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LUFINGU BANGALALA GALVANI

1ICE/EN POLYTECHNIQUE (2011-2012)

QUESTIONS D’APPLICATION DE L’ENERGIE ELECTRIQUE (C.A.B 1 ICE/EN)

1. Comment calcule-t-on le moment d’inertie d’une installation d’entraînement


électrique ?

R)

Pour calculer le moment d’inertie d’une installation d’entraînement, il faut :

1. Ramener les moments d’inertie de divers éléments J1, J2,…JN dont les vitesses
de rotation sont n1, n2,…nan à la vitesse de l’axe du moteur n0
2. Si on a un treuil, ramener l’énergie cinétique de la masse m (élément qui
influence le démarrage) à la vitesse linéaire vp de l’axe du moteur
3. Ajouter le moment d’inertie du moteur
Le moment d’inertie de l’ensemble est alors donné par la relation
2 2 2
 30   vp  N
n 
J = J0 +   m   +
π 
∑ Ji  i 
 n0  i =1  n0 

2.) Donner et expliquer à l’aide d’un exemple la condition de stabilité d’un


entraînement électrique.

R) Pour que la marche soit stable, il faut que la variation du couple moteur par
rapport à la vitesse soit inférieure à celle du couple statique par rapport à celle de la
vitesse.

dCm dCs
Ceci s’exprime par l’équation ci-après : ≺ ce qui signifie :
dn dn

• qu’il apparaisse un excès du couple moteur sur la somme des couples


résistants si la vitesse a diminué
• qu’il apparaisse un déficit du couple moteur sur la somme des couples
résistants si la vitesse a augmenté

Exemple, au choix (voir cours de machines électriques avec la stabilité d’un moteur
shunt)
3) Comment évalue-t-on la puissance des moteurs de translation des ponts
roulants ?

Si le poids total du pont roulant avec tous ses éléments comme par exemple le
chariot et avec la charge transportée est G, et s’il faut applique à ce pont une force
horizontale F pour le déplacer, nous pouvons exprimer cette situation par la formule
suivante : F = Ct .G où Ct est le coefficient de la résistance à la traction

La force nécessaire pour surmonter la résistance est composée de quatre


composantes qui servent à surmonter :

1. la résistance dans les paliers


2. le frottement de roulement des roues et de leurs boudins
3. le frottement de transmission
4. la poussée de vent dans le cas des ponts roulants à l’air libre

La force de la résistance dans les paliers ramenée à la circonférence des roues


d
porteuses vaut : F p = G µ , où D : diamètre des roues porteuses, d : diamètre
D
des tourillons, μ : coefficient de frottement des paliers qui a une valeur donnée selon
la nature du palier (à coussinet lisse, à bille ou encore à rouleau)

La résistance de frottement de roulement résulte de la déformation de la voie, qui


déplace la réaction de la voie à une distance f dite « bras de frottement de
roulement ». La force nécessaire à surmonter cette résistance est :
f 2f
Ff = G ≈ G .
l D

La force totale statique (en régime permanent) sur la circonférence de la roue


porteuse est en principe Ft = Fp + Ff mais en pratique elle est sensiblement plus
grande à cause du frottement des boudins et des frottements supplémentaires.
2f +µ d
Ft = K G.
D
La puissance nécessaire pour la translation sur une voie droite horizontale et à une
Ft v
vitesse v est : P = .
η

Lors du démarrage avec l’accélération a, on a besoin d’une force dynamique


supplémentaire Fd = m.a. La puissance moyenne dynamique pendant la période de
Fd v
démarrage sera donc Pdmoy =

La puissance maximale lors du démarrage est :

(Ft + Fd )v 2f +µ d a Gv
Pmax=P+2Pd = = (K + )
η D g η
4) Définir :

- arbre électrique
- L’éclairement
- lumière
- angle solide
- efficacité lumineuse d’une source
- laser
R)
- Arbre électrique : est une connexion électrique entre les balais des moteurs
des roues de gauche et de droite d’un portique roulant pour éviter que celles-
ci ne se coincent (égalisation des vitesses)
- L’éclairement : L’éclairement E en un point d’une surface S est la densité
superficielle de flux lumineux, il est donné par :

- Lumière : rayonnement électromagnétique dans le domaine du visible (380


nm et 780 nm)
- Angle solide :
R

Ω S
Par définition l’angle solide d Ω sous lequel on voit une surface élémentaire dS à
partir d’un point donné O est

- Efficacité lumineuse d’une source :


L'efficacité lumineuse d’une lampe est le rapport entre la quantité de lumière
émise en lumens à sa puissance exprimée en watts (circuit complet). ξ = Φ
P
[lm/W]

- Laser (Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation » ou, en


français, « amplification de lumière par émission stimulée de radiation), est
un dispositif qui permet d’émettre, en un temps extrêmement court ou de
façon continue, un faisceau de lumière monochromatique rectiligne et
extrêmement intense puisque la densité de puissance maximale d’une raie
laser est de l’ordre de 1013 W/cm2. Toutes les oscillations sont en outre en
phase (source lumineuse cohérente).

5) Donner le schéma simple du dispositif d’allumage des tubes fluorescents

R)

6) Pourquoi doit-on régler la vitesse des moteurs dans certains systèmes


d’entraînement ou encore Pourquoi varie-t-on la vitesse de certains moteurs
d’entraînement électrique ?

R) c’est pour adapter la charge à l’organe d’entraînement (moteur)


7) Donner les procédés électrothermiques industriels, choisissez-en un à
expliquer brièvement.

R)

• Chauffage par résistance


• Chauffage par induction électromagnétique
• Chauffage diélectrique : • haute fréquence, • hyperfréquence (micro-
ondes)
• Chauffage par bombardement électronique
• Chauffage par laser
• Chauffage par rayonnement infrarouge
• Chauffage par arc
• Chauffage par plasma

Au choix (Chauffage par induction électromagnétique) voir à la page 2.3, c’est au


choix, donc vous pouvez choisir ce qui vous semble le plus facile

Chauffage par induction électromagnétique

Génération de courants dans la pièce à chauffer

Nous commencerons d’abord à préciser que tous les fours à induction sont
caractérisés par la transformation de l’énergie électrique en utilisant le schéma
employé dans le transformateur. L’enroulement primaire dit inducteur est alimenté
au réseau, la pièce à chauffer constitue l’enroulement secondaire. Le courant
secondaire est la résultante de l’ensemble des courants de Foucault induits dans la
masse à chauffer.

Sur la figure ci-dessus nous voyons comment est réalisé le bobinage inducteur qui est
au fait constitué d’un ensemble de spires s’adaptant ainsi à la géométrie de la pièce à
chauffer. Si nous considérons la formule ci-dessous, nous comprenons que la
fréquence d’alimentation électrique constitue le paramètre essentiel.
Nous citons en passant deux types des fours à induction

a) Four de fusion à creuset


Le transformateur est constitué d’un bobinage primaire disposé autour du creuset, le
métal à fondre faisant office de bobinage secondaire
b) Four de fusion à canal
La réalisation est beaucoup plus proche du transformateur classique, avec le
primaire et le secondaire à l’intérieur du circuit magnétique en tôles feuilletées. Le
secondaire de ce transformateur est constitué par un canal dans lequel circule le
métal en fusion.

Comme avantages du chauffage à induction, on peut citer :


1. rapidité de chauffe et faible inertie (3 à 10 minutes de chauffage pour des
billettes de diamètre 60 à 150 mm) ;
2. souplesse de fonctionnement ;
3. consommation spécifique peu dépendante du débit ;
4. conduite simple ;
5. température de chauffage uniforme dans le temps ;
6. peu d’oxydation du métal ;
7. pas de problème d’environnement ;
8. meilleures conditions de travail ;
9. faible encombrement ;
10. avantages métallurgiques

Inconvénient

A cause de leur conception, les équipements à induction peuvent provoquer des


perturbations sur le réseau électrique d’alimentation.
En outre, dans ces équipements, les fuites magnétiques entre le primaire et le
secondaire sont très importantes.

8) Dire succinctement comment on réalise un projet d’éclairage intérieur

R) Nous tenterons ici de donner les étapes importantes pour la réalisation d’un tel
projet, le choix se fera dans l’ordre suivant :

1. Choisir le niveau d’éclairement souhaité


2. Choisir le système d’éclairage : direct, semi-direct, indirect
3. Choisir la source de lumière
4. Choisir les luminaires (compatible à la source de lumière)
5. Vérifier le confort de l’ambiance (courbe de kruithof)
6. Implantation des luminaires (répartition des luminaires et nombre de
réflecteurs par rangée)
a•b 3• a •b
7. Indice du local K = ou K =
h • ( a + b) 2 • (h + h ') • (a + b)
8. Déterminer le facteur de réflexion
9. Déterminer le facteur de dépréciation
10. Déterminer le rapport de suspension
11. Calcul du Flux lumineux total
Pou cette étape nous ferons appel à la notion :
• Utilance,

φµ
∪ =
φ τ•

Ce rapport dépend de 3 facteurs :


- la classe du luminaire.
- les facteurs de réflexion des parois
- les dimensions géométriques du local caractérisées par le rapport K, appelé l’indice
du local.
D’où le Flux total des lampes
L’ensemble des lampes doit émettre un flux total tel que

ESδ
φ=
η∪

12. Puissance de la lampe ou encore par source (calculer le flux lumineux par
source)
φ
f =
N
13. Valider le nombre de lampes
9) Dire ce que vous savez des termes suivants :

- entraînements électriques

- câble d’équilibre

- déclassement d’un moteur électrique

- courbe photométrique d’un luminaire

- méthode du rapport R pour l’éclairage routier

- luminance

R)
• En langage technique courant, l’entraînement électrique embrasse la
machine entraînée, les transmissions, les embrayages, le(s) moteur(s)
électrique (s) ainsi que tous les dispositifs qui rendent possible le
fonctionnement de l’ensemble. L’entraînement électrique sert à la
transformation de l’énergie électrique en énergie mécanique.

• C’est un câble que l’on utilise par exemple dans des puits de mines
pour compenser le poids du câble qui supporte la charge dans le cas où
la longueur du dit câble serait consistante. Donc le câble d’équilibre
sert à compenser ce poids.
• C’est le procédé de recalculer la puissance du moteur si les conditions
d’utilisation changent
• On appelle courbe photométrique la courbe des intensités lumineuses
émises dans un plan contenant l’axe de révolution du luminaire équipé
d’une source de 1000 lm.

Courbe photométrique d’un appareil

• Méthode de rapport R :
C’est l’une des méthodes utilisées dans le calcul de l’éclairage routier
qui fait référence à une classification des propriétés photométriques
des chaussées, l’autre méthode étant la méthode de luminance
ponctuelle où il y a le calcul point par point dans lequel on calcule les
éclairements en différents points de la surface à éclairer.
Pour ce qui est de la méthode de rapport R, le principe de base est le
suivant
On commence par chercher :
La luminance moyenne, l’uniformité, la classe d’éclairement
ainsi que l’indice du confort
Hauteur de feu h, type d’implantation (unilatérale, en
quiquonce, en opposition, axiale)
Espacement
Puissance de feu
Eclairement moyen de la chaussée

Emoy (lux)
R=
Lmoy (Cd / m2 )

Facteur d’utilisation du luminaire qui est au fait le


pourcentage du flux émis par la lampe tombant sur la
partie utile de la chaussée de largeur l.
Notice photométrique
Facteur de vieillissement qui dépend bien évidemment
de deux facteurs : la chute du flux V1 et l’encrassement
de l’appareil

V = V1 iV2 =
(Flux émis par l’appareil après un an)/flux émis initialement
Choix de la lampe

l • e • Lmoy • R
φlampe =
V • fµ
Il faudra donc rechercher :

1. Le meilleur facteur d’utilisation


2. Le nombre minimum d’appareils (avec une lampe existant sur
le marché)

Vérification : elle se fait à l’aide de l’indice de confort, donné par


la relation ci-dessous :

G = ISL + 0.97 log( Lmoy ) + 4.41log h' − 1.46 log p


ISL : indice spécifique du luminaire (3 à 6)
h : hauteur du foyer au-dessus de l’œil (h’ = h – 1.5)
P : nombre de luminaires par km de voie

. On définit la luminance L dans une direction donnée d’une surface émettrice dS


comme le quotient entre l’intensité dI émise par dans cette direction, et la surface
apparente de dS dans cette direction

10) Donnez les différents modes de démarrage des moteurs asynchrones. En


choisir un pour lequel vous donnerez :

- le courant de démarrage

- le couple en pourcentage du couple dynamique

- les avantages

- les inconvénients
R)

1. Démarrage par branchement direct


2. Démarrage étoile triangle
3. Démarrage statorique

4. Démarrage par auto transformateur

5. Démarrage rotorique

6. Démarreur électronique

Pour les autres sous questions, choisir un mode dans le tableau ci-dessous
11) A l’aide des figures, montrer comment calcule-t-on le coefficient
d’utilisation pour une implantation d’éclairage routier dans les cas où
l’avancée de feu est respectivement positive et négative.

R) le facteur ou coefficient d’utilisation est le pourcentage du flux émis par la lampe


tombant sur la partie utile de la chaussée de largeur l.

φµ
Il est donné par : f µ =
φt

On distinguera donc deux facteurs d’utilisation :


- fuav et fuar , dont on fait la somme pour a > 0
- f ' uav et f '' uav , dont on fait la différence pour a < 0

12) Donnez toutes les sortes de sources lumineuses dans une classification
cohérente.

R) voir chapitre 2, version 2 sur les sources de lumière

13) Comment évalue-t-on la puissance des moteurs d’entrainement des pompes


centrifuges ?

R) Les pompes centrifuges sont plus répandues que les pompes à piston surtout pour
des grands débits. Une grande qualité des pompes centrifuges par rapport aux
pompes à piston est leur couple résistant uniforme et la possibilité de
fonctionnement aux grandes vitesses de rotation. Lors du démarrage des pompes
centrifuges, la vanne sur le tuyau refoulant est fermée, donc la charge de la pompe
égale à zéro et la puissance absorbée n’est utilisée que pour compenser les pertes et
pour augmenter la vitesse de rotation.
C’est-à-dire que

Dans une pompe réelle, il y a des pertes supplémentaires qui occasionnent une chute
de pression. A cause de cela, la relation réelle H = f (Q) diffère sensiblement de la
droite théorique Hth = f (Q).
La chute de pression du liquide dans une conduite est proportionnelle au carré de la
vitesse

1. ΔHc , qui est la chute de pression dans la conduite


2. ΔHg , la hauteur géométrique de levage
ΔH = ΔHc +ΔHg

Le fonctionnement de la pompe se situera à l’intersection des courbes H = f (Q) et


ΔH = f (Q).
La situation est la meilleure quand ce point est maximum de la courbe H = f (Q), c’est
le
point qui correspond aux valeurs nominales Hn et Qn .

Il est possible de régler le débit par étranglement d’écoulement (fermeture partielle


de la vanne). Ainsi, on peut passer à la courbe ΔH′ dont les valeurs sont supérieures à
celle de ΔH et le débit diminuera de Qn (débit nominal) à Q.

14) Dire ce que vous savez des termes suivants :

• Indice du local
• Température de couleur d’une source lumineuse
• Indice de rendu de couleur d’un luminaire
• Electrothermie

R)

• c’est les dimensions géométriques du local caractérisées par le rapport K


a •b
Pour l’éclairage direct, semi-direct ou mixte avec K = où 0.6 ≤ K ≤ 5
h (a + b)
3• a •b
Pour l’éclairage semi-indirect ou indirect k=
2 ( a + b )( h + h ' )
• La température de couleur est la température du corps noir qui émet un
rayonnement assurant le même rendu de couleur que le rayonnement
considéré. La température de couleur permet d'évaluer la couleur apparente
qui peut être plus ou moins chaude ou froide. Elle s'exprime en Kelvin

Par exemple, des lampes d'une température supérieure à 5300 K offrent un blanc
bleuté
(Couleur froide). Des lampes d'une température de couleur comprise entre 3300 et
5300 K procurent un éclairage blanc et neutre. En deçà de 3300 K, la lumière est dite
chaude (blanc rosé).

• Indice de rendu des couleurs

C’est un indice qu’on assigne à une source après une évaluation de la distorsion
caractérisée par son rendu de couleur, ce dernier étant l'aptitude d'une lampe à ne
pas déformer l'aspect coloré habituel des objets éclairés. Le rendu optimal est de 100
(lampe à incandescence).De manière générale, si l'indice IRC d'une lampe est égal ou
supérieur à 90, le rendu est excellent. Un indice inférieur à 70 est considéré comme
mauvais.
• L’électrothermie est la transformation de l’énergie électrique en énergie
thermique. L’électrothermie s’est répandue grâce à des qualités telles que :
- la transformation sans réaction chimique, sans pollution résultant de la
combustion ;
- la facilité d’un réglage rapide et exact de la température, ce qui rend possible
l’automatisation

15) Comment calcule-t-on le moment d’inertie d’un système d’entraînement


électrique ?

Appliquer la méthode à l’entraînement électrique suivant.

J1 = 10 kgm2, J2 = 30 kgm2, r = 0,2 m et m = 100 kg. Le moment d’inertie J2 et la masse


m sont situés en sortie d’un réducteur de rapport 2.

R) voir question une, puis appliquer la formule pour la question demandée

16) En dehors du démarrage direct, choisir un mode de démarrage des


moteurs asynchrones à expliquer

R) voir Question 18

17) Dire pourquoi on déconseille l’usage des lampes à vapeur de mercure ?

R)
• En raison de leur piètre rendement lumineux, les lampes VM ne sont plus
préconisées pour les nouvelles constructions, ni pour les modifications ou
rénovations.
• À cause du mercure qu'elles contiennent, les lampes VM exigent des
méthodes spéciales de mise au rebut. Il est donc impératif d'entrer en
contact avec les autorités locales de gestion des déchets spéciaux pour
connaître les méthodes approuvées d'élimination
.
18) Décrire succinctement le démarrage étoile-triangle d’un moteur électrique.

R) Le procédé consiste à démarrer le moteur avec une tension étoile simple aux
bornes de chaque enroulement. Ensuite lorsque le moteur est lancé, on applique aux
bornes de l’enroulement une tension composée triangle.
Ce mode de démarrage s'applique au moteur dont le couplage prévu pour le
fonctionnement en régime permanent est le couplage en triangle (Δ).
A l'aide d'un commutateur spécial, les enroulements statoriques sont couplés en
étoile pendant le démarrage Le schéma de principe se présente de la manière
suivante

Schéma du démarrage étoile-triangle

Caractéristique de démarrage étoile- triangle

19) A partir de la relation générale, dire comment peut-on régler la vitesse


d’un moteur DC et donner les contraintes de ce réglage

R) La relation fondamentale de la vitesse dans un moteur DC est :

∪ − IR a
n=

Il y a trois paramètres sur lesquels on peut agir pour régler la vitesse :
- U : la tension d’alimentation du moteur
- Ra : la résistance du circuit principal du moteur
- Φ : le flux

Remarque :
- La tension peut augmenter ou diminuer
- La résistance ne peut qu’augmenter
- Le flux ne peut augmenter que légèrement de peur de saturer le circuit magnétique
- La valeur du courant résulte de la charge et il est difficile de la varier selon nos
besoins de réglag

• Réglage de la tension à excitation constante

Lorsqu’on veut régler la tension, on agira sur le générateur qui alimente le moteur.
Cette action peut se faire sous plusieurs formes :
- Agir sur l’excitation d’une génératrice dans le cas des systèmes Ward-
Léonard, ou d’un alternateur alimentant le moteur à travers un pont des
redresseurs
- Par insertion d’une résistance dans le circuit d’induit (solution adaptée aux
petits moteurs)

En faisant abstraction des conditions de ventilation, il est possible d’obtenir ainsi


toutes les
vitesses comprises entre 0 et celle correspondante à la tension nominale du moteur.
Toutefois, en ce qui concerne les moteurs auto ventilés, les marches à vitesse
réduite ne peuvent être que de courte durée si bien que lorsque la vitesse descend
en dessous de sa valeur nominale, la ventilation du moteur n’est plus assurée
normalement. Par contre si la ventilation est assurée par un ventilateur extérieur au
moteur, cette réserve n’existe pas et il est possible de faire fonctionner le moteur en
régime continu à n’importe quelle vitesse inférieure à la vitesse nominale.

• Réglage du flux à tension constante

On a recours à ce réglage chaque fois qu’il est impossible d’agir sur la tension
d’alimentation du moteur ou lorsqu’il est nécessaire d’ajuster la vitesse de plusieurs
moteurs alimentés par un
Générateur unique. Il existe deux limites de réglage :
- Première limite : il est impossible de diminuer la vitesse d’un moteur par ce
moyen car le circuit magnétique se sature rapidement dès que l’on augmente
fortement l’excitation et la diminution de vitesse correspondante est très
faible. De plus, l’augmentation du courant d’excitation entraîne un
échauffement supplémentaire des bobines inductrices.
- Deuxième limite : il existe un flux minimal en dessous duquel on ne peut
descendre sans compromettre à la fois la tenue mécanique du moteur et sa
stabilité ainsi que sa bonne aimantation.
Par désexcitation, il est normalement possible d’augmenter la vitesse dans le rapport
de 1 à 2.5 pour autant que la variation de vitesse ait été prévue lors de la
construction de la machine. On peut augmenter cette variation au niveau de la
conception en adoptant des dispositions constructives spéciales telles que :

- l’adoption d’un enroulement de compensation


- l’augmentation de l’entrefer principale, ceci pour diminuer l’influence des ampères
tours d’induit
- le surdimensionnement de la machine, ceci a pour conséquence de diminuer les
ampères-tours.
Malgré tout, il est difficile de dépasser le rapport de 1 à 3.5.

20) Citer et décrire brièvement un mode de freinage d’un moteur électrique.

R) voir chapitre 4, nous distinguons trois modes principaux dont :

• Freinage par recuperation


• Fringe dynamique
• Freinage à contre courant

En choisir un à expliquer

Moteurs shunt

Freinage par récupération

Soit un système de levage représenté à la figure suivante

Si l’on veut soulever la charge, on devra donc produire un couple électromagnétique


qui est égal au couple moteur. Cem = Cm
On sait que la tension aux bornes du moteur est U = E′ + I Ra et le couple C = K′I.

Si l’on décharge la cabine jusqu’au moment où Gc +Gch −Gcp devient nul, alors U = E′
(car le courant devient nul).
Si l’on continue à décharger, la somme précédente deviendra négative (Gcp > Gc
+Gch), le moteur se mettra à tourner en génératrice. Il va donc produire un couple
résistant qui va freiner la descente de la charge (U < E). C’est donc le freinage par
récupération.

Dans le cas d’un moteur shunt, le freinage par récupération a lieu lorsque la machine
fonctionnant en régime moteur, est entraînée par la machine commandée avec une
vitesse dépassant la vitesse à vide n . Dans ce cas, la force contre-électromotrice E′
devient supérieure à la tension du réseau et le courant change de signe, le signe du
couple développé par le moteur change également, la machine commence à tourner
en génératrice

21) Définir les termes suivants :


• Lumen
• Fluorescence
• Source de lumière
• Grandeur photométrique

R)
• Lumen, c’est l’unité de la quantité de lumière émise par une lampe(le flux
lumineux)
• Fluorescence : Lorsque qu’un rayonnement monochromatique atteint une
substance photoluminescente, une partie de son énergie est transformée en
chaleur tandis que le reste apparaît sous forme d’un spectre continu dans des
longueurs d’onde supérieur et dont la distribution dépend de la nature de la
substance. Cette dégradation du rayonnement primaire constitue le
phénomène de fluorescence qui est utilisé pour récupérer les radiations
émises dans les ultraviolets en les étalant dans le spectre visible. La couleur
de la lumière observée dépend alors de la nature, du dosage de la poudre
fluorescente qui tapisse l’intérieur du tube ainsi que de la pression qui y
règne.

• Source de lumière : les sources lumineuses sont des dispositifs qui


permettent de transformer l’énergie électrique en lumière.
• Grandeur photométrique
C’est une grandeur caractérisant l’aspect photométrique d’une source tels que
l’intensité lumineuse, l’angle solide, l’éclairement, la luminance, l’éfficacité
lumineuse d’une source etc.……………..

22) Pourquoi place- t-on une lampe dans un luminaire ? Expliquer les
différents paramètres photométriques d’un luminaire d’intérieur

R)
Une lampe est d’habitude placée dans un appareil appelé luminaire qui est un
complément indispensable de toute source lumineuse, Le luminaire assure une
triple fonction de nature électrique, mécanique et photométrique.

• Electrique : il doit servir de liaison entre le réseau et les lampes qu’il contient
avec les accessoires ;
• Mécanique : il doit protéger la lampe contre tout agent extérieur (intempérie,
poussière, choc, corrosion, etc.…) susceptible d’entraîner une détérioration de
ses qualités optiques ;
• Photométrique : il doit assurer une répartition spatiale de la lumière afin de
réaliser un éclairage allant du type intensif au type indirect selon la nature du
local et son utilisation.
Il doit aussi permettre de limiter la luminance des sources, cause principale
des phénomènes d’éblouissement.

23) Quels sont les avantages de l’utilisation de l’énergie électrique dans


l’entrainement des moteurs par rapport à d’autres types d’énergie ?
R) Sous forme électrique, l’énergie se prête facilement :
• Au transport à grande distance avec de faibles pertes
• A la distribution aux consommateurs
• A la reconversion sous une autre forme (mécanique, thermique, chimique et
rayonnante par exemple)

24) Un moteur se comportera-t-il de la même manière s’il fonctionne en


service continu, intermittent ou temporaire du point de vue thermique ?
Expliquer
R) Non, pour cela, explicitons chacun des services

A) Service continu - Service type S1 :

Fonctionnement à charge constante nominale d'une durée suffisante pour que l'équilibre
thermique soit atteint. Fdm (facteur de marche) = 1 et n (Nombre de démarrages
équivalent par heure) ≤ 6.
B) Service temporaire - Service type S2 :

Fonctionnement à charge constante nominale pendant un temps déterminé N, moindre que


celui requis pour atteindre l'équilibre thermique, suivi d'un repos d'une durée suffisante
pour rétablir à 2° C près l'égalité de température entre la machine et le fluide de
refroidissement. Fdm dépend du cahier des charges et n = 1.

C) Service intermittent

• Service Intermittent périodique - Service type S3 :

Suite de cycles de service identiques comprenant chacun une période de fonctionnement à


charge constante nominale N et une période de repos R. Dans ce service, le cycle est tel
que le courant de démarrage n'affecte pas l'échauffement de façon significative.
Fdm = N/N+R et n = 0.

• Service intermittent périodique à démarrage - Service type S4 :

Suite de cycles de service identiques comprenant une période appréciable de démarrage D,


une période de fonctionnement à charge constante nominale N et une période de repos R.
Fdm = N+D/N+D+R et n selon cahier des charges, remplacer n par 4n dans la formule.

• Service intermittent périodique à freinage électrique - Service type S5 :

Suite de cycles de service périodiques comprenant chacun une période de démarrage D,


une période de fonctionnement à charge constante nominale N, une période de freinage
électrique rapide F et une période de repos R. Fdm = N+D+F/N+D+F+R et n selon cahier
des charges, remplacer n par 4n dans la formule.

25) Expliquer les différentes démarches qui conduisent au choix d’un moteur
en service intermittent

R) Le choix d’un moteur asynchrone seul doit permettre l’entraînement de la machine


accouplée avec les performances imposées par le cahier des charges à savoir :
• Le nombre de quadrants de fonctionnement
• Le couple sur toute la plage de vitesse : caractéristique Cr = f (ω)
• La vitesse désirée
• L’accélération et la décélération souhaitées

Et le respect des normes pour le réseau d’alimentation énergétique :


• La puissance de démarrage disponible
• La consommation d’énergie réactive
• Le taux d’harmoniques imposé au réseau

• La compatibilité électromagnétique

1. Il faut donc déterminer la puissance nécessaire à notre application au point de


fonctionnement
Pu = Ce ⋅ω = Cr. ω

La Caractéristique couple/vitesse de la machine entraînée doit être connue tout comme la


vitesse désirée
2. Il faut également déterminer le couple nécessaire à notre application pour le accélérations
et décélérations :

Les accélérations et décélérations souhaitées doivent être connues. L’inertie de la machine


entraînée doit être connue et celle du moteur doit être estimée.
La mise en vitesse de l’ensemble moteur + charge se fera en un temps que l’on peut calculer
par la formule simplifiée suivante

td : temps de démarrage (s)


nf : vitesse finale (tr/min)
J : inertie totale ramenée sur l’arbre moteur
Ca : couple accélérateur moyen, c’est le couple moyen développé par le moteur durant la phase
de démarrage diminué du couple résistant moyen pendant la même période (Cr).

Cd : couple de démarrage
Cm : couple d’accrochage
CM : couple maximal ou de décrochage et Cn : couple nominal
3. Il faut vérifier le type de service pour le moteur

4. Il est possible de sélectionner un moteur en fonction de la puissance et de la vitesse désirée.


Ce choix est valable pour des conditions d’utilisation normales suivantes (norme CEI 34-1)
• Température ambiante comprise entre + 5 et + 40 °C,
• Altitude inférieure à 1000 m,
• Pression atmosphérique : 1050 m bar,
• Mode de refroidissement IC 411,
• Taux harmonique < 10%,
• Déséquilibre de tension < 2%,
• Tension d’alimentation de 230 V/400 V 50 Hz +/- 10%,
• Chute de tension maximale entre le point de livraison et le point d’utilisation < 4%,
• Classe d’isolation F,
• Degrés de protection IP 55.

Pour des conditions d'emploi différentes, on appliquera le(s) coefficient(s) de correction de la


puissance avant de prédéterminer notre moteur.

5. Prise en compte d’une température ou/et d’une altitude différente.

6. Prise en compte d’un mode de refroidissement différent.


7. Prise en compte d’un déséquilibre de tension (amplitudes seules).

8. Choisir la protection du moteur en fonction des conditions d'environnement.


Les constructeurs proposent en réalisation standard leurs machines avec des protections de
type IP55X. Des réalisations en IP23X sont aussi aux catalogues des constructeurs ce qui
permet une économie d’environ 15 % à 20 % sur certains moteurs.

9. Mode de fixation, position de fonctionnement et accouplement mécanique.


Le moteur doit pouvoir être fixé et accouplé à la machine à entraîner. Il sera donc nécessaire
de préciser le mode de fixation (pattes, bride ou pattes et bride), la position de fonctionnement,
l’emplacement de la ventilation, l’emplacement de la boîte à bornes et le type d’accouplement
avec la charge (afin d’évaluer les efforts sur les roulements et de pouvoir les choisir en
conséquence). Des options sont disponibles : filtre de ventilation, dynamo tachymétrique, frein
mécanique …

26) Quelle est la différence entre le chauffage par hystérésis diélectrique et le


chauffage par induction ?

R) - Chauffage par hystérésis diélectrique

Schéma du chauffage par hystérésis diélectrique

Un diélectrique, c’est-à-dire un matériau présentant la propriété d’être un isolant


électrique, se polarise s’il est placé dans un champ électrique, par exemple entre les
deux électrodes d’un condensateur. Si ce champ électrique est alternatif, les
déformations successives des molécules produisent un échauffement. Cet effet
thermique est désigné sous le nom de chauffage par hystérésis diélectrique, par
pertes diélectriques ou tout simplement chauffage diélectrique Cet échauffement
s’explique par le déplacement des charges électriques sous l’effet du champ
électrique au sein même de l’atome (polarisation électronique) et aux limites entre
deux milieux hétérogènes (polarisation ionique).
Ainsi, sous l’effet d’un champ électrique, un atome ou une molécule comportant des
charges négatives (électrons) et des charges positives (protons) tendent-ils à se
déformer, les charges étant attirées par les électrodes de polarité inverse à la leur.

Lorsque la polarité des électrodes est inversée, les charges de l’atome ou de la


molécule sont attirées dans la direction inverse et ces changements successifs de
direction provoquent un échauffement. Plus la fréquence du champ électrique est
élevée, plus les frottements sont intenses et le dégagement de chaleur élevé. On
distingue généralement le chauffage par hystérésis diélectrique haute fréquence
pour lequel la fréquence est comprise entre 10 et 300 MHz (domaine des ondes
radio) et le chauffage hyperfréquence et chauffage par micro-ondes qui utilise la
gamme de fréquences 300-30000 MHz. L’intérêt essentiel du chauffage par
hystérésis diélectrique réside dans sa propriété par laquelle le dégagement de
chaleur produit directement et uniquement dans la masse du matériau à chauffer

- Chauffage par induction électromagnétique (voir question 7)

27) 1.Donner à l’aide d’une figure toutes les grandeurs métriques (distances)
qui permettent de réaliser l’implantation de l’éclairage routier.

2. Donner et expliquer tous les types d’implantation des luminaires pour


l’éclairage routier

R)

1.
2)
1. Unilatérale : c’est le cas des chaussées relativement étroites bordées d’arbre ou
présentant une courbure au quel cas l’implantation se fera à l’extérieur de la courbe
afin d’assurer un guidage visuel permettant d’apprécier l’importance du virage.
L’uniformité transversale de luminance sera assurée pour des valeurs de h telle que
h ≥ l.

2. en quinconce : pour des chaussées à double sens de circulation, l’uniformité


générale d’éclairement sera meilleure mais il faut veiller à éviter l’aspect de
serpentement nuisible à la conduite. L’uniformité transversale de luminance
nécessite de hauteur de feu tel que h ≥ 2l/ 3

3. en opposition : pour les chaussée très larges où lorsqu’on est tenu de respecter
une certaine hauteur de feu. L’uniformité transversale de luminance nécessite
cependant h ≥ 0.5 l

4. axiale : utilisée dans le cas des chaussées double à terre-plein central. Cette
implantation permet de n’utiliser qu’un fût pour deux crosses, ce qui simplifie
également l’alimentation électrique. Dans l’alimentation par caténaires, les
luminaires sont suspendus axialement à des câbles d’acier tenu par des mâts
supports assez espacés. Il reste à noter que les travaux d’entretien seront ici source
de gêne pour la circulation, de part le stationnement des véhicules à nacelles
élévatrices.
28) Comment choisit-on le moteur électrique de levage dans une grue. Donner
les courbes de vitesse, puissance et couple du fonctionnement.

R) le choix du moteur se fera suivant le raisonnement suivant :


Le moteur doit assurer non seulement la puissance pour le régime permanent mais
aussi la puissance nécessaire pour mettre toutes les masses en mouvement avec une
accélération a. Cette puissance Pd correspond au couple dynamique Cd.
Le couple dynamique doit accélérer les éléments rotatifs et les éléments en
mouvement linéaire. Si nous connaissons le moment d’inertie J de toutes les éléments
rotatifs ramenés à l’arbre du moteur, nous pourrions facilement calculer l’énergie
cinétique nécessaire pour mettre le moteur (avec touts ces éléments rotatifs) en
rotation avec n0 , la vitesse de rotation.

Il n’est pas facile de calculer J. Admettons que nous connaissons le moment d’inertie
de tous les éléments rotatifs (sauf le moteur) car nous avons déjà choisi les éléments
à titre préliminaire. Mais nous ne pouvons pas connaître le moment d’inertie du
moteur, car nous ne connaissons pas encore sa puissance.
Comme première approximation, nous admettons que la puissance du moteur est
égale à (1.1 – 1.3) P où P est calculée en régime permanent.
Si nous connaissons la puissance du moteur, nous pouvons le choisir et trouver son
moment d’inertie. Ensuite nous calculons le moment d’inertie total ramené à l’arbre
du moteur et l’énergie Ec′.
L’énergie cinétique Ec'' , nécessaire à donner une vitesse v aux masses en mouvement
linéaire (cabine, charge, contrepoids) est :
Nous avons admis que l’accélération reste constante, donc le couple dynamique
restera aussi constant. Comme la puissance augmente, l’énergie cinétique croîtra
linéairement. La valeur de cette puissance à la fin du démarrage vaut 2Pdmoy
N.B : Ne vous contactez pas uniquement de ces questions, commencez d’abord à
maitriser le cours.

Que Dieu vous bénisse abondamment

LUFINGU BANGALALA GALVANI

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