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A) Le principe
Chacun a le droit à ce que son image ne soit ni capté, ni publié, ni reproduite
sans son autorisation.
Atteinte à l’image que si elle identifie la personne. Pas nécessaire que le nom
de la personne soit en légende il suffit qu’elle soit reconnaissable.
Le droit à l’image est un droit autonome = distinct du droit au respect de la
vie privée.
Une atteinte du droit à l’image peut ainsi être constituée indépendamment
d’une atteinte à la vie privée. Mais elle peut aussi se cumuler avec l’atteinte
à la vie privée.
La fixation ou la diffusion de l’image d’une personne nécessité son
consentement. Cela obéit à un régime fixé par la jurisprudence.
L’autorisation de se laisser photographier n’implique pas l’autorisation de la
diffuser.
L’autorisation de capter l’image ne se présume pas. Même une personne
tolérante dans le passé, peut dans le futur défendre son image.
L’autorisation est spéciale. Elle vaut pour une exploitation précise à laquelle
l’individu a consenti.
14 juin 2007 arrêt de la cour civil : une photo de 2 enfants prise sans leur
autorisation au téléthon. Cette photo s’est retrouvé dans un manuel scolaire.
Réponse de la cour de cass : la publication de l’image a été faite dans une
autre situation que prévue initialement.
- l’image des enfants mineur ne peut pas être capté ou diffusé sans
l’autorisation des titulaires de l’autorité parentale.
- la bonne foi est indifférente : une atteinte à l’image est constituée à la
suite d’une erreur de l’agence qui a fournit les photos.
- La voix est l’image sonore d’une personne.
-> l’imitation de la voix d’autrui dans une situation susceptible de causer une
confusion ou un préjudice est sanctionné.
SI on considère que les droits de la personnalités sont des droits extra-
patrimoniaux. Il faut admettre que le droit à l’image a un caractère
patrimoniale. (vendre ses photos)
Cette protection a pour but d’éviter une utilisation de l’image à titre gratuit
ou la dévalorisation de sa valeur marchande.
Comme pour la voix on peut imiter l’image de qqn même si on est tolérant
pour les caricatures. La blague doit prêter à rire mais ne doit pas nuire.
Les incapacités de jouissance son très rares dans notre droit. Lorsqu’elle
existe elle est toujours spéciale. Car l’incapacité de jouissance c’est
l’impossibilité pour un individu d’être titulaire de droit. Si on avait des
incapacités de jouissance générale, la personne serait privée de tout droits
subjectifs. Il existe seulement des incapacités de jouissance spéciale.
Un mineur de moins de 16 ans ne peut pas consentir de donation même en
étant représentant par ses parents -> incapacité de jouissance.
article 909 du CC : prévoit certaines incapacités de jouissances pour les
médecins, pharmaciens qui ont prodigués des soins ne peuvent pas recevoir
de donation ni de lègue par testament.
article 428: une mesure de protection d’un majeur doit être necessaire.
Comment savoir quand elle est necessaire? Cette nécessité ressors selon
l’article 925 de l’altération des facultés d’une personne.
article 425 :
Les régimes de protections au sens large ont été réformé avec la loi du 5
mars 2007. Cette loi n’a pas modifié le nombre mais les règles applicables
aux régimes.
3 types de mesures :
-la sauvegarde de justice : ce n’est pas tout à fait un régime d’incapacité. Car
n’empêche pas de faire des actes. Elle est par essence provisoire et surtout
essentiellement destinée à produire des effets sur les actes passé juste
avant qu’on se rende compte de l’état du majeur.
- la curatelle : Le but est de protéger les personnes qui sont pas totalement
dans l’impossibilité de s’occuper d’elle même ou de leurs biens mais dont
les capacités sont atteintes dans une certaine mesure. Met en place une
assistance obligatoire de la personne par une autre personne appelé le
currateur pour tous les actes importants.
Elle peut tout de même accomplir les actes simples seules.
Section 1 : les actes juridiques accompli par les majeurs sous un trouble
mentale.
Par définition le majeur est capable donc pas protégé. Cependant la loi a
précisé
article 414-1 : pour faire un acte valable il faut être sain d’esprit. Le
législateur permet d’annuler un acte passer par un majeur sous l’empire d’un
trouble mentale. Il peut le faire annuler.
414-2 : préciser qu’elles sont les modalités de cette annulation.
« à copier »
Paraphe 1 : Les conditions de la nullité.
Pour qu’un acte soit annulable il y'a 2 conditions :
- condition qui tient à l’état mental ou physiologique de l’auteur de l’acte
- acte à laquelle la nullité de l’acte va etre demandé
Pour tous les actes gratuits ils peuvent être attaqués après le décès de
l’auteur .