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Contrôle de Physique 1Bio

Date : 15 / 01 / 10 Durée : 1h
Barème : Exercice 1(9 points) ; Exercice 2 (5 points) ; Exercice 3 (6 points).

Toutes les calculatrices sont autorisées. Toute réponse sera convenablement justifiée
Sources : Alcan Rio Tinto – Laboratoire de génie chimique – CNRS – UPS – INPT

Exercice 1 :
Certaines prothèses de hanche sont en acier revêtu d’une couche d’alumine Al2O3. Cet oxyde d’aluminium
se forme naturellement et protège le métal. Mais cette couche ne fait que quelques microns d’épaisseur et
peut aisément être détériorée par action mécanique. Ainsi, on renforce la protection en augmentant
l’épaisseur d’alumine par électrolyse.
Dans les conditions standards, celle-ci se fait sous une forte intensité de 20 A en milieu acide. La pièce est
reliée à l’anode et on utilise une cathode en Aluminium solide. On donne l’équation bilan de ce dépôt :
2Al(s) + 3H2O(l) = Al2O3(s) + 3 H2(g)
1. Donner le schéma du montage en indiquant le sens du courant, le sens de déplacement des porteurs
de charge dans le circuit externe et les polarités des électrodes.
2. Quel type de réaction a-t-on à l’anode?
3. Donner la demi-équation de la réaction à la cathode.
4. Quels sont les mécanismes permettant la migration des espèces en solution ?
5. Que dire des potentiels d’équilibre Eeq en se plaçant dans les conditions standards ?
6. Représenter la courbe Intensité-Potentiel de cette électrolyse (on supposera qu’il n’apparait aucune
limite de diffusion)
7. Est-ce un système rapide ou lent ?
On souhaite faire un dépôt de 100 microns supplémentaires sur une prothèse d’une surface développée de 40
cm². Celui-ci correspond à une masse de 1,588 g et donc une quantité d’alumine de 1,557.10-5 moles.
8. En vous appuyant sur l’équation bilan, déterminer le nombre d’électrons mis en jeu. Etablir la
relation entre la quantité d’électrons et d’alumine. En déduire la quantité d’électrons échangée.
9. Quelle est la durée de traitement électrolytique de la prothèse ?

Données :
Les potentiels standards :
E°(H+ / H2) = 0,00 V ; E°(Al2O3/ Al3+) = – 1,66 V ; E°(O2 / H2O) = + 1,23 V
La surtension cathodique du plomb en solution acide ηc = – 0,30 V
La surtension anodique de l’aluminium en solution acide ηa = + 0,11 V
La masse volumique de l’alumine ρ = 3,97 g/cm3
Les masses molaires : M(H) = 1 g.mol-1 ; M(O) = 16 g.mol-1 ; M(Al) = 27 g.mol-1

Exercice 2 :
On considère toujours l’électrolyse
précédente. On constate une chute de la
circulation du courant après le début de la
transformation.
h
Celle-ci n’est pas due à un facteur cinétique
mais à un phénomène de « chute ohmique ».

Des bulles de dihydrogène « adhèrent » à


l’électrode et interdisent la bonne circulation
du courant comme le montre le schéma ci-
contre :
1. Le gaz est-il mouillant ou non mouillant sur l’électrode ?
2. Faut-il augmenter ou diminuer la mouillabilité pour favoriser la circulation du courant ?
On peut déterminer approximativement le coefficient de tension superficiel en fonction de la hauteur « h »
de la bulle :
h=
√2 γ +2 γ . cos( 180−θ)
ρg
On mesure la hauteur h = 300.10 m et les tables nous donnent la masse volumique de dihydrogène ρ =
-6

0,0899 kg/m3
3. Calculer le coefficient de tension superficielle du dihydrogène sur l’électrode.
4. Que dire de « h » si le gaz est parfaitement non mouillant. Y a–t-il une analogie avec la loi de
Laplace ?

Exercice 3 :

Un oscillateur peut être modélisé par un condensateur de capacité C et une inductance pure de valeur L = 25
mH. Dans le but de connaître la variation de l'intensité i du courant en fonction du temps, on place un
conducteur ohmique de faible résistance r dans le circuit. La tension observée aux bornes de r à
l'oscilloscope permet de déterminer i.
Sur l'écran de l'oscilloscope on observe i(t) avec un balayage horizontal de 25 µs / cm et une sensibilité de
déviation verticale de 2 mA / cm, on observe la courbe représentée ci-dessous.

1. Que dire des oscillations de ce système ?


2. Que pouvez-vous en déduire quant à la résistance r ?
3. Quelle est l’intensité circulant dans le circuit ?
4. Etablir l’équation différentielle du système en fonction de la tension du condensateur.
5. Donner l’expression de la tension aux bornes de la bobine. Que devient-elle lors de l’établissement
du régime permanent ?

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