Vous êtes sur la page 1sur 11

Droit civildroit des biens et personnes physiques

Sujet : Les biens des personnes physiques

Groupe B bachelor 1

Professeur M. GALI
Présenté par :
GOUANOU MARIE Owen Jayden

ZANA Yeo Edith

KOUADIO Laura

KONIN Lucrece

KAHIDE Ivan Bright

KOUA Jean Christ

KOUADIO Mari Elise

HEMA Martine

KABORE Divine

ONKOUONI Avenir

CHERIF Mohamed

HOUPHOUET Emmanuella

ISSIFOU Viviane

TIA Ange

KOUAKOU Rebecca

KOUYATE Malika

GBAI Stephie

KONE YELE Raïda

KONAN Mickaella

OUATTARA Djeneba
Sommaire
INTRODUCTION

I. LE RAPPORT PROPRIETAIRE - BIEN


A. Nomenclature des biens

B. La Classification des droits réels

II. LES MODES D’ACQUISITION D’UN BIEN


A. Acquisition par accord explicit

B. Acquisition par circonstances


BIBLIOGRAPHIE
CODE CIVIL IVOIRIEN

TITRE PREMIER : DE LA DISTINCTION DES BIENS............................... 4

ARTICLE 516

TITRE II : DE LA PROPRIETE........................................................................................................ 13

ARTICLE 544

TITRE III : DE L'USUFRUIT, DE L'USAGE ET DE L'HABITATION ......................................... 23

LIVRE III : DES DIFFERENTES MANIERES DONT ON ACQUIERT LA PROPRIETE........... 60

ARTICLE 711 / ARTICLE 712

TITRE VI : DE LA VENTE....................................................................................................... ....... 146

CHAPITRE PREMIER : ARTICLE 1582 / ARTICLE 1589

TITRE VII : DE L'ECHANGE......................................................................................................... 177

ARTICLE 1702 /ARTICLE 1707

TITRE VIII : DU CONTRAT DE LOUAGE................................................................................... 179

CHAPITRE PREMIER : ARTICLE 1709 / ARTICLE 1710/ ARTICLE 1711

TITRE X : DU PRÊT........................................................................................................................ 226

ARTICLE 1874

CHAPITRE PREMIER : SECTION 1 : ARTICLE 1875

CHAPITRE PREMIER : SECTION 2 : ARTICLE 1880

CHAPITRE 2 : SECTION 2 : ARTICLE 1892

TITRE XVII : DU NANTISSEMENT.............................................................................................. 279

ARTICLE 2072

CHAPITRE PREMIER : DU GAGE : ARTICLE 2078

CHAPITRE 2 : DE L’ANTICHRESE : ARTICLE 2085 / ARTICLE 2086

TITRE XVIII : DES PRIVILEGES HYPOTHEQUES ................................................................... 285

ARTICLE 2114

TITRE XX : DE LA PRESCRIPTION............................................................................................. 325

Attribution par accord explicite

Attribution par circonstances


INTRODUCTION
Une voiture, une maison, une cafetière, un terrain, une part d’action en entreprise, une hypothèque
etc… sont appelés communément des biens.

En Droit, un bien est une chose qui est l’objet d’une propriété publique ou privée. Un bien peut etre
détenu par des personnes physiques ou morales. En droit une personne physique, est un humain à qui
il est reconnu une personnalité juridique. Le droit des biens ou droit réel est une branche du Droit civil
qui constitue l’une des trois bases du droit patrimonial, par opposition au droit extrapatrimonial. Plus
spécifiquement il sagit de la branche du Droit qui étudie les relations juridiques dont l’origine ou l’objet
se rapporte aux biens ou choses En d’autres termes le droit des biens s’intéresse aux relations entre
personnes et biens. Il englobe les règles et les principes qui régissent la propriété, la gestion et la
transmission des biens appartenant aux individus. Toutes situations affairantes aux biens est dites
affaires civiles et selon le cas sont jugées dans un tribunal judiciaire, tribunal de commerce ou conseil
des prud’hommes. Comment est structuré le droit des biens ou droit réel ? Dans l’explicitation de cette
question problématisée il conviendrait de se pencher sur le rapport du propriétaire-bien (I) et les mode
d’acquisition transmission des biens (II)

I. LE RAPPORT PROPRIETAIRE BIEN

A. La nomenclature des biens

B. La classification des droits réels

II. LES MODES D’ACQUISITION DES BIENS

A. L’acquisition par accord explicite

B. l’acquisition par circonstances

I. LE RAPPORT PROPRIETAIRE-BIEN
Le rapport propriétaire-bien approfondi la manière dont un bien peut etre aliéné à son propriétaire à
travers la nomenclature des biens (A) et la classification des droits réels (B)

A. La nomenclature des biens


Les biens sont les choses matérielles que l’on possède et qui sont classifiés en deux grands ensembles
selon l’article 516 du code civil, qui sont : les biens meubles et les biens immeubles.

1- Les meubles

Il existe deux types de meuble que sont les meubles par leur nature ou meubles corporels et les
meubles par détermination de la loi ou meubles incorporels.
a) Les meubles par nature

En droit, sont des meubles par nature, les choses qui peuvent se déplacer elles-mêmes (exemple Les
animaux) ou par l’effet d’une force étrangère ; il s’agit de toutes les choses qui peuvent être déplacées
par l’homme. Sont ainsi des meubles, les véhicules automobiles, les avions, les navires, Les
marchandises …

b) Les meubles par détermination de la loi

Ce sont des biens incorporels (un bien qui n’a pas de corps et qu’on ne peut pas toucher) que le droit
considère comme des meubles ; ce sont par exemple les Titres de société (actions ou parts sociales).

2- Les immeubles

On distingue trois sortes d’immeubles : les immeubles par nature ; les immeubles par destination ; Les
immeubles par l’objet auquel ils s’appliquent.

a) Les immeubles par nature

Un immeuble par nature est un immeuble corporel qui ne peut pas être déplacé en raison de ses
caractéristiques matérielles. Les immeubles par nature sont :

- Le sol, la surface (fonds de terre) et le sous-sol


- Les bâtiments, les végétaux

b) Les immeubles par destination

Ce sont des objets qui, en fait, sont des meubles. Toutefois, la loi les range dans la catégorie des
Immeubles parce qu’ils sont l’accessoire d’un immeuble, et ce, en application de la maxime
‘’accessorium sequitur principale’’ ; ce qui signifie ‘’l’accessoire suit le principal’’. Une condition est
nécessaire pour qu’il y ait immeubles par destination : il faut qu’il y ait identité De propriétaire ;
autrement dit, le propriétaire de l’immeuble par nature et le propriétaire du bien Appelé à devenir
immeuble par destination doivent être une seule et même personne.

c) Les immeubles par l’objet auquel ils s’appliquent

Ce ne sont pas des choses, mais des droits considérés comme des immeubles parce que leur objet a
Un caractère immobilier. Tel est le cas notamment des droits réels immobiliers au rang desquels on
classe l’usufruit (le droit d’utiliser un bien et d’en tirer des revenus), l’hypothèque…

La classification des biens laisse aisément penser qu’il existe autant de droits réels que de natures de
biens

B. La classification des droits réels


Un droit réel est un droit subjectif qui porte sur une chose, soit la maîtrise totale ou partielle qu'exerce
une personne sur une chose donnée. Ce droit est subdivisé en deux ensembles qui sont les droits réels
principaux (I) et les droits réels accessoires (II)

1- Les droits réels principaux

Les droits réels principaux sont essentiellement composés du droit de propriété et des
démembrements du droit de propriété
a) Le droit de propriété

« La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu’on
n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou les règlements » selon l’article 544 du code civil relatif à
la propriété. De cette définition, il résulte que le droit de propriété comporte trois prérogatives, encore
appelées les attributs du droit de propriété. Ce sont :

• L’usus

C’est le droit d’utiliser la chose à sa convenance, c’est-à-dire le droit de s’en servir ou ne pas s’en servir.
Exemple : Utiliser son telephone ou choisir de ne pas l’utiliser

• Le fructus

C’est le droit de percevoir les fruits ou produits de la chose.

Les fruits sont les biens accessoires donnés par une chose de manière périodique, sans en altérer la
substance. Les fruits sont naturels (mangue) ou civils (loyer). Les produits sont fournis par la chose de
manière non périodique et ils en altèrent la substance. Exemple : les arbres coupés dans une forêt en
altèrent la substance.

• L’abusus

C’est le droit de disposer de la chose ; il y a la disposition juridique qui se réalise par l’aliénation du
bien. Exemple : la vente, la donation ; Il y a la disposition matérielle qui se réalise par la destruction ;
exemple : détruire une voiture, brûler un vêtement.

b) Les démembrements du droit de propriété

Les démembrements du droit de propriété sont des droits réels portant sur une chose appartenant à
autrui. Ils ne peuvent donc conférer à leurs titulaires que certains des attributs du droit de propriété :
il s’agit de l’usufruit, l’emphytéose, la servitude.

• L’usufruit

C’est le droit de jouir des choses dont une autre personne à la propriété, mais à la charge d’en conserver
la substance. L’usufruitier, c’est-à-dire la personne titulaire de l’usufruit, a le droit de jouir (usus et
fructus) d’une chose dont l’abusus appartient à une autre personne appelée nu-propriétaire. Le nu-
propriétaire se trouve donc dépouillé de l’usus et du fructus au profit de l’usufruitier.

• L’emphytéose

C’est un droit de jouissance sur un immeuble conféré à une personne pour une période de longue
durée. Le bail emphytéotique consenti pour une durée comprise entre 18 et 99 ans sert
essentiellement à mettre en culture des terres en friche.

• La servitude.

C’est une charge imposée à un immeuble pour l’usage et l’utilité d’un autre immeuble appartenant à
un propriétaire différent. L’immeuble grevé de la servitude s’appelle le fonds servant ; et celui qui en
est le bénéficiaire est dit fonds dominant. Exemple le droit de passage créé au profit d’un terrain
enclavé sur le terrain voisin.
2- Les droits réels accessoires

Les droits réels accessoires sont des droits qui sont assortis à un droit de créance pour le renforcer. Le
créancier titulaire d’un droit réel accessoire se trouve dans une situation préférable à celle du créancier
chirographaire, c’est-à-dire le créancier qui n’a pas de garantie.

Lorsque les droits réels accessoires ont pour objet un immeuble ; ils sont appelés droits réels
accessoires immobiliers. En guise d’exemple on reconnait :

• L’hypothèque, « L'hypothèque est un droit-réel portant sur les immeubles affectés à


l'acquittement d'une obligation » selon l’article 2114 du code civil relatif aux privilèges
d’hypothèque. C’est une sûreté réelle pouvant porter sur un ou plusieurs immeubles du débiteur.
C’est une garantie de crédit très commode, car elle laisse au débiteur la propriété et la jouissance
du bien hypothéqué tout en assurant une protection efficace au créancier.

• L’antichrèse : en Droit, l'antichrèse est une sous-catégorie du nantissement, il s’agit d’un contrat
écrit par lequel le débiteur remet un bien immobilier au créancier pour garantir sa dette, avec le
droit pour le créancier d'en percevoir les revenus (comme les loyers) jusqu'à ce que la dette soit
remboursée (article 2085 du code civil relatif à l’antichrèse). Cependant, le créancier ne peut pas
profiter de la maison comme bon lui semble et doit observer certaines obligations (article 2086 du
code civil relatif à l’antichrèse)

Lorsque les droits réels accessoires portent sur des meubles, ils sont appelés droits réels
accessoires mobiliers. Selon l’article 2072 du code civil relatif au nantissement « Le
nantissement d'une chose mobilière s'appelle gage. Celui d'une chose immobilière s'appelle
antichrèse. » Ainsi en exemple de droits réels accessoires mobiliers, on peut citer :

• Le gage, en droit c’est une sûreté qui permet à un créancier de se garantir le paiement d'une dette
en retenant un bien meuble appartenant au débiteur. Si la dette n'est pas payée, le créancier peut
vendre le bien mis en gage pour se rembourser ou peut se rendre propriétaire du gage sous une
ordonnance du juge (article 2078 du code civil relatif au gage)

Des suites de de la classification des biens et droits réels il conviendrait d’étudier les modalités de
transmission/acquisition des biens

II. LES MODALITES D’ACQUISITION DES BIENS


Les modalités d’acquisition font référence à la manière dont un bien est approprié, ou en d’autres
termes à la manière dont on acquiert le droit de propriété d’un bien. Apres l’observation des articles
juridiques 711 et 712 extraits du code civil relatifs aux differentes manieres dont on acquiert un bien,
On peut convenir qu’il existe deux grandes manieres de s’attribuer la propriété d’un bien, l’acquisition
par accord explicite(A) et l’acquisition par effet de circonstances (B)
A. L’acquisition par accord explicite
En droit, cela signifie qu'une personne obtient un droit ou un bien parce que toutes les parties
concernées ont donné leur accord de façon claire et sans équivoque. On distingue les acquisitions par
accord explicite provisoire qui se font généralement sans transfert de propriété et les acquisitions par
accord explicite permantes qui se font généralement avec un transfert de propriété

1- Les acquisitions par accord explicite provisoire

Une acquisition provisoire désigne un bien qui est détenu de façon provisoire par son actuel détenteur.
Le propriétaire provisoire obtient le droit d’user et de fructifier le bien mis à sa disposition, mais pas
d’en abuser. Lorsqu’on évoque l’acquisition provisoire de bien on sous-entend une location ou un prêt
dudit bien

a) La location

La location se définit comme la mise à disposition d’un bien par un bailleur, à un locataire durant une
periode prédéfinie et ce, moyennant un paiement. Il s’agit d’une action régit par un contrat dit contrat
de location ou contrat de louage, lequel est subdivisé en contrat de louage des choses, et contrat de
louage d’ouvrage

• Contrat de louage des choses


Selon l’article 1709 du code civil relatif au contrat de louage
Le louage des choses est un contrat par lequel l'une des parties s'oblige à faire jouir l'autre
d'une chose pendant un certain temps, et moyennant un certain prix que celle-ci s'oblige de
lui payer.
• Contrat de louage d’ouvrages
Selon article 1710 du code civil relatif au contrat de louage
Le louage d'ouvrage est un contrat par lequel l'une des parties s'engage à faire quelque chose
pour l'autre, moyennant un prix convenu entre elles.

Il est important de signifier que ces deux contrats de louages se subdivisent en plusieurs espèces selon
l’article 1711du code civil relatif au contrat de louage

Bail à loyer : le louage des maisons et celui des meubles

Bail à ferme : celui des héritages ruraux

Loyer : le louage du travail ou du service

Bail à cheptel : celui des animaux dont le profit se partage entre le propriétaire et celui à qui il les confie.

Les devis, marché ou prix fait, pour l'entreprise d'un ouvrage moyennant un prix déterminé, sont aussi
un louage, lorsque la matière est fournie par celui pour qui l'ouvrage se fait.

b) Le prêt

C'est un contrat où une partie, le prêteur, donne quelque chose à une autre partie, l'emprunteur, qui
s'engage à le rendre après un certain temps. Si on parle d'argent, l'emprunteur rendra souvent un peu
plus, appelé intérêt, pour le service rendu. Selon l’article 1874 du code civil relatif au prêt, Il y a deux
sortes de prêt : celui des choses dont on peut user sans les détruire on appelle cela prêt à usage, ou
commodat et le prêt des choses qui se consomment par l'usage qu'on en fait dit prêt de consommation

• Le prêt d’usage
Selon l’article 1875 du code civil relatif au prêt à usage, Le prêt à usage ou commodat est un
contrat par lequel l'une des parties livre une chose à l'autre pour s'en servir, à la charge par le
preneur de la rendre après s'en être servi. Ce prêt est essentiellement gratuit et le prêteur
demeure propriétaire de la chose prêtée. « L'emprunteur est tenu de veiller, en bon père de
famille, à la garde et à la conservation de la chose prêtée. Il ne peut s'en servir qu'à l'usage
déterminé par sa nature ou par la convention; le tout à peine de dommages-intérêts, s'il y a
lieu ». Article 1880du code civil relatif à l’engagement de l’emprunteur

• Le prêt de consommation
Article 1892 du code civil relatif au prêt de consommation « Le prêt de consommation est un
contrat par lequel l'une des parties livre à l'autre une certaine quantité de choses qui se
consomment par l'usage, à la charge par cette dernière de lui en rendre autant de même
espèce et qualité » En illustration on pourrait dire qu’il s’agit d’un prêt en argent.

Après les acquisitions pour une période limitée nous observons les acquisitions sans période limitée

2- Les acquisitions par accord explicite permanente

Cela signifie que l’on détient un droit ou une propriété sur quelque chose de manière définitive une
fois un accord entre les différents partis conclu. Lorsqu’on évoque l’acquisition permanente d’un bien,
on sous-entend : Une vente, un échange, une donation entre vifs ou testamentaire et une succession

• Une vente

Article 1582 du code civil relatif à la vente « La vente est une convention par laquelle l'un s'oblige à
livrer une chose, et l'autre à la payer. Elle peut être faite par acte authentique ou sous seing privé. »
Selon L’article 1589du code civil relatif à la vente, une vente n’a nullement besoin detre effective pour
occasionné un transfert de propriété du vendeur à l’acheteur. Promesse de vente vaut vente lorsqu’il y
a consentement réciproque des deux parties sur la chose et sur le prix

• Un échange

Article 1702du code civil relatif à l’échange « L'échange est un contrat par lequel les parties se donnent
respectivement une chose pour une autre »

Article 1707 du code civil relatif à l’échange « Toutes les autres règles prescrites pour le contrat de vente
s'appliquent d'ailleurs à l'échange. »

• Une donation entre vifs ou testamentaire

C'est l'acte par lequel le testateur ou donateur octroie la propriété d’un bien ou d'un droit à un individu
au profit de ce dernier qui l'accepte.

• La succession

C’est la redistribution des biens d’un défunt à ses héritiers. Article 11du code civil relatif aux succession :
« Les successions sont déférées aux enfants et autres descendants du défunt, à ses ascendants, à ses
parents collatéraux et à son conjoint survivant dans l’ordre et suivant les règles ci-après déterminées »
Hormis l’acquisition de bien par accord il se trouve qu’on peut se retrouver à détenir la propriété d’un
bien par effet de situation

B. L’acquisition par circonstances


Une acquisition d’un droit de propriété par circonstance signifie qu’un individu a acquis la propriété
d’un bien sans manifester la volonté explicite detre propriétaire de ce bien. Lorsqu’on évoque
l’acquisition par circonstance on sous-entend : l’accession, l’incorporation, la prescription

1- L’accession

En droit, l'accession désigne une façon d'acquérir la propriété, où quelqu'un devient propriétaire d'une
chose parce qu'elle est devenue une partie inséparable de sa propriété déjà existante. En dautres
termes lorsqu’on achète un terrain on devient propriétaire des arbres fruitiers de ce terrain par
accession

2- L’incorporation

En droit, l'incorporation, c'est quand un objet est intégré dans un autre de manière à ne plus pouvoir
être séparé sans dommage comme le sucre dans le café qu’on achète ainsi on se rend propriétaire du
sucre contenu dans me café acheté par incorporation

3- La prescription acquisitive

La prescription désigne la durée au-delà de laquelle une action en justice, civile ou pénale, n'est plus
recevable. La prescription est un mode légal d'acquisition ou d'extinction de droits par le simple fait de
leur possession pendant une certaine durée. Dans le cas où un individu déposerait un vêtement au
pressing sans le réclamer, le propriétaire du pressing pourrait acquérir la propriété de ce vêtement par
prescription si et seulement si le propriétaire du pressing rempli les conditions éligibles à une
prescription qui sont

Les conditions légales nécessaires varient selon les juridictions, mais en général, il faut ces 5 règles pour
justifier une prescription

1. Un long délai de possession

2. Une possession continue et ininterrompue

3. Une possession paisible

4. Une possession publique

5. Une possession non équivoque

Vous aimerez peut-être aussi