Nous sommes face à la conférence d’Eirick Prairat, qui est un
enseignent de la philosophie de l’éducation à l’Université de Lorraine, chercheur associé au Groupe de Recherche sur l’Ethique de l’Éducation de l’Université du Québec à Montréal, et il a été membre senior de l’Institut universitaire de France (2011-2016). Cette conférence a été organiser le dimanche 7 avril 2019 à l’auditorium Adenauer. Elle a été animer par Jean-Christophe Deberre, directeur général MLF (Mission Laïque Française). Ce congrès a connu des échanges et des interactions sur scène en direct entre le conférencier et des représentants d’établissements qui sont : Xavier Laviéville : proviseur (Erbil / Kurdistan) Valérie Servissolle : proviseure (Villanueva de la Canada/ Espagne) Anne Gontard : enseignante de lettres (Agadir/ Maroc) et Gaëlle Charcosset : chargée de mission 2nd degré (Siège MLF / Paris). Nous trouvons dans cette conférence plusieurs informations qui trairent l’éthique professionnelle d’une façon générale. En ce qui concerne le plan de développement, nous allons traiter, en premier lieu, la notion d’estimation de soi, puis, les vertus d’éthique, aussi, l’exemplarité professorale et finalement la déontologie professionnelle. Eirick Prairat est bien connu du monde de l’éducation pour ses travaux sur l’autorité, la discipline et l’éthique professionnelle des enseignants. Au début de la conférence, il met en lumière la limpidité en tant qu’un impératif professoral, pédagogique et une exigence éthique pour le professeur. Le conférencier a posé la question qu’est- ce que « enseigner » et quel est le sens de cette activité ? Alors, selon Prairat, tout enseignement est un mode d'intervention marqué par la dissymétrie entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas encore. Envisagée sous cet angle, l’éthique apparaît comme un mode de régulation de la relation enseignant/enseigné, un mode de régulation des relations au même titre que le droit ou les usages sociaux. D’un autre côté, l’éthique participe au développement psychologique et intellectuel de l’élève. Prairat mettre en valeur la notion d’estime de soi, cette dernière vient de faire son entré dans les programmes d’enseignement morale et civique. Il nous a cité une citation du philosophe français Paul Ricœur : « Dire soi n’est pas dire moi ». Cela nous montre que cette notion est au principe de notre relation à autrui, dit autrement : L’estime de soi est simultanément affirmation de soi et reconnaissance d’autrui. elle est liée à nos capacités d’agir, de lire, d’écrire et même à philosopher. Nous passons par la suite aux quatre vertus d’éthique professorale : La justice car elle est reconnaissance des droits et des mérites. La bienveillance car elle est attention à la fragilité, à la vulnérabilité. Le tact car il est souci du lien, et finalement, la présence c’est d’abord un art d’être appliqué, art d’être disponible et aussi art d’être présent en tant que cadeau. En ce qui concerne l’exemplarité professorale n’est qu’une fidélité à ces principes moraux. Selon le point de vue de Prairat, il est difficile d’être rousseauiste car Rousseau ne pense pas l’école. L’exemplarité n’est pas à chercher du côté de la perfection mais, tout au contraire, du côté d’une fidélité à quelques principes. Cette fidélité rend le professeur respectable aux yeux de ses élèves. Une fidélité à ces principes est une fidélité à une réalité qui n’est pas de l’ordre de la force, la philosophe Simone Weil appelle cela « la sainteté ». En ce sens, il peut y avoir de la sainteté au cœur de l’école laïque. Finalement, la déontologie est un ensemble des normes de recommandations auxquelles des professionnels entendent, se soumettre pour mener leur mission de la meilleure manière qui soit par une réflexion sur les fonctions. La déontologie sert à définir une identité professionnelle, facilite l’engagement collectif et moraliser des pratiques professionnelles. Les principes de la déontologie minimal sont : Enfermer un nombre restreint de normes et de recommandations, enfermer aucune obligation extravagante et faire silence sur la figure d’un prétendu professeur idéal. Après la fin de la conférence, les intervenants ont posé plusieurs questions à Eirick Prairat comme : La distinction qu’on peut faire entre la moral et l’éthique, la deuxième question poser c’est : Est-ce qu’on peut aller vers une formation qui ne soit pas dogmatique ? Une autre question qui est posée sur la citation « Le tact, c’est l’autre » et la dernière question poser c’est : « Est-ce que la déontologie peut être universelle ? Le conférencier a simplifié les notions citées au maximum comme il a répondu au questions d’une façons très claire et il a aussi enchainé les informations d’une façon hiérarchique.