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AVANT-PROPOS

Pour mieux débuter avec cette expérience professionnelle, il apparait


opportun de commencer ce rapport par des remerciements, à ceux qui m’ont beaucoup
appris au cours de ce stage, et même ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce stage un
moment très profitable.
Aussi, je remercie notre maitre de ce stage le capitaine MICHEL BULABA qui nous a
accompagné tout au long de cette expérience avec beaucoup de patience.
Nous remercions également toutes les autorités académiques, le personnel
enseignant et administratifs de l’ISES en général et en particulier ceux du bureau de stage
pour la bonne organisation de ce stage qui nous a été d’une grande importance.
Que le Dieu tout puissant puisse encore les combler de sa grâce et sagesse
pour continuer ainsi avec ferveur de veiller à un bon encadrement aux étudiants pour un
avenir radieux de tous les congolais.

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CHAPITRE PREMIER : GENERALITES
I. Définition des concepts
A ce niveau, nous allons définir quelques concepts afin de permettre à
nos lecteurs de saisir le sens des divers mots qui apparaitront un peu plus tard dans notre
rapport.
 FARDC : Forces Armées de la République Démocratique du Congo ;
 Rémunération : c’est le prix dont on paye des services, un travail ;
 L’armée : dans le robert, on définit l’armée comme l’ensemble structuré des soldats,
avec leurs équipements et leurs infrastructures ;
 Militaire : c’est une personne qui sert dans une armée et reçoit un solde ;
 Reforme : c’est un changement important et radical qu’on apporte à une chose, une
institution en vue d’améliorer ;
 Indemnités : somme accordée à titre de dédommagement, allocation attribuée pour
compenser certaines dépenses professionnelles.

II. Dénomination et historique


C’est depuis 1885 à la conférence de Berlin que l’armée congolaise a
vu jour ; à l’époque, l’armée coloniale était appelée « la force armée » et c’est fut sous le
commandement du général LEON ROGER, cette armée avait comme mission principale de
mettre fin à la traite des noirs et aussi instaurer l’Autorité de l’Etat Indépendant du Congo.
En effet, pendant cette période les premiers militaires ont été
recrutés à l’Equateur, dans le territoire de MAKANZA chez les BANGALA, les belges
commencèrent à recruter des nouveaux éléments, cette fois tous d’origine congolaise. Ces
derniers étaient tous acheminés à BOMA dans le BAS-CONGO où était installé le centre
d’instruction, les belges continuèrent leurs opérations de recrutement dans d’autres
provinces du pays.
o De 1914-1918, l’armée coloniale avait participé à la première guerre mondiale contre
la force allemande et a connu des victoires éclatantes dans les villes de Mayenge,
Tabora etc.
L’armée était composée des éléments congolais et les blancs parmi lesquels il y
avait des belges, des anglais et quelques africains venus d’ailleurs.
o De 1940-1945, l’armée avait participé à la deuxième guerre mondiale sur le front en
Ethiopie et au moyen Orient, car en 1936 l’Ethiopie était sous la domination de l’Italie
aux Allemands et au moyen Orient, après la guerre, beaucoup de militaires ont été
démobilisés et retournèrent à la vie civile.
o De 1958-1960, après la deuxième guerre mondiale, la force publique avait plutôt
porté le nom de la force publique toujours sous le commandement du général
JANSENS.
Avant 1960, le Congo belge avait trois centres d’instructions dont nous citons :

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 Le centre d’instructions d’Irebu à l’Equateur ;
 Le centre d’instructions de Lokanda à Maniema ;
 Le centre d’instructions de Kongolo au Katanga.
Force Publique= Congo belge
o En 1960, l’armée avait comme appellation ANC (l’Armée Nationale Congolaise),
toujours avec le général JANSENS. Etant donné que l’armée de cette période était au
commandement des belges, cela poussera le premier ministre LUMUMBA à leur faire
partir pour avoir une force indépendante, mais il y avait aussi les mécontentements
des cadres congolais dans le sens où les officiers belges supposaient qu’à la veille de
l’indépendance, cette armée était l’une des grandes et meilleures armées d’Afrique.
Elle était composée de 23900 soldats grands et 1100 officiers uniquement belges,
cette qualité d’armée au niveau d’Afrique était sur le plan des effectifs d’armement
et aussi par la qualité de l’organisation et son équipement.
o Après l’indépendance, il a fallu attendre l’avènement du régime de la deuxième
république qui va procéder à la création des régions militaires dont les limites
administratives coïncidées ou correspondaient à celle des unités politico-
administratives d’où on avait la première région militaire au Katanga et son Etat-
major était implanté à Lubumbashi qui avait comme tache de sécuriser la province du
Katanga et celle du Kasaï.
o A l’aube de l’indépendance, la Belgique avait organisé trois régions militaires qu’on
appelait « les groupements » dont le premier avait son état-major à Elisabethville
(Lubumbashi) avec comme mission de sécuriser la province de l’Equateur et celle de
Léopoldville et la troisième avait son état-major à Stanley ville (Kisangani) et avait
comme mission de sécuriser le secteur de la province Orientale et la province du
Kivu. Après l’indépendance le premier groupement a été transféré au Kasaï suite à la
sécession Katangaise ; après la fin de cette sécession, un quatrième groupement a
été créée au Katanga et ainsi avec les temps, le nombre était passé de quatre à six
pour chaque province.
o En 1971, l’armée avait changé l’appellation de l’ANC pour s’appeler FAZ (Force Armée
Zaïroise)
FAZ=Zaïre jusqu’en 1997
o En 1997, à l’entrée de l’Alliance des Forces pour la Démocratie et la Libération
(AFDL), le 17 mai 1997, lorsque Mzee LAURENT DESIRE KABILA est arrivé au pouvoir,
il a supprimé toutes les régions militaires ; mais deux ans plus tard, donc en 1999, il
les a rétablis, chaque province administrative avait sa région militaire et on nommait
selon l’ordre alphabétique. Ici au Katanga, l’ex région a été transformée en
quatrième région militaire, pour être changée encore plus tard en sixième région
militaire de 2003 jusqu’en 2015 où on l’a changé en 22ème région militaire, c’est la
reforme de 2015 jusqu’à nos jours.

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A partir de 1997 jusqu’à nos jours, notre pays s’appelait République Démocratique du Congo
avec comme armée : Force Armée congolaise (FAC) jusqu’en 2003 et les Forces Armées de la
République Démocratique du Congo (FARDC) jusqu’à nos jours.

RDC=FARDC
La 22ème région militaire appelée ex sixième région militaire en raison de l’organisation
territoriale de onze provinces suivant l’ordre alphabétique, hormis la ville province de
Kinshasa, se présentait de la manière suivante :
 Première région militaire était à Bandundu ;
 Deuxième région militaire était au Bas-Congo ;
 Troisième région militaire était à l’Equateur ;
 Quatrième région militaire au Kasaï occidental ;
 Cinquième région militaire était au Kasaï oriental ;
 Sixième région militaire était au Katanga ;
 Septième région militaire était à Maniema ;
 Huitième région militaire était au Nord Kivu ;
 Neuvième région militaire était dans la province Orientale
 Dixième région militaire était au Sud Kivu.
Les commandants de la région de l’ex province du Katanga se sont succédés
chronologiquement de la manière suivante :
 L’ex province du Shaba (Katanga) était appelée la première région militaire qui avait
comme commandant le général SINGA BOYENI LUSAMPAYI et il était en même temps
gouverneur de la région ;
 Il y avait une succession des commandants durant la période de 1978 jusqu’en 1997
dont le général de brigade BAKAMBALA et le général MOKONZI.
 En 1998, c’était sous le commandement du colonel MUZULA MAURIS et était devenu
la quatrième région militaire avec la succession des commandants ci-après :
 Le général de brigade NUMBI BANZA TAMBO John de 1998 jusqu’en 2001 ;
 Le général de brigade AGOLOWA KANGIZO en 2001 ;
 Le général de brigade KYABU KANIKI, et le général de brigade MWANTI de
20001-2003.
Cette région était devenue la sixième région militaire de 2003 à 2013 sous le
commandement du général de brigade WIDI DIVIOKA, général de brigade YAV PHILEMOND,
général de brigade NGUZ SALUSEKE Hérode et l’actuel commandant vingt deuxième région
militaire qui est le général major NTAMBUKA BAME URBAIN.

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CHAPITRE DEUXIEME : ETAT MAJOR 22ème REGION MILITAIRE
A. Situation géographique
L’Etat-major de la 22ème région militaire est situé dans la ville de Lubumbashi au
quartier Golf en face de Pullman Hôtel anciennement appelé Hôtel Karavia à côté de la
station Fina dans l’avenue du golf.

B. Statut juridique et objet social


L’Etat major est une institution indépendante relevant du pouvoir judiciaire, chargée
de faire respecter la loi et de renforcer l’ordre et la discipline au sein des forces armées.

C. Organigramme et structure
Voici comment se présente l’organigramme de la 22ème région militaire :

Commandant de la région

Ch. Des opérations et Ch. De l’administration et de


renseignements la logistique

Directeur adjoint de l’adm.


Et logistique
Ch. Des Ch. De la
renseignem sécurité
ents militaire
Bureau des
Bureau technique Ctr
opérations

En En
charge charge En charge de la En charge de la
de de En charge de sécurité électronique
protection et
recherch renseign contre
surveillance des
e ement renseignement
villes

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D. Les différentes directions de la 22ème région militaire
La 22ème région militaire a en son sein plusieurs directions, cependant nous citerons
les différentes directions où nous avons eu à passer notre expérience professionnelle,
notamment :
 La direction des renseignements ;
 La direction de la logistique militaire ;
 La direction des finances ;
 La direction des opérations ;
 La direction de l’administration ;
 La direction ITTtr (Informatique Télécommunication Transmission et
Télécommunication).

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CHAPITRE TROISIEME : ACTIVITES PROPREMENT DITES

Dans ce troisième chapitre, nous entrerons maintenant en détail de


notre stage, pour voir concrètement ce qui se passe dans des différentes directions et les
attributions de chacune d’entre elles ;
Voyons alors ensemble quelques directions se trouvant dans l’enceinte de la 22 ème région
militaire ainsi que leurs fonctionnements, à savoir :
1. La direction d’administration
Cette direction est dirigée par le capitaine MUJINGA KAHINGO GASTON, avant d’aller plus
loin, je vous propose différentes définitions de l’administration que voici :
1.1 Définitions

o L’administration du personnel est l’exécution des taches de routine en application de


la politique et des décisions de gestion ;
o L’administration a un aspect individuel et peut en quelque sorte être considérée
comme l’état civil de l’armée ;
o L’administration est la procédure par laquelle le personnel qualifié au sein de
l’armée prévoit, coordonne et contrôle les situations militaires et civiles se
rapportant au personnel en exécution des textes légaux.

1.2 Organigramme

Directeur administratif

Directeur administratif adj.

Secrétariat

Bureau administratif. Bureau de gestion Bureau de gestion Bureau de gestion

1.3 But

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- Garantir l’application et l’exécution des textes légaux et règlementaires qui
régissent le personnel de la FARDC ;
- Assurer le suivi en permanence de chaque militaire tout au long de sa carrière ;
- Contrôler et suivre l’évolution des effectifs.
C’est ici où nous avons appris que dans l’armée, il existe des unités rattachées comme le
bataillon spécial, brigade de réaction rapide.
Chacune des unités a sa mission bien spécifique, par exemple :
- Bataillon PM : cette unité rattachée est là uniquement pour le maintien de l’ordre
public ;
- Bataillon Quart Gén. : cette unité est là pour défendre l’Etat-major de la région.
C’est également où on nous a parlé des grades dans l’armée.
LES GRADES :
- Soldat de 2ème classe ;
- Soldat de 1ère classe ;
- Caporal ;
- Sergent ;
- 1er sergent ;
- Sergent major ;
- 1er sergent major ;
- Adjudant ;
- Adjudant 1ère classe ;
- Adjudant-chef ;
- Sous-lieutenant ;
- Lieutenant ;
- Capitaine ;
- Major ;
- Lieutenant-colonel
- Colonel ;
- Général de brigade
- Général major ;
- Lieutenant général ;
- Général de l’armée.

2. La direction des opérations

C’est une direction qui s’occupe des opérations comme son nom l’indique
d’ailleurs et les attributions sont liées aux bureaux qui le composent.

II.1. Organigramme

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Directeur des opérations

Directeur des opérations


adj.

Secrétariat

Bureau d’organisation Bureau d’instruments Bureau des opérations Bureau iEPS

II.2. Buts de la direction des opérations

 Organiser les manifestations ;


 Veiller au respect du tableau organique des unités de la région militaire ;
 Affecter les commandants dans des unités.
3. La direction des finances
Activités :
 Retrait des fonds ;
 Sécurisation des fonds ;
 Encaissement et décaissement des fonds (ici avec la caisse, il n’y a que deux
mouvements : encaissement et décaissement) ;
 Rapport périodique de la gestion financière.
Différents fonds que cette direction retire :
 Fonds de rémunération : solde (le salaire)
 Fonds de ménage : c’est l’argent qui sort pour la nourriture des militaires qui sont au
service ;
 Fonds de fonctionnement : c’est l’argent utilisé pour acheter des petits matériels (Bic,
papiers, ancre correctrice etc.) ;
 Les frais de mission ;
 Frais de stage ;
 Fonds de formation et des rencontres locales ;
 Fonds secrets de recherche.
Il convient de noter qu’il existe un document comptable qu’on
appelle « justification des fonds » qui permet de contrôler que les fonds sortis sont bien
gérés.
 Bureau de rémunération
La rémunération est constituée du trait des officiers et sous-officiers
et le solde des soldats auxquels s’ajoutent les allocations familiales, des diverses primes et
des indemnités.

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L’indemnité est une somme accordée à titre de dédommagement,
allocations attribuées pour compenser certaines dépenses professionnelles.
La rémunération avant la bancarisation avait son actif le rôle de ventiler les fonds mais
actuellement comme la paie est bancarisée, elle fait le suivi de la paie.
Comme l’armée appartient à la population congolaise, les
ressources financières qui proviennent du gouvernement congolais.
Main d’œuvre : Actifs : 164 874
Budgets : 454 914 530 569 franc congolais ; environ 491 millions de dollars US (2015)
Pourcentage du PNB 6,88% du budget national.

ACTIVITES DE LA GESTION INFORMATISEE

Dans cette partie, nous vous parlerons de la programmation et de la


codification des données de l’entreprise. Nous avons visité la direction ITTr (Informatique
Télécommunication Transmission) où nous avons été accueillis par le major Ir. Bonheur
MUKALAY qui nous a énormément informé sur tout ce qui trait à l’informatique dans
l’armée.
Avant d’aller plus loin, voici la structure organisationnelle du dit bureau :

Directeur

Directeur adjoint

Secrétaire

Bureau technique Bureau des opérations Ctrl

Vous devez certainement vous poser des questions de savoir que signifie exactement l’ITTr
et pourquoi cette direction dans l’armée ?
Pour répondre à ces questions, commençons par définir d’abord l’ITTr.

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I : informatique ; qui désigne le traitement automatique et rationnel de l’information à partir
d’une machine appelée « ordinateur ».
T : télécommunication ; qui est toute transmission, émission ou réception des signes, des
signaux, des écrits, des images, des sons ou des renseignements de toute nature, par le fil, la
radioélectricité, l’optique ou autres systèmes électroniques.
Tr : transmission ; action de transmettre. Communication du mouvement d’un organe
mécanique à un autre organe qui opère cette communication. Autrement dit, l’ensemble des
équipements techniques qui permettent aux troupes de communiquer entre elles.
Après avoir défini les différents mots qui constituent en effet l’ITTr, pour
enfin comprendre sa signification, passons à présent aux rôles des différents bureaux dans
cette direction.
a. Bureau technique

C’est le bureau qui s’occupe de la maintenance des équipements ; et en


parlant de maintenance, on tient à souligner qu’il a la maintenance préventive et curative.

 Préventive : cette maintenance a pour but d’empêcher ou prévenir les différentes


attaques d’atteindre des équipements ;
 Curative : cette maintenance a pour but de guérir, de palier, de résoudre les
problèmes ou encore les difficultés que les équipements ont rencontré.
C’est ici où il y a la rédaction des messages. Cela éveil encore notre
curiosité et nous pousse à savoir comment se passe en effet la communication.
D’une manière brève, sachez que lorsqu’on parle de la
transmission, on voit un émetteur et un récepteur ; ceux-ci peuvent changer de rôle à tout
moment.

E E

R R
Lorsqu’on émet notre signal vocal, ce signal est transformé en ondes
électromagnétiques. Il existe plusieurs modes de communication à savoir :
 Le mode simplex : ici la fréquence de l’émetteur doit impérativement être la même
que celle du récepteur.

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 Le mode duplex : ici on passe par un équipement intermédiaire appelé Relai ou
répétiteur.
 Full duplex : ici on a seulement un émetteur à part et autant des récepteurs.
Parfois il peut s’agir d’une communication :

 HF : haute fréquence ;


 VHF ou UHF : très haute fréquence ;
 SHF : super haute fréquence.

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DIFFICULTES RENCONTREES
Durant notre séjour à la 22ème région militaire, on a pu voir
clairement et comprendre que notre armée fait toujours face à d’énormes difficultés qui
l’empêche de fois à remplir valablement sa mission.
Parmi les difficultés majeures que rencontre notre armée, il y a des mauvaises conditions de
vie des militaires, l’armée congolaise n’est pas dotée de la technologie au point lui
permettant de bien remplir sa mission.
A chaque fin (provisoire) des conflits du gouvernement et les
groupes armés signent un accord de paix stipulant l’intégration des insurgés dans l’armée
régulière… une manière de faire entrer dans le rang des anciennes rebelles. Un procédé qui
a fait ses preuves dans d’autres conflits. Mais en RDC, le bilan de ces intégrations successives
est plus que mitigé, selon le rapport qui pense que ces initiatives « affaiblissent d’avantage
une armée déjà fragile ». L’intégration se déroula le plus souvent sans nouvelle formation et
surtout sans tenir compte de la composition des nouvelles unités.

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CONCLUSION

A titre de conclusion, il semble intéressant de mettre en évidence les


questions actuelles qui se posent sur l’avenir de l’institution.
Je tiens vivement à préciser ici que ce stage a été pour moi car il m’a permis de découvrir cet
environnement professionnel et ainsi me permettre de lier la théorie à la pratique. Il
convient alors de noter que les conditions de vie des simples soldats expliquent également le
manque d’efficacité de l’armée congolaise sur le terrain. Lorsqu’ils sont payés régulièrement,
le solde officiel du militaire du rang s’élève à 70$, ce qui est loin de subvenir aux besoins
d’une famille même peu nombreuse.
Sans parler du manque des vivres et des munitions (un comble lors des
phases de combats notamment en 2012 face aux M23), l’absence des congés et les faibles
salaires obligent les femmes des soldats et leurs enfants à suivre leurs maris « dans des abris
de fortunes dans les camps militaires ».
Bref, pour nous l’amélioration des conditions de vie et de travail des
soldats congolais constitue la première piste pour rendre plus efficace les performances de
l’armée congolaise et encourager la discipline.

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