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Injecteur Carburant
Injecteur Carburant
Carburant
23/05/2021
LEM-A2-MA-02
RANIA JEGHAM
MR MOUNIR FRIJA
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Section 1
1.Les injecteurs :
1.1. Definition de l'injecteur Moteur:
L'injecteur permet l'apport du carburant dans la chambre de combustion des moteurs
Diesel et dans certains moteurs à essence.
La pompe à carburant alimente le filtre à essence qui retient les impuretés. Le
combustible est ensuite pulvérisé dans chaque cylindre, par l'injecteur sous forme de
micro gouttelettes, permettant une combustion optimale. Ce phénomène peut être
amplifié grâce à une turbine amplifiant la dispersion des gouttelettes. La vaste majorité
des moteurs de voitures l'utilise en remplaçant le carburateur2, ou encore dans les
turboréacteurs d'avions.
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Injecteur pompe:
Volkswagen a de son côté sorti un système inédit pendant quelques années mais qui a
fini par être abandonné. Plutôt que d'avoir une pompe d'un côté et des injecteurs de
l'autre, ils ont décidé de concevoir des injecteurs dotés d'une petite pompe. Du coup, ou
lieu d'avoir une pompe centrale, on en a une par injecteur. Les performances furent au
rendez-vous mais l'agrément pas vraiment avec un comportement du moteur un peu
trop nerveux, provoquant alors des à-coups lors de certaines accélérations. De plus,
chaque injecteur vaut plus cher car il est doté d'une petite pompe.
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2.L’injection:
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Une injection d’essence peut s’effectuer de différentes manières. Celles-ci possède leurs
avantages et inconvénients. On distingue en général trois types d’injections :
1.Injection Mono point.
2. Injection Multipoint.
3. Injection Directe .
3. Injection Monopoint :
L'injection mono point est une injection
commandé électro magnétiquement
pour l'ouverture de son aiguille. Il n'y a
qu'un seul injecteur qui prend place
dans le boîtier papillon à la place du
carburateur. Ce système d'injection est
assez précis mais trop éloigner du
cylindre, il tend donc à disparaître.
4. Injection Multipoint:
L'injection multipoints est une
injection où il y a un injecteur par
cylindre, il sont commandé soit
électroniquement, soit
mécaniquement. L'injecteur ce situe
en amont de la soupape d'admission.
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Les bougies de préchauffage ne sont alors plus utiles dans le cas d’une injection indirecte. En
effet, un moteur à injection indirecte démarrera plus facilement si il n’y en a pas.
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3. circuit d ‘injection:
Voici le circuit d'injection d'un moteur récent, le carburant arrive depuis le réservoir
pour arriver à la pompe. La pompe envoie le carburant sous pression dans une rampe
d'accumulation (pour obtenir encore plus de pression, jusqu'à 2000 bars au lieu de 200
sans cette dernière) que l'on appelle rampe commune. Les injecteurs s'ouvrent alors au
bon moment pour envoyer le carburant dans le moteur.
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4. Modes d`injections:
Injection classique:
Dans le cas d'une injection standard, une pompe
à injection est directement reliée à chacun des
injecteurs. Cette pompe va alors envoyer sous
pression du carburant à chacun d'entre eux. Un
calculateur s'occupe ensuite de contrôler les
injecteurs pour les ouvrir au bon moment.
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Section 2
1.Historique de
l’injection:
Le premier moteur à combustion interne alimenté
par un système d'injection est breveté en 1893 par
l'ingénieur Rudolph Diesel.
Les premières applications de l'injection sur les
moteurs à explosion remontent aux années 1930.
En Allemagne, Mercedes-Benz et Bosch mettent
au point un système d'injection directe adapté aux moteurs d'avions comme celui du Me109.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les avions américains utilisent ce système, sur le principe
de l'injection indirecte monopoint.
Après la guerre, c'est en 1949 que les premiers moteurs à combustion interne sont alimentés par
injection indirecte, et notamment sur les véhicules de sport participant à l'Indianapolis 500. En
Europe, l'un des premiers exemples, toujours du type indirect, est développé en 1953 : il s'agit
du 4 cylindres Connaught de formule 2 d'une cylindrée de 2 000 cm3. Mercedes, en 1954,
adopte à son tour le système à injection, directe par contre, pour les 8 cylindres en ligne de
ses Formule 1.
L'injection directe sur moteur d'automobile est une invention française, de Georges Regembeau,
qui convertit une Citroën Traction Avant à cette technologie au tout début des années 1950, pour
sa satisfaction personnelle. Alliée à des équipements novateurs, comme la boîte 6 vitesses
Regembeau et un très bon système de freinage, cette voiture pourra atteindre des performances
remarquables : 190 ch et une vitesse de pointe de 210 km/h4.
C'est dans les années 1960 que les constructeurs s'intéressent davantage aux injections plutôt
qu'aux carburateurs, en raison des problèmes soulevés par la pollution atmosphérique.
En 1961, Ferrari se lance à son tour dans la voie montante de l'injection, à titre expérimental, en
élaborant un système direct en coopération avec Bosch sur le V6 de la 246 Sport. En 1963,
Ferrari étend l'application de l'injection à ses moteurs de Formule 1.
La première voiture de série équipée d'une injection d'essence directe fut la Mercedes 300
SL dont le dispositif était entièrement mécanique très proche du système adopté par Regembeau.
En raison d'un développement trop rapide ou à la difficulté de mise au point de cette nouvelle
technologie, le mécanisme était peu fiable à cause des problèmes de lubrification de la pompe à
injection1. Mercedes développa par la suite de nouveaux modèles, comme la 220 SE, équipé du
système Bosch, mais de type indirect. Fort de ce succès de Mercedes, l'injection entrait
irrémédiablement dans l'automobile de série.
L'injection indirecte mécanique la plus perfectionnée reste cependant l'injection Kugelfischer
qui fut utilisée depuis le début des années 1960 jusqu'à la fin du xxe siècle sur les voitures de
course grâce à son adaptabilité, la « programmation » de l'injection étant réalisée par une came
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de forme complexe surnommée « patate ». Les utilisations en grande série les plus connues
furent sur Peugeot 404 et 504 coupé et cabriolet et BMW 2002 Tii jusqu'à la BMW M1 des
années 1980, ainsi que sur la Ford Capri 2600 RS.
2.Evolution:
Le coût, l'efficacité et le bruit de fonctionnement générés limitaient les premiers systèmes à être
installés uniquement sur les poids lourds. En 1987, Fiat réussit cependant à réaliser une injection
directe qui résolvait ces problèmes et implanta la nouvelle technologie dans sa Fiat Croma turbo-
diesel, une automobile de série qui fut ainsi la plus performante du segment. Fort de ce succès,
l'allemand Bosch acheta la technologie pour permettre à Volkswagen de développer la gamme
TDI, laquelle allait faire de lui le champion européen du diesel et lui donner les moyens financiers
d'acquérir plusieurs de ses petits concurrents (Seat, Skoda).
D'abord utilisé sur les diesels, c'est la firme japonaise Mitsubishi qui fut la première à adapter la
technologie aux moteurs essence. Son idée était que l'injection directe permettait une bien plus
grande précision dans la vitesse, l'orientation, la force et la pression avec laquelle le mélange air-
essence entre dans la chambre de combustion, il devenait possible de faire fonctionner le moteur
en mélange pauvre. Apparue en 1997 sur la Mitsubishi Carisma GDI, cette technologie autorise en
effet un dosage plus précis du carburant, une augmentation du taux de compression ainsi qu'une
meilleure résistance au phénomène de cliquetis.
C'est pour améliorer le rendement de ses mécaniques que le groupe VAG a beaucoup investi dans
l'injection directe sur le moteur essence, en le nommant FSI (de l'anglais Fuel Stratified
Injection soit injection stratifiée de carburant), espérant ainsi refaire le coup marketing du TDI.
L'injection directe est désormais associée à une électronique de contrôle octroyant une plus grande
sobriété et de meilleures performances
Evolution technologique des systèmes d'injection Common Rail:
Le moteur diesel à injection directe pour l’automobile a fait son apparition sur le marché il y a un
peu plus de 15 ans. Depuis, d’importants progrès ont été réalisés par ce moteur, aussi bien en
dépollution, qu’en performance.
Le système d’injection common rail, mis en série il y a 10 ans, est un élément important de cette
évolution et son utilisation s’est généralisée pour les applications automobiles.
A partir de la compréhension de ces expériences et des évolutions futures des moteurs diesel,
certaines étapes à venir des systèmes d’injection common rail peuvent être cernées.
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Section 3
1. A quoi sert les injecteurs ( principe de fonctionnement):
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il est possible d'utiliser des additifs à titre préventif pour éviter l'encrassement des
injecteurs.
il est également conseillé de circuler sur voie rapide ou autoroute de temps à autre. A
110 ou 130 km/h, le régime de votre moteur sera plus haut et cela aura pour effet de
le décrasser. Cette solution peut vous aider à décrasser vos injecteurs s'ils sont
bouchés, mais si le point de non-retour est atteint, il vous sera difficile voire
impossible de les remettre en état de marche avec cette solution.
Néanmoins, il n'est pas obligatoire de changer tous les injecteurs si un seul est
défectueux. Si après avoir testé les injecteurs il s'avère que l'un d'eux est singulièrement
plus usé que les autres ou qu'il est endommagé, il est possible de ne changer que celui-
ci. Cependant, vous risquez de tomber de nouveau en panne prochainement si les
autres injecteurs lâchent à leur tour.
Vous connaissez maintenant le temps qu'il faut pour changer un injecteur ! Vous savez
aussi reconnaître les symptômes d'un injecteur défectueux. Mais n'oubliez pas que ce
temps change d'une voiture à l'autre et selon la situation. Pour changer votre injecteur
sans crainte, passez par un garagiste de confiance.
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