Geraldm Espa Ing 07

UNIVERSTE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIORAT
Présenté par : GERALD Morat
En collaboration avec la
P PROMOTION 2005 P
UNIVERSTE D’ANTANANARIVO
ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
DEPARTEMENT HYDRAULIQUE
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIORAT
Présenté par : GERALD Morat
Membres de Jury
Président du jury : Monsieur RAMANARIVO Solofomampionona

Enseignant Chercheur à l’E.S.P.A
Rapporteur : Monsieur LALA RAKOTOSON Serge

Directeur Technique Adjoint à la SOMEAH
(Société Malgache d’Etudes et d’Applications Hydrauliques)
Examinateurs : - Monsieur RAKOTO David

- Monsieur RANDRIANASOLO David

- Monsieur RAFALIMANANA Mampitony

Date de soutenance : 20 Septembre 2007
En collaboration avec la
REMERCIEMENTS
C’est un grand plaisir pour moi de vous représenter ce mémoire qui s’intitule «La
modélisation dynamique du réseau de drainage, application au drainage de la ville
d’Ambilobe» qui n’aurait pu être réalisé sans l’intervention et la collaboration des
personnes enseignantes auxquelles je veux leur adresser mes très vifs et sincères
remerciements :
Tout d’abord je rends grâce au Bon Dieu tout puissant car sans Lui, je n’aurais pu
mener à terme mes études ensuite, j’adresse ma profonde gratitude à :
 Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Directeur de l’Ecole Supérieure

Polytechnique d’Antananarivo
 Monsieur RAMANARIVO Solofomampionona, Chef de département de la

filière Hydraulique, mon Encadreur pédagogique et qui nous fait l’honneur
de présider ce mémoire.
 Monsieur Serge Lala RAKOTOARISON, Directeur Technique Adjoint à la

SOMEAH, mon rapporteur qui n’a pas ménagé son temps, malgré ses
lourdes responsabilités, à me donner conseil et m’avoir aidé avec toutes
ses possibilités tout au cours de l’élaboration de mon travail.
 Et à tous les membres de jury qui sont présents ici, qui ont bien voulu
accepter de juger la valeur de ce mémoire.
 Tous les enseignants de la filière Hydraulique qui nous ont formés durant
ses années d’études.
 A ma famille :
 Mes parents pour leur soutien moralement et financière
 Mon oncle et ma tante pour leur aide
 Mes sœurs et mes amies
Je vous remercie infiniment et vous souhaite de passer un bon moment en ma
compagnie
DECLARATION SUR L’HONNEUR
Je soussigné, GERALD Morat, auteur de ce mémoire intitulé : « Modélisation

Dynamique d’un Réseau de Drainage - Application au Drainage de la ville
d’Ambilobe » déclare sur l’honneur que
- Ce document est le résultat de mes travaux de recherche personnelle,
travaux qui n’ont pas encore été publiés ;
- Dans ce mémoire, je n’ai pas copié ni reproduit des œuvres d’autrui ;
- Conformément à l’usage de travaux destinés au public, j’ai précisé dans la
bibliographie les sources exactes des extraits et documents exploités.
Fait à Antananarivo, le 15 septembre 2006

LISTE DES ACRONYMES
EPA.SWM : Environmental Protection Agency, Storm Water Management Model

RN : Route National
SIRAMA : Siramamy Malagasy
RGP : Renseignement Générales sur la Population et Habitat
RA : Renseignement Administrative
CHD : Centre d’Hospitalier de Base
CSB : Centre de Santé de Base
IDF : Intensité-Duré-Fréquence
SOMEAH : Société Malgache d’Etude et Application Hydraulique
BCEOM : Bureau Central d’Etude pour les équipements d’Outre-Mer
USD : United States Dollar (Dollar American)
HIMO : Haute Intensité de Main d’œuvre
BC : Bassin de Calcul
NC : Nœud de Calcul
TS : Time Série
AGETIPA : Agent d’Exécution des Travaux d’Intérêt Public
CN : Curve Number (Coefficient d’aptitude au ruissellement)
ESPA : Ecole Supérieur Polytechnique d’Antananarivo
Var : Variante
LISTE DES FIGURES
Numéro Titre Page
N°1 Localisation de la zone d’Ambilobe dans la province d’Antsiranana 3

N°2 Identification de la zone dans la sous préfecture d’Ambilobe 4
N°3 La commune périphérie de la commune urbaine d’Ambilobe 6
N°4 Découpage en sous-bassins versants 27
N°5 Plan des aménagements proposés – Var 1 37
N°6 Les nouvelles conceptions des aménagements proposés Var2 43
N°7 L’écran définissant les paramètres utilisés 50
N°8 Le logiciel montre le caractéristique du modèle 52
N°9 L’écran montre la date d’une simulation et l’heur d’analyse 58
N°10 Traçage des sous bassins sur le logiciel 65
N°11 Modèle de précipitations sur EPA SWMM 65
N°12 Traçage des jonctions et canaux d’évacuations 71
L’écran définissant les paramètres de temps et d’unité de mesure
N°13 dans le modèle 72
N°14 L'écran montrant les résultats de l'analyse avec 73
N°15 Courbe de variation des débits et des vitesses dans le canal C1 76
N°20 Résultats de la simulation en couleur codée 84
N°21 Le tracé du profil par la simulation du canal C1 86
N°22 Tracé du canal C2 87
N°23 Ligne d’eau dans C1 conflue avec C2 au point NC14 87
LISTE DES TABLEAUX
Numéro Titre Page
N°1 Liste des communes dans la sous-préfecture 5

N°2 Superficie de bassin versant 8
N°3 Effectifs de la population d’Ambilobe 9
N°4 Taux de croissances de la population 10
N°5 Répartition des établissements 10
N°6 Taux de scolarisations niveau primaire (Public et privé 2000-2001) 10
N°7 Nombres des infrastructures Publics et Privées 11
N°8 Autre infrastructure sanitaire 11
N°9 Répartition des personnels soignant par catégorie 12
N°10 Système d’approvisionnement en eau 12
N°11 Répartition des infrastructures socioculturelle et sportive 14
N°12 les trois états de collecteurs 16
N°13 L’indication sur l’état physique des collecteurs. 16
N°14 Intensité de pluie (mm/h) 25
N°15 Hauteur de pluie (mm) 25
N°16 les débits pluviaux de chaque bassin versants 29
N°17 Norme technique du collecteur 32
N°18 Différentes critères entre les deux 34
N°19 Caractéristiques des nouveaux caniveaux pour Variante 1 38
N°20 Caractéristiques des nouveaux caniveaux pour Variante 2 44
N°21 Débits pluviaux de période de retour Biennale et Décennale 62
N°22 Les caractéristiques Input des sous bassins 63
N°23 Calcul de précipitation par méthode d’Alternating Block 68
N°24 Côtes et longueurs des canaux 69
N°25 les Inputs des jonctions 70
N°26 les Inputs des canaux 71
N°27 Résultats de la simulation dans le canal C1 81
N°30 Résultats dans le canal C4 et C5 83
Comparaison des résultats du modèle et avec la méthode
N°31 classique 85
SOMMAIRE
INTRODUCTION................................................................................................................................................... 1
PARTIE I : GENERALITES................................................................................................................................. 3
Chapitre I : SITUATION DE LA ZONE D’ETUDE........................................................................................... 3
I - Présentation de la zone..............................................................................................................................3
I-1- Localisation de la zone........................................................................................................................3
I- 2- Historique..........................................................................................................................................7
II - Données physiques.................................................................................................................................... 7
II-1-Climatologie...................................................................................................................................... 7
II-2-Topographie.........................................................................................................................................8
II-3- Hydrologie fluviale..........................................................................................................................8
II- 4- Géologie..........................................................................................................................................9
II- 5- Milieu naturel................................................................................................................................. 9
III – socio-économique.................................................................................................................................. 9
III-1- Renseignement socio-économique.................................................................................................9
III-1-1-Population................................................................................................................................. 9
III-1-2- Education................................................................................................................................10
III-1-3- Santé....................................................................................................................................... 11
III-1-4-Situation en eau potable...................................................................................................... 12
III-2- Contexte socio – économique......................................................................................................... 13
III-2-1- Fonction Résidentielle.......................................................................................................... 13
III-2-2- Fonction Commerciale........................................................................................................... 13
III-2-3- Fonction Educative...............................................................................................................13
III-3- Infrastructure socio-économique..................................................................................................14
Chapitre II : DIAGNOSTIC DU RESEAU DE DRAINAGE EXISTANT ET ORIENTATIONS DU
RESEAU PROPOSE AVANT LA REHABILITATION.................................................................................. 15
I - Situation du système d’assainissement de la ville d’Ambilobe............................................................... 15
I -1-Introduction.....................................................................................................................................15
I – 2 Drainage des eaux pluviales.......................................................................................................... 15
I-2-1-Description du réseau.................................................................................................................15
I-2-2-Caractéristique hydraulique du réseau....................................................................................... 17
I-2-3-Fonctionnement du réseau de drainage ..................................................................................... 17
I-2-4-Appréciation sur l’efficacité du réseau...................................................................................... 18
I-3-Evacuation des eaux usées domestique...............................................................................................18
I- 4-Milieu récepteur ................................................................................................................................ 19
I – 5 Assainissement individuelle............................................................................................................. 19
II- Orientation principale du projet de réhabilitation.....................................................................................20
PARTIE II : DIMENSIONNEMENT DU RESEAU DE DRAINAGE DE LA VILLE D’AMBILOBE

SUIVANT LA DEMARCHE CLASSIQUE....................................................................................................... 21
Chapitre I : La conception du réseau de drainage d’eau pluvial........................................................................ 21
I-Etapes menant a la conception d’un réseau de drainage............................................................................. 21
II-Nature des réseaux de drainages ...............................................................................................................22
III-Estimation des débits pluviaux à évacue.................................................................................................. 24
IV-Calculs des débits pluviaux .....................................................................................................................24
V- Débits pluviaux à l’aide d’un courbe IDF................................................................................................ 25
V-1 Pluies de courtes durées à la station d ’ANTSIRANANA, Etude BCEOM, 1967...........................26
V-2 LES DEBITS PLUVIAUX DE CHAQUE BASSINS SONT CALCULES DANS LE TABLEAU
SUIVANT................................................................................................................................................. 29
I - Introduction ..............................................................................................................................................31
II- Les étapes de la dimensionnements du collecteur ................................................................................... 31
II-1- Condition de dimensionnement de la conduite.................................................................................31
II-2-Formule du dimensionnement des collecteurs...................................................................................32
III- Principes d’aménagements...................................................................................................................... 32
III-1-Les collecteurs :................................................................................................................................32
III-2- Les normes techniques.................................................................................................................... 32
IV- Choix d’une variante technique envisager ............................................................................................. 33
IV-1 Présentation des variantes techniques proposées............................................................................. 33
IV-1-1-variante technique 1................................................................................................................ 34
IV-1-2- variantes techniques 2............................................................................................................ 34
IV-1-3-Appréciation de chaque variante technique............................................................................ 35
IV-2-Description sommaire de chaque variante....................................................................................... 36
IV -2 1 Variante technique 1............................................................................................................... 36
IV-2 -2 Variante technique 2...............................................................................................................42
IV-2-3 -Présentation des variantes ressources proposées................................................................... 47
IV-2-4 Conclusion partielle ................................................................................................................48
Partie III: MODELES INFORMATISES DE SIMULATION DE RUISSELLLEMENT DES EAUX EN

MILIEU URBAIN................................................................................................................................................. 49
Chapitre I : LE LOGICIEL EPA SWMM.......................................................................................................... 49
I- Introduction................................................................................................................................................49
II – CONCEPTION DU LOGICIEL EPA SWMM...................................................................................... 50
II-1-Etape de conception par logiciel........................................................................................................50
II-2-Description de l’étape de calcul.........................................................................................................51
II-3 - Démarrage d’un logiciel EPA SWMM........................................................................................... 53
Chapitre II : ETAPES D’UNE SIMULATION AVEC LE LOGICIEL EPA SWMM......................................63
I - Démarrage du nouveau projet ;.................................................................................................................64
II - Définition du modèle du bassin versant ..................................................................................................64
II-1- Découpage du bassin versant de la ville d’Ambilobe en plusieurs sous bassins..............................64
II-2 Caractéristiques des sous bassins versants selon la méthode classique.............................................67
II-3 Traçage des sous bassins sur logiciel ................................................................................................69
III - Définition de modèle de précipitations.................................................................................................. 70
IV - Définitions des paramètres hydrauliques.............................................................................................. 74
IV-1 Données des canaux et noeuds avec leurs cotes ..............................................................................74
IV-2 Caractéristiques des jonctions et des canaux....................................................................................75
V- Exécution d’une simulation ;....................................................................................................................78
VI-ANALYSE DE SENSIBILITE................................................................................................................ 82
Chapitre III : INTERPRETATION DES RESULTATS.................................................................................... 83
I – Les Courbes de débits et les vitesses d’écoulement dans les canaux....................................................... 83
I-1 Pour le canal C1.................................................................................................................................. 83
I-2 Pour le canal C2.................................................................................................................................. 84
I-3 Pour le canal C3................................................................................................................................. 85
I-4 Pour le Canal C4............................................................................................................................... 86
I-5 Pour le canal C5 :............................................................................................................................... 87
II – les résultats de la simulation au niveau des canaux sous forme des tableaux.......................................88
III- COMPARAISON DES RESULTATS OBTENUS AVEC LA METHODE RATIONNELLE ET LE
MODELE SWMM.........................................................................................................................................92
CONCLUSION GENERALE.............................................................................................................................. 96
ANNEXE 1............................................................................................................................................................. 97
ANNEXE 2 ......................................................................................................................................................... 106

Modélisation dynamique d’un réseau de drainage
Application au drainage de la ville d’Ambilobe
INTRODUCTION
Le niveau élevé des intensités pluvieuses caractérise le régime des précipitations à

Madagascar. Cette caractéristique explique l’importance des ruissellements qui
nécessite une gestion appropriée. Face aux coûts engendrés par la non maîtrise des
eaux pluviales, notamment au niveau des infrastructures routières, les collectivités
commencent actuellement à mesurer l’importance du drainage.
C’est particulièrement le cas de la Commune Urbaine d’Ambilobe qui, avec l’appui

financier de l’AGETIPA et sur la base d’un projet conçu par le bureau d’études
SOMEAH, vient de réhabiliter l’ossature principale de son réseau de drainage.
A Madagascar, la démarche classique adoptée pour le dimensionnement des

réseaux de drainage se base sur l’évaluation des débits pluviaux de pointe par
l’application des méthodes globales comme la méthode rationnelle ou la formule
superficielle de Caquot. Ces méthodes qui ont même été appliquées dans les
régions côtières soumises à l’influence des marées ne sont plus adaptées pour une
gestion plus globale des eaux pluviales, qui ne se limite pas à l’évacuation des
ruissellements mais considère également les possibilités de réduction des
ruissellements à la source et de stockage intermédiaire et temporaire.
C’est pour les besoins d’une telle gestion, qui se trouve par ailleurs davantage
justifiée par les considérations environnementales (préservation ou conservation des
milieux récepteurs), que l’US Environmental Protection Agency a développé le
système de modélisation « Strom Water Management Model » (EPA SWMM)
permettant une représentation plus fine du phénomène de ruissellement (production,
stockage et transfert) et une prise en compte des polluants.
En prenant comme base d’application, le projet de réhabilitation du réseau

d’Ambilobe, l’étude – objet de ce mémoire – s’intéresse particulièrement à
l’application du système EPA SWMM dans le contexte malagasy.
Mémoire de fin d’étude

d’études en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur hydraulique 1
P GERALD Morat; Promotion 2005P P
Le présent mémoire est subdivisé en trois parties :
 Dans la première partie, nous présentons la Monographie de la Sous-

préfecture d’Ambilobe, le diagnostic du réseau de drainage existant avant
la réhabilitation et les orientations principales du projet de réhabilitation
du réseau proposé.
 En deuxième partie, nous examinons le dimensionnement du réseau

d’assainissement d’Ambilobe suivant la méthode rationnelle.
 Dans la troisième et dernière partie, sont présentées la description du

logiciel EPA SWMM 5.0 et son application au réseau de drainage
d’Ambilobe.


PARTIE I : GENERALITES
CHAPITRE I : SITUATION DE LA ZONE D’ETUDE
I - PRÉSENTATION DE LA ZONE
L’objet de ce chapitre est de présenter de manière concise la ville d’Ambilobe pour
comprendre les atouts et les contraintes de cette localité pour un projet
d’assainissement
I-1- LOCALISATION DE LA ZONE
La ville d’Ambilobe est située à 137Km au sud-ouest d’Antsiranana, capitale de la

Province autonome du même nom, elle est traversée du nord au sud par la Route
Nationale N°6 reliant Antsiranana à Amboromalandy (RN4), et de l’Est à l’Ouest par
le fleuve Mahavavy.
Figure N°1 : localisation de la sous préfecture d’Ambilobe dans la province
d’Antsiranana

Figure N°02 : Identification de la zone dans la sous préfecture d’Ambilobe
0 500 1000
Mètre
La sous-préfecture d’Ambilobe est divisée en plusieurs communes dont la liste de tableau ci-
après :

Tableau N°01 : Liste des communes dans la sous-préfecture
Sous préfecture 13 ex-firaisana 15 Communes

Ambilobe Ambilobe
Mantaly Mantaly
Ambatoben’Anjavy Ambatoben’Anjavy
Antsaravibe Antsaravibe
Antsohimbondrona Antsohimbondrona
Anjiabe Ambony Anjiabe Ambony
AMBILOBE Ampondralava Ampondralava
Tanambao-Marivorahona Tanambao-Marivorahona
Ambakirano Ambakirano
Beramanja Beramanja
Betsiaka Betsiaka
Ambarakaraka Ambarakaraka
Nosy Mitsio Nosy Mitsio
Manambato
Ambodibonara
D’une superficie totale de 183 km2 environ, la Commune Urbaine d’Ambilobe est entourée
par les communes Marivorahona (à 29Km), Ambakirano (à 15Km), Beramanja (à 22Km) et
Mantaly (à 8Km).


Figure N°03 : la commune périphérie de la commune urbaine d’Ambilobe
Elle comptait initialement cinq (05) Fokontany dont les voici :
Anoronala (au nord, et à l’est de la RN6),
Antanamariazy (au sud d’Anoronala),
Matiakoho (entre Antanamariazy et le fleuve Mahavavy),
Matsaborileidama (partie en rive gauche du fleuve Mahavavy),
Antafiankasaka (toute la partie à l’ouest de la RN6).
Récemment, quelques Fokontany de Communes environnantes ont été, à la

demande de leur population, inclus dans la Commune Urbaine d’Ambilobe. Il s’agit
des six (06) Fokontany suivants : Mantalimaro, Tsaratanana, Matsaborikilandy,
Ambalamahatsinjo, Sangaloka et Antsoha. La présente étude concerne Ambilobe
Ville, c’est-à-dire, les 5 Fokontany originels dont la population est estimée à un peu
moins de 15 000 habitants (2004).

I- 2- HISTORIQUE
Vers 1810, lors de la conquête du nord, le Roi RADAMA 1er s’était installé dans le quartier de
Leidama, situé à 4 Km de la rive gauche du fleuve Mahavavy. Ce fut l’origine de l’ancienne
ville d’Ambilobe, appelée Ambilobe-Ambany.
A l’époque coloniale, la nouvelle ville d’Ambilobe fut créée en 1912, après le passage du
cyclone Bemitaly. Baptisée Mahavanona, elle était chef lieu de district, et devenue, au fil des
temps, la Commune Urbaine.
Quelques infrastructures datant de la création de la ville existent encore, notamment le bureau

actuel de la Mairie (en cours de transfert), le bâtiment de la Sous-préfecture, le poste du
Commissariat de Police, …
II - DONNÉES PHYSIQUES
II-1-CLIMATOLOGIE
La zone étudiée appartient à la zone climatique « Nord » incluant Antsiranana et Ambilobe.
Elle est caractérisée par :
• une température annuelle élevée de 26°C,
• une amplitude thermique moyenne de 6 à 10°C,
• et la présence de sept mois secs c’est à dire de mai à octobre.

Les vents soufflent selon deux régimes principaux :
 En saison fraîche, il y a une nette dominance des vents de secteur

est, sud-est et sud.
Pendant la saison chaude, la dominance des vents d’est disparaît,

et les vents proviennent du nord-ouest et de l’ouest.
Le total pluviométrique est de 1870 mm. Ambilobe ne compte que 86 jours de pluie, avec un
minimum de 55 jours et un maximum de 118 jours.

II-2-TOPOGRAPHIE
La zone d’étude est caractérisée par :
 Une pente générale orientée Sud - Nord ;
 Des petits thalwegs longitudinaux (Sud Nord) parallèles à la RN6, et se

rejoignant au nord de la ville dans des matsabory (marais),
En nombre élevé dans la région. Ces petits thalwegs servent d’exutoires naturels des
différents collecteurs du réseau d’assainissement de la ville.
 Une zone basse en rive droite de la Mahavavy.,
Cette zone, limite ouest de la ville, normalement non constructible d’après le Plan
d’Urbanisme (1970), mais faisant l’objet de constructions illicites, subit quelquefois
les conséquences des crues du fleuve. Le dernier cyclone GAFILO a aussi provoqué
d’importants dégâts dans cette zone basse (une centaine des personnes disparues).
II-3- HYDROLOGIE FLUVIALE

La rivière Mahavavy prend sa source à l’est de la dorsale centrale du massif du Tsaratanàna
vers 2200 m d’altitude. Le lit est large, coupé par quelques rapides jusqu’à une cinquantaine
de kilomètres au sud d’Ambilobe. Le fleuve s’achève par un immense delta sur lequel sont
installées les plantations de canne à sucre de la SIRAMA.
De sa source à la mer, la Mahavavy mesure 160 km. Le bassin versant couvre une surface de
3 270 km2.
Selon l’ORSTOM, le débit de la Mahavavy serait de 3350 m3/s en fréquence décennale, et de

8250 m3/s en fréquence centennale.
Tableau N°02 : Superficie de bassin versant à l’exutoire du fleuve Mahavavy

Sous-préfecture Fleuve ou rivière Longueur (Km) Superficie bassin versant
(Km²)
Ambilobe Mahavavy Nord 152,400 5120

II- 4- GÉOLOGIE
Le sol de la région d’Ambilobe est de type alluvial. En effet, cette dernière est située dans la
plaine alluviale de la Mahavavy.
Ces sols alluviaux sont de constitutions différentes : sablo-limoneux, limono-sableux, limono-

argileux. Ils forment ainsi des zones sédimentaires très riches, exploitées pour les cultures
industrielles (canne à sucre, coton, riz, tabac, …).
II- 5- MILIEU NATUREL

En gros, la région d’Ambilobe est privilégiée de par sa situation géographique mi-
continentale, mi-maritime. Actuellement, seul le grand massif de l’Ankarana est la seule
réserve de ressources naturelles, et fait l’objet d’une protection particulière.
La ville d’Ambilobe connaît une dégradation environnementale très considérable avec ses
collines environnantes déboisées, et l’assèchement quasi annuel de sa source en eau potable
d’Ambohipiraka, des ruisseaux, et du fleuve Mahavavy qui alimente les plaines de la région.
III – SOCIO-ÉCONOMIQUE
III-1- RENSEIGNEMENT SOCIO-ÉCONOMIQUE

Ce paragraphe présente la situation socio-économique de la zone d’étude
III-1-1-Population
Tableau N°03 : Effectifs de la population d’Ambilobe
Sous- RGPH 1993 R.A (2000)

Population % par Densité Population % par Densité
préfecture
résidente rapport à hab./Km² rapport à hab./Km²
la région la région
AMBILOBE 112917 31,43 13,8 108327 17,8 13
Source : RGPH 1993 /Inventaire du fivondronana 2001
Les projections qui sont basées sur le RGPH démontrent une évolution constante de
la population de 2001 à 2003.


Tableau N°04 : Taux de croissances de la population
Sous-préfecture
RGPH 1975
R.A 1990
2 ,7 Taux moyen en % (1975-1993)
RGPH 1993
Projections
2001 2002 2003
160067
112917
69285
Ambilobe
140624 144527 148582
Source RGPH (1975-1993) Direction Inter-régionale de l’INSTAT Antsiranana 2003
III-1-2- Education
Tableau N°05 : Répartition des établissements
ETABLISSEMENT
Publics Privés
Sous-préfecture
EPP CEG Lycée Ecoles Collège Lycée
Primaire
Ambilobe 154 10 1 32 3 1
Tableau N°06 : Taux de scolarisations niveau primaire (Public et privé 2000-2001)
Sous- 1996-1997 2000-2001

Pop 6-14ans Effectif scolarisé Taux de Effectif
préfecture
scolarisation scolarisé
Ambilobe 28797 18555 64.4 28113

III-1-3- Santé
En tenant compte de l’effectif total de la population, les infrastructures sont

insuffisantes pour assurer la santé publique. En plus des hôpitaux et centres de
Santé de Base publics, il existe d’autres infrastructures sanitaires privées et
confessionnelles qui sont très actives dans les travaux de vaccination et de
distribution des médicaments dans les villages.
Tableau N°07 : Nombres des infrastructures Publics et Privées
Infrastructure Publiques Privées

CHD2 0 1
CHD1 1 1
CSB2 10 4
CSB1 6 3
Source : DIRDS Antsiranana
Tableau N°08 : Autre infrastructure sanitaire
Infrastructure Nombre
Cabinet dentaire 3
Pharmacie privée 3
Pharmacie communautaire 15
Dépôt de médicaments 28
Source : Inventaire de sous-préfecture-DGEP/DPGE Plan 2000
Remarque : La répartition du personnel soignant des service publics de santé est

assez semblable à celle du reste du pays : concentration en ville et disparité en
milieu rural.

Tableau N°09 : Répartition des personnels soignant par catégorie
Classification médecins dentistes Sages- infirmiers Aides-

femmes soignantes
Publics 6 1 9 11 7
privés 6 1 9 32 4
Source : DIRDS Antsiranana 2000
III-1-4-Situation en eau potable
On peut trouver deux catégories de captage d’eau :

1. Par le barrage (à l’aide du JIRAMA)
2. Par le forage
La sous-préfecture d’Ambilobe s’approvisionne par grande partie en eau potable par
système de forage.
Le tableau ci-après montre les différents systèmes d’approvisionnement en eau
potable dans la sous-préfecture.
Tableau N°10: Système d’approvisionnement en eau

278
25
96
139
573
600
1722
5509
28405
19463
Ambilobe
Eau courant
Puits
Sous-préfecture
aspirantePompe
Cours d’eau
Totale ménage
N.D
Camion citerne
Source
Autres
Pompe public
Source : Recensement générale population (RGPH 1993)

III-2- CONTEXTE SOCIO – ÉCONOMIQUE
Ambilobe n’est plus économiquement dominé par l’agriculture, mais cette dernière façonne
toujours son paysage, qui lui donne un aspect rural.
On a trois fonctions essentielles caractérisent la Commune Urbaine d’Ambilobe :
III-2-1- Fonction Résidentielle
Une fonction résidentielle qui s’est fortement développée ces derniers temps,
accélérant ainsi la démographie locale. Ambilobe ville (les 5 Fokontany originels)
compte à ce jour un peu moins de 15 000 habitants comme il a été dit auparavant.
III-2-2- Fonction Commerciale
Une fonction commerciale car la Commune Urbaine d’Ambilobe constitue un centre

principal en terme d’échanges commerciaux dans la région de la Mahavavy. La ville
d’Ambilobe est la « plaque tournante » des mouvements commerciaux dans la
province, puisqu’elle constitue un passage obligé du transport routier dans la région
de DIANA.
III-2-3- Fonction Educative
Une fonction éducative stratégique. En effet, la Commune Urbaine d’Ambilobe

constitue le principal centre d’éducation dans la région.
Pour le cycle secondaire, elle peut répondre aux critères exigés pour la bonne
poursuite de la scolarité, contrairement aux autres communes environnantes.

III-3- INFRASTRUCTURE SOCIO-ÉCONOMIQUE
Le tableau ci-après présent les infrastructures culturelles et sportives dans le

sous préfecture
Tableau N°11: Répartition des infrastructures socioculturelle et sportive
Sous- Culture Sport Loisir

préfecture
Bibliothèque Stade municipal Salle de spectacle
Ambilobe municipale Terrain de basket-ball Salle de cinéma

CHAPITRE II : DIAGNOSTIC DU RESEAU DE DRAINAGE EXISTANT ET ORIENTATIONS

DU RESEAU PROPOSE AVANT LA REHABILITATION
I - SITUATION DU SYSTÈME D’ASSAINISSEMENT DE LA VILLE D’AMBILOBE
I -1-INTRODUCTION
Le diagnostic réalisé en 2004 a permis de cerner toute la problématique de l’assainissement
pour le cas de la ville d’Ambilobe. Réalisé en étroite collaboration avec les entités
compétentes locales, le diagnostic a servi de base à la réflexion sur les possibilités
d’orientations techniques à prendre pour l’étude de réhabilitation.
I – 2 DRAINAGE DES EAUX PLUVIALES
I-2-1-Description du réseau
Le plan n° E-01(voir ANNEXE) montre le système d’assainissement, le sens des écoulements

des eaux et les exutoires.
En vu des vestiges des ouvrages anciens (dalots, fossés, buses), la ville d’Ambilobe avait un
système unitaire, qui lui permettait de drainer convenablement les eaux pluviales. Les
principaux caniveaux se trouvent aux abords du réseau routier.
Au fil des temps, et de par l’absence des travaux d’entretien, ces ouvrages et réseaux se sont
encombrés, bouchés, voire détruites. Quelques tronçons ont, néanmoins, fait l’objet de
travaux de réhabilitation antérieurs, notamment le réseau de collecteurs C2 le long de
l’Avenue de la Marne (RN6).
La longueur totale des collecteurs existants est environ 1715 m.
Les investigations de terrain ont permis d’inventorier trois états de collecteurs :

Tableau N° 12 : les trois états de collecteurs
Bon état : Collecteurs avec les deux berges intactes, et laissant couler
l’eau malgré des dépôts de sable ou détritus.
Encombrés : Collecteurs encombrés jusqu’à 60% de leur section, ne
laissant plus passer l’eau convenablement. Ces collecteurs
sont quelquefois sujets à des débordements.
Détruits : Caniveaux complètement comblés, collecteurs avec les
berges détruites.
Tableau N°13 :L’indication sur l’état physique des collecteurs.
Etat des collecteurs Linéaire %

(m)
Collecteurs en bon état 955 56

Collecteurs encombrés 456 26
Collecteurs détruits 304 18
TOTAL 1 715 100
La description détaillée du système d’assainissement existant est donnée en annexe. Elles

indiquent le nom, la description du collecteur (nature, section, linéaire), ainsi que les
observations faites lors de la reconnaissance du réseau.

I-2-2-Caractéristique hydraulique du réseau
Le système de réseaux actuel est construit avec :
– Des maçonneries de moellons de forme rectangulaire ayant, en

général, comme base : 40 à 80 cm, et comme hauteur : 35 à 70
cm ;
– Du béton armé de forme rectangulaire ayant, en général, comme

base : de 40 à 70 cm, et hauteur : 50 à 70 cm ;
– Des canaux en terre de 150 à 300cm de base, et de 80 à 165cm de

hauteur.
Les pentes sont, en général, les mêmes que celles du réseau routier. Le profil en long du drain
émissaire principal C1 est donné sur la figure n°1 en Annexe 4.
Les ouvrages de franchissement sont de trois types : les dalots, les buses pour le canal C4, et
les ponceaux en maçonnerie ou en béton armé pour le canal C1. Les diamètres des buses sont
de 500 mm. Les dalots ont comme base 150 – 120 – 65 – 55 cm, et comme hauteur 150 – 50 –
45 – 30 cm. Les dimensions des ponceaux sur l’émissaire C1 sont de 250 – 210 – 200 – 190
cm de base et de 165 – 135 – 130 cm de hauteur.
I-2-3-Fonctionnement du réseau de drainage

Le système de réseaux d’assainissement de la ville d’Ambilobe est de type gravitaire.
Il a été conçu pour drainer les eaux vers la plaine au nord de la ville (exutoire de C1, C2 et
C3) et vers le marais Matsabory à l’ouest d’Antafiankasaka (exutoire de C4 et C5).
Compte tenu de l’absence d’entretien, l’écoulement des eaux n’est plus

convenablement maîtrisé. L’eau devient ainsi un facteur de dégradation de l’environnement.
Cette dégradation se manifeste par la mise à nue des fondations des maisons (notamment le
long du collecteur C3) et des racines de certains arbres. Par ailleurs, les routes non
goudronnées sont ravinées (notamment dans le Fokontany de Matiakoho).

I-2-4-Appréciation sur l’efficacité du réseau
Le dysfonctionnement du système d’assainissement actuel est dû aux principales raisons

suivantes :
a. L’importance des linéaires des collecteurs encombrés et détruits illustre

le fait que le réseau n’a pas été entretenu depuis longtemps.
Les produits de l’érosion (sable, limon, …) sont déposés dans les
points bas (plaine exutoire) après les pluies.
b. Quelques sous-bassins d’apport ne sont pas couverts par le système
existant. Ainsi, dans ces zones, l’eau emprunte des chemins
préférentiels pour se déverser dans le drain émissaire principal,
augmentant ainsi l’apport de dépôt dans le canal.
Ces différentes raisons ont servi de guide pour l’amélioration du système d’assainissement,
objet de l’étude d’avant-projet.
I-3-EVACUATION DES EAUX USÉES DOMESTIQUE
Le système d’assainissement décrit précédemment est de type semi-unitaire, c’est-à-dire, il

reçoit ponctuellement des rejets d’eaux usées domestiques en plus des eaux de pluies. C’est le
drain C1 qui est le plus sollicité en matière de collecte des eaux usées domestiques.
Les riverains rejettent leurs eaux domestiques dans le réseau d’assainissement de plusieurs
manières :
– Rejets directs dans les regards,
– Rejets directs dans les caniveaux et canaux,
– Aménagement de petits caniveaux particuliers débouchant dans le

réseau (collecteurs ou ouvrages).
Pour les zones à aspect plus rural, les eaux domestiques sont jetées à même le sol et infiltrées
naturellement ou sont canalisées vers les petits thalwegs et points bas.

I- 4-MILIEU RÉCEPTEUR
La plaine qui sert d’exutoire aux réseaux C1, C2 et C3 se prolonge, en aval du pont
d’Anoronala, vers le nord. Cette plaine en aval est exploitée en rizières et autres champs de
culture.
Compte tenu des phénomènes de dilution et d’auto épuration, on peut admettre que le risque
de pollution de la plaine, dans sa partie aval, est relativement faible.
Le deuxième exutoire est le marais, dit matsabory, non permanent et situé à l’ouest
d’Antafiankasaka. D’une superficie de 2 ha environ, il reçoit les eaux des collecteurs C4 et
C5.
De décembre en septembre, le matsabory est en eau. Pendant cette période, les riverains
l’utilisent pour la pêche et pour l’abreuvage de bétails (ce dernier cas est plutôt ponctuel).
D’octobre en novembre, le matsabory est sec. La surface asséchée sert d’aire de jeux et de
terrain de sport pendant cette période.
I – 5 ASSAINISSEMENT INDIVIDUELLE
L’évacuation des excrétas se fait en majorité dans des latrines à fosse perdue. Cette situation
est très critique puisqu’il apparaît que la nappe phréatique est très peu profonde dans la ville
(on arrive à avoir de l’eau dans les puits à moins de 2 mètres de profondeur). De plus, les
puits côtoient sans distance minimale réglementaire les latrines dans plusieurs localités.
Quelques cas de rejets directs (sans passer par une fosse) d’eaux vannes de WC dans les
collecteurs d’assainissement ont été même décelés, surtout pour le drain émissaire principal
C1.
Cependant, dans le centre ville, plus structuré, plusieurs habitations sont équipées de système
plus élaboré (fosse septique et puisard d’infiltration). Cette technique mérite d’être
recommandée pour l’assainissement individuel en général.

II- ORIENTATION PRINCIPALE DU PROJET DE RÉHABILITATION
Les principes suivants ont conduit à la conception et au dimensionnement des aménagements

proposés pour le système d’assainissement de la ville d’Ambilobe :
1. Le projet de réhabilitation concerne l’ensemble du système

d’assainissement existant. Il s’agira d’effectuer le curage des
tronçons encombrés, la réparation des tronçons endommagés et le
récalibrage des tronçons dont les sections sont jugées insuffisantes.
2. De nouveaux tracés sont proposés pour améliorer le

fonctionnement du système.
3. Deux variantes techniques, développées dans le paragraphe IV-1,

ont été étudiées dans le cadre du présent projet.
4. Le système d’assainissement projeté est de type unitaire : les eaux

usées et les eaux pluviales seront évacuées dans les mêmes
collecteurs.
Le calcul des débits pluviaux et le dimensionnement des collecteurs sont développés

en partie II. Le débit et l’écoulement des eaux sont en fonction d’un certain nombre
de facteurs tels qu’intensité et durée des précipitations, pentes naturelles ou
artificielles, coefficient de ruissellement ; ce dernier dépend de la perméabilité du sol
et de son occupation.

PARTIE II : DIMENSIONNEMENT DU RESEAU DE DRAINAGE DE LA VILLE

D’AMBILOBE SUIVANT LA DEMARCHE CLASSIQUE
Le réseau de drainage de la ville d’Ambilobe draine une superficie de 29 ha. Le

découpage du bassin drainé en sous-bassins homogènes constitue l’étape
préliminaire à l’étude du réseau.
CHAPITRE I : LA CONCEPTION DU RÉSEAU DE DRAINAGE D’EAU PLUVIAL
I-ETAPES MENANT A LA CONCEPTION D’UN RÉSEAU DE DRAINAGE
Avant de proposer un réseau d’assainissement pluvial capable de drainer un

territoire comme le demande son client, l’ingénieur doit franchir, dans l’ordre, les
étapes suivantes :
 Rechercher un certain nombre de documents utiles : cartes
topographiques, cartes géologiques, plans d’urbanisme et de zonage.
 Mesurer les aires des sous-bassins.
 Etablir les courbes d’intensité-durée-fréquence (courbes IDF) pour la
région étudiée et choisir la fréquence de précipitation compatible avec le
niveau de risque recherché.
 Identifier les coefficients de Manning relatifs aux diverses surfaces des
bassins et sous-bassin et eaux conduites à installer.
 Lorsqu’il utilise des moyens de calculs informatiques, évaluer le stockage
superficiel sur les surfaces perméables et dites imperméables.
 Déterminer quelle quantité d’eau s’infiltre dans les sols.
 Calculer, lorsqu’il utilise l’équation rationnelle, les temps d’entrées relatifs
aux divers sous-bassins.
 Calculer les débits à transporter et choisir les conduites et leurs pentes.
 Eviter les dépôts en réalisant au maximum les conditions d’autocurrage
 Eviter la fermentation en assurant une bonne ventilation des ouvrages.

II-NATURE DES RÉSEAUX DE DRAINAGES
Dans l’étude du système d’assainissement urbain, il y a plusieurs types de systèmes

d’évacuation d’eaux telles :
 Le système unitaire ;
 Le système séparatif ;
 Le système pseudo séparatif,
a. EN SYSTÈME UNITAIRE, l’écoulement des eaux pluviales peut jouer le rôle de chasse
mais, la période sèche étant susceptible de se prolonger, il se révèlera plus
difficile d’assurer l’auto-curage des canalisations qu’avec le système
séparatif ; en effet les ouvrages unitaires calculés pour le passage des débits
d’eaux pluviales sont de plus grandes dimensions et moins bien adaptés par
conséquent à l’écoulement des effluents de temps sec.
b. LE SYSTÈME SÉPARATIF est plus cher et plus difficile de mis en œuvre lorsqu’ il exige
un double réseau de canalisation souterraine. Ce système peut être
avantageux lorsque la plus grande partie des eaux pluviales proviennent soit
des rues de zones basses en bordure de cours d’eau récepteur, soit de zones
périphériques à faible densité de construction (c'est-à-dire pente des rues :
5mm/m au moins).
c. LE SYSTÈME PSEUDO SÉPARATIF reçoit les eaux usées et toute une partie des eaux de
ruissellement en provenance décrits des propriétés riveraines tandis que les
eaux de ruissellement en provenance de chaussées sont évacuées par les
caniveaux et éventuellement par quelque tronçon d’ouvrages pluviaux.
L’avantage de ce système est q’il n’y a pas lieu de séparer les eaux de
ruissellement et les eaux usées en provenance d’un même immeuble.
En principe, selon la nature des eaux à évacuer, on recourt à l’un ou l’autre des trois
types de réseaux d’égouts suivants :
 Le réseau d’égouts sanitaire ;
 Le réseau d’égouts pluvial ;


 Le réseau d’égouts unitaire.


Dans notre cas, on prend les réseaux des eaux pluviaux qui reçoivent toutes les
eaux de ruissellement y compris celles provenant des drains de fondation et celles
fournies par les drains de toitures selon les politiques locales.
Nous estimons que le système séparatif n’est pas rentable car les eaux usées sont
très négligeables par apport à l’eau de pluie.
III-ESTIMATION DES DÉBITS PLUVIAUX À ÉVACUE

Les débits pluviaux à évacuer par un réseau de drainage sont liés directement aux deux
paramètres suivants :
Pluviométrie,
Bassin versant rattaché au réseau.
IV-CALCULS DES DÉBITS PLUVIAUX
Les débits pluviaux ont été calculés suivant la méthode rationnelle :
Q=CiA
C : Coefficient de ruissellement
i : Intensité de pluie (biennale pour les caniveaux, décennale pour

l’émissaire principal)
A : Superficie du bassin
 : Coefficient d’abattement prenant en compte la distribution spatiale des

averses et l’amortissement volumétrique du système hydrologique
Compte tenu de la structure de la ville (bien structurée) et de la basse densité des habitations,
la méthode rationnelle a été préférée à la méthode superficielle. De plus, la méthode
rationnelle convient mieux au réseau moyennement dense projeté (de l’ordre de 80 m/ha).


Coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement est en fonction de la capacité d’infiltration du sol. Il dépend

des conditions de sol, de la pente du terrain et de son mode d’occupation. Nous avons adopté
un coefficient de ruissellement global de 0,55 correspondant a la plate-forme en enrobée.
V- DÉBITS PLUVIAUX À L’AIDE D’UN COURBE IDF
Les courbes IDF représentent graphiquement la variation de l’intensité moyenne de la pluie en

fonction de sa durée, pour des pluies de courte durée (inférieur de 3h), et pour divers
intervalles de récurrence.
La loi « Intensité – Durée – Fréquence » est d’une importance fondamentale dans l’estimation
des débits pluviaux. En effet, elle permet la détermination de l’intensité moyenne maximale
possible d’une averse d’une fréquence et durée données.
La formule de base utilisée est celle de MONTANA :
i (t,F) = a (F) tb(F)
i : Intensité de pluie de durée t et de fréquence F
a, b : Paramètres dépendant de la fréquence F
Faute de données relatives à la région d’Ambilobe, nous avons pris comme référence
les valeurs des intensités des pluies de courte durée de la région d’Antsiranana. De plus, ces
valeurs semblent être les plus élevées pour la région « nord ».
Les tableaux suivants donnent la loi IDF pour cette région, ainsi que la hauteur de pluie
correspondante.

V-1 PLUIES DE COURTES DURÉES À LA STATION D ’ANTSIRANANA, ETUDE BCEOM, 1967
Tableau N°14 : Intensité de pluie (mm/h)
Durée de pluie Période de retour (ans)
1 2 5 10
5 136 157 172 183

15 89 102 115 124
30 61 75 87 95
60 41 53 65 73
L’utilisation de l’équation rationnelle exige qu’on choisisse une intensité de la pluie, I, qui
soit adéquate, intensité qu’on obtient à l’aide des courbes d’intensité-durée-fréquence tracées
pour la région dans laquelle le bassin versant est situé.
Tableau N°15 : Hauteur de pluie (mm)
Durée de pluie Période de retour (ans)
1 2 5 10
5 11 13 14 15
15 22 25 28 31
30 30 37 43 47
60 41 53 65 73


Les pluies de courte durée de la région sont toujours intenses, sans grand écart entre les
intensités des différentes périodes de retour. En effet, pour une durée déterminée, les
intensités pour les quatre fréquences considérées sont relativement uniformes.
Station d'ANTSIRANANA
Courbes Intensité - Durée - Fréquence (BCEOM, 1967)
200
P = 1 an
180 P = 2 ans
P = 5 ans
160 P = 10 ans
140
120
Intensité (mm/h)
100
80
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
Durée (min)
BASSINS ELEMENTAIRES ET SOUS BASSINS D’INFLUENCE

Les bassins et sous-bassins d’influence ont été déterminés à partir de photos aériennes au 1 /
8000ème et de levés de points cotés faits par SOMEAH en avril 2004.
Les bassins élémentaires sont drainés par les collecteurs projetés. Leur découpage en sous-
bassins d’influence tient compte du tracé des collecteurs. Les points de calcul du débit pluvial
correspondent aux points d’entrée dans le réseau d’assainissement proposé.
On présente sur la figure « Découpage en sous-bassins » les bassins d’influence et les points
de calcul.

Modélisation dynamique d’un réseau de
drainage
Application au drainage de la ville
d’Ambilobe
Figure N°4 : Découpage en sous-bassins versants

V-2 LES DEBITS PLUVIAUX DE CHAQUE BASSINS SONT CALCULES DANS LE TABLEAU
SUIVANT

drainage
d’Ambilobe
ASSAINISSEMENT D’AMBILOBE
Débits Pluviaux
(Méthode rationnelle)
Superficie Coeff. Temps de concentration Débit (l/s)

Nom Nœud Bassins drainés Collecteur (ha) Ruissellement (min)
existant (**) (***) Période de retour (ans)
1 2 5 10
NC21 BC21 C2a 1.118 0.51 15 142 162 183 198
NC22 NC21+BC22 C2a 2.201 0.51 15 279 320 361 389
NC23 NC22+BC23+BC24 C2a, C2b, C2c 3.705 0.51 15 470 538 607 655
NC24 NC23+BC25 C2a, C2b, C2c, C2d 3.866 0.51 15 490 562 633 683
NC11 BC11+BC12 C1 8.206 0.51 18 975 1129 1279 1382

NC12 NC11+BC13+BC14 C1 16.279 0.51 26 1588 1907 2191 2383
NC13 NC12+BC15+BC16 C1 18.802 0.51 28 1734 2106 2431 2648
C1, C2a, C2b, C2c,
NC14 NC13+BC17+BC18+NC24 C2d 23.503 0.51 30 2043 2511 2913 3181
NC31 BC31+BC32 C3a 1.402 0.51 15 178 204 230 248

NC32 NC31+BC33+BC34 C3a, C3b 2.854 0.51 15 362 415 468 504
NC33 NC32+BC35 C3a, C3b 2.940 0.51 15 373 427 482 519
NC41 BC41+BC42 C4 0.943 0.51 15 120 137 155 167

NC42 NC41+BC43+BC44 C4 1.695 0.51 15 215 246 278 299
NC51 BC51 C5 0.649 0.51 15 82 94 106 115
TABLEAU N°16 : les débits pluviaux de chaque bassin versants

CHAPITRE II CONDITION HYDRAULIQUE DES RÉSEAUX DU DRAINAGE DES EAUX PLUVIAUX
I - INTRODUCTION
Nous avons étudié divers sujets dont l’hydrologie, les écoulements dans les
conduites, l’évaluation des débuts d’eaux pluviales et des eaux usées d’origine
domestiques et les facteurs de pointe maximum et minimum. Dans ce paragraphe,
nous allons montrer à l’aide des explications théoriques et des exemples
d’applications, ce qu’un ingénieur doit apporter ses connaissances pour calculer les
dimensions des conduites d’égout et déterminer les sites des bouches d’égout.
II- LES ÉTAPES DE LA DIMENSIONNEMENTS DU COLLECTEUR
II-1- CONDITION DE DIMENSIONNEMENT DE LA CONDUITE
Pour calculer les dimensions d’une conduite d’eau pluviale, on doit connaître :
• Les dimensions du bassin versant à desservir ;
• Les caractéristiques des courbes IDF de la région où est situé ce bassin
versant ;
• La pente moyenne du bassin versant dans la direction de sa décharge ;
• Les caractéristiques de la surface du bassin versant, afin d’évaluer le
coefficient de ruissellement de ce bassin ;
• Les renseignements permettant d’évaluer le chemin le plus long que l’eau de
ruissellement parcourt pour atteindre la décharge (dans le cas d’un sous
bassin versant urbain) ;
• Les renseignements et équations qui permettent de calculer le plus long
temps que met le ruissellement pour atteindre la décharge ;
• Et le choix du concepteur en ce qui concerne la dimension des conduites
d’égout et le calcul des vitesses d’écoulement des eaux dans ces conduites :
calcul du ruissellement relatif à un sous bassin versant ; approche théorique ;
approche pratique préliminaire ; et approche pratique finale.

II-2-FORMULE DU DIMENSIONNEMENT DES COLLECTEURS
Pour le calcul des collecteurs, nous avons utilisé la formule de Manning Strickler :
Q = K S R2/3 I1/2
K : Coefficient de Strickler (dépendant de la nature du collecteur)
S : Section hydraulique
R : Rayon hydraulique
I : Pente sur le tronçon de collecteur
Les collecteurs étant des caniveaux rectangulaires en béton armé, le coefficient de Strickler
ont été pris égal à 70. Les caniveaux ont été calculés pour des pluies biennales.
III- PRINCIPES D’AMÉNAGEMENTS
III-1-LES COLLECTEURS :
Les collecteurs consistent essentiellement en des caniveaux rectangulaires en béton

armé, munis de dalles de couverture. Ce choix est justifié par les diverses
contraintes à savoir (réseau unitaire, faiblesse des pentes, insertion dans le tissu
urbain, facilité d’entretien). De plus, ce choix permet d’éviter la prolifération des
herbes, et facilite l’écoulement des eaux.
III-2- LES NORMES TECHNIQUES
Les normes techniques retenues pour la définition des caractéristiques du système

d’assainissement sont présentées ci-dessous :

Tableau N°17 : Norme technique du collecteur
Infrastructures Normes Observations
COLLECTEURS
Nature En Béton armé

Section Rectangulaire
Coefficient de Strickler K = 70 Caniveau en béton armé
Pente minimale 2 m/Km
Revanche 10 cm Marge au-dessus de la ligne
Vitesse minimale 0.6 m/s d’eau
d’écoulement Pour l’auto curage en temps
Vitesse maximale sec
3.0 m/s
d’écoulement Pour éviter
l’endommagement des
parois
OUVRAGES
Dalot En béton armé Ouvrage de traversée
IV- CHOIX D’UNE VARIANTE TECHNIQUE ENVISAGER
IV-1 PRÉSENTATION DES VARIANTES TECHNIQUES PROPOSÉES
Pour la réhabilitation du système d’assainissement de la ville d’Ambilobe, deux variantes

techniques sont envisagées (cf. Plan des aménagements proposés – Variante technique 1, et
Plan des aménagements proposés – Variante technique 2)

IV-1-1-variante technique 1
Dans la variante technique 1, le système d’assainissement est conçu pour soulager le réseau de
collecteurs C2. En effet, ce dernier présente actuellement un problème de forte stagnation
d’eau au niveau de son tronçon C2e, canal d’évacuation du réseau vers l’émissaire principal
C1.
Il s’agira donc de soulager ce réseau C2 en captant les débits apportés par la partie amont du
tronçon C2a actuel (cf. Plan de situation existante), et en les évacuant directement dans
l’émissaire principal C1 sans transiter par le tronçon critique C2e.
En outre, de nouveaux collecteurs seront créés pour améliorer le fonctionnement du système.
IV-1-2- variantes techniques 2
La variante technique 2 reprend globalement le tracé du système proposé dans la première

variante.
La différence est le fait que, pour cette variante 2, trois réseaux sont soulagés (au lieu d’un
pour la variante 1) en terme de débits, à savoir : C1, C2 et C3. En effet, pour ce scénario, il
s’agira de capter les débits apportés par les parties amont des tronçons C2a et C3 actuels, et de
les évacuer vers le canal C4.
La différence entre les deux variantes est présentée dans le tableau ci-dessous :

IV-1-3-Appréciation de chaque variante technique
Tableau N°18 : Différentes critères entre les deux variantes :
Critères Variante 1 Variante 2
Linéaire total 2 310 ml 2 341 ml
Construction Mise en oeuvre facile. La mise en œuvre du

collecteur C4b (reliant C2 à
C4) nécessite d’importants
travaux.
Fonctionnement Permet de soulager le Permet de soulager trois

réseau C2, actuellement réseaux (au lieu d’un seul
critiqué au niveau de son pour la première variante).
tronçon C2e. Permet d’améliorer la
collecte des eaux le long
d’un axe principal (Rue
Alsace Lorraine).
Entretien Facilité d’entretien équivalente (dalles amovibles), mais

moins coûteuse pour la variante 1 qui a un linéaire plus
court.
Taux de desserte 77.8 m/ha 78.9 m/ha

IV-2-DESCRIPTION SOMMAIRE DE CHAQUE VARIANTE
IV -2 1 Variante technique 1
II-4-2-1-1-Trace des collecteurs

Pour la variante technique 1, le système d’assainissement sera constitué par 7 réseaux de
collecteurs (canaux et caniveaux), à savoir : C1, C2, C3, C4, C5, C6 et C7.
Canal C1 :
Le drain émissaire principal C1 gardera son tracé actuel. Il collectera pratiquement toutes les
eaux provenant du Fokontany de Matiakoho.
Etant l’émissaire principal, il servira d’exutoire aux réseaux C2, C6 et C7.
Réseau C2 :
Il est constitué par 5 tronçons : CP2a, CP2b, CP2c, CP2d et CP2e.
Le réseau C2 drainera le bassin situé entre la Rue Verdun, la Rue Alsace Lorraine, la RN6 et
l’axe parallèle à cette dernière (superficie d’environ 1.65 ha). Son tracé actuel sera gardé dans
son intégralité. Toutefois, la partie amont de C2a actuel, entre la Rue de l’Ailette et la Rue
Alsace Lorraine, sera affectée au réseau C7.
Réseau C3 :
Le tracé global du réseau C3 actuel sera gardé. Il s’agira de reconstruire le collecteur C3a
actuel. Le nouveau collecteur sera en béton armé.

Réseau C4 :
Le canal C4 gardera son tracé actuel. Il lui sera ajouté un tronçon C4b qui longera la Rue
Alsace Lorraine pour faciliter les écoulements dans cette zone. Son tracé suivra le ruisseau qui
se rejette dans le matsabory.
Collecteur C5 :
Ce collecteur sera retracé compte tenu des contraintes constatées lors de la reconnaissance.
Il partira de la Rue Santerre. Son tracé se fera parallèlement à C4, c’est à dire vers la Rue
Alsace Lorraine. A ce niveau, il traversera la rue, et longera la ruelle qui traverse la zone
d’habitations au sud du matsabory. Il débouchera à la fin dans le marais.
Collecteur C6 :
C’est un nouveau collecteur qui sera créé le long de l’Avenue Le Myre de Vilers. Il collectera
les eaux de la partie Est de la ville. Il débouchera dans le canal C1.
Réseau C7 :
C7 longera l’Avenue de la Marne. Il suivra le tracé actuel de la partie amont de C2a, mais en
prenant tête au niveau de la Rue Santerre. Il longera ensuite la Rue Alsace Lorraine,
notamment pour desservir la zone de stagnation d’eau à l’Est de la Commune. Il débouchera
dans le canal C1 en aval du ponceau.
(Cf. Plan des aménagements proposés – Var 1)

drainage
d’Ambilobe
Figure N 5 : Plan des aménagements proposés – Var 1

II-4 -2 -1 -2 Caractéristiques des collecteurs

Les collecteurs proposés seront des caniveaux rectangulaires bétonnés, recouverts par des
dalles amovibles en béton armé. Les dalles comporteront des échancrures pour collecter les
eaux de ruissellement. Les dalles seront conçues de manière à pouvoir tolérer les véhicules
stationnant le long de la chaussée.
La largeur de ces caniveaux est de 40 ou 50 cm, avec une hauteur qui variant entre 30 à 90cm.
Le tableau ci-après consigne les caractéristiques des nouveaux caniveaux du système projeté
pour la variante technique 1. Le réseau de collecteurs C2 actuel a une capacité suffisante pour
l’évacuation des bassins correspondants. Leurs caractéristiques seront donc maintenues.
Tableau N°19: Caractéristiques des nouveaux caniveaux pour Variante 1
Réseau Tronçon de Linéaire Section

nouveau (m) (b x h) en cm
caniveau
C3 1 153 m 40 x 40
2 151 m 50 x 60
3 67 m 50 x 60
C5 240 m 50 x 50
C6 1 71 m 50 x 40
2 66 m 50 x 40
3 87 m 50 x 60
4 96 m 50 x 90
C7 1 65 m 50 x 40
3 32 m 50 x 60
4 71 m 50 x 70

Les canaux C1 et C4, actuellement en terre, seront maçonnés (moellons) avec revêtement du
fond par du béton.
II-4 -2 -1 -3 Ouvrages annexes
Les ouvrages annexes au système des réseaux de la variante technique 1 sont :
– Les ouvrages de traversée,
– Les regards,
– Les décharges vers exutoires.
LES OUVRAGES DE TRAVERSÉE
Ce sont des ouvrages de franchissement de collecteurs sous voirie (cf. Annexe 1)
Ils seront constitués par :
– Deux regards en béton armé munis de tampons amovibles en

béton armé ;
– Un dalot en béton armé reliant les deux regards ;
– Un avaloir sur chaque regard ;
– Une grille de protection sur le regard amont pour empêcher

l’obstruction de l’ouvrage par des corps flottants.

LES REGARDS
Les regards seront placés en amont et en aval dans les ouvrages de traversée. Ils seront
rectangulaires, et en béton armé. Une décantation sera réalisée en fond de regard pour
permettre de recueillir les sables et autres détritus, et les empêcher de boucher le dalot.
Ces regards seront constitués en trois types (cf.Annexe1) selon leur schéma de raccordement :
– Type I : amont vers aval ;
– Type II : amont vers latéral ;
– Type III : amont et latéral vers aval.
LES DÉCHARGES VERS EXUTOIRES
Ces ouvrages seront constitués par un ouvrage de tête en béton armé, protégé par des perrés
maçonnés et des enrochements (cf. Annexe 1)
Les ouvrages annexes au système de réseaux de la variante technique 1 sont :
– Les ouvrages de traversée,
– Les regards,
– Les décharges vers exutoires.
LES OUVRAGES DE TRAVERSÉE
Ce sont des ouvrages de franchissement de collecteurs sous voirie (cf. Annexe 1)

Ils seront constitués par :
– Deux regards en béton armé munis de tampons amovibles en
béton armé ;


– Un dalot en béton armé reliant les deux regards ;
– Un avaloir sur chaque regard ;
– Une grille de protection sur le regard amont pour empêcher

l’obstruction de l’ouvrage par des corps flottants.
LES REGARDS
Les regards seront placés en amont et en aval des ouvrages de traversée. Ils seront
rectangulaires, et en béton armé. Une décantation sera réalisée en fond de regard pour
permettre de recueillir les sables et autres détritus, et les empêcher de boucher le dalot.
Ces regards seront de trois types (Voire annexe1) selon leur schéma de raccordement :
– Type I : amont vers aval ;
– Type II : amont vers latéral ;
– Type III : amont et latéral vers aval.

LES DÉCHARGES VERS EXUTOIRES
Ces ouvrages seront constitués par un ouvrage de tête en béton armé, protégé par des perrés
maçonnés et des enrochements (cf. Plan des ouvrages types)
IV-2 -2 Variante technique 2
II-4-2-2-1-Trace des collecteurs

Pour la variante technique 2, le système d’assainissement sera aussi constitué par 7 réseaux de
collecteurs (canaux et caniveaux), à savoir : C1, C2, C3, C4, C5, C6 et C7.
Les réseaux C1, C2, C5 et C6 sont identiques à ceux proposés dans la première variante
technique.
Réseau C3 :
Dans la variante 2, le collecteur C3 prend origine au niveau de la Rue Alsace Lorraine. Le
tracé à partir de ce point jusqu’à l’exutoire est le même que pour la première variante.

Réseau C4 :
Pour cette deuxième variante dont, le réseau C4 sera constitué par 3 tronçons : C4a, C4b et
C4c.
Le premier tronçon, C4a, est formé par le canal C4 actuel qui sera maçonné.
Le tronçon C4b prend son origine à l’intersection de la Rue Santerre et l’Avenue de la Marne.
Longeant la Rue Alsace Lorraine, il bifurque ensuite vers la Rue de Cambrai, et aboutit
finalement à l’exutoire de C4a.
Le troisième tronçon est un collecteur qui à créer le long de la Rue de la Mahavavy, entre la
Rue Santerre et la Rue Alsace Lorraine. Il débouche alors au niveau de cette dernière dans le
collecteur C4b.
- Collecteur C7 :
Dans la deuxième variante, le collecteurC7 prend son origine en face de la Commune et longe
l’Avenue Le Myre de Vilers pour déboucher, après la traversée de l’avenue, dans l’émissaire
principal C1.

drainage
d’Ambilobe
Figure N°06 Les nouvelles conceptions des aménagements proposés Var2

drainage
d’Ambilobe

II-4-2-2-2-Caractéristiques des collecteurs
Comme pour la variante1, les collecteurs proposés seront des caniveaux rectangulaires bétonnés,
recouverts par des dalles amovibles en béton armé. Les dalles comporteront des échancrures pour
collecter les eaux de ruissellement
La largeur de ces caniveaux est de 40 ou 75 cm, avec une hauteur qui varie entre 30 à 90cm.
Le tableau ci-après consigne les caractéristiques des nouveaux caniveaux du système projeté
pour la variante technique 1. Le réseau de collecteurs C2 a une capacité suffisante pour
l’évacuation des bassins correspondants. Leurs caractéristiques seront donc maintenues.
Tableau N°20: Caractéristiques des nouveaux caniveaux pour Variante 2
Réseau Tronçon de nouveau Linéaire Section

caniveau (m) (b x h)
C3 1 38 m 40 x 40
2 151 m 50 x 60
3 67 m 50 x 60
C4 C4b 230 m 75 x 75
C4c 115 m 40 x 40
C5 240 m 50 x 50
C6 1 71 m 50 x 40
2 66 m 50 x 40
3 87 m 50 x 60
4 96 m 50 x 90
C7 71 m 50 x 40
Comme pour la variante 1, les canaux C1 et C4, actuellement en terre, seront maçonnés (moellons)
avec revêtement du fond par béton (cf. Plan n° OT-01)
II-4-2-2-3-Ouvrages annexes
Les ouvrages annexes sont les mêmes que ceux des décrits dans la variante technique1.

IV-2-3 -Présentation des variantes ressources proposées
Pour la réhabilitation du système d’assainissement de la ville d’Ambilobe, deux variantes

ressources sont envisagées.
Les variantes ressources visent à optimiser les ressources locales (disponibilité de la main
d’œuvre et expérience en travaux HIMO). La densité de la population à Ambilobe (150
hab./ha) et le salaire moyen journalier de main d’œuvre (1,6 USD) permettent de
recommander l’utilisation du système HIMO pour la réalisation d’une partie des travaux. Cela
permettrait aussi bien de rentabiliser les ressources qu’à offrir des sources de revenus pour la
population locale.
.a Variante technique 1
La première « variante ressources » consiste à utiliser l’approche HIMO pour les opérations
de curage des collecteurs existants.
Il s’agit des activités suivantes :
– Curage des canaux en terre,
– Curage des caniveaux,
– Curage des dalots.

Les autres travaux (engazonnement, débroussaillage, terrassement en déblai et remblai,
maçonnerie, béton, …) seront confiés à des entreprises ou des tâcherons locaux.
Cette première variante utilise donc les ressources locales pour l’aspect réhabilitation
(désencombrement des collecteurs).

.b Variante technique 2
La deuxième « variante ressource » utilise une quantité la plus importante de ressources

locales.
Il s’agit de confier aux bénéficiaires les activités suivantes, en utilisant l’approche HIMO :
– Curage des canaux en terre,
– Curage des caniveaux,
– Curage des dalots,
– Débroussaillage,
– Engazonnement des berges du canal C1,
– Abattage d’arbres.
Cette deuxième variante utilise donc les ressources locales autant pour l’aspect réhabilitation
(désencombrement) que pour l’aspect renforcement (création de collecteurs, revêtement de
l’émissaire C1), ce dernier ayant un caractère plus délicat.
Pour la première variante, les autres travaux (terrassement, maçonnerie, béton, …) seront
confiés à des entreprises ou tâcherons locaux.
IV-2-4 Conclusion partielle

Pour conclure, les solutions proposées pour améliorer la situation actuelle ont été
basées sur 4 principes d’aménagement :
• Curage de tous les tronçons de collecteur encombrés existants ;
• Réparation des collecteurs endommagés (caniveau ou dallettes) ;
• Remplacement des caniveaux en terre par des canaux en maçonnerie de
moellon ;
• Création des nouveaux collecteurs en béton armé pour, à la fois, densifier et
soulager le système actuel.

PARTIE III: MODELES INFORMATISES DE SIMULATION DE RUISSELLLEMENT

DES EAUX EN MILIEU URBAIN
CHAPITRE I : LE LOGICIEL EPA SWMM
I- INTRODUCTION
Le logiciel SWMM 5 est un modèle informatisé destiné à simuler des hydrogrammes

de ruissellement, c'est-à-dire à calculer la variation, en fonction du temps, du
ruissellement, dû à divers précipitations, et à évaluer les volumes d’eau de
ruissellement.
SWMM a été développé en premier en 1971 et a subi depuis lors plusieurs

améliorations majeures. Il continue à être utilisé largement partout dans le monde
pour organiser l'analyse et le dessin dans le but de quantifier les charges
polluantes : égouts excédents, combinés, égouts sanitaires, et autres systèmes de
l'écoulement dans les régions urbaines, avec beaucoup d'applications dans les
régions non urbaines aussi.
Le composant excédent de SWMM opère sur une collection de sous bassin qui
reçoivent la précipitation conduisant ainsi les charges polluantes. La portion de
l’acheminement de SWMM transporte cet écoulement par un système des canaux,
appareils de stockages/traitements, pompes, et régulateurs.
SWMM traque la qualité et quantité de charges polluantes produites dans chaque
sous bassin, et le courant estimé, profondeur du courant, et qualité d'eau dans
chaque canal pendant une période de la simulation comprise de pas du temps
multiples.

L'édition courante, Version 5, est un récit complet de la parution antérieure. Démarré

sous Windows, SWMM 5 fournit un environnement intégré pour éditer région de
l'étude entré des données, hydrologique courant, hydraulique et simulations de la
qualité de l'eau, et déterminer les résultats dans une variété de formats. Ceux-ci
incluent la région de l'écoulement couleur-codée et le système du transport dressent
une carte, la série du temps trace et tables, intrigues du profil, et analyses de la
fréquence statistiques.
Ce récit le plus tardif de SWMM a été produit par “Water Ressources Division of the
U.S. Environmental Protection Agency's National Risk Management Research
Laboratory with assistance from the consulting firm of CDM, Inc” (Division des
Ressources en eaux de l'environnement Américaine pour la Protection de l'Agence
National du Risque et du Cadre de Laboratoire de Recherche avec l'assistance de
la société de conseil de CDM, Inc.)
II – CONCEPTION DU LOGICIEL EPA SWMM
II-1-ETAPE DE CONCEPTION PAR LOGICIEL
SWMM conceptualise un système de l'écoulement comme une série d'eau et

courants de la matière entre plusieurs compartiments de l'environnement majeurs.
Ces compartiments et le SWMM contiennent :
 Le compartiment de l'Atmosphère dans lequel la précipitation tombe et les

polluants sont déposés sur le compartiment de la surface de la terre. SWMM
utilise des objets de l’orage de pluie pour représenter des entrées de la
précipitation au système.
 Le compartiment de la Surface de la Terre qui est représenté à travers un

objet sous bassin ou plus. Il reçoit la précipitation du compartiment
Atmosphérique dans la forme de pluie; il envoie l'écoulement dans la forme


d'infiltration au compartiment du milieu récepteur et à la phase finale de la
surface et chargements du polluant au compartiment du Transport.
 Le compartiment du milieu récepteur reçoit l'infiltration du compartiment de

la Surface de la Terre et transmet une portion de cet afflux au compartiment
du Transport. Ce compartiment est modelé pour des objets de la nappe
aquifère.
 Le compartiment du Transport contient un réseau d'éléments du transport

(canaux, pompes, et régulateurs) et unités des stockages / traitements qui
transportent de l'eau aux décharges ou aux installations du traitement. Les
afflux à ce compartiment peuvent venir en finale de la surface, le temps sec
sanitaire, ou d'hydrographes programmés par l'utilisateur. Les composants du
compartiment du Transport sont modelés avec Noeud et objets de la jonction.
Tous les compartiments ont besoin de définir dans un modèle SWMM
particulier.
II-2-DESCRIPTION DE L’ÉTAPE DE CALCUL
Pour ce nouveau projet d’Ambilobe, voici donc les étapes à suivre:

• Création du nouveau projet
• Ouvrir un projet existant
• Sauver un projet
• Affichage défauts du projet
• Unités · de mesure
• Saisie des données du calibrage
• Vue de toutes les données du projet
Barre des menus standards


II-3 - DÉMARRAGE D’UN LOGICIEL EPA SWMM
Le démarrage d’une session EPA SWMM se fait par un clique sur l’icône : ‘ EPA
SWMM 5.0’
La figure suivante apparaisse sur l’écran :
Figure N°7 : L’écran définissant les paramètres utilisés
Cette fenêtre permet d’ouvrir un projet qui existe déjà sur l’EPA SWMM 5 ou créer
un nouveau projet grâce au menu File des barres d’outils.
II -2-Apparition d’un projet déjà acquis

Si par exemple nous voulons ouvrir un projet déjà existant, il faut d’abord définir le
nom du projet que nous voulons :

• Dans le menu File, sélectionner Reopen :
Après on clique sur Example1.inp, la fenêtre qui apparaît porte le nom

de ‘SWMM 5- Example1.inp’

II-4-LA VISUALISATION D’UNE DONNÉE DÉJÀ SAISIE
Pour connaître la caractéristique des différents objets du projet, il faut cliquer deux fois
sur ces mêmes objets à savoir (sous-bassin versant, conduites, jonctions ; etc.)
Par exemple sur :
 Subcatchment (Sous bassin versant)
Figure N°8 : Le logiciel montre la caractéristique du modèle

Pour le nouveau projet, il faut saisir les données obtenues auparavant dans les
cases convenables. C’est le cas des autres cases restantes ci-dessous
 Junction
La jonction (Junction) ou le nœud de calcul est les points d’arrivées de l’eau à un
certain endroit définit.

 Conduit (ou canal d’évacuation)

Le nom de la conduite est limité par les deux nœuds ou (jonctions). Par exemple
conduite 1 entre nœud 9 et nœud 10.

 Rain Gage.
Et pour définir le time série dans la caractéristique Rain Gage il faut faire le double-
click sur le nom donné. Exemple dans le toolbar cliquer le menu Time serie et puis
cliquer deux fois le nom TS1

Après avoir défini les différentes caractéristiques de chaque différent objet

concernant le projet d’assainissement, il faut faire procéder à l’analyse à l’aide d’une
barre de menu Project et puis cliquer sur Run Simulation

On obtient alors deux possibilités de résultats ; le 1erreste intact et le 2ndconnait une

anomalie si le paramètre de donnée n’est pas valable sur le projet


Après avoir connue le résultat de l’analyse, on clique sur Ok, et puis on procède à la
vérification des données existantes. Par la suite une nouvelle fenêtre apparaît avec
la date de simulation vue dans la figure suivante :

Figure N°09 : l’écran montre la date de la simulation et le temps d’analyse

CHAPITRE II : ETAPES D’UNE SIMULATION AVEC LE LOGICIEL EPA SWMM
Pour effectuer une première simulation, il est nécessaire de saisir une base de
données pour caractériser le bassin versant et des averses qui seront employées
comme données d’entrée du modèle.
Les principales étapes à suivre pour la simulation sont :
 Démarrage du nouveau projet ;
 Définition du modèle du bassin versant ;
 Définition du modèle de précipitations
 Définitions des paramètres hydrauliques
 Exécution d’une simulation ;
 Visualisation des résultats

I - DÉMARRAGE DU NOUVEAU PROJET ;
Le démarrage d’un nouveau projet est déjà décrit précédemment dans le paragraphe
II- 3 à la 50èm page du livre.
II - DÉFINITION DU MODÈLE DU BASSIN VERSANT
II-1- DÉCOUPAGE DU BASSIN VERSANT DE LA VILLE D’AMBILOBE EN PLUSIEURS SOUS BASSINS
Voici les divers sous bassins (subcatchements) versants qui on trouve dans la ville
d’Ambilobe

drainage
d’Ambilobe

drainage
d’Ambilobe

II-2 CARACTÉRISTIQUES DES SOUS BASSINS VERSANTS SELON LA MÉTHODE CLASSIQUE

Celles ci sont présentées dans le tableau suivant :
Tableau N°21:Débits pluviaux de période de retour Biennale et Décennale
Nom Temps de Coeff. Débits (l/s)

Nœud Bassins drainés concentration (min) Ruissellement Période de retour
(***) (**) (ans)
2 10
NC21 BC21 15 0,51 162 198
NC22 NC21+BC22 15 0,51 320 389
NC23 NC22+BC23+BC24 15 0,51 538 655
NC24 NC23+BC25 15 0,51 562 683
NC11 BC11+BC12 18 0,51 1129 1382

NC12 NC11+BC13+BC14 26 0,51 1907 2383
NC13 NC12+BC15+BC16 28 0,51 2106 2648
NC14 NC13+BC17+BC18+NC24 30 0,51 2511 3181
NC31 BC31+BC32 15 0,51 204 248

NC32 NC31+BC33+BC34 15 0,51 415 504
NC33 NC32+BC35 15 0,51 427 519
NC41 BC41+BC42 15 0,51 137 167

NC42 NC41+BC43+BC44 15 0,51 246 299
NC51 BC51 15 0,51 94 115

Tableau N° 22 Les caractéristiques Input des sous bassins
Sous Bassin Versant
Rain Surface Curve Hyd

Nom Gage Outlet s [ha] Number con Dry Time Raingage :
BC11 Gage S1 NC11 5.58 72 3.75 2 ce sont
BC12 Gage S1 NC11 2.61 72 3.75 2 des
données de
BC13 Gage S1 NC12 6.22 72 3.75 2
BC14 Gage S1 NC12 1.84 72 3.75 2
BC15 Gage S1 NC13 1.91 72 3.75 2
BC16 Gage S1 NC13 0.61 72 3.75 2
BC17 Gage S1 NC14 0.48 72 3.75 2
BC18 Gage S1 NC14 0.35 72 3.75 2
BC21 Gage S1 NC21 1.11 72 3.75 2
BC22 Gage S1 Div1 1.08 72 3.75 2
BC23 Gage S1 NC23 0.86 72 3.75 2
BC24 Gage S1 NC23 0.63 72 3.75 2
BC25 Gage S1 NC24 0.16 72 3.75 2
BC31 Gage S1 NC31 1.1 72 3.75 2
BC32 Gage S1 NC31 0.3 72 3.75 2
BC33 Gage S1 NC32 1.19 72 3.75 2
BC34 Gage S1 NC32 0.26 72 3.75 2
BC35 Gage S1 NC33 0.08 72 3.75 2
BC41 Gage S1 NC41 0.56 72 3.75 2
BC42 Gage S1 NC41 0.37 72 3.75 2
BC43 Gage S1 NC42 0.51 72 3.75 2
BC44 Gage S1 NC42 0.24 72 3.75 2
BC51 Gage S1 NC51 0.64 72 3.75 2
précipitations obtenues par des séries chronologiques.
Curve Number : Cette approche est adoptée par SCS pour estimer l'écoulement à l’exutoire.
Hyd cond : Saturation du sol c'est-à-dire conductivité hydraulique
Dry Time : Le nombre de jour prend un sol entièrement saturé à la gamme typiquement sèche
de valeurs entre 2 et 14 jours.

II-3 TRAÇAGE DES SOUS BASSINS SUR LOGICIEL
Voici donc indiqués dans la figure suivante les noms par défaut de logiciel.


Figure N°10 Traçage des sous bassins sur le logiciel
III - DÉFINITION DE MODÈLE DE PRÉCIPITATIONS
La pluie est introduite dans un menu Rain gage dans le logiciel EPA SWMM.5
indique sur la figure ci-dessous :
Figure N°11 : Modèle de précipitations sur EPA SWMM

On présente ci-après la fenêtre de saisie des données de la précipitation de proje
Une visualisation de la série temporelle est possible pour le contrôle des valeurs
saisies.
Faute de données d’observations, l’approche considérée consiste à construire le

l’hyétogramme de projet à partir des courbes intensité-durée-fréquence suivant la
méthode connue sous le nom “Alternating Block Method”. Le hyétogramme de projet


qui est produit spécifie la hauteur de précipitation pour n pas de succession de temps
durée dt sur la durée totale de l’épisode Td = ndt.
Après avoir choisi la période de retour, l’intensité pluviale est lue sur la courbe IDF
pour chaque durée : dt, 2dt, 3dt, etc. et la hauteur correspondante est obtenue par
multiplication de l’intensité par la durée. En prenant la différence entre les hauteurs
de précipitation obtenues, on retrouve alors la quantité de précipitation à ajouter pour
chaque unité du temps additionnelle dt.
Ces incréments ou « blocks » de précipitation sont réarrangés suivant une séquence

temporelle où l’intensité maximale se retrouve au centre et les autres blocks
disposés par ordre décroissant et alternativement à gauche et à droite du block
central pour former le hyétogramme de projet.
Le tableau ci-après nous montre la construction de l’hyétogramme de projet, pour

une durée totale de 1 h et la période de retour de 10 ans, retenue pour le projet.
Le hyétogramme généré représente un événement d’une période de retour de 10

ans pour la durée totale de 1 h et pour toute durée inférieure centrée sur le bloc
maximal.

Tableau N 23 : Calcul de précipitation par méthode d’Alternating Block

Averse synthétique de 1 h - Période de retour de 10 ans (*)
Durée Intensité Hauteur cum. Incr. Hauteur Incr. Hauteur Période Précipitation
classé Debut Fin
min mm/h mm mm mm min min mm
5 183.0 15.3 15.3 15.3 0.0 5.0 3.3
10 153.5 25.6 10.3 10.3 5.0 10.0 3.9
15 124.0 31.0 5.4 7.1 10.0 15.0 5.2
20 114.3 38.1 7.1 5.8 15.0 20.0 5.5
25 104.7 43.6 5.5 5.5 20.0 25.0 7.1
30 95.0 47.5 3.9 5.4 25.0 30.0 15.3
35 91.3 53.3 5.8 5.2 30.0 35.0 10.3
40 87.7 58.4 5.2 4.6 35.0 40.0 5.8
45 84.0 63.0 4.6 3.9 40.0 45.0 5.4
50 80.3 66.9 3.9 3.9 45.0 50.0 4.6
55 76.7 70.3 3.3 3.3 50.0 55.0 3.9
60 73.0 73.0 2.7 2.7 55.0 60.0 2.7
AMBILOBE (*)
Averse synthétique de 1 h - Période de retour de 10 ans
18.0
(*) Hyétogramme construit suivant le "Alternating Block Method" sur
la base des relations Intensité-Durée-Fréquence des pluies de
16.0 courtes durées à Antsiranana
14.0
12.0
Précipitation (mm)
10.0
8.0
6.0
4.0
2.0
0.0
0.0 5.0 10.0 15.0 20.0 25.0 30.0 35.0 40.0 45.0 50.0 55.0 60.0
Temps (min)


IV - DÉFINITIONS DES PARAMÈTRES HYDRAULIQUES
IV-1 DONNÉES DES CANAUX ET NOEUDS AVEC LEURS COTES
Tableau N°24: Côtes et longueurs des profils des canaux
BC1
BC2
A1=8,21h
A2=8,10ha
a
C=0,51
C=0,51
Amont Aval Lk (m)
Amont Aval Lk(m)
27,37
29,60
26,84 26,38
29,31 5,91
26,68 22,59
28,92 8,86
26,63 17,74
28,05 51,56
BC4
28,08 12,90
BC3
A4=0,84ha
27,69 9,22
A3=2,52ha
C=0,51 31,38
27,47
C=0,51
27,40
Amont 15,61 Aval Lk (m)
Amont Aval Lk (m)
27,40
25,88 20,28
26,61
25,60 12,41
26,49 28,92
25,58 12,27
26,25 56,23
25,51 15,96
26,25 5,74
25,50 15,21
26,17 17,03
25,49 14
25,90 41,10
25,42 7,01
25,60 30,31
25,58 21,47
25,54 38,67
25,49 16,62

IV-2 CARACTÉRISTIQUES DES JONCTIONS ET DES CANAUX
Tableau N°25 : les Inputs des jonctions
Nœud de Calcul
Invert Surcharge
Nom Elev Max Depth Depth
NC11 28.01 1.5 1.5
NC12 27.11 1.5 1.5
NC13 26.45 1.5 1.5
NC14 25.3 1.5 1.5
NC21 27.6 1 1.5
NC23 25.8 1 1.5
NC24 26.52 1 1.5
NC31 26.6 1 1.5
NC32 26.15 1 1.5
NC33 25.9 1 1.5
NC41 27.67 Out Falls
1 1.5
NC42
Nom 26.23
Invert Elev 1 1.5
Out Fall Type
NC51
Out1 2527.71 1 Normal 1.5
Out2 25.3 Normal
Out3 25.15 Normal
Out4 25.87 Normal
Dividers
Invert Elev Dividers
Nom Node Divirted Link Type
Div1 26.8 C3a OverFlow
Invert Elev Node : Altitude de la jonction

Max Depth : Profondeur Maximum
Divirted Link : Nom du lien qui reçoit détourne l'écoulement
Dividers Type : Excédent d’écoulement (OverFlow)
Out Fall Type : Type de chute à l’exutoire

Tableau N°26 : les Inputs des canaux
Canaux d’évacuations
b
In let Out let Lengt Out let H [base
Nom Node Node h Manning Height Type [Hauteur] ] Barrels
m n m m m u
C1 NC11 NC12 180.91 0.02 0.33 Rect Open 1 1 1
C1' NC12 NC13 66.61 0.02 0.4 Rect Open 1 1.5 1
C1'' NC13 NC14 149.01 0.02 0.05 Rect Open 1 1.5 1
C1''' NC14 Out1 184.13 0.02 0 Rect Open 1 2 1
C2 NC21 Div1 75 0.02 0 Rect Open 0.4 0.4 1
C2' Div1 NC23 85 0.02 0 Rect Open 0.6 0.6 1
C2'' NC23 NC24 35 0.02 0 Rect Open 0.6 0.8 1
C2''' NC24 NC14 97.34 0.02 0 Rect Open 0.9 1.4 1
C3 NC31 NC32 54.23 0.02 0 Rect Open 0.4 0.4 1
C3' NC32 NC33 53.73 0.02 0 Rect Open 0.6 0.5 1
C3'' NC33 Out2 124.31 0.02 0 Rect Open 0.75 0.5 1
C3a Div1 NC31 108.19 0.02 0 Rect Open 0.4 0.4 1
C4 NC41 NC42 154.01 0.02 0 Rect Open 0.6 0.5 1
C4' NC42 Out3 146.15 0.02 0 Rect Open 1 0.6 1
C5 NC51 Out4 211.14 0.02 0 Rect Open 0.5 0.5 1
Inlet Node : Nœud d’entrée

Outlet Node : Sortie du Nœud
Length: Longueur
Outlet Height: Hauteur de la cascade
Nous allons voir par la suite le traçage des jonctions et des canaux par le logiciel
Figure N°12 Traçage des jonctions et canaux d’évacuations


V- EXÉCUTION D’UNE SIMULATION ;
Apres la vérification de toutes les données dans le modèle, on peut lancer alors à la
simulation à l’aide d’une fenêtre PROJECT et cliquer sur RUN SIMULATION ou sur
l’icône de la fenêtre.
Avant d’exécuter la simulation il faut voir l’option de contrôle d’unité indiqué dans la
figure ci-dessous :
Figure N°13 :L’écran définit les paramètres de temps et d’unité de mesure dans le
modèle
Les points marqués ci dessus sont l’unité convenable à l’endroit étudié.

Le logiciel EPAWMMA tourne le modèle, il affiche le RUN STATUS, c’est-à-dire le
résultat statistique de la simulation

Pour consulter le rapport d’analyse, on clique le menu Report et puis on entre dans
le statistics pour enfin obtenir les résultats de l’analyse des données :
Figure N°14 :
EPA STORM WATER MANAGEMENT MODEL - VERSION 5.0)

----------------------------------------------
RESEAU DE DRAINAGE DE LA VILLE

AMBILOBE
*******************
Analysis Options
*******************
Flow Units............... CMS
Infiltration Method...... CURVE_NUMBER
Flow Routing Method...... DYNWAVE
Starting Date............ MAY-28-2006 00:00:00
Ending Date.............. MAY-29-2006 00:00:00
Wet Time Step ............00:10:00
Dry Time Step ............01:00:00
Routing Time Step........ 00:10:00
Report Time Step .........00:15:00
************************** Volume Depth

Runoff Quantity Continuity hectare-m mm
************************** --------- -------
Total Precipitation ...... 2.094 73.000
Evaporation Loss ......... 0.000 0.000
Infiltration Loss........ 1.270 44.264
Surface Runoff........... 0.822 28.658
Final Surface Storage.... 0.011 0.394
Continuity Error (%)..... -0.433
************************** Volume Volume

Flow Routing Continuity hectare-m Mliters
************************** --------- ---------
Dry Weather Inflow ....... 0.000 0.000
Wet Weather Inflow ....... 0.822 8.225
Groundwater Inflow ....... 0.000 0.000


RDII Inflow .............. 0.000 0.000
External Inflow .......... 0.000 0.000
Internal Flooding ........ 0.000 0.000
External Outflow ......... 0.879 8.789
Evaporation Loss ......... 0.000 0.000
Initial Stored Volume .... 0.051 0.510
Final Stored Volume ...... 0.000 0.001
Continuity Error (%) ..... -0.638
*************************
Node Depth Summary
*************************
------------------------------------------------------------------------------
Average Maximum Maximum Time of Max Average Total
Depth Depth HGL Occurrence Depth Minutes
Meters Meters Meters days hr:min Change Flooded
-------------------------------------------------------------------------------
JUNCTION NC11 0.33 0.69 28.70 0 00:41 0.0080 0

JUNCTION NC12 0.30 0.62 27.73 0 00:40 0.0073 0
JUNCTION NC13 0.27 0.59 27.04 0 00:41 0.0072 0
JUNCTION NC14 0.43 0.92 26.22 0 00:42 0.0102 0
JUNCTION NC21 0.12 0.30 27.90 0 00:35 0.0051 0
JUNCTION NC23 0.20 0.53 26.33 0 00:40 0.0071 0
JUNCTION NC24 0.29 0.73 26.25 0 00:41 0.0088 0
JUNCTION NC31 0.20 0.50 27.10 0 00:36 0.0047 0
JUNCTION NC32 0.30 0.72 26.87 0 00:37 0.0088 0
JUNCTION NC33 0.30 0.72 26.62 0 00:38 0.0087 0
JUNCTION NC41 0.10 0.26 27.93 0 00:01 0.0044 0
JUNCTION NC42 0.15 0.41 26.64 0 00:01 0.0050 0
JUNCTION NC51 0.08 0.31 28.02 0 00:01 0.0038 0
OUTFALL Out1 0.43 0.92 25.92 0 00:42 0.0123 0
OUTFALL Out2 0.30 0.72 26.02 0 00:38 0.0097 0
OUTFALL Out3 0.14 0.38 25.53 0 00:01 0.0062 0
OUTFALL Out4 0.08 0.28 26.15 0 00:01 0.0040 0
DIVIDER Div1 0.12 0.30 27.10 0 00:37 0.0034 0
***************************
Conduit Flow Summary
***************************
------------------------------------------------------------------------------
Maximum Time of Max Maximum Length Maximum Total
Flow Occurrence Velocity Factor /Design Minutes
Conduit CMS days hr:min m/sec Flow Surcharged
------------------------------------------------------------------------------
C1 7.49e-001 0 00:41 1.40 1.00 0.56 0
C1' 1.47e+000 0 00:41 1.82 1.00 0.55 0
C1'' 1.75e+000 0 00:41 1.63 1.00 0.48 0
C1''' 2.29e+000 0 00:42 1.24 1.00 0.90 0
C2 1.50e-001 0 00:35 3.34 1.00 0.70 0
C2' 2.80e-001 0 00:37 1.20 1.00 0.42 0
C2'' 4.71e-001 0 00:37 1.15 1.00 0.57 6
C2''' 4.62e-001 0 00:39 0.44 1.00 0.29 0
C3 2.02e-001 0 00:36 1.27 1.00 1.06 29
C3' 3.97e-001 0 00:36 1.32 1.00 1.23 11
C3'' 4.09e-001 0 00:38 1.13 1.00 0.96 0
C3a 2.20e-002 0 00:32 0.26 1.00 0.24 2


C4 1.52e-001 0 00:01 1.02 1.00 0.33 0
C4' 2.93e-001 0 00:01 1.30 1.00 0.30 0
C5 1.68e-001 0 00:01 1.21 1.00 0.47 0
***************************
Flow Classification Summary
***************************
-----------------------------------------------------------------------
--- Fraction of Time in Flow Class ---- Avg. Avg.
Up Down Sub Sup Up Down Froude Flow
Conduit Dry Dry Dry Crit Crit Crit Crit Number Change
-----------------------------------------------------------------------
C1 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1.00 0.52 0.0021
C1' 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 0.00 1.00 0.65 0.0021
C1'' 0.00 0.00 0.00 0.81 0.00 0.00 0.19 0.59 0.0019
C1''' 0.00 0.00 0.00 1.00 0.00 0.00 0.00 0.37 0.0036
C2 0.10 0.05 0.00 0.85 0.00 0.00 0.00 0.67 0.0032
C2' 0.09 0.01 0.00 0.90 0.00 0.00 0.00 0.53 0.0013
C2'' 0.04 0.05 0.00 0.91 0.00 0.00 0.00 0.43 0.0022
C2''' 0.00 0.04 0.00 0.96 0.00 0.00 0.00 0.13 0.0013
C3 0.06 0.02 0.00 0.92 0.00 0.00 0.00 0.38 0.0031
C3' 0.01 0.05 0.00 0.94 0.00 0.00 0.00 0.41 0.0043
C3'' 0.01 0.00 0.00 0.99 0.00 0.00 0.00 0.43 0.0038
C3a 0.08 0.03 0.00 0.90 0.00 0.00 0.00 0.15 0.0013
C4 0.04 0.09 0.00 0.87 0.00 0.00 0.00 0.49 0.0018
C4' 0.04 0.00 0.00 0.96 0.00 0.00 0.00 0.60 0.0016
C5 0.08 0.00 0.00 0.92 0.00 0.00 0.00 0.65 0.0021
*************************
Highest Continuity Errors
*************************
Node NC51 (-10.21%)
Node NC42 (-6.46%)
Node NC41 (-4.72%)
Node NC11 (-4.18%)
Node NC24 (-3.57%)
*******************************
Time-Step Critical Elements
********************************
Link C2''(69.77%)
Link C1' (7.59%)
Link C1''(2.15%)
Link C3' (1.58%)

VI-ANALYSE DE SENSIBILITE
Une fois la première simulation effectuée, il est facile de modifier la valeur d’un
paramètre et d’observer l’effet sur les hydrogrammes générés. On devrait faire varier
les paramètres nécessaires pour observer les changements de produits aux
hydrogrammes calculés. Les caractéristiques des hydrogrammes calculés à l’analyse
sont : le débit maximum, le volume de ruissellement, le temps du débit de pointe, et
la variation de la pente à chaque tronçon.
Pour chacun des cas à analyser, il aura aussi une simulation (Run) qui sera créée.
Les paramètres du modèle à examiner pour cette analyse de sensibilité sont les
suivant : SCS Curve Number, Initial loss et Impervious, Width, pentes du canal.

CHAPITRE III : INTERPRETATION DES RESULTATS
I – LES COURBES DE DÉBITS ET LES VITESSES D’ÉCOULEMENT DANS LES CANAUX

Avec les données citées ci-dessus nous avons comme résultats les hydrogrammes
suivants :
I-1 POUR LE CANAL C1
Figure N°15 : Courbe de variation des débits et des vitesses dans le canal C1


Le débit maximum à la sortie d’exutoire vaut Q10=2.21m3/s qui s’est produit à la
45èminutes du temps d’entrer à la conduite, avec vitesse de 1.23m/s.
Figure N°16: Courbe de variation des débits et des vitesses dans le canal C2
Le débit du canal C2 avant la rencontre avec le canal C1 est de Q 10=0.39m3/s c’est

toujours à la 45è min avec une vitesse V=0.35m/s, mais on a une vitesse très élevée
dans un tronçon C2, V=1.14m/s avec le débit Q=0.10m3/s. Comme nous voyons aux
courbes des débits et des vitesses ci-dessus.

Le débit maximum Qp=0.35m3/s a une vitesse de V=1.10m/s. Les vitesses sont

variées selon les pentes, comme dans les courbes ci-dessus nous donnons la
variation des vitesses de chaque tronçon

Le débit maximum est Qp=0.20m3/s

Heure du débit maximum : 45min
Avec vitesse V=1.18m/s

I-5 POUR LE CANAL C5 :
: Figure N°19 : Courbe de variation des débits et des vitesses dans le canal C5
Le débit maximum Qp= 0.07m3/s

Heure du débit maximum : 45min
Vitesse V=0.94

drainage
d’Ambilobe
II – LES RÉSULTATS DE LA SIMULATION AU NIVEAU DES CANAUX SOUS FORME DES TABLEAUX
DEBITS DE CHAQUE TRONCONS DANS LE CANAL C1 VITESSE DE CHAQUE TRONCS DANS C1
Jours Heure Tronçon Tronçon Tronçon Tronçon Jours Heure Tronçon Tronçon Tronçon Tronçon
C1 C1' C1'' C1''' C1 C1' C1'' C1'''
28/05/2006 00:15:00 0.04 0.08 0.11 0.16 00:15:00 0.5 0.62 0.78 0.52
28/05/2006 00:30:00 0.28 0.56 0.69 0.78 00:30:00 0.99 1.28 1.33 0.9
28/05/2006 00:45:00 0.71 1.36 1.62 2.21 00:45:00 1.38 1.78 1.54 1.23
28/05/2006 01:00:00 0.52 1.03 1.22 1.65 01:00:00 1.25 1.61 1.45 1.13
28/05/2006 01:15:00 0.29 0.56 0.66 0.98 01:15:00 1.03 1.3 1.19 0.97
28/05/2006 01:30:00 0.15 0.3 0.35 0.48 01:30:00 0.82 1.03 1.04 0.77
28/05/2006 01:45:00 0.1 0.19 0.22 0.29 01:45:00 0.69 0.86 0.93 0.65
28/05/2006 02:00:00 0.06 0.13 0.14 0.18 02:00:00 0.59 0.74 0.86 0.55
28/05/2006 02:15:00 0.04 0.09 0.1 0.12 02:15:00 0.52 0.63 0.79 0.47
28/05/2006 02:30:00 0.03 0.06 0.07 0.08 02:30:00 0.48 0.55 0.7 0.4
28/05/2006 02:45:00 0.02 0.04 0.04 0.05 02:45:00 0.42 0.46 0.6 0.35
28/05/2006 03:00:00 0.01 0.03 0.03 0.03 03:00:00 0.36 0.4 0.52 0.29
28/05/2006 03:15:00 0.01 0.02 0.02 0.02 03:15:00 0.31 0.35 0.45 0.25
28/05/2006 03:30:00 0.01 0.01 0.01 0.02 03:30:00 0.27 0.32 0.39 0.22
28/05/2006 03:45:00 0 0.01 0.01 0.01 03:45:00 0.25 0.29 0.35 0.2
28/05/2006 04:00:00 0 0.01 0.01 0.01 04:00:00 0.23 0.27 0.33 0.18
28/05/2006 04:15:00 0 0.01 0.01 0.01 04:15:00 0.22 0.25 0.31 0.17
28/05/2006 04:30:00 0 0.01 0.01 0.01 04:30:00 0.2 0.24 0.29 0.16
28/05/2006 04:45:00 0 0 0.01 0.01 04:45:00 0.19 0.23 0.27 0.15
28/05/2006 05:00:00 0 0 0 0.01 05:00:00 0.18 0.22 0.26 0.14
Tableau N°27 : Résultats de la simulation dans le canal C1

drainage
d’Ambilobe
Jours Heur Tronçon Tronçon Tronçon Tronçon Jours Heur Tronçon Tronçon Tronçon Tronçon
C2 C2' C2'' C2''' C2 C2' C2'' C2'''
28/05/2006 00:15:00 0.02 0.03 0.06 0.05 00:15:00 0.77 0.6 0.83 0.29
28/05/2006 00:30:00 0.07 0.11 0.21 0.19 00:30:00 1.07 0.98 1.01 0.38
28/05/2006 00:45:00 0.1 0.2 0.35 0.39 00:45:00 1.14 0.92 0.75 0.35
28/05/2006 01:00:00 0.08 0.14 0.26 0.29 01:00:00 1.09 0.89 0.76 0.34
28/05/2006 01:15:00 0.04 0.06 0.12 0.16 01:15:00 0.87 0.78 0.66 0.28
28/05/2006 01:30:00 0.02 0.03 0.06 0.05 01:30:00 0.71 0.66 0.69 0.18
28/05/2006 01:45:00 0.01 0.02 0.03 0.04 01:45:00 0.58 0.55 0.57 0.17
28/05/2006 02:00:00 0.01 0.01 0.02 0.02 02:00:00 0.47 0.46 0.48 0.13
28/05/2006 02:15:00 0 0 0.01 0.01 02:15:00 0.35 0.36 0.35 0.08

drainage
d’Ambilobe
Jours Heur Tronçon Tronçon Tronçon Tronçon Jours Heur Tronçon Tronçon Tronçon Tronçon
C3a C3 C3' C3'' C3a C3 C3' C3''
28/05/2006 00:15:00 0.01 0.03 0.06 0.05 00:15:00 0.21 0.59 0.76 0.68
28/05/2006 00:30:00 0.02 0.11 0.2 0.19 00:30:00 0.24 0.8 1 0.98
28/05/2006 00:45:00 0.02 0.17 0.31 0.35 00:45:00 0.15 1.04 1.05 1.1
28/05/2006 01:00:00 0.02 0.13 0.24 0.26 01:00:00 0.21 0.82 1 1.05
28/05/2006 01:15:00 0.01 0.07 0.12 0.14 01:15:00 0.26 0.73 0.84 0.92
28/05/2006 01:30:00 0.01 0.03 0.06 0.06 01:30:00 0.23 0.61 0.71 0.74
28/05/2006 01:45:00 0 0.02 0.03 0.03 01:45:00 0.2 0.5 0.58 0.62
28/05/2006 02:00:00 0 0.01 0.02 0.02 02:00:00 0.17 0.41 0.47 0.5
28/05/2006 02:15:00 0 0 0.01 0.01 02:15:00 0.13 0.31 0.37 0.4
Tableau N°30 : Résultats dans le canal C4 et C5

DEBITS CHAQUE TRONCONS DANS UN CANAL C4 ET C5 VITESSE CHAQUE TRONCS DANS C4 ET C5
Jours Heur Tronçon Tronçon Tronçon Jours Heur Tronçon Tronçon Tronçon
C4 C4' C5 C4 C4' C5
28/05/2006 00:15:00 0.02 0.04 0.01 00:15:00 0.63 0.7 0.55
28/05/2006 00:30:00 0.06 0.11 0.04 00:30:00 0.81 1 0.81
28/05/2006 00:45:00 0.1 0.2 0.07 00:45:00 0.87 1.18 0.94
28/05/2006 01:00:00 0.08 0.16 0.05 01:00:00 0.85 1.11 0.88
28/05/2006 01:15:00 0.04 0.07 0.03 01:15:00 0.63 0.89 0.69
28/05/2006 01:30:00 0.02 0.03 0.01 01:30:00 0.48 0.65 0.53
28/05/2006 01:45:00 0.01 0.01 0.01 01:45:00 0.35 0.48 0.41
28/05/2006

drainage
d’Ambilobe
Et on peut aussi examiner les résultats des couleurs codées sur la carte de la région d’étude
Figure N°20: Résultats de la simulation en couleur codée

III- COMPARAISON DES RESULTATS OBTENUS AVEC LA METHODE RATIONNELLE ET LE

MODELE SWMM
La hauteur maximale de pluie observée à la station d’Antsiranana pendant 24h est

de 15.3mm. On peut donc calculer le débit de crue correspondant à cette répartition
de chaque bassin versant.
On présente sur le tableau ci-dessous la comparaison des débits maxima calculés
dans les principaux tronçons par la méthode rationnelle globale et le modèle
dynamique de SWMM.
Tableau N°31: Comparaison des résultats du modèle de SWMM et celle la méthode
classique
Méthode Classique Résultat de l’EPA

SWMM
Nom Q [m3/s] V [m/s] Q [m /s]
3
V [m/s]
C1 0.71 1.38 1.74 1.95
C1' 1.36 1.78 2.93 2.17
C1'' 1.62 1.54 2.93 2.17
C1''' 2.21 1.23 2.21 1.23
C2''' 1.98 1.77 0.39 0.35
C3 0.26 2.2 0.17 1.04

C3' 0.41 1.35 0.31 1.05
C3'' 0.45 1.38 0.35 1.1
C4 0.38 1.01 0.1 0.87

C4' 0.45 1.75 0.2 1.18
C5 0.4 1.68 0.07 0.94
On constate que, dans l’ensemble, les débits de pointe obtenus avec les 2
approches concordent assez bien.
Nous remarquons que, le résultat du canal C1’’’vaut Q=2.21m3/s et V=1.23m/s est

exactement identique entre les deux méthodes.


L’intérêt principal de la modélisation réside principalement dans les informations
détaillées qu’il fournit sur l’évolution des débits.
Exemple :
Ligne d’eau dans C1, évolution des débits en amont et en aval de la confluence avec
C2
Avant le débit de pointe QP=1.17m3/s
Après la conflue Qp =2.21m3/s
 Ligne d’eau dans C1 avant la confluence avec C2
Figure N°21: Le tracé du profil par la simulation du canal C1

Figure N°22 : Tracé du canal C2
Figure N°23: Ligne d’eau dans C1 conflue avec C2 au point NC14

Nous estimons ainsi que la méthode SWMM est adaptable à Madagascar. Cette
méthode effectue le dimensionnement du réseau de drainage en écoulement
permanent comme d’écoulement transition.
L’avantage
La méthode classique suppose le fonctionnement de l’écoulement dans le canal
sans obstacle et par contre donc, la méthode SWMM signale la stagnation de l’eau
dans le canal due à la pente et au dimensionnement du canal.
De plus avec le modèle EPA SWMM les hydrogrammes de crues, la date et l’heure
où se passent les débits de pointes, et le volume d’eau écoulé sont tous donnés
directement par le modèle.

CONCLUSION GENERALE
L’étude de la modélisation dynamique de la ville d’Ambilobe est l’un des éléments qui
contribue au réseau de drainage ou à l’assainissement urbain.
La modélisation dynamique conduit dans le cadre de cette étude avec le système

EPA-SWMM (Storm Water Modeling Management) a permis de calculer la variation
des débits à chaque incrément du temps dans les tronçons.
La connaissance de l’hydrogramme de crue est particulièrement importante pour la protection
contre les inondations dans l’ensemble de la ville
Dans cette perspective, les résultats de cette étude permettront d’évaluer l’efficacité de la
simulation du modèle.
Cette étude démontre également l’intérêt de la modélisation dans le cas de la ville d’Ambilobe
qui réside principalement dans les informations détaillées qu’il fournit dans l’évolution des
débits par laquelle les données observées sont très identiques.
L’insuffisance d’entretien des canaux met en cause la procédure des résultats exacts du
modèle établi. Une suite logique à cette étude consisterait donc à rassembler les données
d’observation sur l’inondation de la ville afin d’améliorer à la réponse de la modélisation
dynamique.
A souligner que l’application envisagée du système du réseau d’assainissement au sein de la

ville d’Ambilobe permettrait de fournir des données topographiques du terrain,
pluviométriques et hydrauliques intéressantes pouvant servir au calage du modèle dynamique
du réseau de drainage.

ANNEXE 1


CANIVEAU TYPE

OUVRAGE DE DEBOUCHE A L’EXUTOIRE


drainage
d’Ambilobe
REGARDS ISOLES TYPE

drainage
d’Ambilobe
OUVRAGE DE CHUTE TYPE

drainage
d’Ambilobe

drainage
d’Ambilobe
DALOT DE TRAVERSEE TYPE

drainage
d’Ambilobe
ANNEXE 2
DONNEES CLIMATIQUES MENSUELLES

Année 2001-2002
STATION JANV FEV MARS AVR MAI JUIN JUIL OUT SEPT OCT NOV DEC
Station d’Antsiranana
T°M 27,6 27,4 26,8 26,9 26,8 25,6 23,9 23,7 25,4 25,8 26,8 28,4
T°M/N 26,5 26,5 26,8 26,8 26 24,8 24,1 24,1 24,8 25,9 27 27,2
RR 186,6 75,9 191,5 24,6 3,9 28,4 28,8 14,9 0,8 3 2 75,9
RR/N 340,5 310,8 180,4 60,3 15,4 25,1 20 18,7 9,8 17,4 54,6 170,8
J 18 15 16 25 7 5 3 5 1 2 2 7
J/N 20 18 17 9 7 5 7 8 6 7 9 16

drainage
d’Ambilobe
T°M = Température moyenne mensuelle

T°M/N = Température moyenne normale (moyenne mensuelle des 30 dernières années)
RR = Hauteur de pluies mensuelles (en millimètre)
RR/N = Hauteur de pluies moyennes normales (en millimètre)
J = Nombre de jours de précipitations mensuels
J/N = Nombre de jours de précipitations normaux (moyenne mensuelle des 30 dernières années)

drainage
BIBL IOG R A P H I E
• SOMEAH ,2004. Etude d’APS

« Etude des travaux de réhabilitation du système d’assainissement de la ville
d’Ambilobe »
• UNICEF, 2001
• RAMANARIVO Solofomampionona, année 2005

« Leçon ASSAINISSEMENT URBAIN »
• B ERON, et MARCHI, G.
« Simulation d’un réseau de drainage urbain : le modèle SIRDU (ILLUDAS
modifier»
Ecole Polytechnique de Montréal, GREMU-81/05, 1981,225p.
• AMERICAN SOCIETY OF CIVIL ENGINEERS. Design and construction

Urban Storm water, s.l., American Society of Civil Engineers et Water
Environment Federation, New York, 1992, 724p.
• FRANCOIS G. BRIERE, ING Professeur à l’Ecole Polytechnique de Montréal

« Distribution et Collecte des Eaux »
• Centre d’une documentation d’AGETIPA (Agence d’Exécution des Travaux

d’intérêt Public.
« Projet d’Infrastructures Urbaines »
• Site web: http//www.usace. army.mil
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur hydraulique

drainage
Nom : GERALD
Prénom : Morat
Titre : MODELISATION DYNAMIQUE D ’UN RE S E AU DU DRAINAGE
APPLICATION AU DRINAGE DE LA VILLE
D ’AMBILOBE
Nombre de Pages : 104
Nombre de Tableaux : 31
Nombre de Figure : 23
Résumé :
Cette étude vise principalement à l’amélioration de la connaissance du

fonctionnement du réseau d’assainissement urbain en un période du retour
donner en utilisant le logiciel « EPA SWMM 5.0 ».
Elle est basée sur une modélisation dynamique d’un réseau du drainage. Un
modèle peut être défini comme un ensemble d’équations mathématiques qui
représente l’état d’un système et son évolution sous l’influence de certaines
variables.
Cette méthode est appliquée au réseau du drainage de la ville d’Ambilobe et
est comparée par la méthode classique faite par le bureau d’étude SOMEAH
(Société Malgache d’Etude et d’Application Hydraulique).
Mots clés : Drainage des eaux pluviales, Modélisation, Méthode rationnelle,

Hydrologie.
Directeur du Mémoire : M. LALA RAKOTOSON Serge

Directeur Technique Adjoint à la SOMEAH
Encadreur pédagogique : M. RAMANARIVO Solofomampionona
Enseignant Chercheur à l’ESPA
Adresse de l’Auteur : Logement 485 cités civiles AMBOHIPO-Tana 101
E-mail geraldmorat@yahoo.fr
Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur hydraulique


Geraldm Espa Ing 07

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UNIVERSTE D’ANTANANARIVO

ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

Présenté par : GERALD Morat

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES

Présenté par : GERALD Morat

Président du jury : Monsieur RAMANARIVO Solofomampionona

Rapporteur : Monsieur LALA RAKOTOSON Serge

Examinateurs : - Monsieur RAKOTO David

- Monsieur RANDRIANASOLO David

- Monsieur RAFALIMANANA Mampitony

Date de soutenance : 20 Septembre 2007

 Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Directeur de l’Ecole Supérieure

 Monsieur RAMANARIVO Solofomampionona, Chef de département de la

 Monsieur Serge Lala RAKOTOARISON, Directeur Technique Adjoint à la

Je soussigné, GERALD Morat, auteur de ce mémoire intitulé : « Modélisation

Fait à Antananarivo, le 15 septembre 2006

EPA.SWM : Environmental Protection Agency, Storm Water Management Model

N°1 Localisation de la zone d’Ambilobe dans la province d’Antsiranana 3

LISTE DES TABLEAUX

Numéro Titre Page

N°1 Liste des communes dans la sous-préfecture 5

PARTIE II : DIMENSIONNEMENT DU RESEAU DE DRAINAGE DE LA VILLE D’AMBILOBE

Partie III: MODELES INFORMATISES DE SIMULATION DE RUISSELLLEMENT DES EAUX EN

ANNEXE 2 ......................................................................................................................................................... 106

Application au drainage de la ville d’Ambilobe

Le niveau élevé des intensités pluvieuses caractérise le régime des précipitations à

C’est particulièrement le cas de la Commune Urbaine d’Ambilobe qui, avec l’appui

A Madagascar, la démarche classique adoptée pour le dimensionnement des

En prenant comme base d’application, le projet de réhabilitation du réseau

Mémoire de fin d’étude

Application au drainage de la ville d’Ambilobe

Le présent mémoire est subdivisé en trois parties :

 Dans la première partie, nous présentons la Monographie de la Sous-

 En deuxième partie, nous examinons le dimensionnement du réseau

 Dans la troisième et dernière partie, sont présentées la description du

Mémoire de fin d’étude

Application au drainage de la ville d’Ambilobe

CHAPITRE I : SITUATION DE LA ZONE D’ETUDE

I-1- LOCALISATION DE LA ZONE

La ville d’Ambilobe est située à 137Km au sud-ouest d’Antsiranana, capitale de la

Mémoire de fin d’étude

Application au drainage de la ville d’Ambilobe

Figure N°02 : Identification de la zone dans la sous préfecture d’Ambilobe

Mémoire de fin d’étude

Application au drainage de la ville d’Ambilobe

Tableau N°01 : Liste des communes dans la sous-préfecture

Sous préfecture 13 ex-firaisana 15 Communes

Mémoire de fin d’étude

Application au drainage de la ville d’Ambilobe

Elle comptait initialement cinq (05) Fokontany dont les voici :

Anoronala (au nord, et à l’est de la RN6),

Antanamariazy (au sud d’Anoronala),

Matiakoho (entre Antanamariazy et le fleuve Mahavavy),

Matsaborileidama (partie en rive gauche du fleuve Mahavavy),

Antafiankasaka (toute la partie à l’ouest de la RN6).

Récemment, quelques Fokontany de Communes environnantes ont été, à la

Mémoire de fin d’étude

Application au drainage de la ville d’Ambilobe

Quelques infrastructures datant de la création de la ville existent encore, notamment le bureau

• une température annuelle élevée de 26°C,

• une amplitude thermique moyenne de 6 à 10°C,

• et la présence de sept mois secs c’est à dire de mai à octobre.

 En saison fraîche, il y a une nette dominance des vents de secteur