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UFR SJAP/UIPA Année académique : 2023-2024

LICENCE 3 - DROIT PRIVE

TD DE DROIT CIVIL DES BIENS

Chargé de cours : Dr. TRA BI Confection des fiches: M. Elkabod MESSA

BIBLIOGRAGPHIE INDICATIVE

ATIAS C., Les biens, 12ème éd., Litec, 2014.

BERGEL J-L., BRUSCHI M. et CIMAMONTI S., Traité de droit civil, les biens, 2ème éd.,
LGDJ, 2010.

BINCTIN N, « Les biens intellectuels : Contribution à l’étude des choses », Com. élec. Juin,
p.8.

BUFFELAN- LANORE Y., LARRIBEAU- TERNEYRE V., Droit civil. Introduction,


Biens, Personnes, Famille, 19ème édition. SIREY, 2015.
CARBONNIER J., Les biens, PUF, « Thémis », 2000.
DROSS W., Droit civil. Les choses, LGDJ, 2012.

GINNOSSAR S., « Pour une meilleure définition du droit réel et du droit personnel », RTD
civ. 1960. 37.
Jean GAUDEMET, Droit privé romain, Coll. Domat, 2ème éd., Montchrestien, 2000,
MATHIEU M.-L., Droit civil. Les biens, 3ème éd., Sirey, coll. « Université », 2013.
NENE BI B. S., Histoire du droit et des institutions méditerranéennes et africaines. Des
origines à la fin du Moyen-âge Européen, 5ème éd., ABC, 2021.
REBOUL-MAUPIN N., Droit des biens, 4ème éd., Dalloz, coll. « HyperCours », 2012.

REBOUL-MAUPIN N. « Nos amis les animaux… sont désormais doués de sensibilité : un


tournant et des tourments », D. 2015.573.
SAVATIER R., « Classification juridique des biens » RTD civ. 1958. 1 et 1958. 331.

TRA BI Z. F., Cours de droit des biens, UIPA, Licence deuxième de droit, 2012.

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THEME 1 : GENERALITES ET CLASSIFICATION DES BIENS

I- QUESTIONS THEORIQUES
1- Qu’es-ce qu’une res ?
2- Qu’est ce que le droi des biens ?
3- Quelle est la classification des biens selon le droit romain ?
4- Définition des termes « bien », « chose », « immeuble » et « meuble ».
5- La distinction biens meubles et immeubles est-elle parfaite ?
Justifier votre réponse.
6- Caractériser l’intention du propriétaire d’affecter un meuble donné
à un immeuble déterminé à perpétuelle demeure ?
7- Les droits sont-ils des biens ?

II- DISCUSSION EN SEANCE :

« Le bien est une chose, mais toutes les choses ne sont pas des biens ». Commentez.

III- Cas pratique

M. TOUPUISSAN-DELEGUE est propriétaire d’une exploitation agricole, celle-ci étant


hypothéquée au profit de GARSSON-PRINCESS. Ce domaine se compose de champ de maïs,
d’un bois de tecks, d’une écurie, et d’un garage. A l’intérieur de l’étable se trouve deux vaches
laitières et deux bœufs de labour ; dans l’écurie, deux poneys utilisés pour tirer la petite charrette
de TOULAISS-TOUFINI, la petite nièce de l’agriculteur ainsi que deux vaches de labour
puissantes. Dans le garage est remisé un tracteur loué pour trois ans. GARSSON-PRINCESS,
créancier, veut à l’échéance réaliser son droit d’hypothèque. Quels sont les biens qu’il peut faire
vendre ?

Maman TOUTOU-PAIYA a emprunté la somme de 15 000 FCFA à sa fille TCHIZA pour se


rendre au marché. Elle y a acheté les produits alimentaires suivants : Des condiments et 10 kg
de riz pour préparer le repas du jour. Après avoir déterminé et mentionné les différents types
de biens énoncés dans le cas, qualifiez-les selon leur nature.

MALCHANCEUX est un enfant chanceux car, âgé seulement de 22 ans, il dispose d’une
énorme fortune qu’il a hérité de ses grands-parents. Cette fortune est composée : d’un immense
château construit au bord de la plage d’Assinie ; d’un verger d’orangers d’une superficie de
1000 hectares ; des loyers de ses nombreuses (100) villas de luxe qui lui sont versés depuis
plusieurs années ; de plusieurs voitures ; et des appareils électroniques et électroménagers très

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performants. Après avoir déterminé et mentionné les différents types de biens énoncés
dans le cas, qualifiez-les selon leur valeur.

IV- Exercice à rendre : Commentaire de l’article 516 du code civil :

« Tous les biens sont meubles ou immeubles. »

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THEME 2 : LES DROITS ET LES BIENS
I/ QUESTIONS THEORIQUES
1- Que recouvre la notion de droit réel ?
2- Qu’est- ce que le droit personnel ?
3- Quel départ faites-vous entre les droits personnels et réel ?
4- Quel est l’intérêt de la distinction entre les biens consomptibles et les biens non
consomptibles ?
5- Quelle différence faites-vous entre les biens publics et les biens privés ?
6- Qu’entendez-vous par bien frugifère et bien non frugifère ?
7- Classez les situations suivantes dans leurs catégories de biens et de droits : a- les
animaux d’exploitation agricole ; b- brevet d’invention ; c- une somme d’argent à
devoir ; d- des toboggans dans un parc d’attraction ; e- un nid d’oiseau ; f- des récoles
pendantes.

II/ DISCUSSION EN SEANCE

Les étudiants sont donc invités à analyser ce texte (NENE BI B. S., Histoire du droit et des
institutions méditerranéennes et africaines. Des origines à la fin du Moyen-âge Européen, 5ème
éd., ABC, 2021, pp. 473-474.

« On peut dire à peu près indifféremment choses ou biens. Le bien c’est une chose en tant
qu’elle fait l’objet d’un droit. Les droits que nous étudions sont les droits réels. Ils se définissent
par opposition aux créances ou obligation, ou encore droit personnels (demeurant bien entendu
toutefois que ces droits personnels ne sont pas les droits des personnes, mais bien des droits
patrimoniaux). L’opposition entre les droits réels et les droits personnels porte sur leur objet et
sur leur portée.

Le droit réel pèse directement sur une chose (en latin « jus in re »). Il ne peut imposer aux autres
personnes que leur titulaire rien de plus qu’une abstention, que le fait de ne pas troubler, de ne
pas attaquer le titulaire du droit réel. C’est une différence avec le droit personnel ou créance
dont l’objet est d’obliger un débiteur à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose. D’autre
part, quant à leur portée : si les droits personnels ne peuvent être invoqués que contre un
débiteur, les droits réels sont opposables à tout le monde. D’où une double conséquence : le
droit de suite et le droit de préférence. Le droit de suite qui est l’élément le plus essentiel et
souvent le critère du droit réel, c’est le droit de revendiquer une chose contre tout détenteur
quelconque, contre toute personne quelle qu’elle soit qui la détient ; le droit de préférence est
le droit d’échapper à la loi de la faillite et de pouvoir se faire payer le premier sur le prix de la
chose qui fait l’objet du droit réel. Le droit de préférence peut exister sans qu’il y ait un droit
réel complet ; le droit réel complet implique toujours le droit de suite.

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Pour ce qui est de la théorie, les romains n’ont pas défini tous les traits des droits réels tels que
nous venons de les rappeler. Ces traits pourtant existaient bien, mais on n’avait pas éprouvé le
besoin de les mettre en formules. Leurs ouvrages séparent cependant soigneusement les droits
réels des obligations. Ainsi, dans les institutes de Gaius comme dans celles de Justinien, les
droits réels sont traités dans le livre II et les obligations dans le livre III, séparées des droits
réels par les passages consacrés aux successions. ».

III/ COMMENTAIRE D’ARTICLE (A rendre)

Vous êtes invités à commenter les articles 518 et 528 du code civil.

Article : « Les fonds de terre et les bâtiments sont immeubles par nature ».

Article 528 : « Sont meubles par leur nature les animaux et les corps qui peuvent se transporter
d’un lieu à un autre, soit qu’ils se meuvent par eux-mêmes, soit qu’ils ne puissent changer de
place que par l’effet d’une force étrangère ».

IV/ DISSERTATION JURIDIQUE (A rendre)

SUJET : Droit réels et droit personnels

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THEME 3 & 4 : LE DROIT DE PROPRIETE : ATTRIBUTS, CARACTERES ET
PROTECTION - LES DEMENBREMENTS DU DROIT DE PROPRIETE : LA
SERVITUDE ET L’USUFRUIT- LA PROPRIETE DU DESSUS ET DU DESSOUS.

I- Questions théoriques
1- Qu’est-ce que la propriété ? Quels sont les attributs et les caractères du droit de
propriété ?
2- Comment a évolué le droit de la propriété ?
3- Quels sont les limites au droit de propriété ?
4- Qu’est ce que la servitude ? Peut-on faire supporter une servitude
à un bien meuble ? Pourquoi ?
5- Peut-on transférer à autrui la servitude ? Préciser votre réponse.
6- Qu’est ce que l’usufruit ? Enumérer les droits et obligations de l’usufruitier.

II- COMMENTAIRES

1. Commentaire conjoint des articles 544 et 545 du Code civil

Article 544 C. civ : « La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses
de la manière la plus absolue pourvu qu’on en fasse pas un usage prohibé par les lois ou les
règlements ».

Article 545 C. civ : « Nul ne peut être contraint de céder sa propriété,


si ce n’est pour cause d’utilité publique, et moyennant une juste et préalable indemnité ».

2. Commentaire 578 du Code civil (A rendre)

« L’usufruit est le droit de jouir des choses dont un autre à la propriété,


comme le propriétaire lui-même, mais à charge d’en conserver la substance ».

III- CAS PRATIQUE

Une source jallit au pied d’une falaise supportant le terrain A et qui surplombe sur 2,50
mètres le terrain B. A qui appartient la source ?

- Au propriétaire du terrain A puisqu’elle se trouve à 2, 50 mètres à l’intérieur du


surplomb de la falaise ?
- Au propriétaire du terrain B sur lequel elle jallit ?

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EL SAPERO DIT LE TPD décide de prendre une semaine de vacances bien méritée
dans sa propriété sise à PAIYAKRO afin d’oublier les tracas quotidiens d’Abidjan. Arrivé sur
les lieux, il est stupéfait de voir que celle-ci est envahie par les branches provenant des arbres
de la propriété voisine. Avançant considérablement sur son terrain, les branches lui
occasionnent quelques désagréments. Afin d’éviter le conflit, il demande à son voisin de les
couper. Ce dernier refuse en prétextant qu’une telle coupe risque d’engendrer le dépérissement
de ses plantations. Quid Juris ?

Mlle. STRING- STRING GREEN a reçu un terrain non bâti, en héritage, de son père
M. STRING-STRING CHOCOTO. Ce dernier l’avait acheté en 1980. En 2019, alors qu’il
s’apprête à construire une luxueuse villa sur le terrain, il apprend que la personne qui avait
vendu l’immeuble à son père n’en était pas le propriétaire mais simplement le notaire chargé
de la succession d’un riche homme d’affaire du nom de FANTAGBAI-MOUSSO. D’ailleurs,
le fils de celui-ci a intenté une action en revendication devant le tribunal de première instance
de Yopougon. STRING-STRING GREEN vous consulte, elle se demande si l’action du fils de
FANTAGBAI-MOUSSO a des chances d’aboutir. Conseillez-le utilement.

IV/ COMMENTAIRE D’ARRET (A rendre)


Faites la fiche et l’introduction de l’arrêt de l’Assemblée plénière de la Cour de cassation
du 15 avril 1988 (Cass. ass. pl., 15 avril 1988, n° 85-10.262) reproduit ci-dessous :
Vu l'article 524 du Code civil ;
Attendu que seuls sont immeubles par destination les objets mobiliers que le propriétaire d'un
fonds y a placés pour le service et l'exploitation de ce fonds ou y a attachés à perpétuelle
demeure ;
Attendu que des fresques qui décoraient l'église désaffectée de Casenoves ont été vendues par
deux des propriétaires indivis de ce bâtiment sans l'accord des deux autres, Mmes Z... et Y... ;
que détachées des murs par l'acquéreur, puis réparties en deux lots, elles se trouvent
actuellement en la possession de la Fondation Abegg et de la ville de Genève, contre lesquelles
Mmes Z... et Y... ont formé une demande en revendication devant le tribunal de grande instance
de Perpignan ; que la Fondation Abegg et la ville de Genève ayant soulevé l'incompétence de
ce tribunal au profit des juridictions helvétiques, par application de la convention franco-suisse
du 15 juin 1869, qui, en matière mobilière, attribue compétence au tribunal du domicile du
défendeur, l'arrêt attaqué (Montpellier, 18 décembre 1984) retient, pour rejeter leurs contredits,
que les fresques litigieuses, originairement immeubles par nature, étaient devenues immeubles

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par destination depuis la découverte d'un procédé permettant de les détacher des murs sur
lesquels elles étaient peintes ; qu'il en déduit que leur séparation de l'immeuble principal, dès
lors qu'elle est intervenue sans le consentement de tous les propriétaires, ne leur a pas fait perdre
leur nature immobilière, dont Mmes Z... et Y... peuvent continuer à se prévaloir à l'égard de
tous, de sorte que l'action exercée par elles est une action en revendication immobilière ;

Attendu qu'en statuant ainsi alors que les fresques, immeubles par nature, sont devenues des
meubles du fait de leur arrachement, la cour d'appel a violé le texte susvisé ; […]

PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres griefs des pourvois ;

CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 18 décembre 1984, entre les
parties, par la cour d'appel de Montpellier sous le n° 84/2797 ; statuant à nouveau, dit que le
tribunal de grande instance de Perpignan est incompétent et, aucune juridiction française n'étant
compétente, renvoie les parties à mieux se pourvoir ;

Dit n'y avoir lieu à renvoi.

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THEME 5 : LE DROIT DE PROPRIETE : DROIT D’ACCESSION MOBILIERE ET
IMMOBILIERE.

I- QUESTIONS THEORIQUES
1- Qu’est-ce que la spécification.
2- Qu’est-ce que le mélange ?
3- Qu’est-ce que l’adjonction ?

II- CAS PRATIQUE


1- Pendant que M. YAO était en mission en France, M. KAFANA un de ses voisins de
quartier a entrepris des plantation et constructions sur son terrain. Au cours des
constructions effectuées sur le fonds de M. YAO, les ouvriers de M. KAFANA ont
découvert en creusant les fondements de l’immeuble, une valise remplie de pièces d’or.
De retour, après deux ans d’absence, M. YAO vous consulte sur le sort réservé à ces
plantations et constructions.

2- M. BA est propriétaire d’une entreprise spécialisée dans la fabrication de sandales en


cuir. Pour faire face à une commande dont l’échéance devenait imminente, il a dû
récupérer de vieilles semelles qu’il avait trouvées dans le débarras de son colocataire
SAHHO. Peu de temps avant la livraison de ses produits, il reçut la visite de SAHO et
ce dernier lui exigeait la restitution de ses effets. BA vient vous consulter pour savoir
ce qu’il peut faire pour éviter de perdre sa clientèle si cela est possible.

3- En vue de la célébration de son mariage, MOUSSOBA avait remis à TAFSIR un ami


bijoutier, une bague en or de 18 carats estimée à 300 000 F, afin de lui confectionner un
collier et des boucles d’oreilles. TAFSIR y a trouvé une opportunité inespérée de se
faire rapidement de l’argent. Il décide de fabriquer trois cadres de verres optiques de 6
carats avec le bracelet en bronze, d’une valeur de 75 000 F, qu’avait oublié OUMOU,
une de ses clientes, dans ses locaux. MOUSSOBA venait récupérer l’or remis mais
s’inquiété des transformations que celui-ci a subi. Elle voudrait aussi poursuivre
TAFSIR pour le tort qu’il lui a causé. Qu’en pensez-vous ?

4- DOFFOU est un courtier de la place. Alors qu’il se rendait à son lieu de travail à bord
de sa TOYOTA, le tuyau d’échappement de son véhicule se désintégra et fut

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complètement endommagé. Il parvint cependant à trouver un autre tuyau avec l’aide
d’un jeune apprenti mécanicien qui lui porta d’ailleurs son concours pour monter le
tuyau. Mais deux mois après cet accident, le propriétaire du tuyau qui collectionnait les
pièces détachées de la marque TOYOTA vint réclamer à DOFFOU un prix
manifestement surévalué de sa pièce. DOFFOU refuse de payer et voudrait connaître
les conséquences de son acte.

III- COMMNETAIRE D’ARRET

I- Faites l’introduction + le plan détaillé de l’arrêt suivant : Doc. 2. Cass. civ. 3e,
12 juin 2003, n° 01-14371
Sur le moyen unique :

Vu les articles 544, 552 du Code civil, ensemble l’article 637 du même Code ;

Attendu que la propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus
absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements ; que
la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous ; qu’une servitude est une
charge imposée sur un héritage pour l’usage et l’utilité d’un héritage appartenant à un autre
propriétaire;

Attendu que, pour débouter M. X… de sa demande de démolition d’une partie de la toiture de


l’immeuble voisin appartenant à M. Y…, l’arrêt attaqué (Grenoble, 23 avril 2001), retient que
plusieurs témoins attestent de l’existence d’un dépassement de la toiture antérieurement à la
réfection du toit de la grange par M. Y…, que ce dépassement existait depuis plus de trente
ans et que la preuve d’une acquisition de la servitude par prescription trentenaire est rapportée;

Qu’en statuant ainsi, alors qu’une servitude ne peut conférer le droit d’empiéter sur la
propriété d’autrui, la cour d’appel a violé les textes susvisés ;

PAR CES MOTIFS : CASSE ET ANNULE.

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THEME 6 : LA POSSESSION : ELEMENTS CONSTITUTIFS – CARACTERES -
ACTIONS POSSESSOIRES ET USUCAPION- LA POSSESSION MOBILIERE &
IMMOBILIERE

I- Questions théoriques

1- Quels sont les éléments constitutifs de la possession ?

2- Distinguez la possession de la détention précaire et de la propriété.

3- Quelles sont les différentes actions possessoires et leurs conditions


de mise en œuvre ?

4- Peut-on reconnaitre une action possessoire à un détenteur précaire ?

5- Qu’est ce que l’usucapion ? Un détenteur peut-il s’en prévaloir ?

II- Cas pratique (à rendre)


1- Mlle SANKARA a loué une luxueuse villa sise à COCODY à son ami GARSSON-
PRINCESS.
FAMM-ROI qui prétend être le véritable propriétaire de l’immeuble acquis
par voie de succession a fait une sommation par acte d’huissier,
au locataire lui intimant l’ordre de ne plus verser le loyer entre les mains du bailleur
considéré comme usurpateur. M. GARSSON-PRINCESS qui vous consulte, voudrait
savoir s’il peut exercer une action contre FAMM-ROI.

2- Quant à M. ENSELMOBRUI, gardien à qui M. GARSSON-PRINCESS avait confié la


surveillance de son terrain de YOPOUGON, prétend après dix ans, en avoir acquis la
propriété par la durée de sa possession. Son argument peut-il prospéré ?

3- Le 30 février 2014, M. MAGASSEUR a dérobé un vélo appartenant


à M. GENTILLE, peut-il se prévaloir de la règle « En fait de meuble possession vaut
titre… » ?

4- Plus tard, M. MAGASSEUR vend l’objet volé à M. GBA, entre les mains duquel le
propriétaire dépossédé retrouve le bien. M. GENTILLE pourra t-il réclamer la
restitution de la chose ?

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5- On suppose que l’acquéreur, M. GBA, ignorait l’origine de l’engin volé,
mais qu’il l’a acheté sur le marché. A quelles conditions le propriétaire
pourra-t-il récupérer son bien ?

6- En quoi un possesseur d’un meuble perdu ou volé qui a acquis son bien
dans un magasin est mieux protégé que celui qui a acheté son bien
à un commerçant ambulant?

III- COMMENTAIRE (A RENDRE)

Commentez l’article 2279 c.civ. : « En fait de meuble, possession vaut titre »

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THEME 7: LA COPROPRIÉTÉ DES IMMEUBLES BÂTIS.

I – Questions théoriques

1- Qu’est-ce que la copropriété ?


2- Qu’est-ce que la copropriété forcée ?
3- Qu’est-ce que le syndicat de copropriété ?
4- Qu’est-ce que l’indivison et la mitoyenneté ?

II - Cas pratique

Le Sieur ZÉHINAPOPÉ Crépin, copropriétaire de l’immeuble Emergence situé à Abidjan-


Plateau, est mécontent de LIBOUL Mohamad, lui-même copropriétaire du même immeuble.
En effet, LIBOUL invoquant des heurts et incompréhensions dans la gestion des parties
communes du bâtiment, a obtenu la nomination de Maître DJOKOIDJO Gaspard en qualité de
Syndic dudit immeuble par voie d’ordonnance rendue sur requête par le Président du Tribunal
d’Abidjan. ZÉHINAPOPÉ compte faire appel de cette décision car, l’ordonnance a été rendue
sans que les autres propriétaires de l’immeuble n’aient été informés au préalable par LIBOUL.
Il aimerait savoir si son appel à des chances d’aboutir.

Le Sieur N’GUESSAN KAN Hubert vous expose que sa sœur, N’GUESSAN KAN
kpêssêkpêssê a vendu à BOBIDJO Franck, un immeuble compris dans la succession de feu
N’GUESSAN KAN Grégoire, leur père sans que lui et son frère N’GUESSAN KAN Dagobert
n’aient consenti à cette vente en tant que cohéritiers. Ils comptent assigner en nullité la vente
en se fondant sur l’article 1599 du Code Civil. N’GUESSAN KAN Hubert requiert votre avis
de juriste spécialiste en droit des biens sur les chances de succès de cette action.

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