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Etude Impact Env
Etude Impact Env
Rapport Final
Auteur :
INROS LACKNER SE
Linzer Str. 3,
28359 Brême,
Allemagne
2020-05-EIES-PAC
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Données du projet
Client : Port Autonome de Cotonou
Désignation du projet : Etude d’Impact Environnemental et Social Globale du Projet de
modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Services fournis : Etude d’Impact Environnemental et Social
Réf. du client : PAC
N° du Projet : 2020-05-EIES-PAC
Données du document
Titre de document : Etude d’Impact Environnemental et Social Globale du Projet de
modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Photo de couverture : Vue Aérienne de la contre-jetée du Port
Date d'établissement : 11 août 2021
N° de révision : Rev. N°08 - VERSION FINALE
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9.2.2. Mesures d’atténuation des impacts négatifs sur le milieu humain 376
9.3. MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS NEGATIFS A LA PHASE DE
CONSTRUCTION 378
9.3.1. Mesures d’atténuation des impacts négatifs sur le milieu biophysique 378
9.3.2. Mesures d’atténuation des impacts négatifs sur le milieu humain 383
9.4. MESURE D’ATTENUATION DES IMPACTS A LA PHASE D’EXPLOITATION 388
9.4.1. Mesure d’atténuation des impacts sur le milieu biophysique 388
9.4.2. Mesure d’atténuation des impacts sur le milieu humain 392
9.5. MESURE D’ATTENUATION DES IMPACTS A LA PHASE DE FIN DE PROJET 393
9.5.1. Scénario 1 : cas de cession 393
9.5.2. Scénario 2 : cas de démantèlement 393
9.5.3. Scénario 3 : Cas d’abandon 393
9.6. PROPOSITION DE MESURES PREVENTIVES DES RISQUES AUX PHASES
PREPARATOIRE ET DE CONSTRUCTION 394
9.6.1. Proposition de mesures préventives des risques sur le milieu biophysique 394
9.6.2. Proposition de mesures préventives des risques sur le milieu humain 396
9.7. PROPOSITION DE MESURES DE GESTION DES RISQUES A LA PHASE
D’EXPLOITATION 405
9.7.1. Proposition de mesures préventives des risques sur le milieu biophysique 405
9.8.1. Proposition de mesures préventives des risques sur le milieu humain 408
9.9. PROPOSITION DE MESURES DE GESTION DES RISQUES
A LA PHASE DE FIN DE PROJET 417
9.9.1. Scénario 1 : cas de cession 417
9.9.2. Scénario 2 : cas de démantèlement 417
9.9.3. Scénario 3 : Cas d’abandon 417
9.10. COUTS DE MISE EN ŒUVRE DU PLAN DE GESTION
ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE ET DU PLAN DE GESTION
DES RISQUES 417
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TABLEAU 4: NORMES DE REJET DES EAUX POUR LES CONTAMINANTS CONVENTIONNELS ET NON-CONVENTIONNELS
DANS LES EAUX USEES INDUSTRIELLES. ................................................................................................. 97
TABLEAU 7 : COORDONNEES DES SITES DE PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS D’EAU DE L’EAU DE MER ET D’EAU
USEES AU PAC AINSI QUE LES PARAMETRES DE POLLUTION .................................................................. 119
TABLEAU 8 : COORDONNEES DES SITES DE PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS DE SEDIMENT DE MER ET D’EAU
USEES AU PAC AINSI QUE LES PARAMETRES DE POLLUTION .................................................................. 119
TABLEAU 10: MATRICE DE LEOPOLD TYPE POUR L’IDENTIFICATION DES IMPACTS POTENTIELS ......................... 125
TABLEAU 11: GRILLE DE DETERMINATION DE L’IMPORTANCE ABSOLUE (FECTEAU, 1997) ................................ 126
TABLEAU 12: GRILLE DE DETERMINATION DE L’IMPORTANCE RELATIVE D’UN IMPACT ....................................... 127
TABLEAU 13: SEUIL DE PROBABILITE D’OCCURRENCE ASSOCIEE AUX IMPACTS ............................................... 127
TABLEAU 14: SEUIL DE PROBABILITE D’OCCURRENCE ASSOCIEE AUX IMPACTS ............................................... 128
TABLEAU 15: CRITERES DE PROBABILITE DE REUSSITE DES MESURES D’ATTENUATION ................................... 129
TABLEAU 16: MATRICE D'IDENTIFICATION DES RISQUES ................................................................................. 130
TABLEAU 17: MATRICE D’EVALUATION DES RISQUES ACCEPTABLES/INACCEPTABLES ...................................... 130
TABLEAU 18 : QUANTITES PREVISIONNELLES MATERIAUX REQUIS DES TRAVAUX ............................................. 147
TABLEAU 19 : COORDONNEES UTM DES SOMMETS DE LA DIGUE PROJETEE ................................................... 148
TABLEAU 20: COORDONNEES UTM DES SOMMETS DU TERMINAL 5 PROJETE .................................................. 150
TABLEAU 21: COORDONNEES UTM DES SOMMETS DE L’ESPACE VERT PROJETE............................................. 153
TABLEAU 22 : MATERIELS ET EQUIPEMENTS COURAMMENT UTILISES POUR LA REALISATION DES TRAVAUX
SUSCITES ........................................................................................................................................... 156
TABLEAU 37 : RESULTATS DE LA RECHERCHE DES METAUX DANS LES ECHANTILLONS DE SEDIMENT ................ 185
TABLEAU 38 : VALEURS PRISES EN REFERENCES POUR EVALUER LA QUALITE DES SEDIMENTS A DRAGUER EN
FRANCE ET AU CANADA ...................................................................................................................... 186
TABLEAU 39 : RESULTATS DE DE LA RECHERCHE DES HYDROCARBURES TOTAUX DANS LES ECHANTILLONS DE
SEDIMENT .......................................................................................................................................... 186
TABLEAU 40 : VALEURS GUIDES POUR LES HAP DANS LES SEDIMENTS RETENUES PAR LA FRANCE ET LE CANADA
......................................................................................................................................................... 187
TABLEAU 41 : VALEURS GUIDES POUR LES PCB DANS LES SEDIMENTS RETENUES PAR LA FRANCE ET LE CANADA
......................................................................................................................................................... 187
TABLEAU 42: AMBIANCE SONORE AUTOUR DU SITE DU PROJET A L’ETAT INITIAL .............................................. 205
TABLEAU 43: COORDONNEES GEOGRAPHIQUES DES STATIONS DE MESURES ................................................. 206
TABLEAU 44 : RESULTATS DES MESURES DE BRUIT DES 5 STATIONS DE LA ZONE DU PROJET (15H30-16H30) .. 206
TABLEAU 45 : RESULTATS DES MESURES DE BRUIT DES 5 STATIONS DE LA ZONE DU PROJET (10H-11H) .......... 207
TABLEAU 46 : RELEVE FLORISTIQUE DES ESPECES INVENTORIEES ................................................................. 215
TABLEAU 47. DIFFERENTES ESPECES D’ARBRES RENCONTREES SUR LE SITE DE L’ACCES CENTRALISE ............. 220
TABLEAU 48. ESSENCES FORESTIERES COMPOSANT LE COUVERT VEGETAL OBSERVE SUR LE SITE .................. 220
TABLEAU 49: GROUPES TAXINOMIQUES DES ESPECES DE POISSONS MARINS DU BENIN .................................. 237
TABLEAU 50 : ESPECE DE TORTUES MARINES MENACEES AU BENIN SELON LA LISTE ROUGE DE L’UICN........... 243
TABLEAU 51 : ESPECES DE MAMMIFERES MARINS MENACEES AU BENIN SELON LA LISTE ROUGE DE L’UICN. ... 248
TABLEAU 52 : POSITION GEO-REFERENCEES DES DEUX AIRES MARINES PROTEGEES SUR LES COTES BENINOISES
......................................................................................................................................................... 249
TABLEAU 53: REPARTITION DES DIFFERENTS ACTEURS DE PECHE RECENSES AU PORT DE PECHE ARTISANAL DE
COTONOU DU 23 DECEMBRE 2019 AU 4 JANVIER 2020 ........................................................................ 253
TABLEAU 54: CATEGORIE DE PERSONNES VULNERABLES AU NIVEAU DU PORT DE PECHE DE COTONOU ........... 261
TABLEAU 55: REPARTITION DES PERSONNES VULNERABLES PAR SECTEURS D’ACTIVITE .................................. 262
TABLEAU 56: ILLUSTRATION DES PRIX DE QUELQUES ESPECES PECHEES AU PORT DE PECHE DE COTONOU ..... 268
TABLEAU 57: CHIFFRE D’AFFAIRE AU PORT DE PECHE DE COTONOU .............................................................. 269
TABLEAU 58 – TABLEAU DE COMPARAISON DES VARIANTES POUR LES TRAVAUX DE REMPIETEMENT ET
D’EXTENSION DU QUAI NORD DE 1605 ML DE LONG ............................................................................... 278
TABLEAU 59 – TABLEAU DE COMPARAISON DES VARIANTES POUR L’EXTENSION DU QUAI SUD DE 220 ML DE LONG
......................................................................................................................................................... 279
TABLEAU 60: CRITERE D’ANALYSE DES VARIANTES ....................................................................................... 299
TABLEAU 61 : TABLEAU DE COMPARAISON DES VARIANTES POUR LES TRAVAUX DE DEPLACEMENT DE LA TRAVERSE
......................................................................................................................................................... 300
TABLEAU 62: CRITERES D’ANALYSE DES VARIANTES DE L’ACCES CENTRALISE ................................................ 308
TABLEAU 63: ANALYSE ET CHOIX DE LA VARIANTE PREFERABLE ..................................................................... 308
TABLEAU 64 : VARIANTE POSSIBLE DE LOCALISATION .................................................................................... 310
TABLEAU 65 : CRITERES D'ANALYSE DES VARIANTES DE SITES D'ACCUEIL ...................................................... 311
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TABLEAU 69: MATRICE DE LEOPOLD DES TYPES D’INTERACTIONS POTENTIELLES POUR L’IDENTIFICATION DES
IMPACTS DE L’EXTENSION DU BASSIN PORTUAIRE A L’OUEST ............................................................ 316
TABLEAU 70: MATRICE DE LEOPOLD APPLIQUEE AU PROJET D’EXTENSION EN MER DU BASSIN PORTUAIRE A L’EST
DU PORT DE COTONOU ....................................................................................................................... 317
TABLEAU 72. MATRICE DE LEOPOLD D’IDENTIFICATION DES IMPACTS SUR DU PROJET DE CONSTRUCTION DU
PARKING GROS PORTEUR .................................................................................................................... 318
TABLEAU 73: GRILLE DE DETERMINATION DE L’IMPORTANCE ABSOLUE (FECTEAU, 1997) ................................ 321
TABLEAU 74: GRILLE DE DETERMINATION DE L’IMPORTANCE RELATIVE D’UN IMPACT ....................................... 322
TABLEAU 75: CRITERES D’EVALUATION DE L’IMPORTANCE RELATIVE .............................................................. 322
TABLEAU 76: NIVEAU ET CRITERES DE REUSSITE DES MESURES D’ATTENUATION ............................................ 323
TABLEAU 77: RECAPITULATIF DES INFRASTRUCTURES AFFECTEES PRESENTES DANS LA ZONE DU PROJET DE
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT .............................................................. 329
TABLEAU 78: RECAPITULATIF DES INFRASTRUCTURES AFFECTEES PRESENTES DANS LA ZONE DU PROJET DE
PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST.......................................................... 331
TABLEAU 79: RECAPITULATIF DES INFRASTRUCTURES AFFECTEES PRESENTES DANS LA ZONE DU PROJET DE
CONSTRUCTION D’UN PARKING GROS PORTEURS .................................................................................. 332
TABLEAU 80: QUANTITE DE GRAVATS ISSUS DES PRINCIPAUX MATERIAUX CONSTITUANT LES SOUS-PROJETS ... 337
TABLEAU 81: VALEUR RELEVEES PAR FAMILLE D’ENGINS OU DE MATERIELS .................................................... 339
TABLEAU 82: VALEURS DE REFERENCE POUR DES LESIONS INDUITES PAR LE SON .......................................... 340
TABLEAU 83: MATRICE D'IDENTIFICATION DES RISQUES ................................................................................. 355
TABLEAU 84: MATRICE D’EVALUATION DES RISQUES ACCEPTABLES/INACCEPTABLES ...................................... 356
TABLEAU 85 : RECAPITULATIF DES EQUIPEMENTS DE PROTECTION INDIVIDUELLE RECOMMANDES EN FONCTION
DES RISQUES A LA PHASE DE CONSTRUCTION ....................................................................................... 399
TABLEAU 87: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX D’EXTENSION DU BASSIN PORTUAIRE
A L’OUEST DU PAC ............................................................................................................................. 419
TABLEAU 88: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX D’EXTENSION DU BASSIN PORTUAIRE
A L’EST DU PAC ................................................................................................................................. 421
TABLEAU 89: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX CONSTRUCTION DE L’ACCES
CENTRALISE ....................................................................................................................................... 422
TABLEAU 90: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PARKING
TAMPON A ZONGO............................................................................................................................... 423
TABLEAU 91: BUDGET GENERAL DE MISE EN ŒUVRE DU PGES ET DU PGR ....................................................... 424
TABLEAU 92: APERÇU ET ANALYSE DES IMPACTS CUMULATIFS POTENTIELS DU PROJET DE MODERNISATION
INFRASTRUCTURELLE DU PORT DE COTONOU ...................................................................................... 425
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TABLEAU 96. TYPOLOGIE D'ACTEURS RENCONTRES ET TECHNIQUES DE CONSULTATION UTILISEES ................. 447
TABLEAU 97. CALENDRIER DE RENCONTRE DES ACTEURS CONCERNES ET SUJETS DEBATTUS ......................... 447
TABLEAU 98. SYNTHESE DES PREOCCUPATIONS ET RECOMMANDATIONS EXPRIMEES PAR LES AUTORITES ....... 450
TABLEAU 99. PERSONNEL DU DEPARTEMENT DE GESTION DE L’ENVIRONNEMENT DU PAC ............................ 452
TABLEAU 100. COMPOSITION DES ORGANES DE GESTION DES PLAINTES ET DOCUMENTS D’APPUI AUX COMITES 455
TABLEAU 101: BUDGET DE FONCTIONNEMENT DU MGP ................................................................................ 460
TABLEAU 102: RECAPITULATIF DU PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES) ................... 461
TABLEAU 103: RECAPITULATIF DU PLAN DE GESTION DES RISQUES (PGR) ................................................... 484
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FIGURE 5: GPS UTILISE POUR LA PRISE DES COORDONNEES DES POINTS REELS DE PRELEVEMENT ................. 121
FIGURE 6: MULTIPARAMETRES UTILISE SUR LE TERRAIN POUR L’ANALYSE « IN SITU » ..................................... 122
FIGURE 7 : ZONE D’INFLUENCE DIRECT DU PROJET DE MODERNISATION DU PAC ............................................ 131
FIGURE 8 : COUPE D'UN QUAI EN PALPLANCHES AVEC PIEU PORTEURS ET PIEU INCLINE D'ANCRAGE ................ 138
FIGURE 9 : PHASAGE DE REALISATION .......................................................................................................... 139
FIGURE 10 : PAROI MOULEE – COUPE TRANSVERSALE .................................................................................. 140
FIGURE 11: DRAGUE ASPIRATRICE MOTRICE EN NAVIGATION VERS LA ZONE DE DRAGAGE PUIS CLAPANT ......... 146
FIGURE 12: DRAGUE REFOULANT LES MATERIAUX PAR CONDUITE FLOTTANTE ................................................ 146
FIGURE 13: DRAGUE REFOULANT LES MATERIAUX PAR RAINBOW ................................................................... 146
FIGURE 14: DIGUE : SECTION COURANTE BICOUCHE TETRAPODE FONDATION -17MZH ................................... 149
FIGURE 15 : DIGUE : MUSOIR TETRAPODE FONDATION -17MZH ................................................................... 149
FIGURE 16 : MUR DE SOUTENEMENT DU QUAI EN RIDEAU MIXTE ..................................................................... 152
FIGURE 17: COUPE DE CALCUL QUAI 5 ......................................................................................................... 152
FIGURE 18 : ETAT AMENAGE-PLAN DE MASSE DE LA MODERNISATION INFRASTRUCTURELLE DU PORTUAIRE DU
PORT DE COTONOU ............................................................................................................................ 157
FIGURE 19: REPARTITION MENSUELLE DE LA PLUVIOMETRIE MOYENNE DE 2000 A 2019 (STATION DE COTONOU-
AEROPORT) ....................................................................................................................................... 160
FIGURE 20: VARIATION ANNUELLE DES VITESSES MOYENNES MENSUELLES DE VENTS SUR LE LITTORAL DU BENIN A
COTONOU (MOYENNE SUR 50 ANS, DE 1955 A 2005). .......................................................................... 164
FIGURE 21: ROSE DES VAGUES AU LARGE DU PORT DE COTONOU ................................................................. 171
FIGURE 22: VARIABILITE INTERANNUELLE DU NIVEAU MOYEN DE LA MER CALCULEE A PARTIR DES DONNEES
ALTIMETRIQUES AU LARGE DU BENIN ................................................................................................... 172
FIGURE 27: ÉVOLUTION DU TRAIT DE COTE ET VOLUMES DE SEDIMENTS ERODES OU DEPOSES PAR PERIODE
D'OBSERVATION A LA PLAGE DE DONATIN ............................................................................................. 199
FIGURE 28: ÉVOLUTION DU TRAIT DE COTE ET VOLUMES DE SABLE ERODE OU DEPOSES PAR PERIODE
D'OBSERVATION A LA PLAGE A HAUTEUR DES VILLAS CEN-SAD ............................................................ 200
FIGURE 29: ÉVOLUTION DU TRAIT DE COTE ET VOLUMES DE SEDIMENTS ERODES OU DEPOSES PAR PERIODE
D'OBSERVATION A LA PLAGE DU PONT PEAGE ....................................................................................... 200
FIGURE 30: ÉVOLUTION DU TRAIT DE COTE A L’OUEST ET L’EST DU PORT DE COTONOU .................................. 202
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FIGURE 31: PREVISION METEOCEAN COTONOU, HAUTEUR SIGNIFICATIVE DE HOULE, VENT MOYEN ET DE MAREE
......................................................................................................................................................... 204
FIGURE 32: PROPAGATION DU BRUIT SELON LA DISTANCE PAR RAPPORT A LA SOURCE ................................... 208
FIGURE 33 : CONSTATS HISTORIQUES ET PREVISIONS SUR LES TEMPERATURES MOYENNES POUR L’AFRIQUE .. 210
FIGURE 34 : NOMBRE DE MODELES (SUR 21 DE L’IPCC) PREVOYANT UNE AUGMENTATION DES PRECIPITATIONS
ENTRE 1980/1999 ET 2080/2099, POUR JUIN, JUILLET ET AOUT, SELON LE SCENARIO A1B. ................ 211
FIGURE 35 : CONSTATS HISTORIQUES ET PREVISIONS SUR LES PRECIPITATIONS MOYENNES ........................... 211
FIGURE 36 : COMPARAISON DES CONSTATS HISTORIQUES ET DES PREVISIONS DES PRECIPITATIONS JUSQU’A LA
FIN DU 21EME SIECLE DANS LA ZONE CEDEAO ................................................................................... 212
FIGURE 49 : COMPARAISON DE L’AGITATION RESIDUELLE – HOULE 180ºN – 1% (ÉTAT ACTUEL A GAUCHE, CHENAL
-15MZH, ÉTAT AMENAGE V1P2 A DROITE, CHENAL -17MZH) ............................................................... 291
FIGURE 50 : PLAN MASSE VOLET 2 – PHASE 1 ............................................................................................. 292
FIGURE 51 : COMPARAISON DE L’AGITATION RESIDUELLE – HOULE 180ºN – 1% (ÉTAT ACTUEL A GAUCHE –
CHENAL -15MZH, ÉTAT AMENAGE V2 P1 A DROITE – CHENAL -17MZH) ................................................ 292
FIGURE 52 : ÉTAT ACTUEL (EA) CHENAL -15MZH – HOULE 1% : HM0=2.3M TP=14S DIR=185°N .................. 294
FIGURE 53 : VOLET 1 (“V1P1”) CHENAL -15MZH – HOULE 1%: HM0=2.3M TP=14S DIR=185°N ................... 294
FIGURE 54 : VOLET 1 (V1P1) CHENAL -17MZH – HOULE 1%: HM0=2.3M TP=14S DIR=185°N ...................... 294
FIGURE 55 : PLAN MASSE VOLET 3 .............................................................................................................. 297
FIGURE 56 : COMPARAISON DE L’AGITATION RESIDUELLE – HOULE 180ºN – 1% (ÉTAT ACTUEL A GAUCHE –
CHENAL -15MZH, ÉTAT AMENAGE V3 P1A DROITE – CHENAL -17MZH) ................................................. 297
FIGURE 63 : VUE RAPPROCHEE DE LA VARIANTE AC2 SITE SITUE A L’INTERIEUR DU PAC DANS LA CONTINUITE
DE L’ANCIENNE ENTREE 5.................................................................................................................... 307
CARTE 2 : POSITION GEOGRAPHIQUE DU SITE DU PARKING POUR CAMIONS GROS PORTEURS .......................... 132
CARTE 3 : DETAIL DE LA LOCALISATION DU SITE DU PARKING ......................................................................... 133
CARTE 4: CLIMAT DU LITTORALE INCLUANT CELLE DU PORT DE COTONOU...................................................... 162
CARTE 5 : RELIEF DU LITTORAL INCLUANT CELUI DU PORT DE COTONOU........................................................ 174
CARTE 6: SOLS DU LITTORAL INCLUANT CELUI DU PORT DE COTONOU ........................................................... 184
CARTE 7: GÉOLOGIE DU LITTORALE INCLUANT CELLE DU PORT DE COTONOU ................................................. 189
CARTE 8 : SITUATION REGIONALE D’ACCELERATION MAXIMALE DU TREMBLEMENT DE TERRE ........................... 192
CARTE 9: DÉLIMITATION DU LITTORAL EN ZONE MORPHO-DYNAMIQUE ............................................................ 194
CARTE 10: BATHYMÉTRIE ET GÉOMORPHOLOGIE DU FOND MARIN DU LITTORAL .............................................. 197
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L'objectif principal du projet est donc d'augmenter la capacité d'accueil du port en exploitant
toutes les ressources de celui-ci sans pour autant nuire aux activités portuaires déjà existantes.
Les ouvrages à réaliser dans le cadre du projet et les principales activités y afférentes sont :
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➢ Alternatives du projet
- Variante 1 : Extension du quai Sud avec une structure de quai sur pieux
- Variante 2 : Extension du quai Sud avec une structure en ouvrage poids de type Caisson
- Variante 3S : Extension du quai Sud avec une structure de type rideau ancré en paroi
moulée
- V1P1 Terminal T5 de 20 hectares avec un seul quai de 550m associé à une extension de
la digue Ouest de 280 ml et avec un nouveau chenal d’accès de 250ml de large avec nouvel
alignement et dragué à -17mZH
- V2P1 Terminal T5 de 20 hectares avec deux quais de 550m associé à une extension de
la digue de 580 ml et avec un nouveau chenal d’accès de 250ml de large avec nouvel
alignement et dragué à -17mZH
- V3P1 Terminal T5 de 25 hectares avec un seul qui de 550m associé à une extension de
la digue de 350 ml et avec un nouveau chenal d’accès de 250ml de large avec nouvel
alignement et dragué à -17mZH
- V3bis P1 Idem V3P1 avec extension de la digue fondée sur des fonds dragués à -17m ZH
- V1P2 : Même terminal T5 que volet V1P1 avec une extension digue Ouest de 475ml
- V2P2 : Même terminal T5 que volet V2P1
- V3P2 : Même terminal T5 que volet V3P1
- V3P2bis : Même terminal T5 que volet V3bis P1
- Variante AC1 : Construction de l’accès centralisé au niveau du site situé à l’Ouest du PAC
dans la bande des 150 m
- Variante AC2 : Construction de l’accès centralisé à l’intérieur du PAC dans la continuité
de l’ancienne entrée 5
- Variante SA1 : Réalisation du parking sur un domaine de 11,8 hectares environ situé à
Zongo à Cotonou
- Variante SA2 : Réalisation du parking sur un domaine de 10 hectares situé à Djèrègbé
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a. Situation géographique
Le site du projet d’une façon stricte est le port de Cotonou et ses environs situés dans le 5ième
arrondissement entre 06° 20’ 15.5’’ et 06° 21’ 21’6’’ de Latitude Nord et entre 002° 24’ 30.0’’ et
002° 26’ 04.5’’ de Longitude Est.
‘
Pour des raisons de liens environnementaux, une zone d’influence diffuse a été définie et
concerne tout le littoral béninois.
Le relief du site est constitué essentiellement d’une plaine maritime, appelée la plaine du littoral.
Les altitudes ne dépassent guère 4 mètres.
Le réseau hydrographique de la zone d’étude est sommaire. Il est constitué par l’Océan
Atlantique, le chenal de Cotonou qui relie l’Océan au Lac Nokoué.
L’analyse des eaux a montré que les niveaux de contamination en métaux toxiques de ces eaux
sont faibles au niveau du bassin portuaire respectant les valeurs normes qui ont servi de
référence. Le pH mesuré étant supérieur à 7 le milieu marin investigué est légèrement basique.
Par contre nos valeurs d’oxygène dissous (moyenne de 4,74 mgO2/L) dans la darse sont
légèrement faibles par rapport à la teneur de 8,6 mgO2/L trouvée dans la littérature. Les niveaux
de contamination en métaux toxiques dans les eaux sont faibles et varient de « non déterminé »
(nd) pour le chrome Cr à 0,11 mg/L pour le Zinc (Zn) au niveau du site 2 dans la darse.
Au niveau de la traverse Est, les différentes valeurs relatives aux matières organiques sont :
DBO5 (9,5 mg/L), DCO (55,48 mg/L, NTK (5,6 mg/L). Pour les matières azotées hors nitrates
notamment le NO2- la valeur est de 0,0028 mg/L et le NO3- est de 0,0028 mg/L. Les matières
phosphatées (PO43-) sont de 2,962 mg/L. Les MES ont une valeur de 4,26 mg/L et la Turbidité
est de 10,5 mg/L. Le pH est de 7,6. Globalement, la qualité physico-chimique de l’eau du milieu
est moyenne. Pour les métaux lourds, les valeurs varient selon les points de prélèvement de 0,65
à 0,86 mg/L pour le cuivre, de 0,00284 à 0,00349 mg/L pour le plomb, de 0,0013 à 0,00114 mg/L
pour le cadmium, de 0,0001 à 0,0021 mg/L pour l’arsenic et de 0,00004 à 0,00009 mg/L pour le
mercure. Globalement, la qualité de l’eau au niveau de la traverse Est par rapport aux métaux
lourds est bonne.
Au plan géologique, Le site de la ville de Cotonou qui abrite le Port s’inscrit dans le bassin
sédimentaire côtier du golfe de Guinée et est constituée de sables alluviaux dont les hauteurs ne
dépassent guère dix mètres.
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Sur le plan climatique, la distribution temporelle de ces précipitations détermine quatre saisons
plus ou moins bien marquées (deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches) réparties comme
suit :
- une grande saison sèche de la mi-novembre à fin mars,
- une grande saison pluvieuse du début avril à la mi-juillet,
- une petite saison sèche de la mi-juillet à la mi-septembre,
- une petite saison pluvieuse de la mi-septembre à la mi-novembre.
Les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 1100 mm (plateau) et 1200 mm
(bande littorale).
La température moyenne annuelle toutes saisons confondues est de 27,5°C avec un maximum
moyen de 31,1°C, un minimum moyen de 23,9°C.
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Au niveau de la faune de la zone d’influence directe du bassin portuaire est constituée de faune
terrestre et aquatique. La faune terrestre est composée de margouillats (Agama agama), de
caméléons (Chamaleo sp ), de geckos (Gekko sp), de scinques, etc.
Pour la faune aquatique, il s’agit de petits pélagiques côtiers comme les sardinelles (Sardinella
aurita et Sardinella maderensis), l’ethmalose (Ethmalosa fimbriata).
L’avifaune est constituée pratiquement des mêmes espèces que celles rencontrées le long du
littoral.
La faune au niveau du site de l’accès centralisé, en plus des espèces terrestres du site de
l’extension du bassin portuaire à l’Ouest, est constituée des mammifères de petite taille constitués
essentiellement de quelques muridés, notamment les gerbilles comme Taterillus emini,
Gerbilliscus kempi ou tatera kempi.
La faune au niveau du site du parking gros porteurs est pratiquement le même que celle du site
de l’accès centralisé.
Cette population se compose des acteurs suivants : Usagers liés à la plateforme portuaire, et les
acteurs de la pêche.
Sur le plan genre, les activités portuaires sont dominées par le sexe masculin sur le site du port
de Cotonou. En effet, ces activités portuaires comportant des risques non négligeables, ne sont
pas prisées par le sexe féminin. Cependant dans l’administration du port de Cotonou on note une
présence non négligeable du sexe féminin occupant des postes de responsabilité comme les
hommes.
Les constructions au port de Cotonou qui abritent les activités portuaires sont en matériaux
modernes, définitifs et regroupées. Les constructions pour la plupart sont en dalle et met ces
infrastructures à l’abri de la proximité de l’océan qui abiment les toits prématurément.
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Sur le plan de l’assainissement, la zone du projet présente une situation plus ou moins
satisfaisante. Au port de Cotonou les différents secteurs d’activités sont dotés de sanitaires
modernes qui permettent aux agents de cette institution de se soulager en cas de besoin.
Certaines de ces toilettes sont toutefois non fonctionnelles.
L’accès au Port Autonome et son intérieur sont très bien sécurisés. Cette sécurité et cette sureté
sont assurées par des vigiles à tous les accès et à travers les différents panneaux de signalisation
sécuritaire et des extincteurs.
Concernant les activités, diverses activités socio-économiques sont pratiquées dans la zone du
projet.
Le port de Cotonou est spécialisé dans le transport de marchandises avec le fret de produits en
direction du Bénin, des pays voisins et de l’hinterland. Ainsi on note ainsi comme activités
portuaires : l’assistance aux navires qui assure l’accueil des navires dans des conditions
souhaitées, les prestations aux marchandises qui permettent le transit des marchandises par le
port de Cotonou avec une garantie de sécurité, la concession de domaine, location des terre-
pleins et des hangars, le Tracking des navires, il permet de de rendre disponible des prévisions
des navires sur une plateforme digitale, il s’agit aussi de connaitre la situation du grand bassin
ayant une issue libre vers la mer et où les navires peuvent mouiller, les prestations de cession
et de locations diverses qui concernent des cessions d’eau, d’électricité, des titres d’accès, vente
de barème de redevance, d’annuaires de marée, de bulletins statistiques, location de moto-
pompe, de camion-incendie et de vedettes, mise à disposition de plongeur, fourniture de
poubelles, amarrage de poste et l’assistance vide-câle
On note également, la pêche dans l’environnement du port de Cotonou. Le domaine portuaire
fait l’objet d’activités économiques dont la pêche. Cette activité est aussi dominante en dehors
des activités portuaires. Les produits de pêche ont une grande valeur marchande dans les
grandes villes comme Cotonou selon les acteurs.
L’activité de pêche n’est pas isolée, elle interagit avec d’autres métiers aussi bien des hommes
que des femmes. Cette activité a engendré d’autres métiers dont plusieurs personnes tirent leurs
revenus. Autour de l’activité de pêche se trouve le mareyage réservé essentiellement aux
femmes ces dernières travaillent en étroite collaboration avec les pêcheurs. Elles constituent les
débouchés des pêcheurs.
Les enjeux liés au projet sont d’ordre socio-économique, culturel, environnemental et politique.
Les préoccupations majeures des acteurs qui sont constituent des enjeux socio-économiques et
culturels sont entre autres :
- Préservation des activités des pêcheurs du port de pêche,
- Préservation des activités portuaires des sociétés concessionnaires,
- Conditions d’hygiène et de santé des travailleurs dans l’enceinte du PAC et des
populations de Cotonou,
- Développement socio-économique,
- Emploi des jeunes,
- Autonomie économique de la femme
- Etc.
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Les enjeux politiques sont les préoccupations majeures au niveau de l’Etat au moment de la
mise en œuvre d’un projet. Il s’agit entre autres de :
- Mise en œuvre du Plan National de Développement (PND),
- Développement socio-économique de la République du Bénin,
- Respects des textes environnementaux nationaux et des conventions internationales
auxquelles la République du Bénin est Partie.
Le projet s’inscrit au plan international, dans la Politique des ressources en eau de l’Afrique de
l’Ouest et Stratégie régionale de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest.
Au plan national, le projet s’inscrit dans le Plan national de développement 2018-2025, Stratégie
Sectorielle des Transports 2014 – 2018, le plan Directeur du PAC, Politique Nationale de
l'Hygiène et de l'Assainissement du Bénin, Politique nationale de promotion de la santé, Politique
Nationale de Promotion du Genre, Politique Nationale de Promotion de la Femme, Politique
Nationale de l'Eau, la Politique environnementale du Port Autonome de Cotonou Plan National
d’Intervention d’Urgence en cas de Pollution Marine Accidentelle par les Hydrocarbures
b. Cadre juridique
Les activités du projet devront être réalisée conformément au cadre juridique international et
national qui prend en compte les conventions et accords internationaux auxquels la République
du Bénin est Partie et les textes législatifs et réglementaires dans le domaine portuaire/maritime
et en matière d’environnement dans le pays. Le projet devra se conformer à la réglementation en
vigueur portuaire/maritime, notamment la Loi N° 2010-11 du 07 mars 2011 portant Code Maritime
en République du Bénin, le Décret n° 96-217 du 31 mai 1996 portant renforcement de l’Autorité
Portuaire, le Décret n°76-92 du 2 avril 1976 portant extension des eaux territoriales de la
République du Dahomey.
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- Ministre de l’Eau et des Mines. Il s’occupe de la gestion des eaux et des carrières de
mines y compris les carrières de roches massives et les zones d’emprunt de sable silteux
ou de graveleux latéritiques. Dans le cadre du projet, il sera amené à la délivrance d’un
permis d’exploitation des carrières qui devront approvisionnement les travaux de
construction des quais.
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V. CONSULTATIONS MENEES
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Pour la question du maintien du port de pêche sur le site actuel avec les aménagements, les
conséquences négatives perçues par les acteurs de pêche en cas de maintien du port de pêche
malgré les aménagements sont les Incidences sur l’espace d’activités des pêcheurs, sur les
efforts de réparation des filets et sur le développement des infrastructures sur le site du port de
pêche. A cela, il faut ajouter le désintéressement des bailleurs de fonds à l’investissement au port
de Cotonou et sur la qualité des prestations et du statut du Port Autonome de Cotonou en tant
que structure industrielle et commerciale autonome.
Autres impacts négatifs perçus par les acteurs de pêche par rapport à la proximité du port de
pêche sont les conséquences sur la sécurité de la navigation maritime et celui des pêcheurs et
les conséquences sur le développement du port de Cotonou.
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Les principales mesures d’atténuation des impacts négatifs sont présentées ci-après :
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Les mesures d’atténuation pertinentes des impacts négatifs proposées sont entre autres,
1
IFC, Directives environnementales, sanitaires et sécuritaire
Directives EHS générales : Hygiène et sécurité au travail, Page 12
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- Faire fonctionner les moteurs à puissance réduite dans les zones d’accès portuaires, et ne
passer qu’à pleine puissance qu’une fois le navire sorti de la zone portuaire ;
- Eviter ou limiter la ventilation de la suie des tubes ou carneaux des chaudières à vapeur dans
les zones portuaires ou lorsque les conditions atmosphériques sont défavorables ;
- Exiger des navires qui restent à quai au-delà d’une certaine limite de temps d’arrêter leurs
systèmes d’alimentation électrique lorsque les services portuaires leur donnent accès à une
source d’alimentation terrestre pour leur permettre de réduire leur consommation électrique
bord durant les activités de chargement/déchargement ;
- Maintenir en bon état de fonctionnement les équipements de transfert (ex. : grues, chariots
élévateurs et camions) ;
- Améliorer le parc des véhicules terrestres en utilisant des camions et véhicules moins
polluants, et utiliser différents carburants et des mélanges carburants.
- Concevoir des installations de stockage et de manutention de vrac sec afin de réduire au
minimum ou limiter les émissions de poussières
- Bâcher les véhicules de transport de produits en vrac
- Balayer régulièrement les quais et les aires de manutention, les aires de stockage pour les
transports par camion et les routes revêtues
- Augmenter le nombre de poubelles et de conteneurs à ordures dans l’enceinte du PAC et
évacuer régulièrement et de façon appropriée les déchets solides
- Augmenter le personnel du service d’entretien et la fréquence d’évacuation des déchets
solides
- Donner des informations aux capitaines des navires sur l’emplacement des installations de
réception des déchets solides ainsi que sur les procédures de manutention acceptables dans
le port ;
- Interdire le rejet des déchets solides des navires dans les eaux du port conformément à la
Convention MARPOL et aux réglementations nationales. Au besoin, imposer des règles plus
strictes afin de protéger l’environnement portuaire
- Améliorer le système d’assainissement permettant la collecte, le traitement et l'évacuation
des eaux usées
- Adapter le nombre des installations sanitaires au nombre de personnes à chaque zone
- Rendre fonctionnelles toutes les installations
- Evacuer les déchets des navires de façon appropriée conformément aux normes
internationales. Puisqu'une évacuation appropriée des déchets des navires est actuellement
infaisable au port, l'évacuation pourrait être réalisée dans des ports étrangers.
- Faire une étude approfondie des couloirs ou des zones de passage des cétacées dans les
eaux territoriales de la République du Bénin avec une cartographie à l’appui et sensibiliser
les armateurs de navires desservant le port à la réduction de vitesse des navires à l’approche
des couloirs ou des zones.
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d. A la phase d’exploitation
• Au niveau des aspects biophysiques
- Veiller au respecter des normes internationales de qualité pour le rejet des eaux de cale dans
le milieu marin par les navires navigant dans les eaux territoriales de la République du Bénin,
ou en rade. Cette norme est fixée par la convention MARPOL à 15 mg/l d’hydrocarbures
totaux pour des eaux de cale traitées par un séparateur hydrocarbures/eau (également
nommés débourbeurs –dégrilleurs -déshuileurs) avant rejet dans le milieu marin. Cette
valeur s’applique aux pays ayant ratifié la convention ou ayant adapté cette convention dans
leur propre droit Si les gros navires de commerce sont souvent équipés de tels systèmes, il
n’en est rien pour les plus petits navires qui relâchent au port.
- Surveiller les navires en rade ou en quai ;
- Collecter les déchets contenant des hydrocarbures et les eaux usées par des barges, des
véhicules ou des systèmes centraux de collecte et de stockage.
- Déterminer la capacité de collecte des déchets contenant des hydrocarbures sur la base des
dispositions pertinentes de la Convention MARPOL
- Collecter et assujettir à un traitement adapté sur place ou dans un site extérieur les eaux
usées contenant des produits chimiques toxiques provenant du nettoyage des citernes de
stockage avant leur rejet.
- Collecter et traiter sur place les eaux usées provenant des navires et au besoin dans un site
extérieur au PAC
- Ne pas mélanger dans le système de collecte des substances incompatibles.
- Définir en fonction des caractéristiques des effluents d’eaux usées les méthodes de
traitement
- Engager le PAC à la mise en place d’un point MARPOL qui aura pour objectifs la maîtrise
des pollutions générées par les activités portuaires et les navires et le respect des
engagements de la République du Bénin vis à vis de l’OMI. A ce jour, le PAC ne remplit pas
les conditions de la Convention MARPOL car ne disposant pas d’un point MARPOL pour la
gestion des déchets provenant des navires.
• Au niveau des aspects humains
- Veiller au respect du Code ISPS,
- Faire une étude approfondie des couloirs ou des zones de passage des cétacées dans les
eaux territoriales de la République du Bénin avec une cartographie à l’appui ;
- Informer les armateurs de navires desservant et le PAC de ces couloirs ou de ces zones et
les sensibiliser à la réduction de vitesse des navires à l’approche des couloirs ou des zones.
- Déclencher et mettre en œuvre les procédures en cas de déversement accidentel des
hydrocarbures au PAC
- Déclencher et mettre en œuvre le Plan National d’Intervention d’Urgence en cas de Pollution
Marine Accidentelle par les Hydrocarbures
- Appliquer les recommandations applicables des codes de pratiques internationaux en
matière de sécurité au niveau des infrastructures de manutention
- Réduire au minimum le risque de chute libre des matériaux en installant des transporteurs
et des chargeurs à bras télescopique ;
- Faire en sorte que les activités de manutention suivent un circuit simple et linéaire afin de
réduire le besoin de recourir à de multiples points de transfert
- Contracter une police d’assurance pour le chantier et couvrant les travailleurs ;
- Déclarer les travailleurs à la CNSS ;
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Les organes de gestion du Mécanisme de gestion des plaintes se situent à trois (03) niveaux
que sont :
- Niveau 1 : le Comité de Gestion des Plaintes Local (CGP), qui est installé au niveau du
PAC. Il comprend cinq (05) membres et est présidé par le Directeur Technique du PAC,
- Niveau 2 : le Comité Communal de Gestion des Plaintes (CCGP) qui est installé à la
Mairie de Cotonou. Il comprend six (06) membres et est présidé par le Maire,
- Niveau 3 : le Comité National de Gestion des Plaintes (CNGP), qui est installé au niveau
du Ministère des Infrastructures et des Transports. Il comprend (05) membres et est
présidé par le Ministre des Infrastructures et des Transports ou un représentant, nommé
par le Ministre.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
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Le dispositif institutionnel de mise en œuvre du PGES est coordonné l’ABE qui s’occupe du suivi
de la mise du PGES selon l’Article 47 du décret 2017-332 du 06 juillet 2017 portant organisation
des procédures de l’évaluation environnementale en République du Bénin. L’Agence peut par
délégation confier cette mission à la Direction Départementale du Cadre de Vie et de
Développement Durable (DDCVDD) compétente.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
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L’ABE ou la DDCVDD peuvent s’associer au besoin des services techniques compétents des
différents domaines concernés par le projet. Dans le cadre du projet de modernisation
infrastructurelle du port de Cotonou, les institutions concernées sont : Ministère des
infrastructures et des transports, la mairie de Cotonou, la Direction Départementale de la Santé
(DDS) du Littoral, l’Inspection forestière du Littoral, la Direction Départementale de l’Agriculture,
de l’élevage et de la pêche du Littoral, la Direction Départementale du Travail et de la Fonction
Publique du Littoral, etc.
c. Responsabilité des différentes institutions
• Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE)
Dans le cadre du projet, l’ABE a pour rôle la gestion du processus de l’EIES. Dans ce sens, ses
responsabilités sont entre autres : la validation des termes de référence (TdR) de l’EIES, la
validation des rapports de l’EIES, l’avis au ministre en charte de l’environnement pour la
délivrance du certificat de conformité environnementale. A la phase des travaux et celle
d’exploitation du projet, l’ABE devra s’occuper du suivi environnemental des travaux, notamment
la mise en œuvre du PGES issu de l’EIES en collaboration avec d’autres services techniques.
• Ministère des infrastructures et des transports
Dans le cadre du projet, le Ministère des Infrastructures et des Transports devra contribuer à
assurer la protection du littoral marin dans le souci constant de développement économique
intégré et de préservation écologique. En sa qualité du ministère de tutelle du Port Autonome
de Cotonou, le Ministère des Infrastructures et des Transports a un droit de regard sur toutes les
activités relatives à la modernisation infrastructurelle du port de Cotonou. Il interviendra aussi
dans le mécanisme de gestion des plaintes au Niveau 3 (Comité National de Gestion des Plaintes
(CNGP)), installé au niveau du Ministère des Infrastructures et des Transports et présidé par le
Ministre des Infrastructures et des Transports ou un représentant, nommé par le Ministre.
• Mairie de Cotonou
Le projet se déroule sur le territoire de la Commune de Cotonou, la Mairie de la Commune de
Cotonou interviendra au moment des travaux dans le suivi de mise en œuvre du PGES en
collaboration avec l’ABE. Elle interviendra également au moment des travaux et à l’exploitation
du projet, dans la gestion du trafic des gros porteurs sortant du port pour le parking gros porteurs
de Zongo et du parking vers les pays de l’hinterland. Il jouera également un rôle dans le
mécanisme de gestion des plaintes au moment des travaux et à l’exploitation du projet. Sur ce
plan, la Marie de Cotonou interviendra au niveau 2 (Comité Communal de Gestion des Plaintes
qui est installé à la Mairie de Cotonou (CCGP) installé au niveau de la Mairie de Cotonou et
présidé par le Maire.
• Direction départementale de la santé du Littorale du Ministère de la santé
La Direction départementale de la santé du Littorale interviendra au moment des travaux dans le
suivi de mise en œuvre du PGES en matière de santé et d’hygiène collaboration avec l’ABE,
notamment les diverses nuisances auxquelles les travailleurs sont soumis, la gestion des déchets
solides et liquide sur le chantier, les mesures de protection contre la propagation et les
contaminations par les IST-VIH/SIDA et par la pandémie du Coronavirus.
•Direction Départementale du Travail et de Fonction Publique du Ministère
du Travail et de la Fonction Publique
La Direction Départementale du Travail et de la Fonction Publique interviendra au moment des
travaux et à la phase d’exploitation, dans le suivi de mise en œuvre du PGES en matière d’emploi
et de sécurité au travail en collaboration avec l’ABE, notamment la vérification des contrats de
travail, les dispositions sécuritaires mises en place contre le risque accident de travail et le risque
d’atteinte à la santé des travailleurs, la déclaration des travailleurs à la CNSS.
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Respecter la réglementation nationale en En phase
PAC Valeurs de la qualité de l’air
matière de qualité de l’air préparatoire
- Niveau de poussière
Arroser périodiquement les plate-formes, - Fréquence des arrosages
En phase
objets de travaux poussiéreux surtout en PAC - Valeur de la qualité de l’air
préparatoire
traversée d’agglomérations - Existence d’un planning d’arrosage
- Nombre de plaintes
- Rapport de surveillance
- Fréquence d’entretien et de suivi
Pollution de l’air ABE / - Carnets ou livrets d’entretien environnemental du projet
par l’émission DDCVDD Littoral, - Etat des moteurs des véhicules et des - Observations visuelles 2 000 000
1.1.b.1
de poussière et En phase DDS Littoral, engins directes
de gaz Entretenir les véhicules et engins PAC Mairie de Cotonou - Photos de chantier
préparatoire - Etat des véhicules
- Niveau de gaz émis par les moteurs - Visite de site
d’engin sur le chantier - PV de Visite de site
- Valeur de la qualité de l’air
- Nombre de véhicules en arrêt de
Interdire aux conducteurs de véhicules et
travail avec le moteur en marche
d’engins de chantier de laisser tourner le En phase
PAC - Niveau de gaz émis par les moteurs
moteur des engins ou véhicules en temps préparatoire
d’engin sur le chantier
d’arrêt de travail
- Valeur de la qualité de l’air
- Etat des engins et des camions
Solliciter les services des engins et camions
En phase - Nombre de camions ayant des visites
dont les visites techniques sont à jour ou des PAC
préparatoire techniques à jour
engins en bon état
- Vignettes de visite techniques
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Respecter la réglementation nationale en En phase - Réglementation nationale - Rapport de
PAC
matière de gestion des déchets préparatoire respectée surveillance et
de suivi
- Nombre de poubelles environnemental
Disposer des poubelles de récupération de En phase
PAC ABE / fonctionnelles du projet
Pollution du sol déchets solides sur le chantier préparatoire
DDCVDD Littoral, - Quantité de déchets collectée - Observations
1.1.b.2 par les déchets
DDS Littoral, visuelles directes
solides 1 500 000
Mairie de Cotonou - Photos de
- Fréquence de convoyage des chantier
Convoyer les déchets collectés vers une En phase
PAC déchets - Visite de site
décharge autorisée préparatoire
- Quantité de déchets convoyée - PV de Visite de
site
2020-05-EIES-PAC 26 / 727
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Nombre de séances
sensibilisation
Informer la population portuaire (Personnel du - Pourcentage de Inclus dans
PAC, Sociétés concessionnaires, acteurs de personnes informées les prestations
En phase
pêche au port de pêche) et ses environs de PAC - Moyens de de l’entreprise
préparatoire
l’imminence des travaux à travers des communication et des travaux
campagnes de communication et d’information d’information
- Nombre de plaintes
traitées
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Assurer un reboisement compensatoire avec une haie de En phase - Présence d’une haie vive de plantes
PAC
plantes horticoles autour du parking préparatoire - Nombre d’arbres plantés
2
A des fins de budgétisation du PGES en termes de perte d’emploi temporaire, le Consultant a toutefois évalué à titre indicatif, la perte économique d’emploi sur la base d’un salaire mensuel moyen de
275 000 F CFA pour 30 employés de BENIN TERMINAL pendant une période de douze (12) mois. Selon l’article 50 du Code du travail, « le travailleur licencié pour un motif économique conserve pendant
deux ans la priorité d’embauche dans la même catégorie d’emploi. Toutefois, passé un délai de douze mois, son embauche peut être subordonné à un essai professionnel dont la durée ne peut excéder celle
de la période de la durée d’essai prévue par l’article 21 du présent code »
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2020-05-EIES-PAC 29 / 727
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Type de méthode et
Choisir les méthodes d’excavation et de
Au moment de dragage
dragage pour réduire au minimum la PAC
des travaux - Superficie d’habitat
destruction de l’habitat benthique.
benthique détruite
Choisir des techniques qui permettent à la
faune et à la flore aquatiques de souffrir le Au moment - Type de techniques
PAC ABE /
Perte d’espèces moins possible de la remise en suspension des des travaux utilisées
DDCVDD
2.2.b.1 fauniques sédiments
Littoral, Mairie
Inclus dans
aquatiques - Fréquence de les
de Cotonou
l’inspection et de la prestations de
Inspecter et surveiller les activités de dragage
surveillance l’entreprise
pour évaluer l’efficacité des stratégies de Au moment - Rapport de
PAC - Niveau d’efficacité des travaux
prévention des effets négatifs et les réajuster, des travaux surveillance et de
des stratégies
s’il y a lieu suivi
- Nombre de
réajustements réalisés environnemental du
Pollution des projet
Choisir les méthodes d’excavation et de - Type de méthode et - Observations
eaux par ABE /
dragage pour réduire au minimum la mise en Au moment de dragage visuelles directes
resuspension de PAC DDCVDD Littoral,
suspension des sédiments, accroître la des travaux - Superficie d’habitat - Photos de
sédiment et Mairie de Cotonou
précision de l’opération benthique détruite chantier
turbidité
- Visite de site
Respecter la réglementation nationale en Au moment - Réglementation - PV de Visite de
PAC
matière de gestion des déchets des travaux nationale respectée site
Pollution du Recyclage et réutilisation - Existence
2.2.b.2. sol par les d’évaluation des
déchets Au moment ABE /
Evaluer les procédés de production de déchets PAC procédés
solides des travaux DDCVDD Littoral,
et identifier les matières potentiellement - Type de déchets 6 152 700
industriels recyclables DDS Littoral, recyclables
banals non Mairie de Cotonou
Identifier et recycler les produits pouvant être Au moment - Quantité de déchets
dangereux PAC
réintroduits dans les activités du chantier des travaux recyclés
2020-05-EIES-PAC 30 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Entreposage et élimination
Au moment
Utiliser les déblais excédentaires issus des PAC - Quantité de déblais utilisés
des travaux
fouilles
- Nombre de poubelles
Disposer de poubelles de récupération Au moment fonctionnelles
PAC
quotidienne des déchets solides des travaux - Quantité de déchets
collectée
2020-05-EIES-PAC 31 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Refouler les matériaux par conduite flottante au - Quantité de matériaux
Au moment
moment du dragage du bassin portuaire vers PAC refoulée
des travaux
l’Est au lieu d’aménagement du 5è quai - Lieu de refoulement
Inclus dans
Pollution du sol Transporter par camions ou par tombereaux au ABE / les
par les déchets Sud du PAC, les sédiments excavés et dragués DDCVDD Littoral, - Quantité de matériaux prestations de
2.3.b.1. solides inertes issus du prolongement du bassin portuaire à Au moment DDS Littoral, transportée l’entreprise
PAC
non dangereux l’Ouest aux lieux d’extension de la zone dédiée des travaux Mairie de Cotonou - Lieu de dépotage des des travaux
aux hydrocarbures et de la zone de matériaux transportés
Compensation investissements Conteneurs
- Rapport de
Envisager si possible de recourir à des surveillance et de
Au moment - Nombre de décharge
décharges immergées pour les déblais de PAC suivi
des travaux immergées
dragage environnemental du
Installer un site dédié de stockage temporaire de - Présence d’un site projet
Au moment
ces déchets et les mettre à l’abri des PAC fonctionnel de stockage de - Observations
des travaux visuelles directes
ruissellements déchets dangereux
- Lieu de stockage des - Photos de
déchets dangereux chantier
Stocker les déchets dangereux dans des Au moment - Visite de site
PAC - Quantité de déchets
containers des travaux - PV de Visite de
dangereux stockée
Pollution du sol ABE / - Nombre de conteneurs site
par les déchets DDCVDD Littoral, - Nombre de séances de
2.3.b.2. solides
Sensibiliser régulièrement les ouvriers à la
Au moment DDS Littoral, sensibilisation
gestion des déchets et aux aspects généraux PAC
dangereux des travaux Mairie de Cotonou - Pourcentage de personnes
d’hygiène et de propreté du chantier
sensibilisées 25 750 000
- Quantité de déchets solides
dangereux évacuée
Evacuer les déchets solides dangereux vers des
Au moment - Quantité de déchets solides
services compétents agréés pour leur traitement PAC
des travaux dangereux traitée
et élimination
- Lieu de traitement et
d’élimination
2020-05-EIES-PAC 32 / 727
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Respecter la réglementation nationale en Au moment - Valeur du niveau de bruit sur le
PAC
matière d’émission sonore des travaux chantier
2020-05-EIES-PAC 33 / 727
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Respecter la réglementation nationale en Au moment - Valeurs de la qualité de
PAC
matière de qualité de l’air des travaux l’air
Contrôler régulièrement la qualité des moteurs
Au moment - Valeurs de la qualité de
des engins en ce qui concerne l’émission des PAC
des travaux l’air
gaz
2020-05-EIES-PAC 34 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Au moment - Nombre de camions Inclus dans
Bâcher les camions de transport de matériaux PAC - Rapport de
Perturbation de des travaux bâchés les coûts des
ABE / surveillance et de
la respiration au - Valeur du niveau de bruit mesures
DDCVDD Littoral, suivi
niveau des sur le chantier contre les
2.9.b.1. travailleurs de
DDS Littoral, environnemental
risques
Réglementer la circulation et les vitesses des Au moment DDTFP Littoral - Vitesse des véhicules sur le du projet
l’entreprise des PAC d’accidents
camions et voitures des travaux Mairie de Cotonou chantier - Observations
travaux - Nombre de panneaux de du travail du
visuelles directes personnel
signalisation
2020-05-EIES-PAC 35 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Respecter la réglementation nationale en matière Au moment - Valeur du niveau de Inclus dans
Augmentation PAC - Rapport de
d’émission sonore des travaux bruit sur le chantier les coûts des
des nuisances ABE / surveillance et de
sonores au DDCVDD Littoral, suivi mesures
- Nombre et type d’EPI contre les
2.10.b.1. niveau des Doter les travailleurs de l’entreprise des travaux DDS Littoral, environnemental du
- Pourcentage des risques
travailleurs de d’équipements de protection individuelle (EPI), Au moment DDTFP Littoral projet
PAC ouvriers disposant et d’accidents
l’entreprise des notamment les bouches-oreilles, les casques des travaux Mairie de Cotonou - Observations
portant des équipements du travail du
travaux anti-bruit et veiller à leur port effectif visuelles directes
de protection individuelle personnel
2020-05-EIES-PAC 36 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Fréquence de la Inclus dans
Augmentation - Rapport de
ABE / circulation les
des nuisances Eviter autant que possible la circulation des surveillance et de
Au moment DDCVDD Littoral, - Nombre de véhicules prestations de
2.10.b.2. sonores au véhicules près des locaux techniques et
des travaux
PAC
DDS Littoral, passant près des locaux
suivi
l’entreprise
niveau des administratifs occupés environnemental
Mairie de Cotonou - Nombre de plaintes des travaux
populations du projet
traitées
2020-05-EIES-PAC 37 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs de compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Valeur indicatives des
Respecter les valeurs indicatives Au moment
PAC vibrations
relatives au niveau vibratile des engins des travaux
- Niveau de vibration
Réduire les oscillations à la source (ex.
- Niveau d’oscillations à la
par l’utilisation de procédés de travail Au moment
PAC source
continus et progressifs plutôt qu’agissant des travaux
- Procédé de travail
par à-coups)
2020-05-EIES-PAC 39 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Respecter la norme DIN 4150-2 3 et la norme NF Au moment - Valeur indicatives
PAC
ISO 85694 relatives aux vibrations des travaux - Niveau de vibration
3
DIN 4150-2 de juin 1999 : Vibrations aux bâtiments - Partie 2: Effets sur personnes dans les bâtiments - Erschütterungen im Bauwesen - Teil 2: Einwirkungen auf Menschen in Gebäuden
4 NF ISO 8569 Septembre 1996 : Vibrations et chocs mécaniques - Mesurage et évaluation des effets des chocs et des vibrations sur les équipements sensibles dans les bâtiments
2020-05-EIES-PAC 40 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Imposer des mesures strictes de contrôle des - Existence de mesures
Au moment
équipements de transport des matériaux et du PAC - Type de mesures
des travaux
personnel des entreprises et sous-traitants - Nombre d’infractions
Augmentation Contracter une police d’assurance pour les Au moment - Existence d’un contrat
PAC
des nuisances camions de transport des matériaux rocheux des travaux de police d’assurance
ABE /
vibratiles au
DDCVDD Littoral,
2.11.b.2. niveau des
DDS Littoral,
populations
Authentifier les permis de conduire des Mairie de Cotonou - Nombre de permis
riveraines Au moment authentifiés
portuaires chauffeurs par une vérification au niveau de la PAC Inclus dans
des travaux - Nombre de chauffeurs
Direction des transports terrestres - Rapport de les
en règle
surveillance et de prestations de
- Nombre de séance de suivi l’entreprise
Former les conducteurs de camions aux Au moment sensibilisation environnemental du des travaux
PAC
premiers secours des travaux - Pourcentage de projet
conducteurs formés - Observations
Perturbation de la - Valeur du niveau de visuelles directes
circulation et de bruit sur le chantier - Photos de
Réglementer la circulation (limitation de vitesse) ABE /
la mobilité des Au moment - Vitesse des véhicules chantier
dans les traversées d’agglomération et de PAC DDCVDD Littoral,
populations en des travaux sur le chantier - Visite de site
quartiers Mairie de Cotonou
traversée - Nombre de panneaux - PV de Visite de
2.11.b.3. d’agglomérations de signalisation site
lors du transport
- Nombre de séance de
des matériaux Sensibiliser les conducteurs de camion à la
Au moment sensibilisation
rocheux vers le vigilance et au respect du code de la route et la PAC
des travaux - Pourcentage de
PAC limitation de vitesse
conducteur sensibilisés
Pollution des
ABE /
eaux de mer à Engager une étude technique pour la mise en
A l’exploitation DDCVDD Littoral, - Existence d’une étude
3.1.b.1. partir des eaux place d’une unité de traitement des eaux de PAC 25 000 000
du port DDS Littoral, - Rapport d’étude
usées du port drainage collectées avant leur rejet en mer
Mairie de Cotonou
2020-05-EIES-PAC 41 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Existence de procédures
Elaborer des procédures de gestion de la A l’exploitation
PAC de gestion de la qualité de 30 000 000
qualité de l’air applicables aux fréteurs du port
l’air
Utiliser des carburants à faible teneur en soufre
dans les ports, si possible ou conformément A l’exploitation
PAC - Type de carburant utilisé 0
aux plafonds établis par les réglementations du port
internationales
Faire fonctionner les moteurs à puissance
- Niveau de - Rapports
réduite dans les zones d’accès portuaires, et ne A l’exploitation
Pollution de l’air PAC fonctionnement des d’activité du PAC 0
passer qu’à pleine puissance qu’une fois le du port
par les camions moteurs des navires - Audits
navire sorti de la zone portuaire ABE /
gros porteurs en environnementaux
Eviter ou limiter la ventilation de la suie des DDCVDD Littoral,
3.1.b.2. fonction au
DDS Littoral,
- Observations
niveau du port et tubes ou carneaux des chaudières à vapeur A l’exploitation Niveau de ventilation de la visuelles directes
PAC Mairie de Cotonou suie 0
au niveau du dans les zones portuaires ou lorsque les du port - Visite de site
parking Zongo conditions atmosphériques sont défavorables - PV de Visite de
site 3 à 5% du
Maintenir en bon état de fonctionnement les
A l’exploitation - Etat de fonctionnement coût d’achat
équipements de transfert (ex. : grues, chariots PAC
du port des équipements des
élévateurs et camions)
équipements
2020-05-EIES-PAC 42 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Existence d’installations
de stockage et de
Concevoir des installations de stockage et
manutention de vrac
de manutention de vrac sec afin de réduire A l’exploitation
PAC - Quantité et type de vrac
au minimum ou limiter les émissions de du port
stocké
poussières
- Valeur de la qualité de l’air
- Existence de mécanisme
Mettre en place des mécanismes de
A l’exploitation de suppression de
suppression de la poussière (ex. : aspersion PAC
du port poussière
d’eau ou aires de stockage couvertes) - Rapports d’activité
- Valeur de la qualité de l’air
du PAC
Pollution de l’air - Audits
ABE / - Nombre de capteurs à
par des Employer des capteurs à vide pour les A l’exploitation environnementaux
PAC DDCVDD Littoral, vide utilisés
3.1.b.3. composés activités générant de la poussière du port
DDS Littoral, - Valeur de la qualité de l’air
- Observations 500 000 000
organiques visuelles directes
Mairie de Cotonou - Hauteurs des piles
volatils Réduire au minimum les hauteurs des piles - Visite de site
A l’exploitation - Lieu de confinement des
des marchandises solides et confiner les PAC - PV de Visite de
du port piles
piles dans une enceinte de murs site
- Valeur de la qualité de l’air
Veiller à ce que les écoutilles soient - Nombre d’écoutilles
A l’exploitation
couvertes lorsqu’il n’est pas procédé à des PAC couvertes
du port
opérations de manutention - Valeur de la qualité de l’air
A l’exploitation - Nombre de véhicules
Bâcher les véhicules de transport PAC
du port bâchés
Balayer régulièrement les quais et les aires Valeur de lade
- Fréquence qualité de l’air
balayage
de manutention, les aires de stockage pour A l’exploitation - Lieu de balayage
PAC - Quantité de déchets
les transports par camion et les routes du port
revêtues balayés
2020-05-EIES-PAC 43 / 727
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Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Augmenter le nombre de poubelles et de
conteneurs à ordures dans l’enceinte du PAC et A l’exploitation - Nombre de poubelles
PAC
évacuer régulièrement et de façon appropriée du port fonctionnelles
les déchets solides
- Effectif du personnel du
Augmenter le personnel du service d’entretien et A l’exploitation service d’entretien
PAC
la fréquence d’évacuation des déchets solides du port - Fréquence d’évacuation des
déchets
Donner des informations aux capitaines des
- Nombre de capitaines de
navires sur l’emplacement des installations de
A l’exploitation navires informés
réception des déchets solides ainsi que sur les PAC
du port - Quantité de déchets de
procédures de manutention acceptables dans le
navires réceptionnés
PAC
- Rapports Inclus dans
Interdire le rejet des déchets solides des navires
d’activité du PAC les coûts des
dans les eaux du PAC conformément à la - Quantité de déchets solides
ABE / - Audits mesures
Augmentation de Convention MARPOL et aux réglementations A l’exploitation des navires rejetés en mer
PAC DDCVDD Littoral, environnementaux contre la
la pollution par nationales. Au besoin, imposer des règles plus du port - Nombre d’infractions
3.1.b.4. les déchets strictes afin de protéger l’environnement
DDS Littoral,
constatées
- Observations pollution de
Mairie de visuelles directes l’air par des
solides portuaire
Cotonou - Visite de site composés
Respecter les dispositions du système de - PV de Visite de organiques
collecte et d’enlèvement des déchets produits site volatils
- Méthode de collecte et
par les navires amarrés au quai les déchets
A l’exploitation d’enlèvement des déchets
d’exploitation des navires le long des quais ou PAC
du port des navires
au mouillage, conformément au Manuel complet
sur les installations portuaires de réception
établi par l’Organisation maritime internationale
Installer des bennes à couvercle au niveau des
postes d’accostage et dans des barges A l’exploitation - Nombre de bennes
PAC
remorquées ou autopropulsées pour collecter du port installées
les déchets des navires au mouillage
Traiter les déchets alimentaires transférés des - Méthode de traitement des
navires au PAC conformément aux A l’exploitation déchets alimentaires des
PAC
réglementations locales appliquées pour du port navires
protéger la santé humaine et animale - Quantité de déchets traités
2020-05-EIES-PAC 44 / 727
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Responsable Responsable
Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Impacts négatifs Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Existence d’un système
Améliorer le système d’assainissement d’assainissement amélioré
A l’exploitation
permettant la collecte, le traitement et PAC - Quantité d’eau usées
du port Inclus dans les
l'évacuation des eaux usées collectées et évacuées après
coûts des
traitement
mesures
Augmentation de la Adapter le nombre des installations sanitaires au - Nombre de sanitaires contre la
A l’exploitation
3.1.b.5. pollution par les nombre de personnes à chaque zone et rendre
du port
PAC fonctionnels par rapport au pollution de
déchets liquides fonctionnelles toutes les installations nombre de personnes l’air par des
- Rapports d’activité
composés
Evacuer les déchets des navires de façon - Quantité de déchets de du PAC
organiques
appropriée conformément aux normes navires évacuée de façon - Audits
A l’exploitation ABE / volatils
internationales et au besoin dans les ports PAC appropriée environnementaux
du port DDCVDD Littoral,
étrangers - Lieu d’évacuation des - Observations
DDS Littoral,
déchets de navires visuelles directes
Mairie de Cotonou
- Existence d’une étude - Visite de site
Faire une étude approfondie des couloirs ou des - couloirs ou zones de - PV de Visite de
zones de passage des cétacées dans les eaux A l’exploitation passage de cétacées définis site
Perturbation et atteinte PAC 50 000 000
territoriales de la République du Bénin avec une du port et connus
à l’intégrité physique cartographie à l’appui - Existence d’une
3.2.b.6. de la faune aquatique cartographie
par les nuisances
sonores Informer les armateurs de navires desservant et
le PAC de ces couloirs ou de ces zones et les A l’exploitation - Nombre d’armateurs
PAC 0
sensibiliser à la réduction de vitesse des navires du port informés
à l’approche des couloirs ou des zones
Mener une discussion avec les syndicats des - Nombre de séances de
A l’exploitation
pêcheurs afin garantir la circulation des pirogues PAC discussion 500 000
du port
du bassin portuaire, - PV de réunions
Etudier avec les syndicats des pêcheurs
Perturbation de la l’aménagement des horaires d’accès des
circulation des A l’exploitation - Horaires d’accès des navires
navires au bassin portuaire et des pirogues au PAC 0
pirogues de pêcheurs du port au bassin portuaire arrêtées
port de pêche et les sorties du bassin portuaire
3.2.b.7. par les navires à et du port de pêche
l’entrée et à la sortie
du bassin portuaire - Existence de coordination
Coordonner les entrées et les sorties des navires A l’exploitation
PAC des entrées et sorties des 0
et des pirogues avec les syndicats des pêcheurs du port
navires entre les syndicats
-des pêcheurs
Nombre et le PAC
de séances de
Sensibiliser les pêcheurs au respect des A l’exploitation - Nombre de plaintes traitées
PAC sensibilisation 0
horaires qui seront arrêtés de commun accord du port
- Taux de pêcheurs
sensibilisés
- PV de sensibilisation
2020-05-EIES-PAC 45 / 727
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Responsable
Mesures d’atténuation et / ou de Responsable de Moyens de Coût
Code Impacts négatifs Echéancier de contrôle et Indicateurs de suivi
compensation mise en œuvre vérification (F CFA)
de suivi
- Nombre de personne
déployés
- Nombre d’emplois
Faire le déploiement du personnel et les aider A l’exploitation
Concessionnaires sauvegardés 0
à trouver un emploi du port
- Nombre d’emplois créés
- Nombre d’emplois perdus
- Nombre de plaintes traitées
-Nombre de personnes
Assistance à la réinstallation des agents A l’exploitation assistées
PAC/Concessionnaires 2 372 268 938
occasionnels de la SOBEMAP du port -Montant des assistances
.Nombre de plaines traitées
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Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
A la phase
Respecter la réglementation nationale en matière de - Valeur de la qualité des eaux
préparatoire et au PAC
rejet des eaux rejetées
moment des travaux
- Etat des sols et des eaux
A la phase
Eviter le contact des hydrocarbures et des huiles - Absence de trace d’huile sur le
préparatoire et au PAC
usagées avec le sol ou avec les eaux sol et dans les eaux
moment des travaux
- Valeur de la qualité des eaux
A la phase
Effectuer l’entretien des véhicules et engins à la base- - Existence d’une plate-forme
préparatoire et au PAC 130 000 000
vie sur une plate-forme étanche étanche fonctionnelle F CFA dont
moment des travaux
- Nombre de bacs et de fûts 25 000 000
Recueillir les huiles usagées de la base-vie dans des A la phase FCFA
Risque de contenant les huiles usagées - Rapport de
bacs et des fûts et les faire traiter par les services préparatoire et au PAC (Extension
pollution du sol - Lieu de traitement des huiles surveillance et
compétents agréés moment des travaux ABE / Ouest) ;
et des eaux par usagées de suivi
DDCVDD Littoral, 25 000 000
Stocker dans des conditions permettant la contention environnemental
5.1.b.1. les déchets A la phase DDS Littoral, - Lieu de stockage du projet
FCFA
liquides de toute fuite ou décharge accidentelle l’ensemble des (Extension Est) ;
préparatoire et au PAC Mairie de Cotonou - Contenant de stockage - Observations
dangereux produits chimiques qui seront entreposés et manipulés 20 000 000
moment des travaux - Absence de fuite visuelles
par l’entreprise FCFA (Parking
directes gros porteurs),
Installer un site temporaire dédié à cet effet, suivant
- Photos de 10 000 000
des standards de bonne pratique reconnus A la phase
chantier (Accès
internationalement : dalle béton étanche entourée d’un préparatoire et au PAC - Existence d’un site fonctionnel
- Visite de site centralisé),
muret permettant en cas d’accident la rétention de la moment des travaux
- PV de Visite
pollution
de site
Dimensionner le site de façon à accepter aussi le A la phase - Capacité du site
stockage temporaire des huiles et autres liquides préparatoire et au PAC - Quantité et types de déchets
usagés issus de l’entretien des engins moment des travaux liquides stockés
A la phase - Méthode d’évacuation des eaux
Evacuer les eaux pluviales à travers un déshuileur préparatoire et au PAC pluviales
moment des travaux - Existence d’un déshuileur
Risque de Etudier les bassins-versants des collecteurs drainant les fonctionnel
perturbation de eaux pluviales
l’exutoire naturel A la phase A définir par les
Créer un exutoire pour écouler vers la mer, les eaux - Existence d’une étude
5.1.b.1. des eaux préparatoire et au PAC études
pluviales venant du 5ème et du 12ème arrondissements - Création d’un exutoire
pluviales de la moment des travaux techniques
de la ville de Cotonou et se déversant dans la zone
ville marécageuse à côté du port
2020-05-EIES-PAC 47 / 727
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Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Sensibiliser les travailleurs de l’entreprise
des travaux des risques encourus dans le - Nombre de séance de
travail à proximité de la mer sensibilisation
Interdire aux travailleurs de s’approcher - Pourcentage de personnes
de trop près les bordures des quais en Inclus dans les coûts
A la phase sensibilisées
construction des mesures contre
5.2.b.1. Risque de noyade préparatoire et au PAC - Nombre de panneaux d’interdiction
Baliser les zones de travail proche de les risques d’accident
moment des travaux et de balisage
l’eau de travail
Doter les travailleurs proches de la mer - Pourcentage des travailleurs
des gilets de sauvetage en mer portant des gilets de sauvetage
Disposer sur le site des bouées de ABE / - Nombre de bouées de sauvetage
sauvetage DDCVDD Littoral,
DDS Littoral, - Nombre de séance de
Sensibiliser les travailleurs de l’entreprise A la phase Mairie de Cotonou sensibilisation
des travaux à un comportement sexuel préparatoire et au PAC - Pourcentage de personnes Inclus dans les coûts
responsable moment des travaux sensibilisées - Rapport de des mesures contre le
Risque de - Nombre de plaintes traitées surveillance et de risque de propagation
relâchement des Sensibiliser la population portuaire, suivi et de transmission des
5.2.b.2.
mœurs et de notamment la communauté des - Nombre de séance de environnemental maladies
déviance sexuelle pêcheurs, surtout les femmes et les A la phase sensibilisation du projet sexuellement
jeunes filles sur les risques de préparatoire et au PAC - Pourcentage de femmes et de - Observations transmissibles
changement de comportement avec les moment des travaux jeunes filles sensibilisées visuelles directes
externalités négatives liés à l’appât de - Nombre de plaintes traitées
- Photos de
gains faciles
Contracter une police d’assurance A la phase chantier
- Existence d’une police d’assurance - Visite de site
pour le chantier et couvrant les préparatoire et au PAC
contractée
travailleurs moment des travaux - PV de Visite de
Mettre en place des panneaux de A la phase site
signalisation temporaire sur le préparatoire et au PAC - Nombre et types de panneaux
chantier moment des travaux
- Nombre de séance de
Sensibiliser les ouvriers et les A la phase ABE / sensibilisation
Risque d’accidents populations riveraines à la prévention préparatoire et au PAC DDCVDD Littoral, - Pourcentage de personnes
5.3.b.1. routière moment des travaux 2 000 000
de circulation CNSR, sensibilisées
Mairie de Cotonou
A la phase
- Nombre et types de balises
Baliser les limites des aires de travail préparatoire et au PAC
- Nombre d’aires de travail balisées
moment des travaux
2020-05-EIES-PAC 48 / 727
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Responsable Responsable
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance
suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Etat des véhicules et Contrôle
S’assurer quotidiennement du bon état
A la phase préparatoire engins technique par
de fonctionnement du système de
et au moment des PAC - Nombre de véhicules engin : 40 000
freinage et du système d’avertisseur des
travaux ayant des visites FCFA * 20
véhicules et engins de chantier techniques à jours
A la phase préparatoire
Faire des réunions hebdomadaires sur la - Nombre de réunions
Risque et au moment des PAC 0
sécurité du chantier (Quart de sécurité) - Fréquence des réunions
5.3.b.1. d’accidents de travaux
circulation
A la phase préparatoire ABE /
Insister sur la vigilance des conducteurs - Nombres de
et au moment des PAC 0
d’engins et de camions DDCVDD Littoral, presqu’accidents
travaux CNSR,
- Nombre de séances de - Rapport de
Former les travailleurs aux premiers A la phase préparatoire Mairie de Cotonou 100 000
formation surveillance et
secours et mettre à disposition une et au moment des PAC FCFA/Personne
- Nombre d’ouvriers de suivi
trousse de premiers soins travaux *500
formés environnemental
A la phase préparatoire - Présence d’une trousse du projet
Contracter une police d’assurance pour - Existence d’une police
et au moment des PAC - Observations 100 000 000 /an
le chantier et couvrant les travailleurs d’assurance contractée
travaux visuelles directes
A la phase préparatoire - Pourcentage de - Photos de
Déclarer les travailleurs à la CNSS et au moment des PAC personnes déclarées chantier 0
travaux - Numéro de déclaration - Visite de site
- Existence d’une
- PV de Visite de
Risque d’accident
Mettre en place une « Cellule » A la phase préparatoire « Cellule » d’hygiène- site
du travail et
d’atteinte à la d’hygiène-santé-sécurité au travail sur le et au moment des PAC santé-sécurité au travail 107 600 000
5.4.b.1. santé des chantier travaux fonctionnelle sur le dont 20 000 000
travailleurs sur le chantier pour l’’Extension
ABE / Ouest ;
chantier Sensibiliser régulièrement les DDCVDD Littoral, - Nombre de séance de
A la phase préparatoire 20 000 000 A pour
travailleurs au respect et à l’application sensibilisation
DDS Littoral, l’Extension Est ;
et au moment des PAC - Pourcentage de
des règles d’hygiène et de sécurité au DDTFP Littoral 10 000 000 pour
travaux personnes sensibilisées l’’Accès centralisé
travail Mairie de Cotonou
et 57 600 000
. Identifier et fournir des équipements A la phase préparatoire pour le parking
- Nombre et types d’EPI tampon
de protection individuelle (EPI) offrant et au moment des PAC
distribués
une protection adéquate au travailleur travaux
2020-05-EIES-PAC 49 / 727
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable de
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre de suivi
2020-05-EIES-PAC 50 / 727
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Nombre de séances
A la phase
Former les travailleurs et le personnel de de formation
préparatoire et au PAC
l’entreprise aux premiers secours - Nombre de
Risque moment des travaux
travailleurs formés
d’accident du
A la phase ABE / - Existence d’une
travail et Disposer le chantier d’une ambulance pour Inclus dans
préparatoire et au PAC DDCVDD Littoral, ambulance
d’atteinte à la l’évacuation des cas graves les
5.4.b.1. santé des moment des travaux DDS Littoral, fonctionnelle
DDTFP Littoral Mairie 107 600 000
travailleurs sur
Signer une convention avec le Centre National de Cotonou
le chantier
Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou A la phase
- Existence d’une
Maga (CNHU-HKM) de Cotonou pour une préparatoire et au PAC
convention
prise en charge rapide des cas d’accident moment des travaux
grave sur le chantier - Rapport de
surveillance et
- Nombre de réunions de suivi
Sensibiliser les travailleurs et la population
A la phase de sensibilisation environnemental
portuaire par les travaux, aux risques de
préparatoire et au PAC - Pourcentage de du projet
contamination et de propagation des IST et le 67 000 000
moment des travaux personnes - Observations
VIH-SIDA dont
sensibilisées visuelles directes
15 000 000
A la phase - Photos de
Distribuer des préservatifs aux ouvriers et - Nombre de pour
préparatoire et au PAC chantier
employés des entreprises des travaux préservatifs distribués l’Extension
moment des travaux - Visite de site
Risque de Ouest ;
- PV de Visite de
contamination ABE / 25 000 000
Suivre les risques de contamination par les IST site
et de A la phase DDCVDD Littoral, pour
et VIH/SIDA à travers des dépistages - Nombre de cas de
5.4.b.2 propagation préparatoire et au PAC DDS Littoral, l’Extension
volontaires des ouvriers et employés des séropositivité déclarés
des infections moment des travaux DDTFP Littoral Est ;
entreprises ainsi que de la population
sexuellement Mairie de Cotonou 12 000 000
transmissibles Référer les personnes déclarées séropositives A la phase - Nombre de cas pour l’accès
à des centres de référence pour une prise en préparatoire et au PAC référés pour une prise centralisé et
charge moment des travaux en charge 15 000 000
pour le
parking
Former des pairs éducateurs au sein de la
A la phase tampon
communauté des pêcheurs qui devront - Nombre de pairs
préparatoire et au PAC
prendre la relève et poursuivre les éducateurs formés
moment des travaux
sensibilisations dans leur quartier respectif
2020-05-EIES-PAC 51 / 727
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Responsable Responsable de
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Mener des séances de sensibilisation sur la
prévention et la campagne contre la pandémie A la phase - Nombre de séances de
ayant pour objectif l’élévation de la prise de préparatoire et sensibilisation
PAC
conscience d’éventuels risques et de la prise au au moment des - Pourcentage de personnes
sérieux des dispositions tant de précaution que de travaux sensibilisées
prévention par les employés
2020-05-EIES-PAC 52 / 727
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Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Veiller au respecter des normes
internationales de qualité pour le rejet
des eaux de cale dans le milieu marin
par les navires navigant dans les eaux
territoriales de la République du Bénin,
A l’exploitation - Valeur des eaux
ou en rade. Cette norme est fixée par la PAC
du port rejetées en mer
convention MARPOL à 15 mg/l
d’hydrocarbures totaux pour des eaux
de cale traitées par un séparateur
hydrocarbures/eau avant rejet dans le
milieu marin
Inclus dans les
- Fréquence de la coûts des mesures
A l’exploitation surveillance - Rapports contre la pollution
Surveiller les navires en rade ou en quai PAC
Risque de du port - Nombre d’infractions d’activité du PAC de l’air par des
pollution des eaux constatées - Audits composés
de mer à partir ABE / environnementaux organiques volatils
6.1.b.1. des navires en Collecter les déchets contenant des DDCVDD Littoral, - Quantité de déchets - Observations
rades et/ou en hydrocarbures et les eaux usées par des A l’exploitation Mairie de Cotonou collectés visuelles directes
quais au port PAC
barges, des véhicules ou des systèmes du port - Méthode de collecte - Visite de site
centraux de collecte et de stockage des déchets - PV de Visite de
site
Déterminer la capacité de collecte des - Capacité de collecte
déchets contenant des hydrocarbures A l’exploitation des déchets
PAC
sur la base des dispositions pertinentes du port contenant des
de la Convention MARPOL hydrocarbures
2020-05-EIES-PAC 53 / 727
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Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Quantité d’eaux
Collecter et traiter sur place les eaux usées provenant des
A l’exploitation
usées provenant des navires et au PAC navires, collectées et
du port
besoin dans un site extérieur au PAC traitées
- lieu de traitement
- Existence d’un tri
Augmentation du Ne pas mélanger dans le système de A l’exploitation
risque de pollution PAC des substances à la
collecte des substances incompatibles du port
des eaux de mer base
à partir des Définir en fonction des caractéristiques - Méthodes de 2 500 000 000
6.1.b.1. A l’exploitation
navires en rades des effluents d’eaux usées les méthodes PAC traitement des
du port
et/ou en quais au de traitement effluents
port
Engager le PAC à la mise en place d’un - Existence d’un
point MARPOL qui aura pour objectifs la engagement - Rapports
maîtrise des pollutions générées par les A l’exploitation - Existence d’une d’activité du PAC
PAC - Audits
activités portuaires et les navires et le du port étude pour la mise en
respect des engagements de la ABE / place d’un point environnementaux
République du Bénin vis-à-vis de l’OMI. DDCVDD Littoral, MARPOL - Observations
Mairie de Cotonou visuelles directes
- Visite de site
Inclus dans les
- PV de Visite de
coûts des mesures
site
Faire une étude approfondie des contre la
- Existence d’une
couloirs ou des zones de passage des perturbation et
A l’exploitation étude
cétacées dans les eaux territoriales de la PAC atteinte à l’intégrité
du port - Existence d’une
Augmentation du République du Bénin avec une physique de la
cartographie
risque de cartographie à l’appui faune aquatique
6.2.b.2. collisions avec les par les nuisances
cétacées sonores
2020-05-EIES-PAC 54 / 727
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Responsable
Responsable
de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en
surveillance et suivi vérification (F CFA)
œuvre
de suivi
Risque de
déversement Déclencher et mettre en œuvre les - Procédure
A l’exploitation
6.2.b.3. accidentel des procédures en cas de déversement
du port
PAC déclenchée et mise 0
hydrocarbures au accidentel des hydrocarbures au PAC en œuvre
port
Risque de
Déclencher et mettre en œuvre le Plan
déversement - Procédure 100 000 000
National d’Intervention d’Urgence en A l’exploitation
6.2.b.4. accidentel des
cas de Pollution Marine Accidentelle par du port
PAC déclenchée et mise pour le
hydrocarbures sur en œuvre déclenchement
les Hydrocarbures
le littoral
- Rapports
➢ Mesures d’ordre général A l’exploitation d’activité du PAC
du port
- Types de - Audits
ABE /
réglementations environnementaux
Respecter les réglementations et les DDCVDD Littoral,
A l’exploitation DDS Littoral, respectées - Observations
normes internationales en matière PAC 0
du port DDTFP Littoral visuelles directes
d’activités portuaires - Valeurs normes
Mairie de Cotonou respectées
Risque d’accident - Visite de site
de travail en
- PV de Visite de
manutentions Disposer d’un registre des risques et A l’exploitation - Existence d’un
PAC site 0
6.3.b.5 portuaires au critère d’acceptabilité et le garder à jour du port registre fonctionnel
niveau du travail
au sol
Contracter une police d’assurance pour - Existence d’une
A l’exploitation police d’assurance 120 000 000
les services de manutention et couvrant PAC
du port FCFA/an
les travailleurs - Contrat d’assurance
- Nombre de
A l’exploitation travailleurs déclarés
Déclarer les travailleurs à la CNSS PAC 0
du port - Carnet de la CNSS
des travailleurs
2020-05-EIES-PAC 55 / 727
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Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
➢ Mesures niveau du travail au
sol pour les infrastructures de
manutention
Séparer les voies de circulation des - Types de voies de
personnes et des véhicules et utiliser A l’exploitation circulation existantes
PAC 0
des voies à sens unique pour les du port
véhicules, dans la mesure du possible - Nombre de voies à
sens unique existantes
Placer les voies d’accès de manière à
ce qu’elles ne se passent pas en
A l’exploitation
dessous des trajectoires des charges PAC - Lieux des voies 0
du port
suspendues, dans la mesure du d’accès
Risque d’accident possible - Rapports
de travail en d’activité du PAC
manutentions Construire le sol de la zone portuaire, Inclus dans le
ABE / - Audits
6.3.b.5 portuaires au notamment les zones de manutention - Etat et portance des marché de
A l’exploitation DDCVDD Littoral, environnementaux
niveau du travail de manière à ce qu’il ait une résistance PAC sols des zones de l’entreprise des
au sol suffisante pour pouvoir supporter les du port DDS Littoral, - Observations
manutention travaux à la phase
charges les plus lourdes qui lui seront DDTFP Littoral visuelles directes de construction
imposées
Mairie de Cotonou - Visite de site
Fournir des moyens d’accès sûrs et - Existence de moyen
d’accès sûrs et adaptés - PV de Visite de
adaptés aux tailles et aux types de A l’exploitation site
PAC 0
navires utilisant les installations du port - Nombre et types de
portuaires moyens d’accès
2020-05-EIES-PAC 56 / 727
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Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
➢ Mesures niveau du travail au sol pour
les infrastructures de manutention
- Lieux de disposition des
Éviter de placer des marchandises ou de faire marchandises
A l’exploitation
passer des véhicules sur des panneaux de cale PAC 0
du port
qui n’ont pas la résistance nécessaire à cet effet - Lieux de passage des
véhicules
- Nombre d’élingues
Risque - Rapports
Inspecter toutes les élingues et s’assurer de inspectées
d’accident de A l’exploitation d’activité du PAC
leur bon état préalablement à leur utilisation par PAC 0
travail en du port - Etat des élingues avant
les travailleurs à la manutention - Audits
manutentions ABE / utilisation
6.3.b.5 environnementaux
portuaires au DDCVDD Littoral,
niveau du travail Faire en sorte que tout palonnier et cadre de DDS Littoral, - Observations
au sol levage, et tout dispositif de levage à ventouses DDTFP Littoral visuelles directes
ou à aimant qui ne fait pas partie intégrante A l’exploitation Mairie de Cotonou - Valeur du poids indiqué
PAC - Visite de site 0
d’un appareil de levage et tout autre accessoire du port avant utilisation d’un
de manutention pesant plus de 100 kg indique appareil de levage - PV de Visite de
clairement son propre poids site
- Nombre de palettes
Inspecter les palettes jetables et autres
A l’exploitation jetables inspectées
dispositifs jetables avant de les utiliser et éviter PAC 0
du port
de les réutiliser - Etat des palettes avant
utilisation
Doter les appareils de levage de systèmes
d’évacuation d’urgence pour permettre au Inclus dans le
A l’exploitation - Existence d’un système
conducteur de quitter la cabine en cas de PAC coût d’achat
du port d’évacuation d’urgences
danger et d’évacuer dans de bonnes conditions des appareils
de sécurité un conducteur blessé ou malade
2020-05-EIES-PAC 57 / 727
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Responsable
Responsable
de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en Indicateurs de suivi
surveillance vérification (F CFA)
œuvre
et de suivi
➢ Mesures niveau du travail au sol
pour les infrastructures de
manutention
Réduire au minimum le risque de chute
libre des matériaux en installant des A l’exploitation - Nombre de transporteurs
PAC et des chargeurs à bras 0
transporteurs et des chargeurs à bras du port
télescopique télescopique installés
2020-05-EIES-PAC 58 / 727
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Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
➢ Mesures niveau du travail au sol
pour les infrastructures de
manutention
2020-05-EIES-PAC 59 / 727
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Responsable Responsable
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance
suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
➢ Opération d’élingage au sol
2020-05-EIES-PAC 60 / 727
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Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
➢ Opération de levage d’une charge
2020-05-EIES-PAC 61 / 727
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Responsable Responsable de
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre de suivi
➢ Mécanismes généraux
2020-05-EIES-PAC 62 / 727
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Responsable Responsable de
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Rapports
Minimiser le nombre d’employés exposés, ou A l’exploitation - Nombre de travailleurs d’activité du PAC
PAC 0
susceptibles de l’être du port ABE / exposés - Audits
Risque de
Communiquer sur les risques chimiques au DDCVDD Littoral, environnementaux
contamination
6.3.b.7. personnel avec l’étiquetage et le marquage en DDS Littoral, - Observations
chimique DDTFP Littoral Mairie - Nombre et type visuelles directes
conformité avec les dispositions des règles et A l’exploitation
PAC de Cotonou d’étiquetages accessibles - Visite de site 0
normes reconnues à l’échelon national et du port
par les travailleurs - PV de Visite de
international
site
2020-05-EIES-PAC 63 / 727
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable de
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre de suivi
2020-05-EIES-PAC 64 / 727
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable
Responsable
de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en
surveillance et suivi vérification (F CFA)
œuvre
de suivi
2020-05-EIES-PAC 65 / 727
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Continuation des
Mettre en œuvre des mesures préventives - Mesures environnementales
différents risques A la fin du projet PAC ABE /
issues du rapport d’audit de cession mises en œuvre
6.3.b.13. observées à la DDCVDD Littoral,
phase Mairie de Cotonou
d’exploitation Poursuivre la mise en œuvre des mêmes
- Mesures environnementales
mesures préventives des risques de la
de la phase d’exploitation mise
phase d’exploitation voire les améliorer A la fin du projet PAC
en œuvre et améliorées selon
selon les résultats d’audit et les besoins du
les besoins du moment
moment
2020-05-EIES-PAC 66 / 727
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Le programme de mise en œuvre des mesures d’atténuation des impacts négatifs est
récapitulé dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale. Il comporte : les différentes
phases du projet, les activités sources d’impact, les impacts négatifs, les mesures
d’atténuation et de compensation, le planning de mise en œuvre des mesures, les
responsables de mise en œuvre, les responsables de suivi et de contrôle, les indicateurs de
suivi, les moyens de vérification et le coût de chaque mesure. Celui des mesures préventives
des risques associés au projet est récapitulé dans le Plan de gestion des risques. La
surveillance environnementale devra être exécutée par le port de Cotonou. Le suivi et le
contrôle environnementale seront du ressort des services techniques compétents.
2020-05-EIES-PAC 67 / 727
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
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COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX D’EXTENSION DU BASSIN PORTUAIRE A
L’OUEST DU PAC
MONTANT
N° DESIGNATION
(F CFA)
Coût des mesures environnementales aux phases préparatoire et de
1
construction
1.1 Indemnisation des infrastructures des concessionnaires à détruire 5 415 300 000
1.2. Indemnisation des pertes d’emplois temporaire au niveau de BENIN TERMINAL 95 700 000
1.3 Assistance à la relocalisation des concessionnaires au moment des travaux 10 000 000
1.4 Gestion des déchets industriels banals 1 500 000
1.5 Mesures contre la pollution de l’air
500 000
1.6 Entretien des engins
200 000
1.7 Gestion des déchets dangereux 10 000 000
1.8 Mesures contre la perturbation de la mobilité des populations 500 000
1.9 Protection de la sécurité et de la santé des travailleurs 20 000 000
Formation des travailleurs aux premiers secours et mise à disposition d'une trousse
1.10 5 000 000
de premiers soins pour 50 personnes
1.11 Police d’assurance pour les travailleurs sur le chantier 25 000 000
Collecte et traitement sur place les eaux usées provenant des navires et au besoin
dans un site extérieur au PAC/Engager le PAC à la mise en place d’un point
4.5 MARPOL qui aura pour objectifs la maîtrise des pollutions générées par les 2 500 000 000
activités portuaires et les navires et le respect des engagements de la République
du Bénin vis-à-vis de l’OMI.
4.6 Police d’assurance pour les services de manutention et couvrant les travailleurs 60 000 000
4.8 Bilan annuel de santé pour chaque agent prenant en compte les vaccinations 6 000 000
Disposition d’une ambulance au niveau du centre de santé pour l’évacuation des
4.9 50 000 000
cas d’accidents graves
5
Il s’agit d’un montant forfaitaire de 5 000 000 F CFA pendant 5 ans d’exploitation
2020-05-EIES-PAC 68 / 727
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MONTANT
N° DESIGNATION
(F CFA)
Formation des conducteurs d’engins au Certificat d’Aptitude à la Conduite en
4.9 60 000 000
Sécurité (CACES, valable 5 ans)
Formation du personnel dans l’utilisation des informations disponibles (les fiches
4.10 MSDS, par exemple), les méthodes de travail sans danger, et l’utilisation 60 000 000
appropriée d’équipements de protection personnelle
4.11 Dotation des travailleurs proches de la mer de 1 000 gilets de sauvetage en mer 40 000 000
4.12 Disposition de 5 bouées sur le site des bouées de sauvetage 2 000 000
Etude des couloirs ou des zones de passage des cétacées dans les eaux
4.13 50 000 000
territoriales de la République du Bénin avec une cartographie à l’appui
Etude spécifique relative au plan de circulation pour le trafic portuaire dans la ville
4.17 100 000 000
de Cotonou
Etude pour l'articulation des réflexions avec le cadre régional et sous-régional car
le transport de marchandises et la logistique sont des activités dont les logiques de
4.22 50 000 000
fond dépassent largement les frontières de la ville de Cotonou et de certaines villes
de l’intérieur du pays
TOTAL 14 695 699 284
2020-05-EIES-PAC 69 / 727
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
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COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX D’EXTENSION DU BASSIN PORTUAIRE A L’EST
DU PAC
MONTANT
N° DESIGNATION
(F CFA)
Coût des mesures environnementales aux phases préparatoire et de
1
construction
1.1 Gestion des déchets industriels banals 1 500 000
1.2 Gestion des déchets dangereux 10 000 000
1.3 Pollution de l’air par l’émission de particules aéroportées 500 000
1.4 Entretien des engins 200 000
1.5 Mesures contre la perturbation de la mobilité des populations 500 000
1.6 Protection de la sécurité et de la santé des travailleurs 20 000 000
Formation des travailleurs aux premiers secours et mise à disposition d'une trousse
1.7 5 000 000
de premiers soins pour 50 personnes
1.8 Police d’assurance pour les travailleurs sur le chantier 25 000 000
2020-05-EIES-PAC 70 / 727
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TABLEAU 1: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX CONSTRUCTION DE L’ACCES
CENTRALISE
MONTANT
N° DESIGNATION
(F CFA)
Coût des mesures environnementales aux phases préparatoire et de
1
construction
1.1 Indemnisation des infrastructures des concessionnaires à détruire 4 510 600 000
1.2 Reboisement compensatoire au niveau de l’accès centralisé et le long de la plage 5 000 000
2020-05-EIES-PAC 71 / 727
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COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PARKING TAMPON A
ZONGO
2020-05-EIES-PAC 72 / 727
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N° Désignation Montant
2 Autres coûts
Coût de mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes
2.1 6 200 000
(MGP) à la phase de construction
Coût des audits annuels de performance environnementale et
2.2 45 673 000
sociale
2.2.1 Audit au niveau de l’extension du bassin portuaire à l’Ouest 14 673 000
2.2.2 Audit au niveau de l’extension du bassin portuaire à l’Est 12 000 000
2.2.3 Audit au niveau de l’accès centralisé 10 000 000
2.2.4 Audit au niveau du parking Zongo 9 000 000
Total autres coûts 51 873 000
2020-05-EIES-PAC 73 / 727
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
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XI. CONCLUSION
Les impacts positifs les plus importants se situent durant la phase d’exploitation, et concernent
plus les aspects socio-économiques.
2020-05-EIES-PAC 74 / 727
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INTRODUCTION
1.1. OBJECTIFS DE L’ETUDE
2020-05-EIES-PAC 75 / 727
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L'objectif principal est d'augmenter la capacité d'accueil du Port en exploitant tout son potentiel
sans nuire aux autres activités portuaires déjà existantes tout en respectant les standards
environnementaux.
Pour promouvoir la croissance économique, la mobilité des biens, l'Autorité Portuaire entend
améliorer les capacités d'accueil et traitement du port de Cotonou par la construction des
infrastructures et superstructures notamment :
L'objectif principal du projet est donc d'augmenter la capacité d'accueil du port en exploitant
toutes les ressources de celui-ci sans pour autant nuire aux activités portuaires déjà existantes.
2020-05-EIES-PAC 76 / 727
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Le Plan national de développement (PND) 2018-2025, adopté le 24 Octobre 2018, s’inscrit dans la
dynamique de renouveau du système de planification au Bénin en intégrant les principaux
défis et enjeux des ODD et de l’agenda 2063 de l’Union africaine. Il vise à préciser les repères
stratégiques pour l’action de développement pour les huit (08) années qui séparent de 2025,
échéance retenue pour la réalisation et concrétisation de la vision.
Le PND 2018-2025 est structuré autour des thématiques suivantes : (i) Le capital humain et le bien-
être des populations ; (ii) La productivité et la compétitivité économiques ; (iii) L’environnement, les
changements climatiques et le développement des territoires. (iv) La gouvernance.
Ainsi, dans l’espérance d’un Bénin phare, bien gouverné, uni et de paix, à économie prospère et
compétitive, de rayonnement culturel et de bien-être social, l’objectif Général visé par le PND est
d’: « atteindre une croissance soutenue, inclusive et durable d’au moins 10 % en 2025 axée sur
le développement de l’agro-industrie, des services et du tourisme dans un cadre de gouvernance
nationale et locale plus efficace en misant sur le développement du capital humain et des
infrastructures». L’atteinte de cet objectif devra être matérialisée à l’horizon 2025 par les
changements majeurs ci-après :
- un capital humain sain, compétent et compétitif ;
- une économie compétitive et diversifiée prenant appui sur l’agro-industrie et les
services;
- une maîtrise de la gestion de l’espace et du développement urbain et l’adaptation au
changement climatique ;
- une gouvernance nationale et locale efficace renforcée par une administration de
développement soutenue.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Conformément aux exigences de l’Approche Sectorielle convenue avec ses Partenaires Techniques
et Financiers, le Gouvernement du Bénin gère le secteur des transports suivant des stratégies
périodiques. Aussi a-t-il adopté une stratégie sectorielle des transports pour la période 2014 – 2018
qui comprend entre autres des actions identifiées en direction de différents sous-secteurs que sont
les infrastructures routières, le transport terrestre, le transport aérien, le transport ferroviaire, le
transport maritime et le transport fluvio-lagunaire. La vision de développement du secteur des
transports est de faire évoluer le Bénin, aujourd’hui pays de transit, vers une plateforme de services
logistiques et d’exportation, en le dotant entre autres d’un système intégré d’infrastructures et de
services de transport performants.
La stratégie sectorielle des transports est actuellement en court d’actualisation. La mise en œuvre
des activités de ce projet va certainement permettre au Port Autonome de Cotonou de contribuer
à la mise en œuvre de ladite stratégie et de pouvoir jouer pleinement son rôle en termes de pôle
d’échanges avec l’étranger et en termes de création de richesse nationale du Bénin.
2.1.1.3. Plan National d’Intervention d’Urgence en cas de Pollution Marine Accidentelle par
les Hydrocarbures
Elaboré en mars 2010, le Plan National d’Intervention d’Urgence en cas de Pollution Marine
Accidentelle par les Hydrocarbures vise à :
- établir une organisation permanente d’intervention et de coordination d’actions permettant
de faire face aux accidents de mer susceptibles d’entraîner des déversements
d’hydrocarbures dans les eaux maritimes béninoises.
- définir les responsabilités et tâches de chacun de ces organismes en tenant compte de
leurs spécialisations et des moyens de lutte dont ils disposent ;
- désigner les autorités et leurs missions dans les opérations de lutte contre la pollution due
au déversement d’hydrocarbures en mer.
Les actions de prévention et les opérations de lutte contre la pollution marine par les
hydrocarbures sont planifiées et effectuées sous l’autorité du Comité National de Lutte
Contre la Pollution Marine Accidentelle qui est l’organe politique et de décision en matière de
lutte contre la pollution marine par les hydrocarbures.
Le Plan National d’Intervention d’Urgence en cas de Pollution Marine Accidentelle par les
Hydrocarbures devra être déclenché et mis en œuvre lors d’un déversement accidentel
d’hydrocarbures dans les eaux territoriales ou sur le littoral de la République du Bénin.
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du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
fondamentales pour réduire les dangers et les risques au travail afin de créer un environnement
saint et sécurisé pour tous les usagers sont importantes.
Les principes directeurs de cette politique sont :
- Respecter les exigences légales et autres exigences applicables en matière de santé
et sécurité au travail ;
- Assurer l’élimination des dangers et la réduction des risques en utilisant la hiérarchie
des mesures de prévention ;
- Analyser les accidents, incidents et des situations dangereuses et la mise en œuvre
des changements qui en découlent et minimiser la probabilité de futures situations
similaires ;
- Former les agents aux aspects sécuritaires en vue de promouvoir une solide culture
de leadership ;
- Assurer la mise en place et le suivi d’un cadre de consultation et la participation des
travailleurs et leurs représentants, au Système de Management de la Santé et de la
Sécurité au Travail ;
- Améliorer continuellement les aspects sécuritaires du système de gestion.
La Politique de Santé et de la Sécurité au Travail du PAC est déclinée en objectifs et en actions
spécifiques qui sont examinés annuellement dans le cadre des revues de Direction.
Les activités de modernisation infrastructurelle du port de Cotonou seront marquées par des
risques vis-à-vis des travailleurs au sein du port. Toutes les dispositions devront être prises afin
que tous les acteurs participant aux travaux ou exploitant des concessions au port puissent
contribuer au respect et à la mise en œuvre des engagements relatifs aux risques des autorités
portuaires.
Ma mise à jour annuelle du plan de gestion des risques s’inscrit dans un processus de
planification et de consultation avec le personnel et l’équipe de Direction.
Les activités de modernisation infrastructurelle du port de Cotonou seront marquées par des
risques vis-à-vis des travailleurs au sein du port. Toutes les dispositions devront être prises afin
que tous les acteurs participant aux travaux ou exploitant des concessions au port puissent
contribuer au respect et à la mise en œuvre des engagements relatifs aux risques des autorités
portuaires.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Le Port Autonome de Cotonou s’est doté d’une charte portuaire sur la gouvernance
environnementale qui définit clairement les conditions de mise en œuvre d’une politique de
développement portuaire durable et répondent aux engagements cardinaux contenus dans la
Politique Environnementale du 28 Juin 2016 qui définit les principes et lignes de conduite à
observer par les acteurs portuaires dans leurs rôles et responsabilités pour une gestion partagée,
cohérente et durable de l’environnement portuaire de Cotonou. Il s’agit de :
La Politique environnementale du PAC est déclinée en objectifs spécifiques et en actions qui sont
examinés annuellement dans le cadre des revues de Direction.
Avec l’avènement de la décentralisation qui responsabilise les collectivités locales depuis 2003
sur les questions d’hygiène et d’assainissement, la Politique Nationale de l’Hygiène et de
l’Assainissement a été élaborée et approuvée en 2013, avec toutes les nouvelles dispositions
ainsi qu'avec les engagements que le Bénin a pris dans le cadre des accords et conventions
internationaux ayant trait à l’hygiène et à l’assainissement.
Cette Politique Nationale d’Hygiène et d'Assainissement traduit, entre autres, le souci d’une
meilleure cohérence des interventions des différents acteurs du secteur de l’hygiène et de
l’assainissement.
Des orientations assorties d’axes stratégiques adaptées aux réalités du Bénin ont été proposées
afin de susciter un engagement et une participation de tous les acteurs dans une démarche
irréversible vers un cadre de vie assaini pour un développement durable.
Le champ d’application de la PNHA couvre les domaines ci-après :
• déchets solides ménagers et des déchets plastiques ;
• déchets biomédicaux ;
• eaux usées, excréta et boues de vidange ;
• eaux pluviales,
• déchets industriels ;
• éducation à l’hygiène et formation.
L’objectif général du PNHA est d’améliorer les conditions organisationnelles et matérielles de
l’assainissement au Bénin ».
Ses objectifs spécifiques sont :
- améliorer l’accès (physique et conditions d’accès) aux infrastructures et équipements
d’assainissement,
- améliorer les pratiques d'hygiène et d'assainissement des populations,
- améliorer l'organisation et la coordination institutionnelle de l’assainissement au Bénin.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Les travaux de modernisation infrastructurelle du port de Cotonou produiront des déchets solides
et liquides qui pourront affecter la situation de l’assainissement. Au cours des travaux, des
dispositions devront donc être prises afin d’éviter au maximum les pollutions pouvant porter
atteinte à la santé et à la sécurité de la population et des travailleurs au sein du port. Dans la
mise en œuvre de ce projet, les déchets générés devront être gérés de façon saine.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
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Fait plus important, ce document donne des orientations quant aux opérations futures de prêts
du Groupe de la Banque dans le secteur, ce qui devrait normalement augmenter l'efficacité de
ses activités dans ce domaine et aider les Etats membres à atteindre leurs objectifs de
développement économique et social. Le document vise les trois objectifs spécifiques suivants
:
- Formuler des orientations pour les prêts en faveur du secteur, c'est-à-dire, créer un cadre
de référence pour les prises de décisions internes du Groupe de la Banque en ce qui
concerne les propositions relatives aux projets et programmes de transport faites par les
Etats membres ;
- Initier le dialogue sur les mesures à prendre ce qui implique la création d'un cadre
approprié pour la poursuite du dialogue entre le Groupe de la Banque et les Etats
membres sur l'action à mener pour les types d'intervention à financer dans le secteur des
transports, pour la planification sectorielle en vue du développement des transports et
pour les stratégies visant une collaboration à long terme ; et
- Renforcer la coordination en particulier, la coordination interne et extérieure des
interventions du Groupe de la Banque dans le secteur des transports avec les activités
des autres donateurs et agences de financement
La modernisation du port de Cotonou rentre dans la politique sectorielle des transports de la BAD
et permettra au Bénin d’améliorer son économie nationale à travers la redynamisation du secteur
des transports. Toutes les dispositions devront être prises par le PAC en vue de respecter la
politique sectorielle des transports de la BAD.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
La présente loi est applicable à la zone littorale telle que définie ci-après : La zone littorale est
une entité géographique qui regroupe : les communes : riveraines de l'océan Atlantique, des
étangs salés, des plans d'eau intérieurs d'une certaine étendue et communiquant directement ou
indirectement avec la mer ; riveraines des estuaires, delta et vallées lorsqu'elles sont situées en
aval de la limite de salure des eaux et participent aux équilibres économiques et écologiques
littoraux. Les communes non riveraines de l'océan Atlantique, des étangs salés, des plans d'eau
intérieurs, des estuaires, delta et vallées telles qu’indiquées ci-dessus, mais situées dans la partie
sud des plateaux du bassin sédimentaire côtier et dons le domaine margino-littoral.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
2.2.1.3. Loi n°2017‐05 du 29 août 2017 fixant les conditions et la procédure d’embauche, de
placement de la main-d’œuvre et de résiliation du contrat de travail en République
du Bénin
L’article 1er de la loi définit le champ d’application de ladite loi en ces termes : « La présente loi
fixe les conditions et la procédure d’embauche, de placement de la main-d’œuvre et de résiliation
du contrat de travail en République du Bénin. Elle régit les relations entre employeurs et
travailleurs exerçant leurs activités professionnelles en République du Bénin ».
Quant à l’article 2, il définit le travailleur au sens de la présente loi comme « toute personne qui
s’est engagée à mettre son activité professionnelle, moyennant rémunération, sous la direction
et l’autorité d’une autre personne physique ou morale, publique ou privée, appelée employeur ».
En ce qui concerne les conditions et la procédure d’embauche, l’article 3 dispose que : Tout
chef d’établissement ou d’entreprise ou tout employeur recrute librement son personnel qui
bénéficie des prestations de sécurité et de santé au travail. Néanmoins, l’alinéa 1 de l’article
stipule que : « Toutefois il est tenu de faire connaître aux services compétents du ministère
chargé du travail, les postes de travail pour lesquels le recrutement a été opéré. Il procède
également à l’immatriculation et à l’affiliation des travailleurs auprès des structures en charge
de la protection sociale ».
Ladite loi évoque également les conditions d’élaboration du contrat de travail à son chapitre 1,
la procédure en matière de cessation des relations de travail au chapitre 2 et les procédures de
règlement des conflits.
Dans le cadre des travaux du projet, les entreprises auront à utiliser des travailleurs et la main-
d’œuvre aussi bien étrangère que locale. A cet effet, elles devront mettre tout en œuvre afin de
respecter les dispositions contenues dans ladite loi, notamment la connaissance des services
compétents du ministère chargé du travail, des postes de travail pour lesquels le recrutement a
été opéré, la déclaration des travailleurs à la CNSS et les conditions d’élaboration du contrat de
travail
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Au niveau ces carrières, Article 342 précise que : « Les carrières sont classées en deux
catégories :
- les carrières permanentes ouvertes, soit sur le domaine de l’Etat, soit sur un terrain de
propriété privée bénéficiant d’une autorisation réglementaire d’ouverture et d’exploitation ;
- les carrières temporaires ouvertes, soit sur le domaine de l’Etat, soit sur un terrain de propriété
privée dont l’exploitation est soumise aux mêmes conditions qu’à l’alinéa précédent ».
L’article 502 précise que les : « Les infractions et les sanctions relatives aux substances minières
et de carrières sont régies par les dispositions du code minier. ».
Pour ce qui concerne le régime foncier et système d'utilisation des terres sur les sites du projet,
il convient de souligner que Les sites de construction du projet sont des domaines appartenant
à l’Etat qui devrait les cédés au port de Cotonou, libres de toutes occupations.
Les terres pour l’extension du bassin portuaire à l’Ouest du PAC fond déjà partie de la plateforme
portuaire. Celles pour l’extension du bassin portuaire à l’Est font partie du domaine publique
maritime appartenant à l’Etat béninois.
Pour la construction du parking pour camions gros porteurs, le PAC va recevoir du Gouvernement
Béninois l’usufruit des terrains de l'Ancienne Ecole de Police et les terrains affectés à l'ancienne
OCBN (Port Sec de Zongo et l’ancienne Ecole de Cheminots.
A ce jour, aucune occupation des sites hors du domaine portuaire, par une quelconque population
pour des activités économiques ou génératrices de revenu ou pour un logement n’a été constaté
sur les différents sites. Aucun plan d’action de réinstallation (PAR) ou plan complet de
réinstallation (PCR) ne sera donc nécessaire en termes d’acquisition foncière.
Au moment des travaux, la construction du talus avec enrochements au fond du bassin pour la
protection contre l’affouillement au niveau du mur de quai Sud, du mur de quai Nord et du talus
du bassin portuaire nécessitera l’exploitation d’une carrière de roche massive. Le PAC devra
donc veiller à ce que les entreprises des travaux et leurs fournisseurs de matériaux, prennent des
mesures afin de respecter les dispositions du code foncier et domanial relatives au carrières et
mines, notamment le chapitre 1er, relatif aux obligations liées aux sites miniers et le chapitre II,
relatif à l’hygiène et la sécurité dans les mines et les carrières.
2.2.1.5. Loi N° 2010-11 du 07 mars 2011 portant Code Maritime en République du Bénin
La présente loi qui détermine les différents espaces maritimes béninois, en fixe le régime juridique et
régit les rapports juridiques naissant de/et dans la navigation maritime, comprend 673 articles repartis
en 8 livres déclinés en titres, chapitres et sections. Le livre préliminaire expose les généralités. Il fixe
le champ d’application et les définitions. Le livre I a trait à la navigation maritime et le navire.
Ce texte définit les différents types de navigation dont la navigation à la pêche qui comprend : la
navigation à la pêche piroguière ou artisanale ; la navigation à la pêche côtière ; la navigation à la
pêche au large ; et la navigation à la grande.
Par ailleurs, il détermine les différentes zones maritimes (mer territoriale au sein de laquelle l’Etat
édicte des lois et règlements applicables au passage inoffensif en tenant compte des nécessités
suivantes: la conservation des ressources biologiques de la mer, la prévention des infractions à la
règlementation de la pêche, la sécurité de la navigation et régulation du trafic maritime, la préservation
de l'environnement, prévention et contrôle de la pollution marine, la protection des installations et
systèmes d'aide à la navigation, la prévention des infractions aux règlements douaniers, fiscaux,
d'immigration ou sanitaires; la protection des câbles et pipe-lines; la recherche scientifique; zone
contiguë, zone économique exclusive, Plateau continental) et leur régime juridique.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Il définit également le domaine public maritime naturel et artificiel. Par ailleurs, elle prévoit la sécurité
de la navigation maritime ; la navigation et des transports réservés ; des épaves maritimes ; la
préservation et de la protection du milieu marin. Ensuite, il fixe le statut du navire (nature juridique,
individualisation et « beninisation » du navire, construction, achat de la vente et de la location de
navire, actes relatifs à la propriété du navire, exploitation du navire en copropriété, privilèges sur les
navires, hypothèques maritimes, responsabilité du propriétaire du na vire, saisie du navire, vente
judiciaire du navire).
Le livre II fixe la police des ports maritimes, notamment les officiers de port ; la conservation des ports
; l'exploitation des ports ; le balisage ; des marchandises dangereuses et infectées ; enquêtes
maritimes ; et expertises maritimes. Le livre III organise les gens de mer à savoir le statut du marin
(généralités, contrat d'engagement maritime, litiges entre armateurs et marins, fonctions à bord et de
l'effectif, statut militaire du marin); le régime disciplinaire (généralités, et fautes contre la discipline).Le
livre IV régit le commerce maritime qui implique l'exploitation du navire (armement, affrètement, sous-
affrètement); les transports et des ventes maritimes; les agents terrestres de l'armateur; les auxiliaires
de l'exploitation; les risques de mer; et les assurances maritimes. Le livre V fixe l’arbitrage et des
dispositions diverses. Le livre VI prévoit les dispositions pénales. Il s’agit notamment des crimes et
délits maritimes (la police intérieure du navire, police de la navigation, crimes nautiques et des délits,
et piraterie) ; des autres infractions ; et de la compétence et de la procédure en matière de crimes et
de délits maritimes. Et le livre VII prévoit les dispositions finales.
Article 1er présente l’objet de la loi qui est de « définir, inventorier, classer et protéger le patrimoine
culturel et le patrimoine naturel à caractère culturel contre la destruction, l'altération, la
transformation, les fouilles, l'aliénation, l'exportation, l'importation et le transfert international
illicites ».
Quant à l’article 2, il définit le patrimoine culturel de la nation et en donne les différentes
composantes, parmi lesquels viennent en troisième position « le produit des fouilles
archéologiques, tant régulières que clandestines, ainsi que les découvertes archéologiques ».
Le chapitre 2 de la présente loi aborde les fouilles et découvertes maritime dans les eaux
territoriales aux articles 82 à 86.
L’article 82 énonce que « Les biens archéologiques, meubles ou immeubles découverts dans
les eaux territoriales sont considérés comme propriété de l’Etat béninois ».
Quant à l’article 83, il stipule que : « Tout auteur d'une découverte de biens archéologiques
maritimes est tenu de les laisser en place, de ne leur causer aucun dommage, de n'y porter
aucune altération et d'en déclarer immédiatement l'existence aux services compétents du
ministère en charge de la culture ou aux autorités territoriales les plus proches afin qu'elles en
informent à leur tour les services concernés et ce, dans un délai de cinq (5) jours à compter de
la date de leur découverte ».
A cet effet, l’article 84 édicte que : « Quiconque aura, de manière fortuite, prélevé dans la mer un
bien archéologique, est tenu d'en informer, immédiatement les autorités portuaires les plus
proches et de le leur remettre afin qu'à leur four, elles le livrent aux services compétents du
ministère en charge de la culture »
Les travaux d’extension du bassin portuaire à l’Ouest et à l’Est, vont nécessiter des fouilles, des
excavations et le draguage qui pourraient rencontrer des biens archéologiques. Dans cette
circonstance, les dispositions contenues dans la loi, notamment les articles 83 et 84 de ladite loi
devront être rapidement mises en œuvre par le PAC.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
L’article 43 qui dispose de la loi dispose que : « Aucune occupation, exploitation, construction,
établissement susceptible de constituer une source de nuisance de quelque nature que ce soit
ne peut être effectué ou réalisé sur le rivage de la mer et sur toute l’étendue du domaine public
maritime sans une autorisation des autorités béninoises compétentes ».
C’est à cet effet que le PAC soumet son projet de modernisation à une étude d’impact
environnemental et social (EIES) afin d’obtenir un certificat de conformité de son projet. Il veillera
à respecter toutes ces dispositions sus-citées dans la mise en œuvre du projet afin d’éviter la
pollution et la dégradation de n’importe quelle composante. Le PAC devra également obtenir des
autorités béninoises compétentes une autorisation avant le démarrage de toute activité relative à
son projet de modernisation infrastructurelle.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
▪ De la détermination du salaire : l’articlen210 fixe que « Aucun salaire ne peut être inférieur
au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) fixé par décret pris en conseil des
ministres sur rapport du ministre chargé du travail après avis motivé du conseil national
du travail »,
▪ Des dispositions particulières au travail des femmes et des enfants : il est prescrit à
l’article.166 que les enfants ne peuvent être employés dans aucune entreprise avant l’âge
de 14 ans,
▪ De la sécurité et de la santé au travail, des services sociaux des entreprises : l’article 182
prescrit que « Pour protéger la vie et la santé des travailleurs, l’employeur est tenu de
prendre toutes les mesures utiles qui sont adaptées aux conditions d’exploitation de
l’entreprise.
Dans le cadre des travaux du projet, les entreprises auront à utiliser des travailleurs et la main-
d’œuvre aussi bien étrangère que locale. A cet effet, elles devront mettre tout en œuvre afin de
respecter les dispositions contenues dans ladite loi, notamment les horaires de travail, la
déclaration des travailleurs à la CNSS et les conditions d’élaboration du contrat de travail
PAC devra veiller à ce que les entreprises des travaux respectent les dispositions du code du
travail dans le recrutement et le traitement de ses employés au moment des travaux et à la phase
d’exploitation des ouvrages portuaires rénovés.
La Loi n°87-015 du 21 Septembre 1987 portant code de l’hygiène publique a constitué pendant
longtemps la principale base juridique de la gestion des déchets au Bénin. Cette loi légifère sur
les habitations, le bruit, l’eau, la pollution du milieu naturel, les installations industrielles, les
plages, les établissements classés, la police sanitaire. Elle prévoit des règles d’hygiène publique
applicables a de nombreux aspects de la vie courante, elle prévoit également la création d’une
police sanitaire. Elle consacre son chapitre IX à l’hygiène relative à la lutte contre le bruit et la
pollution du milieu naturel. En outre, Elle prévoit également des sanctions pour tout contrevenant
à ses dispositions.
Elle interdit notamment les dépôts anarchiques de déchets de toute sorte (immondices, détritus,
eaux usées, graisses, huiles de vidange, véhicules usagers) sur la voie publique ainsi que leur
enfouissement ou incinération anarchique, fixe l’implantation des décharges contrôlées à cinq
kilomètres au moins des dernières habitations et cinquante mètres au moins d’un point d’eau.
Etant donné que le projet intervient en zone côtière, ce code est applicable aux activités du projet.
Le PAC devra donc éviter au maximum les pollutions pouvant porter atteinte à la ressource en
eau de la zone du projet. Dans la mise en œuvre de ce projet, les déchets générés devront être
gérés de façon écologiquement rationnelle conformément aux dispositions de ladite loi.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Le présent décret s'applique à toute politique, tout plan, tout programme, tout projet ou toute
activité de développement susceptible d'avoir des effets positifs ou négatifs sur l'environnement,
et définit les procédures de l'évaluation environnementale. Il comprend neuf (09) titres consacrés
aux divers aspects relatifs à l’évaluation environnementale en République du Bénin.
A son titre IV consacré à l’étude d’impact sur l’environnement, le décret précise la nature des
projets soumis à une étude d'impact sur l’environnement, la procédure administrative d'obtention
du certificat de conformité environnementale et le contenu d'un rapport d'étude d'impact sur
l'environnement, les conditions de délivrance du certificat de conformité environnementale, de
validité, d'annulation et de retrait entre autres.
Selon l’article 24, « est soumis à une Etude d'Impact sur l'Environnement (EIE), tout projet dont
les activités sont susceptibles d'avoir des impacts sur l'Environnement et dont la localisation des
interventions est connue avant autorisation ».
L’article 37 stipule que « Tout projet dont la réalisation occasionne le déplacement involontaire
physique ou économique d'au moins cent (100) personnes, fait l'objet d'un plan d'action de
réinstallation (PAR). Ce document est séparé et joint au rapport d'ElE ».
L’article 42 édicte que : « Le Certificat de Conformité Environnementale est délivré par le Ministre
après avis technique de l'Agence » et « l'autorisation de réalisation de tout projet est délivrée par
l'Autorité compétente, sur présentation du Certificat de Conformité Environnementale, à
l'exception des cas prévus à l'article 28 ».
Quant au titre VI consacré à l’audit environnemental, le décret distingue deux types d’audit, à
savoir l’audit interne et l’audit externe et plusieurs formes d’audit, notamment : l’audit du système
de management environnemental, l’audit de Conformité environnementale, l’audit de certification
ou d'enregistrement, l’audit des risques, l’audit de fusion ou de cession, l’audit de clôture ou de
démantèlement
L'audit de conformité environnementale est obligatoire selon l’article 78 du décret.
Selon l’article 81 du décret, « Est soumis au moins une fois l'an à la procédure d'audit
environnemental interne :
- tout établissement classé ;
- toute infrastructure ou installation de conduite de stockage de matières
inflammables, explosives, toxiques et/ou dangereuses ;
- toute autre infrastructure ou installation et activité présentant une menace pour
l'environnement ».
Concernant le Titre VII qui aborde l’inspection environnementale, l’article 108 renseigne que :
« l'inspection environnementale a pour but de protéger les personnes, les biens, la faune, la flore,
l'air, l'eau, le sol et le sous-sol contre les activités et les actes qui présentent des risques pour
l'environnement, ou pour la santé, la sécurité et la salubrité publique ».
Selon l’article 110 : « Est soumis aux dispositions du présent décret :
- tout chantier de travaux ;
- toute habitation dans les formes et conditions prévues par les lois et les
règlements ;
- toute unité industrielle et artisanale ;
- tout établissement classé et toute installation et infrastructure présentant un
danger pour l'environnement ».
Le PAC devra donc tenir compte des obligations de ce décret en obtenant un certificat de
conformité environnementale de son projet. Au moment des travaux et à la phase d’exploitation,
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il devra collaborer avec les inspecteurs environnementaux de l’ABE afin de leur permettre les
meilleures conditions pour l’exécution de leur mission d’inspection. Le PAC veillera également à
réaliser régulièrement au moins une fois toutes les quatre années, l’audit environnemental des
ouvrages de port de Cotonou.
2.2.1.11. Décret N°2016-074 du 10 mars 2016 portant modification des statuts du PAC
L’article 1er du décret fait état de la création du PAC en ces termes : « Il est créé en République
du BENIN une Société d'Etat à caractère industriel et commercial dénommée Port Autonome de
Cotonou avec pour sigle PAC ». Selon l’article 2 « Le Port Autonome de Cotonou est placé
sous la tutelle du Ministre en charge des questions portuaires et maritimes »
L’objet social de la PAC est présenté dans l’article 3 qui précise que : « La société a pour objet:
• de gérer le domaine du Port ;
• d'en assurer l'entretien et l'exploitation ;
• d'y exécuter tous travaux notamment les travaux d'amélioration et d'extension du
domaine portuaire ;
• d'y exercer les fonctions d'autorité portuaire ;
• l'assistance aux navires ;
• l'encouragement, facilitation et organisation sur le plan commercial de la
communauté portuaire ;
• l'octroi d'autorisation aux opérateurs portuaires désireux d'exercer des activités
dans le port sur la base d'un contrat défini par des cahiers de charges.
• d'exécuter toutes opérations se rattachant directement ou indirectement à l'objet
social».
C’est dans le cadre d'exécution de tous travaux notamment les travaux d'amélioration et
d'extension du domaine portuaire que lui confère l’article 3 du présent décret que le projet
d’amélioration infrastructurelle du port a été initié par les premiers responsables de la société.
2.2.1.12. Décret N° 2015-623 du 03 décembre 2015 portant règlement pour la sûreté des
navires et des installations portuaires en République du Bénin
L’article 1er du décret porte sur l’objet dudit décret en ces termes : « Le présent décret a pour
objet de définir les normes, procédures, obligations et responsabilités de l'Administration
maritime, des navires, des installations portuaires et des compagnies maritimes pour la mise en
œuvre des dispositions pertinentes du chapitre XI-2 de la Convention Internationale pour la
Sauvegarde de la Vie Humaine en Mer (SOLAS), telles que déclinées dans le Code International
pour la Sûreté des Navires et des Installations Portuaires (Code ISPS).
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3. Le présent décret ne s'applique pas aux navires de guerre, aux navires de guerre
auxiliaires ou autres navires détenus ou exploités par un Etat et affectés exclusivement à un
service public non commercial.
Le titre II portant sur l’organisation de la sûreté portuaire comporte 4 chapitres qui traitent
respectivement de l’autorité nationale de sûreté portuaire, organisation de la sûreté portuaire,
organisation de la sûreté du navire et de organismes de sûreté reconnus.
Quant au titre III, il traite des dispositions générales de sûreté don l’article 33 stipule que : Chaque
port doit mettre en place un plan de sûreté sur la base d'une évaluation de sûreté conformément
aux dispositions du Code ISPS. Ce plan doit être approuvé par l'Autorité Nationale de Sûreté et
Portuaire ».
Le titre IV du décret traite des procédures de sûreté de l'installation portuaire. L’article 41 stipule
que : « Les exigences relatives à la sûreté physique au contrôle d'accès, au contrôle du navire,
aux opérations sur une installation portuaire, à la réponse aux incidents doivent être conformes
au plan de sûreté du port approuvé par l'Autorité Nationale de Sûreté Maritime et Portuaire et aux
dispositions du Code ISPS ».
2.2.1.13. Décret n° 2009-191 du 13 mai 2009 fixant les conditions d’exercice des activités de
manutention des conteneurs en République du Bénin
L’article 1er du décret fait référence à l'ordonnance n° 14-PR/MTPTPT du 04 mars 1968 portant
réorganisation des opérations d'acconage au Port de Cotonou, notamment à son article 2, pour
autorise par l’Etat béninois et par voie de concession les sociétés privées, les établissements
publics ou semi-publics, les groupements de sociétés privées, d'établissements publics ou semi-
publics, à exercer les activités relatives à l'acconage et à la manutention de conteneurs à bord
des navires qui débarquent ou embarquent exclusivement des conteneurs au Port de Cotonou.
L’article 2 édicte que : « La concession ne peut être accordée qu'aux opérateurs remplissant les
conditions ci-après :
1. Pour les sociétés privées ou groupements de sociétés privées :
1.1. être un opérateur reconnu dans le secteur de la manutention des conteneurs ;
1.2. s'engager à réaliser des investissements productifs au Port de Cotonou et fournir
pour ce faire un dossier de capacité ;
2. Pour les entreprises et établissements publics ou semi-publics et les groupements
d'entreprises et d'établissements publics ou semi-publics ;
2.1. avoir une expérience professionnelle d'au moins dix (10) ans dans le secteur de
l'acconage ou de la manutention des conteneurs ;
2 2. disposer du matériel approprié.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
2.2.1.14. Décret n°2003-332 du 27 août 2003, portant gestion des déchets en République du
Bénin.
L’article 1er dudit décret fixe son objectif qui est de « protéger l’environnement et la santé de
l’homme de toute influence dommageable causée par les déchets… ». Il vise essentiellement à :
Le décret fixe les niveaux de bruit sur toute l’étendue du territoire comme suit dans le tableau 1.
TABLEAU 2 : NORMES RELATIVES AU NIVEAU DE BRUIT (EN DB)
Source : Décret 2001-294 du 08 août 2001 portant réglementation du bruit en République du Bénin
Le décret définit la qualité de l’air ambiant relevé en dehors des unités industrielles, et précise les
normes relatives à l’air ambiant à respecter en République du Bénin (Tableau 2).
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Les travaux de modernisation du port de Cotonou entraineront la pollution de l’air. Le PAC veillera
aux respects des disposition du décret au moment de la mise en œuvre de son projet.
2.2.1.17. Décret N° 2001-109 du 4 avril 2001 fixant les normes de qualité des eaux
résiduaires en République du Bénin
Le décret fixe les normes de qualité des eaux résiduaires en définissant d’abord à son article 2
les eaux résiduaires comme étant « les eaux usées industrielles et les eaux usées domestiques.
L’article 4 stipule que « Tout rejet d’eaux usées dans un milieu récepteur doit être conforme aux
exigences contenues dans le permis de déversement. » et l’article 5 précise que : « l’obtention
de permis de déversement visé à l’article 4 est soumise à une demande écrite préalable adressée
au Ministre chargé de l’environnement.
Cette demande comporte les informations suivantes :
- les noms, prénoms et adresse du demandeur ;
- le type et les taux journaliers ou annuels de production prévus ;
- les caractéristiques des eaux usées (débit moyen annuel, débit maximum journalier,
débit maximum instantané, pH, température, concentration et charge en contaminants,
DBO5, MES, autres substances) ;
- la description des substances ou matières premières utilisées, ainsi que des produits
finaux ;
- le nombre de points de rejet d’eaux usées et le type d’eaux usées se déversant à
chaque point ;
- les caractéristiques des équipements de traitement des eaux usées à installer et leur
rendement ;
- le mode d’élimination des résidus solides.
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
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TABLEAU 4: NORMES DE REJET DES EAUX POUR LES CONTAMINANTS CONVENTIONNELS ET NON-CONVENTIONNELS
DANS LES EAUX USEES INDUSTRIELLES.
(A)
Concentration moyenne (B) Quantité de
Paramètres physico-
Unité (1) journalière permise contaminant
chimique
Si quantité Si quantité rejetée
rejetée < B rejetée > B
Paramètres conventionnels
DBO5 mg/l 100 30 30kg/j
MES mg/l 100 35 15kg/j
DCO mg/l 300 125 100kg/j
Huiles et graisses totales mg/l 100 30 1 kg/j
pH 6 < pH < 9 en tout temps n/a
5°C plus élevé que la température
Température °C n/a
des eaux réceptrices
Paramètres non-conventionnels
Phosphore (2) mg/l 100 10 (2) 15kg/j
Azote total (NTK) (2) mg/l 200 30 (2) 50kg/j
Les travaux de modernisation du port de Cotonou pourront entrainer la pollution des eaux.
Le PAC veillera aux respects des disposition du décret au moment de la mise en œuvre de
son projet.
Quant au tableau 4, il présente les normes de rejet des eaux pour les contaminants
conventionnels et non-conventionnels dans les eaux usées industrielles.
TABLEAU 5: NORMES DE REJET DES EAUX POUR LES CONTAMINANTS CONVENTIONNELS ET NON-CONVENTIONNELS
DANS LES EAUX USEES INDUSTRIELLES.
Concentration
Quantité limite de
Paramètres moyenne journalière
rejet pour exemption
permise
Sulfures 2,5 mg/l 50 g/j
Fluorures 4 mg/l 150 g/j
Cyanures 1,0 mg/l 1 g/j
Métaux :
Arsenic 0,5 mg/l 1 g/j
Cadmium 1,0 mg/l 5 g/j
Chrome hexavalent 0,1 mg/l 1 g/j
Chrome total 2,5 mg/l 5 g/j
Cuivre 2,5 mg/l 5 g/j
Mercure 0,03 mg/l 0,1 g/j
Nickel 2,5 mg/l 5 g/j
Plomb 1,0 mg/l 5 g/j
Zinc 5,0 mg/l 20 g/j
Composés phénoliques 1,0 mg/l 3 g/j
Hydrocarbures totaux 10 mg/l 100 g/j
Hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM) 0,5 mg/l 1 g/j
Hydrocarbures halogénés totaux 0,5 mg/l 1 g/j
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Concentration
Quantité limite de
Paramètres moyenne journalière
rejet pour exemption
permise
Hydrocarbures aromatiques Polycycliques 0,5 mg/l 1 g/j
Biphényls polychlorés (BPC) 0,15 mg/l 0,5 g/j
Autres contaminants inorganiques (chacun) 5,0 mg/l 10 g/j
Autres contaminants organiques (total) 0,5 mg/l 1 g/j
Source : Décret N° 2001-109 du 4 avril 2001 fixant les normes de qualité des eaux résiduaires en République du Bénin
Les travaux de modernisation du port de Cotonou entraineront la production et le rejet des eaux.
Le PAC veillera aux respects des disposition du décret au moment de la mise en œuvre de son
projet.
Par ce décret, le Port Autonome est investi des prérogatives de l’Autorité Portuaire. À ce titre, il
assure dans le domaine portuaire, les pouvoirs dévolus à la puissance publique. L’Autorité
Portuaire est chargée :- de concevoir et d’appliquer une politique de gestion et de promotion du
domaine portuaire, de la mise en place et de l’exploitation des équipements permettant le
passage du trafic au port ;- d’encourager, de faciliter et d’organiser sur le plan commercial la
communauté portuaire pour mieux répondre aux exigences du marché afin de faire du port de
Cotonou un centre logistique de commerce ;- de donner, après étude approfondie et après avis
d’un comité ad ’hoc, des autorisations à tous les opérateurs portuaires désireux d’exercer des
activités dans le port sur la base d’un contrat d’agrément défini par des cahiers de charges ;- de
veiller à ce que les activités se déroulent dans le respect des lois et règlements. Les services
publics intervenant au port de Cotonou sont placés sous la tutelle fonctionnelle de l’Autorité
Portuaire, tout en demeurant sous la tutelle administrative de leurs départements respectifs.
Le PAC devra user des pouvoirs qui lui sont conférés par ledit décret pour mettre en œuvre les
mesures environnementales en toute quiétude dans le cadre de son fonctionnement et de
l’exploitation du domaine portuaire.
2.2.1.19. Décret n°76-92 du 2 avril 1976 portant extension des eaux territoriales de la
République du Dahomey
Ce décret est composé de 3 articles. L'article premier stipule que les eaux territoriales du Bénin
sont portées à 200 miles nautiques. En principe, la pêche dans les eaux territoriales du Bénin est
exclusivement réservée aux ressortissants béninois à l'exception des pêcheurs étrangers ayant
été expressément autorisés (article 2).
En matière d’exploitation portuaire, ce décret intéresse à plus d’un titre le PAC étant donné que
les nombreux navires que le port de Cotonou aura à accueillir après les travaux de modernisation,
ne pourront pas tous accoster en même temps en quai. L’extension des eaux territoriales du
Bénin permet aux navires de pouvoir rester en rade, en attendant leur accostage.
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Date et/ou
référence de la
Convention/ Traité
signature / Objectif visé par la convention Portée Pertinence par rapport au projet
international
ratification/
Adhésion
mers et des océans, l’utilisation
équitable et efficace de leurs
ressources, la conservation de leur
ressources biologiques, l’étude, la
protection et la préservation du milieu
marin
Date et/ou
référence de la
Convention/ Traité
signature / Objectif visé par la convention Portée Pertinence par rapport au projet
international
ratification/
Adhésion
Des travaux de démolition/construction de
digues, de draguage, de remblai de +/- 20
Ha de terreplein portuaire sur la mer, etc.
impacteront le milieu marin et auront
- Prévenir la pollution par les navires, d’effets sur la protection de la côte
Convention
notamment les pétroliers A la phase d’exploitation, beaucoup de
internationale pour la
- Lutter contre les pollutions marines navires de grande capacité vont emprunter
prévention de la
1er novembre - Protéger le milieu marin contre la les eaux territoriales de la République du
pollution des mers par Universelle
1985 pollution par les navires Bénin et accoster au port de Cotonou.
les navires, adoptée le
- Mettre en œuvre les règles relatives à la Une attention particulière devra être
02 novembre 1973 à
préservation de la pollution par les accordée à la prévention par les navires
Londres
hydrocarbures des déversements accidentels ou
volontaires de produits polluants dans les
eaux marines ainsi que la prévention de la
pollution de l'atmosphère par les navires
Date et/ou
référence de la
Convention/ Traité
signature / Objectif visé par la convention Portée Pertinence par rapport au projet
international
ratification/
Adhésion
rufescens), du Canard pilet (Anas acuta
Linnaeus), de Balbuzard pêcheur (Pandion
haliaetus) de Bécassine double (Gallinago
media) et de Bec-en-ciseaux d’Afrique
(Rynchops flavirostris
Le projet devra accorder une attention à la
protection du Lac Nokoué et le Chenal de
Cotono
La famille de normes ISO 14000 donne des outils pratiques aux entreprises et aux organisations
de tous types qui souhaitent maîtriser leurs responsabilités environnementales.
L’ISO 14001 :2015 et ses normes connexes comme ISO 14006 :2011 se concentrent sur les
systèmes de management environnemental dans cette optique. Les autres normes de la famille
traitent d’aspects spécifiques tels que l’audit, la communication, l’étiquetage et l’analyse du cycle
de vie, ainsi que des enjeux environnementaux ayant une incidence sur le changement
climatique.
L’ISO 14001:2015 est applicable aux organismes de toutes tailles, de tous types et de toutes
natures, et s'applique aux aspects environnementaux de ses activités, produits et services que
l'organisme détermine et qu'il a les moyens soit de maîtriser, soit d'influencer en prenant en
considération une perspective de cycle de vie. La présente Norme internationale n'établit pas de
critères spécifiques de performance environnementale.
L’ISO 14001 :2015 peut être utilisée en totalité ou en partie pour améliorer de façon systématique
le management environnemental. Les déclarations de conformité à la présente norme
internationale ne sont cependant pas acceptables à moins que toutes ses exigences soient
intégrées dans le système de management environnemental d'un organisme et soient satisfaites,
sans exclusion.
Le PAC est invité et encouragé à poursuivre son engagement dans la certification de l’ISO
14001 : 2015 afin d’engager sa société et son projet au respect total des normes
environnementales aussi bien nationales qu’internationales.
ISO 9001 : 2015 définit les critères pour un système de management de la qualité. Il s’agit de la
seule norme de cette famille à pouvoir être utilisée pour la certification. Toute organisation, grande
ou petite, quel que soit son domaine d’activité, peut l’utiliser. De fait, plus d’un million d’entreprises
et organismes dans plus de 170 pays l’appliquent.
ISO 9001 :2015 repose sur un certain nombre de principes de management de la qualité,
notamment une forte orientation client, la motivation et l’engagement de la direction, l’approche
processus et l’amélioration continue. Elle aide à s’assurer que les clients obtiennent des produits
et services uniformes et de bonne qualité, avec, en retour, de belles retombées commerciales.
Une composante essentielle d’ISO 9001 : 2015 est de vérifier le bon fonctionnement du système
de management de la qualité. Une organisation procède à cette vérification par des audits
internes de la qualité. Elle peut également inviter un organisme de certification indépendant à
vérifier sa conformité à la norme, mais ce n’est pas une obligation. Elle peut aussi inviter ses
clients à auditer pour leur propre compte le système qualité.
Le PAC est invité et encouragé sa politique à la certification de l’ISO 9000 afin d’engager sa
société et son projet au respect de la qualité de ses services.
Les changements climatiques ont été identifiés comme l’un des plus grands défis auxquels les
nations, les gouvernements, les entreprises et les citoyens sont confrontés et vont être confrontés
au cours des décennies à venir. Ce phénomène a des implications sur les systèmes, qu’ils soient
humains ou naturels, et il pourrait entraîner des changements significatifs dans l’utilisation des
ressources, les activités économiques et de production. En guise de réponse, des initiatives
internationales, régionales, nationales et locales sont en cours de mise au point et de mise en
œuvre afin de limiter les concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère terrestre.
De telles initiatives reposent sur la quantification, la surveillance, l’établissement de rapports et
la vérification des émissions de GES et/ou de leur suppression.
L’ISO 14064 détaille les principes et les exigences afférents à la conception, à la mise au point,
à la gestion et à l’établissement de rapports des inventaires de gaz à effet de serre pour les
organismes ou les entreprises. Elle comprend des exigences permettant de déterminer des
périmètres d’émission des GES, de quantifier les émissions et les suppressions de GES d’un
organisme et d’identifier les actions ou activités spécifiques d’une entreprise visant à améliorer la
gestion des GES. Elle inclut également des exigences et des lignes directrices sur la gestion de
la qualité de l’inventaire, la rédaction de rapports, l’audit interne et sur les responsabilités de
l’organisme vis-à-vis des activités de vérification.
Elle spécifie les principes et les exigences, au niveau des organismes, pour la quantification et la
rédaction de rapports sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) et leur suppression
L'ISO 14064 est un programme GES neutre. Si un programme sur les gaz à effet de serre est
applicable, les exigences de ce programme s'ajoutent à celles de l'ISO 14064.
L'ISO 50001 :2011 spécifie les exigences pour concevoir, mettre en œuvre, entretenir et
améliorer un système de management de l'énergie permettant aux organismes de parvenir, par
une démarche méthodique, à l'amélioration continue de sa performance énergétique, laquelle
inclut l'efficacité, l'usage et la consommation énergétiques.
Elle spécifie également les exigences applicables aux usages et à la consommation
énergétiques, y compris le mesurage, la documentation et le reporting, la conception et les achats
d'équipements et de systèmes, les processus et le personnel qui contribuent à la performance
énergétique.
L'ISO 50001 :2011 est applicable à tous les facteurs affectant la performance énergétique que
l'organisme peut surveiller et sur lesquels il peut avoir une influence. Elle ne prescrit pas de
critères de performance spécifiques en matière d'énergie. Elle a été conçue pour être utilisée
seule, mais elle peut s'aligner ou être intégrée à d'autres systèmes de management.
Elle est applicable à tout organisme qui souhaite s'assurer qu'il se conforme à la politique
énergétique qu'il s'est fixée et en apporter la preuve. L'auto-évaluation et l'auto-déclaration de
conformité ou la certification du système de management de l'énergie par un organisme externe
peuvent en attester.
Elle fournit également, à titre d'information, des recommandations pour sa mise en œuvre.
Le PAC est invité et encouragé à s’engager à la norme 50001 : 2011 relative au Système de
management de l'énergie afin de pouvoir utiliser de façon rationnelle, l’énergie dans le cycle de
vie de son projet et dans le domaine portuaire de façon générale.
2.2.3.5. Norme AFNOR X43C Qualité de l'air - Air des lieux de travail
La norme AFNOR X43C « Atmosphères des lieux de travail » définit les fractions de taille pour le
mesurage des particules » concerne toute la population (et non pas seulement l'homme au
travail). Il s'applique tant aux environnements professionnels qu'à tous les autres.
En effet, la fraction des particules en suspension dans l'air qui est inhalée par un être humain
dépend des propriétés des particules, de la vitesse et de la direction de l'air près du corps, de la
fréquence respiratoire, et du mode de respiration : par le nez ou par la bouche. Les particules
inhalées peuvent alors se déposer en un point des voies respiratoires, ou elles peuvent être
expirées. Le site de dépôt, ou la probabilité d'expiration, dépend des propriétés des particules,
des voies respiratoires, du régime respiratoire et d'autres facteurs.
Les particules liquides ou les composés solubles des particules solides peuvent être absorbés
par les tissus quel que soit l'endroit où ils se déposent. Les particules peuvent provoquer des
lésions près du site de dépôt si elles sont corrosives, radioactives, ou si elles sont capables
d'initier un autre type de dommage. Les particules insolubles peuvent être transportées vers une
autre partie des voies respiratoires ou de l'organisme, où elles peuvent être absorbées ou
provoquer un effet biologique.
D'une personne à l'autre on constate une variation importante de la probabilité d'inhalation, de
dépôt, de réaction au dépôt, et d'élimination des particules. Néanmoins, il est possible de définir
des conventions pour l'échantillonnage sélectif en taille des particules en suspension dans l'air
lorsque le but de l'échantillonnage est lié à la santé. Celles-ci sont des relations entre le diamètre
aérodynamique et les fractions qui doivent être collectées ou mesurées, qui approchent les
fractions pénétrant dans les régions de l'appareil respiratoire pour certaines conditions
moyennes. Une mesure effectuée suivant cette norme donnera probablement une meilleure
relation entre la concentration mesurée et le risque de maladie.
Le PAC est invité et encouragé à la certification de la Norme AFNOR X43C afin d’engager son
projet et le PAC d’une façon générale au respect de la qualité de l’air dans et tout autour du
domaine portuaire.
L'ISO 45001 :2018 vise à aider un organisme à atteindre les résultats escomptés de son système de
management de la S&ST. En accord avec la politique de S&ST de l'organisme, les résultats
escomptés d'un système de management de la S&ST incluent :
a) l'amélioration continue de la performance en S&ST ;
b) la satisfaction aux exigences légales et autres exigences ;
c) l'atteinte des objectifs de S&ST.
Elle est applicable à tout organisme, quels que soient sa taille, son statut et ses activités et aux risques
pour la S&ST qui sont sous le contrôle de l'organisme, en tenant compte de facteurs tels que le
contexte dans lequel l'organisme évolue ainsi que les besoins et attentes de ses travailleurs et autres
parties intéressées.
L'ISO 45001 :2018 ne précise pas de critères spécifiques de performance en S&ST, ni de
spécifications sur la manière de concevoir un système de management de la S&ST mais permet à un
organisme d'intégrer, au travers de son système de management de la S&ST, d'autres aspects de
santé et de sécurité, tels que le bien-être et la qualité de vie au travail. Elle ne traite pas non plus de
la sécurité des produits, des dommages matériels ou des impacts environnementaux, en dehors des
risques pour les travailleurs et pour les autres parties intéressées concernées.
L'ISO 45001 :2018 peut être utilisée en totalité ou en partie pour améliorer de façon systématique le
management de la santé et de la sécurité au travail. Toutefois, les déclarations de conformité à la
norme ne sont cependant pas acceptables à moins que toutes les exigences soient intégrées dans le
système de management de la S&ST d'un organisme et soient satisfaites, sans exclusion.
Le PAC est invité et encouragé à la certification des Normes d’hygiène et de sécurité afin d’engager
sa société et son projet au respect d’hygiène et de sécurité dans le domaine portuaire.
L’ISO 26000 :2010, contient des lignes directrices et non des exigences. Elle ne se prête donc
pas à la certification, contrairement à d’autres normes très connues de l’ISO. Elle permet en
revanche de clarifier la notion de responsabilité sociétale, d’aider les entreprises et les
organisations à traduire les principes en actes concrets, et de faire connaître les meilleures
pratiques en matière de responsabilité sociétale, dans le monde entier. Elle vise les organisations
de tous types, quelle que soit leur activité, leur taille ou leur localisation.
La norme a été publiée en 2010 au terme de cinq années de négociations entre un très grand
nombre de parties prenantes dans le monde entier. Des représentants des gouvernements, des
ONG, de l’industrie, des groupes de consommateurs et du monde du travail ont été impliqués
dans son élaboration. Elle représente donc un consensus international.
La présente Norme internationale a vocation à aider les organisations à contribuer au
développement durable. Elle vise à encourager les organisations à aller au-delà du respect de la
loi, tout en reconnaissant que le respect de la loi est un devoir fondamental pour toute
organisation et une partie essentielle de sa responsabilité sociétale. Elle a vocation à promouvoir
une compréhension commune dans le domaine de la responsabilité sociétale et à compléter les
autres instruments et initiatives de responsabilité sociétale, non à les remplacer.
Lors de son application, il est recommandé que l'organisation prenne en considération les
différences sociétales, environnementales, juridiques, culturelles, politiques et la diversité des
organisations ainsi que les différences de conditions économiques, en toute cohérence avec les
normes internationales de comportement.
L’ISO 26000:2010 n'est pas une norme de système de management. Elle n'est pas destinée ni
appropriée à des fins de certification ou à une utilisation réglementaire ou contractuelle.
L’adoption des Sauvegardes Opérationnelles (SO) du Système de Sauvegarde Intégré (SSI) vise
à renforcer la capacité de la Banque et des emprunteurs ou clients à :
• Mieux intégrer les considérations liées aux impacts environnementaux et sociaux dans les
opérations de la Banque afin de promouvoir la durabilité et l’efficacité du développement à
long terme en Afrique ;
• Eviter que les projets ne nuisent à l’environnement et aux communautés locales et, à défaut
d’éviter, minimiser, atténuer et/ou compenser leurs effets négatifs, et optimiser les bénéfices
du développement ;
• Examiner de manière systématique l’incidence du changement climatique sur la viabilité des
projets d’investissement et la contribution des projets aux émissions mondiales de gaz à effet
de serre ;
• Délimiter les rôles et responsabilités de la Banque et de ses emprunteurs ou clients dans la
mise en œuvre des projets, l’obtention de résultats durables et la promotion de la participation
locale ; et Aider les pays membres régionaux et les emprunteurs/ clients à renforcer leurs
propres systèmes de sauvegarde et leur capacité à gérer les risques environnementaux et
sociaux.
SO 5 : Conditions de travail, santé et sécurité – Cette SO définit les exigences de la Banque envers
ses emprunteurs ou ses clients, relatives aux conditions des travailleurs, à leurs droits et protection
contre les mauvais traitements ou l’exploitation. Elle couvre les conditions de travail, les organisations
de travailleurs, la santé et la sécurité au travail, et la prévention du travail des enfants ou du travail
forcé.
En réalisant l’EIES du projet de modernisation du PAC, les autorités portuaires s’engagent déjà dans
le respect des Sauvegardes Opérationnelles (SO) du Système de Sauvegarde Intégré (SSI). Des
dispositions devront être prises pour le suivi de la mise en œuvre des mesures de mitigations des
impacts négatifs qui découleront du PGES de l’EIES.
Dans cette rubrique, il est décrit les différentes institutions qui serviront d’appui institutionnel au
présent projet.
Créée par le décret n° 95-47 du 20 février 1995 portant création, attribution, organisation et
fonctionnement de l’Agence Béninoise pour l’Environnement, l’ABE est l’organe faîtière de mise
en œuvre des principes généraux et clés de la politique nationale en matière d’environnement au
Bénin. Elle fonde son action sur la loi-cadre sur l’environnement. Tout en donnant son avis
technique au ministère en charge de l’Environnement sur la faisabilité environnementale des
plans, programmes et projets de développement, elle assure ou participe au suivi des activités
ayant un quelconque impact sur l’environnement sur le territoire national.
A cette fin, elle est chargée entre autres de : (i) l’élaboration et la promotion des outils techniques
d’analyse, de planification et d’intégration de l’environnement aux politiques, plans, programmes,
projets et activités de développement ; (ii) la surveillance et du contrôle, en collaboration avec les
structures habilitées, de la production, de la vente ou du transport, sur le territoire national, de
substances chimiques nocives ou dangereuses ; (iii) la mise en œuvre des procédures
d'Evaluation Environnementale Stratégique (EES) et d'Etude d'Impact sur l'Environnement (EIE)
et de l’évaluation des rapports d’études d’impact sur l’environnement ; (iv) la mise en place et la
gestion du Système d'Information Permanent (SIP) sur la qualité de l'environnement en particulier
sur les éléments naturels et les industries à risque, (v), la rédaction du rapport annuel sur l’état
de l’environnement au Bénin, (vi) le suivi de la qualité des eaux continentales en collaboration
avec les structures compétentes en matière des ressources en eau, (vii) la promotion de
l'intercommunalité dans la gestion de l'environnement et des ressources naturelles ; (viii) le
renforcement des capacités des structures nationales et locales en matière de gestion
environnementale…
Dans le cadre du projet, l’ABE a pour rôle la gestion du processus de l’EIES. Dans ce sens, ses
responsabilités sont entre autres : la validation des termes de référence (TdR) de l’EIES, la
validation des rapports de l’EIES, l’avis au ministre en charte de l’environnement pour la
délivrance du certificat de conformité environnementale. A la phase des travaux et celle
d’exploitation du projet, l’ABE devra s’occuper du suivi environnemental des travaux, notamment
la mise en œuvre du PGES issu de l’EIES en collaboration avec d’autres services techniques. En
effet, selon l’Article 47 du décret 2017-332 du 06 juillet 2017 portant organisation des procédures
de l’évaluation environnementale en République du Bénin, le suivi environnemental est une
prérogative de l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE). L’Agence peut s’associer au
besoin des services techniques compétents des différents domaines concernés par le projet,
notamment la Direction Départementale de la Santé (DDS) du Littoral, l’Inspection forestière de du
Littoral, la Direction Départementale de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche du Littoral, la Direction
Départementale du Travail et de la Fonction Publique du Littoral, etc. et la Commune de Cotonou.
En termes de capacités environnementales et sociales, l’ABE, de par son rôle et ses responsabilités
est bien outillée en personnel qualifié pour bien mener ses prestations.
Dans le cadre de ce projet, l’inspection forestière avant les travaux, délivrer une autorisation
spéciale de coupe d’arbres au PAC. Au moment des travaux, l’Inspection forestière participer
aux campagnes de reboisement compensatoire. Elle pourra également être impliquées dans
le suivi des mesures de protection de la faune aquatique au moment du dragage du bassin
portuaire qui pourrait affecter la faune aquatique. Le PAC devra collaborer avec cette
institution à la phase d’exploitation du projet afin de suivre également l’évolution de la faune
aquatique.
6
http://www.portcotonou.com/index.php/qui-sommes-nous/presentation: consulté le 24 mai 2020
Dans sa mise en œuvre, cette loi confère aux communes des compétences en tant que collectivités
territoriales décentralisées en matière d’environnement. Elle concourt avec l’Etat et les autres
collectivités à l’administration et l’aménagement du territoire, au développement économique, social,
sanitaire, culturel et scientifique ainsi qu’à la protection de l’environnement et l’amélioration du cadre
de vie.
Selon les articles 84 et 85 de la section 1, et du chapitre III, « la commune élabore et adopte son plan
de développement. Elle veille à son exécution en harmonie avec les orientations nationales en vue
d’assurer les meilleures conditions de vie à l’ensemble de la population. Dans ce cadre, elle assure
également le contrôle permanent de la faune, des réalisations et des constructions avec la
réglementation en vigueur ».
Conformément aux dispositions des articles 94 de la section III, « la commune veille à la protection
des ressources naturelles, notamment des forêts, des sols, de la faune, des ressources hydrauliques
des nappes phréatiques et contribue à leur meilleure utilisation ». Elle donne son avis chaque fois qu’il
est envisagé la création sur son territoire de tout projet susceptible de porter atteinte à
l’environnement.
En termes de capacités environnementales et sociales, la Mairie de Cotonou comporte entre
autres services, un Service chargé de l’environnement. Toutefois, ce service devra bénéficier
d’un renforcement de capacité en matière de surveillance et de suivi environnemental.
Le projet se déroule sur le territoire de la Commune de Cotonou, la Mairie de la Commune de Cotonou
interviendra au moment des travaux dans le suivi de mise en œuvre du PGES en collaboration avec
l’ABE. Elle interviendra également au moment des travaux et à l’exploitation du projet, dans la gestion
du trafic des gros porteurs sortant du port pour le parking gros porteurs de Zongo et du parking vers
les pays de l’hinterland. Il jouera également un rôle dans le mécanisme de gestion des plaintes au
moment des travaux et à l’exploitation du projet. Sur ce plan, la Marie de Cotonou interviendra au
niveau 2 (Comité Communal de Gestion des Plaintes qui est installé à la Mairie de Cotonou
(CCGP) installé au niveau de la Mairie de Cotonou et présidé par le Maire.
Il s’agit du ministère en charge des questions de Santé publique en République du Bénin. Il est
chargé de mettre en œuvre l’ensemble des politiques définies par l’Etat pour garantir la santé de
l’ensemble de la population. Elle dispose de directions techniques qui l’accompagnent dans la
mise en œuvre de ses attributions. Au nombre de ces directions on peut citer la Direction
nationale de la santé publique (DNSP). Elle a un rôle central dans le domaine de l’assainissement
et de la santé publique. Elle a pour mission d’assurer l’application de la Politique Sanitaire
Nationale en matière d’Hygiène et d’Assainissement de Base et de santé publique. Elle est aussi
chargée de : l’élaboration et de la bonne application des normes et des plans types relatifs aux
ouvrages d’assainissement de base notamment : (i) suivi de l’élaboration et de la mise en œuvre
des programmes d’assainissement de base ; (ii) l’application des normes et règlements en
matière de traitement et rejet des eaux usées industrielles.
La DNSP s’assure également de l’application de la règlementation sanitaire nationale et
internationale, et de l’élaboration et du respect des normes et règlements en matière d’hygiène.
Elle assure le rôle du Ministère de la santé sur le plan départemental. Ainsi, on y dénombre une
diversité de services techniques dont la police sanitaire. Elle a pour rôle de veiller aux respects
des règles d’hygiène conformément au code d’hygiène public du Bénin.
il sera amené à la délivrance d’un permis ou d’une autorisation d’ouverture et d’exploitation des
carrières de roches massives, sable ou tout autres matériaux entrant dans le cadre de la
construction des ouvrages
APPROCHE METHODOLOGIQUE
Pour atteindre les résultats de l’EIES, la démarche méthodologique est structurée en quatre (04)
étapes principales :
Le consultant a ensuite procédé à la recherche documentaire qui lui a permis de faire le point sur
les politiques, conventions, lois et autres textes réglementaires applicables au projet dans les
secteurs concernés par ledit projet.
Le consultant a recueilli des documents et autres données relatives à la zone du projet et de la
conception du projet à la phase de faisabilité et ensuite, il est passé à l’analyse documentaire
multicritère. Cette analyse a fourni des informations préliminaires sur la conception du projet, les
différentes phases d’activités du projet. Elle a également fourni des informations sur l’écologie
générale de la zone du projet, notamment :
- les éléments physiques (le climat, la géologie, la géomorphologie, l’orographie, la
pédologie, l’hydrogéologie et l’hydrologie de surface),
- les éléments biologiques (la faune, la flore, les espèces en danger ou menacées de
disparition les espèces fragiles ou vulnérables, les habitats naturels et les habitats
sensibles), et
- les éléments socio-économiques (usagers liés à la plateforme portuaire , Dimension
religieuse sur le site du Port Autonome de Cotonou, Univers des constructions et de
l’habitat, question de l’assainissement au Port Autonome de Cotonou, la dimension genre
sur le site du projet, Infrastructures et sécurité routière au Port Autonome de Cotonou,
Univers socioéconomiques de l’espace objet du projet, La chaine des valeurs du port de
pêche de Cotonou.
En ce qui concerne l’observation ex situ, elle a consisté en une analyse de la cartographie et des
images satellitaires existantes sur la zone du projet.
Le consultant a en procédé à une campagne de mesure du niveau de bruit qui a été fait avec un
sonomètre intégrateur de précision de type 1, conformément à la norme ICE 651 (1979). Dix (10)
points ont fait l’objet de mesures du niveau de bruit. La figure 2 présente les points de mesures
du niveau sonore dans la zone du projet et le tableau 6, les coordonnées géographiques de ces
points.
Figure 2 : Points de mesures du niveau sonore dans la zone de projet
TABLEAU 7 : COORDONNEES GEOGRAPHIQUES DES POINTS DE MESURES DU NIVEAU SONORE DANS LA ZONE DU
PROJET
Figure 3: Sonomètre intégrateur de précision de type 1 utilisé pour la mesure du niveau de bruit
3.2.3. Analyse des eaux et des sédiments de mer et des eaux usées du PAC
3.2.3.1. Points d’échantillonnage pour l’analyse des eaux du bassin portuaires et des eaux
usées hors de la clôture du port
La figure 4 présente les sites de prélèvement des échantillons d’eau et de sédiments de l’eau de
mer ainsi que les sites de prélèvement des échantillons d’eau usées, tandis que les tableaux 7
et 8 présentent les coordonnées de ces sites ainsi que les paramètres de pollution recherchés
Figure 4: Sites de prélèvement des échantillons d’eau et de sédiments de l’eau de mer ainsi que les sites
de prélèvement des échantillons d’eau usées au PAC
TABLEAU 8 : COORDONNEES DES SITES DE PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS D’EAU DE L’EAU DE MER ET D’EAU USEES AU PAC AINSI QUE LES PARAMETRES DE POLLUTION
TABLEAU 9 : COORDONNEES DES SITES DE PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS DE SEDIMENT DE MER ET D’EAU USEES AU PAC AINSI QUE LES PARAMETRES DE POLLUTION
Carte 1 : Positionnement du site d’échantillonnage et de prélèvement des eaux au niveau de la traverse Est et du site d’extension du bassin portuaire à l’Est
TABLEAU 10: COORDONNEES DES SITES D’EVALUATION DE L’ETAT PHYSICO-CHIMIQUE INITIAL DU MILIEU
RECEPTEUR
Numéro du site X Y
S1 438606,8267 701870,8849
S2 437854,8507 701636,801
S3 437286,9522 701277,8672
S4 437634,3358 700951,3046
S5 438150,6515 701020,4413
S6 437521,3871 701462,9659
Source : CABINET SAFA GROUP, 2020, Travaux de terrain, 2020
Les échantillons d’eau ont été prélevés à 10 cm de la surface après avoir rincé soigneusement
trois (03) fois les flacons d’échantillonnage avec l’eau à prélever. Les échantillons d’eau destinés
à la recherche des hydrocarbures totaux ont été prélevés dans des flacons en verre ambré de
deux (02) litres munis de couvercle en verre. Tandis que les échantillons d’eau destinés aux
autres paramètres sont prélevés dans des flacons plastiques en polystyrène de 1,5 litres. Tous
les contenants en verre sont neufs, préalablement décontaminés, plusieurs fois rincés à l’eau
distillées et séchés à l’étuve pendant toute la nuit. Par contre les contenants en plastique bien
propres sont simplement rincés trois (03) fois à l’eau distillée et égouttés.
Les coordonnées des points réels de prélèvement ont été prises à l’aide d’un GPS de type Ultra
TwoNav by CompeGPS (Figure 5).
Figure 5: GPS utilisé pour la prise des coordonnées des points réels de prélèvement
Les mesures physico-chimiques ont été prises à l’aide d’une sonde multi paramètres de type YSI
Aqualyse Professional Plus (Figure 6). Les paramètres pris sur le terrain sont entre autres : la
température, la conductivité, la salinité, l’oxygène dissous, les solides totaux dissous (TDS), le
potentiel d’oxydo-réduction (ORP).
Les sédiments des sites 4, 5, et 6 ont été prélevés à l’aide d’une berne schipperke le Jeudi 24
Septembre 2020 alors que les sédiments des sites 1, 2 et 3 ont été prélevés par plongée des
marins. Sur chaque site, les échantillons de sédiment destinés à l’analyse des hydrocarbures
totaux ont été récupérés dans du papier aluminium alors que ceux destinés à la recherche des
métaux ont été récupérés dans des emballages plastiques.
➢ Sur le terrain
Après chaque échantillonnage, les flacons sont étiquetés et conservés dans une glacière
thermostasée à ±5°C pour être convergés au laboratoire en fin d’échantillonnage.
➢ Au laboratoire
Une fois au laboratoire, les échantillons d’eaux ont été conservés à +4°C contrairement aux
échantillons de sédiment qui ont été conservés à -20°C en attente des analyses.
Les résultats d’analyse des échantillons d’eau et de sédiments prélevés ainsi que les résultats
des analyses sont présentés aux annexes 3 et 4.
3.2.4. Interview
L’interview constitue un des moyens d'investigation les plus utilisés en sciences humaines. Une
stratégie particulière destinée à réduire les défenses conscientes et inconscientes des
interviewés a été développée.
La méthode qui a été adoptée pour l’interview est celle d'un entretien non directif. Cette méthode
est un entretien qualitatif en profondeur au cours duquel la participation du consultant est restée
minime et il a ainsi été laissé tout loisir à l'enquêté de structurer ses réponses comme il l'entend.
Le consultant a proposé un thème d'enquête et il n’est intervenu que pour relancer et encourager,
tout en maintenant la non-directivité sur le fond et en amenant l'enquêté à s'exprimer dans les
limites du problème posé.
Les entretiens individuels ont concerné les autorités portuaires, les responsables de Sociétés
d’armateurs évoluant dans l’enceinte du PAC (Voir liste des personnes rencontrées à l’annexe
2).
Le consultant a informé les différents acteurs du projet de modernisation du PAC et a obtenu leur
point de vue sur ledit projet, notamment leurs attentes et leurs inquiétudes.
Les aspects concernant les connaissances et les perceptions sur les activités de modernisation,
l’avenir du PAC qui seront entreprises, l’exécution du projet et avenir des activités au port de
pêche sont les principales thématiques qui ont nourrit le questionnaire dont l’administration a
touché 100 personnes (Annexe 6).
Le traitement des données s’est appuyé sur un recours statistique avec utilisation de l’outil
informatique et sur l’analyse du contenu des informations recueillies sous forme d’opinion, d’attitude
et de représentation. L'exploitation des données comprend l'élaboration du masque de saisie, la saisie
des données, l'apurement du fichier des données et la tabulation. Il a été associé à l’échantillon, un
masque ou dictionnaire de saisie avec son fichier-contrôle. Malgré l'exécution des programmes de
contrôle de la saisie, les fichiers n'ont pas été à l'abri de coquilles.
A la fin de la saisie, les programmes de sortie des fréquences simples ont été élaborés et ont permis
de faire un premier contrôle des données. Les tests de cohérence ont suivi avec le croisement des
variables et le tirage des tableaux. L'élaboration des programmes de tabulation s'est faite sur micro-
ordinateur avec les logiciels ISSA et SPSS PC+ 6.0.
Ce traitement a abouti à des tableaux et graphiques dont certains présentent des corrélations entre
des variables, notamment l’influence de certains facteurs sur des comportements et des situations
sociales. Ceci a permis des analyses et interprétations en termes de différenciation de taux.
3.2.5.3. Traitement et exploitation analytique des données
Des opinions, attitudes et perceptions ont été recensées. Leur traitement a impliqué la mise en
œuvre d’un modèle d’analyse du contenu. A partir des maquettes, des thèmes relatifs à des
aspects comportant de données qualitatives ont été retenus. Sur chaque thème les fiches ont été
dépouillées en analysant le contenu des réponses.
Des consultations du public ont été réalisées à travers une rencontre directe avec les acteurs et la
population de la zone du projet. Cette rencontre a été menée en vue d’évaluer l’acceptabilité sociale
du projet à travers leurs perceptions et préoccupations vis-à-vis dudit projet. Des procès-verbaux de
consultations ont été dressés à cet effet et annexés au rapport (Cf. PV à l’annexe 15).
Les impacts ont été identifiés et décrits selon les différentes phases du projet à savoir :
aménagement, construction, exploitation et fin de projet. La matrice de Léopold a permis de
relever les interactions entre les enjeux, les composantes et les phases de projet afin d’identifier
les impacts (Tableau 10).
TABLEAU 11: MATRICE DE LEOPOLD TYPE POUR L’IDENTIFICATION DES IMPACTS POTENTIELS
L’évaluation des impacts est faite selon une méthodologie qui intègre les paramètres de la durée,
de l’étendue, de l’intensité de l’impact et de la valeur de la composante affectée (la méthode
d’évaluation des impacts de Fecteau (1997).
Les trois premiers paramètres sont agrégés en un indicateur de synthèse pour définir l’importance
absolue de l’impact (Tableau 11). Le quatrième paramètre vient s’ajouter à l’importance absolue
de l’impact pour donner l’importance relative de l’impact ou la gravité de l’impact (Tableau 12).
L’importance d’un impact est donc un indicateur de synthèse, de jugement global et non
spécifique de l’effet que subit un élément de l’environnement donné par suite d’une activité dans
un milieu d’accueil donné. Cette analyse doit prendre en compte le niveau d’incertitude qui affecte
l’évaluation et la probabilité que l’impact se produise.
• Durée de l’impact
La durée de l’impact précise la période de temps pendant laquelle seront ressenties les
modifications subies par les composantes environnementales. Ce facteur de durée est subdivisé
en trois classes :
- Elle est courte, quand l’effet de l’impact est ressenti à un moment donné surtout lors de
l’accomplissement de l’action.
- Elle est moyenne, lorsque l’effet de l’impact est ressenti de façon continue mais pour une
période de temps après que l’activité ait eu lieu.
- Elle est longue, quand l’effet de l’impact est ressenti à un moment donné et pour une
période de temps égale ou supérieure à la durée de vie du projet.
• Etendue de l’impact
L’étendue est ponctuelle, locale, et régionale ; elle exprime la portée ou le rayonnement spatial
des effets générés par une intervention sur le milieu. Cette notion se réfère soit à une distance
ou à une superficie sur lesquelles seront ressenties les modifications subies par une composante
ou encore à la proportion d’une population qui sera touchée par ces modifications.
- Elle est ponctuelle lorsque les impacts se limitent à un point quelconque du site du projet.
- L’étendue est locale lorsqu’elle s’étend sur toute l’étendue du site.
- Elle est régionale quand l’impact s’étend en dehors du site.
• Intensité
L’intensité ou le degré de perturbation engendrée correspond à l’ampleur des modifications qui
affectent la dynamique interne et la fonction de l’élément environnemental touché. Généralement,
on distingue trois degrés : fort, moyen et faible.
Importance
Intensité Étendue Durée
absolue
Longue Majeure
Régionale Moyenne Majeure
Courte Majeure
Longue Majeure
Forte Locale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Majeure
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Majeure
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Majeure
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Moyenne
Faible Locale Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Mineure
Ponctuelle Moyenne Mineure
Courte Mineure
• Critères de probabilité
Une probabilité d’occurrence est associée à la manifestation des impacts dans le but d’une
approche plus réaliste de leurs gravités. Les différents seuils de probabilité sont présentés dans
le tableau 13.
Niveau de
Définition
probabilité
La probabilité que l’impact se produise est de 1 à 2 pour cent ; l’impact ne s’est
Très faible
pas produit par le passé dans des circonstances identiques.
La probabilité que l’impact se produise est comprise entre 2 et 20% ;
Faible L’impact s’est produit dans des conditions similaires par le passé, mais très
rarement
L’impact pourrait se produire de façon peu fréquente. Il ne se manifeste pas
Moyenne de façon systématique, mais la probabilité qu’il se produise pourrait se situer
entre 20 et 70% suite à une défaillance des mesures de sécurité et de contrôle.
La probabilité que l’impact se produise est supérieure à 70%. L’impact se
Forte manifeste de façon systématique et il y a de forte chance pour que l’impact se
produise.
Source : Inros Lackner, Octobre 2020
Suite à l’étape précédente qui est l’évaluation des impacts, la liste des actions, dispositifs,
correctifs ou modes de gestion alternatifs qui devront être appliqués pour atténuer les impacts
négatifs du projet est proposée. L’ensemble des mesures d’atténuation des impacts négatifs sont
résumées dans un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) du projet qui constitue
un cahier de charges du promoteur du projet. Il définit, entre autres, les conditions et les moyens
ainsi que la période de mise en œuvre des mesures d’atténuation des impacts d’importance
relative moyenne du projet, ainsi que des mesures de suivi.
L’importance relative des impacts négatifs résiduels du projet est évaluée par la même démarche
méthodologique que celle de l’importance relative des impacts avec des critères modifiés par la
mise en œuvre supposée des mesures d’atténuation.
Les hypothèses et incertitudes ont plus été formulées sur la probabilité d’occurrence des impacts
et les probabilités de réussite des mesures d’atténuation. Une probabilité d’occurrence est
associée à la manifestation des impacts dans le but d’une approche plus réaliste de leurs gravités.
Les différents seuils de probabilité sont présentés dans le tableau 14.
Niveau de
Définition
probabilité
La probabilité que l’impact se produise est de 1 à 2 % ; l’impact ne s’est pas
Très faible
produit par le passé dans des circonstances identiques.
La probabilité que l’impact se produise est comprise entre 2 et 20% ;
Faible L’impact s’est produit dans des conditions similaires par le passé, mais très
rarement
L’impact pourrait se produire de façon peu fréquente. Il ne se manifeste pas
de façon systématique, mais la probabilité qu’il se produise pourrait se situer
Moyenne
entre 20 et 70% suite à une défaillance des mesures de sécurité et de
contrôle.
La probabilité que l’impact se produise est supérieure à 70%. L’impact se
Forte manifeste de façon systématique et il y a de forte chance pour que l’impact
se produise.
Source : Inros Lackner, Octobre 2020
En ce qui concerne les mesures d’atténuation des impacts négatifs, elles ont été identifiées sur
la base d’un certain nombre d’objectifs spécifiques d’atténuation liés aux différentes
composantes environnementales affectées. Ces objectifs spécifiques visent à :
- limiter la perturbation de la stabilité du sol ;
- éviter la pollution du sol par les déchets solides de chantier ;
- éviter la pollution du sol et des eaux par les eaux usées et les hydrocarbures ;
- limiter les nuisances sonores ;
- limiter la destruction de la flore et de la faune ;
- limiter les rejets de polluants dans l’air ;
- assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs et de la population ;
- réduire les risques d’accidents de circulation et du travail ;
- intégrer les infrastructures dans le paysage.
Les probabilités de réussite des mesures d’atténuation sont présentées dans le tableau 15.
Défini comme la probabilité selon laquelle il y aura des pertes en conséquence d’un évènement
défavorable, vu le danger et la vulnérabilité, le Risque (R) est le produit du Danger (D) et la
Vulnérabilité (V) : R= D x V. Il exprime le niveau de danger et de la vulnérabilité de l’homme et
de ses biens. Il mesure le niveau du danger en fonction de la probabilité d’occurrence d’un
évènement indésirable et des conséquences potentielles (gravité) de cet évènement à caractère
accidentel.
Une matrice d’identification des risques a permis par le biais des croisements des grandes
familles de risques et les différentes étapes et activités du projet. Ces croisements ont abouti à
identifier les interactions de chaque activité avec chaque famille de risques. Les activités pouvant
être à l’origine de situations dangereuses et présentant des risques sur la santé et la sécurité des
employés et de la population de la zone du projet ont été identifiées.
et la sécurité des
et la sécurité des
Risques
du produit
employés
équipements
riverains
sources de risques
Phase du projet
Activité n°1
Activité n°2
Activité n°…
Après avoir identifié les risques, une description narrative est faite pour caractériser chacun de
ces risques.
Au niveau de l’évaluation des risques, elle a été faite à partir des indicateurs de probabilité et de
gravité selon le tableau 17. Une échelle d’acceptabilité sera construite à partir de niveaux
croissants de gravité et de probabilité.
Source : Projet 4. Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques (INERIS), Paris
Seront considérés comme inacceptables, les risques dont l’indicateur GP est supérieur ou égale
à 15. Les mesures de prévention seront apportées aux risques inacceptables.
Suite à l’évaluation des risques, des mesures préventives sont proposées. Ces mesures
permettent de réduire à leur niveau le plus faible possible l’occurrence de chaque risque ou de
maîtriser rapidement le risque lorsqu’il survient afin de limiter ses dégâts.
La zone d’influence directe pour les aspects biophysiques et socio-économiques est définie
comme la zone des impacts environnementaux directs liés à la réalisation du projet. Cette zone
d’influence directe est le lieu où les aspects biophysiques et humains pourraient être directement
perturbés par les travaux du projet. Cette zone correspond au domaine portuaire (Figure 7), aux
routes à emprunter par les camions de transports de matériaux jusqu’au site des travaux au port.
Construction d’un
accès centralisé
Quant au projet de construction et d'exploitation du parking pour camions gros porteurs, il sera
implanté dans la zone administrative et résidentielle de Cotonou sur une superficie d’environ
12.08 ha.
Le domaine retenu pour abriter le parking tampon est situé dans la Commune de Cotonou sur les
terrains de l'Ancienne Ecole de Police et les terrains affectés à l'ancienne OCBN (Port Sec de
Zongo et ancienne Ecole de Cheminots).
Les cartes 2 et 3 renseignent sur la position géographique du site dans la commune de Cotonou.
Carte 2 : Position géographique du site du parking pour camions gros porteurs
Comme le montrent les cartes 2 et 3, le site d’accueil du projet de parking tampon est situé
dans le 5ième arrondissement. Il est entouré de part et d’autre comme suit :
• au Nord par l’Ecole Charles Guillot et des magasins ;
• au Sud par l’Avenue Jean-Paul II ;
• à l’Est par la BCEAO ;
• à l’Ouest par le Ministère de l’Energie et la Direction Générale de l’Eau.
En dehors de la zone d’influence directe, il existe une zone d’influence indirecte ou encore zone
d’influence diffuse couvrant les aspects socio-économiques, et biophysiques qui peuvent aller à
des kilomètres par rapport aux activités portuaires. Il s’agit des lieux d’approvisionnement des
roches qui serviront à la construction des ouvrages de protection et de la navigation maritime
dans l’océan avec tout le flot de navires que le port de Cotonou aura à recevoir à la phase
d’exploitation. Sur la côte béninoise, la zone d’influence diffuse concerne tout le littoral qui pourrait
être pollué en cas de déversement accidentel d’hydrocarbures suite à un accident d’un tanker.
A travers les résultats des différentes études réalisées sur le littoral béninois, l’on peut conclure
sans trop d’erreur que le port de Cotonou est à l’abris de l’érosion côtière du fait de
l’engraissement sablonneux qu’il connait à l’Ouest.
Au plan de submersion marine, il ressort des données de l’Institut de Recherches Halieutiques
et Océanologiques du Bénin (IRHOB), qu’en dehors de quelques périodes durant lesquelles la
situation est passée à l’orange la majorité des données présentent une situation verte. Cela
signifie que le PAC est potentiellement à l’abri d’une subversion marine
Au plan écologique, le littoral et les eaux marines béninois sont très riche en biodiversité aussi
bien végétale qu’animale.
Au niveau de la végétation et de la flore, on distingue les habitats côtiers constitués de fourrés
littoraux, de mangroves et marais littoraux, d’écosystèmes lacustres et lagunaires du Sud Bénin
et des habitats marins constitués surtout d’habitats de plateau continental. Les espèces végétales
y sont très diversifiées.
Au niveau de la faune, sur le littoral Béninois, on retrouve tous les groupes des Arthropodes
recensés sur l’ensemble du pays : les Arachnides, les Myriapodes, les Crustacés et les Insectes.
On y rencontre également les mollusques, les poissons, les amphibiens, les reptiles parmi on
peut citer les Crocodiliens et les Chéloniens ou tortues, les Sauriens et les Ophidiens ou serpents
L’avifaune est également très diversifiée. On y rencontre différentes espèces d’oiseaux liées à
l’eau ou non.
Concernant les mammifères, la zone du projet abrite aussi bien des espèces terrestres
qu’aquatiques. Au niveau des espèces terrestres, l’on note la présence de Rongeurs, des
Lagomorphes, des Carnivores, des Primates, des Siréniens, des Artiodactyles.
La faune marine constituée de différents groupes zoologiques mêmes les groupes inférieurs
comme les Protozoaires, les Spongiaires, les Cnidaires, les Annélides les Echinodermes et les
Bryozoaires.
Au niveau des poissons, la faune ichtyologique marine est représentée par des poissons osseux
(Téléostéens) et les poissons cartilagineux représentés par les requins et les raies.
Concernant l’herpétofaune marine, les tortues marines représentent les seules formes marines
des Reptiles recensées jusqu’alors dans les eaux marines
Au Bénin, quatre espèces de tortues marines appartenant à deux familles : Cheloniidae et
Dermochelyidae ont été identifiées. Il s’agit de : Chelonia mydas (tortue verte), Eretmochelys
imbricata (tortue imbriquée), Lepidochelys olicavea (tortue olivâtre), Dermochelys coriacea
(tortue luth).
Par ailleurs, la profondeur d’eau dans le chenal et au quai Bolloré est de -15.0 m ZH. En revanche
la profondeur d’eau au quai Nord et à la traverse n’excède pas les -11.50mZH. C’est dans le
souci d’uniformiser les profondeurs d’eau partout dans le bassin que le projet a été initié.
Par conséquent, les navires attendus auront besoin d’une profondeur d’eau navigable de -15,0
m à marée basse, si l’on ajoute le pied de pilote sous la quille.
Ces travaux représentent une augmentation de capacité de près de 50% par rapport à̀ la condition
actuelle ; il s’agit donc d’un changement majeur pour le port.
Pour améliorer la capacité du port de Cotonou, un Plan Directeur a été élaboré afin d'en planifier
le développement spatial et définir un cadre de gestion de l'espace en harmonie avec la vision du
gouvernement.
En ce qui concerne le parking pour camions gros porteurs, depuis quelques années, sur les voies
d’accès au Port de Cotonou stationnent régulièrement des camions gros porteurs qui, non
seulement occasionnent souvent des congestions, mais affectent aussi la sécurité des usagers
de ces infrastructures routières. La modernisation du PAC qui engendrera l’augmentation des
marchandises à transporter hors du PAC ne va faire qu’exacerber la situation.
Dans le but de rationaliser l'accès au Port de Cotonou et de diminuer les actuelles nuisances
environnementales et sociales faites aux citoyens de la ville de Cotonou, le projet de construction
d'un parking extérieur au Port dans le quartier Zongo a été initié, et s’inscrit dans le cadre du Plan
d'investissements du Port.
La construction de ce parking vient répondre à une des préoccupations majeures dans le cadre
du transport terrestre et particulièrement du stationnement des camions. Ce parking constituera
un système de régulation du trafic avec le nouveau parking centralisé. Avec une capacité
d’accueil variant entre 500 et 700 camions, il servira de parking tampon et évitera les problèmes
de congestion qui se produisent le long des axes d'accès au Port.
Après finalisation des travaux préparatoires, la construction des murs de quai pourra débuter.
Photo 3 : Installation des tirants entre un rideau arrière Photo 4 : Bétonnage de la poutre de quai
et des pieux tubulaires au niveau d’un retour de quai Source : INROS LACKNER, Reconstruction des
Source : INROS LACKNER, Reconstruction des quais G du quais G du terminal à conteneurs Port Autonome
terminal à conteneurs Port Autonome de Pointe-Noire au de Pointe-Noire au Congo-Brazzaville en 2013-
Congo-Brazzaville en 2013-2014 2014
En général, les fondations porteuses sont battues et les éléments intermédiaires vibrofoncés.
En cas de compacité des horizons très hautes, les travaux de fonçage ou de battage pourraient
ne pas être réalisable. Il sera alors nécessaire d’utiliser des techniques de lançage de réaliser
une tranchée sur toute la profondeur qui sera remplie d'un liquide stabilisateur (bentonite).
Les éléments du mur de quai seront ensuite installés et ajustés. Le pieu incliné sera battu avec
un dispositif de battage et de guidage. Un dispositif de connexion entre le pieu incliné et le pieu
battu sera réalisé pour solidariser les éléments d’ancrage et porteurs et assurer la répartition des
efforts. La figure 8 présente une coupe type d’une structure de quai de cette catégorie similaire à
celle envisagée.
Figure 8 : Coupe d'un quai en palplanches avec pieu porteurs et pieu incliné d'ancrage
L'équipement ainsi que les éléments en acier requis seront importés depuis l'Europe et
transportés directement sur le chantier depuis le port.
La construction d’une paroi moulée comporte différentes étapes de réalisation comme suit :
• Exécution d’une avant-tranchée de faible profondeur ;
• Exécution de murettes guides pour offrir une bonne verticalité nécessaire aux guidages
de la benne mécanique et stabiliser les abords de l’excavation ;
• Excavation et l’injection de bentonite pour stabiliser les paroi ou d’autres boues adaptées
suivant les caractéristiques du site ;
• Installation éventuelle de tubes joints de part et d’autre de la tranchée ;
• Mise en place des cages d’armatures ;
• Coulage du béton par tube plongeur et l’évacuation progressive par refoulement de la
bentonite ;
• Enlèvement éventuel des tubes joints.
L’exécution des parois se fait de manière alternée en commençant par les parois primaires pour
en réalisant les secondaires suivant le même principe (Figure 9).
Source : Surveillance, auscultation et entretien des ouvrages maritimes Fascicule 5 : Quais en parois
moulées Notice PM n° 02.02 CETMEF
La paroi moulée avant est ensuite ancrée à un rideau arrière via un tirant qui assure la connexion
entre les deux structures. La figure 10 présente une coupe type d’une structure de quai de cette
catégorie similaire à celle envisagée.
Les matériaux requis sont la boue de forage, de l'acier à béton, du sable, du gravier et du ciment
pour le béton. A l'exception de la boue de forage et de certains éléments particuliers en acier à
béton qui ne sont pas produits au Bénin et doivent donc être importés depuis l'Europe, les autres
matériaux sont disponibles localement.
Pour le quai Sud, l’extension de 154m par homologie avec la structure existante a retenu un
rideau arrière en paroi moulée qui se connectera au rideau avant par l’intermédiaire d’un tirant.
La paroi moulée arrière sera construite suivant le même principe que le rideau avant. Les tirants
seront mis en place une fois le rideau avant battu.
Les matériaux et pièces métalliques en acier tels que les tirants requis seront importés depuis
l'Europe concernant les éléments métalliques notamment les pieux, les tirants et boulonneries.
Le ciment lui pourra être approvisionné localement à condition de respecter la classe d’exposition
retenue au Dossier d’Appel d’Offres.
Une fois le rideau avant et arrière réalisés, le remblai sera réalisé contre le rideau mixte avant et
arrière.
Le matériau de remblai pourra provenir soit du bassin, soit du chenal d’accès ou d’une zone
d’emprunt en mer. Le matériau devra répondre aux prescriptions et satisfaire les critères
d’aptitude au remblai.
Ce remblaiement pourra être réalisé soit par rainbow, par refoulement avec une conduite
hydraulique ou à l’aide de camion benne.
Source : INROS LACKNER, Reconstruction des quais G du terminal à conteneurs Port Autonome de Pointe-Noire au
Congo-Brazzaville en 2013-2014
Le remblai sera réalisé jusqu’à une hauteur bien définie. La hauteur de remblai d’apport à réaliser
doit prendre en compte :
• Les épaisseurs des couches de plateforme, d’assise, de base et de revêtements ;
• Le tassement issu de la vibro-compaction qui entrainera un réarrangement granulaire.
Pour la rampe RoRo, les bâtiments et superstructures, les surfaces pavées : les éléments en
béton seront démolis à l’aide d’une pelle hydraulique équipée d’un brise roche hydraulique (BRH).
Les débris seront évacués au fur et à mesure par camions bennes vers une décharge.
Pour la structure métallique du mur de quai, ces derniers seront découpés avec une pince
hydraulique ou par oxycoupage au niveau requis.
Les travaux concernant les réseaux enterrés existants notamment le réseau d’eau, d’électricité,
téléphonique et éventuellement de fibre optique devront être précédés de sondages de
reconnaissance afin de les identifier. Pour les réseaux d’électricité, il sera procédé à des
procédures de consignation et d’isolation. Les réseaux seront soit remplacés en cas de nécessité
ou dévoyés manuellement.
Ces travaux sont réalisés en règle générale par les sous-traitants des services concédés.
• Préparation du fond marin avant la mise en place des matériaux de remblai / roche, y
compris si nécessaire l’amélioration des sols ;
• Sable / remblai pour former le noyau du revêtement et les sous-couches, y compris les
géotextiles ;
• Couche(s) de carapace pour assurer la protection contre l'action des vagues et
courants.
Concernant le talus en enrochements de la darse et afin de procéder à l’enlèvement des blocs,
plusieurs équipements sont usuellement utilisés :
Photo 10 : Grue équipée d'une benne preneuse Photo 11 : Pelleteuse sur chenilles long bras
Source : INROS LACKNER, Reconstruction des quais G du Source : INROS LACKNER, Reconstruction des quais G du
terminal à conteneurs Port Autonome de Pointe-Noire au terminal à conteneurs Port Autonome de Pointe-Noire au
Congo-Brazzaville en 2013-2014 Congo-Brazzaville en 2013-2014
Les travaux de dragage concernent le dragage d'environ 19.3 ha du bassin intérieur du port pour
atteindre la côte de -15 m ZH.
Ces travaux seront probablement réalisés avec une Drague Aspiratrice Motrice. Ce type de navire
pompe le sable du fond à l’aide d’une élinde équipée d’un dispositif d’injection d’eau pour liquéfier
le sable et faciliter son extraction. La drague est assistée d’autres navires pour déplacer les
ancres ou encore la conduite flottante dans le cas d’un refoulement (Figures 11 à 13).
Le sable est ensuite stocké dans la cale du navire à partir des puits de la drague qui l’alimente.
La capacité d’une drague standard pour des projets similaire est de l’ordre de 11 000 m3 environ.
Figure 11: Drague aspiratrice motrice en navigation vers la zone de dragage puis clapant
Les quantités prévisionnelles des travaux sont présentées dans le tableau 18.
Précisions sur la
Composante et désignation Quantité Unité nature des
matériaux
Dragage
Dragage du bassin à -15m 530 000 m3 Sable, vase
Extension du bassin portuaire
Excavation 685 000 m3 Sable, vase
Dragage 585 000 m3 Sable, vase
Profilage et protection du talus sur 210 m 12 000 m3 Enrochement
Mur de quai nord
Palplanches rideau mixte 1 850 T Acier
Pieux tubulaire en acier 10 500 T Acier
Ancrages 3 750 T Acier
Poutre de grue côté terre et fondation profonde 854 m Béton armé
Démolition partielle de la poutre de
3 400 m3 Béton armé
couronnement existante
Remblai derrière le mur de quai 62 000 m3 Sable
Poutre de couronnement 26 500 m3 Béton armé
Protection contre l’affouillement 46 500 M² Enrochement
Défenses 104 U Acier et caoutchoute
Bollards 52 U Acier
Echelles de sécurité 52 U Acier
Gravats issus des
Démolition de la rampe RoRo 1 F
démolition
Béton armé +
Nouvelle rampe RoRo 1 F
Métallique
Mur de quai Sud
Construction de la paroi moulée 6 600 m3 Béton armé
Construction d’un mur de soutènement 1 800 m² Béton armé
Ancrages 165 T Acier
Excavation et substitution de sol pour
30 000 m3 Sable
l’installation des tirants
Poutre de grue arrière 154 M Béton armé
Poutre de couronnement 1 300 m3 Béton armé
Protection contre l’affouillement 4 700 M² Enrochement + béton
Défenses 11 U Acier et caoutchouc
Bollards 6 U Acier
Echelles de sécurité 6 u Acier
Source : PAC 2019
Il s’agit d’une infrastructure lourde de base qui facilitera l’accès au port de Cotonou de grands
navires. Elle est constituée :
- d‘un mur de protection d’une longueur de 350 mètres ;
- en tête d’ouvrage, en section courante, la largeur sera de+/-12mètres ;
- d’une hauteur de +/-16 mètres dont 10m en profondeur de 6M en surface.
Sommets X Y
1 437419.6131 701000.000
2 437762.662 700930.512
Longueur de la digue = 350 mètres
Source : PAC, 2019
La nouvelle digue Ouest aura pour fonction principale de faire office d’écran aux vagues jouant
ainsi le rôle de brise-lames.
Elle présente une structure de type digue à talus dans la continuité de la structure existante. Elle
sera fondée sur les fonds marins actuels vibro-compactés ou dynamo-compactés pour une
hauteur d’environ 16m (+5m ZH et -11m ZH) correspondant à une charge uniforme de 176kPa.
La digue sera constituée d’un noyau, d’une carapace et d’un mur.
Son noyau en tout-venant de 1-1000kg, libre de fines et de matières organiques avec un talus
arrière en enrochements de 1-3t (catégorie pouvant être livrée par la carrière). Il sera placé en
premier et permettra l’avancement des travaux depuis la digue existante. Une couche de filtre est
préconisée en 0,3-1t pour les tétrapodes de 3m3. Cette sous-couche est nécessaire pour retenir
le matériau du noyau et pour procurer une surface adéquate pour l’installation de la carapace.
Le noyau de la nouvelle digue sera recouvert d’une carapace de type carapace bicouche à
tétrapodes préconisée en enrochements de 1-3t. Cette carapace va recouvrir le talus arrière pour
le protéger des débris de franchissement lors des événements de houle extrême
La digue sera couronnée par un mur en béton qui aura comme fonctions :
- d’épauler les blocs de carapace et les retenir face au renversement et au glissement ;
- d’éviter l’érosion de la crête et de la partie haute du talus arrière de la digue quand elle
sera franchie ;
- de procurer un accès au matériel d’entretien et permettre la circulation pendant la phase
d’exploitation.
Pour retenir correctement les carapaces en blocs artificiels et d’éviter un éventuel affouillement
du pied de la digue, une butée de pieds en enrochements de 1-3t est préconisée à une profondeur
suffisante pour être stable à la houle de projet. La transition entre la butée et le sol de fondation
sera assurée par un tapis en apron de petits enrochements (1-250kg). La stabilité hydraulique de
la carapace a été vérifiée pour un événement houle-niveau de période de retour centennal avec
la formule de Hudson ; celle de la butée a été vérifiée avec les formules Van der Meer.
Pour garantir une stabilité géotechnique de la digue, le renforcement du sol, support de la digue,
sera réalisée soit par vibro-compactage ou compactage dynamique soit par injections solides
souples (colonnes ballastées) ou par injections solides rigides (injections de coulis formant un
réseau d’inclusions rigides).
Ces caractéristiques techniques de l’ouvrage constituent des exigences du PAC qui seront
précisées à l’entreprise adjudicataire lors de la passation des marchés.
Il s’agit de la construction d’un terre-plein portuaire d’environ 21 ha sur la mer, nommé terminal
n°5, à l’Est du bassin actuel.
La réalisation de ce terminal se fera par l’exécution d’un grand remblai avec du sable issu du
dragage en haute mer. La hauteur moyenne du remblai est d’environ 13,50 mètres.
Coordonnées
Sommets
X Y
1 437404.379 701953.169
2 437552.100 701935.156
3 437449.061 701396.692
4 437509.204 701377.180
5 437521.107 701376.266
6 437521.107 701376.266
7 437961.868 701875.618
8 438014.178 702030.718
9 437757.899 702050.543
10 437692.020 702044.234
11 437435.787 702048.314
Superficie= 21 hectares
Source : PAC, 2019
Le terre-plein sera rempli par du remblai hydraulique en provenance des dragages du chenal et
de la darse. Les matériaux sableux seront compactés par des méthodes d’amélioration dans la
masse de types vibro-compaction ou compactage dynamique.
De même, les caractéristiques techniques du terre-plein constituent des exigences du PAC qui
seront précisées à l’entreprise adjudicataire lors de la passation des marchés.
La zone de construction du nouveau terminal prend en compte une épave non identifiée reposant
sur les fonds marins. En vue de préserver ce patrimoine devenu historique, il convient de le
déplacer. Pour ce faire, une étude de faisabilité et une étude d’impact environnementale s’avère
nécessaire.
Le soutènement est un ouvrage plein et vertical qui soutient le remblai portuaire des fouilles et
contient les terres sur une surface réduite (Figures 16 et 17). C’est le type écran réfléchissant par
rapport à la houle qui est retenu pour le projet. S’agissant des ouvrage poids, le mur de
soutènement ou écran pour le quai de type rideau est composé alternativement de pieux et de
palplanches métalliques. Il est tiranté par un contre rideau (deuxième écran de palplanches) situé
en arrière. Sa stabilité repose sur un équilibre poussée/butée. Il est adapté au contexte
géotechnique faiblement ou peu portant du sol littoral béninois.
Source : PAC, 2019, cité par Cabinet SAFA GROUP, Juin 2020
Le projet connexe prévu est l’aménagement d’un espace vert d’une superficie d’environ 1600 m².
La zone d’aménagement est située entre la clôture sud de l’hôtel AZALAI et la limite Nord du
terminal 5 à réaliser. Les détails et caractéristiques d’aménagements ne sont pas définis à l’étape
actuelle du projet.
Coordonnées
Sommets
X Y
1 437642.973 702081.563
2 437592.870 702073.631
3 437593.786 702045.798
4 437643.400 702045.008
Superficie= 1600 m²
Source : Cabinet SAFA GROUP, Travaux de terrain, mai 2020
Ce chenal est creusé dans les sables exposés à la houle et nécessite des pentes de talus stables.
L’angle de stabilité des sables à l’extérieur du port est de l’ordre de 7H : 1V. Cet angle est retenu
pour le talutage du chenal en dehors du port.
La traverse actuelle sera démolie afin de permettre l’agrandissement du bassin d’accueil des
grands navires. Cette démolition va générer des gravats sur le site du projet.
Les travaux qui seront effectués pendant cette phase sont surtout les travaux de génie civil,
notamment : la création de trois (03) accès centralisés au PAC ; la construction d’un bâtiment
administratif pour tous les services intervenant dans le processus d’entrée et de sortie ; la
construction d’un parking pour 400 camions ; la construction d’un terre-plein pour les Douanes
de plus ou moins 3 Ha ; la garantie du respect des attentes sécuritaires du plan ISPS du PAC.
En dehors de la dernière activité (sécurisation), toutes les autres sont des activités qui ont pour
pilier, le génie civil. Pour y parvenir, il importe de présenter les activités qui seront sources
d’impacts.
Pour la création de trois (03) accès centralisés au PAC, la construction d’un bâtiment administratif
pour tous les services intervenant dans le processus d’entrée et sortie, la construction d’un
parking pour 400 camions, la construction d’un terre-plein pour les douanes de plus ou moins 3
Ha, il faut nécessairement faire les travaux de remblai car le site à occuper, est un marécage.
Le remblai sera fait sur toute la surface donc sur 27 193 m2. En nous référant aux travaux de
remblai déjà en cours sur site, aucun déblai (végétaux, purges, etc.) n’a été fait. Le remblai a
consisté à l’apport de matériau (sable silteux) pour simplement combler le marécage. Les photos
13 et 14 montrent une vue de l’occupation du site par les entreprises COLAS et SCACU.
La chaussée qui sera aménagée est sous forme de terre-pleins en termes de parking destinés à
recevoir au moins 400 camions, une zone pour les activités de Douanes de plus ou moins 3 Ha,
conteneurs (stockage, mouvements de camions et d’autres équipements).
L’ensemble sera revêtu par une structure en pavé de béton non armé ou armé selon l’option. Elle
sera dimensionnée afin de supporter les sollicitations diverses (équipements de manutention des
conteneurs, empilement de conteneurs pouvant aller plusieurs niveaux, voies de roulement, etc.).
Le site sera alimenté par le réseau électricité de la SBEE soutenu par des groupes électrogènes
d’appoint. Le système d’électrification se fera aussi bien à l’intérieur qu’aux alentours du site.
Le projet a prévu la garantie du respect des attentes sécuritaires du plan ISPS du PAC. Dans ce
cadre, toutes les activités sus - mentionnées doivent faire l’objet de respect des normes de
sécurité prévues dans le code du travail, d’une part, du plan ISPS du PAC, d’autre part .
Le matériel affecté à la réalisation de ces différentes activités est présenté dans le tableau 22.
TABLEAU 23 : MATERIELS ET EQUIPEMENTS COURAMMENT UTILISES POUR LA REALISATION DES TRAVAUX
SUSCITES
Indirectement, le projet bénéficiera au pays de l’hinterland qui vont pouvoir désormais faire transiter
à partir du PAC des quantités de plus en plus importantes de marchandise. Cela bénéficiera ainsi
aux différents opérateurs économiques de ces pays, à l’économie de ces Etats et à leurs
populations qui verront donc de plus en plus d’emplois liés au transport et au commerce créés en
milliers.
5.1.1.1. Climat
La ville de Cotonou où se situe le port, jouit d’un climat de type sub-équatorial avec une alternance
de deux saisons pluvieuses (Avril à Juillet et Septembre à Novembre) et de deux saisons sèches
(Décembre à Mars et Août). L’ensoleillement est permanent au cours de la saison sèche de février
à avril qui connait de fortes amplitudes thermiques. La nébulosité est importante au cours de la
saison des pluies.
➢ Pluviométrie
Les précipitations moyennes annuelles sont comprises entre 1200 mm (plateau) et 1300 mm
(bande littorale). La ville de Cotonou reçoit en moyenne 1300 mm de précipitations par an avec un
pic au mois de Juin entre 200 et 500 mm.
La distribution temporelle de ces précipitations détermine quatre saisons plus ou moins bien
marquées (deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches) réparties comme suit :
- une grande saison sèche de la mi-novembre à fin mars ;
- une grande saison pluvieuse du début avril à la mi-juillet ;
- une petite saison sèche de la mi-juillet à la mi-septembre;
- une petite saison pluvieuse de la mi-septembre à la mi-novembre.
La répartition en quatre saisons se traduit par une distribution bimodale sur la figure 19.
De nos jours, ces quatre séquences sont fortement perturbées du fait des effets des changements
et de la variabilité climatiques.
La mousson, alizé humide du sud-est venant de l'océan souffle d'avril à novembre. Tandis la
période de décembre à mars est marquée par la présence de l’harmattan, vent sec, froid et
poussiéreux venant du Sahara qui est dominant. En général faible ou de force modérée, il se fait
peu sentir au large et, près des côtes, il laisse souvent subsister les brises de mer l’après-midi. »
L’étude de la variabilité interannuelle des pluies au cours de la période 1951-2010 a révélé que
dans la région du Sud-Bénin, les plus forts déficits ont été notés presque partout en 1977 et 1983
(années de sècheresse), tandis que les plus forts excédents pluviométriques correspondant aux
années d’inondation remontent aux années 1988, 1997 et 2010 (DCN, 2011). A l’échelle
saisonnière, la situation se caractérise par certaines anomalies, se traduisant notamment par une
forte concentration des pluies sur une courte période et une brusque interruption des pluies en
pleine saison.
La pluviométrie suit un gradient régulier décroissant d’ouest en est (1500 mm/an à Sèmè, 1300
mm/an à Cotonou, 1100 mm/an à Ouidah et 900 mm/an à Grand-Popo). Par ailleurs, la côte bénino-
togolaise est anormalement sèche (800-1500 mm/an ; Toffi, 2008), ce qui explique l’absence de
forêts denses à ces latitudes, contrairement à la Côte d’Ivoire et au Nigéria situés aux mêmes
latitudes (Dahomey-Gap).
➢ Température
La température est modulée par les précipitations apportées par la mousson d’une part et d’autre
part, par l’harmattan, vent chaud et sec descendant du Nord. Elle fluctue très peu au Sud du Bénin.
On enregistre en saison sèche, une moyenne de 27,7°C, contre 26,5°C pendant la saison
pluvieuse. Les mois de février, mars et avril sont les plus chauds avec des amplitudes thermiques
variant entre 5 et 8°C du Sud au Nord de la région. La température moyenne annuelle toutes
saisons confondues est de 27,5°C avec un maximum moyen de 31,1°C et un minimum moyen de
23,9°C (Tableau 23). En moyenne, l'amplitude thermique ne dépasse pas 8°C.
Mois Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Temp. moy 27,8 29,2 29,6 29,1 28,3 26,9 26,4 26,1 26,6 27,3 28,4 28,5
Temp. Min 24,2 26,1 26,7 26,2 25,3 24,2 24,2 23,9 24,2 24,5 25,2 25,1
Temp. max 31,4 32,4 32 ,5 31,9 31,3 29,6 28,6 28,3 29,0 30,1 31,6 32,0
Source : ASECNA, Aéroport de Cotonou, 2020
L’évapotranspiration potentielle journalière (ETP Penman) varie entre 3 et 4,5 mm en moyenne par
jour, suivant un régime annuel bimodal à l’instar de la température et de la pluie moyenne
mensuelle. L’évapotranspiration moyenne annuelle est de l’ordre de 1200 mm.
➢ Vents
Le climat de la zone du projet est régi essentiellement par l’influence de deux masses d’air : l’alizé
continental et l’alizé maritime.
Le régime des vents sur la côte indique que les vents du secteur 220°-230° sont prépondérants
presque toute l’année, hormis la période d’avril à mai où ils sont dans un secteur de 210°. Ils ont
une fréquence d’environ 60% de juillet à septembre, entre 80 et 85 % de juillet à août et 30 % en
décembre – janvier.
Sur la base des données de météorologie locale, le tableau 24 détaille le régime annuel des vents
à Cotonou.
Direction N NE E SE S SW W NW Calme
Fréquence (%) 5 2 1 2 9 43 20 9 9
Source : Métrologie Nationale du Bénin, 2020
Ce régime des vents définie deux saisons en fonction de leurs directions et de leurs vitesses
(Laïbi, 2011) : une grande saison des vents au cours laquelle les vitesses de vents sont assez
élevées (moyenne des minima de l’ordre de 3,6 m/s en mai et moyenne des maxima voisins de
5,12 m/s en août) puis une petite saison des vents durant laquelle les vitesses de vents sont
moins élevées (moyenne des minima : 3,15 m/s en décembre ; moyenne des maximas : 4,55 m/s
en mars (Figure 20). Les tempêtes peuvent se produire toute l’année et proviennent souvent de
directions comprises entre le nord et l’est. »
Figure 20: Variation annuelle des vitesses moyennes mensuelles de vents sur le littoral du
Bénin à Cotonou (moyenne sur 50 ans, de 1955 à 2005).
La connaissance de l’état initial de la qualité de l’air est essentielle car elle permet d’évaluer à
quel point l’air sera affecté par la mise en œuvre du projet et par le trafic induit par le transport
des marchandises dans le domaine portuaire et dans le milieu urbain de Cotonou.
Les mesures de la qualité de l’air effectuées dans le cadre de la présente étude ont concerné
trois zones y compris le site d’accueil du projet (Tableau 25). Les valeurs de ces mesures sont
appréciées par rapport aux critères normatifs (norme béninoise et norme OMS) de la qualité de
l’air consignés dans le tableau 26.
TABLEAU 26 : ETAT DE LA QUALITE DE L’AIR AU NIVEAU DE DEUX ZONES PORTUAIRES ET DANS LE SITE DU PROJET.
Codes
Paramètres et Normes Coordonnées Résultats
échantillons
6°20’ 54,93’’
Zone 2 635
N2°25’ 02,96’’ E
6°20’ 54,93’’ N
Zone 2 65
2°25’ 02,96’’ E
CO 6°20’ 35,73’’ N
Norme : 40 (µg/L)/1 h Zone 3 83,7
2°25’ 00,27’’ E
6°20’ 51,36’’ N
Site du projet 42
2°24’ 30,20’’ E
Source : Résultats d’analyse de laboratoire LSSEE, juillet 2020
Paramètres Codes
Coordonnées Résultats
Et Normes échantillons
NO2 Site du 6°20’ 51,36’’ N
384
Norme : 300 (µg/L)/ 1h projet 2°24’ 30,20’’ E
La valeur de Dioxyde d’azote (NO2) dans l’air au niveau du port est au-dessus du seuil fixé par
le décret n° 2001 – 110 du 4 Avril 2001 portant norme de qualité de l’air en République du Bénin.
De même, la valeur obtenue pour le dioxyde de soufre (SO2), au port de Cotonou, est au-dessus
du seuil fixé par le décret n° 2001 – 110 du 4 Avril 2001 portant normes de qualité de l’air en
République du Bénin. La situation est similaire pour la teneur en monoxyde de carbone (CO)
dans l’air. Les valeurs de teneur en CO obtenues en une heure de mesure dans l’air au niveau
du port sont au-dessus du seuil fixé par l’article 3 du décret N°2001 – 110 du 4 Avril 2001 portant
normes de qualité de l’air en République du Bénin. Le monoxyde de carbone (CO) étant issu
principalement des gaz d’échappement des véhicules et engins lourds opérant dans le secteur.
Après analyse des paramètres et indicateurs de la qualité de l’air, l’air au niveau du port est
acceptable au niveau du site d’accueil du projet. Par ailleurs, il faut signaler que les mesures de
paramètres opérées à des points stratégiques au niveau de la zone 2 et 3 sont à titre indicative
en vue de faciliter une analyse comparative.
Globalement, il a été constaté qu’au niveau de la zone du projet, les concentrations des trois
polluants considérés dans la présente étude (NO2, SO2 et CO) sont largement supérieures aux
valeurs normales aussi bien dans le site du projet que dans les zones adjacentes. L’on peut
conclure que l’air est assez pollué dans le site du projet.
Des dépôts de grains de poussières de clinker sur la végétation environnante: un exemple parmi
tant d’autres, c’est celui de la végétation longeant les clôtures sud du domaine de la Direction
Générale de la Loterie Nationale et des maisons voisines ; cet état de chose peut conduire à un
dépérissement et même à terme à une disparition des essences végétales mal adaptées, du fait
de la réduction des échanges gazeux (dioxyde de carbone et oxygène) entre l’air ambiant et les
feuilles vertes, et donc du phénomène de photosynthèse au travers de laquelle les plantes
chlorophylliennes synthétisent leur propre biomasse.
De toute évidence, le clinker, dans son mode actuel de manutention est une source notable de
pollution de l’air.
Planche 3: Vue de clinker à ciel ouvert et déversement au sol au moment du transbordement au PAC
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, EIES PAC, Mars 2021
Planche 4: Habitation dans le quartier Xwlacondji à proximité du port couvertes de poussière de clinker
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, EIES PAC, Mars 2021
Le domaine portuaire est le lieu où de nombreux camions gros porteurs, généralement délabrés
et poussifs circulent.
Les véhicules d’occasion communément appelés « venus de France », au moment de leur
débarquement et au cours de leur enlèvement par des chauffeurs recrutés sur place, sont aussi
la cause de soulèvement de nuées de poussière qui se dispersent dans les environs, au gré de
la direction des vents.
C’est ainsi que la zone allant de « RORO à ORYX », dont le sol est terrassé de terre de barre et
de sable, est génératrice de ces particules PM10 qui envahissent tout le voisinage, par ces dépôts
de poussière.
Plusieurs sources fixes d’émissions atmosphériques existent au port de Cotonou. En plus des
groupes électrogènes desservant le port, le DT du PAC a retenu les sources suivantes :
- les bateaux à quai dont les moteurs au diesel (« gasoil ») sont maintenus en marche
pour les besoins du navire en énergie électrique ;
- les bateaux en rade, soupçonnés par les habitants du quartier JAK d'émettre des
fumées noircissant leurs murs ;
- les engins de manutention (grues et autres charriots élévateurs avec fourchettes) qui
fonctionnent pour la plupart au diesel.
On peut donc dire que la pollution atmosphérique au port de Cotonou ne peut pas être considérée
de façon distincte de la pollution de la ville de Cotonou qui l’abrite, à cause même des
phénomènes atmosphériques, dont le vent sert de vecteur de dispersion. Tout effort de lutte
contre la pollution dans le domaine portuaire devrait faire intégralement partie d’un vaste
programme d’amélioration de la qualité de l’air dans la ville de Cotonou.
Par ailleurs, la manipulation du clinker dans le port de Cotonou présente de sérieux impacts
environnementaux en termes de nuisances. Ces nuisances sont dues non seulement à la nature
chimique du matériau que constitue le clinker mais elles sont aussi le fait des conditions
inadéquates de manipulation du produit au cours de la manutention et du transport vers les usines
de transformation.
En ce qui concerne le soufre, sa manipulation et son stockage dans le port ne sont pas aussi
sans conséquences négatives sur l’environnement et la santé des usagers du port. Ces
nuisances, essentiellement dues aux dérivés du soufre formés lors de son contact avec l’air, les
fonds marins et/ou les plans d’eau continentaux (SO2, SO3, H2SO4, H2S, HS-, S2- et (CH3)2S), se
traduisent par la dégradation de la santé humaine et l’altération des ouvrages métalliques, des
monuments, des bijoux ainsi que des biens meubles et immeubles.
Planche 6: Pollution des voies du port au niveau du quai Nord par une transbordement de souffre en
vrac
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, EIES PAC, Mars 2021
➢ Courants
En surface, la circulation océanique au nord du golfe de guinée en générale et au large de du Cotonou
est soumise à une distribution zonale. Elle est conditionnée par deux principaux courants: le Courant
de Guinée (CG) et le Courant marin froid de Benguela. Ces courants géostrophiques (Adjoussi, 2008)
sont principalement générés par les alizés qui se déplacent longitudinalement entre 5°N en janvier et
15°N en août et par l’instabilité de la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT).
Le courant de guinée, orienté vers l’Est, est généré par le contre-courant nord-équatorial lié
probablement à la zone de Convergence Intertropicale (ZCIT) qui porte à l’Est les eaux chaudes et
salées formées sur les bords occidentaux de l’Atlantique. Le courant marin froid de Benguela est
l’expression de l’upwelling côtier, qui prend naissance au large des côtes namibiennes et angolaises.
Du Sud, il remonte vers le Nord par le courant Sud-Equatorial et se prolonge dans le Golfe de Guinée
en longeant l’Angola, le Congo, le Gabon, jusqu’au golfe du Bénin.
A l’approche de la côte, les courants littoraux induits par la houle, dans la zone de Cotonou, sont
généralement faibles avec des vitesses de moins de 0,3 m/s. Les courants de marée sont négligeables
en côte franche hors des débouchés lagunaires. Dans la zone de déferlement les vagues obliques à
la côte (entre 4° et 9°, avec une moyenne autour de 6°-7° (Rossi, 1989)) sont à l’origine d’un courant
parallèle au rivage dit courant littoral qui transporte les matériaux remis en suspension par les vagues
et donne lieu à un transport solide dit transit littoral. Ce courant est responsable du transit annuel de
1,2 à 1,5 million m³ de sable le long de la côte du golfe de Guinée (Sitarz, 1960 ; Nedeco, 1975 ;
Lackner, 1983 et LCHF, 1984).
Au débouché de la lagune dans la mer la rencontre des eaux du continent et des eaux de mer
engendre également des courants de densité.
➢ Houles
La houle, au large du littoral béninois, provient à 43 % du secteur Sud-ouest et à 20 % du secteur
Ouest. La période moyenne de la houle est comprise entre 8 et 20 s, et le plus fréquemment
entre 12 et 13 (Sitarz, 1963). La hauteur de la houle est généralement comprise entre 1,0 m et
1,5 m. Elle n’est jamais inférieure à 0,5 m et ne dépasse 3,0 m que très rarement. Elle est plus
forte durant l’hiver austral (de mai à septembre). On distingue deux saisons de houle : l'une de
houles de faible hauteur (0.4-0.5 m) d’octobre-novembre à mai-juin, et l'autre durant l'été boréal
dont les hauteurs maximales varient entre 2 et 3 m avec une période de 10 à 15 s.
Des analyses poussées ont été réalisées lors de l’Étude Technique Initiale élaborées dans le
cadre des travaux financés par le MCA au port de Cotonou dans le but d’établir une estimation
fiable du climat de vagues sur le site de prolongement de l’épi d’arrêt de sable. Ceci a inclus
l’utilisation d’un modèle de génération des vagues de troisième génération (Wave Watch III) pour
prévoir les conditions de génération et de propagation des vagues dans l’Atlantique Sud sur une
période de 25 ans (1981-2006). Le modèle de vagues a été vérifié avec des observations
satellitaires et avec des mesures faites avec des bouées dans le cadre d’un projet réalisé au
Ghana. La figure 21 illustre la distribution des vagues au large selon les différentes directions et
présente un résumé combiné de l’occurrence des hauteurs (Hs) et des périodes des vagues (Tp).
➢ Marée
La marée se manifeste de manière synchrone au large de toute la côte du golfe du Bénin. Elle
est de type semi-diurne et micro tidal avec des marnages extrêmes de +2 m et -0,20 m, mais
l’amplitude tourne généralement autour de 1 mètre. Les niveaux caractéristiques de la marée au
port de Cotonou figurent dans le tableau 28.
Le niveau moyen de la mer à Cotonou est situé à + 0,93 m ZH. Les surcotes et décotes
météorologiques (effets du vent et de la pression atmosphérique) sont généralement comprises
entre 0,2 et 1 m.
Le suivi de l’élévation du niveau marin sur la base des données altimétrique révèle une nette
tendance à l’augmentation au large, d’après une étude sur 22 ans de données altimétriques
journalières (DG-Eau, 2015). Cette augmentation a atteint 25, 45 et 31 mm respectivement en
2010, 2012, et 2013 (Figure 22). Toutefois, il est difficile d’attribuer ces résultats au signal d’une
véritable hausse globale du niveau marin ou à de fortes amplitudes saisonnières de marée, au
regard de la fenêtre temporelle d’observation de 22 ans. Dans le premier cas, on en déduirait une
vitesse d’augmentation moyenne de 2,80 ± 0,01 mm/an du niveau marin au large du Bénin, une
valeur en accord avec celle mentionnée par le GIEC (3 mm/an pour l’océan global).
Figure 22: Variabilité interannuelle du niveau moyen de la mer calculée à partir des données
altimétriques au large du Bénin
➢ Projections océanographiques
Les zones côtières sont très exposées à travers climatiques marquées des phénomènes
atmosphériques, hydrologiques et océanographiques. L’élévation du niveau de la mer est citée
comme facteur réel lié aux changements climatiques dont les effets combinés avec les conditions
atmosphériques exacerberont la vitesse du processus sur les côtes sableuses.
Sur la base des scénarios climatiques et non climatiques établis pour l’évolution future de la zone
littorale et selon les indications fournies par le logiciel DIVA (DCN, 2011), le niveau de la mer
pourrait s’élever de manière continue, jusqu’à atteindre environ 0,81 m, sur la période 2000 –
2100, confirmant ainsi les projections du GIEC. Cette élévation du niveau de la mer pourrait, entre
autres, avoir comme effets directs, des inondations côtières et l’intrusion saline dans les cours et
nappes d’eau. Ces effets peuvent affecter les établissements humains, les infrastructures
publiques, les activités de pêche et autres activités économiques le long de la côte, les
caractéristiques physicochimiques des eaux intérieures (fleuves Ouémé et Mono, lac Nokoué,
etc.) et la biodiversité des écosystèmes du littoral. Le déferlement très actif de la masse
océanique, animée par les vents et une forte agitation de la houle accentuera les risques
d’érosion, de surcote et de submersion.
5.1.1.4. Relief
Le relief du site est constitué essentiellement d’une plaine maritime, appelée la plaine du littoral.
Les altitudes ne dépassent guère 4 mètres.
5.1.1.5. Hydrographie
Le réseau hydrographique de la zone d’étude est sommaire. Il est constitué par l’Océan
Atlantique, le chenal de Cotonou qui relie l’Océan au Lac Nokoué.
Sur continent, le réseau hydrographique de la ville de Cotonou est celui de l’estuaire de l’Ouémé
qui comprend une lagune-vive étroite et allongée parallèlement à la côte appelée lagune de Porto-
Novo, et une lagune plus vaste, pénétrant l’intérieur des terres (le lac Nokoué), auxquelles
s’ajoutent également des lagunes-mortes.
L’ensemble du système est en communication avec la mer par une passe tidale appelée chenal
de Cotonou ouverte mécaniquement en 1885 et mesurant aujourd’hui plus de 200m de large. Ce
--réseau hydrographique est pourvoyeur de ressources halieutiques non négligeables.
Vue du plan d’eau de mer dans le bassin portuaire (1) ; Vue de l’Océan Atlantique au Sud du port (2) ;
Vue de l’embouchure du chenal de Nokoué (3)
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, EIES PAC, Septembre 2020
➢ Qualité des eaux au niveaux bassin portuaire et hors de la clôture Sud du PAC
Pour des fins d’analyse, les eaux de mer ont été prélevé dans le bassin portuaire. Par contre, les
eaux usées ont été prélevées en dehors du port au Sud-Ouest au niveau où sont rejetées toutes
les eaux pluviales provenant du port.
Les tableau 29 et 30 présentent les résultats des mesures des paramètres physico-chimiques de
terrain de recherche de nutriments et des métaux dans les échantillons d’eau.
De l’analyse de ces différents tableaux, au niveau des analyses physico-chimiques il ressort que
tous les paramètres physico-chimiques de terrain mesurés dans l’eau de mer lors de notre
campagne d’échantillonnage varient très peu d’un site à un autre. Le pH mesuré étant supérieur
à 7 le milieu marin investigué est légèrement basique. Par contre nos valeurs d’oxygène dissous
(moyenne de 4,74 mgO2/L) dans la darse sont légèrement faibles par rapport à la teneur de 8,6
mgO2/L trouvée dans la littérature. Pour les eaux usées en dehors de la température et du pH qui
présentent des valeurs homogènes, tous les autres paramètres physico-chimiques sont
disparates. Les teneurs en oxygène dissous sont plus élevées au niveau des eaux usées que
dans la darse probablement dues à la faible profondeur des eaux usées.
Concernant les nutriments, les deux catégories d’eau analysée présentent chacune en ce qui les
concerne des teneurs en NTK homogènes. Par contre en ce qui concerne le phosphore total Pt,
les ions orthophosphate PO43-, nitrite NO2-, nitrate NO3- présentent des disparités entre les
différents points d’échantillonnage. En ce qui concerne l’ion ammonium NH 4+ ses teneurs
paraissent plus homogènes dans la darse (sites 1, 2, 3) avec des extrêmes compris entre 16,7
et 16,8 mg/L d’azote et une moyenne de 16,73 ±0,058 mg/L et un %CV de 0,345. Par contre dans
les eaux usées les teneurs en ion NH4+ sont relativement moins homogènes et très élevées avec
des valeurs extrêmes respectives de 12,7 et 16,9 mg/L.
Le tableau 31 présente les données du suivi de la pollution inorganique par les métaux toxiques.
Les niveaux de contamination en métaux toxiques dans les eaux sont faibles et varient de « non
déterminé » (nd) pour le chrome Cr à 0,11 mg/L pour le Zinc (Zn) au niveau du site 2 dans la
darse. Par contre dans les eaux usées les teneurs oscillent entre (nd) pour le chrome (Cr) et 0,15
mg/L (site 4) pour le zinc (Zn). Les pourcentages CV sont compris entre 16 et 40%. Si dans son
ensemble les teneurs en métaux toxiques enregistrées dans les échantillons d’eau sont
relativement faibles, elles varient d’un point à un autre et signalent des sources d’apports en
polluants diverses. Cette diversité est très accentuée au niveau des eaux usées.
Coordonnées
Paramètres Inorganiques métalliques (mg/L)
géographiques
Type de matrice N°
Latitude Longitude
Pb Cd Cr Zn Ag Cu Ni Hg As
N E
1 06° 20’ 002° 25’ 0,003 0,001 nd 0,09 nd 0,07 ˂ 7.10 -4
˂ 7.10 -4
˂ 7.10-4
Eaux de mer 2 06° 20’
04.6’’ 002° 25’
06.4’’ 0,007 0,002 nd 0,11 nd 0,08 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4
3 06° 20’
01.1’’ 002° 25’
05.7’’ 0,006 0,002 nd 0,08 nd 0,05 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4
Moyennes 04.4’’ 13.8’’ 0,005 0,002 0,093 0,067
Ecart-type 0,002 0,001 0,015 0,015
%CV 39,031 34,64 16,366 22,913
4 06° 20’ 002° 25’ 0,007 0,002 nd 0,15 nd 0,07 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4
Eaux usées 5 06° 20’
03.8’’ 002° 25’
14.1’’ 0,003 0,001 nd 0,12 nd 0,07 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4
6 06° 20’
55.8’’ 002° 25’
27.5’’ 0,005 0,002 nd 0,08 nd 0,04 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4 ˂ 7.10-4
Moyennes 50.7’’ 11.5’’ 0,005 0,002 0,12 0,06
Ecart-type 0,002 0,001 0,04 0,017
%CV 40 34,64 30,10 28,868
Normes OMS (*) -
0,003 (*) – 0,05 (*) – 0,001(*) –
UE (Eau de 0,05 (*) -0,05 3.0 (*) – 5.0 0,05 (*) - 2,0 (*) – 1.0 0,05(*) – 0,05 0,05 (*) -
0,05 0,05 0,001
surface)
Source : Travaux de terrain, Inros Lackner, Octobre 2020
Le tableau 32 présente les résultats de recherche de polluants organiques comme les hydrocarbures
totaux (HC) et les huiles dans les échantillons d’eau. De l’analyse des données du tableau, les teneurs
en (HC) + huiles, le %CV est de 47,74 ressortant une hétérogénéité des niveaux de concentration
enregistrés au niveau des eaux de la darse. Par contre dans les eaux usées les niveaux de
contamination varient de 0,011 à 0,016% avec une moyenne de 0,014±0,002%.
TABLEAU 33 : RESULTATS DE DE LA RECHERCHE DES HYDROCARBURES TOTAUX DANS LES ECHANTILLONS D’EAU
• Aptitude à la biologie
L’obtention de l’aptitude de l’eau à la biologie à partir du système d’évaluation de la qualité et
l’aptitude de l’eau à la biologie et aux usages des cours d’eau fait ressortir les résultats suivants
(Tableau 34). Les résultats montrent que les matières azotées et les matières organiques et
oxydables sauf la DBO5 sont classées dans les gammes « très bon » à « Bon ». Les matières en
suspension et l’acidification se retrouvent dans la gamme « Très bon ». Bien que les matières
phosphorées, elles se retrouvent dans la gamme « Mauvais », nous pouvons conclure que l’eau
du milieu récepteur a une bonne aptitude à la biologie c’est-à-dire à la vie.
Particules en suspension
MES mg/L 4,26
Turbidité NTU 10,5
Acidification
pH - 7,6
Classe de
Bon
qualité
Source : Résultats d’analyses d’échantillons d’eau au laboratoire (Laboratoire de Contrôle de la Qualité des Eaux et
Aliments du Ministère de la Santé), Mai 2020
• Aptitude à l’aquaculture
En l’absence de norme béninoise sur la qualité des eaux de surface par rapport aux métaux, nous
avons analysé les résultats par rapport aux Normes Eau Potables (NEP) et Eaux Résiduaires
(NER) et à la norme Eau Potable de la Commission de l’Union Européenne (CE-nep). Le résultat
de l’évaluation de la qualité de l’eau par rapport aux métaux sont consignés dans le tableau 36.
Source : Résultats d’analyses d’échantillons d’eau au laboratoire (Laboratoire de Contrôle de la Qualité des Eaux et Aliments du
Ministère de la Santé), Mai 2020
(*) NER pour les métaux est la concentration journalière moyenne permise.
Il ressort de l’analyse du tableau que les différents métaux analysés dans les échantillons d’eau
sont à des concentrations largement inférieures aux valeurs normales. Nous pouvons conclure
que l’eau du milieu récepteur présente une bonne qualité par rapport aux métaux.
5.1.1.6. Sols
Les sols des cordons littoraux sont des sols peu évolués. Entre les sols lessivés sans concrétions
et les sols du cordon littoral, s’étend un complexe pédologique constitué de sols ocre-jaune à
hydromorphie temporaire de profondeur, et des sols gris ou ocre à hydromorphie de surface, sols
de marais, quelquefois salés
Les sédiments des eaux usées paraissent plus contaminés en certains métaux toxiques que les
sédiments marins.
De l’analyse des données du tableau 37, on note que les teneurs en métaux toxiques varient de
7.10-4 mg/Kg de sédiment pour des métaux comme (le Nickel Ni, le Mercure Hg et l’Arsenic As)
à 216,5 mg/kg de sédiment pour le zinc (Zn) au site 5. Les métaux toxiques majoritairement
rencontrés dans les sédiments de surface des sites échantillonnés à des concentrations diverses
sont le Chrome (Cr), le zinc (Zn) et le cuivre (Cu). Les sédiments des eaux usées paraissent plus
contaminés en ces éléments que les sédiments marins. Ces constats peuvent s’expliquer par des
dragages antérieurs effectués dans la darse.
Le tableau 38 présente les normes de références des résultats d’analyse des sédiments.
Dans son ensemble, les sédiments présenteront des risques de contamination vis-à-vis des
métaux toxiques comme le chrome et le cuivre en cas de dragage de matériaux sédimentaires
mal gérés.
TABLEAU 39 : VALEURS PRISES EN REFERENCES POUR EVALUER LA QUALITE DES SEDIMENTS A DRAGUER EN
FRANCE ET AU CANADA
Avec :
- N1 et N2 = Niveaux de référence pour les contaminants métalliques définis par
le Groupe d'Etudes et d'Observations sur les Dragages et l'Environnement
(GEODE) ;
- CCME = Conseil Canadien des Ministres de l’Environnement ;
- RPQS =Recommandations Provisoires pour la Qualité des Sédiments ;
- CEP = Concentration produisant un Effet Probable.
• N1 : un premier niveau, au-dessous duquel des études complémentaires particulières ne
sont pas nécessaires,
• N2 un deuxième niveau, au-dessus duquel la contamination est avérée.
Entre ces deux niveaux, une étude plus approfondie pourrait être nécessaire, afin de mieux
apprécier le risque de toxicité réel induit par les matériaux.
Le tableau 39 présente les résultats des analyses des sédiments pour la détermination des
hydrocarbures et autres huiles dans les sédiments du bassin portuaire.
TABLEAU 40 : RESULTATS DE DE LA RECHERCHE DES HYDROCARBURES TOTAUX DANS LES ECHANTILLONS DE
SEDIMENT
Pour les hydrocarbures, en se référant aux valeurs guide de la France et/ou du Canada
(Tableau 40) à défaut de normes béninoises en la matière, et en assimilant les hydrocarbures
totaux (HC + huiles) aux HAPs, qu’en ce qui concerne les sédiments marins de surface, la valeur
moyenne de 0,29 ±0,01% ou 2,9 mg/kg est bien supérieure à 2,5 mg/kg recommandé par la
norme canadienne en ce qui concerne les HAPs totaux. La même analyse peut être faite en
assimilant les HC + Huiles des PCBs et en les comparant aux valeurs guides (Tableau 41).
TABLEAU 41 : VALEURS GUIDES POUR LES HAP DANS LES SEDIMENTS RETENUES PAR LA FRANCE ET LE CANADA
TABLEAU 42 : VALEURS GUIDES POUR LES PCB DANS LES SEDIMENTS RETENUES PAR LA FRANCE ET LE CANADA
Avec :
- N1 et N2 sont des niveaux de référence pour les contaminants métalliques
définis par le Groupe d'Etudes et d'Observations sur les Dragages et
l'Environnement (GEODE) ;
- CCME = Conseil Canadien des Ministres de l’Environnement ;
- RPQS =Recommandations Provisoires pour la Qualité des Sédiments ;
- CEP = Concentration produisant un Effet Probable.
Le site de la ville de Cotonou s’inscrit dans le bassin sédimentaire côtier du golfe de Guinée et
est constituée de sables alluviaux dont les hauteurs ne dépassent guère dix mètres (Carte 7).
Selon les travaux de SLANSKY M. (1959), la coupe géologique du bassin sédimentaire béninois
présente la stratification suivante : de 0,00 à 5 mètres de profondeur : sables moyens et grossiers
(d50 compris entre 300 à 600 μm) ; de 05 mètres à 14 mètres de profondeur ; sables fins limoneux
gris avec des coquillages à certaines profondeurs (d50 de l’ordre de 150 μm) ; entre 14 mètres
et 20 mètres : sable grossier d50 supérieur à 500 μm) : au-delà des 20 mètres on rencontre
parfois du sable moyen et grossier, soit parfois du limon sableux gris.
Quant aux sédiments de surface en mer, on distingue : en haut de plage, sable grossier de
diamètre médian d50 compris entre 450 μm et 1300 μm en haut de plage ; sable très fin (d50
compris entre 100 μm et 200 μm) dans les fonds de - 6,00 hydro ; fonds vaseux (d50 < 100 m)
dans les fonds de -12 mètres.
La ville de Cotonou s’est développée entre le lac Nokoué au nord et l’Océan Atlantique au sud,
sur une bande de cordons littoraux de 80 km² environ. Elle possède une façade maritime de 18
km qui accueille le port de Cotonou. Sur le plan morphologique, la ville de Cotonou est
caractérisée par la plaine littorale à cordons sableux. Il s’agit d’une basse plaine peu accidentée,
variant entre 0,3 et 6 m d'altitude et parsemée de marécages. Il est marqué par des dépressions
longitudinales parallèles à la côte et des bas-fonds érodés par l’écoulement des eaux pluviales
qui communiquent avec le lac.
Au large de la côte, le plateau continental béninois couvre une superficie voisine de 2800 km²
entre les isobathes 10 et 100 m (Crosnier et Berrit, 1963). De forme trapézoïdale, il a une longueur
de 125 km environ. Sa largeur varie entre 22 et 24 km à l’Ouest jusqu'à Ouidah et atteint environ
32 km à la frontière bénino-nigériane à l’Est.
Aucun effet géologique défavorable lié à la construction n'a été́ trouvé dans cette prospection. La
structure géologique est une zone stable et convient à la construction.
Selon le Port de Cotonou (Mars 2020), des alluvions sont présentes sous l’emprise de la lagune et
au-delà̀ du trait de côte. Elles sont constituées de sables et argiles, sur une épaisseur d’environ 80
m et surmontent les sables du « continental terminal ». Le substratum marneux, profond, est indiqué́
à une profondeur de 120 m environ.
Le même rapport7 témoigne des investigations géotechniques opérées sur site suivant les normes
françaises et les spécifications techniques et réglementations liées au projet. Elles ont été réalisées
du16 Décembre 2019 au 29 Janvier 2020 à temps local au Benin. Elles portent sur un total de 20
forages SPT en mer, 5 forages PT en mer (y compris P5 placé à coté́ de BH14, une reprise de
forage et d’essai pressionmétrique faites tous les 1.5m selon les exigences du Maitre d’Ouvrage et
de la Mission de Contrôle), 10 forages SPT sur terre, 12 forages CPT sur terre. (Voir Figure 23).
En résumé, selon les auteurs, les données existantes identifient sur l’ensemble du site une couche
de limon argileux / argile limoneuse entre les niveaux – 13 m ZH à – 18 m ZH, avec une épaisseur
de 2 à̀ 5 Le forage BH18~BH20 est situé́ au bord de la voie de navigation pour la sortie et l’entrée
du port, avec l’accord du Maitre d’Ouvrage et de la Mission de Contrôle, la profondeur de forage à
ce niveau a été́ optimisée et ajustée afin d’assurer la sécurité́ d’exécution. Les résultats de leurs
investigations figurent dans les rapports y relatifs comme suit : volume (V) I : Topographie - Effet
sismique ; V II Conditions du site - Structure géologique - Stabilité́ du site et adéquation des
fondations ; V III Caractéristiques géotechniques - Evaluation des conditions géologiques.
Sur certains essais, cette couche présente des propriétés géotechniques très faibles à faibles, ce
qui atteste d’un comportement compressible.
7
Port de Cotonou (Mars 2020) : Etudes géotechniques dans le cadre du projet de modernisation et
d'extension du port de Cotonou : Rapport des études géotechniques (Rapport factuel et d’analyse). Port
Autonome de Cotonou
Source : Port de Cotonou (Mars 2020) : Etudes géotechniques dans le cadre du projet de modernisation et d'extension du port de
Cotonou : Rapport des études géotechniques (Rapport factuel et d’analyse).
5.1.1.9. Sismicité
Les sites séismiques du continent africain sont localisés le long du grand fossé d’effondrement qui
va de la Palestine jusqu’au Mozambique en passant par la Mer Rouge, l’Ethiopie, le Kenya,
l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi, la République Démocratique du Congo, la Tanzanie et le Malawi
ainsi que le long du canal de Mozambique.
Le continent africain présente d’autres fractures en l’occurrence celle qui passe à la limite de l’Atlas
et du Sahara et dont le prolongement en mer explique le volcanisme des îles Canaries, celle qui
sert de bissectrice au golfe de Guinée et dont le prolongement en mer explique le volcanisme des
îles de Sao Tomé et Principe et Macias Nguéma, celles qui se croisent à l’ouest de Gao au Mali au
sud de la boucle principale du fleuve Niger et celle qui passe par la côte orientale de Madagascar.
Aucune faille continentale ou marine au large des côtes du Bénin pouvant entrainer un
phénomène de Tsunami n’a été signalée.
Selon les « Etudes géotechniques dans le cadre du projet de modernisation et d’extension du port
de Cotonou »8 (Carte 8), il y a plus de 10% de probabilité́ que l'accélérateur sismique au sommet
de 50 ans est inférieur à̀ 0.05 g dans la région du projet à prévoir. Il est recommandé́ de collecter
les données auprès de bureau de prévention sismique locale pour la vérification.
Source: Extrait de la “GLOBAL SEISMIC HAZARD MAP, Produced by the Global Seismic Hazard Assessment
Program, 1999”
Par rapport donc à la stabilité sismique, les ouvrages du PAC sont par conséquent
stables sur le plan sismique aussi bien au moment des travaux qu’à la phase de
fonctionnement des ouvrages. Le PAC ne sera confronté ni à un phénomène de
tremblement de terre ni à un phénomène de Tshunami.
8
China Harbour Engineering Company Ltd (Mars 2020) : Etudes géotechniques dans le cadre du projet de
modernisation et d’extension du port de Cotonou
➢ Situation actuelle
La dynamique morpho-sédimentaire du littoral béninois est caractérisé par deux états de plages :
des segments de côte marqués une violente érosion et des segments de côte en forte progradation.
Cette opposition de côte en érosion et de côte en sédimentation est mise en évidence par de
nombreuses études à l’échelle nationale et régionale dont l’Étude d’Élaboration du Schéma
Directeur du Littoral de l’Afrique de l’Ouest (SDLAO). Cette étude a établi une division du littoral
béninois en 8 secteurs (figure 24) selon la caractérisation du risque d’érosion.
Légende
Le port de Cotonou avec sa digue d’arrêt de sédiment constitue le principal facteur qui explique en
partie cette dynamique morpho-sédimentaire littorale. Pour cette étude, les analyses de l’évolution
de la dynamique morpho-sédimentaire se porte particulièrement sur les secteurs BJ2-b en amont,
BJ2-d et BJ2-e à l’aval du port.
Le port de Cotonou construit entre 1959 et 1965 (SIREYJOL, 1977), un port à accumulation dans
lequel la saillie du port par rapport à l’alignement général du rivage est suffisante pour que les
matériaux du transit littoral qui se déposent à l’ouest du port puissent être stockés pendant une
longue période sans risquer de pénétrer dans le port ou dans ses accès (Ozer et al., 2017). Cette
option s’est traduite par une très rapide accumulation de sédiments observée à l’ouest du port et
une violente érosion a été enregistrée à l’est du port avant même son inauguration (JANIN, 1964).
L’érosion du trait de côte atteignait déjà 250 mètres à l’est de l’épi Est (ou épi de Safiato) en 1976
(SIREYJOL, 1977), puis 400 mètres en 1987, 500 mètres en 1994 et 570 mètres en 2000 (CODJIA,
1997 ; KAKI et al., 2011). Les résultats d’une récente étude par Ozer et al. (2017) montrent que le
point d’équilibre actuel du littoral se trouve au-delà de la frontière entre le Bénin et le Nigéria. Depuis
2000, tout le littoral à l’est de Cotonou enregistre un recul moyen de l’ordre de 7 m/an. Il est certain
que les neufs récents épis construits entre 2013 et 2014 (E27), jusqu’au PK 100 (Figure 25) vont
accélérer l’érosion vers le Nigéria.
Figure 25: Épis construits sur la côte est de Cotonou entre 2013 et 2014.
1 2 3
4
5
6 7 9
8
L’efficacité de ses épis sur la dynamique littorale est observable sur le terrain, on observe une
inversion progressive de la tendance d’érosion générale vers la stabilisation du trait de côte et un
début d’accrétion de sédiment dans la zone protégée. Cette accrétion est mise en évidence en
2018 par les travaux d’ASSOGBA dans son étude de la dynamique du trait de côte et des stratégies
de gestion du risque d'érosion côtière : Cas de Cotonou au Bénin de 1955 à 2018. Mémoire de
Master. Université de Liège (Belgique), (Figure 26).
Source : MTBS/BIC CONSULT, PAC, Actualisation du Plan Directeur de Développement du port de Cotonou, 13 avril 2016, adapté par INROS LACKNER, Octobre 2020
Figure 26: Schéma comparatif des vitesses d’évolution (par secteur) du trait de côte à Cotonou entre1955 et 2013 et de 2013 à
2018.
L’évolution moyenne du trait de côte en aval du port de 2013 à 2018 est de -0,5 m/an, de la traverse
Est à l’épi ouest, quasiment le même taux que les années précédant la construction des épis; + 0,3
m/an, de l’embouchure de la lagune à l’épi de Siafato, contre - 3,8 m/an avant l’épi A bis et +0,9
m/an de l’épi de Siafato à la limite est de la commune, contre -10,1 m/an avant que les épis ne
soient construits.
Les secteurs BJ2-d et BJ2-e à l’aval du port ont également fait l’objet d’une étude de suivi de
l’érosion et l’évolution de la morphologie en utilisant la méthode directe basée sur les mesures de
levés topographiques. Cette étude a été conduite par DEGBE et al. sur la période de 2011 à 20149.
Trois sites d’observations: plages de Donatin (Figure 27), au niveau des villas CEN-SAD à
Agblangandan (Figure 28) et au niveau du Pont péage à Ekpè (Figure 29) ont été retenus
On observe sur l’ensemble des deux secteurs une accélération du retrait de la côte (érosion), avec
une vitesse moyenne de -9±0,03 /an à Donatin, de -7±0,03 m/an au niveau des villas CEN-SAD et
de -30±0,03 m/an au pont péage avec des bilans sédimentaires négatifs de 10294,63 m3/an à
Donatin, de -7447,52 m3/an au niveau des villas CEN-SAD et de -21644,47 m3/an au pont péage
pendant les trois années d’observation . Ce recul important du trait de côte observé dans cette
partie de la côte peut s’expliquer par le blocage des sédiments venant de l’Ouest, par les ouvrages
de protection du port de Cotonou et l’épi de Siafato.
Figure 27: Évolution du trait de côte et volumes de sédiments érodés ou déposés par période
d'observation à la plage de Donatin
Source : DEGBE C.et al in « Science de la vie, de la terre et agronomie », REV. CAMES-Vol. 01.2017 ISSN 2424-7235
9
DEGBE C.et al in « Science de la vie, de la terre et agronomie », REV. CAMES-Vol. 01.2017 ISSN 2424-7235
Figure 28: Évolution du trait de côte et volumes de sable érodé ou déposés par période
d'observation à la plage à hauteur des villas CEN-SAD
Source : DEGBE C.et al in « Science de la vie, de la terre et agronomie », REV. CAMES-Vol. 01.2017 ISSN 2424-7235
Figure 29: Évolution du trait de côte et volumes de sédiments érodés ou déposés par période
d'observation à la plage du Pont péage
Source : DEGBE C.et al in « Science de la vie, de la terre et agronomie », REV. CAMES-Vol. 01.2017 ISSN 2424-7235
Il est signalé qu’après l’installation de nouveaux ouvrages de protection à l’Est de l’épi de Siafato
depuis 2013, l’érosion de la côte s’est accentuée à l’aval du dernier épi, avec une vitesse de -
30±0,03 m/an. Les sédiments venant de l’Ouest étant bloqués en amont par les ouvrages mis en
place, cette zone devient alors une source d’alimentation du transit littoral vers l’Est. Toute la zone
située entre le dernier épi et la frontière avec le Nigéria devait être considérée aujourd’hui comme
en érosion avec des taux d’érosion décroissant d’Ouest en Est.
Les observations de terrains au début du mois d’Août 2020 confirment cette tendance à l’accrétion
de la côte à l’est de l’embouchure de la lagune de Kéta et dans le secteur protégé à l’est de l’épi
Siafato alors que la zone au-delà du dernier épi est soumise à une forte érosion en direction de la
frontière Benin-Nigeria. Ces observations permettent d’établir la situation de référence 2020 de la
côte à l’est du Port pour un meilleur suivi de son évolution au cours des travaux d’extension du
Port.
➢ Profil de référence de la dynamique morpho-sédimentaire autour du port de Cotonou
En vue d’établir le profil de référence de l’évolution du trait de côte d’avant le prolongement de la
digue ouest, une analyse statistique et cartographique de l’évolution entre 2013 et 2020 est établie
(figure 30). Cette analyse s’est basée sur la dynamique spatio-temporelle du trait de côte entre ces
deux dates. Les lignes de rivage sont extraites des images sentinelles 2, et complétés par les levés
de coordonnées du trait de côte au début Août 2020.
Le résultat démontre le renforcement de la sédimentation à l’ouest de la digue d’arrêt de sable. Sur
la période de 2013 à 2020 la sédimentation a progressé en moyenne de 50 m entre le port de
Cotonou et l’Aéroport de Cotonou. A l’est du port, la côte est marquée une tendance générale à
l’accrétion. Cette sédimentation n’est pas uniforme sur l’ensemble du segment. Elle varie de 6 à 60
m.
A l’aval des ouvrages de protection se manifeste une forte érosion. Sur la période de 2013 à 2020,
le segment de côte juste après le dernier épi de Cotonou à 11 kilomètres à l’est Port, a reculé en
moyenne de 110 m soit une vitesse de 15 m/an.
L’analyse statistique et cartographique de l’évolution de la côte, autour du port de Cotonou, entre
2013 et 2020, démontre que les dynamiques actuelles sont très positives. A l’ouest la sédimentation
créée par l’épi d’arrêt de sable, consolide la stabilité des installations portuaires. Cette
sédimentation va se poursuivre encore pendant de nombreuses années.
A l’est, la mise en place de nouveaux ouvrages et le redimensionnent de ceux qui existaient, ont
permis d’endiguer l’érosion de la côte dans les secteurs protégés. Cependant, la sédimentation que
l’on observe est encore très fragile, toute perturbation de la dynamique du transit côtier telle que
l’effet induit du prolongement de la digue ouest du port sur la diffraction des vagues, risque de
générer un nouveau foyer d’érosion dans secteur de l’embouchure à l’amont de l’épi de Safiato.
A travers les résultats des différentes études réalisées sur le littoral béninois, l’on peut
conclure sans trop d’erreur que le PAC est à l’abris de l’érosion côtière du fait de
l’engraissement sablonneux qu’il connait à l’Ouest. L’investissement actuel pour la
modernisation du PAC sera donc sécurisé et rentable sans aucune crainte que les nouveaux
ouvrages seront emportés un jour par l’érosion côtière.
Source : Expert Spécialiste en géomorphologie / aménagement du littoral, EIES PAC, INROS LACKNER, Septembre
2020
Une submersion marine ou l’impact des vagues sur le littoral est envisagé quand une surcôte est
en conjonction avec la marée haute et une houle importante. Cela peut entraîner sur la
côte, plusieurs impacts dont l’érosion côtière, les inondations (submersions marines), les pertes
de propriétés et d’habitats et des pertes en vies humaines sur le littoral. Aussi, un vent local fort
peut créer une "mer du vent" qui vient s'additionner à la houle du large, augmentant la hauteur
significative (Hs) des vagues. La hauteur significative permet de définir statistiquement un état
de mer.
- Environ 1 vague sur 7 sera plus grande que la hauteur significative.
- La hauteur la plus fréquente présentera la moitié de la hauteur significative.
- La hauteur maximale de houle peut atteindre le double de la hauteur significative 3 fois
toutes les 24 heures.
Les zones de couleurs de hauteur significative d'après des observations sont décrites comme
suit :
- La zone verte correspond à 90% des vagues observées (Hs<1.5m),
- La zone orange correspond à 8% des vagues observées (1.5m<Hs<1.8m),
- La zone rouge correspond à 2% des vagues observées (Hs>1.8m).
Au cours de l’année 2020, toutes les observations montrent que les données sont au vert en
dehors de la période du Lundi 01 au Mercredi 03 Juin 2020, durant laquelle, la situation peut être
qualifiée de « Orange » parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues,
vent et marée) étaient modérément élevées durant cette période.
Les observations faites depuis 2017 jusqu’à 2020 sont présentées à l’annexe 7. Il ressort
de ces données qu’en dehors de quelques périodes durant lesquelles la situation est
passée à l’orange la majorité des données présentaient une situation verte. Cela signifie
que le PAC est potentiellement à l’abri d’une subversion marine.
Figure 31: Prévision météocéan Cotonou, Hauteur significative de houle, vent moyen et de marée
➢ Au niveau du bassin
L'environnement sonore du PAC a été déterminé par un mesurage du niveau de bruit de la zone
du projet. Dix (10) emplacements ont fait l’objet de mesurages du niveau de bruit.
Les études du bruit ont été réalisées au cours du mois de septembre 2020. Les résultats de
l’ambiance sonore de la zone du projet sont présentés dans le tableau 42.
Il ressort de ce tableau que la zone du projet présente pour la plupart des points, un niveau de
bruit en dessous des normes relatives au niveau de bruit (en DB) pour le milieu industriel si qui
est de 70 db. Ces valeurs relevées au moment des travaux de terrain peuvent être trompeuses.
En effet, les mesures du niveau de bruit ont été réalisées à un moment où les activités n’étaient
très intenses au niveau du bassin portuaire. Le seul point où le niveau de bruit dépasse la valeur
des normes relatives au niveau de bruit au Bénin est le Point 2 qui correspond à un point où les
manutentions de déchargement d’un navire étaient en cours.
Normes
relatives au
Niveau de bruit à l’état Valeur par
Coordonnées GPS des niveau de
initial (dbA) type de milieu
N° points de mesurage bruit au
Bénin à l’état initial
Maxi Mini Jour
N 06° 20’ 55.2.‘’
Pt 1 55.2 45.4 70 db Industriel
E 002° 42’ 77.1’’
N 06° 20’ 53.6’’
Pt 2 77.7 71.2 70 db Industriel
E 002° 25’ 15.2’’
N 06° 20’ 44.0’’
Pt 3 58.2 50.1 70 db Industriel
E 002° 25’ 08.1’’
N 06° 20’ 33.1’’
Pt 4 68.4 62.0 70 db Industriel
E 002° 25’ 44.3’’
N 06° 20’ 47.8’’
Pt 5 66.4 63.5 70 db Industriel
E 002° 24’ 44.5’’
N 06° 20’ 27.6’’
Pt 6 62.8 53.7 70 db Industriel
E 002° 25’ 27.5’’
N 06° 20’ 42.5’’
Pt 7 55.8 48.4 70 db Industriel
E 002° 24’ 34.1’’
N 06° 20’ 38.9’’
Pt 8 58.3 51.2 70 db Industriel
E 002° 25’ 39.3’’
N 06° 20’ 33.1’’
Pt 9 45,9 35,9 70 db Industriel
E 002° 25’ 44.3’’
N 06° 20’ 57.4’’
Pt 10 58.4 50.6 70 db Industriel
E 002° 26’ 01.2’’
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, Septembre 2020
Cinq sites ont été définis en considérant les facteurs tels que la distance entre les installations
du port, les installations riveraines et les activités riveraines (port de pêche artisanale, port de
pêche industrielle, le marché à poisson, les restaurants et autres activités génératrices de
revenu) de l’aire d’influence du projet. Il s’agit des stations de mesure ci-après :
- S1 : Port de pêche industriel côté Est ;
- S2 : Quai du Port de pêche artisanale ;
- S3 : Port de pêche industriel côté Ouest ;
- S4 : Plage marché à poisson ;
- S5 : Plage face domaine ANDF.
Stations X Y
S1 437136 701803
S2 437263 701959
S3 437103 701792
S4 437507 702025
S5 437834 702068
Source : Cabinet SAFA GROUP, Travaux de terrain, Juin 2020
Les résultats obtenus sont comparés aux niveaux de bruit admissible sur le territoire de la
République du Bénin au regard du Décret 2001-294 du 08 août 2001 portant réglementation
du bruit en République du Bénin
Les tableaux 44 et 45 présentent respectivement les mesures du niveau de bruit dans la zone
d’étude immédiate du projet enregistré le 12 juin 2020 entre 15 h 30 à 16h 30 et le 16 juin 2020
entre 10h à 11h.
TABLEAU 45 : RESULTATS DES MESURES DE BRUIT DES 5 STATIONS DE LA ZONE DU PROJET (15H30-16H30)
Minimum dB - - - - 69 67 68 72 80
Maximum dB 45/50 50/55 70 73 75 76 74 76 88
Pic - -
dB - - 83 84 86 84 100
moyen
Moyenne dB 45/50 50/55 70 69,9 72 71,5 71 74 84
Dépasse Bénin
commercial
Dépasse Bénin industriel
Source : Cabinet SAFA GROUP, Travaux de terrain, Juin 2020
Les résultats du tableau 44 indiquent que les niveaux de bruit de fond entre 15h30-16h30 ont
atteint ceux admissibles aux zones industrielles. Ils varient d’une station à une autre allant de
69,90 à 84 dB. Le pic moyen atteint 100 dB à la station 5 prise hors enceinte portuaire entre
le domaine ANDF et la plage ; ce niveau sonore est essentiellement dû au bruit des vagues.
TABLEAU 46 : RESULTATS DES MESURES DE BRUIT DES 5 STATIONS DE LA ZONE DU PROJET (10H-11H)
Minimum dB - - - - 68 65 63 69 78
Maximum dB 45/50 50/55 70 73 71 70 67 80 77
Pic moyen dB - - - - 84 79 83 88 85
Moyenne dB 45/50 50/55 70 70,8 69,5 67,5 65 74,5 77,5
Dépasse Bénin
commercial
Dépasse Bénin industriel
Source : Cabinet SAFA GROUP, Travaux de terrain, Juin 2020
Le constat n’est pas le même par rapport aux mesures prises de 10h à 11h. De l’analyse des
données du tableau 45, les niveaux sonores des stations 1, 2 et 3 sont en dessous des normes
admissibles en zone industrielle avec une moyenne oscillant de 65 à 69,5 dB.
Les activités sources de nuisances sonores dans la zone du projet restent essentiellement
celles portuaires (manutention, accostage...), les activités de la pêche artisanale, de la
circulation des camions gros porteurs de la Société de cimenterie du Bénin (SCB), des engins
lourds dans le cadre de l’aménagement du boulevard de la Marina, le transport des véhicules
et motos du personnel des différents services et zone commerciale. Hormis ces sources citées,
dans la zone d’étude immédiate, les vagues marines, souvent d’une intensité forte,
augmentent le niveau sonore. Ainsi, dans le cadre du projet d’extension en mer du bassin
portuaire à l’Est du port de Cotonou.
Les activités économiques et l’utilisation de divers modes de transport ont un impact sur la
pollution sonore observée à Cotonou. Les bruits sont concentrés dans la ville, aux artères
principales et carrefours importants de la ville. L’intensité du bruit devient très élevée pendant
les heures de pointe, soit de 7h00 à 9h00, de 12h00 à 13h00, de 14h00 à 15h00 et de 18h00
à 20h00 heures (DANIDA/Ramboll, 2003; CEIE, 2005).
Des travaux effectués par Tossou et rapportés par Adédédji (1997) ont montré que le niveau
du bruit dans certaines artères de Cotonou dépasse le seuil des 35 décibels fixé par l’OMS.
Les seuils béninois de niveaux de bruit admissibles sont toutefois plus élevés que ceux de
l’OMS.
A la phase des travaux, ce niveau de bruit sera certainement dépassé à cause de l’utilisation
des véhicules et engins de chantier.
Concernant l’éloignement, la propagation du bruit diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne
de la source. Des études ont ainsi montré que les ondes acoustiques propagées sphériques
à partir d’une source ponctuelle, décroissent théorique de 6 dB par doublement de distance
(Figure 32).
Source : Ing. M. Van Damme, Université de Liège, Cours sur l’acoustique environnementale, Chapitre 4, Juin 2014
La figure 32 montre que pour un niveau de bruit à la source de 80 dB, le niveau de bruit diminue
à 60 dB à 10 m de la source, à 55 dB à 20 m de la source et à 45 dB à 50 m de la source. En
d’autres termes, les bruits émis au niveau des travaux de manutention n’affecteront pas
considérablement les services administratifs et commerciaux qui sont situés à plus de 50 m
du bassin portuaire.
10
GIEC, Groupe de travail 1: “Climate Change 2007 - Summary for Policymakers”, publié en février 2007
11 Stern Review: “Economic of Climate Change”; novembre 2006
Pour l’Afrique de l’Ouest, une étude menée par la GIZ pour le compte du Programme d’Appui
au Sous-Secteur de l’Irrigation de Proximité (PASSIP) montre que l’Afrique de l’ouest est une
des régions qui présente le plus gros défi à interpréter et à modéliser climatiquement. Si l’on
sait que l’ENSO (El niño) influence les systèmes de mousson de la Chine à l’Afrique de l’Ouest,
les liens avec la pluie en Afrique de l’Ouest sont moins clairs que dans d’autres régions,
d’Afrique notamment (Traoré et al, 2007)14.
Cette moins bonne compréhension des phénomènes implique des prévisions moins précises
sur l’Afrique de l’Ouest. A ce jour, selon l’étude, les prévisions qui ont la plus grande validité
scientifique sont celles présentés dans le 5ème rapport de l’IPCC (2014) qui utilisent les
différentes études publiées et les résultats de 23 modèles.
• Température
Pour l’Afrique de l’Ouest, les Modèles Climatiques Globaux (MCG) donnent des résultats
cohérents concernant les températures moyennes et prévoient une augmentation de celles-
ci de 3° à 6°C à l’horizon 2100 selon les scenarios et par rapport à la période 1901/1950
comme le montre la figure 33.
12IPCC, Groupe de travail 2: “Climate Change 2007 – Impacts, Adaptation and Vulnerability”;
Chapitre 9: “Afrique”, p.433-467.
13
IPCC, Groupe de travail 1: “Climate Change 2007 – The Physical Science Basis”; Chapitre 11: “
Projections climatiques régionales”
14
Traoré, P., M. Kouressy, M. Vaksmann, R. Tabo, I. Maikano, S. Traoré and P. Cooper, 2007.
Climate Prediction and Agriculture: What Is Different about Sudano-Sahelian West Africa? Climate
Prediction and Agriculture
Figure 33 : Constats historiques et prévisions sur les températures moyennes pour l’Afrique
• Pluviométrie moyenne
D’une manière générale, les prévisions en Afrique concernant les précipitations sont plus
incertaines que celles concernant les températures.
A l’inverse des autres régions de l’Afrique (Afrique de l’Est, du Nord et Australe) où une
tendance se dégage, il n’est pas possible en Afrique de l’Ouest de dégager un
comportement particulier au niveau de l’évolution de la pluviométrie moyenne, même sur
100 ans. En effet, environ la moitié des modèles prévoie une augmentation de la
pluviométrie moyenne alors que l’autre moitié prévoie une diminution comme le montre la
figure 34, correspondant aux conclusions sur ce point du quatrième rapport du GIEC (2007).
Ce constat a été confirmé dans les conclusions du 5ème rapport du GIEC (2014) comme le
montre la figure 35 dans laquelle on peut constater qu’en ce qui concerne l’évolution des
précipitations moyennes en Afrique de l’Ouest, les résultats sont très divergents.
Figure 36 : Comparaison des constats historiques et des prévisions des précipitations jusqu’à
la fin du 21ème siècle dans la zone CEDEAO
Sur ce graphique, le trait noir correspond aux constats historiques, la surface violette aux
prévisions en l’absence de réchauffement et la frange orange à l’écart entre les prévisions
sans réchauffement et celles tenant compte du réchauffement.
Par ailleurs, toujours selon les experts de l’étude, beaucoup de modèles prévoient pour la
fin du 21ème siècle un “coeur” de saison pluvieuse plus intense et léger retard dans le
démarrage de la saison des pluies. De plus, des modèles régionaux suggèrent une
augmentation du nombre de jours d’intense précipitation en Afrique de l’Ouest en Mai et
Juin.
Enfin, l’étude conclue en disant qu’il faut tout de même préciser au sujet des prévisions que
pour certains chercheurs, les modèles employés (GCMs et RCMs) sont hautement imprécis
quelle que soit la région du globe et ce pour diverses échelles de temps. Ce degré
d’incertitude est particulièrement important en ce qui concerne l’Afrique de l’Ouest. Si la
mousson ouest africaine pourrait connaître une intensification en cas d’augmentation
importante des gaz à effet de serre, ce résultat est « noyé » par l’incertitude entre les
modèles.
Il s’agit de la végétation qui se situe dans l’enceinte du port et ses environs et qui seront
directement affectée par les travaux.
D’autres espèces constituées d’espèces spécifiques aux milieux humides, aux conditions
édaphiques, au degré de salinité du sol et de la microtopographie. Les espèces rencontrées
sont essentiellement Sporobolus virginicus, (Poaceae), Typha australis (Typhaceae)
(Planche 10), Cyperus ligularis (Cyperaceae), Centella asiatica (Apiaceae), Cyperus crassipes
(Cyperaceae), Eleusine indica (Poaceae), Tephrosia villosa (Fabaceae), Tephrosia purpurea
(Fabaceae), Canavalia rosea (Fabaceae), Ipomea brasilensis (Conolvulaceae),) et Launea
taraxacifolia (Asteraceae).
Planche 10 : Espèces végétales à l’intérieur du port à l’Ouest des parkings gros porteurs
Vue de la pelouse littorale à Sporobolus virginicus, Typha australis (1) et Calotropis procera (2)
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, EIES PAC, Septembre 2020
Les travaux de terrain ont révélé une diversité d’espèces végétales dont l’inventaire se
présente dans le tableau 46.
16,00
14,00
Proportion en %
12,00
10,00
8,00
6,00
4,00
2,00
0,00
Amaranthaceae
Fabaceae
Poaceae
Melastomataceae
Musaceae
Cyperaceae
Malvaceae
Araceae
Cleomaceae
Cucurbitaceae
Nyctaginaceae
Phyllanthaceae
Portulacaceae
Rutaceae
Euphorbiaceae
Arecaceae
Asteraceae
Combretaceae
Moringaceae
Typhaceae
Convolvulaceae
Asparagaceae
Caricaceae
Familles botaniques
Les types biologiques regroupent les formes de vie des espèces tandis que les types
phytogéographiques représentent les aires de distribution des espèces. En effet, les espèces
inventoriées appartiennent à différents groupes biologiques et phytogéographiques. La figure
38 présente les types biologiques et phytogéographiques des espèces inventoriées sur le site.
30,00 40,00 b
a
35,00
25,00
Proportions en %
30,00
20,00
Proportion en %
25,00
15,00 20,00
10,00 15,00
5,00 10,00
5,00
0,00
nph mph mPh Lnph Hc Ch Th Ge Hy 0,00
Types Biologiques GC Pan SZ SG S Pal
Types Phytogéographiques
Planche 14 : Espèces végétales sur le site d’accès centralisé dans l’enceinte du port et sur la
voie de contournement
Vue de cocotiers (1, 2 et 3), palmier royal (4) et Acacia auriculiformis (5 et 6)
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, EIES PAC, Mars 2021
TABLEAU 48. DIFFERENTES ESPECES D’ARBRES RENCONTREES SUR LE SITE DE L’ACCES CENTRALISE
Les inventaires floristiques réalisés ont permis de faire un dénombrement systématique des
espèces végétales et animales rencontrés (Tableau 48) et Planche 15).
TABLEAU 49. ESSENCES FORESTIERES COMPOSANT LE COUVERT VEGETAL OBSERVE SUR LE SITE
La végétation et la flore terrestre est quasi inexistante sur la zone d’influence du déplacement
de la traverse Est et l’extension du port à l’Est. Les espèces floristiques rencontrées sont plutôt
marine et sont constituées essentiellement de phytoplancton. Au total 73 espèces de
phytoplanctons, appartenant à cinq classes, ont été identifiées. Les classes les plus
diversifiées sont les Bacillariophycées (48 espèces) et les Dinophycées (21 espèces).
La faune au niveau de la zone d’influence directe du bassin portuaire est constituée de faune
terrestre et aquatique.
La faune terrestre est composée des Ophidiens appartenant aux familles des Agamidae (les
margouillats Agama agama), des Chamaeleonitidae (les caméléons Chamaleo sp ), des
Gekkonidae (les geckos Gekko sp), des Scincidae (les scinques), etc.
Pour la faune aquatique, il s’agit de petits pélagiques côtiers qui regroupent les Clupéidés et
les Carangidés. Les Clupéidés sont représentés par les sardinelles : Sardinella aurita et
Sardinella maderensis, l’ethmalose : Ethmalosa fimbriata. Toutefois, à cause des activités
portuaires intenses dans le bassin, la densité et la diversité des espèces aquatiques sont
faibles.
L’avifaune est constituée pratiquement des mêmes espèces que celles rencontrées le long du
littoral.
La faune terrestre est composée des Ophidiens appartenant aux familles des Agamidae (les
margouillats Agama agama), des Chamaeleonitidae (les caméléons Chamaleo sp ), des
Gekkonidae (les geckos Gekko sp), des Scincidae (les scinques), etc.
L’avifaune constitue, parmi les vertébrés, le groupe systématique le plus diversifié. On note
selon les informations des populations, les oiseaux les plus fréquemment rencontrés sont : le
Tisserin gendarme, le Héron garde bœuf (Bubulcus ibis), le martinet à dos blanc (Apus affinis),
la tourterelle (Streptopelia ssp.), le Milan noir (Milvus migrans). Des espèces à l’interface entre
le milieu marin et le milieu terrestre comme le cormoran (Corus marinus), sont aussi
rencontrées.
➢ Au niveau du site du parking pour camions gros porteurs
La faune au niveau de l’accès centralisé est très négligeable à cause de l’anthropisation très
avancée du site.
La faune terrestre est composée des Ophidiens appartenant aux familles des Agamidae (les
margouillats Agama agama), des Chamaeleonitidae (les caméléons Chamaleo sp ), des
Gekkonidae (les geckos Gekko sp), des Scincidae (les scinques), etc.
Ici également l’avifaune constitue, parmi les vertébrés, le groupe systématique le plus
diversifié. Les oiseaux les plus fréquemment rencontrés sont : le Tisserin gendarme, la
tourterelle (Streptopelia ssp.).
L’étude des aspects biologiques de la zone du projet porte sur la zone d’influence diffuse du projet
de modernisation du PAC qui couvre tout le littoral du Bénin. Le consultant a choisi de procéder
ainsi afin que le PAC puisse avoir à disposition, des informations sur l’état initial au cas où un
déversement accidentel d’hydrocarbure survenait sur la côte béninoise suite à un accident de
Tanker. En effet, plusieurs écosystèmes lagunaires et lacustres sont en relation directe avec la
côte. Un incident de tel genre sur la côte risquerait d’avoir des conséquences catastrophiques sur
lesdits écosystèmes.
Le Plan National d’Intervention d’Urgence en cas de Pollution Marine Accidentelle par les
Hydrocarbures élaboré en 2010 a identifié également les zones marines béninoises exposées à
des risques élevés, à protéger en cas de situations critiques, à savoir le port de Cotonou, Plages
sablonneuses du littoral, Estuaires et lagunes, Mangroves. C’est pourquoi cette étude sur les
aspects biophysiques de la zone diffuse a été plus ou moins exhaustive.
➢ Habitats côtiers
• Fourrés littoraux
La mangrove constitue une formation spéciale halophile qui peuple les rivages sur des sols
vaseux, hydromorphes et asphyxiques (Toffi, 1991). Au Bénin, elle s’étend sur les rives des
fleuves Mono, de la Sazué, du "lac" Ahémé, de l’Aho, et se localise surtout dans l’aire de
balancement des chenaux de marées du milieu estuarien. Sa superficie est de 30 km2 (Blasco,
1985). Parfois, la distribution spatiale des mangroves au Bénin est interrompue par l’homme en
raison de l'utilisation du bois pour l’extraction du sel. Les espèces qui constituent le peuplement
de ce milieu sont Rhizophora racemosa, Avicennia africana, Avicennia nitida, Dalbergia
ecastaphyllum, Laguncularia racemosa, Drepanocarpus lunatus et Phoenix reclinata. La
mangrove longe une bonne partie de la lagune côtière sur les substrats sablo-vaseux. Du centre
de la lagune vers la terre ferme, domine le taxon Avicennia germinans. Les zones défrichées
sur les versants de cordons littoraux sont peuplées de Paspalum vaginatum, Phoenix reclinata
et d'Achrosticum aureum.
Les mangroves de la zone côtière du Bénin sont soumises à une forte pression anthropique
et se dégradent à grande vitesse (Loconon, 2018). Les différentes ressources de ces
paysages végétaux sont exploitées à des fins commerciales et les produits récoltés sont
insuffisants pour répondre à la demande de consommation.
La lagune de Porto-Novo, malgré sa superficie restreinte (35 km2), est la plus importante voie
fluviale du pays. Elle coule vers l’est, parallèlement à l’océan Atlantique et se jette dans la
lagune de Lagos au Nigeria. Elle communique avec le lac Nokoué par le chenal de Totchê, et
se prolonge vers l’ouest par une ancienne lagune dont les noms varient d’est en ouest :
Linhouin, Djou, Sodo, Godogoué, Ahouangan et Towo. La section occidentale est en voie
d’assèchement du fait des variations de l’écoulement saisonnier des ruisseaux qui l’alimentent.
Selon Boko (1989), elle peut même s’assécher temporairement après une série d’années peu
pluvieuses. Le faible niveau général de l’eau et l’abondance de la végétation aquatique sont
des contraintes qui interdisent l’utilisation de cette ancienne lagune comme voie de
communication. Elle constitue aussi un domaine halieutique non négligeable, bien qu’elle soit
saisonnièrement envahie par les jacinthes d’eau.
La lagune Wégba, située à l’Ouest de Cotonou, entre Godomey et Nazoumê, est en voie
d’assèchement. Selon les études de géomorphologie littorale, elle serait adaptée à une
ancienne ligne de faille parallèle à la côte. Le phénomène de capture et le comblement de
son lit au cours des mouvements eustatiques du Quaternaire ancien seraient sans doute à
l’origine de son cours et de sa topographie peu marquée.
Au nombre des écosystèmes lacustres figure le "lac" Nokoué (Nonxwé), qui avec une
superficie (150 km2), est le plus important "lac" du Bénin. Il est alimenté par les eaux de
l’Ouémé et de la Sô. C’est le résultat du surcreusement de la basse vallée de l’Ouémé au
cours des transgressions marines quaternaires. Sa communication naturelle avec l’océan a
été coupée par une flèche et réouverte artificiellement aux hautes eaux depuis le 21 septembre
1885. Le maintien de la passe depuis la construction du port de Cotonou et les techniques de
pêche acaja pratiquée par les populations Toffin de Ganvié et de Zogbo, ont largement modifié
les conditions hydrodynamiques, physico-chimiques et écologiques du "lac".
Le "lac" Ahémé pour sa part, formé dans un fossé d’effondrement subméridien à l’estuaire du
Couffo communique avec la lagune côtière par le chenal Aho. Sa vitesse de comblement fait
l’objet d’une polémique, car mesurée selon des techniques différentes. Selon Oyédé (1985),
elle est de 10 cm par siècle, mais une dégradation poussée de la couverture végétale des
berges et des plateaux voisins pourrait l’accélérer sensiblement.
Il existe par ailleurs au Bénin méridional de nombreux petits lacs dont les monographies n’ont
pas encore été rédigées. Ce sont, dans le bassin versant du Mono : Doukon, Togbadji, Déwé
et Djèto, qui constituent des défluents du Mono, mis en place lors du processus de constitution
de la plaine côtière (Ako, 1974). Dans le bassin versant de l’Ouémé en pays Djigbé, on note
la présence des petits lacs suivants : Néwi, Hlan, Azili, Sélé, Tossanhoué et Létiou.
Tous ces écosystèmes font l’objet d’une réglementation particulière en application de la
convention de Ramsar à laquelle le Bénin est Partie.
Le site du Complexe Est (site Ramsar n°1017) a une superficie totale de 91 600 ha (6° 21’ –
6° 35’ N, 2°20 – 2°45 E). Elle couvre la Basse vallée du Couffo, la Lagune côtière, le Chenal
Aho et le Lac Ahémé, le Mono et Sazué soit 524 000 ha (6°16 – 6°45 N, 1°40 – 2°20 E). Ce
site comporte plusieurs types de végétation importants; des forêts marécageuses à Mitragyna
inermis et Raphia hookeri, des forêts périodiquement inondées à Berlinia grandiflora et Dalium
guineense, des prairies inondables à Paspalum vaginatum et Typha australis, une plantation
de mangrove à Rizophora racemosa et une végétation flottante dominée par Eichornia
crassipes et Pista stratiotes. Il y existe une ichtyofaune riche de 78 espèces de poissons dont
les tilapias (07 espèces) et notamment Sarotherodon melanotheron et Tilapia guineensis, une
faune aviaire composée de 168 espèces (1996) parmi lesquelles on dénombre surtout des
Hérons, des Limicoles, des Rapaces, des Dendrocygnes et des Sternes; la faune non aviaire
est essentiellement constituée de mangouste, potamochère, lamantin, python de sebae et
python royal, de tortues terrestres et marines et de quelques primates (Cercopithecus
erythrogaster). La production halieutique, la production agricole et la cueillette sont les activités
dominantes dans ce milieu.
Le site du Complexe Ouest (site Ramsar n°1018) couvre la Basse vallée de l'Ouémé, la
Lagune de Porto – Novo et le Lac Nokoué et se situe entre 6°21' et 6°35' de latitude Nord et
2°11' et 2°31' de longitude Est. Il s'étend actuellement sur une superficie de 652 760 ha. Sa
flore est composée de Mangroves à Rizophora racemosa et Avicennia sp., de savanes
marécageuses à Andropogon gayanus, de prairies inondables à Paspalum vaginatum et
Phoenix reclinata et enfin de formations artificielles de Cocos nucifera, Eleais guineensis et
Acacia auriculiformis. On y rencontre la même ichtyofaune que dans le site 1017 bien que le
nombre d'espèces se réduit ici à 71 ; il en est de même pour la faune non aviaire. Mais, les
habitats de la lagune côtière, du Chenal Aho et de la basse vallée du Couffo abritent des
espèces d'oiseaux autochtones et des migrateurs composés d'espèces afrotropicales ou
paléarctiques.
S’agissant des écosystèmes marins, il faut noter que ces derniers se subdivisent en deux
zones qui sont :
- la partie intermédiaire du plateau continental, réservée à la pêche artisanale avancée ou
glaciaire et à la pêche industrielle ;
- la partie externe du plateau continental, occupe les profondeurs de 60 à 200 m et
réservée à la pêche industrielle.
Du reste, la zone côtière dispose de divers et variés écosystèmes, qui sont aujourd’hui
menacées. Il urge de renforcer les actions de sauvegarde en vue d’une gestion durable de ces
écosystèmes. Un renforcement institutionnel permettra un meilleur contrôle des côtes en vue
d’éviter la disparition progressive des habitats et écosystèmes de la bande côtière du Bénin.
➢ Habitats marins du Bénin
Le Bénin est un pays côtier situé dans le Golfe de Guinée. Les principaux systèmes de
courants maritimes de surface rencontrés dans le Golfe de Guinée sont les courants de
Benguela, sud-équatorial et de Guinée (Schneider, 1992). Le courant de Guinée part du
Sénégal jusqu’au golfe du Biafra au Nigéria et est nourri par le contre-courant équatorial et par
une branche du courant des canaries (Schneider, 1992) tandis que le courant de Benguela
coule depuis l’Afrique du Sud, remonte les côtes de Namibie et d’Angola, vers le Nord-Nord-
Ouest pour rejoindre un courant chaud équatorial. Le plateau continental béninois est large en
moyenne de 13 miles nautiques depuis la côte jusqu’à l’isobathe des 200 m, couvre une
superficie de 3100 km² chalutable sur 2700 km2 et des fonds majoritairement sablonneux
(Kébé et al., 1997). La Zone Economique Exclusive (ZEE) couvre près de 28 000 km². Les
phénomènes d’upwelling y sont quasi inexistants et la température des eaux de surface est
toujours supérieure à 24°C entraînant ainsi leur pauvreté relative en sels minéraux
(Hounsounou, 2011).
• Plateau continental
Il est de forme variable d’une côte à l’autre. Les études réalisées par Crosnier et Berrit (1963
et 1969) ont permis d’avoir une idée sur le plateau continental de l’ensemble du Golfe du
Bénin. Au Bénin, il est de forme trapézoïdale avec une longueur de côte de 120 km environ
pour une largeur décroissante de 30 km à 18 km de l’Est à la frontière nigériane à l’Ouest à la
frontière du Togo.
Le plateau continental dans le Golfe du Bénin est séparé des fonds abyssaux par la fracture
de la Romanche en relation avec la ride océanique appelée « Ride de Côte d’Ivoire-Ghana ».
C’est un grand accident, d’une pente de 8 à 18°, de direction ENE-WSW, qui s’enfonce de
près de 2000 m vers l’Ouest, se raccordant probablement avec la fracture de Saint Paul. Il est
en relation avec la faille d’Accra. Au large du Togo et du Bénin, le plateau est caractérisé par
deux talus continentaux qui séparent des surfaces relativement plates et coïncidentes avec
l’existence des bans de beach-rock.
➢ Arthropodes
Sur le littoral Béninois, on retrouve tous les groupes des Arthropodes recensés sur l’ensemble
du pays : les Arachnides, les Myriapodes, les Crustacés et les Insectes.
Les Arachnides comprennent les scorpions, les pseudo scorpions, les araignées et les
acariens. Les scorpions et les pseudo scorpions sont relativement peu nombreux. Les deux
genres de scorpions de l’Afrique de l’Ouest y ont été signalés : il s’agit des genres Pandanus
et Buthus avec le plus grand scorpion au monde, pouvant atteindre jusqu’à 20 cm (Pandinus
imperator). Cette espèce est largement exploitée dans le commerce international avec plus de
6 000 spécimens exportés par an au cours de ces trois dernières années. Les principales
zones de collecte de spécimens sauvages se trouvent dans la bande côtière du Bénin (Ineich
2006).
En ce qui concerne les araignées, plusieurs espèces sont présentes dans l’ensemble de la
zone côtière. Elles côtoient les habitations humaines mais il existe aussi plusieurs espèces qui
sont des formes savanicoles. Parmi les acariens, les parasites tels que les tiques, les
tétranyches et les gamasides ont fait l’objet d’études au Bénin (MEHU, 2002) dont de
nombreuses espèces ont été recensées à Cotonou et ses environs.
Les Myriapodes font partie du groupe des Arthropodes terrestres présentent dans la zone
littorale du Bénin. La classe des Myriapodes est subdivisée en deux sous-classes (les
Opistogonéates et les Progonéates) en fonction de la position des orifices génitaux et la
répartition des appendices. Des copépodes sont régulièrement observés dans la zone du
littoral, mais en absence de spécialiste, les taxons ne sont pas connus.
Les autres espèces de crustacés les crevettes sont représentées par Penaeus longirostris,
Penaeus Kerathurus, Penaeus notialis, Penaeus duorarum, Penaeus monodon,
Macrobranchium felicinum, Melicertus kerathurus (Hinvi et al. 2013 et Sachi et al. 2016). Parmi
les crustacés qui se rencontrent au sud du Bénin : Cardisoma armatum et Callinectes
latimanus sont ceux qui sont largement exploités par les communautés de pêcheurs dans le
commerce sur les marchés locaux et dans l’alimentation familiale.
L’entomofaune (insectes) du littoral est très diversifiée. On y distingue des formes aquatiques
dont les Hétéroptères de la famille des Belostomidae, les Coléoptères (Dytiscidae,
Hydrophilidae), les Diptères (Culicidae, Syrphidae). De nombreuses formes terrestres sont
également présentes dont les Orthoptères (Acrididae), les Dictyoptères (Mantidae), les
Colèoptères (Cerambycidae, Curculionidae), les Diptères (Tabanidae, Syrphidae, Culicidae),
les Hyménoptères (Apidae), etc. Au stade actuel des connaissances, il est difficile d’établir une
liste exhaustive des espèces des insectes de la zone littorale du Bénin. Aussi dans l’ensemble
de la zone, l’exploitation des insectes à des fins de consommation n’est pas aussi courante
comme dans les autres régions du pays. Seules, les abeilles sont exploitées pour la production
du miel dans les communautés situées dans les zones de mangroves.
Dans le cadre de cette évaluation, il été référé aux travaux de Georgen et al. (2011) sur
l’évaluation de statut de conservation de la biodiversité au Bénin. En ce qui concerne le statut
UICN des espèces, Junonia cymodoce cymodoce et Pseudacraea lucretia lucretia
(Lépidoptères) sont supposés menacés et sont respectivement inscrits sur la liste rouge de
l’UICN en tant qu’espèce vulnérable au niveau national.
➢ Mollusques
L’inventaire de la faune malacologique réalisé dans la zone des mangroves localisée dans le
Sud du Bénin montre une diversité constituée des Mollusques Bivalves : Cardium riguens,
Cardium costatum, Egueria radiata et des Mollusques Gastéropodes : Pachymelania aurita,
Pachymelania fusea, Tympanotonus fuscata, Nerita senegalensis, Nerita oweniana,
Melampus liberianus, etc. Sur la terre ferme, on distingue des espèces appartenant aux genres
Archachatina et Limicolaria.
➢ Poissons
Les poissons de la zone côtière sont essentiellement des espèces de mangrove, bien qu’il y
ait de nombreuses espèces marines qui exploitent également la mangrove pour se reproduire.
La diversité des poissons de la zone côtière du Bénin a été traitée par plusieurs auteurs
notamment Laleye et al. (1997, 2004), Lalèyè (2011), Paugy et al. (2004) et Lederoun (2015).
On y rencontre également des espèces d’eau douce qui descendent dans les lagunes côtières
à la faveur de l’écoulement d’eau des rivières et fleuves. En se référant aux travaux de Lalèyè
(2011) 163 espèces de poissons réparties dans 50 familles ont été recensées dans la les eaux
douces et saumâtres Bénin. Les espèces appartenant aux genres Arius, Brachydeuterus,
Caranx, Cephalopholis, Chloroscombrus, Dasyatis, Decapterus, Elops, Epinephelus,
Galeoides, Gerres, Gobionellus, Hemicaranx, Hemiramphus, Heteromycteris, Histrio, Lichia,
Lutjanus, Mugil, Nematogobius, Pentanemus, Pomadasys, Sardinella, Sphyraena, etc.
fréquentent à la fois les eaux marines côtières et les eaux saumâtres des estuaires et des
mangroves dans leurs cycles de reproduction.
Ce phénomène de colonisation des eaux saumâtres de la côte béninoise par les espèces
marines est dû à l’ouverture et à la fermeture des embouchures de Ouidah et de l’Ouémé, et
à la remontée des eaux marines par la « Bouche du Roy » ou l’embouchure du fleuve Ouémé.
Sur les 163 espèces de poisson recensées, les Cichlidae représentés par les tilapias et les
Claroteidae sont les plus abondantes dans les captures des eaux saumâtres sur le littoral
béninois (Lalèyè, 2011). Parmi les espèces présentant une importance économique pour les
communautés de pêcheurs sur les lagunes, nous pouvons citer : Heterotis niloticus
(Osteoglossidae), Clarias gariepinus, Heterobranchus longifilis (Claridae), Chrysichthys
nigrodigitatus, Chrysichthys auratus (Claroteidae), Tilapia guineensis, T. zillii (Cichlidae) et
Lates nilolticus (Centropomidae).
En plus des espèces marines, on retrouve dans les mangroves et dans les lagunes côtières
(Lac Ahémé et Lac Nokoué), de nombreuses espèces d’eau saumâtre et qui peuvent remonter
à l’intérieur des rivières et fleuves, et supporter les conditions d’eau douce. Ce sont
essentiellement des espèces appartenant aux genres Sarotherodon, Oreochromis,
Antennarius, Aphyosemion, Argyrosomus, Barbus, Bathygobius, Brycinus, Chrysichthys,
Clarias, Ctenopoma, Eleotris, Hepsetus, Heterobranchus, Labeo, Mormyrops, Schilbe,
Synodontis, etc. Les espèces purement d’eau douce présentes dans la zone côtière du Bénin
sont très peu représentées. Nous pouvons citer entre autres Barbus macinensis,
Enneacampus kaupi, Mormyrus hasselquistii, Petrocephalus bovei, Polypterus senegalus, etc.
Selon Lalèyè (2011), aucune des espèces de grands poissons d’eau douce retrouvées au
Bénin ne figure sur la Liste Rouge de l’UICN. Mais, compte tenu des pressions de l’exploitation
de ces espèces et aussi de la dégradation continue des écosystèmes aquatiques sur la bande
côtière du Bénin, certaines de ces espèces doivent faire l’objet d’une attention particulière
dans les programmes de conservation de la biodiversité dans le système lagunaire du Bénin.
Sur le plan de statut de conservation UICN, l’évaluation de statut de conservation des espèces
de poissons d’eau douce et saumâtres du Sud Bénin a été réalisée par Lalèyè (2011) Martin
et al. (2011). La liste des espèces de poissons d’eaux douces et saumatres de la zone côtière
du Bénin avec leur statut UICN est présenté à l’annexe 9.
Planche 16 : Différentes espèces de poissons rencontrées dans les mangroves et les lagunes
côtières
Vue de Sarotherodon melanotheron (1) (Photo prise au Lac Ahémé) ; Oreochromis niloticus (2)
(Photo prise au Lac Ahémé) ; Clarias gariepinus (3) (Photo prise à Sô Ava)
➢ Amphibiens
Plusieurs espèces d’amphibiens anoures sont présentes dans les zones humides du Sud
Bénin. Parmi ces espèces, les principales sont : Sclerophys regularis, Phrynobatrachus
latifrons, Hyperolius fusciventris, Hyperolius concolor, Afrixalus dorsalis, Holobratrachus
occipitalis, Phrynobatrachus natalensis, Ptychadena bibroni, Ptychadena oxyrhynchus,
Ptychadena mascareniensis.
L’évaluation de statut UICN des espèces d’amphibiens du Bénin a été réalisée par Nago
(2011). A ce jour, aucune espèce d’amphibiens de la zone côtière n’est mentionnée sur la liste
rouge de l’UICN bien qu’au niveau national, Nago (2011) indique que Holobratrachus
occipitalis est quasiment menacé. Il faut signaler que l’espèce fait l’objet d’une très grande
exploitation pour la restauration au niveau national et régional. Des observations ont été
réalisées dans la localité de Sô Ava où des quantités d’individus de l’espèce ont été fumées.
➢ Reptiles
Ils sont représentés par les Ophidiens (Serpents), les Sauriens (Lézards), les Chéloniens
(Tortues) et les Crocodiliens (Crocodiles). Bien que les reptiles semblent s’être adaptés aux
modifications de leurs habitats naturels et même capables de vivre dans des habitations
humaines, ils constituent l’un des groupes les plus menacées de la zone côtière du Bénin.
Nous présentons dans les paragraphes qui suivent les statuts des différents groupes de
reptiles présentent dans la zone du projet.
Parmi les Crocodiliens, deux espèces de crocodiles sont connues du Sud Bénin. Il s’agit de
Crocodylus suchus et Osteolamus tetraspis. Le crocodile du Nil est très fréquent dans les
zones humides côtières du Bénin y compris dans les mangroves. Des individus du crocodile
nain ont été recensés dans la région de Zinvié. Bien que l’exploitation commerciale des
espèces de crocodile soit totalement nulle depuis une dizaine d’année, les deux espèces sont
aujourd’hui très menacées en raison de la destruction de leurs habitats par les exploitations
agricoles et surtout le développement des villes de la zone côtière. Les deux espèces de
crocodiles sont listées sur la liste rouge de l’UICN entend qu’espèces menacées. Au bénin,
les deux espèces sont reconnues respectivement comme vulnérable et en danger Selon les
travaux de Kpera et al. (2011).
Les Chéloniens ou tortues sont représentés par Pelusios castaneus, Pelomedusa subrufa,
Kinixys belliana et Trionyx triunguis. Le statut actuel de ces espèces est préoccupant compte
tenu de leur exploitation dans le commerce international et de la destruction de leurs habitats
dans la zone côtière du Bénin.
Les Lézards (Sauriens) de la zone littorale du Bénin regroupent les varans (Varanus niloticus,
Varanus exanthematicus, Varnus ornatus), agames (Agama agama, Agama sakarinaca), les
scinques (Trachylepis quiquetaeniata, Trachylepis perrotetii, Trachylepis maculilabris), les
caméléons (Chamaeleo senegalensis) et les geckos (Hemidactylus angulatus). Parmi les
lézards, ce sont surtout les varans et les caméléons qui se retrouvent dans le commerce
international. Tout comme les tortues plusieurs spécimens de ces espèces sont exploités dans
le commerce international.
Les Ophidiens ou serpents sont très diversifiés. On y distingue les espèces venimeuses (Naja
nigricolis, naja melanoleuca, Bitis arientans), les pythons (Python sebae, Python regius) et de
nombreuses espèces de couleuvre (Boïga blandingii, Lamprophis fuliginosus, Lycophidion
semicinctum, Philothamnus irregularis, Psammophis sibilans, Psammophis elegans,
Psammophis phillipsi, etc.). Parmi les serpents de la zone du littorale, les espèces qui font
objet de commerce international sont les pythons. Les zones humides côtières sont les sites
de collecte de spécimens de cette espèce largement exploitée dans le commerce international.
➢ Oiseaux
Il sera traité ici des différentes espèces d’oiseaux recensées dans la zone littorale du Bénin
suivant qu’elles soient ou non liées à l’eau. Si l’on se référe aux travaux de Brunel (1958),
Cheke (1996), de Codjia & Lougbegnon (2001), Lougbegnon & Libois (2011), de Sinsin &
Owolabi (2001), 185 espèces d’oiseaux ont été recensées dans l’ensemble de la zone littorale
du Bénin.
Parmi les 185 espèces d’oiseaux recensées dans la zone littorale du Bénin, 115 sont liées à
l’eau. La plupart de ces espèces sont des migrateurs paléarctiques ayant leurs sites inter
nuptiaux et d’hibernation dans les zones humides africaines. Elles exploitent les zones
humides côtières (plages, marais côtiers, mangroves, estuaires, embouchures, etc.) pour
s’alimenter lors de la période hivernale. Les principaux groupes des migrateurs sont les
Anatidae, Accipitridae, Falconidae, Glareolidae, Charadriidae, Scolopacidae, Laridae. La liste
des espèces d’oiseaux d’eau régulièrement rencontrées sur la côte béninoise avec leur statut
UICN est présentée aux annexes 10 et 13. Les meilleures concentrations d’oiseaux se
retrouvent sur le lac Nokoué, la rivière Sô, la lagune de Porto-Novo et le Bas delta du Mono.
Outre les migrateurs paléarctiques, il existe d’autres espèces purement liées à l’eau. Ce sont
surtout les hérons, les poules d’eau et les jacanas. Ce sont les Ardeidae et les Rallidae.
En dehors des espèces d’oiseaux d’eau, d’autres dont le cycle biologique n’est pas lié à l’eau
sont également recensées dans la zone du littoral. Ce sont surtout les Accipitridae, Falconidae,
Glareolidae, Columbidae, Cuculidae, Alcedinidae, Hirundinidae, Turdidae, Sylviidae,
Nectariniidae, Malaconotidae, Ploceidae, Estrildidae, etc.
➢ Mammifères
Ils sont constitués des Rongeurs, des Lagomorphes, des Carnivores, des Primates, des
Siréniens, des Artiodactyles. La plupart des espèces sont en disparition dans la zone côtière
à cause de la dégradation des habitats. Les quelques reliques forestières le long du Mono
maintiennent encore quelques individus. Parmi les Rongeurs et Lagomorphes on note
essentiellement : Xerus erythropus, Cricetomys gambianus, Tryonomis swinderianus,
arvicantis niloticus, Lepus crawshayi etc. Les Carnivores sont représentés par : Civettictis
civetta, Genetta maculata et Ichneumia albicauda.
Les Primates sont représentés par : Perodicticus potto, Galago senegalensis, Cercopithecus
aethiops tantalus, Cercopithecus mona que l’on rencontre dans la forêt de Naglanou
actuellement très dégradée.
La zone sud du Bénin abrite également les Hippopotames et les Suiformes (Hippopotamus
amphibius et Potamocherus porcus). En ce qui concerne les hippopotames, l’évaluation du
statut de l’espèce réalisée par Assogbadjo et al. (2011) établit la distribution de l’espèce dans
les zones humides du sud notamment le Mono (Grand Popo, Lokossa, et dans l’Ouémé). Mais
aujourd’hui les populations viables ne se rencontrent que dans les mares Adjamè-Djiffri
(Codjia, 2018). D’une manière générale, les hippopotames sont sérieusement menacés dans
le Sud-Bénin qu’il s’agisse du braconnage ou de la dégradation des habitats.
En plus des hippopotames, une des espèces phares de mammifères dans la zone côtière du
Bénin est le seul représentant des Siréniens en Afrique de l’Ouest : le lamantin d’Afrique de
l’Ouest : Trichechus senegalensis. Les travaux réalisés par Dossou-Bédjrenou et al. (2011)
indiquent la présence de quelques individus dans l’Ouémé, la lagune du Grand Popo, la rivière
Sö, le lac Nokoué et le Couffo. Cette espèce est caractéristique des zones humides côtières
du Sud-Bénin et de l’ensemble de l’Ouest africain. Il vit dans les habitats purement aquatiques
et peut se déplacer hors de l’eau.
Compte tenu de la chasse et surtout de la destruction des habitats de cette espèce, elle est
inscrite sur la liste rouge de l’IUCN en tant qu’espèce vulnérable sur la liste rouge de l’UICN.
En 2008, sur proposition du Togo (Segniagbeto, 2008), l’espèce est inscrite en annexe I de la
Convention sur la Conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage. Les
évaluations du statut de conservation de l’espèce au Bénin par Dossou-Bédjrenou et al. (2011)
indiquent qu’elle est en danger critique de disparition au Bénin.
La faune maritime du Bénin, est très riche et diversifiée. Elle est constituée des différents
groupes zoologiques mêmes les groupes inférieurs comme les Protozoaires, les Spongiaires,
les Cnidaires, les Annélides les Echinodermes et les Bryozoaires.
➢ Spongiaires et Cnidaires
Ces groupes zoologiques n’ont pas fait objet d’étude au Bénin. Seule, la monographie
nationale sur la diversité biologique a fait état des différentes espèces recensées à ce jour.
Les Cnidaires marins recensés au Bénin comprennent 17 espèces regroupées dans 8 familles,
4 ordres et 2 classes. Ils sont représentés par les Anthozoaires appartenant aux genres Actina,
Gorgonia, Eunicella, etc. et les Hydrozoaires du genre Obelia. En se référant aux différents
fonds marins identifiés Crosnier et Berrit (1963 et 1969), les spongiaires et les cnidaires
constituent véritablement la base de l’alimentation de nombreuses espèces de vertébrés
marins comme les poissons et les tortues marins.
➢ Echinodermes
➢ Arthropodes
Les Arthropodes marins sont représentés par la classe des Crustacés. Ils sont largement
distribués dans tous les habitats côtiers et marins du Bénin. On distingue deux groupes parmi
les Crustacés : les Malacostracés et les Entomostracés.
En ce qui concerne les Crustacés ils sont représentés par les crevettes sur des fonds en
général sableux à sablo-vaseux, et ont une migration catadrome, vers l’océan pour se
reproduire, et se retrouvent par conséquent dans la région des embouchures des lagunes. Les
langoustes sont observées aussi, mais en plus faibles quantités dans les captures des
chalutiers (CNO, 1997).
La distribution de P. notialis est abondante sur les fonds vaseux et sablo-vaseux jusqu’à 45
mètres de profondeur, surtout à l’embouchure des lagunes et des estuaires. Cependant, cette
espèce est présente jusqu’à 100 mètres de profondeur. Le problème au Bénin réside dans la
faible disponibilité de ces fonds, au-delà de 5 milles marins, qui sont accessibles à la pêche
industrielle.
En revanche, P. kerathus est peu abondant. Elle a une taille maximum de 23,5 cm (adultes
mâles) et 18 cm (adultes femelles). Elle se trouve en région côtière, surtout près des
embouchures de lagunes, sur les fonds sableux à vaso-sableux. L’espèce P. longirostris a une
taille maximum de 19 cm pour les adultes. Elle est certes peu abondante, mais sur des fonds
plus rocailleux et de grande profondeur (de 150 à 600 m de profondeur). Elle migrerait le long
des côtes (CNO, 1997).
P. atlantica a une taille maximum de 17 cm pour les adultes mâles, 12 cm pour les adultes
femelles. Elle fréquente les estuaires, les lagunes et les zones côtières peu profondes de 10
et 40 m de profondeur. La distribution est partagée avec le Nigéria (CNO, 1997).
Les Malacostracés constituent le groupe le plus diversifié. Ils sont représentés par les
Brachyoures, macroures, les anomoures, les stomatopodes, et les Isopodes. Parmi les
brachyoures (Crabes), les principales familles sont : les Calappidae (Calappa galus, C. pelii,
C. rubroguttata), les Ocypodidae (Ocypode cursor, Ocypode africana), les Portunidae
(Portinus holsatus, Callinetes marginatus, C. pallidus), les Majidae et les Grapsidae, etc. Les
Macroures (crevettes, langoustes, écrevisses) sont représentés par les Palinuridae et les
Penaneidae (Penaeus duorarum; Parapenaeus Longirostris), etc. Ces deux groupes de
crustacés sont les principaux qui sont exploités par les pêcheries côtières. La taille de
l’exploitation varie d’une année à l’autre. Cependant, les données sont rarement disponibles
pour renseigner sur cette exploitation. Il faut noter que les trafics maritimes contribuent à la
modification des écosystèmes marins dans l’ensemble des océans et des mers avec les
ballasts de navires en favorisant la dispersion d’espèces au-delà de leur aire de répartition
naturelle (Carlton, 1996 ; Carlton, 2011, Ojaveer et al., 2018). C’est dans ces conditions que
Charybdis hellerii, une espèce de crabe décrite de la Nouvelle Calédonie a été récemment
découverte au Bénin (Dessouassi et al. 2019).
Les crustacés anomoures (Bernard-l’Ermite) au Bénin sont représentés par les Albunidae
(Albunea carabus), les Callianassidae (Callianassa subterranean), les Hippidae (Hippa
cubensis) et les Paguridae (Pseudoparagus sp, Eupagurs Bernhardus). Les Stomatopodes
(Squilles) avec les familles des Lysiosquillidae (Lysiosquilla hoevenii) et des Squilldae (Squilla
mantis, Squilla carabus) et les Isopodes (puce de mer) : Talitrus sp. constituent avec les
anomoures les crustacés les moins exploités. Cependant, Penaeus notialis (crevette rose du
sud) est massivement pêchée au Bénin. Par contre, les autres constituent un maillon très
important dans la chaine alimentaire du milieu marin.
Les Entomostracés au Bénin sont représentés par les Cirripèdes avec une espèce
caractéristique Chthamalus stellatus (Balanidae). On y distingue également les Copédodes et
les Ostracodes dont on ne connait aucune forme au Bénin.
➢ Mollusques
La faune malacologique des milieux marins comporte des espèces appartenant à plusieurs
formes. On y distingue :
Les Mollusques gastéropodes : les Cassidae (Cassis tassellata), les Naticidae (Natica
collaria), les Olividae (Oliva flammulata, Olivancillaria hiatula), les Strombudae, les Terrebridae
(Terebra micans), les Turrtellidae (Turritella ungulina), les Volutidae (Cymbium glans) ;
Muricidae (Thais heamastoma, Thais nodosa, Murex cornutus, Murex rosarium) ; les
Fussurellidae (Fissurella nubecula). Plusieurs de ces espèces sont exploitées dans les
pêcheries côtières. Ce sont principalement Cassis tassellata et Cymbium glans.
Les Mollusques bivalves sont représentés par les Arcidae (Arca senelis, Arca noae), les
Cardiidae (Cardium costatum, Cardium ringens), les Donacidae (Donax rugosus, Donax
pulchellus), les Pennidae (Pinna rudis), les Veneridae (Venus verrucosa). Parmi ces espèces,
ce sont surtout les Arcidae et le Cardiidae qui sont exploités dans les pêcheries côtières.
Les Mollusques les plus recherchés dans les pêcheries côtières au Bénin sont les
Céphalopodes. Ils sont représentés par deux espèces : la seiche (Sepia officinalis) et la
pieuvre (Octopus vulgaris). La quantité exploitée varie d’une année à l’autre. Souvent ces
données ne sont pas enregistrées par le service en charge de la pêche marine. En 2008 par
exemple, jusqu’à 129 tonnes de mollusques ont été exploitées sur la côte béninoise avec
principalement Sepia officinalis et Octopus vulgaris.
➢ Poissons marins
Requins 14 18 30
Raies et Batroïdes 6 11 23
Au niveau des ressources halieutiques maritimes, les petits pélagiques côtiers regroupent les
Clupéidés et les Carangidés. Les Clupéidés sont représentés par les sardinelles : Sardinella
aurita et Sardinella maderensis, l’ethmalose : Ethmalosa fimbriata et le poisson rasoir Ilisha
africana. Les Clupeidés sont essentiellement migrateurs, planctonophages et très prolifiques.
Ils abondent périodiquement dans les eaux côtières de la frontière bénino-nigériane jusqu’à
Grand- Popo et deviennent rares après Agoué (Pliya, 1980).
En ce qui concerne les Carangidés, on note la présence des carangues : Caranx hippos,
Chloroscombrus chrysurus, des comètes Decapterus spp, du musso africain Selene dorsalis
et du sériole Seriola dumerilii (CNO, 1997). Comme les Clupeidés, ils effectuent des migrations
saisonnières avec une abondance tout autant variable. La plupart de ces petits pélagiques se
rencontrent dans les eaux saumâtres et tiennent une part non négligeable dans la production
en pêche lagunaire.
Les Clupéidés sont des espèces marines (sauf l’alose) ou saumâtres, formant de grands
bancs. Les juvéniles utilisent souvent les estuaires et les lagunes. De petite taille (40 cm
maximum), très communes, ces espèces sont les plus importantes de la pêche côtière. Elles
se nourrissent généralement de plancton. Leur distribution est continentale et elles sont
souvent associées aux upwellings, riches en éléments nutritifs (CNO, 1997).
Les Carangidés sont principalement des espèces marines près des côtes, en grands bancs
se déplaçant rapidement. Leur biomasse est extrêmement variable. Ce sont des poissons
migrateurs selon la saison et les zones d’upwelling. Ils sont plus grands et peuvent atteindre
1m. Leurs nourritures se composent généralement de petits poissons et de crustacés (CNO,
1997).
• Espèces démersales
La majorité des poissons démersaux habitent les récifs coralliens se déployant au large, entre
Cotonou et Ouidah, et les fonds rocheux du plateau jusqu’au talus continental entre 30 à 200
m, exceptés les Pageots qui préfèrent les fonds sableux à sablo-vaseux. Les juvéniles
préfèrent les eaux peu profondes (CNO, 1997).
Ce sont des espèces solitaires généralement de moyenne à grande taille (jusqu’à 150 cm)
mais les gros individus deviennent rares en raison de la pression de pêche. Ils s’alimentent de
poissons et d’invertébrés. Dans le Golfe de Guinée, la plupart ont deux saisons de ponte.
De l’ensemble des taxons ci-dessus mentionnés, les espèces de poissons les plus pêchées
au Bénin sont, entre autres, Chloroscombrus chrysurus (Sapater), Selene dorsalis (Musso
africain), Pseudotolithus senegalensis (Otolithe sénégalais), Sphyraena guachancho (Bécume
guachache), Ilisha africana (Alose rasoir), Ethmalosa fi mbriata (Ethmalose d’Afrique),
Sardinella aurita (Anchois), Trichiurus lepturus (Poisson sabre). Les tailles communes de ces
espèces régulièrement pêchées est en diminution. La production est en majorité des juvéniles
et elle représente les 72 % des débarquements (Hounsounou 2014).
Ces données indiquent que la taille marchande de toutes les espèces exploitées connait une
diminution. De même, la capture de certaines espèces a considérablement diminué au cours
de ces dix dernières années. Ceci indique une forte pression qu’exercent les pêcheurs sur le
stock halieutique. Les conflits réguliers entre les pêcheurs artisanaux et les pêcheurs
industriels dans tout l’espace de l’Ouest Africain sont des illustrations de la rareté des
ressources halieutiques sur nos plateaux continentaux (Sohou & Djima, 2011).
Les menaces sont liées aux pêches régulières avec des engins de petites mailles. En plus des
pratiques destructrices de la pêche, les pollutions sous diverses formes ainsi que les
exploitations minières dans tout l’espace de l’ouest africain contribuent à la réduction des
populations des espèces exploitées. Malheureusement, l’insuffisance des données
scientifiques sur l’évolution des stocks halieutiques dans les pays du Golfe de Guinée constitue
un handicap sérieux à la définition de statut de conservation des espèces rencontrées dans
cet espace.
a
b
➢ Herpétofaune marine
Les tortues marines représentent les seules formes marines des Reptiles recensées
jusqu’alors dans les eaux marines du Golfe de Guinée. Elles présentent des caractéristiques
morphologiques adaptées aux formes de vie marine. Les habitats dont elles dépendent sont
variés pour chaque espèce, mais également pour leurs différents stades de développement.
En quittant les plages de nidification, les nouveau-nés des tortues marines entament une
phase de vie pélagique (en pleine mer) qui dure plusieurs années. A la suite de cette phase
de vie pélagique, les tortues marines sont observées régulièrement à l’état de juvénile ou de
subadulte dans les habitats de développement. Il peut s’agir d’un ou d’une série d’habitats
(souvent des habitats d’alimentation côtiers) que les tortues utilisent successivement au cours
de leur croissance jusqu’au stade adulte.
Pour certaines espèces, les arrivées, et les départs des habitats de développement, semblent
correspondre à des tailles données. Les adultes passent la plupart de leur vie dans des
habitats d’alimentation habituellement distincts des zones de nidification. Ce sont souvent des
herbiers sous-marins ou des zones saisonnières d’abondance de méduses ou d’invertébrés
benthiques. Pendant la saison de reproduction, ils se déplacent vers les sites de ponte au
voisinage desquels les tortues peuvent rester plusieurs mois (migrations pouvant atteindre
plusieurs milliers de km).
Au Bénin, quatre espèces de tortues marines appartenant à deux familles : Cheloniidae et
Dermochelyidae ont été identifiées (Dossou et al. 2007 et Segniagbeto et al. 2013)
(Planche 21). Il est présenté dans les paragraphes qui suivent le statut des différentes espèces
recensées.
Ces résultats indiquent la présence d’une aire d’alimentation et de croissance sur la côte
Béninoise. Nous présumons que le développement des algues le long du beach-rock sur la
côte Béninoise constitue la principale source d’alimentation de cette espèce essentiellement
herbivore. A ce jour aucune ponte de l’espèce n’est recensée au Bénin. Tous les individus
recensés sont récupérés dans les filets des pêcheurs côtiers ce qui témoigne de l’importance
des captures accidentelles sur les populations de cette espèce au Bénin.
La dossière d’un juvénile est disponible dans le musée des sciences de Nature Tropicale ONG.
Cet individu serait capturé dans le village de Hokognokondji proche de Ouidah (Fretey 2001).
Tout comme C. mydas, l’espèce ne pond pas sur les plages Béninoises. Sa présence est
signalée par les captures accidentelles dans les pêcheries côtières.
Les espèces de tortues marines fréquentant les côtes béninoises sont inscrites sur l'annexe I
de la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage
ou Convention de Bonn (CMS) à laquelle a adhéré le Bénin par le décret n° 83-204 du 31 mai
1983.
Cela signifie que ces espèces sont en danger d’extinction. Elles sont déclarées intégralement
protégées par la loi n° 87-014 du 21 septembre 1987 portant réglementation de la nature et
de l'exercice de la chasse au Bénin.
Il faut souligner que les Tortues marines sont vulnérables à la pollution physique (bruit, déchets
solides) ainsi qu’à la pollution chimique. Il est donc important d’éviter des rejets de tous genres
dans la mer du fait des activités de ce projet.
TABLEAU 51 : ESPECE DE TORTUES MARINES MENACEES AU BENIN SELON LA LISTE ROUGE DE L’UICN
➢ Avifaune marine
Tout comme les oiseaux d’eau du littoral, les formes marines sont également des migrateurs
paléarctiques ayant leurs sites inter nuptiaux et d’hibernation dans les zones humides
africaines. Les formes purement marines sont des Sternidae avec 14 espèces recensées sur
la côte béninoise. Parmi ces 14 espèces, deux espèces sont régulièrement rencontrées :
Sterna sandavicensis et Sterna maxima (Planche 22). En dehors des sternes d’autres
limicoles sont également rencontrés sur la côte béninoise exploitant surtout le supralittoral
sableux et les épis rocheux utilisés pour lutter contre l’érosion côtière. Au niveau de
l’embouchure du Mono (Bouche du Roy) on rencontre de nombreux groupes des limicoles tels
que les Scolopacidae et les Charadriidae.
Toutes les espèces des migrateurs qui se rencontrent sur la côte béninoise sont concernées
par les conventions internationales de conservation telles que la CMS et l’AEWA. Elles sont
également listées sur la liste rouge de l’UICN.
Les oiseaux marins du Golfe de Guinée sont rarement aperçus près de la côte (WAGP, 2004).
Les principaux groupes présents dans cette région sont les sternes, les puffins, les pétrels, les
phaétons, les frégates et fous (WAGP, 2004). Parmi les oiseaux marins, la Guifette noire
(Chlidonias niger) et la Sterne royale (Sterna maxima) ont été les espèces les plus aperçues
durant la campagne d’observation faite en saison sèche par l’équipe du WAGP (2004). En plus
de ces deux espèces, les sorties de terrain en saison humide ont également permis d’observer
des Sternes pierregarin (Sterna hirundo) et quelques Sternes caugek (Sterna sandvicensis)
(WAGP, 2004). Cependant, ces espèces sont très peu nombreuses comparativement aux
espèces côtières. Cette rareté des oiseaux marins pourrait être attribuée à l’absence de sites
de nidification appropriés, comme des îles isolées et falaises rocheuses, dans le golfe de
Guinée (WAGP, 2004).
Planche 22 : Diversité de l’avifaune la plus fréquente sur les côtes marines béninoises
Chlidonias niger (Guifette noire) (1), Sterna sandvicensis (Sterne caugek) (2), Sterna hirundo
(Sterne pierregarin) (3) et Sterna maxima (Sterne royale) (4)
Source : D’après ADJAKPA, Étude des potentialités en espèces aviaires des sites constitutifs du réseau des
réserves biologiques dans les zones humides du Sud-Bénin ; Abomey-Calavi, 1999
Ce sont là quatre oiseaux marins les plus fréquemment observés près de Cotonou.
➢ Mammifères marins
Les Mammifères marins ou l’ordre des Cétacés comprend deux sous-ordres : les mysticètes
ou baleines à fanons (les baleines, les rorquals) et les odontocètes ou baleines à dents,
regroupant environ 70 espèces telles que cachalots, orques, dauphins, marsouins, baleines à
bec. En Afrique de l’Ouest, approximativement 27 espèces de mammifères marins ont été
recensées. Au Bénin, 8 espèces ont été recensées à ce jour selon les travaux de Sohou et al.
(2013) et Zwart & Weir (2014). Les paragraphes qui suivent présentent le statut des 7 espèces
recensées.
• Mysticètes
Trois espèces de mysticètes ont été recensées au Bénin. Il s’agit de la baleine à bosse
(Megaptera novaeangliae). Elle est souvent observée sur la côte béninoise dans les mois de
juillet à novembre. Les travaux de Van Waerebeek et al. (2001) indiquent que les troupeaux
de ces mammifères marins qui parviennent sur la côte du Bénin sont ceux de l’Atlantique sud.
On estime qu’au cours de leur migration depuis l’antarctique, ils traversent le Cap sud-africain,
remontent vers l’Angola et le Gabon en suivant le courant du Benguela et la mousson de
Sainte Hélène (températures froides de 24-25°C). Ils atteignent les eaux du golfe de Guinée
en juillet.
Dans ces eaux naissent de jeunes baleineaux. Ils y séjournent jusqu’à l’arrivée des courants
du Nord Est équatorial chauds en novembre. L’élévation de la température des eaux marines
provoquée par ces courants entraîne une migration en sens inverse de ces animaux (mères
et jeunes) le long de la côte. Des observations ont montré que ce comportement de migration
proche des côtes se fait pour éviter l’attaque des jeunes par les grands pélagiques (Orques)
(Van Waerebeek et al. 1999 et Van Waerebeek et al. 2001). La période migratoire de l’espèce
sur la côte béninoise est exploitée par Nature Tropicale ONG en collaboration avec la marine
béninoise pour organiser le Whale Watching.
• Dontocètes
Les travaux d’inventaire à ce jour signalent la présence de 6 espèces d’odontocètes. Il s’agit
du cachalot (Physeter macrocephalus), le plus géant des odontocètes, signalé par un individu
juvénile au port de Cotonou (Sohou et al. 2013). Dans le cadre du programme de suivi des
mammifères marins sur la côte béninoise, les espèces de dauphin recensées sont entre
autres : le dauphin tacheté de pantropical (Stenella attenuata), le dauphin tacheté de
l’Atlantique (Stenella frontalis), le grand dauphin de l’Atlantique (Tursiops truncatus) et le
dauphin commun (Delphinus delphis). Un spécimen de la baleine de Cuvier (Ziphius
cavirostris) a été capturé au niveau de la plage de Togbin en 2011 selon les travaux de (Sohou
et al. 2013). En ce qui concerne le dauphin à bosse de l’Atlantique (Sousa teuszii) des
observations sur la côte béninoise ont été réalisées par Zwart & Weir (2014).
Il faut également noter que la période de présence de ces mammifères marins dans les eaux
guinéennes coïncident avec les upwellings ivoiro-ghanéens créant ainsi des conditions
physico-chimiques (température, vent et salinité) et biologiques (présence d’une ressource
biologique abondante) favorables. Selon les travaux de Prideaux (2003) l’habitat critique de
certaines espèces de Cétacés est défini par des paramètres océanographiques plus mobiles,
incluant la température de l’eau, la salinité, et les courants, tels que les zones d’alimentation
générées par les phénomènes d’upwellings ou autres conditions océanographiques en
constante évolution. Suivant cette hypothèse, nous suggérons que le programme de gestion
intégré du littoral se doit d’intégrer des approches biologiques en prenant en compte
l’observation des Cétacés ou des tortues marines sur la côte. Ces approches pourront
contribuer à l’explication de certains phénomènes météorologiques, géophysiques
océanographiques, etc.
De toutes ces espèces de cétacés, le statut de Souza teuszii devient de plus en plus
préoccupant dans l’ensemble du Golfe de Guinée. Il a été récemment admis à l’annexe I de la
CMS et de la CITES (WWF, 2009). Même si au niveau de l’UICN l’espèce est considérée
comme en danger critique de disparition sur la liste rouge, son statut actuel est critique dans
son aire de répartition. C’est une espèce essentiellement côtière (au plus 20 m de profondeur)
dont la distribution va du Banc d’Arguin en Mauritanie en Angola. On connait de petits groupes
dispersés le long de la côte Atlantique de l’Afrique (Banc d’Arguin, Delta de Saloum, Ile de
Bijagos, côtes Camerounaise, Gabonaise et Angolaise). Au Bénin, il semblerait qu’il y a un
petit groupe qui se déplace régulièrement entre le port de Cotonou et le Port de Lomé.
Compte tenu de l’habitat de cette espèce, les interactions avec les pêcheries côtières et avec
les trafics maritimes sont très fréquentes dans les régions où les populations sont observées.
Aujourd’hui, toutes les espèces de cétacés qui fréquentent la côte béninoise sont concernées
par les traités internationaux sur la conservation de la biodiversité (CMS, CITES, CDB,
Ramsar, etc.).
Ces espèces figurent également sur la liste Rouge de l’UICN. Il est évident que les travaux
d’exploration prévus dans le cadre de ce projet tiennent compte du statut de ces espèces et
de leur biologie.
• Espèces Menacées
Des organisations d’ordre international ont été utilisées comme cadre de référence pour ce
projet. Ainsi, les deux principales sources de référence citées dans cette section sont la liste
rouge des espèces menacées de l’Union mondiale pour la conservation de la nature (UICN)
ainsi que la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore
sauvages menacées d’extinction (CITES).
L’UICN a été fondée en octobre 1948 suite à une conférence internationale tenue à
Fontainebleau, en France. Il s’agit du plus important réseau de conservation au monde. Sa
mission est d’influencer, encourager et assister les sociétés de partout à travers le monde afin
de conserver l’intégrité et la diversité de la nature et de s’assurer que l’utilisation des
ressources naturelles se fasse de façon équitable et écologiquement durable.
CITES, aussi connue comme la Convention de Washington, est un accord international entre
états. Elle est entrée en vigueur le 1er juillet 1975, et elle a pour but de veiller à ce que le
commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la
survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
- Faune benthique
Aucun organisme benthique dans la zone d’étude ne se trouve sur liste rouge des espèces
menacées de l’UICN (2006) ou dans les annexes de la CITES (2006).
- Invertébrés marins
Aucun crustacé ou mollusque dans la zone d’étude ne possède un quelconque statut de
conservation en regard de l’UICN (2012), de CITES (2006) ou même de CMS (2006). A priori,
les espèces de ces groupes ne seraient donc pas menacées au niveau international par les
activités de pêche.
- Poissons
- Mammifères marins
L’UICN considère trois des huit espèces de mammifères marins qui fréquentent les eaux
béninoises comme étant des espèces vulnérables, et deux espèces comme étant à faible
risque. Pour les trois autres, aucun statut n’a été attribué par manque de données adéquates.
D’autre part, la Convention de Washington (CITES) reconnaît un statut de conservation
prioritaire aux espèces suivantes (Tableau 51). Les autres espèces sont classées au second
rang en importance.
TABLEAU 52 : ESPECES DE MAMMIFERES MARINS MENACEES AU BENIN SELON LA LISTE ROUGE DE L’UICN.
Potentiel
Espèces Caractéristiques d’habitat
sur le site
Pendant la migration, les baleines à bosse restent près de la surface.
Pendant l'alimentation et la mise-bas, ces rorquals préfèrent les eaux
Baleine Rorqual à peu profondes. Au cours de l’élevage de leur petit, les rorquals à bosse
bosse sont habituellement trouvés dans les eaux les plus chaudes de cette
Megaptera latitude. Les aires de mise-bas sont souvent retrouvées à proximité des
novaeangliae systèmes de récifs en mer, les îles, ou les rivages continentaux. Les Faible
aires d'alimentation du rorqual à bosses se trouvent dans les eaux
côtières froides et productives.
Les cachalots ont tendance à habiter des zones d’une profondeur d'eau
de 600 m ou plus, et sont rares dans les eaux de moins de 300 m de
profondeur. Les femelles se trouvent généralement dans les eaux
Cachalot profondes (au moins 1000 m) des basses latitudes (moins de 40°, sauf
Physeter dans le Pacifique Nord, où elles se trouvent aussi haut que 50°). Ces
macrocephalus conditions correspondent généralement à des températures d’eau de
surface supérieures à 15°C, et pendant que les femelles sont parfois Faible
observées près des îles océaniques, elles vivent généralement loin de
la côte. Aucun habitat essentiel n’a été désigné pour cette espèce.
Les Rorquals de Bryde, préfèrent les eaux tempérées tropicales et
Rorqual de Bryde subtropicale très productives et chaudes à travers le monde (16-20°C). Faible
Balaenoptera eden La plus petite variante de cette espèce peut préférer les eaux près de la
côte et du plateau continental.
Source : *UICN (2012.2). www.iucnredlist.org/
- Reptiles
Quatre espèces de tortues marines figurent sur la liste rouge des espèces menacées de
l’UICN : Lepidochelys olivacea, Dermochelys coriacea, Chelonia mydas et Eretmochelys
imbricata. De plus, elles sont officiellement reconnues par la Convention CITES. Aussi, étant
des espèces migratrices, elles figurent sur la liste de la Convention de Bonn (Convention sur
la protection des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage) que le Bénin a ratifié
en 1983 (CMS, 2006, cité dans Roche, 2010). Finalement, un Mémorandum d’Accord sur les
mesures de conservation pour les tortues marines de la côte Atlantique de l’Afrique a été signé
en mai 1999 par plusieurs pays du nord et de l’ouest de l’Afrique, dont le Bénin.
TABLEAU 53 : POSITION GEO-REFERENCEES DES DEUX AIRES MARINES PROTEGEES SUR LES COTES
BENINOISES
XCoord. YCoord.
1°54’29,33’’E 6°17’32,20’’N
Site Bouche du Roy- 1°55’18,67’’E 6°13’11,65’’N
Togbin Daho 2°19’22,50’’E 6°16’21,32’’N
2°18’49,31’’E 6°20’47,17’’N
1°54’29,33’’E 6°17’32,20’’N
Site de Donatin 1°55’18,67’’E 6°13’11,65’’N
2°19’22,50’’E 6°16’21,32’’N
2°18’49,31’’E 6°20’47,17’’N
Source : MCVDD/DGEC, 2019
➢ Population
population
120000
100000
Population
80000
60000
40000 population
20000
0
1979 1992 2002 2013
Années
Source : INSAE, RGPH 1979 à 2013
L’analyse des tendances affichées par la figure 39 montre que la population du secteur
d’accueil du projet s’est accrue au cours des dernières décennies conformement à
l’évolution démographique au niveau de la ville.
Par ailleurs, les données de INSAE montrent, dans la zone du projet, le taux de la
population active susceptible d’avoir un besoin d’emplois avoisine les 68,2 % des
habitants.
La population de l’univers portuaire est composée d’usagers, du personnel du port de Cotonou,
des acteurs du port de pêche et des populations riveraines installées à l’Est et pratiquant les
activités de pêche. Cette population est cosmopolite et regroupe différentes composantes
socio linguistiques du Bénin et de nationalités diverses.
➢ Ethnies
Sur le plan sociolinguistique la population se présente comme suit : Fon 69,8 % ; Adja 16,5
% ; Yoruba 9 % ; Bariba 0,5 % ; Dendi 0,3 %. Les Fon et apparentés sont majoritaires dans
tous les arrondissements. Il s’agit des Aïzo, des Xwéda, etc. Certains groupes socioculturels
constituent des minorités dans l’arrondissement. Il s’agit des Bariba, des Haoussa et des
Dendi. Cette diversité socioculturelle est un facteur favorable à la diversité du patrimoine
culturel car, chaque groupe sociolinguistique est rythmé par des cérémonies, des fêtes et des
cultes traditionnels qui fascinent le visiteur.
Au niveau de la communauté des pêcheurs au sein du port et ses environs les acteurs de la
pêche dans l’enceinte du port et ceux riverains au port à l’Est, les Xwlà, Xwéda, Toffin
constituent la majorité.
➢ Religions
Concernant la pratique religieuse, la zone du projet est une zone où les pratiques ancestrales
communément appelées vodoun demeurant vivaces. Cependant, on y observe la cohabitation
de plusieurs religions. C’est le cas du temple des egungun ou revenants et de la chapelle Bon
Pasteur, une multitude d’églises évangéliques, de mosquées familiales, etc. Les principales
confessions religieuses des populations de la commune sont : l’animisme (40,7 %) ; le
catholicisme (41,2 %) ; l’islam (3,6 %) ; le protestantisme (1,0 %) et autres (7,5 %) (INSAE,
2013). Ces pratiques religieuses se retrouvent sensiblement dans les mêmes proportions au
niveau des arrondissements. Cependant, les adeptes des cultes traditionnels sont plus
nombreux en milieu rural qu’en milieu urbain où les religions chrétiennes tendent à prendre le
pas sur le vodoun.
Le syncrétisme religieux qui règne au cinquième arrondissement fait sa particularité parmi
toutes les villes du Bénin. C’est un des atouts culturels majeurs de la ville qui mérite de faire
l’objet de plus d’attention dans le cadre de la mise en œuvre du présent projet.
La dimension religieuse sur le site du port de Cotonou montre que les acteurs au sein du
domaine portuaire sont de différentes religions. On distingue dans ce contexte, des
pratiquants des religions importées (christianisme, Islam etc.) et de la religion endogène. Ces
différentes religions ne sont pas cloisonnées dans la pratique, elles se révèlent
complémentaires dans la mesure du possible et selon les circonstances. Dans le domaine de
la pêche maritime, il est reconnu une association de la religion endogène avec cette activité.
Ainsi, sur le site du port de Cotonou notamment au port de pêche, les acteurs de la pêche
installés au port de Cotonou associent la religion endogène à leurs activités. Il s’agit pour ces
acteurs de rechercher l’épanouissement et la rentabilité.
Les divinités présentes sur le site du port de pêche sont des instruments de protection de la
vie du pêcheur soumis à une activité couverte d’incertitude où chaque voyage en mer s’allie
avec le bonheur, l’amertume, le malheur et l’accident. Ces divinités renforcent les pêcheurs
et lui octroie une maitrise de l’océan. On observe au port de pêche les divinités suivantes dans
le sanctuaire : Edan, Agboviagban (fétiche de l’eau), Adja-Tado, Sakpata, Vénavi, Edan-
Malènou-Agajoux, Xhèvièzo, Dan houènyon, et biens d’autres divinités. Selon les
investigations sur le site, la divinité Dan houènyon est le tout premier fétiche qui a été installé
en ces lieux. Il s’agit aussi des divinités comme Adjakanlinmabou Tado, Agoué, Hêviosso,
Manlênou, Sakpata, Gou et Mami Wata. Ces pratiques et divinités constitues l’aspect visible
de la spiritualité au port de Cotonou. Dans la mesure où le site du port de pêche devrait être
inclus dans les sites à aménagés, Cette dimension religieuse doit être prise en compte parce
qu’elle est élément indispensable à l’exercice de la pêche selon les acteurs.
➢ Acteurs de la pêche :
Parmi les acteurs de la pêche installés dans le domaine portuaire et qui sont concernés
évidemment ou probablement au présent projet du port de Cotonou, on distingue nombre
d’acteurs diversifiés. Il s’agit de :
• Les pêcheurs
Dans cette catégorie, on distingue des propriétaires de pirogues (Tableau 53). Ce type de
pêcheurs est propriétaire de pirogue. Les propriétaires de pirogue sont pour certains encore
en activité en participant aux campagnes de pêche tandis que d’autres ne vont plus en mer,
mais laisse d’autres partenaires prendre les commandes. Le propriétaire dans ce dernier cas
partagera les produits de mer avec son partenaire qui a eu les commandes.
TABLEAU 54: REPARTITION DES DIFFERENTS ACTEURS DE PECHE RECENSES AU PORT DE PECHE ARTISANAL DE
COTONOU DU 23 DECEMBRE 2019 AU 4 JANVIER 2020
On distingue également parmi les pêcheurs, ceux propriétaires de filets et qui ne disposent
pas de pirogues. Ils sollicitent généralement les barques d’autres pêcheurs afin de se rendre
en mer.
L’effectif des pêcheurs après recensement au port de pêche artisanal est de 881 personnes.
Cet effectif non exhaustif sera à la hausse pendant la grande saison de pêche. Selon les
sources du port de pêche de Cotonou, cet effectif est d’environ 1300 pêcheurs dans les
registres entre juillet et novembre ; le pic est atteint entre juillet-septembre.
• Les soudeurs
Ceux-ci interviennent dans la réparation des engins et matériel dans la pêche industrielle. De
même que les menuisiers et charpentiers, leur installation sur le site est santonnière.
• Les mécaniciens
Cette catégorie d’acteur intervient dans la réparation des moteurs des engins de pêche. Dans
les saisons de fables moissons, ces acteurs opèrent parfois en dehors du port de pêche. 10
mécaniciens ont été recensés sur le site.
• Les mareyeuses
Elles constituent la majorité du groupe des femmes exerçant une activité dans le port de pêche
de Cotonou. Leur effectif est de 726 au recensement. Cet effectif comme celui des tous les
acteurs n’est pas exhaustif mais dépend des saisons. Selon les acteurs du port de pêche cet
effectif serait de 1200 dans les registres. Il faut aussi compter parmi les effectifs avancés par
les acteurs, ceux actuellement ayant migré, ayant changé d’activité, inaptes ou décédés.
Parmi, les mareyeuses, il existe celles qui sont propriétaires de pirogues et de filets. Ces
dernières sont en partenariat avec les pêcheurs pour l’exploitation de ces engins et la gestion
des produits de pêche.
• Les écailleuses
Ces actrices se chargent d’enlever les écailles des poissons et les éviscèrent à la demande
poisson. Cette activité est lucrative au port de Cotonou et rapportent de montants satisfaisants
aux actrices. Cette activité à de la valeur à Cotonou et pourrais perdre don audience en dehors
de Cotonou si la localisation devait être effective hors des frontières de Cotonou. De même,
ces actrices pour perdre leur activité dans le cas échéant en raison de capacité à mouvoir
limiter.
L’effectif des écailleuses à partir du recensement s’élève à 42 personnes. Ce chiffre peut aussi
s’élever, car les actrices dans ce domaine ne sont pas sédentaires et exercent d’autres
activités dans le quotidien. Les acteurs du port de pêche les estiment à environ 130
personnes.
• Les commerçantes
Ces commerçants offrent des articles divers, notamment les condiments, les sceaux en
plastique, la restauration etc. Elles sont situées aussi bien à l’intérieur du site qu’à l’extérieur.
Il a été dénombré 118 commerçants au recensement. Ces commerçants sont à la fois des
personnes installées sur le site aussi bien que ceux qui sont de passage quotidiennement.
• Les transformatrices
Ces transformatrices participent à la chaine des valeurs des produits de pêche, il existe sur le
site quelques-unes qui fument le poisson sur le site. Dans l’exercice de leur métier, me
poisson est soit fumé, frit, séché, fermenté ou salé (Lanhouin). Elles sont au nombre de 5
recensées sur le site.
Cette catégorie aide à trier les poissons et à les disposer selon leur nature. Les aides
travailleuses assistent les mareyeuses et les autres acteurs dans l’exercice de leurs activités.
D’autres attirent les clients auprès des commerçants. Elles sont postées et le regard tourné
vers la porte principale du port de pêche de Cotonou. 2 tireuses ont été identifiées sur le site
du port de pêche.
• Les Coiffeurs
Il existe au sein du port de pêche de Cotonou des ateliers de coiffure pour hommes. Ainsi trois
(3) coiffeurs ont été identifiés sur le site du projet. Ces coiffeurs bénéficient en même temps
des besoins de coiffure des hommes du site aussi bien que de ceux des services administratifs
situés à proximité du port de pêche.
• Les couturiers
Le site du port de pêche est un milieu social par excellence et exprime la nécessité de la
division du travail en rapport avec les besoins sur le site. Les couturiers facilitent la tâche aux
acteurs du port de pêche en leur apportant leurs compétences dans la couture afin de
d’atténuer le temps perdu à rechercher et à visiter un les couturiers dont les rendez-vous ne
sont pas souvent tenus. Il s’agit donc de se situer sur les lieux de travail des mareyeuses et
pêcheurs qui n’ont certainement pas le temps de solliciter les services des couturiers et le suivi
de la prestation. On dénombre quatre (4) couturiers sur le site du projet.
Les acteurs au sein du domaine portuaire sont de différentes religions. On distingue dans ce
contexte, des pratiquants des religions importées (christianisme, Islam etc.) et de la religion
endogène. Ces différentes religions ne sont pas cloisonnées dans la pratique, elles se révèlent
complémentaires dans la mesure du possible et selon les circonstances. Dans le domaine de
la pêche maritime, il est reconnu une association de la religion endogène avec cette activité.
Ainsi, sur le site du port de Cotonou notamment au port de pêche, les acteurs de la pêche
installés au port de Cotonou associent la religion endogène à leurs activités. Il s’agit pour ces
acteurs de rechercher l’épanouissement et la rentabilité.
Les divinités présentes sur le site du port de pêche sont des instruments de protection de la
vie du pêcheur soumis à une activité couverte d’incertitude où chaque voyage en mer s’allie
avec le bonheur, l’amertume, le malheur et l’accident. Ces divinités renforcent les pêcheurs et
lui octroient une maitrise de l’océan. On observe au port de pêche les divinités suivantes dans
le sanctuaire : Edan, Agboviagban (fétiche de l’eau), Adja-Tado, Sakpata, Vénavi, Edan-
Malènou-Agajoux, Xhèvièzo, Dan houènyon, Adjakanlinmabou Tado, Agoué, Hêviosso,
Manlênou, Sakpata, Gou et Mami Wata, etc. Selon les investigations sur le site, la divinité Dan
houènyon est le tout premier fétiche qui a été installé en ces lieux. Ces pratiques et divinités
constitues l’aspect visible de la spiritualité au port de Cotonou. Dans la mesure où le site du
port de pêche devrait être inclus dans les sites à aménager, cette dimension religieuse doit
être prise en compte parce qu’elle est élément indispensable à l’exercice de la pêche selon
les acteurs.
Les constructions au port de Cotonou qui abritent les activités portuaires sont en matériaux
modernes et regroupées, Certaines sont définitives et d’autres sont démontables. Les
constructions pour la plupart sont en toiture de dalle ou en tuile qui met ces infrastructures à
l’abri de la proximité de l’océan qui abiment les toits prématurément. Celles qui se situent à
l’Ouest port de Cotonou seront démolies pour la plupart par les travaux d’extension du port.
1 2
3
4
Planche 25 : Quelques constructions dans la zone d’extension du bassin portuaire à l’Ouest
Bâtiment de service du concessionnaire COMAN situé à l’Ouest du port de Cotonou (1) ; Magasin
service du concessionnaire COMAN à l’Ouest du port de Cotonou (2) ; Bâtiment type bureaux RDC
de la SOBEMAP (3) ; Bâtiment type bureaux RDC du PAC (4)
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, EIES PAC, Septembre 2020, Mars 2021
Ces habitations de fortune qui sont perceptibles à l’Ouest le long de la clôture du port sont
exploitées par des personnes étrangères pour la plupart, en difficulté d’intégration sociale.
Ces milieux sont des nids d’insécurité car un peu enclavés et habités par des marginaux
sociaux.
Sur le plan de l’assainissement, la zone du projet présente une situation plus ou moins
satisfaisante. Au port de Cotonou, les différents secteurs d’activités sont dotés de sanitaires
modernes qui permettent aux agents de cette institution de se soulager en cas de besoin.
Certaines de ces toilettes sont toutefois non fonctionnelles. De même, malgré la présence de
ces toilettes, l’on observe des comportements déviants de la part des usagers. Certains font
leurs besoins dans la nature et plus précisément dans les espaces vides et cachés du port.
1
2
La propreté au sein du port est remarquable avec un balayage matinal dans l’enceinte par un
service d’entretien.
1 2
Vue d’une équipe de balayage sur le quai Nord (1) ; Vue d’un agent d’entretien sur la voie passant
devant le concessionnaire COMAN (2)
Source : INROS LACKNER, Travaux de terrain, EIES PAC, Septembre 2020
De même, il est observé l’installation sur l’espace de manutention du port des poubelles
affectées aux ordures. Ces poubelles sont plus ou moins utilisées par les usagers.
A l’Ouest et dans l’enceinte du port à proximité du site réservé au stationnement des poids
lourd sont observés des comportements déviants polluant l’espace. Cet espace sert de lieu
d’aisance dans la nature pour les usagers pour les transporteurs.
1 2
Planche 30 : Mauvaise gestion des déchets par endroit dans l’enceinte du port
Dépôt anarchique de déchets solides à proximité du parking pour camions (1)
Lieu d’aisance dans la nature pour les usagers du parking pour camions (2)
Les activités portuaires sont dominées par le sexe masculin sur le site du port de Cotonou.
Les activités portuaires comportant des risques non négligeables ne sont pas prisées par le
sexe féminin. Cependant dans l’administration du port de Cotonou on note une présence non
négligeable du sexe féminin occupant des postes de responsabilité comme les hommes. Ainsi
dans l’administration du port de Cotonou, il n’y a pas de division de travail en fonction du sexe.
Les hommes et les femmes travaillent en parfaite symbiose sans discrimination et le
recrutement aux divers postes de l’administration est fonction des compétences recherchées.
Au niveau du secteur de la pêche au port de pêche, l’on note une répartition des tâches sur la
base du sexe. Ainsi, la pêche est réalisée par les hommes tandis que la vente des produits de
pêche reste l’apanage des femmes. Cependant, l’on note une interaction entre les hommes et
les femmes engagés dans les activités de pêche. Les femmes participent au financement des
activités de pêche au niveau des achats d’engins de pêche, d’approvisionnement en carburant
et en partenariat dans la gestion des pirogues et des produits de pêche. Les femmes sont plus
remarquables dans la vente des poissons, condiments et autres articles à usage domestique.
Il n’y aucune restriction aux activités des femmes ni des contraintes particulières au sexe
féminin.
Cependant, l’on note une discrimination au niveau des taxes d’accès au site du port de pêche
dans le cadre des activités. Les hommes sont exonérés des droits d’entrée.
Total 501
Source : Syndicats des pêcheurs du port de pêche, (Enquête INROS LACKNER, Avril 2021
Pêcheur de Tohounga 15
Pêcheur de barque Watcha 10
Pêcheur de barque Avion 17
Pêcheur de barque en ligne 12
1 Pêcheurs
Pêcheur de barque Soovi 18
Pêcheur de barque à requin 28
Pêcheur de barque à sardinelle 18
Pêcheur de barque Aheba 10
2 Mareyeuses
60
3 Ecailleuses
4 Trieuses de poissons 25
5 Transformatrices de poissons 50
6 Commerçantes 65
Couturiers Ambulants
Coiffeurs 00
7 Artisans
Mécanicien 02
Menuisier 03
8 Cambistes 04
Source : Syndicats des pêcheurs du port de pêche, (Enquête INROS LACKNER, Avril 2021
➢ Activités portuaires
Le port de Cotonou est spécialisé dans le transport de marchandises avec le fret de produits
en direction du Bénin, des pays voisins et de l’hinterland. Le port de Cotonou s’investit dans
diverses activités dont l’objectif est de fournir un service de qualité aux navires et dans
l’acheminement des marchandises vers les clients. Ainsi on note :
• L’assistance aux navires qui assure l’accueil des navires dans des conditions
souhaitées. Selon ces dernières conditions, le pilotage. Cette condition est obligatoire
pour tous les navires de plus de 1 000 m3 entrant ou sortant du port de Cotonou ou
• Les prestations aux marchandises qui permettent le transit des marchandises par le port
de Cotonou avec une garantie de sécurité. Ces prestations sont subordonnées au
payement des droits de passage et de péage en fonction des destinations.
• La concession de domaine, location des terre-pleins et des hangars. Cette activité
concerne la concession de domaine, la location de terre-pleins et des hangars classés
magasins–calés des box de restauration et d’autres magasins sous ou hors douane
appartenant au port de Cotonou.
• Le Tracking des navires. Il permet de de rendre disponible des prévisions des navires sur
une plateforme digitale, il s’agit aussi de connaitre la situation du grand bassin ayant une
issue libre vers la mer et où les navires peuvent mouiller.
• Les prestations de cession et de locations diverses qui concernent des cessions d’eau,
d’électricité, des titres d’accès, vente de barème de redevance, d’annuaires de marée, de
bulletins statistiques, location de moto-pompe, de camion-incendie et de vedettes, mise à
disposition de plongeur, fourniture de poubelles, amarrage de poste et l’assistance vide-
câle.
Pour renforcer ces prestations et son efficacité dans l’exercice de ses activités le port de Cotonou
s’investit dans la modernisation et l’extension de ses ouvrages. Cette dynamique répond à la
nouvelle donne en matière de prestations portuaires dans la sous-région. Le Togo, la Côte-d’Ivoire,
le Ghana et le Nigéria titre d’illustrations ont entrepris de vastes travaux de modernisation et
d’extension de leurs installations pour être plus compétitifs et sollicités par nombre de navires et
d’opérateurs économiques. Dans cette même logique, Le port d’Abidjan en Côte d’Ivoire et celui
de Téma au Ghana sont en tête dans le domaine portuaire dans la région pour le fait qu’ils sont
capables d’offrir leurs services aux plus gros navires en raison de la profondeur et de l’extension
de leurs bassins. Les aménagements se justifient au port de Cotonou pour plus de compétitivité
et d’attraction des investissements. A ce titre, l’on peut estimer que le plan d’eau du port de
Cotonou doit être amélioré car si l’on s’en tient à celui du port d’eau à Abidjan qui est de 1 000 ha
contre 80 ha au port de Cotonou ; ce dernier est limité en termes de coût de passage et des délais.
Ce déficit d’aménagement couplé avec la fermeture des frontières avec le Bénin par le Nigéria, la
performance économique du port de Cotonou s’est vue éprouvée. Ainsi, au 2ème semestre de
l’année 2019 alors que l’on observe dès l’entame de cette période, une hausse avec un tonnage
de 5,98 millions, elle est retombée à 5,55 millions au cours de ce semestre de l’année 2019.
Cette baisse due à des évènements exogènes a négativement impacté le 2ème semestre de
l’année 2019 qui avait pourtant démarré avec un tonnage de 5,98 millions contre 5,55 millions à la
même période de l’année 2018. A cet effet et face aux conséquences issues de la fermeture des
frontières nigérianes, une chute des volumes s’est fait ressentir dans presque tous les segments
sauf ceux du RORO et de l’export qui quant à lui a même connu une hausse.
Ainsi, les trafics conteneurs, vracs liquides, vracs solides ont-ils subit des baisses
contrairement aux trafics cargos divers, véhicules qui eux ont connu une augmentation malgré
tout.
Toutefois, il convient de mentionner que le trafic export a connu une nette progression grâce
aux exportations de coton et de noix d’où un tonnage total de 1,33 million contre 1,13 million
en 2018.
Malgré ce insatisfaisant, on remarque cependant des satisfecit car, si les trafics conteneurs,
vracs liquides, vracs solides connaissent des baisses, les trafics cargos divers, véhicules ont
connu une augmentation. De même, le trafic export a connu une nette progression grâce aux
exportations de coton et de noix avec un tonnage total de 1,33 million en 2019 pour 1,13 million
en 2018.
En référence aux informations parues dans Port-Info (le trimestriel d’information du Port Autonome
de Cotonou) du 24 Mars 2020, le port de Cotonou enregistre un trafic global cumulé (import et
export) qui s’établit à près de 11 millions de tonnes en 2019 contre 9,4 millions en 2017, soit une
progression de 15 %. Cette performance à la hausse est l’une des retombées de la mise en œuvre
de la gestion déléguée qui œuvre inlassablement pour le non encombrement de la rade et
l’enceinte portuaire et pour la performance des prestations portuaires et la fluidité des activités
(Président Talon, 2019). Selon la même source, l’augmentation du capital du PAC de 16 à 250
milliards FCFA (24,2 à 378 millions d’euros) a été décidée au cours du conseil d’administration du
21 janvier 2020. Cette performance du Port doit impacter toutes les activités de la plateforme
portuaire et même les revenus des toutes les catégories d’acteurs qui exercent avec du personnel
permanent et non permanent. Le rôle des activités portuaires dans le développement économique
actuel du Bénin est indiscutable malgré la rareté des données comparables pour justifier cette
importance. Le port de Cotonou assure une partie importante du trafic import-export des pays
enclavés de l’Afrique de l’Ouest (Mali, Burkina Faso et Niger).
TABLEAU 57: ILLUSTRATION DES PRIX DE QUELQUES ESPECES PECHEES AU PORT DE PECHE DE COTONOU
Valeur en
Espèces
FCFA/kg
Ilisha africana 300
Esox lucius (Brochet) 2 200
Brachydeuterus auritus (Pelon) 900
Rachycentron canadum 2 200
Raja spp (Raie) 1 000
Pseudotolithus spp (Bar) 3 000
Sphyraena guachancho (Brochet) 400
Polydactylus quadrifilis (Capitaine) 3 000
Dentex spp (Dorade) 3 000
Cypselurus spp (Exocet) 800
Rhinobatos rhinobatos (Raie guitare) 1 100
Sardinella spp (Sardinelle) 1 000
Euthynnus alletteratus (Thon) 500
Scomberomorus tritor (Maquerau) 2 000
Carcharhinus amboinensis (Requin) 325
Galeoides decadactylus (faux capitaine) 1 100
Hemiramphus spp (Demi-bec) 400
Source : Division des statistiques de la Direction des ressources Halieutiques Bénin, décembre 2019
L’analyse du tableau montre que le prix au kg des produits de la pêche est fonction de l’espèce.
Ainsi, certaines espèces coutent plus chères que d’autres. Sur cette liste, le Pseudotolithus spp,
Dentex spp et Rachycentron canadum sont des espèces dont le prix au kg dépasse 2000FCFA.
Le prix le plus bas est attribué à Ilisha Aficana (300 FCFA).
Chez les commerçantes de poisson sur le site du projet, Sardinella aurita est vendu à
2500FCFA/kg et les Thunnus thynnus sont vendus à 3000FCFA/kg. Ces prix diffèrent aussi selon
les marchés. Ainsi, il a été démontré en 23 014 que les prix des poissons au kg est compris entre
1 542 et 824 FCFA/kg au marché de Dantokpa-Todomè à Cotonou qu’au marché de Tokpa-Zoungo
à Abomey-Calavi où le prix est compris entre 1 052 et 253 FCFA/kg (Séto Jeanne, 2015).
➢ Performances économiques au port de pêche de Cotonou
Le chiffre d’affaire au port de Cotonou est estimé à partir des recettes moyennes des pêcheurs,
mareyeuses, commerçantes, droits d’entrée et vente des glaces (Tableau 57). Ces différentes
recettes sont limitées par les différentes conjonctures liés aux saisons de pêche, à la
mobilisation des pêcheurs, à la fluctuation du marché, à l’inconstance des chiffres et à
l’inexistence d’une comptabilité des activités de pêche, mareyage et de commerce au sein du
port de pêche de Cotonou. Ces chiffres ont été enregistrés à partir des chiffres de vente
déclarés des captures, des déclarations des acteurs dans le domaine commercial et de
l’administration du port de pêche. Les chiffres officiels sont limités par le fait que toutes les
captures ne passent pas par les mécanismes officiels d’enregistrement des captures et ne
sont pas tous vendus au kilo. De même, des captures sont vendues la nuit en dehors du regard
de l’administration. De ce fait, la présente estimation est fondamentalement basée sur les
déclarations des acteurs du port de pêche de Cotonou.
Le chiffre d’affaire mensuel au port de pêche de Cotonou est estimé à 959 474 508 F CFA.
L’activité de pêche n’est pas isolée, elle interagit avec d’autres métiers aussi bien des hommes
que des femmes. Cette activité a engendré d’autres métiers dont plusieurs personnes tirent
leurs revenus. Autour de l’activité de pêche se trouve le mareyage réservé essentiellement
aux femmes ces dernières travaillent en étroite collaboration avec les pêcheurs. Elles
constituent les débouchés des pêcheurs. L’activité des mareyages existe par le biais de
l’existence du mareyage. Le premier marché des produits de pêche est l’univers du mareyage.
Réciproquement, l’activité de pêche ne peux exister sans le mareyage en ce sens qu’il
constitue le marché sûr des produis de pêche.
Ainsi, les captures sont vendues prioritairement aux mareyeuses qui peuvent être un époux,
un associé ou un fournisseur particulier. Les mareyeuses contribuent à la réalisation des
activités de pêche par leur financement ponctuel des intrants ainsi que du matériel de pêche.
Les mareyeuses sont donc un support indéniable au développement et à la réalisation des
activités de pêche. Les pêcheurs et les mareyeuses collaborent en parfaite symbiose.
Dans cette chaîne de valeur, se trouvent également les écailleuses qui enlèvent des écailles
des poissons et les éviscèrent à la demande des clients. Cette activité liée aux mareyeuses
est lucrative selon les acteurs. Un kilogramme de poisson traité par les écailleuses vaut au
minimum 50 F CFA 100 F CFA au maximum. Le revenu des écailleuses dépend du volume
des prises et de l’exercice des activités de pêche. De même, ces écailleuses sont étroitement
liées au à l’activité des mareyeuses en ce sens qu’elles sont associées à la vente des produits
de pêche. En dehors des écailleuses, l’on retrouve les monteurs et réparateurs de filets de
pêche. Sans cette activité, le pêcheur manquera d’outils de pêche et devra être obligé de
débourser des sommes importantes pour l’achat régulier des filets. Sans donc cette activité,
la pêche ne saurait exister.
Ces acteurs dans le métier de montage et de réparation des filets sont essentiellement de
nationalité ghanéenne à cause du déficit de compétence des acteurs locaux dans ce métier.
L’on retrouve par ailleurs dans cette même chaine, les fabricants des embarcations qui sont
aussi pour la plupart de nationalité ghanéenne. Ces techniciens d’embarcation sont des
menuisiers. Ces menuisiers s’investissent aussi dans la réparation des embarcations. Dans
ce contexte, le pécheur à la possibilité de faire des bénéfices et de ne pas consacrer le
maximum des moyens à la rénovation du parc des embarcations. L’existence des possibilités
de réparation des embarcations par les menuisiers permet de stabiliser le prix du poisson et
de maintenir ce prix à un niveau accessible aux consommateurs. En dehors des menuisiers
l’on retrouve les mécaniciens spécialisés dans la réparation des moteurs hors-bords. Lorsque
des pannes surviennent en pleine mer, un autre moteur est envoyé pour dépannage. Les
pannes de ces moteurs sont relatives souvent au carburateur, au piston, à la bielle, ou à la
boîte à hélice.
Ces métiers sont indispensables à la réalisation des activités de pêche. Le revenu du pêcheur,
de la mareyeuse, de l’écailleuse dépendent du bon fonctionnement des moteurs et de la
disponibilité des compétences pour la réparation des moteurs.
Les aides pêcheurs sont également des maillons essentiels dans la réalisation des opérations de
pêche. Les différentes activités relatives à la pêche sur la mer ne peuvent s’effectuer sans l’aide
d’un certain nombre de bras valides dont la maitrise des techniques de pêche et de ces dispositifs
est certaine. Ces aides permettent le déploiement du matériel de pêche malgré leur robustesse et
leur étendu. Au bout de la chaine se trouve le marché qui se distingue en plusieurs catégories. Il
s’agit :
- Des consommateurs directs qui viennent de temps en temps se procurer du poisson auprès
des mareyeuses sur le site du projet. Le site du port de pêche situé dans une zone
accessible et à proximité des services administratifs et commerciaux publics et privés
donne l’opportunité à la population riveraine de se procurer en poisson pour satisfaire les
besoins culinaires dans les ménages ;
- Des structures économiques telles que les établissements hôteliers, les restaurants,
maquis, bars. Ces structurent sont des partenaires privilégiés des mareyeuses et
écailleuses au port de pêche de Cotonou. Ils sont des supports à l’économie du port de
pêche. Ces structures achètent le plus souvent les produits de pêche au kilogramme au
port de pêche de Cotonou.
- Des marchés locaux tels que Dantokpa-Todomè, Gbéganmè, Ganhi sont des marchés où
l’on retrouve du poisson issu de la pêche maritime. Ces marchés constituent des lieux
d’écoulement des produits de la pêche pour les commerçantes. L’existence de ces
marchés justifie en partie l’existence des pêcheurs et mareyeuses. Le développement et le
revenu des activités des pêcheurs et des mareyeuses dépendent de ces marchés locaux.
La transformation des produits de pêche fait également partie de la chaine des valeurs de
cette activité. Ainsi, L’activité de fumage de poissons est réservée exclusivement aux femmes.
Il y a une forte dominance des femmes d’ethnie Xwlà et Xwédà dans cette activité. Cette
activité a son foyer à Xwlacondji l’un des quartiers balnéaires de Cotonou et réputé pour sa
forte production et commercialisation de poissons fumés. Ces poissons fumés ne sont pas
vendus sur place, les femmes sillonnent les rues, passent de maison en maison ou s’installent
dans un marché. Cette activité se déroule aussi sur le site du port de pêche, mais à défaut
d’espace nécessaire pour cette activité, Xwlacondji et d’autres sites à Cotonou sont les centres
de déroulement de ce métier.
L’activité de pêche au port de Cotonou a construit une fascinante chaine de valeur qui va au-
delà des limites du port de pêche et engage des métiers différents et complémentaires.
Il existe à l’Est du port de Cotonou, une relique du wharf de Cotonou. Le wharf de Cotonou était
un appontement situé dans la zone portuaire de la ville de Cotonou au Bénin en Afrique de
l'Ouest de 1892 à 1965. Le périmètre du projet d’extension du bassin portuaire à l’Est jouxte
le wharf mais ne l’affecte pas.
Les enjeux liés au projet sont d’ordre socio-économique, culturel, environnemental et politique.
Les préoccupations majeures des acteurs qui sont constituent des enjeux socio-économiques
et culturels sont entre autres :
- Préservation des activités des pêcheurs du port de pêche,
- Conditions d’hygiène et de santé des travailleurs dans l’enceinte du PAS et des
populations de Cotonou,
- Développement socio-économique,
- Emploi des jeunes,
- Autonomie économique de la femme,
- Préservation des ressources culturelles physiques (divinités) du port de pêche,
- Etc.
Les enjeux politiques sont les préoccupations majeures au niveau de l’Etat au moment de la
mise en œuvre d’un projet. Il s’agit entre autres de :
- Mise en œuvre du Plan National de Développement (PND),
- Développement socio-économique de la République du Bénin,
- Respects des textes environnementaux nationaux et des conventions internationales
auxquelles la République du Bénin est Partie.
Cette section présente les variantes possibles pour le prolongement du bassin. Lors de la
visite de terrain du 17 mars 2021, le PAC a évoqué la possibilité d’allonger légèrement le
bassin vers l’ouest en positionnant le talus de la darse derrière les murs de quai à l’ouest, cette
modification fait passer le prolongement du bassin de 154 m à environ 220 m et permet d’offrir
un poste d’accostage supplémentaire pour un grand navire de 345 m.
Les alternatives techniques possibles pour chaque variante sont présentées dans le tableau
58
Les options structurelles des murs de quai présentées sont classées suivant les trois
catégories suivantes :
• Quais sur pieux : Ce type de structure utilise des pieux qui supportent une plateforme
surélevée en béton ;
• Structures poids : Ce type de structure utilise des murs de soutènement dont le poids
permet d’assurer la stabilité ;
• Structures ancrées : Ce type utilise un mur rideau et un système d’ancrage pour
assurer la stabilité de l’ensemble.
Les variantes portent essentiellement sur la structure du mur du quai nord et sud à adopter.
En effet, la forme du bassin et son prolongement peut se faire uniquement vers l’ouest et en
adoptant une forme rectangulaire en raison des résultats attendus par le Plan Directeur à
savoir :
Figure 42 : Vue en plan des sites des travaux d’extension du bassin portuaire et des quais
Nord et Sud et le renouvellement des murs de quai Nord
L’objectif par cette zone est le rempiétement du Quai nord avec une extension de 220 m
comportant une Section 1 du PK 0+00 au PK 1+170 pour navires RoRo, des conteneurs et
marchandises divers et une Section 2 du PK 1+170 au 1+605 pour la manutention des vracs
solides.
La problématique du quai nord peut être présentée comme suit :
• Un quai existant dont l’emprise de rempiétement est limitée en raison de la
configuration du bassin ;
• Un quai en mauvais état notamment le poste 1 à 4 ;
• Une profondeur de postes à quai variable : de -7 à -10 m ZH pour les quais 1 à 4 et -
11 à -12 m ZH pour les quais 5 à 8 devant être approfondis à -15m ZH;
• Un contexte géotechnique peu portant.
L’objectif par cette zone est de réaliser une extension du Quai sud vers l’Ouest pour augmenter
la longueur de poste à quai. Ce quai se destine principalement à la manutention des
conteneurs.
Une analyse multicritère permettant de servir d’aide à la décision pour la structure de quai à
retenir par le PAC a été élaborée. Elle permet de comparer les variantes entre elles et
d’évaluer leur performance suivant les différents critères sélectionnés.
Les analyses géotechniques s’appuieront sur les résultats et observations des études
dernièrement menées pour le déplacement de la traverse par Artelia, qui est située à proximité
des zones des travaux des quais Nord et Sud.
Le tableau 59 renseigne sur les caractéristiques de chaque variante suivant les critères
suscités. Il permet en outre d’opérer de façon judicieuse le choix de la variante préférable sur
la base des comparaisons faites suivant les critères définis.
TABLEAU 59 – TABLEAU DE COMPARAISON DES VARIANTES POUR LES TRAVAUX DE REMPIETEMENT ET D’EXTENSION DU QUAI NORD DE 1605 ML DE LONG
Variante 2 : Ouvrages poids de type Caisson Variante 3N: Structure Rideau ancrée palplanche (combi-wall)
Variante 1 Quai sur pieux
Variante
Critères d’analyse préférable
Pour le quai Nord
Le contexte géotechnique silto-sableux, permet les techniques de battage mais il est peu
Technique d’écran en palplanches tirantées déjà réalisée et éprouvée sur
Technico- porteur. Contexte géotechnique peu portant non adapté pour un quai lourd subissant
Faisabilité géotechnique les postes existants ; Variante 3
économique Absence de substratum pour ancrer les pieux et assurer une portance suffisante à des chargements réguliers
Contexte géotechnique silto-sableux du site compatible avec le battage.
l’ouvrage.
Solution peu adaptée au contexte de l’extension avec une largeur d’emprise limitée. Solution peu adaptée au contexte de d’extension avec une largeur d’emprise Solution bien adaptée au contexte de rempiétement et d’extension avec
Technico- Degré d’adaptation par rapport au Cette solution nécessiterait de réaliser d’importants décaissement et démolition pour limitée. Cette solution nécessiterait de réaliser d’importants décaissement et une largeur d’emprise limité avec un coût moyennement élevé et
- Variante 3
économique contexte du site du Quai Nord réaliser l’ensemble de la structure notamment les pieux et le tablier qui occupe une démolition de l’existant pour positionner les caissons (10-20m de large) et rapidement réalisable. Dans ce concept, le battage du nouveau mur se
largeur significative environ 20 à 30 ml. réaliser le remblai arrière en enrochement réalise juste devant l’existant.
Technique de construction rapide avec un minimum des travaux sous-
Technico- Durée de construction assez longue en raison du nombre important de pieux à réaliser Durée de construction élevée (fabrication des caissons, préparation de la marins. Constitue une solution de choix pour un poste continu. Cette
Durée de construction - Variante 3
économique et de l’installation de chantier : 37 mois pour 1605 ml de quai souille, logistique, remorquage) : 61 mois pour 1605 ml de quai technique permet de minimiser la durée d’immobilisation des postes à
quai.26 mois pour réaliser 1605 ml de quai
Coût moyennement élevé en raison de la quantité limité d’acier et de
Technico- Coût très élevé en raison des quantités importantes d’enrochements, d’acier, de béton et Coût élevé à très élevé en raison de la logistique nécessaire et la technique de
Coût global de l’ouvrage béton par rapport par exemple à l’option quai sur pieu soit 20 000 000 à - Variante 3
économique de profilé soit 60 000 000 à 70 000 000 FCFA /mètre linéaire construction soit 50 000 000 à 60 000 000 FCFA /mètre linéaire.
40 000 000 FCFA /mètre linéaire.
La perturbation des activités portuaires est très importante avec cette variante
La perturbation des activités portuaires est relativement importante avec ce type de
en raison :
structures en raison :
- du temps de réalisation nécessaires plus étendu ;
- du temps de réalisation nécessaires de ce type de quai lié à la caractéristiques de la La perturbation des activités est minimale en raison de la rapidité
- de la nécessité de mobiliser des équipements flottants
Perturbations des activités structure et au nombre de pieu à réaliser ; d’exécution et de la faible emprise nécessaire au niveau des zones de
Sociale et des remorqueurs pour acheminer les caissons depuis l’aire de mise en eau, - Variante 3
portuaires en raison des travaux - L’emprise des travaux au niveau de l’implantation du futur quai est très importante à travaux. Le retour à l’exploitation est relativement rapide avec cette
manœuvres qui vont perturber les activités de navigation dans le PAC ;
cause de la largeur du tablier à réaliser env.20 à 30 ml solution
- L’emprise des travaux au niveau de l’implantation du futur quai est plus
- Le délai e retour à l’exploitation après mise en service de quai est les plus élevée
grande que le combi-wall à cause des dimensions des caissons (largeur
avec le quai suspendue
env. 10 à 20 m)
Cette solution technique nécessite une masse non-négligeable de main d’œuvre locale Dans cette variante, seule la poutre de quai est en béton armé. En
notamment pour le façonnage des aciers et la réalisation du béton armé qui compose au conséquence, la quantité de main d’œuvre locale à mobiliser est moins
Dans cette variante, la quasi-totalité de la structure de mur de quai est
moins deux parties de la structure : le tablier et la poutre de la structure. Les entreprises élevée que pour les deux autres variantes
composée de béton armé, qui va absorber une masse assez importante de
locales peuvent également intervenir en sous-traitance.
main d’œuvre locale pour le façonnage des aciers et la réalisation du béton
Les constituants du béton armé peuvent être trouvés localement au Bénin
armé.
Quantités de matériaux à importer potentiellement significatives en cas de recours aux Utilisation modérée des matériaux locaux : béton et acier
Création d’emploi en phase Quantité minime de matériaux à importer.
pieux métalliques ;
Sociale travaux et utilisation des matériaux - Variante 1 et 2
Les constituants du béton armé peuvent être trouvés localement au Bénin Quantité modérée de matériaux à importer obligatoirement (Pieux et
locaux Les constituants du béton armé peuvent être trouvés localement au Bénin
Utilisation assez importante des matériaux locaux : béton, acier et les enrochements palplanches métalliques ) ;
Utilisation massive des matériaux locaux : béton, acier et les enrochements
Les travaux spécialisés notamment les pieux qui nécessitent des
La technique de construction et d’ingénierie très spécialisée limite
Les travaux spécialisés notamment les pieux qui nécessite des équipements maritimes équipements maritimes standards (Equipements de battage, coffrage
l’intervention des entreprises locales
standards (Equipements de battage, coffrage suspendu et barge) seront quant à eux suspendu et barge) seront quant à eux réalisés par des entreprises
réalisés par des entreprises extérieures extérieures
Les quantités ci-dessous sont données pour un caisson de 15 m de longueur,
Les quantités ci-dessous sont données pour un quai sur pieux de 30 m de large : 18 m de hauteur et 22 m de large : Les quantités ci-dessous sont données pour un quai en combi-wall avec
un tirant incliné :
Quantité de béton pour le quai sur pieux → env.80 000 m3 au total Quantité de béton pour le quai en caissons → env.136 000 m3 au total Quantité de béton pour le quai combi-wall →env 27 500 m3 au total
Quantité d’acier pour le quai sur pieux →env.14 500 T au total Quantité d’acier pour le quai en caissons →env. 21 600 T au total Quantité d’acier pour le quai combi-wall → env.5 000 T au total
Quantités de matériaux pour Quantité de pieu acier en tonnes pour le quai sur pieux → 25 700 T au total Quantité d’enrochements pour l’assise des caissons → env.20 900 m3 au total Quantité de pieu, ancrages et palplanches pour le quai combi-wall →
Environnementale Variante 3
réaliser les ouvrages Quantité d’enrochements pour le talus → 145 000 m3 au total Quantité de remblai à l’intérieur et à l’arrière des caissons→ 1 200 000 m3 au env.16 700 T de pieu en acier
total Quantité de remblai nécessaire pour le quai combi-wall :→ env.64 400 m3
Nécessité des enrochements pour la protection contre les affouillements des talus sous au total
le tablier. Excavation nécessaire pour réaliser une fouille pour poser le caisson. Volume de remblai modéré à réaliser en arrière du quai avec une
Volume de remblai important : A l’intérieur des caissons, au niveau de l’assise amélioration du sol ;
du caisson et en arrière du caisson Ne nécessite pas d’excavation pour être réalisé.
Dégradation du sol
Perte du couvert végétal au niveau des zones d’exploitation des roches massives Pollution des sols, de l’air et des eaux limitées
Perturbations des milieux, pollution Pollution des sols, de l’air et des eaux
Dégradation du sol Perturbation de la faune aquatique limitée
Environnemental des eaux, menaces pour la Perturbation de la faune aquatique Variante 3
Pollution des sols Risques d’accident de travail, de circulation et d’atteinte à la santé des
biodiversité Risques d’accident de travail, de circulation et d’atteinte à la santé des
Risques d’accident de travail, de circulation et d’atteinte à la santé des ouvriers ouvriers
ouvriers
TABLEAU 60 – TABLEAU DE COMPARAISON DES VARIANTES POUR L’EXTENSION DU QUAI SUD DE 220 ML DE LONG
Variante 3S : Structure Rideau ancrée paroi moulée
Variante 1 Quai sur pieux Variante 2 : Ouvrages poids de type Caisson
Variante
préférable
Critères d’analyse
Pour le quai
Nord
Le contexte géotechnique silto-sableux permet les techniques de battage mais il est peu - Technique de parois moulées tirantées déjà réalisée et éprouvée sur un des
Technico- porteur. Contexte géotechnique peu portant non adapté pour un quai lourd subissant postes existants au PAC;
Faisabilité géotechnique Variante 3
économique Absence de substratum pour ancrer les pieux et assurer une portance suffisante à des chargements réguliers Contexte géotechnique silto-sableux compatible les techniques de
l’ouvrage. creusement.
Solution logique dans la continuité de l’existant avec une technologie
Solution peu adaptée au contexte de d’extension avec une largeur d’emprise limitée. Solution peu adaptée au contexte de d’extension avec une largeur d’emprise identique
Degré d’adaptation par rapport au Le quai sud et sa future extension vise la manutention des conteneurs à par
Technico- Cette solution nécessiterait de réaliser d’importants décaissement et démolition pour limitée. Cette solution nécessiterait de réaliser d’importants décaissement et
contexte du site du Quai Sud portique. Considérant la destination du quai et de son extension, le concept - Variante 3
économique réaliser l’ensemble de la structure notamment les pieux et le tablier qui occupe une démolition de l’existant pour positionner les caissons (10-20m de large) et
sachant choisi est bien adapté notamment le recours à une longrine arrière fondée sur
largeur significative environ 20 à 30 ml. réaliser le remblai arrière en enrochement
une paroi moulée qui permettra la circulation sur rail
du portique
-Technique de construction rapide avec un minimum des travaux sous-
Technico- Durée de construction assez longue en raison du nombre important de pieux à réaliser et Durée de construction élevée (fabrication des caissons, préparation de la
Durée de construction marins. Cette technique permet de minimiser la durée d’immobilisation des - Variante 3
économique de l’installation de chantier : 9 mois pour 220 ml de quai souille, logistique, remorquage) : 12 mois pour 220 ml de quai
postes à quai.8-9 mois pour réaliser 220 ml de quai
Coût élevée en raison des quantités importantes d’acier et de béton et de la
mobilisation spécifique pour réaliser ces travaux.
Technico- Coût très élevé en raison des quantités importantes d’enrochements d’acier, de béton et Coût élevé à très élevé en raison de la logistique nécessaire et la technique de
Coût global de l’ouvrage Coût moyennement élevé en raison de la quantité limité d’acier et de béton - Variante 3
économique de profilé soit 60 000 000 à 70 000 000 FCFA /mètre linéaire construction soit 50 000 000 à 60 000 000 FCFA /mètre linéaire.
par rapport par exemple à l’option quai sur pieu soit 30 000 000 à 50 000 000
FCFA /mètre linéaire
La perturbation des activités portuaires est importante avec cette variante en
La perturbation des activités portuaires est relativement importante avec ce type de
raison :
structures en raison :
-du temps de réalisation nécessaire plus étendu ;
- du temps de réalisation nécessaire de ce type de quai lié à la caractéristiques de la La gêne est minimale en raison de la rapidité d’exécution et de la faible
-de la nécessité de mobiliser des équipements flottants
Perturbations des activités structure et au nombre de pieu à réaliser ; emprise nécessaire au niveau des zones de travaux. Le retour aux conditions
Sociale et des remorqueurs pour acheminer les caissons depuis l’aire de mise en eau, - Variante 3
portuaires en raison des travaux - L’emprise des travaux au niveau de l’implantation du futur quai est très importante à d’exploitation normales et la mise en service du nouveau quai sont raccourcis
manœuvres qui vont perturber les activités de navigation dans le PAC ;
cause de la largeur du tablier à réaliser env.20 à 30 ml avec cette solution.
L’emprise des travaux au niveau de l’implantation du futur quai est plus grande
- Le délai de retour à l’exploitation après mise en service de quai est les plus élevée
que la paroi moulée à cause des dimensions des caissons (largeur env. 10 à
avec le quai suspendue
20 m)
Dans cette variante, la quasi-totalité de la structure de mur de quai est
Cette solution technique absorbe une masse assez importante de main d’œuvre locale
composée de béton armé, qui va nécessiter beaucoup de main d’œuvre
notamment pour le façonnage des aciers et la réalisation du béton armé qui compose au Dans cette variante, la quasi-totalité de la structure de mur de quai est
locale pour le façonnage des aciers et la réalisation du béton armé.
moins deux parties de la structure : le tablier et la poutre de la structure. Les entreprises composée de béton armé, qui va absorber beaucoup de main d’œuvre locale
Quantité modérée de matériaux à importer obligatoirement (Boue de forage,
locales peuvent également intervenir en sous-traitance. pour le façonnage des aciers et la réalisation du béton armé.
pièces métalliques et acier spéciales)
Création d’emploi en phase Quantités de matériaux à importer potentiellement significatives en cas de recours aux Quantité minime de matériaux à importer.
Les constituants du béton armé peuvent être trouvés localement au Bénin→ - Variante 1 et
Sociale travaux et utilisation des matériaux pieux métalliques ; Les constituants du béton armé peuvent être trouvés localement au Bénin→
Utilisation assez importante des matériaux locaux : béton, acier et les 2
locaux Les constituants du béton armé peuvent être trouvés localement au Bénin→ Utilisation Utilisation massive des matériaux locaux : béton, acier et les enrochements
enrochements
assez importante des matériaux locaux : béton, acier et les enrochements
Les travaux spécialisés notamment l’abattage des pieux qui nécessitent des
Les travaux spécialisés notamment l’abattage des pieux qui nécessitent des La technique de construction et d’ingénierie très spécialisée limite
équipements maritimes standards (Equipements d’excavation, coffrage
équipements maritimes standards (Equipements de battage, coffrage suspendu et l’intervention des entreprises locales
suspendu et barge) seront quant à eux réalisés par des entreprises
barge) seront quant à eux réalisés par des entreprises extérieures
extérieures.
La quantité ci-dessous sont données pour la structure en paroi moulée :
Les quantités ci-dessous sont données pour un caisson de 15 m de longueur,
Les quantités ci-dessous sont données pour un quai sur pieux de 30 m de large : Quantité de béton pour le quai en paroi moulée et poutre de quai → env 10
18 m de hauteur et 22 m de large :
000 m3 au total
Quantité de béton pour le quai en caissons → env.18 000 m au total3
Quantité de béton pour le quai sur pieux → env.10 750 m3 au total Quantité d’acier pour le quai en paroi moulée → env 1 800 T au total
Quantité d’acier pour le quai en caissons →env. 2 900 T au total
Quantité d’acier pour le quai sur pieux →env.1 900 T au total Quantité de tirant pour le quai en paroi moulée → env 230 T de pieu en acier
Quantités de matériaux pour Quantité d’enrochements pour l’assise des caissons → env.2 800 m3 au total
Environnementale Quantité de pieu acier en tonnes pour le quai sur pieux → 3 400 T au total Quantité de remblai nécessaire pour le quai en paroi moulée → env 41 000 Variante 3
réaliser les ouvrages Quantité de remblai à l’intérieur et à l’arrière des caissons→ 236 000 m3 au
Quantité d’enrochements pour le talus → 19 350 m3 au total m3 au total
total
- Volume de remblai modéré en arrière du quai avec une amélioration du sol
Excavation nécessaire pour réaliser une fouille pour poser le caisson.
Nécessité des enrochements pour la protection contre les affouillements des talus sous - Excavation à réaliser pour la paroi
Volume de remblai important : A l’intérieur des caissons, au niveau de l’assise
le tablier. -Potentielle contamination des boues de forage (recyclage et retraitement
du caisson et en arrière du caisson
possibles).
Dégradation du sol
Perte du couvert végétal au niveau des zones d’exploitation des roches massives Pollution des sols, de l’air et des eaux limitées
Perturbations des milieux, pollution Pollution des sols, de l’air et des eaux
Dégradation du sol Perturbation de la faune aquatique limitée
Environnemental des eaux, menaces pour la Perturbation de la faune aquatique Variante 3
Pollution des sols - Risques d’accident de travail, de circulation et d’atteinte à la santé des
biodiversité Risques d’accident de travail, de circulation et d’atteinte à la santé des
- Risques d’accident de travail, de circulation et d’atteinte à la santé des ouvriers ouvriers
ouvriers
De plus en considérant le contexte existant et l’environnement des travaux des deux quais, une
analyse succincte des solutions proposées permet de remarquer ce qui suit :
• L’extension du quai Sud avec un quai en paroi moulée similaire à celui existant (Variante
3 S) permet d’assurer la continuité avec la paroi moulée existante. Il convient de souligner
que la présence du quai existant en paroi moulée conditionne largement le choix de sa
continuité avec le même type de structure;
• Le quai Nord avec une structure mixte en palplanche avec un pieu d’ancrage incliné
(Variante 3 N) est une solution de choix pour un poste continu. L’utilisation d’un pieu
d’ancrage incliné permet de limiter les démolitions à réaliser sur le quai existant et les
travaux de terrassements nécessaires.
• •En termes de Perturbations des milieux, pollution des eaux, menaces pour la biodiversité,
la variante 3 entrainera moins de pollution des sols, de l’air et des eaux limitées et moins
de perturbation de la faune aquatique limitée
En conclusion, la variante 3 avec un combi-wall pour le quai nord et une paroi moulée pour le
quai Sud est préférable.
Ce chapitre est essentiellement basé sur les résultats des études réalisées par ENABEL en
Octobre 2019 et intitulées « Etude du déplacement de la traverse Est du Port Autonome de
Cotonou »16. Elles présentent trois « scénarios ou volets ou variantes » d’aménagement
portuaire, tous testés pour leurs pertinences avec le modèle numérique d’agitation pour plusieurs
conditions en comparaison avec la situation actuelle. Ce qui a permis d’identifier le choix
préférable pour l’extension de Port de Cotonou.
6.2.1. Identification des variantes du projet
Les variantes proposées se déclinent sous la forme de 3 volets et 2 phases évolutives (avant et
après la construction du terminal à hydrocarbures). Le volet 3 est également décliné en deux
solutions constructives variantes selon la cote de fondation retenue pour la digue Ouest.
Les aménagements portuaires proposés sont les suivants :
- Volet 1 – Phase 1 (V1P1)
o Nouveau terminal T5 avec un seul quai de 550ml (les 2 postes étant sur un même
alignement) ;
o Terre-plein de 20ha,
o Extension digue Ouest de 280ml,
o Nouveau chenal d’accès de 250ml de large avec nouvel alignement et dragué à -
17mZH,
o Pas de nouvelle jetée hydrocarbures.
16ENABEL, Artelia, Port Autonome de Cotonou (Octobre 2019) : Etude du déplacement de la traverse Est
du Port Autonome de Cotonou
Volet 1
Volet 1 – Phase 1 (V1P1)
Le Volet 1 Phase 1 (V1P1) présente un allongement de la digue Ouest de 280ml environ comme
le présente la figure 47.
17
Voir détails de dimensionnement des ouvrages dans le rapport R2
Le plan de masse du Volet 1 a été établi sur la base de calculs préliminaires du modèle d’agitation.
Il a ensuite été vérifié avec des calculs complets du modèle d’agitation utilisant les résultats
couplés des modèles propagation-agitation SWAN/ARTEMIS qui ont renvoyé des résultats
divergeant des premiers résultats. En effet, les résultats d’agitation pour le V1P1 sont détériorés
par rapport à l’Etat Actuel (EA) et ne sont pas en phase avec les résultats des calculs préalables.
Cette différence de résultats a été investiguée et semble provenir :
- de la décomposition directionnelle des houles au passage du nouveau chenal d’accès
dragué par -17m ZH (effet non détecté auparavant avec un spectre simplifié), d’une part ;
- de la diffraction, aggravée par la nouvelle profondeur autour du musoir de la digue, qui
rebondit sur le côté du nouveau terminal et se projette dans le port, d’autre part.
La conclusion est que :
- les deux nouveaux postes, situés sur le côté Est du nouveau terminal, sont bien abrités
de la houle mais qu’en revanche les autres postes sont plus exposés ;
- le plan de masse du Volet 1 Phase 1 ne permet pas de maintenir des niveaux d’agitation
équivalents à ceux de l’état actuel dans le reste du plan d’eau aussi bien dans la darse
que dans le cercle d’évitage.
En effet la diffraction sur le musoir renforcée par une plus forte profondeur (-17mZH) entre
davantage dans le port. La géométrie du terminal T5 aide à acheminer l’énergie vers l’intérieur
du port et la longueur complémentaire de digue envisagée 280m ne suffit pas à éloigner
suffisamment le point de diffraction vers le large. Une comparaison de l’agitation résiduelle donne
la figure 48.
La Phase 2 tient compte de la présence d’une nouvelle jetée hydrocarbures pouvant être
positionnée selon trois localisations distinctes à proximité du terminal Oryx (talus Oryx, coude ou
Digue Ouest). Sont évaluées ici seulement les conditions de sécurité pour la navigation et les
manœuvres en présence de cette jetée. Cette jetée impose de considérer différemment la
distance de freinage pour les navires approchant l’entrée du port. De ce fait, il a été évalué le
besoin d’un allongement de la digue Ouest longue à 475ml environ ce qui procure une distance
de chenalage à l’abri de la houle entre le musoir et le centre du cercle d’évitage de 935m, ce qui
permettrait un arrêt sans assistance de remorqueur du navire porte-conteneurs de projet arrivant
à 10 nœuds dans la passe d’entrée. Pour information, l’ordre de grandeur de vitesse au niveau
de la passe d’entrée du port est de 8 nœuds en conditions d’exploitation normales ce qui a été
confirmé par l’étude de navigation en cours par les pilotes d’Antwerpen.
Cette distance de 935m est considérée par l’expert pilote d’ARTELIA comme un minimum
nécessaire pour assurer la sécurité de la navigation en présence du poste hydrocarbures et
prévenir (i) du risque de collision, (ii) du risque d’aspiration du navire à poste par le navire
chenalant, et (iii) des gênes liées au batillage.
Le plan masse du Volet 1 Phase 2 (V1P2) a été établi par rapport aux besoins en termes de
distance de freinage des navires porte-conteneurs de projet, supposant que le niveau d’agitation
ne pouvait que s’améliorer suite à un allongement plus important de la digue.
Il est à noter que l’allongement de la digue Ouest de 475 ml (au lieu des 250 ml en Phase 1)
améliore les conditions d’agitation dans le bassin par rapport à la phase 1, mais que les taux
d’agitation restent encore supérieurs à ceux de l’état actuel. Une forme plus chanfreinée du
terminal T5 pourrait contribuer à améliorer d’avantage la dissipation de l’énergie de la houle vers
la plage. (Voir figure 49)
:
Source : ENABEL, Artelia, Port Autonome de Cotonou (Octobre 2019)
Le volet 2, deux quais de 300ml et 270ml selon deux alignements et un terre-plein de 20ha, est
décliné en 2 phases :
- Phase 1- Avant construction de la nouvelle jetée hydrocarbures – prolongement de la
digue Ouest de 580ml. Ce prolongement est fixé d’après le critère de non-dégradation
de l’agitation sur le plan d’eau par rapport à l’état actuel et d’après les conditions
d’agitation au niveau du nouveau poste sud du terminal T5, qui est par sa localisation,
très exposé à la houle.
- Phase 2 – Avec la nouvelle jetée hydrocarbures – prolongement de la digue Ouest de
580ml.
Les mêmes localisations de la nouvelle jetée hydrocarbure que celles du volet 1 peuvent être
envisagées.
Aucun prolongement complémentaire n’est fixé pour la phase 2 car la longueur de digue de phase
1 apparait normalement déjà compatible avec la navigation des porte-conteneurs en présence
d’un poste d’hydrocarbures.
La différence par rapport au Volet 1 réside principalement au niveau des nouveaux quais du T5,
qui ne sont pas alignés comme pour le Volet 1. Cette configuration expose particulièrement le
poste sud à l’agitation et aux effets de passage de navires chenalants à proximité du poste.
Le Volet 2 Phase 1 (V2P1) présente une prolongation de la digue ouest longue de 580ml environ.
Le terminal T5 est constitué par :
- un quai de 300 m de longueur orienté N°28 permettant l’amarrage du navire de projet
de 245 m de Loa ;
- un quai de 270 m de longueur N°108 permettant l’amarrage du navire de projet de
245 de Loa ;
- un terreplein de 20ha arasé à +4.5 mZH, constitué de remblais hydraulique ;
- un cavalier en tout venant et talus de fermeture en enrochements sur le côté Est du
terre-plein, évoluant entre le trait de côte et la ligne bathymétrique -12 mZH, environ.
(Voir figure 50)
Figure 50 : Plan masse Volet 2 – Phase 1
Le poste Nord du nouveau T5 est à l’abri de la houle mais le poste Sud est très exposé à l’agitation
pénalisant beaucoup les possibilités d’exploitation. Même avec un allongement de la digue Ouest
importante (580 ml), le recouvrement ne permet pas de maintenir des niveaux d’agitation dans le
plan d’eau de la darse et dans le cercle d’évitage équivalents à ceux de l’état actuel ainsi montré
dans la figure 51.
En effet, la diffraction sur le musoir renforcée par une plus forte profondeur (-17mZH) entre
davantage dans le port, le quai sud du terminal T5 (modélisé en ouvrage écran) réfléchit
pleinement la houle diffractée au musoir vers l’intérieur du port, générant une agitation sévère au
niveau du cercle d’évitage et au niveau du poste sud.
Les résultats des modèles d’agitation ne sont donc pas satisfaisants ni pour l’exploitation du poste
sud ni pour le cercle d’évitage et la darse, dont l’agitation est supérieure à celle de l’état actuel.
C’est cette configuration du terminal T5 avec un quai vertical (et donc pleinement réfléchissant)
à l’entrée du port qui est particulièrement pénalisante pour le plan masse. Améliorer les conditions
d’agitation nécessiterait un allongement de digue Ouest très (trop) conséquent. Or il n’apparait
pas judicieux de continuer à allonger la digue Ouest bien au-delà de 580ml de linéaire du fait de
l’économie du projet et également d’un point de vue impact hydro-sédimentaire et géotechnique.
La phase 2 de projet tient compte de la présence d’un poste hydrocarbures pouvant être
positionné sur trois localisations distinctes à proximité du terminal Oryx (talus Oryx, coude ou
Digue Ouest).
Le Volet 2 - Phase 2 est prévu sans prolongation complémentaire de la digue Ouest parce que
l’allongement de 580 ml proposé pour la Phase 1 est suffisant au regard de la navigation. En
effet, la distance de freinage de sécurité minimum entre la passe d’entrée et le centre du cercle
d’évitage (935 m) est respectée sans besoin d’allongement complémentaire. Les mêmes
localisations du poste hydrocarbures que celles du volet 1 peuvent être envisagées.
Les résultats des calculs d’agitation de la Phase 1 s’appliquent aussi à la phase 2, car la longueur
de la digue et géométrie du terminal restent inchangés et restent donc insatisfaisants pour ce
volet avec une longueur de prolongement de digue de 580 ml.
Figure 52 : État actuel (EA) Chenal -15mZH – Houle 1% : Hm0=2.3m Tp=14s dir=185°N
Figure 53 : Volet 1 (“V1P1”) Chenal -15mZH – Houle 1%: Hm0=2.3m Tp=14s dir=185°N
Figure 54 : Volet 1 (V1P1) Chenal -17mZH – Houle 1%: Hm0=2.3m Tp=14s dir=185°N
Pour le scénario avec une profondeur de chenal à -17mZH, on peut remarquer une augmentation
globale de l’agitation sur le cercle d’évitage, sur le quai nord et à l’intérieur de la darse, induite
par l’approfondissement du chenal de -15mZH à -17mZH.
Suite au constat de l’augmentation de l’agitation dans la darse liée à la nouvelle profondeur de
chenal, il a été ajusté un scénario d’aménagement appelé « volet 3 ». Les paramètres ajustés ont
été les suivants :
- la géométrie du nouveau terminal 5 => nécessité d’un chanfreinage plus accusé pour le
terre-plein pour évacuer l’énergie ;
- une longueur de l’allongement de la digue Ouest un peu plus importante : 350 m :
- l’orientation, géométrie et position du chenal dragué à -17mZH.
Sur la base des résultats des modèles d’agitation des volets 1 et 2 les caractéristiques suivantes
sont retenues pour le Volet 3 :
- Géométrie du terminal T5 fortement chanfreiné sur son côté Est,
- Extrémité sud du terminal T5 avec ouvrage à talus pour éviter autant que possible la
réflexion de la houle vers la passe d’entrée du port et vers l’intérieur du port afin de mieux
acheminer l’énergie de la houle vers le littoral Est,
- Longueur d’allongement de digue = 350ml minimum pour garder une agitation portuaire
acceptable et similaire à celle de l’état actuel du port. Cet allongement de digue est
déterminé par les critères d’agitation ; cet allongement donne une « distance d’arrêt » de
765m entre le musoir de la digue et le centre du cercle d’évitage ce qui semble acceptable
d’un point de vue navigation.
La prolongation préconisée 350ml permet de retrouver des taux d’agitation globalement similaires
à ceux de l’état actuel (si l’on fait abstraction de la différence de profondeurs dans la darse).
La forme chanfreinée du terminal et l’extrémité en talus permettent de bien dissiper l’énergie de
la houle le long du talus.
Les nouveaux postes du terminal T5 sont dans tous les cas très bien abrités de la houle mais
pour certaines directions d’incidence l’agitation sur le quai nord pourrait être légèrement
supérieure à celle connue pour l’état actuel.
18
- La coupe type est présentée dans le rapport R2.
L’allongement de la digue est construit sur des fonds dragués à -17m ZH (encoche qui peut être
considérée comme une surlargeur du futur chenal dragué à la cote -17mZH). Cette option a
l’avantage de :
-permettre un dragage profond à proximité de l’allongement de la digue sans mettre en
danger sa stabilité. Un piège à sable pourrait être envisagé si besoin était pour ralentir
la sédimentation dans le chenal avec les sédiments issus du transit et contournant l’épi
d’arrêt des sables. 19
- permettre de rapprocher légèrement la digue du chenal et fermer davantage l’entrée
des composantes 120º de la houle, réfléchies sur le chenal à -17mZh.
- à la difficulté constructive du raccordement entre la partie de la digue existante posée
sur le terrain naturelle et l’extrémité de la digue qui sera fondée plus profondément.
Cette variante conviendra aux Entreprises ayant du matériel de dragage performant mobilisé sur
le site.
Figure 57 : Plan masse Volet 3bis
19
Voir Annexe 3-Etude hydro-sédimentaire.
La configuration bis est très similaire à celle du volet 3 dont la digue est fondée sur le terrain
naturel. Seulement l’approfondissement de la digue permet de la pivoter légèrement 2 à 5º pour
rapprocher le musoir du chenal, ce qui ferme un peu plus la passe. Ceci permet d’améliorer
légèrement le taux d’agitation dans le bassin.
Les contraintes qui permettent d’évaluer et choisir la variante optimale sont : l’opérationnalité, les
aspects économiques, la sécurité et les aspects sociaux environnementaux.
Les critères d’analyse permettant de sélectionner la variante préférable sont présentées dans le
tableau 60.
Il convient de considérer les résultats de l’analyse des variantes sur la phase 1 et sa suite
logique sur la phase 2 sachant que la jetée hydrocarbure sera réalisée dans un futur proche.
Se basant sur les contraintes et critères d’analyse définis précédemment, le tableau 61 présente
une analyse comparative des différentes variantes (Volet 1 à Volet 3) pour les deux phases de
construction à savoir sans la jetée hydrocarbure et avec la jetée hydrocarbure.
TABLEAU 62 : TABLEAU DE COMPARAISON DES VARIANTES POUR LES TRAVAUX DE DEPLACEMENT DE LA TRAVERSE
Sans considérer la jetée hydrocarbure Avec la jetée hydrocarbure à construire dans un futur proche Variante
Variante préférable
préférable
Critères d'analyse avec la jetée (phase
V1P1 V2P1 V3P1 V3bis P1 V1P2 V2P2 V3P2 V3P2bis sans la jetée
2)
(phase 1)
Opérationnalité
V3P1 ou
Terre-plein Surface utile créée 20Ha 20Ha 25Ha 25Ha 20Ha 20Ha 25Ha 25Ha V3P2 ou V3P2 bis
V3bisP1
V1P1 puis
Longueur extension de digue
280m 580m 350m 350m 475m 580m 350m 350m V3P1 et V3P1 V3P2 ou V3P2 bis
Extension digue Ouest nécessaire
bis
Existence de risque géotechnique Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Oui Equivalent Equivalent
Possible sur Possible sur
Possible sur 550m Possible sur 550m
Possible sur 550m avec une Possible sur 550m avec une 2 postes à quai 550m avec une 550m avec une V1P1 ou V3P1 V1P2 ou V3P2 ou
Flexibilité et mutualisation des accostages 2 postes à quai indépendants avec une facilité avec une facilité
facilité d'accostage facilité d'accostage indépendants facilité facilité ou V3P1 bis V3P2bis
d'accostage d'accostage
d'accostage d'accostage
Economique
142 352 000 133 824 000 142 352 000
Coût globale de construction en FCFA 136 612 000 000 136 776 000 000 133 824 000 000 142 352 000 000 136 776 000 000 V3P1 V3P2
000 000 000
Plus rentable Plus rentable
Plus rentable car Moins rentable car Moins rentable car
Plus rentable car dispose d'une car dispose car dispose
Moins rentable car la surface Moins rentable car la surface dispose d'une plus la surface utile la surface utile V3P1 ou V3P1
Rentabilité économique plus grande surface d'une plus d'une plus V3P2
utile créée est inférieure à V3 utile créée est inférieure à V3 grande surface créée est inférieure créée est bis
d'exploitation grande surface grande surface
d'exploitation à V3 inférieure à V3
d'exploitation d'exploitation
Sécurité
Deux postes abrités Deux postes Deux postes
Stabilité des navires à quai vis-à-vis Deux postes abrités vis-à-vis Deux postes abrités vis-à-vis de Deux postes abrités Poste sud exposé V1P1 ou V3P1 V1P2 ou V3P2 ou
Poste sud exposé à la houle vis-à-vis de abrités vis-à-vis abrités vis-à-vis
de l'agitation due à la houle de l'agitation l'agitation vis-à-vis de l'agitation à la houle ou V3P1 bis V3P2bis
l'agitation de l'agitation de l'agitation
Poste quai nouveau T5
Deux postes abrités Poste sud exposé Deux postes Deux postes
Stabilité des navires à quai vis-à-vis Deux postes abrités vis-à-vis Poste sud exposé au Deux postes abrités vis-à-vis du Deux postes abrités V1P1 ou V3P1 V1P2 ou V3P2 ou
vis-à-vis du au phénomène de abrités vis-à-vis abrités vis-à-vis
du chenalage du chenalage phénomène de chenalage chenalage vis-à-vis de l'agitation ou V3P1 bis V3P2bis
chenalage chenalage du chenalage du chenalage
Poste sud mal
Poste sud mal orientés avec V1P1 ou V3P1 V1P2 ou V3P2 ou
Accostage sur le ou les quais du T5 Bien orientés Bien orientés Bien orientés Bien orientés orientés avec Bien orientés Bien orientés
Manœuvres vents en travers ou V3P1 bis V3P2bis
vents en travers
Distance de freinage Acceptable Optimal Acceptable Acceptable Acceptable Optimal Acceptable Acceptable V2P1 V2P2
Très dégradée
notamment pour la
Très dégradée notamment pour Dégradée pour les
Dégradée pour les autres darse, le cercle
Condition d'agitation dans le bassin projeté par rapport à la la darse, le cercle d'évitage et autres postes à quai Similaire à Similaire à V3P1 ou
postes à quai du port, la Similaire à l'existant Similaire à l'existant d'évitage et le V1P2
situation actuelle le poste sud-->Alternative non du port, la darse et l'existant l'existant V3bisP1
darse et le cercle d'évitage poste sud-
viable le cercle d'évitage
>Alternative non
viable
Socio-environnementales
Impacts notables Impacts Impacts
Impacts significatifs Impacts notables sur la significatifs sur significatifs sur
Impact social et sur les activités connexes (Emprise réservée et Impacts notables sur la Impacts notables sur la Impacts significatifs sur la
sur la neutralisation sur la neutralisation neutralisation la neutralisation la neutralisation
neutralisée pour le projet le long de la plage Est actuelle sur neutralisation littoral env.322 neutralisation littoral env.355 m neutralisation littoral env.620 m V1P1 V1P2
littoral env.620 m de littoral env.322 m de littoral env.355 m littoral env.620 littoral env.620
une largeur de 40 m depuis la racine la traverse Est actuelle) m de plage neutralisée de plage neutralisée de plage neutralisée
plage neutralisée plage neutralisée de plage m de plage m de plage
neutralisée neutralisée neutralisée
Significatif en
raison de
l'extension
Significatif en raison de Limité : Limité : Limité :
Limité : importante de la
Limité : l'extension importante de la Limité : Faible impact sur Faible impact Faible impact
Faible impact sur les digue Ouest qui V1P1 ou V3P1 V1P2 ou V3P2 ou
Impact sédimentaire Faible impact sur les plages à digue Ouest qui augmente le Faible impact sur les plages à les plages à l'Est et sur les plages à sur les plages à
plages à l'Est et à augmente le ou V3P1 bis V3P2bis
l'Est et à l'ouest de la lagune risque d'érosion en retardant le l'Est et à l'ouest de la lagune à l'ouest de la l'Est et à l'ouest l'Est et à l'ouest
l'ouest de la lagune risque d'érosion en
rétablissement du transit lagune de la lagune de la lagune
retardant le
rétablissement du
transit
Volume d'enrochements pour
206 600 392 900 250 000 422 000 328 000 392 900 250 000 422 000 V1P1 V3P2
l'extension de la digue Ouest en m3
Volume d'enrochements talus de
382 000 303 000 431 000 431 000 382 000 303 000 431 000 431 000 V2P1 V2P2
protection terminal T5 en m3
Volume de remblai en sable pour le
Principales quantités 1 800 000 1 600 000 2 100 000 2 100 000 1 800 000 1 600 000 2 100 000 2 100 000 V2P1 V2P2
terre-plein du terminal T5 en m3
nécessaires pour la
réalisation des travaux Poids d'éléments de structure
métallique pour les murs de quai du 19 445 17 871 16 693 16 693 19 445 17 871 16 693 16 693 V3P1 V3P2
terminal T5 en tonne
Volume de béton armé pour la
poutre de couronnement de quai du 7 100 6 700 6 100 6 100 7 100 6 700 6 100 6 100 V3P1 V3P2
terminal T5 en m3
NB : Il est à noter que les critères liés à la sécurité sont prépondérants dans la mesure où des conditions d'agitation et de manœuvres défavorables ne permettent pas d'assurer une exploitation optimale et présente un risque sécuritaire pour les opérations portuaires tel que le transbordement des
marchandises
Source : Adapté et complété par Inros Lackner d’après ENABEL, Artelia, Port Autonome de Cotonou (Octobre 2019) : Etude du déplacement de la traverse Est du Port Autonome de Cotonou
Globalement on retient les conclusions principales suivantes pour les infrastructures portuaires
des différents scénarios :
⚫ Au niveau du terminal T5
⚫ Compte tenu de la localisation du terminal la surface de terreplein demandée (entre 20
et 25ha) est raisonnablement atteignable. Les dragages préconisés sont suffisants en
volume pour assurer le remplissage du terreplein en remblai hydraulique.
⚫ La configuration alignée des quais des volets 1 et 3 est préférée.
En effet, la configuration des nouveaux postes du volet 2 (perpendiculaires entre eux)
n’est pas satisfaisante :
Le poste sud est trop exposé à la houle et au passage d’autres navires,
Le quai sud est moins bien orienté pour les manœuvres d’accostage.
La longueur de quai ne peut pas être mutualisée entre les deux postes.
⚫ Une géométrie chanfreinée du côté Est est nécessaire pour bien dissiper l’énergie de la
houle diffractée autour du musoir vers la plage.
⚫ Il convient d’avoir une structure non réfléchissante sur l’extrémité Sud du terminal (talus
en enrochements) pour éviter dans la mesure du possible la réflexion.
semble nécessaire dans le meilleur des cas pour avoir un ordre de grandeur
d’agitation comparable à celui de l’état actuel (allongement accompagné d’un fort
chanfreinage du T5).
plus grand est le risque géotechnique pendant les travaux
Plus la longueur va être significative et le chenalage long (et par sa durée compliqué),
Concernant l’impact social et sur les activités connexes, il est à noter que les trois variantes
entrainent la condamnation de l’accès à la plage du marché de poissons, des activités connexes
et la mise en eau des pirogues. Cependant dans le cas de la variante V3, la perturbation notable
concerne l’emprise de plages neutralisée depuis l’enracinement de la traverse existante qui est
plus importante avec cette variante en termes de linéaire de plage.
Le volet 3 présente des avantages notamment sur le plan des conditions d’agitations et de la
sécurité de la navigation au niveau du terminal 5 et dans le bassin portuaire en général, sécurité
indispensable à la réalisation des opérations portuaires. D’autre part, cette variante présente la
plus forte rentabilité économique grâce à ses 25Ha avec un coût de construction inférieure aux
autres variantes étudiées.
Les échanges avec le PAC ont permis d’envisager deux (2) variantes pour le site d’implantation
du projet présentées dans les figures ci-dessous.
Figure 60 : Variante AC1 Site situé à l’Ouest du PAC dans la bande des 150 m
Figure 61 : Variante AC1 Site situé à l’Ouest du PAC dans la bande des 150 m
Pour faire l’analyse des variantes, trois contraintes majeures ont été définies. Il s’agit des
contraintes des aspects sécurité, socio-environnementales et technico-économiques.
Contraintes Critères
Fluidité et confort du trafic après aménagement
Sécuritaires
Perturbation du trafic dans la zone des travaux
Création d’emploi
Affectation/déplacement des activités existantes pour assurer la
réalisation des travaux
Socio-environnementales
Perte du couvert végétal
Risque de pollution et de nuisances (air, eau, bruit, poussière…)
pendant les travaux
Durée de mise en œuvre
Difficulté technique
Technico-économiques
Coût global de construction
Rentabilité économique
Le croisement des contraintes avec les critères d’analyse et le choix de la variante préférable
sont présentés dans le tableau 63.
Variante
Contraintes Critères Variante AC1-Bande Ouest Variante AC2-Ancienne entrée 5
préférable
Ajout d’une voie supplémentaire dans la
La position centrale et au cœur du PAC de
bande ouest dédiée à l’accès centralisé
Fluidité et confort du l’accès centralisé et du futur parking
avec des voies de largeur fixe. L’accès
trafic après douane permettra de facilement desservir AC2
centralisé dans cette configuration est
aménagement et accéder au terminal 3, à la zone
uniquement proche de la zone
logistique et au terminal 2.
Sécuritaires logistique mais pas des terminal 2 et 3
Oui pour les activités portuaires car le site
Oui. Le site sera une extension du PAC
est situé dans l’enceinte du port et dans
Perturbation des dans une zone libre à l’ouest mais à
l’emprise d’une voie de circulation et AC1 ou AC2
activités dans la zone proximité du palais des Congrès et de
empiétant sur certaines concessions dont
l’hôtel La Mariotte
SOBEMAP et JAQUEMORE
- Création d’emplois et de richesse au
profit des sociétés prestataires du port et
-création d’emplois et de richesse au des concessionnaires privés ;
profit des sociétés prestataires du port - Création d’emplois temporaires
Création d’emploi et des concessionnaires privés ; (manœuvres, ouvriers et gardiens) AC1 ou AC2
-création d’emplois temporaires - Pertes d’emplois temporaires des
(manœuvres, ouvriers et gardiens) activités situées dans l’emprise des
travaux (magasin Jaquemore et
Sobemap)
Variante
Contraintes Critères Variante AC1-Bande Ouest Variante AC2-Ancienne entrée 5
préférable
Le site est actuellement vierge de
toutes constructions. L’aléa
géotechnique est élevé étant donné
que le site présente également des
zones marécageuses et quelques
mares qui nécessiteront des purges des
Ce site offre l’avantage de disposer d’un
sols organiques. Possible interaction
système d’assainissement existant qui
avec les projets existants en cours de
permettra de drainer les eaux pluviales
réalisation : projet Amazone, projet de
lors de la réalisation des travaux et ainsi
construction de la Place de
facilitera la réalisation des structures de
l’indépendance, le projet
Difficultés techniques chaussées. Cette variante nécessitera de AC2
d’aménagement de l’espace vert, le
coordonner et phaser les travaux avec les
projet d’aménagement et
différents exploitants impactés.
d’élargissement du boulevard de la
Dans cette configuration, la surface du
Marina
parking empiète légèrement sur le bassin
De plus le parking de l’accès centralisé
de rétention et de décantation.
occupe l’ensemble du bassin de
rétention et d’infiltration existant qui
collecte les eaux des caniveaux
drainants les parcelles nord. Il sera
nécessaire de prolonger les exutoires
Technico- jusqu’à la mer
économiques
Cette variante offre la possibilité de
Le coût des travaux nécessite de
conserver et d’utiliser une partie des
réaliser intégralement et de A à Z
infrastructures existantes notamment les
l’ensemble des infrastructures
Coût global de structures de chaussées, les ouvrages
nécessaires (structures de chaussée, AC2
construction d’assainissements (caniveaux), les
éclairage, assainissement, etc,)
réseaux secs et humides qui sont installés
puisque aucun ouvrage n’existe dans la
dans la zone et encore en bon état de
zone de travaux
fonctionnement.
Cette variante n’augmente pas la surface
globale du PAC et permet d’optimiser
l’usage de l’espace existant. Elle permet
Cette variante nécessite de consommer
également de conserver l’espace de la
une partie de la bande Ouest pour
bande ouest des 150 m pour le dédier à
réaliser l’accès centralisé. Cet espace
d’autres activités notamment les activités
ne pourra plus être valorisée avec
Rentabilité économique de la zone logistique. De plus la position AC2
d’autres activités. Les itinéraires vers le
centrale de l’accès et de son parking
terminal 2 et 3 sont plus longs dans
permettra d’accéder facilement et
cette configuration en raison de la
rapidement au terminal 2,3 et à la zone
position excentrée
logistique et donc contribue à la fluidité du
trafic et par ricochet, à un gain de temps
dans les opérations.
Le choix d’un site pour un parking dépend de plusieurs critères notamment, les objectifs pour
lesquels sa réalisation est planifiée, les avantages comparatifs qu’offre le milieu d’accueil pour la
durabilité du parking, la facilité d’entrée et de sortie avec le moindre désagrément possible aux
usagers et riverains. Sur la base de ce principe et des enjeux décrits plus haut, l’identification des
variantes a été faite en considérant la localisation du site d’accueil.
Les échanges avec les différentes parties prenantes ont permis d’explorer les trois (3) variantes
de localisation présentées dans le tableau 64.
En considérant la fonction « tampon » dédiée au futur parking, il apparaît nécessaire qu’il soit le
plus proche possible du Port. Par conséquent, la variante SA3 est moins pertinente pour
permettre l’atteinte des objectifs assignés au parking en projet. Toutefois, elle reste une solution
très intéressante pour la gestion des mouvements des camions gros porteurs et le trafic urbain à
long terme.
Les principales contraintes sur lesquelles se fonde le choix d’une variante optimale sont : la
faisabilité technico-économique, les aspects environnementaux et les aspects sociaux. Les
critères retenus pour analyser ces contraintes pour chacune des variantes identifiées sont
présentés dans le tableau 65.
Le tableau 66 renseigne sur les caractéristiques de chaque variante suivant les critères suscités.
Il permet en outre d’opérer de façon judicieuse le choix de la variante préférable sur la base des
comparaisons faites suivant les critères définis.
De l’analyse du tableau de comparaison des variantes, il ressort que la variante (SA1) relative à
l'implantation du parking projeté à Zongo serait préférable. En effet, en comparaison des autres
possibilités qui ont pu être identifiées, le domaine choisis par le promoteur présente certains atouts à
savoir son étendue, sa viabilisation et sa proximité avec le Port. Ces atouts garantissent la rentabilité
économique de l’activité. Cependant, l'implantation du parking à Zongo présente plus de perturbations
au voisinage, ainsi qu’un coût supplémentaire relatif à la gestion de la reprise de droits accordés à
des occupants par l’Etat et à leur déplacement (par rapport à la variante 2). Ainsi, sa construction et
son exploitation sur le domaine ciblé pourraient engendrer des risques et impacts négatifs non
négligeables qu'il importe de gérer conformément aux dispositions légales en vigueur au Bénin.
Toutes les activités réalisées lors de la phase préparatoire, de la phase des travaux et lors de
l’exploitation du projet, auront des impacts soit négatifs, soit positifs sur l’environnement de la
zone du projet. Les différentes phases des travaux et leurs activités sources d’impacts se
présentent comme suit dans le tableau 68.
TABLEAU 69: ACTIVITES DU PROJET AUX PHASES PREPARATOIRE, DE CONSTRUCTION, D’EXPLOITATION ET DE FIN
DE PROJET
Phases Activités
Préparation des site
Préparatoire
Amené des engins et des camions de chantier
➢ Extension du bassin portuaire à l’Ouest
Exploitation de la roche massive
Transport des roches vers le littoral
Mouvements des véhicules (camions, engins sur le site, etc.)
Fabrication et mise en œuvre du béton
Entreposage de matériaux et stationnement d'engins
Démolition des bâtis à l'Ouest du port
Excavation pour extension du bassin portuaire à l'Ouest
Dragage d'approfondissement du bassin portuaire
Pose des palplanches et construction des quais
➢ Extension en mer du bassin portuaires à l’Est
Aménagement des voies d’accès au site du projet
Prélèvement de matériaux au niveau du site d’emprunt
Construction Transport des matériaux
Erection du mur de protection de 350m de long et 21m de hauteur
Erection du mur de quai
Dragage de sable
Installation de réseau électrique
Installation du réseau d’eau
Installation du réseau d’assainissement
Démolition de la traverse Est
➢ Construction de l’accès centralisé
Travaux de remblai
Travaux de construction de la chaussée
Travaux construction de bâtiments
Mise en place du réseau électrique
Installation de réseaux d’assainissement
Les impacts ont été identifiés et décrits selon les différentes phases du projet à savoir :
aménagement, construction, exploitation et fin de projet. La matrice de Léopold a permis de
relever les interactions entre les enjeux, les composantes et les phases de projet afin d’identifier
les impacts.
L’élaboration de la matrice des types d’interactions potentielles permet de visualiser les différentes
relations entre les activités sources et les récepteurs d’impacts aux différentes phases du projet à
savoir : préparatoire, construction, exploitation et fin du projet. Les sources d’impacts sont les
différentes activités prévues. Quant aux récepteurs, ce sont les composantes de l’environnement
devant subir les modifications par rapport à l’état initial de la zone du projet. L’identification des impacts
est faite à partir de la matrice de Léopold qui met en phase les activités prévues pour le projet avec
les composantes du milieu (composantes physique, biologique et socioéconomique et culturelle). Le
croisement des deux paramètres permet de dégager l’impact lié à l’activité sur la composante de
l’environnement considérée. Cet impact peut être négatif, positif ou les deux à la fois sur une
composante environnementale. Les tableaux 69 à 72 présentent le résultat de cette identification.
TABLEAU 70: MATRICE DE LEOPOLD DES TYPES D’INTERACTIONS POTENTIELLES POUR L’IDENTIFICATION DES IMPACTS DE L’EXTENSION DU BASSIN PORTUAIRE A L’OUEST
PHASE PHASE DE FIN
PHASE DE CONSTRUCTION PHASE D'EXPLOITATION
PREPARATOIRE DE PROJET
Dragage d'approfondissement du
Exploitation de la roche massive
stationnement d'engins
Installation du chantier
Préparation du site
portuaire à l'Ouest
Repli du chantier
Sans impact
bassin portuaire
Démantèlement
Trafic maritime
portuaires
des quais
aux quais
ouvrages
Abandon
Cession
chantier
ELEMENTS ENVIRONNEMENTAUX A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U
Structure et texture du s ol 1 - - - - - - - - - - - - -
Sols et
Encom brem ent du s ol 2 - - - - - - - - - - - - - - -
MILIEU BIOPHYSIQUE
Géologie
Qualité des s ols (niveau de pollution) 3 - - - - - - - - - - - - - - - - -
Qualité des eaux s outerraines 4 - - - - - - - - - - - - - - -
Eau
Eau de l'océan 5 - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Qualité de l'air 6 - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Air Bruits et vibrations 7 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Odeur 8 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Es pèces végétales 9 - - - - - - - - + -
Flore et faune Es pèces anim ales 10 - - - - - - - - - - - - - + -
Ecos ys tèm e et biodivers ité 11 - - - - - - - - - - - - - + -
Relation s ociale 12 +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/- +/-
Activités portuaires 13 - - - - - - - - - - - + + + + - + - -
Cadre socio- Activités Génératrices de Revenus
14 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + - -
économique,
culturel
Activités halieutiques au port de pêche 15 - - - - - - - - - - - - - - -
Com m erce 16 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + - -
MILIEU HUMAIN
Em ploi 17 + + + + + + + + + + + + + + + + + + - +/-
Hygiène et As s ainis s em ent du m ilieu 18 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Santé et Sécurité des travailleurs de
Hygiène, l'entrepris e des travaux
19 - - - - - - - - - - - - - - - - -
Santé et
Sécurité
Santé et Sécurité des populations 20 - - - - - - - - - - - - - -
Santé et Sécurité des travailleurs
portuaires
21 - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Es pace littoral 22 - - - - - - - - - - - - - - - -
Occupation
du sol et
Es pace halieutique 23 - - - - - - - - - - - - - - - - - -
structure Com pos ition du cham p vis uel du littoral 24 - - - - - - - - - - - - - - - - - -
paysagère Com pos ition du cham p vis uel des
carrières de roches
25 - - - - - -
TABLEAU 71: MATRICE DE LEOPOLD APPLIQUEE AU PROJET D’EXTENSION EN MER DU BASSIN PORTUAIRE A L’EST DU PORT DE COTONOU
PHASE PHASE DE FIN
PHASE PREPARATOIRE PHASE DE CONSTRUCTION
D'EXPLOITATION DE PROJET
Approvisionnement en matériau
Démolition de la traverse
+ Impact positif
+/-
Construction du quai
Impact négatif et positif
Dragage de sable
d’assainissement
Sans impact
Démantèlement
site du projet
(granite)
ELEMENTS ENVIRONNEMENTAUX A B C D E F G H I J K L M N O P Q R
Sols et
Qualité des sols 1 - - - - - - + - -
MILIEU BIOPHYSIQUE
Géologie
Conditions hydrodynamiques et
dynamique sédimentaire
2 - - + -
Eau Qualité de l’eau et des sédiments 3 - - - + -
Qualité de l’eau de surface et
souterraine
4 - - - + - -
Qualité de l'air 5 - - - - + -
Air
Ambiance sonore 6 - - - - - - - + - -
Espèces 7 - - - - - + - -
Flore et faune Habitat 8 - - - - - + - -
Végétation 9 - - +
Aspects socioéconomiques 10 - + + + + + + + + + + + + -
Cadre socio-
MILIEU HUMAIN
économique,
culturel
Eléments particulier 11 +
Hygiène, Santé
et Sécurité
Santé et sécurité 12 - - + - - - - - - - + - -
Occupation du
sol et structure Champ visuel 13 +/- + + + + + + - + + -
paysagère
TABLEAU 72: IDENTIFICATION DE LA NATURE DE L’IMPACT A PARTIR DE LA MATRICE DE LEOPOLD DU PROJET DE CONSTRUCTION DE L’ACCES CENTRALISE
Installation de réseaux
Démantèlement
site du projet
centralisés
dépotage)
ELEMENTS ENVIRONNEMENTAUX A B C D E F G H I J K L M N O
Sols et
- - - -
MILIEU BIOPHYSIQUE
Sol 1
Géologie
6
culturel Revenus du PAC, de l’Etat et autres 7 + + + + + + + + + + + + + + -
Hygiène, Santé 8 - - - - - - - - - - - + +
Santé et
Sécurité
Sécurité 9 - - - - - - - - - - + - + -
Occupation
du sol et
structure
Paysage 10 - - - - - - - - - - - + -
paysagère
TABLEAU 73. MATRICE DE LEOPOLD D’IDENTIFICATION DES IMPACTS SUR DU PROJET DE CONSTRUCTION DU PARKING GROS PORTEUR
PHASE DE
PHASE
PHASE PREPARATOIRE PHASE DE CONSTRUCTION FIN DE
D'EXPLOITATION
PROJET
Construction d’infrastructures
- Impact négatif
ouvrages d’assainissement
Exploitation et entretien de
+ Impact positif
aires de stationnement
essais géotechniques)
de toutes occupations
+/- Impact négatif et positif
dispositif de sécurité
Sans impact
Démantèlement
l’infrastructure
des déchets
en service
travail
ELEMENTS ENVIRONNEMENTAUX C D E F G H I J K L M N O
Sols et Qualité du s ol 1 - - - - - - -
MILIEU BIOPHYSIQUE
Hygiène,
Santé et Santé et s écurité 11 - - - - - - - - - - - -
Sécurité
L’évaluation des impacts est faite selon une méthodologie qui intègre les paramètres de la durée, de
l’étendue, de l’intensité de l’impact et de la valeur de la composante affectée (la méthode d’évaluation des
impacts de Fecteau (1997).
Les trois premiers paramètres sont agrégés en un indicateur de synthèse pour définir l’importance absolue
de l’impact (Tableau 73). Le quatrième paramètre vient s’ajouter à l’importance absolue de l’impact pour
donner l’importance relative de l’impact ou la gravité de l’impact (Tableau 74).
L’importance d’un impact est donc un indicateur de synthèse, de jugement global et non spécifique de
l’effet que subit un élément de l’environnement donné par suite d’une activité dans un milieu d’accueil
donné.
• Durée de l’impact
La durée de l’impact précise la période de temps pendant laquelle seront ressenties les modifications
subies par les composantes environnementales. Ce facteur de durée est subdivisé en trois classes :
- Elle est courte, quand l’effet de l’impact est ressenti à un moment donné surtout lors de
l’accomplissement de l’action.
- Elle est moyenne, lorsque l’effet de l’impact est ressenti de façon continue mais pour une période
de temps après que l’activité ait eu lieu.
- Elle est longue, quand l’effet de l’impact est ressenti à un moment donné et pour une période de
temps égale ou supérieure à la durée de vie du projet.
• Etendue de l’impact
L’étendue est ponctuelle, locale, et régionale ; elle exprime la portée ou le rayonnement spatial des effets
générés par une intervention sur le milieu. Cette notion se réfère soit à une distance ou à une superficie
sur lesquelles seront ressenties les modifications subies par une composante ou encore à la proportion
d’une population qui sera touchée par ces modifications.
- Elle est ponctuelle lorsque les impacts se limitent à un point quelconque du site du projet.
- L’étendue est locale lorsqu’elle s’étend sur toute l’étendue du site.
- Elle est régionale quand l’impact s’étend en dehors du site.
• Intensité
L’intensité ou le degré de perturbation engendrée correspond à l’ampleur des modifications qui affectent
la dynamique interne et la fonction de l’élément environnemental touché. Généralement, on distingue trois
degrés : fort, moyen et faible.
Importance
Intensité Étendue Durée
absolue
Longue Majeure
Régionale Moyenne Majeure
Courte Majeure
Longue Majeure
Forte Locale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Majeure
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Majeure
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Majeure
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Moyenne
Faible Locale Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Mineure
Ponctuelle Moyenne Mineure
Courte Mineure
La valeur associée à un impact se rapporte à l’importance sociale, économique et/ou culturelle que la
population attache à une ressource ainsi qu’à l’importance écologique de cette ressource dans la
dynamique de l’écosystème affecté aux plans local, régional ou national. Cette valeur sera considérée
comme faible, moyenne et forte.
- La valeur est faible si l’impact affecte une ressource abondante saisonnièrement ou en toute
saison, mais non menacée d’extinction.
- Elle est moyenne si l’impact affecte une ressource dont le temps de régénération et de mutation
est relativement long (moins de cinq ans).
- La valeur est forte si elle affecte un être humain ou une ressource dont le temps de régénération
et de mutation est long, supérieur à cinq ans, une zone sensible ou s’il s’agit d’une ressource
menacée d’extinction définitive.
N.B L’évaluation de l’importance relative est appliquée seulement aux impacts négatifs.
L’importance relative des impacts négatifs résiduels du projet est évaluée par la même démarche
méthodologique que celle de l’importance absolue des impacts avec des critères durée, étendue et
intensité, modifiés par la mise en œuvre supposée des mesures d’atténuation.
En ce qui concerne les mesures d’atténuation des impacts négatifs, elles ont été identifiées sur la base
d’un certain nombre d’objectifs spécifiques d’atténuation liés aux différentes composantes
environnementales affectées. Ces objectifs spécifiques visent à :
- limiter la perturbation de la stabilité du sol ;
- éviter la pollution du sol par les déchets solides de chantier ;
- éviter la pollution du sol et des eaux par les eaux usées et les hydrocarbures ;
- limiter les nuisances sonores ;
- limiter la destruction de la flore et de la faune ;
- limiter les rejets de polluants dans l’air ;
- assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs et de la population ;
- réduire les risques d’accidents de circulation et du travail ;
- intégrer les infrastructures dans le paysage.
Les chances d’une bonne et correcte mise en œuvre des mesures sont de 1 à 2 %.
Très faible
Cela n’entraîne aucune modification des critères d’importance de l’impact.
Les chances d’une bonne et correcte mise en œuvre des mesures sont comprises
Faible
entre 2 et 20 %. La modification des critères d’importance est très faible.
Les chances d’une bonne et correcte mise en œuvre des mesures pourraient
Moyenne augmenter entre 20 et 70 %. Les critères d’importance majeure, modérée et
mineure deviennent respectivement modérés, mineure et négligeable.
Les chances d’une bonne et correcte mise en œuvre des mesures sont
Forte supérieures à 70 %. Les critères d’importance deviennent pour la plupart mineurs
ou négligeables. L’impact est suffisamment atténué.
Source : Inros Lackner, Octobre 2020
Les travaux de nettoyage du site et de démolition des bâtis entraîneront une perte de la végétation à l’Ouest du
PAC aussi bien dans l’enceinte même du port qu’en dehors de clôture actuelle, notamment au niveau du site
des travaux de construction de l’accès centralisé au port. Le même impact négatif s’observera au niveau du site
de construction du parking pour gros porteur à Zongo. Au niveau de l’accès centralisé, environ 163 individus
d’espèces ligneuse seront détruites. Ces espèces sont constituées essentiellement de 138 cocotiers, 04
palmiers dattiers, 10 palmiers royaux, 10 acacias et 1 Terminalia catapa. Par contre, sur le site du parking
gros porteurs, environ 62 individus d’espèces ligneuses seront affectées. Il s’agit de 02 Eucalyptus, 30
Fromager (Vernaculaire : Amonman), 01 palmier, 02 manguiers, 05 cocotiers, 10 neem, 06 terminalia, 01
colatier, 02 papayers, 01 citronnier et 02 acacia.
Evaluation de l’impact
Evaluation de l’impact
➢ Impacts positifs
Aucun impact positif sur le milieu biophysique n’a été identifié à la phase préparatoire.
➢ Impacts négatifs
La libération du site pour l’extension du bassin portuaire à l’Ouest entrainera la destruction des
infrastructures qui s’y trouvent actuellement. Cela affectera donc les sociétés concessionnaires qui y
travaillent car ils devront libérer les lieux avant le démarrage des travaux. Au total, en plus du PAC, de la
Douane et de la SOBEMAP dont les infrastructures seront touchées, trois (03) concessionnaires seront
également affectés par les travaux. Il s’agit de CBCT, BOLLORE/BT et COMAN.
Les tableaux 77 à 79 présentent les récapitulatifs des biens qui seront affectés au niveau de la traverse
Est, l’extension du bassin portuaire à l’Ouest et la construction du parking gros porteur. Les détails de ces
biens ainsi que les photos sont présentés en annexe 21. Il faut toutefois préciser que certaines des
Sociétés concessionnaires telles que COMAN et CBCT sont en fin de contrat avec le PAC. Une nouvelle
organisation du domaine portuaire avec de nouvelles attributions de concession est en cours avec la
modernisation infrastructurelle du port.
Evaluation de l’impact
Au niveau du PAC :
Au niveau du PAC la destruction des infrastructures impactés sur le site de construction de l’accès
centralisé (tableau 77), n’aura pas d’incidence sur les emplois.
Au niveau de la Douane :
Au niveau de la douane, tel que le présente le tableau 77, les infrastructures affectées sont en abandon et
donc leur destruction n’impliquera pas de perte d’emplois.
Au niveau des concessionnaires
➢ Pour la SOBEMAP :
A l’issue de la nouvelle consultation des premiers responsables de la SOBEMAP après une rencontre
d’explication entre les autorités portuaires et le concessionnaire sur le déroulement des travaux en
phasage, SOBEMAP dont la question de l’emploi était une préoccupation fondamentale lors des
précédentes consultations menées par le cabinet Inros Lackner, a reconnu finalement, qu’il n’y aura pas
de perte d’emplois au moment des travaux, étant donné que ceux-ci seront progressifs et que les activités
de manutention ne s’arrêteront pas (cf. PV et courrier N° 1346/2021/DG/DRH/CTVS du 29 juillet 2021).
➢ Pour CBCT
A l’issue de la nouvelle consultation des premiers responsables de la CBCT après une rencontre
d’explication entre les autorités portuaires et le concessionnaire sur le déroulement des travaux en phasage
(Voir PV Annexe 23) les responsables de la CBCT, après étude approfondie du projet, concluent que leur
structure n’enregistrera aucun impact social, fut-il dans la phase de la construction comme exploitation
(Voir courrier N° 215/DG/CH/2021 du 23 juillet 2021). De plus le PAC a informé CBCT qu’un magasin de
8 000 m² dans l’enceinte portuaire est en construction et un terrain de 35 ha à l’extérieur du port pour la
construction d’entrepôts pour marchandises d’exportation sera disponible. Le PAC garantit donc un espace
suffisant pour la croissance de l’activité du concessionnaire.
A la phase des travaux, les pertes d’emplois sont envisagées chez le concessionnaire Bénin Terminal
(Bolloré). Ces pertes se situent au niveau du site abritant la station-service et la centrale électrique et
concernent des électriciens, des électromécaniciens, des pompistes, des agents d’entretiens. Les
personnes concernées par les pertes d’emplois au nombre d’une vingtaine ont un âge est compris entre
30 et 50 ans. (Voir PV à l’annexe 23).
Toutefois le concessionnaire n’a pas fourni au consultant les informations nécessaires à l’évaluation
financière de ces pertes d’emploi (Liste nominative des personnes affectées, contrat de travail et bulletin
de paie). Il n’a non plus souhaité la consultation publique de son personnel potentiellement affectés comme
l’avaient demandé le consultant et le PAC (Cf. Courrier N° 1068/21/PAC/DG/DPSOI/DSSEQPT en date du
24 juin 2021 et PV à l’annexe 23).
➢ Pour COMAN
COMAN précise qu’il ressort après les échanges avec les autorités portuaires, qu’il est prévu dans le projet,
de nouveaux bâtiments ou espaces pour reloger les travailleurs. Ainsi, la destruction des infrastructures
impactera aussi bien les activités du personnel administratif qui sont au nombre 250 que les employés de
terrains au nombre de 200 en précisant que tant que les travaux continus au sein de leur société, il n’y
aura pas de perte d’emplois. Sur la base de ce qui a été promis par le PAC notamment, de mettre à
disposition de nouveaux espaces pour relocaliser temporairement tout le personnel, COMAN est convaincu
que les activités pourront se poursuivre normalement. Dans ce contexte, le concessionnaire confirme qu’il
regagnera la capitainerie au moment des travaux et donc les employés continueront à exécuter leurs
tâches (Voir PV à l’annexe 23). Lors de l’enquête menée par le consultant auprès du concessionnaire, il
en déduit zéro (0) impacté en termes perte d’emploi dans sa société.
Evaluation de l’impact
TABLEAU 78: RECAPITULATIF DES INFRASTRUCTURES AFFECTEES PRESENTES DANS LA ZONE DU PROJET DE CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT
Projet concerne
Concessi
N° Code Description du bien affecté et numéro de Dimensions
on
parcelle
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT- ENTREE 5 ET ROUTE D’ACCES AU TERRE-PLEIN
Bâtiment en dur type bureaux RDC en maçonnerie délabré occupé par les forestiers et la société
1 BAT Surface = 108 m²
GVM (Pont-bascule)
Pont-bascule sur une infrastructure d’accueil en béton armé avec un état apparent moyennement
2 EQUIP L = 15 m
bon Accès centralisé
3 EQUIP Mât d’éclairage de 25 m muni de projecteurs LED avec un état apparent moyennement bon PAC (En face de la H = 25 m
Déplacement des équipements et infrastructures amovibles (bureaux containers de la Police et de Gendarmerie)
4 EQUIP
GVM, etc)
Chaussée depuis l’entrée 5 jusqu’au magasin JACQUEMORE en pavés de 13 cm avec un état
5 INFRA Surface = 23 800 m²
apparent moyennement bon (Chaussée dans l’ensemble de l’emprise de l’accès centralisé)
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 29 A DANS LA ZONE D’EXTENSION 500 /501
Bâtiment type bureaux RDC (terrasse accessible) en maçonnerie utilisé par le personnel en charge
1 BAT Surface = 152 m²
de la gestion de la parcelle. Etat apparent moyennement bon
Latrines publiques de 11 cabines, RDC en maçonnerie en cours d’exploitation avec un état apparent Accès centralisé
2 BAT SOBEMAP Surface = 54 m²
moyennement bon Parcelle 29a
Linéaire = 340 ml H = 5
3 BAT Clôture en maçonnerie servant d’enceinte du terre-plein en état de conservation moyennement bon
m
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 29 B DANS LA ZONE D’EXTENSION 500 /501
Linéaire = 410 ml H = 5
1 BAT Clôture en maçonnerie servant d’enceinte du terre-plein en état de conservation moyennement bon
m
2 BAT Mirador en maçonnerie pour la surveillance du PTU avec un bon état de conservation Surface : 25 m²
Préau type hall d’entrée en structure métallique et fondation en béton armé N°1 en bon état de
3 BAT Surface : 140 m²
conservation
Préau type hall d’entrée en structure métallique et fondation en béton armé N°1 en bon état de
4 BAT Surface : 196 m²
conservation Accès centralisé
5 BAT Hangar pour parking avec poteaux en BA et toiture en bac alu en bon état de conservation SOBEMAP PTU Surface : 16 m²
02 Portails métalliques d’entrée coulissants sur rails en tôle métallique galvanisée/ossature en tube Parcelle 29b Surface :2 x45 m² = 90
6 EQU
galvanisé avec un bonne état de conservation m²
7 BAT Guérite en maçonnerie plus utilisée dans un état délabré Surface : 9 m²
8 BAT Local groupe électrogène en maçonnerie inusité dans un état délabré Surface : 9 m²
Bâtiment type bureaux RDC en maçonnerie (06 bureaux) occupé par la Douane pour la gestion du
9 BAT Surface : 216 m²
Parc Tampon Unique dans un état de conservation moyennement bon
10 BAT Hangar en structure métallique servant de préau d’attente en bon état de conservation Surface : 180 m²
Projet concerne
Concessi
N° Code Description du bien affecté et numéro de Dimensions
on
parcelle
Terre-plein y compris réseau d’assainissement avec un revêtement en pavés de 13 et de 20 dans un
11 INFRA Surface = 25 610 m²
état de conservation moyennement bon
Projet concerne
Concessio
N° Code Description du bien affecté et numéro de Dimensions
n
parcelle
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 13 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
1 BAT Entrepôt de stockage de coton en maçonnerie N°1 en cours d’exploitation en bon état de conservation Surface : 2250 m²
2 BAT Entrepôt de stockage de coton en maçonnerie N°2 en cours d’exploitation en bon état de conservation ACCES Surface : 1800 m²
Bâtiment en maçonnerie type vestiaire pour agents (02 locaux) en cours d’exploitation dans un état de CENTRALISE
3 BAT CBCT Surface : 11,25 m²
conservation moyennement bon JACQMORE
INFR Terre-plein y compris réseau d’assainissement avec un revêtement en pavés de 13 dans un état de Parcelle 13
4 Surface = 1500 m²
A conservation moyennement bon
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 12 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
Bâtiment en maçonnerie type bureau (Cellule Scanner-Douanes-Port) à l’abandon dans un état de
1 BAT Surface : 150 m²
conservation moyennement bon
Bâtiment en maçonnerie type hangar (Quai de déchargement) à l’abandon dans un état de
2 BAT Surface : 60 m²
conservation moyennement bon
Abri groupe électrogène + groupe électrogène désaffecté à l’abandon dans un état de conservation
3 BAT Surface : 6 m²
moyennement bon
ACCES
Clôture grillagée d’enceinte avec fondation en maçonnerie, poteaux en tube galvanisé, grillage
4 BAT CENTRALISE Linéaire : 280 ml
métallique en bon état de conservation
Cellule Scanner
EQUI 2 portails métalliques (01 coulissant et 01 à 2 battants) pour clôture grillagée en bon état de
5 DOUANE Douanes Surface : 2 x 30 m²
P conservation
Parc matières
Clôture d’enceinte en maçonnerie séparant le bâtiment de la cellule de scan en bon état de
6 BAT dangereuses Linéaire : 50 ml
conservation
Parcelle 12
INFR
7 Caniveau d’assainissement en BA de 80 x 80 en bon état de conservation Linéaire : 250 ml
A
INFR
8 Terre-plein en pavés de 13 cm et béton en bon état de conservation Surface : 3000 m²
A
Linéaire=250 ml / H = 5
9 BAT Clôture en maçonnerie délimitant la parcelle en état de conservation moyennement bon
m
TABLEAU 79: RECAPITULATIF DES INFRASTRUCTURES AFFECTEES PRESENTES DANS LA ZONE DU PROJET DE PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST
Projet concerne et
Concessio
N° Code Description du bien affecté numéro de Dimensions
n
parcelle du PAC
INFRASTRUCTURES DU PAC DANS L’EMPRISE PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST HORS PARCELLES CONCESSIONNAIRES
Terre-plein et route d’accès avec un revêtement en pavés de 13 dans un état de conservation Zone entre la darse
1 INFRA PAC Surface = 13 500 m²
moyennement bon et les parcelles 1 et 5
PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST - PARCELLE 1 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
1 INFRA Retour du mur de quai sud en paroi moulée en bon état de conservation PAC Linéaire : env 115 ml
Bâtiment en maçonnerie à usage de sous station électrique dans un état de conservation moyennement
2 BAT PAC Surface : 90 m²
bon
EQUI Déplacement de la centrale électrique thermique constituée de 5 groupes de 2 MW chacun y compris
3 Surface : 1950 m²
P tous les équipements amovibles en bon état de conservation
ZONE
4 BAT Bâtiment en maçonnerie à usage de guérite de sécurité/contrôle en bon état de conservation Surface : 4,5 m²
D’EXTENSION DU
EQUI
5 Mât d’éclairage de 25 m muni de projecteurs LED dans un état de conservation moyennement bon BASSIN H = 25 m
P BOLLORE
Parcelle 1
EQUI SMTC
6 Prises frigorifiques (200) pour conteneurs réfrigérés en bon état de conservation 200 unités
P
Terre-plein logistique y compris réseau d’assainissement, déplacement de réseaux, etc en cours
7 INFRA Surface = 24 000 m²
d’exploitation dans un état de conservation moyennement bon
8 BAT Clôture d’enceinte de la concession en maçonnerie en bon état de conservation Linéaire : env 400 ml
PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST - PARCELLE 5 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
Bâtiment en maçonnerie à usage de poste de transfo et de magasin en cours d’exploitation dans un état
1 BAT PAC Surface : 260 m²
de conservation moyennement bon
Hangar en structure métallique pour entretien pneumatique en cours d’exploitation en bon état de
2 BAT Surface : 72 m²
conservation
EQUI Aire de lavage d’engins avec rampe en cours d’exploitation dans un état de conservation moyennement
3 Surface : 24 m²
P bon
Hangar d’atelier mécanique en BA en cours d’exploitation dans un état de conservation moyennement ZONE
4 BAT Surface : 400 m²
bon D’EXTENSION DU
Bâtiment en maçonnerie à usage de réfectoire en cours d’exploitation en état de conservation BASSIN
5 BAT COMAN Surface : 56 m²
moyennement bon Parcelle 5
Surface totale: 117
6 BAT Bâtiment administratif en maçonnerie composé de 3 blocs en bon état de conservation
m²
EQUI
7 03 Mâts d’éclairage de 25 m muni de projecteurs LED dans un état de conservation moyennement bon 03 mâts H = 25 m
P
EQUI Séparateur d’hydrocarbures (nombre : 02) en béton armé dans un état de conservation moyennement Séparateur 1 :
8
P bon (L = 4 m ; l = 4 m)
Projet concerne et
Concessio
N° Code Description du bien affecté numéro de Dimensions
n
parcelle du PAC
Séparateur 2 :
(L = 8 m ; l = 4 m)
Clôture d’enceinte en éléments béton amovibles surmontés de grilles métalliques en bon état de
9 BAT Linéaire : env 400 ml
conservation
Terre-plein logistique y compris réseau d’assainissement avec un revêtement en pavés de 13 dans un
10 INFRA Surface = 28 850 m²
état de conservation moyennement bon
TABLEAU 80: RECAPITULATIF DES INFRASTRUCTURES AFFECTEES PRESENTES DANS LA ZONE DU PROJET DE CONSTRUCTION D’UN PARKING GROS PORTEURS
Concessio Projet concerne et
N° Code Description du Bien affecté Dimensions
n Zone du PAC
Terre-plein logistique y compris réseau d’assainissement avec un revêtement en pavés de 13 et en Parking Zongo
1 INFRA Surface : 30 000 m²
enrobé dans un état de conservation moyennement bon Port sec Zongo
Parking Zongo
2 BAT Bâtiment désaffecté en maçonnerie type bureau à l’angle nord du parc plus utilisé dans un état délabré Surface : 242 m²
Port sec Zongo
Parking Zongo
3 BAT Poste de transfo désaffecté + Hangar d’entretien en maçonnerie plus utilisés dans un état délabré Surface : 48 m²
Port sec Zongo
EQUI Parking Zongo
4 Bassin de rétention d’eau pour incendie plus utilisé dans un état délabré Surface : 40 m²
P Port sec Zongo
Parking Zongo
5 BAT Bâtiment désaffecté en maçonnerie à l’entrée du parking plus utilisé dans un état délabré Surface : 80 m²
Port sec Zongo
Parking Zongo
6 BAT Guérite désaffectée en maçonnerie plus utilisée dans un état délabré Surface : 16 m²
Port sec Zongo
PAC
Parking Zongo
7 BAT Latrines à 2 cabines en maçonnerie plus utilisées dans un état délabré Surface : 6 m²
Port sec Zongo
Parking Zongo
8 BAT Guérite désaffectée en maçonnerie plus utilisée dans un état délabré Surface : 4 m²
Port sec Zongo
Parking Zongo
Bâtiment de l’ex-école de police en maçonnerie actuellement occupé par la Police dans un état de
9 BAT Ancienne école de Surface : 72 m²
délabrement avancé
police
Parking Zongo
stimDomaine
10 BAT Petits bâtiments et Cabines de WC (3 bâtiments) plus utilisés dans un état délabré anciennement Surface : 7 m²
exploité pour parc à
camion
➢ Impacts positifs
• Création d’emplois et de revenus temporaires
Le projet créera des emplois temporaires au profit de quelques jeunes de la zone du projet.
Les types d’emplois qui seront offerts aux populations sont entre autres, les postes de
manœuvres et d’ouvriers spécialisés si les localités en disposent. Toutefois, à la phase
préparatoire, cet impact sera de faible intensité et d’importance mineure. Au démarrage des
travaux, notamment à la phase préparatoire, le nombre d’emploi à créer dépendra des
entreprises et des travaux à réaliser. Les entreprises pourvoyeuses d’emploi seront celle
susceptibles d’utiliser les travaux de Haute Intensité de Main-d’œuvre (HIMO). Il s’agit
notamment des entreprises chargées de la construction de l’accès centralisé et du parking
tampon de Zongo pour camions gros porteurs qui pourraient employer environ 200 personnes.
A la phase préparatoire, le nombre de personne qui pourront être recrutées pour ces deux
sous-projets peuvent être estimé à une cinquantaine. Par contre, les sous-projets qui
nécessiteront plus d’engins spécialisés comme les travaux d’extension du bassin portuaire à
l’Ouest et à l’Est seront peu pourvoyeurs d’emplois car demandant plus une main-œuvre
spécialisée.
Evaluation de l’impact
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Directe Moyenne Ponctuelle Faible Mineure Réversible
Moyenne
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Directe Moyenne Ponctuelle Faible Mineure Réversible
Moyenne
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Directe Moyenne Locale Faible Moyenne Réversible
Faible
➢ Impacts négatifs
• Perte d’espèces fauniques aquatiques
Les travaux d’extraction de sédiments superficiels au fond du bassin portuaire actuel et à l’Est du
port par des dragues suceuses, les travaux de démolition de la traverse Est et de remblayage
pour la construction du Terminal 5, affecteront la macrozoobenthos qui colonisent ces sites. Cela
représente un impact négatif immédiat sur le macrozoobenthos en termes de perte de la faune de
la zone concernée. Toutefois, les sédiments des couches inférieures détachés par le dragage ne
sont pas colonisés puisque le macrozoobenthos ne colonise que la couche supérieure de
sédiment jusqu'à une profondeur maximum de 20-30 cm. Toutefois, le nombre d’individus et
d’espèces aquatiques qui seront affectés ne peut être connus.
Par ailleurs, après la fin de ladite perturbation, la recolonisation du macrozoobenthos peut être
réalisée, pourvu que les caractéristiques chimiques des couches sédimentaires détachées le
permettent. Le déroulement de la régénération biologique se réalise en fonction d'un nombre de
facteurs. Même en cas de décolonisation des zones concernées, une recolonisation rapide peut
être assumée (1 à 3 ans environ). Ce qui sera surtout réalisée par l'immigration d'adultes en
provenance des zones adjacentes. En outre, la recolonisation se réalisera par des larves et des
post-larves (entre autres Dittmann et al. 1999). L'adaptation de la biomasse du macrozoobenthos
peut durer si des espèces à développement lent, comme par exemple certaines coquilles ou des
oursins, sont affectées. Pour des espèces d'oiseaux plongeants, l'impact résultant d'une réduction
de la base alimentaire est négligeable, voire très faible.
De plus, la succion du mélange sédiment-eau à une haute vitesse relativement, peut induire la
destruction des petits individus ayant un niveau de comportement de fuite très bas (Nightingale
& Simenstad 2001). Particulièrement des Gobiidae et des poissons plats (Pleuronectiformes)
seront affectés par la méthode de succion. Du frai benthique peut également être enlevé et détruit
lors des dragages. Quelques espèces marines ou estuariennes – comme les Gobiidae – placent
leur frai sur le gros sédiment, des sables, des coquilles ou sur la végétation20.
Evaluation de l’impact
20
Les Gobiidés forment l'une des plus grandes familles de poissons. Ils sont principalement des poissons marins,
qu'on trouve sur les plages à marées, les récifs coralliens, les herbiers marins et les prairies, mais ils sont
également très nombreux dans les eaux saumâtres des estuaires La plupart des Gobiidés sont relativement
petits, en général de taille inférieure à 10 cm de longueur.
Evaluation de l’impact
Evaluation de l’impact
Les travaux de construction des infrastructures pour la modernisation du port font générer des
déchets solides industriels banals qui pollueront les sols. Il s’agit des déchets non inertes et
non dangereux, générés par les activités. On peut citer par exemples : les déchets d’emballage
en papier non souillés, du papiers, cartons, paquets de ciment vides, palettes en bois, les
produits des arbres abattus au moment des travaux, les déchets ménagers produits au niveau
des bases-vie. Les quantités attendues devraient être modestes et devraient être évacuées
en même temps que les déchets résultant de l’activité portuaire.
Evaluation de l’impact
TABLEAU 81: QUANTITE DE GRAVATS ISSUS DES PRINCIPAUX MATERIAUX CONSTITUANT LES SOUS-PROJETS
Les quantités déchets inertes provenant d’excavation et de dragage sont importantes. Elles sont
estimées par les études techniques à 530 000 m3 de vase et de sable pour le dragage du bassin
portuaire à -15m, à 685 000 m3 pour l’excavation dans le cadre de l’extension du bassin portuaire
à l’Ouest et 585 000 m3 pour le dragage toujours dans le cadre de l’extension du bassin portuaire
à l’Ouest.
Evaluation de l’impact
Evaluation de l’impact
Le tableau 81 présente à titre indicatif les engins susceptibles d’être utilisés au moment des
travaux et, le niveau de bruit relevé par famille d’engins ou de matériels.
Par ailleurs, l'installation des murs de palplanches à l’Ouest et à l’Est du port, nécessitera des
travaux de battage d'étendue limitée pendant une certaine période. Suite à la compacité du
sous-sol, il faut fraiser une tranchée, dans laquelle seront installés les murs de palplanches.
L'installation des murs de palplanches sera réalisée sur la surface remblayée. Les ondes
sonores résultant des travaux de battage, seront transmises par l'air et par le sol.
A titre comparatif, des mesures exemplaires ont été réalisées dans la Mer du Nord afin de
pouvoir estimer l'intensivité de la transmission du son terre-mer en cas de travaux de battage.
Les résultats y afférents montrent une valeur de Lpeak de 156 à 160 dB re 1µPa2 et un niveau
sonore permanent équivalent de Leq de 136 dB re 1µPa2 qui ont été mesurés. L'intensité de
la transmission dépend surtout de la qualité du sous-sol ainsi que des conditions locales.
En comparant le niveau de bruit des engins susceptibles d’être utilisés sur le chantier ainsi
que le bruit de battage des palplanches et le niveau de bruit relevé à l’état initial, l’on se rend
compte qu’effectivement au moment des travaux, le niveau de bruit dans la zone du projet
sera élevé.
Evaluation de l’impact
TABLEAU 83: VALEURS DE REFERENCE POUR DES LESIONS INDUITES PAR LE SON
Les activités d’excavation pour l’extension de bassin portuaire à l’Ouest sur environ 6 ha ainsi
que les travaux de terrassement au niveau du site de construction de l’accès centralisé sur
environ 10 ha et ceux de fouille au niveau du site des travaux de construction du parking gros
porteurs à Zongo sur environ 12 ha, vont entraîner la dégradation de la structure du sol des
différents site de travaux.
Evaluation de l’impact
Importance Valeur de la Importance Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
Absolue composante relative d’occurrence
Certaine et
Négative Directe Moyenne Ponctuelle Moyenne Moyenne Moyenne Moyenne
moyenne
L’importance relative de l’impact est moyenne à cause de la valeur de la composante affectée
et nécessite des mesures d’atténuation particulières. La valeur de la composante est
écologique. Cet impact est réversible.
➢ Impacts Positifs
Aucun impact positif n’a été identifié sur le milieu biophysique à la phase de construction.
➢ Impacts négatifs
Les oscillations s’exercent sur les travailleurs par le biais des moyens de transport, des
machines et des outils vibrants. L’importance des oscillations mécaniques, caractérisées par
leur fréquence, leur amplitude et leur durée, détermine si leur action est préjudiciable ou non
pour la santé, le bien-être et la sécurité.
On distingue deux sortes d’action des oscillations sur l’être humain, différenciées par leur
mode de transmission :
- Les oscillations globales du corps qui sont transmises à ce dernier par le siège ou la
surface de contact (dessous des pieds ou surface sur laquelle une personne est couchée).
On les subit avant tout dans les véhicules comme les engins de chantiers, les tracteurs et
les chariots élévateurs, etc. La bande de fréquence se situe principalement entre 1 et 80
Hz.
Les effets des oscillations et des vibrations sur l’être humain peuvent être préjudiciables à son
bien-être ou même dommageables à son organisme. Les oscillations peuvent agir aussi bien
localement que sur le corps entier. Les effets des vibrations sont encore mal connus, avant
tout dans le domaine neurovégétatif. Les vibrations locales peuvent provoquer des problèmes
de santé, comme des troubles vasomoteurs (syndrome de Raynaud ou doigts morts), dégâts
au système nerveux, aux os et articulations des membres supérieurs et dégénérescences de
la colonne vertébrale.
Evaluation de l’impact
La population portuaire, notamment le personnel dont les bureaux sont situés à proximité
directe de l’emprise des travaux seront aussi exposées aux nuisances vibratiles générées par
les véhicules et les engins en fonction sur le chantier. Etant donné que les populations ne
seront affectées que par les nuisances vibratiles des engins roulant et probablement pas le
vibro-compactage, la bande de fréquence se situe principalement entre 1 et 80 Hz pour les
engins roulant et 20 à 40 Hz pour le vibro-compactage.
La gêne éprouvée peut même trouver son origine dans le ressenti même des vibrations
aériennes. En effet, il est démontré que certaines personnes sensibles peuvent être affectées
par les vibrations. Les conséquences physiologiques peuvent être la perte de sommeil,
l’angoisse, la nervosité. Tout comme le bruit, les nuisances vibratiles s’estompent au fur et à
mesure que l’on s’éloigne de la source émettrice.
Evaluation de l’impact
Evaluation de l’impact
Evaluation de l’impact
L’acheminement des enrochements et des matériaux provenant de zones d’emprunt par voie
routière pourrait poser un problème très sérieux de trafic poids lourds et d’encombrement aux
accès au port. La perturbation de la circulation et de la mobilité des populations sera
occasionnée par le nombre de camions de transport de matériaux ainsi que la fréquence de
leur navette entre les carrières et le port.
Evaluation de l’impact
➢ Impacts positifs
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Directe Moyenne Locale Moyenne Moyenne Réversible
Moyenne
Toutes ces activités liées indirectement au projet créeront une centaine d’emplois indirects dans le
commerce, notamment à Cotonou.
Evaluation de l’impact
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Directe / Certaine et
Positive Moyenne Locale Moyenne Moyenne Réversible
Indirecte Forte
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Directe Moyenne Locale Faible Moyenne Réversible
Faible
21
Voir Analyse de la qualité des eaux à l’état initial
22 Directives environnementales, sanitaires et sécuritaires pour les ports et les terminaux, IFC, 2007
Evaluation de l’impact
• Pollution de l’air
A la phase d’exploitation, l’air sera pollué par les différentes activités menées au niveau du
bassin portuaire et la 5e quai, ainsi que par les mouvements des navires. Les principales
sources de polluants atmosphériques associées aux activités portuaires sont, notamment, les
émissions dues à la combustion dégagées par les moteurs de propulsion des navires et autres
moteurs et chaudières auxiliaires, qui se composent principalement de dioxyde de soufre
(SO2), d’oxydes d’azote (NOX), et de gaz à effet de serre (ex. : dioxyde de carbone (CO2) et
monoxyde de carbone (CO)), fines particules solides, et composés organiques volatils (COV)),
ainsi que, dans une moindre mesure les émissions dues à la combustion émises par les
moteurs des véhicules et autres moteurs situés sur terre qui dégagent des agents polluants
similaires.
Les composés organiques volatils (COV) peuvent également être émis durant le stockage et
le transfert de carburants. Le stockage et la manutention des marchandises solides en vrac,
ainsi que les activités de construction à terre et la circulation des véhicules sur des routes non
revêtues, peuvent également contribuer aux émissions de matières particulaires.
Evaluation de l’impact
Le type et le volume de déchets solides résultant des activités portuaires peuvent varier
sensiblement selon la nature des activités portuaires et les types de navires auxquels des
services sont fournis. Les déchets produits dans les ports sont notamment des déchets solides
inertes provenant des services administratifs et du conditionnement des marchandises, ainsi
que des déchets dangereux ou potentiellement dangereux provenant des activités d’entretien
des véhicules (ex. : huiles lubrifiantes et solvants dégraissants des moteurs). Les déchets
provenant des navires peuvent inclure des matériaux inertes comme les conditionnements
utilisés pour des produits alimentaires et des déchets alimentaires.
Suite à sa modernisation, le nombre ainsi que les dimensions des navires fréquentant le port
augmentera. L'opération du nouveau port sera la source de déchets solides et liquides, comme
par exemple des ordures ménagères, des eaux usées sanitaires, des substances huileuses,
etc., résultant de l'entretien des équipements utilisés. Cela implique également une
augmentation des déchets solides et liquides des navires, comme par exemple des ordures
ménagères, des eaux grises et noires, des slops, des eaux de ballast et des eaux de cale. Les
impacts sur l'environnement sont principalement influencés par l'application des normes et
directives internationales appropriées portant sur l'évacuation de déchets.
Evaluation de l’impact
A la phase d’exploitation la fréquence des mouvements des navires et leur taille augmentera,
ce qui peut induire des perturbations de la faune marine par des nuisances sonores sous-
marines, des sillages et des lames de sillage. Les nuisances sonores par des navires dans
la masse d'eau sont plus élevées que dans l'air. En général, le bruit d'un navire peut être
caractérisé comme une combinaison de fréquences étroites (tonales) et à large bande
(bruyant). La source sonore sous-marine dominante est l'hélice, pendant que les pales
génèrent les fréquences à large bande et les bouts génèrent les fréquences étroites. En
principe, la génération de sons par des navires est identique, mais est influencée par de
nombreux facteurs. C'est-à-dire elle dépend de la dimension du navire, de sa vitesse, de la
capacité chargée et de l'activité.
Les grands navires sont, en général, plus bruyants, comme des navires à haute vitesse ou
des navires chargés. Pour les différents types de navires, les informations suivantes sont
disponibles selon RICHARDSON et al. (1995) :
- Des pétroliers et porte-conteneurs sont équipés d'une grande hélice avec un nombre
de tours relativement bas (80 – 110 tours/minute). La diffusion du son se réalise
surtout dans une gamme de fréquences basses.
- Les grands pétroliers génèrent un niveau de pression acoustique jusqu'à 190 dB à
une fréquence de 6,8 Hz, voire 161 dB à une fréquence de 100 Hz. Les valeurs des
porte-conteneurs sont légèrement inférieures. Pour un exemple de la génération de
son.
Suite aux bruits générés par les navires, nous assumons un comportement de fuite des
poissons (effarouchement) (ANONYMUS 1995). L'intensité du comportement de fuite est
soumise à l'espèce, à sa constitution physique, à l'environnement prédominant, à la fréquence
et à l'amplitude du son. Les tortues marines sont également perturbées par le bruit des navires.
Evaluation de l’impact
➢ Impacts négatifs
23
Toutefois le concessionnaire n’a pas fourni au consultant les informations nécessaires à l’évaluation financière
de ces pertes d’emploi (Liste nominative des personnes affectées, contrat de travail et bulletin de paie). Il n’a non
plus souhaité la consultation publique de son personnel potentiellement affectés comme l’avaient demandé le
consultant et le PAC (Cf. Courrier N° 1068/21/PAC/DG/DPSOI/DSSEQPT en date du 24 juin 2021 et PV à l’annexe
23).
travail au sein de cette société notamment parce que la SOBEMAP perdra le monopole
dans la manutention du vrac à cause de la mise en concurrence. Pour le PAC, cette
nouvelle donne va exiger de recourir à des moyens de manutention fortement
mécanisées comme pour Bénin Terminal, il appartient à la société de faire des efforts
pour être compétitif selon le PAC.
En général, la mise en concurrence constitue la préoccupation fondamentale des
concessionnaires notamment Bénin Terminal et SOBEMAP à la phase d’exploitation. Sur
cet aspect, le PAC indique qu’il y aura sûrement une création importante d’emplois
induisant de potentiels recrutements si ces concessionnaires s’adaptent convenablement
aux nouvelles technologies de manutention portuaire après la modernisation des
infrastructures portuaires.
La SOBEMAP, au cours de la consultation avec le PAC en date du 13 juillet 2021 et dans
le courrier adressé par son Directeur Général au PAC en date du 29 juillet 2021 a évoqué
le fait que si elle n’est pas concessionnaire des Terminaux 1, 2 et 5, il y a des risques de
perte d’emploi. Ces pertes d’emplois concerneront 596 agents mensuels dont 80 cadres,
183 agents de maîtrise, 17 agents d’exécution et 316 contractuels.
Cependant, le PAC, autoritaire, conscient des enjeux, s’engage à accompagner les
réinsertions et les pertes d’emplois supplémentaires qui se dégageront en phase
d’exploitation.
Parmi ces 596 agents, 179 sont à la Direction Générale, 35 à la Direction Administrative
et Financière, 74 à la Direction Commerciale et Marketing, 158 à la Direction de
l’Exploitation (DE) et 150 à la Direction des Ressources Humaines.
En dehors des agents mensuels qui seront affectés par les pertes d’emplois, la SOBEMAP
emploie également 6 297 agents occasionnels immatriculés et déclarés à la CNSS et
peuvent à tout moment se présenter pour être embauchés. Il s’agit de 5 183 dockers, 200
conducteurs, 351 conducteurs nouvelle génération, 338 pointeurs, 96 chefs d’équipe, 129
treuillistes.
Parmi les 6 297 agents occasionnels, 3000 en ont fait un job et sont régulièrement
embauchés.
Evaluation de l’impact
La croissance du trafic maritime impliquera une croissance des interférences avec les
difficultés pour manœuvrer des pêcheurs au départ pour la pêche et au retour de leur activité
de pêche étant donné que les navires commerciaux rentrant ou sortant du bassin portuaire
empruntent le même chenal et le même point d’entrée et de sortie que les pirogues des
pêcheur entrant et sortant du port de pêche.
Le nombre de plus en plus croissant des navires entrant dans le bassin portuaire perturberont
les manœuvres des pêcheurs au départ pour la pêche et au retour de leur activité.
Evaluation de l’impact
➢ Impacts positifs
Les statistiques du Bureau d’Embauche pour les Activités de Relevage (BEAR), selon le
Président du bureau donnent 5 000 personnes recrutées avec des badges du bureau dont
3 000 qui ont reçu les badges du PAC. Le Président du BEAR précise également que
beaucoup de travailleurs se font délivrer directement par le PAC des laissez-passer
journaliers.
Par ailleurs le PAC projette la création d’une zone logistique de 44 ha sur laquelle seront
construits des entrepôts qui fourniront du travail à 3000 ouvriers et 800 employés.
Evaluation de l’impact
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Directe Longue Locale Forte Majeure Réversible
Moyenne
Le marché d’emploi, les gains des divers échanges économiques que mènent les différentes
catégories d’usagers, la pérennité des activités qui se développent dans et à partir du port
ainsi que leur stabilité ou leur sécurité, dépendent de l’accroissement, de l’extension ou du
développement de ses structures d’importation et d’exportation des marchandises du port.
Selon le Directeur d’Exploitation de la SOBEMAP, la capacité de la Société est de 600 000 à
800 000 EVP. Cette capacité pourrait passer à 1 000 000 EVP en cas de modernisation des
infrastructures portuaires.
La modernisation infrastructurelle du port contribuera donc à l’amélioration de la situation
socio-économique à Cotonou en particulier et d’une façon plus générale au Bénin.
Evaluation de l’impact
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Directe Longue Locale Forte Majeure Réversible
Faible
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Directe Longue Locale Forte Majeure Réversible
Faible
Cette amélioration des activités portuaires augmentera de facto les recettes financières du
PAC.
Evaluation de l’impact
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Indirecte Longue Locale Forte Majeure Réversible
Faible
Evaluation de l’impact
Importance
Nature Interaction Durée Portée Intensité Occurrence Réversibilité
Absolue
Certaine et
Positive Indirecte Longue Locale Forte Majeure Réversible
Faible
La fin du projet correspond ici au moment au cours duquel toutes les infrastructures seront
délabrées et ne répondront plus au besoin du moment. A la fin de projet donc, trois scénarii
se présentent au fait pour le projet : la cession, le démantèlement et l’abandon.
A la fin du projet, lorsque l’exploitation du port sera cédée à un autre opérateur, les mêmes
impacts négatifs déjà évoqués sur le milieu biophysique continueront à être observés.
A la fin du projet, lorsque l’exploitation du port sera cédée à un autre opérateur, les mêmes
impacts déjà évoqués sur le milieu biophysique continueront à être observés.
Eu égard à l’importance du port pour la République du Bénin et pour les pays de l’hinterland,
ce dernier ne pourra en aucun cas faire l’objet de démantèlement. A la fin de projet, le port
devra être réhabilité. Pour ce faire, les mêmes démarches de réalisation d’une EIES devront
être entreprises par le PAC.
Eu égard à l’importance du port pour la République du Bénin et pour les pays de l’hinterland,
ce dernier ne pourra en aucun cas faire l’objet de démantèlement. A la fin de projet, le port
devra être réhabilité. Pour ce faire, les mêmes démarches de réalisation d’une EIES devront
être entreprises par le PAC.
Défini comme la probabilité selon laquelle il y aura des pertes en conséquence d’un évènement
défavorable, vu le danger et la vulnérabilité, le Risque (R) est le produit du Danger (D) et la
Vulnérabilité (V) : R= D x V. Il exprime le niveau de danger et de la vulnérabilité de l’homme
et de ses biens. Il mesure le niveau du danger en fonction de la probabilité d’occurrence d’un
évènement indésirable et des conséquences potentielles (gravité) de cet évènement à
caractère accidentel.
Une matrice d’identification des risques a permis par le biais des croisements des grandes
familles de risques et les différentes étapes et activités du projet. Ces croisements ont abouti
à identifier les interactions de chaque activité avec chaque famille de risques. Les activités
pouvant être à l’origine de situations dangereuses et présentant des risques sur la santé et la
sécurité des employés et de la population de la zone du projet ont été identifiées.
Activités et
équipements
produit
sources de risques
Phase du projet
Activité n°1
Activité n°2
Activité n°…
Après avoir identifié les risques, une description narrative est faite pour caractériser chacun
de ces risques.
Au niveau de l’évaluation des risques, elle a été faite à partir des indicateurs de probabilité et
de gravité selon le tableau 84. Une échelle d’acceptabilité sera construite à partir de niveaux
croissants de gravité et de probabilité.
Source : Projet 4. Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques (INERIS), Paris
Seront considérés comme inacceptables, les risques dont l’indicateur GP est supérieur ou
égale à 15. Les mesures de prévention seront apportées aux risques inacceptables.
Les travaux de construction de l’accès centralisé risque de perturber l’exutoire naturel des
eaux pluviales de la ville, notamment les 5ème et 12ème arrondissements, drainées par les
collecteurs et déversées dans la nature derrière la présidence.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 43
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est critique. L’indicateur GP du risque est
43. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Pendant les travaux, des rejets de déchets liquides provenant des différents chantiers de
modernisation infrastructurelle du port ou des bases-vie des entreprises, risquent de polluer
localement le sol au moment de la construction. On peut citer comme déchets : les huiles
usagées, les égouttures d’huile des engins, les eaux usées et divers autres effluents de
chantier, notamment les eaux usées contenant du ciment, les restes de peintures et de chaux.
Pendant la construction, les nombreuses activités des différents chantiers pourraient être à
l’origine de pollutions et autres nuisances si elles ne sont pas correctement organisées. Le
milieu aquatique le plus directement menacé est celui de la darse, qui n’offre cependant pas
d’intérêt écologique majeur. Les principales activités concernées sont les suivantes :
• Stockage et gestion de produits contaminés (sédiments et sols pollués, produits de
démolition)
• Stockage et manipulation de produits chimiques et pétroliers sur le site de chantier
(carburant, huiles, peintures, solvants,...)
• Stockage de déchets dangereux pour l’environnement issus en particulier des
opérations de maintenance des engins (huiles usagées, batteries) ;
• Effluents des postes sanitaires des base-vie.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
8.2.2. Description et évaluation des risques liés au projet au niveau des aspects
humains
Le risque de noyade se situe au niveau des travaux qui vont se dérouler dans l’eau ou près
de l’eau. Il s’agit des travaux d’extension du bassin portuaire à l’Ouest et à l’Est. Les
travailleurs par imprudence ou manque de vigilance peuvent chuter dans l’eau de mer qui
pourraient entrainer des noyades lorsque la victime de sait pas nager.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Le transport des matériaux de construction (Blocs de roche massive, sable silteux, graveleux
latéritique, gravier, ciment, fer à béton, etc.) vers les différents chantiers de modernisation
infrastructurelle du PAC pourrait être une source d’accident de circulation. Au niveau du
transport des blocs de roche pour les travaux d’enrochement, la vitesse des transporteurs
représente le principal danger potentiel pour les habitants, et en particulier pour les jeunes
enfants. Ce problème est souvent délicat à régler : les chauffeurs sont souvent rémunérés au
volume (donc au nombre de rotations), leur intérêt étant alors de conduire le plus rapidement
possible. L’accès au port se faisant au travers d’axes à urbanisation parfois dense, le risque
d’accident doit être prévenu.
Le problème sécuritaire se posera davantage sur les axes larges (RNIE 2 par exemple) et sur
les tronçons de piste reliant ces axes aux sites de matériaux ou d’équipement, ou la vitesse
pourra être élevée. En zone urbaine près du port, la densité de la circulation limitera
naturellement les vitesses.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement 1
rare 1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Ce risque se situe au niveau des postes de travail. Il s’agit du travail au sol, de l’utilisation des
échelles et des outils de travail lors des travaux.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement 1
rare 1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque est
25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 35
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement 1
rare
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe
externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 35. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Le contact de la population locale avec les travailleurs de l’entreprise des travaux venus
d’autres horizons peut être une source de risque de contamination et de propagation du
coronavirus.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 35
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 35. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Toutefois, étant donné que les travaux d’extension du bassin portuaire seront essentiellement
composés d’excavation, il y a un risque d’atteinte aux patrimoines culturels et archéologiques
en cas de découverte de vestiges ou sites historiques et archéologiques dans la zone du
projet.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 34
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 34. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
8.3.1. Description et évaluation des risques liés au projet au niveau des aspects
biophysique
8.3.1.1. Risque de pollution des eaux de mer à partir des navires en rades
et/ou en quais au port
Les activités portuaires représentent une menace vis à vis de la pollution de la mer si aucune
mesure corrective n’est prise. Si cette situation s’observe déjà, la mise en œuvre du projet ne
peut que l’aggraver, le PAC ne disposant d’aucune facilité à ce jour pour le traitement des
eaux usées et pour la lutte contre la pollution marine lui permettant d’être en conformité avec
la Convention MARPOL que le Bénin a ratifiée. Diverses sources de pollution s’observent
dans un port :
• Le rejet des eaux usées des navires à quai ;
• Le rejet des eaux de cales et de ballasts ;
• Les eaux de nettoyage lors des opérations d’entretien des navires ;
• Les pollutions accidentelles résultant de mauvaises conditions de stockage et
de manipulation de produits dangereux (hydrocarbures, produits chimiques
toxiques).
Les analyses des eaux et des sédiments des eaux de mer et des eaux usées provenant du
port et rejeté à l’extérieur ont montré que les eaux et les sédiments prélevés au niveau des
eaux usées sont plus pollués ainsi que ceux prélevés dans l’eau de mer au niveau de la darse
par le chrome et le cuivre dont les valeurs dépassent le niveau de référence française et
canadienne utilisé. D’autres polluants détectés mais dont le niveau est en dessous des
valeurs de référence sont le plomb, le cadmium, le zinc, le cuivre le nickel le mercure et
l’arsenic, des polluants organiques comme les hydrocarbures totaux (HC) et les huiles.
L’extension du bassin portuaire et son approfondissement devant permettre d’augmenter le
trafic maritime vers le port augmenteront également la pollution des eaux et des sédiments.
La contamination par les hydrocarbures provient essentiellement des eaux de fonds de cale
et des postes d’avitaillement. Elle provient également des opérations de vidanges et des rejets
sauvages dans les darses ainsi que du rejet d’eau de pluie drainant les surfaces techniques
et non traitées.
Il est généralement admis que toutes les matières utilisées dans la salle des machines
(lubrifiants, gasoils, graisses, agents de nettoyage) prennent in fine le chemin de la cale et,
s’ajoutant à de petites quantités d’eau de mer, contribuent à la formation des eaux de cale.
La composition de ces dernières est de ce fait variable selon l’état d’usure de la machinerie,
son entretien, etc. Les gasoils et les huiles peuvent ainsi représenter de 10 à 50% de
l’ensemble de ces matières organiques.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières.
Notarbartolo di Sciara et al. (2002) définit le terme de collision par la « mort ou dommage
infligé à un cétacé au travers d’une collision avec la coque, la proue, les propulseurs, le
gouvernail et toute autre partie du navire ». David (2002) ajoute au concept les accidents liés
aux forces hydrodynamiques créées par une embarcation. De par ces forces, un animal dévié
de sa trajectoire peut se blesser contre l’une des parties du bateau précédemment évoquées,
ou sur le fond marin, si l’eau est peu profonde.
Les collisions entre navires et cétacés ont fait l’objet de très nombreux travaux de recherche
à travers le monde. Depuis, plusieurs d’années, ces accidents sont reconnus comme l’une
des principales sources de mortalité des baleines, ce que les publications récentes confirment
(e.g. Behrens & Constantine, 2008).
Ces accidents sont bien évidemment liés à la densité de navires présents à la surface des
océans. La modernisation du Port de Cotonou qui va entrainer l’augmentation du nombre de
navire accostant à Cotonou, pourrait contribuer au risque de collision avec les cétacées.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières.
8.3.2. Description et évaluation des risques liés au projet au niveau des aspects
humains
Les dockers (ou débardeurs) sont les travailleurs qui sont chargés de l'ensemble des
opérations de manutention entre les navires et la terre, procédant au chargement ou au
déchargement des cargaisons des navires dans les ports de marchandises : ces opérations
concernent principalement le transbordement de charges volumineuses, dont des conteneurs
de plusieurs tonnes, des palettes, des produits en vrac, etc. à l'aide d'appareils de manutention
et de levage.
Les dockers travaillant dans les installations portuaires ont un métier présentant de lourdes
contraintes physiques, même s'ils recourent presque toujours à de nombreux engins de levage
et de déplacement des charges, tels que grue, chariot élévateur automoteur, etc. Même si les
moyens de manutention mécaniques permettent de réduire les activités pénibles de
manutention des dockers, les opérations conduites avec ces engins ne sont pas sans risques
pour eux-mêmes ou leurs compagnons de travail : contraintes vertébrales, vibrations,
traumatismes par contusions, écrasements, chutes.
L’augmentation des marchandises à traiter avec le nombre de navire de plus en plus croissant
et de taille de plus en plus grande peuvent être source d’accident de travail au cours des
manutentions portuaires. Ce risque se situe au niveau des postes de travail. Il s’agit du travail
au sol, de l’utilisation des échelles et des outils de travail lors des travaux.
Les conditions de travail en extérieur et/ou de nuit amplifient la fréquence et la gravité des
risques physiques auxquels sont exposés les dockers.
Les risques auxquels les travailleurs de manutention portuaire seront confrontés sont entre
autres ;
Au niveau du travail au sol, les accidents pourraient être également, sous la forme de
blessures physiques par les trébuchements et les chutes de plain-pied au sol, des coupures
par des objets tranchants, des déchirures musculaires ou courbatures liées au soulèvement
au sol d’objets très lourds.
• Les chutes
Les chutes de plain-pied par glissades du fait de sols des quais souvent humides ou rendus
glissant à la suite de salissures de déchets, ou par trébuchement sur des sols inégaux ou
encombrés entrainent de nombreuses lésions physiques cutanées et/ou ostéoarticulaires :
foulure, entorse, contusions, plaies cutanées et hémorragies, fractures. Ces risques sont
aggravés par l'éventuelle chute du quai dans les eaux du port et risque de noyade et
d'hypothermie.
Les chutes de hauteur, suite à l'absence de garde-corps ou à des rambardes détériorées ou
dans ou depuis des conteneurs, sont à l'origine de graves accidents.
De plus, les surfaces anguleuses ou rugueuses, les chutes d'objets figurent parmi les causes
de blessures, de lacérations, de contusions ou de traumatismes crâniens pendant les
opérations de manutention manuelle. Le travailleur peut également subir ces blessures s'il
tombe ou s'il entre en collision avec des objets.
Les dangers sont liés à la nature des charges, au nombre excessif de manipulation et au
mouvement de torsion, déplacement, soulèvement. Les lombalgies d'effort sont fréquentes
lors de la manutention du matériel de calage et d'arrimage ou le transport d'outils ou de colis
ou encore de bagages.
Non seulement les risques d'accidents de travail concernent le dos (lombosciatiques) mais
aussi les membres inférieurs (entorses ...) ou les extrémités (coincement des doigts ...) et le
vieillissement progressif des structures ostéoarticulaires peut aboutir à une inaptitude
professionnelle, ce qui, de par leur fréquence et leur impact, tant médical que
socioprofessionnel, constitue un problème majeur de santé au travail des dockers.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 35
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement 1
rare 1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque est
25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Les chariots automoteurs, engins de manutention équipés d'une fourche frontale permettant de
soulever, de déplacer des palettes, des conteneurs ou des caisses, exposent les dockers à des
situations de travail contraignantes.
Les déplacements et les manœuvres des engins sur la zone portuaire peuvent générer des risques
de heurts avec les autres travailleurs à pied ou le public, des collisions avec d'autres engins ou
avec un élément de bâtiment ou une structure de l'environnement de travail (dont retour de volant
lorsque la roue heurte un obstacle).
Des risques de traumatismes sont provoqués par la chute de la charge (principalement depuis les
fourches) ou en montant ou en descendant du chariot, et par l'éjection du siège et écrasement par
le chariot lors d'un éventuel renversement.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 25
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement 1
rare 1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque est
25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Les appareils de levage concernent essentiellement les grues sur lesquelles est pratiqué
l’élingage. Ces grues peuvent être mobiles ou fixes.
L'élingage consiste à accrocher des charges isolées à un appareil de levage ou les décrocher
pour pouvoir effectuer le chargement et déchargement des camions, des wagons, des cargos.
Les accessoires de levage permettent de soulever, déplacer, descendre une charge lors des
opérations de manutention avec un engin de levage.
Une élingue est un accessoire de levage qui sert de lien entre un appareil de levage muni d'un
crochet et une charge et l'élingage regroupe toutes les opérations de mise en œuvre des
élingues, en câble métallique, en chaîne ou en textile, et autres accessoires de levage
(palonnier, clé de levage, pinces, ...).
Les risques de rupture de l'élingue, de déséquilibre et de glissement de la charge représentent
de sérieux dangers pour l'élingueur ou les travailleurs à proximité : écrasement ou heurt par
chute totale ou partielle ou déplacement imprévu de la charge ou du crochet d'accrochage,
coincement ou lacération des mains et des bras lors de la mise en tension de l'élingue,
l’effondrement partiel ou complet de la grue.
Ces types d'accident sont fréquents et entrainent de graves blessures (fractures ou
écrasement des membres, traumatismes crâniens), dont certaines sont mortelles.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 35
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement 1
rare 1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque est
25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
Le risque de noyade se situe au niveau des travaux de manutention au niveau des quais Les
travailleurs par imprudence ou manque de vigilance peuvent chuter dans l’eau de mer qui
pourraient entrainer des noyades lorsque la victime de sait pas nager.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 24
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 24. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières
A la phase d’exploitation, les navires accostant au port, peuvent entrer en collision avec les
bateaux des pêcheurs. En effet, eu égard au nombre important et à la taille des navires que le
port aura à accueillir, les pirogues des pêcheurs pourront ne pas être rapidement détectées
par les capitaines de navires à cause de la petite taille des pirogues. Le risque sera encore
plus élevé la nuit où les certaines pirogues ne sont pas munies de signalisation lumineuse ou
si elles en ont, cette signalisation n’est souvent vent pas visible de loin.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 24
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 24. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières.
La collision entre les pirogues des pêcheurs pourrait entrainer l’endommagement des
pirogues, voire sa dislocation et la perte de l’embarcation. L’accident pourrait entrainer des
dommages corporels tels que les blessures, les entorses et contusions. Il pourrait être
également être également être mortel suite à la perte de l’embarcation, suivie de l'homme à la
mer et ou de l'écrasement par un objet contre la coque d’un navire.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 24
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 24. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières.
8.3.2.6. Risque de congestion et engorgement de rues entre le Port et le
parking gros porteurs à Zongo et entre le parking et les pays de
l’hinterland
Le nombre croissant de camions gros porteurs que seront en circulation de la sortie des
parkings de l’accès centralisé du Port de Cotonou et du parking pour gros porteurs de Zongo
vers les pays de l’hinterland pourrait accroitre le risque d’accident de circulation sur les voies
empruntées par ces véhicules.
Evaluation du risque
Probabilité (P)
Fréquente 5 35
Peu fréquente 4
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque est fréquente et sa gravité est significative. L’indicateur GP du risque
est 25. Ce risque est donc inacceptable et nécessite des mesures préventives particulières.
A la fin du projet, lorsque l’exploitation du port sera cédée à un autre opérateur, les mêmes
risques déjà évoqués sur le milieu biophysique continueront à être observés.
A la fin du projet, lorsque l’exploitation du port sera cédée à un autre opérateur, les mêmes
risques déjà évoqués sur le milieu biophysique continueront à être observés.
Eu égard à l’importance du port pour la République du Bénin et pour les pays de l’hinterland,
ce dernier ne pourra en aucun cas faire l’objet de démantèlement. A la fin de projet, le port
devra être réhabilité. Pour ce faire, les mêmes démarches de réalisation d’une EIES devront
être entreprises par le PAC.
Eu égard à l’importance du port pour la République du Bénin et pour les pays de l’hinterland,
ce dernier ne pourra en aucun cas faire l’objet de démantèlement. A la fin de projet, le port
devra être réhabilité. Pour ce faire, les mêmes démarches de réalisation d’une EIES devront
être entreprises par le PAC.
Aux phases préparatoires et de construction, l’entreprise des travaux devra privilégier la main-
d’œuvre recrutée locale. A qualification égale, la priorité devra être donnée à la main-d’œuvre
locale.
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure compensatoire
Le détail des coûts des infrastructures à démolir y compris celle du PAC est présenté
à l’annexe 22.
➢ Pour la SOBEMAP :
➢ Pour CBCT
➢ Pour COMAN
24
A des fins de budgétisation du PGES en termes de perte d’emploi temporaire, le Consultant a toutefois
évalué à titre indicatif, la perte économique d’emploi sur la base d’un salaire mensuel moyen de 275 000
F CFA pour 29 employés (le DG de Bénin Terminal a avancé une vingtaine sans tout autres précisions.
Le consultant a pris la valeur la plus élevée dans la vingtaine évoquée) de Bénin Terminal pendant une
période de douze (12) mois. Cette moyenne a été estimé en prenant comme salaire brut d’un agent
d’entretien à 150 000 F CFA et 400 000 F CFA pour un Ingénieur Electricien. Selon l’article 50 du Code
du travail, « le travailleur licencié pour un motif économique conserve pendant deux ans la priorité
d’embauche dans la même catégorie d’emploi. Toutefois, passé un délai de douze mois, son embauche
peut être subordonné à un essai professionnel dont la durée ne peut excéder celle de la période de la
durée d’essai prévue par l’article 21 du présent code ».
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Moyenne Ponctuelle Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure compensatoire
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Moyenne Ponctuelle Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure compensatoire
9.3.1.3. Pollution du sol par les déchets solides industriels banals non
dangereux
- Respecter la réglementation nationale en matière de gestion des déchets,
notamment le Décret n°2003-332 du 27 août 2003, portant gestion des déchets
en République du Bénin.
- Concevoir et mettre en service des procédés visant à empêcher, ou minimiser,
les quantités de déchets produits ainsi que les risques relatifs à ces déchets
produits, en adoptant la stratégie suivante :
➢ Recyclage et réutilisation
Il est possible de réduire de façon significative la quantité de déchets en mettant en application
les plans de recyclage, qui devront tenir compte des éléments suivants :
- Evaluer les procédés de production de déchets et identifier les matières
potentiellement recyclables ;
- Identifier et recycler les produits pouvant être réintroduits dans les activités du
chantier
- Etablir des objectifs de recyclage et de suivi officiel.
➢ Entreposage et élimination
- Utiliser les déblais excédentaires : les déblais seront sur le site et les matériaux
seront éliminés dans les terres uniquement lorsqu'ils ne peuvent pas être affectés
à d'autres utilisations ;
- Disposer de poubelles de récupération quotidienne des déchets solides selon le
type de déchet (15 pour l’extension à l’Ouest, 15 pour l’Extension Est, 10 pour
l’accès centralisé ; 10 pour la parking Zongo);
- Sensibiliser régulièrement les ouvriers à la gestion des déchets et aux aspects
généraux d’hygiène et de propreté du chantier ;
- Recommander à chaque ouvrier, responsable, chauffeur, etc., l’utilisation des
poubelles;
- Ne pas décharger les déchets solides non dangereux au même endroit que les
déchets rocheux ou les morts-terrains,
- Envoyer les déchets collectés vers les décharges autorisées.
Probabilité de réussite de la mesure d’atténuation : Moyenne
Responsable de la mise en œuvre : PAC/Entreprise des travaux
Responsable du suivi : ABE/ DDCVDD Littoral, DDS Littoral, Mairie de Cotonou
Coûts : 6 152 700 F CFA dont : 1 500 000 F CFA pour l’Extension Ouest ; 1 500 000 F CFA
pour Extension Est ; 1 826 350 F CFA pour l’Accès centralisé et le parking tampon dont
500 000 pour l’accès centralisé et 1 326 350 pour le parking
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Moyenne Ponctuelle Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure compensatoire
9.3.1.4. Pollution du sol par les déchets solides inertes non dangereux
➢ Cas des gravats issus des démolitions de bâtis
- Utiliser pour du remblai dans le cas ou leur réutilisation ne serait pas justifiée,
- Claper en mer dans une zone située à plus de 50 m de profondeur et non située
sur des secteurs chalutés les matériaux résultant de la démolition des bétons et
autres produits de construction considérés comme inertes. Le choix de la zone
devra être établi en concertation avec les représentants du secteur de la pêche
(artisanale et industrielle). Les déchets solides claper pourraient constituer des
récifs artificiels pour la faune aquatique.
➢ Cas des sédiments marins issus des excavations et du dragage
- Examiner les matériaux, avant le démarrage des activités de dragage, pour
déterminer leurs propriétés physiques, chimiques, biologiques et techniques et
décider, sur cette base, comment les réutiliser ou les éliminer
- Refouler les matériaux par conduite flottante au moment du dragage du bassin
portuaire vers l’Est au lieu d’aménagement du Terminal 5
- Envisager si possible de recourir à des décharges immergées pour les déblais de
dragage par clapage
Probabilité de réussite de la mesure d’atténuation : Moyenne
Responsable de la mise en œuvre : PAC/Entreprise des travaux
Responsable du suivi : ABE/ DDCVDD Littoral, Mairie de Cotonou
Coûts : Inclus dans les prestations de l’entreprise des travaux
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
- Installer un site dédié de stockage temporaire de ces déchets et les mettre à l’abri
des ruissellements
- Stocker les déchets dangereux dans des containers.
- Sensibiliser régulièrement les ouvriers à la gestion des déchets et aux aspects
généraux d’hygiène et de propreté du chantier.
- Evacuer les déchets solides dangereux vers des services compétents agréés
pour leur traitement et élimination.
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure compensatoire
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure compensatoire
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure compensatoire
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
Il n’existe pas encore de valeurs reconnues internationalement pour les atteintes provoquées
par les vibrations. En revanche, il existe des valeurs indicatives qu’il faudra respecter. Si l’on
s’en tient à ces valeurs indicatives, on pourra en règle générale éviter les atteintes à la santé.
Ces valeurs indicatives sont les suivantes :
➢ Mesures techniques
Les oscillations peuvent être réduites, d’une part, à leur source (p. ex. par l’utilisation de
procédés de travail continus et progressifs plutôt qu’agissant par à-coups) et, d’autre part, par
la réduction de la transmission à l’utilisateur (p. ex. fixations élastiques, poignées et sièges
antivibratoires).
➢ Mesures personnelles
A l’heure actuelle, il n’existe pas de protection personnelle efficace contre les vibrations. Des
gants de protection devraient toujours être portés lors de l’utilisation d’outils ou de machines
transmettant des vibrations dans les mains ou les bras (afin de prévenir des troubles de la
circulation sanguine), le port de ceinture de sécurité pour les conducteurs d’engin. Pour le
reste, il n’existe que des mesures organisationnelles.
Probabilité de réussite de la mesure d’atténuation : Moyenne
Responsable de la mise en œuvre : PAC/Entreprise des travaux
Responsable du suivi : ABE/ DDCVDD Littoral, DDS Littoral, DDTFP Littoral, Mairie de
Cotonou
Coûts : Inclus dans le marché de l’entreprise des travaux
Evaluation de la nouvelle valeur de l’impact (Impact résiduel)
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
25
DIN 4150-2 de juin 1999 : Vibrations aux bâtiments - Partie 2: Effets sur personnes dans les bâtiments -
Erschütterungen im Bauwesen - Teil 2: Einwirkungen auf Menschen in Gebäuden
26 NF ISO 8569 Septembre 1996 : Vibrations et chocs mécaniques - Mesurage et évaluation des effets des chocs
et des vibrations sur les équipements sensibles dans les bâtiments
9.4.1.1. Pollution des eaux de mer à partir des eaux usées du port
D’une façon générale, il semble donc justifié que le PAC devra engager une étude technique
pour la mise en place d’une unité de traitement des eaux de drainage collectées avant leur
rejet en mer. La conception et le dimensionnement d'un tel système de traitement nécessite
une étude préalable pour qu'en cas de pluie, les premières eaux de ruissellement les plus
chargées en polluants soient traitées en priorité.
27
Les autorités portuaires peuvent ne pas toujours exercer un contrôle direct sur l’activité des navires et les opérations de location dans les ports, mais elles
peuvent établir des réglementations applicables à l’utilisation des installations portuaires et stipuler des conditions régissant les contrats de location et de bail.
Les exploitants portuaires peuvent également établir des incitations financières touchant par exemple les tarifs, pour influer sur l’utilisation du port concerné
par les navires et les locataires
28
La teneur en souffre du fioul utilisé par les navires est réglementée par la Règle 14 du Chapitre 3 de l’Annexe VI de la Convention MARPOL 73/78.
Pour le maintien en bon état des équipements, il faudrait 3 à 5% du coût d’achat des équipements
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
29
Il s’agit d’un montant forfaitaire de 100 000 000 F CFA pendant 5 ans d’exploitation
- Donner des informations aux capitaines des navires sur l’emplacement des
installations de réception des déchets solides ainsi que sur les procédures de
manutention acceptables dans le port ;
- Interdire le rejet des déchets solides des navires dans les eaux du port
conformément à la Convention MARPOL et aux réglementations nationales. Au
besoin, imposer des règles plus strictes afin de protéger l’environnement portuaire
- Respecter les dispositions du système de collecte et d’enlèvement des déchets
produits par les navires amarrés au quai les déchets d’exploitation des navires le
long des quais ou au mouillage, conformément au Manuel complet sur les
installations portuaires de réception établi par l’Organisation maritime
internationale.
- Installer des bennes à couvercle au niveau des postes d’accostage et dans des
barges remorquées ou autopropulsées pour collecter les déchets des navires au
mouillage ;
- Traiter les déchets alimentaires transférés des navires au port conformément aux
réglementations locales appliquées pour protéger la santé humaine et animale.
➢ Pour les déchets liquides
- Améliorer le système d’assainissement permettant la collecte, le traitement et
l'évacuation des eaux usées
- Adapter le nombre des installations sanitaires au nombre de personnes à chaque
zone
- Rendre fonctionnelles toutes les installations
- Evacuer les déchets des navires de façon appropriée conformément aux normes
internationales. Puisqu'une évacuation appropriée des déchets des navires est
actuellement infaisable au port, l'évacuation pourrait être réalisée dans des ports
étrangers.
Probabilité de réussite de la mesure d’atténuation : Moyenne
Responsable de la mise en œuvre : PAC
Responsable du suivi : ABE/ DDCVDD Littoral, DDS Littoral, Mairie de Cotonou
Coûts : Inclus dans les coûts des mesures contre la pollution de l’air par des composés
organiques volatils
Evaluation de la nouvelle valeur de l’impact (Impact résiduel)
Impact Probabilité
Nature Interaction Durée Portée Intensité
résiduel d’occurrence
Probable et
Négative Directe Courte Locale Faible Mineur
faible
L’importance de l’impact résiduel est mineure. Il ne nécessite aucune mesure
compensatoire
30
Les agents occasionnels, constitués essentiellement de dockers, qui perdront leur emploi auprès de la
SOBEMAP si celle-ci perdait ses concessions pourront être repris par les autres sociétés qui auront gagné des
concessions.
31
Etant donné que le PAC et le Consultant n’ont pas pu avoir les données confidentielles sur les pertes
d’emploi (liste nominative des personnes affectées et les salaires y afférents) auprès de Bénin Terminal,
le PAC s’engage formellement à accompagner la réinsertion et les indemnisations correspondant aux
pertes d’emploi complémentaire qui pourraient subvenir à la phase d’exploitation au niveau de Bénin
Terminal
32 Il s’agit d’un montant évalué à partir des salaires concernant les 596 employés de la SOBEMAP relevant de la
Direction Générale (DG), Direction Administrative et Financière (DAF), Direction Commerciale et Marketing (DCM),
Direction de l’Exploitation (DE), Direction des Ressources Humaines (DRH) pour un (01) an. Ce montant est réparti
comme suit : DG : 1 175 358 396 F CFA ; DAF : 200 715 900 F CFA ; DCM : 267 793 176 F CFA ; DE : 914
884 344 F CFA ; DRH : 357 305 532 F CFA. La liste des personnes potentiellement affectées est fournie par la
SOBEMAP avec les matricules, les noms et prénoms, le sexe, la date de naissance, nombre d’enfants, date
d’embauche, ancienneté et salaire brut. Ces données personnelles très sensibles et protégées par la
réglementation, ne pourront pas être annexées au rapport mais pourront toutefois être fournies à la BAD sur sa
demande.
33L’assistance à la réinstallation des agents occasionnels a été calculée sur une période de 6 mois, le temps que
les agents affectés puissent retrouver un emploi ailleurs. Les prix unitaires mensuels appliqués sont ceux indiqués
dans la classification professionnelle de la Convention collective en République du Bénin à savoir : 56 782 pour les
dockers, 77 062 pour les conducteurs, 93 725 pour les conducteurs nouvelle génération, les pointeurs, les chefs
d'équipe et les treuillistes.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
- Recueillir les huiles usagées de la base-vie dans des bacs et des fûts et les faire
traiter par les services compétents agréés ;
- Stocker dans des conditions permettant la contention de toute fuite ou décharge
accidentelle l’ensemble des produits chimiques qui seront entreposés et manipulés
par l’entreprise, dont l’essentiel se rapporte au fuel, aux huiles moteur et aux
liquides hydrauliques pour les engins devront aussi être ;
- Installer un site temporaire dédié à cet effet, suivant des standards de bonne
pratique reconnus internationalement : dalle béton étanche entourée d’un muret
permettant en cas d’accident la rétention de la pollution. Le volume de rétention
doit être équivalent à 110% de celui du réservoir installé sur le site ;
- Evacuer les eaux pluviales à travers un déshuileur ;
- Dimensionner le site de façon à accepter aussi le stockage temporaire des huiles
et autres liquides usagés issus de l’entretien des engins, avant leur transfert pour
traitement par les services compétents agréés.
Probabilité de réussite de la mesure d’évitement : Moyenne
Responsable de la mise en œuvre : PAC/Entreprise des travaux
Responsables du suivi : ABE/ DDCVDD Littoral, DDS Littoral, Mairie de
Cotonou
Coûts : Inclus dans les coûts des gestions des déchets liquides dangereux
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
- Sensibiliser les travailleurs de l’entreprise des travaux des risques encourus dans
le travail à proximité de la mer
- Interdire aux travailleurs de s’approcher de trop près les bordures des quais en
construction
- Baliser les zones de travail proche de l’eau
- Doter les travailleurs proches de la mer des gilets de sauvetage en mer
- Disposer sur le site des bouées de sauvetage
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Lors de l’utilisation des outils à main et des machines-outils, les consignes suivantes devront
être respectées :
• N'utiliser que l'outillage en bon état :
* burin trempé correctement,
* marteau bien emmanché,
* scie à métaux tendue correctement.
• Utiliser l'outil approprié au travail à réaliser,
• Ne pas laisser les outils en vrac sur les échafaudages ou les bancs de
machines-outils,
• Ranger correctement les outils dans leur tiroir ou dans les boîtes à outils pour
éviter qu'ils ne blessent lorsqu'on en cherche d'autres,
• Protéger l'embout des outils pointus ou coupants (alênes, pointes à tracer),
• Ne pas mettre d'outils dans les poches,
• Tenir toujours les machines-outils portatives à deux mains.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
- Ne jamais faire d’élingage les mains nues ; porter toujours des gants ;
- Vérifier la présence et l’état des élingues de sécurité des crochets de la grue ;
- Ne jamais placer les mains entre l’élingue et la charge ;
- Ne jamais guider la charge à l’aide des élingues, mais utiliser une longe textile.
• Mécanismes généraux :
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Durant les travaux, le maitre d’ouvrage devra veiller au respect de la législation protégeant le
patrimoine archéologique.
Toute découverte fortuite pendant les travaux devra être déclarée sans délai au Ministère en
charge du Tourisme en vue des mesures de conservation idoines (Confère la loi N° 2007-20
du 23 août 2007, Portant protection du patrimoine culturel et du patrimoine naturel à caractère
culturel en République du Bénin, notamment à ses articles 83 et 84 en :
- la laissant en place,
- ne leur causant aucun dommage,
- n'y portant aucune altération,
- Informant les autorités portuaires,
- déclarant immédiatement l'existence aux services compétents du ministère en charge
de la culture ou aux autorités territoriales les plus proches afin qu'elles en informent à
leur tour les services concernés et ce, dans un délai de cinq (5) jours à compter de la
date de leur découverte ».
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
9.7.1.1. Risque de pollution des eaux de mer à partir des navires en rades
et/ou en quais au Port de Cotonou
La Convention Internationale pour la Prévention de la Pollution des Navires (MARPOL 73/78) donne
des directives relatives aux rejets d’effluents en mer et fait obligation au capitaine d’un navire de
s’assurer que les résidus de cargaison et autres rejets nocifs soient déposés dans une installation
portuaire conforme. Le PAC devra donc :
- Veiller au respecter des normes internationales de qualité pour le rejet des eaux de
cale dans le milieu marin par les navires navigant dans les eaux territoriales de la
République du Bénin, ou en rade. Cette norme est fixée par la convention MARPOL à
15 mg/l d’hydrocarbures totaux pour des eaux de cale traitées par un séparateur
hydrocarbures/eau (également nommés débourbeurs –dégrilleurs -déshuileurs) avant
rejet dans le milieu marin. Cette valeur s’applique aux pays ayant ratifié la convention
ou ayant adapté cette convention dans leur propre droit Si les gros navires de
commerce sont souvent équipés de tels systèmes, il n’en est rien pour les plus petits
navires qui relâchent au port.
- Surveiller les navires en rade ou en quai ;
- Collecter les déchets contenant des hydrocarbures et les eaux usées par des barges,
des véhicules ou des systèmes centraux de collecte et de stockage34.
- Déterminer la capacité de collecte des déchets contenant des hydrocarbures sur la
base des dispositions pertinentes de la Convention MARPOL35
- Collecter et assujettir à un traitement adapté sur place ou dans un site extérieur les
eaux usées contenant des produits chimiques toxiques provenant du nettoyage des
citernes de stockage avant leur rejet.
- Collecter et traiter sur place les eaux usées provenant des navires et au besoin dans
un site extérieur au PAC
- Ne pas mélanger dans le système de collecte des substances incompatibles.
- Définir en fonction des caractéristiques des effluents d’eaux usées les méthodes
de traitement36
- Engager le PAC à la mise en place d’un point MARPOL qui aura pour objectifs la
maîtrise des pollutions générées par les activités portuaires et les navires et le respect
des engagements de la République du Bénin vis à vis de l’OMI. A ce jour, le PAC ne
remplit pas les conditions de la Convention MARPOL car ne disposant pas d’un point
MARPOL pour la gestion des déchets provenant des navires.
Probabilité de réussite de la mesure d’évitement : Moyenne
Responsable de la mise en œuvre : PAC
Responsables du suivi : ABE/ DDCVDD Littoral, Mairie de Cotonou
Coûts : 2 500 000 000 F CFA
34 Les éventuels flux de déchets d’hydrocarbures qu’une installation de réception portuaire peut devoir accueillir
sont notamment les eaux de ballast sales, les eaux de nettoyage de soute, les mélanges d’hydrocarbures
contenant des produits chimiques, le tartre et la boue résultant du nettoyage des navires citernes, les eaux de cale
mélangées à des hydrocarbures, et les boues provenant des purificateurs de fioul (MEPC.3/Circ.4/Add.1, OMI, 20
décembre 2004).
35 Voir Règle 12 du Chapitre II de l’Annexe I de la Convention MARPOL 73/78.
36 La Règle 7 de l’Annexe II de MARPOL 73/78 dispose que la vidange des manches à cargaison et des circuits de
tuyautages du terminal qui contiennent des substances liquides novices ne doit pas s’effectuer vers les navires.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
- Faire une étude approfondie des couloirs ou des zones de passage des cétacées
dans les eaux territoriales de la République du Bénin avec une cartographie à
l’appui ;
- Informer les armateurs de navires desservant et le Port de Cotonou de ces couloirs
ou de ces zones et les sensibiliser à la réduction de vitesse des navires à l’approche
des couloirs ou des zones.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Malgré toutes ces conditions de travail il est impossible d'éliminer tous les risques et empêcher
la mise en œuvre de mesures préventives qui sont d’ordre général (Mesures collectives), des
mesures au niveau du travail au sol et au niveau des appareils de levage
➢ Mesure d’ordre général :
Le registre des risques est un document essentiel pour identifier chaque risque et pour
assigner des ressources pour son élimination ou son contrôle jusqu’à ce qu’il atteigne le
niveau acceptable décrit précédemment. Le registre des risques sera mis à jour lorsqu’une
action sera terminée ou sera révisée.
La retranscription de cet état des lieux dans le registre doit conduire à l'élaboration d'un plan
de prévention correspondant aux risques identifiés et à l'information et à la formation des
travailleurs.
Équipements de protection
Objectif Risques du lieu de travail
personnelle recommandés
Particules volantes, métal fondu,
Lunettes de sécurité avec écrans
Protection des yeux et produits chimiques fondus, gaz
latéraux,
du visage ou vapeurs, rayonnement
Lunettes anti UV
lumineux
Chute d’objets, hauteur libre
Casque de protection (norme NF EN
Protection de la tête insuffisante, et câbles
397)
d’alimentation aériens
Protections auditives (coquille
antibruit, bouchons d'oreille) en cas
Protection de l’ouïe Bruits, ultrasons
d'exposition à un bruit supérieur à 85
dB
Chute, ou roulement d’objets ; Chaussures de sécurité répondant à
Protection des pieds objets pointus, liquides corrosifs la norme NF EN 345 antidérapantes,
ou chauds avec embout renforcé (type S3)
Équipements de protection
Objectif Risques du lieu de travail
personnelle recommandés
Masques dotés de filtres appropriés
pour l’élimination des poussière
(normes de protection EN 140 de
l’Union Européenne, soit un filtrage de
FFP1 à FFP2 correspondant
respectivement à 4 fois la VME et 10
Protection de la Poussière, vapeurs, fumées, gaz, fois la VME) et l’épuration de l’air
respiration fumées d'exposition chimique (produits chimiques, brouillards,
vapeurs et gaz - Normes de protection
EN 140 de l’Union Européenne, soit
un filtre à gaz/vapeur de classe 2
correspondant à un filtrage de
polluant de concentration < à 0,5% ou
5 000 ppm).
Vêtements isolants, combinaisons,
Températures extrêmes, tabliers etc. en matériaux appropriés.
Protection du corps / matières dangereuses, agents Vêtements de travail adaptés aux
des jambes biologiques, coupures et conditions climatiques
lacérations. Gilet de signalisation ou brassards
luminescents
Protection du corps en
cas d'évolution en Chute de hauteur Ceintures et harnais d’accrochage
hauteur.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
- Ne jamais faire d’élingage les mains nues ; porter toujours des gants ;
- Vérifier la présence et l’état des élingues de sécurité des crochets de la grue ;
- Ne jamais placer les mains entre l’élingue et la charge ;
- Ne jamais guider la charge à l’aide des élingues, mais utiliser une longe textile.
• Mécanismes généraux :
- Utiliser un matériel conforme et maintenu en l’état (structure de protection contre le
retournement, associée à une ceinture de sécurité bouclée, système de visualisation
et de signalisation en marche arrière, protection contre les chutes d’objets…) ;
- Vérifier les câbles tous les jours et remplacer tous ceux qui sont usés, éraillés, cassés
ou tortillés (câbles de relevage de la flèche, câble de levage et haubans s’il y a lieu) ;
- Vérifier le degré d’usure des attaches d’extrémité ;
- Ne jamais bricoler les dispositifs de sécurité et en particulier les limiteurs de charges
et de moment de renversement ;
- Organiser le contrôle et la maintenance des accessoires de levage en interne ;
- Solliciter l’avis médical du médecin du travail ;
- Former les conducteurs d’engins au Certificat d’Aptitude à la Conduite en Sécurité
(CACES, valable 5 ans) et leur remettre une autorisation de conduite.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
- Etudier avec les syndicats des pêcheurs la nécessité d’assurer les pirogues et les
activités halieutiques
- Subventionner une partie des coûts d’assurance des pirogues des pêcheurs
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
- Engager une étude spécifique relative au plan de circulation pour le trafic portuaire et
permettre ainsi la levée de financements permettant d’améliorer le réseau et
l’organisation de la circulation en parallèle avec le développement portuaire ;
- Identifier les objectifs et les orientations générales en matière de stratégie des
déplacements et stationnements des véhicules lourds à l’intérieur et autour de la zone
urbaine en étroite concertation entre les autorités portuaires, les représentants de la
Municipalité, et les représentants des professionnels (transporteurs, commerçants,
chargeurs) ;
Probabilité (P)
Fréquente 5
Peu fréquente 4 14
Rare 3
Très rare 2
Extrêmement rare 1
1 2 3 4 5
Gravité (G)
Mineure Significative Critique Catastrophe interne Catastrophe externe
La probabilité du risque résiduel est peu fréquente et sa gravité est mineure. L’indicateur GP
du risque est 14. Ce risque est donc acceptable mais devra être suivi de près.
restauration des sources de revenu et des moyens de subsistances des personnes affectées
par le projet.
TABLEAU 88: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX D’EXTENSION DU BASSIN
PORTUAIRE A L’OUEST DU PAC
MONTANT
N° DESIGNATION
(F CFA)
Coût des mesures environnementales aux phases préparatoire et de
1
construction
1.1 Indemnisation des infrastructures des concessionnaires à détruire 5 415 300 000
1.2. Indemnisation des pertes d’emplois temporaire au niveau de BENIN TERMINAL 95 700 000
1.3 Assistance à la relocalisation des concessionnaires au moment des travaux 10 000 000
1.4 Gestion des déchets industriels banals 1 500 000
1.5 Mesures contre la pollution de l’air
500 000
1.6 Entretien des engins
200 000
1.7 Gestion des déchets dangereux 10 000 000
1.8 Mesures contre la perturbation de la mobilité des populations 500 000
1.9 Protection de la sécurité et de la santé des travailleurs 20 000 000
Formation des travailleurs aux premiers secours et mise à disposition d'une trousse
1.10 5 000 000
de premiers soins pour 50 personnes
1.11 Police d’assurance pour les travailleurs sur le chantier 25 000 000
Collecte et traitement sur place les eaux usées provenant des navires et au besoin
dans un site extérieur au PAC/Engager le PAC à la mise en place d’un point
4.5 MARPOL qui aura pour objectifs la maîtrise des pollutions générées par les 2 500 000 000
activités portuaires et les navires et le respect des engagements de la République
du Bénin vis-à-vis de l’OMI.
4.6 Police d’assurance pour les services de manutention et couvrant les travailleurs 60 000 000
4.8 Bilan annuel de santé pour chaque agent prenant en compte les vaccinations 6 000 000
Disposition d’une ambulance au niveau du centre de santé pour l’évacuation des
4.9 50 000 000
cas d’accidents graves
37
Il s’agit d’un montant forfaitaire de 5 000 000 F CFA pendant 5 ans d’exploitation
MONTANT
N° DESIGNATION
(F CFA)
Formation des conducteurs d’engins au Certificat d’Aptitude à la Conduite en
4.9 60 000 000
Sécurité (CACES, valable 5 ans)
Formation du personnel dans l’utilisation des informations disponibles (les fiches
4.10 MSDS, par exemple), les méthodes de travail sans danger, et l’utilisation 60 000 000
appropriée d’équipements de protection personnelle
4.11 Dotation des travailleurs proches de la mer de 1 000 gilets de sauvetage en mer 40 000 000
4.12 Disposition de 5 bouées sur le site des bouées de sauvetage 2 000 000
Etude des couloirs ou des zones de passage des cétacées dans les eaux
4.13 50 000 000
territoriales de la République du Bénin avec une cartographie à l’appui
Etude spécifique relative au plan de circulation pour le trafic portuaire dans la ville
4.17 100 000 000
de Cotonou
Etude pour l'articulation des réflexions avec le cadre régional et sous-régional car
le transport de marchandises et la logistique sont des activités dont les logiques de
4.22 50 000 000
fond dépassent largement les frontières de la ville de Cotonou et de certaines villes
de l’intérieur du pays
TOTAL 14 695 699 284
TABLEAU 89: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX D’EXTENSION DU BASSIN
PORTUAIRE A L’EST DU PAC
MONTANT
N° DESIGNATION
(F CFA)
Coût des mesures environnementales aux phases préparatoire et de
1
construction
1.1 Gestion des déchets industriels banals 1 500 000
1.2 Gestion des déchets dangereux 10 000 000
1.3 Pollution de l’air par l’émission de particules aéroportées 500 000
1.4 Entretien des engins 200 000
1.5 Mesures contre la perturbation de la mobilité des populations 500 000
1.6 Protection de la sécurité et de la santé des travailleurs 20 000 000
Formation des travailleurs aux premiers secours et mise à disposition d'une trousse
1.7 5 000 000
de premiers soins pour 50 personnes
1.8 Police d’assurance pour les travailleurs sur le chantier 25 000 000
TABLEAU 90: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX CONSTRUCTION DE L’ACCES
CENTRALISE
MONTANT
N° DESIGNATION
(F CFA)
Coût des mesures environnementales aux phases préparatoire et de
1
construction
1.1 Indemnisation des infrastructures des concessionnaires à détruire 4 510 600 000
1.2 Reboisement compensatoire au niveau de l’accès centralisé et le long de la plage 5 000 000
TABLEAU 91: COUT DES MESURES ENVIRONNEMENTALES POUR LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION DU PARKING
TAMPON A ZONGO
N° Désignation Montant
2 Autres coûts
Coût de mise en œuvre du mécanisme de gestion des plaintes
2.1 6 200 000
(MGP) à la phase de construction
Coût des audits annuels de performance environnementale et
2.2 45 673 000
sociale
2.2.1 Audit au niveau de l’extension du bassin portuaire à l’Ouest 14 673 000
2.2.2 Audit au niveau de l’extension du bassin portuaire à l’Est 12 000 000
2.2.3 Audit au niveau de l’accès centralisé 10 000 000
2.2.4 Audit au niveau du parking Zongo 9 000 000
Total autres coûts 51 873 000
IMPACTS CUMULATIFS
Le tableau 92 présente l’aperçu et l’analyse des impacts cumulatifs potentiels du projet de modernisation infrastructurelle du port de Cotonou
TABLEAU 93: APERÇU ET ANALYSE DES IMPACTS CUMULATIFS POTENTIELS DU PROJET DE MODERNISATION INFRASTRUCTURELLE DU PORT DE COTONOU
CO2, Sox, NOx, Utilisation des camions et Les émissions combinées provenant de
autres l’ensemble des travaux projetés peuvent - Etablir la situation de référence de la qualité de l’air ainsi
engins de chantiers
émissions excéder la zone d’influence directe du que la mise en place d’un dispositif de surveillance de la
atmosphériques projet qualité de l’air est proposée
Trafic maritime
Les pertes combinées d’espèces Mettre en place un protocole de suivi des tortues marines
La fragmentation ou la fauniques peuvent être significatives au et des mammifères marins dans les périmètres immédiats
Nettoyage des perturbation, voire perte des niveau régional et de forte importance des sites d’extension du bassin portuaire à l’Ouest et à
Flore et faune habitats ou d’espèces
site pour les espèces en danger ou l’Est. Le mieux serait de définir un périmètre de 20 km de
fauniques se traduit par une menacées comme les cétacées ou les part et d’autre du PAC. Le protocole doit inclure les acteurs
perte localisée de la faune tortues marines potentiel devant organiser ce suivi
aquatique
Le PGES et le PGR prévus dans l’EIES devront être impérativement mise en œuvre lors des
travaux de modernisation du Port de Cotonou à travers l’entreprise qui aura en charge les
travaux de construction et à la phase d’exploitation du Port de Cotonou.
Une surveillance et un suivi environnemental de la mise en œuvre des mesures de
sauvegardes environnementales et sociales seront réalisés par Port de Cotonou avec l’appui
des services publics compétents.
Source : 1:
Figure Dr Exemple
Tcheinti-Nabine, Inros Lacknerde
de programme 2020
surveillance et de suivi environnemental
Source : GEREP-Environnement, Septembre 2019
Structures
Eléments de Surveillance et suivi
Suivi externe du projet
surveillance, de interne du projet
Tâches de la surveillance, du suivi et du contrôle (Phase préparatoire, de
suivi et de (Phase préparatoire, de
construction et
contrôle construction et
d’exploitation)
d’exploitation)
- Surveillance et suivi de la qualité du percolât
ABE
Eaux - Surveillance et suivi de la qualité des eaux superficielles PAC
- Surveillance et suivi de la qualité des eaux souterraines
- Surveillance et suivi de la destruction du sol ABE
Sol - Surveillance et suivi de la pollution et de la contamination du sol.
PAC
Structures
Eléments de
surveillance, de Surveillance Suivi
Tâches de la surveillance, du suivi et du contrôle (Phase préparatoire, de (Phase préparatoire, de
suivi et de
contrôle construction et construction et
d’exploitation) d’exploitation)
Paramètres à observer ou à Lieu de l’observation ou du Méthodes et équipements Fréquence de l’observation ou Objectifs de l’observation ou
Impacts
mesurer mesurage nécessaires du mesurage du mesurage
- Surveillance quotidienne au
- Qualité de l'air, cours des travaux et sur
- Niveau de poussière, plaintes - S’assurer du respect de la
- Site des travaux, - Observation visuelle
- Particules en suspension - Suivi et contrôle au moment
- Zone de stockage des - Mesures in situ
réglementation et des valeurs
Pollution l'air MP10, MP2,5, des travaux de la qualité de l’air (Normes
matières - Appareil photographique
- Composés Organiques volatils nationales de la République
- Interviews du Bénin) au niveau du projet
(COV), - Suivi et contrôle une fois tous
- Solvants les six mois et sur plaintes à la
phase d’exploitation
- Qualité de l'eau
- Matières en suspension,
- Hydrocarbures, huiles et - S’assurer du respect de la
- Surveillance quotidienne au réglementation et des valeurs
graisses, cours des travaux et sur
- Métaux lourds, - Observation visuelle de la qualité de des eaux et
plaintes des rejets (Normes nationales
- pH, - Mesure in situ - Suivi et contrôle au moment
- Site des travaux de la République du Bénin) et
Pollution l'eau - Conductivité de l'eau, - Prélèvement d’échantillon et des travaux
- Eau de bassin portuaire valeurs standards en Santé
- Demande chimique en analyse au laboratoire
- Eau usée provenant du PAC Sécurité Environnement
Oxygène - Appareil photographique (Directives et normes OMS)
- Demande Biochimique en - Interviews - Suivi et contrôle une fois tous
les six mois et sur plaintes à la - Vérifier la qualité des eaux
Oxygène, - Vérifier la pertinence du
- Coliforme total, phase d’exploitation
traitement de déchets
- Azote total
- Phosphore Total
- S’assurer du respect de la
- Surveillance quotidienne au réglementation en matière de
cours des travaux et sur déchets (Normes nationales
plaintes de la République du Bénin)
- Niveau de bruit - Observation directe - Suivi et contrôle au moment - Vérifier les nuisances liées
Nuisance - Site des travaux
- Durée des activités - Sonomètre des travaux aux bruits et aux vibrations
sonore
- Temps d’exposition - Interviews causés par les travaux de
construction
- Suivi et contrôle une fois tous
- Vérifier les nuisances liées
les trois mois et sur plaintes à
aux bruits
la phase d’exploitation
- Equipements de protection
individuelle - Surveillance quotidienne au
- Observation directe - S’assurer du respect de la
- Organisation du trafic cours des travaux et sur
Sécurité des - Appareil photographique plaintes
réglementation et des valeurs
- Panneaux de signalisation - Site des travaux terrestres et standards en Santé Sécurité
travailleurs - Interviews - Suivi et contrôle au moment
temporaire aquatiques Environnement
- Dépistage au VIH/SIDA des travaux
- Taux de séropositivité au (Directives et normes OMS, SFI)
VIH/SIDA et au coronavirus - Test de coronavirus
- Niveau de sensibilisation
Une consultation du public a ainsi eu lieu à travers une rencontre directe avec les populations
du 5è arrondissement et les acteurs de pêche (Tableau 95). Cette rencontre a été menée avec
les responsables d’arrondissement en vue d’évaluer l’acceptabilité sociale du projet à travers
leurs perceptions et préoccupations vis-à-vis dudit projet. Un procès-verbal de consultation a
été dressé à cet effet (Cf. PV à l’annexe 15.1).
Les attitudes, perceptions, modalités d’atténuation des impacts sociaux perçus au sein de la
population vont alors varier selon les intérêts liés aux activités spécifiques. La connaissance du
milieu social de la population en partant d’une analyse des opinions différentes a conduit à
mettre en œuvre une concertation participative.
Ces rencontres ont permis de noter les points de vue, les avis, les préoccupations,
recommandations, suggestions formulées par les différents acteurs.
La démarche utilisée pour conduire ces séances de consultation avec l'ensemble de la
population et des autorités locales était la suivante :
L’équipe de consultation du public a présenté les différents travaux du projet et a décrit les
enjeux du projet ainsi que des contraintes qu’il implique en termes d’impacts environnementaux
et sociaux. Dans cette démarche de consultation du public proprement dit, les communautés
réunies, après les souhaits de bienvenue et les salutations d’usage, sont tout d’abord convier à
suivre la description du projet par le consultant. Le projet dans ses différentes composantes a
été présenté à l’attention des participants, à l’aide de plans.
Quelles sont retombées positives du projet sur - Création d’emploi directe et indirecte
notre communauté ? - Retombés indirects à travers le
développement du pays avec l’apport
conséquent du port dans le budget du pays
38
Le PAC a précisé que la relocalisation du Port de pêche n’est pas une conséquence du projet de
modernisation et d’extension du PAC mais plutôt que le Gouvernement poursuit d’autres objectifs à
travers cette relocalisation notamment celui de disposer d’un outil portuaire de pêche plus grand que
celui existant au PAC.
grosse gabarie et l’accueil des gros bateaux. La capacité d’accueillir des conteneurs
répondant aux normes standards internationaux
• Les avantages perçus par le secteur de la SOBEMAP sont :
➢ Modernisation des infrastructures
➢ Nouvelle méthode de travail (installation de matériels moderne)
➢ L’accroissement du trafic
• Le port réalisation du projet aura des impacts négatifs sur le volet social se traduisant
par la réduction des méthodes archaïques de travail au profit des installations modernes.
• Le PAC va relocaliser progressivement au terminal 1 les activités des la SOBEMAP.
Les acteurs du parc tampon automobile du port de Cotonou reconnaissent avoir été informés
du projet d’aménagement au sein de cette institution. Cependant, ils estiment ne pas maitriser
les détails du projet. Ils estiment retenir que leurs activités seront affectées pendant les travaux.
En termes d’avantages perçus dans le cadre de ce projet, les acteurs des parcs estiment que
les aménagements projetés vont accroitre la compétitivité du port par le biais de l’arrivée des
navires de grosses gabaries et de construire de terminaux en adéquation avec les standards
internationaux. De même, ces acteurs déclarent que ces aménagements vont favoriser le
rapprochement du bassin d’accostage des navires du parc tampon. De ce fait, il y aura la
réduction du coût de décharges des véhicules du terminal au lieu d’entreposage.
C’est aussi une occasion de réduction des accidents de circulation lors de l’acheminement des
véhicules du terminal vers le parc tampon. En effet, l’acheminement des véhicules d’occasion
vers le parc tampon se fait sans observation très souvent des règles de circulation. La vitesse
exagérée est d’actualité dans ce contexte. Pour certains acteurs, c’est une opportunité de
renouveler les quais qui sont vieillissants et de rendre profond le port en vue d’augmenter le
trafic et les marchandises. C’est donc une aubaine pour une augmentation des recettes grâce
à l’arrivée des navires de grandes capacités.
Par ailleurs, avec les aménagements projetés, les acteurs espèrent un allègement des
procédures d’entrée au port de Cotonou. Un décongestionnement de l’espace de stationnement
des véhicules d’occasion. Il est également attendu une diminution du séjour des navires en rate,
la fluidité des opérations, la décongestion à cause de la disponibilité des nouveaux quais. Tout
navire à fort tirant pourra accoster vers le quai Nord alors qu’aujourd’hui le quai Nord n’est pas
si profond ce qui oblige plusieurs navires à fort tirant à rester en rate en attendant la disponibilité
du quai Sud.
Avec le projet les deux terminaux (2 et 3) auront les mêmes capacités d’accueil et pourrons
améliorer leur compétitivité. Dans ce contexte, les managements augmenteront le trafic parce
que les quais seront disponibles et les armateurs ont plus de facilité à envoyer leurs navires.
Pour les acteurs, un navire est rentable quand il est en mer et non quand il est à quai.
Pour un acteur :
« Ce projet va nous Permettre de finaliser nos projets avec nos
partenaires car nous sommes en partenariat avec les armateurs et la
ligne maritime, ça va nous permettre de mieux nous positionner pour
pouvoir compétir à égalité avec les autres concurrents. En étant
concurrent, ça va nous générer des recettes en augmentant notre trafic
en partenariat avec d’autre ça veut dire que notre chiffre d’affaire va
augmenter ».
Sur le plan des incidences négatives, la SOBEMAP estime qu’il y aura destruction de leurs
magasins à l’exemple de celui de SOBEMAP. Par ailleurs les acteurs évoquent la question de
la portée de leurs grues après les aménagements et avec l’arrivée de grands navires
aménagements. Pour décharger les grands navires, il va falloir décharger d’un côté et obliger
les navires à opérer un détour pour le déchargement de l’autre côté.
De ce fait, ces aménagements vont induire des incidences financières pour l’acquisition de
matériel appropriés.
Sur la prise en compte des préoccupations au parc tampon, les acteurs reconnaissent pour la
plupart avoir rencontré l’administration du port à ce sujet avec des propositions de planning pour
éviter des externalités liées aux aménagements. Les acteurs reconnaissent que rien n’est fait
concrètement pour le moment et qu’ils sont pour le moment à l’étape des promesses et des
prises de contacts. Pour une meilleure prise en compte des intérêts des acteurs du parc, il est
demandé au port de tenir compte des concessionnaires actuels dans la dynamique d’ouverture
de toutes concessions. Il est également demandé au port un maximum de communication
autour de ce projet et un planning efficace pour permettre aux activités de continuer leur
déroulement. Par ailleurs il est souhaité la mise à disposition d’un espace spacieux dans le
cadre des déplacements des activités vers d’autres sites au port afin que les contrats signés
avec l’Etat (SOBEMAP) soient toujours en vigueur.
En général, les concessionnaires du port de Cotonou concernés par les aménagements sont
favorables aux aménagements et demandent que leurs intérêts soit pris en compte de manière
appropriés.
1- Nous sommes informés du projet d’extension du port de Cotonou car nous sommes l’un
des principaux acteurs portuaires
2- Oui nous percevons les avantages du projet d’extension du port dans la mesure où nous
serons délocalisés et serons à côté du bassin.
3- Les avantages perçus par notre secteur d’activités sont entre autres : le rapprochement
du bassin ; la réduction du coût de décharges des véhicules du navire au lieu
d’entreposage, la réduction des accidents.
4- La délocalisation de nos activités sur un autre site, nous arrange plus car nous serons
plus proche du bassin
5- Les impacts négatifs du projet sur nos activités au moment des travaux sont : le
ralentissement des opérations ; les répercussions sur la productivité des navires ; la
diminution du nombre de navires accostés entrainant la baisse des recettes.
6- Le port a organisé des réunions d’informations à l’endroit des tenanciers des parcs
automobile ; une proposition d’un planning afin de réduire les externalités liées au projet
a été faite.
7- Pour une meilleure prise en compte de nos intérêts le port de Cotonou doit ouvrir la
concession des opérations de quai en tenant compte des acteurs.
1- COMAN est informé du projet parce que le port à organiser une réunion et à présenter
le projet
2- C’est un projet indispensable, le quai est vieux et n’est plus assez profond ce qui crée
un déséquilibre en termes de clientèle qui nous font perdre beaucoup. L’extension du
basin va permettre aux gros navires d’accoster avec beaucoup plus de marchandises ce
qui va augmenter le relèvement économique de notre entreprise.
3- L’arrivée de gros navires constitue un avantage économique pour notre secteur
d’activité. Parce qu’avec ces gros navires nous allons recevoir plus de marchandise
qu’avant ce qui va contribuer l’augmentation du chiffre d’affaire de l’entreprise.
4- Les impacts négatifs sur notre secteur sont : la portée de nos grues est un facteur négatif
mais peut être contourné (après le déchargement des marchandises d’un côté le navire
est obligé de faire un détour pour que les grus puissent décharger l’autre côté ce qui
constitue un incidence financière) ; la paralysie du quai 8 sur lequel nous avons nos
installations (lors des travaux le quai 8 et le quai 7 ne seront pas fonctionnel) ; l’impacts
sur les arrivées et les départs des navires ; le déplacement de parking de grues du quai
8 vers le quai 6 ; une file d’attente de navire à cause du nombre limité de quai( le quai 8
et 7 n’étant pas fonctionnel lors de travaux la plus part des cessionnaire vont se rabattre
sur le quai 6 uniquement) ; l’accès au terminal pour nos équipements et les camions
internes seront impactés parce qu’il aura une totale refonte de la position du plan de
circulation dans le port lors des travaux ; donc il aura une réorganisation interne de
l’entreprise , incidence financière liée au détour du navire.
5- Le port prévoit la relocalisation des activités au quai nord et d’autres contacts sont
envisagés pour garantir la continuté des activités.
6- COMON TERMINAL suggère un maximum de communication, de coopération et que
pendant la phase de construction, le port gère de manière a ce que leurs activités
commerciales puissent continuer.
6- Le Port Autonome de Cotonou n’a rien fait pour nous pour le moment
7- Nous ne sommes pas suffisamment pris en compte dans le cadre de ce projet. On
attend parler du projet mais nous ne connaissons pas ces compartiments ni ces
contours, la preuve c’est vous qui nous avez expliqué les activités du projet.
8- Pour une meilleure prise en compte de nos intérêts :
➢ Nous souhaitons que le port nous attribue un nouveau site d’exploitation bien espacé
qui puisse contenir beaucoup de camions pour la mise en œuvre de notre convention
parce que nous avons signé un contrat avec l’Etat (SOBEMAP). C’est-à-dire que
l’espace occupé par COLARA est un domaine de la SOBEMAP.
➢ Que notre activité continue pendant la réalisation du projet
➢ Que le port prenne les dispositions nécessaires pour qu’il n’ait pas rupture de contrat
entre nous et l’Etat à cause de cessation de nos activités.
➢ Nous voulons aussi que le projet tient dans le délai qui lui est imparti
BENIN TERMINAL est informé du projet d’extension du port de Cotonou avec des
détails sur les sites précis du concessionnaire qui feront l’objet de travaux.
L’extension du port va nous permettre d’avoir une meilleure visibilité et être compétitif
dans la sous-région à travers les aménagements qui seront faite et aussi l’accostage
simultané de navire de grand gabarit
1- . Les avantages perçus par notre secteur d’activité est l’accostage simultané de navire
de grand gabarit qui va conduire à l’augmentation du chiffre d’affaires de l’entreprise
2- Le projet aura des impacts négatifs sur notre secteur d’activité. Il aura un probable
dérangement de certains de nos infrastructures, ainsi, nos capacités de stockage seront
réduites. De plus notre centrale électrique sera impactée ce qui va nous crée beaucoup
de dommage parce que c’est cette centrale qui alimente tous nos matériels et ceux des
autres cessionnaires. Nous sommes présentement en discussion avec le port pour
trouver un terrain d’attente.
3- Le projet entrainera des pertes d’emplois d’une vingtaine de personnes au niveau de
l’accès nord-ouest, de la centrale électrique et de la station-service
4- Le Port Autonome s’engage à indemniser les pertes d’emplois et à reconstruire les
infrastructures à déplacer (centrale électrique et la station-service) conformément aux
mesures prises dans le PGES.
BENIN TERMINAL suggère pour une meilleure prise en compte de leur intérêts une
discussion productive entre les deux parties pour que les dispositions soient prises avant le
démarrage des travaux. Cependant, le concessionnaire n’a pas fourni les informations pour
les évaluations financières des pertes d’emplois, ainsi que la mise à disposition des personnes
affectées pour la consultation publique conformément à l’accord obtenu lors de la consultation
du 27 juillet 2021 (cf. l’annexe 23 / Consultation Publique avec Benin Terminal).
1- La TPU est informer du projet d’extension du Port Autonome de Cotonou par plusieurs
canaux : courrier mail et des réunions.
2- On aura plus d’accueil de navire au port, il sera encore plus moderne et des navires qui
n’avaient pas l’habitude de venir vont commencer par venir parce que l’extension c’est
pour avoir un certain tirant. Il y’aura une diminution du séjour des navire en rate, la fluidité
des opérations, la décongestion à cause de la disponibilité des nouveaux quais. Avec
l’aménagement le port sera compétitif avec d’autres ports et en compétitions à l’interne
parce qu’en prolongeant le basin on aura le terminale 2 qui sera face au terminale 3 de
BOLLORE (terminale 3 est profond et la terminale 2 non). Tout navire à fort tirant pourra
accoster vers le quai Nord alors qu’avant le quai Nord n’est pas si profond donc plusieurs
navires à fort tirant sont obligés de rester en rate pour que le quai Sud soit libéré avant
de pouvoir accosté. Avec le projet les deux terminaux auront les mêmes capacités
d’accueil et pourrons mieux faire la compétions donc ça doit augmenter normalement le
trafic parce que les quais seront disponibles les ponts viennent, les armateurs ont plus
de facilité à envoyer leurs navires. Les armateurs vont gagner en temps parce que les
navires ne vont plus séjournée en rate. Nous avons un jargon qui dit qu’un navire est
rentable quand il est en mer et non quand il est à quai. Quand il est à quai c’est des
pertes. Ce projet va nous Permettre de finaliser nos projets avec nos partenaires car
nous sommes en partenariat avec les armateurs et la ligne maritime, ça va nous
permettre de mieux nous positionner pour pouvoir compétir à égalité avec les autres
concurrents. En étant concurrent, ça va nous générer des recettes en augmentant notre
trafic en par partenariat avec d’autre ça veut dire que notre chiffre d’affaire va augmenter.
3- Nous ne sommes pas contre notre déplacement mais nous voulons revenir dans
l’enceinte du port après les aménagements
4- La modernisation du port aura des impacts sur le côté social qui va se traduire par des
pertes d’emplois. En modernisant les pratiques opérationnels du port, c’est sûr qu’il aura
des équipements plus modernes, des machines qui vont remplacer l’homme. Il aura
aussi la destruction de nos magasins.
5- Le port nous a fait comprendre que COMAN TERMINAL sera déplacer vers le quai 6
avec nous pendant la phase construction. Donc il y’aura plusieurs acteurs qui vont
utiliser le quai 6 ça aura des impacts sur notre secteur d’activité (il aura une longue file
d’attente des navires en rate). Le port nous a informer que nos activités vont continuer
pendant la phase de construction donc nos chargements et déchargements seront
impacté aussi. Une partie de notre parc 13 sera détruite, donc relocalisé vers un nouveau
site.
6- Pour le moment le port nous a présenter la maquette du projet et les différents impacts
possibles sur notre secteur d’activité.
7- Nous sommes suffisamment informés, le port nous a présenté les différentes maquettes
du projet. Ils nous ont aussi saisie sur des éventuels impacts possibles sur notre secteurs
d’activité. Le port nous avait informé que le projet allait commencer en janvier passé
mais jusqu’à présent nous n’avons rien constaté
8- Pour une meilleure prise en compte de nos intérêts nous suggérons que le port soit en
contacte permanant avec les acteurs, d’être à l’écoute quand un acteur se plein,
vulgariser tous ce qui est information pour que tout le monde soit au même niveau
d’information, mettre le planning des activités à la portée des différents acteurs du port.
La réalisation d’une Étude d’Impact Environnemental et Social requiert une large implication des
parties prenantes à la réalisation du projet. À cet effet, des séances d’information et de
sensibilisation de celles-ci sur l’arrivée d’une activité nouvelle dans leur milieu ont été
organisées afin de voir son acceptation et son intégration communautaire.
Pour cette étude, la consultation du public a concerné les autorités administratives et locales, la
BCEAO, les squatteurs de la cloison séparant le Port sec de Zongo et l’Ecole de Police,
certaines structures du PAC, les conducteurs des camions gros porteurs.
Le tableau 96 donne la composition des groupes d'acteurs rencontrés ainsi que les techniques
d'entretiens suivis pour chacun d'eux.
Catégories
N° Membres rencontrés Techniques d’entretien utilisées
d’acteurs
Porteur du • Entretien direct (séances de
1 • PAC
projet travail)
• Mairie de Cotonou (Chef Service des
Transports et de la Voirie et CQ) • Entretien individuel (Direct)
Autorités
• Directeur de l’Urbanisme • Focus Group
2 administratives
et territoriales • Directeur Adjoint de l’Agence Confère fiches d’enquête remplies
National du Domaine et du Foncier et signées en annexe 4
(DGA/ANDF)
Usagers / • Focus Group
3 bénéficiaires du • Camionneurs du Port de Cotonou Confère fiches d’enquête remplies
Parking et signées en annexe 4
• Squatters du site (populations)
• COMAN SA
• Entretien individuel (Direct)
Occupants et • Directeur Général de l’Eau (DG Eau)
• Focus group
4 Riverains du • Ministère de l'Energie (SGM et
Confère fiches d’enquête remplies
site autres Directeurs)
et signées en annexe 4
• BENI RAIL (DG)
• Sté KODEIH & CO BENIN LTD
Pour tous les acteurs rencontrés, les échanges ont porté essentiellement sur les questions
relatives :
• à la compréhension du contexte du projet et leur adhésion à la création projetée ;
• aux avantages et les impacts de l’aménagement d’un parking Tampon ;
• aux méthodes de gestion ou d’obtention du foncier, des matières première et des
extrants ;
• aux dispositions à mettre en place pour la durabilité de l'exploitation du parking.
Le tableau 97 renseigne sur le calendrier de consultation des acteurs ainsi que les sujets
spécifiques débattus.
Séance avec les cadres du ministère de Séance avec le Chef service Administratif de la
l’Energie BCEAO
Planche 40 : Eléments témoignant des rencontres effectuées avec les parties prenantes au projet
Ces résultats concernent les préoccupations exprimées par les différents acteurs rencontrés.
Ils se sont soldés par des recommandations qu'il importe de considérer dans les étapes à suivre
dans le processus de réalisation de projet d'aménagement du parking Tampon du PAC.
Le tableau 98 présente la synthèse des échanges et recommandations proposées
respectivement par les autorités administratives et communales, les cadres des institutions
concernées par le projet et les usagers du Port de Cotonou.
TABLEAU 99. SYNTHESE DES PREOCCUPATIONS ET RECOMMANDATIONS EXPRIMEES PAR LES AUTORITES
Lieux Acteurs
Préoccupations exprimées Recommandations
visités rencontrés
Renforcer la sécurité des personnes et des biens
Nuisances sonores dans la zone
Augmentation de Etudier la possibilité d’aménager le parking sur
l’insécurité un site identifié le long de la plage ou en dehors
Perturbation des activités du centre-ville
Direction • DG
administratives Minimiser les impacts négatifs
Générale • DGDPE
Impacts sanitaires des Elever les clôtures
de l’Eau • DNATT produits stockés sur les Doter le site d’infrastructures sanitaires
riverains Etudier la traversée de ville avec la possibilité de
Possibilité de changer le contournement
site Organiser les heures de sortie, de chargement et
déchargement des camions
Etudier la circulation sur l’axe Centre-ville –
Position de l’emprise du
Parking – Port
projet : incompatibilité des
Prévoir des circuits strictement dédiés aux
activités du projet avec la
camions
fonction administrative et
Constituer une réserve hors de Cotonou pour le
résidentielle
parking
• DU Gestion du trafic
DGDU Organiser la circulation des camions la nuit
• C/SPDU Calendrier d’exécution
Etudier les variantes de chargement sur place à
des travaux
partir du train
Perturbation du
Prévoir des arbres autour du domaine et des
déroulement des activités
ouvrages d’assainissement sur le site
du centre-ville par la
Mettre en place sur le parking un poste de
présence du parking
sécurité avancé
Obtenir et étudier les contrats de bail en vue
La propriété des portions
d’identifier les conditions de reprise et de
du domaine de l’OCBN
ANDF • DGA réaffectation des domaines par l’Etat
n’est pas claire
Analyser la compatibilité e l’activité projetée avec
Avis sur le projet
les activités existantes dans la zone du projet
Perturbation de la Etudier le plan de circulation du côté de la voie
Mairie de circulation sur la voie 5077 5077
• C/STV/DST
Cotonou lors de la sortie des
camions gros porteurs
Sensibilité du système Prévoir une allée de sécurité qui sera sous le
d’alerte contrôle total de la BCEAO
Nuisances sonores Prévoir une rangée de plots en béton reliés par
BCEAO • C/SA Vibrations un dispositif métallique pour protéger les murs
Pollution de l’air (fumées de la banque des incidents de collisions
des camions) Prévoir une clôture verte
Malveillance
Organiser la cohabitation chemin de fer –
Parking
Sécurité des biens et des Prévoir un corridor de sécurité de part et d’autre
personnes du fait de la Mettre en place un dispositif de sécurité y
cohabitation de la compris les infrastructures adéquates (nombre et
• DG
BENIRAIL circulation routière et localisation des passages à niveau)
• DT
ferroviaire Définir un protocole de sécurité avec les
Evacuation des eaux signatures des deux Directeurs Généraux (PAC
pluviales et BENIRAIL)
Définir un règlement intérieur spécial pour le
Parking
Lieux Acteurs
Préoccupations exprimées Recommandations
visités rencontrés
Eviter de mettre l’aire de stationnement des
camions de produits dangereux (hydrocarbures
par exemple) proche de la voie ferrée
Mettre en place un dispositif pour limiter la
• DAC perception des bruits par le voisinage (mur en
• SGM Nuisances sonores béton, rideau d’arbres, …)
Insécurité pour le Impliquer le ME dans la mise en œuvre du projet
• DGRE
voisinage Eloigner les aires de stationnement des camions
• Ass/SGM
Insalubrité (défécation, du ME
• C/Cellule
miction) Installer le bloc administratif du parking à côté des
ME juridique
Impact visuel lié au bâtiments du ME
• CTEREE stationnement des Faire une clôture en béton pour protéger les
• C/Cellule camions bâtiments riverains
Genre et Risque d’augmentation Veiller à faire participer tous les mitoyens à la
Développement des MST dans la zone validation du rapport d’EIES
• DAF Prendre en compte les impacts des activités
connexes (vulcanisation, soudure, …)
Le Chef quartier marque
sa disponibilité à
accompagner le projet
Bureau
bien qu’il aurait préféré
du Chef • Chef Quartier Recruter la main d’œuvre locale
des infrastructures de type
Quartier
administratif
Avantages du projet pour
la population de Zongo
Clarification des limites
Sté
• DG réelles du domaine public Appliquer les mesures de réinstallation requises
KODEIH
affecté au projet
À l’issu des entretiens tenus durant toute la phase de consultation du public, diverses
recommandations ont été formulées par les acteurs rencontrés. Les plus pertinentes se
présentent comme suit :
Renforcer la sécurité des personnes et des biens ;
Doter le futur parking d’infrastructures sanitaires ;
Faire une clôture en béton pour protéger les bâtiments riverains ;
Mettre en place un dispositif pour limiter la perception des bruits par le voisinage ;
Prévoir une clôture verte ;
Prendre en compte les impacts des activités connexes (vulcanisation, mécanique,
soudure, etc.) ;
Prévoir une allée de sécurité qui sera sous le contrôle total de la BCEAO ;
Organiser la cohabitation chemin de fer – Parking ;
Définir un protocole de sécurité avec les signatures des deux DG (PAC, BENIRAIL)
Etudier le plan de circulation du côté de la voie 5077 ;
Veiller à faire participer tous les mitoyens à la validation du rapport d’EIES
Cette formation portera sur les enjeux environnementaux et sociaux liés à la mise en œuvre et
l’exploitation environnementale du projet afin que les différents acteurs qui auront la
responsabilité d'assurer l'intégration de la dimension environnementale et sociale dans le projet
en assurant chacun en ce qui le concerne les études, la surveillance, le suivi ou le contrôle
environnemental du projet puissent mener à bien sa mission.
Il s’agira d’organiser des ateliers de formation qui permettront aux personnes concernées de
s’imprégner des dispositions et des responsabilités dans la mise en œuvre des PGES,
notamment en matière de surveillance environnementale des travaux, de suivi et de contrôle
environnemental afin qu'ils puissent jouer leur rôle respectif de manière plus efficace dans la
mise en œuvre du projet.
Des formateurs qualifiés seraient recrutés par le projet qui pourra aussi recourir à l’assistance
de l’ABE pour conduire ces formations, si besoin avec l’appui de consultants nationaux en
évaluation environnementale et sociale.
Les instances de réception des plaintes proposées s’articulent autour des niveaux d’intervention
mobilisés. Les formulaires de plaintes seront disponibles à chaque niveau d’interventions. Ces
niveaux d’intervention se présentent de la base vers le niveau national de la manière suivante :
- PAC ;
- 5 ème arrondissement de Cotonou ;
- Mairie de Cotonou ;
- Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD).
Les organes de traitement des plaintes comprennent trois (03) niveaux que sont :
- Niveau 1 : il s’agit du Comité de Gestion des Plaintes Local (CGP), qui est installé au
niveau du PAC. Il est présidé par le Directeur Technique du PAC,
- Niveau 2 : le Comité Communal de Gestion des Plaintes qui est installé à la Mairie de
Cotonou (CCGP). Il est présidé par le Maire,
- Niveau 3 : le Comité National de Gestion des Plaintes (CNGP), qui est installé au niveau
du Ministère des Infrastructures et des Transports. Il est présidé par le Ministre des
Infrastructures et des Transports ou un représentant, nommé par le Ministre.
Les organes du Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) seront créés par Arrêté communal
portant, Création, Composition et Fonctionnement des comités de gestion de plaintes et se
présentent comme l’indique le tableau 100.
TABLEAU 101. COMPOSITION DES ORGANES DE GESTION DES PLAINTES ET DOCUMENTS D’APPUI AUX COMITES
Total membres 05
• Registre d’enregistrement des plaintes ;
• Registre d’enregistrement et de suivi des solutions aux plaintes ;
Documents d’appui aux
• Formulaire de plainte ;
comités de gestion des
• Fiche de suivi de la plainte ;
plaintes
• Fiche de clôture de la plainte.
- Boite à plaintes ;
- Cahiers de plaintes ;
- Appels téléphoniques ;
- Courrier électronique aux différentes Comités de Gestion des Plaintes ;
- Plainte verbale (enregistrée dans le cahier de conciliation) ;
- Courrier formel transmis au centre par le biais de la mairie ;
- Plainte orale par échanges face à face.
Le mode opératoire du MGP se fait en 7 étapes dont les directives sont ci-dessous
présentées.
La réception de toute plainte adressée à une instance de gestion des plaintes peut être reçue par
tout membre de l’instance qui dispose d’un délai de 24 heures (1 jour) à compter de la date de la
date de réception pour la transmettre au rapporteur de l’instance. Le rapporteur doit enregistrer la
plainte dans un délai de 24 heures (1 jour) à compter de la date de réception. Ces plaintes sont
émises de manière anonyme si la situation est complexe dans l’optique de garantir la protection du
plaignant et de permettre une enquête à l'insu de la personne ou entité mise en cause. Un dossier
est ouvert pour chaque plainte. Ce dossier comprendra les éléments suivants :
- Un formulaire de plainte initiale avec la date de la plainte, les coordonnées du
plaignant et une description de la plainte.
- Une fiche de suivi de la plainte pour l’enregistrement des mesures prises (enquête,
mesures correctives, dates.
Les parties lésées saisissent les instances ci-dessus présentées par les canaux suivants :
visite, réunion, courrier, téléphones.
Afin de faciliter l’enregistrement des plaintes et de déclencher la procédure de règlement, les
responsables des instances disposent d’un registre physique de réception et d’enregistrement
des plaintes.
➢ Accusé de réception
Les rapporteurs qui ont reçu la plainte ou réclamation doivent informer le ou les plaignants que la
plainte est bien reçue, qu’elle est enregistrée et évaluée pour déterminer sa recevabilité. L’accusé
de réception se fait dans un délai de deux (02) jours maximums à compter de la date de dépôt de
la plainte par le plaignant. Lorsque le plaignant dépose lui-même la plainte, l’accusé de réception
lui est remis immédiatement par le rapporteur. Lorsque les plaintes sont déposées suivant d’autres
formes, un délai de deux (02) jours est accordé pour la transmission de l’accusé de réception.
➢ Evaluation de la recevabilité
La décision sur l’admissibilité sert uniquement à susciter une première évaluation et une réponse
initiale. Le rapporteur doit transmettre la plainte reçue et enregistrée au président, dans un délai
de 24 heures, qui se charge de réunir les membres du comité pour la suite à donner au plaignant.
Le président doit réunir les autres membres du comité pour statuer sur le dossier dans un délai de
deux (02) jours. Chaque comité dispose d’un délai de deux (02) jours dès réception pour apprécier
la recevabilité de la plainte ou la réclamation. L’instance de règlement en charge de la réponse
initiale doit suivre des directives claires concernant les types de problèmes pouvant être traités
dans le cadre du MGP.
Les organes de gestion des plaintes, outre l’évaluation de la recevabilité, doivent aussi décider
si la plainte doit être renvoyée vers une instance de règlement totalement différente.
➢ Assignation de responsabilité :
L’instance du MGP saisie doit produire l’un des trois (3) types de réponses :
• Action directe visant à résoudre le problème (sensibilisation, formation, dédommagement,
conciliation ou médiation) ;
• Evaluation supplémentaire et engagement avec le plaignant et les autres parties
prenantes pour déterminer conjointement la meilleure solution. Dans certains cas, des
actions telles qu’une évaluation approfondie (enquête, des visites de terrain, des
recueils de témoignages, des expertises techniques), sont nécessaires.
• Rejet de la plainte, soit parce qu’elle ne répond pas aux critères de base, soit parce
qu’un autre mécanisme est plus qualifié pour traiter cette plainte.
Les options peuvent être un projet d’accord proposé, un renvoi à une instance supérieure, un
dialogue plus poussé sur l’action proposée ou une participation dans la procédure proposée
d’évaluation et d’engagement. Par ailleurs, la réponse doit indiquer tous les autres recours
organisationnels, judiciaires, non judiciaires mais officiels que le plaignant peut envisager.
Bien que variable en pratique, la réponse proposée doit être communiquée par le rapporteur du
comité dans un délai de 10 jours suivant la réception de la plainte. Ce délai peut être prolongé de
7 jours selon la nature ou la complexité du litige. Lorsque les plaintes allèguent de dommages ou
de risques graves et/ou de violations sérieuses des droits, les procédures opérationnelles du MGP
doivent prévoir une réponse accélérée, soit par le MGP soit par renvoi à une autre instance avec
une notification immédiate au plaignant de ce renvoi Ce renvoi doit être fait par le rapporteur sur
instruction du président.
Si un accord n’est toujours pas trouvé, les membres de l’organe du MGP doivent s’assurer que le
plaignant comprend quels autres recours peuvent être disponibles, à travers le système
administratif ou judiciaire, et ils doivent documenter à travers le rapporteur l’issue des discussions
avec le plaignant en indiquant clairement les options qui ont été offertes et les raisons de leur rejet
par le plaignant.
La réponse doit être exécutée lorsqu’un accord a été obtenu entre le plaignant et l’instance du
MGP pour procéder à l’action proposée ou au processus d’engagement des parties prenantes.
Lorsqu’une approche coopérative est possible, les instances du MGP doivent être responsables
de sa supervision. Ces instances peuvent faciliter directement le travail des parties prenantes,
passer un contrat avec un médiateur qui s’occupera de la facilitation ou utiliser des procédures
traditionnelles de consultation et de résolution des conflits et des animateurs/facilitateurs locaux.
Dans ces cas, les instances doivent examiner la situation avec le plaignant et voir si une
modification de la réponse peut satisfaire le plaignant et les autres parties prenantes. Si ce n’est
pas le cas, le rapporteur doit communiquer au plaignant dans un délai de 24 heures les autres
alternatives potentielles, notamment les mécanismes de recours judiciaire ou administratif. Quel
que soit le choix du plaignant, il est important que les instances motivent les décisions rendues
et documentent par le biais de leur rapporteur toute la procédure.
Si la réponse a eu des résultats positifs, ces résultats doivent être documentés par le rapporteur
de l’instance du MGP. Dans les cas de risques et d’impacts sérieux et/ou de publicité négative,
il peut être indiqué d’inclure une documentation écrite par le plaignant indiquant sa satisfaction
après la réponse apportée. Dans d’autres cas, il suffit que les instances notent l’action et la
satisfaction du plaignant et des autres parties prenantes. Il peut être utile d’inclure les
enseignements tirés lorsque la situation est particulièrement complexe ou inhabituelle.
Si la plainte n’est pas réglée, les instances doivent documenter les étapes suivies, la
communication avec le plaignant (et avec d’autres parties prenantes si des efforts importants sont
effectués pour initier ou finaliser une procédure impliquant différentes parties prenantes), et les
décisions prises par l’organisation et le plaignant quant à un renvoi ou un recours à d’autres
alternatives, y compris la voie judiciaire.
Dans tous les cas, les documents du MGP doivent préserver la confidentialité des détails et
présenter des statistiques publiques désagrégées sur le nombre et le type de plaintes reçues,
les actions prises et les résultats obtenus.
Une documentation précise à l’aide d’une base de données électronique ce qui est essentielle
pour la responsabilité publique, l’apprentissage au sein de l’organisation et la planification des
ressources au fonctionnement du MGP.
En résumé, tous les organes de gestion des plaintes doivent s’approprier le mode opératoire
du Mécanisme de Gestion des Plaintes.
Le recours à la justice est possible en cas d’échec de la voie amiable. Mais, c’est souvent une
voie qui n’est pas recommandée pour le projet car pouvant constituer une voie de blocage et
de retard dans le déroulement planifié des activités.
Cout total
Rubrique Echéance Nombre Cout unitaire
(FCFA)
Formation des membres des trois comités Session 01 300 000 300 000
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Respecter la réglementation nationale en En phase
PAC Valeurs de la qualité de l’air
matière de qualité de l’air préparatoire
- Niveau de poussière
Arroser périodiquement les plate-formes, - Fréquence des arrosages
En phase
objets de travaux poussiéreux surtout en PAC - Valeur de la qualité de l’air
préparatoire
traversée d’agglomérations - Existence d’un planning d’arrosage
- Nombre de plaintes
- Rapport de surveillance
et de suivi
ABE / - Fréquence d’entretien environnemental du
Pollution de l’air - Carnets ou livrets d’entretien
DDCVDD Littoral, projet
par l’émission - Etat des moteurs des véhicules et 2 000 000
1.1.b.1 DDS Littoral, - Observations visuelles
de poussière et En phase des engins
Entretenir les véhicules et engins PAC Mairie de directes
de gaz préparatoire - Etat des véhicules
Cotonou - Photos de chantier
- Niveau de gaz émis par les moteurs - Visite de site
d’engin sur le chantier - PV de Visite de site
- Valeur de la qualité de l’air
- Nombre de véhicules en arrêt de
Interdire aux conducteurs de véhicules et
travail avec le moteur en marche
d’engins de chantier de laisser tourner le En phase
PAC - Niveau de gaz émis par les moteurs
moteur des engins ou véhicules en temps préparatoire
d’engin sur le chantier
d’arrêt de travail
- Valeur de la qualité de l’air
- Etat des engins et des camions
Solliciter les services des engins et
En phase - Nombre de camions ayant des
camions dont les visites techniques sont à PAC
préparatoire visites techniques à jour
jour ou des engins en bon état
- Vignettes de visite techniques
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Respecter la réglementation nationale en En phase - Réglementation nationale - Rapport de
PAC surveillance et
matière de gestion des déchets préparatoire respectée
de suivi
- Nombre de poubelles environnemental
Disposer des poubelles de récupération de En phase ABE /
PAC fonctionnelles du projet
Pollution du sol déchets solides sur le chantier préparatoire DDCVDD Littoral, - Quantité de déchets collectée - Observations
1.1.b.2 par les déchets DDS Littoral, visuelles
solides Mairie de directes 1 500 000
Cotonou - Fréquence de convoyage des - Photos de
Convoyer les déchets collectés vers une En phase chantier
PAC déchets
décharge autorisée préparatoire
- Quantité de déchets convoyée - Visite de site
- PV de Visite
de site
Respecter la réglementation nationale en En phase - Réglementation nationale
PAC
matière d’émission sonore préparatoire respectée
- Valeur du niveau de bruit sur
le chantier
Réglementer la circulation des véhicules en
En phase - Vitesse des véhicules sur le
traversée de quartiers et d’agglomération et PAC
préparatoire chantier
sur le chantier - Nombre de panneaux de - Rapport de
signalisation surveillance et
- Valeur du niveau de bruit sur de suivi
En phase
Ne pas klaxonner intempestivement PAC ABE / le chantier lié aux klaxons des environnemental Inclus dans les
préparatoire
Augmentation DDCVDD Littoral, véhicules du projet prestations de
1.1.b.3 du niveau de Réaliser les travaux à des heures DDS Littoral, - Mesure au l’entreprise
En phase - Heures de travaux sur le
bruit d’activités régulières autorisées par la PAC Mairie de sonomètre des travaux
préparatoire chantier
réglementation Cotonou - Visite de site
Solliciter les services des engins et - Nombre de véhicules dont les - PV de Visite
En phase
camions dont les visites techniques sont à PAC visites techniques sont à jour de site
préparatoire
jour ou des engins en bon état - Vignette de visite technique
- Fréquence d’entretien
- Carnets ou livrets d’entretien
- Etat des moteurs des
En phase
Entretenir les véhicules et engins PAC véhicules et des engins
préparatoire
- Etat des véhicules
- Niveau de bruit émis par les
moteurs d’engin sur le chantier
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Nombre de
séances
Inclus dans
sensibilisation
Informer la population portuaire (Personnel du les
- Pourcentage de
PAC, Sociétés concessionnaires, acteurs de prestations
En phase personnes informées
pêche au port de pêche) et ses environs de PAC de
préparatoire - Moyens de
l’imminence des travaux à travers des l’entreprise
communication et
campagnes de communication et d’information des travaux
d’information
- Nombre de plaintes
traitées
- Nombre de - Rapport de
séances surveillance et de
sensibilisation suivi
environnemental Inclus dans
- Pourcentage de
Sensibiliser les acteurs portuaires sur les les coûts de
En phase ABE / personnes informées du projet
Perturbation de gênes auxquelles ils seront confrontés à PAC la
préparatoire DDCVDD - Moyens de - Observations
1.1.b.4 la mobilité des travers des réunions
Littoral, Mairie visuelles directes sensibilisation
communication et
populations au risque de
de Cotonou d’information - Photos de
chantier VIH/SIDA et
- Nombre de plaintes
- Visite de site au
traitées
- PV de Visite de Coronavirus
- Pourcentage de site au niveau du
personnes informées Plan de
- Moyens de Gestion des
Poursuivre autant que de besoin l’information En phase risque
PAC communication et
et la sensibilisation tout au long des travaux préparatoire
d’information
- Nombre de plaintes
traitées
Baliser les limites des aires de travail - Existence de
dangereuses avec des équipements En phase balises
PAC 2 000 000
appropriés, notamment à proximité des préparatoire - Nombre d’aires
infrastructures existantes. balisées
Période
Responsable Responsable
Mesures d’atténuation et / ou de de mise Moyens de Coût
Code Impacts négatifs de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
compensation en vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
œuvre
- Présence de l’inspection
forestière au moment des
Réaliser les coupes d’arbres sous la supervision En phase coupes d’arbres
PAC
de l’Inspection Forestière préparatoire - Nombre d’agent de
l’inspection forestière
présent
En phase - Quantité d’arbres valorisés - Rapport de
Valoriser les bois issus des coupes PAC
préparatoire - Type de valorisation surveillance et de suivi
ABE / 6 000 000 dont
- Un aménagement environnemental du 5 000 000 pour
Destruction du biotope DDCVDD
paysager est réalisé sur le projet
de la faune et de la flore Prévoir un aménagement paysager autour du site En phase Littoral, l’accès
1.1.b.5 (marécage) à cause de PAC Inspection site ; - - Observations visuelles
centralisé et
(reboisement) au niveau de l’accès centralisé préparatoire directes
la libération de l’emprise Forestière, Mairie Esthétique apparente du 1 000 000 pour
site et alentours - Photos de chantier
de Cotonou le parking
- Visite de site
- La plage du site est - PV de Visite de site
Reboiser la plage au sud du site de l’accès En phase
PAC reboisée
centralisé préparatoire
- Taux de reboisement
39
A des fins de budgétisation du PGES en termes de perte d’emploi temporaire, le Consultant a toutefois évalué à titre indicatif, la perte économique d’emploi
sur la base d’un salaire mensuel moyen de 275 000 F CFA pour 29 employés de BENIN TERMINAL pendant une période de douze (12) mois. Selon l’article
50 du Code du travail, « le travailleur licencié pour un motif économique conserve pendant deux ans la priorité d’embauche dans la même catégorie d’emploi.
Toutefois, passé un délai de douze mois, son embauche peut être subordonné à un essai professionnel dont la durée ne peut excéder celle de la période de la
durée d’essai prévue par l’article 21 du présent code »
Période
Responsable Responsable
Mesures d’atténuation et / ou de de mise Moyens de Coût
Code Impacts négatifs de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
compensation en vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
œuvre
- Superficie remise en
compensation à BOLLORE
Remettre à BOLLORE /SMTC une surface de - Taux des activités
compensation au niveau de la parcelle juste au réalisées par rapport au
Sud de celle qu’il occupe, c’est-à-dire celle où il taux avant les travaux
est écrit SOBEMAP 65 352 m² pour la - Nombre d’emplois
continuation de ses activités au moment des sauvegardés
travaux. - Nombre de plaintes
traitées
- Relocalisation de la
SOBEMAP effective
- Taux des activités
- Rapport de
réalisées par rapport au
Relocaliser progressivement la SOBEMAP au surveillance et de
taux avant les travaux
Destruction des terminal 1. suivi environnemental
- Nombre d’emplois
infrastructures à l’Ouest du projet
sauvegardés
du bassin portuaire pour ABE / - Rapport d’activités
En phase - Nombre de plaintes
causes de travaux DDCVDD du PAC
préparatoire traitées
1.1.b.7 Déplacement et PAC Littoral, DDTFP - Rapport d’activité 10 000 000
et avant les - Relocalisation de la CBCT
perturbation des Littoral, Mairie de des concessionnaires
travaux effective
activités des sociétés / Cotonou - Observations
- Taux des activités
concessionnaires Relocaliser les activités d’empotage de CBCT visuelles directes
réalisées par rapport au
- Photos de chantier
dans les nouveaux magasins à Glo Djigbé. taux avant les travaux
- Visite de site
- Nombre d’emplois
- PV de Visite de site
sauvegardés
- Nombre de plaintes
traitées
- Relocalisation de COMAN
effective
- Taux des activités
réalisées par rapport au
Relocaliser COMAN à la capitainerie taux avant les travaux
- Nombre d’emplois
sauvegardés
- Nombre de plaintes
traitées
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Type de méthode et
Choisir les méthodes d’excavation et de
Au moment de dragage
dragage pour réduire au minimum la PAC
des travaux - Superficie d’habitat
destruction de l’habitat benthique.
benthique détruite
Choisir des techniques qui permettent à la
faune et à la flore aquatiques de souffrir le Au moment - Type de techniques
PAC
Perte moins possible de la remise en suspension des travaux ABE / utilisées
d’espèces des sédiments DDCVDD Inclus dans
2.2.b.1 fauniques Littoral, Mairie - Fréquence de les
aquatiques de Cotonou l’inspection et de la prestations
Inspecter et surveiller les activités de surveillance de
dragage pour évaluer l’efficacité des Au moment - Niveau d’efficacité - Rapport de l’entreprise
PAC
stratégies de prévention des effets négatifs des travaux des stratégies surveillance et de des travaux
et les réajuster, s’il y a lieu - Nombre de suivi
réajustements environnemental
réalisés du projet
Pollution des - Observations
Choisir les méthodes d’excavation et de ABE / - Type de méthode et
eaux par visuelles directes
dragage pour réduire au minimum la mise en Au moment DDCVDD de dragage
resuspension PAC - Photos de
suspension des sédiments, accroître la des travaux Littoral, Mairie de - Superficie d’habitat
de sédiment et chantier
précision de l’opération Cotonou benthique détruite
turbidité - Visite de site
Respecter la réglementation nationale en Au moment - Réglementation - PV de Visite de
PAC site
matière de gestion des déchets des travaux nationale respectée
Pollution du Recyclage et réutilisation - Existence
2.2.b.2. sol par les
ABE / d’évaluation des
déchets Au moment
Evaluer les procédés de production de PAC DDCVDD procédés
solides des travaux
déchets et identifier les matières Littoral, DDS - Type de déchets 6 152 700
industriels potentiellement recyclables recyclables
Littoral, Mairie de
banals non
Identifier et recycler les produits pouvant être Au moment Cotonou - Quantité de déchets
dangereux PAC
réintroduits dans les activités du chantier des travaux recyclés
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Entreposage et élimination
Au moment - Quantité de déblais
Utiliser les déblais excédentaires issus des PAC
des travaux utilisés
fouilles
- Nombre de poubelles
Disposer de poubelles de récupération Au moment fonctionnelles
PAC
quotidienne des déchets solides des travaux - Quantité de déchets
collectée
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Refouler les matériaux par conduite flottante - Quantité de matériaux
Au moment
au moment du dragage du bassin portuaire PAC refoulée
des travaux
vers l’Est au lieu d’aménagement du 5è quai - Lieu de refoulement
Inclus dans
Transporter par camions ou par tombereaux ABE / les
Pollution du sol au Sud du PAC, les sédiments excavés et DDCVDD Littoral, - Quantité de matériaux prestations
par les déchets dragués issus du prolongement du bassin
2.3.b.1. Au moment DDS Littoral, transportée de
solides inertes portuaire à l’Ouest aux lieux d’extension de la PAC Mairie de l’entreprise
non dangereux des travaux - Lieu de dépotage des
zone dédiée aux hydrocarbures et de la zone Cotonou des travaux
matériaux transportés
de Compensation investissements
Conteneurs - Rapport de
Envisager si possible de recourir à des surveillance et de
Au moment - Nombre de décharge
décharges immergées pour les déblais de PAC suivi
des travaux immergées
dragage environnemental
Installer un site dédié de stockage temporaire - Présence d’un site du projet
Au moment
de ces déchets et les mettre à l’abri des PAC fonctionnel de stockage de - Observations
des travaux visuelles directes
ruissellements déchets dangereux
- Lieu de stockage des - Photos de
déchets dangereux chantier
Stocker les déchets dangereux dans des Au moment - Visite de site
PAC - Quantité de déchets
containers des travaux - PV de Visite de
dangereux stockée
ABE / site
Pollution du sol - Nombre de conteneurs
DDCVDD Littoral,
par les déchets - Nombre de séances de
2.3.b.2. solides
Sensibiliser régulièrement les ouvriers à la
Au moment
DDS Littoral,
sensibilisation
gestion des déchets et aux aspects généraux PAC Mairie de
dangereux des travaux - Pourcentage de personnes
d’hygiène et de propreté du chantier Cotonou
sensibilisées 25 750 000
- Quantité de déchets solides
dangereux évacuée
Evacuer les déchets solides dangereux vers
Au moment - Quantité de déchets solides
des services compétents agréés pour leur PAC
des travaux dangereux traitée
traitement et élimination
- Lieu de traitement et
d’élimination
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Respecter la réglementation nationale en Au moment - Valeur du niveau de bruit sur le
PAC
matière d’émission sonore des travaux chantier
- Valeur du niveau de bruit sur le
Réglementer la circulation des véhicules chantier
Au moment
en traversée de quartiers et PAC - Vitesse des véhicules sur le chantier
des travaux
d’agglomération et sur le chantier - Nombre de panneaux de
signalisation
l’entreprise des
travaux
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Respecter la réglementation nationale en Au moment - Valeurs de la qualité de
PAC
matière de qualité de l’air des travaux l’air
Contrôler régulièrement la qualité des moteurs
Au moment - Valeurs de la qualité de
des engins en ce qui concerne l’émission des PAC
des travaux l’air
gaz
- Nombre de véhicules en
arrêt de travail avec le - Rapport de
Interdire aux conducteurs de véhicules et moteur en marche surveillance et
d’engins de chantier de laisser tourner le Au moment - Niveau de gaz émis par de suivi
Inclus dans
PAC
Pollution de l’air moteur des engins ou véhicules en temps des travaux ABE / les moteurs d’engin sur le environnemental
les
par l’émission d’arrêt de travail DDCVDD Littoral, chantier
du projet
prestations
- Valeur de la qualité de - Observations
2.6.b.1. de gaz et DDS Littoral, de
d’odeur. Mairie de l’air visuelles directes
l’entreprise
- Etat des engins et des - Photos de
Cotonou des travaux
camions chantier
Solliciter les services des engins et camions - Nombre de camions - Visite de site
Au moment - PV de Visite de
dont les visites techniques sont à jour ou des PAC ayant des visites
des travaux site
engins en bon état techniques à jour
- Vignettes de visite
techniques
- Fréquence d’entretien
- Carnets ou livrets
d’entretien
- Etat des moteurs des
Au moment
Entretenir les véhicules et engins PAC véhicules et des engins
des travaux
- Etat des véhicules
- Niveau de bruit émis par
les moteurs d’engin sur le
chantier
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Superficie utilisée pour
N’utiliser que les superficies strictement
les travaux par rapport à la
nécessaires aux travaux suivant l’évolution de Au moment
PAC superficie disponible et
la mise en place ou de la construction des des travaux
celle définie par les études
ouvrages et des équipements Inclus dans
Dégradation de techniques
les
la structure du Compacter convenablement la terre au cours ABE / - Niveau de compactage
Au moment prestations
sol au niveau du remblai des tranchées pour assurer une PAC DDCVDD Littoral, du sol
2.7.b.1. du port et sur le des travaux Mairie de
de
meilleure stabilité - Stabilité du sol l’entreprise
site du parking Cotonou
des travaux
gros porteurs
Respecter les profondeurs de fouilles et des Au moment - Profondeur des fouilles
PAC
excavations déterminées par les plans des travaux et des excavations
- Rapport de
surveillance et
Responsabiliser les entreprises chargées des de suivi Inclus dans
Dégradation de
travaux principaux et signataires du marché environnemental les
la structure du ABE /
avec le PAC de toutes les activités de ses - Nombre d’entreprises du projet prestations
sol au niveau Au moment DDCVDD Littoral,
2.7.b.1. des carrières
sous-traitants, incluant les procédures
des travaux
PAC
Mairie de
sous-traitant - Observations de
d’acquisition de terrain et de compensation au responsabilisée visuelles directes l’entreprise
de roches niveau des carrières de roches massives Cotonou
- Photos de des travaux
massives
chantier
Respecter la réglementation nationale en Au moment - Valeurs de la qualité de - Visite de site
PAC - PV de Visite de
matière d’émission de particule et de gaz des travaux l’air
site
- Nombre et type d’EPI
Doter les travailleurs de l’entreprise des Inclus dans
- Pourcentage des
travaux d’équipements de protection Au moment les coûts des
Perturbation de individuelle (EPI) appropriés et veiller à leur PAC ABE / ouvriers disposant et mesures
des travaux
la respiration au port effectif DDCVDD Littoral, portant des équipements contre les
niveau des DDS Littoral, de protection individuelle risques
2.9.b.1. travailleurs de DDTFP Littoral - Niveau de poussière d’accidents
l’entreprise des Mairie de - Fréquence des du travail du
travaux Cotonou arrosages personnel
Arroser périodiquement les plate-formes de la Au moment - Valeur de la qualité de intervenant
PAC sur le projet
route, objet de travaux poussiéreux des travaux l’air
- Existence d’un planning
d’arrosage
- Nombre de plaintes
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Bâcher les camions de transport de Au moment - Nombre de camions
PAC
matériaux des travaux bâchés
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Respecter la réglementation nationale en Au moment - Valeur du niveau de
PAC
matière d’émission sonore des travaux bruit sur le chantier
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Fréquence de la
circulation
Eviter autant que possible la circulation des
Au moment - Nombre de véhicules
véhicules près des locaux techniques et PAC
des travaux passant près des locaux
administratifs occupés
- Nombre de plaintes
traitées
- Valeur du niveau de bruit
sur le chantier
Réglementer la circulation et les vitesses des Au moment - Vitesse des véhicules sur - Rapport de
PAC
camions et voitures des travaux le chantier surveillance et
- Nombre de panneaux de de suivi
Augmentation signalisation Inclus dans
environnemental
des nuisances ABE / les
- Nombre de véhicules du projet
sonores au DDCVDD Littoral, prestations
dont les visites techniques - Observations
2.10.b.2. niveau des Utiliser des engins et véhicules neufs ou en bon Au moment
PAC
DDS Littoral,
sont à jour visuelles directes
de
populations état des travaux Mairie de l’entreprise
- Vignette de visite - Photos de
riveraines Cotonou des travaux
technique chantier
portuaires
- Nombre de véhicules en - Visite de site
Interdire aux conducteurs de véhicules et
Au moment arrêt de travail avec le - PV de Visite de
d’engins de chantier de laisser tourner PAC
des travaux moteur en marche site
inutilement les moteurs
- Niveau de bruit
- Valeur du niveau de bruit
Ne pas klaxonner de façon intempestive en Au moment
PAC sur le chantier lié aux
traversée du domaine portuaire des travaux
klaxons des véhicules
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs de compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Valeur indicatives des
Respecter les valeurs indicatives Au moment
PAC vibrations
relatives au niveau vibratile des engins des travaux
- Niveau de vibration
Réduire les oscillations à la source (ex.
- Niveau d’oscillations à la
par l’utilisation de procédés de travail Au moment
PAC source
continus et progressifs plutôt des travaux
- Procédé de travail
qu’agissant par à-coups)
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Respecter la norme DIN 4150-2 40 et la norme Au moment - Valeur indicatives
PAC
NF ISO 856941 relatives aux vibrations des travaux - Niveau de vibration
40
DIN 4150-2 de juin 1999 : Vibrations aux bâtiments - Partie 2: Effets sur personnes dans les bâtiments - Erschütterungen im Bauwesen - Teil 2: Einwirkungen auf Menschen in Gebäuden
41 NF ISO 8569 Septembre 1996 : Vibrations et chocs mécaniques - Mesurage et évaluation des effets des chocs et des vibrations sur les équipements sensibles dans les bâtiments
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Imposer des mesures strictes de contrôle des - Existence de mesures
Au moment
équipements de transport des matériaux et du PAC - Type de mesures
des travaux
personnel des entreprises et sous-traitants - Nombre d’infractions
Augmentation Contracter une police d’assurance pour les Au moment - Existence d’un contrat
PAC
des nuisances camions de transport des matériaux rocheux des travaux ABE / de police d’assurance
vibratiles au DDCVDD Littoral,
2.11.b.2. niveau des DDS Littoral,
populations Mairie de - Nombre de permis
riveraines Authentifier les permis de conduire des Cotonou
Au moment authentifiés Inclus dans
portuaires chauffeurs par une vérification au niveau de PAC
des travaux - Nombre de chauffeurs les
la Direction des transports terrestres - Rapport de
en règle prestations
surveillance et de
- Nombre de séance de suivi de
Former les conducteurs de camions aux Au moment sensibilisation environnemental l’entreprise
PAC
premiers secours des travaux - Pourcentage de du projet des travaux
conducteurs formés - Observations
Perturbation de - Valeur du niveau de visuelles directes
la circulation et ABE / bruit sur le chantier - Photos de
Réglementer la circulation (limitation de
de la mobilité Au moment DDCVDD Littoral, - Vitesse des véhicules chantier
vitesse) dans les traversées PAC
des populations des travaux Mairie de sur le chantier - Visite de site
d’agglomération et de quartiers
en traversée Cotonou - Nombre de panneaux - PV de Visite de
2.11.b.3. d’agglomérations de signalisation site
lors du transport
- Nombre de séance de
des matériaux Sensibiliser les conducteurs de camion à la
Au moment sensibilisation
rocheux vers le vigilance et au respect du code de la route et PAC
des travaux - Pourcentage de
PAC la limitation de vitesse
conducteur sensibilisés
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle
négatifs compensation suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Existence de
Elaborer des procédures de gestion de la A l’exploitation
PAC procédures de gestion de 30 000 000
qualité de l’air applicables aux fréteurs du port
la qualité de l’air
Utiliser des carburants à faible teneur en
soufre dans les ports, si possible ou A l’exploitation - Type de carburant
PAC 0
conformément aux plafonds établis par les du port utilisé
réglementations internationales
Faire fonctionner les moteurs à puissance
- Niveau de - Rapports
réduite dans les zones d’accès portuaires, et A l’exploitation
Pollution de l’air PAC fonctionnement des d’activité du PAC 0
ne passer qu’à pleine puissance qu’une fois du port
par les camions ABE / moteurs des navires - Audits
le navire sorti de la zone portuaire
gros porteurs en DDCVDD Littoral, environnementaux
Eviter ou limiter la ventilation de la suie des
3.1.b.2. fonction au DDS Littoral, - Observations
niveau du port et tubes ou carneaux des chaudières à vapeur A l’exploitation Mairie de Niveau de ventilation de visuelles directes
PAC 0
au niveau du dans les zones portuaires ou lorsque les du port Cotonou la suie - Visite de site
parking Zongo conditions atmosphériques sont défavorables - PV de Visite de
site 3 à 5% du
Maintenir en bon état de fonctionnement les
A l’exploitation - Etat de fonctionnement coût d’achat
équipements de transfert (ex. : grues, chariots PAC
du port des équipements des
élévateurs et camions)
équipements
Coût
Améliorer le parc des véhicules terrestres en
variable à
utilisant des camions et véhicules moins A l’exploitation - Type de véhicules
PAC déterminer
polluants et différents carburants et des du port utilisés
par une
mélanges carburants
étude
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Existence d’installations
de stockage et de
Concevoir des installations de stockage et manutention de vrac
de manutention de vrac sec afin de réduire A l’exploitation - Quantité et type de vrac
PAC
au minimum ou limiter les émissions de du port stocké
poussières - Valeur de la qualité de
l’air
- Existence de mécanisme
Mettre en place des mécanismes de
de suppression de
suppression de la poussière (ex. : A l’exploitation
PAC poussière
aspersion d’eau ou aires de stockage du port
- Valeur de la qualité de
couvertes) - Rapports
l’air
d’activité du PAC
Pollution de l’air ABE / - Nombre de capteurs à - Audits
par des Employer des capteurs à vide pour les A l’exploitation DDCVDD Littoral, vide utilisés environnementaux
PAC
3.1.b.3. composés activités générant de la poussière du port DDS Littoral, - Valeur de la qualité de - Observations 500 000 000
organiques Mairie de l’air visuelles directes
volatils Cotonou - Hauteurs des piles - Visite de site
Réduire au minimum les hauteurs des - Lieu de confinement des - PV de Visite de
A l’exploitation
piles des marchandises solides et confiner PAC piles site
du port
les piles dans une enceinte de murs - Valeur de la qualité de
l’air
- Nombre d’écoutilles
Veiller à ce que les écoutilles soient
A l’exploitation couvertes
couvertes lorsqu’il n’est pas procédé à des PAC
du port - Valeur de la qualité de
opérations de manutention
l’air
A l’exploitation - Nombre de véhicules
Bâcher les véhicules de transport PAC
du port bâchés
Balayer régulièrement les quais et les aires Valeur de lade
- Fréquence qualité de
balayage
de manutention, les aires de stockage pour A l’exploitation -l’air
Lieu de balayage
PAC - Quantité de déchets
les transports par camion et les routes du port
revêtues balayés
Responsable Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Echéancier de mise en de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Augmenter le nombre de poubelles et de
conteneurs à ordures dans l’enceinte du PAC A l’exploitation - Nombre de poubelles
PAC
et évacuer régulièrement et de façon du port fonctionnelles
appropriée les déchets solides
- Effectif du personnel du
Augmenter le personnel du service d’entretien
A l’exploitation service d’entretien
et la fréquence d’évacuation des déchets PAC
du port - Fréquence d’évacuation
solides
des déchets
Donner des informations aux capitaines des
- Nombre de capitaines de
navires sur l’emplacement des installations de
A l’exploitation navires informés
réception des déchets solides ainsi que sur les PAC
du port - Quantité de déchets de
procédures de manutention acceptables dans
navires réceptionnés
le PAC
Interdire le rejet des déchets solides des - Rapports Inclus dans
- Quantité de déchets
navires dans les eaux du PAC conformément d’activité du PAC les coûts
ABE / solides des navires rejetés
à la Convention MARPOL et aux A l’exploitation - Audits des mesures
Augmentation PAC DDCVDD en mer
réglementations nationales. Au besoin, du port environnementaux contre la
de la pollution Littoral, DDS - Nombre d’infractions
3.1.b.4. par les déchets
imposer des règles plus strictes afin de
Littoral, constatées
- Observations pollution de
protéger l’environnement portuaire visuelles directes l’air par des
solides Mairie de
Respecter les dispositions du système de - Visite de site composés
Cotonou
collecte et d’enlèvement des déchets produits - PV de Visite de organiques
par les navires amarrés au quai les déchets - Méthode de collecte et site volatils
d’exploitation des navires le long des quais ou A l’exploitation d’enlèvement des déchets
PAC
au mouillage, conformément au Manuel du port des navires
complet sur les installations portuaires de
réception établi par l’Organisation maritime
internationale
Installer des bennes à couvercle au niveau
des postes d’accostage et dans des barges A l’exploitation - Nombre de bennes
PAC
remorquées ou autopropulsées pour collecter du port installées
les déchets des navires au mouillage
Traiter les déchets alimentaires transférés des - Méthode de traitement des
navires au PAC conformément aux A l’exploitation déchets alimentaires des
PAC
réglementations locales appliquées pour du port navires
protéger la santé humaine et animale - Quantité de déchets traités
Responsable Responsable
Mesures d’atténuation et / ou de Moyens de Coût
Code Impacts négatifs Echéancier de mise en de contrôle et Indicateurs de suivi
compensation vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Existence d’un système
Améliorer le système d’assainissement d’assainissement amélioré
A l’exploitation
permettant la collecte, le traitement et PAC - Quantité d’eau usées
du port Inclus dans
l'évacuation des eaux usées collectées et évacuées après
les coûts des
traitement
mesures
Augmentation de la Adapter le nombre des installations sanitaires - Nombre de sanitaires contre la
A l’exploitation
3.1.b.5. pollution par les au nombre de personnes à chaque zone et
du port
PAC fonctionnels par rapport au pollution de
déchets liquides rendre fonctionnelles toutes les installations nombre de personnes l’air par des
- Rapports
composés
Evacuer les déchets des navires de façon - Quantité de déchets de d’activité du PAC
organiques
appropriée conformément aux normes navires évacuée de façon - Audits
A l’exploitation ABE / volatils
internationales et au besoin dans les ports PAC appropriée environnementaux
du port DDCVDD Littoral,
étrangers - Lieu d’évacuation des - Observations
DDS Littoral,
déchets de navires visuelles directes
Mairie de Cotonou
- Existence d’une étude - Visite de site
Faire une étude approfondie des couloirs ou - couloirs ou zones de - PV de Visite de
des zones de passage des cétacées dans les A l’exploitation passage de cétacées définis site
Perturbation et PAC 50 000 000
eaux territoriales de la République du Bénin du port et connus
atteinte à l’intégrité avec une cartographie à l’appui - Existence d’une
3.2.b.6. physique de la faune cartographie
aquatique par les
nuisances sonores Informer les armateurs de navires desservant
et le PAC de ces couloirs ou de ces zones et A l’exploitation - Nombre d’armateurs
PAC 0
les sensibiliser à la réduction de vitesse des du port informés
navires à l’approche des couloirs ou des zones
Mener une discussion avec les syndicats des - Nombre de séances de
A l’exploitation
pêcheurs afin garantir la circulation des PAC discussion 500 000
du port
pirogues du bassin portuaire, - PV de réunions
Perturbation de la
circulation des Etudier avec les syndicats des pêcheurs
pirogues de pêcheurs l’aménagement des horaires d’accès des - Horaires d’accès des
3.2.b.7. A l’exploitation
par les navires à navires au bassin portuaire et des pirogues au PAC navires au bassin portuaire 0
du port
l’entrée et à la sortie port de pêche et les sorties du bassin portuaire arrêtées
du bassin portuaire et du port de pêche
Coordonner les entrées et les sorties des - Existence de coordination
A l’exploitation
navires et des pirogues avec les syndicats des PAC des entrées et sorties des 0
du port
pêcheurs navires entre les syndicats
des pêcheurs et le PAC
- Nombre de plaintes traitées
- Nombre de séances de
Sensibiliser les pêcheurs au respect des A l’exploitation sensibilisation
PAC 0
horaires qui seront arrêtés de commun accord du port
- Taux de pêcheurs
sensibilisés
- PV de sensibilisation
Responsable
Impacts Mesures d’atténuation et / ou de Responsable de Moyens de Coût
Code Echéancier de contrôle Indicateurs de suivi
négatifs compensation mise en œuvre vérification (F CFA)
et de suivi
- Nombre de personne
déployés
- Nombre d’emplois
Faire le déploiement du personnel et les A l’exploitation sauvegardés
Concessionnaires 0
aider à trouver un emploi du port - Nombre d’emplois créés
- Nombre d’emplois perdus
- Nombre de plaintes
traitées
- Nombre d’emplois
- Rapports
Réorganiser leurs prestations selon les sauvegardés
d’activité du PAC
nouvelles donnes d’exploitation des A l’exploitation - Nombre d’emplois créés
Concessionnaires - Rapports PM
concessions afin de sauvegarder les du port - Nombre d’emplois perdus
d’activités des
emplois - Nombre de plaintes
Perturbation des concessionnaires
traitées
activités des ABE / - Audits
sociétés / DDCVDD Littoral, - Nombre de campagnes environnementaux
3.1.b.8. concessionnaires DDTFP Littoral, menées - Observations
Entreprendre des campagnes de lobbying A l’exploitation
et l’emploi des Concessionnaires Mairie de Cotonou - Nombre de clientèles visuelles directes PM
travailleurs afin de préserver et fidéliser la clientèle du port
préservées et fidélisées - Visite de site
- Taux d’activités réalisées - PV de Visite de
- Nombre de personnes site
indemnisées - PV
Indemniser les agents mensuels de la d’indemnisation
A l’exploitation - Montant des
SOBEMAP ayant perdu leur emploi suite à PAC/Concessionnaires 2 916 057 348
du port indemnisations
la perte de concessions
- Nombre de plaines
traitées
- Nombre de personnes
assistées
Assistance à la réinstallation des agents A l’exploitation
PAC/Concessionnaires - Montant des assistances 2 372 268 936
occasionnels de la SOBEMAP du port
- Nombre de plaines
traitées
Responsable Responsable de
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre de suivi
A la phase
Respecter la réglementation nationale en matière de - Valeur de la qualité des eaux
préparatoire et au PAC
rejet des eaux rejetées
moment des travaux
- Etat des sols et des eaux
A la phase
Eviter le contact des hydrocarbures et des huiles - Absence de trace d’huile sur le sol
préparatoire et au PAC
usagées avec le sol ou avec les eaux et dans les eaux
moment des travaux
- Valeur de la qualité des eaux
A la phase
Effectuer l’entretien des véhicules et engins à la base- - Existence d’une plate-forme
préparatoire et au PAC 130 000 000
vie sur une plate-forme étanche étanche fonctionnelle
moment des travaux F CFA dont
- Nombre de bacs et de fûts 25 000 000
Recueillir les huiles usagées de la base-vie dans des A la phase FCFA
contenant les huiles usagées
Risque de bacs et des fûts et les faire traiter par les services préparatoire et au PAC (Extension
- Lieu de traitement des huiles - Rapport de
pollution du compétents agréés moment des travaux Ouest) ;
usagées surveillance et de
sol et des ABE / 25 000 000
eaux par les DDCVDD Littoral, DDS suivi
Stocker dans des conditions permettant la contention FCFA
5.1.b.1. déchets A la phase Littoral, - Lieu de stockage environnemental (Extension
de toute fuite ou décharge accidentelle l’ensemble des du projet
liquides préparatoire et au PAC Mairie de Cotonou - Contenant de stockage Est) ;
produits chimiques qui seront entreposés et manipulés - Observations
dangereux moment des travaux - Absence de fuite 20 000 000
par l’entreprise visuelles directes FCFA (Parking
- Photos de gros porteurs),
Installer un site temporaire dédié à cet effet, suivant chantier 10 000 000
des standards de bonne pratique reconnus A la phase - Visite de site (Accès
internationalement : dalle béton étanche entourée d’un préparatoire et au PAC - Existence d’un site fonctionnel - PV de Visite de centralisé),
muret permettant en cas d’accident la rétention de la moment des travaux site
pollution
Dimensionner le site de façon à accepter aussi le A la phase - Capacité du site
stockage temporaire des huiles et autres liquides préparatoire et au PAC - Quantité et types de déchets
usagés issus de l’entretien des engins moment des travaux liquides stockés
A la phase - Méthode d’évacuation des eaux
Evacuer les eaux pluviales à travers un déshuileur préparatoire et au PAC pluviales
moment des travaux - Existence d’un déshuileur
Risque de Etudier les bassins-versants des collecteurs drainant les fonctionnel
perturbation eaux pluviales
de l’exutoire A la phase A définir par
Créer un exutoire pour écouler vers la mer, les eaux - Existence d’une étude
5.1.b.1. naturel des préparatoire et au PAC les études
pluviales venant du 5ème et du 12ème arrondissements - Création d’un exutoire
eaux pluviales moment des travaux techniques
de la ville de Cotonou et se déversant dans la zone
de la ville marécageuse à côté du port
Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Sensibiliser les travailleurs de l’entreprise des - Nombre de séance de
travaux des risques encourus dans le travail sensibilisation
à proximité de la mer - Pourcentage de personnes
Interdire aux travailleurs de s’approcher de A la phase sensibilisées
Inclus dans les coûts
trop près les bordures des quais en des mesures contre
5.2.b.1. Risque de noyade préparatoire et au PAC - Nombre de panneaux
construction les risques d’accident
moment des travaux d’interdiction et de balisage
Baliser les zones de travail proche de l’eau de travail
Doter les travailleurs proches de la mer des - Pourcentage des travailleurs
gilets de sauvetage en mer portant des gilets de sauvetage
Disposer sur le site des bouées de sauvetage ABE / - Nombre de bouées de sauvetage
DDCVDD Littoral, - Nombre de séance de
Sensibiliser les travailleurs de l’entreprise des A la phase DDS Littoral, sensibilisation Inclus dans les coûts
travaux à un comportement sexuel préparatoire et au PAC Mairie de Cotonou - Pourcentage de personnes des mesures contre
responsable moment des travaux sensibilisées - Rapport de le risque de
Risque de - Nombre de plaintes traitées surveillance et propagation et de
relâchement des
5.2.b.2. Sensibiliser la population portuaire, de suivi transmission des
mœurs et de - Nombre de séance de
déviance sexuelle
notamment la communauté des pêcheurs,
A la phase sensibilisation
environnemental maladies
surtout les femmes et les jeunes filles sur les du projet sexuellement
préparatoire et au PAC - Pourcentage de femmes et de
risques de changement de comportement - Observations transmissibles
moment des travaux jeunes filles sensibilisées
avec les externalités négatives liés à l’appât visuelles
- Nombre de plaintes traitées
de gains faciles directes
A la phase - Photos de
Contracter une police d’assurance pour le - Existence d’une police
préparatoire et au PAC chantier
chantier et couvrant les travailleurs d’assurance contractée
moment des travaux - Visite de site
A la phase - PV de Visite
Mettre en place des panneaux de
préparatoire et au PAC - Nombre et types de panneaux de site
signalisation temporaire sur le chantier
moment des travaux
- Nombre de séance de
A la phase ABE / sensibilisation
Risque Sensibiliser les ouvriers et les populations
préparatoire et au PAC DDCVDD Littoral, - Pourcentage de personnes
5.3.b.1. d’accidents de riveraines à la prévention routière 2 000 000
moment des travaux CNSR, sensibilisées
circulation
Mairie de Cotonou
A la phase
- Nombre et types de balises
Baliser les limites des aires de travail préparatoire et au PAC
- Nombre d’aires de travail balisées
moment des travaux
Responsable
Responsable
de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en
surveillance et suivi vérification (F CFA)
œuvre
de suivi
- Etat des véhicules et
S’assurer quotidiennement du bon état de Contrôle technique
A la phase engins
fonctionnement du système de freinage et du par engin : 40 000
préparatoire et au PAC - Nombre de véhicules
système d’avertisseur des véhicules et engins FCFA * 20
moment des travaux ayant des visites
de chantier techniques à jours
A la phase - Nombre de réunions
Faire des réunions hebdomadaires sur la
Risque préparatoire et au PAC - Fréquence des 0
sécurité du chantier (Quart de sécurité)
5.3.b.1. d’accidents de moment des travaux réunions
circulation
A la phase ABE /
Insister sur la vigilance des conducteurs - Nombres de
préparatoire et au PAC DDCVDD Littoral, presqu’accidents 0
d’engins et de camions
moment des travaux CNSR, - Rapport de
Former les travailleurs aux premiers secours et A la phase - Nombre de séances de 100 000
Mairie de Cotonou surveillance et
formation
mettre à disposition une trousse de premiers préparatoire et au PAC de suivi FCFA/Personne
- Nombre d’ouvriers
soins moment des travaux environnemental *500
formés
- Présence d’une trousse du projet
A la phase
Contracter une police d’assurance pour le - Existence d’une police - Observations
préparatoire et au PAC 100 000 000 /an
chantier et couvrant les travailleurs d’assurance contractée visuelles
moment des travaux
directes
A la phase - Pourcentage de - Photos de
Déclarer les travailleurs à la CNSS préparatoire et au PAC personnes déclarées chantier 0
moment des travaux - Numéro de déclaration - Visite de site
Risque
- Existence d’une - PV de Visite
d’accident du A la phase « Cellule » d’hygiène-
Mettre en place une « Cellule » d’hygiène- de site
travail et préparatoire et au PAC santé-sécurité au travail
d’atteinte à la santé-sécurité au travail sur le chantier
5.4.b.1. moment des travaux fonctionnelle sur le 107 600 000
santé des chantier dont 20 000 000 pour
travailleurs sur le ABE / l’’Extension Ouest ;
DDCVDD Littoral, - Nombre de séance de
chantier Sensibiliser régulièrement les travailleurs au A la phase 20 000 000 A pour
sensibilisation
DDS Littoral, l’Extension Est ;
respect et à l’application des règles d’hygiène et préparatoire et au PAC - Pourcentage de
DDTFP Littoral 10 000 000 pour
de sécurité au travail moment des travaux personnes sensibilisées l’’Accès centralisé et
Mairie de Cotonou
57 600 000 pour le
. Identifier et fournir des équipements de A la phase parking tampon
- Nombre et types d’EPI
protection individuelle (EPI) offrant une préparatoire et au PAC
distribués
protection adéquate au travailleur moment des travaux
Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Responsable Responsable
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance
suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
- Nombre de séances
A la phase
Former les travailleurs et le personnel de de formation
préparatoire et au PAC
l’entreprise aux premiers secours - Nombre de
Risque moment des travaux
travailleurs formés
d’accident du
A la phase ABE / - Existence d’une
travail et Disposer le chantier d’une ambulance pour
préparatoire et au PAC DDCVDD Littoral, ambulance Inclus dans les
d’atteinte à la l’évacuation des cas graves
5.4.b.1. santé des moment des travaux DDS Littoral, fonctionnelle 107 600 000
DDTFP Littoral
travailleurs
Signer une convention avec le Centre Mairie de Cotonou
sur le chantier
National Hospitalier et Universitaire Hubert A la phase
- Existence d’une
Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou préparatoire et au PAC
convention
pour une prise en charge rapide des cas moment des travaux - Rapport de
d’accident grave sur le chantier surveillance et
- Nombre de réunions de suivi
Sensibiliser les travailleurs et la population environnemental
A la phase de sensibilisation
portuaire par les travaux, aux risques de du projet
préparatoire et au PAC - Pourcentage de
contamination et de propagation des IST et - Observations
moment des travaux personnes
le VIH-SIDA visuelles
sensibilisées
directes
A la phase 67 000 000 dont
Distribuer des préservatifs aux ouvriers et - Nombre de - Photos de
préparatoire et au PAC 15 000 000 pour
employés des entreprises des travaux préservatifs distribués chantier
moment des travaux l’Extension
Risque de - Visite de site
contamination ABE / - PV de Visite Ouest ;
Suivre les risques de contamination par les
et de A la phase DDCVDD Littoral, de site 25 000 000 pour
IST et VIH/SIDA à travers des dépistages - Nombre de cas de
5.4.b.2 propagation préparatoire et au PAC DDS Littoral, l’Extension Est ;
volontaires des ouvriers et employés des séropositivité déclarés
des infections moment des travaux DDTFP Littoral 12 000 000 pour
entreprises ainsi que de la population
sexuellement Mairie de Cotonou l’accès centralisé
transmissibles Référer les personnes déclarées A la phase - Nombre de cas et 15 000 000
séropositives à des centres de référence préparatoire et au PAC référés pour une prise pour le parking
pour une prise en charge moment des travaux en charge tampon
Responsable Responsable de
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Mener des séances de sensibilisation sur la
prévention et la campagne contre la pandémie A la phase - Nombre de séances de
ayant pour objectif l’élévation de la prise de préparatoire et sensibilisation
PAC
conscience d’éventuels risques et de la prise au au moment des - Pourcentage de personnes
sérieux des dispositions tant de précaution que travaux sensibilisées
de prévention par les employés
Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
Veiller au respecter des normes
internationales de qualité pour le rejet
des eaux de cale dans le milieu marin
par les navires navigant dans les eaux
territoriales de la République du Bénin,
A l’exploitation - Valeur des eaux
ou en rade. Cette norme est fixée par PAC
du port rejetées en mer
la convention MARPOL à 15 mg/l
d’hydrocarbures totaux pour des eaux
de cale traitées par un séparateur
hydrocarbures/eau avant rejet dans le
milieu marin
Inclus dans les
- Fréquence de la
coûts des
Surveiller les navires en rade ou en A l’exploitation surveillance - Rapports
PAC mesures contre la
Risque de quai du port - Nombre d’activité du PAC pollution de l’air
pollution des d’infractions - Audits par des composés
eaux de mer à ABE / constatées environnementaux organiques volatils
6.1.b.1. partir des navires Collecter les déchets contenant des DDCVDD Littoral, - Observations
- Quantité de
en rades et/ou en hydrocarbures et les eaux usées par Mairie de Cotonou visuelles directes
A l’exploitation déchets collectés
quais au port des barges, des véhicules ou des PAC - Visite de site
du port - Méthode de
systèmes centraux de collecte et de - PV de Visite de
collecte des déchets
stockage site
Déterminer la capacité de collecte des - Capacité de
déchets contenant des hydrocarbures A l’exploitation collecte des déchets
PAC
sur la base des dispositions du port contenant des
pertinentes de la Convention MARPOL hydrocarbures
Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
- Quantité d’eaux
Collecter et traiter sur place les eaux usées provenant des
A l’exploitation
usées provenant des navires et au PAC navires, collectées et
du port
besoin dans un site extérieur au PAC traitées
- lieu de traitement
- Existence d’un tri
Augmentation du Ne pas mélanger dans le système de A l’exploitation
risque de PAC des substances à la
collecte des substances incompatibles du port
pollution des base
eaux de mer à Définir en fonction des caractéristiques - Méthodes de 2 500 000 000
6.1.b.1. A l’exploitation
partir des navires des effluents d’eaux usées les PAC traitement des
du port
en rades et/ou en méthodes de traitement effluents
quais au port Engager le PAC à la mise en place
- Existence d’un
d’un point MARPOL qui aura pour - Rapports
engagement
objectifs la maîtrise des pollutions d’activité du PAC
A l’exploitation - Existence d’une
générées par les activités portuaires et PAC - Audits
du port étude pour la mise
les navires et le respect des ABE / environnementaux
en place d’un point
engagements de la République du DDCVDD Littoral, - Observations
MARPOL
Bénin vis-à-vis de l’OMI. Mairie de Cotonou visuelles directes
- Visite de site Inclus dans les
- PV de Visite de coûts des
site mesures contre la
Faire une étude approfondie des
- Existence d’une perturbation et
couloirs ou des zones de passage des
A l’exploitation étude atteinte à
cétacées dans les eaux territoriales de PAC
du port - Existence d’une l’intégrité
Augmentation du la République du Bénin avec une
cartographie physique de la
risque de cartographie à l’appui
faune aquatique
6.2.b.2. collisions avec par les nuisances
les cétacées sonores
Informer les armateurs de navires - Nombre
desservant et le PAC de ces couloirs d’armateurs
A l’exploitation
ou de ces zones et les sensibiliser à la PAC informés 0
du port
réduction de vitesse des navires à - Vitesse des navires
l’approche des couloirs ou des zones à l’approche
Responsable
Responsable
de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en
surveillance suivi vérification (F CFA)
œuvre
et de suivi
Risque de
déversement Déclencher et mettre en œuvre les - Procédure
A l’exploitation
6.2.b.3. accidentel des procédures en cas de déversement
du port
PAC déclenchée et mise 0
hydrocarbures au accidentel des hydrocarbures au PAC en œuvre
port
Risque de
Déclencher et mettre en œuvre le
déversement - Procédure 100 000 000
Plan National d’Intervention d’Urgence A l’exploitation
6.2.b.4. accidentel des
en cas de Pollution Marine du port
PAC déclenchée et mise pour le
hydrocarbures en œuvre déclenchement
Accidentelle par les Hydrocarbures
sur le littoral
- Rapports
➢ Mesures d’ordre général A l’exploitation d’activité du PAC
du port
- Types de - Audits
ABE /
réglementations environnementaux
Respecter les réglementations et les DDCVDD Littoral,
A l’exploitation DDS Littoral, respectées - Observations
normes internationales en matière PAC 0
du port DDTFP Littoral visuelles directes
d’activités portuaires - Valeurs normes
Mairie de Cotonou respectées
Risque d’accident - Visite de site
de travail en
Disposer d’un registre des risques et - PV de Visite de
manutentions A l’exploitation - Existence d’un
critère d’acceptabilité et le garder à PAC site 0
6.3.b.5 portuaires au du port registre fonctionnel
niveau du travail jour
au sol - Existence d’une
Contracter une police d’assurance police d’assurance
A l’exploitation 120 000 000
pour les services de manutention et PAC
du port - Contrat FCFA/an
couvrant les travailleurs
d’assurance
- Nombre de
A l’exploitation travailleurs déclarés
Déclarer les travailleurs à la CNSS PAC 0
du port - Carnet de la CNSS
des travailleurs
Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
➢ Mesures niveau du travail au
sol pour les infrastructures de
manutention
Séparer les voies de circulation des - Types de voies de
personnes et des véhicules et utiliser A l’exploitation circulation existantes
PAC 0
des voies à sens unique pour les du port
véhicules, dans la mesure du possible - Nombre de voies à
sens unique existantes
Placer les voies d’accès de manière à
ce qu’elles ne se passent pas en
A l’exploitation
dessous des trajectoires des charges PAC - Lieux des voies 0
du port
Risque suspendues, dans la mesure du d’accès
possible - Rapports
d’accident de d’activité du PAC
travail en
manutentions Construire le sol de la zone portuaire, - Audits Inclus dans le
notamment les zones de manutention ABE / marché de
6.3.b.5 portuaires au A l’exploitation DDCVDD Littoral, - Etat et portance des environnementaux
niveau du travail de manière à ce qu’il ait une PAC sols des zones de l’entreprise des
résistance suffisante pour pouvoir du port DDS Littoral, - Observations travaux à la
au sol manutention
supporter les charges les plus lourdes DDTFP Littoral visuelles directes phase de
qui lui seront imposées construction
Mairie de Cotonou - Visite de site
- Existence de moyen
Fournir des moyens d’accès sûrs et d’accès sûrs et - PV de Visite de
adaptés aux tailles et aux types de A l’exploitation adaptés site
PAC 0
navires utilisant les installations du port
portuaires - Nombre et types de
moyens d’accès
Responsable Responsable
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance
suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
➢ Mesures niveau du travail au sol pour
les infrastructures de manutention
Responsable
Responsable
de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en Indicateurs de suivi
surveillance vérification (F CFA)
œuvre
et de suivi
➢ Mesures niveau du travail au
sol pour les infrastructures de
manutention
Réduire au minimum le risque de
chute libre des matériaux en installant A l’exploitation - Nombre de transporteurs
PAC et des chargeurs à bras 0
des transporteurs et des chargeurs à du port
bras télescopique télescopique installés
Responsable Responsable
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance
suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
➢ Mesures niveau du travail au
sol pour les infrastructures de
manutention
Responsable Responsable
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance
suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
➢ Opération d’élingage au sol
Responsable Responsable de
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en surveillance et
suivi vérification (F CFA)
œuvre de suivi
➢ Opération de levage d’une
charge
Responsable Responsable
Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance
suivi vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
➢ Mécanismes généraux
Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Responsable
Responsable
de Indicateurs de Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en
surveillance suivi vérification (F CFA)
œuvre
et de suivi
Responsable Responsable
Moyens de Coût
Code Risques Mesures préventives Echéancier de mise en de surveillance Indicateurs de suivi
vérification (F CFA)
œuvre et de suivi
Mettre en place de procédures
permanentes de recueil de données sur le
- Existence de procédures 10 000 000
trafic poids lourds des marchandises, afin A l’exploitation du PAC/MIT/Mairie
- Existence de données sur le par an
de pouvoir sur le long terme adapter des port de Cotonou
trafic des poids lourds
programmes d’action à l’évolution
Risque de constatée des trafics
congestion et
Intégrer les problèmes de distribution - Existence de procédures
engorgement de A l’exploitation du
rues entre le Port urbaine dans une réflexion plus globale MIT ABE / - Existence de données sur le
port
et le parking gros sur la logistique régionale du transport DDCVDD Littoral, trafic des poids lourds
6.3.b.12. porteurs à Zongo CNSR
Articuler les réflexions avec le cadre
et entre le Mairie de Cotonou
régional et sous-régional car le transport - Nombre de réunions de
parking et les -- Rapports
de marchandises et la logistique sont des réflexion 50 000 000
pays de d’activité du PAC
l’hinterland activités dont les logiques de fond - Nombre de personnes ayant
A l’exploitation du PAC/MIT/Mairie - Audits
dépassent largement les frontières de la participé aux réunions de
port de Cotonou environnementaux
ville de Cotonou et de certaines villes de réflexion
l’intérieur du pays - Existence d’un plan de - Observations
Elaborer un plan de circulation des circulation visuelles directes
camions gros-porteurs - Visite de site
- PV de Visite de
- Réalisation de l’audit de site
Commanditer un audit de cession A la fin du projet PAC cession
- Rapport d’audit de cession
15 CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
15.1. CONCLUSION
Les impacts positifs sont importants et se situent plus à la phase d’exploitation du projet. Il s’agit
notamment de :
- Création d’emplois directs et indirects,
- Amélioration de la situation socio-économique,
- Amélioration des échanges économiques interpersonnels et création d’emplois,
- Amélioration des activités et augmentation des recettes portuaires,
- Augmentation de la contribution du PAC à la mise en œuvre du PND et au
développement de la République du Bénin.
Les impacts négatifs ont une importance qui varie de mineure à moyenne pour la plupart. Les
risques les plus importants se situent à la phase d’exploitation et concernent la pollution des
eaux, d’accident et d’atteinte à la santé des travailleurs.
Le Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) est proposé afin de minimiser, réduire,
compenser, les impacts négatifs. Un plan de Gestion des Risque est également proposé pour
prévenir et éviter les risques liés au projet. Les mesures d’atténuation des impacts négatifs sur
les ressources naturelles et les populations sont très importantes et s’inscrivent dans le cadre
de la protection des milieux biophysique et humain de la zone du projet. Les mesures
d’atténuation des impacts négatifs et celles d’évitement des risques qui ont été proposées,
permettront de minimiser ces impacts et risques.
Il appartient donc au PAC de mettre en œuvre les plans proposés afin de concilier les objectifs
socio-économiques et environnementaux. Si les mesures de gestion environnementale
proposées sont effectivement mises en œuvre, les impacts évalués significatifs seront
considérablement minimisés, réduits, ainsi que les risques.
Les coûts de mise en œuvre du PGES et du PGR ont été estimés et s’élève à : récapitulés dans
un budget général estimé à : Vingt et un milliards sept cent quarante-trois millions neuf cent
trente-huit mille autre cent quatre-vingt-seize (21 743 938 496) F CFA. Ce budget général
comprend :
- Un montant de quatorze milliards six cent quatre-vingt-quinze millions six quatre-vingt-dix-
neuf mille deux cent quatre-vingt-quatre (14 695 699 284) F CFA pour la mise en œuvre du
Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) et du Plan de Gestion des Risques
(PGR) des travaux d’extension du bassin portuaire à l’Ouest ;
- Un montant de six cent soixante-trois millions deux cent mille (663 200 000) F CFA pour
les travaux d’extension du bassin portuaire à l’Est,
- Un montant de quatre milliards six cent trente-sept millions trois cent mille
(4 637 300 000) F CFA pour les travaux de construction de l’accès centralisé et
- Un montant de deux cent cinquante-quatre millions neuf cent soixante-seize mille trois cent
cinquante (254 976 350) F CFA pour les travaux de construction du parking tampon de
Zongo.
Ces montants comprennent également le programme de renforcement de capacité des acteurs
environnementaux du PAC et de la mairie de Cotonou pour dix millions (10 000 000) F CFA et
une provision pour les activités de mise en œuvre du Mécanisme de Gestion des Plaintes
(MGP) de six millions deux cent mille (6 200 000) F CFA et une provision pour les audits annuels
de performance environnementale et sociale pour un montant de quarante-cinq millions six cent
soixante-treize mille (45 673 000) F CFA.
Un milliard spet cent trente-deux millions cinq cent trente-neuf mille deux cent douze
(1 732 539 212) F CFA a été également constituer pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un
plan de restauration des sources de revenu et des moyens de subsistances des personnes
affectées par le projet.
RECOMMANDATIONS
A toutes les phases du projet, le PAC devra mettre en place :
- Un protocole de collecte des spécimens de la faune benthique du site faisant l’objet de
la construction de la traverse Est du port de Cotonou avec la construction d’une nouvelle
digue de protection du bassin portuaire à l’est, le remblai de +/-20 ha de terreplein
portuaire sur la mer et la construction de quai pour accueillir les navires marchands ;
- Un protocole de suivi des tortues marines et des mammifères marins dans les périmètres
immédiats du site de construction de la traverse et dans les eaux marines du Bénin (le
mieux serait de définir un périmètre de 20 km de part et d’autre du PAC. Le protocole
doit inclure les acteurs potentiel devant organiser ce suivi ;
- Un protocole de suivi des impacts des activités de la construction sur les ressources
halieutiques. Des échantillonnages réguliers devront être réalisés. Les niveaux
taxonomiques ainsi que la taille des spécimens devront être déterminé pour mesurer les
impacts des activités sur la composition de la faune ichtyologique au niveau des
pêcheurs côtiers. ;
- Un protocole d’évaluation des pollutions avant, pendant et après la réalisation du projet
en incluant dans le protocole, une évaluation des pollutions sonores, des pollutions
physiques (débris sous-marins) ainsi que celles des pollutions chimiques (eaux usées
et hydrocarbures) dont les impacts sur les écosystèmes marins seront très importants ;
- Le PAC devra se doter d’un système de traitement des eaux usées sur l’ensemble de la
plateforme portuaire. Il serait souhaitable que ce système de traitement s’appuie sur les
directives des institutions comme la Banque mondiale (IFC) pour s’assurer que toutes
les normes internationales de traitement et de déversement des eaux usées soient
respectées. Le système devra inclure un dispositif de séparation des eaux usées et des
hydrocarbures.
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101. WWF, 2009. Small cetaceans, the forgotten whales. (Elliott W, Sohl H, Bugener V).
Whaling Report. 34p.
102. ZONOU T. : La protection de l’environnement côtier dans la Région du golfe
de Guinée, Thèse de doctorat en droit, Faculté de droit et des
sciences économiques, Université de Limoges, 2012,
103. ZWART S.J. & WEIR C.R. 2014. Filling in the gaps: first record of Sousa teuszii in Benin
(Gulf of Guinea: Africa). Marine Biodiversity Records, doi:10.1017/S1755267214000578;
Vol. 7; e59.
ANNEXES
Annexe 01 – TERMES DE REFERENCES
Annexe 02 – LISTES DES PERSONNES RENCONTREES
Annexe 03 – RESULTATS D’ANALYSE DES EAUX ET DES SEDIMENTS DES EAUX DE
MER ET DES EAUX USEES AU NIVEAU DU PAC
Annexe 04 – RESULTATS DE CAMPAGNES D’ANALYSE DE SOL ET DES EAUX DE
SOUTERRAINE SUR LE SITE DE CONSTRUCTION DU PARKING TAMPON
DE ZONGO
Annexe 05 – RESULTANTS D’ANALYSE DES EAUX DE MER SUR LE SITE D’EXTENSION
DU PAC A L’EST
Annexe 06 – QUESTIONNAIRE D’ENQUETE INDIVIDUELLE AU NIVEAU DE LA
COMMUNAUTE DE PECHEURS
Annexe 07 – PREVISION METEOCEANIQUE DE JUIN 2017 A NOVEMBRE 2020
Annexe 08 – LISTE DES POISSONS D’EAUX DOUCES ET SAUMATRES DE LA ZONE
COTIERE DU BENIN
Annexe 09 – STATUT UICN DES ESPECES DE REPTILES DE LA ZONE LITTORALE DU
BENIN
Annexe 10 – STATUT UICN DES ESPECES D’OISEAUX DU LITTORAL BENINOIS
Annexe 11 – STATUT UICN DES ESPECES DE MAMMIFERES DU LITTORAL BENIN
Annexe 12 – STATUT UICN DES ESPECES DE POISSONS MARINS AU BENIN
Annexe 13 – STATUT UICN DES ESPECES D’OISEAUX MARINS RECENSEES SUR LA
COTE BENINOISE
Annexe 14– STATUT UICN DES ESPECES DE MAMMIFERES MARINS RECENSEES AU
BENIN
Annexe 15 – PROCES-VERBAUX DE CONSULTATION DU PUBLIC
Annexe 16 – COMITE D’HYGIENE, DE SECURITE ET DE L’ENVIRONNEMENT DU PAC
RENCONTRES
Annexe 17 – PROCEDURE D’INTERVENTION EN CAS DE DEVERSEMENT ACCIDENTEL
D’HYDROCARBURES OU AUTRES PRODUITS FLUIDES
Annexe 18 – DECLARATION DE POLITIQUE ENVIRONNEMENTALE DU PORT
AUTONOME DE COTONOU
Annexe 19 – AUTORISATION DE COUPE DES ESPECES D’ARBRES PRESENTES SUR
LE SITE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE L’ACCES CENTRALISE DU
PAC
Annexe 20 – SPECIFICATIONS ENVIRONNEMENTALES, SOCIALES, DE SECURITE, DE
SANTE ET D’HYGIENE DES TRAVAUX (ESSSH)
Annexe 21 – DETAILS DES INFRASTRUCTURES AFFECTEES DANS LE CADRE DU
PROJET DE MODERNISATION INFRASTRUCTURELLE DE PAC
Annexe 22 – COUT DES BIENS IMPACTES PAR EXPLOITANT PAC
Annexe 23 – PROCES-VERBAUX DE RENCONTRE AVEC LES SOCIETES
CONCESSIONNAIRES PAR RAPPORT A LA SAUVEGARDES DES EMPLOIS
DES TRAVAILLEURS AU MOMENT DES TRAVAUX DE MODERNISATION
INFRASTRUCTURELLE DU PORT
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
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Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
1
GH(1YLURQQHPHQWHW'(YpORSSHPHQW(1'(&RQVXOWLQJ6DUOHQSDUWHQDULDWDYHFODVRFLpWp
,1526/$&.(5$LQVLGDQVODUHFKHUFKHGHVLQIRUPDWLRQVVXUO¶pWDWLQLWLDOGXPLOLHXUpFHSWHXU
DYDQWOHSURMHWOH'LUHFWHXU*pQpUDOGH(1'(&RQVXOWLQJGXQRPGH7&+(,17,1$%,1(
7FKDQGLNRXQRXVDGHPDQGpOHSUpOqYHPHQWHWO¶DQDO\VHVSK\VLFRFKLPLTXHVGHVpFKDQWLOORQV
G¶HDX HW GH VpGLPHQWV SDU OHWWUHV $QDO\VH HDX[ 1(1'( HW $QDO\VH
VpGLPHQWV1(1'(
,&RQWHQXGpWDLOOpGHVSUHVWDWLRQVGHPDQGpHV
x 3UpOqYHPHQWG¶HDXGHPHUHWG¶HDXXVpHDX3RUW$XWRQRPHGH&RWRQRX3$&
- 7URLVSRLQWVSRXUOHVHDX[GHPHU
- 7URLVSRLQWVSRXUOHVHDX[XVpHV
x $QDO\VHGHVHDX[LQVLWX
x $QDO\VHGHVHDX[DXODERUDWRLUH
x 3UpVHQWDWLRQHWLQWHUSUpWDWLRQGHVUpVXOWDWV
x 3UpOqYHPHQWGHVpGLPHQWVGHPHUHWG¶HDXXVpHDX3RUW$XWRQRPHGH&RWRQRX3$&
- 7URLVSRLQWVSRXUOHVVpGLPHQWVGHIRQGGHPHU
- 7URLVSRLQWVSRXUOHVVpGLPHQWVGHVSRLQWVG¶HDX[XVpHV
x $QDO\VHGHVVpGLPHQWVDX/DERUDWRLUH
x 3UpVHQWDWLRQHWLQWHUSUpWDWLRQGHVUpVXOWDWV
/HV WDEOHDX[ HW ELV SUpVHQWHQW OHV PDWULFHV j SUpOHYHU HW j DQDO\VHU OHV FRRUGRQQpHV
SUpYLVLRQQHOOHVGHVSRLQWVG¶pFKDQWLOORQQDJHHWOHVSDUDPqWUHVjPHVXUHU
2
7DEOHDX$QDO\VHVGHPDQGpHV(DX[
7\SHVGH &RRUGRQQpHVJpRJUDSKLTXHV 3DUDPqWUHV
PDWULFHj 1GHVSRLQWV +&
/DWLWXGH1 /RQJLWXGH(
DQDO\VHU G¶pFKDQWLOORQQDJH 7& S+ 6DOLQLWp 7'6 2G 17. 3W 32 12 12 1+ KXLOHV
¶¶¶ ¶¶¶
¶¶¶ ¶¶¶
(DX[GHPHU ¶¶¶ ¶¶¶
¶¶¶ ¶¶¶
¶¶¶ ¶¶¶
(DX[8VpHV ¶¶¶ ¶¶¶
7DEOHDXELV$QDO\VHVGHPDQGpHV6pGLPHQWV
1GHVSRLQWV
G¶pFKDQWLOORQQDJH &RRUGRQQpHVJpRJUDSKLTXHV 3DUDPqWUHV
7\SHVGHPDWULFHj +&
/DWLWXGH1 /RQJLWXGH(
DQDO\VHU KXLOHV 3E &G &U =Q $J &X 1L +J $V
¶¶¶ ¶
¶¶¶ ¶
(DX[GHPHU ¶¶¶ ¶
¶¶¶ ¶
¶¶¶ ¶
(DX[XVpHV ¶¶¶ ¶
¶¶¶ ¶
6pGLPHQWVGHVHDX[GH ¶¶¶ ¶
PHU ¶¶¶ ¶
¶¶¶ ¶
¶¶¶ ¶
6pGLPHQWVGHVHDX[XVpHV ¶¶¶ ¶
3
4
,,0pWKRGRORJLHGHWUDYDLO
,,&DPSDJQHG¶pFKDQWLOORQQDJHHWGHPHVXUHVSK\VLFRFKLPLTXHVLQVLWX
- 3UpOqYHPHQWGHVpFKDQWLOORQVG¶HDX
/H-HXGL6HSWHPEUHDYDLWOLHXXQHFDPSDJQHG¶pFKDQWLOORQQDJHG¶HDX[GHPHUG¶HDX[
XVpHV GH VpGLPHQWV HW GH PHVXUH SK\VLFRFKLPLTXHV LQVLWX /HV pFKDQWLOORQV G¶HDX RQW pWp
SUpOHYpV j FP GH OD VXUIDFH DSUqV DYRLU ULQFp VRLJQHXVHPHQW WURLV IRLV OHV IODFRQV
G¶pFKDQWLOORQQDJH DYHF O¶HDX j SUpOHYHU /HV pFKDQWLOORQV G¶HDX GHVWLQpV j OD UHFKHUFKH GHV
K\GURFDUEXUHVWRWDX[RQWpWpSUpOHYpVGDQVGHVIODFRQVHQYHUUHDPEUpGHGHX[OLWUHVPXQL
GHFRXYHUFOHHQYHUUH7DQGLVTXH OHVpFKDQWLOORQVG¶HDXGHVWLQpVDX[DXWUHVSDUDPqWUHVVRQW
SUpOHYpVGDQVGHVIODFRQVSODVWLTXHVHQSRO\VW\UqQHGHOLWUH7RXVOHVFRQWHQDQWVHQYHUUH
VRQW QHXIV SUpDODEOHPHQW GpFRQWDPLQpV SOXVLHXUV IRLV ULQFpV j O¶HDX GLVWLOOpHV HW VpFKpV j
O¶pWXYH SHQGDQW WRXWH OD QXLW 3DU FRQWUH OHV FRQWHQDQWV HQ SODVWLTXH ELHQ SURSUHV VRQW
VLPSOHPHQWULQFpVWURLVIRLVjO¶HDXGLVWLOOpHHWpJRXWWpV
)LJXUH3KRWRDYDQWGpSDUWHQPHUSRXUODFDPSDJQHG¶pFKDQWLOORQQDJH
5
/HVFRRUGRQQpHVGHVSRLQWVUpHOVGHSUpOqYHPHQWRQWpWpSULVHVjO¶DLGHG¶XQ*36GHW\SH8OWUD
7ZR1DYE\&RPSH*36
)LJXUHSKRWRGX*36XWLOLVp
- 0HVXUHVSK\VLFRFKLPLTXHVLQVLWX
/HV PHVXUHVSK\VLFRFKLPLTXHVRQWpWpSULVHVj O¶DLGHG¶XQHVRQGH PXOWLSDUDPqWUHVGHW\SH
<6, $TXDO\VH 3URIHVVLRQDO 3OXV /HV SDUDPqWUHV SULV VXU OH WHUUDLQ VRQW HQWUH DXWUH OD
WHPSpUDWXUHODFRQGXFWLYLWpODVDOLQLWpO¶R[\JqQHGLVVRXVOHVVROLGHVWRWDX[GLVVRXV7'6OH
SRWHQWLHOG¶R[\GRUpGXFWLRQ253
)LJXUHSKRWRGXPXOWLSDUDPqWUHVXWLOLVpVXUOHWHUUDLQ
- 3UpOqYHPHQWGHVVpGLPHQWVGHVXUIDFH
/HVVpGLPHQWVGHVVLWHVHWRQWpWpSUpOHYpVjO¶DLGHG¶XQHEHUQHVFKLSSHUNHOH-HXGL
6HSWHPEUH DORUV TXH OHV VpGLPHQWV GHV VLWHV HW RQW pWp SUpOHYpV SDU SORQJpH GHV
PDULQVOHVDPHGLVHSWHPEUH6XUFKDTXHVLWHOHVpFKDQWLOORQVGHVpGLPHQWGHVWLQpVj
6
O¶DQDO\VHGHVK\GURFDUEXUHVWRWDX[RQWpWpUpFXSpUpVGDQVGXSDSLHUDOXPLQLXPDORUVTXHFHX[
GHVWLQpVjODUHFKHUFKHGHVPpWDX[RQWpWpUpFXSpUpVGDQVGHVHPEDOODJHVSODVWLTXHV
,,&RQGLWLRQQHPHQWGHVpFKDQWLOORQV
- 6XUOHWHUUDLQ
$SUqV FKDTXH pFKDQWLOORQQDJH OHV IODFRQV VRQW pWLTXHWpV HW FRQVHUYpV GDQV XQH JODFLqUH
WKHUPRVWDVpHj&SRXUrWUHFRQYHUJpVDXODERUDWRLUHHQILQG¶pFKDQWLOORQQDJH
- $XODERUDWRLUH
8QHIRLVDXODERUDWRLUHOHVpFKDQWLOORQVG¶HDX[RQWpWpFRQVHUYpVj&FRQWUDLUHPHQWDX[
pFKDQWLOORQVGHVpGLPHQWTXLRQWpWpFRQVHUYpVj&HQDWWHQWHGHVDQDO\VHV
,,$QDO\VHGHVpFKDQWLOORQVDXODERUDWRLUH
- (FKDQWLOORQVG¶HDX
7DEOHDXSULQFLSHVHWUpIpUHQFHVGHVPpWKRGHVDQDO\WLTXHVGHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHVGH
VXLYLGHODTXDOLWpGHVHDX[
/HVGLIIpUHQWV 5pIpUHQFHGH
3ULQFLSHGHODPpWKRGH
SDUDPqWUHV ODPpWKRGH
7&S+ ,PPHUVLRQ G¶XQH VRQGH PXOWLSDUDPqWUHV FRQVWLWXpH GH 1)(1
6DOLQLWp7'6 SOXVLHXUV pOHFWURGHV HW G¶XQH FHOOXOH IHUPpH SDU XQH
2GLVVRXV PHPEUDQHVpOHFWLYHSHUPpDEOHjO¶2GLVVRXVHWFRQWHQDQW
O¶pOHFWURO\WH HW GHX[ pOHFWURGHV PpWDOOLTXHV GDQV O¶HDX j
DQDO\VHU
1+ )RUPDWLRQ HQ PLOLHX DOFDOLQ G¶XQ FRPSRVp GH W\SH 1)7
LQGRSKpQROSDUUpDFWLRQGHVLRQV1+DYHF OHSKpQROHW
GH &O2 HQ SUpVHQFH GH QLWURSUXVVLDWH
1D>)H&112@+2 FRPPH FDWDO\VHXU GRQQH XQH
FRORUDWLRQ EOHXH G¶LQGRSKpQRO PHVXUH
VSHFWURSKRWRPpWULTXHjȜ QP
12 /D PpWKRGH UHSRVH VXU OD UpDFWLRQ GHV LRQV 12 DYHF 1)(1
O¶DPLQREHQ]qQHVXOIRQDPLGHjS+ HQSUpVHQFHGH
+32 SRXU IRUPHU XQ VHO GLD]RwTXH TXL VH FRPSOH[H
DYHFOH'LFKORURK\GUDWHGH11DSKW\OGLDPLQR
pWKDQH SRXU GRQQHU XQH FRORUDWLRQ URVH GRQW O¶LQWHQVLWp
7
/HVGLIIpUHQWV 5pIpUHQFHGH
3ULQFLSHGHODPpWKRGH
SDUDPqWUHV ODPpWKRGH
HVWSURSRUWLRQQHOOHjODWHQHXUHQ12 HWPHVXUDEOHj
QP
17. 0LQpUDOLVDWLRQ GH OD PDWLqUH RUJDQLTXH HQ PLOLHX DFLGH 1)(1
HQSUpVHQFHG¶XQFDWDO\VHXUHWjWHPSpUDWXUHpOHYp$MRXW -DQYLHU
G¶XQHVROXWLRQGH1D2+SRXUGpSODFHUHQ1+OH1+
IRUPpHQWUDLQHPHQWjODYDSHXUGLVWLOODWLRQGH1+
GRVDJHSDUWLWULPpWULH
32 5pDFWLRQGHVLRQVRUWKRSKRVSKDWHVDYHFXQHVROXWLRQDFLGH ,62
FRQWHQDQWGHVLRQVPRO\EGDWHHWDQWLPRLQHSRXUIRUPHUXQ
)
FRPSOH[H G
DQWLPRQ\OSKRVSKRPRO\EGDWH 5pGXFWLRQ GH
FH FRPSOH[H SDU O
DFLGH DVFRUELTXH SRXU IRUPHU XQ
FRPSOH[H GH EOHX GH PRO\EGqQH GH FRXOHXU YLYH
0HVXUDJH GH O
DEVRUEDQFH GH FH FRPSOH[H SRXU
GpWHUPLQHUODFRQFHQWUDWLRQHQRUWKRSKRVSKDWHVSUpVHQWV
/HV SRO\SKRVSKDWHV HW FHUWDLQV FRPSRVpV
RUJDQRSKRVSKRUpV VRQW GRVpV DSUqV WUDQVIRUPDWLRQ SDU
K\GURO\VH SDU O
DFLGH VXOIXULTXH HQ RUWKRSKRVSKDWHV
UpDJLVVDQWDXPRO\EGDWH/DPHVXUHHVWIDLWHjQP
3WRWDO /DPpWKRGHUHSRVHVXUODUpDFWLRQGHVLRQV+32DYHF 1)(1,62
XQH VROXWLRQ DFLGH FRQWHQDQW GHV LRQV PRO\EGDWH HW 7
DQWLPRLQH SRXU IRUPHU XQ FRPSOH[H G¶DQWLPRQ\O
SKRVSKRPRO\EGDWHTXLHVWUpGXLWSDUO¶DFLGHDVFRUELTXH
HQEOHXGHPRO\EGqQHGHFRXOHXUYLYHPHVXUDEOHj
QP
+\GURFDUEXUHV ([WUDFWLRQ GH O
pFKDQWLOORQ G
HDX j O
DLGH GX SHQWDQH
+XLOHV eOLPLQDWLRQGHVVXEVWDQFHVSRODLUHVSDUSXULILFDWLRQDYHF
GX )ORULVLO (YDSRUDWLRQ j & HW GpWHUPLQDWLRQ SDU
JUDYLPpWULH
8
/HVGLIIpUHQWV 5pIpUHQFHGH
3ULQFLSHGHODPpWKRGH
SDUDPqWUHV ODPpWKRGH
3E 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQ
GHIRQGFRQWLQX
1L 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQ
GHIRQGFRQWLQX
&U 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQ
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=Q 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
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GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
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GHIRQGFRQWLQX
$J 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQ
GHIRQGFRQWLQX
9
/HVGLIIpUHQWV 5pIpUHQFHGH
3ULQFLSHGHODPpWKRGH
SDUDPqWUHV ODPpWKRGH
&X 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQ
GHIRQGFRQWLQX
$UVHQLF$V &RQYHUVLRQHQ $V,,,GHVDXWUHVIRUPHVGHVDXWUHVpWDWV ,62
G¶R[\GDWLRQ GH O¶$V 5pGXFWLRQ GH O¶$V,,, HQ K\GUXUH
G¶$V,,,©$V+ªSDUUpDFWLRQDYHF OHWpWUDK\GURERUDWH
GHVRGLXPHQPLOLHXDFLGHFKORUK\GULTXH0HVXUDJHSDU
$$6 GH O¶$V JpQpUp SDU GpFRPSRVLWLRQ GH $V+ HQ
GpWHUPLQDQW O¶DEVRUEDQFH j OD ORQJXHXU G¶RQGH GH
QP
0HUFXUH+J /HPHUFXUHPRQRYDOHQWRXELYDOHQWHVWUpGXLWjVDIRUPH (1
pOpPHQWDLUHSDUOHFKORUXUHG¶pWDLQ,,HQPLOLHXDFLGH/H )
PHUFXUH pOpPHQWDLUH HVW HQVXLWH GpJD]p GH OD VROXWLRQ j
O¶DLGH G¶XQ FRXUDQW GH JD] LQHUWH RX G¶DLU H[HPSW GH
PHUFXUHHWWUDQVSRUWpVRXVIRUPHDWRPLTXHGDQVXQHFXYH
GHPHVXUH/HVDEVRUEDQFHVVRQWPHVXUpHVjODORQJXHXU
G¶RQGH GH QP GDQV OH IDLVFHDX RSWLTXH G¶XQ
VSHFWURPqWUH G¶DEVRUSWLRQ DWRPLTXH /HV FRQFHQWUDWLRQV
VRQWFDOFXOpHVjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJH
&G $VSLUDWLRQ GH O¶pFKDQWLOORQ DFLGLILp GDQV OD IODPPH ,62
DLUDFpW\OqQHG¶XQ$$60HVXUHGHODFRQFHQWUDWLRQHQ&G )
jXQHORQJXHXUG¶RQGHGHQP
10
- (FKDQWLOORQGHVpGLPHQW
7DEOHDXSULQFLSHVHWUpIpUHQFHVGHVPpWKRGHVDQDO\WLTXHVGHVGLIIpUHQWVSDUDPqWUHVGH
VXLYLGHODTXDOLWpGHVVpGLPHQWV
+\GURFDUEXUHV ([WUDFWLRQ GH O
pFKDQWLOORQ G
HDX j O
DLGH GX SHQWDQH
+XLOHV eOLPLQDWLRQGHVVXEVWDQFHVSRODLUHVSDUSXULILFDWLRQDYHF
GX )ORULVLO (YDSRUDWLRQ j & HW GpWHUPLQDWLRQ SDU
JUDYLPpWULH
3E 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQGHIRQGFRQWLQX
1L 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQGHIRQGFRQWLQX
&U 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQGHIRQGFRQWLQX
=Q 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
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GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQGHIRQGFRQWLQX
$J 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQGHIRQGFRQWLQX
&X 'pWHUPLQDWLRQ GLUHFWH GH OD FRQFHQWUDWLRQ GH FKDTXH )'7
pOpPHQWjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJHjSDUWLU -XLOOHW
11
GH O¶DEVRUEDQFH VSpFLILTXH GH FKDFXQ GHV pOpPHQWV j
O¶DLGH G¶XQ VSHFWURPqWUH pTXLSp G¶XQ V\VWqPH GH
FRUUHFWLRQGHIRQGFRQWLQX
$UVHQLF$V &RQYHUVLRQHQ $V,,,GHVDXWUHVIRUPHVGHVDXWUHVpWDWV ,62
G¶R[\GDWLRQ GH O¶$V 5pGXFWLRQ GH O¶$V,,, HQ K\GUXUH
G¶$V,,,©$V+ªSDUUpDFWLRQDYHF OHWpWUDK\GURERUDWH
GHVRGLXPHQPLOLHXDFLGHFKORUK\GULTXH0HVXUDJHSDU
$$6 GH O¶$V JpQpUp SDU GpFRPSRVLWLRQ GH $V+ HQ
GpWHUPLQDQW O¶DEVRUEDQFH j OD ORQJXHXU G¶RQGH GH
QP
0HUFXUH+J /HPHUFXUHPRQRYDOHQWRXELYDOHQWHVWUpGXLWjVDIRUPH (1
pOpPHQWDLUHSDUOHFKORUXUHG¶pWDLQ,,HQPLOLHXDFLGH/H )
PHUFXUH pOpPHQWDLUH HVW HQVXLWH GpJD]p GH OD VROXWLRQ j
O¶DLGH G¶XQ FRXUDQW GH JD] LQHUWH RX G¶DLU H[HPSW GH
PHUFXUHHWWUDQVSRUWpVRXVIRUPHDWRPLTXHGDQVXQHFXYH
GHPHVXUH/HVDEVRUEDQFHVVRQWPHVXUpHVjODORQJXHXU
G¶RQGH GH QP GDQV OH IDLVFHDX RSWLTXH G¶XQ
VSHFWURPqWUH G¶DEVRUSWLRQ DWRPLTXH /HV FRQFHQWUDWLRQV
VRQWFDOFXOpHVjO¶DLGHG¶XQHFRXUEHG¶pWDORQQDJH
&G $VSLUDWLRQ GH O¶pFKDQWLOORQ DFLGLILp GDQV OD IODPPH ,62
DLUDFpW\OqQHG¶XQ$$60HVXUHGHODFRQFHQWUDWLRQHQ&G )
jXQHORQJXHXUG¶RQGHGHQP
,,7UDLWHPHQWGHVUpVXOWDWV
/HV GRQQpHV JpQpUpHV RQW pWp VDLVLHV HQ ([FHO HW VRXPLVHV j XQH VWDWLVWLTXH GHVFULSWLYH (Q
IRQFWLRQGHVYDOHXUVSULVHVSDUOH&9OHVPR\HQQHVVRQWSULVHVSRXULQWHUSUpWHUOHVUpVXOWDWV
jGpIDXWO¶LQWHUSUpWDWLRQSUHQGHQFRPSWHODWRWDOLWpGHVGRQQpHV
,,,±3UpVHQWDWLRQGHV5pVXOWDWV
,,,±5pVXOWDWVG¶DQDO\VHSK\VLFRFKLPLTXHVLQVLWX
12
/HWDEOHDXSUpVHQWHOHVUpVXOWDWVGHVPHVXUHVGHVSDUDPqWUHVSK\VLFRFKLPLTXHVGHWHUUDLQ
'HO¶DQDO\VHGHVGRQQpHVGXWDEOHDXLOUHVVRUWTXHODWHPSpUDWXUHGHO¶HDXGHPHUHVWUHVWpH
FRQVWDQWHpJDOHj&VXUOHVWURLVVLWHV/HS+YDULHGHjDYHFXQ&9GH
PRQWUDQW pJDOHPHQW XQH WUqV IDLEOH YDULDWLRQ GH FH SDUDPqWUH G¶XQ VLWH j XQ DXWUH &H
FRQVWDWHVWDXVVLLGHQWLTXHDXQLYHDXGHODVDOLQLWpGRQWOHVYDOHXUVH[WUrPHVVRQWUHVSHFWLYHPHQW
pJDOHVjHWJ/DYHFXQ&9GH/HVVROLGHVWRWDX[GLVVRXV7'6RQWSULV
GHVYDOHXUVFRPSULVHVHQWUHHWJ/DYHFXQHPR\HQQHGHJ/
HWXQ&9 4XDQWjO¶R[\JqQHGLVVRXVOHVYDOHXUVPHVXUpHVRVFLOOHQWHQWUHHW
PJ2/DYHFXQHPR\HQQHGHPJ/HWXQ&9GH&HVFRQVWDWVQRXVDPqQHQW
jGLUHTXHWRXVOHVSDUDPqWUHVSK\VLFRFKLPLTXHVGHWHUUDLQPHVXUpVGDQVO¶HDXGHPHUORUVGH
QRWUH FDPSDJQH G¶pFKDQWLOORQQDJH YDULHQWWUqV SHX G¶XQ VLWH j XQ DXWUH /H S+ PHVXUp pWDQW
VXSpULHXUjOHPLOLHXPDULQLQYHVWLJXpHVWDORUVOpJqUHPHQWEDVLTXH/DOLWWpUDWXUHUDSSRUWH
GHVS+FRPSULVHQWUHHW3DUFRQWUHQRVYDOHXUVG¶R[\JqQHGLVVRXVPR\HQQH GH
PJ2/GDQVODGDUVHVRQWOpJqUHPHQWIDLEOHVSDUUDSSRUWjODWHQHXUGHPJ2 /WURXYpH
GDQVODOLWWpUDWXUH1RVYDOHXUVGHVDOLQLWpWLHQQHQWGDQVODIRXUFKHWWHGHjJGHVHOVGLVVRXV
SRXU NJ G
HDX GH PHU UDSSRUWpHV SDU OD OLWWpUDWXUH 3RXU OHV HDX[ XVpHV HQ GHKRUV GH OD
WHPSpUDWXUHHWGXS+GRQWOHV&9VRQWLQIpULHXUVjUHVVRUWDQWXQHKRPRJpQpLWpGHVYDOHXUV
SULVHVSDUOHVPHVXUHVWRXVOHVDXWUHVSDUDPqWUHVSK\VLFRFKLPLTXHVRQWGHV&9VXSpULHXUVj
PRQWUDQWXQHGLVSDULWpGHVYDOHXUVGHVSDUDPqWUHVDQDO\VpVRXUHFKHUFKpV&HWWHGLVSDULWp
WUDGXLW XQH KpWpURJpQpLWp GHV VLWHV TXL V¶H[SOLTXH SDU GHV FDUDFWpULVWLTXHV SK\VLFRFKLPLTXHV
GLIIpUHQWHVG¶XQVLWHjXQDXWUHVLWHHWjHDXVDXPkWUHHWVLWHjHDXGRXFH6LDXQLYHDX
GHV HDX[ XVpHV OH S+ Q¶D SDV YDULp SDU UDSSRUW DX[ HDX[ PDULQHV SDUFH TXH VRXV LQIOXHQFH
PXWXHOOH OHV WHQHXUV HQ R[\JqQH GLVVRXV VRQW SOXV pOHYpHV DX QLYHDX GHV HDX[ XVpHV
SUREDEOHPHQWGXIDLWGHODSURIRQGHXUPRLQVLPSRUWDQWH
13
7DEOHDX5pVXOWDWVG¶DQDO\VHSK\VLFRFKLPLTXHVGHVHDX[LQVLWX
14
,,, 5pVXOWDWVGHODUHFKHUFKHGHVQXWULPHQWVGDQVOHVpFKDQWLOORQVG¶HDX[
/HWDEOHDXSUpVHQWHOHVUpVXOWDWVGHUHFKHUFKHGHQXWULPHQWVGDQVOHVpFKDQWLOORQVG¶HDX'H
O¶DQDO\VHGHVGRQQpHVGXWDEOHDXLOUHVVRUWTXHODWHQHXUHQ17.UHJURXSDQWO¶D]RWHRUJDQLTXH
HWO¶D]RWHDPPRQLDFDO1+YDULHGHjPJ/DYHFXQHPR\HQQHGHPJ/G¶D]RWH
HWXQ&9GHGDQVOHVpFKDQWLOORQVG¶HDXGHPHU6LWH$XQLYHDXGHVHDX[XVpHV
6LWHVOHVWHQHXUVVRQWFRPSULVHVHQWUHHWPJ/G¶D]RWH/DPR\HQQHGHVWURLV
VLWHVHVWGHPJ/G¶D]RWHDYHFXQ&9GH/HVGHX[FDWpJRULHVG¶HDXDQDO\VpH
SUpVHQWHQWGHVWHQHXUVHQ17.KRPRJqQHVGRQFSDVGHSDUWLFXODULWpHQFHTXLFRQFHUQH OH
17.3DUFRQWUHHQFHTXLFRQFHUQHOHSKRVSKRUHWRWDO3WOHVLRQVRUWKRSKRVSKDWH32 OHV
LRQVQLWULWH12OHVLRQVQLWUDWH12OHV&9VRQWWUqVpOHYpVVXSpULHXUVjDXVVLELHQ
SRXUOHVpFKDQWLOORQVG¶HDXPDULQHTXHSRXUOHVpFKDQWLOORQVG¶HDXXVpHV&HVIRUWHVYDOHXUVGH
&9WUDGXLVHQWGHVGLVSDULWpVHQWUHOHVGLIIpUHQWVSRLQWVG¶pFKDQWLOORQQDJHOLpVFHUWDLQHPHQWj
GHV DSSRUWV SRQFWXHOV HQ FKDFXQ GH FHV SROOXDQWV VXLYLV /D OLWWpUDWXUH UDSSRUWH GHV WHQHXUV
DSSUR[LPDWLYHVGHSSPPJ.JSRXUOHSKRVSKRUHWRWDOGDQVO¶HDXGHPHU&HWWH
WHQHXUHQGRXEOpHDXVLWH/HVWHQHXUVHQQLWULWHWURXYpHGDQVODOLWWpUDWXUHYDULHQWHQWUHHW
PJ/&HVWHQHXUVVRQWGpSDVVpHVVXUWRXWDXQLYHDXGHVHDX[XVpHV(QFHTXLFRQFHUQHO¶LRQ
DPPRQLXP1+VHVWHQHXUVSDUDLVVHQWSOXVKRPRJqQHVGDQVODGDUVHVLWHVDYHFGHV
H[WUrPHV FRPSULVHV HQWUH HW PJ/ G¶D]RWH HW XQH PR\HQQH GH HW XQ
&9GH3DUFRQWUHGDQVOHVHDX[XVpHVOHVWHQHXUVHQLRQ1+VRQWUHODWLYHPHQWPRLQV
KRPRJqQHVDYHFGHVYDOHXUVH[WUrPHVUHVSHFWLYHVGHHWPJ/SRXUXQHPR\HQQHGH
PJ/ G¶D]RWH HW XQ &9 GH /D OLWWpUDWXUH UHQVHLJQH GHV WHQHXUV HQ LRQV
DPPRQLXPLQIpULHXUHVjPJ/GDQVOHVHDX[GHPHU&HVGpSDVVHPHQWVGHVWHQHXUVHQLRQV
1+GDQV ODGDUVHVHUDLHQWOLpVDX[DFWLYLWpVGHFKDUJHPHQWHWGHGpFKDUJHPHQWGHVQDYLUHV
DYHFGHVSHUWHVGHPDUFKDQGLVHV
/HWDEOHDXSUpVHQWHOHVGRQQpHVGXVXLYLGHODSROOXWLRQLQRUJDQLTXHSDUOHVPpWDX[WR[LTXHV
/HVQLYHDX[GHFRQWDPLQDWLRQHQPpWDX[WR[LTXHVGDQVOHVHDX[YDULHQWGHQRQGpWHUPLQpQG
SRXUOHFKURPH&UjPJ/SRXUOH=LQF=QDXQLYHDXGXVLWHGDQVODGDUVH3DUFRQWUH
GDQVOHVHDX[XVpHVOHVWHQHXUVRVFLOOHQWHQWUHQGSRXUOHFKURPH&UHWPJ/VLWH
SRXUOH]LQF=Q/HV&9VRQWFRPSULVHQWUHHW6LGDQVVRQHQVHPEOHOHVWHQHXUVHQ
PpWDX[WR[LTXHVHQUHJLVWUpHVGDQVOHVpFKDQWLOORQVG¶HDXVRQWUHODWLYHPHQWIDLEOHVHOOHVYDULHQW
G¶XQSRLQWjXQDXWUHHWVLJQDOHQWGHVVRXUFHVG¶DSSRUWVHQSROOXDQWVGLYHUVHV&HWWHGLYHUVLWp
HVWWUqVDFFHQWXpHDXQLYHDXGHVHDX[XVpHV
15
7DEOHDX5pVXOWDWVGHODUHFKHUFKHGHVQXWULPHQWVGDQVOHVpFKDQWLOORQVG¶HDX[
16
7DEOHDX5pVXOWDWVGHODUHFKHUFKHGHVPpWDX[GDQVOHVpFKDQWLOORQVG¶HDX
17
7DEOHDX5pVXOWDWVGHODUHFKHUFKHGHVPpWDX[GDQVOHVpFKDQWLOORQVGHVpGLPHQW
1GHV &RRUGRQQpHVJpRJUDSKLTXHV
7\SHGHPDWULFH VLWHV 3DUDPqWUHV,QRUJDQLTXHVPpWDOOLTXHVPJ.J
3E &G =Q &X $J &U 1L +J $V
Latitude N Longitude E
6pGLPHQWVGH0HU 06° 20’ 04.6’’ 002° 25’ 06.4’’ 1' ޒ ޒ
06° 20’ 01.1’’ 002° 25’ 05.7’’ 1' ޒ ޒ
06° 20’ 04.4’’ 002° 25’ 13.8’’ 1' ޒ ޒ ޒ
0R\HQQHV
(FDUWW\SH
&9
6pGLPHQWVGHV
06° 20’ 03.8’’ 002° 25’ 14.1’’
HDX[8VpHV 1' ޒ ޒ ޒ
06° 20’ 55.8’’ 002° 25’ 27.5’’ 1' ޒ ޒ ޒ
06° 20’ 50.7’’ 002° 25’ 11.5’’ 1' ޒ ޒ
0R\HQQHV
(FDUWW\SH
&9
3E SORPEWRWDO&G &DGPLXP&U FKURPHWRWDO=Q =LQFWRWDO$J $UJHQWWRWDO&X &XLYUHWRWDO1L 1LFNHOWRWDO+J 0HUFXUHWRWDO$V $UVHQLFWRWDO
18
/H WDEOHDX SUpVHQWH OHV UpVXOWDWV G¶DQDO\VH GHV pFKDQWLOORQV GH VpGLPHQW 'H O¶DQDO\VH GHV
GRQQpHVGHFHWDEOHDXRQQRWHTXHOHVWHQHXUVHQPpWDX[WR[LTXHVYDULHQWGH PJ.JGH
VpGLPHQWVHFSRXUGHVPpWDX[FRPPHOH1LFNHO1LOH0HUFXUH+JHWO¶$UVHQLF$Vj
PJNJ GH VpGLPHQW SRXU OH &XLYUH &X DX VLWH /HV PpWDX[ WR[LTXHV PDMRULWDLUHPHQW
UHQFRQWUpVGDQVOHVVpGLPHQWVGHVXUIDFHGHVVLWHVpFKDQWLOORQQpVjGHVFRQFHQWUDWLRQVGLYHUVHV
VRQWOH&KURPH&UOH]LQF=QHWOHFXLYUH&X/HVVpGLPHQWVGHVHDX[XVpHVSDUDLVVHQW
SOXVFRQWDPLQpVHQFHVpOpPHQWVTXHOHVVpGLPHQWV PDULQV &HVFRQVWDWVSHXYHQWV¶H[SOLTXHU
SDU GHV GUDJDJHV DQWpULHXUV HIIHFWXpV GDQV OD GDUVH RX SDU XQ SKpQRPqQH GH GLIIXVLRQ GH OD
SROOXWLRQ ORFDOH VRXV O¶HIIHW GHV KRXOHV /HV WDEOHDX[ V\QWKpWLVHQW OHV FRQWDPLQDQWV HW OHV
YDOHXUVSULVHVHQUpIpUHQFHVSRXUpYDOXHUODTXDOLWpGHVVpGLPHQWVjGUDJXHU
7DEOHDX YDOHXUV SULVHV HQ UpIpUHQFHV SRXU pYDOXHU OD TXDOLWp GHV VpGLPHQWV j GUDJXHU HQ
)UDQFHHWDX&DQDGD
$YHF
- 1 HW 1 VRQW GHV QLYHDX[ GH UpIpUHQFH SRXU OHV FRQWDPLQDQWV PpWDOOLTXHV
GpILQLV SDU OH *URXSH G
(WXGHV HW G
2EVHUYDWLRQV VXU OHV 'UDJDJHV HW
O
(QYLURQQHPHQW*(2'(
- &&0( &RQVHLO&DQDGLHQGHV0LQLVWUHVGHO¶(QYLURQQHPHQW
- 5346 5HFRPPDQGDWLRQV3URYLVRLUHVSRXUOD4XDOLWpGHV6pGLPHQWV
- &(3 &RQFHQWUDWLRQSURGXLVDQWXQ(IIHW3UREDEOH
19
$XUHJDUGGHVGRQQpHVGXWDEOHDXOHVYDOHXUVGHWHQHXUVPHVXUpHVGH1LFNHO1LGH0HUFXUH
+J GH &DGPLXP &G G¶$UVHQLF $V GH 3ORPE 3E HW GH ]LQF =Q GDQV OHV VpGLPHQWV
PDULQVGHVXUIDFHVRQW ODUJHPHQWLQIpULHXUHVDX[YDOHXUVGHUpIpUHQFHGHVQLYHDX[1HW1
3DUFRQWUHGHVpOpPHQWVFRPPHOHFKURPH&UHWOHFXLYUH&XRQWGpSDVVpHQWHQHXUOHVVHXLOV
GXQLYHDX1'HPrPHOHVVpGLPHQWVGHVHDX[XVpHVSUpVHQWHQWGHVWHQHXUVHQFKURPH&UHW
HQ FXLYUH &X VXSpULHXUHV DX[ H[LJHQFHV QRUPDWLYHV GX QLYHDX 1 (Q G¶DXWUHV WHUPHV OHV
VpGLPHQWVSUpVHQWHURQWGHVULVTXHVGHFRQWDPLQDWLRQSDUGHVPpWDX[WR[LTXHVFRPPHOHFKURPH
HWOHFXLYUHHQFDVGHGUDJDJHGHPDWpULDX[VpGLPHQWDLUHVPDOJpUpV
7DEOHDX5pVXOWDWVGHGHODUHFKHUFKHGHVK\GURFDUEXUHVWRWDX[GDQVOHVpFKDQWLOORQVG¶HDX
/H WDEOHDX SUpVHQWH OHV UpVXOWDWV GH UHFKHUFKH GH SROOXDQWV RUJDQLTXHV FRPPH OHV
K\GURFDUEXUHVWRWDX[+&HWOHVKXLOHVGDQVOHVpFKDQWLOORQVG¶HDX'HO¶DQDO\VHGHVGRQQpHV
GXWDEOHDXOHVWHQHXUVHQ+&KXLOHVGDQVOHVVpGLPHQWVYDULHQWGHjDYHF
XQHPR\HQQHGH/H&9HVWGHUHVVRUWDQWXQHKpWpURJpQpLWpGHVQLYHDX[
GHFRQFHQWUDWLRQHQUHJLVWUpVDXQLYHDXGHVHDX[GHODGDUVH3DUFRQWUHGDQVOHVHDX[XVpHVOHV
QLYHDX[ GH FRQWDPLQDWLRQ YDULHQW GH j DYHF XQH PR\HQQH GH
'DQVVRQHQVHPEOHFHVQLYHDX[GHFRQWDPLQDWLRQVRQWIDLEOHV
20
/HWDEOHDXSUpVHQWHOHVQLYHDX[GHFRQWDPLQDWLRQHQ+\GURFDUEXUHVWRWDX[SOXVKXLOHV+&
+XLOHVGHVVpGLPHQWVGHVXUIDFHpFKDQWLOORQQpV/HVWHQHXUVGDQVODGDUVHYDULHQWHQWUH
HW DYHF XQH PR\HQQH GH /H &9 HVW GH SHUPHWWDQW G¶XWLOLVHU OD
PR\HQQHGHVFRQFHQWUDWLRQVFRPPHYDOHXUUHSUpVHQWDWLYHGHVVLWHV3DUFRQWUHDXQLYHDXGHV
HDX[XVpHVOHVQLYHDX[GHFRQWDPLQDWLRQYDULHQWHQWUHHWDYHFXQHPR\HQQHGH
HWXQ&9GH,FLODPR\HQQHQ¶HVWSDVUHSUpVHQWDWLYHGHODVpULHHWFKDFXQGHV
SRLQWVpFKDQWLOORQQpVHVWXQLTXHHQPDWLqUHGHFRQWDPLQDWLRQSDUOHV+&+XLOHV
7DEOHDX 5pVXOWDWV GH OD UHFKHUFKH GHV K\GURFDUEXUHV WRWDX[ GDQV OHV pFKDQWLOORQV GH
VpGLPHQW
3ROOXWLRQ RUJDQLTXH
7\SHGHPDWULFH 1 &RRUGRQQpHVJpRJUDSKLTXHV +&+XLOHV
/DWLWXGH1 /RQJLWXGH(
6pGLPHQWVGH0HU ¶¶¶ ¶¶¶
¶¶¶ ¶¶¶
¶¶¶ ¶¶¶
0R\HQQHV
(FDUWW\SH
&9
6pGLPHQWV (DX[
¶¶¶ ¶¶¶
XVpHV
¶¶¶ ¶¶¶
¶¶¶ ¶¶¶
0R\HQQHV
(FDUWW\SH
&9
+& +\GURFDUEXUHVWRWDX[
(QVHUpIpUDQWDX[YDOHXUVJXLGHGHOD)UDQFHHWRXGX&DQDGDFRQVLJQpHVGDQVOHWDEOHDXj
GpIDXWGHQRUPHVEpQLQRLVHVHQODPDWLqUHQRXVSRXYRQVHQDVVLPLODQWOHVK\GURFDUEXUHVWRWDX[
+& KXLOHV DX[ +$3V TX¶HQ FH TXL FRQFHUQH OHV VpGLPHQWV PDULQV GH VXUIDFH OD YDOHXU
PR\HQQHGHRXPJNJHVWELHQ VXSpULHXUHj PJNJUHFRPPDQGpSDU OD
QRUPH FDQDGLHQQH HQ FH TXL FRQFHUQH OHV +$3V WRWDX[ /D PrPH DQDO\VH SHXW rWUH IDLWH HQ
DVVLPLODQWOHV+&+XLOHVjGHV3&%VHWHQOHVFRPSDUDQWDX[YDOHXUVJXLGHVGXWDEOHDX
21
7DEOHDX9DOHXUVJXLGHVSRXUOHV+$3GDQVOHVVpGLPHQWVUHWHQXHVSDUOD)UDQFHHWOH&DQDGD
$YHF
- 1 HW 1 VRQW GHV QLYHDX[ GH UpIpUHQFH SRXU OHV FRQWDPLQDQWV PpWDOOLTXHV
GpILQLV SDU OH *URXSH G
(WXGHV HW G
2EVHUYDWLRQV VXU OHV 'UDJDJHV HW
O
(QYLURQQHPHQW*(2'(
- &&0( &RQVHLO&DQDGLHQGHV0LQLVWUHVGHO¶(QYLURQQHPHQW
- 5346 5HFRPPDQGDWLRQV3URYLVRLUHVSRXUOD4XDOLWpGHV6pGLPHQWV
- &(3 &RQFHQWUDWLRQSURGXLVDQWXQ(IIHW3UREDEOH
22
7DEOHDX9DOHXUVJXLGHVSRXUOHV3&%GDQVOHVVpGLPHQWVUHWHQXHVSDUOD)UDQFHHWOH&DQDGD
$YHF
- 1 HW 1 VRQW GHV QLYHDX[ GH UpIpUHQFH SRXU OHV FRQWDPLQDQWV PpWDOOLTXHV
GpILQLV SDU OH *URXSH G
(WXGHV HW G
2EVHUYDWLRQV VXU OHV 'UDJDJHV HW
O
(QYLURQQHPHQW*(2'(
- &&0( &RQVHLO&DQDGLHQGHV0LQLVWUHVGHO¶(QYLURQQHPHQW
- 5346 5HFRPPDQGDWLRQV3URYLVRLUHVSRXUOD4XDOLWpGHV6pGLPHQWV
- &(3 &RQFHQWUDWLRQSURGXLVDQWXQ(IIHW3UREDEOH
&RQFOXVLRQ
/¶pTXLSH G¶H[SHUWV D SX FRQGXLUH j ELHQ OHV FDPSDJQHV G¶pFKDQWLOORQQDJH HW GH PHVXUHV
SK\VLFRFKLPLTXHV LQVLWX 'H FHWWH FDPSDJQH WURLV pFKDQWLOORQV G¶HDX[ GH PHU HW WURLV
pFKDQWLOORQVG¶HDX[XVpHVRQWpWpFROOHFWpVGHPrPHTXHGHVpFKDQWLOORQVGHVpGLPHQWGHVXUIDFH
HQFKDFXQGHVGRX]HSRLQWVG¶pFKDQWLOORQQDJH'HVDQDO\VHVSK\VLFRFKLPLTXHVLOUHVVRUWTXH
WRXV OHV SDUDPqWUHV SK\VLFRFKLPLTXHV GH WHUUDLQ PHVXUpV GDQV O¶HDX GH PHU ORUV GH QRWUH
FDPSDJQHG¶pFKDQWLOORQQDJHYDULHQWWUqVSHXG¶XQVLWHjXQDXWUH/HS+PHVXUppWDQWVXSpULHXU
23
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Horaires Turbidité O2
Temp Taux de Salinité
Stations Date de pH dissous
(°C) sat (%) (g/L)
mesure (mg/L)
S1 23/04/2020 10H00 7,78 10,8 28,2 7,25 96,7 32,1
Oui………………………………………….1
Q209 Peut-on envisager des
avantages des aménagements Non…………………………………………2
Q301
sur votre activité?
Pour la période du mercredi 3 au vendredi 5 juillet 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
Pour la période du mercredi 29 au vendredi 31 mai 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
x Période : lundi 27 au mercredi 29 mai 2019
Pour la période du lundi 27 au mercredi 29 mai 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
x Période : vendredi 24 au lundi 27 mai 2019
Pour la période du vendredi 24 au lundi 27 mai 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
Pour la période du mercredi 24 au vendre 26 avril 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
x Période : lundi 22 au mercredi 24 avril 2019
Pour la période du lundi 22 au mercredi 24 avril 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
x Période : vendredi19 au lundi 22 avril 2019
Pour la période du vendredi 19 au lundi 22 avril 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
Pour la période du lundi 25 au mercredi 27 mars 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
x Période : vendredi 22 au lundi 25 mars 2019
Pour la période du vendredi 22 au lundi 25 mars 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
x Période : Mercredi 20 mars au vendredi 22 mars 2019
Pour la période du mercredi 20 mars au vendredi 22 mars 2019, la situation peut être qualifiée
de VERTE parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et
marée) sont modérés durant cette période.
x Période : lundi 18 au mercredi 20 mars 2019
Pour la période du lundi 18 au mercredi 20 mars 2019, la situation peut être qualifiée
de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et marée)
sont modérés durant cette période.
x Période : vendredi 8 au mercredi 13 mars 2019
Pour la période du vendredi 8 au mercredi 13 mars 2019, la situation peut être qualifiée
de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et marée)
sont modérés durant cette période.
x Période : mercredi 6 au vendredi 8 mars 2019
Pour la période du mercredi 6 au vendredi 8 mars 2019, la situation peut être qualifiée
de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et marée)
sont modérés durant cette période.
x Période : lundi 4 au mercredi 6 mars 2019
Pour la période du lundi 4 au mercredi 6 mars 2019, la situation peut être qualifiée
de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et marée)
sont modérés durant cette période.
x Période : vendredi 1er au lundi 4 mars 2019
Pour la période du vendredi 1er au lundi 4 mars 2019, la situation peut être qualifiée
de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues, vent et marée)
sont modérés durant cette période.
x Période : mercredi 27 février au vendredi 1er mars 2019
Pour la période du mercredi 27 février au vendredi 1 e r mars 2019, la situation peut
être qualifiée de VERT parce que les prévisions des paramètres
océanographiques (vagues, vent et marée) sont modérés durant cette période.
x Période : lundi 11 au mercredi 13 février 2019
Pour la période du lundi 11 au mercredi 13 février 2019, la situation peut être
qualifiée de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques
(vagues, vent et marée) sont modérés durant cette période.
x Période : vendredi 08 au lundi 11 février 2019
Pour la période du vendredi 08 au lundi 11 février 2019, la situation peut être
qualifiée de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques
(vagues, vent et marée) sont modérés durant cette péri ode.
x Période : mercredi 06 au vendredi 08 février 2019
Pour la période du mercredi 06 au vendredi 08 février 2019, la situation peut être
qualifiée de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques
(vagues, vent et marée) sont modérés duran t cette période.
x Période : lundi 04 au mercredi 06 février 2019
Pour la période du lundi 04 au mercredi 06 février 2019, la situation peut être
qualifiée de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques
(vagues, vent et marée) sont modéré s durant cette période.
x Période : vendredi 1er au lundi 04 février 2019
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Pour la période du mardi 25 au jeudi 27 juillet 2017, la situation peut être qualifiée
de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vagues,
vent et marée) sont modérées durant cette période.
x Période : samedi 22 au lundi 24 juillet 2017
Pour la période du samedi 22 au lundi 24 juillet 2017, la situation peut être
qualifiée de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques
(vagues, vent et marée) sont modérées durant cette période.
x Période : mardi 18 au vendredi 21 juillet 2017
Pour la période du mardi 18 au vendredi 21 juillet 2017, la situation peut être
qualifiée de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques
(vagues, vent et marée) sont modérées durant cette période.
x Période : lundi 10 au mercredi 12 juillet 2017
Pour la période du lundi 10 au mercredi 12 juillet 2017, la situation peut être
qualifiée de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques
(vagues, vent et marée) sont modérées durant cette période
x Période : lundi 03 au jeudi 06 juillet 2017
Pour la période du lundi 03 au jeudi 06 juillet 2017, la situation peut être qualifiée
de VERT parce que les prévisions des paramètres océanographiques (vague s,
vent et marée) sont modérées durant cette période.
Statut
Familles Espèces Statut UICN
National
Crocodylidae Crocodylus niloticus LC VU
JUIN 2020
1
TEMOIN AUTORITES DU PAC
DG/Commandant du
Observateur d’un
PAC
déversement accidentel
2
FICHE TYPE D’EVALUATION DE LA POLLUTION
PRESSENTATION DE L’EQUIPE D’EVALUATION
Nom et prénoms Fonction/Direction Contacts
Conditions plan d’eau & état de mer Le courant porte au: Direction : vitesse (nœud)
Hauteur des vagues : visibilité :
Marée (coefficient, marnage) :
3
PARTIE 2 : EVOLUTION DE LA SITUATION
Prévisions météo Vent (direction estimée) : vitesse estimée :
(Préciser la source des données) Zones directement menacées :
Risques d’aggravation (préciser les heures
et sens de renverse de marée)
Installations en danger & zones menacées Par ordre de priorité
1: 2:
3: 4:
5: 6:
7: 8:
NB : Ce formulaire devra être rempli avec le plus d’éléments possibles. De sa précision dépendra
l’évaluation correcte du problème et l’éventuelle mise en alerte de ressources complémentaire
4
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
A.1.a. Responsabilités
La Zone d’Activités désigne une aire dans laquelle l’Entrepreneur doit se conformer aux
obligations environnementales, sociales, santé et sécurité définies dans les présentes
Spécifications ESSSH.
Le Chantier correspond aux lieux où les Ouvrages Définitifs doivent être réalisés et dans
lesquels les Equipements et les Matériaux doivent être livrés, et où le droit d’accès et la
possession sont donnés par le Maître de l’Ouvrage à l’Entrepreneur. Le Maître de
l’Ouvrage n’est pas soumis à la même obligation pour tout lieu localisé en dehors du
Chantier, même s’il est localisé dans la Zone d’Activités, où l’accès est au risque de
l’Entrepreneur.
La Zone d’Activité est donc d’une emprise géographique plus grande que celle du
Chantier.
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
5. Sous-traitance
6. Réglementation en vigueur
a. L'Entrepreneur prépare, fait valider par le Maître d'Œuvre, exécute et met à jour
un Plan de Gestion Environnementale et Sociale des Travaux (PGES-Travaux).
h. Aucun travail physique ou activité ne doit commencer sur une Zone d’Activités
avant que le PGES-Travaux et que le PPE correspondant à la Zone d’Activités et
annexé, ne soient approuvés par le Maître d’Œuvre.
i. Pendant l'exécution des travaux, à chaque fois que le Maître d’Œuvre en donne
l’instruction, le PGES-Travaux sera mis à jour par l'Entrepreneur et renvoyé au
Maître d’Œuvre. La version révisée doit mettre en évidence les nouveaux
éléments introduits dans le document.
2.d. Il se fait connaître dès le démarrage des travaux par les responsables
administratifs des collectivités locales, qui disposent de ses coordonnées
téléphoniques pour le contacter en cas de problème lié à la conduite des
travaux ou au comportement du personnel de l'Entrepreneur, à l’intérieur ou
à l’extérieur des Zones d’Activités.
3. Equipe, ressources
A.1.e. Inspections
1. Le Responsable ESSSH réalise une fois par semaine conjointement avec le Maître
d'Œuvre une inspection ESSSH des Zones d’Activités.
2. Chaque inspection hebdomadaire donne lieu à un compte-rendu écrit sous une forme
approuvée par le Maître d'Œuvre, des situations de non-conformité avec les
présentes Spécifications environnementales, sociales, de sécurité ou de santé
observées sur le ou les Zones d’Activités.
3. Les non-conformités sont illustrées visuellement par photographie numérique
légendée de sorte que le lieu, la date de l'inspection et la non-conformité illustrée
soient explicites.
A.1.f. Reporting
3. Le rapport d’activités ESSSH est soumis au plus tard 7 jours ouvrables après
l’échéance du mois concerné. Il contient les informations suivantes :
3.a. Liste du personnel ESSSH présents en fin de mois ;
3.b. Travaux réalisés pendant le mois ;
3.c. Inspections réalisées (localisation et fréquences) ;
3.d. Non-conformités détectées dans le mois et description de l’analyse des causes
correspondantes et des mesures correctives mises en place ;
3.e. Description des activités réalisées et mesures prises pendant la période pour
remédier aux non-conformités et gérer les risques et impacts
environnementaux, sociaux, de santé et de sécurité ;
3.f. Description des actions engagées avec les acteurs extérieurs aux travaux :
populations riveraines, autorités locales, agences gouvernementales ;
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relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
2. Le règlement est affiché dans les diverses Zones d’Activités et figure dans les
véhicules et engins de l’Entrepreneur.
5. Le règlement citera une liste de fautes graves qui doivent donner lieu, après récidive
de la part du fautif et malgré la connaissance du règlement interne, à licenciement
immédiat de la part de l'Entrepreneur, ou par le Maître d’œuvre si l’Entrepreneur
n’agit pas diligemment ce, sans préjudice des éventuelles poursuites judiciaires
engagées par l’autorité publique pour non-respect de la réglementation en vigueur.
Cette liste sans toutefois ne pas être exhaustive, devra comporter les éléments
suivants :
a) Etat d’ébriété pendant les heures de travail, entraînant des risques pour la
sécurité des riverains, clients, usagers et personnels ;
b) Propos et attitudes répréhensibles, harcèlement sexuel ;
c) Comportements violents ;
d) Atteintes volontaires aux biens et intérêts d’autrui ou à l’environnement ;
e) Négligences ou imprudences répétées ayant entraîné des
dommages ou préjudices à l’environnement, à la population, aux biens,
notamment en rapport avec les prescriptions de lutte contre la propagation
des MST, du SIDA et du coronavirus;
f) Consommation de stupéfiants.
A.1.i. Standards
3. Les Institutions spécialisées internationales affiliés aux Nations Unies objet de l'Article
2 des Spécifications ESSSH sont :
- Banque Mondiale, dont l'IFC et ses Directives Environnementales,
Sanitaires et Sécuritaires accessibles à l’adresse
http://www.ifc.org/ehsguidelines
Sur des aspects non traités dans le document de l’IFC, les normes, valeurs guides,
standards, seuils et concentrations de rejets les plus stricts des institutions
suivantes s’appliqueront :
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ;
- Organisation Internationale du Travail (OIT).
2. Les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux
naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou
courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la
profondeur à marée basse n’excède pas six mètres. Le remblayage de tout ou
partie d'une zone humide est interdit, sauf s'il est établi que ces travaux résultent
nécessairement des dispositions du Marché ou de prescriptions du Maître
d'Œuvre.
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
3. A l'exception des voies d'accès ou sauf instruction contraire du Maître d'Œuvre, les
limites des zones d’activités terrestres de moins de deux (2) hectares sont
matérialisées par une clôture, un ruban ou un grillage sur l'ensemble du périmètre
des installations. Pour les zones d’activités de superficie supérieure à deux (2)
hectares, les limites sont physiquement délimitées au sol par un accès de ceinture,
des panneaux ou tout autre signal ne laissant aucune interprétation possible sur
la localisation des limites de la zone d’activités.
5. Si l’emprise des ouvrages objets des travaux du Marché se trouve dans l’une des
situations a) à c) de l’Article 4 ci-dessus, l’Entrepreneur réalise, sauf accord du
Maître d'Œuvre sur des modalités différentes, un constat d’huissier assermenté
des biens immobiliers situés autour des limites des Zones d’Activités dans un
rayon égal à celui spécifié dans les paragraphes a) à c) de l’Article 4 des
Spécifications ESSSH.
A.2.b. Sélection des zones d'emprunts, de déblai et des accès aux zones
d’activités
3. L'ouverture ou la remise en état de tous les accès entre Zones d’Activités sont
localisées sur plan et approuvées par le Maître d'Œuvre avant démarrage des
travaux correspondants.
A.2.c. Effluents
1. Les effluents sont constitués de tout rejet liquide, infiltrations comprises, issus des
Zones d’Activités véhiculant une charge polluante (dissoute, colloïdale ou
particulaire).
3. S’il n’existe pas de seuil reconnu conformément à l’article A.1.i des Spécifications
ESSSH, l'Entrepreneur doit apporter la preuve de leur innocuité.
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
4. Aucun effluent n'est rejeté par l'Entrepreneur dans les cours d'eau, les sols, les plans
d'eau et les eaux marines sans qu'un traitement préalable et sans que des
mesures de suivi de l'efficacité de ce traitement, ne garantissent l'absence de
charge polluante.
1. Les émissions sont constituées de tout rejet dans l'air de substances solides, aérosols,
ou gazeuses, de rayonnements, d'énergies, que les sources soient ponctuelles ou
diffuses (par exemple poussières soulevées par les camions, gaz des pots
d’échappement)
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
3. Une fois qu’il a reçu l’accord du Maître d’œuvre, l'Entrepreneur documente les carnets
d'entretien de sa flotte de véhicules, d'engins et d'équipements. Les carnets seront
rédigés dans la langue de communication ou dans une autre langue ayant reçu
l’accord du Maitre d’œuvre, et seront mis à la disposition du Maître d'Œuvre.
4. La flotte de véhicules et les équipements émetteurs de gaz de combustion sont
entretenus selon la fréquence et la méthode spécifiées par le constructeur.
5. Sur les routes non revêtues utilisées par les véhicules et engins de l'Entrepreneur :
5.a. L'Entrepreneur met en œuvre des mesures d'abattement de la poussière
soulevée au passage de ses véhicules ou engins à la traversée des zones
habitées et sur les voies de circulation internes aux Zones d’Activités.
5.b. Ces mesures d'abattement sont l'épandage régulier d'eau ou autre produit non
dangereux d'agglomération des poussières, sur la chaussée, et la réduction
des vitesses, dans et à l'approche des zones cibles.
5.c. L'Entrepreneur décrit dans le PGES-Travaux les sections de routes ciblées
pour l'arrosage et les méthodes et fréquences d'arrosage envisagées. Il met
en œuvre les mesures approuvées par le Maître d'œuvre.
2. Les travaux bruyants induisant une augmentation supérieure des niveaux ambiants
de 3 dB au lieu de réception le plus proche sont interdits la nuit entre 18h00 et
06h00 et ont lieu les jours ouvrables. Un lieu de réception est toute forme
d'occupation humaine nocturne (par exemple, base-vie).
3. Le trafic nocturne de véhicules lourds est encadré par les présentes Spécifications
ESSSH.
A.2.f. Déchets
6. L'Entrepreneur met en place une gestion distincte de ses déchets en fonction de leur
dangerosité pour la santé humaine ou l'environnement naturel. Il distingue sur les
Zones d’Activités et dans les documents de suivi, trois catégories de déchets :
a) Les déchets dangereux : tout déchet qui présente une ou plusieurs des
propriétés de danger ;
b) Les déchets non dangereux : tout déchet qui ne présente aucune des
propriétés qui rendent un déchet dangereux. Un déchet non dangereux
souillé par un produit dangereux est considéré comme un déchet
dangereux, sauf instruction contraire du Maître d'Œuvre ;
c) Déchet inerte : tout déchet qui ne subit aucune modification physique,
chimique ou biologique importante, qui ne se décompose pas, ne brûle
pas, ne produit aucune réaction physique ou chimique, n'est pas
biodégradable et ne détériore pas les matières avec lesquelles il entre en
contact d'une manière susceptible d'entraîner des atteintes à
l'environnement ou à la santé humaine.
12. En application de l'Article B.1.a.5 des présentes Spécifications ESSSH, toute prise
en charge du traitement ou de l'évacuation des déchets par un prestataire
extérieur est soumise aux mêmes dispositions que celles applicables à
l'Entrepreneur. Le Maître d'œuvre se réserve le droit de visiter les installations du
prestataire extérieur et d’en refuser l’utilisation à l’Entrepreneur si les conditions
de traitement ne sont pas jugées acceptables.
13. Le traitement des déchets non dangereux de l'Entrepreneur doit répondre aux
conditions suivantes :
13.a. Les déchets inertes non contaminés sont évacués et peuvent être enfouis
dans des dépôts permanents constitués par les déblais inutilisés.
L'emplacement, la capacité et les mesures de protection de
l'environnement, en particulier des cours d'eau, mises en œuvre par
l'Entrepreneur ou le prestataire Sous-traitant, respectent les dispositions
des présentes Spécifications ESSSH.
13.b. Les déchets non dangereux non recyclés sont enfouis dans un site
d'enfouissement répondant aux critères suivants :
a) Etanchéifié sur ses parois et sur le fond par la mise en place d'une
géomembrane ou par une couche d'argile compactée de
perméabilité inférieure à 10-7 cm/s ;
b) Drainé pour la récupération des lixiviats qui sont acheminés vers
un système de lagunage pour traitement aérobique/anaérobique
avant rejet dans le milieu extérieur ou stockés temporairement
pour enlèvement régulier et transfert vers une installation de
traitement (fosse septique ou station d’épuration) ;
c) Compacté régulièrement et recouvert par de la terre pour limiter
odeurs et prolifération d’insectes ;
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
14. Les déchets dangereux de l'Entrepreneur sont pris en charge par un prestataire
spécialisé, disposant de l'accréditation règlementaire, à jour, pour l'exercice de
ce type d'activité, desservie par les autorités nationales compétentes.
15. En absence de filière existante pour les déchets dangereux répondant aux
dispositions des Spécifications ESSSH, l'Entrepreneur met en œuvre les
mesures suivantes :
15.a. Les Déchets médicaux sont incinérés dans une installation spécifiquement
fabriquée et agréée à cet effet. L'Entrepreneur soumet les spécifications
techniques de l'installation au Maître d'œuvre avant import ou acquisition
de l'équipement ;
15.b. Les hydrocarbures, lubrifiants, peintures, solvants, batteries sont
conditionnés dans des fûts et transportés aux installations de traitements
adaptés dans la capitale, ou toute autre ville hors de la capitale ou hors de
la République du Bénin, disposant des installations de traitement
adaptées, pour traitement. Le même traitement est réservé aux boues de
curage des bassins de décantation, de fosses septiques, ou des
déshuileurs ;
15.c. Les sols pollués durant la construction ou issus de la démolition sont traités,
stabilisés et enfouis selon une méthode et dans un site soumis à l'accord
préalable du Maître d'œuvre. L'Entrepreneur obtient l'accord des autorités
locales compétentes avant toute action d'enfouissement ;
15.d. Le traitement de tout autre déchet dangereux est soumis à approbation
préalable du Maître d'œuvre ;
15.e. Avant la Réception des Ouvrages, l'Entrepreneur documente les conditions
de traitement des déchets dangereux enfouis dans un site autre que celui
d'un prestataire agréé, incluant un plan de localisation de ces installations.
Ce document est transmis aux autorités locales compétentes où est
localisé le site d'enfouissement.
A.2.h. Biodiversité
2. L’Entrepreneur s’assure que tout son personnel est informé des procédures en cas
de rencontre fortuite avec la faune sauvage, notamment la faune marine (tortues
marines ou autres espèces marines protégées. Les sessions d’information et de
sensibilisation seront documentées.
11. L’Entrepreneur ne devra pas altérer les habitats naturels en dehors des Zones
d’Activités.
1. Sur tous les Zones d’Activités, l'Entrepreneur planifie les travaux de terrassement, et
optimise la gestion de l'espace, de sorte que soient minimisées les surfaces
exposées à l'érosion des sols.
1. Sauf instruction contraire du Maître d'œuvre, l'Entrepreneur remet en état toutes les
Zones d’Activités ayant été perturbées par les travaux, avant la réception
provisoire des travaux, accès compris.
2.b. Les Zones d’Activités remises en état ne doivent plus représenter une source
de danger ou de risque pour les personnes. Les abords des fronts de taille
sont signalés avec des panneaux permanents en béton. Les trous sont
rebouchés, les éléments coupants, blessants, ou instables sont rendus
inoffensifs.
2.e. L'Entrepreneur décrit dans le PGES-Travaux les méthodes, espèces et origine
des plants ou graines, calendrier des activités calées sur la réception
progressive des Zones d’Activités, qu'il prévoit de mettre en œuvre pour la
re végétalisation durable des Zones d’Activités.
2.f. Le Maître d'Œuvre donne son accord préalable sur les espèces et l'origine des
graines ou des plants proposées par l'Entrepreneur. Les espèces utilisées
pour la re-végétalisation doivent être adaptées aux conditions
environnementales locales, et sélectionnées en fonction de l'action de
remise en état ciblée : stabilisation des remblais, paysagère,
2.g. La re-végétalisation est mise en œuvre tout au long de la période de
construction, et non limitée à la restauration des Zones d’Activités en
phase d’achèvement des travaux.
2. La situation des Zones d’Activités est ainsi documentée au minimum aux étapes
suivantes :
- Avant perturbation des Zones d’Activités au démarrage des travaux ;
- Après les travaux mais avant le démarrage des activités de remise en état;
- Après les activités de remise en état, et le cas échant de re-végétalisation,
et avant la Réception des Ouvrages ;
- Après la fin de la période de la Période de Garantie et avant la réception
définitive.
3. La liste et couverture des points de vue, la méthode de prise de vue et d'archivage
des photographies seront précisées par l'Entrepreneur dans le PGES-Travaux.
4. Les zones adjacentes (100m des limites de la Zone d’Activités) sont incluses dans les
prises de vue.
5. Sauf instruction contraire du Maître d'œuvre, la construction des ouvrages enterrés
est documentée par des clichés photographiques à intervalles réguliers jusqu’à
leur recouvrement, au minimum deux fois pour les travaux d’une durée inférieure
à 7 jours, et au moins une fois par semaine pour les travaux d’une durée
supérieure.
6. Les prises de vue encadrées par le présent sont archivées sur support numérique et
transmises tous les mois au Maître d'œuvre, conformément à la livraison des
Rapports d’Avancement.
7. La nomenclature des fichiers électroniques des photographies doit explicitement
informer sur la Zone d’Activités, la date et l'ouvrage documenté.
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
1. L'Entrepreneur organise, au minimum une fois par semaine ou selon une autre
fréquence approuvée par le Maître d'œuvre, une réunion sécurité et santé par
Zone d’Activités où s'exerce une activité, avec tous les salariés affectés à cette
Zone d’Activités. Les accidents et incidents dans la semaine écoulée sont décrits
et le retour d'expérience valorisé. Les actions d'amélioration sont identifiées,
documentées, et évaluées jusqu’à leur résolution. Le Maître d’œuvre est invité à
participer à chacune des réunions sécurité et santé. Il est destinataire de leur
compte-rendu.
2. L'Entrepreneur organise quotidiennement ou selon une autre fréquence approuvée
par le Maître d'œuvre par quart de travail ou quart de sécurité et par équipe, avant
le démarrage des activités, un point sécurité et santé sur tous les Zones
d’Activités où une activité a lieu. La réunion établit les risques sécurité et santé
associés avec les tâches et activités de la journée et les mesures de prévention
et protection. Les comptes rendus de ces réunions seront conservés.
2. Sur les lieux le nécessitant, les EPI doivent être portés par les hommes et les femmes.
3. L'Entrepreneur décrit dans le PGES-Travaux les EPI prévus par Zone d’Activités et
par activité, ainsi que la norme de fabrication.
5. Les EPI sont disponibles sur les Zones d’Activités, en quantité suffisante et dans des
conditions de stockage adaptées à leur usage, pour garantir les dispositions des
Spécifications ESSSH.
3. L’Entrepreneur s'assure que tout le personnel est informé et formé pour réagir dans
de telles situations, et que les responsabilités sont définies. Information et
formation sont documentées par écrit, disponibles sur tous les Zones d’Activités.
5. Des extincteurs seront installés dans chaque bâtiment à des endroits clairement
indiqués ; allumer un feu est strictement interdit en dehors des zones de cuisine.
1. L'Entrepreneur assure la présence en tout temps durant les heures de travail d'au
moins un secouriste par quart de travail où sont affectés 10 à 50 travailleurs, et
d'un secouriste supplémentaire pour chaque centaine de travailleurs
additionnelle affectée à ce quart de travail.
A.3.g. Hygiène
1. Eau potable :
1.a. Sur toutes les Zones d’Activités, l'Entrepreneur fournit à son Personnel une
eau potable en quantité et en qualité conforme aux normes de
l'Organisation Mondiale de la Santé aux points d'alimentation.
1.b. Sauf si le mode d'approvisionnement en eau potable sélectionné par
l'Entrepreneur provient d’un fournisseur certifié, la qualité de l'eau potable
fournie aux travailleurs est testée au commencement des travaux puis au
minimum selon une fréquence mensuelle. Le protocole de prélèvement et
d'analyse d'échantillons suit les recommandations de l'Organisation
Mondiale de la Santé.
3. L’Entrepreneur organise les activités du chantier afin d'éviter la jonction des sous-
chantiers et la concentration démesurée des travailleurs sur un même endroit pour ainsi
réduire le risque d'une éventuelle infection interne ;
4. L’Entrepreneur désinfecte régulièrement les locaux de la base-vie et les véhicules de
navette pour garantir la sécurité sanitaire du milieu de travail ;
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
10. Ce programme indiquera quand, par quels moyens et à quel coût l’Entrepreneur
prévoit de remplir les obligations prévues au présent article et aux dispositions qui y
sont liées.
11. Pour chacun de ses éléments, le programme détaillera les ressources fournies ou
utilisées et les prestations susceptibles d’être sous-traitées.
1. Le recrutement local est défini comme le nombre de postes effectivement alloué aux
personnes résidant dans la région des travaux (moins de deux heures de
transport terrestre pour se rendre à la Zone d’Activités) depuis plus d'un an et de
la nationalité du pays où les travaux sont exécutés.
2. L'Entrepreneur met en œuvre une démarche volontaire de recrutement local pour son
Personnel durant la durée des travaux et impose à ses Sous-traitants de faire de
même.
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
5. Le programme de formation doit être ouvert aux femmes et être adapté à leur niveau
d’éducation.
7. Les besoins en main-d’œuvre locale sont estimés avant le démarrage des travaux et
décrits dans le PGES-Travaux, avec l'information suivante :
e) Identification des profils de postes pouvant être pourvus par des locaux
et niveaux de qualification requis ;
f) Définition du mécanisme prévu pour le recrutement effectif de ces
profils ;
g) Définition d’un mécanisme visant à s’assurer de l’absence de
discrimination des femmes à l’accès à la procédure d’embauche ;
h) Calendrier de déploiement de ces postes ;
i) Formation initiale à donner par l'Entrepreneur liée à chaque profil de
poste.
13. L'Entrepreneur maintient un dossier par membre du Personnel local consignant les
heures travaillées par chaque personne engagée sur les travaux, le type de
travail, les salaires payés et la formation réalisée. Ces dossiers doivent être
disponibles en tout temps sur la Zone d’Activités principale, afin qu'ils puissent
être examinés par le Maître d'œuvre et les représentants autorisés du
Gouvernement de la République du Bénin.
2. L'Entrepreneur est responsable des dommages aux personnes et aux biens causés
par la conduite des travaux ou les modalités de leur exécution.
3. L’accès aux Zones d’Activités est interdit à toute personne non autorisée.
L’Entrepreneur est responsable de la sécurité et de l’accès aux Zones d’Activités.
4. Le Maître d'œuvre est informé de tout dommage à des personnes, ou aux biens de
personnes, extérieurs à la main d'œuvre de l'Entrepreneur dans les 6 heures qui
suivent l'évènement, quelle que soit la valeur du préjudice.
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Récapitulatif des infrastructures affectées présentes dans la zone du projet de construction d’un accès centralise a l’ouest du port
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT- ENTREE 5 ET ROUTE D’ACCES AU TERRE-PLEIN
ACCES
Type : Pont-bascule CENTRALISE
2 EQUIP PAC L = 15 m
Etat : Moyennement Bon (En face de la
Gendarmerie)
ACCES
Type : Mât d’éclairage de 25 m muni de projecteurs LED CENTRALISE
3 EQUIP PAC H = 25 m
Etat : Moyennement Bon (En face de la
Gendarmerie)
2
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
ACCES
Déplacement des équipements et infrastructures amovibles (bureaux containers de la CENTRALISE
4 EQUIP PAC Forfait
Police et de GVM, etc) (En face de la
Gendarmerie)
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 29 A DANS LA ZONE D’EXTENSION 500 /501
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 29 B DANS LA ZONE D’EXTENSION 500 /501
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
Type : Préau type hall d’entrée en structure métallique N°1 Surface : 140 m²
Structure : Charpente métallique, Poteaux IPN, toiture en bac alu, socle et fût en BA, ACCES (L = 20 m ; l= 7 m ; h= 11
3 BAT Bardage en bac alu à partir de 5 m de hauteur SOBEMAP CENTRALISE m)
Fonction : En cours d’utilisation Parcelle 29b - 02 socles de 1x1x0,9 m
Etat : Bon - 02 fûts de 0,5x0,5x1,5 m
Surface : 196 m²
(L = 28 m ; l= 7 m ; h= 11
Type : Préau type hall d’entrée en structure métallique N°2
m)
Structure : Charpente métallique, Poteaux IPN, toiture en bac alu, socle et fût en BA, ACCES
- 03 socles de 1x1x0,9 m
4 BAT Bardage en bac alu à partir de 5 m de hauteur SOBEMAP CENTRALISE
- 03 fûts de 0,5x0,5x1,5 m
Fonction : En cours d’utilisation Parcelle 29b
Surface : 196 m²
Etat : Bon
(L = 28 m ; l= 7 m ; h= 11
m)
5
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 13 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 12 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
Accès centralisé
Type : Bâtiment en maçonnerie type bureaux (Cellule Scanner-Douanes-Port)
Cellule Scanner
Structure : Semelles BA, poteaux BA, toiture en bac alu, charpente bois
Douanes Surface : 150 m²
1 BAT Finitions : Sol en carreaux portes en bois et fenêtres naco DOUANE
Parc matières (L = 30 m ; l = 5 m ; h= 3 m)
Fonction : Inusité
dangereuses
Etat : Moyennement Bon
Parcelle 12
8
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
Accès centralisé
Type : Abri groupe électrogène (hangar) + groupe électrogène désaffecté
Cellule Scanner
Structure : Poteaux BA, toiture en bac alu, charpente bois
Douanes Surface : 6 m²
3 BAT Finitions : Forme de dallage DOUANE
Parc matières (L = 3 m ; l = 2 m h= 2,5 m)
Fonction : Inusité
dangereuses
Etat : Moyennement Bon
Parcelle 12
Accès centralisé
Type : Clôture grillagée d’enceinte
Cellule Scanner
Structure : Fondation en maçonnerie, poteaux en tube galvanisé, grillage métallique
Douanes
4 BAT Finitions : Fondation peinturée DOUANE Linéaire : 280 ml
Parc matières
Fonction : Inusité
dangereuses
Etat : Bon
Parcelle 12
9
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
Accès centralisé
Type : 2 portails métalliques (01 coulissant et 01 à 2 battants) pour clôture grillagée
Cellule Scanner
Structure : Tôle métallique galvanisée, ossature en tube galvanisé Surface : 2 x 30 m²
5 EQUIP DOUANE Douanes
Fonction : Utilisé (L=15m ; l = 2 m)
Parc matières
Etat : Bon
dangereuses (12)
Type : Clôture d’enceinte en maçonnerie séparant le bâtiment de la cellule de scan Accès centralisé
Structure : Poteau BA, mur en parpaings Cellule Scanner
6 BAT Finitions : Peinture DOUANE Douanes Linéaire : 50 ml
Fonction : Inusité Parc matières
Etat : Bon dangereuses (12)
Accès centralisé
Type : Caniveau d’assainissement en BA de 80 x 80
Cellule Scanner
Structure : BA Linéaire : 250 ml
7 INFRA DOUANE Douanes
Fonction : Usité (Section 80 cm x 80 cm)
Parc matières
Etat : Bon
dangereuses (12)
10
PROJET
CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
numéro de
parcelle
Accès centralisé
Type : Terre-plein en pavés et béton
Cellule Scanner
Structure : Pavé BA de 13 (et aire bétonnée par endroit) sur structure CBGM environ 30
8 INFRA DOUANE Douanes Surface : 3000 m²
cm
Parc matières
Etat : Bon
dangereuses (12)
Accès centralisé
Type : Clôture en maçonnerie
Cellule Scanner
Structure : Semelles BA, poteaux BA, chaînage intermédiaire et chainage haut
Douanes Linéaire = 250 ml
9 BAT Finitions : Joints tirés au fer DOUANE
Parc matières H=5m
Fonction : Enceinte des terre-pleins
dangereuses
Etat : Moyennement Bon
Parcelle 12
11
Récapitulatif des infrastructures affectées présentes dans la zone du projet de prolongement du bassin portuaire de 220 m vers l’ouest
Projet concerné
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
INFRASTRUCTURES DU PAC DANS L’EMPRISE PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST HORS PARCELLES CONCESSIONNAIRES
PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST - PARCELLE 1 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
Projet concerné
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
Projet concerné
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
Projet concerné
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
Surface : 260 m²
Type : Bâtiment en maçonnerie pour Poste de transfo et Magasin (Transfo :
ZONE
Structure : Semelles BA, poteaux BA, dalle L = 15 m ; l = 12 m ; h = 3,5
D’EXTENSION
1 BAT Finitions : Forme de dallage, portes métalliques, étanchéité sur dalle, climatisé PAC m
DU BASSIN
Fonction : Usité Magasin :
Parcelle 5
Etat : Moyennement Bon L = 10 m ; l = 8m ;h = 3,5
m)
15
Projet concerné
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
Projet concerné
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
ZONE
Type : 03 Mâts d’éclairage de 25 m muni de projecteurs LED D’EXTENSION 03 mâts
7 EQUIP COMAN
Etat : Moyennement Bon DU BASSIN H = 25 m
Parcelle 5
17
Projet concerné
N° Code Description du bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
ZONE Séparateur 1 :
Type : Séparateur d’hydrocarbures (nombre : 02)
D’EXTENSION (L = 4 m ; l = 4 m)
8 EQUIP Structure : Béton armé COMAN
DU BASSIN Séparateur 2 :
Etat : Moyennement Bon
Parcelle 5 (L = 8 m ; l = 4 m)
Récapitulatif des infrastructures affectées présentes dans la zone du projet de construction d’un parking gros porteur
Projet concerné
N° Code Description du Bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
Projet concerné
N° Code Description du Bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
Projet concerné
N° Code Description du Bien affecté Concession Dimensions Photos
et Zone du PAC
PARC ZONGO
Type : Petits bâtiments et Cabines de WC (3 bâtiments)
Domaine
Structure : Semelles BA, poteaux BA, toiture légère Surface : 7 m²
10 BAT PAC anciennement
Fonction : inusité (L = 2 m ; l = 2 m ; h = 3 m)
exploité pour
Etat : Délabré
parc à camion
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
relative à la modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Récapitulatif des coûts des infrastructures affectées présentes dans la zone du projet de construction d’un accès centralise à l’ouest du
port
PROJET CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Montant FCFA HT
numéro de parcelle
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT- ENTREE 5 ET ROUTE D’ACCES AU TERRE-PLEIN
Bâtiment en dur type bureaux RDC en maçonnerie délabré occupé par les forestiers et la société GVM (Pont-
1 BAT 10 000 000
bascule)
2 EQUIP Pont-bascule sur une infrastructure d’accueil en béton armé avec un état apparent moyennement bon 19 000 000
Accès centralisé (En face de
3 EQUIP Mât d’éclairage de 25 m muni de projecteurs LED avec un état apparent moyennement bon PAC 10 000 000
la Gendarmerie)
4 EQUIP Déplacement des équipements et infrastructures amovibles (bureaux containers de la Police et de GVM, etc) 5 000 000
Chaussée de l’entrée jusqu’au magasin JACQUEMORE en pavés de 13 cm avec un état apparent
5 INFRA 2 100 000 000
moyennement bon (Chaussée dans l’ensemble de l’emprise de l’accès centralisé)
TOTAL PAC 2 144 000 000
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 29 A DANS LA ZONE D’EXTENSION 500 /501
Bâtiment type bureaux RDC (terrasse accessible) en maçonnerie utilisé par le personnel en charge de la
1 BAT 27 000 000
gestion de la parcelle. Etat apparent moyennement bon
Accès centralisé
Latrines publiques de 11 cabines, RDC en maçonnerie en cours d’exploitation avec un état apparent SOBEMAP
2 BAT Parcelle 29a 28 000 000
moyennement bon
3 BAT Clôture en maçonnerie servant d’enceinte du terre-plein en état de conservation moyennement bon 36 000 000
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 29 B DANS LA ZONE D’EXTENSION 500 /501
1 BAT Clôture en maçonnerie servant d’enceinte du terre-plein en état de conservation moyennement bon 43 000 000
2 BAT Mirador en maçonnerie pour la surveillance du PTU avec un bon état de conservation 23 000 000
3 BAT Préau type hall d’entrée en structure métallique et fondation en béton armé N°1 en bon état de conservation 6 000 000
4 BAT Préau type hall d’entrée en structure métallique et fondation en béton armé N°1 en bon état de conservation 9 000 000
5 BAT Hangar pour parking avec poteaux en BA et toiture en bac alu en bon état de conservation 400 000
02 Portails métalliques d’entrée coulissants sur rails en tôle métallique galvanisée/ossature en tube galvanisé 31 000 000
6 EQU
avec un bonne état de conservation
Accès centralisé PTU
7 BAT Guérite en maçonnerie plus utilisée dans un état délabré SOBEMAP 1 000 000
Parcelle 29b
8 BAT Local Groupe électrogène en maçonnerie inusité dans un état délabré 1 000 000
Bâtiment type bureaux RDC en maçonnerie (06 bureaux) occupé par la Douane pour la gestion du Parc 38 000 000
9 BAT
Tampon Unique dans un état de conservation moyennement bon
10 BAT Hangar en structure métallique servant de préau d’attente en bon état de conservation 4 000 000
Terre-plein y compris réseau d’assainissement avec un revêtement en pavés de 13 et de 20 dans un état de 2 870 000 000
11 INFRA
conservation moyennement bon
12 EQUIP Déplacement des équipements et infrastructures amovibles 5 000 000
TOTAL SOBEMAP 3 122 400 000
2
PROJET CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Montant FCFA HT
numéro de parcelle
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 13 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
1 BAT Entrepôt de stockage de coton en maçonnerie N°1 en cours d’exploitation en bon état de conservation 441 000 000
2 BAT Entrepôt de stockage de coton en maçonnerie N°2 en cours d’exploitation en bon état de conservation 353 000 000
ACCES CENTRALISE
Bâtiment en maçonnerie type vestiaire pour agents (02 locaux) en cours d’exploitation dans un état de
3 BAT CBCT JACQMORE 2 000 000
conservation moyennement bon
Parcelle 13
Terre-plein y compris réseau d’assainissement avec un revêtement en pavés de 13 dans un état de
4 INFRA 132 000 000
conservation moyennement bon
TOTAL CBCT 928 000 000
CONSTRUCTION D’UN ACCES CENTRALISE A L’OUEST DU PORT - PARCELLE 12 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
Bâtiment en maçonnerie type bureau (Cellule Scanner-Douanes-Port) à l’abandon dans un état de
1 BAT 26 400 000
conservation moyennement bon
Bâtiment en maçonnerie type hangar (Quai de déchargement) à l’abandon dans un état de conservation
2 BAT 11 000 000
moyennement bon
3 BAT Abri groupe désaffecté à l’abandon dans un état de conservation moyennement bon ACCES CENTRALISE 300 000
Clôture grillagée d’enceinte avec fondation en maçonnerie, poteaux en tube galvanisé, grillage métallique en Cellule Scanner Douanes
4 BAT DOUANE 38 000 000
bon état de conservation Parc matières dangereuses
5 EQUIP 2 portails métalliques (01 coulissant et 01 à 2 battants) pour clôture grillagée en bon état de conservation Parcelle 12 3 500 000
6 BAT Clôture d’enceinte en maçonnerie séparant le bâtiment de la cellule de scan en bon état de conservation 3 000 000
7 INFRA Caniveau d’assainissement en BA de 80 x 80 en bon état de conservation 16 000 000
8 INFRA Terre-plein en pavés de 13 cm et béton en bon état de conservation 336 000 000
9 BAT Clôture en maçonnerie délimitant la parcelle en état de conservation moyennement bon 26 000 000
TOTAL DOUANE 460 200 000
3
Récapitulatif des coûts des infrastructures affectées présentes dans la zone du projet de prolongement du bassin portuaire de 220 m vers
l’ouest
PROJET CONCERNE et
N° Code Description du bien affecté Concession Montant FCFA HT
numéro de parcelle du PAC
INFRASTRUCTURES DU PAC DANS L’EMPRISE PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST HORS PARCELLES CONCESSIONNAIRES
Terre-plein et route d’accès avec un revêtement en pavés de 13 dans un état de conservation moyennement Zone entre la darse et les
1 INFRA PAC 1 512 000 000
bon parcelles 1 et 5
PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST - PARCELLE 1 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
1 INFRA Retour du mur de quai sud en paroi moulée en bon état de conservation PAC 70 000 000
2 BAT Bâtiment en maçonnerie à usage de sous station électrique dans un état de conservation moyennement bon PAC 83 000 000
Déplacement de la centrale électrique thermique constituée de 5 groupes de 2 MW chacun y compris tous les
3 EQUIP 400 000 000
équipements amovibles en bon état de conservation
ZONE D’EXTENSION DU
4 BAT Bâtiment en maçonnerie à usage de guérite de sécurité/contrôle en bon état de conservation 1 300 000
BASSIN
5 EQUIP Mât d’éclairage de 25 m muni de projecteurs LED dans un état de conservation moyennement bon BOLLORE 10 000 000
Parcelle 1
6 EQUIP Prises frigorifiques (200) pour conteneurs réfrigérés en bon état de conservation SMTC 27 500 000
Terre-plein logistique y compris réseau d’assainissement, déplacement de réseaux, etc en cours
7 INFRA 2 112 000 000
d’exploitation dans un état de conservation moyennement bon
8 BAT Clôture d’enceinte de la concession en maçonnerie en bon état de conservation 54 000 000
TOTAL BOLLORE SMTC 2 604 800 000
PROLONGEMENT DU BASSIN PORTUAIRE DE 220 M VERS L’OUEST - PARCELLE 5 DANS LA ZONE D’EXTENSION OUEST
Bâtiment en maçonnerie à usage de poste de transfo et de magasin en cours d’exploitation dans un état de
1 BAT PAC 109 000 000
conservation moyennement bon
Hangar en structure métallique pour entretien pneumatique en cours d’exploitation en bon état de
2 BAT 1 500 000
conservation
3 EQUIP Aire de lavage d’engins avec rampe en cours d’exploitation dans un état de conservation moyennement bon 1 000 000
4 BAT Hangar d’atelier mécanique en BA en cours d’exploitation dans un état de conservation moyennement bon 101 000 000
ZONE D’EXTENSION DU
Bâtiment en maçonnerie à usage de réfectoire en cours d’exploitation en état de conservation moyennement
5 BAT BASSIN 6 000 000
bon
COMAN Parcelle 5
6 BAT Bâtiment administratif en maçonnerie composé de 3 blocs en bon état de conservation 105 000 000
7 EQUIP 03 Mâts d’éclairage de 25 m muni de projecteurs LED dans un état de conservation moyennement bon 30 000 000
8 EQUIP Séparateur d’hydrocarbures (nombre : 02) en béton armé dans un état de conservation moyennement bon 2 000 000
9 BAT Clôture d’enceinte en éléments BA amovibles surmontés de grilles métalliques en bon état de conservation 25 000 000
Terre-plein logistique y compris réseau d’assainissement avec un revêtement en pavés de 13 cm dans un état
10 INFRA 2 539 000 000
de conservation moyennement bon
TOTAL COMAN 2 810 500 000
TOTAL PAC 1 774 000 000
4
Récapitulatif des coûts des infrastructures affectées présentes dans la zone du projet de construction d’un parking gros porteur
COMAN S.A.
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
SOBEMAP
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
Benin Terminal
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou
CBCT
Etude d’Impact Environnemental et Social Globale
du Projet de modernisation infrastructurelle du Port de Cotonou