =- -
:E
o
\
Èq
g
lii3§
=
t
re
-il
/Mon journal de bord - L'élément humain ffi â
- Dans ma famille : où suis-je dans l'ordre de naissance des enfants? euel était mon rôle dans la famille
quand mes parents étaient à la maison? euand ils n,y étaient pas? euand personne n,était présent?
- Avec mes camarades de ieu : Étais-je leader? Dominant? Timide? Bien apprécié? lgnoré? Bon en
sports? Bon à l'école? Rebelle? euoi d'autre?
Ma taille jouait-elle un rôle? Mon apparence? Mes aptitudes ou mon manque d'aptitudes? Mon
genre? Mon groupe ethnique? Avais-je un surnom?
Et maintenant?
- Maintenant, je pense aux groupes sociaux auxquels j'ai appartenu dans ma vie. D'abord avec des gens
plus âgés que moi, puis avec mes pairs, ensuite avec les gens plus jeunes que moi ou
au statut inférieur
au mien. Quels rôles ai-je généralement joués? Dans lesquels suis-je bon? ou mauvais? Lesquels
est-ce
que j'apprécie? Ou ceux que j'évite?
- Comment les gens me traitent-ils généralement? euels types de réactions .Jt_.. que je suscite
habituellement (paternelle, fraternelle, compétitive, sympathique, aidante, victimisée, désagréable,
critique)?
Allégorie - L'attitude
r\""\*
le crois que lo décision lo plus împortante que ie puisse prendre iour après iour
ore\ ) ù-L
L'ottitude est cette « seule ficelle »»qui me permet d'oller de I'avont
§;
ou qui entrave mon évolution'
<§u,o-
Elle est plus importante que mon possé, mon instruction,
À elle seule, mon ottitude alimente mon énergie ou détruit mon espoir.
Quond mon attitude est iuste, nulle borrière n'est trop houte,
=
,§f
.§l
a:
§- § !4
vl
§, IËiI; t} -Ë
{-
T,I L E}
L È
ü.ù,
tt "E
{- i# u ot
E §l Ëff$§§ lrr Ël
El gË$lqËf,,gl§ t !
ê {âË
§l
Ë
I li lr
.Ë l,ûl I Ùt
s
{Jr
l- ol
l.l- 'Fl
*-
L
o
oÈ
È= a tE $t Ji
{-
't- -tr
*i
ql
§
# l* ltË
-ig IE ÈI §
tl.
U
tt
Brü
-u
t L u l§ el §rË
Ulï
rt
E
w
§)
"t-
T
?=
_>.
t lu l=l
flJ
lËï§lsll §l=
:, ct
.gE
.2 vr
?§l
IT T ,=g
-Ç
L G' T I
tr
Ài vl
=
?t 3
3
I
5E,
-i ol
§ Ë=
-*
I
I inâ
L§I
.9 I
Ë
lltl \I(,
I
x a.
U,
+(,
ucl
t]
§T üi, âë-
rF
C
r§
L
J
{r!
§
lt u,-lJ!
r$ i/i
.e
tt tvt g'Ë
'tn
tl
Ttr e
Ê-
U
=v1
t' tt
r-
-q)
rr-t
t+
.L IE ElË
§n o -,
§ .gËs
§
=
§
L
a-
â]
EI
I l.a [,
l§,
llL
I
lrn
l§t ,1,flr - o, -':
dstrE
.r-§
.9 'F
'a i
Ë." I
+,,, lv,
le li
I-
';u§
§
(r
=
_ç,
Irt
i= fE I[ëlfË
kfl§i
lo IÊ-
I:
lE
,.=
l-{- I
lô,
lB
I vt
§,
lsd+ f,Ë l= la
ë J.at
CLêJ> TL
§l§rtL
-îugït
'}( .U
*§lrË, Ë
§ als §{§ g lP l'e E+'e J
^T I tr 1"5
IV S S§ r
ç,
gt
L
Ë El§ llg §
Ë Els yl! E lP ig =u=v
C,Hü §J
§ t,ûl ih v!!
tL
IL
:.û)
I.-
Id xH O t)
--Jtr r/,
g sËlf Ëlt Ë .êBlE ."Isra Z
:,
s
g Èl il'' /ËfliflËdËi§ H o= ,à
"E
3 +EI9II EL
!t
l! ;
at =:ilxr ËlP
s
b ËËgËs t .t-
# ël; liëls rt,
ït
üÈ ËlË ëtg
+.=
ê6
Z. rn
Y-i
À?Ç-) f 5 \- 1, [\cr -.§
§t-
Jq, À
R
',{
\;
§re A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
L'*. des cruches était Ëlée, tandis que I'aute était parfaite I li**i1
i*ioum une pleine portion d'eau. À ia no de la longue marche du ruisseau à
la maison, la cruc,he fêlée
jotu,
arrivait toujours à moitié pleine. Tout sÊ Pa§sa ainsi, jour apres
cruche et
pendant derx années entières où le Porteur livrait seulernent une
demi d'eau à sa maison. Évidemment, ia cruche qui était sans faille
se
Après ces Z années de ce qu'elle percevait comme étant une failiite totale
dË sa part, un jorx, près duruisseau, elle s'adlessa au Porteur
d'eau, "
J,ai honte de moi-même à cause de cette Ëlure à mon côté qui laisse
f,dr I'eau tout au long du parcours lors de notre retour à vote demeure'"
Le Porteur d'eau s'adressa à la cruche, " A§-tu remarqué qu'il y avait des
flerrrs seulennent que de ton côté du sentier, et non sur le côte de I'autre
cruche?C'est que jiai toujours été conscient de la Ëlure, et
j'ai planté des
semences de jàües fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque
jour
durant note retour, tu les as arrosées.
Durant ces deur années j'ui pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer notre
table. Si tu n'avais Pas été comme tu es, nous n'aurions jamais eu cette
beauté qui a égaYé note maisorç"
La Morale:
Chacun de nous alrons nos imperfections. Nous sofiImes tous des cruches
ft1ées.
Mais ce sont les failles et les Ëhrres que chacun de nous avon§ qui rend
notre vie commune plus intéressante et gratifiante.
Vous devez accepter chaque peËiCInnç po lr ce qu'elle es! etpercevoir ce
qu'ii y a de bon et elle.
Auteur inconnu.
fnffiÉl'§ A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
Les valeurs
,.{,üJrol#ü
I
Nous pourrions consacrer beaucoup de temps à discuter du bien-fondé de certaines valeurs en éducation.
Nous traiterons toutefois ce sujet de façon succincte; cependant, il serait fort intéressant que vous vous y
arrêtiez pour réfléchir dans un premier temps, de façon personnelle et dans un deuxième temps, avec votre
,*
équipe de travail. Cette réflexion est particulièrement importante au sein d'une école parce que les
intervenantes sont nombreuses et que les gestes qu'elles posent doivent s'établir en cohérence les unes avec
les autres et d'un service à l'autre.
La direction, le personnel enseignant, les professionnels non-enseignants, les éducatrices, les surveillantes, le
concierge, la secrétaire et le brigadier interviennent quotidiennement auprès des enfants selon des principes
établis et connus de tous. Cependant chacun passe à l'action selon son jugement personnel et
l'interprétation qu'ilfait de la situation, à partir de ses croyances et de ses valeurs personnelles.
On peut affirmer que chaque fois que vous intervenez auprès d'un enfant, vous êtes confrontés à vos propres
valeurs et à celles qui sont omniprésentes à la CSMB, à l'école et au service de garde.
Quotidiennement, les éducatrices et les surveillantes sont confrontées à des situations qui les amènent à
décider ce qu'elles trouvent acceptable ou non. Cest pourquoi une réflexion sur vos valeurs personnelles est
incontournable.
LeS ValeUfS G*lEEGftÉ
« Une valeur peut être définie comme une référence déterminante pour la conduite d'une
vie. En d'autres mots, il s'agit d'une toile de fond qui s'avère essentielle pour l'individu...Un
éducateur veut, par ses actions, par ses choix et par sa relation avec un éduqué, faire la
promotion d'un certain type d'influehce... »1
Claude Paquette, auteur bien connu dans le monde de l'éducation au Québec, a publié de nombreux
ouvrages sur les valeurs. ll distingue deux types de valeurs : Ies valeurs de référence et les valeurs de
préférence.
ExempleT
««Je suis convoincue que la récupérotion est essentielle à lo survie de notre plonète. le récupère
d'une façon rigoureuse chez moi. J'interviens auprès des enfonts ofin de prévenir le gaspillage et
de corriger certaines habitudes de consommotion. J'en porle oux parents choque fois que
l'occasion se présente, je porticipe à des monifestations et j'écris dans les journaux si nécessoire. i
Bref, cette valeur dicte mo conduite! l'en fais lo promotion et j'ossume mon choix, publiquement
et dons mo vie privée. »
* Les valeurs de préférence sont celles auxquelles nous adhérons par choix. Un service de garde pourrait
décider collectivement de valoriser telle ou telle valeur. Les éducatrices y adhéreront en équipe, dans un
souci de cohérence. Cette préférence est très liée à l'agir des individus dans le « ici et maintenant ».
Exemple 2
Le service de garde décide de promouvoir la coopération plutôt que la compétition. Vous estimez que la
compétition est nécessaire en certaines circonstances et que ce n'est pas rendre service aux enfants que
de nier cet aspect. Cependant, vous êtes pour la promotion de la coopération et vous y adhérez. ll est
possible qu'une éducatrice éprouve un certain malaise si le milieu dans lequel elle travaille véhicule une
valeur tout à fait contraire à ses croyances personnelles profondes.
1 PAQUETTE, C. Éducotion oux voleurs et projet éducotif ,Tome 1; L'Approche, Éd. Québec-Amérique, 1991, p. 47.
ffi§A.E.P.éducatrice,éducateurenservicedegardeenmilieuscolaire
Promouvoir la coopération plutôt que la compétition. En théorie, ilest facile d'adhérer à une telle valeur,
mais dans la pratique, c'est une autre histoire. Si l'éducatrice est issue d'un milieu familial où la
comparaison et la compétition étaient omniprésentes ou encore si, dans sa famille, ses trois fils jouent au
hockey dans un contexte compétitif et qu'elle se retrouve dans cette atmosphère tous les week-ends,
cette personne pourrait avoir de la difficulté à faire des interventions en cohérence avec le choix de son
équipe. Cependant, il sera important que cette éducatrice comprenne et accepte de promouvoir cette
valeur afin de maintenir, au service de garde, un contexte de cohérence. Si, toutefois, elle en est
incapable, c'est simplement que l'écart est trop marqué entre ce qu'elle croit et ce à quoi elle doit
adhérer dans le cadre de son travail. Que pourrait-elle faire dans une telle situation?
Voici quelques pistes de solutions : se conformer en s'assurant le soutien particulier de son équipe;
discuter du bien-fondé de ce choix jusqu'à ce que l'équipe arrive à un consensus; démissionner, si
vraiment la situation est invivable pour elle...
Une réflexion sur vos valeurs personnelles s'impose, car de vos voleurs découlent tous vos choix
d'intervention.
Parmi les mots de la liste ci-dessous, choisissez quatre valeurs qui vous semblent les plus importantes.
1. 3.
2. 4-
Lesvaleurs ffi
Nous vous suggérons maintenant de repérer de quelles façons ces valeurs se manifestent en actions dans
votre vie personnelle et dans votre vie professionnelle.
ÿ*fsuys *É se*r*fis
L* c*l':sensu§
o Le résultat recherché doit être clairement perçu et valorisé de la part de chacun des membres de
l'équipe.
o On doit rechercher la décision qui semble la meilleure pour ce groupe-ci et non celle qui est
théoriquement la meilleure.
La position de chaque coéquipier doit être entendue, comprise et considérée. On doit donc
s'efforcer de voir la situation dans la prospective de chacun des participants.
o Les jugements de valeur devraient être exclus de la discussion, surtout ceux visant la perception ou
la personnalité d'un ou de plusieurs coéquipiers. L'objectivation des interventions est la façon la plus
adéquate de parvenir au consensus.
Le consensus implique que tous s'engagent à supporter la décision prise par l'équipe.
Effort pour se centrer sur les besoins des autres en faisant abstraction de ses propres besoins.
Amitié : cela signifie les rapports amicaux, la camaraderie, la fraternité, l'affection, la sympathie, les affinités.
compassion et la tendresse.
Autonomie : c'est reconnaître un droit et une responsabilité, pour,un individu ou une collectivité, à se
prendre en charge pour fixer ses orientations, déterminer ses principes d'action, effectuer des choix, prendre
des décisions et manifester une indépendance relative dans ses comportements.
Liberté relative d'un sujet de déterminer ses objectifs, de choisir les moyens de les atteindre et d'évaluer ses
apprentissages tout en faisant montre que cette prise en charge personnelle favorise sa réussite scolaire.
Collaboration : c'est travailler avec une ou plusieurs personnes à une æuvre commune.
Compétition : c'est être en concurrence avec. C'est la recherche simultanée par deux ou plusieurs personnes
d'un même avantage. L'autre est considéré comme un rival ou un adversaire.
Conformisme : c'est se conformer ou se plier passivement et étroitement aux idées et aux usages
communément admis dans son milieu conventionnel.
Coopération : collaboration et participation de personnes à une action commune en vue de l'atteinte d'un
même but. La coopération se traduit par des actions qui visent à aider, à faciliter ou à compléter la tâche de
partenaires.
Démocratie : c'est un système social réunissant un ensemble de personnes qui, désirant ou ayant à vivre
ensemble, décident des valeurs et des modes de fonctionnement pour assurer leur survivance et leur
développement dans le respect de tout un chacun.
Dépendance : c'est une relation de servitude, d'asservissement entre deux personnes, la soumission,
l'assujettissement, l'obéissa nce.
- Lesvaleurs ffi
Effort : c'est la mobilisation de l'ensemble des forces pour surmonter un obstacle, pour résoudre un
problème, pour atteindre un but, pour vaincre une résistance intérieure ou extérieure.
Égalité des droits : c'est une même application pour tous, de ce qui est exigible et de ce qui est permis dans
une collectivité humaine.
Empathie : c'est la capacité de se mettre intuitivement à la place de son prochain, de ressentir la même
chose que lui.
Capacité d'identifier les émotions et les représentations d'autrui à l'aide de son « analyseur corporel ».
Famille : c'est assurer non seulement sa survie et sa croissance collective, mais également la croissance
physique, affective, intellectuelle et spirituelle, bref, l'épanouissement de chacun des siens. -
Groupe social où interagissent d'une manière privilégiée des personnes (père, mère, enfants) dans le cadre
d'un système de valeurs et de règles de conduite.
Ensemble de rapports sociaux entre des adultes-parents et des enfants, en même temps qu'un système de
valeurs et de règles de conduite qui détermine les rapports de ces personnes entre elles ainsi qu'avec les
autres.
Harmonie : c'est la bonne entente, l'accord entre plusieurs personnes, la communauté de vues, la complicité,
la compréhension, la convergence d'idées, un climat de paix.
Honnêteté : c'est être franc, ne pas tromper les autres, être au-dessus de tout soupçon, se montrer digne de
confiance.
lntégrité : c'est être d'une honnêteté absolue, observer rigoureusement les règles de la morale sociale, les
devoirs imposés par l'honnêteté et la justice.
Justice : c'est reconnaître et respecter les droits de chacun. C'est faire preuve d'égalité, d'impartialité.
Liberté : c'est agir sans contrainte, être autonome et indépendant, avoir la permission, la possibilité, le
pouvoir.
Partage : c'est posséder ou utiliser avec d'autres, participer à quelque chose, répartir entre plusieurs.
Fait de prendre en considération : considération pour une chose jugée bonne, avec le souci de ne pas y
porter atteinte, de ne pas l'enfreindre. Sentiment qui porte à accorder à quelqu'un une considération
admirative, en raison de la valeur qu'on lui reconnaît, et à se conduire envers lui avec réserve et retenue.
Respect de l'autorité : c'est le respect des personnes qui ont le droit, le pouvoir de décider ou de
commander.
Respect de la discipline : c'est le respect des règles de conduite commune aux membres d'une collectivité et
destinées à y faire régner le bon ordre.
Respect de soi : c'est prendre soin de soi tant sur le plan physique, moral qu'intellectuel. C'est s'affirmer,
prendre sa place.
Responsabitité : c'est l'obligation ou la nécessité morale, intellectuelle, de réparer une faute, de remplir un
devoir, un engagement. C'est aussi le fait d'accepter la conséquence de ses actes.
Sécurité : c'est la tranquillité d'esprit qui résulte de l'absence de danger. C'est se sentir en confiance.
Sens du devoir : c'est respecter ses obligations, prendre ses responsabilités, accomplir ses tâches.
Solidarité : c'est une relation entre des personnes unies par un sentiment de communauté d'intérêts qui les
pousse à se porter une aide mutuelle. C'est la camaraderie, le coude à coude, l'entente.
Tolérance : c'est le respect de la liberté d'autrui, de ses manières de penser et d'agir; respect des opinions
politiques et religieuses d'autrui même si on ne les partage pas.
Transparence : c'est laisser paraître la réalité tout entière, exprimer la vérité sans l'altérer.
Travail : c'est la valorisation des activités humaines appliquées à la production ou à la création de quelque
chose.
RrrrReuces :
Référence : Guide d'animation accompagnant le guide d'autoformation, Les voleurs coopérotives, selon James Howden et Marguerite
Kop
La base de la communication - Émetteur et récepteur § I
Je m'interroge...
- Que pourriez-vous changer dans vos façons de faire ou de dire afin que vos idées soient mieux reçues?
Auto-évaluation des habiletés de communication mffi_il
è
En tant qu'émetteur...
Procédez à votre auto-évaluation pour chacun des énoncés en utilisant l'échelle proposée. Encerclez la valeur qui
correspond le mieux à votre réalité.
C.
différentes des miennes.
J'essaie de saisir le cadre de référence de mon interlocuteur.
t 2 3
lÿ 5 6 7
7 2 3 4 5 6 7
1
2
2
3 r*4
3
4 5
5
6
6
7
De toute évidence, vous êtres plus à l'aise dans les tâches dont vous pouvez vous acquitter seul que dans les rapports
interpersonnels ; à moins que vous ne soyez sévère envers vous-même.
Vous possédez certaines habiletés de communication, mais d'autres sont moins développées. Cependant, vous êtes
conscient de vos limites ce qui constitue un levier important pour le développement personnel.
Vous semblez parfaitement à l'aise dans le monde des rapports interpersonnels; il ne vous reste qu'à raffiner les
habiletés que vous possédez déjà et à enrichir le répertoire de vos réponses.
Vous maîtrisez très bien l'ensemble des habiletés de communication; mais, vous connaissez-vous bien ?
t-
:
Auto-évaluation des habiletés de communication
ffi f
L
Pour chaque énoncé, vous trouverez l'attitude sous-jacente, ce qui vous permettra d'identifier vos ressources
(groupe 1-) et vos limites (groupe 2) en termes d'attitudes.
Énoncés Attitudes
A. En situation d'écoute, je réussis à contrôler mon monologue intérieur. Présence à so
B. Je m'en aperÇois quand i'entre dans un état défensif. Présence à so
c. Je connais les mots ou les idées qui me font réagir émotivement. Présence à so
D. J'accepte que les problèmes n'aient pas de solutions. Tolérance à l'ambiguité
E. Je faisl'effort de comprendre des propos qui me semblent incongrus au départ. Tolérance à l'ambiguité
F. Je prends plaisir à comprendre des idées différentes des miennes. Valorisation des différences
G. J'éprouve beaucoup de réticences à donner des conseils. Valorisation des différences
H. J'accepte oue les propos de mon interlocuteur puissent m'influencer. Valorisation des différences
I Je me rends disponible pour écouter. Disponibilité
J. Je prends le temps d'écouter. Disponibilité
. Éviter la défensive
. Être lucide (connaître ses valeurs, reconnaître sa subjectivité, ne pas être obsédé par la solution)
o De reconnaître que dans les situations complexes, personne ne détient le point de vue complet et juste; chacun
ne possède qu'une perspective, la sienne.
o De garder en tête que chacun interprète les situations à partir de son éducation, de ses valeurs et de ses
croyances
De toutes les illusions, la plus périlleuse consiste à penser qu'il n'existe qu'une seule réalité. En fait, ce qui existe, ce
ne sont que différentes versions de celle-ci, dont certaines peuvent être contradictoires.
La plupart des gens n'écoutent pas pour comprendre, mais pour être capables de répondre.
Énoncés Attitudes
A. Je prépare ma réplique pendant que l'autre parle, Écoute distraite
B. Je donne l'apparence d'écouter même si je ne suis pas vraiment à Ecoute distraite
l'écoute.
C. Je crois savoir ce que
l'autre veut dire. Ecoute condescendante
D. Je me plais a argumenter pour prouver la justesse de mon point de vue. Difficulté à valoriser les différences
E. Je tiens àsortir gagnant ou gagnante d'une discussion. Difficulté à valoriser les différences
F. Je maintiens toujours une grande rationalité dans mes échanges. Négation de la dimension émotive
G. J'aime que les échangent soient brefs et aillent droit au but. lntolérance à l'ambiguité
H. Je supporte difficilement les propos ambigus. I ntolérance à l'ambiguité
Je cherche rapidement à trouver des solutions. I ntolérance à l'ambiguité
J d'écouter en faisant autre chose.
Je suis capable Non-disponibilité
L'écoute condescendante (ou l'écoirte autoritaire) c'est :
o Désigne l'écoute de quiconque qui estime plus ou moins consciemment, être plus intelligent, plus habile, plus
fin stratège que son interlocuteur.
o Résulte également de la conviction de savoir ce que l'autre veut dire, parfois mieux que lui.
Le travail d'équipe et la coopération reposent sur le désir de collaborer avec ses collègues dans un projet commun, de
faire partie d'une équipe et de travailler ensemble. Cela suppose qu'il faut s'engager, comprendre et respecter les rôles
et la contribution de chacun. Un travailleur d'équipe capable de coopération sait gagner la confiance des autres; il
encourage la participation et le partage des connaissances. Cette personne se préoccupe à la fois de la tâche à accomplir
et des relations entre les personnes.
Savoir coopérer...C'est :
- Faire appel aux habiletés, aùx idées et au point de vue des autres membres de l'équipe.
-. Partagez volontiers ses expériences et ses connaissances lorsqu'on sait qu'elles peuvent contribuer à l'atteinte
des objectifs de l'équipe.
- Soutenir et encourager les autres membres de l'équipe lorsqu'ils apportent une contribution.
- Montrer du respect envers les membres de l'équipe en parlant d.eux en termes positifs.
CouRs :coMMUNtcATtoN
ffi
Howden, Jim et Kopiec, Marguerite. structurer le succès, un colendrier d'implantotion de lo coopérotion, Chenelière/McGraw-Hill, 1999.
§ re A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
Nous acceptons
différences.
Nous partageons.
Nous persévérons.
l* Ërttri t {t*À"}ÉÉsâsÉ,
..t
*rir§ JÉ, Ég{*!!â &r&âi!§
Nous persévérons.
I §E§ A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
Le manque d'organisation;
Être capable de se remettre en question, de s'éva'lter;
La surcharge de travail, le stress, la tension.
Se fixer un plan de travail, se tracer un programme,
des priorités;
lNsptRÉ DE FnaNçors MARCOTTE, L'acrrot coMMUNAUTATRE, sEs MÉTHoDEs, sEs ouTtLs, sEs RouAGEs ET sA GEsrtott, Éotrtorus Satrur-Manrrr'r, 1,986.
Allégorie - Bien choisir ses mots fm I
t-
La situation peut se détériorer De nouvelles idées peuvent venir d'un point de vue
On peut blesser ceux qu'on apprécie Les meilleures décisions, les engagements résultent
Nos relations avec les autres peuvent devenir d'une plus grande expression individuelle
mutuelles
L TrRÉ EN pARIE DE : BorsvrRr D., L'auroruoure ors Éeurprs o'rr'rrERVENroN coMMUNAUTATRE, MoDÈtEs Er PRATlauEs, PUQ, 2000, pp. 256-257,pp.266-267.
Les différents types de conflits ffi t
o Lestiraillements
o Le manque de motivation personnelle
o Le manque d'assurance
o La difficulté de choisir
o Le manque de pouvoir
o Les événements stressants de la vie
o Les problèmes psychologiques (la dépression, etc.)
ll appartient à la personne de gérer ses propres conflits. On fait erreur quand on perd du temps en équipe pour tenter
de régler les conflits intrapersonnels des membres.
L'écoute peut aider à briser la solitude et à se mettre en recherche d'une solution. Éviter de prendre le problème en
charge et inviter la personne à aller se chercher de l'aide extérieure.
Quand le conflit intrapersonnel vient contaminer le groupe et influencer son bon fonctionnement, il ne faut pas nier et
agir sur la situation. ll appartient alors au supérieur hiérarchique d'intervenir auprès de la personne.
o Différencesindividuelles
o Choc des valeurs, des croyances
o Problème de distinction des rôles
o Sentimentd'animosité
. Compétition
o Manque d'acceptation, de compréhension mutuelle,etc.
Un tel conflit doit se gérer entre les personnes concernées. Si une autre personne veut aider les deux personnes
concernées, elle doit le faire ouvertement sans prendre parti et inciter les personnes à se parler directement. Tant que
le conflit entre personne n'a pas d'influence sur le groupe, il ne faut pas y investir de temps en groupe si le conflit a de
;
l'impact sur le groupe, il faut nommer son effet sur le groupe. ll appartient alors au supérieur hiérarchique d'agir au
besoin comme médiateur pour aider les personnes concernées à re gérer.
§ rc A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
at.. t .
Çmnflêttdæ§#@(conflitquiconcernedifférentsgroupeSdepersonnes)
o Conflit d'intérêts lié au rôle
o Désaccord quant aux rôles et pouvoirs
o Compétitionintergroupe
o lnsatisfactions face à l'organisation, etc.
ll est difficile de gérer un tel conflit en grand groupe. ll est nécessaire de dépersonnaliser le conflit. ll est préférable
d'identifier des représentants de chaque groupe et de leur donner un mandat de se parler au nom des sous-groupes. Les
représentants doivent discuter à huis clos et ramener aux groupes concernés, les résultats de leurs échanges et la
solution à laquelle ils en sont venus.
ll doit se gérer entre les personnes et/ou les groupes qui sont concernés. offrent souvent des occasions Ces conflits
d'effectuer des changements dans les organisations. Dans ces situations, il faut inciter les personnes à exprimer
directement leurs griefs aux supérieurs hiérarchiques.
Tout ce qui se dit en l'absence des personnes concernées n'aide pas à la gestion saine des conflits, mais tend souvent à
GRrrlr nonprÉr DEs cAHrERs DE couRs : « BASE DE LA coMMUNtcATtoN » ET « lNtlATtoN AU TRAVATL EN Éeurpe » pAR LAURENT BEsruen, Motrrreue Laenrsr, Cnrnv Wrrrows
CÉGEe ST-JÉRôME 2004. (Cr : Derursr BorvrRr ErAL : ANtMATtoru or eRouees)
EË A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
Mise en situâtion â
dit que celle-ci laisse traîner son matériel, ne range pas ses jeux, laisse le local en
Johanne en a assez d'Émilie : elle
désordre et qu'elle doit tout ramasser à sa place... Comment réagissez-vous? (en vous inspirant des repères
théoriques)?
L
Mise en situation de la gestion d'un conflit æ il
#li** en.§*tuation 3
Les éducatrices qui travaillent avec les 9-12 ans élaborent un programme d'activités qui répond aux besoins et intérêts
des enfants de cet âge; les éducatrices de 1"'et 2" cycle n'en voient pas la nécessité, car elles considèrent que les
enfants sont au service de garde pour relaxer... Comment réagissez-vous? (en vous inspirant des repères théoriques)?
I_8§ A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
Une règle du code de vie exige que tous les déplacements s'effectuent en silence, y compris durant la période du dîner.
Les éducatrices sont en désaccord... Comment réagissez-vous? (en vous inspirant des repères théoriques)?
Les différents styles de gestion de conflits l§J
ê.,
!ntroduction
o lnconsciemment
Spontanément
L'importance que vous attribuez à ces 2 dimensions déterminera l'attitude que vous adopterez par rapport à des
conflits ou des désaccords.
L* T*r*ase : cïvît*m*nt
Attitudes utiles :
. Lorsqu'on évalue que le risque potentiel est supérieur aux avantages de la situation (plus à perdre qu'à gagner);
. Capable de reconnaître que le problème peut être d'une importance mineure ou passagère.
Explications :
L'évitement peut prendre lo forme d'un contournement diplomotique de la difficulté, d'un report du problème iusqu'à
ce que les circonstonces soient plus fovoroble, ou simplement d'un retroit devant une situotion menaçonte où il n'y
existe aucune chance d'otteindre ses buts.
Sil'attitude de lo personne témoigne d'un monque d'ossuronce et de coopération sur le moment, la personne ne
satisfait ni ses propres aspirotions ni ceux de l'outre, mais se dérobe devont le conflit. Elle juge que d'autres personnes
sont plus optes ù régler la situation problémotique.
Les différents styles de gestion de conflits
§!
Ê-e Reqain : rivçliser
Essaie de dominer leurs adversaires en les forçant à accepter leur solution au conflit;
Essaie de gagner en attaquant les autres personnes, en les dominant, en les écrasant et en les
intimidant.
Attitudes utiles :
Sa détermination lui permet de défendre une position sur des sujets vitaux pour la société;
Sa capacité de convaincre lui permet d'exiger une discipline ou de mettre en application des règles ou des
mesures impopulaires;
Capacité de se protéger contre les personnes qui tirent avantage d'une attitude plutôt conciliante de sa part.
X ffi A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
{e §§auæ*urs: *eé§ær
Attitudes utiles :
. Démontre une bonne volonté à entretenir des relations de coopération et un climat harmonieux;
Prête à s'accommoder à une situation afin de se placer en meilleure posture pour des situations à venir qui lui
tiendront plus à cæur.
Les différents styles de gestion de conflits
ffi§
Le §*nærd : cæxmpr*nxis
Cherche un compromis;
Persuade l'autre personne avec qui il vit un conflit d'abandonner une partie de leurs objectifs;
Cherche un accord en vue du bien commun, quitte à sacrifier une partie de leurs objectifs et de leurs
rapports personnels.
Attitudes utiles :
Explicotion :
Le compromis est un recours ultime lorsque lo colloboration ou I'imposition d'une solution n'o pos été oussi efficoce
que ce que l'on aurait souhoité.
§m A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
personnes;
Attitudes utiles :
. Lorsqu'il est important d'assimiler et d'accepter les points de vue des autres parties;
Lorsqu'il est temps de faire la synthèse des points de vue de plusieurs personnes qui voient le problème
différemment;
. Lorsque le but est d'éliminer l'hostilité qui gêne une relation interpersonnelle saine.
Conclusion
Nos journées sont parfois bien remplies qu'il n'est pas rare de se retrouver épuisé, tendu et même irrité. ll est donc
important de développer des habiletés pour la gestion du stress afin de mieux prévenir et résoudre les conflits.
Que ce soit au sein d'un groupe, d'une équipe ou même entre deux personnes, il est normal que des tensions soient
ressenties à certains moments. Les conflits sont inévitables parce que chacun peut avoir des attitudes qui empêchent
d'autres personnes d'atteindre leurs buts.
Les résultats d'un conflit ne sont pas toujours destructeurs. Souvent, ils sont très importants et très utiles. Un conflit
peut entraîner des résultats néfastes ou des résultats bénéfiques, tout dépend de la façon dont on y fait face. Lorsqu'on
sait gérer les conflits, leurs résultats sont généralement BÉNÉFIQUES.
Démarche de résolution de conflits ffi il
§§æ
pe§ ; Çpnt"rqf ef .ses_ *ry*tlæ_ns
Le contrôle et l'expression des émotions comptent parmi les choses les plus délicates au cours du processus de
résolution de conflit. Les émotions et sentiments négatifs qui nous animent peuvent être difficiles à exprimer et à
contrôler. La colère. Le rejet et la méfiance sont de bons exemples.
Tenter de ne pas vous sentir rejeté si quelqu'un exprime son désaccord à propos de ce que vous pensez ou de ce que
vous faites.
L'expression de la colère comporte des risques puisqu'elle peut susciter des réactions d'hostilité de la part de l'autre.
Vous risquez ainsi de détruire vos relations ou bien de faire ressortir une colère encore plus forte chez l'autre personne.
Vous devez vous efforcer d'exprimer en cours de résolution de problème autant de sentiments positifs que négatifs
découlant du processus en cours.
La capacité d'occepter la critîque de ses idées et de ses octions scrns se sentîr rejeté comme une personne est une
habileté déterminante dons la gestion de conflits.
Exemple:
3. 0.r." il..(décrire les effets négatifs, concrets et tangibles de ce comportement sur vous)
Contester les idées, les actions et non la personnalité de l'autre :
« Puisque tu n'as pas fait ce qui t'a été demandé, tu ne mets pas les efforts nécessaires à la réalisation du travail' »
(Action)
La critique négative et les attaques provoquent des réactions naturelles de défense afin de protéger notre estime de
nous-mêmes.
Une fois les attitudes défensives éveillées, les gens auront tendance à utiliser, dans leurs interactions, des rituels et des
comportements visant à se protéger. On devient alors coincé dans un cercle vicieux. Chacun stimule, par son
comportement, les défenses de l'autre. ll n'y a aucune issue à ce duel d'attaque-défense-protection.
Vous devez écouter attentivement ce que l'autre a à dire sur la situation, que vous soyez d'accord avec ou pas. Vous
devez lui prouver que vous la comprenez bien dans sa réalité à elle.
En reformulant ce que vous comprenez de ce qu'elle ressent, vous vérifiez la justesse de votre compréhension de l'autre
et êtes tous les deux plus disposés à définir ensemble l'objet du conflit.
Démarche de résolution de conflits § il
È,
o Quelles sont les solutions possibles qui nous satisferont tous les deux ?
Finalement, le suivi peut être une étape permettant de réévaluer la situation ou d'apprécier la qualité de cette nouvelle
relation.
t_ffi A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
3-Définir le contexte.
Équipiers :
Date :
GRTLLE ADAprÉE DEs cAHtERs DE couRs : « BA5E DE tA coMMUNrcATroN » rr « ltrttaloN AU TRAVATL EN Éeutpr » pAR LAURENT BESNER, MoN|QUE LAPR|SE, CATHY WlLLows
CÉGEe STJÉRôME 2004. (Cr : DauteL BotvpRr tr Ar : Arutrunrtoru oe cnouees)
§ ffi A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
- Le groupe utilîse les capacités de toue les rnembres. plutêt gue celles de Üfrt]iltr
.guelques-uns
- Les rnembres ne dévient du tra\râil à accomplir el produisent des rÉsultats NNgCD
conerets;
- Le groupe s'âjuste aux changements de besoîns et de situations; ÜfrtrE a
- Les rnernbres n'ont pa,s p€ur de p=.t*" ni les idées ni les p€rsonnes ne sonf nunnû
ridiculisées su amoindries:
- FlÈgle génÉrale, lTntérët règne; ÜütrElD
- La réunion se déroule sans heurls. sans inlerruplions cu abslructians; 'EDIIâfl
* Les incidents qui nuisent à lTntÉraction ssnl réülésàveff r*pidité et sensihilitd; fiDDNtr
- Les rnembres sernblent tsus bien informés e[ au coura.rl lls corrrprennent ce quiE:8trË
se passe en toul têmps;
- Le,leadership est ÊartFud; f]EüC}E
- Les *bessins indîviduels, sont r6'gkis avBE doigtiÊ; ntrü@Û
- Au besoin, ka prise de dêcisions s'efleciue pEIr voie de csnsensus. E E il Btr}
,Après avo[r regardé ces listes, vous Fourrez Énsncer clairernent les prahlèmes qui confrontent
votre groupe* Le fait de pouvoir identifier nettemenl ceuxti en facililera Ia sotulisn.
Une aide exlerieure peut faciliter I'identific.ation d'un problÈme- Si volre grüupe p€ut {acilemenl
identîfier ce qui ne 1râ pas, vcluË pourriez c.oîsulter ufie persünne qui a beaucoup d-expérierce
auprês des grt:upes tels que le vôtre-
[1] Adaplé de: l{ill Karen- JË ut}us airJe en rn'aidanl. Otlawa, ÇCDS, 1SE4
Évaluation de la cohésion du groupe en réunion næ-f
Évaluation de la cohésion du groupe en réunion
[e quesrionnairc ser à évaluer la cohésicn du groupe. Dans un premier Emps, chaque mernbre
repernd ide façon sponranée] aux dix quesrions ci-dessous, ce qui le. renseignlrâ sur son scnrimenr
l'àppartenancc.- Far la suite, le groupe compilç les réponses, ce qu! permst d'Évajuer sa cnhésisn.
L'Échetie varic dc I ile plus faible ou jamais) à 5 (Ie plus fort ou toujours)
Jarn*is Toujours
e
J. Les membr*s du grtupc FarugÊnr Iibremcnt
des rcnseigin€rnents les uns avec les autres. ?
@
6. Chacun se sent responsable d'une parde des
rf sultats. @
7. Taus les membres du groupe semblent
comprendre les objccrifs de ce dernier, 3 @ 5
"x:
maniêre dont *iou= parr:cipe? alrs réunions- Rêpond'ez
_.2
_12
2..
J.
Ài-je une f ision claire de rnon rôle ?
Esr.ce que je confirme rna pânicipedon evant la rËunian ?
Â
Esr-ce cue je rravaills Ilfltreu al'anL la rÉunion à recher-
cher, pà, *.',*=ple. des informaticns, su à êrudier des
propositions ?
Avec quels partenaires éducatifs dois-je collaborer pour les points suivants, pour assurer le bien-être de l'enfant?
Enfants
Parents
Concierge
Secrétaire
Enseignants
Professionnels
Technicien
Direction
csMB (RH)
Syndicat
TABLEAUcRÉÉDANsLEcADREDUPRoGRAMMEDERTTÈvroruCSMB,aoeerÉennGrNEVrÈvEBTGRAs,GENEVTÈvEHÉrurrVÉnorur«LEGAULT-A.E.P. Éoucarntct,ÉoucnreuR
EN SERVICE DE GARDE EN MILIEU SCOLAIRE
§ re A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
Examinons r:e qui peut nuire à l'établissen:er:t d'une bonne rela{ion avec les parentb- Nous nou§
attarderons ensui{e à quelques srrggestions Ftur faciliter }es reJatjons avÊc Êux-
plusieurs éducatrices Rous ont fait perl de leur craints de se faire criliquer pilr les parenls. Elles
rapporlent àr cet ég*rd des propas tels que I r
En contrepaÉie, des éducatrices blâment les parents poür certains comporlernents adoptês par les
cnftsnts. Ii arrive donc qu'on les enlcnde passer des corxmentajres semblahle§ â ceur:ci :
II est bien évident que dans de telles circCInstances, Ies relalions §eronl loin d'être ha'irnonieuses-
De parl et d'autre, la situation n'est pas facile puisque chacun se sent wrlnerable- Lcs parents
au rnonde- Cesi ne se frit pas sans une certaine appréhension et des attentes, surtout si les parents
sflvent que leur enfant présen{e ccrtaines difficultês ou qu'il a des besoins particuliers'
De plus, tes attentes de ehacur ssDt conditionnêes par leurs connaissances et leurs expÉriences
antérieures cinsi que par leurs valeurs et leur culture. Lorsque vous travaiJJez dans un contexle
plqriethnique, les attentes des parents peuvert grandement differer de celles des QuÉbdcois de
souche. CLs diverses réalitês exigent gùe vous dÉveTcppiez des capaeités d"adaptation à de
multiples situations-
L'essentisl est de dÉn:ontrer aux parÊnts que vous sv€E vraiment à cceur le bien-€lre des enfants
qr:i lotrs sont scnfiÉs, Lorsque Ies parents sont tonvaineus de vstre bonne volortÉ, i1s passerant
plus f,acilement p*r-dessus une erreur ou-un-ir+itant .La relation s'amÉliorera au fur el à rnesure
que la confiance grandira.
- s'âssuraut que le programme est intÉressarl, variÉ et qu'il répond aux besoins de
chacun;
Vous trÊuveree ci-dessous, Écrjr en gras, quelques attjrudes et compoflements lirÉs du }ivre
L'nrfar,tl - ufie ûpprrlche gloh*le pffi,tt'son développementt. qui vous permeltront d'étâblir et de
maialenir une bonne communicaljon avec Ïes parenls
. Offrir une écoute attentive, ssns ûutrÈpâsser vos forcfions. Si, par exemple, un parent vit
une difficuité matrimoniale el veul vous en parler afin gue vous soyez à J'écaute de son
-enfarr-l d-lunc&çsr Fëdlâ^uliÈ""r-edurant,eetle-périud-e, çleslvo,lre rôle de ]'Écop-tpr., Par contre,
si Ie parent veuJ une orêille poüi slépanCliËl ceci dépàiie votre foncrion. Il est sage rle n. prt
encourager cette pratique.
. Üonner unÉ opinion éclairÉe sur le eor*portement de llenfant, Si vous vous ser{ez
compétente, vous pouvez même conseiller quelques petils trucs *ux par,ents, sans cependanl
devenir morâlisûtrice.
' Ëtre ouverte et accueillanfe. Il esl important de frire sentiï axx parents qus vou§
recorurajssee Ieurs cornpétences parentales.
e Faire comprendi-e de façoi: subüle â'rir pâreriis giie ÿous iie les tenez pas ioiijour-s
r*spons*bles des cornportements de leur enfant,
Afin d'adopler une potition empathique, il est utile dc se Foser Ia question suivante: « sij'dlars
à la place de re parenL *t *ux pnses arrec de tels pr*blèmes, dons ie rontexîe pt-écis, pot*t-ais-je
v'aimentfaire fiieux? »
e
J
;i
u
,'Y,
il!*
ù
{i
dr
Ê{
tu
rJ
ü
r{
s
ü
t
Gs
ls {J
l* tr
ilJ
* H
U
qJ
q
fi
àJl
**u
OJ *{J
frt fl
E
ù
â
c
# û
*,
u, #
T§}
tits
J s]
r* ÿl
L
À
§
q)
(I,
o
L)
fl§
0
: âr
qv
.9 §
E §./t
c
o E.'
c)
EL
(o
b! @
c)
E
{s
OJ
(J
'= Â
*
L
o 6!
C §*
G)
L /{u
f
OJ ês
(o qg
(J
l eû
E
.0J -âr
OJ
k
'-P(J &J
CJ
r!
L)
ü
E=
.o
ô-
ry
ui
\!rI
ffi
w!&
ffi:l˧
,,{
Respect de la diversité culturelle f,§ |
ù-
ll faut garder à l'esprit que l'élève partage des valeurs propres à la communauté à laquelle il appartient.
pFÉa)
o L'initiative et l'autonomie, privilégiées par l'école québécoise, peuvent entrer en conflit avec les
valeurs familiales de ceux qui appartiennent à des communautés où ce sont les valeurs
d'interdépendance et de coopération au sein du groupe qui sont privilégiées.(PFÉa)
§ re A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
parents,"veuillez rêpondre
Âfin de dégager Ies aspects qui favoriscnt la communication avec )es
aux queslions suivantcs :
eue faites-yogs poar inciter les pareuts à s'irnpliquer dans Ia vis de'votre service de garde?
pour instaurer et m*intenir de borines relatians avec les pnrents, il faut mettre en place un elimat
à reTever dans un
de confiance e[ assurer une horurË eürlrnunication. Ce défi n'sst pas facile
parents tous }es jours' De
cortexte de garde ssotraire, cÉr vÇus nÊ voysr, pas néeessairement les
plus,
gr sur *uu*-qî
ÙÙ5.- tË - uom
r
-
ooiriri*= voir sont malhzureusemenr suuvent absents. C'est pourquoi il
parents sont de prÉcieux
imporle de ne pas Jaisser pâsser l'occasiofi lorsqu'e]le se prÉsente. Les
at:iÉs larsqu'ils se sentent accueillis, cnmpris et respectÉs-
Éléments à échanger avec les parents ffi §
@ Votr" enfant n'est pas aussi habile que la majorité des élèves au ballon chasseur.
@ Vott" enfant est toujours le dernier à s'habiller lorsque nous sortons sur la cour d'école.
O votr" enfant a été impliqué dans une bagarre durant la période du dîner.
@ votr" enfant a pleuré suite à un conflit avec un copain de son groupe.
@ vott" enfant est reconnu envers ses pairs comme la personne ressource lors de conflits.
O Oepuis quelques jours votre enfant ne veut pas participer aux activités proposées.
e Un" chicane est survenue entre votre enfant et son meilleur ami, et depuis il a beaucoup de
peine.
O oepuis le début de la semaine, votre enfant refuse de prendre une collation après l'école.
@ Votre enfant a amélioré sa capacité à découper.
@ Oepuis le début de la semaine, votre enfant n'a pas tout le matériel nécessaire à la réalisation
de ses travaux scolaires.
O Vott" enfant n'a pas une boîte à lunch ou des souliers de course qui restent au SDG.
@ Vott" enfant n'a toujours pas apporté son sac de recyclage pour le « projet vert »» du SDG
§ §l§ A.E.P. éducatrice, éducateur en service de garde en milieu scolaire
Rédigez un message destiné aux parents des élèves en lien avec les mises en situation ci-dessous.
1. Lundi, mardi et mercredi Michael n'a pas terminé son repas, car il n'aime pas le thon.
2. Josée a frappé à coup de poing Lina Lambert au visage ce midi. Josée criait que Lina lui a pris son ballon donc elle
a essayé de le reprendre en se défendant.
3. Martin a sali son chandail ce matin et ce midi en renversant du lait. ll a pleuré pendant 3 heures suite aux
incidents.
5. Jonathan a insulté Martine Thomas en arrivant au SDG. Ensuite il a insulté Roger Bontemps à l'heure du dîner
ainsi que Jacques. Pour terminer sa journée, Jonathan a dit à Juliette qu'elle était grosse et qu'elle avait beaucoup
de boutons.
Rédaction de messages destinés aux parents lffi !
è --
6. La maman de Tina vous informe que sa fille a mouillé sa petite culotte lundi, mardi et mercredi dans la nuit. Elle
vous demande de permettre à Tina d'aller à la toilette lorsqu'elle le demande.
7. Justine a dit à son éducatrice ce midi «tu es une grosse niaiseuse qui ne fait pas des activités amusantes».
8. Vous prenez le message sur le répondeur du SDG. Le message dit :«Bonjour, je suis la maman de Justin. Le
message s'adresse à la technicienne. Ceci est pour vous informer que mon mari et moi nous nous séparons, car le
salaud m'a trompé avec ma sæur. Donc je vous en informe, car dû à notre séparation, je ne pourrai pas faire le