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- CM Droit civil : les biens (droit patrimonial) -

Examen 1h : épreuve une écrit heure : 2/ 3 questions qui sont des définitions, des notions
toujours assortis d’illustration.
2ème type de question : question de synthèse : expliquer de manière précise une notion.
Question : petit cas pratique (15 lignes).Pas le droit au code civil. Pour les connaissances :
apprendre textes fondamentaux (numéro du texte et substance du texte du code civil).
Jurisprudence : arrêts qui sont des arrêts fondamentaux à apprendre (arrêt de principe on un
nom. Pas obligé la date exacte mais année importante).

Intro :

Droit civil des bien Carbonier est un pilier de l’ordre juridique. Dans le droit des biens, on
cherche à savoir de ce que sont les biens en droit. Le bien appartient à la catégorie des mots
polysémique.

Approche du contenu des biens (qu’est ce qui est un bien):

- 1 approche : on oppose les biens aux personnes. Cela n’a pas toujours était le cas car au
temps de l’esclavage, l’ être humain était considéré comme un bien et cela était réglementé
par un code noir. Aujourd’hui, les personnes ne sont pas des biens et inversement.

- 2ème approche : les biens sont des choses matériel qui servent à l’usage de l’homme et qui
lui permet de satisfaire ses besoins. La valeur intrinsèque de cette chose matériel n’est pas
mentionner. Il n’y a pas de seuil de valeur pour dire qu’une chose est un bien.
Ex : un œuf et un billet de 100 francs sont tout les 2 des biens.

Pourquoi cette distinction ? Car on va retrouvé certains éléments dans le patrimoine d’une
personne qui ne sont pas une chose (elles n’ont pas de corps).
Ex : Droit d’auteur : forme de propriété (permet d’utiliser son œuvre pour autre chose : film
Harry Potter. L’auteur touche alors de l’argent) → droit de reproduction de l’œuvre fait
partie du droit pécuniaire. Ce droit n’a pas d’existence physique concrète et pourtant, c’est
dans le patrimoine de l’auteur.

Droit pécuniaire va continuer d’exister pendant les 70 ans qui vont suivre la mort de
l’auteur.

I - La distinction des choses et des biens

=> Il existe des choses qui ne sont pas des biens car ces choses là qui ont une existence
matériel ne sont pas susceptible d’être approprié par tel ou tel personne.
Chose : pas un bien quand elle ne peut pas être approprié par une personne.

« Res »→ la chose

Distinction entre =>


le droit réel : se rapportant à la chose : droit de propriété.
le droit personnel : droit attaché à la personne.

Pour l’essentiel sera abordé le droit réel, attaché à une chose : droit de propriété.

1ère distinction => Droit qui ne s’éteint pas car il y a à la mort de la personne la dévolution
testamentaire (les biens une personne reviennent à ses héritiers) → droit de nature
héréditaire qui se transmet de manière automatique car droit réel. Alors que les droits
personnel s’éteigne avec la mort de la personne.

« Res communes » → les choses dites communes. L’article 714 du code civil nous cite les
choses qui ne peuvent pas être approprié :
- air
- lumière
- mer
- l’eau courante : Le droit publique encadre l’usage de l’eau, on ne parle pas de propriété de
l’eau car même l’état n’est pas propriétaire de l’eau courante.
=> Le fait que certaines choses (choses communes) ne sont pas des biens permet d’avancer
dans la définition des biens.

Pour qu’une choses soit qualifier de bien : elle doit être susceptible d’être approprié ( Il faut
faire la distinction entre chose approprié qui a déjà un propriétaire et choses susceptible
d’être approprié qui ne sont pas la propriété de quelqu'un → critère de l’appropriation
possible qui va de manière certaine permettre d’identifier un bien.
Pour être un bien : la chose doit avoir cette possibilité d’appropriation).

=> Certains bien ne sont pas des choses


Ex : le fond de commerce qu’on ne peut pas toucher, c’est un ensemble composite : un bien
qui regroupe lui même d’autre biens. Fond de commerce crée pour une raison de commodité
juridique (pour céder en bloc tout les éléments).
Dans les éléments constitutif du fond de commerce, il peut y avoir :
→ une clientèle (par des fichier clientèle) : c’est un bien est pourtant pas une chose.

La pratique a créer une expression pour désigner des bien qui ne sont pas des choses → des
biens incorporel (ils n’ont pas de corps, d’existence physique).

Il y a eu un avant projet de réforme du droit civil des biens. Une nouvelle définition des
biens a été proposé..Suivant cet avant projet était écrit que « sont les biens les choses
corporel ou incorporel faisant l’objet d’une appropriation ainsi que les droits réels et
personnel définie dans le présente avant projet... ».
→ Approche de la notion de bien beaucoup plus réaliste.

Biens : se sont tous les éléments qui ont une valeur patrimoniale pour une personne
(physique ou morale) c’est à dire tout ce qui peut être estimé par une somme d’argent et qui
vont être susceptible d’appropriation et de transfert.
Avec cette définition très large, apparaît le droit patrimonial.
II - les biens, éléments constitutif du patrimoine

Lien étroit entre la notion de bien et de patrimoine.

Notion de patrimoine qui a pas mal évolué. Systématisé par 2 auteur : Aubry et Rau . Le
patrimoine selon eux a été tenu par une universalité juridique comportent des actifs : droits
et biens mais aussi un passif composé d’obligation et dettes.

Le patrimoine en tant qu’universalité de droit se distingue des universalité de faite (éléments


isolé les uns des autres mais ont été réuni pour formé un bloc, un régime commun. Ex : fond
de commerce.

Le patrimoine est aussi une projection de la personne car il va refléter les relations
économiques de la personne avec son environnement. Patrimoine apparaît alors comme une
émanation de la personnalité juridique. Avec plusieurs conséquences :
→ seul les personnes peuvent avoir un patrimoine (animal qui n’a pas de personnalité
juridique ne va pas avoir de patrimoine. Disposition testamentaire ne peuvent pas être pris
directement pour les animaux.
→ toute personne a nécessairement un patrimoine. D’un point de vue juridique : patrimoine
est l’aptitude d’être titulaire de droits et d’obligation. Un enfant née vivant et viable a un
patrimoine peut être un moment donné une enveloppe vide.
→ le patrimoine est intransmissible entre vif (personne vivante). Une personne peut céder
des éléments actif de sont patrimoine. Le patrimoine actif et passif sera transmis de manière
automatique lors du décès de la personne aux héritiers de la personne.
→ 4ème postulat est qu’une personne ne pouvait avoir qu’un seul patrimoine. Ce postulat
remis en question. Car pendant très longtemps le droit positif a écarté l’idée qu’il pouvait y
avoir un patrimoine d’affectation → une seul personne peut être titulaire de 2 patrimoine ou
plus : avec un patrimoine générale et des patrimoine qui peuvent être affecté.
Le droit français admet aujourd’hui les patrimoines d’affectation : loi du 1er août 2003 crée
l’idée des patrimoine affecté.
Avant cette date là, il y avait des sociétés moral unipersonnel (il fallait constituer uen autre
personne moral pour isoler certain éléments du patrimoine.

Chapitre Preiminaire – La classification des biens

Droit des bien établie une classification des biens. Elle a un intérêt pour le régime
applicable.
Dans cette classification des biens, il y a une classification essentiel : suma divisio : la
distinction des bien meubles et immeubles.

Section 1 – La distinction des biens meubles et des biens immeubles

Établie par un texte clé l’article 516 du code civil : tout les biens sont meubles ou
immeuble. Il faut le relié à l’article 517 du code civil qui énumère de manière limitative,
exhaustive (liste fermé) de ce que sont les immeubles. Si un bien n’est pas la liste des biens
immeubles, ce sera un bien meuble.
Paragraphe I – Les biens immeubles

Article 517 vise 3 catégories d’immeubles.

A) Les immeubles par nature

C’est un critère physique. Bien qui par sa structure même ne peut pas être déplacé. Tous ce
qui est construction va constitué un immeuble par nature, on a deux catégories.
Tous ce qui est rataché au sol

1. Le sol

Le code civil emplois l’expression de « fonds de terre ». C’est l’immeuble par excellence.
Cela vise la surface du sol mais aussi le sous sol (mais législation particulière pour les
gisments).

2. Tous ce qui adhère au sol

Les végétaux qui sont des immeubles par nature. Cela quelque sois leurs valeur intrinsèque.
Pour les végétaux, ils peuvent de manière exceptionnel être disqualifier en une catégorie
spécial de bien immeuble.

Pour les constructions, cela suppose une incorporation dans le sol. Le code civil ne vise que
les bâtiments mais en réalité, tout les édifices avec un local à l’intérieur mais aussi un pont,
barrage etc.. va constitué un bien immeuble par nature dés lors qu’il y a une emprise dans le
sol.

Jurisprudence, les sers horticoles constituent -ils des biens immeubles ou des biens
meubles ?
Dans cette affaire, les arceaux mécanique étaient fixé au sol par des plots en béton. La cour
de cassation a jugé que les plots en béton représentaient des fondation qui assuré un encrage
dans le sol. Dans ce cas là, par les plots de béton assurant un encrage dans le sol, on était
dans un bien immeuble.

Arrêt important du conseil d’état du 2 juillet 2021 : affaire du Baiser de Brancusi. Affaire
commence en 1911 où une famille russe fait ériger sur la tombe de leurs fille russe morte à
Paris, une statue réalisé par un inconnu du nom de Brancusi. En 2005, un article du même
sculpteur est vendu au enchère très chère. On se rappel à ce moment là de la sculpture sur la
tombe. Le marchant va retrouver les héritiers de cette famille. En 2006, ce marchand d’art
demande le droit d’exporter la sculpture de Brancusi. Il faut alors enlever la statut et la
remplacer par une copie. Le ministre de la culture classe cette statut d’un refus exportation
et cette statut ne va être classé trésors national. En 2010, toute la tombe est classé au titre de
monument historique.
Il y a un bras de fer juridique entre les héritier et l’état français :
→ pour l’état français, la tombe forme un tout indissociable et comme la tombe est entré
dans le sol, c’est un immeuble par nature protégé comme monument historique.
→ pour l’avocat des héritiers, la sculpture existait avant d’être intégré à la tombe. Elle avait
été acheter puis scellé. C’était donc un bien meuble, autorisant la sortie du territoire

=> La classification retenue par le conseil d’état est le fait que ça sois un immeuble par
nature. Avec comme argumentation le fait qu’un monument funéraire fus il construit par un
autre que le propriétaire du sol doit être regardé avec tout les éléments qui lui sont incorporé
et qui compose l’édifice comme un immeuble par nature.

B) Les immeubles par destinations

Il s’agit d’une catégorie plus artificiel car se ne sont pas des immeubles par nature. Biens
qualifié d’immeuble par destination en raison du lien (matériel ou intellectuel) qui les unies
à un immeuble par nature : immeuble de rattachement. Ils constituent un accessoire
indispensable.

Catégorie crée pour des raisons de commodité juridique. On peut les déplacé mais il est
inimaginable pour certain immeuble d’être vendu etc sans ces éléments.
Ex : clé des logements, une porte ect...

C) Les immeubles par leurs objets

Section 2 – Quelque distinction complémentaire

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