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CM Droit civil des biens

Introduction générale
I. La notion de bien
Bien au sens juridique = chose saisie par le droit et notamment la propriété = chose
appropriée cad rentrée dans le circuit juridique par le biais de la propriété qui l’unie à une
personne
Les biens ce n’est pas l’ensemble des choses qui existent mais le deviennent quand il y a un
propriétaire.
La propriété est ce qui permet d’acheter, vendre, loueur une chose et la transforme en bien ;
la chose doit pouvoir avoir une valeur et puisse être appropriée, alors on parle de biens.
Il faut exclure un certain nb d’objet qui ne sont pas des biens ; trois catégories :
- Les choses in appropriables
- Les choses actuellement inappropriées mais qui pourraient l’être
- Les être vivants
LES CHOSES IN APPROPRIABLES
Deux sortes :
 Les choses communes = Art 714 « il est des choses qui n’appartiennent à personne et
dont l’usage est commun à tous »
 Pour comprendre l’art il faut remplacer le « et » par un « car/parce que » ;
impossibilité de se l’approprier en totalité mais possible de le faire en petite qtt
Ex : l’air, les eaux courantes, les idées > personne ne devrait payer une taxe ;
cependant concernant l’eau courant est payée mais ici c’est le traitement qui est
payée ; les agriculteurs peuvent avoir des citernes et recueillir l’eau de pluie
- Les choses placées en dehors du commerce juridique > catégorie issue du droit
romain qui considérait qu’il y avait des biens sacrés sur lesquels se posaient des
tabous et il était donc impossible d’en faire l’objet de contrat ; en droit fr, on
retrouve
Les sépultures même s’il existe une taxe d’occupation de l’espace publique
- Le corps humain > Le droit refuse que les éléments du corps humain soit dans le
commerce juridique mais la souplesse est de plus en plus grande. De plus, une
fois prélevée des éléments du corps humain peuvent être revendu
 Cette catégorie est dans le déclin car il y a de moins en moins de chose
sacrée : supp de l’article 1128 en 2016 et c’était le texte principal ; reste deux
références 488 et 1978 (des textes datant de 1804)
LES CHOSES SANS MAÎTRE
= Ce sont des choses qui n’ont pas de propriétaire actuel mais qui sont susceptible d’une
appropriation.
Art 713 : « Les biens qui n'ont pas de maître appartiennent à la commune sur le territoire de
laquelle ils sont situés. »
Il s’agit d’un article un peu vaseux.
Renvoie essentiellement :
- Aux immeubles qui n’ont plus de propriétaire
- Les successions en déshérences (que personne ne revendique et pour lesquels il
n’y a pas d’héritier) > reprise par l’Etat
2 catégories :
- Choses abandonnées = « res derelictae » ; bien qui ont été abandonné et devenu
des choses sans maître, cad les choses sur lesquels le propriétaire a voulu rompre
le lien de propriété (l’oubli d’un bien de renvoie par à une chose abandonnée) >
geste volontaire
- Res nullius = chose qui n’ont jamais été appropriée mais qui peuvent l’être > les
animaux sauvages (un pêcheur s’approprie un poisson)
 Dans les 2 catégories, on transforme les choses en bien par l’occupation.
Occupation = faite de s’approprier une chose qui n’appartient à personne pour la faire sienne
LES ÊTRES VIVANTS
ATTENTION : ne sont pas inclus les êtres humains, qui en tant que personne, sont en dehors
du domaine juridique
Le droit fr est entré dans une phase d’hésitation très grande concernant les animaux > se
sont des choses, des biens ?
En 1804, il était clair que les animaux étaient des biens meubles qui pouvaient se déplacer
par leur propre moyen > appropriable.
Depuis une trentaine d’année, il y a un mouvement social de réévaluation de la place de
l’animal. On admet de moins en moins facilement que l’animal soit une chose et donc un
bien. Des épisodes de cruauté animal nous ont persuadé que nous avons des devoirs
moraux. Mais ça ne veut pas dire qu’ils ne sont pas des choses.
Il y a eu un commencement d’un mouvement voulant que les animaux ne sont pas des
choses repris dans l’article 515-14 : « Les animaux sont des êtres vivants doués de
sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des
biens. »
> Par analyse a contrario, les animaux ne sont pas des biens mais sont soumis au régime des
biens. Dans le système fr, on a une distinction fondamentale entre les personnes et les
choses
 L’animal est juridiquement en apesanteur ; des partisans voudraient que leur soit accordé
une personnalité mais qui ne serait pas celle des humains, cependant cela créerait bcp de
trouble.
Rappel : Une norme est une supposition qui relie un présupposé à un effet juridique.
Ici l’art 515-14 renvoie à un fait.
Ajd on voit le mouvement d’obliger la possession d’un permis pour avoir un animal de
compagnie.
II. La notion de chose
Le Doyen Carbonnier disait que le terme « chose » renvoyait à la notion la plus imprécise du
langage fr.
 Distinction chose corporelle et incorporelle >entre le monde tangible et intangible.
- Chose corporelle = tt ce qui peut se toucher
Dans certains droit, le bien renvoie uniquement à ce qui peut être touché.
Avec un certain nombre de difficulté, le droit français c’est donné les moyens de prendre en
compte les choses immatériels et sur lesquels il construit des matières juridiques :
- fond de commerce, pour arriver à mettre la main sur la clientèle du commerçant.
Car une clientèle renvoie à l’ens de client qui ne peut pas être palpable mais
renvoie tout de même en droit à un bien.
- De même un poème peut être édité et renvoie à la propriété intellectuelle.
Au sein de ces choses immatérielles, il y a une réalité qui relève du droit des biens = droit
subjectif
Les droits subjectifs sont des choses immatériels inventé par le système juridique.
 Un droit est une relation juridique entre deux personnes au terme de laquelle une
personne appelée débiteur doit qc au profit d’un créancier.
 Distinction entre droit personnel et réel :
- Droit personnel est le droit exercé par le créancier sur la personne du débiteur et
notamment son patrimoine ; trois catégories
o Engagement à faire qc dans l’intérêt du créancier (1)
o Obligation de ne pas faire qc > se retrouve dans des négociations secrètes,
obligation de confidentialité (2)
o Obligation de transférer la propriété (3)
Ex : Les époux se doivent fidélité (2), secours (3) et assitance (1).
 Les droits personnels sont des choses : la preuve ont peu les transférer (virement
bancaire), les détruire, vendre, remise de dette (abandon de la propriété du droit personnel)
- Droit réel relève avant tout du droit des biens. Le débiteur ne s’est pas engagé
sur l’ensemble de son patrimoine mais uniquement sur un bien qui lui
appartient. Il accorde au créancier un droit qui va alors pouvoir profiter du
bien ou de son aspect concédé. L’objet de ce droit est une parcelle de la chose,
cad une utilité.
Exemple : Usufruit > proprio donne le droit d’habiter un immeuble ou de le louer sans besoin
de l’accord du débiteur
TITRE PRELIMINAIRE : La diversité des
biens
La plupart des systèmes juridiques procèdent à des divisions des biens dans des catégories
qui fait suivre un régime juridique.
La division est fondée sur une volonté de protection.
Ce régime existe depuis 1804 et n’a pas changé depuis :
Distinction entre les biens protégés, les immeubles, par un système juridique (tte transaction
est surveillée) et les meubles qui ne sont pas protéger au sens que le régime applicable est
très léger. Le droit français a fait bcp d’effort pr garantir la propriété des immeubles.
1804 est historiquement proche de la fin du régime féodal et de l’importance de garantir la
propriété de la terre.
Cependant ajd, les meubles ont une grande importance notamment éco comme les valeurs
boursières.
Bcp d’institutions sont protectrice des biens.
Cette division est inscrite dès l’art 516 (premier article concernant les biens) : « Tous les biens
sont meubles ou immeubles. »
Cette distinction ne prend en compte que des critères corporels. Pour les choses immatériels
on utilise que le droit mobilier.
I. La division des choses
Les choses corporelles sont celle qui ont une matérialité et ont une existence en soit.
Pr savoir si on est en présence d’un meuble ou immeuble on résonne en termes d’un
déplacement.
- Sont meuble par leur nature, les biens (corporel ou incorporel) qui peuvent se
transporter d’un lieu à un autre > jusqu’en 1804, les animaux ;
- Un immeuble c’est ce qui n’est pas susceptible d’être déplacé > ensemble de
meuble figé
Pr ceux qui concerne les immeubles, le code civil ne donne pas de critères de distinction
mais dit qu’il y a deux types : le sol et les bâtiments.
La question de déplacement joue un rôle crucial.
REMARQUE :
Art 534 : « Les mots "meubles meublants" ne comprennent que les meubles destinés à
l'usage et à l'ornement des appartements, comme tapisseries, lits, sièges, glaces, pendules,
tables, porcelaines et autres objets de cette nature. »
Dans le langage courant ceux qu’on appelle meuble, sont appelé « meubles meublant » dans
le droit.
A. La nature des choses
Par essence la nature juridique ne peut en aucun cas être modifié.
1. Les immeubles par nature
Art 518 dit que les fonds de terre et les bâtiments sont immeuble par nature.
COMMENTAIRE DE L’ARTICLE :
- Les fonds de terre sont les terrains, les limites cadastrales sont intangibles et
donc in déplaçable car c’est un objet idéal. On retrouve :
o La surface/superficie qui peut être modifiée sans que le terrain ne soit
déplacé en tant qu’on peut creuser, construire.
o Le sous-sol cad du tréfonds (pas de limitation de profondeur en théorie)
qui est lui-même immeuble.
- Tt ce qui s’attache au sol, en surplomb du sol : les végétaux > car ils s’attachent à
la superficie qui est elle-même immeuble par nature = Art 520
Attention il faut que ça adhère au sol !
Remarque : l’entièreté du territoire français est cadastrée et donc administrée.
Art 552 évoque la propriété des fonds de terre comme emportant la propriété du dessus et
du dessous. « Le propriétaire peut faire au-dessus toutes les plantations et constructions qu'il
juge à propos [ … ]Il peut faire au-dessous toutes les constructions et fouilles qu'il jugera à
propos »
Ajd on a plus une conception absolue.
- Les batiments = tt ce qu’on construit sur un sol et qui a vocation d’être fixe
Remarque : le seul vrai immeuble c’est le terrain car tout s’incorpore à lui, le bâtiment en
devient son prolongement
2. Les meubles par nature
Le code ne dit rien. Un peu de logique suffit à s’y retrouver.
C’est une catégorie résiduelle : tt ce qui n’est pas immeuble et meuble > les immeubles sont
rares
Art 532 : « Les matériaux provenant de la démolition d'un édifice, ceux assemblés pour en
construire un nouveau, sont meubles jusqu'à ce qu'ils soient employés par l'ouvrier dans une
construction. »
 Même schéma que pour les végétaux
Les meubles sont la catégorie générale et les immeubles sont fait de meubles ; cependant le
paradoxe fait que la catégorie principale ne fait l’objet d’aucun encadrement alors que les
immeubles sont très cadrées.
B. Les changements de catégorie
Immeuble par destination = Le plus fréquemment se sont des meubles qui deviennent
immeuble =
Meuble par anticipation = immeuble devenant des meubles.
1. Les immeubles par destinations
 Pourquoi en faire une catégorie ?
Car les immeubles sont protégés par un régime juridique exigeant et non les meubles.
 A quoi sert l’immobilisation par destination ?
Ca sert à protéger un meuble en le liant à un immeuble de manière à ce que sa protection
s’étende.
Attention : un meuble n’est jamais immobilisé en lui-même ; il est nécessaire que le meuble
puisse être solidarisé/incorporée avec un immeuble et reçoit donc la même destination et
ne peut plus être traité séparément (devient un accessoire de l’immeuble et ont une
destinée unique) > crée donc un lien de solidarité
Intérêt : empêcher la saisie d’un meuble par un créancier  Immobilisme opportuniste
2 manières d’immobilisé :
- Affectation à l’exploitation d’un fond
- L’attache à perpétuelle demeure
a. L’affectation à l’exploitation d’un fond
= art 524 : « Les objets que le propriétaire d'un fonds y a placés pour le service et
l'exploitation de ce fonds sont immeubles par destination. »
Elle a une vocation purement économique : un exploitant ne veut pas qu’on puisse venir son
objet lorsque participe à l’exploitation d’un fond (tracteur pour un agriculteur) > dépend
d’un rapport de nécessité éco
Il y a aussi une destination industrielle : le matériel industriel qui est solidarisé à l’exploitation
La JP a développé un autre type d’exploitation : la destination commerciale d’une
exploitation (les lits sont immeubles par destination d’un hôtel ; les coffres fort d’une
banque)
Dans cette affection, il y a une connaissance concrète des hommes, car on peut saisir des
meubles vitaux pour faire périr une exploitation.
Ajd si on devait refaire le droit des biens : on ne parlerait plus d’immobilisation mais créerait
une protection spécifique des meubles liées à une exploitation
Ajd on résonne en termes d’accessoire et d’immeuble principal.
b. L’attache à perpétuelle demeure
Même objectif MAIS esprit différent :
- Dans la première, on résonnait économique par un rapport de meuble nécessaire
à un immeuble.
- Ici il n’y a pas d’objectif éco MAIS volontaire > le propriétaire souhaite créer un
lien de solidarité entre tel meuble et immeuble.
En 1804 : on estimait que la méthode était pareil > devient un immeuble et est solidarisé
avec l’immeuble
Quand on s’est un processus volontaire, on parle d’attache à perpétuelle > le propriétaire a
voulu que le meuble soit perpétuellement attaché à l’immeuble, pr créer un lien permanent
sauf s’il finit par changer d’avis
L’expression « perpétuelle demeure » renvoie à la situation du meuble.
Deux façons de réaliser l’attache d’un meuble à un immeuble :
 Art 525 al.1 : le scellement
« Le propriétaire est censé avoir attaché à son fonds des effets mobiliers à perpétuelle
demeure, quand ils y sont scellés en plâtre ou à chaux ou à ciment, ou, lorsqu'ils ne
peuvent être détachés sans être fracturés ou détériorés, ou sans briser ou détériorer la
partie du fonds à laquelle ils sont attachés. »
Certains inégalités :
Le critère = scellement matériel > si on entreprend de détacher le meuble soit ce dernier
sera abimé ou bien c’est l’immeuble
- Al.2 donne des exemples : miroir, plaque de cheminée
- JP a refusé les éléments de cuisine même quand ils sont intégrés > dans l’attache
à perpétuelle demeure, il y a une volonté de perpétuité OR des meubles de
cuisine ont une durée de vie  il faut aussi une volonté de sceller
Remarque : pr le prof, c’est inutile car quand on parle de meuble scellé, on comprend qu’ils
deviennent des immeubles ; une réforme permettrait d’évoquer une idée d’incorporation

 2ème technique quand le meuble n’est pas scellé mais que sa place est
déterminée/réservée par la structure des lieux
- Art 525 évoque les statues qui sont placés dans des niches CAR il a tjrs été prévu
qu’elle soit occupée par une statue.
- JP a ajouté les socles sur lesquels doivent être poser sur des vases
 Deuxième type : l’attache n’est pas matérielle mais intentionnelle

La distinction des deux manières :


- 1ère c’est un constat d’intérêt économique
- 2ème c’est la volonté qui est à l’origine de l’attache
MAIS la volonté ne suffit pas > elle doit être marquée dans l’immeuble (attache
matérielle ou place préparée pr le meuble)
Remarque :
o La demeure correspond au fait de rester quelques part. C’est le fait de s’attarder.
o La mise en demeure : constate le retard et déclenche l’effet juridique du retard
Remarque : on supprimerait toutes ses catégories, surtout car il est inutile d’attacher un
meuble à un immeuble, dès moyen pour créer ce lien de solidarité (théorie de l’accessoire ;
universalité)
2. Les meubles par anticipation
= immeubles qui deviennent des meubles
Elle n’a pas été prévu par le c.civ MAIS existait dans l’ancien droit et la JP l’a reprise car c’est
qc de très commode.
Ex : on est dans un jardin avec des pommiers, un ami veut acheter une pomme tjrs attaché
un arbre et donc constitue l’immeuble
On va donc considérer que l’objet de la vente concerne la pomme une fois détachée, elle
deviendra donc un meuble.
 Vente d’un meuble qui n’existe pas encore à l’égard de l’immeuble> mobilisation aura
lieu une fois que la vente produire ses effets
 Façon de qualifier un immeuble qui deviendra un meuble de manière à le vendre
Ex : vente d’une moisson et donc par anticipation le blé
PB : la vente est sujette aux aléas à cause du délai entre le contrat et la perception > au
moment de l’achat on ne sait pas comment sera la chose
Dans la mobilisation par anticipation, le projet est d’acheter un immeuble qui a posteriori un
meuble.
La vente d’immeuble est lord. Tandis que celle des meubles est plus légère > intérêt de la
mobilisation
II. La division des droits
Les droits sont des biens. Ils font partie de la division des biens > Art 516 s’applique aux
choses comme au droit : « Tts les biens sont meubles ou immeubles. »
 Doit les classer dans cette subdivision : le c.civ a donner des ex de meubles et immeubles
incorporés.
L’article 526 gouverne les droits immobiliers :
Sont immeubles, par l'objet auquel ils s'appliquent : L'usufruit des choses immobilières ; Les
servitudes ou services fonciers ;Les actions qui tendent à revendiquer un immeuble.

Même si par nature de sont des objets différents, il faut les classes dans la subdivision.
Article 529 gouverne les droits mobiliers. Sont meubles par la détermination de la loi les
obligations et actions qui ont pour objet des sommes exigibles
Le critère utilisé pour les choses qu’on ne peut pas utiliser le pour les droits. :
 Critère pour les choses : idée de déplaçabilité
 Par nature, les droits ne sont pas déplaçables ou non > n’entre pas dans la même
classification.
« Sont immeubles par l’objet auquel il s’applique »> tt droit a derrière un objet qui est
corporel, et on va qualifier le droit en fonction de ce dernier. Tout droit est immeuble quand
il porte sur une chose corporelle qui est immeuble = qualification par référence à la chose
corporelle que le droit cherche à obtenir
Un certain nb de chose dont on ne sait pas s’ils sont des meubles ou des immeubles
Tous les droits sont considérés comme des droits mobiliers sans avoir se demander s’ils
portent sur un meuble  La catégorie mobilière est résiduelle.
Le législateur place dans les droits mobiliers tous les droits qui ne sont pas immobiliers>
qualification législative
- Pour l’essentiel, les droits réels sont immobiliers. Il peut avoir des droits mobiliers
mais c’est rare.
- La plupart des droits personnels sont des droits mobiliers.
- Dans la JP, il n’y a qu’un seul ex de droit personnel immobilier
MOT DE CONCLUSION SUR L’ARTICLE 516 ET LA DIVISION DES BIENS :
Cette subdivision a été établi avec une volonté pol très forte derrière. En 1804, il s’agissait de
protéger les immeubles.
« Res mobilis, res vilis » : une chose noble est une chose vil
La propriété immobilière ne concerne que les nobles. La puissance féodal c’est la puissance
du sol.
En 1804 est aboli les privilèges, il reste le sentiment que ce qu’il y a de plus importants est la
terre. Tout ce qui n’est pas immeuble est accessoire.
 Construit un système pour protéger l’immeuble.
 Comment protège-t-on l’immeuble ?
- Identification très stricte : cadastre mis en place, publicité foncière (adm°
français qui recense tous les lots immobiliers existant sur le territoire ; note les
lots et les propriétaires ; sont inscrit tous les droits réels)
- Vérifie que celui qui vend est bien le propriétaire > rôle du notaire qui va lever un
état hypothécaire (interroge la publicité foncière)  Sécuriser la vente
immobilière
Hypothèque = un droit réel accessoire accordé à un créancier sur un immeuble en garantie
du paiement d'une dette sans que le propriétaire du bien en soit dépossédé, ce qui l'oppose
au gage, où le débiteur remet un objet de valeur à son créancier comme garantie de
remboursement
- Technique singulière : prescription acquisitive immobilière (usucapion), la lésion,
la saisie immobolière
Prescription acquisitive immobilière = institution qui permet à qn qui s’installe qui ne lui
appartient pas de devenir le propriétaire du terrain au bout de 30ans > laisse le temps au
véritable propriétaire de se rendre compte de l’occupation
Attention, pr un meuble, la prescription acquisitive n’existe pas. On devient le propriétaire
immédiatement.
 jeu de l’article 2276 : « En fait de meubles, la possession vaut titre » > extrêmement
important
La lésion = fait de vendre un bien à un prix inférieur de moitié à sa valeur
- Dans la vente d’immeuble, il y a une lésion si je vends à prix inférieur, on pourra
revenir sur la vente. Impossible de revenir sur une vente de meuble même si
lésion.
- La saisie immobilière est bcp plus difficile qu’une saisie mobilière.
Raisons de la protection immobilière :
o On sort du modèle féodal, mais on en a conservé tous ses idées. La terre est le
pouvoir politique (suffrage censitaire & impôt sur la terre)
o La France de 1804 est agricole et rurale > la révolution industrielle touche la
France dans le dernier quart du 19ème siècle ; la terre donne la richesse
(nourriture, carrière…)
A l’époque les biens immobiliers ont la plus gde valeur vénale. En 1804, c’était déjà faux car
des meubles avaient une valeur intrinsèque égale.
 Qu’est-ce qu’il reste de ça ajd ?
Tt ce qui justifiait la priorité de l’immeuble est devenu faux, c’est frappé d’obsolescence :
Aucun lien entre la propriété de la terre et le pouvoir politique ; au contraire lien entre le
pouvoir industriel
Depuis la révolution industrielle, tout la plus-value que nous tirons est industrielle > la terre
n’est plus la clé de la richesse ; la richesse terrière n’est plus rien, les immeubles sont vendus
cher dans les gdes villes
Remarque : le prof est persuadé qu’on ne modifierait pas ce qu’il existe même avec une
réforme, car tout le droit est articulé sur cette distinction
Ainsi quand on a des meubles avec une grande valeur, on tend à leur donner un régime
semblable à celui des immeubles (avion, navire immatriculée ; invention et brevet ; action et
titre financier)
On a une forme de protection qui est devenue inadéquate mais on fait l’inverse de ce qu’on
aurait dû faire.
Les raisons pour lesquels nous avons cette distinction ont presque tt disparue. Mais continue
de traiter les meubles qui nous intéresse comme des immeubles.
Ce titre est préliminaire : ce droit est celui de l’accès au bien. Ce qui compte c’est la propriété
et la façon dont on peut y accéder.

TITRE 1er : Théorie générale du rapport au


bien
Ce qui va nous intéresser c’est la relation entre les individus et les biens > très loin d’être
simple car bcp de couches se sont accumulés (droit romain, ancien droit, code civil de
1804…)
 Comment on conçoit les choses en 1804 ?
Il y a d’un côté les personnes : supports de droits et d’obligations ; individus. D’un autre côté
il y a les choses, et ces personnes veulent profiter des choses réels. Il faut donc leur
permettre de les acquérir.
Par excellence, une relation entre une personne et une chose c’est la propriété : moyen
d’assouvir un désir pour la personne.
 Comment est configurer la propriété ?
Les choses du monde réel pourraient appartenir à tout le monde (idée de Rousseau), un
collectivisme originelle où les indiv peuvent s’approprier une chose (transformer l’usage
collectif et un usage personnel)
Propriété = sortir une chose d’un usage collectif à un usage personne
 Pourquoi le faire ?
La propriété est le moyen de faire deux choses :
- Assouvir le désir qu’on a d’une chose car le propriétaire jouit d’une chose (en fait
ce qu’il veut) > a matériellement un usage illimité = la jouissance
- Faire circuler la chose approprié dans le système juridique> vendre, prêter,
abandonner
Les rédacteurs du c.civ vont reprendre une expression utilisée par le droit romain :
- Les romains disaient que la propriété était « Plena In Re Potestas », soit la pleine
puissance sur la chose > la chose est l’attribut exclusif du propriétaire
La propriété est la relation ext entre la chose et le propriétaire. Elle est plénière, le
propriétaire a tous les pouvoirs sur la chose.
Existe des systèmes om la propriété est conçu différemment : ancien droit, l’Angleterre
Il ne faut pas considérer que notre conception aille de soi. Ajd avec les pb
environnementaux, cette conception est discutée par bcp de gens. Ce propriétaire à la
Française, égoïste est pas très écologique ni satisfaisante.
Dans le régime avant la révolution, on pouvait retrouve un terrain sans propriétaire mais
différentes personnes peuvent avoir des droits, ils ont la saisine (pouvoir partiel). Ces
personnes sont les personnes choisi par le seigneur (ont la saisine pour moissonner, droit de
mettre un pigeonnier, droit de glaner où passe derrière le moissonneur et récupère ce qu’il
n’a pas pris, …) > personne n’est propriétaire de la totalité du champ mais plein de gens ont
un droit partiel ; ces saisines sont héréditaires
Dans l’Ancien droit, on avait des individus qui n’étaient pas des personnes. Les droits étaient
accordés en fonction de la catégorie à laquelle on appartient.
Le code civil supprime tout ça et remplace les catégories par la notion de « personne » qui
jouissent des mêmes droits civils. Il prend le système de bien désordonné et le supprime. Le
bien devient une chose condensant tous les utilités concevable. Tout ce qui est distinguable
est une chose, et on va créer un lien par la propriété avec la personne qui peut absorber
tous les utilités concevables (Plena in re potestas)
Le 3ème pilier du code civil est le contrat. Avec les contrats, la personne va faire circuler les
choses.
La propriété est inventée comme le mode d’accès pour les personnes au bien.
Seulement on sort d’un modèle de saisine. IL fallait trouver un moyen de distribuer le
potentiel.
SI la propriété est le rapport de base. L’article 543 a prévu une tripartition : « On peut avoir
sur les biens, ou un droit de propriété, ou un simple droit de jouissance, ou seulement des
services fonciers à prétendre. » =
- Propriété
- Droit de jouissance = droit réel sur la chose d’autrui > façon de retrouver les
saisines anciennes (toutes les saisines qui n’ont pas été aboli vont se
- Service foncier à prétendre = servitude = rapport entre deux propriétés côte à
côte, l’une devant qc à l’autre
Les deux derniers sont issus de l’ancien droit qu’on a réorganisé.
Chapitre 1 : Le système de la propriété
La propriété est qc de vaste mais pilier porteur des biens. La propriété va déboucher sur des
droits réels et les servitudes.
La propriété n’est pas un droit réel. ; elle se suffit à elle-même.
Distinction entre 1804 et ajd :
En 1804, même si les mots n’ont pas été utilisé, la propriété était nécessairement
individuelle. L’indivision est impossible. Dans le c.civ, le propriétaire est tjrs écrits au
singulier. Seulement ça n’a pas tenu avec le droit des successions (en premier lieu, les
enfants ; à l’époque le conjoint n’est pas héritier) A cause du droit des successions, la
propriété collective a tjrs été une virtualité du droit français qui était absolument détester.
Est donc apparue l’indivision. Dans l’esprit du c.civ, on devait sortir de cette situation le plus
possible mais impossible d’en sortir quand le conjoint y vit encore ; l’indivision se tend à se
pérenniser avec les besoins familiaux.
 le caractère purement individuel a été concurrence par les formes de propriété
collective (ex : copropriété)
Section 1 : le régime de principe, la propriété individuelle
= article 544 c.civ (très important) : « La propriété est le droit de jouir et disposer des choses
de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou
par les règlements. »
 Quelle est la nature juridique de la propriété ?
La propriété confère au propriétaire deux droits essentiels : droit de jouir et de disposer
- Des auteurs en ont compris que c’était un droit subjectif.
Droit subjectif =droit entre deux personnes auquel du terme une personne peut attendre qc
de l’autre
OR dans la propriété, on a un propriétaire et une chose et non pas avec une autre personne.
Dire que la propriété c’est un droit, c’est la mettre dans la même situation où deux personnes
se doivent qc. PB la chose est passive
 on ne peut pas dire que c’est un droit
- Doctrine du prof
La propriété est une relation d’appartenance qui fait entrer la chose dans la sphère de la
personne.
 La chose appropriée fait partie de la personnalité. Elle devient un élément du
patrimoine.
 Quelle est l’objet de la propriété ?
L’objet est double : jouir et disposer
 Jouissance = ens des satisfactions matérielles que le propriétaire peut obtenir d’une
chose > ordre matériel
On dit parfois que la jouissance est l’usus et le fructus de la chose > prof ne les utiliseras que
par commodité ; contresens selon lui, car la jouissance est une totale liberté OR celle-ci ne
se décrit pas
La liberté matérielle est de l’ordre du bon droit. LE droit ne nous dit rien sur notre utilisation.
 Disposition = possibilité de modifier les contours juridiques de la chose > ordre juridique
Elle est très encadrée par le système juridique :
 Transfert de propriété > vendre ou donner = faire cesser son rapport d’appartenant pour
qu’il se produise dans le patrimoine de qn d’autre
 Remise temporaire à des tiers grâce aux contrats précaire > contrat qui suppose une
restitution
 Concéder les utilités de la chose à titre de droit réel >Quand on constitue un droit réel,
on parle de « démembrement », MAIS le prof ne veut pas qu’on l’utilise car c’est le fait de
casser la propriété en 2.
 Abandonner la propriété > décider qu’un bien ne nous appartienne plus
Ce droit de disposer est ce que certains appelle l’ « abusus ». Pr le prof, c’est à proscrire. Il
faut utiliser les mots du code.
L’article 544 a voulu aller très loin au point de commettre qc d’un peu abusif : « de la manière
la plus absolue » > traduit une volonté d’insister sur les prérogatives du propriétés et les
pousser au maximum
 Quelles sont les limites de la propriété ?
Art 544 : « pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les
règlements. »
On fait ce qu’on veut, dès lors que ce n’est pas interdit pas la loi ou un règlement > la liberté
peut avoir des bornes.
Pour les journalistes, une liberté est illimitée.
Pour un juriste, une liberté n’est jamais illimitée, elles trouvent leur limite dans leur raison
même > Art 4 de la DDHC (« La liberté consiste à pouvoir faire tt ce qui ne nuit pas à autrui »)
 La liberté contient sa propre limité, faute d’abus.
La singularité vient du fait que la propriété est limitée =par la loi et les règlements.
Abus de droit : tt droit doit être limiter pr éviter d’en abuser (Arrêt Clément Bayard)
Il se peut que certains choses ne soit pas appropriable : les besoins de la société imposent
que le propriétaire ne soit pas individuel
 Restriction de type collective
Cette limitation est essentiellement théorique en 1804. Ajd il y a de plus en plus de limites
législatives et règlementaires CAR L’égoïsme du propriétaire n’est pas une chose acceptable.
La collectivité se retourne contre l’individualisme.
 Tt ce qui n’est pas interdit au propriétaire, lui est autorisé = principe de la liberté
SYNTHÈSE DE L’ARTICLE 544 : on a pris de parler d’exclusivisme qui fonctionne dans un
double sens :
 Dans la relation entre le propriétaire et la chose : exclusive, il a le pv de faire ce qu’il veut
 Dans la relation aux autres : le propriétaire peut exclure, tous les autres de l’usage de la
chose
 Caractérise la propriété française.
La propriété c’est l’aspect légal du rapport à la chose.
 Comment savoir qui est le propriétaire ?
Il suffit que je vienne contester la propriété pour créer un doute.
La propriété d’un meuble n’apparait nulle part.
1ère tentation : prouver par la preuve de l’achat
Extrêmement compliquée de prouver la propriété d’un meuble CAR pas de système ; il n’y a
que des indices
On a inventé une espèce de façade actuelle de la propriété = possession
Possession = fait d’avoir la chose entre les mains en étant, apparemment, le propriétaire
La possession est un statut de fait qui protège > par elle, le système de la propriété va être
contenté.
Sous-section 1 : Propriété et possession
La propriété et la possession ne sont pas deux réalités contradictoires : un propriétaire peut
être possesseur
La possession est la façade actuelle du propriétaire et non un statut actuel > c’est une
apparence, situation actuelle, du personne qui se comporte comme s’il était le propriétaire
 Dans 9 cas sur 10, le possesseur est le propriétaire.
La propriété est un statut légale > la loi définie qui est le propriétaire, et en cas de pb on doit
faire appel au juge arbitre.
Cette organisation n’est pas réellement rationnelle car elle met en relation deux statuts qui
ne sont de même nature MAIS ils peuvent se conforter l’un l’autre (le possesseur est le
propriétaire)
Dans 1 cas sur 10, le possesseur n’est pas le propriétaire > sera quand même protéger et
même rendu propriétaire
La loi protège le possesseur de bonne foi.
I. La propriété
Propriété = relation d’appropriation où la chose rentre dans le patrimoine d’une personne >
article 544
L’article 544 ne dit pas tout de la propriété car la JP et la doctrine l’ont complétée.
Contrairement à la matière contractuelle, en matière de bien on est confronté à des textes
insuffisants.
L’acte d’achat ne fait que prouve qu’un jour on a été le propriétaire > obligé de contourner et
d’établir un système complexe
A. Une relation entre les personnes et un bien
3 caractéristiques > La propriété est exclusive, absolue et inscrite dans la durée
1. Une relation exclusive
= Relève d’un pouvoir sur la chose + possibilité d’exclure les tiers
- Comment les défendre ? Manifester l’exclusivité ?
Ancien droit : plusieurs personnes avaient des pouvoirs sur une même chose
 Avec l’exclusive il n’y a jamais de pouvoir entremêler.
a. Les manifestations matériels de l’exclusivisme
= main mise sur la chose par le propriétaire > à prendre au premier degré
En matière mobilière : main mise est une façon d’établir d’exclusivisme
Toute personne qui y renonce, et met une chose en commun, rend sa propriété incertaine.
Pour protéger son exclusivisme, il faut conserver la chose avec soi ou la laisser à son domicile
En matière immobilière : la main mise s’exo par des marques d’habitation
Il est nécessaire de montrer que le terrain est occupé pour empêcher l’occupation d’un tiers
+ marquer les limites du terrain > protéger l’exclusivisme
2 modalités importantes :
- Art 647 : « tt propriétaire peut clore son héritage » > mettre des clôtures
- Article 646 : obligation au bornage > tt propriétaire peut obliger son voisin au
bornage de leur propriété continu
b. Les manifestations juridiques de l’exclusivisme
Cet exclusivisme est le fait que personne ne puisse acquérir un droit sur le bien sans
l’autorisation du propriétaire.
 S’oppose à toute inclusion
 Même s’il délaisse sa propriété, il reste le propriétaire
MAIS il y a des tempéraments où le propriétaire peut être contraint de lâcher tout en partie
de sa propriété
Art 545 : « nul ne peut être contraint de céder sa propriété si ce n’est que pour cause d’utilité
p-moyennant une juste et préalable indemnité »
- Il n’y a pas de refus de vente en matière de bien > Attention ne vaut que pour les
personnes privées
o Pour les personnes morales, il existe l’abus de refus de vente en tant que
cela nuirait à qn.
- L’expropriation se fait en cas d’un besoin de la société MAIS s’il y a contrepartie
o cause d’utilité publique (doit être par un décret en CE)
> l’expropriation n’est jamais gratuite, la société doit payer le véritable prix du
bien
o L’indemnité est préalable > impossible que le paiement soit à crédit  à
jouer un rôle énorme en 1981 (arrivée de la gauche au pv et le lancement
d’une vague de la nationalisation ; il voulait que les indemnités soient
perçu après quelques années, le CE a refusé)
 La collectivité est supérieure à l’indiv > le droit ne peut pas autoriser un individu à
s’imposer face à la société
L’expropriation ne vaut pas pour les meubles.
Le juge judiciaire est compétent pr vérifier la validité de l’expropriation> le défenseur naturel
des libertés est le juge judiciaire (C°)
Hypothèse des saisies :
Un débiteur s’est endetté au-delà de sa capacité et est insolvable > le créancier peut saisir
n’importe lequel de ses biens qui vont être vendu aux enchères publics et celui sera payer
sur ses biens
 Peut saisir un meuble comme un immeuble.
 Un créancier peut-il saisir un bien hypothéqué ?
Oui mais le créancier hypothécaire sera prioritaire dans le versement de la somme
Art 2284 du c.civ : « quiconque s’est obligé personnellement est tenu de remplir son
engagement sur tous ses biens mobi et immo, présent et à venir »
 Essentiel pr comprendre les drotis personnels > le débiteur engage tout son patrimoine
pour la satisfaction du créditeur
Le créditeur peut donc vendre un bien = vente forcée > exception à l’exclusivisme mais à
cause du cmpt du débiteur
 L’exclusivisme est défendu juridiquement mais peut céder face à des intérêts sociaux et
particuliers supérieur.
c. Les manifestations judiciaires de l’exclusivisme
Les tribunaux peuvent intervenir toutes les fois où in propriétaire se trouve déposséder par
un tiers qui tient sa chose sur laquelle il n’a pas de droit ; la chose fait l’objet d’une main
mise par un tiers qui refuse de restituer.
 Action en revendication = propriétaire demande à retrouver la chose qui lui appartient et
pour laquelle il est déposséder
Elle suppose la preuve de la propriété > doit prouver que la chose est à lui + qu’il n’a pas
accepté un droit sur la chose pour le tier
En matière immobilière : l’action aboutit à l’éviction du tiers qui occupait le bien > peut être
rendu compliqué par des protections pour le squatteur
En matière mobilière : il ne suffit pas de prouver la propriété ; toutes les fois que le tiers est
possesseur de la chose, il peut opposer sa possession ce qui empêchera le propriétaire de
retrouver la chose > article 1276 : « en fait de meuble (corporel), la possession (de bonne
foi) vaut titre (de propriété)»
 Si on est un possesseur de bonne foi, peut être protéger
 le propriétaire peut être protéger s’il passe qc à qn (« prend le ») en tant que « prêt »
mais il ne faut pas que le possesseur imagine que c’est un « don »
Avec l’art 1276, il y a des fuites de la propriété où l’action en revendication n’aboutit pas.
 Pourquoi expose-t-on le propriétaire ?
CAR on ne peut pas savoir qui a la propriété d’un meuble > la protection passe au possesseur
de bonne foi d’un meuble corporel
Il est facile de perdre l’exclusivisme toutes les fois on ne se sépare pas de la chose ou la
confie à un tiers (pb s’il vend à un tiers de bonne foi)
2. Une relation absolue
L’absolutisme de la propriété, c’est le corolaire de l’exclusivité. Liberté dont on est
propriétaire ce que l’on veut : l’individu est souverain. Les juristes n’aiment pas cette
situation.
Usus = pv de jouissance, utilisation matérielle de la chose
Abusus = capacité de disposer de la chose, cad en transformer la structure
Fructus = droit de tirer des. Fruits ou revenus des choses qui appartiennent au propriétaire
 Fruit = Les richesses qu’un bien produit périodiquement. Il faut que c’est bien soit
sécréter par la chose sans qu’elle ne s’épuise. > appartient au propriétaire
Remarque à ne pas confondre avec un produit = une chose qu’on enlève d’un bien en
l’appauvrissement
Possibilité de pb de qualification :
- Les fruits naturels = tt ce que produit une chose sans aucun travail (verger)
- Les fruits industriels = provienne d’une chose et d’un certain travail (moisson)
- Les fruits civils = revenus continuent de la chose mais par l’intermédiaire d’un
contrat (loyer)
Le fructus est un élément important sur la propriété de la chose
Cette relation n’est plus tant absolue car le législateur combat la liberté du propriétaire, dans
la mesure où il y a de plus en plus de règle qui vient régir la liberté.
Ex : la fiscalité, façon de constituer son budget ; fiscalité sur l’immobilier emprunte les pv du
propriétaire ; un propriétaire a des obligations fiscales (taxe foncière)
Les obligations en matière immobilière n’ont pas cessé de s’alourdir.
Le contrôle de l’Etat est a priori. La restriction est à l’entrée de l’appropriation.
Les intérêts privés parviennent à réduire cette absolutisme :
 Le voisinage peut imposer > Nul ne doit subir les inconvénients importunée du voisinage
(trouble du voisinage)
Globalement il y a une influence de plus en plus de contraintes qui pèsent sur le propriétaire.
L’individualisme doit tjrs céder face aux intérêts de la collectivité. MAIS le propriétaire jouit
tjrs de ts ses droits
3. Une relation perpétuelle
3ème caractéristique : C’est une relation inscrite dans la durée
La propriété serait perpétuelle ; attention il faut l’affiner. Il n’y a pas forcément de perpétuité
objective.
La propriété dure aussi longtemps que la chose appropriée > tant que la chose existe, la
propriété se maintient.
Quand un écrivain écrit un libre, il a la propriété artistique > dure 70ans après la mort de
l’auteur
Ce qui prouve la propriété, c’est l’existence du droit des successions. Le décès n’empêhce pas
la propriété de se maintenir.
Csq essentielle : la propriété ne se perd pas par le non-usage
En droit fr, tous les droits disparaissent par le non-usage = prescription extinctive =
mécanisme général au terme duquel un créancier n’exo pas son droit, il le perd
 Appropriation imprescriptible
Elle ne s’éteint pas par voie passive.
En revanche, il y a :
- Prescription acquisitive : devenir propriétaire par effet du temps > occupation
pendant 30ans
C. Le lien objet de la relation
Les biens objets de la propriété sont des biens de toute nature, dans leur expansion dans
l’espace et dans le temps.
1. Des biens de toute nature
Depuis le droit romain, il y a une lignée de juriste qui estime que seul les biens corporels
peuvent être objet de propriété. Tous les autres, cad les biens incorporels (clientèle ou des
droits) ne sont pas du ressort du droit des biens car ne sont pas appropriable.
 Quand on est en présence d’une créance, le créancier n’est que le titulaire du droit
personnel et non du bien
Les modems disent que la propriété dise que c’est une relation entre la personne et la chose
et que cette dernière peut être incorporelle.
PDV du prof : la propriété peut des choses incorporelles
Propriété commercial = propriété de la clientèle
Disposition : vendre, constituer des droits réels comme l’usufruit, abandon > tout ça peut
s’appliquer à une créance
2. Des biens dans toute leur expansion dans l’espace
Pb en matière immobilière notamment s’agissant des terrains :
- Pas de pb horizontal > délimite le terrain par le bornage
- Pb vertical > comment délimiter la propriété
 Article 552 al 1 : « la propriété du sol emporte la propriété du dessus et du dessous »
Quand on acquière un terrain ne se soucie que des limites cadastrales alors qu’en réalité
l’emprise au sol entraine la propriété de ce qui en dessus et dessous :
 La propriété du dessus en 1804 voulait dire qu’il n’y a pas de limite verticale > exégèse
disait jusqu’au ciel
PB : quand on a commencé avoir des avions ; un propriétaire peut interdire à des
avions de passer au-dessus de son terrain ?
 Formulation trop excessive et critique
 la règle joue autrement : on est propriétaire tout ce qui s’incorpore au sol (les
batiments, les plantations) > joue comme une présomption de propriété le
propriétaire peut s’opposer à tous les empiètements qui aurait lieu dans un espace
raisonnable
 La propriété du dessous, cad du sous-sol > exégèse signifiait qu’on était propriétaire
jusqu’au centre la terre
 Le tréfond est riche (minerais, carrière)
 Limite à l’article 552 al 3 : « Il peut faire au-dessous toutes les constructions et fouilles
qu'il jugera à propos, et tirer de ces fouilles tous les produits qu'elles peuvent fournir, sauf les
modifications résultant des lois et règlements relatifs aux mines, et des lois et règlements de
police. » > ce rappel est inutile, on sait bien que quelques soient les prérogatives elles
peuvent être combattu par la loi
Exemples :
- Source d’eau minérale : toutes les sources sont protégées et sont soumises pour
leur exploitation par une autorisation adm
- Fouille archéologique : sont interdites doit demander une autorisation à l’adm des
beaux-arts
- Par une loi du 2 avril 1810, tous les gisements miniers sont transférés à l’Etat en
pleine propriété > si on a des minerais ou du pétrole dans le sous-sol, on sera
exproprié
- Aucune opposition aux ouvrages collectifs (passage de câble)
 propriété un peu théorique
Si on a le droit de construire une cave, mais cela est réglé par l’adm légale des sols
Ces propriétés sont aménageables par des conventions où on découpe l’espace : le
propriétaire détient le tréfond et un promoteur détient la surface > pas d’application de l’art
552, l’immeuble construit appartient au promoteur ; cette séparation sera limité dans le
temps par contrat au-delà le contrat cesse de produire de ses effets, la séparation est
effacée
 le propriétaire du tréfond redevient le propriétaire du sol, donc de la superficie y compris
ce qui incorpore
Un bien peut changer avec le temps et cette évolution apparais dans la propriété ; double
enveloppe :
- Le propriété de la chose, mobilier et immo, immédiates propriété de toutes les
choses qui se détachent bien > propriétaire de tt ce qui datage de la chose
- Quand on es des biens frigidaires, le première est immédiatement celui des fruits
Des choses s’incorporent dans le bien.
Voisin construit une cabane sur notre terraine > le propriétaire est celui sol = phénome de
l’accession < fait d’amener qc dans la propriété
Ex : locataire d’un terrain construit par une cabane, le propriétaire constate la cabane. Lae
propriétaire du terrain loue la cabane construite par la locataire.
Principe d’accession différer : la cabane continue d’appartenir au locataire jusqu’à la fin du
bail, donc le prop peut demander un supplément. On neutralise l’accession pendant durée
du bail.
Donc on constate qu’on a des principes mais aussi des difficultés à faire fonctionner cet
aricle.
L’accession peut trouver des complications très gde avec des meubles parce qu’en matière
mobilière il est difficile de savoir qui fait quoi.
Ex : si j’ai un record playor de Taylor Swift et qu’il marché pas par une pièce manquante et
qu’ne personne donne la partie manquante. Le record player m’appartient parce que ce bien
inférieur en valeur s’incorpore à mon meuble.
En matière d’accession mobilière : Il faut comparer la valeur du travail > la partie qui vaut le
plus absorbe la partie qui vaut le moins
II. La possession
Principe inventé avant le c.civ et égal à la propriété
Elle ressemble à la propriété au point qu’on peut dire qu’elle une propriété particulière. <
Celui qui a l’air d’être propriétaire va être considérée comme un possesseur.
Rappel : la propriété est un statut légal, et désigne une pers qui a un pouvoir exclusif sur la
chose
La possession est un statut prévu par la loi MAIS de fait > renvoie à celui qui allègre de
propriétaire, parce qu’il use d’un pv sur la chose qui ressemble à celui du prop.
 le possesseur se comporte comme s’il était prop MAIS la loi ne garantit aucune
prérogative
Le possesseur a qc d’autre. Le système juridique protège le possesseur car c’est une
situation d’apparence.
 Présomption de propriété qui va être de facto protéger
Entre la prop et la possession, il y a une inversion de réflexion : le statut légal de propriétaire
autorité à jouir et disposer de la chose ; dans le cadre de la possession, c’est mon attitude
d’apparent prop qu’on déduit que je suis possesseur
Le système protège le possesseur : tant que personne ne prouve la prop de la chose, je peux
conserver la chose
 Présomption de prop est extrêmement efficace
 Pourquoi la propriété ne suffit pas ?
Réponse en plusieurs temps :
- Les rédacteurs du c.civ étaient très habitué à la possession et en savait la limite >
le fait qu’on est un statut apparent, c’est un mode de pensée récurent
o Même système que la possession d’état en matière de filiation et elle
produit des effets de droit ; concubinage en ancien droit était la
possession d’état d’époux
o Le lien entre tous ces possessions vient qu’on ne peut pas connaitre la
vérité > personne n’est capable de ne peut prouver sa prop dans la plupart
des relations
 La possession est un moyen d’anticiper la prop > Très important des droits des biens
donne une gde situation de force
Dans un conflit entre un garagiste et prop, le garagiste n’est pas prop. Par ailleurs, dette avec
le garagiste. Résonnement juridique faux quand on exige la restituions > droit de rétention,
le garagiste a le droit de retenir la chose jusqu’à ce que le prop vient payer. Quand on a une
chose entre les mains on ne peut pas l’enlever facilement. Juge dira que tant le garagiste
n’est pas payé, il peut garder le véhicule.
La possession est l’étape avancée de la prop.
 Relation entre prop et possession ?
Dans 90% des cas, celui qui invoque la possession est le propriétaire > façon pr le prop de
s’éviter de s’embêter quand il n’est pas en mesure de prouver facile sa prop.
La possession fait présumer la propriété. Dans de nb cas quand le possesseur est attaqué la
justice, la première chose que son avocat fera est d’invoqué la possession. Si la pers qui agit
ne peut pas prouver sa prop alors la chose restera entre les mains du possesseur.
LA possession n’est pas l’ennemi du propriétaire.
HYPOTHÈSE : Un possesseur peut très savoir qu’il n’est pas prop = possesseur de mauvaise
foi
La possession sert à deux choses :
- Si jamais le prop réclame sa chose, on dit qu’il agit en révocation, le possesseur va
lui opposer la possession.
o Si j’avais pris une chose dans une poubelle, ça serait l’occupation d’une chose
sans maître
o Je l’ai trouvé un jour > possesseur de mauvaise foi
 Conflit revendique l’avoir oublié et prétend être le prop.
Devant le juge, le demandeur agit en revendication et prétend être le prop. On rétorquera
qu’on est le possesseur et demande qu’on lui prouve la propriété, la gardera jusqu’à ce que la
preuve soit fait.
Difficile d’apporter la preuve de la prop d’un meuble. Juge constatera qu’il n’a pas été
prouver la prop de cette chose là et sera débouter de sa demande.
En matière immo : le possesseur de mauvaise foi qui s’est installée sur un terrain qui ne lui
appartient va devenir le prop du terrain par le phénomène de la prescription acquisitive
(occupation de 30ans)
 La possession étant un fait d’apparence, on considère qu’au bout d’un moment le droit
rejoint le fait
En matière mobilière : art 2276 la possession peut aboutir à un transfert de propriété forcée
> choisi le tiers car permet une circulation fluide des biens MAIS choix pol
 Le fait rejoint le droit > la possession produit des effets acquisitives
A. La notion de possession
Du même que la propriété est défini par la loi et par des décisions, la possession sera dfini
par le Code et la doctrine
1. La possession selon l’article 2255 du Code civil
Article 2255 : « La possession est la détention ou la jouissance d'une chose ou d'un droit que
nous tenons ou que nous exerçons par nous-mêmes, ou par un autre qui la tient ou qui
l'exerce en notre nom. »
a. La possession des choses
Emprise sur une chose corporelle.
2 hypothèses :
- Le possesseur détient chose par lui-même
- Possesseur par l’intermédiaire de qn d’autre > il arrive qu’un tiers possède par
l’intermédiaire d’autrui
o Prop loue son terrain à un locateur, si on admet que c’est un possesseur : s’il
arrête de payer le loyen, il pourrait se cacher derrière la possession et
pourraient en devenir prop au bout de 30ans. Si usufruitier, droit viager, prop
perd sa propriété  ne peut pas reco la possession au locataire
o Détenteur précaire = apparence de la prop, alors qu’en réalité il détient la
chose par l’intermédiaire d’un contrat ou d’un statut (usufruit)
 il n’est pas possesseur MAIS détient la chose au nom et pr le compte du prop > le
prop possède « corpore alieno », il continue de posséder alors que la chose est entre
les mains d’un autre.
 la détention de la chose impose une fin
Si le détenteur précaire possédait en son compte, les droits du prop seraient en risque.
b. La possession des droits
La possession par soi-même OU par l’intermédiaire d’autrui
PB de rédaction : jouissance d’un droit
Si on ouvre un livre de classique c’est une quasi-possession : ressemble en tout points mais
pr des raisons dogmatiques
MAIS l’article 2255 la prévoit comme une alternative à la possession des choses > posséder
une créance, usufruit, servitude
MAIS la possession des choses est corporelle car on a la chance entre les mains, ce qui est
impossible pour les droits.
Le possesseur utilise toutes les prérogatives d’un droit > cmpt exactement comme un
usufruitier
La possession de droit existe MAIS hypothèse très rare ; article 2255 a réalisé une symétrie
entre deux situations très inégales
2. La possession selon la doctrine
L’article 2255 est large et imprécise > c’est une possession vue de l’ext
La doctrine a imaginé la possession de l’intérieur par ses caractéristiques principale :
o Le corpus = le corps de la chose, la matérialité de la chose
o Animus domini= l’esprit du propriétaire
a. Le corpus
= possession considéré objectivement > possesseur agit sur elle par des actes de corpus
 tt fait matériel qu’on peut faire sur la chose / manifestation qui démontre au tiers
objectivement qu’on est le possesseur
Le corpus n’est pas suffisant car le détenteur l’a aussi
b. L’animus domini
= esprit du propriétaire > permet de faire la différence entre un possesseur et un détenteur
 Celui qui se comporte comme s’il était le propriétaire, se comporte en maître de la chose
 Le locataire doit demander l’autorisation et ne peut pas prendre d’initiative
Normalement l’animus se déduit du corpus.
 Sentiment qu’éprouve le tiers en voyant le propriétaire ou détenteur agir
L’animus n’a rien avoir avec la mauvaise ou bonne foi.
c. Les relations entre le corps et l’animus
Le pb est de savoir lequel est le plus important.
Théorie du prof : c’est le corpus qui est décisif, car de toute façon ce que le tiers voit ce sont
les actes ext de maîtrise de la chose
 Corpus est tjrs essentiel MAIS ne peut pas suffir
Difficile de caractériser l’animus. Le c.civ dans la destricription de la possession a donné
quelques indications qui nous permettront de voir que l’animus se présume, parce que les
actes du corpus onn peut les constater. Mais animus c’est bcp plus subtile.
Dans code nous a donné deux présomptions
- Article 2256 : « On est toujours présumé posséder pour soi, et à titre de
propriétaire, s'il n'est prouvé qu'on a commencé à posséder pour un autre. »
 Celui qui a commencé par être détenteur, ne sera jamais considéré comme
possesseur
- Article 2257 : « Quand on a commencé à posséder pour autrui, on est toujours
présumé posséder au même titre, s'il n'y a preuve du contraire. »
 Celui qui a commencé par être possesseur pr autrui, ne sera jamais considéré
comme possesseur
Pb : cette présomption d’absence est combattu par l’article 2268 : « Néanmoins, les
personnes énoncées dans les articles 2266 et 2267 peuvent prescrire, si le titre de leur
possession se trouve interverti, soit par une cause venant d'un tiers, soit par la contradiction
qu'elles ont opposée au droit du propriétaire. » = interversion de titre
Le détenteur ne peut pas prescrire parce qu’il a tjrs conservé son titre SAUF s’il a réalisé une
intervention de titre
Interversion de titre = fait de transformer un titre de détenteur par un titre de possesseur
 Hypothèse rarissime et dangereuse
Ex : un locataire ne peut plus payer son loyer, mais le prop lui autorise de rester dans les
lieux ; il reste détenteur en vertu des art 2256 et 2257 ; reste plusieurs années et veut se
réclamer possesseur ; JP réclame un acte agressif à l’égard du prop pr qu’interversion est
lieu, il doit manifester qu’il ne se considère plus comme détenteur
Rare car celui qui envoie cette lettre a toute chance de se voir envoyer un avis d’expulsion.
Le détenteur ne pas avoir commencer à posséder pr son compte sans l’avoir clairement
notifié au prop.
3. La validité de la possession
2 situations personnelles sont clairement marquées :
- Le possesseur sui agit comme s’il était le prop
- Le détenteur précaire qui a accès au bien mais en vertu d’un contrat qu’il a passé
avec prop, et tus lzss actes de corpus qu’il fait sont imputés au prop
Le pb c’est qu’il peut avoir des accidents de possession : dégrade la possession
D’autres situations, où un possesseur apparent mais n’a pas tout ce qu’il faut pour être un
possesseur digne.
Le droit le reco avec des nuances et incertitude.
2 situations où la possession se dégrade :
- Possession vicié
- Possession peut s’exo de bonne ou mauvaise foi > impact assez lourd sur la reco
du statut
a. Les vices de la possession
4 causes vicient la possession :
 LA DISCONTINUITÉ
= les actes de corpus sont des actes intermittents > interroge si la personne possède
véritablement, ou temps de temps se rappelle qu’il possède
 Pb : les actes de corpus ne sont pas nécessairement quotidien > il y a par nature
une discontinuité des actes de corpus
 Quelle fréquence ?
 Le corpus peut être qc d’intermittent MAIS ce qui est essentiel pour qu’il y a
continué : les actes doivent réalisés en conformité avec les exigences de la chose =
adéquation entre la nature du bien et la façon dont on s’occupe (aller dans son
chalet d’hiver quand il y a de la neige)
 La continuité suppose un certaine nombre de manifestation qui sont en cohérente avec la
chose
Résonne à partir d’une présomption : art 2264 : « Le possesseur actuel qui prouve avoir
possédé anciennement est présumé avoir possédé dans le temps intermédiaire, sauf la
preuve contraire. »
En matière de preuve, on résonne par la charge de la preuve : le possesseur doit prouver sa
possession.
Présomption = modifie légalement la charge de la preuve > la charge de la preuve
- Présomption irréfragable > on ne peut rien faire contre ; rare  réalités des
règles de fond (autorité de la chose jugée ; tenu pr vrai même si on a des preuves
contraires) = interdit contestation
- Présomption simple > considéré comme vrai sauf preuve contraire
L’article 2264, il s’agir de prouver la possession dans une hypothèse par exemple de
prescription acquisitrice > présomption de continuation de la situation
 S’il y a 25ans on peut prouver avoir refait le jardin > présumera que dans les 25ans
dernières années ; on a eu une possession constante
 Attention, en tant que présomption simple, il suffit au prétendu prop de dire être rester
de telle période à telle période > possession discontinué qui marque une insuffisance de
corpus
 LA VIOLENCE
La possession doit être paisible dans le cas contraire, le prétendu possesseur n’a pas
l’animus dominici
 aux yeux des tiers la possession est discutée
MAIS il y a une hypothèse où la violence est acceptée : la violence est intervenue au
commencement de l’occupation d’un terrain
 une violence peut être créatrice de la possession
Article 2263 al 2 précise que « La possession utile ne commence que lorsque la violence a
cessé »
Différence interruption et suspension > deux choses qui interviennent quand ol y a le
déroulement d’une période
- Interruption = met fin à la période, recommence
- Suspension = s’arrêt dans la période, compte le temps écoulé depuis lors, et
reprend après la fin de la cause de la suspension
 Effet de la violence est de ramener la possession à zéro
 LA CLANDESTINITÉ
= La possession doit être publique > one ne possède que quand on montre la chose
 les tiers sont incapable de voir ni le corpus ni l’animus
 L’ÉQUIVOQUE
Dans l’équivoque, il y a des actes de corpus, mais il n’est pas simple qu’il soit révélateur
On ne peut savoir exactement si la chose a été donné ou pris
Art 2262 : « Les actes de pure faculté et ceux de simple tolérance ne peuvent fonder ni
possession ni prescription. »
 L’équivoque affaibli la possession en résultant de situation de fait tjrs compliqué >
situation humain très intriqué, où la présence du droit est discutable et difficile
L’ensemble de ces vices porte atteinte à la possession. Ne le supp pas forcément CAR il est
clair que selon le vice la possession va être plus ou moins dégrader
 Distinction vice absolu et relative :
- Vice absolu : dès qu’il se contente, il supp la possession > discontinuité,
équivoque
- Vice relative : ils peuvent porter atteinte à la possession mais elle n’est pas aussi
radicale que dans les 2 premiers >
o Clandestinité : relativité bien qu’il peut avoir deux origines : si elle est à l’égard
de tout le monde, il n’y a pas de possession ; si elle ne joue que par rapport à
un tiers, alors il y a possession
o Violence (toléré qd à l’origine d’une situation d’occupation ; mais détruit
possession après qu’il y a installation)
 Moyen de contestation de la possession
b. La question de la mauvaise foi
Tout possesseur se comporte comme s’il était le prop > les tiers ne savent pas le statut (s’il
est à la fois possesseur et prop)
On peut avoir une situation complètement différente : le possesseur agit en prop car il se
croit prop de la chose = possesseur de bonne foi > utilise la chose comme un possesseur
mais parce qu’il n’a aucun doute
Art 550 : « Le possesseur est de bonne foi quand il possède comme propriétaire, en vertu d'un
titre translatif de propriété dont il ignore les vices. Il cesse d'être de bonne foi du moment où
ces vices lui sont connus. »
 Le possesseur de bonne foi tient la chose par un processus légitime avec un titre
d’acquisition > il n’a aucune raison de mettre ce titre en doute
Dans la bonne foi, il y a 2 situations différentes :
- Indiv a une chose entre les mains car il a un titre d’acquisition valable > prop
ordinaire qui est possesseur
- Le prop a une chose mais ne sait pas que son titre d’acquisition est un titre
contestable
Pire des situations est celui de l’héritier : vous être prop d’une maison mais ignore qu’il y
avait un testament qui n’a pas été retrouver et donnait la maison à qn d’autre ; le jour où on
le trouvera, il apparaitra que vous être de bonne foi
Possesseur de mauvaise foi = se cmpt comme un prop mais sait pertinemment qu’il ne l’est
pas
Art 250 : « Il cesse d'être de bonne foi du moment où ces vices lui sont connus. »
Ex du voleur, du squatteur
La mauvaise foi n’a rien avoir avec l’animus > il n’ya que le possesseur pr le savoir
 Comment savoir si on est de bonne ou mauvaise foi ?
Il faut établir comment on est devenu prop et l’état d’esprit qui était le notre quand on est
entré en possession.
Art 2274 pose une présomption (l’une des plus contestables) : « La bonne foi est toujours
présumée, et c'est à celui qui allègue la mauvaise foi à la prouver. »
 Quand on a un possesseur il faut prétendre qu’il est de bonne foi
 L’étendre à une attitude contractuelle ?
Cass a considéré que oui : « l’homme est bon et il est a priori de bonne foi » (Rousseau-)
B. Les effets de la possession
Envisage 3 situations dans lesquels les situations ne sont pas de qualités égales :
 Possession non vicié exo de bonne foi
 Possession non vicié exo de mauvaise foi
 Possession vicié
1. La possession non vicié exo de bonne foi
La contestation de la prop : tiers considère que la chose n’appartient pas au possesseur mais
à lui > saisi les tribunaux, il est demandeur à l’instance et le possesseur est défendeur.
Objet de preuve à rapporter :
- Le possesseur n’a rien approuver
- Le revendiquant doit prouver sa prop
S’il n’arrive pas à convaincre qu’il est le prop, il est débouté.
 Le possesseur peut-il dire qu’il y a un titre de prop ?
Non : la possession reste une situation de fait
1ER EFFET : en tant que défendeur on est protéger par la possession ; c’est au demandeur de
montre qu’il a un titre sup à celui du possesseur
2ème effet : acquérir la prop par la possession > simple fait d’être possesseur aboutit à un
statut de prop qui est diff selon qu’on considère :
- En matière immo, celui est possesseur de bonne foi, devient prop par la
prescription acquisitive abrégé à 10ans
La prop qu’on a acquise est tjrs fragile à prouver, la possession vient la protéger
- En matière mobil, l’article 2276 produit ses effets ; dès lorsqu’on a possesseur de
bonne foi, il est protégé
- les fruits : Art 549 : « le simple possesseur ne fait les fruits siens que dans le cas
où il possède de bonne foi »
 le possesseur qui est expulsé, conserve les fruits de la chose à partir du moment où il était
de bonne foi
2. La possession non vicié exo de mauvaise foi
Il y a un véritable prop.
En cas de revendication, les avantages de la possession sont les mêmes > il est défendeur
En revanche c‘est avec le rôle acquisitive que les choses sont des choses différents :
- En matière immo : prescription acquisitive de l’article 2272 al 1 demande 30ans >
il faut arriver à avoir des témoins qui remontent au début de la possession 
difficilement atteignable
- En matière de meuble : l’article 2276 ne joue pas > la revendication d’un meuble
voiler ou perdu est bcp plus facile = pas d’acquisition immédiate
- Le fruit : le possesseur est tenu de restituer tout l’enrichissement de la chose
3. La possession vicié
A priori avant même de revendiquer ma prop je montre que la possession est vicié.
Dans ce cas, la possession ne vaut même pas présomption de prop et pas d’effet acquisitive
Le juge donnera le bien à celui qui est le convaincant
Quand la prop et la possession se cumule, le prop a toujours avantage à se placer sur le
statut de possesseur de bonne foi car moins de preuve nécessaire
Quand la prop et possession ne coïncide pas, la situation de possession de mauvaise foi est
moins utile, mais au bout de trente ans on possède
Sous-section 2 : acquisition et preuve de la propriété
La prop est une situation de droit et donc la prop est gouverné par un certains nb de règle de
droit.
Difficulté : l’acquisition et la preuve vont dépendre de la situation
I. L’acquisition de la propriété
 Comment devenir prop ?
2 façon d’envisager la question CAR la méthode varie en fonction de la chronologie ou tech
d’acquisition
Chronologie : quand on devient prop, il y a deux hypothèses chronologique :
- Prop après qn d’autre > transmission du titre de prop (vente)
= propriété dérivé d’acquisition
- Entrée nouvelle de prop mais tt se passe comme si on avait renouvelle la prop =
mode originel d’acquisition > n’a pas d’auteur
 Chose sans maître (abandonné)
Auteur = celui qui transfert
Ayant causé = celui qui reçoit
La différence du mode d’acquisition pourrait faire l’objet d’une bonne description de
l’acquisition.
Quand on a mode d’acquisition dérivé, et qu’on peut prouver qu’on est devenu prop par
prescription acquisitive
Distinguer les moyens de devenir prop ; 3 principaux :
- La convention
- La possession
- L’accession
A. L’acquisition par convention
Mode d’acquissions le plus habituel, car les choses sans maitre sont rares
Contrat = accorde volonté passé entre 2 ou plusieurs personnes destinées à produire des
effets de droit
Effet juridique désiré : transfert de prop
3 types de contrat
1. Par excellence, le contrat Translatif est la vente
2. La donation
3. L’acquisition successorale
La loi détermine les héritiers en fonction de ce que le défunt aurait probablement fait > idée
de transfert de prop n’est pas très éloigner
Dans toutes ses hypothèses, la prop passe d’une personne à une autre simplement par l’effet
de la volonté = principe du consensualisme
Ce principe doit être compléter par l’opposabilité du transfert de prop
1. Le principe du consensualisme
= en matière de prop, il suffit d’un accord sur la chose et sur le px, pr que la prop soit
transférer
Art 1583 : « la vente est parfaite entre les parties, et la propriété est acquise de droit à
l'acheteur à l'égard du vendeur, dès qu'on est convenu de la chose et du prix, quoique la
chose n'ait pas encore été livrée ni le prix payé. »
- La vente est parfaite entre les parties : contrat consensuel, qui se forme par le seul
échange des consentements quel qu’en soit la forme
- Et la prop est acquise de droit à l’acheteur à l’égard du vendeur : principe du
consensualisme dans la vente > la prop de la chose est transmise automatiquement
- Quoique la chose n’ait pas encore été livrée ni le prix : transfert s’opère sans que la
contrepartie soit actée ou même que la chose soit délivrée
Se constate en donation (Art 938) et matière successorale (présomption d’acceptation de la
chose qui rentre dans le patrimoine, sauf refus à la transmission ; considère qu’elle
appartient depuis l'instant du décès)
 Principe très efficace : la volonté fait transmettre sans aucun accord formel
 Abstraction essentielle
C’est parce que ce système est abstrait qu’il est corrigé par une notion essentielle :
l’opposabilité > vient confirmer le transfert de prop
2. L’opposabilité de la propriété transmise
L’opposabilité = une fois que le transfert de prop a eu lieu, il est n’est véritable effectif que si
tt le monde reco que la prop a été transfert > nécessité pr tous les tiers de respecter la
situation née du contrat
Pr confirmer le transfert, il faut non seulement l’accord entre l’acheteur et le vendeur MAIS
surtout que ts les tiers valident par le cmpt.
= article 1200 du c.civ pr les contrats : « les tiers doivent respecter la situation juridique crée
par le contrat »
 il ne suffit pas que le contrat oblige deux personnes mais il faut encore que tt le monde
reco l’effectivité
 ce n’est pas une obligation contractuelle pr les tiers
Le contrat n’oblige que les parties entre elle, et sans effet pr les tiers = principe de l’effet
relative du contrat.
 les tiers doivent respecter le contrat quand il le connaisse > L’opposabilité est le plus
souvent dans la dépendance de connaissance  raison de savoir que le contrat est intervenu
 Utilise des actes censé être d’info > moyen de dire au tiers que qc à changer et qu’ils
doivent le respect
 Il est opposable erga omnes > à l’égard de tous
En soit les contrats ne sont pas opposable au tiers. Il n’y a opposabilité au tiers qu’à partir du
moment ils sont info de l’existence du contrat.
 Comment fait-on pr informer les tiers ?
La particularité du droit des biens et qu’elle est organisée :
- Matière immobilière : pub° de la mutation/transformation au service des
hypothèques pr permettre la levée de l’état hypothécaire (par l’intermédiaire
d’un notaire)
 Décret du 4 janvier 1965 : organise entièrement le fonctionnement des
services des hypothèques > Art 28 : « Sont obligatoirement publié au service
chargé de la pub foncières de la situation des immeubles : premièrement, tt acte
portant ou constant entre vif : a. mutation ou constitution de droit réel immo
C.civ a règlementée une situation le prop d’un immeuble décide de vendre son immeuble
mais est malhonnête et le vend plusieurs fois : qui est reco prop de l’immeuble ?  Celui qui
publie son acte le premier sera reco prop (prend en général 2 ou 3 mois)
Art 1198 al2 : « Lorsque deux acquéreurs successifs de droits portant sur un même immeuble
tiennent leur droit d'une même personne, celui qui a, le premier, publié son titre d'acquisition
passé en la forme authentique au fichier immobilier est préféré, même si son droit est
postérieur, à condition qu'il soit de bonne foi. »
 Théorie de l’apparence : il est prop en vertu de l’apparence de croire que le vendeur était
tjrs prop > mode d’acquisition originelle
On utilise l’opposabilité car A2 qui publie le premier, oppose son droit orga omnes y compris
à A1 qui est tjrs prop au titre de l’art 1583, mais elle est inefficace > transfert ne suffit pas pr
A1
Non seulement l’opposabilité existe mais elle a une existence très important car résout des
pb de prop difficile.
 la propriété est un titre abstrait confirmé par l’opposabilité aux tiers
La vente immo est un acte consensuel ms pr la rendre opposable au tiers, on a besoin d’un
titre d’acquisition passée sous la forme authentique, cad un titre notarié
- Matière mobilière : opposabilité est bcp moins bien organisée > quel que soit
l’opération, l’opposabilité résulte de la mise en possession
 Acte de délivrance > plus sommaire CAR en matière de meuble la publicité résulte de la
possession ce qui est le sens l’ordinaire de l’art 2276 du c.civ
 La possession rend le titre opposable au tiers
Le fait de voir que la chose a changé de main alerte les tiers d’un possible contrat
 trop de meuble pr avoir des registres > exception pr les meubles trop important
 Comment en fait en cas de double vente ?
Pas de pub° en premier, mais une mise en possession de A2
= art 1198 al 1 : « Lorsque deux acquéreurs successifs d'un même meuble corporel tiennent
leur droit d'une même personne, celui qui a pris possession de ce meuble en premier est
préféré, même si son droit est postérieur, à condition qu'il soit de bonne foi. »
B. L’acquisition de la propriété par la possession
La possession est une tech d’acquisition des biens jouant différent en matière immo, mobi et
de fruit.
- Matière immo : prescription acquisitive > qn occupe une immeuble sans
contestation du véritable prop, il devient prop avec le temps  mode originelle
d’acquisition (prop reconstituée)
 le droit des biens est pragmatique : l’occupant non prop qui a besoin de cette
chose et est prêt à s’en occuper ; au bout dde 30ans on considère que l’occupant a
acquis la prop
 Il faut deux choses : le désintérêt du prop et l’intérêt de l’occupant & durée très longue
 Manque l’opposabilité au tiers : va prouver au notaire qu’il est possesseur depuis la
durée nécessaire > fait un acte de notoriété publie au service des hypothèques
- Matière mobil : effet acquisitif par art 2276 quand on est dans une relation à 3
personnes
Remarque : adm° des objets trouvés > restitué au bout d’1an et 1jour à la personne qui l’a
ramené > ne devient pas prop car c’est un effet de la loi mais de l’adm° MAIS devient
possesseur de bonne foi
- Matière des fruits : en pratique dans l’action en revendication et que la
dépossession a durée longtemps, la masse des fruits peut être considérable
 tt prop est naturellement prop des fruits de la chose > Art 547 : les fruits naturels
ou industriels, civils, le croit des animaux, appartienne au prop par droit d’accession
MAIS quand un possesseur fait une action revendication, et qu’il est obligé de
restituer, la charge des fruits est lourde (probablement déjà consommé)
 Art 549 « le simple possesseur ne fait les fruits siens que dans le cas où il possède
de bonne foi » > conservation
C. L’acquisition de la propriété par accession
C’est un mode accidentel
= Art 546 : « La propriété d'une chose soit mobilière, soit immobilière, donne droit sur tout ce
qu'elle produit, et sur ce qui s'y unit accessoirement soit naturellement, soit artificiellement.
Ce droit s'appelle "droit d'accession". »
2 Composantes :
- Une accession à tt ce que la chose produit (Art 547)
- La prop donne droit sur tt ce qui s’unit à la chose artificiellement ou
naturellement
 Hypothèse d’adjonction d’une chose qui est incorporée à une autre
Ex : de la construction d’une chose sur le terrain d’autrui, 3 possibilités :
- Celui a construit n’est pas prop car ça appartient au prop du sol
- Celui qui a construit sur le terrain, il devient prop du territoire sous-jacent
- Droit de superficie qui s’est crée : un prop du sous sol et un prop de la
construction > dissociation
Une fois qu’on a dit qui est prop, on doit dire qui doit être indemnisé en fonction des pertes.
- En matière immo (Art 553 à 555) : la terre est tjrs l’élément déterminant > prop
de la terre est le prop de tt ce qu’incorpore  perte de la prop du
constructeur MAIS ne veut pas dire qu’il ne doit pas indemniser = règlement de
compte
Quand il y a un contrat précaire pr celui a construit de jouir de la terre, l’accession ne joue
pas le temps du bail.
- Matière mobilière : principe de fonctionnement sont les mêmes, mais c’est plus
compliqué
Art 565 : « Le droit d'accession, quand il a pour objet deux choses mobilières appartenant à
deux maîtres différents, est entièrement subordonné aux principes de l'équité naturelle. »
 pas de règle : le juge doit faire comme bon lui semble
Le juge résonne en matière d’accessoire : se demande s’il y a une chose principale et une
chose accessoire > en fonction de la q°, il règle le pb de la prop MAIS doit indemnité
Le code donne ensuite quelques exemples pr résonner en valeur : la prop appartient à celui
qui apporté la chose qui avait la plus gde valeur
II. La preuve de la propriété
Question essentielle car pas de registre incarnant l’état de prop en temps réel
Par nature, la preuve de la prop est insaisissable.
Doit résonner de manière judiciaire > rapporter dans le cadre d’un procès : tjrs un conflits
entre un revendiquant qui s’estime prop et un possesseur
Par hypothèse, le revendiquant n’est jamais possesseur
2 types de conflits :
- Présence d’une dépossession récente
- Une cause de dépossession ancienne
Action en revendication est imprescriptible.
La publicité foncière n’est qu’informative > ne se demande pas si les actes sont valables 
rôle nulle en matière de prop
Droit lacunaire > les situations ne sont pas les même en matière immo et mobi
 Art 2276 fait que la plupart des gens vont arriver à se protéger > la circulation des
meubles est facilité
PB vient des immeubles.
Trois questions en matière de preuve :
 Quel est l’objet de la preuve ?
 Qui a le titre le plus convaincant ?
 Qui a la charge de la preuve ?
 C’est à celui qui afit en revendication de prouver qu’il est prop.
 le possesseur se contente de dire qu’il est possesseur > pas de preuve de prop à fournir
dans un 1er temps ; ce n’est que lorsque le revendiquant arrive à prouver qu’il a un titre de
prop ; doit prouver que malgré ce titre, c’est lui qui doit l’emporter
 Quels sont les moyens de preuve ?
 La preuve de la prop s’apporte par tt moyen > système de la preuve morale : le juge doit
s’expliquer une fois convaincue
 Doit tenir des comptes des titres d’acquisition
 Utilise des indices témoignant de qui se considère le plus généralement comme prop
 La possession joue un rôle par le biais ou non de la prescription acquisitive > tjrs
présomption de prop
 1et temps : le revendiquant agis vs un possesseur en place
Si la possession n’est pas contestée : le revendiquant devra apporter la preuve qu’il est prop
 Risque du doute : si le juge n’est pas convaincu a qui donne-t-il tord ? > au revendiquant
qui est débouté
Le revendiquant va essayer d’apporter un certain nb d’élément par lesquelles des titres
montrant qu’il a un droit de prop sur la chose > pb judiciaire complexe notamment quand il
utilise des modes d’acquisition dérivée
 Probation diabolique : peut remonter sur tous les titres sans être capable de démontrer
qc de ferme
On utilise en même temps les modes originaires : prescription acquisitive > met à l’abri du
doute
La preuve ne peut pas se faire simplement par des titres d’acquisitions dérivés, doit être
conforter par une acquisition originaire
 Hypothèse 1 : le juge n’est pas convaincu > refuse l’offre de preuve
 le requérant n’obtient pas la reco de sa prop et est débouté
 le possesseur reste dans les lieux MAIS n’est pas reco comme prop
La prescription acquisitive est un court-circuit probatoire.
 Hypothèse 2 : le juge est convaincu que le revendiquant à un droit à faire valoir
Inversion de la charge de la preuve : le possesseur doit montrer qu’il a un titre de prop
Le possesseur va apporter à son tour des éléments de prop.
Le juge vérifie le titre du possesseur :
- S’il ne lui convint pas > l’action en revendication fonctionne et le possesseur est
évince
- Le possesseur qui parait valable, se prévaut d’une situation dans laquelle il est
peut-être prop
 Juge est confronté à un revendiquant et un possesseur à faire valoir > rentre dans
une comparaison des titres compliquées et doit lequel est le meilleur  obligé de
trancher
Section 2 : le régime dérogatoire : la propriété collective
Elle était à peu près inexistante pr le code civil de 1804.
Ce refoulement tient à 2 choses au moins :
- Dans l’ancien droit, les situations de prop à plusieurs était fréquente OR le code
civil est un code de rupture avec l’ancien droit
- La prop est une invention du code civil OR la prop au sens étymologique est ce
qui est propre à qn
La prop est forcément indiv.
La prop collective est une hypothèse dans laquelle plusieurs pers sont ens prop d’une même
chose.
A contrario il n’y a pas de prop collective quand des personnes ont des droits différents sur
une chose : prop et locataire
 Comment cette situation, refusée par le c.civ, va s’introduire dans le régime de
droit civil ?
Certains exemples de prop collective sont restés dans le droit nouveau > recyclage de
situations de l’ancien droit
Ce qui a complètement subvertie le système de la prop indiv c’est le droit des successions.
Quand il y a un de cujus/défunt, qui était prop d’une maison, la prop passe à ses héritiers à
l’instant du décès > > fait intervenir la prop collective dans le régime et le fonctionnement du
droit civil
Dès lors les prop collectives ont eu tendance à se développer.
En 1804, le conjoint n’est pas héritier du défunt CAR le conjoint est protégé par le régime
matrimoniale (de communauté) > la succession est dévolue aux enfants
Les enfants du couple vont souvent rester en indivision jusqu’au moment du décès du
conjoint > indivision successorale s’est pérennisée
L’indivision est un cas particulier de prop collective et la figure la plus règlementée.
I. La diversité de la propriété collective
L’idée du c.civ est que tt indiv peut tout faire.
OR il y a des opérations qui excèdent les possibilités d’un seul indiv > doivent être fait à
plusieurs, car on a puissance manœuvrière plus forte.
Frein absolument au dvlpp > les Français font de bon artisan mais pas d’industriel
Ajd le barreau d’affaire français à 85% anglais ou américain
- On la retrouve dans le recyclage de l’ancien droit :
o Ancienne prop communale > art 542 du code civil : « Les biens
communaux sont ceux à la propriété ou au produit desquels les habitants
d'une ou plusieurs communes ont un droit acquis. »  des parcelles de
terrain appartient à la commune et donc à ses habitants > tendant à
disparait pr devenir les prop de la commune
o Introduction de la mitoyenneté > mur, faussé… appartiennent aux deux
prop des terrains voisins  même obligation d’entretien
o Ancien Art 644 règle le pb de copropriété : les murs porteur et le toit
appartienne à ts les prop des étages, et les frais dépendant de l’étage où
on se trouve
Des formes ont été maintenu et ne tombait sous le coup del ‘article 544.
- Il y. aussi des prop collectivités cachées > situation dans lesquelles on a
l’impression qu’il n’y a qu’une prop indiv mais en réalité il s’agit de prop collective
caché dans une fiction :
o Communauté matrimoniale, d’acquêt : masse commune appartenant ax
deux époux
o Capital social dans les sociétés : La personnalité moral des sociétés est un
cache qui dissimule l’ens des sociétés > tech qui permet à plusieurs pers de
faire les choses ens ; dans le contrat de société même avec une personne
moral on a un capital qui appartient au société
Ex : associé apporte un immeuble, société cesse de fonctionner, l’associé le reprend
- La propriété publique : tt ce qui appartient à l’Etat / collectivité territoriale
appartient aux français / contribuable > rationalisé pr leur gestion
 Les prop collectives nées de besoin
Ex modern :
- Dvlpp du statut du navire, plusieurs armateurs achètent un navire qui possèdent
des quira en tant que quirateur
- Les fonds d’investissement dans le capitalisme financier > géré par une société de
gestion qui fait le lien entre tous les apporteurs
- Les organismes de placement collectif en valeur mobilière
 La copropriété des immeubles bâti
Succède à l’art 644
Dès qu’on a des maisons d’habitation ou immeuble d’habitation, il y a probablement un
statut de copropriété
Statut organisé par une loi 1965, modif en 1995, et objet d’une réforme par une ordonnance
de 2019.
C’est qc d’unique en Fr dans la mesure tout lot de copropriété est composé de 2 parties
complètement hétérogène :
- Partie privative > fait ce qu’on veut au titre de l’art 554, lib de jouissance
- Cote part des parties communes > représente exactement la proportion égale à la
proportion de la partie privative  fraction du sol qui appartient
 il y a la fois du privatif et du commun > même dans la partie privative on subit des
contraintes, encore plus dans la partie commune
- Règlement de copropriété = contrat collectif élaboré par ceux qui se sont mis en
coprop > peut être amandé  fixe des contraintes pr les parties privées et le
mode d’utilisation des parties communes ; fixe les charges/contribution en
fonction de la position de la partie privative (escalier, ascenceur)
Ce règlement a une particularité : pr tous les coprop s’engagent à respecter le règlement de
copropriété MAIS il est aussi opposable au locataire
Système à trois étages pr la prise de décision : consiste dans le fait qu’utilement le pv de
décision appartient à l’AG de coprop
1. L’AG se réunit obligatoirement une fois par ans, éventuellement des Ass
spéciale > moyen compliqué qd bcp de prop
2. Le syndicat des coprop : grp de coprop qui met en œuvre les décisions
prises par l’AG et surveille l’immeuble
3. Structure pro > contrat avec un syndic : exécute les ordres du syndicat
La réalité est complément inversée : le syndic aux coprop comment faire, avec qui et quand >
agit comme le représentant de l’Etat
Ces prop collectivités sont toutes plus ou moins différentes. Difficile de dire en quoi consiste
la singularité de la prop collective
Ex : pendant logement le régime matrimonial a été considéré par les auteurs comme un
régime à ne pas explorer, le voyait comme une force d'indivision MAIS arrive le PACS qui
explique que les achats communs sont soumis à l’indivision ; le mariage met en place une
masse commune qui ne répond pas à l’indivision
Idée reçu chez les étudiants : la prop commune c’est l’indivision
II. L’archétype de la propriété collective : l’indivision
Devient une espèce de forme mineur de plus en plus règlementée en droit fr.
L’indivision ne rassemble pas toutes les prop collective. Elle est soumise à des règles
particulières.
Prop collectivité = situation dans laquelle plusieurs pers sont titulaire de droit de prop sur
une même chose ou sur un même ens de chose
 Spécificité de l’indivision : l’objet est indivis cad n’est pas juridiquement divisé
Ex : le défunt laisse deux studios jumeaux à ses deux enfants ; chacun possède les deux
studios
Si on doit sortir d’indivision, on doit effectuer un partage de l’objet indivis > diviser l’objet pr
que chacun puisse avoir des droits privatifs
Les prop dans la situation de l’indivision = indivisaire OU coïndivisaire
L’indivision est structure pressentie par le code civil mais pas réellement règlementée, à
cause des successions.
Ne sait pas comment régler un désaccord entre les coïndivisaires > élément de fragilisation
CAR doivent être d’accord
L’exp montre qu’avec l’indivision familiale, quand il s’agit des défunts ça fonctionne mais
dysfonctionne quand ils sont remplacés par leur enfant
= Art 815 (version 1804) : « Nul ne peut être contraint à demeurer dans l'indivision et le
partage peut toujours être provoqué, nonobstant prohibition et convention contraire »
 le partage peut être provoqué = disposition d’ordre public > ce qui s’impose à la volonté
des parties
 Division de manière que chaque indivisaire puisse avoir des droits de prop privatise
Si la chose est unique, on partage soit en vendant la maison et en répartissant les prix, soit
l’un des indivisaires rachète les parts.
Le partage est rendu par la question de l’unanimité > n’est pas destiné à perdurer
Certaines se sont quand même stabilisé dans le temps, notamment quand certains sont
confrontés à une situation du conjoint survivant.
Ccass a au fil du temps secrété une règlementation de l’indivision jusqu’au moment où on a
décidé de sortir de cette situation.
Loi de 31 déc. 1976 : règlemente l’indivision et fait entrer dans le c.civ > projet double :
- Réglementer les indivisions temporaires > art 815 et suivant
- Réglementer les indivision durable > convention d’indivision ; 1873 et suivant 
considéré que cela relevait d’une espèce de société
 Très satisfaisante
Réforme de 2006 : modif de la règlementation de l’indivision
- Jusqu’en 2006, le fonctionnement était unanimiste, les indivisaires devaient tjrs
être d’accord, le partage n’était pas tjrs possible même avec l’unanimité
- 2006 : dans certains cas l’indivision peut être gérer à la majorité des 2 tiers >
fonction majoritaire
 Indivision se rapproche d’une société sans personnalité morale

A. Situation juridique précaire


Peut s’arrêter assez facilement par le partage.
1. L’entrée en indivision
a. L’indivision accidentelle
2 hypothèses :
- Le décès > met les héritiers à la place du prop, et donc sont ens prop du
patrimoine = indivision successorale
 n’en sort que par la partage de la succession
- La masse commune du mariage : met tous les acquêts du mariage > reflète
l’enrichissement du couple pendant le mariage
 Lors du divorce, la masse commune devient à une masse indivis = l’indivision post
communautaire
Loi Nacquet > 1810-1884 = plus de divorce
Attention dans un régime de séparation de bien, il n’y a pas de masse commune
b. L’indivision voulu
Se développe de 2 façons différentes :
- Achat à plusieurs d’un objet > objectif : pv acheter inaccessible tout seul  régi
par convention (Art 1873)
Art 1873-2 : « Les coïndivisaires, s'ils y consentent tous, peuvent convenir de
demeurer dans l'indivision. »
Former pr 5ans & possibilité de renouveler par tranche > pendant cette période, il
n’y pas de partage possible
+ possibilité d’avoir des conventions sans limitations de durée > demander la fin à
n’importe quel moment sauf abus
- Indivision accidentelle qui se pérennise
2. La fin de l’indivision
La sortie de l’indivision est unique = partage
Le partage judiciaire est possible lorsque le partage amiable n’est plus possible à cause du
conflit
 Décision unilatérale de n’importe quel indivisaire > tjrs une affaire de volonté
Se partage n’est plus tout à fait le même depuis 1804.
MAIS atténuation 815 al 1 « à moins qu'il n'y ait été sursis par jugement ou convention. »
Hypothèse du sursis par jugement : juge pense que cela porterait atteinte à un intérêt éco >
demande de rester dans l’indivision car trop de risque à en sortir dans une forme de brutalité
Le partage n’est pas un acte facile sauf s’il est prévu depuis le début.
Le partage c’est la transformation de droit indivis en des droits privatif.
Cette possibilité de demander le partage est ceux qui illustre le mieux la précarité de
l’indivision
Le législateur ne veut pas d’institution trop longue.
Cette précarité est aggravée par l’analyse du phénomène du partage : opération éco,
contractuelle
Deux mouv successifs :
- Cessent de partager des droits
- Reçoivent des droits privatifs et pleine prop du lot attribué
Sortie totale ou partielle :
- Un individu sort de l’indivision
- OU un bien sort de la masse
Partage totale quand toute la masse est partagée. Partille quand la masse survie avec un
certain nb d’indivisaire soit sur certains bien de seulement.
 Chacun doit recevoir une part qui lui convient > le partage doit être une opération
équilibrée en son instant, des dettes peuvent ne pas être rendu dans des cas particuliers où
la valeur change dans le temps
Peut avoir une complexité propre au copartageant.
3. La nature de l’opération de partage
 A quel moment l’entrée en prop privative à lieu ?
Dépend de l’analyse du partage :
- Partage déclarative = rétroactif > l’indivision n’a jamais existé
Hypothèse Successoral : des droits nés du décès
- Partage constitutif de droit = devient prop au moment où le partage à lieu
 Hypothèse d’un partage constitutif : Peut-on imaginer le partage comme un échange ?
Échanger des droits qu’on ne veut pas, contre des droits qu’on veut > peut se retrouver dans
des prop privatives OUI Si l’échange a pr objet des droits de même valeur
MAIS Depuis 1804, il y a l’art 883 : « Chaque cohéritier est censé avoir succédé seul et
immédiatement à tous les effets compris dans son lot, ou à lui échus sur licitation, et n'avoir
jamais eu la propriété des autres effets de la succession. »
A est prop de l’appartement A et B est prop de B > le partage est une opération déclarative,
en déclarant les droits privatifs issu du décès
 Vaut pr toutes les indivisions = déclarative > fiction de droit qui existait depuis le décès
La prop individuelle du défunt a été suivi par la prop indivis puis par la prop privative
successoraux MAIS sur le plan juridique on gomme la partie indivis
815 et 883 témoignent de la haine du code civil pr l’indivision
PB : il faut essayer d’expliquer le partage en tenant compte que les copartageants étaient
prop depuis le décès
Pourrait simple dire que c’est une fiction du droit qui ne s’explique pas.
Position du prof : l’effet déclaratif qui ne serait pas une fiction
- A l’instant du décès, les héritiers sont devenus en même temps prop de
l’immeuble et du portefeuille monétaire
- L’analyse par l’échange est facile à concevoir : transfert des droits pr obtenir ce
qu’on veut
- On va raisonner en partant de ce qu’est l’indivision : prop collective sur le même
bien > au lieu que chacun donne des parties de droit, chacun va renoncer aux
droits qu’il ne veut pas AINSI l’un était prop de l’immeuble depuis le décès, l’autre
le portefeuille monétaire > constat qui existait depuis l’origine
L’effet déclaratif pourrait avoir des csq catastrophiques :
Depuis 1976, on reprend une idée de la JP : ts les actes qui ont lieu pendant l’indivision sont
considérés comme valable SINON tous les actes seraient annulés
 l’effet déclaratif se combine à la stabilisation de tous les actes effectués
On a organisé l’indivision sur un fond de déni > le droit fr ne veut pas la prop indiv
Contradiction fondamentale dont on n’est jamais : c’est quoi l’indivision
En 1976, on a des articles qui se réfère à une dimension individualiste et collectiviste
L’esprit individualiste est une survivance de l’état d’esprit de 1804 : voulu troucer l’existence
d’une prop privative dans la prop collective > chaque indivisaire est prop de sa cote part
(usus, fructus et abusus) au nom de l’art 544
L’esprit collectif renvoie à l’intérêt commun de l’indivision à persister
B. Situation juridique pauvrement organisée
La loi de 1976 a voulu donner une activité dynamique à l’indivision en faisant en sorte
qu’elles ne sont pas trop fragiles : organiser l’intérêt collectif de l’indivision à persister
- Droit particuliers
- Droit collectif pr éviter la fraction > ajd les conventions d’indivisions peuvent
interdire le partage ou bien le juge peut refuser
A cote des décisions qui donner un profit patro à chaque indivisaire, d’autres dispositions
tentent de maintenir l’indivision dans le temps
 tendance collectif tend à gagner du terrain
MAIS les droits indiv résistent
1. Les droits individuels des indivisaires
Ce sont des droits paradoxaux
Il n’y a aucune prop individuelle MAIS on a organisé l’indivision autour de l’idée de « cote
part » (= parti de l’indivision apparentant à un indivisaire), un indivisaire est prop de sa cote
part
Cette prop se manifeste pas des droits de jouissance et disposition.
a. Le droit de jouir de la cote part
La jouissance de la cote part = un titre de prop qui ouvre la possibilité de profiter de tous les
biens indivis
 chaque indivisaire peut profiter de tous les biens indis
Art 815-9 al 1 : « Chaque indivisaire peut user et jouir des biens indivis conformément à leur
destination, dans la mesure compatible avec le droit des autres indivisaires et avec l'effet des
actes régulièrement passés au cours de l'indivision. »
L’essentiel est que l’usage est accepté par tous > usage conforme avec la destination
« A défaut d'accord entre les intéressés, l'exercice de ce droit est réglé, à titre provisoire, par
le président du tribunal. »
 en justice on peut obtenir une détermination des modes de jouissance qui conviennet à
tout le monde = répartition judiciaire des utilités
Csq peut être redevable d’une indemnité : Art 815-9 al 3 « L'indivisaire qui use ou jouit
privativement de la chose indivise est, sauf convention contraire, redevable d'une
indemnité. »
 Usus d’un certain nb de bien
b. Le fructus de la cote part
Question des profits créer par les biens de l’indivision
 A qui vont les profits ?
Hypothèse d’un immeuble d’habitation loué :
 Réponse juridique logique : l’immeuble sera attribué un jour à un indivisaire > logique de
dire que l’effet déclaratif du partage permet d’attribué les fruits à cet indivisaire  mettre en
réserve ces loyers
Art 815-10 : « Les fruits et les revenus des biens indivis accroissent à l'indivision, à défaut de
partage provisionnel ou de tout autre accord établissant la jouissance divise. »
S’il n’y a pas une entente sur ce que l’immeuble va devenir, les fruits et revenus accroissent à
l’indivision > l’ens des indivisaires qui en profitent
 Solution très favorable à la masse indivis CAR elle va être alimenter en argent
Grâce à cet apport d’argent fraix, l’indivision va pv fonctionner et faire face aux charges sans
nécessité de demander aux indivisaires > autonome
Tt se passe comme si la masse, qui n’a pas la personnalité, avait un patrimoine spécifique
Cette appréhension du fructus peut aller plus loin.
Art 815-10 : peuvent prévoir que le fructus sera partagé en fonction du côte-part tous les
ans
Si on fait une division, il y a forcément un partage partiel
Si on ne fait pas de prévision, l’article 815-11 permet à tt indivisaire de demander sa part
indiv dans les bénéfices  si un indivisaire n’est pas riche et ne peut pas faire aux dépenses
auquel il est confronté, il pourrait être tenter de demander le partage
c. Le droit de disposer de la cote part
 Donner ou vendre sa cote part ?
Deux façons d’envisager cette cession :
 Un indivisaire peut vendre/donner sa côte
Possible de vendre ou donner l’objet abstrait qui incarne ces droits
 L’indivisaire cédant disparait de la masse, et l’acheteur rendre dans la masse indivis à sa
place > substitution parfaite
 tt a fait acceptable dans le principe
 très fréquent
 Un indivisaire peut céder sa cote part dans un bien particulier
Un indivisaire peut céder son ¼ de l’immeuble > scission des masses indivis
- Pr l’immeuble on a une substitution
 C’est une autre forme de vente
 Un indivisaire peut vendre la totalité de la masse ?
Il ne devrait pas pv vendre la totalité de son propre chef
 Peut-il décide de vendre un bien qui représente ¼ de la valeur ?
La vente n’est pas valable > cession irrégulière
CAR c’est que c’est une anticipation du partage
Difficulté : comment traiter ce genre de vente ?
Celui qui vend, soit la totalité ou bien, n’est pas prop du tout MAIS il est partiellement prop
et fait donc qc qui entre pr partie sans ses prérogatives
1ER TEMPS : La Cass a au départ annulé la vente CAR la vente est une vente de la chose
d’autrui, or cela est nul (sinon expropriation)> abandonner cette nullité
2ÈME TEMPS : suffire d’attendre la partage pr savoir si le bien est mis dans le lot du vendre
- Si oui, la vente est efficace
I. - Si non, la vente est inopposable aux autres indivisaires
 Solution intenable : prêtait à de sfraudes trop facile (faire exprès de ne pas mettre le bien
dans le lot du vendre)
3ème temps : Cass considère que dns cette hypothèse, la vente est scindée en 2
- Validée pr la cote part du prop
- Pr tt le reste, on attendra le partage PR savoir s’il y a opposabilité ou non
 Situation infernale pr l’acheteur
MAIS en réalité, si on réfléchit il n’y a pas de solution satisfaisante : soit on annule sur la
totalité mais quand de fondement, soit on validité pour la cote part du vendeur et attend le
partage
 Pourquoi on peut critiquer cette dernière solution ?
Crée une nouvelle indivision pr l’immeuble + fait entrer un étranger
OR tt le régime de la vente dans l’indivision est organisée autour de l’idée qu’aucun tiers ne
peut entrer par effraction dans l’indivision
 il y a dans l’indivision une technique de défense contre les tiers = droit de préemption des
coindivisaire
On sait qu’un indivisaire a le droit de vendre ¼ de ses biens, mais pr les autres indivisaires
c’est qc de dangereux (les relations peuvent être horrible)
Art 815-14 : l’indivisaire doit notifier à tous les autres ses intentions > les autres vont réagir à
cette notification et déclarer qu’il n’accepte pas la vente, en csq de quoi c’est eux qui
achèteront
 Doivent déclarer et avoir l’argent
Si le droit de préemption joue, le tiers est évincé
Si personne ne décide préempter, le tiers peut entrer dans l’indivision
Le droit de préemption ne joue pas en cas de vente de la totalité de la masse, et donc illicite.
La Cass n’a jamais trouvé le moyen pr gérer cette hypothèse, aucune solution satisfaisante
 L’indivision est corps étranger dans la conception de la prop > Le pb est qu’on a conçu
l’indivision sur un modèle tendant à se rapprocher de la prop indiv
d. Les tiers peuvent saisir une cote part ?
 Qd un indivisaire est endetté, possible de saisir sa cote part ?
Qd un débiteur ne payer pas ce qu’il doit à son créancier, ce dernier doit le mettre en
demeure de payer. La formalité étant faite, tt créancier peut saisir les biens de son débiteur.
Les procédures civiles d’exécutions (les saisies) vont permettre de saisir tous les biens de tte
sorte (immo, mobi, sur salaire, sur compte en banque)
 procédure ad hoc
 Est-ce que le créancier peut saisir une cote part d’indivision ?
Ca serait logique puisqu’il d’un bien qui s’apparente à un objet de prop de la part de
l’indivisaire
OR l’invidision peut se défendre des tiers (droit de préemption)
MAIS la réponse est non = art 815-17 : a divisé la question de la saisie en deux hypothèse
différentes
 Le créancier de l’indivision
Les créanciers qui auraient pu agir sur les indivis avant l’entrée en indivision > ex les
créanciers du défunt avant la succession
Les créanciers qui ont avancé de l’argent pr que l’indivision puisse se maintenir dans le
temps > fournisseur pas payé qui ont accepté de faire crédit
 pr ces créanciers de l’indivision :
- Ils peuvent saisir n’importe quel bien indivis. De tte façon, s’ils ne déligentent
pas de saisi, au moment du partage ils ont un droit préférentiel pr se faire payer
 ‘L’indivision forme un patrimoine à elle seule, et peut être débitrice

 Des créanciers d’un indivisaire


Peuvent saisir ses biens, s’il en a.
Si la cote part est vraiment un objet de prop, ça serait possible
MAIS les créanciers d’un indivisaire ne peuvent pas saisir la côte part CAR s’ils le faisaient ça
leur permettrait de rentrer dans l’indivision sans qu’elle est pu se défendre
En revanche, ils peuvent provoquer le partage au nom du débiteur > le créancier peut
rentrer dans le patrimoine du débiteur et user d’un droit pr se faire payer
 action oblique = permet à un créancier d’entrer dans le patrimoine d’un débiteur
secondaire (débiteur de son débiteur)
Bilan : Cet objet de prop fonctionne avec une prérogative indiv mais protégé des tiers. La
masse est autonome
4. La gestion collective de l’indivision
= ens des règles en faveur du maintien de l’indivision dans le temps
 apparaissent d’abord en 1976, et depuis 2006 la gestion est bcp plus facile qu’elle n’était
au départ
Des indivisions tendent à ressembler à celle des sociétés
- 1er trait : on ne raisonne plus en termes d’unanimité mais de majorité > casse
pate de l’indivision  les réfractaires ne tiennent plus l’indivision sous leur
menace
Qd on raisonne à la majorité, il y a des gens qui sont hostiles à une décision et qui sont
obligés de les assumer.
- 2ème trait : le rôle du juge
Classique le juge n’avait aucun pv de contrainte dans l’indivision
Depuis 1976 et les lois successions ont donné de plus en plus de pv au juge, de manière à lui
permettre d’obligé les indivisaires récalcitrants > régulateur de l’indivision
Intérêt commun de l’indivision = rester tel quel
Pendant longtemps l’intervention du juge était taboue, il entrait dans l’intime (droit de la
famille) qu’en cas d’excès
 les communautés s’organisaient comme elles voulaient : famille, indivision
Le fait de faire entrer le juge traduit une transfo de son office : était le juge de l’excès, est ajd
un juge de la conduite quotidienne
La loi de 1976 a suivi la diversité des actes, et cherché comment on pouvait exécuter ses
actes (conservatoire, adm, de dispositions > du plus souple au plus exigeant)
- Les actes conservatoires sont absolument nécessaire > n’importe qui peut les
faires car c’est dans l’intérêt de tous
- Les actes adm sont utile > très important de dire qui peut les faire et à qui les
opposer
- Les actes de disposition sont très important > exige le quota de vente le plus
important
Pr les actes conservateurs, protecteur de la matérialité des biens (d’entretien ; pas
forcément urgent), l’article 815-2 donne une solution légitime : chacun des indivisaires peut
faire un acte conservatoire.
 peut utiliser les fonds de l’indivision pr le faire
Pr les actes d’adm°, choix de gestion non décisif (conclure un bail), l’article 815-3 (réformé
par la loi du 23 juin 2006) est passé brutalement a une solution qui n’était pas évidente : ts
les actes d’adm° peut être effectué au 2/3 des côtes part > suffit d’être majoritaire
A la même majorité des 2/3, la loi de 2006 permet que les indivisaires nomment un gérant >
qc d’extrêmement souple quant à la gestion CAR le gérant va gérer par son propre initiative
La JP avait admis qu’on puisse nommer un gérant à l’unanimité et que qd un indivisaire
prenait la gestion, il était compris comme un gérant de fait
Le gérant étant un mandataire, il peut être révoqué ad mutom (sur un coup de tête) >
mandat est le seul acte qui ne s’inscrit jamais dans la durée (si c’est abusif ils payeront des d-
i)
 Cette institution a ce qui permis le mieux de faire perdurer l’indivision
Pr les actes de dispositions, on ne peut disposer des biens de l’indivision qu’à l’unanimité
MAIS 2 dérogations :
- Si une indivision est endettée : une majorité des 2/3 peut décider de vendre les
meubles indivis pr payer l’endettement
- Art 815-5-1 : fait intervenir un notaire > autorise une majorité des 2/3 de vendre
un immeuble
L’unanimité se trouve pr les actes des plus graves :
- Les ventes hors procédure art 815-5-1
- La signature de baux avec facultés de renouvellement
 Transformation à peu près complète

Chapitre 2 : Les droits réels


Un prop conçoit à un prop de droit réel une jouissance d’une utilité de sa chose dans un
temps
 Concession par le prop de tel ou tel utilité de la chose > exclusive
Les utilités de la chose une fois transmissent, les prop ne les retrouvent pas durant le délai
Ex : les usufruits > transmet usage et fruit ; ne transmet pas l’abusus (disposer)
Quand il y a un décès avec un conjoint survivant, il reçoit ds droirs en usufruit
- La notion de droit réel
- Le cas particulier le plus important : l’usufruit
I. La notion de droit réel sur la chose d’autrui
= construction obligationnelle : un prop qui est obligé envers un créancier
Relation juridique avec trois éléments :
- Une chose approprié par un prop > il subit le droit réel, il est le débiteur est le
sujet passif
 le prop perd l’utilité de la chose
 si vend sa chose, l’acheteur/donateur serait tenu du même droit réel
- Le titulaire du droit réel (le sujet actif) : bénéfice de la concession de l’utilité
- Les utilités de la chose qui sont concédé : les éléments de jouissance que l’on
accorde au titulaire > peut être réduite ou extensive
 Utilité extensive
Ex de l’emphytéose (bail emphytéotique) : droit réel qui consiste à octroyer un terrain
agricole pr une très longue durée (18-99ans), bail à titre gratuit, le titulaire doit alors
améliorer le sol
 Figure ajd dans le code rural ; la vocation culturale à disparu
On a des sous-produits sui se dvlpp : bail de construction, à réhabilitation
 le prop n’a presque plus rien
Ex de l’usufruit : permet à l’usufruiter de choisir d’une chose de façon extensive, au droit
d’utiliser la chose à sa convenance ; seule limite est qu’il doit sauv la chose pr pv la restituer
à la fin du délai
 Nu-propriétaire > plus d’attribution de l’art 544
Sous usufruit :
- Droit d’usage : la jouissance et le droit au fruit sont limité > pas le droit d’utiliser
la chose comme il l’entend ; tirer profit pr ses besoins ou ceux de sa famille 
l’usager à moins
- Droit d’habitation : usus sans le fructus > jouir sans tirer des fruits (ne peut pas
donner en location) 
Usufruitier est svt le conjoint survivant > attribution successorale
Jean Carbonnier : « l’usufruitière, ces vieilles dames au moins des
 Utilité réduite :
- Droit de superficie : dissociation de la surface et du tréfond > le superficiaire a un
droit sur la surface, il reste prop de ce qu’il construit ; le tréfoncier a un droit sur
le tréfond
- Droit sur la valeur, sureté réelle : hypothèque, gage (chose mobilière et
corporelle); attisement (incorporelle) > accorde un privilège sur la valeur de la
chose ; titulaire payé en priorité si vente forcée
- Droit de rétention : attribue un droit de rétention pr un artisan qui n’est pas payé ;
pas de restitution tant que la créance n’est résolue
 Jamais de partage dans les droits réels : pas de cumul d’utilisation
Ces droits réels n’ont pas été défini par la loi.
La doctrine a élaboré la qualification à partir des exemples du code et de la JP
Scission dans la doctrine entre ceux qui considèrent que la prop est un droit réel, et ceux qui
la limite aux droits réels sur la chose d’autrui
Prof pris parti de dire : ce qui fait la notion de droit réel est la structuration obligationnelle
avec un débiteur et un créancier  exclu la prop
Droit réel : prop subi des empiètements sur ses droits, mais le titulaire en a le droit
Usufruiter a un droit direct sur la chose VS le locataire n’a qu’un droit perso, aucune utilité
sur la chose concédée
 différences entre les contrats débouvant sur des droits perso et ceux débouchant sur des
droits réels
Deux sources à un droit réel :
- Le contrat : le prop concède une utilité, le titulaire paye une indemnité
- La loi : exception pr un type d’usufruit, celui par l’effet de la loi notamment en
matière successorale (conjoint survivant reçoit tt ou partie l’usufruit de la
succession) ou droit de rétention
A cote de la structure obligationnelle, on retrouve 3 autres points commun
- Opposabilité : le domaine réel se distingue par le fait que l’opposabilité est tjrs
organisée dans ses conditions
o En matière immo : ts les droits réels doivent être publié au service des
hypothèques > opposable au tier que si pub°
o En matière mobi : opposabilité aux tiers seulement si remise en main
propre
- Cession (à titre onéreux, vente, ou à titre gratuit, donation) : qd une chose est
cédée, le droit réel se maintien de plein droit = droit de suite > doit organiser une
purge pr éteindre conventionnellement le droit réel
le prêt débouche sur un droit perso
- Tous les droits réels sont temporaires = précaire: pr que la prop soit perpétuelle il
faut logiquement que les droits réels soient temporaires, sinon on aurait enlevé
de la chose une utilité qui ne reviendra jamais
a. Si on conçoit un usufruit et qu’on décide qu’il est perpétuel : le prop ne
retrouverait jamais la jouissance de son immeuble > donc limité à 30ans pr
les personnes morales ; limité à la propre vie de la personne privée
Exception :
- Qd crée de biens différents : superficie définitive > un prop du sol et un prop du
tréfond qui sont séparés (ex : qd il y a une falaise, avec une cave troglodyte)
II. L’archétype des droits réel: l’usufruit
= droit réel le plus important (intervient le plus svt) ; ts les autres se manifestent de temps
Usufruit = art 578 : « L'usufruit est le droit de jouir des choses dont un autre a la propriété,
comme le propriétaire lui-même, mais à la charge d'en conserver la substance. »
Comparaison avec l’art 544 définissant la prop (« La propriété est le droit de jouir et disposer
des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par
les lois ou par les règlements. »)
Dans leur conception ces articles se répondent :
- Le prop peut jouir (profiter matériellement) et disposer (changer structure juridique)
 Usufruit est une jouissance sans disposition CAR doit restituer la chose
- Le prop peut le faire de la manière la plus absolue
 Usufruite ne peut jouir de la chose que comme le prop lui-même > pas les pleins
pv sur la chose  doit se conformer à l’utilisation du prop = aucun absolutisme
- Limite = : usage prohibé
 Limite de l’usufruit : en conserver la substance de la chose > ne peut pas
détruire/vendre même qu’il doit respecter la destination la chose (la façon dont elle
était utilisée)
Tant que durera l’usufruit, c’est le titulaire qui aura l’essentiel des pouvoirs concrets sur la
chose > droit très déséquilibré
Le prop n’a pas perdu la disposition, mais dans les faits personnes ne voudraient d’un bien
avec usufruiter qui a tous les usages de la chose > prop invendable
- En réalité l’usufruiter prélève tt le potentiel de la chose
- Rien ne reste au prop = nu-propriétaire
« Usufruit est une sorte de quasi prop » > prof trouve cela choquant ; l’usufruite ne dispose
pas de la chose, et il doit la respecter pr pv la restituer > différence fon
Usufruit est un droit déséquilibré
 Pourquoi il y a ce déséquilibre ?
Réponse vient de l’histoire de l’usufruit
Depuis le droit romain : L’usufruit a été conçu comme une façon de protéger le conjoint
survivant, il doit pv vivre dans le même cadre sans être troubler par la succession > donner
un cadre matériel d’épanouissement jusqu’au décès  si cette période est très longue cela
peut créer des tensions avec les nus-propriétaires
A. Les caractéristiques de l’usufruit
 Pourquoi est-il si important ?
L’usufruit est le seul droit réel qui peut s’appliquer à tous les biens pouvant se trouver dans
un patrimoine (meuble/immeuble ; corporel/incorporel) = droit réel universel
CAR la finalité histo de l’usufruit est la protection du conjoint survivant il faut qu’il puisse
s’appliquer sans les biens successoraux
 oblige à des accommodements, à parler d’usufruit dans des cas pas évidents
Ex les biens consomptible (biens qui se consomment par le premier usage ; alimentaire,
l’argent) : art 587 évoque cette situation comme une quasi-usufruit, permet un usage
destructeur MAIS on lui demande d’en restituer d’autres de même espère ou leur contre-
valeur
 le quasi-usufruit se retrouve dans ts un cadre d’hypothèses > a inventé des formes
d’usufruit sur mesure
Ex les actions boursières : permet de vendre à condition d’en racheter d’autres > remploi 
doit rendre l’état du portefeuille
 L’usufruit est le seul droit réel qui se forme à la fois par la loi et par la volonté des
parties
Tout le monde a le sentiment que l’usufruit est celui légal pr le conjoint survivant
Prof : situation anormale CAR la France est un pays qui a la fois un régime successorale et
matrimoniale (époux ont des relations entre eux) OR 95% des époux sont unis par un régime
de communauté ; 2 types de biens :
- Masse commune avec ts les biens acquis pendant le mariage
- Des biens propres aux époux (prop avant le mariage, ou reçu par
succession/donation)
En cas de décès on coupe la masse en 2 : le conjoint reçoit une demi-masse
commune (moitié des enrichissement) et conserve ses biens propres ; le reste est donné aux
héritiers
Si on donne des droits en pleine prop ou en usufruit (ex ¼), ça veut dire qu’on donne bien
plus au conjoint survivant bien plus que sa part.
Si les enfants ne sont pas les enfants du couple mais du défunt ; si le conjoint se remarie > le
droit des successions échappent au héritier
Ces deux régimes gagnent à être maintenu séparé ; on tente des droits successoraux au
conjoint survivant, lèse les héritiers

Bien propre Masse commune Bien propre


(Mari 1) mariage femme
Remariage
De la
femme
Bien propre Masse commune Bien propre
mariage femme
(Mari 2)
(comporte la
part venu du
mari 1

PB : si la femme décède cette fois en première, les héritiers du


mari 1 ne retrouveront pas la part qu’il leur ai du dans sa totalité,
car le mari 2 en récupérait en une partie en usufruit

Il ne faut pas oublier qu’il y des usufruits conventionnels > se forme par contrat ou leg
 L’usufruit reste très longtemps en usage
Quand il s’applique à des pers physiques, il est viager > dure tte la vie de l’usufruit et ne
s’éteint qu’avec son décès
 L’usufruit a tjrs de l’intérêt : intervient très fréquemment dans les montages
(sociétaux, successoraux et fiscaux) que les parties font
- Les montages patrimoniaux : permet de faire des donations avantageuses
Ex : donations des parents aux enfants avec une taxation max de 40% (entre
étrangers c’est 60%) ; ils peuvent faire un démembrement conserver l’usufruit et
donner la nu-propriétaire aux enfants, l’adm° fiscale considère que c’est 10% par
tranche de 10ans, aboutit à une baisse de la taxation
- Les montages fiscales : démembrement immobilier ; le prop ne paye pas l’impôt sur
la solidarité de la fortune car c’est un nu prop, l’usufruiter en ayant l’utilité le payera ;
en le faisant au prop ‘une asso, cette dernière ne payera pas l’ISF car les asso ne sont
pas soumis à cet impôts
o L’usufruit n’est pas dépassé
B. Les droits et obligations des parties
1. Les droits et obligations de l’usufruiter
Il a l’essentiel des droits : peut utiliser la chose à sa convenance tant qu’il ne la détruit pas ;
il peut la louer pr en tirer des revenus
Il ne peut pas vendre la chose MAIS peut la céder à qn (sauf si c’est déclarer incessible par la
loi ou la convention)
- Si temporaire, l’usufruit s’éteindra pr la durée restant à courir compris dans la
convention
- Si viager, continue de dépendre de la durée de vie du cédant
Il n’a objectivement pas bcp d’obligations : se limite à être capable de rendre la chose à la fin
de l’usufruit > assurer la conservation de la chose
Le code dit quand même : « doit jouir de la chose en personne raisonnable » > standard =
notion dont les contours ne sont pas fixés, appartiendra au juge de dire ce qui est
raisonnable > notion à contenu variable
Le nu propriétaire pourrait faire des objections si la chose est utilisée de manière abusive
+ doit entretenir la chose : payer les impôts qui incombent, doit effectuer les dépenses
d’entretien de la chose, du quotidien (pas les dépenses de structure)
L’art 606 donne une déf° des dépenses de structure mais est très daté > besoin d’être adpaté
« Les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des
poutres et des couvertures entières.
Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier.
Toutes les autres réparations sont d'entretien. »
o Énumération limitative des réparations de structure qui incombent au nu prop
Exemples de dépenses de structure : changer une chaudière
o L’usufruitier a bcp de pv et peu d’obligations
2. Les droits et obligations du nu-propriétaire
On trouve peu de droits pr le nu-prop car tt l’intérêt de la chose est entre les mains de
l’usufruitier.
 Correspond plus à une charge
Il n’a pas de droits du pdv de la jouissance. Il peut disposer de la chose = céder la chose.
MAIS il existe le droit de la suite l’usufruiter (l’usufruit continue de s’impliquer pr la chose)
 Qui pourrait être intéressé par une chose qui subi l’usufruit ?
Personne.
Il peut surveiller l’usufruitier : regarder s’il jouit en pers raisonnable > si tension, peut
assigner l’usufruiter constamment (le pousser à abandonner l’usufruit) ; peut faire des actes
conservatoire si la chose est délaissée et qu’il y a péril
Il a une obligation majeure : subir l’usufruiter et d’accepter de sa jouissance > art 599 al 1
« le prop ne peut pas son fait, ni de quelques manières que ce soit, nuire au droits de
l’usufruitier »
Le nu prop n’a rien donc s’il on lui demandait de faire les grosses réparations, avec quoi il
payerait les dépenses liées ?
Les grosses réparations incombent au nu prop, mais l’usufruitier ne peut pas en demeure
de le faire > blocage
L’usufruiter peut avancer l’argent, et déduire la somme au moment de la réparation MAIS lui
peut se retrouver dans l’incapacité de payer
De plus en plus admet l’usufruit que quand il y a filiation.
C. L’extinction de l’usufruit
Partie la plus compliquée : les textes sont mal fait
L’art 617 a évoqué les causes de manière globale, fait la liste des causes extinctions en a
oublié une
 Phénomène de l’extinction de l’usufruit :
Il y a tjrs la même erreur : les étudiants sont convaincus que quand l’usufruit s’éteint, il y a un
transfert automatique envers le prop qui retrouve la pleine prop > faux
L’usufruit s’est un droit réel : le prop a concéder tel ou tel utilité, en l’occurrence l’usus et le
fructus
En cas d’extinction, les utilités concédés ne le sont plus > l’usufruiter n’a plus aucun droit sur
la chose
Le nu prop avait l’interdiction d’utiliser les utilités, il retrouve la jouissance de ses biens car
la concession vient de s’éteindre > devient plein prop sans aucune transmission, il n’a rien
reçu, simplement sa prop n’est plus comprimée
 On parle d’élasticité de la prop
 Ce n’est pas un phénomène translatif
 1ère cause : Les différents modalités prévue par l’article 617
- La mort de l’usufruiter
- L’expiration du temps duquel il a été accordé
 ce sont deux causes entremêlés : l’usufruit s’éteint tjrs avec la mort de l’usufruitière
Hypothèse d’un usufruit conventionnel pr une certaine durée :
- Normalement : l’écoulement de la durée entraine l’extinction
 Qu’est-ce qu’il se passe si l’usufruiter décède avant ?
 L’usufruit est transmis à l’héritier ? l’usufruit s’éteint avec le décès ?
Solution : l’usufruit ne survit jamais au décès même s’il est temporaire = arrêt de 1933 > les
causes jouent cumulativement
Cette solution peut être contesté notamment quand il intervient dans des montages, et dans
lesquels on a payé pr un certain temps.  Peu logique
o L’usufruit est tjrs viager, même quand il est a duré déterminer, sauf quand le terme
convenu est inférieur à la vie de l’usufruitier
 2ème cause : la perte de la chose
Si la chose disparait, l’usufruit doit lui aussi disparaitre par voie de csq
MAIS plus complexe
L’usufruit se maintient toutes les fois où qu’il y a un reliquat à la disparition de la chose.
Spontanément quand on parle de perte, on imagine qu’elle est irrémédiable. Seulement la
plupart du temps, il y a un reste
Ex :
- Effondrement d’un bâtiment, l’usufruit se maintient sur le terrain
- Usufruit sur une obligation boursière, la société verse un intérêt à l’usufruitier, quand
le capital est remboursé mettant fin à l’obligation, l’usufruit se maintient sur le
reliquat cad sur la somme d’argent, il devient un quasi-usufruit qu’il doit alors
rembourser à l’extinction de l’usufruit
- Usufruit successorale qui porte sur une voiture, l’usufruiter a un accident qui détruit
totalement la voiture, il reste l’indemnité d’assurance, l’usufruit devient un quasi-
usufruit = subrogation réelle
La perte de la chose est une notion à prendre avec des pincettes quand il y a un reliquat
Cette solution est adoptée pr protéger le conjoint survivant
 3 causes (L’hypothèse la plus importante) = renonciation à l’usufruit
Art 622 : « Les créanciers de l'usufruitier peuvent faire annuler la renonciation qu'il aurait
faite à leur préjudice. »
 Abandon
2 analyses par l’adm° fiscale :
- La renonciation abdicative : abandon car pas besoin ; Renonciation n’emporte aucun
avantage pr le nu prop > aucune transmission entre l’usufruitier et le nu prop
- La renonciation translative : dicté par le désir de gratifier le nu prop > dans ce cas-là,
il faut taxer la transmission de l’usufruit

 4ème cause : La prescription extinctive


L’usufruit est un droit subjectif (relation entre 2 pers) OR ts sont soumis au phénomène de la
prescription extinctive (SAUF prop et servitude)
 Quand ?
- Négligence pendant une durée de 30ans = Art 617
REMARQUE : Normalement la prescription extinctive (non usage et non exo) a 5ans.
Se manifeste par le délaissement > état d’abandon à 2 issues :
- Dépérissement
- Le nu prop réinvestit de la chose en faisant les opérations nécessaires que
l’usufruitier ne fait plus
Au bout de 30ans, il y a extinction de l’usufruitier.
Remarque : il y a possibilité d’une prescription acquisitive de l’usufruit, faire des actes
d’usufruit
 5ème cause : la consolidation
N’intervient pas très svt.
617 : « Par la consolidation ou la réunion sur la même tête, des deux qualités d'usufruitier et
de propriétaire »
 Simultanéité des 2 qualités (usufruitier et prop) > pleine prop est censé se reformer par
extinction
Ex : décès d’un enfant usufruitier, l’usufruiter revient au parents qui étaient
Intérêt théorique assez grand :
II. Existent un certains nb d’hypothèses des regrp MAIS ce n’est pas une nécessité,
juste une possibilité d’opérer la consolidation
III. Ressemble à la confusion en droit civil des personnes
 6ème cause (absent de l’art 617) = abus de l’usufruit par l’usufruitier
Hypothèse d’un cmpt critiquable
= Art 618 > prend 2 exemples (pas limitatives
- Commet des dégradation sur la chose sans retour possible > faute de commission
- Laisse dépérir le bien > ex d’un immeuble pas entretenu, faute d’omission
 la restitution plus possible
 déchéance judiciaire de l’usufruit MAIS le juge peut simplement constater des fautes et
enjoindre l’usufruit à cesser son cmpt ou faire les actes nécessaires > affaire d’arbitrage entre
la survie de l’usufruit et l’intérêt du bien

Chapitre 3 Les servitudes


Situation particulière qui ne se retrouve qu’en matière de droit réel
= relation entre deux fonds de terre continue > droit à certaines utilité d’un terrain sur un
autre
Ex de la servitude d’enclave : détermine un chemin que le prop du fond enclaver puisse
emprunter pr sortir de chez lui
 Obligation à l’égard d’un fond
L’article 637 : « Une servitude est une charge imposée sur un héritage pour l'usage et l'utilité
d'un héritage appartenant à un autre propriétaire »
 Définition n’est pas absolument clair
Une charge > une obligation qui incombe à un terrain
 Harmonise
La servitude représente une obligation qui est tjrs limitée : ne peut jamais rendre impossible
la jouissance d’un fond > contrairement à l’usufruit
Servitude de passage, de vue (interdiction de construire quoi ce que qui empêche d’avoie
une vue, sur la mer)
Les servitudes sont perpétuelles comme la prop

TITRE 2nd : Les régimes spéciaux des biens


Devrait traiter 2 questions : division corporelle/incorporelle ; meuble/immeuble
N’évoquera que la distinction immeuble/immeuble

Chapitre 1 : le régime immobilier


Il y a qc de spécifique aux immeubles notamment les servitudes.
 Question du voisinage > quelles sont les interactions qui peuvent exister entre des
fonds différente
 La prescription acquisitive
 L’accession immobilière : la construction sur le terrain d’autrui
Section 1 : le voisinage
Le voisinage est un fait : les fonds de terre sont imbriqués > il peut y avoir des frictions liés au
voisinage, irrespect de la prop de l’autre
Tradi, la q° du voisinage était rural CAR on imaginait qu’il y avait moins de frictions en
matière urbaine.
Avec le dvlpp des villes on a vu apparaitre d’autres frictions > il y a bcp de frontières et
d’occasion d’avoir des conflits de voisinage
 Devenue une q° générale : bruit, odeur, empiètement
 1ère cause : délimitation de la prop
Hypothèse : un voisin qui pousse les limites > PB quand insuffisant marqué ou invisible
Ex : agriculteur qui pousse ses culturezs
 2ème cause : objective > des gens qui peuvent exo par leur simple existence une
contrainte sur votre vie perso
I. Les limites de la propriété
Pb essentiellement rural.
= empiètement refuse de respecter la prop
- Question du bornage
- Question des clôtures
A. Le bornage
Partout dans les champs on a des bornes, cad des masses de pierre qu’on plante dans le sol.
Quand on définit un terrain, achète un champ, ce dernier a des limites avec les bornes.
OR ces bornes sont fragiles, s’effacer naturellement ou être retirer.
Quand il y a un conflit, que le bornage a disparu (impossible de retrouver la travce) >
phénomène de fait acquis.
S’il y a le doute d’un empiètement, on peut judiciairement demander le bornage > art 646
« Tout propriétaire peut obliger son voisin au bornage de leurs propriétés contiguës. Le
bornage se fait à frais communs. »
Ce bornage a deux tech :
- Le bornage amiable > les deux prop en désaccord se mettent d’accord = procès
verbale d’abornement
 Marque matériellement le bornage
- Bornage contentieuse > action en justice en bornage (pas une action en
revendication car peut pas prouver l’empiètement volontairement, simplement le
doute des limites), action de fond de droit = déterminer les limites séparatives
- Action imprescriptible : à n’importe quel moment un voisin peut demander un
bornage > le juge doit trancher
B. Les clôtures
Dans le bornage, l’un des voisins en avait assez de voir l’autre mordre sur son terrain.
Ici, l’une des parties décide de se clôre, et marquer elle-même les limites de son terrain = art
647
« Tout propriétaire peut clore son héritage, sauf l'exception portée en l'article 682. »
 Doit retrouver une matérialité : mur, grillage, fil…
Méthode efficace : manifeste les limites et l’appropriation de qn qui ne veut pas
d’empiètement
Ces clôtures soulèvent des difficultés CAR provient d’une décision unilatérale
Il est possible qu’en créant une clôture de son propre fait, on soit amené à un conflit.
 Agit en bornage pr être certains des limites, c’est ensuite qu’on clôtura
2ème pb : svt la clôture va se faire à l’int du terrain de celui qui se clôt (pas sur la ligne
séparative), pr éviter tt discussion > difficile de trouver l’endroit, si remonte trop, on étend le
terrain de l’autre
Si posé sur la ligne séparative des fonds, elle est mitoyenne OR une clôture c’est cher
MAIS la clôture fini tjrs par être considéré comme mitoyenne.
2 pb :
- Question de l’entretien de la clôture > va finir par s’abimer et donc il faudra la refaire
> qui va payer ?
- Oubli que le mur est privatif, et utilisation du mur pr faire des plantations
 Présomption de mitoyenneté si le contraire ne ressort
Il existe des façons pr montrer que la clôture est privative
 Des interdictions ? Des limites générales ou droit de se clôre ?
Oui si existe une limite une servitude de passage > la clôture doit respecter la servitude (en
gros faire un trous)
Les clôtures empêchent le bétail de passer > interdit les barbelés dans le Mid West américain
pendant plusieurs siècles ; en France a longtemps existé
Les chasseurs ont le droit de suivre une bête et de violer son terrain > hostile au clôture
Pas une interdiction absolue mais dépend des moyens > théorie de l’abus de droit
Arrêt Clément Bayard, 3 août 1915 : façon de se clôre uniquement orienter dans la façon de
nuire le voisin
II. Les contraintes exercées par le voisinages
Plus difficile à supporter en fonction de la disposition des terrains > proximité emporte des
contraintes de voisinage
Même quand on sait chez soi, quand il n’y a pas de contestation sur les limites de la prop > le
voisinage exo sa pression à l’int des fonds
 Les limites de ce qu’un prop peut faire chez lui à cause du voisinage
 Faires des choses licites, mais entraine des troubles du voisinage > matière
hautement pb, bcp de conflit juridique
A. Les limites au prérogative du propriétaire
Art 544 : permet de jouir de la façon la plus absolue sa prop
MAIS on ne peut pas tt faire
1. Les limites spéciales
Il s’agit surtout de droit rural
= Question de distance
Envie de faire qc sur mon fond : des constructions, des plantations… Je peux les faire où je
veux ?
Non : il y a tte une règlementation
- Pr les constructions, les limites ne sont plus tt à fait perceptibles CAR ont été utile
tant qu’il n’y avait pas de permis de construire adm > AJD c’est l’adm communale
qui régule les constructions et peut s’opposer à une construction à tel ou tel
endroit
Principe peut construite où on veut sur un terrain constructible > possible jusqu’à la limite
mais risque d’empiètement
 Pendant longtemps la 3ème chambre civil, la JP était que tt empiètement emportait une
obligation de destruction si pas d’accord > position inflexible a eu pr effet de donner un
véritable droit de chantage
Réserve générale :
- Question de dangerosité et santé (usine, artisanale) > contrainte de s’écarter de la
limite séparative
- Où qu’on construit, il y une règlementation sur les fenêtres qu’on a le droit de
créer CAR ouverture sur le terraine > possibilité d’atteinte vie privée
- Proximité ? Pas le droit d’orienter le toit de manière à détourner les eaux de
pluies sur le terrain du voisin (680)

 Pr les plantations
On ne peut pas faire de plantation jusqu’au limite séparative > dépend des règles existantes
et usages locaux
 le code civil fait la courte échelle aux coutumes
Si constate que des plantations sont faites trop près > peut demander l’arrachage
MAIS si a bonne distance, mais que les plantations deviennent gênantes avec le temps
- Branche qui avance sur le terrain voisin > peut exiger de couper
- Les racines des plantations émergent chez le voisin > le prop qui les subit à tte
liberté pr les couper jusqu’à la limite séparative, mais ne peut pas les
empoisonner
 Droits imprescriptibles
2. Les limites générales
= principe juridique qui empêchent le prop de faire ce qu’il veut > tient à l’abus de droit
Question très importante CAR se retrouve dans ts les droits subjectifs
MAIS c’est en matière de droit des biens, que la théorie a été inventée.
L’abus de droit = fait d’utiliser une prérogative incontestable dans le seul de but de nuit à
autrui
- La prérogative est incontestable
- MAIS quand la souv est exo dans le but de nuire, intervient une limite et on peut
interdire de le faire
 plus une prérogative est forte, plus elle a besoin d’être limitée
 Art 4 DDHC : la lib consiste à pv faire tt ce qui ne nuit pas à autrui
Ex de l’arrêt Bayard témoigne de l’excessivité
Voir la JP pour comprendre tte la bassesse de l’homme.
Critère important : le prop ne doit trouver aucune avantage pr lui-même
L’absolutisme consiste à faire tt ce qui a un intérêt pr soi.
B. Les troubles du voisinage
C’est une question délicate : parfois le sentiment de voir le droit comme une matière qui dit
ce qui est autorisé et interdit
Avec les troubles du voisinage on a une pression supplémentaire : un prop fait qc dans son
intérêt, mais cela fini par nuire le voisin > aucune mauvaise intention et qui ne fait rien
d’interdit MAIS subi quand même une limitation à ses droits
 il n’y a pas d’abus de droit
 Dans quelle mesure faut-il supporter les nuisances du voisin (bruit, nuisance
olfactive…)
Le code civil n’a pas tranché CAR pas trouvé en 1804 de règlement général qui s’harmonise.
 la JP a du trancher et dire sur quel fondement elle pouvait trancher > repris un principe
qui consiste à articuler 2 positions :
- Accepte ce qu’on n’a pas raison d’interdire
- Interdit les situations excessives
 celui qui exerce des troubles étant dans une situation licite, il n’y a pas de raison à
l’empêcher si l’activité est normale
MAIS si l’activité devient anormale, il pourrait avoir un trouble du voisinage
 question casuistique > JP dans son état le plus fondamental : moral judiciaire qui est
réaliste
Art 651 : « La loi assujettit les propriétaires à différentes obligations l'un à l'égard de l'autre,
indépendamment de toute convention. »
 la situation des lieux (le voisinage) commande d’accepter certains choses
Si on considère que les gênes sont anormaux : responsabilité extra contractuel pr trouble
anormaux du voisinage
Elle ne va être centrée sur la réparation du préjudice MAIS principalement à tendre à la
régularisation de l’activité
Fondement de l’harmonisation (pas de texte spécifique) : la JP a énormément hésité > a
utilisé des fondements successifs
La Cass a appliqué l’abus de droit au trouble du voisinage MAIS du rapidement cessé, car le
prop considéré en tord ne faisait rien pr embêter le voisin
 lie l’Art 642 et 1240
- « Tt fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par
la faute duquel il est arrivé, à le réparer. » > fondateur de la responsabilité
délictuelle
- SAUF que les fautes sont éminent relative
Considère ajd PGD :
- Nul ne doit causer un trouble du voisinage
- Nul ne doit causer à autrui excédent les inconvénients normaux du voisinage
Cette question est de fait > largement abandonnée au pv souverain des juges de fond
Le « normal » est standard = notion vide en droit > pas prédéterminée
 Qu’est-ce que peut orienter l’anormalité du trouble ?
Gravité, lourdeur et régularité
 Gradation en fonction de la personne qui subit le trouble > subjectivité peut intervenir
MAIS la pré-occupation ne peut pas intervenir > l’occupation antérieure n’est pas un critère
pr refuser les troubles normales
o Ça sera tjrs une appréciation arbitraire

Section 2 : la prescription acquisitive des immeubles


Usucapion/prescription acquisitive = Le fait d’occuper un terrain pendant un certain peut
rendre le prop
 Devenir prop par l’usage
= 2258 : « La prescription acquisitive est un moyen d'acquérir un bien ou un droit par l'effet
de la possession sans que celui qui l'allègue soit obligé d'en rapporter un titre ou qu'on puisse
lui opposer l'exception déduite de la mauvaise foi »
 Quel bien ? > immobilier
 Quelle durée ?
La mauvaise foi c’est savoir qu’on n’est pas prop > si pouvait être invoqué, il y aurait rarement
des prescriptions acquisitives
L’usucapion existe pr les droits réels (usufruit) et les servitudes > un ptt peu théorique, se
voit a peu près jamais
Ce qui est important c’est d’abord la possession > c’est parce que le possesseur a l’air d’être
un prop, qu’il pourra devenir prop  le fait devient du droit
Art 2276 : « en fait de meuble la possession vaut titre »
 prof : c’est une erreur de le faire passer pr une prescription acquisitif car pas de durée
1ère difficulté Cette prescription est quand même paradoxale CAR la prop est un des seuls
droits subjectifs qui soient Imprescriptible (sens extinctif)
 Comment avoir une prescription acquisitive ?
2ème difficulté : on a une expropriation qui se fait à titre prop OR la prop est imprescriptible
> Art 545 « Nul ne peut être contraint de céder sa propriété, si ce n'est pour cause d'utilité
publique, et moyennant une juste et préalable indemnité. »
 pas d’expropriation privée & doit avoir une indemnité
o Le mode opérateur est particulier du pdv à la fois du prop qui le subi et du
côté du possesseur qui l’exo
Ce qui justifie la prescription acquisitive est une combinaison des deux :
- Le possesseur se comporte de manière positive comme un prop > laisse penser
au tiers qu’il est prop (acte de corpus)
- Le prop en titre est négligent, désinvesti sa prop sans rien faire
 Délai de 30ans
I. Les conditions communes à toutes les prescriptions
acquisitives
Elle est un mode d’acquisition originaire de la prop immobilière ou mobi, suppose une
possession prolongée > institution dans la durée
La prescription acquisitive ne concerne que la matière immo (prop, servituce…) car les
immeubles sont des ressources rares.
L’usucapion exige une possession de qualité :
- Vrai possession : corpus (acte de jouissance) & animus domini (les tiers sont
persuadés que les possesseurs sont des prop)
A contrario le simple détenteur n’est pas un prop > il ne possède pas pr lui-même,
même quand il exo des actes de corpus car il le fait dans l’intérêt du véritable prop
qui lui a confié la chose ( = locataire, usufruit…)
- Elle ne doit pas être vicié : pas de violence (si maintient), équivoque, la
discontinuité (rupture radicale) ou la clandestinité (ne comprend pas pr motif
Certains sont absolu en détruisant la possession ; d’autres relatifs sont tolérés s’ils
sont intervenus à un moment particulier ou dans des circonstances
- Indifférence vis-à-vis de la bonne foi > en réalité cela ne le concerne que de loin
car ce croit déjà prop, pourra lui servir de preuve
 doit durer 30ans
Prof : la prescription acquisitive est un petit peu un leurre, car 30ans c’est long
La prescription abrégée est conçue comme un mode de consolidation d’une prop
contestable.
II. Les deux facettes de l’institution
A. Prescription de droit commun (30ans)
Mode originel de la prescription acquisitive
1. La computation du délai
Computation = mode juridique pr dire calculer
Délai trentenaire qui s’impose au possesseur de mauvaise foi (sans titre de prop et est
conscience de cela)
L’article 2272 al1 qui le définit : « Le délai de prescription requis pour acquérir la propriété
immobilière est de trente ans. »
 Quand est-ce qu’il commence à courir ?
Théorie : le lendemain de la prise de la possession
Pratique : bcp plus compliqué CAR la prise de possession n’est pas entrée sur le terrain MAIS
le moment où les tiers ont compris qu’il y a un nouveau prop > flou
 il y aura tjrs des discussions possibles sur le point de départ
MAIS la délai est tellement vaste qu’on ne cherche pas à dater minutieusement le départ
Le point de départ sera déterminer en fonction de la preuve qu’on peut apporter sur
l’occupation (témoin et acte qui pourront faire la preuve à certains moments).
Il est rare qu’une pers puisse accomplir à elle seule le délai trentenaire > admet la jonction
des possessions pr éviter de fragiliser la prescription acquisitive
= art 2265 : « Pour compléter la prescription, on peut joindre à sa possession celle de son
auteur, de quelque manière qu'on lui ait succédé, soit à titre universel ou particulier, soit à
titre lucratif ou onéreux. »
 d’auteur à ayant-cause OU ayant droit > reçoit la maison du possesseur
 PB la prop n’est pas inscrit au service des hypothèques ; comment savoir qu’il y a
relation d’auteur et ayant-cause ?
CAR il considérait que la maison était la sienne, les enjeux étant minimum il n’y pas
d’intervention de notaire, les enfants sont juste restés là.
Si jamais l’enfant reste jusqu’à ses 20ans, s’en va et son père décède, revient et conteste que
le terrain n’est pas occupé après 10ans : pas de transfert CAR discontinuité de la possession
La prescription est susceptible d’accident > retrouve dans ttes les prescriptions et matières
 1ER ACCIDENT DU DÉLAI : l’interruption du délai
L’interruption est pr les juristes un accident qui abolit le mouvement commercer ; ex :
interruption de grossesse.
L’interruption d’une prescription casse le délai et le ramène à 0.
Les causes d’interruption :
- La perte de la possession
- L’intervention du légitime prop qui réclame devant les tribunaux (agit en
revendication)
- La reconnaissance par le possesseur de l’existence d’un légitime prop
MAIS l’article 2234 : « Le possesseur actuel qui prouve avoir possédé anciennement est
présumé avoir possédé dans le temps intermédiaire, sauf la preuve contraire. »
 Présomption (déplacement de la charge de la preuve par l’effet d’un texte) > A priori le
possesseur est le demandeur à la revendication de la prescription acquisitive
 2ÈME ACCIDENT : la suspension
= un accident de la durée qui produit des csq moindre, car le délai est arrêté mais pourra être
repris
Ex : suspension du contrat de travail pour une salariée enceinte
 Toutes les causes où le prop se trouve dans l’impossibilité de revendiquer son
droit/d’action
Ex : héritier mineur ignorant légitimement l’existence d’un terrain, empêchement du à la
force majeur (covid) > le délai de prescription est suspendu
 Des délais préfixes
Ne peuvent être interrompus ou suspendu > délai fixé une fois pour toute
Ex : en matière de prescription extinctive, le délai de 5ans qui peut être interrompu ou
suspendu MAIS il y a délai buttoir de 20ans.
Dans les faits, le délai de 30ans peut être excéder pour combler une durée de suspension ou
l’interruption .
 Comment concilier la nécessité d’oublié avec une durée suffisante pour oublier ?
Enjeu actuel.
2. Le mécanisme de la prescription
 Comment fonctionne la prescription ?
Normalement il suffit que 30ans passe et l’enregistrement du délai pr que la prescription soit
acquise.
En pratique plus compliqué :
- Revendication en procès > le juge ne peut pas suppléer le moyen de la prescription, il
faut que le moyen soit invoqué
- Même si on est au-delà du délai, le possesseur peut renoncer à la prescription
acquise > ne pas la demander voire la refuser
 Fonctionne ne plein droit ou doit être spécialement demander devant le juge ?
Logiquement si était de plein droit :le juge pourrait la relever d’office et on ne pourrait pas la
refuser.
En tout cas ce qui est certain est que quand on fait jouer la prescription acquisitive, la prop
joue depuis l’entrée en possession > mécanisme acquisitive de plein droit rétroactive de la
prop
2 situations différentes pr faire jouer la prescription acquisitive :
- Le possesseur a occupé pendant 30ans et est convaincu d’avoir suffisamment
posséder > il faut qu’il régularise sa situation par un notaire qui dresse un acte de
notoriété acquisitif (publié au service des hypothèques)
 au moment de la pub°, le prop inscrit peut être prévenu et il est possible que la
pub° déclenche un contentieux en revendication ; l’acte de notoriété ne protège pas
le possesseur > recommence tt l’instruction du dossier (le juge n’est pas tenu par
l’acte du notaire)
- Procès en revendication par un prop (ne peut pas utiliser une voie de fait sinon fait
justice par soit même) > la possession est défendue en tant que statut de fait MAIS la
possession acquisitive doit être invoquée
 Si ne reco pas les conditions Jugement exécutoire pr faire partir le possesseur
 Si reco les conditions : revendiquant permet son possesseur & déclare poss prop
> jugement publié au service des hypothèques
B. La prescription abrégée, de 10ans
Prescription dont la durée est inférieure à celle de droit commun
 hypothèse différente de la prescription acquisitive : le possesseur est ici de bonne foi, il a
acheté/hérité > il a ttes les raisons de croire qu’il est prop
MAIS il se trouve que dans la chaine de prop, il y a eu une prescription acquisitive
On a considéré que si l’acquéreur a possédé de bonne foi pendant 10ans, il pouvait résister
à la demande.
= Art 2265 : « Celui qui acquiert de bonne foi et par juste titre un immeuble en prescrit la
propriété par dix ans si le véritable propriétaire habite dans le ressort de la cour d'appel dans
l'étendue de laquelle l'immeuble est situé ; et par vingt ans, s'il est domicilié hors dudit
ressort. »
= 2 conditions
1. Le juste titre
Conception doctrinale
- C’est un titre d’acquisition.
- C’est un titre qui aurait été efficace si l’auteur avait été le véritable prop.
 Il faut un titre juridique (de volonté) entre l’auteur et l’ayant cause (vente, donation…) >
l’héritier n’a pas de juste titre (JP)
 Ce titre doit être translatif de prop = acte de volonté dont l’effet est le transfert de prop
 Il doit être a priori valable à un élément près, l’auteur n’était pas le prop du bien.
Si le titre est affecté d’une cause de nullité autre, le titre n’est plus un juste titre CAR il est
critiquable autrement que par la seul identité de l’auteur
2. La bonne foi
= Le possesseur est des raisons de se considérer comme un prop.
Si un possesseur se rend compte ultérieurement qu’il n’était pas, il devient de mauvaise foi
MAIS pr pv prescrire par 10ans, il suffit d’avoir été de bonne foi au moment de l’acte.
 art 2274 : « La bonne foi est toujours présumée, et c'est à celui qui allègue la mauvaise foi
à la prouver. » > présomption de bonne foi du possesseur
Section 3 : l’accession immobilière
= Art 546 : « La propriété d'une chose soit mobilière, soit immobilière, donne droit sur tout ce
qu'elle produit, et sur ce qui s'y unit accessoirement soit naturellement, soit artificiellement.
Ce droit s'appelle "droit d'accession »
 l’accession rend le prop d’une chose, prop de tt ce qu’elle produit ou qui se sépare de la
chose
Ex : propriétaire d’un arbre fruitier
PB d’accession avec tt ce qui s’incorpore.
Elle peut être naturelle ou artificielle.
- Accession naturelle : des rivières et allusions qui étendent le terrain
- Accession artificielle : pb fréquent de la construction sur le terrain d’autrui
 A qui appartient ce qui a été construit ?
Art 551 : « Tout ce qui s'unit et s'incorpore à la chose appartient au propriétaire, suivant les
règles qui seront ci-après établies. »
En matière d’accession immobilière on rencontre des difficultés réelles.
 Le tiers qui a construit sur un terrain qui ne lui appartient pas : utiliser des matériaux
à lui ou du prop ?
Si oui véritable pb de transfert de valeur (ex : les semences) > enrichie le prop d’à côté
 enrichissement injuste
 Est-ce qu’il faut traiter de la même façon le constructeur de bonne foi et celui de
mauvaise foi ?
Incertitude
CERTITUDE : le prop du sol est tjrs prop de ce qui est construit > Seul tempérament est le
contrat du bail
Ex : locataire construit une cabane
 accession différée
 Pas de règlement de compte en les parties ?
Distinguer 3 situations :
- Tiers construit sur le terrain d’autrui avec des matériaux qui appartient au prop :
o La construction appartient au prop du sol et des matériaux
o Ne doit pas rembourser le travail CAR n’a rien demandé
o Pas de restitution pr la valeur du travail
 art 553 : « Toutes constructions, plantations et ouvrages sur un terrain ou
dans l'intérieur sont présumés faits par le propriétaire à ses frais et lui
appartenir, si le contraire n'est prouvé ; sans préjudice de la propriété qu'un
tiers pourrait avoir acquise ou pourrait acquérir par prescription soit d'un
souterrain sous le bâtiment d'autrui, soit de toute autre partie du bâtiment. »
 présumé ne rien devoir
- Le prop a construit sur son propre terrain mais avec des matériaux qui
appartiennent à autrui :
o Le prop doit a priori rien (553) CAR présume que tout a été fait à ses frais
o Pas de Restitution en nature MAIS peut être en cause le cmpt
o Restitution en valeur
o MAIS peut Faire jouer l’article 2276 : « En fait de meubles, la possession vaut
titre. » > alors ne doit rien
- Un tiers construit sur le terrain du prop MAIS avec ses matériaux :
o Prop du sol est prop de la construction > 2 possibilités
1. Demande destruction
2. Souhaite garder la construction > indemnisation ?
 faire une diff entre les constructions nouvelles et les améliorations
 SI le tiers s’est contenté d’améliorer ce qui existait déjà > appli la théorie des impenses
(=dépense) qui distingue 3 types d’amélioration
- Nécessaires = travaux conservatoire (fallait les faire si voulait conserver l’immeuble)
 Le tiers a consolidé un bien qu’il croyait siens
 Remboursement intégral CAR au profit du prop du
- Utile : pas nécessaire MAIS améliore la situation
 Indemnisation de la plus faible des 2 sommes : la plus-value du fond OU coût des travaux
- Voluptuaire = sans rapport avec la nécessité > dépense disproportionnée par rapport
au besoin
Dans cette hypothèse, le prop ne dois rien et il peut même lui enjoindre de le démolir.
Le code civil protège l’utile mais pas le luxe.
 S’il s’agit de construction nouvelles
Il y a aucune nécessité ou utilité prouvée.
 différence entre le constructeur de bonne et mauvaise foi
- Pr le constructeur de bonne foi : le prop du sol est tjrs le prop de la construction MAIS
indemnisation calculée sous la réflexion d’un enrichissement injustifié >
remboursement du cout des travaux OU la plus-value (peut choisir la plus faible)
- Pr le construction de mauvaise foi : cherchait l’appropriation ; prop peut demander la
destruction au frais du tiers ou le maintien de la construction (remboursement du
faible indice)
 S’agissant d’une faute, il peut engager la responsabilité, et donc demander des d-i.
CONCLUSION : l’accession profite tjrs au prop du sol

Chapitre 2 : le régime mobilier


Régime bâclé par le code civil alors que les immeubles sont protégés par une réglementation
On a seulement 2 questions :
 L’accession > principe d’équité naturelle
 L’art 2276 : « en fait de meuble, la possession vaut titre »
En 1804, on a conservé les vieux principes qui existaient > la terre est très importante
Les biens meubles sont des biens viles > quand on est de la noblesse, la richesse vient de la
terre
Avec la révolution industrielle on assiste à une révolution mobilière > n’aura aucune entrave
en Fr CAR pas réglementer les meubles.
L’article 2276 est important parce qu’il est la seule réglementation des meubles. Il n’est pas
très compréhensible mais reste dominant. L’expression remonte aux querelles d’il y a
plusieurs siècles.
2 rôles différents :
- Mode d’acquisition des biens = fonction acquisitive
MAIS il faut la réécrire : « en fait de meuble (corporel), la possession (de bonne foi)
vaut titre (de prop) »
Hypothèse : on a tjrs un prop qui a transmis la chose à détenteur qui va abuser de la
confiance et vendre à un tiers > Art 2276 joue au profit de l’acquéreur du meuble
- Fonction probatoire quand on est en conflit entre un prop et un ayant cause
Ex : conflit entre une mère et sa fille à propos d’un bijoux (prêt ou donation ?) > préférence à
la fille si elle est possesseur, en étant protéger par la règle CAR elle est à la fois défenderesse
et possède
I. La fonction acquisitive
Art 2276 (principe) OU 2277 (dérogation pr les meubles perdus ou volés)
1. Le principe de l’article 2276
Relié à l’idée de prescription acquisitive (emplacement dans le code civil) > suppose une
durée (30ans pr l’immeuble) CAR il faut du temps pr devenir prop
OR l’article 2276 joue de façon immédiate > aucun délai
- En matière immo : la prescription repose sur la négligence du prop
- En matière mobi : peut rien reprocher au prop CAR fait confiance à un détenteur qui
en a abusé
 Pourquoi l’acquéreur est protégé ?
Normalement la vente de la chose d’autrui n’a pas d’effet juridique.
MAIS dans le cas présent, le tiers croit en la prop de l’intermédiaire > théorie de l’apparence
La bonne foi doit exister chez le possesseur seulement parce qu’elle exprime la bonne foi de
l’achat.
PB : le prop initial croyait aussi en la bonne foi de l’intermédiaire + a aussi un titre a faire
valoir
 Arbitre au profit du tiers CAR il n’y a jamais de garantie de prop
 choix pol et juridique > on a voulu encouragé la vente mobi, l’acheteur sera protéger par
rapport au revendiquant, mais aucun des deux n’a un titre sup à faire valoir
L’article 2276 concerne les meubles corporels CAR ils sont bcp plus facile à vérifier.
Attention : elle doit être vide de vice > difficile
La bonne foi renvoie à l’animus : est-ce qu’il se croit prop ?
Elle ne concerne que les meubles dont le prop s’est volontairement dessaisi de la chose >
contrat avec le détenteur précaire qui doit resituer la chose
Le détenteur doit avoir la chose entre les mains pr que l’apparence peut jouer pr l’acquéreur
REMARQUE : Cette hypothèse triangulaire n’est pas qc d’habituel, fréquent.
2. Le sort des meubles perdu et volé
Art 2276 al 2 : « Néanmoins, celui qui a perdu ou auquel il a été volé une chose peut la
revendiquer pendant trois ans à compter du jour de la perte ou du vol, contre celui dans les
mains duquel il la trouve ; sauf à celui-ci son recours contre celui duquel il la tient. »
Art 2277 précise les modalités de la revendication.
Possibilité d’une restitution MAIS doit rembourser à l’acheteur.
Condition : Doit être en présence d’une chose perdue ou volée > occupant de mauvaise foi
 Attention perdue ne veut pas dire jetée, dans cette hypothèse il y a une abdication de
la prop (chose sans maitre)
 suppose que la chose se soit retrouvée dans les mains d’un vendeur
Si le possesseur est de bonne foi, la revendication est possible sans indemnisation.
Si ttes les conditions de revendication sont rapportées (preuve vole/perte ; 3ans) alros la
revendication du meuble est possible
 Comment cette revendication se produit
Art 2277 : « Si le possesseur actuel de la chose volée ou perdue l'a achetée dans une foire ou
dans un marché, ou dans une vente publique, ou d'un marchand vendant des choses
pareilles, le propriétaire originaire ne peut se la faire rendre qu'en remboursant au
possesseur le prix qu'elle lui a coûté. »
 fait une différence entre celui qui achète la chose ds des conditions légitimes et l’autre
- Celui qui a la chose entre les mains l’a acheté dans les conditions légitimes > prop doit
remboursement
- Celui qui achète dans des conditions suspicieuses > possibilité de revendication sans
remboursement avec une action de 30ans
 Tt repose sur les conditions d’acquisitions et sur les autres raisons de croyance

II. La fonction probatoire


La situation est complètement différente > hypothèse d’une situation familiale
 Question de preuve : le possesseur est défendeur à l’action en revendication et une pers
qui a été prop
 Comment régler le pb de la prop ?
S’il y avait eu un contrat, il n’y aurait pas de pb.
 Transfert de prop ou détention ? Prêté ou donner ?
D’une façon ou d’une autre, la preuve est impossible.
Donne la préférence au possesseur.
 L’ancien prop peut-il démonter qu’il a été prop ?
- Si non : il est immédiatement débouté dans son action en revendication ; l’autre
n’est pas reco prop
- Si oui : on lui demandera de prouver l’existence d’un contrat non translatif de prop >
que le contrat était de prêt, qu’il était précaire et imposait restitution  très
complique (probable pas d’écrit et de témoin)
 en cas de preuve : le possesseur doit restituer
SINON : le possesseur conserve la chose entre les mains MAIS il n’a fait que
démontrer sa possession.
Le prop initial peut contester la possession du fils en disant qu’elle est viciée : équivoque ?
Dans tous les cas de figure on ne reconnait jamais la prop du possesseur > Le jugement n’est
pas un titre de prop.
 Situation déséquilibrée : la possession suffit et rien n’est à prouver pr le possesseur
 L’article 2276 joue : protège tjrs la circulation des meubles

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