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ENSA Tétouan Année universitaire 2020/2021

GC3

Elément du Module: Transfert thermique des bâtiments


Série 1

Exercice 1:

1. La loi de Newton s’écrit :  hiS Ti  Tsi 


Avec Ti est la température de l’air intérieur et Tsi la température de surface du mur du côté intérieur,
h i le coefficient d’échange par convention du côté intérieur et S la surface. On en déduit :

Tsi  Ti  18 C
h iS
2. On peut écrire d’après la loi de Fourier :
S
  Tsi  Tse 
e
Avec Tse la température de la surface extérieure du mur et  la conductivité thermique. On peut en
déduire :
e
Tse  Tsi  13.33 C
S
3. de même qu’en 1 :
 h eSTse Te 
Où : Te est la température de l’air du côté extérieur et h e le coefficient d’échange par convection
du côté extérieur. On en déduit :

Te  Tse  12 C
h eS
Exercice 2:

e
1. la résistance thermique est définie par : R th 
S
La résistance thermique de la couche en brique réfractaire :
e
R1  1  0.145 C/ W
1S
La résistance thermique de la couche en brique isolant :
e2
R2   0.588 C/ W
 2S
2. La résistance thermique totale du mur :
R T  R1  R 2  0.733 C/ W
3. La température intérieure du mur, si la température extérieure est de 30°C et les pertes
thermiques sont 1000W :
Tint Text  R T Tint  Text  R t  763 C

Exercice 3 :
1. La loi de Fourier donne :

T2  T1   e1  1.04 C
1S

Soit : T2 18.96 C
2. de même :

T3  T2   e 2  18.75 C
 2S

D’où : T3  0.21 C
3. d’après ce qui précède, on peut écrire :
 e e 
T3  T1  T3  T2  T2  T1  2  1 
  2S 1S 
On peut donc écrire :
e1 e
R T1  et R T2  2
1S  2S
Ces grandeurs seront appelées résistances thermiques parce qu’elles caractérisent la résistance au
passage de la chaleur. En effet, pour une même différence de température T , le flux sera d’autant
plus petit que RT sera grand.
Pour simplifier, on écrira : T1  T3 T  R T 

Où : R T  R T1  R T2 est la résistance thermique totale. On dit que les résistances sont placées en
série car elles sont traversées successivement par le même flux de chaleur.
4. Il n’est pas nécessaire de recalculer toutes les températures intermédiaires, ce qui serait assez
compliqué car ici on ne connaît pas le flux. Il suffit de calculer la résistance thermique totale :
e e
R T  1  2  0.1583 K.W 1
1S  2S
Le flux est alors donné immédiatement par :
T 20   30
   315.8 W
RT 0.1583
on voit que le flux est bien plus important alors que la résistance thermique elle ne change pas.
5. cette fois ci la résistance thermique va changer car on rajoute une troisième résistance thermique
en série.
e1 e 2 e
RT    3  0.1833 K.W 1
1S  2S  3S
T 20  0.21
Soit :   107.9 W
R T 0.1833
On constate que le flux a diminué par rapport aux 125W de départ, ce qui se comprend bien car on a
rajouté une résistance supplémentaire au passage de la chaleur, les températures n’ayant pas changé.
6. La méthode des résistances thermiques permet de s’affranchir du calcul des températures
intermédiaires. Seul le calcul de la résistance thermique totale est nécessaire ainsi que les
températures aux extrémités.

Exercice 4

d 2T
1 l’équation de chaleur s’écrit sous la forme : T  q  0   q 0
dx 2
q 2
Donc le profil de la température s’écrit sous la forme : T  x    x  c1x  c 2
2
dT
En utilisant les conditions aux limites : en x=0,  0 (pas de perte vers l’extérieur) ce qui conduit
dx
à c1=0
dT  q   q 
En x=L,  |xL  h i  T(L)  Ti     L   h i   L2  c 2  Ti 
dx     2 
q q
D’où : c 2  L  L2  Ti
hi 2

On aboutit à : T  x  
2

q 2 2

L  x  Ti 
qL
hi

2 T0  T  0  65 C et TL  T  L  60 C .

3. 0  h e  T0  Te   200 W/ m2

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