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Argotti Alwena

: Entre techniques du cure et éthiques du care, comment définir le


soin?

Dans une société où la dimension technique (CURE) et de plus en


plus importante, il est essentiel de garder en considération la
finitude du patient et de ne pas le considérer comme un
moyen(Kant). On peut donc se demander comment la dimension
technique du soin s’articule a la dimension adressé(CARE) dans le
contexte de société contemporaine? Dans un premier temps on
s’intéressera à l’intégration du CARE dans un soin très technicisé
avant de s’attarder sur l’articulation de la dimension adresser a
la dimension technique. 9

I L’integration du CARE
Au XX ième siècle nous pouvons observer un contexte sanitaire qui
favorise cette avènement du CARE ( J.Tronto). En effet
l’hygiénisme ( XIX) et la révolution pastorienne permettent une
banalisation des maladies infectieuses, c’est a dire une
transition Épidémiologique. On passe des maladie curable à
incurable, nous pouvons donc observé le passage ou le curatif
suffit à guérir et un réintégrer l’individu a son rôle social (th
fonctionnaliste Freidson 1970) en opposition à un accompagnement
ou le curatif ne suffit plus. Malgré ça on ne peut pas laisser le
patient confronter a sa maladie, cela suggère un accompagnement de
la vie du patient car la technique a ses limites. Nous pouvons
donc observer une introduction de la dimension moral du soin.
Cette dimension commence dès le plus jeune âge avec la prise de
conscience du « je » et avec l’éducation et l’intériorisation des
normes par des slogans par exemple, c’est la prévention primaire,
elle permet aux individus de se responsabiliser et de ce
considérer dans le système de santé.Cette considération n’est pas
apprécier de la même façon dû aux inégalités social,économique
.. et bien que des correctif tels que la CMU existent ils ne
permettent pas la suppression de celle-ci.
Ces disparité entre les individus et la santé forme un certaines
stigmatisation de l’individu malade on l’observe avec les
léproseries, il est à l’écart de tout rôle social et vit sa
maladie comme une déviance social (Parson 1950) plus il s’écarte
de son rôle plus il se négligera, d’où l’importance de s’y prendre
le plus tôt possible et de considérer l’individu au complet. Le
médecin de profession à une formation technique au soin mais doit
tout autant intégrer la dimension du CARE.28

II L’articulation du CARE et du CURE


La santé se définie comme une état complet de bien être
physique,psychique et social ( OMS,1946). Cette état complet est
rompu par la maladie, on peut donc voir que la santé repose sur
une équilibre des états de l’individu ce référant a la th.Humeurs
(Hippocrate). Le médecin doit tenir compte de chacun de ces état
pour guérir le malade.Cependant ce postulat fonctionne pour des
malades curables mais ce n’est pas le cas des maladies chronique.
Les maladies Chroniques, car on ne parle plus de guérison mais
plutôt de vivre le plus longtemps dans la meilleur qualité de vie
possible. Le Système de soin sera présent du Disease à la mort du
patient. C’est justement à l’annonce du disease que la santé moral
du patient est le plus susceptible de se briser avec la « rupture
biographique ». Le sujet doit accepter au mieux sa maladie qui
fait partie de lui, il doit de nouveau apprendre la vie avec sa
maladie. La société n’est pas toujours adaptée, mais c’est grâce a
la prévention tertiaire comme le droit à l’oublie (plan cancer
2014-2019) qui permettent au sujet de s’accepter au mieux. Le soin
technique doit respecté la liberté individuel du patient, le
patient reste acteur, il partage avec soignant dans une relation
inter-sujet d’exégèse partagé(Canguilhem) on assiste à une
symétrie (freidson) d’un modèle partenaliste(parson)mise en
évidence par des loi tels que la loi kouchner 4 mars 2002, HPST
2009, le droit a l’information. Le médecin ne peut pas prioriser
le technique au périls de faire souffrir l’individu. Le médecin
doit respecter le principe de Bienfaiscance/non malafaiscance
( Childress et beauchamp)et doit parfois stopper le traitement et
accompagner la fin du vivant pour mettre fin au souffrance. Cela
se fait nottament par les soins palliatif suivant les lois
Léonetti(2005) et claeys Leonetti (2016).

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