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MODULE: METHODOLOGIE
NIVEAU: L2
CHAPITRE 1: ESPRIT SCIENTIFIQUE, ETHIQUE,
MORALE ET DEONTOLOGIE
à la fois les mœurs elles même, les codes destinés à régir les
conduites humaines, les injonctions à s’y conformer, et la
réflexion philosophique.
Dans un premier temps, les termes sont donc strictement
synonymes.
Ethique : questionnement rapporté à une
personne vivant une situation à moment
précis, à une question singulière liée à un
conflit de valeur.
La solution à un problème éthique n'est
jamais écrite : l'éthique est toujours ailleurs
et le questionnement qu'elle entraîne suppose
souvent la transgression de la morale ou de la
loi.
I.2 DIFFÉRENCES ENTRE
ÉTHIQUE ET MORALE
La morale est :
absolue.;
Collective;
Impérative.
L ’éthique est :
Relative:
Singulière;
Interrogative.
« L’éthique ne pose pas la question du Bien et du Mal qui
est celle de la Morale. La visée de l’éthique n’est pas le
Bien, puisque justement la réflexion éthique s’engage,
par définition, quand on ne sait plus ce qu’il est bien de
faire, quand on a perdu les repères ».
1.3 VALEURS, ÉTHIQUE ET
DÉONTOLOGIE
A. DEONTOLOGIE
INTÉGRITÉ SCIENTIFIQUE
« L’intégrité scientifique est l'ensemble des valeurs et des
règles qui garantissent l’honnêteté et la rigueur de la
recherche et de l’enseignement supérieur. Elle est
indispensable à la cohésion des collectifs de recherche et à
l’entretien de la confiance que la société accorde à la
science. »
Intégrité scientifique
Promouvoir l’intégrité scientifique implique deux types
d’actions :
Former et valoriser les pratiques intègres de la recherche,
qui se doivent d’être fiables dans leur démarche
scientifique ; honnêtes et transparentes ; respectueuses
des acteurs de la recherche, des participants et de la
société ; responsables.
Traiter de façon juste pour toutes les parties les
allégations de méconduites scientifiques comme la
fraude scientifique, le plagiat, la malhonnêteté
scientifique…
Qu'est-ce que l'éthique scientifique ?
Une éthique scientifique
L'éthique scientifique peut se comprendre comme une éthique de la
science ou de la connaissance, dans une approche à la fois
méthodologique et épistémologique..
Quel est le principe général de l'éthique scientifique ?
L'éthique de la recherche repose sur les 3 principes fondamentaux
suivants : le respect de la personne. la bienfaisance. la justice.
Quels sont les différents types d'éthique ?
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la
méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la
méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux
fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression «
philosophie morale ».
Quelle est la différence entre l'éthique et la déontologie ?
L'éthique ne se résume pas à la conformité à un ensemble
de normes : elle comprend un ensemble de valeurs et fait
donc référence à la culture organisationnelle. En revanche,
le code de déontologie fait plutôt référence à la culture
d'une profession
Quels sont les règles de l'éthique ?
L'intégrité, l'éthique, la responsabilité sociétale, la loyauté,
le respect de la personne, la transparence, la lutte contre la
corruption et contre la concurrence déloyale constituent
des valeurs fondamentales du Groupe dans la conduite des
affaires.
Quels sont les inconvénients de l'éthique ?
Il n'est pas non plus celui de l'explicitation de normes et
d'injonctions, lesquelles ont deux inconvénients majeurs :
1) Elles viennent le plus souvent trop tard, c'est-à-dire après
les catastrophes, les phénomènes de corruption, les
effondrements d'entreprises, les plans sociaux injustifiés,
etc.
Qu'est-ce que la déontologie exemple ?
Ensemble des règles et devoirs qui régissent l'exercice d'une
profession, avec un code de déontologie et parfois une
commission de déontologie. Exemple : La déontologie de
l'avocat, la déontologie médicale, la déontologie infirmière,
la déontologie du journaliste, la déontologie policière.
CHAPITRE 2: LES DEMARCHES ET METHODES
DE LA RCHERCHE EN ECONOMIE
I. La problématique
Une fois le thème (ou le sujet) d’un mémoire, article, exposé,… est bien
choisi (déterminé), il faut être capable de le préciser en formulant une
question centrale unique (ou avec des questions subsidiaires dans la
plupart des cas) résumant toute la problématique du travail, car la
bonne formulation de la question de recherche est une étape décisive
et cruciale pour la validation des résultats.
Construire sa problématique
1. Identifier le domaine de recherche et préciser le thème;
2. Décrire le problème (la question, l'idée, la situation) de recherche;
3. Définir les objectifs de la recherche;
4. Rédiger la problématique de recherche.
II. Les hypothèses
Une hypothèse est une réponse provisoire à la question préalablement
posée; elle doit avoir un rapport étroit et direct avec le phénomène qu'elle
prétend expliquer ; elle doit laisser place à un certain degré d'incertitude ;
elle doit être vérifiable.
Une hypothèse exprime une relation de cause à effet, exemples:
– Plus le revenu d’une famille est élevé, moins elle aura d’enfants.
– Des prestations d’assurance chômage élevées découragent la recherche
d’emploi.
Les outils de collecte de données sont utilisés pour réaliser la récolte des informations
recherchées auprès des répondants.
Il existe plusieurs instruments de collecte de données dans un travail de recherche:
Pour les données qualitatives, on trouve:
- L’observation directe ( ou en situation);
- L'entretien exploratoire (entrevue);
- Le questionnaire d’enquête(en ligne ou papier) .
Le traitement des données se fait, notamment, par le logiciel
SPHINX (IQ2, 3,…)
Pour les données quantitatives, on trouve:
- Le sondage : pour poser une question.
- Le questionnaire : pour poser plusieurs questions.
Le traitement des données se fait, notamment, par les logiciels
économétriques (EVIEWS,…)
CHAPITRE 6 : L’ÉLABORATION ET LA
VALIDATION D’UN ÉCHANTILLON D’ENQUÊTE
Il faut d’abord distinguer entre deux notions : la population et l’échantillon.
La population: l’ensemble de tous les sujets, objets et unités statistiques la
composant:
- Les sujets peuvent être des groupes ou des catégories sociales comme les
retraités, les ménages sous le seuil de la pauvreté, etc.
- Les objets peuvent être des manufactures, des entreprises, des exploitations
agricoles, des habitations à loyer modéré, etc.
- Les unités statistiques peuvent être des communes, des daïras, des
wilayas, des régions, etc.
L’échantillon: est un groupe relativement petit et choisi scientifiquement de
manière à représenter le plus fidèlement possible une population.
- Deux types d’échantillons peuvent être distingués : les échantillons non-
probabilistes et les échantillons probabilistes.
- Les échantillons non-probabilistes: Dans ce cas, les sujets ou les objets choisis sont sélectionnés
de manière non aléatoire
- = pose un problème (mauvais échantillon).
- Les échantillons probabilistes: Dans ce cas, les sujets ou les objets sont choisis selon une
procédure où la sélection est aléatoire où toute la population est représentée = un bon
échantillon.
Il existe une autre procédure d’échantillonnage, dite spatiale probabiliste, qui se rapproche, et
même ressemble beaucoup, aux méthodes d’échantillonnage probabilistes. La seule différence
réside dans une stratégie orientée vers la dimension spatiale (géographique).
Différentes méthodes d’échantillonnage
Non-probabiliste :
- Échantillonnage à l’aveuglette;
- Échantillonnage de volontaires;
-Échantillonnage par quotas.
Probabiliste :
- Échantillonnage aléatoire simple;
- Échantillonnage systématique;
-Échantillonnage stratifié (catégorie ou couche).
Spatiale probabiliste :
- Échantillonnage aléatoire indépendant;
- Échantillonnage systématique;
- Échantillonnage stratifié (catégorie ou couche).
Le sondage: La base de sondage est le support permettant le choix des
entités de l’échantillon. Elle contient la liste des sujets ou des objets ou
encore des unités spatiales de la population à l’étude. Le choix de la base de
sondage peut poser quelques problèmes dont :
- Le sous-dénombrement: lorsqu’il y a l’absence d’entités dans la liste à cause
d’omissions ou d’une mise à jour incomplète de cette liste, etc.
- Le sur-dénombrement: lorsque la liste n’est pas à jour du fait du double
comptage ou de répétitions, etc.