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Thème 1 La Rentrée
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Fifi Brindacier
Astrid Lindgren est une auteur suédoise qui a composé Fifi Brindacier à partir de 1945. En suédois on dit « Pippi
Långstrump » långstrump veut dire « longues chaussettes ».Ce sont les aventures d’une petite fille de neuf ans
qui est dotée d’une force prodigieuse et est très riche. Elle vit seule dans une grande villa, a pour père un pirate
qui vit dans les îles au loin et sa maman est morte.
Fifi à l’école
1 Naturellement, Tommy et Annika allaient à l’école. Ils s’y rendaient chaque matin à
huit heures, main dans la main et leurs livres sous le bras.
2 A cette heure-là, Fifi s’occupait habituellement de soigner son cheval ou d’enfiler son
petit costume à Monsieur Dupont. Ou bien encore elle faisait sa gymnastique matinale, qui
consistait en un enchaînement de quarante-trois sauts périlleux. Ensuite, elle s’asseyait sur
la table de la cuisine et buvait tranquillement un grand bol de café avec ses tartines.
3 Sur le chemin de l’école, Tommy et Annika lançaient des regards d’envie en direction
de la villa Drôlederepos. Ils auraient tant préféré aller jouer avec Fifi. Ah ! si seulement Fifi
était allée à l’école, elle aussi !
5 Assise sur un tabouret, Fifi se lavait les pieds dans une grande bassine. Elle ne dit rien,
se concentrant d’agiter les orteils, en éclaboussant un peu autour.
- Et puis, on n’y reste pas toute la journée, poursuivit Tommy, seulement jusqu’à deux
heures de l’après-midi.
- Et puis, il y a les vacances de Noël, de Pâques et les grandes vacances, renchérit
Annika.
6 Fifi se mordit le gros orteil l’air songeuse, mais toujours sans rien dire. Soudain, elle
renversa vivement la bassine d’eau sur le plancher de la cuisine. Monsieur Dupont, qui jouait
dans son coin avec un miroir, eut son pantalon trempé.
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- C’est injuste, dit Fifi avec force, sans se soucier de Monsieur Dupont, consterné par
son pantalon ruisselant. C’est vraiment trop injuste ! Je ne vais pas tolérer ça plus
longtemps !
- Noël est dans quatre mois, et vous aurez des vacances de Noël. Mais moi, qu’est-ce
que j’aurai ? dit Fifi d’une voix attristée. Moi, je n’aurais pas du tout de vacances de
Noël. Il faut que ça change. Demain je vais à l’école.
Ce qu’elle fit.
1° Expliquons :
Enchaînements : on y entend « chaîne », une chaîne est composée d’une série de petits
anneaux enfilés les uns aux autres, l’un après l’autre. Un enchaînement ici consiste pour le
petit singe à exécuter les sauts, les uns après les autres.
Périlleux : on y voit le radical « péril ». Un péril est un danger un risque. Le petit singe
enchaîne des sauts, des acrobaties dangereuses.
Renchérit : on entend « enchère » dans ce mot. Une enchère c’est une vente où l’on vend
un bien à celui qui offre le plus pour l’acquérir. Renchérir c’est donc ici ajouter à ses propos
afin de convaincre Fifi. Annika essaie d’enjoliver, de mettre plus d’attrait à sa description des
journées à l’école.
Sans avoir l’air d’y toucher : cette expression veut dire la même chose que « mine de
rien ». Tommy veut vendre l’idée d’aller à l’école à Fifi, mais il sait que s’il lui dit directement,
elle va se braquer.
Consterné : Ici, c’est au sens d’être bouleversé, désolé. Monsieur Dupont est abattu de voir
que son pantalon est trempé.
2° Comprenons le récit :
Que souhaitent Tommy et Annika en passant devant la maison de Fifi ? Comment tentent-ils
de la convaincre. A quel argument Fifi est-elle sensible ?
3° Copions
Retrouve dans le texte la phrase qui montre l’argument qui décide Fifi à se rendre à l’école.
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4° Lecture vivante
Lis le passage à partir du moment où Fifi est indignée et trouve sa situation injuste. Mets
l’intonation qu’il faut pour faire sentir le sentiment d’injustice que ressent Fifi.
5° Vocabulaire
Consciencieusement, c’est faire de manière « consciente » avec attention. Sur le même type
d’exercice, complète les mots suivants :
6° S’approprier le texte
Mime le passage où Fifi se lave le pied dans la grande bassine. Tu peux t’aider d’une petite
peluche pour faire Monsieur Dupont.
7° Dessinons.
Texte 2
1 Le lendemain à dix heures pile, elle souleva son cheval de la véranda et, un moment
plus tard, tous les gens de la petite ville se précipitèrent à leurs fenêtres pour voir quel était
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donc ce cheval qui avait dû s’échapper. Le cheval ne s’était nullement échappé, il s’agissait
seulement de Fifi qui était un peu en retard pour aller à l’école. Elle entra dans la cour de
l’école au triple galop, descendit du cheval à toute vitesse, l’attacha à un arbre, poussa la
porte de la classe d’un grand coup – ce qui fit sursauter Tommy, Annika et tous leurs gentils
camarades.
- Salut tout le monde ! cria Fifi en agitant son grand chapeau. Est-ce que j’arrive à temps
pour la nulplication ?
2 Tommy et Annika avaient expliqué à leur maîtresse qu’une nouvelle devait venir et
qu’elle s’appelait Fifi Brindacier. La maîtresse, qui habitait la petite ville, avait déjà entendu
parler de Fifi. Et comme c’était une maîtresse très gentille, elle avait décidé de faire tout son
possible pour que Fifi se plaise à l’école.
- Bienvenue à l’école, ma petite Fifi. J’espère que tu vas te plaire et que tu apprendras plein
de choses.
-Dans ce cas, nous t’appellerons Fifi également. Si nous commencions par évaluer un peu
tes connaissances ? Tu es une grande fille et tu sais sûrement déjà beaucoup de choses.
Que dirais-tu d’un peu de calcul ? Une addition, par exemple. Combien font 7 et 5 ?
- Si tu ne le sais pas toi-même, ne compte pas sur moi pour trouver la solution à ta place !
Les enfants regardèrent Fifi avec horreur. La maîtresse expliqua que l’on ne répondait pas
de cette manière à l’école. On ne disait pas « tu » à la maîtresse mais « vous » et on
l’appelait « Mademoiselle ».
- Environ 67.
- Ah, mais ma petite dame, ça ne va pas du tout. Tu viens de me dire que c’est 7 et 5 qui font
12. Même dans une école, il doit y avoir un semblant d’ordre. Et puis, si tu tiens tellement à
toutes ces bêtises, pourquoi ne t’installes-tu pas dans un coin en nous laissant
tranquillement jouer à chat ? Oh ! la ! la ! Voilà que je t’ai encore dit « tu » ! Est-ce que tu
peux me pardonner pour cette fois encore ? Je vais essayer de m’en souvenir
maintenant. »
1° Expliquons :
Véranda : Une véranda est un espace accolé à une habitation et fermé par des vitres pour
laisser entrer un maximum de lumière.
Le pas est l’allure la plus lente du cheval. Le cheval se déplace alors en marchant.
Dans le texte on dit que Fifi « entra dans la cour de l’école au triple galop », que veut-on
dire ?
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Au pas, au pas
Au trot, au trot
2° Compréhension de texte :
3° Copions
Recopie la phrase qui indique que les enfants sont horrifiés par le comportement de Fifi en
classe.
4° Lecture vivante
Lis le deuxième paragraphe en mettant bien le ton juste : la maîtresse parle gentiment à Fifi,
et Fifi répond de manière insolente.
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5° Leçon de morale
Comment Fifi devrait-elle se comporter en classe ? Ecrivons ensemble la façon dont il faut
se comporter en classe maison et en groupe (en formation musicale, aux Jeannettes etc…)
6° Dessinons
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Dans la Gloire de mon père, paru en 1957, l’auteur Marcel Pagnol y raconte son enfance du début du vingtième
siècle dans sa Provence natale. Dans cet extrait, Marcel a quatre ans et il habite la ville d’Aubagne. Son père est
instituteur.
Un beau matin, ma mère me déposa à ma place, et sortit sans mot dire, pendant qu'il
écrivait magnifiquement sur le tableau : « La maman a puni son petit garçon qui n'était pas
sage.»
2 Tandis qu'il arrondissait un admirable point final, je criai : « Non! Ce n'est pas vrai! »
– C'est écrit. »
– Oui
« Eh bien, lis. »
4 Lorsque ma mère survint, elle me trouva au milieu des quatre instituteurs, qui avaient
renvoyé leurs élèves dans la cour de récréation, et qui m'entendaient déchiffrer lentement
l'histoire du Petit Poucet... Mais au lieu d'admirer cet exploit, elle pâlit, déposa ses paquets
par terre, referma le livre, et m'emporta dans ses bras, en disant : « Mon Dieu! mon Dieu!...»
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Sur la porte de la classe, il y avait la concierge, qui était une vieille femme corse : elle
faisait des signes de croix. J'ai su plus tard que c'était elle qui était allée chercher ma mère,
en l'assurant que «ces messieurs» allaient me faire «éclater le cerveau ».
5 A table, mon père affirma qu'il s'agissait de superstitions ridicules, que je n'avais
fourni aucun effort, que j'avais appris à lire comme un perroquet apprend à parler, et qu'il ne
s'en était même pas aperçu. Ma mère ne fut pas convaincue, et de temps à autre elle posait
sa main fraîche sur mon front et me demandait : « Tu n'as pas mal à la tête ? »
1° Expliquons
Cancre inattentif : un cancre est un très mauvais élève. Inattentif est un adjectif qui signifie
ne pas porter attention, être distrait.
« sans mot dire » : c’est-à-dire qu’elle ne prononça pas un mot afin de ne pas déranger la
classe qui avait déjà commencé.
« il arrondissait un formidable point final » : expression pour dire qu’il écrivait le point. Or
le point est rond ! C’est pourquoi il en fait un verbe, plutôt que dire il « traçait un point ».
2° Compréhension
Pourquoi le père de Marcel est-il surpris ? Comment découvre-t-il que son fils sait lire ? Que
lit Marcel aux instituteurs rassemblés durant la récréation ? Pourquoi la mère de Marcel
n’est pas fière ? Qu’est-ce qui l’inquiète ?
3° Copions
Copie la phrase que Marcel prononce et qui indique qu’il sait lire.
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4° Lecture vivante
Lis les deuxième et troisième paragraphes en alternant la voix espiègle de Marcel qui a su
lire et la réponse étonnée et remplie de fierté du papa.
5° Elocution
6° Se réapproprier le texte Crée une classe avec tes poupées et rejoue la scène.
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Marcel Aymé a écrit une série de conte entre 1934 et 1946 qui s’intitule « Les contes du chat perché ». On y
raconte les aventures de deux petites sœurs qui vivent à la ferme avec des animaux doués de la parole.
1 Delphine soupirait : « Dire que nous avons deux mois de vacances, deux mois qui
pourraient être si utilement employés. Mais quoi ? Il n’y a personne ».
2 Dans l’étable, il y avait deux bœufs de la même taille et du même âge, l’un
tacheté de roux, l’autre blanc et sans tache. Les bœufs sont comme les souliers,
ils vont presque toujours par deux. C’est pourquoi l’on dit : « Une paire de
bœufs.»
3 Marinette alla d’abord au bœuf roux, et lui dit en lui caressant le front :
1° Expliquons :
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Ruminer : Pour digérer l’herbe les bovins mâchent et digèrent l’herbe qu’ils font passer par
quatre estomacs. Ici, l’auteur joue sur le double sens, car le bovin capable de ruminer au
sens propre, rumine dans cette histoire dans le sens de tourner et retourner une idée.
2° Comprenons
Pour s’occuper utilement, que veut faire Delphine ? Est-ce que le bœuf est d’accord ?
Pourquoi ? Quelles raisons pourraient le décider à faire cet effort ? Que voudrait-il
apprendre à la place ?
3° Copions
Copie la phrase qui montre que le bœuf ne prend pas la proposition de la fillette au sérieux.
4° Lecture vivante
Relis ce court extrait en donnant un ton enjoué aux fillettes qui voudraient convaincre le
bœuf. Donne un ton agacé et bourru à l’animal.
5° Vocabulaire
Pour couvrir les mains quand il fait froid nous mettons une paire de ______________
Pour garder les pieds au chaud nous enfilons une paire de ____________
6° S’approprier le texte
Refais la scène avec des playmobils. Choisis deux petites filles blondes et deux bœufs. Relis
le texte avec une de tes sœurs.
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Francis Carco, poète et écrivain, a écrit ses souvenirs dans « Mémoire d’une autre vie » en 1934. Il décrit ici son
enfance en Bourgogne à Châtillon-sur-Seine. Il passe ses étés chez sa grand-mère à Nice.
1 Lorsque nous rentrions des grandes vacances, tout le pays déjà sentait
l’automne. Il pleuvait ou il avait plu, et les premières feuilles dégringolaient des
arbres…
On se préparait aux vendanges. Les chemins conduisant aux vignes étaient
lourdement défoncés par les roues des voitures, et des comportes, un peu
partout, attendaient devant les maisons le moment d’être utilisées.
2 A travers la campagne flottaient de molles vapeurs blanchâtres. L’eau des rivières
était terreuse. Enfin, aux arrêts dans les gares, le sifflement de la locomotive nous
parvenait comme étouffé par l’atmosphère humide et brumeuse qui, à la tombée
du soir, s’épaississait de plus en plus.
3 J’avais encore dans les yeux la vision de l’azur, de la mer et du ciel… Aucun
regret pourtant. Je préférais au soleil, aux jardins, aux pâtures, les labours bruns
qui s’étendaient jusqu’à la ligne confuse des bois.
4 A mesure que le train nous ramenait chez nous, mon plaisir augmentait. J’étais
sûr de retrouver le jardin plein d’herbe, avec son
massif mal entretenu de chrysanthèmes et de
dahlias, son bosquet de lilas, ses sureaux, son
tilleul…
Il me semblait entendre chaque arbre s’effeuiller
dans un chuchotement et, si la pluie tombait,
j’éprouvais une immense douceur à l’écouter
frapper les persiennes de la chambre.
5 Le lendemain, nous allions acheter des cahiers,
du papier buvard, en attendant de
faire emplette des livres prescrits par le nouveau professeur. Nous nous
demandions, perplexes, s’il serait plus indulgent que celui l’an dernier.
Les tintements de la cloches du collège étaient clairs, presque joyeux et pour peu
qu’un des camarades entre lesquels nous prenions place fût sympathique, la
rentrée des classes s’opérait sans ennui.
1° Expliquons
Dégringoler : Tomber de haut en bas, le long d’une surface inclinée (bricole un petit
culbuteur)
Emplettes : achats
Indulgent : qui est moins sévère, qui pardonne facilement les fautes.
Images littéraires :
« l’eau des rivières était terreuse » : elle était brune (différente des eaux bleue de la
Méditerranée à Nice).
2° Comprenons
Qu’est-ce qui rappelle l’automne dans le texte ? Où était l’enfant avant son retour ? Quels
mots nous le disent ? Pourquoi est-il heureux de revenir ? Que va-t-il faire le lendemain de
son retour ?
3° Copions
Copie la phrase qui parle des souvenirs des vacances, du lieu où il était.
Lis de manière enthousiaste les paragraphes 4 et 5. Emploie un ton joyeux pour bien
traduire l’émotion de l’auteur.
6° Elocution
Raconte la joie que tu as eu à retrouver tes choses après être partie en vacances.
Texte 6 Conte
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Epaminondas
Sara Cone Bryant est né aux Etats-Unis en 1873 et a écrit de nombreux contes pour enfants. La Louisiane est un
état du sud où les Acadiens (français) ont été déportés. Une forte population noire y vit.
1 Il y avait en Louisiane, en Amérique, une brave femme noire qui n'avait qu'un fils.
Comme elle était pauvre et n'avait pas grand'chose à lui laisser, elle voulut lui donner un
beau grand nom. Elle l'appela Epaminondas, du nom d'un général grec de l'ancien temps,
qui gagna deux célèbres batailles. Epaminondas grandit. Il avait un nom glorieux mais n'en
était pas plus fier pour ça. Il avait l'habitude d'aller voir très souvent sa marraine. Elle l’aimait
beaucoup et ne manquait jamais de lui donner quelque chose à chacune de ses visites.
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chien par terre, et de prendre l'autre bout de la corde, et on rentre à la maison en le tirant
après soi, - comme ça. Tu comprends ?
- Oh, très bien, maman, dit Epaminondas.
6 Lorsqu’il revint chez sa marraine, elle lui donna un pain tout frais, un joli pain long
à la croûte dorée.
Epaminondas prit une longue corde; il en attacha un bout autour du pain, puis il mit le
pain par terre, prit l'autre bout de la corde, et revint à la maison en tirant le pain après soi
- comme ça.
- Je vais te dire une chose, Epaminondas. Tu vois bien ces six petits pâtés que je viens tout
juste de faire cuire ? Je les ai mis devant la porte pour les faire refroidir. Tu les protégeras du
chien et du chat et, si tu as besoin de sortir, fais attention comment tu passes dessus, n'est-
ce pas ?
- Oui, maman, dit Epaminondas.
La maman mit son bonnet et son châle et s'en alla chez la marraine.
Les six petits pâtés tout en rang refroidissaient sur le seuil de la porte.
Et comme Epaminondas voulait sortir, il fit bien attention comment il passait sur les pâtés.
- Un, deux, trois, quatre, cinq, six!... il mit son pied bien exactement au milieu de chacun
d'eux!...
Et savez-vous, ce qui arriva quand la maman rentra ?
1° Expliquons
Bon sens : capacité de discerner ce qui est évident. C’est un synonyme de la raison.
Descartes disait : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun
pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute
autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. »
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Châle : grande pièce de tissu que l'on drape sur les épaules.
2° Comprenons
Est-ce qu’Epaminondas obéit bien à sa marraine ? Pourquoi alors a-t-il des ennuis ?
Comment aurait-il dû apporter le beurre ? Obéir suffit-il ? Que fut-il de plus ?
3° Copions
Recopie la phrase du texte qui revient souvent et qui indique que la maman d’Epaminondas
trouve que son fils a manqué de jugement.
4° Lecture vivante
Relis avec le ton juste le paragraphe 4 en mettant le ton juste : la Marraine est calme,
Epaminondas est de bonne volonté mais un peu trop naïf et la Maman est à la fois
« horrifiée », « exaspérée » et « dépassée » par le comportement de son fils.
5° Elocution
6° Vocabulaire
6° S’approprier le texte
Prends une peluche chien et rejoue la scène où Epaminondas doit porter le petit chien.
Comment le porte-t-il ? (Quelqu’un lit le paragraphe durant ce temps)
7° Dessinons
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Texte 7 Poésie
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MON CARTABLE
Le bison et le nougat,
La figue, la mandarine,
Et la coquille marine
La craie et le caramel,
La rose et le chocolat.
1 Expliquons
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Trouvons des synonymes (mots qui signifient la même chose) d’odeur : parfum, senteur,
fragrance, effluve, arôme …
Qu’est-ce qu’une coquille marine dans ce poème ? Qu’est-ce qu’une bille remplie de
ciel ?
2° Comprenons
Pourquoi le poète parle-t-il des cheveux de sa mère et des joues de son père dans son
cartable ? Que veut-il dire de leur présence dans le cartable ? Pourquoi le cartable a-t-il
toutes ces odeurs ?
Regarde les rimes à la fin de chaque vers. Comment est construite la première strophe ?
Les suivantes ?
-Quels sont les objets énumérés que l’on trouve dans un cartable ? Qu’est-ce qu’on ne peut
pas y trouver ?
-
Ce qui se mange et peut se Les objets que l’on peut Ce que l’on ne peut pas
trouver dans un cartable ranger dans un cartable mettre dans un cartable
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Texte 8 Fable
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On était en hiver et les fourmis faisaient sécher les grains que la pluie avait mouillé.
Une cigale affamée leur demanda de quoi manger. Mais les fourmis lui dirent :
"- Pourquoi n'as-tu pas, toi aussi, amassé des provisions durant l'été?
Esope (Antiquité)
1° Expliquons
Intérêt et principal : rembourser avant le mois d’août le capital de la dette (la somme
empruntée) et l’intérêt. Quand on emprunte, on doit ajouter un pourcentage de plus pour
rembourser. Ce qui permet à celui qui prête d’avoir un avantage à prêter. Par exemple, si la
cigale emprunte 10 euros, elle remboursera 1 euro de plus, soit 11 euros, à la fourmi.
2°Compréhenion
Est-ce que les deux textes racontent la même histoire ? Quelles sont les différences entre
les deux textes ? Quelle est la morale de l’histoire ? (Les fables contiennent souvent une
morale, c’est-à-dire un enseignement qui se dégage, une conduite que l’on est invité à
suivre)
Donne en quatre phrases le déroulement de l’histoire : (mettre un cache sur les réponses)
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3° Copions
Recopie la phrase qui indique ce qui arrive à la cigale quand l’hiver survient.
4° Lecture vivante
5° Elocution
6° Dessinons
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Histoire de l’école
Antiquité – IVe (4e) siècle av. J.C.
Dès l’Antiquité, le philosophe grec Aristote écrit que
les enfants devraient apprendre la gymnastique, la
musique, la lecture, l’écriture et le dessin dès l’âge
de 7 ans.
1802
Sous le Consulat de Napoléon Bonaparte, la France est
divisée en académies. Ce sont des zones administratives
qui regroupent des écoles, des collèges, des lycées et des
universités. Chaque académie s’occupe de l’enseignement
dans sa zone en respectant la loi et les ordres du
gouvernement.
1816
1850
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1881-1882
1936
1959
1970-1980
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2016
1° Expliquons
Gymnastique : exercice du corps
Monastère et moine : cela vient du latin mono (vivre seul), les monastères regroupaient des
moines qui vivent de prières.
Royaume : territoire du roi, empire (plus vaste car peut regrouper plusieurs états) relève de
l’empereur.
Emolument : un salaire.
Consulat veut dire « délibérer ensemble », il s’agit d’un régime politique, une façon de
diriger un pays.
République est un système politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui
délègue ce pouvoir à des élus.
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2° Dessinons
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Texte 10
http://www.pass-education.fr/l-ecole-dans-le-monde-ce2-cm1-cm2-lecture-documentaire-de-
la-rentree-cycle-3/lecole-dans-le-monde-ce2-cm1-cm2-lecture-documentaire-de-la-rentree-
cycle-3/?type_mime=application%2Fmsword
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Lecture de l’image
Tableau de Pierre-Auguste Renoir, célèbre peintre impressionniste. Il a peint son fils Jean
qui est devenu plus tard le grand cinéaste « Jean Renoir ». Ce tableau a été peint en 1901.
Jean a alors sept ans.
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_____________________
Chanson
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Thème 2 L’automne
Texte 1(Extrait suivi d’une œuvre jeunesse) Nils Holgerson et la hulotte par Astrid
Lindgren
Nils est un vilain garnement qui n’écoute pas ses parents et maltraite les animaux. Un vieux gnome le
transforme en petit lutin afin de le punir. Nils devra devenir bon s’il veut redevenir un petit garçon. En
tentant de garder le jar Martin à la ferme de ses parents, Nils est entraîné dans le vol des oies
sauvages et fera ainsi le tour de la Suède.
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4 -Quelle chance de rencontrer quelqu’un qui a traversé tout le pays sur le dos
d’une oie ! Je suis née ici à Marbacka et ce que j’aime le plus c’est écrire des
histoire et des contes. J’avais envie de retracer l’histoire de la Suède à l’intention
de tous les écoliers, mais pour qu’on puisse utiliser un livre à l’école, il faut qu’il
soit instructif et véridique. C’était tellement difficile que j’ai failli abandonner mon
projet. Cependant, ce que tu viens de me rapporter, je vais pouvoir l’écrire dans
ce livre. Tu m’as bien aidée !
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1° Expliquons
Grommeler : murmurer, se plaindre entre les dents (imite quelqu’un qui grommelle)
2° Comprenons
A quel moment de la journée se passe le récit ? Quels fruits Nils aperçoit-il ? Nils se
réjouis de rencontrer la chouette, mais est-elle une amie ? Pourquoi pas ? Qui le sauve ?
Qu’aime faire cette vieille femme ?
3° Copions
Recopie la phrase qui indique que Nils décide de quitter Martin et de ne pas continuer la
route avec les oies.
4° Lecture vivante
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5° Dessinons
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content d’avoir parlé avec un être humain. La vieille dame lui avait donné un peu
d’espoir et de courage et ce fut sans doute grâce à elle qu’il sut comment empêcher
le jars de retourner à la maison.
2 –Regarde, Martin, comme c’est beau, dit-il, je me demande si nous ne devrions pas
accompagner les oies à l’étranger. Ce serait dommage de ne pas saisir l’occasion de
découvrir un peu plus notre terre.
3 Tout l’été, il avait rêvé du moment où il présenterait Finduvet et ses petits aux
autres animaux et à la fermière. Aussi la proposition de Nils ne le tentait guère.
Les oies traversèrent la partie occidentale du Dalsland, plus magnifique encore que le
Varmaland. Il y avait tant de lacs que la terre formait comme des bandes étroites et
élevées entre eux. Les rives escarpées étaient de véritables parcs aux trembles
rouge vif, aux bouleaux blancs et jaunes, et aux sorbiers orangés.
4 Le soleil du soir lançait des rayons d’or sur les eaux sombres.
-Ne regretteras-tu pas de ne plus voir de si belles choses ?
-Je préfère les champs de notre plaine de Scanie, siffla Martin.
-Regarde, mais regarde, Martin ! Cria Nils de nouveau. As-tu déjà vu ça ? »
Au-dessus de la route, un bateau glissait dans un canal qu’enjambait un chemin de
fer. Un pont surplombait le tout et permettait aux gens d’admirer ce spectacle.
1° Expliquons
2° Comprenons
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Qu’avait donné à Nils la vieille dame ? Dans un premier temps, Martin le jar est-il
d’accord pour partir à l l’étranger avec les oies ? Change-t-il d’avis ? Pourquoi ?
3° Copions
4° Elocution
5° Lecture vivante
6° S’approprier un texte
Refais la scène. Fais un décor à l’aide de foulards ou papiers colorés pour créer le lacs et
les forêts. Prends des playmobils et refais la scène entre Nils et le jar.
7° Dessinons
2. -- Nous profitions de cette agitation, mes frères et sœurs et moi, pour nous établir sur les
chenets, les poches pleines de noix que le vent avait secouées là-bas sur le chemin de la
ferme, ou que nous avions abattues avec des gaules, sans permission.
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Un caillou nous servait de marteau pour les écraser sur la pierre. Si la coque verte leur était
restée, il en jaillissait un jus qui tachait les mains et les habits, et dont les meilleurs savons
ne parvenaient pas à chasser les signes révélateurs
Mais le fruit pelé, bien blanc, pareil à un poulet à la broche pour dîner de poupée, craquait
sous la dent délicieusement. Ou bien nous faisions griller des châtaignes, sournoisement
sur un coin du fourneau. Et nous goûtions le plaisir d'avoir chaud par tout le corps, après
avoir subi au dehors, en traînant nos pieds dans les feuilles sèches, les bises d'automne,
qui, dans mon pays, sont âpres et rudes.
1° Expliquons
Révélateur : qui révèle, dévoile, permet de découvrir. De quels signes révélateurs s'agit-
il dans le texte?
Âpre (rapprocher aspérité) : rude au toucher; qu'est-ce qu'une «bise» ? En quoi les
bises sont-elles âpres ? Touche une surface âpre.
Chenets : C'est une pièce de bois ou de métal souvent placée par paire dans une
cheminée ou un foyer et servant à soutenir les bûches.
2° Comprenons
Les plaisirs d'enfants en octobre : ils nous sont décrits en plusieurs scènes.
3° Copions
4° Lecture vivante
Relis le texte en y mettant une intonation très vivante, comme si tu racontais un beau
souvenir.
5° Elocution
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6° Dessinons
Les champignons
1. -- Jaquette, la servante, s'est offerte pour préparer les beaux cèpes; mais le maître a souri
avec une majesté méprisante. Lui seul est digne d'y porter le couteau. Gravement,
l'aubergiste endosse sa veste de coutil blanc et coiffe son bonnet de chef. Les fourneaux
pétillent gaiement. Bien pelés les cèpes blonds et dodus sont en train de suer sur le gril.
2. -- Le maître des Trois-Pigeons se donne à soi-même des conseils, tel un vieux Cantegril
instruisant paternellement un jeune Cantegril plein de bonne volonté : « Ils ont assez sué,
mon ami. Faites-les dégorger entre deux linges. Presse doucement... Ça va
bien...Maintenant, verse l'huile dans la poêle et ne la regrette pas...«Allons! petit, le hachoir
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3.-- Un parfum pénétrant et flatteur, que magnifie l'odeur de l'ail, embaume l'air
surchauffé...« Ce sont de fameux cèpes, allez, et du fruit nouveau, les premiers de l'année.
Que tout le monde se régale ! »
1° Expliquons:
1. Majesté : idée de grandeur ; pourquoi Cantegril prend-il un air de grandeur? (sa fierté
d'habile cuisinier). Et pourquoi méprise-t-il l'offre de la servante ? (lui seul...).
4. Dégorger : Proprement, rendre par la gorge; ici, rendre l'eau qu'ils contiennent.
8. Cèpe : champignon
2° Comprenons
1. Étudiez les traits qui prouvent que Philou Cantegril aime passionnément son métier :
voyez-le qui, gravement, revêt les insignes de sa fonction, puis qui explique tout haut
son travail et fait part de sa joie d'avoir bien réussi.
2. Suivez-le dans la préparation des cèpes à la bordelaise, qu'il détaille avec précision
et pittoresque.
3. Les champignons sont-ils vraiment des fruits ?
3° Copions
4° Lecture vivante
Relis le paragraphe n°2 en le marmonnant comme quelqu’un qui se parle à lui-même, mais
assez fort pour que la classe t’entende.
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5° Vocabulaire
6° Se réapproprier le récit
Revêts un tablier, une toque de cuisinier, prends une poêle et rejoue la scène du cuisinier
qui se parle à lui-même en rissolant les champignons.
Les vendanges
2 Quel plaisir quand le temps est beau et que les vignes sont belles !
Plaisir de découvrir les grappes, plaisir de les compter, de les soupeser, de
voir s’emplir le panier… Plaisir de l’œil et de la main qui fouillent les sarments,
mais aussi, méprise qui fait couper la feuille et laisser le raisin.
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3 Il ne reste que le verjus qu’on viendra grappiller dans les dernières feuilles
rouges. Les jeunes se taquinent. Les vieux se rappellent les vendanges
passées. On hèle les voisins qui, là-bas, montent leur vigne.
4 Mordre dans une grappe bien serrée et bien mûre, sentir les grains craquer, le
jus frais et sucré emplir la bouche, c’est une façon d’aimer le raisin ; picorer la
graine qui tente, c’en est une autre.
5 Les paniers s’en vont à la hotte… Quand on a les bretelles aux épaules, il faut
être solide pour se redresser sans chavirer, descendre la vigne, les jambes
fléchies, escalader l’échelle du chariot et, d’un brusque ploiement du torse,
vider d’un coup la hotte.
1° Expliquons
Hotte : panier que l’on porte sur le dos pour y mettre le raisin. Saint-Nicolas a une hotte
pour les jouets.
Grappiller : cueillir les grappes de raisins laissées dans les vignes par les vendangeurs.
Héler : appeler d’une voix forte et à distance. « Hèle » le chien à ton tour.
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Picorer la graine : qui picore des graines d’ordinaire ? On compare donc, les
vendangeurs à des poules.
Fléchies : pliées
2° Comprenons
Qui aidait aux vendanges autrefois ? Enumère les plaisir de l’auteur au moment des
vendanges.
Quand viendront-ils grappiller le verjus ? Que se rappellent les vieux ? Faut-il être fort
pour porter la hotte ?
3° Copions
Recopie la phrase qui indique ce que font les jeunes durant les vendanges.
Grain
Grappe
Grappiller
Grapillon (attention un seul p)
Matin de vendanges
1 Voici les vendanges. Dans la rue, les gens se hèlent, voix cordiales du
matin, avec du soleil dedans et de la fraîcheur. C’est le café qui les rend
joyeuses, ou c’est simplement que, pendant les vendanges, les paysans
sont heureux quand le temps reste clair.
4 On est peu de monde dans ce petit village, mais tout remue. On se croirait
un jour de foire ou de marché dans un bourg important. On se lève pour
une grande journée. Il va se passer des choses !
5 Les gens s’interpellent à pleine voix. Les vieilles femmes sont montées
avec peine dans les charrettes. Le plus jeunes rient en accrochant leurs
jupons aux comportes. Les enfants se pressent dans la tonnaille.
6 Nous sommes seulement quatre sur la nôtre. Assis derrière, les jambes
ballantes, je me laisse engourdir par le mouvement des cahots. Au pas du
cheval, le village s’éloigne.
1° Expliquons
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Ballantes : Les gens pendent. Assieds-toi sur le pupitre et laisse pendre tes jambes.
Cahot : saut que fait une voiture en roulant sur un chemin pierreux avec un trou.
Le travail habituel autour du texte est remplacé par les exercices de « Joyeuses
vendanges » des deux pages suivantes et qui sont tirées du manuel scolaire ancien :
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Texte 7 Conte
Renart et la mésange
1. Renart entend près de lui le chant d’une mésange. Comment faire pour l’attraper ?
Doucement, il appelle : « Mésange, ma mie, descendez, le roi ordonne la paix générale.
Les loups ne mangeront plus les moutons.
Et quand l’oiseau, qui s’amuse, recommence pour la deuxième fois. Renart, soulevant
ses paupières, aperçoit le petit flocon de mousse, comprend que la mésange se moque
de lui et, furieux, rentre dans le bois.
— 4. Où se sauve Renart ?
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Texte 8 Fable
1- Les arbres nouveaux devisaient à mi-voix sous le hangar, en attendant qu’on les
plantât.
«Moi, disait un jeune cerisier, je fleuris toujours de bonne heure. Ce n’est pas pour me
distinguer. Non, je vous assure : je suis la modestie même. Je fleuris de bonne heure parce
que c’est une tradition dans ma noble famille. A vrai dire je fleuris de façon merveilleuse
: un manchon neigeux qui va jusqu’à l’extrémité de mes branches. Quelle tenue des pétales!
Et quel parfum! Et quand vient la défloraison, quelle pluie candide! Et quel tapis sur le sol
, à mes pieds! Vous verrez: c’est un poème. Les fruits que nous donnons dans la famille
–Vraiment, la poire! C’est très intéressant. Vous n’avez pas de noyau, paraît-il!
–Dieu merci, non! Mais des pépins et plus que je n’en voudrais. De la poire, j’en donne, au
besoin, à condition bien entendu qu’on ne me tourmente pas. S’ils me laissent tranquille,
ici, je ferai peut-être une ou deux poires. S’ils me taillent, s’ils me tripotent, alors bernique.
– Plaît-il?
3- L’arbre ainsi mis sur la sellette était un petit pommier tout rabougri, tout chétif.
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Les arbres furent plantés en terre. Dès la première année, le cerisier montra ses belles fleurs
et donna quatre ou cinq cerises. Le poirier ne donna rien. Le pommier, qu’on avait placé
dans un coin transi d’ombre et de courants d’air nous offrit un boisseau de pommes. Il y a dix
ans de cela. Le petit dévoué continue de nous confondre par sa générosité. Le poirier tient
parole: il n’a jamais donné de fruits. Le cerisier, à chaque retour de l’avril, dit à qui veut
l’entendre:
1° Expliquons
Deviser : discuter
Manchon : rouleau de fourrure dans lequel on met les mains pour les protéger du froid.
Bernique : mot qui exprime la frustration. C’est plus fort que « zut ».
Rabougri : ratatiné
Boisseau : il s’agit d’une mesure, pour mesurer une quantité de grain ou ici de pomme.
(environ 35 l)
2° Comprenons
Le cerisier dit qu’il est modeste. L’est-il ? Le poirier est-il généreux ? Le pommier est-il
beau ? Est-il généreux ?
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3° Copions
4° Lecture vivante
Relis la fable en entier en insistant pour donner un ton hautain au cerisier, un ton sec au
poirier et un ton modeste au pommier.
4° Vocabulaire
5° Dessinons
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Texte 9 Poésie
1° Expliquons
2° Comprenons
Comment l’écureuil se lave-t-il avec de la lumière ? Que veut vraiment dire le poète ?
Qu’est-ce qu’une fleur de lumière ? Qu’attend le vent pour faire tomber la feuille ?
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3° S’approprier le texte
Prends un petit écureuil, prends des feuilles jaunes, un arbre playmobil et illustre le poème
par ton jeu.
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56
http://www.pass-education.fr/les-animaux-a-lautomne-texte-documentaire-automne-ce1-
cycle-2/
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57
Lecture de l’image
Toile de Vincent Van Gogh peinte en 1884, intitulée Allée de peupliers en automne.
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Chanson française
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59
Plaisir de lire
CE2
Thèmes 3 et 4
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Les malheurs de Sophie sont l’histoire romancée de l’enfance de la Comtesse de Ségur qui vécut en
Normandie. Elle est née en Russie, en 1779 et mourut en France en 1874.
1 Sophie était gourmande, nous l’avons déjà dit ; elle n’oublia donc pas ce que sa
bonne lui avait recommandé, et, un jour qu’elle avait peu déjeuné, parce qu’elle avait su
que la fermière devait apporter quelque chose de bon à sa bonne, elle lui dit qu’elle avait
faim.
« Elle aura bientôt quatre ans, dit Mme de Réan, il est temps qu’elle apprenne à travailler.
»
LA BONNE. – Mais quel ouvrage madame veut-elle que fasse une enfant si jeune ?
3 En entrant chez elle, elle vit Sophie qui mangeait encore. Le pot de crème était
presque vide et il manquait un énorme morceau de pain.
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« Ah ! mon Dieu ! s’écria-t-elle tout en préparant un ourlet pour Sophie, vous allez vous
rendre malade ! Est-il possible que vous ayez avalé tout cela ? Que dira votre maman, si
elle vous voit souffrante ? Vous allez me faire gronder ! »
SOPHIE. – Soyez tranquille, ma bonne ! j’avais très grand ‘faim, et je ne serai pas
malade. C’est si bon, la crème et le pain tout chaud !
LA BONNE. – Oui, mais c’est bien lourd à l’estomac. Dieu ! Quel énorme morceau de
pain vous avez mangé ! J’ai peur, très peur que vous soyez malade.
SOPHIE, l’embrassant. – Non, ma chère Lucie, soyez tranquille, je vous assure que je me
porte très bien.
1° Expliquons
Pain bis : pain fait avec de la farine bise (une farine qui a été
plus tamisé que la farine complète)
Ouvrage : travail d’aiguille (broderie par exemple)
2° Comprenons
Qu’a apporté la fermière ? Que propose la bonne ? Qui appelle la bonne ? Que veut
Madame de Réan ? Que constate la bonne à son retour ? Que craint la bonne ?
3° Copions
Recopie sur ton cahier la phrase du texte qui indique l’âge de Sophie.
4° Lecture vivante
Relis le paragraphe 3° en donnant le bon ton à la bonne qui s’inquiète et la bonne
intonation à Sophie, repue, qui veut rassurer la bonne.
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5° Vocabulaire
Souffrante est l’adjectif du nom « souffrance » et son verbe est « souffrir ». Retrouve
sous le même mode dans les colonnes des familles de mots
espérance
mensonge
mer
son
roi
6° S’approprier le texte.
Dans la cuisine, fabrique du pain. Tu goûteras une petite part (tu es plus raisonnable que
Sophie) avec un soupçon de crème.
Ecris ici tes impressions dans ton cahier sur le goûter de Sophie.
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1 Sophie retourna au salon, rangea toutes ses affaires et se mit à jouer. Tout en jouant,
elle se sentit mal à l’aise, la crème et le pain chaud lui pesaient sur l’estomac ; elle avait
mal à la tête ; elle s’assit sur sa petite chaise et resta sans bouger et les yeux fermés.
La maman, n’entendant plus de bruit, se retourna et vit Sophie pâle et l’air souffrant.
La maman sortit et resta quelques minutes absente. Quand elle revint, elle avait l’air très
fâché.
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3 Mme de Réan prit la main de Sophie, la trouva brûlante et l’emmena pour la faire
coucher.
« Je vous défends, dit-elle à la bonne, de rien donner à manger à Sophie jusqu’à demain ;
faites-lui boire de l’eau ou de la tisane de feuilles d’oranger, et, si jamais vous
recommencez ce que vous avez fait ce matin, je vous renverrai immédiatement. »
1° Expliquons
Gloutonne : qui mange avec excès. Cet adjectif provient du nom de l’animal qui est
réputé hargneux et mangeant beaucoup.
2° Comprenons
Que découvre la maman de Sophie ? Sophie lui dit-elle la vérité ? Comment la maman
de Sophie la punit-elle ? Qu’aurait-elle pu faire si elle avait été sage ?
3° Copions
Recopie le passage où l’on comprend que Sophie était tentée de dire la vérité mais y a
renoncé.
4° Lecture vivante
5° Elocution
T’est-il déjà arrivé de mentir ou de désobéir ? Avais-tu été grondée ? Pourquoi est-il
important de ne pas mentir ?
6° Se réapproprier le texte
Fais jouer la scène à Perle (la poupée de porcelaine). Mets-la au lit et soigne-la avec une
tisane de fleur d’oranger.
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Texte 3 (Suite et fin d’un extrait d’une œuvre littérature jeunesse classique)
1 La bonne se sentait coupable ; elle ne répondit pas. Sophie, qui était réellement
malade, se laissa mettre dans son lit sans rien dire.
Elle passa une mauvaise nuit, très agitée ; elle souffrait de la tête et de l’estomac ; vers le
matin elle s’endormit. Quand elle se réveilla, elle avait encore un peu mal à la tête, mais
le grand air lui fit du bien. La journée se passa tristement pour elle à regretter le dîner de
sa tante.
Pendant deux jours encore, elle fut souffrante. Depuis ce temps elle prit en tel dégoût la
crème et le pain chaud, qu’elle n’en mangea jamais.
2 Elle allait quelquefois avec son cousin et ses amies chez les fermières du voisinage ;
tout le monde autour d’elle mangeait avec délices de la crème et du pain bis, Sophie
seule ne mangeait rien ; la vue de cette bonne crème épaisse et mousseuse et de ce pain
de ferme lui rappelait ce qu’elle avait souffert pour en avoir trop mangé, et lui donnait mal
au cœur. Depuis ce temps aussi elle n’écouta plus les conseils de sa bonne, qui ne resta
pas longtemps dans la maison. Mme de Réan, n’ayant plus confiance en elle, en prit une
autre, qui était très bonne, mais qui ne permettait jamais à Sophie de faire ce que sa
maman lui défendait.
1° Expliquons
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2° Comprenons
Comment réagit la bonne ? Quelle nuit passe Sophie ? Que provoque la vue du pain et
de la crème chez Sophie le reste de sa vie ? Quelle décision prend Madame de réan à
propos de la bonne. Pourquoi ?
3° Copions
4° Lecture vivante
Relis le premier paragraphe en prenant un ton retenu et empreint de compassion pour
Sophie qui est malade et pour la bonne qui se sent coupable. Le ton doit être délicat et
sérieux.
5° Vocabulaire (préfixes)
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La nouvelle maison
2 Nous fîmes peut-être quatre ou cinq cents mètres ; puis soudain, il n’y eut plus d’arbres ;
nous étions dans la cour de la ferme. Tout le côté de sinistre abandon avait disparu et notre
nouvelle maison, si elle n’avait rien perdu de son air de solitude, me parut impatiente de
nous avoir pour amis.
3 Brave petite ferme, qui venait au devant de vous, et qui, pour peu qu’on lui montrât
quelque bonté : carreaux aux fenêtres, couche de peinture, toilette du jardin, ne tarderait pas
à vous lécher la main.
4 Elle était magnifiquement située sur un petit tertre naturel, d’où partait, montrant le nez
entre les jeunes sapins, un vieux verger qui descendait en pente douce jusqu’à un petit lac.
A première vue, les bâtiments extérieurs semblaient frêles et inutilisables.
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6 Il nous fallu poser de nouveaux planchers, remettre des carreaux, enduire les murs,
réparer les appuis de fenêtres, installer un évier, et se livrer à toutes sortes de réparations
d’ordre général. La maison finit par prendre, malgré tout, une allure de chez soi.
1° Expliquons
2° Comprenons
3° Copions
Recopie le passage dans le texte qui dit ce que pensent les passants de la maison.
4°Elocution Peut-on changer d’avis sur quelque chose que l’on trouve d’abord pitoyable
et qu’on apprend à regarder autrement ou qu’on espère transformer ?
5° Vocabulaire
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69
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70
4 Maman n’allume pas la lampe tout de suite. Je vois, à travers les vitres, l’ombre
s’épaissir. Bientôt, les arbres, la barrière, la buanderie ne font plus qu’une seule tache
brune, puis noire…
5 Mais maman frotte une allumette et, brusquement, une bonne lumière jaune fait
cligner mes yeux.
Comme on est bien, dans notre maison !
Où est-il, à présent, le chemineau que j’ai vu ce matin ?
1° Expliquons
2° Comprenons
Comment sont vêtus les chemineaux que l’enfant voit passer ? Quand, surtout, est-
on heureux d’avoir une maison ? Comment est la maison du petit garçon ? Que voit
le petit garçon quand tombe la nuit ?
3°Copions
4° Lecture vivante
5° Vocabulaire
Quand la nuit tombe, les arbres deviennent des ____________ aux bras
_____________.
6° Dessinons
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Texte 6 Lecture tirée d’une œuvre jeunesse contemporaine « La famille aux petits
oignons »
La maison de vacances
2 Il y avait aussi un salon avec du parquet qui craque et de gros fauteuils sous des
housses, un immense débarras plein de meubles au rebut, d’autres pièces inutilisées, des
cagibis, des recoins pleins de poussières et qui sentaient le renfermé.
Maman, en arrivant, avait éternué aussitôt et passé un doigt soupçonneux sur les meubles
pour savoir où poser son sac.
3 La nuit, c’est vrai, les choses paraissent toujours sinistre et un peu inquiétantes. Mais
c’est le lendemain matin qu’on a vraiment découvert la maison. Un beau soleil filtrait à
travers les volets quand on s’est levés, Jean-A. et moi.
Les moyens dormaient encore. Papy Jean nous attendait dans la cuisine où il avait allumé la
cuisinière à bois et préparé d’énormes tartines de pain grillé.
-Alors, mes grands, il a dit, vous avez bien dormi ?
-Super, a dit Jean-A. Sauf que Jean-B. n’arrête pas de ronfler et de me mettre les pieds dans
la figure.
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-Est-ce que quelqu’un veut du jambon ? il a demandé. Des œufs à la coque ? Je suis allé les
chercher tout frais à la ferme d’en face. A votre page, c’est important de bien manger le
matin.
Jean-Philippe Arrou-Vignod
1° Expliquons
Enfilade : suite d’objets disposés sur une même ligne. On y voit le mot « fil ».
2° Comprenons
La maison est-elle froide ? La maison est-elle souvent habitée ? Qu’est-ce qui le
montre ? Qu’avait préparé Papy ? Qui ronfle ? Pourquoi le narrateur aime-t-il son grand-
père ?
3° Copions
Recopie la phrase qui montre que Maman n’apprécie pas la maison.
4° Lecture vivante
Relis le paragraphe 3 en marquant l’effet d’inquiétude dans l’intonation. Puis, rends
animée l’échange avec grand-père.
5° Vocabulaire
Une en_____________ de pièces au p________ glacé sous les pieds, avec des
6° Elocution
Décris sur le même ton la maison de vacances. Que dirais-tu de la maison, de sa
poussière, du parquet, des volets ?
7° Dessinons
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Texte 7 Conte
Hänsel et Gretel
Le lendemain matin, toute la famille partit dans la forêt pour chercher du bois.
Tandis qu’ils marchaient, Hänsel jetait çà et là quelques cailloux blancs. Lorsqu’ils
furent arrivés au cœur de la forêt, le père dit à ses enfants :
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- Reposez-vous et, pendant ce temps, votre mère et moi nous irons couper du
bois.
Mais ils ne revinrent jamais. Lorsqu’il se réveilla, Hänsel rassura sa sœur :
- Ne crains rien, nous allons retrouver notre chemin grâce aux petits cailloux blancs
que j’ai semés.
Le lendemain, leurs parents décidèrent d’aller encore plus loin dans la forêt.
Cette fois, Hänsel ne put faire provision de petits cailloux blancs qu’il remplaça par
des miettes du pain que sa mère lui avait donné. Les parents se mirent au travail, et
Hänsel et Gretel s’endormirent sur un lit de mousse. Lorsqu’ils se réveillèrent, ils
étaient seuls et il faisait presque nuit. Et lorsqu’ils voulurent rentrer chez eux, plus de
miettes ! Les oiseaux avaient tout mangé.
Ils marchèrent, marchèrent toute la nuit, puis toute la journée et finirent par
arriver près d’une étrange maisonnette faite de pain d’épice, de sucre candi et de
biscuit. Ils étaient si affamés qu’ils se précipitèrent.
- Grigno, grignon, grignotons, qui grignote ma maison ? fit une voix, et une vieille
femme sortit de la maison. Elle écouta les explications des enfants, les invita à
partager son repas et les coucha dans deux lits douillets. Gretel et son frère se
crurent au paradis. En fait, lorsqu’ils se réveillèrent, Hänsel était enfermé dans une
cage, et ils comprirent que la femme était une méchante sorcière. Celle-ci dit à
Gretel :
- Va puiser de l’eau et prépare le repas pour ton frère, il faut qu’il engraisse, car je
veux le faire cuire et le manger.
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1° Expliquons
Ce texte est
Un conte
Une nouvelle.
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
_________________________________________________________________
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
5. Quelle ruse emploie Hänsel pour faire croire à la sorcière qu’il n’engraisse pas ?
___________________________________________________________________
___________________________________________________________________
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76
Texte 8
Fable
1 « Le jour que nous reçûmes la visite de l’économiste, nous faisions justement nos
confitures de cassis, de groseille et de framboise.
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J’ai dit cela dans un grand mouvement lyrique et pour éblouir le savant. Ce n’est pas tout
à fait vrai. Nous mangeons nos confitures, en souvenir de leur parfum.
1° Expliquons
2° Comprenons
3° Lecture vivante
Relis le texte entier en donnant un ton un peu monotone au passage sur les explications de
l’économiste et un ton enjoué à l’enfant.
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4° Copions
Recopie la phrase qui indique la vrai raison de la fabrication familiale des confitures.
5° Vocabulaire
6° Se réapproprier le texte
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Texte 9 Poésie
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Texte 10 Documentaire
Maisons du monde
1° Expliquons
Taïga : forêt issu du russe, signifiant forêt boréale. Boréal veut dire ce qui se situe dans
l’hémisphère nord par opposition à austral (qui désigne ce qui se situe dans l’hémisphère
sud).
Nomade : qui n’a pas de lieu d’habitation fixe.
Parer : décorer.
Empiler : faire des piles.
Colimaçon : en spirale (le colimaçon est également un autre nom pour désigner les
escargots.
Pilotis : pieux soutenant une construction souvent bâtie au-dessus de l’eau.
2° Colorions le colimaçon.
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Lecture de l’image
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La loi de la jungle
Le Livre de la Jungle est un recueil de nouvelles de
Rudyard Kipling (paru en 1894) dont chacune raconte une
histoire qui se passe dans la jungle, forêt de l’Inde où
vivent des animaux sauvages typiques du pays, ainsi que
des hommes. Les nouvelles se succèdent dans un ordre
qui n’est pas nécessairement chronologique, et permettent
de découvrir par différents côtés la destinée de Mowgli
petit d’homme, son éducation, la vie sociale du monde des
animaux, et les lois de la Jungle auxquelles tous sont
soumis, les hommes aussi.
1 Il était sept heures, par un soir très chaud, sur les collines
de Seeonee. Père Loup s'éveilla de son somme journalier, se
gratta, bâilla et détendit ses pattes l'une après l'autre pour
dissiper la sensation de paresse qui en raidissait encore les
extrémités. Mère Louve était étendue, son gros nez gris
tombé parmi ses quatre petits qui se culbutaient en criant, et
la lune luisait par l'ouverture de la caverne où ils vivaient tous.
Et il allait s'élancer vers le fond de la vallée, quand une petite ombre à queue touffue
barra l'ouverture et jappa :
— Bonne chance, ô chef des loups ! Bonne chance et fortes dents blanches aux
nobles enfants. Puissent-ils n'oublier jamais en ce monde ceux qui ont faim !
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86
3 — Entre alors, et cherche, dit Père Loup avec raideur ; mais il n'y a rien à
manger ici.
— Pour un loup, non, certes, dit Tabaqui ; mais pour moi, mince personnage, un os
sec est un festin. Que sommes-nous, nous autres Gidur-log (le peuple chacal), pour
faire la petite bouche ?
1° Expliquons :
Somme : court instant de sommeil. Quel autre sens peut avoir somme ?( 1) Résultat
d'une addition.2) Réunion de choses assemblées. « la somme de nos efforts ». 3)
Quantité d'argent. « une grosse somme ») Si l’on met une majuscule à Somme on
parle alors d’un département français qui se situe dans la région du Haut-de-France)
Culbuter : Verbe de la même famille que le nom « culbute », et signifie que les
louveteaux se renversaient violemment se faisaient tomber brusquement pour jouer .
Hydrophobie : La rage est une maladie virale grave et celui qui la contracte a une
peur morbide (maladive) de l’eau. Tabaqui a la rage et comme c’est contagieux et
mortel, même le tigre plus puissant a peur de lui. C’est la rage qu’on appelle
« hydrophobie ».
2°Comprenons le récit :
Père Loup lui accorde-t-il ce qu’il souhaite ? Que trouve Tabaqui au fond de la
caverne ? En est-il heureux ?
3° Copions
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4° Lecture vivante
Relis le paragraphe 2 et mets l’intonation qu’il faut pour traduire l’inquiétude que
provoque le passage de Tabaqui dans la jungle.
5° Vocabulaire
nom verbe
Somme ou sommeil
Culbute
mépriser
Raideur
obliquer
6° S’approprier le texte
Avec de l’argile, recrée la caverne des loups et modèle Père Loup, Raksha, les
louveteaux et Tabaqui.
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En bas, dans la vallée qui descendait vers une petite rivière, il entendit la plainte
dure, irritée, hargneuse et chantante d’un tigre qui n’a rien pris et auquel il importe
peu que toute la jungle le sache.
— L’imbécile ! dit Père Loup, commencer un travail de nuit par un vacarme pareil !
Pense-t-il que nos chevreuils sont comme ses veaux gras de la Waingunga ?
— Chut ! Ce n’est ni bœuf ni chevreuil qu’il chasse cette nuit, dit Mère Louve, c’est
l’homme.
La plainte s’était changée en une sorte de ronron bourdonnant qui semblait venir de
chaque point de l’espace. C’est le bruit qui égare les bûcherons et les nomades à la
belle étoile, et les fait courir quelquefois dans la gueule même du tigre.
— L’homme ! — dit Père Loup, en montrant toutes ses dents blanches. — Faugh !
N’y a-t-il pas assez d’insectes et de grenouilles dans les citernes, qu’il lui faille
manger l’homme, et sur notre terrain encore ?
2 La Loi de la Jungle, qui n’ordonne rien sans raison, défend à toute bête de
manger l’homme, sauf lorsqu’elle tue pour montrer à ses enfants comment on tue,
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auquel cas elle doit chasser hors des réserves de son clan ou de sa tribu. La raison
vraie en est que meurtre d’homme signifie, tôt ou tard, invasion d’hommes blancs
armés de fusils et montés sur des éléphants, et d’hommes bruns, par centaines,
munis de gongs, de fusées et de torches. Alors tout le monde souffre dans la
jungle… La raison que les bêtes se donnent entre elles, c’est que, l’homme étant le
plus faible et le plus désarmé des vivants, il est indigne d’un chasseur d’y toucher. Ils
disent aussi — et c’est vrai — que les mangeurs d’hommes deviennent galeux et
qu’ils perdent leurs dents.
Alors, on entendit un hurlement — un hurlement bizarre, indigne d’un tigre — poussé
par Shere Khan.
— Il a manqué son coup, dit Mère Louve. Qu’est-ce que c’est ?
Père Loup sortit à quelques pas de l’entrée ; il entendit Shere Khan grommeler
sauvagement tout en se démenant dans la brousse.
En effet, devant lui, s’appuyant à une branche basse, se tenait un bébé brun tout nu,
qui pouvait à peine marcher, le plus doux et potelé petit atome qui fût jamais venu la
nuit à la caverne d’un loup. Il leva les yeux pour regarder Père Loup en face et se mit
à rire.
— Est-ce un petit d’homme ? dit Mère Louve. Je n’en ai jamais vu. Apporte-le ici.
Un loup, accoutumé à transporter ses propres petits, peut très bien, s’il est
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— Qu’il est mignon ! Qu’il est nu !... Et qu’il est brave ! dit avec douceur Mère Louve.
1° Expliquons :
Galeux : Etre atteint de la gale. La gale est une maladie de peau (qui devient
infectée à cause d’un acarien) .
2°Comprenons le récit :
Quelle est la raison de la plainte du tigre ? Que chasse le tigre la nuit ? Qu’a fait
Shere Khan pour se brûler les pieds (pattes) ? Que découvre Père Loup ? Que fait-il
avec le petit ? Lui fait-il mal en le prenant ?
3° Copions
Recopie le passage où on explique qu’un loup est capable de prendre des objets
dans sa gueule sans les esquinter.
4° Lecture vivante
5° Grammaire
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6° Dessinons
— Ah ! Ah ! Il prend son repas avec les autres. Ainsi, c'est un petit d'homme. A-t-il jamais
existé une louve qui pût se vanter d'un petit d'homme parmi ses enfants ?
— J'ai parfois ouï parler de semblable chose, mais pas dans notre clan ni de mon temps, dit
Père Loup. Il n'a pas un poil, et je pourrais le tuer en le touchant du pied. Mais, voyez, il me
regarde et n'a pas peur !
Le clair de lune s'éteignit à la bouche de la caverne, car la grosse tête carrée et les fortes
épaules de Shere Khan en bloquaient l'ouverture et tentaient d'y pénétrer. Tabaqui, derrière
lui, piaulait :
— Shere Khan nous fait grand honneur — dit Père Loup, les yeux mauvais. — Que veut
Shere Khan ?
— Ma proie. Un petit d'homme a pris ce chemin. Ses parents se sont enfuis. Donnez-le-moi !
2 Shere Khan avait sauté sur le feu d'un campement de bûcherons, comme l'avait dit
Père Loup, et la brûlure de ses pattes le rendait furieux. Mais Père Loup savait l'ouverture de
la caverne trop étroite pour un tigre. Même où il se tenait, les épaules et les pattes de Shere
Khan étaient resserrées par le manque de place, comme les membres d'un homme qui
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— Les loups sont un peuple libre, dit Père Loup. Ils ne prennent d'ordres que du Conseil
supérieur du Clan, et non point d'aucun tueur de bœufs plus ou moins rayé. Le petit
d'homme est à nous... pour le tuer s'il nous plaît.
1° Expliquons
Ouï : (ouï parler, ouï dire…) {conjugaison : j'ois, tu ois, il oit, nous oyons, vous oyez, ils
oient ; j'oyais, nous oyions ; j'ouïs, nous ouïmes ; j'oirai, nous oirons, ou j'orrai, nous orrons ;
j'oirais ou j'orrais ; oyons, oyez ; que j'oye, que nous oyions, qu'ils oient ; que j'ouïsse ; oyant
; ouï } Recevoir les sons par l'oreille, entendre.
Piauler : Se dit du cri des petits poulets et autres. Par extension, se plaindre en pleurant, en
parlant des petits enfants.
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En utilisant « s’éteignit » on compare la lune à quoi ? On forme ainsi une image littéraire
plus riche. Par quoi aurait-on pu remplacer ce verbe et qui ainsi n’aurait pas donner cette
même impression ? (disparut)
« bouche » : une caverne a-t-elle une bouche ? Qui a une bouche. On compare alors la
caverne à un être vivant. On aurait pu remplacer bouche par ? (entrée, ouverture)
2° Comprenons
Qui sont les petits contre lesquels le bébé se pousse ? De quoi peut se vanter la louve ? Le
bébé a-t-il peur des loups ? Que veut Shere Kahn ? Pourquoi Père Loup n’est pas inquiet ?
De qui les loups prennent-ils leurs ordres ?
3° Copions
4° Lecture vivante
Relis le paragraphe 2 en faisant bien sentir la tension de l’arrivée du tigre et donne le ton
juste afin que la fierté des loups soit ressenti dans le texte.
5° Grammaire
Le clair de lune s'éteignit à la bouche de la caverne, car la grosse tête carrée et les fortes
épaules de Shere Khan en bloquaient l'ouverture et tentaient d'y pénétrer.
6° Se réapproprier le texte
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Reprends la caverne en terre cuite que tu as faite avec les personnages. Ajoute en
argile le bébé Mowgli et Shere Khan. Rejoue la scène de ce récit.
Ouarâ
« Dans une boucle du Niger, aux confins du pays des Mossis, chez les Bobos », un homme blanc «
travaille de son cerveau et de ses mains ». En plus de ses travaux, il s'intéresse aux bêtes de la
brousse; il les aime, et prétend s'en faire des amies, par la douceur et la bonté. Et les relations
d'homme à bêtes sont racontées simplement, avec beaucoup de sensibilité, d'émotion, d'humour
aussi.
Le décor est dépeint avec un rare bonheur : la chaleur accablante, la végétation des tropiques, les
bons noirs naïfs et malins tout à la fois, sont évoqués en peu de mots, par touches légères, comme
un fond de tableau, mais avec tant de précision que, suivant la formule banale, « on croit y être. »
1 Ouarâ dormait, confiante dans la présence de son maître, dans l’entière paix que
donne une belle dentition toute neuve sortie depuis deux mois…
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A ce moment passa le chat de la maison avec qui Ouarâ s’amusait parfois à la suite d’une
bonne digestion. Le chat ne s’attendait-il pas à voir la lionne ? N’était-il pas en humeur de
jouer ? Le fait est simplement celui-ci : au cours d’une brève lutte, le chat se rebiffa, donna
un coup sur le museau de Ouarâ, et, avant qu’une des énormes pattes l’eût aplati et
maintenu sur le plancher, il avait sauté à travers la balustrade…
Il tomba dans la cour. A sa suite, la lionne fit le même chemin pour le rattraper, oubliant le
collier, la corde, la balustrade, ne pensant qu’au jeu. La corde et le collier étaient solides : la
lionne n’atteignit pas le sol, mais se trouva plaquée brutalement contre le mur et pendue. Ce
fut alors un beau tapage : sauts affolés, détentes énormes suivies de retombées le long de la
maison, rauquements aigus. Les poils volaient en tous sens.
2 La torpeur qui régnait dans cette cour fut ravagée. Quand éclata le cri de la brousse,
colporteurs de marchandises, vendeurs de caoutchouc,
messagers, voyageurs, trafiquants et mendiants qui dormaient au
pied des arbres et des murs, à l’ombre, se levèrent d’un bond et
mal éveillés, s’enfuirent en tous sens…
Ouarâ sautait toujours, impuissante à remonter le mur. Sa voix, profonde d’abord, était
devenue aiguë, puis sifflante. Par moment, la bête se taisait, comme si elle recherchait son
souffle. A vrai dire, son souffle l’abandonnait…
A peine son maître venait-il de reposer le couteau sur la table qu’il sentit sur ses épaules
deux énormes pattes qui l’étreignaient. Avant qu’il eût pu, de la voix et du geste, retenir
l’agresseur, il était renversé, roulé sur le plancher…
L’homme voulut se défendre, écarter la gueule, retenir les pattes. Mais la lionne était
couchée sur lui et l’écrasait… L’angoisse l’anéantit… Elle fut de courte durée. Les griffes
rentrées, les pattes d’Ouarâ embrassaient solidement la proie de sa bienveillance, de son
amour, de sa reconnaissance.
1° Expliquons
Rebiffer : Marquer son refus de quelque chose et protester contre quelqu'un, quelque chose.
Balustrade : barrière installée à hauteur d'appui souvent ajourée, faisant fonction de garde-
corps.
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Rauquement : Cri poussé d’une voix rauque, (voix âpre, comme enrouée).
2° Comprenons
Qui en est l’auteur de ce texte? Qui est Ouarâ ? Pourquoi veut-elle poursuivre le chat?
Ouarâ rencontre un problème. Lequel ? Relève l’expression qui montre qu’Ouarâ risque de
mourir. Qui sauve Ouarâ ? Comment se termine l’histoire ?
3° Copions
Recopie le passage qui indique ce que fait le narrateur quand il trouve Ouarâ qui a la gueule
en train d’écumer.
4° Conjugaison
5° Lecture vivante
Relis le paragraphe 3 en faisant bien sentir la tension et la situation dramatique dans le ton
que tu emploieras.
6° Dessinons
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1° Expliquons
Le contrôle : L’emplacement où se tient un employé qui « contrôle », qui vérifie que chaque
visiteur a son ticket.
Consentir : accepter
2° Comprenons
Voilà un petit chien promis à un destin bien cruel : il sera dévoré tout vif par un lion ! Mais ce lion n’est
pas si féroce qu’on imagine : touché par la gentillesse de son petit compagnon, il en fait son ami. Et il
aimera tant ce petit chien qu’il ne pourra survivre à la mort de son ami.
3° Copions
Recopie le passage qui indique ce que le petit chien a fait quand il fut mis dans la cage du
lion.
4° Lecture vivante
Relis le texte en entier. Cette histoire est à la fois étonnante et triste. Il faut donc le montrer
en lisant. Nous sommes tout d’abord très surpris que le lion, animal connu pour sa férocité,
soit si doux. Et son désespoir après la mort de son petit compagnon n’est-il pas touchant ?
fois
5° Grammaire
Le petit chien ne « quitta » pas… Le lion le « laissait ». Indique les « temps » des verbes
soulignés.
6° Dessinons
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1 Il était une fois une grande jungle, et dans cette jungle, il y avait un grand Lion et le
Lion était le roi de la jungle.
Chaque fois qu’il voulait quelque chose à manger, tout ce qu’il avait à faire était de sortir de
sa caverne de pierre et de terre et de rugir.
Après avoir rugi à quelques reprises, tous les petits animaux de la jungle étaient tellement
effrayés qu’ils sortaient de leurs trous et de leurs cachettes pour s’enfuir en tous sens. Alors,
bien sûr, le Lion pouvait voir où ils étaient. Il se jetait sur eux, les tuait, et les avalait.
2 Il fit cela si souvent que finalement il ne resta pas une seule créature vivante dans la
jungle autre que le Lion, à l’exception de deux petits Chacals, un petit père Chacal et une
petite mère Chacal.
Ils avaient dû fuir tant et tant de fois qu’ils étaient devenus très maigres et très fatigués, et
qu’ils ne parvenaient plus à s’enfuir aussi vite.
Et un jour le Lion se trouva si près que la petite
mère Chacal eut grand peur et elle s’écria :
- Oh, Père Chacal, Père Chacal! Je crois que
notre tour est venu! Le Lion va sûrement nous
attraper cette fois!
- Peuh! Quelle idée, la mère! dit le petit père
Chacal. Viens, fuyons !
Et ils coururent, coururent et coururent très
vite, et le Lion ne put pas les capturer cette
fois-là.
3 Mais, finalement, le Lion se trouva de
nouveau si proche d’eux que la petite mère
Chacal en fut mortellement effrayée.
- Oh Père Chacal, Père Chacal! pleura-t-elle. Cette fois, je suis sûre que notre tour est venu.
Cette fois, le Lion va nous manger!
- Maintenant, la mère, arrête de pleurnicher, dit le petit père Chacal, fais comme je te dis, et
tout se passera bien.
Et alors, que firent ces astucieux petits chacals, ils se prirent par la main, et ils coururent au-
devant du Lion, comme s’ils avaient l’intention de se jeter dans sa gueule.
Quand il les vit approcher, il se leva, et il rugit d’une terrible voix:
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- Petits misérables, venez ici vous faire manger, immédiatement! Et d’abord, pourquoi n’êtes-
vous donc pas venus plus tôt?
4 Le père Chacal le salua très bas.
- C’est bien vrai, père Lion, dit-il, nous avions l’intention de venir, nous savions que nous
aurions dû déjà venir; et nous voulions venir; mais, à chaque fois, un grand lion terriblement
effrayant sortait des bois et nous rugissait après, et il nous effrayait tant que nous nous
enfuyions.
- Que voulez-vous dire, rugit le Lion. Il n’y a pas d’autre lion que moi dans cette jungle et
vous le savez très bien!
- Certes, certes, Père Lion, dit le petit chacal, C’est ce que tout le monde pense; mais
pourtant, il y a bien une autre lion! Et, il est encore plus gros que vous, autant que vous êtes
beaucoup plus gros que moi! Son visage est bien plus affreux, et ses rugissements bien plus
effrayants. Oh, il est vraiment plus effrayant que vous!
En entendant cela, le Lion se leva, et il rugit si fort que toute la jungle en trembla.
- Amenez-moi à ce lion, dit-il. Je vais le dévorer, et ensuite, c’est vous que je mangerai.
Les petits chacals partirent devant, et le Lion les suivit, l’air arrogant.
Ils le menèrent à un endroit où se trouvait un profond puits rempli d’eau claire.
- Le Lion est mort, le Lion est mort! Nous avons tué le terrible Lion qui voulait nous tuer!
Le Lion est mort, le Lion est mort! Oh! Oh! Oh!
Miss Sara Cone Bryant, Comment raconter des histoires à nos enfants
1° Expliquons
2° Comprenons
Quand il avait faim, que faisait le lion ? Que font les chacals, la première fois pour échapper
au lion ? Que font-ils la deuxième fois ? Que font-ils croire au lion ? Que fait le lion devant
l’image reflétée par l’eau du puits ?
3° Copions
Recopie le passage qui décrit ce que le chacal fait quand le lion rugit devant lui.
4° Lecture vivante
5° Grammaire
Aval, bal, carnaval, cérémonial, chacal, festival, narval, récital, régal, rorqual s’écrivent
« als » au pluriel.
Il existe plusieurs (carnaval) _____________ dans le monde. Hier soir, nous avons vu les
différents (festival) _____________ qui se tiendront lors de l’été dans notre région. Elle aura
6° S’approprier le texte
Fabrique trois masque : un de lion, un de mère chacal et un de père chacal avec tes sœurs.
Rejoue l’histoire avec elles déguisées avec les masques.
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103
Texte 7 Conte
1 Un jour, alors qu’il chassait dans la forêt, Ali entendit un grognement : gre...gre...gre...
Il se dirigea vers l’endroit d’où le bruit semblait venir et il se trouva devant un tigre enfermé
dans une fosse à trappe.
2 Alors Ali ouvrit la trappe. Le tigre bondit et attrapa Ali. « Il n’y avait rien à manger
dans cette fosse, dit-il, j’ai faim. Je vais te dévorer.
— Mais je vous ai sauvé la vie, implora Ali. Vous ne pouvez pas faire une chose pareille.
Tout le monde dirait que vous êtes un ingrat.
— Tu te trompes, mon ami. On dira que j’avais raison.
3 — D’ailleurs, nous allons bien voir. J’ai grand-faim, mais je peux quand même
attendre. Allons interroger quelques-unes de nos connaissances. Si l’une d’elles dit que c’est
toi qui as raison, je te jure que je ne te mangerai pas. Et cette fois, tu peux croire à ma
parole. »
Ils s’en allèrent le long des routes.
(à suivre)
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104
1° Expliquons :
3° Copions :
Recopie la phrase qui exprime ce qu’Ali trouve en se dirigeant vers le son qu’il entend.
4° Lecture vivante :
Relis le texte et anime le dialogue entre Ali et le tigre. Fais ressentir la méfiance d’Ali et
donne un ton rusé au tigre.
5° Conjugaison :
L’impératif présent :
1-________________________________________________________
2-________________________________________________________
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3 «Tu as bien entendu, dit alors le tigre. Il me semble que je peux te manger sans
remords. Qu’en penses-tu ?
— Je pense, répliqua le pauvre Ali, je pense que ce n’est pas assez pour savoir avec
certitude qui a tort ou qui a raison. Si vous le permettez, avant de prendre une décision,
allons voir Mony, le singe. Il est savant. Il paraît qu’il sait tout. Il nous dira qui a raison.
— Allons-y, dit le tigre, mais dépêchons-nous, car je commence à avoir l’estomac dans les
talons. »
(à suivre)
1° Expliquons :
Ruminer, c’est remâcher les aliments qui reviennent de l’estomac. Les animaux qui ruminent
s’appellent des ruminants.
2° Comprenons
Le bœuf et la poule ont-ils raison de dire que le tigre peut manger Ali ?Que propose Ali pour
se tirer d’embarras ?
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3° Copions :
4° Lecture vivante
5° Grammaire
« Ils allèrent un peu plus loin et virent une poule accroupie dans la poussière. »
Recopie dans ton cahier et transforme cette phrase en remplaçant poule par « coq », puis
par « poussins », et enfin par « poulettes ».
6° Se réapproprier le texte.
Prends de la pâte à modeler et forme Ali, un tigre, un bœuf et une poule. Refais la scène
avec ces figurines.
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107
1 Quand on fut arrivé chez Mony, Ali raconta son histoire une fois
de plus. Le singe parut réfléchir. Il murmura enfin : « Je ne comprends
pas.
— Qu’est-ce que tu ne comprends pas ? hurla le tigre en grinçant
des dents. C’est pourtant clair.
— Je ne comprends pas, reprit Mony, comment un tigre comme toi a
pu tomber dans un piège.
— Viens, grogna le tigre, et tu vas voir ! »
1° Expliquons :
2° Comprenons :
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3° Copions :
4° Lecture vivante
5° Vocabulaire
Le mot fosse vient du latin « fossa » qui signifie cavité. Plusieurs mots de la même famille
ont été créés. Relis la bonne définition avec les mots ci-dessous.
a) Fosse
b) Fossé
c) Fossette
d) Fossile
6° Se réapproprier l’histoire
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Texte 10 Fable
Le Lion et le Rat
Jean de Lafontaine
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1° Expliquons :
Obliger tout le monde : ici, obliger prend le sens d’être redevable. Chacun doit sentir qu’il
doit quelque chose à l’autre.
2° Comprenons :
3° Copions :
4° Lecture vivante :
Apprend ce texte par cœur. Récite-le en faisant varier le ton de ta voix. Ecoute la version
récitée de cette fable : https://www.youtube.com/watch?v=N8gBP11Ze3w
Tu peux aussi t’amuser à écoute la chanson des frères Jacques sur cette fable à la minute
5 :01.
5° Vocabulaire :
.
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111
Texte 11 Poésie
Explorateurs de souterrains,
De chocolat et de babas :
Jacques CHARPENTREAU
1° Expliquons :
2° Petite rédaction :
3° Dessinons :
Dessine dans ton cahier le métier que tu souhaites exercer plus tard.
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112
Jour 12 Documentaire
Le lion de Komo
(Voir le livre Le lion de Komo aux éditions Calligram collection S.O.S animaux en détresse)
Suite à la lecture du livre, fais une fiche d’identité du lion. Ajoute des détails afin de
compléter cette fiche sommaire :
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113
Lecture de l’image
Joyeux farceurs par Henri Rousseau (1906)
6. Où se déroule la scène ?_______________________________________
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114
Chanson
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115
Plaisir de lire
CE2
Thèmes 5 et 6
Grandir près du châtaignier
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Michka
1 Michka s’en allait dans la neige en tapant des talons. Il était parti de chez lui ce
matin-là, comme le jour commençait de blanchir la fenêtre, c’est-à-dire de la maison
d’Elisabeth, sa jeune maîtresse, qui était une petite fille impérieuse et maussade.
Lui c’était un petit ours. En peluche. Avec le dessous des pattes en velours rose,
deux boutons de bottine à la place des yeux, trois points de laine à la place du nez.
En se réveillant, il s’était senti tout triste et dégoûté. Elisabeth n’était pas gentille ;
il lui fallait vingt-cinq joujoux à la fois pour l’amuser et, quand on avait cessé de lui
plaire, il n’était pas rare qu’elle vous secouât et vous jetât d’un bout à l’autre de la
pièce ; tant pis s’il lui restait une de vos pattes dans la main.
-J’en ai assez d’être un jouet ici, grognait Michka en se frottant les yeux de ses
poings. Je suis un ours après tout ! Je veux aller me promener tout seul et faire un
peu ce qui me plaît, sans obéir aux caprices d’une méchante petite fille. Et, bien que
la chambre fut tiède et – tant qu’Elisabeth, dormait – plaisante, Michka s’était sauvé
en passant par la chatière. Maintenant, il s’en allait dans la neige… Il levait haut les
pattes, l’une après l’autre, et, chaque fois qu’il en posait une, cela faisait dans la
neige un petit trou rond.
2 Or, depuis bien cinq minutes, un roitelet le suivait. Ces roitelets, c’est farceur ; ça a la
queue retroussée et ça sautille par-ci, par-là, on
dirait toujours qu’ils se moquent de vous. Celui-
là faisait « Piou ! Piou !... » dans le dos de
Michka et, quand Michka se retournait, vite il se
laissait tombait dans un des petits trous ronds
que les pattes de Michka avaient faits dans la
neige.
-Brrr ! lui fit-il au nez en se retournant d’un seul coup. Pauvre roitelet ! Il eût si peu qu’en
volant il emmêlait ses ailes et que ce fut miracle s’il ne tomba pas. Il se blottit sous un
buisson et se tint désormais tranquille.
-Tradéridéra, tralala ! chantait Michka en continuant sa route, c’est très amusant d’être un
petit ours qui se promène dans la campagne. Je ne veux plus jamais être un jouet !
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1° Expliquons :
Impérieuse : Qui exige d'autrui soumission et obéissance, qui n'admet pas qu'on résiste à
sa volonté. Ce mot vient du latin « imperiosus » empire. On peut songer à « impératrice » qui
est de la même famille.
Bottine : Chaussure montante à boutons, lacets ou élastiques. Issu de la même famille que
botte.
2° Comprenons :
Pourquoi Michka quitte-t-il sa maison ? Comment s’était-il réveillé ? Que produisaient ses
pattes dans la neige ? Qui se cache dans les trous laissés par les pattes ? A quel jeu joue le
roitelet ?
3° Copions :
4° Lecture vivante :
Relis avec un ton enjoué le deuxième passage afin de mieux rendre le jeu espiègle auqel se
livre le petit oiseau.
5° Vocabulaire :
Ecris une phrase avec chacun des mots de même famille qu’empire après en avoir cherché
la définition précise dans le dictionnaire...
Empire : ____________________________________________
Impératrice : _________________________________________
Impérial : ____________________________________________
Impératif : ____________________________________________
Impérieux : ___________________________________________
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118
6° Dessinons
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119
Michka (suite)
-Mm ! Mm ! faisait Michka en se régalant, que la vie est belle dans le bois ! Jamais plus je ne
serai un jouet, ça, non !
Naturellement, quand il eut bien déjeuné, qu’il se fut bien frotté son petit ventre rond, il eut
envie d’aller faire la sieste en haut de l’arbre. Il grimpa donc, et s’installa dans les branches
et dormit un bon coup.
2 Quand il se réveilla c’était presque le soir… Deux oies sauvages s’étaient posées à la
cime de l’arbre pour se dégourdir les pattes et on les entendait causer.
-Can, can ! disait l’autre. C’est ce soir que chacun doit faire une bonne action, c’est ce soir
que chacun doit aider son semblable, secourir les malheureux, réparer les injustices…
Et puis elles s’envolèrent au fond du grand ciel gris. Et Michka descendit de son arbre et
repartit dans la neige, cherchant une bonne action à faire…
3 Mais on eût dit que la terre où il était arrivé maintenant était toute déserte. Pas une
maison, pas un animal, rien que la neige et les grands bois.
Soudain, voici qu’il entendit des grelots. C’était un traîneau, tiré par un renne. Le renne était
blanc, son harnais était rouge et parsemé de clochettes, et tout ça était très joli ; et aussi,
dans ses beaux yeux longs, le renne avait une lumière comme on n’en voit pas sur cette
terre, assurément. Sur le traîneau, il y avait un grand sac, tout gonflé, tout bossu.
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1° Expliquons :
Cime : Extrémité supérieure, et le plus souvent pointue, d'une montagne, des arbres, etc. ;
somme. Du latin « cyma », qui désignait alors le cœur de chou, qui dans les langues
romanes, a pris le sens d'extrémité de la tige, et de là, celui de tout sommet.
Harnais : Système servant à attacher quelque chose ou quelqu'un grâce à des sangles.
2° Comprenons :
Que trouve Michka au pied d’un arbre ? Pourquoi est-il soudain furieux ? Parvient-il à ouvrir
le pot ? Selon les oies sauvages, que doit-on faire le soir de Noël ? Que fait alors Michka
après avoir entendu les oies ? Que voit-il apparaître?
3° Copions :
Recopie la phrase qui indique ce que l’on doit faire le soir de Noël.
4° Lecture vivante :
Lis le premier passage en soulignant le ton colérique de Michka puis son apaisement par la
suite.
5° Grammaire :
Deux canards___________________________________________
Une sitelle______________________________________________
Un roitelet______________________________________________
Je _____________________________________________________
Nous ___________________________________________________
Vous____________________________________________________
6° Se réapproprier le texte
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Texte 3 Suite et fin de la lecture intégrale d’une œuvre de littérature jeunesse classique
Michka
1 C’était le Renne de Noël qui faisait sa distribution, comme c’est l’usage dans les pays
du Nord, où il y a bien trop de neige pour qu’un Bonhomme Noël puisse cheminer à pied.
Oh ! Ça, c’était amusant ! Le traîneau volait sur la neige. La nuit était venue, mais il y avait
tant d’étoiles au ciel qu’on y voyait comme en plein jour.
A chaque village, à chaque maison, le Renne s’arrêtait et Michka, entrant à pas de loup,
mettait dans la cheminée un chemin de fer, un pantin, une trompette, tout ce qui lui tombait
sous la main en fouillant dans le grand sac.
Michka s’amusait comme un fou ; s’il était resté, sage petit joujou, dans la maison
d’Elisabeth, aurait-il jamais connu une nuit pareille ? De temps en temps, cependant, il
pensait : « Et ma bonne action, dans tout ça ? »
2 Alors, on arriva à la dernière maison ; c’était une cabane misérable, à la lisière d’un
bois. Michka fourra la main dans le grand sac, tourna, fouilla : il n’y avait plus rien !
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1° Expliquons
Pantin : Jouet à l'apparence humaine dont on manipule les membres à l'aide de fils.
2° Comprenons :
Pourquoi est-il difficile de cheminer à pied ? Que demande le renne à Michka ? Que doit-il
faire ? Michka est-il heureux d’aider le renne ? Quelle bonne action fera Michka ?
3° Copions :
Recopie la phrase qui explique pourquoi le renne a gémit en arrivant à la dernière maison.
4° Lecture vivante :
Relis les deux passages. Dans le premier tu emploieras un ton guilleret exprimant la joie de
Michka et dans le deuxième, tu emploieras un ton doux qui traduira la compassion qui
s’impose devant la scène du petit malade sans cadeau.
5° Vocabulaire :
Le suffixe « able » exprime la capacité : susceptible de… Trouve le nom de même famille.
Misérable : misère.
Viable : ________________
Vendable : _____________
Utilisable :_____________
valable :_____________
6° Dessinons :
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Texte 4 Conte
Varenka
2 Varenka eut très peur, mais elle dit : « Si je viens avec vous, qui réconfortera les
voyageurs de passage, qui recueillera les enfants perdus dans la forêt, qui abritera les
animaux et qui nourrira les oiseaux durant l’hiver ? Il n’y a que moi par ici : il faut que je
reste. Mais vite, allez-vous-en, mes amis. Et que Dieu soit avec vous ! »
Alors les gens s’en allèrent en hâte, laissant Varenka toute seule. Elle tendit l’oreille. « On
entend le grondement des canons », pensa-t-elle. « Aujourd’hui, ils sont encore loin ; mais
demain ils seront là. Que vais-je devenir ? »
Varenka verrouilla la porte et ferma les fenêtres. Tandis que le soleil se couchait sur les
bois, elle se mit à prier Dieu : « S’il te plaît, construis un mur autour de ma maison et les
soldats ne me verront pas. »
La paix du soir s’installa doucement. On n’entendait plus les fusils, mais seulement les
oiseaux qui allaient bientôt mettre la tête sous l’aile pour dormir. Les colombes roucoulaient
et le rossignol chantait. Mais Dieu ne vint pas et il n’y eut pas de mur autour de la maison.
Avant la tombée de la nuit, Varenka rentra chez elle sans encombre. Un vieil homme, en
compagnie d’un chevreau blanc, l’y attendait. C’était Piotr, le chevrier. « Que fais-tu ici ? » lui
cria Varenka du plus loin qu’elle l’aperçut. « Pourquoi n’es-tu pas chez toi, avec tes chèvres
et tes poussins, tes oies et tes moutons ? »
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« Ma maison est brûlée et les soldats m’ont tout pris excepté ce petit chevreau », répondit
Piotr. « S’il te plaît, offre-nous l’hospitalité, car nous ne savons où aller ; bientôt il fera nuit et
les loups nous mangeront. »
Alors la veuve les fit entrer. Elle les installa confortablement près du poêle et servit à Piotr
une bonne assiettée de soupe chaude. Et à nouveau, elle pria Dieu : « Je t’en supplie, viens
vite. Construis un mur autour de ma maison et les soldats passeront sans nous voir, ni Piotr,
ni le chevreau, ni moi-même. »
Le silence de la nuit envahit la forêt. Les fleurs replièrent leurs pétales. Les petits
animaux qui vivaient aux creux des arbres ou dans le sol s’installèrent pour dormir. Mais
Dieu ne vint pas, et il n’y eut pas de mur autour de la maison de Varenka.
1° Expliquons :
Icône : (du grec εικόνα eikona) « image ». Dans ce texte il s’agit d’une représentation de
personnages saints dans la tradition chrétienne peinte sur du bois. L’icône s’inscrit dans la
tradition orthodoxe. Le mot « icône » est utilisé de nos jours davantage pour désigner des
symboles graphiques affichés sur l'écran d'un ordinateur et correspondant, au sein d'un
logiciel, à l'exécution d'une tâche particulière.
2° Comprenons : « Varenka vivait heureuse jusqu’au jour où »… Que s’est-il passé ?
Qu’est-il arrivé pour que la vie de Varenka change ? Pourquoi Varenka ne veut pas suivre
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les gens qui fuient ? Est-ce dangereux pour elle de rester ? Que fait Varenka pour se
donner du courage et se protéger ? Qui est Piotr ? Comment l’aide-t-elle ?
4° Lecture vivante : Relis le premier passage en mettant un contraste dans ta voix entre le
bien-être qui se dégage de la description de vie de Varenka et la peur des gens qui fuient.
5° Vocabulaire : Dans le monde, les maisons portent un nom différent. Associe le bon nom
avec la bonne image.
6° Dessinons
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Texte 5 Conte
Varenka (suite)
1 Le lendemain matin, rien n’avait changé. Varenka sortit pour récolter des
champignons et des herbes. Tout à coup, elle rencontra un jeune homme qui dormait au
pied d’un arbre. « Réveille-toi vite », lui dit-elle, « tu ne peux rester ici : les soldats te
trouveraient. Ecoute : n’entends-tu pas les canons dans la forêt ? Ils sont tout près. »
« Oui », répondit le jeune homme, « j’arrive du pays où la guerre fait rage. Tout est
détruit. La terre est en feu. Je me suis sauvé dans cette forêt profonde et maintenant, je n’ai
plus que cet arbre pour demeure. Mon nom est Stjepan. »
« Pauvre garçon », dit Varenka, « viens chez moi ; je te donnerai à manger et tu y seras
bien au chaud. »
Alors Stjepan suivit Varenka jusqu’à sa maison. D’une main il tenait un tableau et de
l’autre une fleur blanche dans un pot ; c’était un artiste et voilà tout ce qui lui restait au
monde. Après la soupe, les trois amis prièrent ensemble. Et dans son cœur, Varenka
pensa : « S’il te plaît, Seigneur, viens vite et construis un gros mur bien haut tout autour de
ma maison. Et les soldats ne trouveront ni Stjepan, ni Piotr, ni moi. »
« Qui es-tu, petite, et que fais-tu là ? » lui demanda Varenka. « Entends-tu le bruit terrible
de la bataille ? Tu devrais être chez toi, avec tes parents. »
« Entre, Bodula. Il y a toute une petite famille, ici ; tu seras la benjamine. » Bodula entra
et reçut du thé et des gâteaux, tandis que la colombe picorait les miettes, toute contente.
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Tout le jour, les quatre amis entendirent le tonnerre des canons. Ils pensaient que leur
dernière heure était venue. Enfin, Piotr joua de la balalaïka et tous reprirent en chœur de
vieux chants russes. A mesure que le jour baissait et que la lune montait dans le ciel, la
musique ramena la paix.
Ce soir-là, ils prièrent encore ensemble. « Seigneur de mon cœur », dit Varenka, « je t’en
supplie, construis un grand mur si haut que les soldats ne puissent pas voir ma petite
maison. Et nous aurons la vie sauve, l’enfant et sa colombe, l’artiste et sa fleur, le vieil
homme et son chevreau, et moi-même. J’ai peur qu’il ne soit trop tard : car demain les
soldats seront ici et tout sera perdu. »
Vers midi, de cruels soldats s’approchèrent dans un terrible fracas. Les amis avaient très
peur. Les soldats étaient vraiment tout près de l’isba. Mais ils passèrent sans la voir tant la
neige la dissimulait aux regards.
Stjepan, Piotr, Bodula et Varenka remercièrent Dieu, qui les avait sauvés.
Les soldats s’en allèrent et la paix revint dans la région. Lorsque la neige eut fondu, les
amis sortirent de la maison. La colombe voltigea de branche en branche, le chevreau fît de
grands bonds et Stjepan planta sa fleur devant la porte de la maisonnette.
Ce fut le printemps. La chèvre eut un petit. Les graines de la fleur blanche donnèrent de
nouvelles plantes. La colombe s’envola et annonça au monde que la paix régnait à nouveau.
Et Stjepan l’artiste peignit des tableaux qui racontaient avec talent l’histoire du mur de
neige dont Dieu avait protégé la maison de Varenka.
Bernadette Watts
1° Expliquons :
Larmes amères : On utilise l’adjectif amer pour décrire un goût rude, désagréable, aigre. Ici,
l’adjectif amer vient amplifier l’image des larmes en ajoutant à l’image de la tristesse, à la
souffrance que ressent la petite fille d’avoir perdu
ses parents.
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2° Comprenons
3° Copions
Recopie le passage (il s’agit de quatre petites phrases) qui montre que la vie revient après la
guerre.
4° Lecture vivante
Relis à voix haute le troisième paragraphe. Mets l’intonation qu’il faut pour décrire avec
retenu le passage qui décrit le danger lorsque les soldats passent près de l’isba recouverte
de neige puis la douceur la joie de la paix qui s’installe par la suite.
5° Grammaire
Souligne en rouge le verbe et analyse-le. Souligne en bleu les noms et écrit « s » sous le ou
les sujet(s). Analyse les noms. Où se trouve le sujet par rapport au verbe ?
Fais un théâtre d’ombre avec l’histoire de Varenka. Découpe dans du carton les
personnages et l’isba. Tu peux articuler les personnages à l’aide d’attaches parisiennes.
Fixe une baguette pour en faire de petites marottes. Présente ton spectacle et monte ta
scène à l’aide d’un drap et d’une lampe.
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A ce moment, quelqu’un a frappé à la porte. L’air surprise, Mlle Minaud a demandé : « Qui
est là ? »
2 Mlle Minaud a ouvert, et le père Noël est apparu ! le père Noël avec sa longue barbe
blanche, son grand bonnet, son vaste manteau et sa hotte.
Nous ouvrions tous des yeux ronds. Moi, j’avais même peur, un peu. Souriant, le père Noël
s’est avancé. Il s’est débarrassé de sa hotte et il a dit :
« Mes chers enfants, chères mamans, chère Mlle Minaud, la nuit dernière j’ai attaché des
jouets aux branches de ce pin. Mais tout à l’heure, en passant sur un nuage au-dessus de la
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« maternelle », j’ai entendu de jolies chansons. J’ai compris que c’était la fête, et je suis venu
distribuer moi-même les jouets. »
Alors, il nous a appelés un à un, par notre nom, comme s’il nous avait toujours connus. Il
nous a remis à chacun une boîte. Dans la mienne, il y avait un bateau à voile. Adèle a eu un
poupon qui ferme les yeux, et Robert un train qui marche seul.
Quand il eut fini, le père Noël sortit de sa hotte des oranges, des mandarines, des dattes
qu’il nous distribua ; puis il serra gentiment la main à tous et partit en disant :
3 Mais il fallut se séparer. Nous défilâmes devant Mlle Minaud, pour lui dire au revoir.
Alors Jacques, qui était le dernier, et dont la maman n’était pas venue, tira de son panier la
plus belle des oranges que lui avait offertes le père Noëlle. Avec un bon sourire, il dit
doucement :
« Mademoiselle, le père Noël vous a oubliée, et vous n’avez rien eu, mais cette grosse
orange-là sera pour vous. Vous la voulez bien, n’est-ce pas ? »
Mlle Minaud a paru fort étonnée. Puis lentement, elle s’est décidée à prendre l’orange, et elle
a embrassé Jacques par deux fois. Mais – le croiriez-vous ? – quand elle a levé la tête, il y
avait des larmes dans ses yeux.
Edouard Jauffret
1° Expliquons :
Hotte : Grand panier que l’on porte sur le dos, à l’aide de bretelle.
Défiler : On dit que les gens défilent quand ils marchent les uns derrière les autres.
2° Comprenons :
Quelle fête Mlle Minaud avait-elle organisée ? Comment la fête a-t-elle commencé ? Qui est
venu, sans que les enfants l’attendissent ? Qu’a dit le père Noël ? Qu’a-t-il fait ensuite ?
Qu’a fait Jacques avant de partir ? Pourquoi Mlle Minaud avait-elle les larmes aux yeux ?
Que pensez-vous de Jacques à présent ?
3° Copions :
Recopie la phrase qui décrit ce que fait Jacques avec ce qu’il a reçu du père Noël.
4° Lecture vivante :
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131
5° Grammaire :
Le père Noël avait sa ______________ barbe blanche, son grand ____________, son
6° Se réapproprier le texte :
http://auxpetitesmains.net/noelpereethotte.htm
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La veille de Noël
Henri Jousselin, né à Paris au XIXe siècle. Josselin fut procureur près le tribunal d’Étampes
puis conseiller à la cour d’appel de Paris. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages destinés aux
enfants.
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Ce bienfaiteur mystérieux,
Henri Jousselin
1° Expliquons :
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Enchanteur : celui qui, dans les croyances populaires, est douée de pouvoirs magiques :
Merlin l'Enchanteur. Dans le mot « enchanteur » on trouve le radical « chant ». Pour dire «
chant », le latin utilise aussi le mot carmen qui a donné charme en français et l'on retrouve
cette idée de magie du chant dans les mots incantation et enchanteur.
Bienfaiteur : Personne qui fait le bien. On y voit le mot « bien » et du latin factor qui veut dire
ici « faiseur ».
2° Comprenons :
Qui est Noël ? Que veut l’enfant ? Que lui répond la mère ? Qui peut être Noël selon la
mère ? Que peut-il nous arriver en dormant ?
3° Copions :
4° Lecture vivante :
Relis le deuxième passage en prêtant un ton amusé à la mère qui cherche à dissuader son
fils de veiller pour attendre Noël.
5° Vocabulaire :
-____________________ (confiserie)
-____________________ (confire)
-____________________ (confiture)
-____________________ (confit)
6° Dessinons
Dessine Noël tel que décrit dans une des hypothèses faites par la mère.
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Texte 8 Fable
Le flocon de neige
« L’autre soir, j’étais sur une branche de sapin quand il se mit à neiger. Pas une tempête,
non ! Juste comme un rêve, doucement, sans violence. Comme je n’avais rien de mieux à
faire, j’ai commencé à compter les flocons qui tombaient sur la branche où je me tenais. Il en
est tombé trois million sept cent cinquante-et-un mille neuf cent cinquante-deux. Et lorsque le
trois million sept cent cinquante-et-un mille neuf cent cinquante-troisième est tombé sur la
branche, un autre ’rien d’autre que rien’, la branche s’est cassée... »
La colombe, une autorité en matière de paix depuis l’époque de Noé, réfléchit en elle-même
et se dit :
« Finalement, peut-être ne manque-t-il qu’une personne pour que tout bascule et que le
monde vive en paix... »
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Jour 9 Poésie
Voici Noël
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Pierre Gamarra
1° Comprenons
A quoi est comparé le givre ? Dans la strophe sur les malheureux quelles images nous
montrent que la vie y est difficile ? (« plaine de la bise » qui s’insinue partout, les arbres
fruitiers ne donnent pas de fruits). Que sous-entend l’expression « je suppose » ? (l’espoir,
le poète parle de l’espérance du retour du printemps). Les braises claires sous la cendre
accentuent l’image de l’espoir : sous ce qui est éteint, brûle encore le feu, la chaleur.
Pourquoi prendre des bottes de sept lieues ? (les bottes de sept lieus permettent en
quelques enjambées de fouler plusieurs kilomètres. Le printemps semble loin…). Comment
est le mot d’avril ? Pourquoi ? Que représente le nouveau-né ? Et à Noël, qui symbolise-t-
il ?
Jour 10 Documentaire
Noël autour du monde
http://www.pass-education.fr/noel-dans-le-monde-traditions-de-noel-texte-documentaire-
cycle-3-ce2-cm1-cm2/
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Lecture de l’image
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5. Où se répartit l’ombre ?___________________________________________
Chanson
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Je me suis levé
Par un matinet
Que l’aube prenait
Son blanc mantelet.
Chantons Nolet Nolet Nolet.
Chantons Noël encore oh!
J’écoute chanter
Le rossignolet.
Jamais n’ai ouï
Chant si doucelet.
Chantons Nolet Nolet Nolet.
Chantons Noël encore oh!
https://www.musicme.com/Agnes-Chaumie/titres/Chantons-Nolet-t653154.html
1 Le soleil n’était plus chaud comme en été. Heidi avait dû sortir de l’armoire ses
bas et ses souliers, puis sa robe, car l’air devenait chaque jour plus froid, et
lorsqu’elle était sous les sapins, le vent la transperçait de part en part. Mais il n’y
avait pas là de quoi la retenir à la maison quand elle avait envie de sortir.
3 Mais les choses n’en vinrent pourtant pas là, et le jour suivant, comme il avait
cessé de neiger, le grand-père put sortir pour déblayer la neige tout autour du chalet
en faisant de grands tas qui ressemblaient à autant de montagnes, et bientôt les
fenêtres et la porte furent complètement débloquées.
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1° Expliquons :
2°Comprenons le récit :
3° Copions :
Retrouve dans le texte le passage qui décrit la réaction de Heïdi en voyant la neige tomber.
4° Lecture vivante :
Relis le paragraphe 4 en mettant une intonation qui laisse transparaître la surprise que
produit la visite de Pierre alors que grand-père et Heïdi sont seuls depuis huit jours, isolés de
tout dans la montagne.
5° S’approprier le texte :
Mime Pierre qui arrive et qui doit secouer la neige de ses souliers et se frayer un chemin
dans la neige pour arriver à la porte du chalet.
6° Dessinons :
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Dessine Heïdi regardant la neige tomber par la fenêtre, ou jouant dans la neige dehors.
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Il s’approcha tout de suite du feu sans dire un mot de plus, mais tout son visage était
épanoui et on voyait qu’il était bien content d’être là. Heidi l’examinait avec le plus
grand étonnement, car à peine fut-il resté quelques minutes près du feu, que la neige
qui couvrait ses vêtements commença à fondre, et bientôt Pierre parut transformé en
véritable cascade.
général ?
3 Immédiatement l’intérêt de
Heidi fut éveillé, et elle eut toutes sortes de questions à faire à Pierre sur ce qui se
duraient toujours longtemps avec Pierre, il put pendant ce temps se sécher du haut
en bas. Il lui fallait toujours de grands efforts pour trouver les mots qui exprimaient ce
qu’il voulait dire ; mais cette fois il avait encore plus à faire que d’habitude, parce
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qu’à peine était-il arrivé au bout d’une réponse, que Heidi lui posait déjà une nouvelle
Le grand-père était demeuré silencieux pendant cette conversation ; mais plus d’une
fois les coins de sa bouche avaient remué d’une drôle de façon, ce qui était toujours
5 En disant ces mots, le Vieux se leva et alla dans l’armoire chercher le souper,
pendant que Heidi mettait les tabourets autour de la table. Depuis son arrivée au
chalet, le grand-père avait encore fabriqué un long banc contre le mur, et d’autres
plus petits où il y avait place pour deux personnes, car Heidi aimait à se tenir
assez de sièges pour eux trois. Pierre ouvrit démesurément ses yeux ronds quand il
vit l’énorme morceau de viande séchée que le Vieux avait posé sur sa tranche de
6 Quand le joyeux repas fut terminé et qu’il commença à faire sombre, Pierre se
prépara au départ. Il avait déjà dit « bonsoir » et « merci », et franchit le seuil pour
s’en aller, quand il revint encore sur ses pas pour dire à Heidi :
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1° Expliquons
guerre : dans ce cas-ci, Pierre a affronté non pas une guerre mais la neige
abondante.
« Tu seras de la partie » : Cette expression veut dire que Pierre fait partie du petit
2° Comprenons
De quelle humeur est Pierre en entrant chez Grand-Père ? Pourquoi la neige avait-
3° Copions
4° Lecture vivante
Relis le paragraphe 2 en mettant le bon ton dans la voix de Grand-Père qui prend
5° Vocabulaire
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Immédiatement veut dire que l’action arrive dans l’immédiat, tout de suite.
6° Dessinons
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1 Cette idée était nouvelle pour Heidi, mais elle s’empara immédiatement de
son imagination, et le jour suivant la première chose qu’elle dit fut :
Mais Heidi n’abandonna pas son projet ; puisque la grand-mère lui avait fait dire de
venir auprès d’elle, il fallait bien y aller ! Aussi ne se passa-t-il pas un seul jour que
l’enfant ne répétât au moins cinq ou six fois :
2 Le quatrième jour, il
avait gelé très fort et la neige
craquait sous les pieds à
chaque pas, tandis qu’un
beau soleil entrait par la
fenêtre. Heidi, assise sur son
tabouret et mangeant son
dîner, répéta comme d’habitude son petit refrain :
— Aujourd’hui je devrais aller chez la grand-mère, elle doit trouver le temps bien long
!
— Allons, arrive !
L’enfant ne se le fit pas dire deux fois, elle sauta à bas de son tabouret et s’élança
hors du chalet.
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— Sors vite, grand-père ! sors vite ! c’est comme si les sapins étaient en or et en
argent !
Puis il retourna son traîneau et, le tirant derrière lui, commença à gravir le sentier.
Heidi ouvrit la porte et entra dans une chambre très petite et très sombre.
6 Il y avait dans un coin un foyer et quelques plats sur des rayons ; c’était la
cuisine. Au fond il y avait une seconde porte que Heidi poussa et qui la conduisit
dans une autre chambre étroite et basse. Ce n’était pas un chalet de berger comme
celui du grand-père, avec une seule grande pièce en bas et une fenière au-dessus ;
mais une vieille petite maison où tout était bas, étroit et resserré. Lorsque Heidi entra
dans la chambre, elle se trouva devant une table auprès de laquelle était une femme
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qui raccommodait la veste de Pierre ; Heidi la reconnut bien vite. Dans un coin était
assise une petite vieille toute ridée qui filait. Heidi comprit tout de suite qui elle était
et s’avança vers le rouet en disant :
Rouet : Machine à roue mue par une pédale ou par une manivelle, servant à filer le
lin, le chanvre, la laine, etc…
2° Expliquons
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Où veut aller Heïdi ? Par quel moyen Grand-père va-t-il l’y amener ? A quoi sert
habituellement le traîneau ? Quel est le handicap de la grand-mère ? Qu’est-elle en
train de faire quand Heïdi lui rend visite
3° Copions
Recopie la phrase où les sapins sont personnifiés (c’est-à-dire qu’on leur attribue
des attitudes de « personne »).
4° Lecture vivante
Relis avec enthousiasme le paragraphe 3 : Heïdi est très émerveillée !
5° Ecris des comparaisons :
Ex : Le traîneau partit comme une flèche.
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sautillaient sur la route, la queue relevée, le bec en l’air. Elles s’envolaient à notre
approche pour se poser en haut d’un arbre, d’où elles nous poursuivaient de leurs
jacassements qui ressemblaient à des injures ou à des avertissements de
mauvais augure.
4 Le vent soufflait toujours du nord, avec cependant une légère tendance à tourner
à l’ouest ; de ce côté de l’horizon, arrivaient des nuages cuivrés, lourds et bas, qui
paraissaient peser sur la cime des arbres. Bientôt, des flocons de neige, larges
comme des papillons, nous passèrent devant les yeux. Ils montaient,
descendaient, tourbillonnaient sans toucher la terre…
5 Ce ne furent plus des papillons qui voltigèrent devant nous. Ce fut une averse de
neige qui nous enveloppa… En peu d’instants, elle avait couvert la route : tas de
pierres, herbes des bas-côtés, broussailles et buissons des fossés ; car, poussée
par le vent qui n’avait pas faibli, elle accourrait ras de terre, pour s’amasser,
s’entasser contre tout ce qui lui faisait obstacle.
6 Cependant, il fallait marcher et ne pas se décourager… Tout à coup, dit Rémy, je
vis mon maître étendre la main dans la direction de la gauche. Je regardai, et il
me sembla apercevoir, dans une clairière, une hutte de branchages recouverte de
neige. C’était un abri qui valait une maison.
Nous ne tardâmes pas à y arriver. « Maintenant, la neige peut tomber, dit Vitalis.
– Oui ! Qu’elle tombe !répondis-je d’un air de défi.
1° Expliquons
Bas : parce que les nuages formaient un voile à basse altitude le « ciel » apparaissait bas.
Âpre : (à rapprocher d’aspérité) le vent semblait mordre la peau, il semblait la râper.
Tisons : Morceaux de bois presque entièrement brûlés dont autrefois on conservait la braise
sous la cendre toute la nuit pour avoir du feu dès le lendemain matin.
L’orient : Le côté du soleil levant, l’est.
Livide : d’une teinte pâle, blafarde, terne. La clarté provoquée par la neige n’était pas
éclatante dans la nuit.
Soupirail : ouverture pratiquée à la partie inférieure d'un édifice, pour donner un peu d'air et
de jour à une cave.
Augure : présage ; les cris des pies semblaient annoncer quelque malheur.
2° Comprenons :
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Qui raconte le récit ? « Qu’un grand couvercle sombre s’était abaissé sur la terre » : que
veut dire cette image ? « La livide clarté jaillissait du levant comme d’un immense
soupirail » : que veut dire cette image ? Pourquoi est-ce une grosse exagération que de dire
qu’il faisait jour quand l’heure fut arrivée ? Comment la neige tombe-t-elle d’abord et plus
tard ?
3° Lecture vivante
Relis le paragraphe 6 en laissant transparaître le sentiment de soulagement que provoque la
vue d’un abri.
4° Vocabulaire
Ex : Les nuages approchaient ; la neige, poussée par le vent accourait.
Approcher c’est devenir proche. Accourir c’est courir vers.
4° Copions
Recopie le passage qui indique l’abri qu’aperçoit Rémy.
5° S’approprier le texte
Construit une petite maquette à l’aide de farine, de petites branches et de deux
personnages. Reconstitue la tempête de neige qu’affrontent Vitalis et Rémy. Nous
relirons les passages qui décrivent la neige à la fin du bricolage.
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1° Expliquons
Menu : très petit.
Geindre : Gémir d'une voix faible, inarticulée sous l'effort, la douleur, etc. (imite un
malade qui geint)
Nébas : masse de neige (http://www.biblisem.net/narratio/eschenfa.htm)
Congère : banc de neige, amas de neige.
Remouliner : à rapprocher de « moulin ». Mouliner signifie grand mouvement, ainsi
avec le préfixe « re », nous voyons une certaine continuité dans le mouvement du
vent qui tourne à un croisement.
Métairie : une ferme.
2° Comprenons
Que font les bêtes, les gens sous le froid et la neige ? Comment la chute de neige
est-elle accueilli par Mama Jouanne ? Par la mademoiselle ? Comment le pays est-il
transformé par la neige ? Quel est l’effet du vent sur la neige ? Est-ce prudent de
s’aventurer sur les congères ?
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3° Recopie
Recopie ce que font les bêtes quand il fait trop froid.
4° Lecture vivante
Relis le paragraphe 4 et mets l’intonation exacte qui rend bien l’inquiétude de Mama
Jouanne faisant ses recommandations pour la route.
5° Vocabulaire
Le préfixe « in » ou « im » indique le contraire : « Justice et injustice ». Trouve le
terme contraire au mot en italique dans les phrases ci-dessous.
Mademoiselle n’est pas prudente de s’aventurer ainsi. Elle est
_______________.
Cette grande chute de neige n’est pas attendue en ce début d’hiver. C’est
________.
Avec son toit crevé, cette cabane n’est pas hospitalière. Elle est
________________.
Allons-nous abriter dans cette maison qui n’est pas habitée. Elle est
_____________.
6° Dessinons
Dessine le paysage de neige que Mademoiselle et Migou découvrent.
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Jour 6 Conte
Blanche –Rose et Rose-Rouge
1 Une veuve vivait dans une maison coquette avec ses deux filles qu’elle avait
prénommées Blanche-Rose et Rose-Rouge parce qu’elles ressemblaient aux boutons des
deux rosiers sauvages, l’un blanc, l’autre rouge, qui croissaient en son jardin.
Blanche-Rose et Rose-Rouge étaient des enfants bonnes, sages, travailleuses et vaillantes ;
elles s’aimaient de tout leur cœur. Quand Blanche-Rose murmurait : " Nous nous aimerons ",
Rose-Rouge répondait : " Toute notre vie " et leur mère ajoutait : " Ce que l’une aura, elle le
partagera avec l’autre ".
Ensemble, elles allaient au petit bois cueillir des fraises ; les animaux de la forêt les
connaissaient bien. Le lièvre venait en boule rouler à leurs pieds et grignoter la carotte
qu’elles lui avaient apportée. Les cerfs les égayaient de leurs bondissements majestueux et
les oiseaux, au faîte des arbres, pépiaient et chantaient à gorge déployée. Quand elles
s’attardaient dans la forêt et que la nuit les surprenait, elles couchaient l’une contre l’autre
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sur la mousse odorante, et s’endormaient jusqu’au matin. Leur mère ne se faisait pas de
souci car elle savait qu’elles ne risquaient rien.
4 Les deux fillettes, tranquillisées, s’approchèrent. Le mouton et les colombes aussi ...
- Chères enfants, retirez-moi cette neige de ma fourrure.
Avec une brosse, elles lissèrent le pelage épais du gros ours brun qui s’étendit devant l’âtre
en grognant de plaisir. Ayant perdu toute peur et toute timidité, elles s’amusèrent à l’envi
avec leur nouvel ami. Il était lourd et pataud. Elles lui tiraient les poils, enfonçaient leurs
petites mains dans la fourrure chaude comme un nid, ou bien, avec une baguette, le
taquinaient. De temps en temps, lorsqu’elles allaient un peu trop fort et partaient d’un grand
éclat de rire, il grognait :
- Blanche-Rose, Rose-Rouge, ne tuez pas votre fiancé.
L’heure du coucher sonna à la vieille horloge ; les deux enfants s’en allèrent au lit sagement.
La man dit à l’ours :
- Reste là si tu veux, près du feu. Il fait trop froid dehors.
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A l’aurore, il s’en retourna dans les bois d’où il était venu. Les jours qui suivirent,
ponctuellement, l’ours revint au logis. Les fillettes ne fermaient plus la porte avant qu’il ne fût
revenu se coucher devant l’âtre où il jouait avec elles des heures durant.
Quelques semaines après, tandis que les fillettes allaient ramasser du petit bois dans la
forêt, elles rencontrèrent, sur un arbre abattu, un nain tout ridé dont la longue barbe blanche
était prise dans une fente. Il sautait de droite et de gauche sans pouvoir se tirer de ce
mauvais pas.
Frères Grimm
1° Expliquons
Vaillantes : Qui a de la force d'âme, de l'énergie au travail
Faîte : Partie la plus élevée, sommet, cime (d’un arbre)
Pépier : Crier en parlant des petits oiseaux.
A gorge déployée : à pleine gorge, en ouvrant grand la bouche.
Âtre : Partie de la cheminée où l'on fait le feu.
Crémaillère : Pièce de métal, fixée au-dessus du foyer d'une cheminée et munie de crans
au moyen desquels on suspend un récipient à la bonne hauteur.
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161
Verrou : Serrure caractérisée par un pêne que l'on fait coulisser pour l'engager dans une
gâche.
Entrebâillement : Légère ouverture qu'offre une chose entrebâillée. (Attention à l’accent !)
2° Comprenons
Pourquoi les deux jeunes filles s’appelaient-elles ainsi ? Que répondait Rose-Rouge quand
Blanche-Rose déclarait : « Nous nous aimerons toute notre vie… ». Qui frappa à la porte ?
De qui l’ours doit-il protéger son trésor ?
3° Copions
Recopie la phrase qui indique ce que l’ours demande aux fillettes en entrant dans le salon.
4° Lecture vivante
Relis les deux premiers paragraphes avec l’intonation juste en laissant transparaître toute la
bonté qui règne dans la maison.
5° Dessinons
Dessine dans ton cahier Blanche-Rose et Rose-Rouge.
Blanche-Rose et Rose-Rouge
1 - Pourquoi me regarder de la sorte ? Vous feriez mieux de m’aider, lança le nain aux
fillettes.
- Que fais-tu là ? répliqua Rose-Rouge.
- Sotte que tu es ! Curieuse ! En coupant du bois en très petits morceaux, j’ai coincé ma
belle barbe. Me voilà bien pris ! Je ne peux plus m’en aller ! Cela vous fait rire, visages de
cire ! Fi donc ! Comme vous êtes vilaines !
- Je cours chercher de l’aide, s’exclama Rose-Rouge.
- Tête de linotte ! grogna le nain. N’êtes-vous pas assez grandes pour me tirer de là ?
- Prenez patience, dit Blanche-Rose en fouillant dans ses poches.
Elle exhiba une paire de ciseaux et se mit à couper le bout de la barbe.
A peine libéré, le nain prit le sac caché entre les racines de l’arbre et ronchonna :
- Qu’elles sont stupides ! Avoir coupé ma si belle barbe !
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Il jeta le sac sur ses épaules et s’en alla sans un mot de remerciement.
2 A quelque temps de là, les deux fillettes voulurent pêcher des poissons. Elles allaient
s’installer près du ruisseau, quand, sur la rive, elles aperçurent, qui sautait dans tous les
sens, une sorte de grosse sauterelle. En s’approchant, elles reconnurent le nain. Rose-
Rouge, étonnée le questionna :
- Veux-tu sauter dans le ruisseau ?
- Sotte, je ne suis pas si bête. Mais voyez ce poisson de malheur ...
Le nain en pêchant avait pris sa barbe dans la ligne ; un poisson énorme pris l’hameçon et
allait entraîner la faible créature qui n’avait pas la force suffisante pour se tirer d’affaire. Il se
cramponnait à toutes les tiges, à tous les brins d’osier, mais il ne pouvait plus lutter. Barbe et
fil étaient si entremêlés que la seule solution était de couper un peu plus la belle barbe
blanche. Libéré, le nain s’écria :
- Mes pauvres filles, vous êtes toujours aussi sottes et laides ; me voilà dans un bel état !
Puis, ramassant un sac de perles fines dissimulé dans les roseaux, il disparut derrière une
pierre.
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Le soir, en revenant, elles prirent le même sentier qu’au matin ; elles surprirent le nain en
contemplation devant les pierres précieuses qu’il avait vidées de son sac et qui éclataient de
mille feux aux lueurs du couchant. Emerveillées, elles s’arrêtèrent :
-Vous ne savez que bayer aux corneilles, décidément ! jeta le nain, tout rouge. Partez d’ici !
Et, tandis qu’il criait sa colère, un grand ours brun sortit pesamment des buissons.
Le nain, fou de terreur, fit un saut en arrière en hurlant :
- Monsieur l’ours, laissez-moi la vie ; je vous donne toutes ces pierres précieuses. Je suis
tout petit, si chétif. Voyez ces deux fillettes, grasses comme des oies. Elles feront bien mieux
votre affaire.
5 D’un seul coup de patte, sans autre forme de procès, l’ours supprima le méchant nain
pour toujours. Les deux sœurs affolées allaient s’enfuir quand l’ours murmura :
- Blanche-Rose, Rose-Rouge, je suis votre ami.
Au son de cette voix connue et aimée, les fillettes se retournèrent. Quel étrange spectacle !
La peau de l’ours tombait lentement et, sur le pelage qui faisait un tapis, se dressait un bel
homme tout d’or vêtu.
-Je suis fils de roi, expliqua-t-il. Ce maudit nain m’a jeté un sort en volant mes trésors. J’étais
condamné à courir les bois sous la forme d’un ours sauvage jusqu'à ce que sa mort me
délivrât. Il a reçu le châtiment qu’il méritait...
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1° Expliquons
Exhiber : ici, montrer un document, le produire à la requête d'une autorité. (c’est le nain qui
a ordonné).
Mercière : qui s’occupe d’une mercerie.
Mercerie : Ensemble des articles destinés à la couture et à tous les travaux d'aiguille.
Contemplation : Action de contempler quelqu'un, quelque chose, de les regarder avec
attention et longuement
Chétif : Qui est de faible constitution ; malingre.
Opulence : Grande richesse, extrême abondance de biens matériels.
2° Comprenons
Qui rencontrent-elles dans la forêt ? Que fait une des jeunes filles pour délivrer le nain ? En
quoi se transforme l’ours ? Que plante-t-on à la fin du conte ?
3° Copions
Recopie le passage qui parle du mariage des deux sœurs.
4° Grammaire
Mets cette phrase au futur.
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« La peau de l’ours tombait lentement et, sur le pelage qui faisait un tapis, se dressait
un bel homme tout d’or vêtu. »
La peau____________________________________________________________.
6° Dessinons
Dessine le prince.
Texte 8 Fable
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1° Expliquons
Guenon : femelle du singe.
Coque : enveloppe dure d'un être ou d'un organe, notamment comestible, tel qu'un œuf, un
mollusque, une noix, etc. A rapprocher de « coquille ». Aujourd’hui on utilise beaucoup le
mot « coque » pour parler de l’étui rigide qui recouvre les smartphones.
Ma mie : est une ancienne façon de dire « mon amie ».
2° Comprenons
Pourquoi la Guenon fait-elle la grimace en croquant la noix ? Pourquoi dit-elle que sa mère
lui a menti ? Pourquoi la jette-t-elle ? Comment le Singe casse-t-il la coque de la noix ? La
mère de la Guenon lui avait-elle vraiment menti ? Pourquoi faut-il faire des efforts pour avoir
du plaisir ? Donnez des exemples.
3° Vocabulaire
Donne le nom de la femelle de ces animaux :
1. Un âne : une_______________.
2. Un bélier : une_______________.
3. Un bouc : une_______________.
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4. Un canard : une_____________.
5. Un chameau : une______________.
6. Un cheval : une_________________.
7. Un chevreuil : une _______________.
8. Un crapaude : ____________________.
9. Un daim : une__________________.
4° Lecture vivante
Relis cette fable en accentuant bien le ton de déception de la Guenon et mets un ton plus
affirmatif pour le passage du Singe qui fait la morale à cette dernière.
5° Dessinons
Dessine la Guenon et le Singe.
Texte 9 Poésie
Jacques Prévert
1° Comprenons
Qui poursuit le bonhomme de neige ? Qu’est-ce qui rassure le bonhomme de neige ? Où
s’assoit le bonhomme de neige ? Que reste-t-il de lui après ? Où aurait dû rester le
bonhomme de neige ?
2° S’approprier le texte
Avec des marshmallow bricole un bonhomme de neige qui ressemble à celui du poème avec
des accessoires en bonbon.
Texte 10 Documentaire
L’hibernation
1 L'hibernation est pour un animal, l'action de mettre sa vie au ralenti par manque de
chaleur.
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Cela concerne les animaux qui ne produisent pas assez de chaleur pour survivre à l’hiver.
Les hibernants peuvent abaisser leur température du corps en dormant à l’abri du froid (dans
les grottes ou sous la terre). Les hibernants peuvent voir le rythme de leur cœur passer de
500 battements par minute à 5 (comme le lérot).
2 Certains laissent même certaines parties de leur corps descendre sous 0°C. Certains
animaux à sang-froid se laissent geler grâce à un système d’antigel. Cela ne s’appelle plus
hibernation, mais dormance ou latence. Ils ne respirent plus, leur cœur s’arrête de battre et
leur sang ne circule plus.
3 Un animal que certains considèrent à tort comme un hibernant est l’ours. En effet,
bien que ses fréquences cardiaques ralentissent, la température corporelle de l’ours reste
relativement stable et il peut être facilement réveillé. Il en est de même pour les blaireaux,
les ratons laveurs et les opossums. Ce sont des semi-hibernants.
4 Les animaux considérés comme hibernants sont : les marmottes, les loirs, les lérots,
les spermophiles, les hérissons, le tenrec, le sétifère, l’engoulevent de Nuttall (qui est le seul
oiseau à hiberner), les grenouilles, les lézards, les castors, les porc-épics, les moufettes,
ainsi que certains hamsters, souris, poissons et chauve-souris.
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reviendront au printemps suivant pour se reproduire. Les canards et les oies sauvages du
nord de l'Europe viennent passer l'hiver dans les pays plus tempérés.
6 Les baleines quittent les mers glaciales et parcourent des milliers de kilomètres pour
que leurs petits naissent dans des eaux plus chaudes. Selon les périodes, des bancs de
poissons se déplacent des aires de croissance vers les aires de ponte dont les eaux sont
plus ou moins salées.
7 Dans les zones tropicales, les herbivores se déplacent en nombre vers les régions où
la pluie leur fournira davantage de nourriture.
Certains grands mammifères sont aussi migrateurs : le caribou, gnou, bison américain, etc...
Les morses migrent en se laissant dériver sur des blocs de glaces détachées de la
banquise ; ainsi sans effort, ils rejoignent leurs territoires d'hiver.
Adaptation à l’hiver
Partie « 1. L’hibernation » : (Dans le cahier)
1) Quelle est la définition du mot « Hibernation » ?
2) Que se passe-t-il dans le corps de l’animal lorsqu’il se met en hibernation ?
3) Comment appelle-t-on les animaux qui font une « fausse » hibernation ?
4) Comment appelle-t-on les animaux qui font une « vraie » hibernation ?
5) Quelle est la seule espèce d’oiseaux à hiberner ?
Lecture de l’image
Paysage d'hiver avec patineurs et trappe aux oiseaux Pieter Brueghel l'Ancien(1565)
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________________________________________
5. Que voit-on en arrière-plan ? Les formes sont-elles aussi nettes qu’en avant-
plan ?_________________________________________________________
Chanson
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La Chandeleur est une fête chrétienne qui est célébrée le 2 février. A cette occasion, on fait sauter des
crêpes. La tradition voulait que l’on place un louis d’or dans une main, la poêle dans l’autre et que
l’on fasse sauter la crêpe. Si elle se retournait et tombait dans la poêle, c’était considéré comme un
signe de chance.
La veille de la Chandeleur
Canon
1- La veille de la Chandeleur
L'hiver se passe ou prend rigueur
2- Si tu sais bien tenir ta poêle
À toi l'argent en quantité
3- Mais gare à ta mauvaise étoile
Si tu mets la crêpe à côté !
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Plaisir de lire
CE2
Thème 7
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174
1 M. Seguin n'avait jamais eu de bonheur avec ses chèvres. Il les perdait toutes de la
même façon : un beau matin, elles cassaient leur corde, s'en allaient dans la montagne, et
là-haut le loup les mangeait. Ni les caresses de leur maître, ni la peur du loup, rien ne les
retenait. [...]
M. Seguin s'apercevait bien que sa chèvre avait quelque chose, mais il ne savait pas ce que
c'était... Un matin, comme il achevait de la traire, la chèvre se retourna et lui dit dans son
patois :
« - Écoutez, monsieur Seguin, je me languis chez vous, laissez-moi aller dans la montagne.
- Ah ! Mon Dieu! Elle aussi! » Cria M. Seguin stupéfait, et du coup il laissa tomber son
écuelle; puis, s'asseyant dans l'herbe à côté de sa chèvre :
2 Et Blanquette répondit:
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- Mais, malheureuse, tu ne sais pas qu'il y a le loup dans la montagne... Que feras-tu quand
il viendra ?
3 - Le loup se moque bien de tes cornes. Il m'a mangé des biques autrement
encornées que toi... Tu sais bien, la pauvre vieille Renaude qui était ici l'an dernier? Une
maîtresse chèvre, forte et méchante comme un bouc. Elle s'est battue avec le loup toute la
nuit... puis, le matin, le loup l'a mangée.
- Pécaïre ! Pauvre Renaude ! ... Ça ne fait rien, monsieur Seguin, laissez-moi aller dans la
montagne.
- Bonté divine! ... dit M. Seguin; mais qu'est-ce qu'on leur fait donc à mes chèvres? Encore
une que le loup va me manger... Eh bien, non... je te sauverai malgré toi, coquine! Et de peur
que tu ne rompes ta corde, je vais t'enfermer dans l'étable et tu y resteras toujours. » (A suivre)
1° Expliquons :
2° Comprenons :
Qu’arrivait-il aux chèvres de Monsieur Seguin ? Que demande la chèvre à son maître ?
Monsieur Seguin est-il d’accord ? Pourquoi ? Que fait-il pour retenir sa chèvre ?
3° Copions :
4° Lecture vivante :
Relis le dernier passage (le numéro 3) en accordant un ton inquiet à Monsieur Seguin et
déterminé à la chèvre.
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5° Vocabulaire :
Le préfixe « en »
Corne, encorné
Bout, embouti
Fermé, ______________
Terre, _____________
Caisse, ____________
Jambe, _____________
6° Dessinons :
Dessine dans ton cahier Monsieur Seguin et sa chèvre avec la montagne en arrière-plan.
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Texte 2
1 Là-dessus monsieur Seguin emporta la chèvre dans une étable toute noire, dont il
ferma la porte à double tour. Malheureusement, il avait oublié la fenêtre, et à peine eut-il le
dos tourné, que la petite s’en alla. […]
En somme, ce fut une bonne journée pour la chèvre de M. Seguin. Vers le milieu du jour, en
courant de droite et de gauche, elle tomba dans une troupe de chamois en train de croquer
une lambrusque* à belles dents. Notre petite coureuse en robe blanche fit sensation. On lui
donna la meilleure place à la lambrusque, et tous ces messieurs furent très galants...
2 Il paraît même, - ceci doit rester entre nous, Gringoire, - qu'un jeune chamois à
pelage noir eut la bonne fortune de plaire à Blanquette. Les deux amoureux s'égarèrent
parmi le bois une heure ou deux, et si tu veux savoir ce qu'ils dirent, va le demander aux
sources bavardes qui courent invisibles dans la mousse. […]
« Déjà! » dit la petite chèvre; et elle s'arrêta fort étonnée. En bas, les champs étaient noyés
de brume. Le clos de M. Seguin disparaissait dans le brouillard, et de la maisonnette on ne
voyait plus que le toit avec un peu de fumée. Elle écouta les clochettes d'un troupeau qu'on
ramenait, et se sentit l’âme toute triste... Un gerfaut*, qui rentrait, la frôla de ses ailes en
passant. Elle tressaillit… puis ce fut un hurlement dans la montagne : « Hou! Hou! »
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3 Elle pensa au loup; de tout le jour la folle n'y avait pas pensé… Au même moment
une trompe sonna bien loin dans la vallée. C'était ce bon M. Seguin qui tentait un dernier
effort.
Blanquette eut envie de revenir; mais en se rappelant le pieu, la corde, la haie du clos, elle
pensa que maintenant elle ne pouvait plus se faire à cette vie, et qu'il valait mieux rester.
1° Expliquons :
Gerfaut : Très grand faucon (60 cm pour 2 kg) aux longues ailes pointues
et au plumage gris pâle.
2° Comprenons :
3° Copions :
4° Lecture vivante :
5° Grammaire :
Transforme cette phrase en changeant le mot « champ » par le mot « prairie » au singulier.
6° Dessinons :
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1 La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles. Elle se retourna et vit dans
l'ombre deux oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient... C'était le loup.
Énorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre
blanche et la dégustant par avance. Comme il savait bien qu'il la mangerait, le loup ne se
pressait pas; seulement, quand elle se retourna, il se mit à rire méchamment.
« Ha! Ha! La petite chèvre de M. Seguin »; et il passa sa grosse langue rouge sur ses
babines d'amadou*.
Ah! La brave chevrette, comme elle y allait de bon cœur! Plus de dix fois, je ne mens pas,
Gringoire, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Pendant ces trêves d'une
minute, la gourmande cueillait en hâte encore un brin de sa chère herbe; puis elle retournait
au combat, la bouche pleine... Cela dura toute la nuit.
3 De temps en temps la chèvre de M. Seguin regardait les étoiles danser dans le ciel
clair, et elle se disait: « Oh! Pourvu que je tienne jusqu'à l'aube... ? »
L'une après l'autre, les étoiles s'éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup
de coups de dents... Une lueur pâle parut dans l'horizon... Le chant du coq enroué monta
d'une métairie.
« Enfin! » dit la pauvre bête, qui n'attendait plus que le jour pour mourir; et elle s'allongea par
terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang…
Alphonse Daudet
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1° Expliquons :
2° Comprenons :
Qui surgit derrière elle ? Comment est-il décrit ? Comment la petite chèvre réagit-elle ? A
quoi est comparé le loup ? Combien de fois charge-t-elle le loup ? Quel objectif s’est-elle
fixée ? Pourquoi ? Est-elle courageuse ?
3° Copions :
4° Lecture vivante :
Relis le passage 2 en faisant varier le ton qui alterne et hésite entre le désir de la capitulation
de la chèvre, et sa fierté de résister jusqu’au bout.
5° Vocabulaire :
Aube :
Aurore :
Crépuscule :
Brune :
6° Se réapproprier le texte :
Prends des figurines Playmobils (Monsieur Seguin, une chèvre, un loup), campe le décor et
fais rejouer l’histoire de la petite chèvre de monsieur Seguin.
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Jour 4
Adieu chardonnerets !...
3 Mon père ne me dit pas ce qu’il pensait de ce moyen. Alors j’installai le nid dans une
cage, la cage sur le cerisier et ce que j’avais prévu arriva. Les vieux chardonnerets, sans
hésiter, apportèrent aux petits des becs pleins de chenilles. Mon père, amusé comme moi,
observait de loin leur va-et-vient.
4 Je dis un soir : « Les petits sont assez drus. S’ils étaient libres, ils s’envoleraient.
Qu’ils passent une dernière nuit en famille. Demain je pendrai la cage à ma fenêtre. Je te
prie de croire qu’il n’y aura pas beaucoup de chardonnerets au monde mieux soignés. »
« Je ne suis pas curieux, dis-je, mais je voudrais bien savoir quel est celui qui a ouvert la
porte de la cage. »
Jules Renard
1° Expliquons :
Chardonneret : Petit oiseau passereau aux vives couleurs, très social, se posant souvent sur
les chardons.
Drus : Se dit d'un végétal, de cheveux épais, touffus, serrés. Ici, il faut comprendre que les
oiseaux se tiennent suffisamment solidement.
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182
2° Comprenons :
Que veut faire l’enfant avec les chardonnerets ? Son père approuve-t-il son intention ?
Pourquoi le laisse-t-il faire ? Comment la mère nourrit-elle ses petits ? Qui a ouvert la porte
de la cage ?
3° Copions :
Recopie le passage qui indique ce que le père pense de la capture des oiseaux.
4° Lecture vivante :
Lis le passage 4 et fais sentir le ton de l’enfant qui n’est pas dupe à la fin du récit.
5° Conjugaison :
Hier, je____________________________________________.
Hier, tu____________________________________________.
Hier, elle___________________________________________.
Hier, nous___________________________________________.
Hier, vous___________________________________________.
Hier, ils_____________________________________________.
6° Se réapproprier le texte :
A l’aide d’une pomme de pin, de plumes et de cire d’abeille, d’éléments de la nature bricole
un petit oiseau.
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183
-Toi aussi, quand tu as dressé la tête. De loin je t’avais pris pour un morceau de bois noir, et
je voulais te regarder de près. Tu n’es pas d’ici ? J’ai vu de loin des chèvres, mais je n’en ai
jamais vu dans le bois.
-Je ne suis pas une chèvre, dit Amadou, je suis un bouquillon. Je suis Amadou le
bouquillon… » Alors, il raconta son histoire, et dit comment il avait échappé au boucher.
3 « Ah ! Comme je t’admire, toi qui sais te défendre, s’écria le lapin. Nous autres aussi,
les hommes veulent nous tuer pour nous manger ! Mais pour échapper à leurs chiens et à
leurs fusils, nous ne pouvons que fuir et nous cacher.
« Nous ne sortons qu’à l’aube et à la fin du jour pour manger et prendre l’air », ajouta le
lapin.
4 Amadou, qui ne savait pas combien de temps il avait dormi, demanda si la journée
commençait, ou si elle allait finir.
« La journée va finir, répondit en riant le lapin. Dans un peu plus d’une heure, il fera nuit.
Quitte ce trou, vient avec ma famille brouter le petit trèfle et le plantain. C’est l’heure où tous
les hommes rentrent chez eux. Nous sommes alors les maîtres !... »
5 Amadou se sentait joyeux. Il fut pris d’une envie de danser. Il fit un temps de galop,
s’enleva des quatre sabots, et tourna sur lui-même avant de retomber à terre.
-Ne crains rien, répondit le cabri, je sais où je pose mes sabots ! » Amadou rassura la lapine
et continua sa dans jusqu’à la nuit noire.
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Charles Vildrac
1° Expliquons :
2° Comprenons :
Qui est Amadou ? Qui réveille le bouquillon ? A quel malheur a échappé Amadou ? Que
peuvent faire les lapins pour échapper aux chasseurs ? Qu’est-ce qui fait rire le lapin ?
Qu’arrive-t-il lorsque les hommes rentrent chez eux ? Comment se sent le chevreau après
l’invitation?
3° Copions :
4° Lecture vivante :
Lis les passages 1 et 2 et donne le ton qu’il convient dans le dialogue de présentation des
deux animaux.
5° Vocabulaire :
Biquette :_____________
Baudet : _______________
Canasson :_____________
Matou :_______________
Cerbère :_____________
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6° Se réapproprier le texte :
Découpe l’image et colorie-la. Puis colle les deux parties en t’assurant de laisser un rebord
sur le bas afin de faire tenir la silhouette.
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1° Expliquons:
Blottir: S’accroupir, se ramasser de manière à tenir le moins d’espace qu’il est possible.
2° Comprenons :
Que se passe-t-il au printemps dans la nature ? Qu’est-ce qui s’épanouit dans les champs ?
Que font les enfants ? A qui les donnent-ils ?
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3° Copions :
4° Lecture vivante :
Relis le texte et emploie un ton guilleret pour bien rendre la joie que suscite la saison du
printemps où renaît la nature.
5° Grammaire :
Voici l’été: que font les oiseaux… les roses…, les herbes du jardin…, les blés…, les
cerises…
Voici l’automne: que fait le vent…, que fait la pluie…, que font les feuilles…, que produit le
brouillard…
Voici l’hiver: que fait la neige…, que fait le froid…, que fait le vent… (verbe différent de celui
de l’automne).
6° Se réapproprier le texte :
Cueille les fleurs citées dans le texte et dessine les dans ton cahier.
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Jour 7
En promenade
1 Sous la conduite de leur institutrice, six petites filles sont allées en promenade par un
bel après-midi de printemps. Au creux d’un pré imbibé de rosée où l’on était entré par
curiosité, ce fut la découverte d’une touffe de jonquilles.
2 Le cœur des six petites se mit à battre. Elles entourèrent cette touffe de jonquilles
avec précaution; puis, Marie, l’aînée, avança les doigts pour la cueillir. Mais, mademoiselle,
d’un geste, arrêta la menotte: « Non, dit-elle, il ne faut pas les cueillir… Elles souffriraient. »
3 Au bord d’un petit bois, on décida de se reposer un moment. Tout le monde s’assit
dans la mousse. L’une des fillettes découvrit, au pied d’un arbre, tout un village de
champignons. Alors mademoiselle déclara:
« Les fées aiment beaucoup les champignons. Elles s’en servent comme de tables
rondes. Vous connaissez les fées? Un sourire moqueur parut sur les visages des aînées.
Mais la petite Lili, les yeux agrandis, s’approcha, curieuse.
4 « Les fées, dit mademoiselle, sont des personnes pas plus hautes que des
pâquerettes, et qui dansent la nuit au clair de lune. Elles ont des ailes de moustique, et leurs
robes sont taillées dans les pétales des plus belles fleurs ou bien dans les ailes des plus
beaux papillons. Quelques fois, elles donnent entre elles des fêtes et des festins, et c’est
alors que les champignons sont leurs tables. Mais elles aiment avoir une nappe. Et si l’une
de vous peut découvrir une ancienne feuille sèche, toute transparente comme une dentelle,
nous la placerons sur le plus gros champignon. Les fées nous en seront très
reconnaissantes. »
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1° Expliquons :
Rosée : Vapeur d'eau qui se dépose, le matin, en gouttelettes très fines, sur les végétaux.
2° Comprenons :
Que découvrent les fillettes près de l’arbre ? A quoi servent-ils selon l’institutrice ? Comment
sont les fées ? En quoi est faite la nappe des fées ?
3° Copions :
4° Lecture vivante :
5° Grammaire :
6° Dessinons et bricolons :
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Jour 8 Conte
foire. C’était vrai. Il y avait là des tas de queues à vendre : des grosses, des minces, des
longues, des courtes, des touffues, des râpées, des lisses, des grenues et des
râpeuses...Le renard regarda partout, chercha bien et se choisit celle qui était la plus touffue
et la plus belle.
- Oui, oui, répondit le renard. Il en reste encore beaucoup, mais pas tout à fait aussi belles
que la mienne. Mais le chien se trouva, lui aussi, une queue qui le contenta. Il s’en retournait
- Oui, oui, répondit le chien. Il en reste encore beaucoup, mais pas tout à fait aussi belles
que la mienne. Le chat, pourtant, se trouva une longue queue, joliment rayée et qui avait
l’air de remuer toute seule. Il s’en retournait chez lui, quand il rencontra le cheval.
- Oui, oui, répondit le chat. Il en reste encore beaucoup, mais pas tout à fait aussi belles
que la mienne.
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3 Le cheval trouva quand même une grande belle queue qui lui plut avec de longs
crins.
- Oui, oui, il en reste encore répondit le cheval. Mais les plus touffues, les plus poilues sont
vendues, et celles qui restent ne sont pas bien belles. Tu peux tout de même aller voir...
La vache chercha longtemps et finit par dénicher une longue queue qui ressemblait à de
l’herbe sèche.
- Y a-t-il encore une petite queue, grognait-il, y a-t-il encore une petite queue?
Il ne restait plus pour le cochon qu’une petite queue en tire-bouchon. Il la trouva très jolie et
se l’attacha immédiatement.
- J’ai une jolie petite queue, grognait-il, tout content, j’ai une jolie petite queue... Et il la
regardait tout le temps. Mais nous, nous savons bien que c’est le renard qui avait choisi la
plus belle. Et depuis ce temps-là, les bêtes ont toujours porté une queue...
Natha CAPUT
1° Expliquons :
Touffues : Qui est épais, dense, formé de nombreux végétaux, brins, poils, fils. Dans le texte
précédent, nous avons vu le mot « touffe » pour dire « ensemble de brins, poils, fleurs… ».
Ce mot nous vient de l’allemand « tope » qui signifie toupet ou touffe.
2° Comprenons :
De quelle foire s’agissait-il ? Quelle queue se choisit le renard ? Quelle queue se choisit le
chat ? A quoi voit-on que chacun trouve sa queue fort belle ? Quelles sont les amusantes
paroles du petit cochon ? Mais quelle est la bête avec la plus belle queue ?
3° Copions :
4° Lecture vivante :
Relis le passage 4 et fait jouer le ton entre celui »vaniteux » du renard, si fier de sa queue et
celui « inquiet » des autres animaux qui craignent d’arriver trop tard.
5° Vocabulaire :
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6° Dessinons :
Dessine dans ton cahier les animaux arborant fièrement leur queue.
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Jour 9 Fable
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1° Expliquons :
Foin du loup et de sa race: Locution familière dont on se sert pour exprimer la répulsion.
Loup de fortune : De fortune signifie "improvisé et provisoire, fait à la va-vite et pas censé
durer".
2° Comprenons :
Que devait faire la bique ? Que recommande-t-elle à son chevreau ? Que fait le loup ? Que
3° Copions :
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4° Lecture vivante :
Lis la fable en son entier et fait sentir le danger qui guette le biquet.
5° Vocabulaire :
Chèvre
Brebis
Jument
Lapine
Cane
Oie
Truie
6° Dessinons
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Jour 10 Poésie
Le printemps
André Theuriet
1° Expliquons :
2° Comprenons :
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Pourquoi compare-t-on les rayons à des flèches ? Qui chantent ? Le poème parle-t-il
de joie ou de tristesse ?
3° Copions :
4° Lecture vivante :
5° Dessinons :
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199
Jour 11 Documentaire
http://ekladata.com/S8TztX_KRezpLk8hJqiup4iUAz8/migrations.pdf
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200
Lecture de l’image
Pourquoi ?______________________________________________
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201
Chanson
De rives en rivages
Souviens-toi de nous
Va mon hirondelle
Va mon hirondelle
La nuit descend
De déserts de glace
En terre de feu
D'espace en espace
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