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—> Très attention aux fautes ! - 5min de pause pour poser des Q
Examen : 1H - écrit ou QCM -
Introduction :
Droit à la fois centrale, fondamentale et fondateur.
Le droit des B constitue le centre du code civil - 3 grandes partie - 2ème partie consacré aux biens.
Fondamentale car c’est une base - 3 piliers important du droit dont le principal est La propriété. Le
droit des B est aussi le d de la propriété. Il existe mm une confusion entre ces 2 not°.
Dès que l’on fait du d privé on va utilisé ces notions là.
Matière fondatrice (dynamique qui permet de comprendre comment fonctionne le d. privé)
Il est également centrale car on voit apparaitre de nv objet qu’on ne sait pas qualifier. Il est nourri
par de nv source extrêmement dynamique.
—> Les sources du D. des biens (genèse englobe plus loin que les sources)
Sources direct : La loi, coutume, jurisprudence et doctrine.
Ou se trouve le D. des biens ? Dans la loi - Livre 2 du C. civil - série d’articles qui répondent au pb.
Art 507 à 710…
L’art phare est l’art 544 du C. civil. - défini le D. de propriété (-important existe depuis code de
babylone) Elle va devenir le modèle des droits subjectifs.
Protocole additionnel CEDH adopté 29 mars 1952 - Toute pers physique ou morale a le D. au
respect de ses biens, nul ne peut être privé de sa liberté pour cause d’utilité publique et dans les
conditions prévues par la loi et les principes généraux du D. international.
La jurisprudence - Qualifier dans les sources indirect - tout l’opposé de la définition de la loi
(Général / impersonnel..)
Décision rendu le 3 aout 1915 - Décision qui oppose Coquerei et Bayard - volonté de nuire sous la
notion de propriété (pique pour crever les montgolfières du voisin) Abus de droit.
La coutume - Usage prolongé par les justiciables au point qu’on pense que c’est le D. En 2012
QPC sur la corrida. Assos de défense contre maltraitance animaux - Rep juge : Taureau n’est pas un
animal domestique / cruauté interdite sauf en cas de coutume.
Le D. s’enchâsse dans des règles morale, religieuse… DDHC (art 17 utilise le terme sacré)
Moral général et politique
Para 2 : Le glossaire
Définition de Gérard Cornu concernant les biens : “Toute chose matériel susceptible
d’appropriation”
Relativement à une pers : “Tout les éléments mobilier et immobilier qui compose un patrimoine”
Propriété : “Le mot propriété est dérivé du latin propris (propre), désigne la propriété privé - droit
individuel de propriété - la pleine propriété, type le plus achevé de droit réel : Droit d’user, jouir et
disposer d’une chose de manière exclusive et absolue sous les restrictions légal établie par la loi.”
Patrimoine : “Ensemble de biens et obligations d’une personne c’est à dire de ses droits et charge
appréciable en argent de l’actif (valeurs, créance) et du passif (dette, engagement) envisagé comme
formant une universalité de droit, un tout comprenant ses bien présents mais aussi ses biens à venir”
Universalité de droit -
Valeur : “Ce que vaut en argent une chose, se quelle représente, sa valeur pécuniaire en général
calculer sur la valeur vénale synonyme de prix. (ex lunette valeur d’usage)
Valeur dépend du marché - économie.
Droit réel : “C’est un droit qui porte directement sur une chose (ex - propriété)
oppose au
Droit personne : Droit de pvr exiger d’une personne qu’elle accomplisse une prestation
= Actif / passif
Pour bcp d’auteur le droit des biens est pensé comme une spécialité/ branche du droit qui ne bouge
pas trop.
Droit presque immobile, depuis 1804 n’a pratiquement changé. La doctrine en tire - si au fond
ce droit est immobile = inadapté.
Argument que l’on peut renversé, le fait que ce droit soit immobile démontre sa force et sa
puissance à travers les époques.
Il est véritablement interrogé par l’apparition de nv problématique - nouvelle ère.
Tjrs les mm vocabulaire, classification mais qui continue à être adapter dans le monde dans lequel
on vie.
Il y a eu des tentative de réforme - mené par Hugues perineté / 2014
Seule 2 art ont été modifier.
Le d des biens est encore teinté d’une forme de ruralité -
Après la moitié du 19ème = industrialisation massive - valeur immobilière concurrencé par des
valeurs mobilière. L’industrialisation va généré des contrats, de nv valeur qui vont se monnayer. Ces
nv valeur prenne autant d’importance que les valeurs de bases (terre).
Droit des biens va devoir s’adapter au milieu de tout ca. La doctrine va réinterprété le droit des
biens notamment avec 3 auteurs : Léon Duguit - Théorie de la fonction social - 1920
R. Savatier- Métamorphose économique et social - Doit s’adapter à l’immobilier (building) 1948
P. Catala. - Transformation du patrimoine dans le d civil moderne - 1966
La société s’est engagé dans le développement de nouvelle valeurs, nouveaux objet. - Engendre de
nouvelles Q
Vision du code civil : droit de propriété c’est de jouir et de posséder des biens.
Confusion entre se qui relèvent du plaisir intérieur et de l’extérieur. Juriste - propriété n’est pas un
bien moral
Principe de justice - architecture normative.
Droit de propriété art 2 - second droit fondamentale. Ce n’est pas qu’un droit du C.Civil - société
veut donner.
Notion de bien juridique et bien moral souvent impliquer car on devienne un mécanisme de justice
fondamentale = justice distributive :
3 types de justices (archaic) : Justice distributive : distribution
Justice commutative - synallagmata : échange réciproque
Justice corrective : corriger ce qui a été mal distribuer ou dans un défaut de commutation.
En conclusion : « Le droit civil des biens est le plus prosaïque de tous, parce qu’il sait cultivé le
plus immédiat, le plus profond et le plus lointain »
Partie 1 : L’identification des biens
Identifier un bien relève d’un pouvoir d’identification - juriste qui désigne tel chose en disant c’est
un bien. Notion d’identification = Qualification (caractérise le job juriste)
Qualifier = donner un attribut, qualité particulière. Plus particulièrement en droit le classifier dans le
vocabulaire juridique.
La qualification est la plaque tournante du droit. Elle obéit à un syllogisme juridique (= règle
majeure puis règle mineur puis conclusion - homme mortel, Socrate homme = Socrate mortel)
La première qualification est la ≠ entre les choses, les personne et les actions.
On considère que cette Q suscite un embarras important chez les juristes. La définition de Cornu
pose pb pratique (= si un bien est une chose matériel - chose immatériel x un bien or un bien peut
contenir des obj immatériel - livre contient droit d’auteur - en conséquence les choses immatériel
pourrait être considéré comme des biens) / et conceptuel
Cette définition n’est donc pas tout a fait exacte.
Pour bcp d’auteur entité matériel ou immatériel que l’on peut s’approprier. Chose qui ne peuvent
pas être approprié - leur donner des droits…
La Q de la définition du bien est extrêmement complexe.
Henri Batifole : « L’embarras est réel chez les juriste à propos des biens tant dans le langage qu’à
propos des idées. »
Les biens : L’impossible définition - Christophe Grzegorcyk - conclusion au fond il n’y a pas de
définition possible sur les biens.
Définition de Francois Terré - L’avantage de sa définition = elle nous éclaire sur le fait que la
définition du bien en droit a quelque chose de très pragmatique. Pour comprendre il faudrait être le
plus pédagogique - partir d’une conception réel pour allez vers qlq chose de plus conceptuel.
Les biens ne sont pas des personnes. Les biens se rapproche des choses.
—-> Peut être perçu comme une évidence, mais cela n’a pas tjrs été une évidence. Pb à l’époque de
l’antiquité il y avait des personnes qui étaient considéré comme des biens/ des choses.
Toute personne physique dispose de la personnalité juridique.
Pose pb dans 3 secteurs de l’évolution du vivant :
• Statue du foetus : Art 16
• Elément du corps humain
• Cadavre
- En droit adage infan concceptus - considéré comme nait à chaque fois qu’il pourra en tirer
avantage.
- Q du corps humain et de ses éléments, société de type moderne occidentale - société qui obéit à
des paradigmes scientifique. Introduit une forme de brèche, on peut distinguer la personne humaine
de son corps
Affaire Body Wold - exposition de corps plastifier
Affaire de la restitution des têtes- marché des tête maorie.
Parlement 18 mai 2010 - tête transmise
Alfred Dufour —> Associe la notion de chose à la notion de cause. L’étymologie du mot chose est
en réalité lié au mot cause.
Au fond la chose c’est le ce dont on parle, ce qui cause le discours.
Notion de décalque : Retranscription fidèle de la chose, décalque : image de la chose tel qu’elle est.
Le décalque n’est pas la chose mm mais une représentation.
Notion de décalque permet de nous apercevoir qu’on passe d’une réalité à une autre.
Philippe Dupichot - La déf du bien répond à des critère de distinction aux nb de 3 ; les 2 premiers
sont des critères nécessaire à la qualification, alors que le 3ème est un critère complémentaire. Pour
devenir un bien une chose doit être utile, appropriable et disposé d’une certaine valeur.
Critère intéressant car il permet de substituer à la chose matériel une entité isolable. Il permet ainsi
de sortir du piège du matérialisme de la chose.
Le bien c’est aussi ce qui est isolable à l’intérieur par ex les droits d’auteurs. Permet d’ouvrir le
droit des biens sur de nb domaine et notamment sur la propriété intellectuelle ou industriel.
Para 2 : Le critère de l’utilité
Dans toute la tradition juridique ce critère apparait comme un critère fondamentale de la notion de
bien. L’utilité = caractère de ce qui est utile, usage de l’entité qu’est le bien.
Cette notion est un critère essentiel de la notion de bien.
Les choses ne seraient rien pour le législateur sans l’utilité qu’en retiennent ou qu’en retirent les
pers.
Nous vivons dans un monde qualifier d’utilitariste = tout se ramène à l’utilité.
Le pb de l’utilité - économie en tire les conséquences. Pas les mm utilité en fonction des matières.
Il n’est pas présent chez Revet mais il est présent chez Dupichot qui le considère comme ?
Le critère de la valeur est aujourd’hui fondamentale de la compréhension des biens.
C’est autour de cette Q de la valeur et de l’extension de la valeur marchande que se pose une série
de Q et de problématique. En effet la notion de valeur n’est pas seulement exclusive de la valeur
marchande—> Valeur lié à l’échange.
Cette notion de valeur dépasse souvent la notion de marché. Pers humaine ont reconnais une notion
de valeur fondamentale. Ce qui fait sa valeur c’est qu’elle est hors marché, incommensurable.
Valeur d’usage = valeur hors marché.
Le droit des biens s’est articuler avec les valeurs économique et notamment les valeurs d’échange.
Evaluer économiquement les services que la nature rend à l’homme - par ex les abeilles polynésé un
champs
Nouvelle approche de valeur qui interroge sur la notion de bien. Permet de rendre compte que la
valeur d’un bien juridique ne se réduit pas à sa valeur d’échange - valeur d’usage qui n’est pas
forcément économiquement calculable mais qui est une valeur fondamentale protégé par le droit.
Existe des difficulté nominale.
A la ≠ de la définition, les classification sont contenue dans le code civile. Elles ont un intérêt, elles
permettent de ranger une chose - de la classer dans une catégorie juridique puis une fois classé, lui
appliqué un régime juridique.
Les juristes n’ont plus forcément besoin de définir les choses ou biens. Ils ont besoin de les classer.
Les classifications remonte l’histoire du droit et en matière de bien = extrêmement nombreuse.
Lorsque l’on ouvre le code civil - début du livre II on tombe sur l’art 517 et l’art dispose : « Tous
les biens sont meubles ou immeubles » = 1er classification donné par le C.C. - Date 1804. Elle est
absente du droit romain. Les travaux de recherche - proposition de modification du livre II - ont
essayé de modifier cette classification pour en rendre compte d’une plus moderne qui distinguerai
les biens corporelles et les bien incorporelles.
Les classifications semble évoluer à travers le temps, l’avantage de la doctrine = mesure d’exposer
≠ classification.
Les critères de classification permettent d’identifier d’autre forme de classification - pvr identifier
+eurs forme de classification. Regard ≠ en fonction de leur appropriation, valeur économique,
nature juridique - enfin une série de classification.
C’est une distinction de fait fondamentale en d des biens - mm si pas litéralement inscrit dans le
texte du code civil. Elle relèvent de l’opération de qualification qui va exclure certaine chose non
approprié de la dénomination du bien et à l’inverse intégré les chose appropriable comme des biens.
La source des choses commune est exposé dans le code civil à l’art 714 (de 1803) : « Il est des
choses qui n’appartienne à personne et dont l’usage est commun à tous. Des lois de police règle la
manière d’en jouir »
Nous parle d’un droit usage commun à tous. En 1804 - L’air, l’eau, la lumière. Nv chose commune.
- Porte d’entré de la compréhension des droits de l’environnement.
Nv objet commun qui devrait être inclue.
• Question de l’air : Problématique pour le code civil. Entre en conflit avec l’art 552 C.C. - « La
propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous » - Notion de souveraineté.
Evolution technique - pas de possibilité d’emprisonner l’air.
Donne naissance à un nv droit = Droit aérien. Ce droit va s’occuper au départ des Q concernant les
transport dans l’espace aérien. A partir de 1996 - enregistre des modification. Loi sur l’air et
l’atmosphère. L’OMS va prendre une série directive pour l’évolution de la qualité de l’air. Vision
qualitative de l’air.
Préservation de la qualité de l’air.
• Question de l’eau : Interroge les formes archaïque du droit. Dans toute les traces qui la
mentionne, l’eau ou la gestion de l’eau est assuré comme un bien commun. Droit romain range
l’eau à l’intérieur de +eurs catégories et qui va la considérer globalement comme une res communis
(chose commune). En 1804 - considère qu’il n’appartient à personne.
Depuis le régime de l’eau a été soumis à 3 lois principales : 1964 - répartition des eaux et notion de
pollution
1992 - Gestion durable de l’eau - L’eau fait partie du patrimoine commun de la nation.
2006 - Loi sur l’eau et les milieu aquatique dans un raisonnement de la préservation de la
biodiversité.
Depuis les romains, on distingue autour du régime de l’eau - plusieurs secteur : Eau de pluie, eau de
source, cour d’eau, la mer et océan.
- Eau de pluie = Commune sauf que art 552 - incorpore à la propriété donc devenir privé.
- Eau de source = Commune - sauf en cas de puits - servitude pour les voisins. Il existe de + en +
de problématique. Depuis 1804 : nouveau usage comme l’industrialisation (vente eau en
bouteille) - extraction de l’eau commune. Conflits de revendication d’eau.
Loi du 3 janvier 1992 - réglementation stricte de l’exploitation des eaux souterraines - Déclaration
et autorisation pour tout types d’installation qui entraine des prélèvements sur des eaux
superficielles ou souterraine qui entraine une modification du déroulement des eaux. L214 -1 code
de l’environnement.
- Rivière et cour d’eau = Ils appartiennent souvent à la puissance public territorial, qu'elles soit
territoriale, nationale, communale ou riveraines (si petit cours d’eau).
- Mer et océan = La question des mer et océans sont des choses communes, mais
progressivement, sous l'influence de la construction de l'état nation, les états sont venus empiéter
sur l'eau de mer en fonction de certaines lignes, dîtes lignes de côtes. La souveraineté d'un état
s'étend sur 12 000 marins et ensuite il y a la zone économique exclusive (ZEE) avant de se
retrouver en zone de haute mer qui est la zone commune.
Dans la question du régime juridique de la mer et de l'air se sont des choses considérée comme
commune car ce sont des zones où l'on peut circuler librement. Ajd, grâce aux techniques, on
exploite des éléments qui font parties des choses communes au départ et deviennent privé :
Exemple : Exploitation du sel, pollution de l'usage des biens.
Les choses sans maîtres ne sont pas non plus définis par le CC. Ce sont des choses qui pourrait être
appropriée mais qui ne le sont pas car :
• – Elles ont déjà été appropriée mais elles sont ajd abandonnées.
• Article 539 : dispose que « les biens des personnes qui décèdes sans héritiers où dont les
successions sont abandonnées appartiennent à l'Etat ».
• Article 713 : « Les biens qui n'ont pas de maîtres appartiennent à la commune sur le territoire de
laquelle ils sont situés ».
Ces deux articles disent qu'en principe, les choses sans maîtres appartiennent soit à la commune
(EPCI) ou à l'état. Sauf qu'en relisant l'art. 539, les choses sans maîtres sont des choses qui ont un
caractéristique particuliers : elles proviennent d'une succession, ou elles auraient appartenu à qql.
Dans les 2 cas, ce sont des choses qui ont été des biens, et qui ont été soumises à un rapport de
propriété, on parle donc de choses abandonnées. Le droit romain parlait de Res Derelictae et il les
opposai aux Res Nullius, qui était des choses qui n'ont jamais appartenu à personnes mais qui
pouvaient être appropriée : Exemple : les animaux sauvages, le gibiers, les poissons.
Comment on se les approprie ?
Il faut se saisir de la chose, avec l'intention d'en devenir propriétaire. Et comme le propriétaire a le
droit de disposer de la choses.
Ce qui caractérise les res derelictae c'est qu'elles ne vont pas obéir au même régime juridique
que les res nullius, en raison du fait qu'elles ont eu un maître avant. De ce fait, il y a de nombreuses
situations, où il va falloir prouver que le propriétaire a voulu abandonner la chose.
Le droit d'abandon est un droit lié au droit de propriété. Il appartient au droit de propriété comme
une de ses caractéristiques majeures ou fondamentales. Ce droit d'abandon est corrélatif en droit des
biens d'un autre mécanisme juridique, qui lui est inversé : le droit d'occupation, à travers
l'occupation, un sujet de droit va obtenir un droit sur la chose même, et devenir son propriétaire.
Cette occupation fonctionne très bien pour les res nullus, mais pour les res derelicatae, il va falloir
prouver que la chose n'appartient plus à personne et que le propriétaire a voulu l'abandonner.
A travers le droit d'occupation, il faut montrer qu'une personne à la volonté d'acquérir le bien et
d'en user comme le ferai un propriétaire.
Le droit va distinguer plusieurs formes de régime juridiques : Il y en a 3 ajd.
1) Le régime des épaves :
Pour le sens commun, une épave dans l'imaginaire collectif représente un objet de valeur.
En principe le régime des épaves est un régime qui ajd appartient au droit maritime, qui lui est bcp
plus précis que l'imaginaire collectif et qui va distinguer au moins 2 autres régimes juridiques à
l'intérieur du régime des épaves :
– L'obligation du découvreur :
Celui qui va découvrir l'épave et peut manifester son intention d'en devenir le propriétaire mais pour
qu'il en devienne le propriétaire, il devra passer par les affaires maritimes.
2 devoirs pèsent sur le découvreur :
– L'obligation de l'Etat représenté par les Affaires maritimes : 2 obligations pèsent sur les Affaires
maritimes :
– L'obligation du propriétaire :
Celui est tenu par une obligation mais dispose aussi d'un droit :
• – Droit de revendication de la chose pour que son épave lui soit retournée.
Il doit exercer ce droit avant le délai de 3 mois à compter de la notification faite par les
Affaires Maritimes.
S'il ne le fait pas, on va considérer qu'il abandonne l'épave car juridiquement → déchéance
de l'action de revendication.
Le droit revient vers les affaires maritimes et celles-ci peuvent à leur tour faire ce qu'elles
veulent de l'épave, soit en fonction de la situations, ramener l'épave, soit la concéder.
A ce stade, il faut distinguer 2 types de régimes : En fonction de la valeur de l'épave, on est
soit dans un régime de 1961, soit de 1989.
→ Si l'épave découverte a une certaine valeur culturelle, on va considérer que c'est un
bien culturel maritime.
Ce n'est pas le même régime car l'épave va rentrer dans une autre forme de qualification, si
elle présente un caractère archéologique exceptionnel et dans ce cas, c'est différent car on
considère qu'elle représente une forme de richesse qui se trouve menacer soit car elle se
trouve sous l'eau et on va la sortir, soit car elle se trouve sous l'eau et on doit la laisser mais
tenter de la protéger au maximum.
Le raisonnement est le même que pour une épave dite ordinaire, ce sera les mêmes
obligations pour le découvreur, et les affaires maritimes mais c'est plus délicat, car l'objet
doit avoir un caractère historique ou archéologique et on doit remonter loin pour la
recherche du propriétaire et on s'arrête assez vite et le bien appartient donc à l'Etat.
- Découvert par l’effet du hasard : Trésor appartient - propriétaire du fond ou inventeur ? Réponse
de la loi 50/50. Dans la pratique pas forcément simple. Ex : Cour d’appel 2015 - ouvrier chez un
avocat, découvre 34 lingot d’or, se les partages avec l’avocat but recours en justice -> inventeur =
celui qui a mis le 1er coup de pelle.
Q? Nouvelle. - Déchet relèvent de chose dite abandonné moderne. Intègre le régime de la propriété,
résidu issue de l’usage d’une chose. C’est une chose qui a appartenu à quelqu’un, dont il en a épuisé
l’usage et dont il décide de se séparer. Relève du droit de propriété.
Le droit d’abandonner est un droit protégé par le droit. La production des déchets de façon massive,
a pu causer de véritable problème sanitaire, écologique et environnementaux. Les pouvoirs publics
sont intervenu de façon bcp plus important et il existe un droit à part entière pour les déchets.
Distingue déchets ménagé des déchets industriel —> En raison de leur massification les déchets
ménagé sont aussi problématique. En fonction des Etats ≠ solutions. En Fr et en Europe, distingue
les entreprises qui ont des déchets polluant pour réfléchir à une gestion de recyclage de déchets.
Conflit entre les res nullius (massification des déchets vient heurter la vie de société et la
biodiversité - si on ne gère pas les choses abandonné - finisse par détruire- et res communis
- PB = Pour la quasi totalité de la doctrine, les choses commune ne sont pas des biens au sens
propre et il n’y a donc aucun rapport avec l’idée de propriété et donc possibilité de détruire les
choses communes. On se rend compte que les actions entropiques (de l’hommme) le plus souvent
lié à la propriété ou au usage ont aujourd’hui une incidence sur le régime des choses commune qui
n’est plus protéger et en voie d’épuisement voir d’extinction
Res extra commercium distingué des res in commercio. Donc des choses dans le commerce et en
dehors.
Les res communis sont hors du commerce tandis que les res nullius peuvent être dans le commerce
mais elles sont en dehors d’un patrimoine.
Classification reposait sur la nature de la chose, c’est à dire que le droit romain sont des mentalités
qui partent du réel pour imaginé une qualification.
Le monde moderne est inversé à cette pensé.
Si l’on parle de chose commune c’est parce que les chose en Q était considéré comme une
abondance quasi infini.
Cette vision classique qui nous dit que si il y a cet infini = abondance pour tout le monde. Ces
classification sont reproduite dans la modernité.
« La pêche en mer est libre car il est impossible d’en épuiser les richesses » Grotius -1609.
Le code civil a gardé les classifications d’un monde qui observait la nature des choses, or on ne peut
fonctionner aujourd’hui sur ces principes - la pêche est épuisable de nos jours.
Q de délimitation de la chose - les choses commune ne pouvait pas être approprié car on ne pouvait
pas les délimiter, ni les circonscrire.
On va retrouver l’explication par Lock - Le travail est la base.
Analyse complexe entre chose commune, chose sans maître et les biens. Les contours,
classification du 18e s - délimitation qui nous servent de paradigme - elles méritent d’être
questionné. La doctrine contemporaine va essayer de mettre un petit peu d’ordre et en mettant de
l’ordre elle va désordonné nos représentation classique se qui va avoir une incidence sur le droit des
biens.
Déterminer les ≠ entre chose commune, chose sans maître et les biens : Lorsque l’on prend la
classification ancienne - a priori dans les constructions pas de lien entre chose commune et les
choses sans maître peuvent appartenir à des individus.
L’auteur qui va travailler cette situation = Martine Rèmond gouilloud écrit un ouvrage : Du droit de
détruire. Elle relis ces choses là. La res communis est un ensemble tandis que la res nullius est une
partie de cet ensemble.
L’appropriation massive des res nullius a une influence sur les res communis. Le régime des res
nullius autorise la destruction, si on les rassemblent on perd ce droit vu qu’on risque de détruire
l’ensemble de la res communis.
Système de protection de la chose ocmmune n’est plus en adéquation avec les res nullius. Il y a
donc un travaille de doctrine à faire
A) L'explication traditionnelle :
(cours 10 / 12 - novembre)
La doctrine classique est une doctrine qui exclue les choses communes du droit des biens sur 2
fondements :
– le fondement lié à la nature de la chose
La distinction romaine repose sur la nature de la chose et notamment sur la nature commerciale.
Exemple : les res extra commercium vont être considéré comme des choses hors-commerce
tandis que les res extra patrimonio ont dans le commerce mais pas dans un patrimoine.
Cette opposition entre deux types de choses est une opposition qui est fondée sur ce que les romains
appellent la nature de la chose, qui permet ensuite de distinguer deux types de régime juridique
totalement différent.
Le droit romain, mais pas que, est un droit qui part des choses et non pas des biens.
C’est un droit qui est empirique et qui va en fonction de la qualité de la chose en déterminer les
usages. Ainsi, on va pouvoir dire que l’air, l’eau, ne peuvent être saisi par leur nature comme une
chose bien identifié.
C’est en raison donc de cette nature que l’on va pouvoir considérer que leur usage appartient à tous.
➔ Conséquence : Celui qui empêche qq1 de jouir d’une chose commune, va commettre une faute.
La question seconde derrière la nature de la chose : en quoi consiste cette nature?
Il y a 2 options :
• Considérer que ces choses là sont par nature infini, illimité et inépuisable. Cette idée va
perdurer jusque dans la modernité. Elle va être traduite par les auteurs dit « modernes »
comme par Grotius dans son "Mare liberum » écrit en 1609 « la pêche en mer est libre, car
il est impossible d’en épuiser les richesses ». Exemple : la mer est inépuisable, infini et
illimité.
L’illustration de cette approche entre une chose commune et une chose qui peut être
approprié est extrêmement délicate et elle va être fourni par un 2ème auteur qui a aussi une
importance qui est John Locke dans son chapitre 5 du Second traité du gouvernement civil
1690.
Locke dit qu'au départ, selon la nature de la chose, la Terre serait comme l’air ou l’eau, c’est
une chose commune, car elle appartenait au départ à Dieu, et c’est lui qui l’a donné aux
hommes (= en commun au départ).
Pour Locke, le processus de passer d’un bien commun au bien propre revient au peuple
civilisé ou non civilisé.
Il prend donc l’exemple d’un gibier et la distinction pour lui de chose commune et propre
n’est pas évidente. Il explique que l’on passe de la chose commune à la chose de propriété,
par le fait de l’avoir chassé, pêché mais d’avoir mis au fond une force de travail pour
l’acquérir.
Ce qui légitimerait donc le passage entre une chose commune, une res nullius et le passage dans le
patrimoine dû à la force de travail, le bien deviendra alors propre.
Ce texte est intéressant, il distingue 2 types de choses :
• Les espèces (les animaux).
• La Terre (qui est une chose immobilière) que l’homme va saisir par le travail en bornant
l’espace dont il veut être propriétaire. La Terre peut être commune au départ, mais si on trace
une délimitation par notre travail, ça nous appartient.
B) L'expression moderne :
L’explication classique entre les choses communes (res nullius et res derelictae) ne vont pas être
adapté aux auteurs modernes.
La doctrine va en effet essayer d’y mettre de l’ordre, mais en le faisant, elle va à nouveau poser des
problèmes et désordonner les représentations classiques :
• Le 1er axe de réflexion : va être d’établir une relation possible entre ces res communis et
res nullius.
• Le 2eme axe de réflexion : questionner la question des choses communes vers l’hypothèse
de bien
commun.
Définition :
• choses communes : appartiennent à tout le monde
• res nullius : n’appartiennent à personne soit parce qu’elles n’ont jamais appartenu à qq1 soit
parce qu’elles sont sortis du patrimoine de qq1 qui n’en veut plus et elles deviennent des choses
sans maîtres.
Ces définitions classiques finissent par apporter une certaine confusion :
En France, Raymond Goilloud, dans un ouvrage publié en 1985 « le droit de détruire » va essayer
de proposer une autre vision de cette relation.
Il va dire que finalement il n’y pas une fracture entre les choses communes et les autres, et que les
res communis vont être perçu comme un ensemble général alors que la res nullius serait une partie
définie de cet ensemble.
Cette vision des choses fonctionne assez bien, on peut l’appliquer au commentaire que faisait John
Locke. On a dans son exemple, une Terre qui peut être commune et à l’intérieur des éléments
particuliers qui composent l’ensemble que l’on pourrait s’approprier.
Problème :
Cette vision est intéressante mais elle révèle un autre type de problème : c’est que si les choses et
les res nullius sont liées par leur nature alors on comprend mal l’articulation des 2 régimes juridique
:
• D’un coté, le principe des res communis: régime juridique d’usage commun.
• De l’autre, le principe des res nullius: pouvoir être approprié et donc détruite.
Mais alors si on suit le régime de res nullius ( autorise la propriété et donc la destruction du bien
légitime la destruction des res communis): si l'on s'approprie des choses particulières et qu'on les
détruis de façon massive, alors mon acte à une incidence sur l’ensemble.
Elle vient détruire la chose commune. Et donc le régime juridique des choses communes n’existe à
rien.
→ Le régime des res nullius a un impact sur les res communis.
2) L'incidence de cette réflexion sur le droit des biens :
Le droit des biens considère de manière classique que la question des choses communes est une
question préliminaire mais qui n’est pas une question fondamentale des droits des biens.
Cette vision s’explique par toute la tradition qui distingue les choses communes, des choses du
patrimoine, mais elle est renforcée par la vision civiliste du droit des biens.
Alors que la tradition romaine part de la chose, la tradition civiliste part du bien : ce qui fait un bien,
c’est le droit de propriété.
Thierry Revet parle à ce propos de « véritable totalitarisme de la propriété ».
Cela signifie que, une chose rentre dans le régime juridique des biens et donc dans le droit des biens
que si elle peut être appropriée.
Or selon l’art 714, il est des choses qui n’appartiennent à personnes dont l’usage est commun à tous
veut dire qu’elles sont exclus de la propriété. Elles sont donc exclus du régime des biens mais aussi
du droit des biens.
→ Le droit des biens se trouve donc intégralement soumis à la tutelle du droit de la propriété. Cette
tutelle est ajd devenue problématique.
Il y a en effet une série d’auteur en France et ailleurs qui considèrent que cette façon de concevoir le
droit des biens est une façon qui est devenu trop étroite.
De la même façon qu’il existe un droit général des contrats, d’un droit général pénal spécial, il
pourrait exister un droit général des biens et un droit spécial des biens.
Aujourd’hui à cause de cette vision des choses rattaché à une vision étroite de la propriété, le droit
des biens pour de nombreux civilistes est devenu un droit statique et peut intéressant.
En réalité, il suffirait de reconsidérer la question de la propriété en fonction des nouveaux objets qui
apparaissent dans l’environnement pour lui redonner sa place fondatrice.
C’est la position doctrinale de Marie Cornu qui considère que la notion de bien commun devrait
être intégrée dans le droit général des biens parce que même le bien commun n’est pas étranger
au régime de la propriété.
La preuve dans le sens inverse : la propriété dans son régime exclusivisme a une incidence sur le
régime des biens communs.
En plus, il y a de multiples façons et déclinaison du droit de propriété :
• Propriété individuelle ≠ propriété collective.
Ajd la doctrine qui semble le plus avancée sur cette question, est la doctrine italienne, car c’est elle
qui a poussé le plus loin la réflexion entre les communs et le droit des biens.
Le grand spécialiste de cette question : Stefano Rodota : chargé par le gouvernement italien de
réfléchir sur cette notion de commun.
Son idée va être de proposer entre les catégories juridique classiques que l’on retrouve dans le code
civil article 544 : le bien privé / article 714 : les choses communes.
→ Une nouvelle catégorie intermédiaire que serait les biens communs.
Jusqu’à présent, en effet, lorsque le droit parle de bien, il entend des biens privés. Il utilise le mot
chose pour parler des biens communs.
En introduisant le concept de bien commun, on introduit la possibilité de penser un nouveau régime
juridique.
D’un côté le droit avance sur l’extension vers les communs et de l’autre, une partie de l’économie
avance l’idée de biens qui seraient de type environnementaux. Ces deux perspectives encore
minoritaire dans leur propre discipline commencent à s’articuler l’une à l’autre.
En 2008, la commission Rodota va donner la définition suivante des communs :
« Certains biens dont la consommation est non rivale, non concurrentielle, dont l’usage n’est pas
exclusif mais épuisable, et dont l’utilité est liée à l’exercice des droits fondamentaux et au libre
épanouissement des citoyens.. qui peuvent représenter un objet de jouissance collective, pourrait
faire partie de la catégorie des communs. »
Dans cette définition, certains mots vont poser problèmes : il y a 3 entrées dans sa définition :
• Droit privé,
Distinction des choses dans le commerce et hors-commerce est liée de l'interprétation de certains
articles du Code Civil, abrogés en 2016, mais qui concerne toue sa pertinence.
On pouvait associer cette distinction à la distinction des choses appropriées et inappropriable,
qui remonte au droit romain et on va ici retrouver une partie de l'esprit de cette distinction.
Cette distinction (choses dans commerce/ hors-commerce) se trouvait dans le droit positif aux
articles 1128 et 1598 du Code Civil. Depuis 2016, l'art. 1128 est remplacé par l'art. 1122.
• Ancien art. 1128 : « Il n'y a que les choses qui sont dans le commerce qui puissent être objet
de convention ».
• Art. 1598 : « Tout ce qui est dans le commerce peut être vendu lorsque des lois particulières,
n'en n'ont pas prohibé l’aliénation ».
En interprétant ces 2 articles en miroir, on avait une indications sur ce que signifiait la
commercialité en droit : une chose qui rentre dans le commerce est une chose qui peut
être vendu. Sauf que parmi ces choses vendues, on va limiter certaines.
Le doyen Carbonnier considérait en commentant ces articles, qu'il y avait une forme de
survivance du tabou dans le Code Civil, car il y aurait des choses qui rentreraient ou pas dans
le commerce et donc on pourrait ou pas faire une convention.
Si on se réfère à l'ancienne classification romaine, il y avait une catégorie qu'on ne va plus
retrouvait dans le Code Civil moderne : les res divinis ou les choses dites sacrées.
Est-ce qu'il y aurait pas une forme de sacrée dans la résurgence des choses hors-commerce dans un
droit présumé laïque ?
On peut considérer que les choses qui entrent dans le commerce et qui sont objet de convention
seraient des biens. Mais cette notion nous permet aussi de distinguer ce qui à l'intérieur du bien
relève de l'échange et ce qui à l'intérieur du bien relève plus d'une dimension patrimoniale et pas
forcément commerciale.
Des choses peuvent être l'objet de convention en droit et cela à titre gratuit. Donc si on suit ce
raisonnement, on se rend compte qu'ici, la valeur commerciale n'a pas d'importance pour le droit.
Il y aurait donc une distinction à l'intérieur de la valeur commerciale, entre une valeur rénale
considérée par l'économie et une chose gratuite qui est protégée par le droit comme faisant parti du
commerce juridique. Dans cette catégorie des choses hors-commerce, on range des choses assez
disparates, dont chacune va relever d'un droit spécial, particulier, avec un certain caractère sacré. Ce
sont des choses qu'il est difficile de qualifier de biens car elles ne correspondent pas aux critères.
On y range :
• Les sépultures,
• La contre-façon.
Individuelle : réservé à la personne qui a acquis le droit d'usage ; : personnes qui ont été désignés
dans l'acte
Collective : réservé au titulaire qui a signé mais aussi à tous les membres de sa famille La
concession peut être de différentes durées :
Familiale : entre 5 et 15 ans
Concession temporaire: entre 5 et 15 ans
Concession trentenaire : 30ans
Concession cinquantenaire : 50 ans
Concession perpétuelle : sans limite de durée
Une sépulture sur une commune est due au personne qui vont mourir sur cette commune quelque
soit leur commune d'origine mais aussi aux personnes qui sont domiciliés sur la commune puis à
ceux qui sont pas encore morts mais qui ont acquis une concession.
Juridiquement, on se pose des questions sur la nature du droit, car c'est un droit donné au bénéfice
d'une concession, au terme duquel on va retrouver un droit réel ; un droit sur la chose.
Ce droit réel est temporaire, mais il est compliqué de trouver son titulaire.
En principe, le titulaire est le titulaire de la concession c'est lui qui a le droit réel. Mais quand il
décède, c'est toujours lui qui va jouir de la concession, même mort.
Problème par rapport à l'usage dans le sens où il est décédé et pourtant, c'est bien lui qui se trouve
dans cette concession. Il y a un droit d'usage alors qu'il est mort.
En règle générale, le propriétaire reste toujours la commune.
Le droit de sépultures pose problème au regard de l'art. 1128 car il n'y a que les choses dans le
commerce qui font l'objet de convention, or il est difficile de considérer que la sépulture fait
partie du commerce.
C'est compliqué aussi au niveau de valeurs, car la sépulture n'a pas vraiment de valeur vénale mais
elle a une valeur d'usage : pour celui qui est titulaire de la concession.
§2 : Les souvenirs de famille :
La loi ne définit pas les souvenirs de famille, ce sont les tribunaux qui vont le faire en posant
certains critères. Ce sont des objets que l'on va retrouver dans une successions, et qui vont avoir une
importance particulière pour la famille ou les héritiers, pcqu'elle touche son histoire.
Ils peuvent être des objets précieux, mais pas toujours : ce sont des objets qui ont une
symbolique forte étroitement rattachée à la famille.
L'idée est que cela peut être des objets de famille, mais aussi un titre honorifique, un tableau,... Ce
sont des objets qui cristallise les souvenirs d'une famille et qui ont appartenu à un ancêtre familiale.
Contexte :
Le souvenir de famille se trouve dans la succession, mais on va en faire un bien à part : héritage
moral de la famille, et qu'il va falloir réserver.
Dans les successions, le notaire va faire l'inventaire des biens et attribuer une valeur vénales sur le
patrimoine de défunts et redistribuer ces biens sur une part égale ou convenue.
A l'intérieur de cette masse de bien, évaluée par le notaire, certaines personnes de la famille peuvent
s'opposer au fait que le bien soit évalués et qu'il entre dans la valeur vénale, de part sa valeur
affective.
Puisque le bien ne peut pas être vendu, il sera conservé.
Qui converse le bien ?
Il était d'usage que le bien soit conservé par un héritier, mais la jurisprudence a jugé que non, le bien
pouvait être gardé par un tiers.
Quel est le régime juridique de conservation de bien ?
Ce contrat dépôt est une convention au terme de laquelle, on va avoir deux parties (créancier/
débiteur) : 1 ou plusieurs déposants vont déposer 1 ou plusieurs choses (les biens de famille) à 1 ou
plusieurs dépositaires. On a un rapport de créancier à débiteur et un rapport de droit sur la chose.
Celui qui va avoir un droit réel sur la chose (car il la conserve), c'est le dépositaire.
Les déposants sont les créanciers, et ils peuvent demander au débiteur de leur rendre la chose.
Le dépositaire qui a un droit réel sur la chose n'en est pas le propriétaire, il est plus ou moins
investi en fonction du contrat de dépôt.
Cela qualifie une situation juridique dans laquelle, un même bien (meuble ou immeuble) est grévé
de droit réels qui sont identiques et concurrents.
Le régime de l'indivision est assez complexe, mais dans les esprits il a évolué dans le temps.
On peut le rapprocher d'une propriété exclusive (comme toute propriété, exclusion exclus les tiers)
mais paradoxale (c'est une propriété qui se rapproche de la propriété commune, car il y a des
propriétaires
On s'est posé la question de savoir : si on a une propriété et plusieurs titulaires, est-ce que l'on ne
pourrait pas considérer que c'est la famille qui est titulaire du bien ? La JP a répondu que non, car la
famille n'est pas sujet de droit.
En principe nul n'est tenu de rester en indivision. Les indivisaires peuvent décider de vendre le bien.
§3 : L'état et certains éléments de la personne humaine :
La personne humaine :
• n'est pas dans le commerce → elle fait commerce,
• – Bien public : régime dérogatoire du droit des biens, régime de droit public.
Ce principe est intéressant mais pas suffisant : on va considérer qu'il y a des biens qui
relèvent des personnes
publiques.
On range dans les biens des personnes publiques :
• – les biens relevant du domaine public artificiel : il regroupe tous les immeubles qui sont
le faits ou le fruits de l'action humaine et industriel : les bâtiments, routes, ports...
Si ils sont affectés, c'est qu'il y a un régime dérogatoire, totalement distinct du droit commun qui est
en principe celui du droit privé.
D'où vient cette dérogation ?
Elle vient de l'ancien droit dans la distinction entre le domaine utile et le domaine éminent
(domaine de la couronne ; ensemble du territoire de France).
Certains auteurs vont considérer que la domanialité publique ne fait pas parti du domaine éminent
mais qu'il s'agirait d'une véritable propriété publique : Maurice Hauriou a été le premier a
considérer que l'Etat a sur ses biens une propriété extraordinaire, dérogatoire, différente de la
propriété privé, puisqu'elle était rattachée à la notion de puissance publique.
Il a fallu attendre 2006, pour qu'une ordonnance vienne créer le Code général de la propriété des
personnes publiques, pour que soit définitivement reconnu cette distinction.
A l'intérieur de ce code, 2 types de régimes :
• – le régime du domaine public des personnes publiques
• – Inaliénables : ne peuvent être vendus ou transféré sans avoir recours à des modalités
particulières encadré par la loi.
• – Insaisissable : il ne peuvent pas faire l'objet d'un droit de suite.
Du côté du droit public, on va considérer que ce régime dérogatoire est tout à fait normal, car
le bien dont il s'agit, n'appartient pas au propre à la personne publique, mais en fait, il
appartient à la personne publique en raison d'une mission d'intérêt général.
La seule façon de rendre la chose dans le commerce, c'est qu'il y ait une décision de
désaffectation du bien.
Ce régime est complexe : rentre dans ce régime les biens du domaine privé résiduel, mais aussi les
biens qui ont été désaffecté et à partir de ce moment, les biens pourront être saisis ou aliénés.
Cette distinction n’apparait pas dans le code civil mais pourtant bcp d’auteur vont considérer
que c’est une distinction majeur si ce n’est la distinction fondamentale qui devrait présider l’entré
du livre II.
Chose immatériel constitue une catégorie à part entière, en 46-47 la commission présidé par Jean-
Pierre Niboy avait proposé de réformé le d des biens : Tous les biens sont corporel ou incorporel, ils
sont meubles ou immeubles.
Tout les biens qui ont un corps au sens physico-chimique. Bien corporel, tout se qui peut
être perceptible en tant que chose.
Ils s’opposerait aux biens corporel - n’ont de l’existence que dans l’esprit des hommes.
Définition négative qui fait que parce qu’un bien n’est pas
Q? de savoir si le droit dépend de la chose ou si c’est mon droit qui fait la chose?
Chose objet du droit - confusion possible - On part aujourd’hui du code civil, de catégorie - Est-ce
que les bien relèvent de la propriété ou du droit de propriété.
Lorsque l’on parle du bien on parle du droit sur la chose ou de la chose elle mm ?
C’est au départ « un lien de droit par lequel une personne déterminée est obligée envers une
ou plusieurs autres à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose ».
En fonction du point de vu, on va parler soit de créance, soit d’obligation. Le droit personnel = lien
de droit —> avec titulaire actif de la créance : créancier / et un sujet passif : le débiteur.
Ce droit personnel va pouvoir être cédé = une session de créance. - Soumis au régime du droit des
biens, donc ce droit est aussi un bien.
Parmi les droits réel, le droit de propriété comporte des prérogatives, dont le droit d’user, d’en
percevoir les fruits et le droit d’en disposer.
Appliquer la théorie des démembrement de la propriété = Mécanisme juridique (=donne à un
titulaire l’usufruit et à un autre la nu propriété - on distingue les deux rôles, exemple en droit de
succession)
• (accessoire=) Accessoire d’une créance - droit réel accessoire aussi appelé sureté réel. Ils viennent
garantir l’exécution de l’obligation - payement de l’obligation.
Peuvent porter sur un bien mobilier ou immobilier, ils implique nécessairement un droit de suite.
Droit de préférence = Lorsqu’il y a +eurs créancier, le titulaire du droit réel pourra se faire payer en
priorité par rapport aux autres.
A coté des droits personnel et des droits réel, ils constituent la place central. Ils sont
d’apparition récente —> développement de l’industrie. Processus intellectuel de création mais aussi
un processus patrimoniale et marchant d’exploitation.
Par cette double nature, les droits intellectuels constitue des droits d’essence patrimoniale qui sont
plus complexe que des droits réel et personnel.
Création qui viendrai de l’esprit, puis une matérialisation de cette création à travers un résultat. Ce
qui rend complexe les droits intellectuel = l’analyse et la juridicisation de ce processus, qui va de
l’élaboration d’un procédé technique/théorique ou artistique de création et qui va se répercuté le
plus souvent dans un objet matériel.
Ils se retrouvent dans des objets matériel et oblige le juriste à dépasser le statue matériel de l’objet
pour analyser des moments que l’on va vouloir protéger.
La Q? n’est pas mon droit sur l’objet
• Vocation purement esthétique —> Oeuvre d’art, protéger avec la propriété littéraire et
artistique.
B. Propriété industriel
Les signes distinctif —> Permette d’identifier une marque, une enseigne, un produit… Travaille sur
le signe distinctif sert surtout en matière de concurrence déloyale.
Droit apparue pdt le 20e siècle. Intérêt doctrinal important. Ce sont des droits issue du
prétoire. Droit à l’honneur, au nom, à l’image, droit à la vie privé et droit à la dignité de la personne
humaine.
Considéré comme des droits personnel - bien ou non. Débat doctrinal. Il a fallu les rassemblé sous
un régime juridique commun. Droit à la personnalité - droit moral de l’auteur rattaché à la personne.
Bien inée —> directement dans le patrimoine, conféré d’une valeur mais inaliénable ou insaisible.
Globalement la doctrine va considéré que ce qui le caractérise est : ce n’est pas un bien mais un
droit extra-patrimoniale.
Régime juridique très intéressant, qu’on apparente au droit de la responsabilité civil.
L’idée n’est pas de demandé une valeur patrimoniale —> Je subis un préjudice moral
Relève des droits de conquêtes des libertés fondamentale - droit de défense. Ne relèvent pas d’un
bien que l’on peut céder
Procédé qui relèvent du droit des affaires - émancipation au 20e siècle, société par action.
Ces sociétés en commandite par action. Société qui a un patrimoine, pour le lever fait appel à des
actionnaires pour vendre les actions. Traduit une valeur patrimoniale - action possède une valeur qui
évolue. Si la société fait des bénéfices, elle va rassembler ses actionnaires
Distinction majeur au départ du livre II du CC. Considéré comme une distinction fondamentale et
considéré comme une distinction dépassé.
Contenu de cette distinction :
Aujourd’hui critiqué pour de multiple raison : Code civil pose cette distinction comme étant
majeur—> ne défini pas se que sont les immeubles. La doctrine interprète par rapport à la def des
meubles.
Immeuble : obj pas considéré comme meuble.
2 types d’immeuble —> quelque chose qui relèvent de l’immobilité physique
Distinction remonte au droit romain —> res mancipi et res nec mancipi (bien qui peuvent être cédé)
A l’intérieur des fond de terre, terre italique, animaux
Animaux sauvage, chose incorporel
Res mobilis res vilis
Distinction oublié par le moyen age et réintroduite par les glossateurs, unification du droit féodale à
travers le droit romain. Elle réapparaît sous la forme de l’opposition : Hereditas et cateux
Heretidas - Tout les biens qui servent de subsistance à la famille (ancêtre héritage) Le droit fait en
sorte qu’il a tellement de valeur qu’on ne peut le céder. —> Immeuble
Cateux - Moins de valeur et qui rentre dans le commerce des choses (devenu capitale)—>meuble.
Confusion —> Pour un juriste est immeuble qlq chose qui est fixe physiquement. Objet est
immeuble parce qu’il dure.
A. La critique doctrinal
Aujourd’hui dépassé pour un certain nb de raison. Chose corporel, chose incorporel.
Les arg = La doctrine considère que cette opposition est une distinction qui a fait son temps et que
aujourd’hui Lib chaber - opposition dépassé et inutile. Dépassé car elle montre que la valeur des
chose serait dans les immeubles et l’absence de valeur serait dans les choses mobilières —> Vrai à
l’époque rurale, mtn vision orienté vers le passé.
La valeur s’est déplacer dans des choses immatériel et la valeur d’un immeuble ou d’un fond peut
mm être négatif.
Inutile car juridiquement parlant peut de chose qui se distingue de meuble, immeuble = des biens.
Les distinctions ne sont pas suffisante pour faire un tableaux général.
B. Réponse à la critique
L’évolution du monde moderne tant aussi à remettre en caue ses valeurs mobilière qui sont
des valeurs vénale en opposition à des valeurs d’usage, non comptabilisé dans l’évolution mais
nécessaire à la subsistance de l’humanité.
La vrai valeur (immobilier coûte très chère)
Concernant la valeur des terres —> valeur planétaire - valeur productive d’une terre supérieur à la
valeur vénale que l’on peut mettre dessus. Critique sur la Q de l’utilité de la distinction - porté
juridique qui vont tenir soit à la nature juridique du bien, soit à sa valeur économique. Le droit
prend en compte ces évolutions.
En matière de compétence des tribunaux - règle traditionnel (Lex rei sitde) Loi se trouve sur le site
de la chose. En matière d’action réel immobilière relève de la compétence territoriale de la situation
de l’immeuble.
En matière de meuble - ce n’est pas le cas.
Titre de propriété exigé, ce titre rappelle l’importance de la situation géographique de l’immeuble.
En cas de transfert d’immeuble - payer plus de droit lorsque l’on transfert l’immeuble comme
meuble. Notaire doit enregistré la transaction au sujet de la publicité foncière.
Récission pour cession
Saisie immobilier plus complexe que saisie mobilière. Car bien fondamentaux pour les personnes.
Dans le langage courant - est utilisé en tant qu’adjectif, en droit = catégorie précise définie par la loi
- Art 527 « bien meuble par nature ou par la détermination de la loi »
A cette distinction, la doctrine va ajouter une troisième catégorie : meubles par anticipation (source
en doctrine)
Art 528 du CC —> modifier en 2015. Sont des meubles par nature
Sont meubles par leur nature les biens qui peuvent se transporter d’un lieu à un autre.
A changé la mention qui peuvent être faite des animaux.
La Q de l’interprétation juridique de l’animal heurte les consciences - droit considère l’animal
comme un bien meuble. Cette situation considéré comme inacceptable, l’évolution a fait que la Q
posé au législateur. Dépôt d’une proposition de loi, puis d’un projet de loi qui a aboutie à cette
modification. Introduction de l’art 515-14 à l’intérieur du CC - dispose, « Les animaux sont des
êtres vivant doué de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protèges, ils sont soumis au régime des
biens. »
Avancé de ne plus associer l’animal à une chose - vivant doté de sensibilité.
Visé à l’art 529 —> « sont meuble par détermination de la loi, les obligations, les actions (société,
créance..) rente perpétuelle ou viagère »
List non exhaustive —> droit sociaux / rentre toute les actions qui n’auront pas objet un immeuble.
Catégorie accepté —> proposé par marcel fregiaille - traduis la consécration de l’important de
l’autonomie de la volonté mais appliqué en droit des biens.
Selon les art 520 et 521 : tout se qui est produit par le sol, tant que attaché à l’arbre ou au sol,
considéré comme immeuble et comme meuble à partir du moment ou détachement.
Texte de l’art 517 —> Défini 3 catégories d’immeubles, soit par leur nature, soit par leur
destination, soit par l’objet auquel il s’applique.
Les fonds de terre et les bâtiments sont immeuble par leur nature. On déduis que l’immeuble par
nature est le sol et les bâtiments
Progressivement déconsidéré - distingue fond de terre et bâtiment. Immeuble va englober le fond de
terre.
Analyse doctrinal qui va dévalorisé ou destituer le fond de terre et valorisé la notion de bâtiment à
travers l’immeuble.
La dévalorisation commence par la doctrine. Définir un fond de terre (= sol, sous-sol et tous les
éléments qu’il contient). Le langage va perdre en signification par la notion de fond de terre.
Important construction de volume crée par les immeubles. On assiste à la valorisation d’un droit des
biens qui va se détourné de la terre pour valorisé la construction de volume parfois abstrait.
Le vrai immeuble par nature = le fond de terre. Bâtiment n’est qu’une construction faite de
matériaux. Elle sera qualifier d’immeuble - construction artificielle.
Il ne faut pas confondre le sol et le fond, ni le fond et le terrain.
Théorie juridique relèvent souvent de cette distinction du fond de terre.
Ils sont définie et contenue par l’art 524 du CC : Chose qui au départ est une chose mobilière, que la
loi va reconnaitre et considéré par ? politique.
Meuble fictivement considéré comme immeuble.
Par ex : obj stocké dans le fond sont immeuble par destination
La loi va considéré que le régime de l’immeuble est plus protecteur que le régime du meuble et que
l’on va pouvoir fictivement associer un meuble à la qualification d’immeuble.
Distingue élément meuble qui vont servir à l’exploitation d’un fond (agricole par exemple).
Considéré comme des immeubles par destination car utilisation particulière. Il faut qu’il y ai un
propriétaire, il faut que ce propriétaire manifeste une volonté d’affecter ce meuble à la destination
de l’exploitation ou à perpétuelle demeure.
Immeuble plus protecteur —> huissier ne pourra pas saisir des biens immeubles.
On va ranger tous les droits réel immobilier —> s’agit de droit incorporel qui vont porter sur des
immeubles
Compétence territorial - créancier dispose d’une hypothèque —>
Il y a des chose consomptibles qui peuvent être distingué par leur nature. Et des choses
consomptibles par l’usage qu’on va en faire.
• Consomptibilité par nature = consomptibilité naturel
• Quand elle résulte de l’usage que l’ont en fait = consomptibilité juridique
Une consomptibilité naturel = chose que l’on utilise se consomme par le fait qu’on l’utilise et
disparaît.
Notion d’usufruit —> Usufruit est le fait pour un propriétaire de donner à quelqu’un l’usage et
l’usufruit d’une chose. L’usufruit d’une pomme, usufruitier va agir avec des pouvoirs de
propriétaire et fait disparaitre la pomme.
Consomptibilité juridique = l’argent,
Quasi usufruit = fait de donner un usufruit dont la substance est altéré juste par son usage.
Une chose fongibles pourra être employé indifféremment à la place d’une autre, chose qui
pourra en remplacer une autre. Tenu pour équivalent à la place d’une autre.
2 types de fongibilité :
• Fongibilité dite volontaire - voulu et décider par les parties —> on échange un obligation avec une
autre obligation = compensation
Rapport entre chose consomptible et fongible —> On fini par confondre ces deux notions. L’argent
est considéré comme consomptible mais aussi fongible. Dans l’articulation on peut dire que des
choses sont consomptible et non fongible.
Chose consomptible = denrée alimentaire
Plus le bien est précis moins il est fongible.
Corps certain par ex immeuble à usage d’habitation ni consomptible, ni fongible.
Distinction extrêmement ancienne —> retrouve dans le CC, incidence sur la propriété
proprement dit mais aussi les démembrements de la propriété.
Fruit est une chose nouvelle, qui est l’émanation d’une autre chose et qui en émane sans en altéré
la substance.
Derrière fruit - idée de bénéfice, en plus. Permet d’accroitre la valeur ou la richesse du bien
principale.
Un produit est une chose qui va provenir d’une autre chose, d’une chose principale, mais qui va en
altérer la substance. Exemple de produit —> un fond de terre, capable de produire du produit et de
cherché du minerai, des substances, des resources. l’exploitation du fond qui permet d’en extraire le
produit, fini par altéré les cavités du fond.
- Industriel - Fruit qui provienne de l’industrie, au sens juridique, tiré du travail des hommes.
Action dont on tire le bénéfice avec activité physique
- Civil - Bénéfice tiré d’exploitation mais le résultat d’un processus intermédiaire lié au travail, se
traduise par un bénéfice monétaire (location appartement - fruit civil)
Chose plus complexe que avant, distinction un peu neutre. Distinction = altération de la substance.
Or aujourd’hui conséquence environnementale —> donc conséquence 1 : produit encadrement plus
exigent que les fruits
Conséquence 2 : plus philosophique, le fruit un gain en plus. Le travail industriel produit des fruits
qui ne sont pas forcément des bénéfices. On veut produire plus mais on détruit les sols avec une
surexploitation.
Commence à être utilisé en doctrine sous l’influence des économistes. Distinction partagé.
On parle de bien qui serait rivaux et non rivaux —> Pour les économistes = Bien dont la
consommation par une personne empêche la consommation par d’autre.
Ce n’est pas un bien partagé.
Bien non rival = bien consommé ou usé par d’autre personne sans entrainé la perte direct du bien.
Deux types de relation constaté entre les choses et entre les biens. L’expression, soit de la
nature des choses, soit de l’expression de la volonté du propriétaire du bien qui vont essayer de
rassembler les choses ou les biens à l’intérieur d’une autre entité.
On opère par la suite des classifications.
Vient de l’idée d’universalité = idée de considérer une diversité dans une unité ou autour d’une
unité.
Elle remonte au droit romain qui est le premier à reconnaitre des formes d’universalité - s’incarne
avec un groupement de chose singulière.
1er que l’on trouve en droit romain —> Un troupeau d’animaux, ils vont considérer que ca peut être
une unité. Droit protège l’ensemble.
Analyser comme une première fiction juridique - vente d’une bête / vente d’un troupeau, existence
intellectuel.
Chez les romains l’universalité ne concerne que des choses, la notion va être étendu au personne et
notamment à des groupements de personne que l’on va considéré dans leur universalité.
Reconnaitre au grpment une reconnaissance en tant que groupement juridique = communauté.
Naissance de la personnalité juridique.
On range deux types de choses, sous l’expression de la volonté : Une bibliothèque : considéré
comme universalité de fait. (vendu séparément en mm temps unité) On retrouve en matière
d’héritage.
Fond de commerce : ensemble de bien isolé qui sont des biens hétérogènes.
Juridiquement parlant - unité de fait rassemblé par la volonté du propriétaire autour d’une activité
commerciale.
≠ Fond de terre - Théorie de l’accession, capacité à produire / Fond de commerce - théorie de
l’affectation.
Le groupement des choses dans une unité a plus de valeurs, que de dissocier les éléments des autres.
Opposition entre la chose et la chose représenté.
Théorie porté par 2 auteurs de la fac de droit de Strasbourg : Charles Aubry / Frédéric-Charles Rau.
Pq élaboré cette théorie ? Ils vont travailler sur la traduction d’un ouvrage d’un auteur qui
s’appelait Zachariae —> aussi élève de Kant.
Jamais considéré une personne comme un moyen mais comme une fin. - Définition de la dignité
humaine. Kant fixe important de la personne comme acteur juridique.
Patrimoine mis en relation avec la personne. L’avoir mis en relation avec un sujet de droit. Cette
notion lié à la pers juridique.
Art 2284 du CC : « Quiconque s’est obligé personnellement est tenu de remplir son engagement sur
tous ses biens mobilier présent et à venir. »
Universalité de droit —> rassemble dans une unité qui s’appelle le patrimoine.
- Théorie subjectiviste - rapproche d’une personne.
- Théorie objectiviste - séparer le patrimoine de la personne.
Art 2284 du CC —> Important car on en déduis la théorie de patrimoine et son rattachement à la
pers.
Engager - gage - se mettre en gage. Fort juridiquement. En d romain - si paysan ne rembourse pas, il
se met en gage, à son service. Engagement va très loin - transmission de l’engagement.
Aubry et Rau —> Toute pers doit nécessairement avoir un patrimoine mais seule la personne peut
avoir un patrimoine.
—> La personne qui possède un patrimoine ne peut pas le céder - enveloppe inssaisible
—> Une personne ne peut avoir qu’un seule patrimoine.
Attaché à la personne - Théorie du patrimoine, auteur vont imaginé - sorte d’ensemble avec ≠
caractères. A l’intérieur des éléments qui compose le patrimoine
Les éléments sont le contenu du pat. Ces éléments identifier par Aubry et Rau puis par ces
héritiers. Ils vont avoir une caractéristique - interprété par des juristes et pas similaire à se que les
économistes vont mettre à l’intérieur.
Les juriste dise - 2 versant dans le pat : élément actif / élément passif.
Actif = Ensemble des rapports juridique présumé positif que aura la personne dans ses relations
avec d’autres personne. Droit réel, droit personnel - créance… Propriété…
Passif = Ce qui va obliger la pers à exécuté ou autre, se qui relèvent de l’obligation de l’individus.
Complexité = ce patrimoine lorsqu’il va être évalué en cas de décès - transcrit en terme de valeur
économique. On associe une valeur au patrimoine. En raison de cette pratique courante,
Aubry et Rau vision très juridique —> Patrimoine enveloppe qui fait partie de la personne. Au
décès -
Avoir un patrimoine est un droit fondamentale - ne peut pas se relayer - droit inséssible.
B. Caractère du patrimoine
• Il existe indépendamment de son contenu économique. Riche ou ruiné - conserve son patrimoine.
Il existe de la naissance de la pers à la mort. Lorsque la personne décède - garde le patrimoine
comme une sorte de fiction.
On évalue le patrimoine —> Lorsque le notaire reçoit les héritiers. Le patrimoine appartient à la
personne, les héritiers sont libre d’accepter ou non le patrimoine.
Lorsque l’on accepte le patrimoine on accepte de soldé les dettes.
• Une personne peut avoir qu’un seule patrimoine - principe d’unicité du pat —> conséquence
lourde en terme économique.
Créancier vider l’actif du fond de commerce, du pat, de la communauté.
Théorie qui va vouloir se séparer de la personne —> inconvénient, pour imaginer un pat autonome.
Cette théorie a mis bcp de temps à être validé et accepté. Il y a deux modèles qui fonctionne :
Allemand / Anglais.
Théorie Allemande - patrimoine d’affectation : Zweck vermogen
Théorie Anglaise - Théorie du trust - traduit en Fr par Fiducie.
Dans la tradition Fr art 2284 - Engagement lié à la pers. La théorie du patrimoine d’affectation =
affecté une somme de bien à une activité économique particulière et circonscrire la responsabilité de
l’affectant au patrimoine affecté.
Théorie avantageuse pour celui qui crée une activité économique.
Pdt des décennies a résisté —> en raison de ses difficulté d’application. L’idée - lorsque l’on est
responsable = sur le patrimoine, le patrimoine = lié à la personne mais il faut crée une personne.
Création de personne juridique avec des personnes morales —> société qui se crée à l’aide d’un
contrat, rencontre de volonté (=au moins 2 pers). On crée une identité juridique.
Elle devient un acteur du droit.
Cette solution fonctionne à condition d’être pluri personnel - au moins 2.
Réponse : Législateur apporte une réponse en 1985 = L’EURL - entreprise uni personnel.
Permet à bcp de personnes de crée leur propre société avec un patrimoine propre distinct du
patrimoine personnel.
15 juin 2010 —> création de l’EIRL = entreprise individuel à responsabilité limité. Reconnaissance
du patrimoine d’affectation. limite sa responsabilité personnel en créant un patrimoine d’affectation
au soutiens de son entreprise.
Déclaration soit au registre du commerce.
≠ en EIRL (création d’un patrimoine sans personne juridique) et EURL (reconnais possibilité de
crée tout seule)
Section 2 : Propriété
On les retrouve en 1804 —> Usus droit d’usage - droit minima qui est conféré par la propriété, droit
donner au titulaire du droit d’user / de servir de la chose.
En fonction soit de la nature de la chose, soit de disposition législative - usage limité.
On retrouve aussi le fructus —> devenu droit de jouissance. Distingue fruit naturel, fruit industriel
ou bien les fruits civile.
La jouissance c’est plus que l’usage puisqu’elle donne accès à ce qui est produit par la chose.
L’abusus va être traduis par la disposition - (traduction de abusus : se priver de l’usage) Se priver de
l’usage exemple : propriétaire d’un fond - ne l’exploite pas jusqu’à l’abandonner.
2e modalité de privation de l’usage : juridiquement - céder la chose
Posé par le CC à l’art 544 : « droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue
pourvu qu’on en fasse pas un usage prohibé par la loi ou par les règlements. »
Il y a tous les caractères de la propriété classique avec au moins un élément très claire. On retrouve
le fructus avec le droit de jouir. Sous la notion de disposition : l’abusus. Et l’usus avec l’usage et ses
limites.
La notion important est « de manière la + absolue ». C’est la vision traditionnel revisité par une
notion d’absolutisme.
Cet absolutisme est critiqué par l’opinion public qui est contre la propriété.
Pourquoi propriété instauré comme absolue —> tiré de la Révolution Fr, nuit du 4 août et de
redonner un pvr sur leur terre. C’est quelque chose de très libéral.
Au Moyen-Age c’est un autre système qui fonctionne - domaine utile et domaine éminent (toute les
terres du royaume de Fr) Tous les individus qui sont sur le royaume de Fr —> peuvent avoir des
terres… Ce n’est pas un droit totale sur la terre puisqu’elle appartient au roi.
Transfert au moment de la Révolution - absolutisme passe du roi aux citoyens. Discours de Portalis
—> faire de la nation une assemblé de petit propriétaire.
• Absolutisme : Le caractère absolue s’explique par l’histoire du droit ainsi que par la RF - certain
auteur comme Cristian Atias ont parlé de droit en soi = dans la modernité on envisage la propriété
comme un droit séparé de son objet - se révèlent par l’absolutisme - Pvr absolue car jusqu’à la
possibilité de posséder physiquement de la chose. Limite à l’absolutisme = Dans l’art 544 -
« pourvu qu’on en fasse pas un usage prohibé par la loi ou par les règlements ». On se rend
compte que dans la pratique la loi ou les règlements vont prendre une grande place sur
l’absolutisme des propriétaires.
• Exclusive : Faculté qui est aujourd’hui la plus marquante, la faculté caractéristique de la propriété
moderne. De l’extérieur c’est l’absolutisme le caractère moderne de la propriété mais en droit
après avoir constaté qu’il est limité par la loi et règlement, limité par les théories… On doit cette
idée à Frédérique Zelati —> à l’origine de la théorie de la rénovation de l’immobilier.
Exclusivisme = Seule le proprio, seule le sujet de droit à l’exclusivité de l’ensemble des pvr
conférés. Il a le droit d’exclure quiconque n’a pas de droit dans son rapport de droit à la chose.
Cette théorie vient de l’opposition qui avait été faite sur le droit réel, droit personnel et
notamment par la critique de Marcel Planiole sur le droit réel. - il oblige les autres à ne pas agir
sur la chose. Lorsque l’on regarde le droit de propriété sous cet angle = rapport du propriétaire qui
juridiquement a le droit d’exclure tous les autres. Théorie critiquable - propriété collective est
aussi une propriété exclusive dit Nati —> droit d’exclure les non titulaires du droit;
Propriété collective que l’on connait —> Copropriété / Indivision —> à l’intérieur plusieurs
titulaire qui vont avoir des droits identiques et droit sur le tout et en concurrence avec les autres. En
indivision droit sur le tout mais nul n’est tenu de rester dans l’indivision.
Collectivité public - droit public - caractère particulier avec le mm caractère exclusif.
• Dimension perpétuelle : Art 2227 CC ou à propos de la propriété, l’art dis qu’elle est
imprescriptible - ne se perd pas avec le non usage. Pose des problème environnementaux - prise
en compte de certain problème. Certaine avenue parisienne déserté, les gens placent leur argent
mais du coup droit au logement. Pression immobilière fait que les gens investissent sans y loger -
plein de problème vu que les gens n’habitent plus dans le centre - problème de voiture… Notion
critiqué. Cette idée de perpétuité - propriété dure autant que la chose dure.
Section 3 : Possession
Institution de fait ou pouvoir de fait —> Elle se confond avec la notion de propriété dans le langage
courant. En principe possession = Pvr de fait sur la chose, traduit par 2 éléments, un élément
matériel et un élément plus intellectuel. Ces deux éléments sur la possession - notion aussi vielle
que la propriété.
Institution importante car vocation pratique qui est de dire que en dehors de la propriété un individu
qui exerce une possession sur une chose - cet individu pourra devenir propriétaire.
Un individu, lorsqu’il va agir en tant que propriétaire, dans un délais au bout de 30ans le droit le
déclare propriétaire.
Elle permet de voir institution de fait / de droit. —> Voit que la propriété est une institution qui se
rattache à un titre - parce que je suis propriétaire art 544 je fais se que je veux.
La possession institution de fait reconnu par le droit car pers en relation avec le bien mais qui n’est
pas propriétaire car il n’a pas le titre, on va observé son comportement pdt 30ans et à l’issue on lui
donnera le titre.
Elément nommé : Le corpus et l’animus
Corpus - Pvr empirique, pvr de fait qui fait corps avec la chose. (travailler à la fac)
Animus - Intention d’être en relation avec la chose. (travailler chez soi)
C’est à partir de cette structure —> j’ai corpus + animus depuis plus de 30ans - juge ok propriétaire.
La possession a perdu de son sens car notaire - tout les propriétaires sont identifié. Sur un plan
théorique et philosophique
Théorie objective - animus n’est pas l’intention d’être proprio mais de se comporter de facon
concrète. Corpus approche physique de la chose.
Lorsque la Fr a coloniser certain espace en Afrique —> comment fondé que les terres étaient leur
propriété. Propriété avez vous un titre ? Non - instaure possession.
Comporte des caractères, peut être démembrer entre plusieurs titulaire - sous l’effet de la loi, de
l’autonomie de la volonté. Une fois que la propriété est démembrer - reste des droits réel.
Para 1 : Servitude
Qui va permettre au propriétaire d’un fond, d’exercer des prérogatives sur un autre fond
appartenant à un autre propriétaire. On y range 3 types de servitudes : - Celle qui découle de la
situation des lieux (nature des choses)
- Découle de la loi
- Enfin celle qui dépende de la volonté de l’homme.
Pour qu’il y ai une servitude - besoin d’un rapport d’utilité entre 2 fonds qui appartiennent à des
proprio ≠. On distingue les fonds servant des fonds dominant.
Fond servant = Une charge qui va être imposé sur un fond et à son propriétaire - supporter une
servitude.
Charge qui se retrouve au service d’un fond dominant - pour l’utilité duquel la servitude est établie.
Ex d’une servitude tiré de la situation des lieux - fond servant sur lequel se trouve le puit et
les fond dominant qui peuvent venir récupéré de l’eau de pluie.
Ex servitude tiré des faits de l’homme - servitude de passage
Servitude légale - imposé par la loi - hauteur de hais qui ne doit pas dépasser 1 mètre 20
Para 2 : Usufruit
L’usufruit porte sur une chose mais peut aussi porter sur des droits mais aussi sur un fond de
commerce. ≠ types d’usufruit.