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CORRECTION
CONCOURS COMMUNS
Mines Ponts
PSI 2005
Durée 4 heures
Tous droits de l’auteur des œuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des œuvres autre que la
consultation individuelle et privée sont interdites.
E3 AR
v.Cs v.Cs
31 OG 32 OD
DFg DFd
33 FG 34 FD
E3 AR
v.Cs v.Cs
31 OG 32 OD
DFg DFd
33 FG 34 FD
Odd Odd
S3 AD
• Toutes les portes du côté gauche sont tout d’abord placées en état « autorisation
d’ouverture », après vérification par le SAET que le train est arrêté en vis-à-vis des portes
palières et si une demande d’ouverture de portes a été effectuée par le SAET.
Traduction : Après l’étape d’entrée E31, on attend la vérification vis-à-vis des portes palières
gauches (réceptivité : Dppg ) et la demande d’ouverture des portes gauches
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1 Fonction « rouler »
Les bogies ont pour fonction d’assurer le roulement des trains, donc la fonction « ROULER »
Dans le descriptif de la fonction « ROULER », on surligne en jaune les fonctions assurées par les
bogies. Elles mêmes assurant la fonction « ROULER » :
Les bogies supportent la charge des voitures et assurent le guidage par rapport au sol. Le
guidage est réalisé en pleine voie par les roues de guidage qui sont « pincées » entre deux barres de
guidage. En l’absence des barres de guidage, lors du franchissement des appareils de voie
(aiguillage), le guidage est réalisé par le contact latéral des roues auxiliaires avec les rails.
Les bogies assurent la fonction traction/freinage en transmettant aux roues le couple moteur par
l’intermédiaire des ponts moteurs . Le moteur fournit soit un couple moteur soit un couple de
freinage. La fonction freinage est complétée par un système de freinage mécanique.
La suspension des bogies assure le confort des passagers et le maintien du plancher des voitures à
une hauteur la plus constante possible. Des frotteurs (positifs) permettent de capter l’énergie
électrique sur les barres de guidage. Des frotteurs (négatifs) permettent le retour du courant
par l’intermédiaire du rail de roulement. Des frotteurs de masse réalisent la mise à la masse
des véhicules.
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FT312 Transmettre
l’énergie Ponts
mécanique
FT322 Arrêter et
maintenir en Frein mécanique
position
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ω 41/ 2
Montrons que = − 1 . En déduire une relation entre ω 41/ 0 , ω 42 / 0 et ω 1 / 0 .
ω 42/ 2
L’ensemble constitué de 2, 3, 0, 41 0
3
et 42 est un train épicycloïdal,
puisque l’axe de rotation du satellite
r
y0
3 est mobile.
41 et 42 sont les planétaires, 3 le B
satellite et 2, le porte satellite (PS). A 1
Vu du porte satellite (PS), un train
épicycloïdal est un train simple. 2
On a donc la relation :
ωsortie / PS
=
∏ Z menantes . 0
ωentrée / PS ∏ Z menées C
r
Les valeurs absolues sont dues au x0
fait que l’on a un train
d’engrenage où tous les axes de
rotation ne sont pas parallèles.
En choisissant, comme entrée, le
planétaire 41 et comme sortie, le
0 41 42
planétaire 42, on a alors 41 qui mène
3 et 3 qui mène « à son tour » 42.
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Question 4 : En isolant le solide (1), écrire l’équation de statique qui permet de relier Cm /1 et
Z1 / 2
r
Traçons le graphe des Pivot ( Ay0 )
liaisons du mécanisme : r
Rajoutons (en rouge) les
1 0
Pivot ( Cx0 )
r
actions mécaniques
extérieures : voir ci-contre : moteur Engrenage Pivot ( Cx0 ) 42
r
Pivot ( Cx0 )
41
Isolons 1 :
On voit clairement qu’en Engrenage
2
entourant 1 sur le graphe r
des liaisons enrichit des Pivot ( Cy0 ) 52
actions mécaniques Engrenage
3 51
extérieures au système, 1
est soumis à (on regarde les
traits qui coupent l’isolement) :
0 0 X 0/1 L0/1
T ( moteur → 1) : 0 C m1 , à : T ( 0 → 1) : Y0/1 0 et à
0 0 r r r Z N0/1 r r r
A A
0/1
( x0 , y0 , z 0 ) ( x0 , y0 , z 0 )
−X1/2 0
T ( 2 → 1) = −T (1 → 2 ) = −Y1 / 2 0
−Z 0
1/2 B ( xr0 , yr0 , zr0 )
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− R1 − X1 / 2 0
Soit : Cm 1 + 0 ∧ −Y1 / 2 . 1 = 0 ⇔ Cm 1 − R1 Z1 / 2 = 0
0 − Z1 / 2 0
Isolons ensuite l’ensemble de solides (2), (3), (41) et (42) et écrivons l’équation de statique
reliant C51/ 41 , C52 / 42 et Cm /1 (en tenant compte des résultats précédents) en fonction des
paramètres géométriques du mécanisme.
r
On voit clairement Pivot ( Ay0 )
r
qu’en entourant
l’ensemble
1 0
Pivot ( Cx0 )
r
{2 + 3 + 41 + 42} sur le moteur Engrenage Pivot ( Cx0 ) 42
r
graphe des liaisons Pivot ( Cx0 )
41
enrichit des actions
mécaniques extérieures Engrenage
2
au système, cet
r
ensemble est soumis à Pivot ( Cy0 ) 52
(on regarde les traits qui
coupent l’isolement) : 3 51
X1 / 2 0 X 0/2 0
T (1 → 2 ) = Y1 / 2 0 , à : T (0 → 2 ) = Y0/2 M0 / 2 (torseur d’action
Z 0 Z N0 / 2 r
1/2B
r r r
( x0 , y0 , z0 ) C 0/2 r r
( x0 , y0 , z 0 )
X 0/41 0
r
mécanique d’une liaison pivot d’axe ( C , x0 ) , à : T ( 0 → 41) = Y0/41 M 0/41 (torseur
Z N0/41
C
0/41 r r r
( x0 , y0 , z 0 )
r
d’action mécanique d’une liaison pivot d’axe ( C , x0 ) , à :
X 0/42 0
T ( 0 → 42 ) = Y0/42 M 0/42 (torseur d’action mécanique d’une liaison pivot d’axe
Z N0/42
C ( xr0 , yr0 ,zr0 )
0/42
r
( C , x0 ) ), à :
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0 C51/41
et à : T ( 51 → 41) = 0 0 (donné en annexe).
0 0 r
C
r r
( x0 , y0 , z 0 )
Pour trouver une relation entre C51/41 , C52/42 et ( Cm1 , c’est à dire Z1 / 2 d’après la relation trouvée
précédemment), il faut donc appliquer le théorème du moment statique à l’ensemble
r
{2 + 3 + 41 + 42} au point C en projection sur x0 (puisque les couples à faire apparaître dans la
r
relation demandée sont sur x0 ) :
uuur r uuur r uuur r uuur r uuur r uuur r
M C ( 0 → 2 ) . x0 + M C ( 0 → 41) .x 0 + M C ( 0 → 42 ) .x0 + M C ( 51 → 41) .x0 + M C ( 52 → 42 ) . x0 + M C (1 → 2 ) .x0 =0
144244 3 14 4244 3 1442443 1442443 144 42444 3 uuuur144244 uuur ur
3
r
0 0 0 C51/41 C5 2 / 4 2 = MB (1→ 2 ) +CB ∧R (1→2 ).x0
uuur ur r
Soit : C51/41 + C52/42 + CB ∧ R (1 → 2 ) .x0 = 0 . On rappel la donnée de l’énoncé en annexe :
uuur r r
CB = L3x0 + R2 y0
1 L3 X1/2 0 X1/2
uuur ur r r uuur ur
Calculons CB ∧ R (1 → 2 ) . x0 = x0 ∧ C B. R ( 1→ 2 ) = 0 ∧ R2 . Y1/2 = 0 . Y1/2 = R2 Z1 / 2
0 0 Z1/2 R2 Z1 / 2
Soit l’équation : C51/41 + C52/42 + R2 Z1 / 2 = 0 . Mais comme on a préalablement montré que :
Cm1 − R1Z1 / 2 = 0 , on en déduit la relation demandée :
R
C51/41 + C52/42 + 2 Cm 1 = 0
R1
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soit : P ( 52 → 4 2 / 0) = C52/42ω42/0
Calculons le terme de gauche, c’est à dire la dérivée par rapport au temps de l’énergie cinétique.
Pour cela commençons par calculer l’énergie cinétique du système E :
Par exemple, T (1 / 0 ) =
1
2
{V (1 / 0 )} ⊗ {C (1 / 0)} « produit des torseurs cinématique et cinétique ».
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R2
Or on a déjà démontré aux questions précédentes : C51/41 + C52/42 + Cm 1 = 0 soit
R1
R Z
Cm1 = - 1 ( C51/41 +C52/42 ) et ω 42/0 + ω41/0 − 1 ω1 / 0 = 0 , soit ω1/0 = 2 ( ω42/0 + ω41/0 )
2Z
R2 Z2 2 Z1
En introduisant les deux relations encadrées dans la relation issue du théorème énergie puissance,
on obtient :
R Z
- 1 ( C51/41 +C52/42 ) 2 ( ω42/0 + ω41/0 ) + C51/41ω 41/0 +C52/42ω 4 2 / 0 = 0
R2 2 Z1
R D Z
Comme Di = mZi pour les roues 1 et 2, on a 1 = 1 = 1 ; On peut simplifier la relation :
R2 D2 Z2
1
- ( C51/41 +C52/42 )( ω42/0 + ω41/0 ) + C51/41ω 41/0 +C52/42ω 4 2 / 0 = 0 qui devient donc :
2
1 1 1 1
- C51/41ω 42/0 - C52/42 ω41/0 + C 51/41 ω41/0 + C 52/42ω4 2 / 0 = 0 . Soit :
2 2 2 2
( C51/41 -C52/42 )(ω41/0 − ω4 2 / 0 ) = 0
Cette relation étant vraie quelle que soient les vitesses de rotations ω 41/0 et ω4 2 / 0 , on a donc la
relation demandée entre les couples :
C51/41 = C52/42
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ω1/0 étant connu (vitesse de rotation du moteur), on se retrouve avec un système d’équation :
ω81/0 + ω82/0 = λω1 / 0
ω83/0 + ω84/0 = λω1/0
ω81/0 = α 2ω82/0
ω =α ω
81/0 3 83/0
ω81/0 = α 4ω84/0
à 5 équations et 4 inconnues (vitesse de rotation des roues 81, 82, 83 et 84 : ω81/0 , ω82/0 , ω83/0 et
ω84/0 ).
Une des équations consécutives du non glissement ne peut donc pas être respectée. L’hypothèse de
non glissement sur toutes les roues n’est donc pas réaliste.
Question 8 : Pour quelle(s) raison(s) la solution initiale étudiée aux questions 3 à 6 a-t-elle
été néanmoins retenue par le concepteur du bogie ? Pour répondre, on
analysera les différentes causes qui peuvent produire une différence de
vitesses de rotation entre les quatre roues d’un bogie. De même, on
considérera les effets d’une perte complète d’adhérence d’une des roues sur le
sol lors d’une crevaison.
Les différentiels ont pour fonction de transmettre le couple moteur aux roues sachant qu’elles ne
tournent pas toute à la même vitesse.
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En cas de perte d’adhérence sur une des roues due à une crevaison, le couple transmis par la roue
crevée est nul. On déduit des relations montrées en Q4 et Q5 que le couple moteur Cm1a est nul. Le
bogie est donc libre (ni moteur,ni résistant).
r
Question 10 : Calculer la vitesse V (G ∈ 7 / sol ) du point G appartenant au solide (7) dans son
r
mouvement par rapport au sol, l’accélération Γ(G ∈ 7 / sol ) du point G
appartenant au solide (7) dans son mouvement par rapport au sol, et la
r
résultante dynamique Rd 7 / sol du solide (7) dans son mouvement par rapport
au sol, en fonction de ω 8 / 0 et des données géométriques du mécanisme.
Calcul de la vitesse :
Un peu de composition des mouvements :
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Or le torseur cinématique de 0/sol étant donné dans l’énoncé avec une erreur d’énoncé puisque
r
jusqu’ici on a raisonné avec des vitesses de véhicule suivant y0 , on rectifie donc le torseur :
0 0
{ }
V0 / sol : 0 −V , on en déduit puisque la résultante de ce torseur cinématique est nulle,
0
C
0 ( xr , yr , zr )
0 0 0
que le véhicule 0 est en translation, donc toutes les vitesses sont identiques. D’où :
r r
V ( G ∈ 0 / sol ) = −V z0
r uuur ur r r r r r
D’où : V (G ∈ 7 / sol ) = GF ∧ Ω8 / 0 − Vz0 = − R6 y8 ∧ ω8/0 x0 = − R6 y8 ∧ ω8 / 0 x8
r r r
Soit la vitesse demandée : V (G ∈ 7 / sol ) = R6 ω8 / 0 z8 − Vy0
Calcul de l’accélération :
r r
ur dV (G ∈ 7 / sol ) dz8
Γ(G ∈ 7 / sol ) = = R 6 ω8 / 0
dt 0 dt 0
r r
dz8 dz8 ur r r r r
= + Ω8 / 0 ∧ z8 = ω8/0 x8 ∧ z8 = −ω8/0 y8
dt 0 dt 8
ur r
Soit Γ(G ∈ 7 / sol ) = − R6ω82/ 0 y8
ω7 / 8
Question 11 : Exprimons en fonction des nombres de dents des pignons et en tenant
ω 6b / 8
compte des notations données en
r
annexe y8
7
On repart de la relation de la question Q9 :
8
ω6a /8
= −1 , et on fait de la composition des D E
ω6b /8 0
G
mouvements, mais cette fois-ci en introduisant le
r r
ω + ω7/8 x8 = x0
satellite 7 : 6a / 7 = −1 .
ω6 b / 8 F
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Rappelons les caractéristiques du solide (7) : le solide (7) est symétrique de révolution d’axe (G
r
; y8 ) et de masse m7 . Le point G est son centre d’inertie. On note I (G ; 7) la matrice d’inertie du
A −F −E
solide (7) calculée en G. I (G ; 7) = − F B − D
−E − D C B
7
Puisque cette matrice d’inertie n’a pas de propriétés particulières, elle a la même forme dans la base
A −F −E
r
B8 , on peut donc écrire : I (G;7) = − F B − D .La symétrie de révolution autour de ( G, y8 )
− E − D C B
8
simplifie considérablement sa forme, puisqu’elle est alors diagonale avec en plus A=C. On peut
donc la mettre sous la forme :
A 0 0
I (G;7) = 0 B 0
0 0 A B
8
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