Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
JO : Journal Officiel
1
SOMMAIRE
PERSONNES
LES PERSONNES
L'INFORMATIQUE (NTIC)
2
INTRODUCTION
3
l'apparition des médias et des réseaux sociaux qui entravent à la protection du droit à l'image
des personnes. Du seul fait de ce droit, nombreusespersonnes peuvent ainsi veiller à ce que
son droit à l'image soitrespecté par autrui. Ainsi, il est intéressantde se poser les questions
suivantes : dans quelle condition la captation de l’image d'une personne pourrait-elle
contribuée à une atteinte à son droit à l’image ? Et quelles seraient les mesures de protection à
mettre en place pour protéger ce droit ?
Cette analyse fera l’objet de deux parties pour résoudre la problématique, la première portera
sur le droit à l'image des personnes lequel est un droit fondamental (Partie I), et la deuxième
traitera quant à elle de la limite de ce droit comme tous les autres droits (Partie II).
4
PARTIE I- LE DROIT A L'IMAGE DES PERSONNES : UN
DROIT FONDAMENTAL
Le droit des personnes est également un droit qui est vraiment fondamental car non
seulement, il est reconnu par les textes. Fondamental car c'est un droit qui permet de voir à
quelle point ce droit s'étends sur d'autres domaines. Si pendant longtemps la protection de ce
droit a été plutôt minime. En ce moment, le droit à l'image des personnes est un droit qui fait
fureur. Le droit à l'image des personnes permet de se protéger de toute diffusion quelconque
de photographie mais aussi de se protéger de la publication de ses dites photos en recueillant
toujours le consentement de la personne. C'est ainsi que désormais, on reconnaît la protection
de ce droit tant bien par les textes mais aussi par la jurisprudence. Ne cessant de s'accroître de
jour en jour, le droit à l'image des personnes tient une place importante dans notre société.
Le droit à l'image des personnes est un droit qui est reconnu par les textes. C'est ainsi
qu'on a s'est mis à protéger ce droit. Le droit à l'image des personnes est un droit qui est
5
vraiment protégé par les textes. En ce moment, on rencontre de nombreux cas dans lequel le
droit à l'image des personnes.
1
https://www.editions-ellipses.fr/PDF/9782340016026_extrait.pdf /Fiche de la cour Européenne des Droits de
l’homme p .1 et consulté le 17 août 2018
2
Ibid.
6
Par conséquent, on peut s'apercevoir qu'on faite le droit à l'image des personnes est
consacré tant par la législation interne d'un pays mais également tant par la législation
internationale sur le plan international puisqu' elle touche la vie privée de la personne même.
Le droit à l'image des personnes fait aussi appel à la liberté d'expression.
Le droit à l’image des personnes est un droit qui n’a pas été expressément précisé par
les textes mais toutefois on l’a rattaché à un droit qui est le droit privée des personnes. En
effet, le droit à l’image des personnes est un attribut de la personnalité et c’est ainsi que l’on
l’a rattaché au droit privée des personnes. Toutefois, le droit à l’image des personnes est un
droit qui ne cesse d’évolué et cette évolution permet de mieux le cerner et mieux le protégé
également.
Selon la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) en son article 12 qui
précise que : "Nul ne sera l'objet d'immixtion arbitraire de sa vie privée, sa famille, son
domicile ou sa correspondance ni d'atteinte à son honneur et à sa réputation."3
Selon le Pacte International sur les Droits Civils et Politiques (PIDCP) en son article
17 : " 1- Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille,
son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation.
Selon la loi du 11 août 1982 concernant la protection de la vie privée, qui interdit toute
atteinte volontaire à l’intimité de la vie privée d’autrui, et qui précise qu’ « en fixant ou en
faisant fixer, par un appareil quelconque, les images d’une personne se trouvant dans un lieu
3
Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) du 10 décembre 1948les 58 États Membres qui
constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au
Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)).
4
Pacte International sur les Droits Civils et Politiques (PIDCP) du 16 décembre 1966 p.7
7
non accessible au public, sans le consentement de celle-ci »5. Ce texte interdit également la
publication de telles images.
Nulle perquisition ne peut avoir lieu qu'en vertu de la loi et sur l'ordre écrit de l'autorité
judiciaire compétent, hormis le cas de flagrant délit (...)."6
Selon la loi n°2014-006 en date du 19 juin 2014 sur la lutte contre la cybercriminalité
qui a été modifié par la loi n° 2016031 du 15 juillet 2016 dans son article 20 : " L’injure ou la
diffamation commise envers les Corps constitués, les Cours, les Tribunaux, les Forces Armées
nationales ou d’un Etat, les Administrations publiques, les membres du Gouvernement ou de
l’Assemblée parlementaire, les fonctionnaires publics, les dépositaires ou agents de l’autorité
publique, les citoyens chargés d’un service ou d’un mandat public, temporaire ou permanent,
les assesseurs ou les témoins en raison de leurs dépositions, par les moyens de discours, cris
ou menaces proférés dans les lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins,
gravures, peintures, emblèmes, images ou tout autre support de l’écrit, de la parole ou de
l’image vendus ou distribués, mis en vente ou exposés dans les lieux ou réunions publics, soit
5
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
6
Constitution Malgache de l’Ive République du 11 décembre 2010, La constitution a été promulguée le 11
décembre 2010 et publiée par le site web indépendant Madagascar-tribune.Comp.5
8
par des placards ou des affiches exposés au regard du public, soit par le biais d’un support
informatique ou électronique, sera punie d’un emprisonnement de deux ans à cinq ans et
d’une amende de 2.000.000 Ariary à 100.000.000 Ariary ou l’une de ces peines seulement. »7
Si le droit à l'image des personnes touche un certain nombre de thèmes à savoir celle des
personnalités célèbres, personnes décédées, et également celle des biens. A cet effet, le droit à
l’image constitue un attribut du droit de la personnalité puisque c'est un droit qui protège
l'intimité de la vie privée. Cela n'empêche pas ainsi de prendre certaines mesures pour les
protéger.
Ainsi qu'on parle de droit à l'image on fait tout de suite allusion à la prise et à
l’utilisation d'images de personnes captées dans des lieux publics et lors d'événements divers.
Elle met notamment l'accent sur le fait de savoir si et dans quels cas l’autorisation du sujet
peut être requise. Alors, la captation ou la prise d’une image d'une personne en principe
requiert son autorisation sinon ça constituera une atteinte à sa vie privée. C'est ainsi que la loi
mais aussi la jurisprudence a décidé de protéger ce droit. Le problème qui se rencontre est par
exemple celle de stars internationales car eux, sont harcelés par le paparazzi dès qu'ils sortent
de leur maison.
7
Loi n°2014-006 en date du 19 juin 2014 sur la lutte contre la cybercriminalité qui a été modifié par la loi n°
2016031 du 15 juillet 2016
9
textes que par la jurisprudence puisqu' elle sa non-protection aboutit à la non- protection de la
vie privée.
Il existe une liaison entre le droit à l'image et la liberté d'expression. En effet, la liberté
d'expression et le droit à l'information est une manifestation concrète de la protection du droit
à l'image des personnes. Il en va de soi que la liberté d’expression est consacrée et inscrite
dans la Constitution de la Quatrième République de Madagascar (articles 10 et 11), qui
dispose que « la liberté d’information, quel qu’en soit le support, est un droit », et qui interdit
par ailleurs toute forme de censure. Toutefois, la portée du droit à l’image est amoindrie dans
certaines hypothèses, car elle fait appel au nom du droit à l’information. L’article 9 de la
Charte Africaine des droits de l’Homme et des Peuples rappelle que : « Toute personne a droit
à l’information »8. Ainsi, que l’article 19 du Pacte International des Droits Civils et Politiques
qui stipule que « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions et toute personne a droit à la
liberté d’expression ; ce droit comprend la liberté de rechercher, de recevoir et de répandre
des informations et des idées de toute espèce, sans considération de frontières, sous une forme
orale écrite, imprimée ou artistique, ou par tout autre moyen de son choix ».9
C’est ainsi que, la Cour Européenne des Droits de l’Hommesur le fondement des
articles 8 et 10 de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’Homme, reconnaît
la liberté d’expression et au droit à l’image, le statut de droits fondamentaux qui mérite à
priori un égal respect. Cela implique qu’à eux deux il faut les respecter car ce sont des droits
comme tous les autres. Il mérite d'être respecté par tous et de les protéger. Cela a abouti pour
les Tribunaux français à concilier ces deux droits fondamentaux. Il arrive cependant que le
droit à l’information l’emporte sur le droit à l’image, et que le consentement de la personne ne
soit pas nécessaire pour la diffusion d’une image. Il y a des cas où le consentement de la
personne n'est pas nécessaire en voici une illustration d'une photographie :
- celle d'une actualité : il arrive dès fois que le droit à l’image ne peut pas faire échec à la
diffusion d’une photographie rendue nécessaire pour les besoins de l’information. Puisque la
diffusion de ces images doit être en relation directe avec l’événement relaté, et doit être
8
Charte Africaine des droits de l’Homme et des Peuples
9
Pacte International des Droits Civils et Politiques (PIDCP) du 16 décembre 1966 p.8
10
limitée au temps de l’actualité liée à l’évènement. Par contre, si l’image n’illustre pas un
événement d’actualité, la diffusion de l’image pourra donner lieu à condamnation.10
-ceux d'un débat général : si le principe de la liberté de la presse implique le libre choix des
illustrations d’un débat général de phénomène de société, sous la seule réserve du respect de
la dignité de la personne humaine.11
- un sujet historique 12
-le cas d'uneimage d’une personne qui est un accessoire par rapport à la photographie. 13
- celle d'une personne qui n’est pas identifiable sur l’image en cause : par exemple, la prise
de vue de trois quart ou par des techniques de "floutage" des visages. Cependant une limite
demeure, les images diffusées dans ce cadre ne doivent pas porter atteinte à la dignité
humaine.14
Paragraphe 2- La protection du droit à l'image des personnes tant par les textes
que par la jurisprudence
On a tendance à protéger les atteintes sur la vie privée d'une personne car cela peut
être constitutif d'une atteinte à la dignité humaine. Si on prend le cas de la France par
exemple, le droit à l'image des personnes est très protégé par la législation interne du pays.
Ainsi, sur le plan civil, la simple prise de vue ou la captation, n’est pas interdite en soi,
seulement le droit prohibe simplement la reproduction, l’exposition ou la publication du
cliché sans le consentement de la personne. Cela suppose donc qu'on peut très bien prendre en
photo une personne, la seule condition est que cette photo requiert le consentement de la
personne à qui on l'a pris. La question alors se pose quant à la publication des images d'une
personne sur les réseaux sociaux ; a-t-on besoin du consentement de la personne à qui on a
effectué à la captation de l'image. C'est le cas par exemple des paparazzis qui postent une
photo de leur star sur un blog ou du moins sur les réseaux sociaux. Pour preuve, l’article 226-
10
http://www.legadroit.com/droit-image.html consulté le 11 août 2018
11
http://www.legadroit.com/droit-image.html consulté le 11 août 2018
12
http://www.legadroit.com/droit-image.html consulté le 11 août 2018
13
http://www.legadroit.com/droit-image.html consulté le 11 août 2018
14
http://www.legadroit.com/droit-image.html consulté le 11 août 2018
11
1 du Code pénal prévoit une sanction sur le fait photographier une personne qui se trouve
dans lieu privé.
A Madagascar, le droit à l'image des personnes est la même que celle en France. La
protection de la vie privée est très importante pour toute personne car cela contribue à la
préservation d'une quelconque atteinte à la protection de celle-ci. On peut ajouter que le droit
à l'image est une représentation parfaite de la liberté d'expression et du droit à l'information.
Comme on l'a dit en amont qu'il peut être utilisé pour restreindre le droit à la liberté
d’expression et à la liberté d’information sur l’Internet, et pour étouffer ainsi toute
contestation par la répression, les intimidations et le harcèlement judiciaire. Ainsi, le sujet de
la protection du droit à l'image a fait fureur pour cette année de 2018 puisque on a comme
l'exemple du député à qui on lui a volé son téléphone et que des personnes ont publiés sur les
réseaux sociaux des photos vraiment privées. Le cas de ce député est vraiment une illustration
du non protection du droit à l'image des personnes car elle porte atteinte à la vie privée même
de la personne en question. Si la règle étant de toujours requérir le consentement de la
personne avant de publier, de reproduire ou même d'exposer l'image en question.Dans une
affaire concernant des « épinglettes », des santons ou encore des poupées vaudous, la
publication d'une image a été faire sur n'importe quel support et a été faite par tout moyen,
que soit dans un livre, dans la presse, dans un film, à la télévision, ou encore dans un jeu
vidéo.15
DES PERSONNES
Si en vertu du principe par lequel toute personne vivante détient un droit sur son
image, et également un droit au respect de sa vie privée 16 . Ainsi, le droit à l'image des
personnes permet à un individu de refuser la diffusion de son image pour une situation
15
Jacques RAVANNAS « La protection des personnes contre la réalisation et la publication de leur image »
Paris, LGDJ, 1978, p248
16
https://ethiquedroit.hypotheses.org/1469 consulté le 11 août 2018
12
donnée. Alors, pour pouvoir diffuser, utiliser ou même publier une photographie d'une
personne, on a besoin de son consentement. Ce dernier peut être exprès mais aussi tacite.
Le principe est qu'il est nécessaire de recueillir le consentement d'une personne pour
diffuser ou publier son image. La jurisprudence a énoncé que « Toute personne a sur son
image et l’utilisation qui en est faite un droit exclusif, et peut s’opposer à ses diffusions
saufson autorisation »17. Ce qui a placé l’image de toute personne comme étant un attribut de
sa personnalité. Et donc impose à ce que toute reproduction d'une image, qui est fait par
photographie, par dessin ou par tout autre procédé, nécessite au préalable une autorisation de
l’intéressé. Ainsi, le consentement de la personne revêt un certain caractère dont il peut être
tacite mais ça peut également être exprès. Il faut recueillir le consentement de la personne
pour éviter à ce qu'on empiète sur sa vie privée ni même à ce qu'on viole à son droit.
Une autorisation devra toujours nécessaire pour avoir l’image d’une personne que ce
soit la filmé ou même la prendre en photo. Ainsi, elle peut- être peut être expresse. Ce qui
suppose que l'autorisation doit être spéciale. En effet, ce qui se passe est qu'il est difficile de
mettre en œuvre le droit à l’image. Ce dernier provient de savoir qu'en est-il de la portée de
17
Jacques RAVANNAS « La protection des personnes contre la réalisation et la publication de leur image »
Paris, LGDJ, 1978, p247
13
l’autorisation donnée par la personne photographiée, mais aussi de savoir la personne
habilitée à accorder l'autorisation, s’il s'agit de l’image de mineurs ou d’incapables majeur. Il
faut cependant remarquer que dès qu'on a émis son autorisation pour publier ou diffuser son
image, il n'est plus possible de se rétracter d’une autorisation. Et plus précisément si on en
donné par écrit, la rétractation est quasiment impossible puisqu’une autorisation écrite vaut
contrat ce qui suppose qu’elle engage les deux parties. Il est à noter également que si les
autorisations reçues par la personne concernée n’ont pas été respectées par le bénéficiaire, on
peut demander la résiliation de cette autorisation. Toutefois, on n'a prévu aucun délai pour ce
qui est de l’autorisation donnée.
L'autorisation qui va être requise revêt soit le caractère d'expresse et spéciale, dans le
sens où le consentement est inscrit comme dans un contrat. Mais le consentement peut être
également tacite. Tacite suppose que l'individu n'a pas donné son consentement et qu’on
présume qu'il a déjà donné le sien. Ce qui veut dire que le consentement n'a pas été donnée
expressément par la personne mais il est quand même tacite et celle-ci est dépourvu
d’ambigüité pour éviter toute confusion. La jurisprudence a admis beaucoup d'exemple sur le
cas de l'autorisation tacite du consentement de la personne. C'est ainsi par exemple le cas de
14
personnes photographiées dans le cadre de leur profession. Il est alors jugé dans une affaire du
4 novembre 2004, que « l’autorisation de publier la photographie d’un mannequin peut être
présumée »18. Pour ce qui est de la charge de la preuve, cette dernière pèse sur la personne qui
se prévaut de l’autorisation. Le plus souvent, c'est l’auteur de la publication.
Si une autorisation est toujours expresse, elle peut-être tacite également. Tacite signifie
qu’on peut avoir l’accord de la personne en question dans des façons différentes que ceux qui
est donné expressément. Accord tacite suppose que le personne a soit donné implicitement
son consentement ce qui a fait que dans la pratique cette forme d’autorisation est pratiqué
dans de nombreux cas. Tel est le cas par exemple des personnes à qui on a capté leur image et
ceux dans le cadre de leur profession. La question qui s’est posé est le fait dans lequel
beaucoup de situation montre des cas de figure d’une autorisation tacite en matière de droit à
l’image des personnes. Ainsi, on a admis qu’une autorisation peut-être tacite car en ce
moment on voit une évolution fulgurante du droit à l’image des personnes.
Le législateur a jugé de nombreux cas mais aussi à élargi son champs de vision en ce
qui concerne le droit à l’image des personnes. L’explication à cette théorie est le fait que
pendant ces dernières années on a commencé à plus voir une grande marche vers une
libéralisation du droit à l’image des personnes. Cela a été démontré par le cas par exemple du
juge français par un arrêt du 4 novembre 2004 qui a posé comme principe que :
«l’autorisation de publier la photographie d’un mannequin peut être présumée»19. C’est dans
cet arrêt que l’on a pu constater une autorisation plutôt passive de la personne à qui on a
capté leur image à eux. Pour le cas de Madagascar le cas est encore difficile. Il est encore
difficile d’appréhender et d’envisager une telle hypothèse mais cela est toujours possible.
Certes, le droit à l’image des personnes est un droit très évolutif mais pour pouvoir respecter
ce droit, il faut respecter également l’accord de chaque individu.
18
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
19
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
15
Section 2- Les situations en application de l'autorisation d'exploitation
Il existe plusieurs situations dans lequel une autorisation est vraiment nécessaire pour
la protection du droit à l'image des personnes. En effet, le droit à l'image des personnes
contribue non seulement à la protection de la vie privée mais c'est également une conséquence
de celle-ci. C'est ainsi par exemple que pour une émission de téléréalité d'un mineur ,
l'autorisation parentale est nécessaire car cela pourra porté atteinte au droit à l'image de
l'enfant .Selon une décision de la cour de Paris : " le juge des référés a le pouvoir de prescrire
(une saisie de publication , dans les cas où , s'agissant de faits de la vie privée, l'intervention
rapide de cette mesure est seule capable de prévenir le préjudice que causerait leur divulgation
et auquel l'allocation ultérieure de dommages-intérêts n'apporterait qu'une compensation par
équivalent, sans le faire disparaître"20.
20
http://www.legadroit.com/droit-image.html consulté le 11 août 2018
16
contrat d’image, puisque son autorisation donnera un cadre juridique à la personne
photographiée ou filmée, mais aussi à l’utilisation de l’image qui en résultera. En effet,
l'enfant est dit « capable de discernement », son consentement est nécessaire21. Ainsi, si la
personne est mineure, le contrat conclu entre cette dernière doit être signé par les deux parents
ou par le représentant légal de l’enfant. Pour le cas des mineurs, le régime juridique des
mineurs en ce qui concerne leur droit à l'image est très particulier. Alors, il ne faut pas oublier
de requérir le consentement du mineur.
Plusieurs cas en montre des cas d'exemple sur la protection du droit à l'image des
personnes mineurs. C'est le cas d'un gérant qui n’a pas le pouvoir de consentir seul à
l’exploitation de l’image de jeunes adultes handicapés saisie dans l’intimité de leur vie privée
pour les besoins de la réalisation d’un film (Toulouse 15 janvier 1991)22 ,mais le gérant peut
accomplir, avec l’autorisation du juge des tutelles et sous les conditions qu’il détermine, les
actes relatifs à la personne du majeur protégé, tel celui de consentir à la reproduction de son
image (Cass, 1ère civ, 24 février 1993 et 1er avril 1993)23 . Il en est également en ce qui
concerne le floutage d'image. C'est le cas en France, de l'affaire marathon de (Reims, le 19
octobre 2017)24. En l'espèce, on avait omis de faire signer l'autorisation parentale pour la
prise d'image de leurs enfants...Le journaliste du site de l'union ardennais souligne
l'impossibilité pour les photographes et caméraman de distingué les enfants avec ou sans
autorisation25.
21
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
22
http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/7-droit-a-limage/ consulté le 17 août 2018
23
http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/7-droit-a-limage/ consulté le 17 août 2018
24
http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/7-droit-a-limage/ consulté le 17 août 2018
25
http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/7-droit-a-limage/ consulté le 17 août 2018
17
un lieu privé requièrent en fait le consentement de la personne photographiée. En
conséquence, lorsque la personne se trouve dans un lieu privé ou que la captation de l'image
de la personne se trouve dans un lieu privé, il faut toujours requérir le consentement de cette
personne. Ainsi, on exige du consentement qu'il soit exprès ou il peut être tacite. En pratique,
cela revient dire qu'on doit toujours obtenir l’accord de la personne apparaissant à l’image.
Dans cette situation, elle peut dire qu'elle était d’accord au moment de la prise de vue, mais
pas pour l’usage. De ce fait, la jurisprudence française a considéré comme lieu privé "un
endroit qui n’est ouvert à personne sauf autorisation de celui qui l’occupe d’une manière
permanente ou temporaire (Besançon 5 janvier 1978) 26 . A cet effet, le domicile de la
personne va être un lieu privé, et quiconque violera ce droit à l'image va enfreindre au respect
de ce droit. Ainsi, dans une affaire de Paris 17 mars 1986, la jurisprudence a considéré
comme étant un lieu privé une chambre d’hôpital27.
Le droit à l'image des personnalités publiques entre dans le cadre où leur consentement
est nécessaire mais qui connaît des règles différentes. Ainsi, dans une célèbre affaire de
Edouard Balladur et la campagne d’affichage Infomation, leur autorisation n'a pas été recueilli
équivaut à la violation de leur droit à l'image 28 . C’est ce que précise la jurisprudence
prétorienne de l’article 9 du code civil : « L’image des trois hommes politiques (NB : En
dehors d’Edouard Balladur, Jacques Chirac et Michel Barnier apparaissaient aussi sur
l’affiche incriminée) représentés sur l’affiche étant utilisée pour la promotion d’un journal, les
sociétés d’affichage intimées pouvaient légitimement s’assurer de leur accord pour
l’exploitation de leur image à des fins publicitaires et refuser de procéder à sa diffusion en
l’absence d’une telle autorisation. » 29
26
http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/7-droit-a-limage/ consulté le 17 août 2018
27
http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/7-droit-a-limage/ consulté le 17 août 2018
28
https://www.cairn.info/revue-legicom-1995-4-page-3.htm consulté le 15 septembre 2018
29
https://www.cairn.info/revue-legicom-1995-4-page-3.htm consulté le 15 septembre 2018
18
admet qu’en matière d'activité publique ou professionnelle, leur autorisation de publier leur
image est considérée comme étant présumée. La seule condition retenue est d'utiliser l'image à
des fins d'informations. Ainsi, les mêmes règles s'appliquent pour toute personne que ce soit
un simple individu ou une personnalité célèbre. Parfois, le droit à l'image d'une personnalité
peut être excéder son droit à l'information. Toutefois, on peut envisager le cas contraire c'est à
dire le droit à l'image de la personne excède son droit à l'information. En France, dans l'affaire
des photos de Béatrice Schoenberg et Jean-Louis Borloo pour illustrer un article sur leur
mariage 30 . Ainsi, le Tribunal de Grande Instance de Paris a considéré que : « Le droit à
l'information peut aussi concerner un domaine de la vie privée dès lors qu'il est motivé par un
caractère d'intérêt général. Et que cette information peut être illustrée par des photographies si
ces dernières sont pertinentes par rapport au sujet traité et qu'elles ne sont pas dévalorisantes.
»31
30
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
31
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
19
PARTIE II - LE DROIT A L'IMAGE DES PERSONNES :
DROIT PARTICULIEREMENT LIMITE
Le droit à l'image des personnes est un droit limité en ce sens les textes, la doctrine et
même la doctrine confirme la limitation de ce droit. Si de principe, pour pouvoir
photographier ou même procéder à la publication de l'image d'une personne, son
consentement est nécessaire. Sa nécessité est vraiment primordiale en ce sens où si l'on porte
atteinte à ce droit, on violera un droit fondamental de la personne. En effet, le droit à l'image
des personnes est considéré comme étant un attribut de sa personnalité puisque c'est un droit
rattaché à la personne elle-même. Cependant, à tout principe souffre d'exception. On a admis
en fait qu'une personne pourrait donner une présomption de cette autorisation dans de
nombreuses situations comme celle des personnes se trouvant dans un lieu public et dans
lequel leur consentement est présumé donné32.
Ainsi, le droit à l'image est soumis également à la montée en niveau de ce que l'on
appelle les NTIC ou Nouvelle Technologie de l'Information et de la Communication. Pendant
ces dernières décennies, elles ont beaucoup le monde. Et c'est à travers ces dernières que petit
à petit la présomption d'autorisation s'est beaucoup démarquée. Cependant, il existe de
nombreux crimes et délits qui seront punis par la loi en ce qui concerne l'autorisation de
32
https://ethiquedroit.hypotheses.org/1469 consulté le 11 août 2018
20
l'image de la personne photographiée. En conséquence, l'autorisation de la personne va se
manifester dans plusieurs circonstances et c'est à travers ces derniers qu'on pourra donner une
idée sur l'ampleur de la situation de cette présomption d'autorisation.
Si le principe étant que la reproduction de l’image d’une personne dans un lieu privé et
dans lequel on n'a pas recueilli son autorisation est interdite. Ce qui explique que l'autorisation
vaut consentement de la personne. Ce dernier revêt une certaine caractéristique. L’autorisation
est obligatoire ; préalable ; exprès, mais peut être présumé en l’absence de l'autorisation ; libre
; précis et non équivoque ; toujours révocable par la personne elle-même· la personne elle-
même. En somme, pour pouvoir utiliser l'image d'une personne, il va falloir une autorisation
de sa part. Sans son autorisation on porterait atteinte à sa vie privée. Toutefois, on a admis
qu'une autorisation n'est pas nécessaire dans certaines situations.
33
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
21
l’image publiée concerne une personne impliquée dans un événement d’actualité dont elle est
l’acteur essentiel »34.
C'est alors qu'il est admis dans de nombreuses situations de recueillir implicitement
l'autorisation de la personne en question. On va essayer de voir successivement les différentes
situations dans lesquelles ce sera admis. Toute personne a sur son image et l’utilisation qui en
est faite un droit exclusif, et peut s’opposer à ses diffusions sauf son autorisation. Cependant,
il existe deux exceptions à ce principe qui sont, d’une part, la présomption d’autorisation
résultant de certaines circonstances et, d’autre part, les “nécessités de l’information”.
Cette présomption d'autorisation suppose en fait que le consentement qui va être requis
suppose que la personne à qui on va capter l'image va être présumé donnée. Ainsi, dans
certaine situation par exemple le fait de paraître en public sera considéré comme un
acquiescement du consentement de la personne. L'exemple le plus caractéristique de cette
présomption d'autorisation est celle de l’image qui a été prise dans un lieu public. A
Madagascar, cette présomption d'autorisation se remarque tout de suite lors des manifestations
qui ont lieu lorsque les députés de Madagascar se sont rebellés contre le gouvernement qui a
été mis en place. Lors de ces manifestations par exemple nombreuses sont les personnes qui
ont été blessés de ce fait, on voit vraiment l'application de cette présomption d'autorisation.
En effet, on estime que les personnes ont donné leur accord pour la prise de photographie par
les journalistes. Ainsi, en droit Français, le législateur a régi la question des
vidéosurveillances sur les lieux publics ou ouverts au public par une loi du 21 janvier 1995 ou
loi Pasqua35. C'est pour cela qu'on a donc considéré que le fait d'utiliser une photographie en
gros plan d’une personne prise dans un lieu public et sans avoir recueilli son accord constitue
une violation de sa vie privée. Puisque la captation de la photographie n'est pas effectuée dans
un but d'actualité.
34
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
35
https://www.cairn.info/revue-legicom-1995-4-page-14.htm consulté le 15 septembre 2018
22
Si dans les pays développés, la pose des vidéos surveillances dans les rues, sur les
routes ou à chaque coin de la rue est la marque d'un développement de ces dits pays-là. A
Madagascar, le chemin est encore loin. Ainsi, en France, les tribunaux ont estimé que pour la
pose des vidéosurveillances sur les lieux tels que les routes, les rues etc. les personnes s'y
trouvant supposait que leur consentement était comme présumé acquis. L'explication de ce
fait réside dans le sens où cela aide à la protection de la vie privée des personnes. On a donc
imposé un équilibre sur le droit au respect de la vie privée étant prévu par l'article 9 du Code
civil et par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme-CEDH36. La liaison
qui existe également entre le droit à la liberté d’expression et le droit à l'image est
fondamentale. Le doit à la liberté d'expression étant prévu par l'article 10 de la Convention
européenne des droits de l’homme. Et enfin, le droit à l'image et le droit à la dignité de la
personne sont deux droits qui sont liés tant juridiquement que jurisprudentiellement prévu à
l'article 16 du Code civil. Ainsi, il est permis d'utiliser la photographie d’une personne, sans
son accord, à une condition : que ladite photographie doit présenter un caractère d’actualité et
qu'il permet également une illustration d’une information telle qu'un article37.
La situation des images prises en lieu public a été considérée comme une forme de
présomption d'autorisation. Ainsi, l'explication de ce cas réside dans le sens où il est
carrément difficile d'avoir tous les accords des personnes qui seront présents sur cette place
publique. Alors, les images des personnes se trouvant dans ses lieux sont présumés c'est à dire
que leur consentement est comme présumé acquis. On a donc permis le fait qu'une personne
se trouve dans un lieu public équivaut à ce que cette personne ait donné implicitement son
autorisation. Cependant, la doctrine a précisé que si le fait de se trouver dans un lieu vaut une
autorisation implicite de la personne photographiée, la publication de cette image en est une
autre. Cela veut dire en fait que pour pouvoir publier ladite image, il va falloir recueillir le
consentement de cette personne. Ainsi, le consentement de la personne concernée devrait être
obtenu pour pouvoir la publier. La jurisprudence luxembourgeoise a pris position sur le fait
que « s’il est admis que le droit de l’homme sur son image privée est total et que chacun peut
36
https://ethiquedroit.hypotheses.org/1469 consulté le 11 août 2018
37
Claude- Albert Colliard, « Libertés publiques »7è éd Dalloz 11, rue Soufflot, 75240 Paris Cedex p.396
23
s’opposer à la publication de ses traits sans autorisation, il doit être fait exception lorsque
l’image publiée concerne une personne impliquée dans un événement d’actualité dont elle est
l’acteur essentiel » (Cour d’appel, 6 janvier 2005)38.
On a admis que le fait pour une personne d'être photographiée dans un lieu public vaut
son consentement implicite. Cependant, il faut noter que le droit à l'image des personnes peut
être en conflit avec le droit d'information. Ce qui veut dire que la publication de l'image de
personnes dans un lieu public reste présuméeacquit, par contre il est tout à fait possible de
publier une photographie sans l'autorisation de la personne à condition de ne pas dépasser les
limites du droit à l'information. Le même principe va être la même dans le cas des événements
d'actualité et manifestations publiques. L’exemple le plus concret est celle des manifestations
populaires ou manifestation publique pour illustrer un reportage .Ainsi, les tribunaux ont
procéder à la limitation du principe selon lequel la publication de l'image d'une personne
requiert son consentement .Ainsi, la jurisprudence est contrebalancée par le droit à
l'information et droit à l'image, ce qui suppose à ce que il faut trouver un juste équilibre entre
ces deux notions pour éviter de faire des incohérences dans les jugements .Cependant, depuis
quelques années déjà on a pu constater de plus en plus de procès demandés par des
particuliers demandant réparation suite à la publication de leur photo à l'occasion d'un
événement d'actualité ou d'une manifestation publique .Ainsi, le droit à l'image des personnes
est plus favoriser et on donne raison aux particuliers.
La situation des vidéos surveillances dans les lieux publics constituent également une
exception à la règle selon laquelle il faut recueillir le consentement de la personne
38
Claude LECLERCQ, « Libertés Publiques » 5è éd Juris Classeur, 141, rue de Javel -75015 Paris,
p.234
24
photographiée pour pouvoir capter son image. Ainsi, la pose des vidéos surveillances sur les
lieux publics constituent ainsi une présomption d'autorisation. Le fait est que la présence des
vidéos surveillances sur les lieux suppose à ce que les personnes qui y apparaissent accordent
tacitement leur consentement. L’exemple le plus concret est celle des caméras de
surveillances dans la rue ou sur la place publique. L’apparition de ses caméras de
surveillances dans ses lieux publics marque en fait l'acceptation des personnes qui s'y
trouvent. Ainsi, ces personnes ne peuvent pas porter plainte sur le fait qu'on utilise un des
images prises dans ces dits caméras. C’est ainsi que le droit à l'image des personnes est
indissociable au principe de dignité de la personne, ce principe ayant été reconnu par la
Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 qui précise que : « Tous
les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits »39.
Cependant, la captation de vidéos d'une personne marque son autorisation qui est
tacite. Par contre, on a pu constater que le fait de capter et d’enregistrer les moindres gestes
d'une personne, la moindre expression de son visage, la façon dont la personne sera habillée et
dont elle se comporte, peut constituer une atteinte à sa liberté et à sa dignité. Ainsi, la pose des
caméras de surveillance constitue aide à prévenir contre les risques causés par les machines
dangereuses. Aujourd’hui la caméra est surtout utilisée pour lutter, contre les vols effectués
par les personnes et, le cas échéant, découvrir et sanctionner les auteurs de ces infractions. Le
rôle joué des caméras a plutôt un rôle préventif. C’est pour cette raison que le législateur a
reconnu le rôle des caméras. Les caméras de surveillance aident les personnes à prévenir les
infractions et ainsi de protéger les personnes contre les diverses dégradations qui peut
atteindre les particuliers. Cette nouvelle utilisation des caméras de surveillance a pris une
certaine ampleur pendant ces dernières années. Ainsi, la pose des caméras de surveillance
constitue un outil incontestable pour prévenir les atteintes à la vie privée des personnes. Mais,
cette dernière action a été surtout mise en place pour les pays développés. Pour le cas de
Madagascar, la route paraît encore longue puisque la pose des caméras de surveillance se fait
pour les entreprises privées, la ville n'a pas encore imposé des plans pour la pose de ces
dernières.
39
Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948les 58 États Membres qui constituaient
alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de
Chaillot (résolution 217 A (III)).
25
Section 2 - La nécessité d'information
Voici une illustration de cette d'information selon la jurisprudence. Dans le cas d'espèce, on a
pris une photo de la cérémonie de mariage de Béatrice Schoenberg et Jean-Louis Borloo et
lesdites photographie a été utilisés pour illustrer un article de magazine41. Selon ces dire, le
tribunal de grande instance de Paris a estimé que :
« Le droit à l'information peut aussi concerner un domaine de la vie privée dès lors qu'il est
motivé par un caractère d'intérêt général. Et que cette information peut être illustrée par des
40
Jacques RAVANNAS « La protection des personnes contre la réalisation et la publication de leur image »
Paris, LGDJ, 1978, p24
41
Claude LECLERCQ, « Libertés Publiques » 5è éd Juris Classeur, 141, rue de Javel -75015 Paris, p396
26
photographies si ces dernières sont pertinentes par rapport au sujet traité et qu'elles ne sont
pas dévalorisantes. »42
Ainsi, la jurisprudence est très claire en la matière. Pour ce qui est des photos qui vont
être pris que ce soit l'image d'une personnalité célèbre ou d'un simple public, la même règle
s'applique qui fait que la captation d'une image d'une personne et la publication de l'image de
cette personne requiert son consentement sauf dans le cas où l'utilisation de cette image est
faite dans un but d'information43. La raison de cette limitation est très simple on veut éviter
qu'il y ait atteinte à la vie privée et ainsi sauvegarder le droit à l'image de chaque personne.
Lorsqu'une personnalité publique se trouve dans un lieu public mais indépendamment de sa
vie publique ou professionnelle, elle dispose des mêmes droits que tout autre citoyen.
La nécessité d'information est une notion qui a été énuméré comme étant une
exception au fondement de la règle de la nécessité d'une autorisation pour pouvoir capter
l'image d'une personne. Une exception à cette règle est celui de la caricature qui constitue en
une tolérance traditionnelle pour ceux qui exercent ce métier. En effet, on reconnait de leur
part une autorisation passive. Ce qui veut dire le fait de capter l'image d'une personne, peut
dériver d'une autorisation passive de sa part. Certes, le principe étant que pour pouvoir
photographie, ou obtenir l'image de cette personne, son consentement est nécessaire. Il y a des
exceptions si on peut le dire comme ça, des cas dans lesquels le consentement de la personne
est supposé donné. Cela a été affirmé par la cour d’appel de Versailles - 1re ch. 1re sect. -
31/01/91 - JP 92 et a ajouté qu’il faut " le but humoristique poursuivi "44. Madagascar a peu
de jurisprudence en la matière du fait que rare sont les plaintes qui seront déposés à l'encontre
des personnes qui font la caricature. Mais nombreuses sont les personnes qui les pratiquent
pour faire rire les gens.
42
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
43
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
44
https://www.cairn.info/revue-legicom-1995-4-page-10.htmB consulté le 15 septembre 2018
27
Alors, une des exceptions à laquelle le consentement de la personne est requis, est le
cas de la caricature. La caricature est perçue comme étant une autorisation passive du droit à
l'image des personnes Ainsi, de nombreuses critiques ont de ce fait surgit quant à l’humour
considérée comme un aspect de la liberté d’expression. Ainsi, pour la reproduction de l’image
d’un individu, on a admis cela si cette dernière est caricaturale. Toutefois, la caricature doit
rester reconnaissable. A Madagascar, nombreuses sont les personnes qui pratiquent la
caricature et l'exemple le plus fréquent est la représentation des images des autorités
politiques qui se sont succédé au cours de ses décennies comme le cas des Chefs d’Etat, etc.
On a donc pu constater que la caricature est un mode d’altération de la personnalité et plus
une expression de la liberté d’expression. En France par exemple, selon le Tribunal de Grande
Instance (TGI Paris, 17e ch., 9 janvier 1992, Gaz. Pal. 92) qui « autorise un auteur à forcer les
traits et à altérer la personnalité de celui qu’elle représente » 45 . Cependant, l’excès et
l’outrance sont la règle. Ils autorisent des abus qu’une information sérieuse ne pourrait pas
commettre.
45
Arlette HEYMANN-DOAT, « Libertés Publiques et Droits de l’homme » 2è éd Paris Librairie Générale de
droit et de Jurisprudence, 26 rue Vercingétorix, 75014, 1992, p 146 - 147
28
célèbres ayant donné à la reconnaissance de la responsabilité de magazines. D'une part, il y a
la publication de deux photographies de François Mitterrand sur son lit de mort46.
La jurisprudence a connu de nombreuses cas dans lequel où une image d'une personne
décédée porte atteinte à sa vie privée mais aussi à son droit à l'image. A Madagascar le cas
ayant été recensé pour le droit à l'image des personnes est quasiment peu si on le compare à
celle de la France par exemple. Ainsi, on peut voir une évolution de la jurisprudence française
dans le cas de non-respect du droit à l'image des personnes décédées. C’est ainsi par exemple
que la publication par Paris Match et VSD de la photographie du corps du préfet de Corse
Claude Erignac assassiné et gisant dans une rue d'Ajaccio 47. Désormais, la protection du droit
à l'image des personnes décédées a été reconnue par le législateur. Et c'est par un arrêt du 14
décembre 2009, la Cour de cassation a jugé que le droit à l’image n’est pas transmissible aux
héritiers 48 . Ce qui explique que le droit au respect de la vie privée et le droit à l’image
disparaissent lorsque la personne décède car elle est le seul titulaire de ce droit. Cependant, les
héritiers peuvent obtenir une réparation du préjudice subi, lorsqu'il y a atteinte à la mémoire
des morts ou non-respect de sa mémoire suite à la diffusion de l’image du défunt. Toutefois,
ils doivent démontrer qu’ils ont personnellement subi un dommage.
Le droit à l'image des personnes est un droit fondamental pour les personnes. En effet,
ce droit protège les individus contre la captation de leur image sans avoirà recueillir son
consentement. C'est à cet effet qu'on a mis en place des mesures de protection du droit à
l'image des personnes. Cette protection redéfinit le droit à l'image en tant que droit
fondamental mais aide également les personnes à la préservation de leur image. Les mesures
de protection du droit à l'image des personnes ont été instituées pour protéger les individus
contre les photographies qui ont été prises sans leur consentement. Ainsi, on a instauré des
mesures pour protéger l'image des personnes. Cette protection étant déjà définie par les
46
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
47
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
48
https://www.cases.lu/droit-a-l-image.html consulté le 11 août 2018
29
différents textes et également la jurisprudence. Il faut cependant remarquer que cette
protection du droit à l'image présente une certaine limite en soi.
Par rapport à cela, les limites ce droit à l'image est nombreux. Mais, vu que là nous
allons parler de la protection de ce droit ; à savoir les mesures de protections. Ainsi, pour
pouvoir protéger le droit à l'image, il faut tout d'abord qu'il ait été prévu par les textes et c'est
par la suite après que l'on peut les protéger. C'est pourquoi la protection du droit à l'image des
personnes diffère d'un pays à un autre. Le cas de Madagascar est un peu particulier dans le
sens où la jurisprudence Malgache sur le droit à l'image des personnes est peu nombreuse. Le
droit Malgache a peu de jurisprudence en la matière mais on peut énumérer des situations
dans lesquels on a pu voir le droit à l'image des personnes. En France au contraire,
nombreuses sont les jurisprudences en la matière. Et cela différencie Madagascar de la
France. La France a plus tôt une vision extensive de leur droit à l'image c'est le cas par
exemple de la reconnaissance du droit à l'image des personnes politiques ou encore le cas des
caméras de surveillance dans la rue. Madagascar reste encore sur le banc du passé.
49
Jacques RAVANNAS « La protection des personnes contre la réalisation et la publication de leur image »
Paris, LGDJ, 1978, p247
30
aussi bien par le rôle joué par la presse mais aussi par l'accroissement des réseaux sociaux sur
le net.
Les médias jouent un rôle important dans la protection du droit à l'image. Le fait est
que c'est un moyen de communication qui permet voir et de diffuser une actualité sur une
personne que ce soit des célébrités ou que ce soit des personnes civiles. Ainsi, J. RAVANAS,
a plutôt évoqué et a plus mis l'accent sur le fait de la prise des photos et pour cela "dans le
cadre de la vie privée, ce n'est pas seulement la divulgation de la vie privée, mais aussi et déjà
de la prise de vues, qui requiert le consentement préalable du sujet " 50. La presse est un
moyen de communication qui permet de protéger le droit à l'image et de ne pas violer la vie
privée de la personne touchée. Si la presse peut donner une solution de protection du droit à
l'image des personnes. Elle peut également donner un côté négatif pour ce droit à l'image. En
effet, s'il est toujours nécessaire de recueillir le consentement de la personne photographiée, la
diffusion et la publication de la photographie également requiert le consentement de la
personne photographiée.
La presse est un avantage très sérieux dans le cas de la protection du droit à l'image. Il
faut cependant remarquer que non seulement la presse qui sert un moyen de communication
pour protéger le droit à l'image des personnes. Les journaux, la radio, la télévision etc.
constitue un moyen de protection de ce droit. Ainsi, par exemple on requiert à la méthode de
floutage d'image des personnes qui ont refusés à ce que leur image apparait en publique. Le
fait est que la divulgation des photos d'une personne requiert son consentement mais pour sa
diffusion, on aura besoin de son accord également. Le moyen le plus utiliser afin de mieux
50
Jacques RAVANNAS « La protection des personnes contre la réalisation et la publication de leur image »
Paris, LGDJ, 1978, p247 -248
31
informer le public quant au effet néfaste de la non protection du droit à l'image des personnes
était la mise en place d'une mesure de protection du droit à l'image des personnes. A cet effet,
il est permis à la presse de diffuser une image d'une personne dans un lieu privé à une
condition : que la diffusion de cette image est effectuée dans un but d'une actualité. Il faut
toujours avoir à l'esprit que dans le cas où le consentement de la personne n'a pas été recueilli
la loi a prévu l'engagement de la responsabilité appelé une responsabilité en cascade qui
commence par la responsabilité du directeur de publication ou éditeurs jusqu'à l'engagement
de la responsabilité des distributeurs51.
51
http://www.legadroit.com/droit-image.html consulté le 11 août 2018
32
La presse écrite peut contribuer à la protection du droit à l'image des personnes.
Puisqu’on peut engager la responsabilité de celui qui a publié sans le consentement de la
personne concernée l'image. Les auteurs parlent d'une responsabilité en cascade. Ce qui veut
dire que la responsabilité du directeur de publication du journal pourra être mise en jeu. La
presse est non seulement un moyen permettant de mieux informer chaque citoyen sur
l'existence de la protection du droit à l'image des personnes par les textes. La presse en tant
que telle est un outil de prévention d'une quelconque atteinte à la protection du droit à l'image
des personnes. La principale raison à laquelle on a effectué une protection du droit à l'image
de chaque personne est par exemple le cas d'une prise d'image et de la publier sur la presse.
En effet, il est interdit de publier l'image d'une personne sans son autorisation sauf si la
publication a un objet d'informer le publier. C’est à dire une mission d'information. Ainsi, on
a mis en place différents stratégie de protection du droit à l'image des personnes. La presse
permet de bien protéger le droit à l'image des personnes. Toutefois, l’application de la
pratique de ce droit permet d'engager la responsabilité de la personne ayant publié une image
dans lequel l'auteur de l'image n'a pas donné son consentement. Ainsi, on pourra toujours
protéger ce droit malgré son application grave. La presse reste encore la meilleure protection
de ce droit car il permet d’informer la personne en question .
33
font en show dans la télévision, et plus précisément en ce qui concerne les mineurs, leur
consentement ainsi que celle des deux (2) parents est plus que nécessaire. A Madagascar par
exemple il existe d'émission télévisée dans laquelle un mineur va être comme figurant
exemple PAZZAPA, KOPI KOLE etc. Toutes ses émissions, peuvent conduire au non-respect
du droit à l'image des personnes. Cependant, dès qu'on a recueilli les consentements des deux
parties, leur droit reste protéger.
Si comme tant d'autre, la télévision peut présenter un atout pour la personne à qui on a
capté son image, des inconvénients peuvent survenir en cas de non protection du droit à
l'image des personnes. La télévision comme moyen de communication et en tant que
protection du droit à l'image des personnes n'est pas suffisant pour protéger le droit à l'image
des personnes. Puisqu’en effet, il y a de nombreuses situations dans lequel l'image pourra ne
pas être protégée. Et c'est cette situation qui va en fait aboutir au non protection du droit à
l'image des personnes. Il y a beaucoup de domaines dans lequel le droit à l'image des
personnes ne peut pas encore être protégé en tant que telle. Le cas de Madagascar paraît la
plus approprié pour cela. Dans ce pays, chaque citoyen et la plupart même ne connaît pas leur
droit à eux alors qu'ils sont citoyens de ce pays. Les malgaches ont tendances à ne pas se
préoccuper de ce qui se passe vraiment dans son pays. Ainsi, rare sont les personnes qui porte
atteinte pour non-respect de son droit et plus précisément de son droit à l'image. Le problème
encore dans le fait qu'en tant que pays sous développé Madagascar a encore un long retard par
rapport au développement de la technologie. Et c'est qui bloque la protection de ce droit.
Ainsi, on invite chaque personne à plus se soucier de leur droit mais aussi à se préoccuper
plus de leur droit. Le droit à l'image des personnes reflété par la télévision. La télévision est
en fait un moyen qui va plus montrer un non-respect de son droit RAVANNAS invoque que
la jurisprudence parle plutôt de" reproduction ou exploitation abusive du cliché. Le trucage, le
montage impliquent des opérations matérielles tandis que l'abus d'exploitation laisse intact le
cliché »52 . Ainsi, dans une affaire du président POMPIDOU, il a obtenu le 4 avril 1970,
52
Jacques RAVANNAS « La protection des personnes contre la réalisation et la publication de leur image »
Paris, LGDJ, 1978, p247 -248
34
enréféré, l’interdiction de publier dans un journal une photographie qui le représentait dans un
canot d'automobile équipé d'un moteur Mercury(...)53.
Comme on en a précisé, une autorisation explicite est nécessaire pour pouvoir prendre
l’image d'une personne. Le cas le plus fréquent d'une autorisation explicite du consentement
c'est à dire qu'elle se fait par écrit, le cas est celle d'un contrat pour un spectacle par exemple.
Toutefois, l'autorisation peut être implicite. Ce qui veut dire que les personnes qui ont donné
leur consentement ont présumé donné leur accord par rapport à la prise de photos. L'exemple
le plus fréquent est la prise d’une pause devant un objectif qui ne suppose pas qu'on va
53
Jacques RAVANNAS « La protection des personnes contre la réalisation et la publication de leur image »
Paris, LGDJ, 1978, p247 -248
35
diffuser cette photographie. En effet, pour la publication de l'image d'une personne, son
consentement est nécessaire. Ce qui suppose donc que tant la captation que la diffusion de
l'image, l'autorisation de la personne est toujours nécessaire pour faire une opération
quelconque. Ainsi, Cet avec l'accroissement des réseaux sociaux que le droit à l'image
commence a pris une autre envergure. Si dans le passé, les médias ont joué un rôle important
pour le développement du droit à l'image des personnes. C'est pour cela que l’utilisation des
services en ligne comme Facebook® a été conditionnée par l’acceptation d’un ensemble de
conditions d’utilisation, cela ayant pour indiquer à l’utilisateur la responsabilité qui devra être
engagé. En conséquence, on a mis en place des sites qui permet de voir les services d’alerte
permettant ainsi d’effectuer un signalement d’un contenu choquant ou non autorisé. Ces
différents services permettent ainsi de protéger le droit à l'image des personnes et de préserver
son contenu.
Les blogs sociaux sont des instruments qui permettent d’accroître rapidement le non –
respect du droit à l’image des personnes. En effet, chacun est libre de dire ce qu’ils veulent
dans ces blogs qui compte à blesser les personnes mais également de capter une image qui
porterait atteinte à sa vie privée. Le fait est que depuis de nombreuses années les blogs
sociaux mais également les réseaux sociaux ont pris de nombreuses places dans notre société.
Ainsi, de nombreux blogs sociaux ont apparu sur le net. Ces blogs sont surtout destinés à
informer le public sur les nouveautés mais également de remplir leur curiosité sur le monde
extérieur. Différentes raisons peuvent expliquer pourquoi le blog est un outil qui permet tant
bien de donner un atout mais aussi de donner des inconvénients à la protection du droit à
l’image des personnes. Si on parle des atouts des blogs, La première raison étant que les blogs
contribuent à dénoncer les abus effectué sur le droit à l’image des personnes. Mais les blogs
contribuent également à donner des informations sur l’état actuel de la protection du droit à
l’image des personnes. Il est fortement d’informer en tout temps les personnes qui vont devoir
aller à l’encontre du droit à l’image des personnes.
Ainsi, des mesures ont été mises en place en vue de faire protéger le droit à l’image
des personnes. Cette protection se fait par exemple sur le fait de dénoncer des abus effectué
36
sur une image des personnes à laquelle on a pris des photographies. En conséquence,
l’apparition de ses blogs va aider les personnes à plus voir leur droit à l’image. Mais, aussi de
permettre à ce que chacun donne un aperçu sur la protection de leur droit à eux. En effet, les
blogs permettent plus de faire connaître à chacun quels sont les droits qu’ils peuvent avoir sur
leur image. Nombreux sont les personnes qui créent de blogs et postent dans ces blogs des
images de personnes sans même recueillir le consentement de la personne en question. Tel est
le cas des stars qui se sont fait attraper par les paparazzis et poste des images qui nuirait à sa
carrière mais aussi qui risque de blesser leurs fans à eux. Toutes ses situations risquent donc
d’aboutir à un non-respect du droit à l’image des personnes. Ce droit qui exprime : «
[L]’image d’un individu est l’un des attributs principaux de sa personnalité, du fait qu’elle
exprime son originalité et lui permet de se différencier de ses paires. Le droit de la personne à
la protection de son image constitue ainsi l’une des conditions essentielles de son
épanouissement personnel. Elle présuppose principalement la maîtrise par l’individu de son
image, laquelle comprend notamment la possibilité pour celui-ci d’en refuser la diffusion (…)
» 54
L’apparition des réseaux sociaux pendant ces dernières années, ont contribués à
donner au droit à l’image des personnes que leur image soit de plus en plus mis au tapis et que
ce droit ne puisse plus être respecté. En effet, les réseaux sont par définition un moyen de
communication permettant de poster, de publier et même de dévoiler les vies intimes d’une
personne. Donc, à ce propos on a décidé de mener un combat pour mettre en place des
mesures assez strict pour protéger le droit à l’image des personnes. En ce moment, avec le
développement assez flagrante des réseaux sociaux, le droit à l’image qui est un droit
fondamental commence à ne plus être respecter par tous. Certes, le législateur a prévu de
protéger ces droits par la mise en place des différents textes mais aussi avec l’évolution de la
jurisprudence la protection de ce droit est vraiment difficile. C’est ainsi qu’on a décidé de
mettre en place des mesures de protection visant plus à protéger les victimes de ses soit disant
54
https://www.editions-ellipses.fr/PDF/9782340016026_extrait.pdf consulté le 11août 2018
37
captation illicite de leur image. Le but est très simple il s’agit de veiller à ce que chacun
puisse lui-même protéger son droit.
Les réseaux sociaux qui marquent le début d’une véritable prospérité et également
d’une protection du droit à l’image des personnes. Tout cela contribue à ne pas porter une
atteinte à la vie privée de chacun car selon l’article 9 du code civil français, « chacun a droit
au respect de sa vie privée ». Ainsi, la cour d’appel de Paris a admis que « Le juge des référés
a le pouvoir de prescrire (une saisie de publication), dans les cas où s’agissant de faits de la
vie privée, l’intervention rapide de cette mesure est seule capable de prévenir le préjudice que
causerait leur divulgation (…) »55. Les réseaux sociaux présentent en effet deux côtés. L’une
positif et l’autre négatif. D’une part, les réseaux sociaux sont des outils de communication qui
permet d’informer mais aussi de dénoncer les atteintes à un quelconque droit. Le droit à
l’image qui est un droit essentiel et qui constitue un attribut de la personnalité de chaque
personne. Ce qui fait qu’il requiert un minimum de protection. Et d’autre part, le droit à
l’image des personnes va être également sur le banc des réseaux sociaux puisque sur ces
derniers va utiliser des images d’une personne sans que cette dernière ne puisse en savoir.
Ainsi, il est carrément interdit de publier une photographie d’une personne car il faut son
consentement. A Madagascar comme dans d’autre pays du monde entier, la protection du
droit à l’image paraît encore loin d’y parvenir. Les méthodes utilisées font apparaître
l’émergence d’une nouvelle tendance qui est la cybercriminalité.
55
Claude- Albert Colliard, « Libertés publiques »7è éd Dalloz 11, rue Soufflot, 75240 Paris Cedex p 396
38
CONCLUSION
39
ANNEXE
40
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrages généraux
41
Instrument d’adhésion déposé par la Suisse le 18 juin 1992
Entré en vigueur pour la Suisse le 18 septembre 1992
• Jurisprudences
Arrêt de la Cour d’Appel de Besançon (CA 5 janvier 1978)
Arrêt de la Chambre Criminelle du (Crim 21 octobre 1981)
Arrêt de la Cour d’appel de Paris (CA 17 mars 1986)
Arrêt de la Cour de Cassation, 4 novembre 2004
Arrêt de la Cour d’appel (CA 6 janvier 2005)
• Webographie
http://affairesjuridiques.aphp.fr/textes/7-droit-a-limage/consulté le 15
septembre 2018
43
https://www.persee.fr/doc/ridc_0035-
3337_1979_num_31_1_3401consulté le 15 septembre 2018
https://www.cairn.info/revue-legicom-1995-4-page-14.htmconsulté le
15 septembre 2018
44
RESUME
Le droit à l’image des personnes est un droit très intéressant car il permet d’envisager une
protection de ce droit lorsqu’une personne a été photographiée sans avoir demandé son
accord. Mais ce droit n’est pas réellement respecter car beaucoup de personnes méconnaissent
encore leur droit à l’image. Pour Madagascar, la pratique de ce droit est encore loin d’être fait.
Il appartient à chacun d’exiger son respect.
45
TABLE DES MATIERES
Abréviation…………………………………………………………………….1
Sommaire………………………………………………………………………2
Introduction……………………………………………………………………3-4
Section 2- Le contenu du droit à l'image des personnes et leur impact sur les
personnes………………………………………………………………………9
46
Section 1- Les caractéristiques de l'autorisation d'exploitation………………...13
47
Paragraphe 2 - L'image des personnes décédées………………………...28
Conclusion..................................................................................................….....39
Annexe………………………………………………………………………….40
Bibliographie……………………………………………………………..…41-44
Résumé…………………………………………………………………………45
48