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UNIVERSITE DE BEJAIA

DEPARTEMENT DE SCIENCES ECONOMIQUES

MODULE: METHODOLOGIE
NIVEAU: L2
CHAPITRE 1: ESPRIT SCIENTIFIQUE, ETHIQUE,
MORALE ET DEONTOLOGIE

Pr. MOUFFOK Nacer-Eddine


OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

Définir et différencier les concepts de la méthodologie,


notamment l’esprit scientifique, la morale, déontologie et
éthique
 C'est quoi l'esprit scientifique ?
Cultiver l'esprit scientifique dans la vie de tous les jours signifie acquérir
des compétences et des outils qui permettent d'aiguiser et de structurer les
capacités naturelles d'observation, d'explication, de tri d’informations,
d'argumentation et de résolution de problèmes.
 Qu'est-ce que l'esprit scientifique selon Bachelard ?

C'est la capacité de formuler des interrogations pertinentes qui signe la


marque du véritable esprit scientifique : « Toute connaissance est une
réponse à une question. S'il n'y a eu de question, il ne peut y avoir de
connaissance scientifique. Rien ne va de soi.
Comment mettre en application l'esprit scientifique ?
Construire sa connaissance soi-même en mettant en lumière les obstacles et
en favorisant la rupture avec les représentations déjà amoncelées par la vie
quotidienne ; de distinguer le fait de l'opinion ou de la croyance ; de
transférer des compétences transversales ; de développer des
attitudes scientifiques.
 Quelles sont les prinpales qualités de l'esprit scientifique ?
Les qualités d'un bon scientifique, vous les devinez
certainement : la curiosité, la passion, l'intelligence,
l'objectivité, l'esprit d'observation, la rigueur, l'inventivité, la
persévérance, la débrouillardise, l'intégrité.
 Quelles sont les limites de l'esprit scientifique ?

Les limites constructives sont relatives à l'impossibilité de


construire un discours scientifique qui échappe à tout doute
et qui repose sur des fondements sûrs.
Les limites prédictives montrent l'impossibilité de prévoir
certains phénomènes avec une précision arbitraire sur une
échelle de temps indéterminée.
Quel est la différence entre l'esprit scientifique et l'esprit
non scientifique ?
L'esprit scientifique est un mode de raisonnement et
d'organisation de la pensée basé sur le doute et la recherche
d'une vérité logique et cohérente. La science est une
construction collective de connaissance, réalisée à partir
d'une démarche qui suit les principes de l'esprit
scientifique.
Pour vous, c’est quoi l’esprit NON scientifique? Donc,
qu’elle est la différence?
INTRODUCTION
Tout semble annoncer aujourd’hui un retour de
l’éthique : volonté de moralisation de la vie
publique et politique (antimondialistes), éthique
des affaires (commerce équitable), bioéthique,
etc.
 « Tout se passe comme si les années actuelles

étaient celles du renouveau éthique


(Jacqueline Russ) »
I. DÉFINITIONS
I.1ÉTHIQUE ET MORALE

 Définir les termes de morale et éthique représente un


défi;

 les dictionnaires utilisent parfois l’un pour définir


l’autre :
 Le dictionnaire le Robert définit l’éthique comme la science de
la morale.
 Les mots morale et éthique désignaient originellement la même
chose :
 en latin (mores) et en grec(ethos) –

 à la fois les mœurs elles même, les codes destinés à régir les
conduites humaines, les injonctions à s’y conformer, et la
réflexion philosophique.
 Dans un premier temps, les termes sont donc strictement

synonymes.
 Ethique : questionnement rapporté à une
personne vivant une situation à moment
précis, à une question singulière liée à un
conflit de valeur.
 La solution à un problème éthique n'est
jamais écrite : l'éthique est toujours ailleurs
et le questionnement qu'elle entraîne suppose
souvent la transgression de la morale ou de la
loi.
I.2 DIFFÉRENCES ENTRE
ÉTHIQUE ET MORALE
 La morale est :
 absolue.;
 Collective;

 Impérative.

L ’éthique est :
Relative:

 Singulière;

 Interrogative.
« L’éthique ne pose pas la question du Bien et du Mal qui
est celle de la Morale. La visée de l’éthique n’est pas le
Bien, puisque justement la réflexion éthique s’engage,
par définition, quand on ne sait plus ce qu’il est bien de
faire, quand on a perdu les repères ».
1.3 VALEURS, ÉTHIQUE ET
DÉONTOLOGIE
A. DEONTOLOGIE

“ Ensemble des devoirs que les


professionnels imposent dans
l'exercice de leur métier ” .
B,LES VALEURS
 Nos valeurs nous sont propres. Elles sont construites par la
connaissance, l’expérience, l’éducation, la religion et la
culture:
 Morale et éthique sont liées aux valeurs. On peut distinguer
les valeurs morales et les valeurs non morales ;
 Les valeurs non morales (ex : la propreté, la compétence,
l’efficacité, la rigueur) s’intéressent aux finalités, avec pour
but la réalisation du bien général. On peut les appeler
téléologiques.
 Les soignants , comme les autres, agissent
conformément à leurs valeurs personnelles et
professionnelles. Cela les conduit à exprimer leurs
propres valeurs avec parfois l’émergence de conflits de
valeurs
C. ETHIQUE ET LOIS

 les lois ne font pas référence à l’éthique, d’ou cet écart


entre légalité et moralité;
 Les questions de légalité jouent un grand rôle dans
l’examen des problèmes et dilemmes éthiques ( ex :
l’euthanasie). faut-il légiférer ?
 Si une loi existe, le rôle du juge est de dire si l’accusé
l’a enfreinte ou non;
 S’il n’y a pas de loi , le juge examine la situation au vu
des arguments des uns et des autres mais sa marge de
manœuvre est bien plus grande.
II. LE PLAGIAT UNIVERSITAIRE, SEULEMENT UNE
QUESTION D’ÉTHIQUE ?

 Le plagiat universitaire est largement décrié, qu’il soit le


fait d’étudiants ou d’enseignants-chercheurs. La lutte
contre le plagiat invoque le fait de préserver la valeur des
diplômes pour les étudiants ou celle des connaissances
produites par la recherche
 Qu’est-ce que le plagiat ?

 Le Larousse définit le plagiat comme « l’acte de


quelqu’un qui, dans le domaine artistique ou littéraire,
donne pour sien ce qu’il a pris à l’œuvre d’un autre » ou
« ce qui est emprunté, copié, démarqué ». Le sens du
mot « plagiat » est lié au fait de voler ou spolier
quelqu’un.
 De nos jours, le plagiat est souvent compris comme une infraction au droit
de propriété intellectuelle, initié en Europe au XVe siècle. Si la
contrefaçon est définie uniquement quant à des œuvres publiées (ou des
objets produits), il n’est pas nécessaire que l’œuvre originale ait été
publiée pour qu’il y ait plagiat : le Code de propriété intellectuelle précise
que les droits du même nom sont attachés au créateur et concepteur de
l’œuvre, y compris en cas de réalisation inachevée.
 Par conséquent, le plagiat désigne les pratiques consistant à utiliser des
travaux ou les idées d’autres personnes sans leur accorder le crédit qui leur
revient. Le pluriel pour « pratiques » est employé ici de manière délibérée
car le phénomène en recouvre une diversité. Cela concerne les copiés-
collés de portions de textes, de textes entiers ou d’images, sans que la
source de l’emprunt ne soit mentionnée et l’extrait repris placé entre
guillemets. Cela concerne aussi la paraphrase, c’est-à-dire le fait de
reprendre les idées d’un autre, souvent en les délayant, sans y ajouter sa
réflexion personnelle, ce qu’ignorent encore beaucoup d’étudiants
(Simonnot, 2012 : 176).
III,LE PLAGIAT ÉTUDIANT

 Parmi les pratiques étudiantes décrites, le fait de « recopier


un texte ou une partie d’un texte pour le présenter comme un
travail personnel » est la plus répandue : plus d’un tiers des
étudiants répondants déclarent l’avoir déjà fait (dont un peu
plus de 7 % déclarent le faire assez souvent). Reproduire le
travail d’un autre étudiant sans y faire référence est
mentionné par environ 16 % des étudiants quand demander à
une autre personne de faire le travail reste une pratique
marginale (4,4 %) néanmoins réelle. Les recherches
montrent qu’il existe une corrélation significative entre les
pratiques de plagiat et les disciplines de formation :
davantage de plagiat dans les disciplines économiques,
scientifiques et technologiques, moins dans les disciplines
littéraires ou en sciences humaines et sociales.
 Si on se réfère au Code de la propriété intellectuelle, copier
le travail d’un autre étudiant est un des aspects du plagiat.
Reprendre le contenu de documents internes d’un organisme
dans un rapport de stage sans les citer en est une autre
situation.
 Dans la plupart des études qui s’intéressent aux raisons
invoquées par les étudiants pour plagier reviennent le
manque de temps, le faible intérêt ou l’absence de
motivation pour le travail demandé. Le recours aux
évaluations par questionnaires à choix multiples (QCM)
dans certains filières, principalement dans les premières
années de licence, ne permettent pas aux étudiants d’acquérir
les compétences nécessaires et conformes aux exigences de
l’écrit à l’université.
 Le développement de l’internet et des publications en accès libre sur
le web a souvent été mis en cause par ceux qui dénoncent l’ampleur
qu’aurait pris le plagiat universitaire.
 Le soutien des publications scientifiques en libre accès est une des
pistes pour aider à lutter contre les pratiques de plagiat car le
dispositif permet de garder une trace datée des soumissions, y
compris si la publication est refusée. Les logiciels anti-plagiat ne sont
capables de détecter que les sources en libre accès (ou celles qui ont
été déposées en amont dans leurs bases de données pour servir de
référence). Le dépôt des mémoires d’étudiants sur des archives
ouvertes peut aussi éviter certaines tentations. Il contribue à valoriser
les travaux des étudiants et à faire en sorte qu’ils se sentent un peu
plus « auteurs ». Cette pratique est également susceptible d’inciter les
enseignants à être plus vigilants sur le plagiat étudiant, dans la
mesure où le nom du directeur de mémoire figure sur le document.
IV, CONCLUSION

 L’éthique est animée par des valeurs, celles du respect, de la


réciprocité, de la sollicitude pour autrui, la capacité à se mettre
à la place de l’autre. C’est l’altruisme intégré comme idéal;

 L’éthique est le moyen de se protéger contre la perte du sens ,


contre la tendance à se conduire comme des robots ou pire,
comme des bourreaux.
Résumé général

INTÉGRITÉ SCIENTIFIQUE
« L’intégrité scientifique est l'ensemble des valeurs et des
règles qui garantissent l’honnêteté et la rigueur de la
recherche et de l’enseignement supérieur. Elle est
indispensable à la cohésion des collectifs de recherche et à
l’entretien de la confiance que la société accorde à la
science. »
Intégrité scientifique
Promouvoir l’intégrité scientifique implique deux types
d’actions :
 Former et valoriser les pratiques intègres de la recherche,
qui se doivent d’être fiables dans leur démarche
scientifique ; honnêtes et transparentes ; respectueuses
des acteurs de la recherche, des participants et de la
société ; responsables.
 Traiter de façon juste pour toutes les parties les
allégations de méconduites scientifiques comme la
fraude scientifique, le plagiat, la malhonnêteté
scientifique…
 Qu'est-ce que l'éthique scientifique ?
 Une éthique scientifique
L'éthique scientifique peut se comprendre comme une éthique de la
science ou de la connaissance, dans une approche à la fois
méthodologique et épistémologique..
 Quel est le principe général de l'éthique scientifique ?
 L'éthique de la recherche repose sur les 3 principes fondamentaux
suivants : le respect de la personne. la bienfaisance. la justice.
 Quels sont les différents types d'éthique ?
 Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la
méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la
méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux
fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression «
philosophie morale ».
 Quelle est la différence entre l'éthique et la déontologie ?
 L'éthique ne se résume pas à la conformité à un ensemble
de normes : elle comprend un ensemble de valeurs et fait
donc référence à la culture organisationnelle. En revanche,
le code de déontologie fait plutôt référence à la culture
d'une profession
 Quels sont les règles de l'éthique ?
 L'intégrité, l'éthique, la responsabilité sociétale, la loyauté,
le respect de la personne, la transparence, la lutte contre la
corruption et contre la concurrence déloyale constituent
des valeurs fondamentales du Groupe dans la conduite des
affaires.
 Quels sont les inconvénients de l'éthique ?
 Il n'est pas non plus celui de l'explicitation de normes et
d'injonctions, lesquelles ont deux inconvénients majeurs :
1) Elles viennent le plus souvent trop tard, c'est-à-dire après
les catastrophes, les phénomènes de corruption, les
effondrements d'entreprises, les plans sociaux injustifiés,
etc.
 Qu'est-ce que la déontologie exemple ?
 Ensemble des règles et devoirs qui régissent l'exercice d'une
profession, avec un code de déontologie et parfois une
commission de déontologie. Exemple : La déontologie de
l'avocat, la déontologie médicale, la déontologie infirmière,
la déontologie du journaliste, la déontologie policière.
CHAPITRE 2: LES DEMARCHES ET METHODES
DE LA RCHERCHE EN ECONOMIE

 I. Comment définir une méthode ?


- - Une démarche rationnelle pour arriver à la connaissance ou à
la démonstration d'une vérité;
- - Ensemble ordonné de manière logique de principes, de règles,
d'étapes, qui constitue un moyen pour parvenir à un résultat :
Méthode scientifique.
Conclusion: La méthode est «L'ensemble des opérations
intellectuelles permettant d'analyser, de comprendre et
d'expliquer la réalité étudiée ».
 Quelles sont les 5 principales méthodes ?
Expositive, Démonstrative, Interrogative, de Découverte et
CHAPITRE 2: LES DEMARCHES ET METHODES
DE LA RCHERCHE EN ECONOMIE
 II. Comment définir une méthodologie ?
- - Étude systématique, par observation de la pratique
scientifique, des principes qui la fondent et des méthodes de
recherche utilisées;
- - Ensemble des méthodes et des techniques d'un domaine
particulier.
- Conclusion: La méthodologie est « L’ensemble des règles et
des démarches adoptées par un chercheur pendant son
travail de recherche pour parvenir à une ou plusieurs
conclusions ».
 Quelles sont les différents types de méthodologies?

La recherche transversale, expérimentale, de laboratoire,


d’observation, relationnelle, descriptive et exploratoire.
CHAPITRE 2: LES DEMARCHES ET METHODES
DE LA RCHERCHE EN ECONOMIE

III. Les démarches inductives, déductive et hypothético- déductive


1. La méthode inductive: C’est une explication issue d'un fait.
Ainsi, l'étudiant part de données brutes, matérielles et
observables, qu’il doit comprendre.
2. La méthode déductive: C’est une explication issue d'une
cause. L'étudiant part d'une ou plusieurs hypothèses de travail
à valider ou invalider.
3. La méthode hypothético- déductive: C’est une méthode
scientifique qui consiste à formuler une hypothèse afin d'en
déduire des conséquences observables futures (prévision),
mais également passées (rétroduction), permettant d'en
déterminer la validité.
CHAPITRE 2: LES DEMARCHES ET METHODES
DE LA RCHERCHE EN ECONOMIE
 Quelle est la différence entre la démarche inductive et
déductive ?
 D’une façon générale, la démarche déductive est le fait d’aller
du général au particulier (ou de l’abstrait au concret). Donc, on
se base sur des lois ou des règles;
 alors que la démarche inductive est le contraire, soit le fait
d’aller du particulier vers des généralisations et des théories (ou
du concret à l’abstrait). Donc, on se base sur l’expérience ou
l’observation.
IV. L’approche positive et l’approche normative

 L'approche normative consiste à porter des jugements sur ce qui « devrait


être » fait. Elle représente l’ensemble des jugements et recommandations
sur la façon dont quelqu’un (ou quelque chose, comme l’économie) devrait
être pour être conforme aux standards nationaux, ou internationaux.
 L'approche positive consiste principalement à voir les capacités des
personnes (étudiants, élèves,…) et non leurs difficultés. On les accueilles et
les respectes tels qu'ils sont afin de favoriser leur épanouissement tout en
respectant leur rythme d'apprentissage.
 Quelle est la différence entre l'approche positive et l'approche
normative ?
 L’approche normative cherche à déterminer ce qui est souhaitable pour se
conformer à la norme (aux règles) .
 L’approche positive cherche à comprendre ce qui est (le problème), le
traiter et proposer des solutions.
 L’approche positive est factuelle (basée sur des faits), alors que l‘approche
normative est basée sur la morale.
V. Les deux niveaux d’analyse en l’économie: Individualisme
méthodologique (analyse microéconomique) versus Holisme
méthodologique ( analyse méso/ macroéconomique)
 Individualisme méthodologique (analyse microéconomique)
consiste à étudier les choix que font les individus, les familles,
les ménages et les entreprises, .
 Holisme méthodologique ( macroéconomique) consiste à étudier
les choix que font les pays par leur gouvernement
 Holisme méthodologique ( analyse méso) consiste à étudier une
région au sein d’un pays ou une très grande entreprise.
VI. Distinction entre méthode « Quantitative » et méthode «
Qualitative »
 La méthode quantitative fait généralement appel aux valeurs
numériques et aux analyses statistiques pour expliquer un
phénomène, alors que la méthode qualitative fait recours aux mots
et aux descriptions narratives pour comprendre une situation.
CHAPITRE 3: Les étapes du processus de recherche
 Etape 1: La question de départ;
 Etape 2: L’exploration (la recherche d’informations et
données à travers les lectures et les entretiens);
 Etape 3: La problématique;

 Etape 4: La construction du modèle d’analyse (construire les


concepts + formuler les hypothèses);
 Etape 5: L’observation;

 Etape 6: L’analyse des informations;

 Etape 7: Les conclusions.

 Pour plus d’approfondissement, on se réfère au modèle


classique de Raymond QUIVY dans son « Manuel de
recherches en sciences sociales » (6ème édition).
CHAPITRE 4: Construire la problématique de recherche et
formuler des hypothèses

I. La problématique
Une fois le thème (ou le sujet) d’un mémoire, article, exposé,… est bien
choisi (déterminé), il faut être capable de le préciser en formulant une
question centrale unique (ou avec des questions subsidiaires dans la
plupart des cas) résumant toute la problématique du travail, car la
bonne formulation de la question de recherche est une étape décisive
et cruciale pour la validation des résultats.
Construire sa problématique
1. Identifier le domaine de recherche et préciser le thème;
2. Décrire le problème (la question, l'idée, la situation) de recherche;
3. Définir les objectifs de la recherche;
4. Rédiger la problématique de recherche.
II. Les hypothèses
 Une hypothèse est une réponse provisoire à la question préalablement
posée; elle doit avoir un rapport étroit et direct avec le phénomène qu'elle
prétend expliquer ; elle doit laisser place à un certain degré d'incertitude ;
elle doit être vérifiable.
 Une hypothèse exprime une relation de cause à effet, exemples:
– Plus le revenu d’une famille est élevé, moins elle aura d’enfants.
– Des prestations d’assurance chômage élevées découragent la recherche
d’emploi.

Avant de formuler une hypothèse, il faut d’aborder effectuer


des recherches sur le sujet
CHAPITRE 5 : LES OUTILS DE
COLLECTE DE DONNÉES

 Les outils de collecte de données sont utilisés pour réaliser la récolte des informations
recherchées auprès des répondants.
 Il existe plusieurs instruments de collecte de données dans un travail de recherche:
 Pour les données qualitatives, on trouve:
- L’observation directe ( ou en situation);
- L'entretien exploratoire (entrevue);
- Le questionnaire d’enquête(en ligne ou papier) .
Le traitement des données se fait, notamment, par le logiciel
SPHINX (IQ2, 3,…)
 Pour les données quantitatives, on trouve:
- Le sondage : pour poser une question.
- Le questionnaire : pour poser plusieurs questions.
Le traitement des données se fait, notamment, par les logiciels
économétriques (EVIEWS,…)
CHAPITRE 6 : L’ÉLABORATION ET LA
VALIDATION D’UN ÉCHANTILLON D’ENQUÊTE
Il faut d’abord distinguer entre deux notions : la population et l’échantillon.
 La population: l’ensemble de tous les sujets, objets et unités statistiques la
composant:
- Les sujets peuvent être des groupes ou des catégories sociales comme les
retraités, les ménages sous le seuil de la pauvreté, etc.
- Les objets peuvent être des manufactures, des entreprises, des exploitations
agricoles, des habitations à loyer modéré, etc.
- Les unités statistiques peuvent être des communes, des daïras, des
wilayas, des régions, etc.
 L’échantillon: est un groupe relativement petit et choisi scientifiquement de
manière à représenter le plus fidèlement possible une population.
- Deux types d’échantillons peuvent être distingués : les échantillons non-
probabilistes et les échantillons probabilistes.
- Les échantillons non-probabilistes: Dans ce cas, les sujets ou les objets choisis sont sélectionnés
de manière non aléatoire
- = pose un problème (mauvais échantillon).
- Les échantillons probabilistes: Dans ce cas, les sujets ou les objets sont choisis selon une
procédure où la sélection est aléatoire où toute la population est représentée = un bon
échantillon.
 Il existe une autre procédure d’échantillonnage, dite spatiale probabiliste, qui se rapproche, et
même ressemble beaucoup, aux méthodes d’échantillonnage probabilistes. La seule différence
réside dans une stratégie orientée vers la dimension spatiale (géographique).
Différentes méthodes d’échantillonnage
 Non-probabiliste :
- Échantillonnage à l’aveuglette;
- Échantillonnage de volontaires;
-Échantillonnage par quotas.
 Probabiliste :
- Échantillonnage aléatoire simple;
- Échantillonnage systématique;
-Échantillonnage stratifié (catégorie ou couche).
 Spatiale probabiliste :
- Échantillonnage aléatoire indépendant;
- Échantillonnage systématique;
- Échantillonnage stratifié (catégorie ou couche).
 Le sondage: La base de sondage est le support permettant le choix des
entités de l’échantillon. Elle contient la liste des sujets ou des objets ou
encore des unités spatiales de la population à l’étude. Le choix de la base de
sondage peut poser quelques problèmes dont :
- Le sous-dénombrement: lorsqu’il y a l’absence d’entités dans la liste à cause
d’omissions ou d’une mise à jour incomplète de cette liste, etc.
- Le sur-dénombrement: lorsque la liste n’est pas à jour du fait du double
comptage ou de répétitions, etc.

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