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Automne 2017

CONFIDENTIALITÉ DE
L'INFORMATION DROIT

1. LES CAUSES D'ACTION PRIVÉ ES ET LES SOURCES ANONYMES


A. Atteinte à la vie privée
i. Intrusion dans l'isolement
1. Le défendeur s'est intentionnellement immiscé dans les affaires privées du
demandeur
2. L'invasion serait choquante pour une personne raisonnable
a. Cela dé pend de la maniè re dont les informations sont collecté es
b. Le comportement du dé fendeur é tait dé raisonnablement intrusif
c. Les intrusions dans des lieux où les personnes ont des attentes
raisonnables en matiè re de vie privé e sont passibles de poursuites.
d. Le dé lit de violation de proprié té est trè s offensif
i. Examine l'inté rê t spé cifique que le dé lit de violation de
proprié té cherche à proté ger
3. L'affaire en question est d'ordre privé
a. Seulement si l'information recherché e est de nature confidentielle
b. La simple collecte d'informations ne peut donner lieu à une action
en justice au titre du dé lit d'intrusion
c. Mais le suivi et le catalogage extensifs et exhaustifs d'actes
normalement dé connecté s et anonymes  regarder le point
culminant des é vé nements
4. Et que l'intrusion a causé une angoisse ou une souffrance mentale
a. Aucune publicité n'est né cessaire
b. Lorsque cette surveillance vise à effrayer ou à tourmenter une
personne
c. L'enregistrement é lectronique subreptice de la conversation d'un
plaignant causant une dé tresse é motionnelle peut donner lieu à une
action en justice
ii. Appropriation du nom et de l'image
1. L'appropriation consiste à utiliser le nom ou l'image de quelqu'un d'autre
sans autorisation à des fins d'exploitation.
a. Certains É tats pré voient une action distincte en cas de violation du
droit à l'image
iii. Divulgation publique de faits privés
1. Divulgation publique
2. Fait privé
a. Les affaires cessent d'ê tre "privé es" lorsqu'elles se dé roulent en
public.
b. Ex. Pl. est gay. Pl. sauve le pré sident - l'article publié parle de lui
comme d'un activiste gay. Il é tait actif au sein de la communauté
homosexuelle, de sorte qu'il s'agissait dé jà d'un fait public, mê me
s'il avait é té publié en dehors de son cercle.
3. Offensant pour une personne raisonnable
a. Choquer le sens ordinaire de la dé cence
4. Les faits divulgués ne doivent pas être dignes d'intérêt.
a. Critè re de l'actualité : s'agit-il d'une question d'inté rê t public
lé gitime ?
i. Trois tests :
1. "l'approche "laisser faire la presse
a. argument contre : ils diront que tout est digne d'intérêt
2. "les coutumes et conventions de la communauté"
a. établit une distinction entre la communication d'informations
auxquelles le public a droit et la fouille morbide et
sensationnelle de la vie privée pour son propre compte
3. Test Nexus
a. Lien logique entre le plaignant et la question d'intérêt public
légitime
b. L'ingé rence autorisé e ne peut ê tre supé rieure à celle qui est
né cessaire pour proté ger un inté rê t public supé rieur.
c. Les crimes et dé lits commis dans le cadre de la collecte
d'informations ne sont pas proté gé s
iv. Fausse lumière
1. Celui qui donne de la publicité à une affaire concernant autrui et qui
place l'autre sous un faux jour devant le public engage sa responsabilité si
a. La fausse lumiè re serait trè s offensante pour une personne
raisonnable, et
b. La personne responsable de la publicité avait connaissance ou a agi
avec une insouciance té mé raire quant à la fausseté des informations
publié es et à la fausse lumiè re qui en ré sulterait.
c. Critè re de l'intention ré elle de nuire
B. Diffamation
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i. New York Times c. Sullivan
1. Norme de malveillance réelle pour les fonctionnaires, étendue par la suite
aux personnalités publiques.
ii. É léments :
1. Une déclaration fausse et diffamatoire concernant une autre personne
2. Une publication non privilégiée à un tiers
3. Une faute équivalant au moins à une négligence de la part de l'éditeur, et
4. La déclaration a causé un préjudice particulier ou peut faire l'objet d'une
action en justice indépendamment du fait qu'elle ait causé un préjudice
particulier.
iii. Calomnie et diffamation
1. La calomnie est prononcé e.
a. La diffamation en soi consiste en des déclarations diffamatoires
imputant à autrui (1) une infraction pénale ; (2) une maladie
détestable ; (3) un sujet incompatible avec les affaires, le commerce,
la profession ou la fonction d'une personne ; ou (4) une faute sexuelle
grave.
2. La diffamation est é crite
iv. Imitations du premier amendement
1. Aucune protection s'il est prouvé que le défendeur a publié le rapport en
connaissance de sa fausseté ou au mépris de la vérité.
C. Infliction intentionnelle de détresse émotionnelle
i. Celui qui, par un comportement extrême et scandaleux, cause
intentionnellement ou par imprudence une détresse émotionnelle grave à
autrui, est responsable de cette détresse émotionnelle et, s'il en résulte des
lésions corporelles pour autrui, de ces lésions corporelles.
1. Les parodies de personnalités publiques ne peuvent être tenues civilement
responsables d'un IIED sans qu'il soit nécessaire de démontrer l'existence
d'une intention malveillante réelle. Le simple fait d'être scandaleux ne
suffit pas.
ii. Hustler Magazine contre Falwell
1. Établit le critère de l'intention réelle de nuire
D. Les tentatives journalistiques de protéger les sources anonymes :
i. Pas de protection des journalistes au niveau fédéral
ii. Certains É tats disposent d'un bouclier pour les journalistes

2. PERQUISITIONS ET SAISIES

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A. Quatrième amendement
i. Première question : le quatrième amendement est-il applicable ?
1. La loi 4A s'applique chaque fois que des fonctionnaires (et pas
seulement la police) effectuent une "perquisition" ou la "saisie" d'un
objet, d'un document ou d'une personne.
ii. Deuxième question : la fouille ou la saisie est-elle raisonnable ?
1. Mandats de recherche
a. Critère de la cause probable
i. Les fonctionnaires doivent disposer "d'informations
raisonnablement dignes de foi", suffisantes pour "donner à
un homme raisonnablement prudent la conviction qu'une
infraction a é té ou est en train d'ê tre commise".
ii. Plus qu'un simple soupçon
iii. Une perquisition est valable si le mandat est é tayé par une
cause probable et si la perquisition entre dans le champ
d'application du mandat.
2. Test de l'attente raisonnable en matiè re de vie privé e (Katz)
a. Une personne doit faire preuve d'une "attente ré elle (subjective) de
respect de la vie privé e, et
i. Smith v. Maryland (n. 15) - a conditionné les attentes en
matiè re de vie privé e par des influences é trangè res aux
liberté s bien reconnues du 4A, ces attentes subjectives ne
pouvaient manifestement pas jouer un rô le significatif dans
la dé termination de la porté e des protections du 4A. Pour
dé terminer s'il existe une "attente lé gitime en matiè re de vie
privé e" dans de tels cas, il convient de procé der à une
enquê te normative. Les tribunaux proté geront les personnes
qui n'ont pas d'attentes subjectives en matiè re de vie privé e
que la socié té reconnaîtrait comme raisonnables.
b. L'attente doit ê tre celle que la socié té est prê te à reconnaître comme
"raisonnable".
i. "Attente justifiable, raisonnable ou lé gitime en matiè re de
protection de la vie privé e
ii. plus qu'une attente subjective de ne pas ê tre dé couvert
iii. ne protè ge pas les attentes en matiè re de vie privé e que seul
un criminel aurait
iv. la protection de la vie privé e fondé e sur la proprié té - les
inté rê ts typiques proté gé s par les droits de proprié té seront
é galement proté gé s ici.

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v. Doctrine des tiers - il ne s'agit pas d'une attente raisonnable
si les informations sont communiqué es à un tiers
vi. Pour qu'il y ait une attente raisonnable en matiè re de vie
privé e selon la Cour suprê me, il faut qu'il y ait une certaine
exclusion des autres.
vii. Ce qu'une personne expose sciemment au public, mê me à son
domicile ou à son bureau, n'est pas soumis à la protection de
la loi 4A.
La doctrine de l'intrusion n'a plus cours. Mais il reste influent.
Les perquisitions sans mandat sont en soi dé raisonnables, à moins
qu'elles ne fassent l'objet de quelques exceptions spé cifiquement
é tablies.
c. Rè gle tiré e de l'arrê t US v. White: Le droit du quatriè me
amendement contre les perquisitions et les saisies abusives ne
protè ge pas les personnes contre leurs attentes de confiance mal
placé es et, par consé quent, il n'y a pas de perquisition et de saisie au
titre du quatriè me amendement lorsque la personne avec laquelle le
dé fendeur parle est secrè tement un agent du gouvernement ou un
informateur portant un micro et enregistrant ce qui est dit.
(Doctrine de la confiance mal placé e)
3. Le mandat de perquisition n'est pas né cessaire
a. Doctrine de la prise en charge des risques
i. Similaire à la doctrine des tiers et à la doctrine de la
confiance mal placé e. Vous assumez le risque de divulgation.
Il serait dé raisonnable de s'attendre à ce qu'elle reste privé e.
b. La doctrine des tiers
i. Aucune attente lé gitime de protection de la vie privé e dans
les informations qu'il transmet volontairement à des tiers
ii. Formulé dans les anné es 70, à une é poque où les tiers ne
dé tenaient pas beaucoup d'informations.
iii. Registre des stylos
1. De même, les chiffres - et non le contenu
iii. Troisième question : comment le quatrième amendement est-il appliqué ?
1. Rè gle d'exclusion - les preuves peuvent ê tre exclues du procè s
iv. Technologie émergente
1. Kyllo v. US - lorsque le gouvernement utilise un dispositif qui n'est pas
d'usage public gé né ral, pour explorer des dé tails du domicile qui
auraient é té inconnus auparavant sans une intrusion physique, la
surveillance est une "perquisition" et est pré sumé e dé raisonnable sans
mandat.

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2. Les attentes en matiè re de respect de la vie privé e é voluent avec les
nouvelles technologies, mais les tribunaux promettent de nous proté ger
lorsque les choses vont trop loin.

3. RECHERCHES NUMÉ RIQUES, TECHNOLOGIES É MERGENTES ET


FRONTIÈ RES
A. Loi sur la protection de la vie privée dans le secteur des communications électroniques
- trois parties principales
Séparée de la 4A. Même si une perquisition est raisonnable au regard de la loi 4A, la loi
sur la surveillance électronique peut empêcher l'obtention de preuves.
i. La loi sur l'écoute électronique
1. Ré git l'interception intentionnelle des communications (filaires, orales
ou é lectroniques)
2. Toute personne lé sé e peut demander la suppression du contenu de
toute communication intercepté e et de tout é lé ment de preuve qui en
dé coule.
3. Sanctions pé nales
4. Une ordonnance judiciaire doit ê tre demandé e. Norme : cause probable
qu'un individu a commis ou est sur le point de commettre une infraction
é numé ré e et que les communications particuliè res concernant cette
infraction seront obtenues par le biais d'é coutes té lé phoniques. ("Super
warrant")
5. Seuls certains fonctionnaires peuvent poser leur candidature.
6. Des techniques de minimisation sont né cessaires.
7. Une notification sera adressé e à la partie surveillé e aprè s le refus d'une
injonction ou aprè s l'achè vement d'une injonction.
8. Exceptions -
a. Ne s'applique pas si l'une des parties à la communication
b. Un fournisseur de services de communications est autorisé à
intercepter et à divulguer aux autorité s en cas d'activité criminelle
ii. La loi sur les communications stockées
1. Les communications stocké es sont proté gé es.
2. L'accè s intentionnel sans autorisation ou au-delà de l'autorisation est
un dé lit au sens du SCA.
3. Stockage é lectronique - stockage temporaire et intermé diaire d'une
communication par fil ou par voie é lectronique dans le cadre d'une
transmission é lectronique ; tout stockage d'une communication par un
service de communications é lectroniques à des fins de protection de
sauvegarde de la communication.
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4. Ne s'applique pas aux personnes ou entité s fournissant des services de
communication par fil ou par voie é lectronique.
5. Mais interdit la divulgation du contenu des communications stocké es
aux fournisseurs de services de communication
a. Exceptions :
i. Divulgation au destinataire pré vu
ii. Divulgation avec le consentement de l'auteur ou du
destinataire
iii. Les divulgations qui sont "né cessairement lié es à la
prestation du service ou à la protection des droits ou des
biens du prestataire".
iv. Divulgation à un organisme chargé de l'application de la loi
dans certaines circonstances
6. Sanctions pé nales et civiles
7. N'a pas de rè gle d'exclusion
8. Moins rigoureuse que la loi sur les é coutes té lé phoniques
a. 180 jours ou moins - né cessité d'un mandat avec cause probable
b. plus de 180 jours - notification pré alable à l'abonné et assignation
administrative, assignation à comparaître devant un grand jury,
assignation à comparaître lors d'un procè s ou ordonnance d'un
tribunal.
i. L'ordonnance du tribunal ne né cessite que des "faits
spé cifiques et articulé s montrant qu'il existe des motifs
raisonnables".
ii. S'ils ne veulent pas donner de pré avis aprè s 180 jours, ils ont
besoin d'un mandat.
1. Puis avis donné après 90 jours
iii. La loi sur le registre du stylo
1. ré git les registres d'empreintes digitales et les dispositifs de traçage (et
leurs partenaires modernes)
2. Né cessité d'une dé cision de justice
a. Le gouvernement doit certifier que les informations susceptibles
d'ê tre obtenues par cette installation et cette utilisation sont
pertinentes pour une enquê te en cours.
b. Pas de rè gle d'exclusion. Sanctions pé nales
B. US v. Andrus
i. Le consentement volontaire à une perquisition policière, donné par la personne
faisant l'objet de l'enquête ou par un tiers ayant autorité sur le bien en question,
est une exception bien établie à l'exigence d'un mandat.
ii. Consentement valide d'un tiers
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1. Autorité effective
a. Si ce tiers a l'un ou l'autre :
i. L'utilisation mutuelle du bien en vertu d'un accè s commun,
ou
ii. Contrô le pour la plupart des usages
2. Autorité apparente
a. Lorsqu'un agent croit raisonnablement, mê me si c'est à tort, que le
tiers est habilité à donner son consentement
i. Les agents ne sont pas obligé s de poser des questions sur
l'autorité , sauf si les circonstances sont ambiguë s.
C. Riley c. Californie
i. Un mandat est généralement nécessaire même si un téléphone portable est saisi
lors d'une arrestation.
D. Attentes en matière de protection de la vie privée à la frontière
i. Aucun
ii. Les pouvoirs de recherche s'étendent à 160 km à l'intérieur des terres
iii. Le pouvoir d'examiner "les ordinateurs, les disques, les lecteurs, les bandes, les
téléphones portables et autres appareils de communication, les appareils photo,
les lecteurs de musique et autres médias, et tout autre appareil électronique ou
numérique".
iv. Aucun soupçon spécifique n'est nécessaire pour une fouille superficielle ; un
soupçon raisonnable d'activité criminelle est nécessaire pour l'examen médico-
légal des appareils (9e circuit uniquement).
v. Le fait de ne pas fournir les mots de passe peut entraîner la saisie de l'appareil.

4. SÉ CURITÉ NATIONALE
A. USA Patriot Act § 215
i. Adoptée dans les mois qui ont suivi le 11 septembre
ii. Elle souhaitait abattre le mur qui empêchait les agents des services répressifs
d'échanger des informations et vice versa.
iii. Modifie la FISA
1. Changement de la norme de finalité en une finalité significative
a. La collecte de renseignements é trangers doit ê tre un objectif
important de l'enquê te.
iv. Uniquement pour les renseignements étrangers
v. Accordé ex parte par un juge de la FISC
vi. Pas de divulgation aux parties surveillées

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vii. Le NSC a utilisé l'article 215 pour autoriser la collecte de métadonnées
téléphoniques en vrac
1. ACLU v. Clapper - cette section n'autorise pas la collecte en vrac
viii. Expiré en juin 2015
B. Loi sur la surveillance des renseignements étrangers (Foreign Intelligence
Surveillance Act) § 702
i. La FISA permet de cibler des personnes dont on peut raisonnablement penser
qu'elles se trouvent en dehors des É tats-Unis afin d'obtenir des informations sur
le renseignement étranger.
ii. Certaines procédures de ciblage permettent de s'assurer que la collecte est
dirigée vers des personnes situées en dehors des É tats-Unis.
iii. Il existe des procédures de minimisation
iv. L'un des principaux objectifs de la surveillance doit être l'acquisition
d'informations sur les services de renseignement étrangers.
v. Arguments pour :
1. Extrê mement important pour la sé curité nationale
2. A empê ché des complots terroristes
vi. Arguments contre :
1. Les gens ne font pas confiance à la surveillance
2. A é volué par rapport aux termes initiaux
C. Bases de données ADN
i. CODIS - Combined DNA Indexing System (système d'indexation des empreintes
génétiques).
1. Ne contiennent pas l'inté gralité du code gé né tique d'une personne, mais
seulement des fragments utiles à l'identification.
2. L'é tablissement obligatoire de profils ADN pour les dé linquants
fé dé raux qualifié s est raisonnable au regard de l'ensemble des
circonstances (selon le critè re du caractè re raisonnable) et satisfait aux
exigences de l'article 4A. US v. Kincade (9è me Cir.)
3. L'identification par l'ADN des personnes arrê té es est une recherche
raisonnable qui peut ê tre considé ré e comme faisant partie d'une
procé dure d'enregistrement de routine. La cause probable a dé jà é té
trouvé e au stade de l'arrestation. L'analyse de l'ADN est similaire à la
prise d'empreintes digitales, mais avec une é tape supplé mentaire. Pas
d'inté rê t particulier pour la vie privé e, si ce n'est la prise d'empreintes
digitales.

5. PROTECTION DE LA VIE PRIVÉ E ET HIPAA


A. Loi sur la portabilité et la responsabilité en matière d'assurance maladie
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i. L'objectif initial était de permettre aux salariés de changer d'emploi sans que
leur nouveau régime de santé n'exclue les conditions préexistantes.
ii. É tablit des normes nationales pour la protection de certaines informations
relatives à la santé
iii. É tablit les garanties techniques et non techniques qui doivent être mises en
place par les entités couvertes.
iv. Protège les "informations de santé protégées" (définies à la page 517)
v. Couvre les informations sur la santé identifiables individuellement
vi. Pas de droit d'action privé. Mise en œuvre par le secrétaire d'É tat à la santé et
aux services sociaux
B. Droit constitutionnel à la vie privée
i. Arguments sur la protection de la vie privée dans le domaine des soins de santé
1. Dans les affaires faisant ré fé rence à la "substantive due process", le
SCOTUS a estimé qu'il existe un droit à la vie privé e dans la Constitution
amé ricaine.
ii. Griswold contre Connecticut
1. Un cas dé cisif pour la protection de la vie privé e dans le cadre d'une
procé dure ré guliè re
2. Il existe un "droit à la vie privé e" implicite dans la Dé claration des
droits qui interdit à un É tat d'empê cher les couples marié s d'utiliser des
moyens de contraception.
3. Pé nombre de la dé claration des droits
4. Le droit au respect de la vie privé e dans le mariage est un concept plus
ancien que la Dé claration des droits.
5. Proté ger le droit de prendre des dé cisions intimes
6. Dissidence : pas de droit constitutionnel explicite à la vie privé e
iii. Roe v. Wade
1. La loi texane qui criminalise l'avortement est inconstitutionnelle et
viole la loi 14A.
2. Pré judice spé cifique et direct causé à la femme par le refus de ce droit
3. Le critè re de la "charge indue" suit l'arrê t Roe dans l'affaire Casey.
a. Une norme pour é valuer si les restrictions à l'avortement sont
conformes à la Constitution
b. La ré glementation d'un É tat a-t-elle pour objet ou pour effet de
placer un obstacle substantiel sur le chemin d'une femme souhaitant
avorter d'un fœtus non viable ?
iv. Lawrence c. Texas
1. La loi 14A permet aux personnes du mê me sexe de se livrer à certains
comportements sexuels intimes.

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2. L'arrê t Bowers est annulé
3. Il s'agit d'un droit à une procé dure ré guliè re, car la criminalisation de la
conduite homosexuelle entraîne une discrimination dans les sphè res
privé e et publique.

6. REGISTRES GOUVERNEMENTAUX ET UTILISATION DES DONN É ES


À CARACTÈ RE PERSONNEL
A. Whalen contre Roe
i. Registre des prescriptions pour les médicaments de l'annexe II
ii. Intérêt individuel à éviter la divulgation de questions personnelles et intérêt à
prendre certains types de décisions importantes
1. La Cour estime que la loi ne menace pas suffisamment ces inté rê ts pour
é tablir une violation constitutionnelle.
iii. Le droit de collecter et d'utiliser ces données s'accompagne du devoir d'éviter
les divulgations injustifiées
iv. Concordance : le stockage central et la facilité d'accès augmentent
considérablement les risques d'abus. L'évolution de la technologie pourrait
rendre nécessaire la limitation de ce type de collecte.
B. Loi sur la liberté de l'information
i. Le droit de demander l'accès aux dossiers ou aux informations des agences
fédérales, à moins que ces informations ne soient couvertes par des exemptions
spécifiques.
ii. Exemptions :
1. Les informations classifié es qui sont correctement classifié es dans
l'inté rê t de la dé fense nationale ou de la politique é trangè re
2. Rè gles et pratiques internes d'une agence en matiè re de personnel
3. Exempté de divulgation par la loi
4. Secrets de fabrication et informations commerciales ou financiè res
5. Mé morandums inter et intra-agences non pré vus par la loi
6. Dossiers personnels et mé dicaux
7. Informations fournies à des fins d'application de la loi qui
interfé reraient avec l'application de la loi ; qui empê cheraient un procè s
é quitable ; qui constitueraient une atteinte injustifié e à la vie privé e ;
qui contiendraient des informations confidentielles ; qui porteraient sur
des techniques et des procé dures ; qui mettraient en danger la vie ou la
sé curité physique.

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8. Rapports d'examen, d'exploitation ou de situation pré paré s par ou pour
la ré glementation ou la surveillance des institutions financiè res
9. Informations gé ologiques et gé ophysiques concernant les puits
iii. DOJ c. Comité des reporters pour la liberté de la presse
1. Il incombe à l'agence de soutenir l'action
2. Le fait qu'un é vé nement ne soit pas entiè rement privé ne signifie pas
qu'un individu n'a aucun inté rê t à limiter la divulgation ou la diffusion
de l'information.
3. L'inté rê t pour la vie privé e d'un casier judiciaire est considé rable.
4. Les dé cisions en matiè re d'atteinte à la vie privé e ne peuvent pas
dé pendre des raisons pour lesquelles l'information est demandé e.
5. Les casiers judiciaires sont considé ré s comme privé s, mê me s'ils sont
dé jà constitué s à partir des dossiers publics.
C. Limitations de l'accès du public à l'information
i. Kallstrom c. Ville de Columbus
1. Mise en balance des inté rê ts en matiè re de protection de la vie privé e et
du droit du public à ê tre informé
2. Mettre en balance l'inté rê t individuel à la non-divulgation de la vie
privé e informationnelle avec l'inté rê t du public et la né cessité de
l'atteinte à la vie privé e lorsque l'inté rê t individuel à la vie privé e est de
dimension constitutionnelle.
a. L'inté rê t pour la pré servation de la vie et de la sé curité des
personnes est extrê mement é levé
b. Examen du droit du public à connaître le fonctionnement interne du
service de police afin de garantir une gouvernance responsable.
Mais la divulgation des dossiers des agents de police ne ré pondait
pas strictement à cet objectif
c. En examinant les personnes à qui le produit a é té communiqué
comme é tant particuliè rement dangereux
D. Lois Megan
i. Des bases de données contenant des informations personnelles sur les
délinquants sexuels afin que les gens puissent connaître leur identité et leur lieu
de résidence.
1. Des informations telles que : le numé ro de sé curité sociale, la photo,
l'adresse, les condamnations anté rieures et le lieu de travail
2. Les dé linquants sexuels soutiennent que cette mesure viole les clauses
de la double incrimination et de l'ex post facto.
3. Le registre constitue-t-il une sanction ?

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4. Les adresses personnelles sont gé né ralement considé ré es comme
relevant de la protection de la vie privé e - un inté rê t non né gligeable
mis en avant par le dé linquant sexuel.
5. Inté rê t de l'É tat - savoir où vivent les dé linquants sexuels anté rieurs
afin de pouvoir mettre en garde les personnes susceptibles de l'ê tre.
6. Les inté rê ts du dé linquant sexuel ne sont pas reconnus dans la
pé nombre des protections constitutionnelles de la vie privé e

7. DONNÉ ES FINANCIÈ RES


A. Loi sur l'information loyale en matière de crédit
i. Réglemente les agences et les sociétés d'évaluation du crédit afin de garantir
que les informations qu'elles recueillent et distribuent sont justes et exactes.
ii. Oblige les sociétés d'information sur le crédit à permettre à une personne
d'accéder à ses dossiers, établit des procédures de correction des informations
et fixe des limites à la divulgation.
iii. Définition du rapport sur le consommateur et des agences de renseignements
sur le consommateur
1. Rapport sur le consommateur - tout type de communication par une
agence d'information sur le consommateur portant sur la solvabilité , la
cote de cré dit, la capacité de cré dit, le caractè re, la ré putation gé né rale,
les caracté ristiques personnelles ou le mode de vie d'un consommateur.
2. Agence de renseignements sur les consommateurs - toute personne qui
se livre ré guliè rement, en tout ou en partie, à la collecte ou à
l'é valuation d'informations sur le cré dit à la consommation ou d'autres
informations sur les consommateurs dans le but de fournir des rapports
sur les consommateurs à des tiers.
iv. Droit d'action privé, mais application par la FTC et la CFBP
v. Utilisations autorisées à la page 748
vi. Les employeurs doivent obtenir le consentement avant d'utiliser des rapports
sur les consommateurs
vii. Une demande écrite est nécessaire pour l'accès des forces de l'ordre. Certifier
que les informations sont recherchées pour se protéger contre le terrorisme
international ou les activités de renseignement clandestines
viii. Pour prouver le non-respect délibéré du FCRA, il faut démontrer que le
défendeur a sciemment et intentionnellement commis un acte au mépris
conscient des droits d'autrui, sans qu'il soit nécessaire de faire preuve de malice
ou de mauvaise volonté.
B. Loi Gramm-Leach-Bliley

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i. Obligation pour les institutions financières d'expliquer à leurs clients leurs
pratiques en matière de partage d'informations et de protéger les données
sensibles
ii. Désigné pour restructurer les industries des services financiers
iii. Autorise le partage à grande échelle des informations personnelles par les
institutions financières telles que les banques, les assureurs et les sociétés
d'investissement au sein des sociétés affiliées.
1. Peut fournir des entreprises non affilié es si elles offrent au
consommateur une option de refus.
iv. Ne s'applique qu'aux informations personnelles non publiques, telles que les
informations financières personnellement identifiables.
v. Ne pas divulguer les numéros de compte ou de carte de crédit à des fins de
marketing
vi. Les politiques de confidentialité doivent être affichées
vii. Doit établir des normes de sécurité pour protéger les informations personnelles
non publiques

8. POLITIQUES EN MATIÈ RE DE PROTECTION DE LA VIE PRIVÉ E,


VIOLATIONS ET APPLICATION
A. Application de la loi par la Commission fédérale du commerce
i. Industries non couvertes :
1. Institutions financiè res
a. Banques
b. Institutions d'é pargne et de cré dit
c. Coopé ratives de cré dit fé dé rales
2. Transporteurs publics
a. Compagnies aé riennes
b. Transporteurs aé riens é trangers
3. Opé rateurs de té lé communications
4. Institutions sans but lucratif
a. Les é coles
ii. Portée de l'application de l'article 5 :
1. Compé tence é tendue ; ré glemente la protection de la vie privé e des
consommateurs
2. Interdit les "actes ou pratiques dé loyaux ou trompeurs dans ou
affectant le commerce" :
a. Tromperie : repré sentation maté rielle, omission ou pratique
susceptible d'induire en erreur le consommateur agissant

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raisonnablement en fonction des circonstances, au dé triment de ce
dernier.
i. La violation des politiques de protection de la vie privé e est
une pratique trompeuse
b. Dé loyauté : si elle cause ou est susceptible de causer un pré judice
substantiel aux consommateurs, qui n'est pas raisonnablement
é vitable par les consommateurs eux-mê mes et qui n'est pas
compensé par des avantages compensatoires pour les
consommateurs ou la concurrence.
c. Peut ê tre à la fois trompeur et dé loyal
3. Agence dominante de ré gulation de la vie privé e aux É tats-Unis
4. Peut obtenir des mesures d'injonction
5. Seule la FTC peut faire appliquer la loi
6. Peut infliger des amendes aux entreprises qui enfreignent les dé crets
d'accord pré cé demment conclus pour violation de l'article 5
iii. Absence de pouvoir réglementaire au titre de l'article 5
B. Commission fédérale des communications
i. Règles de protection de la vie privée pour les fournisseurs de services Internet :
1. Il faut obtenir l'autorisation pré alable du client (opt-in) pour partager
des informations sensibles telles que la localisation, les donné es
financiè res, la santé , la sé curité sociale, la navigation sur le web et
l'utilisation d'applications.
2. Possibilité d'utiliser les donné es de l'adresse é lectronique, sauf en cas
de refus
3. Il faut expliquer clairement les pratiques en matiè re de protection de la
vie privé e et mettre en œuvre les meilleures pratiques pour sé curiser
les donné es collecté es.
4. Les fournisseurs d'accè s à Internet se sont plaints que cette limitation
é tait injuste et qu'elle ne proté geait pas totalement la vie privé e des
consommateurs, car les sites web individuels continuaient à faire la
mê me chose
5. En l'absence de rè gles formelles, les FAI peuvent modifier leurs
politiques
6. cré e des failles de sé curité qui peuvent ê tre exploité es par des pirates
informatiques
C. Lois sur la notification des violations de la sécurité des données
i. Notifier les personnes en cas de violation de la sécurité entraînant une fuite
d'informations personnelles ou un accès inapproprié à celles-ci.
ii. Les informations déclenchant la notification comprennent le prénom ou l'initiale
et le nom de famille ET le SSN, le numéro de DL, le numéro de compte financier

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plus un mot de passe, l'adresse électronique plus un mot de passe ou une
question de sécurité et une réponse.
iii. Certains É tats incluent une norme de probabilité raisonnable d'utilisation
abusive (minorité)
iv. D'une manière générale, la notification est obligatoire dès lors qu'il existe une
probabilité raisonnable qu'une partie non autorisée ait acquis des informations
à caractère personnel.
v. Certains exigent une notification à l'agence de l'É tat ou au procureur général
vi. Certains É tats exigent une obligation substantielle de prendre des mesures
raisonnables pour sauvegarder les données.
vii. Très peu d'entre eux disposent d'un droit d'action privé
viii. Exceptions :
1. La personne ou l'agence dé termine que la violation de la sé curité n'a
pas ou n'est pas susceptible de causer une perte ou un pré judice
substantiel, ou d'entraîner un vol d'identité [Michigan].
2. L'utilisation illé gale des informations n'a pas eu lieu ou n'est pas
raisonnablement susceptible d'avoir lieu, ou ne cré e pas de risque
important de pré judice pour un consommateur [Caroline du Nord].

9. PROTECTION DE LA VIE PRIVÉ E DANS LE DOMAINE DE L'EMPLOI


A. Fouille et surveillance sur le lieu de travail
i. 4A s'applique aux employés du secteur public
1. Inté rê t individuel à é viter la divulgation d'informations personnelles
ii. Les employés du secteur privé bénéficient de certaines des mêmes protections.
Mais la loi 4A ne s'applique pas à tous
iii. Recherches sur le lieu de travail
1. Utilise le test de mise en balance
a. Les fonctionnaires ont-ils porté atteinte à une attente en matiè re de
vie privé e que la socié té est prê te à considé rer comme raisonnable ?
b. Contexte du lieu de travail, les employé s reconnus ont une attente
raisonnable de protection de la vie privé e contre les intrusions de la
police.
c. Attente raisonnable de protection de la vie privé e dans le bureau et
les classeurs parce qu'ils ne sont pas partagé s avec d'autres
employé s
d. Le mandat est inapplicable sur le lieu de travail
e. L'inté rê t de l'employeur est le fonctionnement efficace et correct du
lieu de travail.

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f. Norme : caractè re raisonnable compte tenu de l'ensemble des
circonstances
i. La recherche doit probablement avoir une porté e
suffisamment limité e (dicta du 9e Cir.)
g. Le respect de la vie privé e é valué dans le contexte de la relation de
travail
h. Lorsque l'attente manifesté e par l'employé au moyen d'une serrure
(par exemple) a un poids plus é levé
i. Si la zone est assez publique, l'inté rê t pour la protection de la vie
privé e est moindre (par exemple, vidé o dans une zone de vestiaires
du personnel trè s fré quenté e).
B. Test de dépistage des drogues
i. Le SCOTUS sur le dépistage des drogues
1. Le besoin substantiel de l'employeur (examiner le type d'emploi) peut
cré er un besoin spé cial qui peut justifier un é cart par rapport à la
norme ordinaire du mandat et de la cause probable.
a. Lorsqu'il n'y a pas de dé cision discré tionnaire, il n'y a pas de faits à
é valuer par un juge neutre (test de dé pistage de drogues pour
certains postes).
2. L'inté rê t des pouvoirs publics est de pré venir l'apparition de conditions
dangereuses
3. Les employé s impliqué s dans la ré pression des stupé fiants ont une
attente ré duite en matiè re de respect de la vie privé e en ce qui concerne
un test d'urine.
a. Pas en ré ponse à un problè me de drogue perçu comme tel
b. Elle ne couvre pas les employé s qui traitent des informations
classifié es, mais seulement ceux qui sont impliqué s dans la lutte
contre la drogue et l'utilisation d'armes à feu.
4. Candidats aux é lections lé gislatives en Gé orgie
a. Pas de problè me de drogue perçu
b. Ne pré vient pas ce que le test de dé pistage des drogues cherche à
ré soudre, car les candidats peuvent s'abstenir.
c. Aucun besoin particulier n'a é té ré vé lé
5. PAS SCOTUS - Magasin de dé tail avec employé s privé s - examiner la
politique publique
a. Activité s privé es d'autrui
b. Faits mé dicaux privé s
c. Holding : atteinte dé lictuelle à la vie privé e de l'employé (3rd Cir.)
ii. Avis et consentement

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1. Aucune attente en matiè re de respect de la vie privé e puisqu'ils avaient
é té informé s que le dé pistage des drogues é tait une condition d'emploi.
2. Les employeurs ont le droit d'enquê ter sur des domaines qui seraient
normalement privé s si l'enquê te dé coule d'une relation d'affaires.
a. Inquié tude justifié e par un travail dangereux
b. Une enquê te sous couverture a ré vé lé un grave problè me de drogue
sur le lieu de travail
3. Question : s'agit-il d'un vé ritable consentement parce qu'il existe une
relation de pouvoir ?
C. Questionnement
i. Les tribunaux ont tendance à considérer que l'interrogatoire n'est pas une
fouille au sens de la loi sur la protection des données.
1. Ex. examen psychologique
ii. Interdiction légale pour les employeurs privés d'utiliser des polygraphes
D. Surveillance informatique et courrier électronique
i. Courriel
1. Inté rê t de l'employeur : virus, environnement de travail hostile
2. Inté rê t des tiers : ceux qui envoient et reçoivent des courriers
é lectroniques de la part des employé s
3. Aucune attente en matiè re de respect de la vie privé e dans un courriel
envoyé volontairement à un supé rieur hié rarchique
4. Utilisation du systè me de messagerie é lectronique de l'employeur -
l'interception de ces communications ne constitue pas une atteinte
substantielle et trè s choquante à sa vie privé e.
5. S'il existe une politique de protection de la vie privé e pour les courriers
é lectroniques, la situation peut ê tre diffé rente s'il est indiqué que la
politique pré voit une mesure de protection de la vie privé e.
6. Attente raisonnable de respect de la vie privé e de la part des forces de
l'ordre en ce qui concerne les courriels sur le lieu de travail
ii. Surveillance des ordinateurs
1. Vé rifier si une politique est en place, si elle est utilisé e et si les
employé s sont au courant de la politique et de son utilisation.
2. L'employé peut raisonnablement s'attendre à ce que le contenu de
l'ordinateur de son bureau soit proté gé .
a. Bureau privé et utilisation exclusive d'un bureau et d'un ordinateur
b. Pas de pratique gé né rale de recherche d'employeurs sur ordinateur
3. L'employeur peut rechercher des preuves d'enquê te sur des fautes
professionnelles pré sumé es d'un employé et cette recherche est

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constitutionnellement raisonnable si elle est justifiable dè s le dé part et
d'une porté e approprié e.
a. Justifié e dè s le dé part : il existe des motifs raisonnables de penser
que la recherche permettra de trouver des preuves que l'employé
est coupable d'une faute professionnelle.
b. Champ d'application approprié : raisonnablement lié aux objectifs
de la recherche et non excessivement intrusif au regard de la nature
de la faute.
4. La loi 4A protè ge le bureau et l'ordinateur contre les perquisitions sans
mandat par le gouvernement, à moins qu'il n'obtienne un consentement
valable de la part du dé fendeur ou d'une personne ayant une autorité
commune sur les objets perquisitionné s, ou une autorité apparente.
a. Autorité commune de l'employeur lorsqu'il avait pour politique de
contrô ler ré guliè rement l'utilisation de l'ordinateur par les
employé s et que ces derniers en é taient conscients.

10. É DUCATION VIE PRIVÉ E


A. Fouilles dans les écoles (4ème amendement)
i. Une certaine attente en matière de respect de la vie privée dans les écoles en ce
qui concerne les effets personnels
ii. La loi 4A s'applique aux fonctionnaires des écoles publiques
iii. examiner le caractère raisonnable de la fouille et le contexte dans lequel elle a
lieu
iv. New Jersey c. TLO
1. Le mandat n'est pas adapté à l'environnement scolaire
2. Processus en deux é tapes :
a. Justifié e dè s le dé part ?
i. Motifs raisonnables de penser que la fouille permettra de
dé couvrir des preuves que l'é lè ve a enfreint ou enfreint la loi
ou les rè gles de l'é cole.
ii. Pas un soupçon ou un pressentiment inchoatif et non
particularisé
iii. É tait une conclusion de bon sens sur le comportement
humain, sur laquelle les gens pratiques sont en droit de
s'appuyer.

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b. La perquisition, telle qu'elle a é té effectué e, é tait-elle
raisonnablement lié e aux circonstances qui ont justifié l'ingé rence
en premier lieu ?
i. Les mesures adopté es sont raisonnablement lié es aux
objectifs de la fouille et ne sont pas excessivement intrusives
compte tenu de l'â ge et du sexe de l'é lè ve et de la nature de
l'infraction.
3. Inté rê t de l'é cole - mé thodes efficaces pour faire face aux atteintes à
l'ordre et à la sé curité publics
4. Inté rê t de l'é tudiant - attente lé gitime en matiè re de vie privé e et de
sé curité personnelle

B. Tests de dépistage de drogues (4ème amendement)


i. Vernonia c. Acton et BoE c. Earls
1. Soupçonné d'avoir de graves problè mes de drogue
2. Les athlè tes ont une attente trè s limité e en matiè re de respect de la vie
privé e
3. L'atteinte à la vie privé e n'est pas significative car :
a. uniquement pour les mé dicaments
b. sur la base du besoin de savoir
c. la maniè re dont les essais ont é té effectué s
4. Inté rê t du gouvernement - les é coliers ne devraient pas se droguer et
l'é cole est infesté e de drogues ; responsabilité et autorité des gardiens.
5. Dissidence : les recherches gé né rales d'anté cé dents ont é té considé ré es
comme dé raisonnables en soi et comme un mauvais pré cé dent pour les
é tudiants qui apprennent à devenir des citoyens responsables.
6. Trop loin ?
a. Tous les é tudiants
b. Pas de problè me de drogue particulier
C. Loi sur les droits et la protection de la vie privée dans le domaine de l'éducation
familiale
i. Interdit aux écoles de divulguer les dossiers scolaires des élèves sans
l'autorisation de l'élève ou des parents
ii. Dossiers d'éducation - dossiers, fichiers, documents et autres matériels
contenant des informations directement liées à un étudiant et conservés par une
agence ou un établissement d'enseignement.
1. Couvre les dossiers et les informations contenues dans les dossiers
2. Pas de notation par les pairs
3. Pas d'information sur l'annuaire

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4. Pas de connaissances personnelles issues d'une expé rience directe et
personnelle avec un é lè ve
iii. Pas de droit d'action privé. Il est censé permettre l'accès et la correction des
erreurs.
iv. Le secrétaire à l'éducation est chargé de l'application de la loi.

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