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Encadreurs :
Promotion 2016
UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
Membre de Jury :
Promotion 2016
REMERCIEMENTS
Nous voudrions tout d’abord remercier Dieu pour sa grâce, son amour et pour la force
qu’Il nous a donné tous les jours pour avoir mené ce mémoire à terme : « Mon âme, bénis
l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son Saint Nom » Psaumes 103 : 1.
Nous tenons à remercier tous les Enseignants de la mention Science et Ingénierie des
Matériaux qui nous ont fait bénéficier d’une formation satisfaisante et de meilleurs conseils
durant nos années d’études.
A ma famille, pour leur soutien moral, spirituel et financier ; leur sacrifice durant ces
longues années afin que nous puissions arriver à la phase finale de ce présent ouvrage : Je
vous en suis éternellement reconnaissant.
i
Enfin, un grand merci à tous nos collègues et amis, tous ceux qui ont soutenu, de près
ou de loin, dans nos études et durant la réalisation de ce mémoire.
ii
SOMMAIRE
Remerciements
Sommaire
INTRODUCTION
CONCLUSION
Annexes
Résumé
iii
LISTE DES ABREVIATIONS ET NOTATIONS
Abréviations
AR : Arase Terrassement
BA : Béton Armé
BLPC : Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chaussées
BP : Béton Précontraint
CISCO : Circonscription Scolaire
CR: Commune Rurale
CSB: Centre Santé de Base
CU: Charge Utile
DREN: Direction Régionale de l'Enseignement National
ESPA: Ecole Supérieure Polytechnique d'Antananarivo
FTM: Foibe Tao-saritanin'i Madagasikara
GCNT: Graves Concassées Non Traitées
GNT: Graves Non Traitées
GTR: Guide de Terrassement Routier
IDRRIM: Institut Des Routes, des Rues et des Infrastructures pour la Mobilité
JIRAMA: Jiro sy Rano Malagasy
LCPC: Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
LNTPB : Laboratoire National du Travaux Publics et des Bâtiments
PF: Plate-forme
PK: Point Kilométrique
PL: Poids Lourd
PST: Partie Supérieure des Terrassements
PTAC: Poids Total Autorisé en Charge
RN: Route Nationale
iv
Notations
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 Exemple de valeurs préconisées pour l’équivalent de sable Page 17
vi
Tableau 21 Résultat de l’équivalent de sable Page 70
vii
LISTE DES FIGURES
Figure n°1 Coupe d’une route d’après le GTR 2000 Page 6
Figure n°4 Coupe d’une chaussée à assise traitée aux liants hydrauliques Page 8
viii
Figure n°22 Courbe granulométrique de l’échantillon Page 67
ix
LISTE DES PHOTOS
Photo n°1 Rizière de Faratsiho Page 35
x
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Fiche d’essai de l’analyse granulométrique
xi
INTRODUCTION
- La première comprend les études bibliographiques qui parlent des généralités sur
les routes et les granulats, et de la monographie de la région concernée ;
- Et la deuxième est réservée aux études techniques qui mènent à étudier l’état de la
route actuel et la caractérisation des granulats locaux, voire l’essai de
dimensionnement de la chaussée.
ETUDES
BIBLIOGRAPHIQUES
I.1 ROUTE
Depuis la création de l’univers, Dieu a donné une grande richesse à l’homme en
l’occurrence la terre c’est ainsi que le domaine de route constitue une partie très importante du
patrimoine national d’un pays. Elle est alors un facteur très important de développement
économique et social; entre les villes, les provinces, les pays et des civilisations.
Au sens littéral, une route est une voie terrestre aménagée pour permettre la circulation de
véhicules à roues. Ce terme s’applique plutôt aux voies importantes situées en rase campagne
dans les pays vastes et peu peuplés, à la fin du XXème siècle, de nombreuses routes étaient
encore des pistes de caillou ou de sol damé. Ne peut être apparenté à une rue.
Selon la nature et la qualité des matériaux mis en œuvre dans la composition d’une structure
routière, il est nécessaire de distinguer les routes revêtues et les routes non revêtues.
La chaussée :
C’est la partie d’une route aménagée pour la circulation. Elle est formée par une
couche de fondation, une couche de base, une couche de liaison et une couche de roulement.
C’est la couche de base qui nous intéresse plus particulièrement dans cette étude.
La couche de forme :
CHAUSSEES
Une chaussée est l’interface entre le sol support et la contrainte du pneu. Elle est
formée de plusieurs couches. Son rôle est de transmettre au sol les efforts dus au trafic, en les
répartissant convenablement.
La chaussée doit être dimensionnée de telle sorte que la pression verticale reportée au
sol support soit pratiquement faible afin que celui-ci puisse la supporter sans dégradation.
ROUTES REVETUES
Ce sont des routes dont la structure de la chaussée est conçue de manière à recevoir un
trafic très important, et de véhicule poids lourd dont le tonnage est supérieur à 5t.
4. plate-forme support
3. plate-forme support
Chaussées à assise traitée aux liants hydrauliques : assise traitée aux liants
hydrauliques de 20 à 50 cm avec une couche de roulement en matériaux
hydrocarbonés, ces chaussées sont qualifiées de semi-rigide.
3. plate-forme support
4. plate-forme support
5. plate-forme support
3. plate-forme support
Terminologie :
L’emprise : partie du terrain qui appartient à la collectivité et affectée à la route ainsi qu’à ses
dépendances.
Il est admis que dans les situations courantes, le passage de PL (CU ≥ 50 KN) au
PL (PTAC ≥ 35kN) est obtenu par un coefficient multiplicateur de 1,25.
Dans l’ensemble du document nous retiendrons que sous le terme PL, il s’agit du véhicule de
PTAC ≥ 35 KN.
Le poids des véhicules est transmis à la chaussée, sous forme de pressions, par l’intermédiaire
des pneumatiques.
Pour une automobile, cette pression est de l’ordre de 0,2 MPa. Mais, elle est de l’ordre de
0,66 Mpa sous une roue de camion. (Figure 9, page 13)
Classe t6 : De 0 à 10 PL/J
Classe t5 : De 10 à 25 PL/J
Classe t4 : De 25 à 50 PL/J
Ces classes de trafic définissent deux grandes catégories de routes selon la figure ci-dessous :
II.1 DEFINITION
On appelle granulat un ensemble de grains minéraux, de dimensions comprise entre 0
et 125 mm, de provenance naturelle ou artificielle, destinés à la confection :
Ils sont appelés fillers, sablons, sables, gravillons, graves ou ballast suivants leurs dimension.
Les granulats sont le constituant de base de tous les travaux de Génie Civil. Il est donc
important de maîtriser l’ensemble de leur propriétés (et influence) ; tant du point de vue de
leurs élaborations, que de leurs utilisations (mise en œuvre) ; et ce, afin de maîtriser au mi
mieux
le coût tout en respectant des critères de qualité.
La nature des gisements conditionne les propriétés intrinsèques (résistance, porosité, etc.…)
des granulats. Par contre, les caractéristiques géométriques (granularité, forme, etc….) et de
propreté sont
nt fonction du processus d’élaboration.
Pour fabriquer des produits ayant les qualités requises, les producteurs de granulats utilisent
des installations de plus en plus complexes, faisant appel à des technologies bien maîtrisées
(fragmentation, séparation gravitaire, lavage, etc….).
La propriété désigne :
Le gravier est composé majoritairement de particules graveleuses mais il est rarement exempt
d’élément fins.
Suivant son utilisation, un excès en quantité d’éléments fins dans le gravier entraîne des
conséquences néfastes sur le béton ; par exemple (chute des caractéristiques mécaniques,
risques de fissuration).
II.2.2.2 Sables
Dans le cas des sables, le degré de propriété est fourni par l’essai appelé « équivalent
de sable piston PS » (norme P 18-597).
Ce dernier consiste à séparer le sable des particules très fines qui remonte par floculation à la
partie supérieure de l’éprouvette où l’on a effectué le lavage.
L’essai est fait uniquement sur la fraction de sable 0/2 mm. La valeur de PS doit selon le cas
être supérieure à 60 ou 65.
II.2.2.3 Graviers
L’essai de propriété du gravier met en évidence la présence d’éléments fins dans le
gravier.
La norme fixe la valeur 2% qui est le seuil de propriété acceptable du gravier, donc p = 2%
( )
Le pourcentage d’impureté est × 100
Où P1 le poids initial sec du matériau et P2 son poids sec après lavage au tamis 0,5mm
Grosseur G : c’est le diamètre d’un anneau, le plus petit possible dans lequel le granulat peut
passer.
Epaisseur E : c’est la distance entre deux plans parallèles, le plus rapprochés possible l’un de
l’autre, qui peuvent enserrer le granulat.
Elle est mesurée par un double tamisage sur des tamis à mailles carrées qui trient suivant la
grosseur, et sur des cribles à barres parallèles qui trient suivant l’épaisseur.
L’indice d’allongement : = ≤1
L’indice d’aplatissement : = ≤1
La forme est d’autant meilleure qu’elle est proche d’une sphère ou d’un cube.
Les sables doivent présenter une granulométrie telle que les éléments fins ne soient ni
en excès, ni en trop faible proportion.
Dans le cas du béton, s’il y a trop de grains fins, il sera nécessaire d’augmenter le dosage
d’eau du béton tandis que si le sable est trop gros, la plasticité du mélange sera insuffisante et
rendra la mise en place difficile. Le caractère plus ou moins fin du sable peut être quantifié
par calcul du module de finesse (Mf).
Le module de finesse d’un granulat est égal au 1/100 de la somme des refus, exprimés en
pourcentage sur les différents tamis de la série suivante : 0,16 - 0,315 - 0,63 - 1,25 - 2,5 et 5
mm.
Le module de finesse est particulièrement appliqué au sable dont il est une caractéristique
importante.
- entre 1 et 20 % si D = 1,58d.
Refus nul sur le tamis de maille 1,58D, tamisât au tamis de maille 0,63d < 3%, d étant égal à
0,5mm.
Il existe six classes granulaires principales caractérisées par les dimensions extrêmes d et D
des granulats rencontrés (Dupain ; Lanchon ; Arroman, St., 2004) :
La norme française distingue deux types de Graves Non Traitées (GNT), selon leur
mode d'élaboration (Jeuffroy, G. ; Sauterey, R., 1991) :
Ce sont généralement les Basaltes, Quartzites, Grès, Porphyre, Diorite, Granites, Schistes.
Pour la composition des bétons, on utilise en général des matériaux naturels alluvionnaires :
sable et graviers.
Cependant, lorsque ces matériaux font défaut localement, il est possible d’utiliser des roches
éruptives ou sédimentaires transformées en granulat par concassage ; calcaires durs, silico-
calcaires.
Essentiellement employés pour la confection des bétons lourds utilisés pour la construction
d’ouvrage nécessitant une protection contre les rayonnements produits.
La protection est d’autant plus efficace que l’épaisseur est plus grande et la densité du
béton est plus élevée. On utilise en particulier :
Utilisés pour la confection de bétons légers. Ces bétons présentent en général des résistances
d’autant plus faibles qu’ils sont plus légers, mais cette dernière qualité peut, dans certains cas,
être particulièrement intéressante (préfabrication, isolation, gain de poids sur fondations
difficiles ou onéreuses, etc.).
Quartz, corindon, carborundum, paillette de fonte, etc., sont incorporés au béton pour anti-
usure (sols industriels par exemple).
La dureté d’un granulat se juge par référence à l’échelle de dureté de MOHS. Un minéral est
dit plus dur qu’un autre s’il raye celui-ci.
Pratiquement, on compare les duretés des granulats (minéraux) courant à celle de l’acier, le
verre et l’ongle.
Décrire l’état actuel de la section étudiée nous a amené dans un premier temps à dire
que la route n’est pas praticable avec tout type de véhicule surtout en saison de pluie.
Deuxièmement, pour déterminer la réhabilitation à effectuer sur cette section, nous
avons identifié des dégradations de la chaussée telles que : le ravinement, les
bourbiers, les tôles ondulées, les profils en W, etc…
Cependant, tout ceci est impossible sans des Routes de qualité pour relier les Régions
entre elles.
La zone d’influence directe ou zone d’influence au sens strict comprend la zone où le projet
aura des répercussions directes. Elle est donc constituée par le secteur avoisinant la
Route concernée : certaines zones sont traversées par la Route et d’autres y auront
accès.
Nous définissons la zone d’influence indirecte du Projet par les Districts et Les
Régions environnants qui bénéficieront eux aussi de la Réhabilitation envisagée. La Région
du Bongolava, les Districts de Soavinandriana, de Faratsiho, d’Antsirabe II, de
Miarinarivo, d’Arivonimamo profiteront du Projet.
Ambatolampy ;
Antanifotsy ;
Antsirabe-I ;
Sa géographie spécifique est constituée de hauts plateaux, de collines plus ou moins escarpées
et de massifs volcaniques.
III.2.2.1 Relief
La Région de Vakinankaratra s’étend sur une superficie de 17.496 Km². Elle
fait partie des hautes terres. Son relief se distingue par une altitude plus élevée et elle est
dominée par des sols volcaniques comprenant plusieurs bassins aménagés.
III.2.2.2 Géologie
La géologie de la Région de Vakinankaratra, est généralement constituée de :
Les massifs quartziques qui sont les roches sédimentaires (sables) ayant subi une
métamorphisation ;
Les cuvettes :
Les cuvettes lacustres sont dues à des activités volcaniques : des coulées de lave ayant obturé
des vallées et engendrant ainsi les lacs. Certaines cuvettes étaient autrefois reliées entre
elles.
Ces zones d’alluvions lacustres, généralement fertiles, jouent un rôle important dans
l’occupation humaine.
III.2.2.3 Climat
L’année comporte trois saisons bien individualisées:
Dans les parties élevées de l’Est et du Centre, les températures moyennes se situent autour de
13°C, la Sous Préfecture d’Antanifotsy ayant une moyenne de 13°7 avec des maxima de 25°8
et des minima de 1°C.
Par contre, dans le Moyen Ouest, la Sous Préfecture de Betafo enregistre une moyenne
annuelle de température de 21° avec des maxima de 30°8 et des minima de 10°2.
III.2.2.4 Hydrologie
La Mahajilo et ses affluents (la Mania, la Kitsamby la Sakay, ainsi que le Bas
Mangoro et son affluent (Onive), traversent la Région de Vakinankaratra.
Dans l’ensemble, le réseau hydrographique semble dense et assez hiérarchisé. Les données
hydrologiques, concernant les caractéristiques des fleuves et de leurs affluents suivants,
ont été disponibles au moment de l’élaboration de la présente monographie. Toutefois,
ces données ne sont pas suffisamment représentatives pour une éventuelle analyse
mathématique et statistique, et ne constituent donc qu’une base de données actualisable.
La Région de Vakinankaratra est caractérisée par une faible superficie couverte de forêt
primaire. La dégradation est telle qu’il ne reste plus que quelques lambeaux de forêt dans la
Région.
Dans les bas-fonds, nous rencontrons des marais à joncs et parfois à Viha, quelques vestiges
de forêts galeries qui sont en voie de disparition.
Sols
o Les sols ferralitiques couvrant une grande partie de la Région. Ils sont
d’évolutions très diverses, pouvant porter du maïs, du manioc, et peuvent se
prêter à la culture de pommes de terre et à l’arboriculture.
o Les sols alluvionnaires, constituant les bas-fonds portent en plus du riz,
des cultures de contre saison.
Insuffisance de sécurité ;
POTENTIALITES
Potentialité Humaine :
Population jeune ;
Potentialité physique :
Potentialité économique :
III.3.1.1 Délimitation
Au Nord et à l’Ouest : La rivière KITSAMBY sépare le District de Faratsiho à
ceux d’Arivonimamo, de Miarinarivo et de Soavinandriana.
A l’Est : La chaîne d’Ankaratra le sépare des Districts d’ Ambatolampy et
d’Antanifotsy.
Au Sud : Une partie du Massif de Vavavato et la rivière Sahasarotra le séparent du
District de Betafo.
III.3.1.2 Relief
Nous trouvons à l’Est une zone de hautes altitudes formés par la chaîne de
l’Ankaratra s’étendant de la limite Nord-est de la Commune d’Ambohiborona jusqu’à
Vinaninony, en passant par Commune d’Antsampanimahazo dans sa partie Sud-est.
III.3.1.3 Hydrographie
Le système hydrographique est formé surtout du hautbassin de la Kitsamby et de ses affluents.
Dans la Commune de Valabetokana elle reçoit sur sa rive droite la Sahomby et la Sahasarotra
pour former la basse Kitsamby.
III.3.1.4 Climatologie
Le climat est de type intertropical, caractérisé par la division de l’année en une
période très Humide de Novembre à Avril et une autre très sèche de Mai à Octobre.
Le pluviomètre moyen annuel est de plus de 2000 mm. Il est noté toutefois que dans la
cuvette De Vinaninony ainsi que le long de la limite occidentale elle y est inférieure à 1000
mm.
En saison sèche nous avons des températures allant jusqu’au dessus de 32°C dans la Région
d’Ambatondradama.
III.3.3 Agriculture
Surface cultivable: 29.970ha
Carotte 45 450
Surface cultivée
Cultures Production [T] Observations
[en Pied]
Problèmes rencontrés :
Fluctuation des prix des produits agricoles, Détérioration des pistes de desserte,
Solutions :
III.3.4 Elevage
Tableau 10: Effectif du cheptel animal dans le District de Faratsiho
Produit de l'élevage:
Lait: 27.300 litres par an environ (sans aucune transformation et destinés seulement à une
consommation locale).
Superficie
Essences
LOCALISATION couverte ou Observations
existantes
boisée
Antsampanimahazo
Miandrarivo
Vinanony SUD
Or
Béryl
RN 43
76,500 km
RIP
225,500 km
PISTE
82,000 km
III.3.8 Energie
Les Commune électrifiés :
Faratsiho Samedi
Dango Jeudi
Miandrarivo Vendredi
Miandrarivo
Amboangivy Lundi
PUBLIC 132 00 09 00 01 00
PRIVE 16 03 19 01 05 00
ETUDES
TECHNIQUES
IV.1.3 Accotement
C’est la partie de la Route qui est destinée à recevoir la circulation des piétons et
à garer des véhicules en panne ou à l’arrêt.
IV.1.5 Talus
Ce sont des surfaces inclinées des deux côtés de la Route.
Causes et évolutions:
Evolutions :
Evolution :
o Passage fréquent sur des mêmes traces des roues des véhicules entrainant les
arrachements des matériaux.
o Si le profil en W est profond, nous pourrions avoir des ravinements longitudinaux.
Evolution :
o Le vieillissement ;
o L’inadéquation ;
o La destruction ou même l’insuffisance en nombre ;
Cet inventaire permet également de localiser et d’identifier les points sensibles sur le tronçon
étudié.
Presque tout au long de notre tronçon, diverses dégradations sont constatées au niveau
des fossés latéraux telles que :
Photo 8 : Fossés latéraux envahis par la végétation au Pk 93 [photo : Gino, Janvier 2017]
Étant donné que le projet traverse un plateau de pénéplaine et que la pente dépasse
rarement 5% sur ce tronçon, aucune anomalie d’érosion de fossé n’est constatée.
Sur notre tronçon, nous avons des buses bétons et buses métalliques. Nous avons
constaté les dégradations suivantes :
Voici donc une photo qui illustre cette obstruction des buses :
Coordonnées
ETATS DES CAUSE DES PROPOSITIONS ET ou
LIEUX DEGRADATIONS SOLUTIONS Localisation
des défauts
En général,
l’ensablement des fossés
latéraux touchent les Il faut procéder au
zones à faible pente. curage, rectification des
Fossés latéraux
ensablés La présence de dépôt pentes faibles et remise en
de sable dans les fossés état des fossés latéraux s’il
apparait lorsque la y a lieu.
vitesse d’ensablement est
atteinte.
IV.5.1 Définition
Ouvrage de franchissement (ou pont) : c’est un ouvrage d’art en pierres, en BA ou en BP, en
bois ou en acier destinés à réunir les deux rives d’un court d’eau, pour franchir une rade, un
fossé ou n’importe quel obstacle.
Tableau 17: Dégradation et proposition des solutions sur les ouvrages de franchissement
DEGRADATIONS SOLUTIONS
Photo 14: Panneau de localisation du CECAM Faratsiho [photo : Gino, Janvier 2017]
Le but est de déterminer la granularité des granulats dont les dimensions sont comprises
entre 0,08 et 80 mm.
L’essai consiste à fractionner au moyen d’une série de tamis à mailles carrées, le matériau
en plusieurs classes granulaires de tailles décroissantes. Les ouvertures des mailles et le
nombre de tamis sont choisis en fonction des dimensions des grains et de la précision
attendue.
Les masses sèches des différents refus, ou celles des différents tamisâts (ou passants), sont
rapportées à la masse initiale sèche du matériau. Les pourcentages ainsi obtenus sont
exploités, soit sous leur forme numérique, soit sous une forme graphique (courbe
granulométrique).
Spécification :
a. Appareillage
i. Appareillage spécifique
Les tamis utilisés ont des ouvertures conformes à la norme NEX 11-501.
Parmi les tamis définis dans cette norme, on utilise généralement les tamis à mailles
carrées suivants, donnés par la norme NF P18-304.
La série de tamis employée pour les granulats au Laboratoire National des Travaux
Publics et du Bâtiment de Madagascar est la suivante :
Tamis de modules :
20-22-24-26-28-31-34-35-37-38-39-40-41-42-43-44-45-46-47-48-49-50
Effectuer les différentes opérations de partage avant essai suivant le mode opératoire
S-01 « préparation de l’échantillon pour essai » (échantillonnage) :
Par quartage ou fonctionnement manuel d’une quantité de matériau. Cette méthode est
à utiliser lorsque l’on a des quantités de matériaux importantes (supérieures à 50 kg).
Au moyen de diviseurs échantillonneurs, appareils séparant en deux parties
sensiblement égales une quantité de matériau déterminée.
La masse de l’échantillon pour essai dépend des dimensions des éléments les plus gros
qu’il contient. Il est recommandé de se tenir dans les limites définies par la formule suivante :
Ainsi la masse de l’échantillon pour essai sera la suivante, la dimension maximale des
éléments étant appréciée manuellement et visuellement.
Fin 2 0,5 à 1
c. Exécution de l’essai
La prise d’essais s’effectue sur le matériau à l’état naturel, avec ajout d’un peu d’eau
pour fixer les fines si le matériau est trop sec.
M
=
1+W
L’échantillon humide, avec les eaux de trempage, sent versés sur un ou plusieurs tamis
de décharge protégeant le tamis de lavage. La maille du tamis de lavage correspond à la plus
On considère que le matériau est correctement lavé lorsque l’eau s’écoulant sous le
tamis de lavage est claire.
Le tamisât est, soit éliminé avec les eaux de lavage, soit éventuellement récupéré pour
d’autre essais.
Verser le matériau lavé et séché dans la colonne de tamis ; cette colonne est constituée
par l’emboîtement des tamis en les classant de haut en bas dans l’ordre d’ouverture de maille
décroissante.
D’une manière générale, on peut considérer qu’un tamisage est terminé lorsque le
refus ne se modifie pas de plus de 1% en une minute de tamisage.
Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille. Soit R1 la masse de ce refus.
Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les
masses des différents refus cumulés R3, R4… Ri … Rn.
Les résultats des différentes pesées cumulées, sont portés sur une feuille d’essai.
Les masses des différents refus cumulés Ri sont rapportées à la masse totale sèche Ms
de l’échantillon et les pourcentages des refus cumulés ainsi obtenus, (Ri/Ms × 100), sont
inscrits sur la feuille d’essai.
Deux types de feuilles d’essais sont utilisés au Laboratoire National des Travaux Publics
et du Bâtiment de Madagascar ; l’une pour les sols et l’autre pour les granulats. C’est cette
dernière qui nous concerne.
Masse en Pourcentage
Passoires en MODULE
Tamis en mm gramme Tamisât
mm AFNOR
Cumulée cumulé
100,00 80,00 50
80,00 63,00 49
63,00 50,00 48
50,00 40,00 47
40,00 31,50 46 0 100
31,50 22,5 45 887,5 89
25,00 20,00 44 2206,5 74
20,00 16,00 43 3204,5 65
16,00 12,50 42 4253,5 57
12,50 10,00 41 4825 50
10,00 8,00 40 5341 45
8,00 6,30 39 5682 40
6,30 5,00 38 5825,5 37
5,00 4,00 37 6158 33
4,00 3,15 36 6353,5 30
2,50 2,00 34 6642,5 26
1,25 1,00 31 7006 20
0,63 0,500 28 7336,5 16
0,40 0,315 26 7532 13
0,25 0,20 24 7728,5 9
0,16 0,125 22 7942,2 7
0,10 0,08 20 8079,5 5
< 0,10 0
Représentation graphique
Les différents pourcentages de refus ou de tamisâts sont portés en ordonnée au droit des
dimensions des tamis correspondants.
o En abscisse : les dimensions des mailles sur une échelle arithmétique pour les
granulats.
o En ordonnée : les pourcentages sur une échelle arithmétique
TAMISATS CUMULES %
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
20 25 30 35 40 45
MODULE AFNOR
Nous voyons sur la figure ci-dessus que Dmax se trouve sur le module 46, qui
correspond à une ouverture de tamis de 31,5 mm. Et de même d est sur le module 20 qui
correspond à une ouverture de tamis de 0,08 mm.
100
TAMISATS CUMULES %
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
20 25 30 35 40 45
MODULE AFNOR
Selon la spécification, la classe des granulats pour la couche de base est de 0/31,5, il
n’y aura pas donc une correction à apporter sur la granulométrie des granulats ; la courbe de
notre granulat est incluse dans le fuseau granulométrique pour couche de base, mais se trouve
presque à la limite inférieure du fuseau.
L’équivalent de sable est un essai qui mesure la propreté d’un sable ainsi que les
pourcentages de particules fines dans l’échantillon.
But de l’essai
L’essai à pour but de séparer les particules fines et le sable, déterminer l’équivalent de
sable visuel, déterminer l’équivalent de sable piston.
Principe de l’essai
L’échantillon est versé dans l’éprouvette graduée contenant une solution lavante et
placer un bouchon sur l’éprouvette et agiter le tout. Puis, on laisse le tout au repos et on
mesure après les hauteurs des particules fines et des éléments sableux après que ceux-là soient
bien séparés.
Description de l’échantillon
Comme c’est un équivalent de sable qu’on doit évaluer, nous allons utilisés un
échantillon de sable qui est tamisât de 5 mm d’une masse de 120 g.
Procédés d’exécutions
Résultats obtenus
N° de l’essai 1 2
a. Formule utilisées :
Equivalent de sable visuel E.S.V.
h2′
ESV = × 100
h1
h2
ES = × 100
h1
b. Applications numériques
8,9
1 = 12,9 × 100 D’où 1 = 68,99 [%]
Et pour l’ESV1, on a :
10,3
1 = 12,9 × 100 D’où 1 = 79,85 [%]
Selon la norme NF P 18 545, les granulats employés dans la réalisation des couches de
base doivent avoir un ES ≥60. Ici nous avons ES = 69,38 > 60. Notre granulat répond donc à
la spécification d’un matériau pour couche de base.
L’essai permet de déterminer le poids des particules solides contenus dans une unité de
volume d’échantillon.
2. Principe de l’essai
Le poids des grains solides est mesuré par pesage. Le volume de ces grains est mesuré au
pycnomètre.
3. Méthode de détermination de γs
L’échantillon sec est pesé sue une balance. Le volume des grains se déduit par pesée à
l’aide d’un pycnomètre en substituant de l’eau de poids volumique connu aux particules
solides. Le poids volumique des particules solides est obtenu en faisant le rapport entre le
poids sec de l’échantillon et son volume.
Tableau 22 : Valeurs des masses d’échantillons utilisées et résultats des calculs des densités
de particules solides
Référence Pycno I II
Principe de l’essai :
Appareillage :
Un appareil Los-Angeles.
Mode opératoire :
o Préparation de l’échantillon :
o Essai :
Mise au net
5000 − m′
= 100 ×
5000
Application numérique :
5000 3348
= 100 × 5000
D’où LA = 33
Résultat :
Granite 33
Interprétation :
Selon la norme NF P 18 545, les granulats employés dans la réalisation des couches de
base doivent avoir un LA ≤ 40. Ici nous avons LA = 33 < 40. Notre granulat répond donc à la
spécification d’un matériau pour couche de base.
Selon la norme NF EN 1097-1, l’essai a pour objet de mesurer la résistance à l’usure d’un
échantillon de granulat. C'est-à-dire la résistance à la Fragmentation et attrition.
Principe de l’essai
L’essai consiste à introduire l’échantillon avec des billes dans un cylindre en rotation dans
des conditions bien définies. La rotation de cylindre autour de son axe disposé
horizontalement entraine une usure par frottement des granulats et des billes, et la
déformation d’une certaine quantité d’éléments fins de dimension inférieure à 1,6 mm.
Appareillage :
Couvercle ;
Joint torique ;
Concasseur ;
Mode opératoire :
o Préparation de l’échantillon :
Tamiser l’échantillon suivant la granulaire choisie : dans notre cas nous avons une classe
granulaire 10/14 ;
o Essai :
En fonction de la classe granulaire choisie, la charge abrasive est fixée comme suit :
4/6,3 2000
6,3/10 4000
10/14 5000
Fermer le couvercle ;
La peser.
Mise au net :
500 − ′
= × 100
500
500 114
= 5
D’où MDE = 23
Résultat :
Granite 23
Interprétation :
Selon la norme NF P 18 545, les granulats employés dans la réalisation des couches de
base doivent avoir un MDE ≤ 35. Ici nous avons MDE = 23 < 35. Notre granulat répond donc
à la spécification d’un matériau pour couche de base.
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée,
suivant un processus bien défini, un échantillon du matériau à étudier et à déterminer sa
teneur en eau et son poids volumique sec après compactage. L’on répète plusieurs fois de
suite l’essai, à teneur en eau croissante, et l’on trace sur un graphique la courbe représentative
du poids volumique sec en fonction de la teneur en eau. Cette courbe représente un maximum
dont l’abscisse est la teneur en eau optimale Proctor et l’ordonnée le poids volumique sec
optimal Proctor.
Pour limiter la dispersion, l’essai s’effectue dans le moule CBR sur des matériaux passant
au tamis à mailles carrées de 20 mm.
Résultat
Le résultat détaillé de cet essai est renvoyé dans l’annexe sur la fiche d’essai (Annexe 2,
page B), mais nous montrons sur le tableau suivant la récapitulation du résultat :
Point 1 2 3 4
W% 4,6 6,5 8,8 10,5
La figure nous renseigne les valeurs des Optimums Proctor du matériau GCNT 0/31,5 :
w opt = 7,15 %
Commentaire:
- Le matériau GCNT 0/31,5 objet de notre étude, ne renferme que des grains grossiers.
- La classe granulaire 0/31,5 est confirmé.
- Du point de vue compactage, le GCNT 0/31,5 est insensible à l’eau quelque soit la
variation de la teneur en eau et l’humidité, ce qui n’influe pas sur la densité sèche,
d’où le matériau GCNT 0/31,5 est facile à compacter.
L’essai CBR est un essai de portance (aptitude des matériaux à supporter les charges) des
remblais et des couches de formes compactées des ouvrages routiers.
Principe de l’essai :
On applique ensuite une charge voisine de ce que sera la charge de service et on poinçonne le
matériau dans ces conditions déterminées (vitesse constante et déterminée) tout en mesurant
les efforts (F) et les déplacements (Δh).
Appareillage :
o Matériel de confection des éprouvettes
Il comprend :
- Le moule CBR ;
- Les dames ou machines de compactage Proctor
- L’ensemble des accessoires (plaque de base, rehausse, disque d’espacement, règle à
araser,…) ;
- Le matériel d’usage courant (balances, étuves, bacs,…).
o Matériel de poinçonnement
Il comprend une presse d’une capacité efficace d’au moins 50 kN et possédant une course
d’au moins 10 mm.
- D’un poinçon cylindrique en acier de 49,6 ± 0,1 mm de diamètre, soit une section
circulaire de 19,32 cm², et d’une dizaine de centimètres de longueur minimum ;
- D’un dispositif permettant l’enfoncement du poinçon dans le matériau à une vitesse de
1,27 mm/min ± 0,1 mm/min ;
- D’un dispositif permettant l’enfoncement du poinçon garantissant la mesure avec une
incertitude absolue maximum de 0,1 mm ;
- D’un dispositif de mesure des efforts de poinçonnement.
Il est constitué :
- D’un ou plusieurs bacs de hauteur suffisante pour assurer l’immersion complète des
éprouvettes ;
- D’un disque, dit « de gonflement », métallique ;
- D’une série d’au moins trois surcharges constituées chacune d’un disque ;
- D’un dispositif permettant la mesure du gonflement avec une incertitude absolue
maximum de 0,01 mm.
Exécution de l’essai :
Après quatre jours d’immersion (± 2h), relever la valeur de gonflement total atteint.
On va donc récapituler les résultats que nous avons obtenus sur les essais que nous avons fait
à partir de ce tableau-ci-dessous.
ESSAIS RESULTATS
Los Angeles LA = 33
- La méthode LCPC
- La méthode LNTPB
- le trafic passé ;
Résultat de compactage/j/sens k
Nombre d’essieu > 9 t 1
Nombre d’essieu > 3,5 t 0,8
Nombre > 1 000 0,10
Total 500 à 1000 0,07
De véhicule ≤ 500 0,05
Par exemple :
T = 182 et k = 0,05
Comme t = 18,2 c'est-à-dire 0 < t < 25 PL, la classe du trafic est t5.
Application numérique :
365
= [(1 − 0,05) − 1]0,75
0,05
Epaisseur minimale de la
15 20
couche de base [cm]
Epmin = 20 GCNT
Comme nous avons un CBR qui est égal à 86, qui est supérieur à 80, l’épaisseur minimale est
donc 20 cm.
Ces deux méthodes (LCPC et LNTPB), nous a permis d’obtenir une épaisseur minimale
équivalente de la couche de base, égale à 20 cm.
Des quartiers et Fokontany dans le District Faratsiho se trouvent isolés ces dernières
années à cause du mauvais état de la route RN 43. Toutefois, il est en possession d’énorme
richesse en matière de ressource locale surtout dans le secteur agricole comme la production
de pomme de terre, de riz, de maïs,… et qui est sous exploitée en raison de l’infrastructure
routière défaillante.
Il va, en effet, fluidifier la circulation des biens et des personnes entre les deux régions
(Itasy et Vakinakaratra) connues respectivement pour leur potentiel économique énorme, plus
particulièrement dans le secteur agricole. Cette fluidité permettra l’évacuation des produits
agricoles, l’accès aux soins médicaux, etc. Il s’agit donc l’un des moyens permettant à la
population d’améliorer ses conditions de vie, de lutter ainsi contre la pauvreté.
Notre étude a porté sur les caractérisations des granulats locaux, à l’aide des essais que
nous avons effectué au sein du Laboratoire National des Travaux Publics et du Bâtiment et le
laboratoire BTP de l’ESPA.
Nous avons pu constater que les granulats locaux correspondent aux spécifications
exigées pour la couche de base. Et le dimensionnement de la couche de base nous montre que
son épaisseur sera de 20 cm.
Bibliographies
1. Plan national de transport (2004-2020), Plan sectoriel routier, Juin 2004
2. Abrégé d'histoire des routes - Jean Billard, Laboratoire central des ponts et chaussées
(LCPC), 24 octobre 2008
3. Guide de Terrassement Routier 2000, fascicule 1
4. RAZAFY Nomenjanahary Rivo - 2014, « Contribution à l’étude de réhabilitation de la
route nationale 43, reliant Faratsiho-Sambaina, Région Vakinakaratra, Traitement du
sol au ciment pour couche de fondation », mémoire de DEA
5. M. A. DESTOMBES : Guide technique pour l’utilisation des matériaux régionaux
d’Ile-de-France, Décembre 2003
6. Melle Lechgueur, Science des matériaux de construction
7. IDRRIM : Aide au choix des granulats pour chaussées basée sur les normes
européennes
8. DRDR – 2012 – Monographie de la région Vakinakaratra
9. Dégradations de surface des routes non revêtues, Bamako Février 2006
10. AFNOR, NF P94-056, Analyse granulométrique par tamisage
11. LNTPB, Dimensionnement des chaussées neuves à Madagascar
12. Guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux, Centre
Expérimental
13. AFNOR, NF P94-093, Détermination des références de compactage d'un matériau
14. Classification des sols, Norme NF P 11 300 et G.T.R : Chapitre 3
15. Patrick BONNEFOND : Guide technique plaine et collines 2014
16. Guide Technique LCPC – SETRA
17. RAKOTOMALALA Zolimboahangy : Cours de géotechnique 3ème année ; Année
Universitaire 2013-2014
18. RAZAFY Nomenjanahary Rivo : Cours complément de géotechnique 4ème année ;
Année Universitaire 2014-2015
19. Terrassement, Norme de Classification des Matériaux, Septembre 2012
20. Robert, Routes : Matériaux, Durabilité des chaussées Master 2 Génie Civil, Tome I,
Université Paul Sabatier, Toulouse
21. M. Robert, Routes : Matériaux, Durabilité des chaussées Master 2 Génie Civil, Tome
II, Université Paul Sabatier, Toulouse
22. RAKOTOMALALA Zolimboahangy, 2011 – « Contribution à l’étude des propriétés
physiques et mécaniques des terres rouges en vue d’optimiser la durabilité des routes
en terre » Mémoire de DEA/SIM/ESPA/Université d’Antananarivo
A
ANNEXE 2 : FICHE DE L’ESSAI PROCTOR
B
ANNEXE 3 : COURBE PROCTOR
C
ANNEXE 4 : FICHE D’ESSAI EQUIVALENT DE SABLE
D
ANNEXE 5 : FICHE D’ESSAI POIDS SPECIFIQUE
E
ANNEXE 6 : FICHE D’ESSAI LOS ANGELES
F
ANNEXE 7 : FICHE D’ESSAI MICRO-DEVAL
G
ANNEXE 8 : CARTE DE LA ROUTE SOAVINANDRIANA-FARATSIHO
Source : F.T.M
H
ANNEXE 9 : CARTE DE LA COMMUNE URBAINE FARATSIHO
Source : F.T.M
I
ANNEXE 10 : ELABORATION DES GRANULATS
La production des granulats nécessite deux principaux types d’opérations :
l’extraction et le traitement.
L’extraction d’effectue dans les carrières qui utilisent des techniques différentes
selon qu’il s’agit de roches massives ou de granulats alluvionnaires meubles, soit à
sec, soit en milieu hydraulique.
Le traitement est réalisé dans des installations de traitement généralement situées
sur le site de la carrière.
Parfois les installations peuvent se situer à un endroit différent du site d’extraction. Dans tous
les cas, on retrouve les cinq mêmes principales étapes de production :
I. Le décapage (découverte) :
Découvrir, c’est retirer les terrains situés au dessus des niveaux à exploiter :
Terre végétale ;
Roches plus ou moins altérées ;
Niveaux stériles.
Les matériaux de découverte, terres végétales et matériaux stériles, doivent être stockés
indépendamment de façon à pouvoir être réutilisés lors du réaménagement de la carrière, sans
pour autant gêner les différentes phases de l’exploitation. La prise en compte de la quantité
des terrains à découvrir importe dans l’étude d’un gisement. Une découverte jugée trop
important peut éventuellement amener à renoncer à l’ouverture d’une exploitation.
J
traditionnels des travaux publics tels que des pelles ou des chargeuses (bulldozers munis d’un
large godet basculant).
L’extraction peut avoir lieu en fouille (par le haut) ou en butte (par le bas) avec une
progression latérale du front de taille.
L’extraction peut être réalisée par des engins flottants : drague à godets, à grappin ou
drague suceuse. Dans le cas de site immergé peu profond, l’exploitation pourra avoir lieu
depuis la rive avec des pelles à câble équipées en draglines ; des pelles hydrauliques ou des
excavateurs à godets. Le dragage ramène à la surface le « tout venant » qui est ensuite chargé
sur bateaux, sur camions ou sur bandes transporteuses en bord de rive.
Le tir est placé sous la responsabilité d’un professionnel spécialisé : le « boutefeu ». Un tir de
mine peut abattre jusqu’à plusieurs dizaines de milliers de tonnes de roche en une seule
opération.
K
Manutention continue par transporteurs à bandes. On modifie la position des unités de
bandes transporteuses en fonction de la progression de l’exploitation. Dans le cas
d’extraction en milieu hydraulique, on peut parfois utiliser un système de tuyauteries
ou de bandes transporteuses flottantes entre la drague et la berge.
Manutention discontinue par :
o Camions et dumpers pour les extractions terrestres ;
o Bateaux ou berges dans le cas d’exploitations immergées assez loin des rives.
V. Le concassage
Les phases de concassages s’effectuent dans des concasseurs qui permettent de réduire, de
façon successive, la taille des éléments. Il existe différents types de concasseurs :
Concasseurs à mâchoires ;
Concasseurs à percussion ;
Concasseurs à projection centrifuge ;
Concasseurs giratoires.
VI. Le criblage
Les opérations de criblage ou de tamisage permettent de sélectionner les grains, le crible
ne laissant passer dans ses mailles que les éléments inférieurs à une certaine taille. On peut
ainsi, par une succession de criblages, trier les grains et obtenir des granulats de tous les
calibres possibles :
VII. Le lavage
Débourber, laver ou dépoussiérer permet d’obtenir des granulats propres. La propreté des
granulats est une nécessité industrielle. La présence de boues, d’argiles ou de poussières
mélangées aux matériaux ou enrobant les grains, empêche leur adhérence avec les liants
(ciment, chaux, laitier ou bitume), ce qui interdit alors leur utilisation. Dans tous les cas, les
L
eaux de lavage sont ensuite décantées dans des bassins spéciaux, de façon à resservir ou à être
restituées propres à la rivière ou au lac. Les opérations de criblage et de lavage sont souvent
réalisées conjointement, une rampe de jets d’eau étant disposée au-dessus du crible.
Le carrier peut être amené à réaliser des mélanges avec des proportions précises pour chaque
composant, ceci en vue d’utilisations bien particulières. Une fois réduits, traités et classés, les
granulats sont acheminés vers les aires de stockage, soit sous forme de tas individualisés, soit
en trémies ou silos.
M
Table des matières
REMERCIEMENTS ................................................................................................................... i
SOMMAIRE ............................................................................................................................. iii
LISTE DES ABREVIATIONS ET NOTATIONS ................................................................... iv
Abréviations........................................................................................................................... iv
Notations ................................................................................................................................. v
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................... vi
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................ viii
LISTE DES PHOTOS ................................................................................................................ x
LISTE DES ANNEXES ............................................................................................................ xi
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
PARTIE I : ETUDES BIBLIOGRAPHIQUES .......................................................................... 3
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LES ROUTES REVETUES ........................................ 4
I.1 ROUTE ....................................................................................................................... 4
I.1.1 Définition de la route ............................................................................................... 4
I.1.2 Importance de la route.............................................................................................. 4
I.1.3 Structures étudiées .................................................................................................. 5
I.1.4 Caractéristiques géométriques d’une route ............................................................ 10
I.2 LE TRAFIC ............................................................................................................. 12
I.2.1 Définition du poids lourd : ..................................................................................... 12
I.2.2 Les différentes classes de trafic ............................................................................. 13
CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR LES GRANULATS .................................................. 15
II.1 DEFINITION............................................................................................................. 15
II.2 CARACTERISTIQUES ET CLASSIFICATION DES GRANULATS ................... 16
II.2.2 Propriétés des granulats ...................................................................................... 16
II.2.2 FORME DES GRANULATS : .......................................................................... 17
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ............................................... 25
III.1 LOCALISATION DU PROJET ............................................................................... 25
III.1.1 PRESENTATION DE LA RN43 ....................................................................... 25
III.1.2 ETAT ACTUEL DE LA ZONE D’ETUDE ...................................................... 26
III.1.3 OBJECTIF DU PROJET .................................................................................... 27
III.1.4 DETERMINATION DES ZONES D’INFLUENCE DU PROJET ................... 27
III.2 MONOGRAPHIE DE LA REGION DU VAKINAKARATRA .............................. 28
III.2.1 PRESENTATION DE LA REGION ................................................................. 28
III.2.2 MILIEU PHYSIQUE ......................................................................................... 29
III.3 TRAITS CARACTERISTIQUES DU DISTRICT DE FARATSIHO...................... 33
III.3.1 Situation Géographique ...................................................................................... 33
III.3.2 Situation Démographique ................................................................................... 35
III.3.3 Agriculture ......................................................................................................... 35
III.3.4 Elevage ............................................................................................................... 38
III.3.5 Type Des Produits Forestiers ............................................................................. 39
III.3.6 Produits Miniers ................................................................................................. 40
III.3.7 Voie De Communication .................................................................................... 40
III.3.8 Energie ............................................................................................................... 41
III.3.9 Marchés Hebdomadaires .................................................................................... 42
PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES .................................................................................... 44
CHAPITRE 4 : ETAT ACTUEL DE LA ROUTE / DIAGNOSTIC ....................................... 45
IV.1 CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DE LA ROUTE ................................. 45
IV.1.1 Vitesse de référence ........................................................................................... 45
IV.1.2 Largeur de la chaussée ....................................................................................... 45
IV.1.3 Accotement......................................................................................................... 45
IV.1.4 Plate forme ......................................................................................................... 45
IV.1.5 Talus ................................................................................................................... 45
IV.1.6 Pente longitudinale maximale du profil en long ................................................ 45
IV.1.7 Devers maximal.................................................................................................. 46
IV.1.8 Profil en long ...................................................................................................... 46
IV.1.9 Profil en travers .................................................................................................. 46
IV.1.10 Tracé en plan ................................................................................................. 46
IV.2 METHODES DE DIAGNOSTIC DES DEGRADATIONS DE LA CHAUSSEE ..... 46
IV.2.1 Examen visuel .................................................................................................... 46
IV.2.2 Relevé des dégradations [9] ............................................................................... 46
IV.3 DIAGNOSTIC DES DEGRADATION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT
51
IV.3.1 Dégradations des ouvrages ................................................................................. 51
IV.3.2 Etat actuel des ouvrages d’assainissement ......................................................... 51
IV.3.2.2 Les buses......................................................................................................... 53
IV.3.2.3 Les Dalots ........................................................................................................... 54
IV.4 SOLUTIONS DE REHABILITATION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT 56
IV.5 INSPECTION DES OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT ................................. 57
IV.5.1 Définition ........................................................................................................... 57
IV.5.2 Les dégradations des ouvrages de franchissement ............................................. 57
IV.6 TYPES DE PANNEAUX DES SIGNALISATIONS RENCONTRES SUR L’AXE .. 58
IV.6.1 Panneau de localisation .......................................................................................... 58
IV.6.2 BORNES KILOMETRIQUES .............................................................................. 58
CHAPITRE 5 : ESSAI ET METHODE DE CARACTERISATION – CARACTERISTIQUES
DES GRANULATS ................................................................................................................. 59
V.1 PRELEVEMENT DES ECHANTILLONS .................................................................. 59
V.2 ESSAIS D’IDENTIFICATION DU GRANULAT....................................................... 59
V.2.1 Analyse granulométrique par tamisage [10] .......................................................... 59
V.2.2 Equivalent de sable (NFP 18-598) ......................................................................... 68
V.2.3 POIDS SPECIFIQUE ............................................................................................ 72
V.2.4 LOS ANGELES ..................................................................................................... 73
V.2.5 MICRO DEVAL HUMIDE ................................................................................... 75
V.2.6 ESSAI PROCTOR et ESSAI CBR ........................................................................ 78
V.2.6.1 Essai Proctor ....................................................................................................... 78
V.2.6.2 Essai CBR (California Bearing Ratiotest) ........................................................... 81
CHAPITRE 6 : ESSAI DE DIMENSIONNEMENT [11] [12] ............................................... 85
VI.1 HYPOTHESE DE CALCUL..................................................................................... 85
VI.2 LA METHODE LCPC .............................................................................................. 85
VI.2.1 Etude de trafic ........................................................................................................ 85
Pour ce projet routier, le trafic joue un rôle important au dimensionnement et au choix de la
structure de la chaussée. ....................................................................................................... 85
L’étude du trafic constitue une approche essentielle de la conception de réhabilitation des
réseaux routiers. .................................................................................................................... 85
VI.2.1.1 Le trafic passé ................................................................................................. 86
VI.2.1.2 Le trafic actuel ................................................................................................ 86
VI.2.1.3 Le trafic futur .................................................................................................. 86
VI.3 LA METHODE LNTPB ............................................................................................ 88
CONCLUSION ........................................................................................................................ 89
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................................. 90
Bibliographies ....................................................................................................................... 90
Webograhies ......................................................................................................................... 91
ANNEXE 1 : FICHE D’ESSAI DE L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE.......................... A
ANNEXE 2 : FICHE DE L’ESSAI PROCTOR ....................................................................... B
ANNEXE 3 : COURBE PROCTOR ......................................................................................... C
ANNEXE 4 : FICHE D’ESSAI EQUIVALENT DE SABLE .................................................. D
ANNEXE 5 : FICHE D’ESSAI POIDS SPECIFIQUE ............................................................. E
ANNEXE 6 : FICHE D’ESSAI LOS ANGELES ...................................................................... F
ANNEXE 7 : FICHE D’ESSAI MICRO-DEVAL ................................................................... G
ANNEXE 8 : CARTE DE LA ROUTE SOAVINANDRIANA-FARATSIHO ....................... H
ANNEXE 9 : CARTE DE LA COMMUNE URBAINE FARATSIHO .................................... I
ANNEXE 10 : ELABORATION DES GRANULATS ..............................................................J
I. Le décapage (découverte) : ...........................................................................................J
II. L’extraction en terrain meuble : ...................................................................................J
III. L’extraction des roches massives : ......................................................................... K
IV. Le transfert vers les installations de traitement ....................................................... K
V. Le concassage .............................................................................................................. L
VI. Le criblage ............................................................................................................... L
VII. Le lavage .................................................................................................................. L
VIII. Stockage et livraison ...............................................................................................M
IX. Suivi de production .................................................................................................M
RALAIMIHOATRA Gino Andriantiana
Titre du mémoire :
« CARACTERISATION DES GRANULATS POUR COUCHE DE
BASE POUR LA CONSTRUCTION DE LA ROUTE NATIONALE
N°43 RELIANT FARATSIHO- FARAVOHITRA (PK85 – PK97) »
Nombre de pages: 89
Nombre de figures: 27
Nombre de photos : 19
Nombre de tableaux: 27
Nombre des annexes : 10
Résumé :
Le présent mémoire traite la caractérisation des granulats pour la couche de base d’une
route. Nous avons vu les différents essais après les diagnostics de la route actuelle. Après
calcul on a dimensionné l’épaisseur minimale de cette couche de base qui est de 20cm. La
réhabilitation de la Route Nationale 43 reliant la ville de Faratsiho et la Commune
Faravohitra, dans la Région Vakinankaratra, apportera sans doute un effet bénéfique pour
cette Région.
Mots clés : Granulat, route, dégradation, essai, commune, couche de base, chaussée
Abstract:
This thesis deals with the characterization of aggregates for the base layer of a road.
We saw the different tests after the diagnoses of the current route. After calculation we have
dimensioned the thickness of this base layer which is 20cm. The rehabilitation of the National
Road 43 connecting the city of Faratsiho and the Faravohitra Commune, in the
Vakinankaratra Region, will undoubtedly bring a beneficial effect for this Region.
Encadreurs: