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Syrine MGHAIETH

DROIT

Thème 1 : Le droit de propriété

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Introduction

Il existe deux types de personne :


• Les personnes physiques
• Les personnes morales

Les personnes physiques doivent avoir la capacité juridique pour être titulaire de droit (ex :
droit de propriété). Il faut qu’elles soient capables juridiquement.
Il existe des personnes incapables juridiquement. Par exemple, les mineurs (un mineur hérite
d’un appartement, mais il n’est pas propriétaire, c’est son représentant légal qui va le
représenter). Cependant, à partir de 16 ans ils peuvent demander à être émancipé (le juge
peut l’émanciper totalement ou partiellement) devant le juge des tutelles, c’est également lui
qui va désigner le représentant légal du mineur à protéger en l’absence des parents. Ce juge
se trouve dans le tribunal des contentieux de proximité, lieu dans le tribunal où se trouve le
domicile du défendeur (donc le mineur).

(Le TI depuis la réforme de décembre 2019 est devenu le TCP= tribunal des contentieux de
proximité)

Il existe aussi les majeurs protégés. Toutes les personnes dont les facultés mentales et/ou
corporelles (infirmité, maladie mentale, altérations dû à l’âge…) sont atteintes et
médicalement constaté sont considérés comme majeur nécessitant une protection. Il est
nécessaire de mettre en place une mesure de protection.
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Exemple : Madame M à 80 ans, son médecin constate que la faculté mentale est altérée, il le
transmet à la famille et celle-ci va demander une mesure de protection légale devant le juge
des tutelles. Quelles sont les mesures de protection légales ?

Quelles sont les mesures de protections légales ?


- Le placement sous curatelle (le majeur n’est pas hors d’état d’agir mais a besoin
d’être assisté à plus léger que la tutelle). Le juge désigne un curateur (membre de la
famille ou association). C’est eux qui vont signer à la place du majeur un contrat, une
vente… Le majeur peut signer mais pas pour tout.
- Le placement sous tutelle. La personne doit être représenté de manière totale et
continue dans tous les actes de la vie civile. Il nécessite un tuteur (membre de la
famille ou association)

Majeur protégé : mesure de protection légale lorsque les facultés mentales et /ou physiques
du majeur sont médicalement constatées

Incapable : incapacité d’agir dans la vie quotidienne (ex signer contrat, payer un loyer…)

Une personne morale (société, association, entreprise, collectivités locales) détient la


capacité juridique qui lui permet, par exemple, d'être titulaire d'un droit de propriété, à
partir du jour où elle s'immatricule au registre du commerce et des sociétés qui se situe au
Tribunal de commerce du lieu de son siège social.
L’immatriculation se fait en ligne, on la demande, c’est un genre d’enregistrement
administratif. De ce fait, la société a un numéro et là elle a la capacité juridique. Numéro
d’immatriculation RCS.

Chapitre 1 : La notion de propriété

Section 1 : Définition et valeur

1. Les fondements textuels


a) Définition
Propriété : droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue pourvu qu’on
n’en fasse pas un usage prohibé par la loi et les règlements (article 544 du Code Civil).
Le droit, c’est principes et exceptions.

2. Les attributs
Les individus ont droit à trois droits.
- Droit d’user de la chose à l’usus : le propriétaire peut se servir de la chose comme il
l’entend (ex : je suis proprio d’une voiture, donc je peux l’user comme je veux)
- Droit de tirer les revenus du bien à le fructus (ex : location d’appartement, il va
encaisser des revenus ; les loyers sont le fructus)
- Droit de disposer à l’abusus : (ex : droit de vendre, donner, échanger le bien)

En cas de démembrement familial, l’individu peut faire donation à un enfant de l’usus et


fructus (=usufruit) et à un autre enfant l’abusus (la nu propriété).
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Si le défunt n’a rien dit sur l’héritage, il y a une indivision des parts de ses biens. Tous les
enfants récupèrent une part égale en termes de valeur.

Objets de propriétés :
- Les biens immeubles : il ne peut pas être déplacé et reste attaché au sol (ex : maison,
appartement … MAIS une paillote ou cabane NE sont PAS des biens immeubles)
- Les biens meubles :
o Corporel : meuble par nature, ils peuvent être transporter d’un lieu à un
autre
o Incorporel : ne sont pas déplaçables mais ne sont pas des immeubles non plus
(ex : actions/part de société, brevet, droit d’auteur, licence 4, une enseigne,
une clientèle)

Section 2 : Les caractères de la propriété

1. Le caractère absolu
Les restrictions au droit absolu :
• Absolue à Le propriétaire à la faculté de retirer de la chose qu’il détient toutes les
utilités dont elle est susceptible de détenir. Cependant il existe des restrictions
légales (lois), contractuelles (contrat qui peut restreindre le propriétaire de faire
certaines choses) ou jurisprudentielles (ensemble des décisions qui font que tu ne
peux pas faire ceci ou cela)
1. Les troubles anormaux de voisinage : (ex : nuisance sonore, olfactives, pollution)
2. L’abus de droit : (ex : voisin qui fait pousser un arbre et cache la vue mer d’un autre voisin
3. Restrictions résultant de l'intérêt public : (ex : expropriation moyennant une
expropriation, maison rasée pour construire un immeuble)
2. Le caractère exclusif
• Exclusif à Le propriétaire peur interdire à toute autre personne de venir sur sa
propriété et de tirer profit de sa propriété mais à certaines limites (ex : le propriétaire
ne peut pas empêcher le passage de câble électrique installé par EDF dans sa
propriété)

3. Le caractère perpétuel
• Perpétuel à La propriété dure autant que la chose (bien meuble ou immeuble) qui
en est l’objet. Ce droit ne s’éteint pas par le non-usage. Il existe cependant certaines
limites, ce droit ne s’applique par exemple pas à vie.

Thème 1 : Le droit de propriété

Chapitre 2 : Les différentes manières d’acquérir la propriété


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Section 1 : Les classifications applicables à l’acquisition de la propriété


Section 2 : Les modes dérivés d’acquisition de la propriété

1. L’acquisition par l’effet de contrat


a) Principe : transfert immédiat de la propriété et des risques
Un acte juridique est différent d’un acte juridique.
Un fait juridique est un événement volontaire ou involontaire dont les conséquences ne
sont pas connues à l’avance.
La propriété s’acquière par un acte juridique. Il s’agit d’un contrat. La propriété s’acquiert
par la transmission du bien du précédent propriétaire au suivant. Cette transmission repose
sur un acte de volonté (vente, testament…).
Il y a deux types d’actes de volonté :
• Acte gratuit : la donation
• Acte onéreux : la vente

b) Tempéraments : le transfert différé de la propriété et des risques


Une fois que la personne à transférer la propriété c’est un transfert immédiat de la propriété
et des risques. Le propriétaire est obligé de livrer la chose. Le vendeur et l’acquéreur sont
d’accord sur la chose et le prix.

2. L’acquisition par l’effet de possession


a) La notion de possession

La possession : Relation de fait qu’une personne entretient avec une chose. C’est un fait et
non un droit. C’est un état, je possède quelque chose. La possession n’est pas un état de
droit contrairement à la propriété.

Dans la possession, il y a deux éléments constitutifs :


• Élément matériel (= le corpus) : c’est un élément objectif de la possession, il s’agit de
la détention ou la jouissance d’un fait ou d’un droit. C’est la maîtrise matérielle de la
chose (bien meuble ou immeuble). Le corpus c’est le fait de se comporter comme le
propriétaire de la chose en exerçant sur la chose l’usus, le fructus et l’abusus. La
personne a l’apparence d’un propriétaire.

• Élément psychologique ou intentionnel (=animus) : Il traduit la volonté de se


comporter comme le véritable propriétaire de la chose. C’est l’intention d’agir
comme le propriétaire.

b) Les qualités de la possession utile


Quels sont les qualités juridiques de la possession ?
La possession doit revêtir certaines qualités.
1. La possession doit être continue (cela veut dire que le possesseur use de la chose de
manière régulière) et conforme à sa destination
2. Paisible. Le possesseur ne doit pas être entré en possession de la chose par
effraction, violence ou menace.
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3. Publique. Les qualités de la possession doivent être publiques. Les actes de


possession doivent être accomplis/exercés de manière apparente, pas cachée, non
clandestine.
4. Non Équivoque. Le comportement du possesseur et son attention d’agir comme le
propriétaire ne doit pas être ambiguë.

c) Les effets juridiques de la possession utile


Quels sont les effets de la possession ?
La possession est susceptible de se transformer en un véritable pouvoir de droit sur la chose
lorsqu’elle est utile et prolongée (continue longtemps).
En matière mobilière (les meubles) : article 2261 : “En fait de meuble, la possession vaut
titre à condition que la possession soit régulière”
En matière immobilière (immeubles) : L'acquisition de la propriété en matière immobilière
(maison, appartement) sans avoir le titre s’appelle l’usucapion (prescription acquisitive).
C’est la possession prolongée d’un immeuble par une personne, c’est un mode d’acquisition
de la propriété immobilière. C’est-à-dire qu’au bout d’un certain temps, on peut acquérir un
droit de propriété par une possession prolongée au moins égal à 30ans.

Pour ce qui est des meubles : cas où la chose n’est ni perdue ni volée : Le meuble a été
volontairement transmis par le véritable propriétaire → pas d’action de revendication
possible. Ex : il a prêté la chose.
Cas où des meubles perdus ou volés : revendication possible du véritable propriétaire.

Pleine propriété = les 3 droits : usus, fructus, abusus.

• Différentes formes :
- Il existe aussi « des démembrements de propriété » (pour l’immobilier en général
lors de succession ou de donation) : le propriétaire est décédé, avant de décédé il
donne à un enfant l’usus et le fructus (usufruit) et à l’autre enfant l’abusus (la nu
propriété).
- L’indivision (si les membres ne sont pas d’accord sur la vente, le tribunal compétent est le
tribunal judiciaire, au lieu où se situe l’immeuble) : propriétaire à part égales.
- La copropriété = division de l’immeuble en plusieurs propriétaire et qui sont les
copropriétaires.
- La mitoyenneté peut concerner un mur, un chemin, une clôture.

Thème 2 : Les sources de responsabilité

Chapitre 3 : La protection de la propriété


Sous-chapitre 1 : Le fait générateur
Section 1 : Le fait personnel

1. La reconnaissance de la faute
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a) L’élément objectif de la faute (exige)


• Par le biais de revendications immobilières ou mobilières.
• Par le biais d'actions en responsabilité contractuelle, civile ou action.

Ex : Propriétaire va louer son appartement qui est dégradé par des animaux, reptiles...
Le client veut protéger sa propriété, il agit en responsabilité contre le locataire pour prouver
la dégradation.

Il y a plusieurs de responsabilité en droit.

La responsabilité pénale :
Cela se réfère au droit pénal. Le but de la responsabilité pénale est la protection de l’intérêt
général et la protection de la société.

Le fondement juridique :
Engagement de la responsabilité pénale, il faut un fondement sur lequel on se base= c’est la
FAUTE ! La faute pénale est prévue par un texte.
Ex : Vol, délit de fuite, crime, conduite en état d’ivresse.

Qui agit en responsabilité ?


• La victime va agir en responsabilité (mais pas que) pour demander réparation d’un
préjudice et demander des dommages et intérêts.
• Le ministère public qui agit en responsabilité (=procureur).
• Le procureur représente l’intérêt général, il applique la loi.
• Le juge a le dernier mot.

C’est un magistrat qui représente l’intérêt général.

Les juridictions pénales, du plus léger au plus lourd :

Le tribunal de police est responsable pour toutes infractions légères : trouble de voisinage,
infraction code de la route (amendes).

Le tribunal correctionnel : infractions qualifiées de vol, délit mais pas crimes → prison ferme
ou avec sursis (10 ans max), amendes + inscription de la peine sur le casier judiciaire.

La Cour d’Assises : crime, attentat, viol, → prison (plus de 10 ans minimum).

Passer d’un tribunal à l’autre ? oui selon la gravité et l’évolution de l’infraction.

Exemple de peines :
• TIG (Travaux d’Intérêts Généraux).
• Amendes.
• Peine de prison.
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Responsabilité civile :
La responsabilité civile extracontractuelle (ou délictuelle) s'applique à un fait juridique qu’il
soit volontaire ou involontaire. La responsabilité contractuelle vise un acte juridique. Le but
est de protéger celui qui se plaint.
Le fondement c’est la faute (il faut la démonstration d’une faute) intentionnelle, grave, lourde
ou inexcusable. A contrario, elle peut être non intentionnelle, légère ou excusable. La faute
peut-être une commission (j’ai fait, c’est une faute) ou une abstention/omission (tu n’as pas
fait quelque chose, c’est une faute).

La faute par commission → un élément matériel. Il y a un fait, psychologique, harcèlement,


coups et blessures (renverser quelqu’un).
La faute par omission est l’abstention peut être fautive si elle est faite avec une intention de
nuire.
Ex : j’achète une maison vue mer et quelques mois plus tard un immeuble va être construit
et me cacher la vue, donc l’agent immobilier → défaut de conseil d’un professionnel.

Voici les conditions pour engager la responsabilité civile délictuelle ou extracontractuelle.

1. Le dommage ou le préjudice.

Un dommage ou un préjudice est la condition essentielle de la responsabilité civile. Si une


faute est commise (ex : conduite en état d’ivresse mais sans qu’il y ait un dommage, l’accident
n’a pas fait de victime alors la responsabilité civile n’existe pas).

Il peut être (peuvent être cumulable) :


• Matérielle.
• Morale.
• Corporel/physique.
• Psychologique.
• Financier.
• Professionnel
• Esthétique.

Les conséquences dépendent de pleins de critères (âge, profession, ...). Le but est de
demander réparation, il faut prouver, pour corporel et physique, il y a des experts
(médecins), financier (expert-comptable).

2. Le fait générateur.

Un fait générateur est l’élément matériel qui a eu pour conséquence une faute (ex : conduire
en état d’ivresse). Il peut être un fait personnel, un fait d’autrui ou d’une chose. Qu’est ce qui
a généré ce dommage ? C’est le fait d’avoir conduit en état d’ivresse…

3. Le lien de causalité.
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Le lien de causalité est le rapport direct de cause à effet entre le dommage et le fait générateur
(c’est finalement la faute). Quel rapport entre le fait que tu aies le ligament fracturé et le fait
que la personne t’a renversé ? Il y a-t-il un lien entre les deux ? Tu souffrais déjà du genou ?
Ex : le véhicule à grillé le feu et à renversé un piéton. Le fait que le piéton ait été renversé et
ait subi un dommage est le lien de causalité. La charge de la preuve appartient à la victime.
Cas de force majeur.

TCP : tribunal des contentieux des proximités. Inférieur à 10 000 euros.


TGI : tribunal de grande instance. Supérieur à 10 000 euros.

Cause d’exonération de responsabilité :

- Légitime défense
- État de nécessité (pour éviter un dommage, on en cause un autre. Ex : pour éviter le
camion j’ai tourné à gauche et percuté un piéton).
- Consentement de la victime : Un propriétaire peut autoriser que sa chose soit abimée ou
détruite (d’un terrain par exemple). Vous étiez consentant vous le savez. Le responsable
s’exonère de sa responsabilité.

Section 2 : Fait d’autrui

Article 1242 du Code civil

Il existe plusieurs cas du fait d’autrui. La responsabilité du fait d’autrui : engage la


responsabilité de l’autre.

1/ La responsabilité des parents du fait de leur enfant mineur.

Article 1242 du Code civil - alinéa 4

Responsabilité de plein droit de leur père et mère d’un enfant mineur non émancipé.

Conditions :
• Autorité parentale exercée sur leurs enfants pour être considéré comme étant
responsable (une cohabitation, responsable de l’éducation, santé, scolarité).
• Nécessité d’un fait de l’enfant (l’enfant doit avoir commis un acte qui soit la cause
directe du dommage). On engage la responsabilité des parents. (Ex : enfant qui se
bat).
2. Lycée/école du fait de leurs élèves.

3. La responsabilité des employeurs du fait de leurs employés / du commettant vis à vis de


leur préposé.

Article 1242 alinéa 5 du code civil.


Les maîtres et les commettants sont responsable du dommage causé par leurs domestiques
et préposés dans les fonctions auquel ils les ont employés.
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Le commettant c’est quelqu’un qui fait appel pour travailler pour lui, pour son compte (contrat
de travail par ex). Sous contrat ou pas. La responsabilité du commettant est indirecte. Elle
suppose la preuve d’un fait d’un dommage d’un acte du préposé ou du salarié susceptible
d’engager sa responsabilité personnelle vis-à-vis de la victime.

Exemple :
A ⇒ G7 employeur
B ⇒ Salarié
C ⇒ le client
C peut se retourner contre A car c’est celui qu’il connaît. Et A peut se retourner contre B.

Il faut prouver que le chauffeur de taxi est sous la subordination de l’employeur. Il est
important de démontrer ce lien. C’est le rapport de commettant à proposé.
Lien de subordination : le fait qu’un salarié exerce son activité sous la direction et le
contrôle de l’employeur.

Ensuite il faut un fait dommageable, le proposé doit avoir commis une faute qui a causé un
dommage dans l’exercice de ses fonctions.

Parfois il y a des situations où l’employeur peut s’exonérer de sa responsabilité :


- Absence d’autorisation.
- Le salarié a dépassé l’objectif de ses fonctions.

➝ Comment le prouver ?
Ordres de la direction.
Ex : L’emploi du temps (généralement mentionné dans le contrat de travail)
NB : Il faut déjà être reconnu comme salarié !

Exemple fréquent :
• Accident avec la voiture de fonction ➝ qui est responsable ?
C’est l’employeur. À lui de se retourner contre son employé.
Responsabilité des établissements scolaires.

La victime va engager la responsabilité de l’employeur, qui va engager la responsabilité du


salarié. S’il n’y a pas de dommages, il n’y a pas de responsabilités.

Donc il y a deux conditions : lien de subordination et un fait dommageable.


Dans la responsabilité du fait d’autrui, la victime n’a pas a prouvé la faute du commettant, il
est automatiquement responsable. C’est au commettant (employeur) de prouver qu’il n’est
pas responsable. On parle de présomption de responsabilité des employeurs (la
jurisprudence décide que c’est l’employeur présumé responsable, à lui de prouver le
contraire : exonération). Le commettant va alors se retourner contre l’employé : recours
contre le préposé. De plus, la victime peut agir en responsabilité soit contre l’employeur seul,
soit contre les deux.
Contrairement à la responsabilité du fait personnel : je dois rapporter la preuve de la faute
(du propriétaire du magasin par exemple).
Syrine MGHAIETH

Le cas de force majeur : c’est le moyen de défense du préposé, du salarié.


Le préposé n’avait pas toute ses facultés ou encore il a agi dans le cadre de ses fonctions, il a
fait ce que l’employeur a demandé.

Cas pratique :

Énoncé - Les faits :

Le propriétaire d’un magasin de bricolage a oublié de balayer devant la porte de son magasin.
Or, il a gelé pendant la nuit. Un passant est tombé à la renverse en glissant sur une plaque de
verglas en face de la boutique. Dès lors, le passant souhaite poursuivre le propriétaire du
magasin en raison de sa négligence, qu’il estime inacceptable.
➪ Plan en 3 parties :
1. Rappel des faits
2. Le problème de droit (on pose la règle de droit-article 1240-1244 du code civil).
3. La solution appliquée au cas (solution la plus adaptée).

Un passant a fait une chute devant un magasin à la suite de la négligence de son propriétaire
et souhaite engager une poursuite.

Article 1242 : On est responsable non seulement du dommage que l'on cause par son
propre fait, mais encore de celui qui est causé par le fait des personnes dont on doit
répondre, ou des choses que l'on a sous sa garde.
• Le proprio possède le restaurant, le restaurant est donc sous sa garde, il est
responsable d’un dommage causé par sa propriété, il est responsable.

Article 1240 = « Tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige
celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ».

• Si le restaurant est impliqué alors le proprio est responsable, donc il est


indirectement responsable du dommage.

Article 1241 : Chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son
fait, mais encore par sa négligence ou par son imprudence.
• Le proprio a oublié de nettoyer la neige qui peut se transformer en glace : négligence
et imprudence, il est responsable du dommage causé par la glace.

En effet :

Article 1244 = Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine,
lorsqu'elle est arrivée par une suite du défaut d'entretien ou par le vice de sa construction.

Il est le proprio, on suppose qu’il a oublié d’entretenir, il est responsable de son bâtiment.

1/Rappel des faits.


Le propriétaire n’a pas balayé devant sa porte.
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Le lendemain, un passant est tombé devant la porte le propriétaire a négligé l’entretien.

2/Le problème juridique : on pose la règle de droit. (1240 à 1244).


Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute
duquel il est arrivé à le réparer.
Chacun est responsable du dommage qu'il a causé non seulement par son fait, mais encore
par sa négligence ou par son imprudence.
Le propriétaire d'un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu'elle
est arrivée par une suite du défaut d'entretien ou par le vice de sa construction.
Est-ce que le propriétaire est responsable du dommage qu’a subi le passant ?

3/La solution appliquée au cas.


La victime a raison c’est un acte de négligence de la part du propriétaire.

Correction du cas pratique :

Nous pouvons conclure deux choses : on note déjà la présence de « en face ».


De ce fait, le trottoir n’appartient pas au propriétaire, il n’a pas d’obligation de le déblayer, il
n’a commis aucune faute. Le passant ne peut pas engager la responsabilité du magasin. Mais
de toute façon le trottoir appartient à l’État, ce n’est pas une obligation de déblayer pour le
commerçant.

Section 3 : La responsabilité du fait des choses.

Article 1242 alinéa 1 du code civil.


On est responsable non seulement du dommage que l’on cause par son propre fait, mais
encore celui qui est causé par le fait auquel on doit répondre, ou de la chose que l’on a sous
sa garde.

Condition 1 : il faut une chose.


Les choses en droit ce sont les biens meubles, immeubles et les animaux. Un meuble peut-
être la chute d’un arbre, pot de fleur, échafaudage, une pierre… (Les meubles c’est tout ce qui
n’est pas bâtiment, ça peut être une chose dangereuse ou non). Les immeubles vont
concerner la chute d’un bâtiment, mur, cela peut concerner les tuyaux qui ont débordés dans
un immeuble…

Condition 2 : Le fait de la chose, elle doit avoir provoquer l’accident.


Caractère anormale de la chose, de son fonctionnement.

Condition 3 : Le gardien de la chose.


Qui est le gardien de la chose ? C’est la condition la plus compliquée.
Le propriétaire de la chose est présumé gardien de la chose (présumé donc ce n’est pas
toujours le cas).

Le gardien peut s’exonérer :


- Au moment de l’accident, il n’était pas le gardien.
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- Cas de force majeur : il y a une tempête que l’on ne pouvait pas prévoir. L’accident a
été causé par une cause étrangère.

La responsabilité des animaux :

Condition 1 : un animal.
Il faut un animal : chien, cheval…

Condition 2 : Le fait de l’animal.


Peu importe que l’animal soit sous la garde de son propriétaire ou qu’il ait échapper à sa
maitrise, qu’il y ait un contact avec l’animal ou pas (chien qui aboie toute la nuit depuis 1mois).
Il est toujours nécessaire d’avoir un dommage, on engage la responsabilité du gardien au
moment des faits.

Condition 3 : Le gardien.
Le propriétaire est présumé être le gardien (présomption) sauf si on a confié notre animal à
des amis ou à un vétérinaire pendant un mois.

Article 1243 du Code Civil : le propriétaire d’un animal, ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est
à son usage, est responsable du dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fût sous sa
garde, soit qu’il fût égaré ou échappé.

Le fait exonératoire :
• La force majeure.
• Le fait d’un tiers.

Les dommages peuvent être une morsure, accident de la route…

La responsabilité du fait des bâtiments en ruine :

La ruine = écroulement corniche qui se détache. Le responsable est le propriétaire du


bâtiment, au moment de l’accident. Il peut y avoir un défaut d’entretien ou vice de
construction (un bâtiment pas forcément dans les normes, mal construite). Le recours du
propriétaire c’est contre le constructeur, le vendeur. Le constructeur peut faire recours contre
les ouvriers.

L’action en réparation : Une fois que nous avons vu les dommages, les préjudices (voir cours
séance 5de l’autre cours). Maintenant il faut agir :
• Il faut essayer de trouver une transaction : la victime doit tenter de transiger, trouver
un terrain d’entente. Après il faut démontrer au juge que nous avons tout fait pour
trouver ce terrain. Pour démontrer ça : mails, contrats, un courrier par lettre
recommandée avec accusé de réception (preuve de bonne réception).
• Action en justice : il faut réunir les trois conditions en justice (capacité d’agir, intérêt
d’agir, qualité d’agir). C’est la victime qui agit en justice, c’est le demandeur. En cas de
décès de la victime, les demandeurs sont les héritiers, les parents. Le défendeur est
l’auteur du dommage, il peut y avoir plusieurs auteurs du dommage (ex : l’entreprise,
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ses préposés, la compagnie d’assurance…). Il faut aller devant le tribunal compétent


(domicile du défendeur).

Correction du cas pratique :

Le propriétaire aimerait agir contre l’enfant. Est-ce que les conditions de la responsabilité
d’autrui sont réunis. ? O se pose la question si c’est la responsabilité des parents ou des
associations.

Les conditions sont :


Le dommage causé par autrui et le lien de causalité entre le dommage et le fait générateur :
Pour que la responsabilité des parents de plein droit soit engagé il faut : cohabitation et
responsabilité parentale. Sauf que l’enfant n’habite pas chez ses parents, donc il est sous la
responsabilité de l’association. En conclusion sur la responsabilité du fait d’autrui c’est
l’association qui est responsable.

Le fait générateur : Il a jeté négligemment son mégot. L’enfant a commis une faute mais il
peut s’exonérer de sa responsabilité par la faute du propriétaire : la porte de l’entrepôt était
ouverte et celui-ci savait qu’il y avait des dizaines de bidons toxiques et inflammables. La
responsabilité peut être partagée, et cela n’a pas été volontaire de la part de Thibault.

Le propriétaire va d’abord concilier : tentative de conciliation (terrain d’entente avec


l’association), montrer les factures de réparations. Et si le propriétaire n’arrive pas à
s’arranger, il va devant la justice. Après il n’aura surement pas la totalité en termes de
réparations à cause de la faute qu’il a commise.

Le site légifrance : https://www.legifrance.gouv.fr


Le but est d’intégrer les décisions dans nos pratiques.

Les contrats et la responsabilité contractuelle.

À savoir : c’est plus facile d’engager la responsabilité de quelqu’un par un contrat (car il y a
beaucoup de preuves).

Article 1101 du code civil (définition du contrat) : C’est un accord de volonté entre deux ou
plusieurs personnes destiné à créer, modifier, transmettre (par le patrimoine par exemple) ou
éteindre des obligations. Un contrat c’est en vue de produire des effets de droit.
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Il existe pleins d’obligations, une obligation dans la vraie vie c’est par exemple respecter sa
parole (je devais t’aider à déménager). En droit elle équivaut à un devoir qui est sanctionné
si ce devoir n’est pas respecté. Dans les contrats il y a deux obligations de moyens et
obligations de résultat :
• Obligation de moyen : c’est la mise en œuvre de tous les moyens pour parvenir au
résultat escompté.
• Obligation de résultat : a pour but un résultat défini et précis. Obligation de résultat
dans le domaine des transports : Je prends un billet d’avions de paris à Barcelone où il
y a l’heure. S’il n’arrive pas à l’heure prévu : dédommagement.

Type de contrats :

Le contrat est synallagmatique lorsque les parties s’obligent réciproquement les uns envers
les autres (transport, travail, contrat de vente).
Différent de :
Le contrat unilatéral est un accord de volonté entre deux personnes mais il ne fait naître
d’obligation qu’à la charge d’une seule personne.

Un contrat commutatif c’est lorsque la prestation à laquelle est tenu chaque partie est
certaine, déterminé par avance dans le contrat. Le contrat de travail par exemple.
Différent de :
Un contrat aléatoire c’est lorsque dans le contrat l’équivalent consiste dans la chance de gains
ou de pertes pour chacune des parties d’après un évènement incertain. Le contrat d’assurance
par exemple.

Un contrat nommé c’est celui qui est précisément nommé et qui est soumis au code civil. Le
contrat d travail est nommé (il est dans le code civile c’est lui qui l’a nommé).
Différent de :
Un contrat innomé est un contrat qui n’existe pas dans un texte, dont le nom n’existe pas dans
le code civil et qui réponds à des besoins pratiques. De ce fait on aménage et on nomme ce
contrat ou il y aura des engagements réciproques.

Un contrat négocié est un contrat qui se discute entre les parties et qui est signé après les
négociations. Le contrat de travail ou le salaire est négocié.
Différent de :
Le contrat d’adhésion est un contrat dont les clauses ont été rédigé par une seule des partie
et le contrat est imposé par la partie le plus puissant économiquement qui va imposer ses
clauses et l’autre partie ne peut pas négocier. Contrat de vente sur internet, contrat de
transport.

Le contrat consensuel c’est un contrat qui se forme par le seul échange de volonté. J’ai la
volonté d’acheter à ce prix. On est d’accord sur le prix et sur la chose
Syrine MGHAIETH

Différent de :
Le contrat solennel est un contrat qui suppose un formalisme particulier. Le testament par
exemple, il faut aller chez le notaire.
Différent de :
Le contrat réel exige pour sa formation non seulement l’accord des parties mais il suppose
aussi la remise de la chose. Le contrat de prêt par exemple, il est formé après la remise de la
chose prêté.

Le contrat à exécution instantané, l’exécution se réalise en un seul trait de temps. La vente


d’une chose par exemple.
Différent de :
Le contrat successif est un contrat qui ne peut s’exécuter par l’écoulement d’une durée. Le
contrat de location par exemple.

Le contrat avec ou sans intuitu personae : le contrat conclu intuitu personae est un contrat
qui est passé en considération de la personne physique. Un contrat de travail est un contrat
intuitu personae, on va embaucher cette personne et pas un autre pour ses qualités sur son
CV. Sans intuitu personae c’est par exemple un contrat de vente.

Article 1113 du Code Civil : Le contrat est formé par la rencontre d’une offre et d’une
acceptation par lesquelles les parties manifestent leur volonté de s’engager. Cette volonté
peut résulter d’une déclaration (verbale ou écrite) ou d’un comportement non équivoque (qui
est clair) de son auteur.

Dans la conclusion du contrat :

1) les pourparlers précontractuels.


C’est la première phase non obligatoire dans un contrat. C’est une offre de négocié, une
négociation ente A et B, ils ne sont pas encore sûr. Le contrat n’est pas encore formé, les
parties ne sont pas encore engager, elles sont en phase de négociations. Les parties sont libres
de conclure ou de ne pas conclure le contrat.
Exemple : annonce de vente d’une moto dans un journal, qui mentionne certaines
caractéristiques de la moto (modèle…), mais qui ajoute un prix un débattre. Cela engendre
une phase de discussion, de négociation.

2) Les avants contrats ou promesse de contracter.


Le pacte de préférence c’est un contrat par lequel une partie s’engager à proposer à une
personne ce contrat a une personne qui est préférer. Cette partie s'engage à faire bénéficier
une personne en premier si elle loue ou vend quelque chose.

Une promesse unilatérale est un contrat par lequel le promettant promet à une autre partie
(bénéficiaire) de conclure le contrat (en général une vente) dans un certain délai. C’est un
contrat unilatéral ou une seul des parties (le promettant) s’engage. Le bénéficiaire a le droit
d’opter pour conclusion définitive du contrat, il a un délai pour opter. Ce contrat est conclu
avec une option. Cela est différent d’une promesse synallagmatique.
Syrine MGHAIETH

Exemple : Dans une vente immobilière le promettant promet au bénéficiaire de lui garder cet
appartement pdt un mois dans l'attente que le bénéficiaire se décide d’acheter. Par exemple
dans l’attente d’un prêt. Demander un pourcentage au cas où il n’achète pas.

L’existence du consentement

Échange des consentements des parties : Rencontre de volonté ou échange de consentement


(art. 1113). Il faut au moins deux parties au contrat donc au moins deux consentements. Tout
contrat requiert une personne qui offre et une autre qui accepte, sinon ce n’est pas un contrat.

1/ Offre de contracter
Cette offre se distingue de l’offre de négocier. L’offre de contracter, par sa précision, fait
connaitre les éléments essentiels du contrat. Par exemple : une offre de vente qui mentionne
la nature de la chose (qualité, quantité, la marque, la chose) et son prix. L’offre peut être
écrite, verbale ou mécanique (par ex : exposition en vitrine, exposition dans une machine à
café. L’offre peut être à une personne déterminée ou à une personne dans le public, comme
nous. Souvent l’offre est valable pendant un certain délai.
Lorsque l’offre n’as pas été encore accepter, l’offre peut être rétracter ou révoquer souvent
avant l’expiration du délai qui est fixé par l’offrant, si cette offre n’est pas parvenue au
destinataire (si elle n’a pas été encore envoyé).

2/Caducité de l’offre
L’offre peut être privé de son effet, à l’expiration du délai prévu. Cela se fait en cas de décès
d’une des parties, de l’offrant par exemple, ou alors à l’expiration du délai. L’offre n’a plus lieu
d’être. Ici, on a signé l’offre, mais elle ne tient plus.

3/L’acceptation
C’est l’acceptation de l’offre, c’est la réponse de l’acceptant et cela forme le contrat.
L’acceptation peut être expresse, le contractant manifeste clairement sa volonté d’adhérer à
l’offre. Exemple : la signature du contrat, un simple geste aux enchères publiques.
L’acceptation peut être tacite, ce n’est pas une déclaration verbale ou écrite, cela résulte d’un
comportement (rentrer dans un taxi). « Qui ne dit mot consent », le silence ne vaut pas
toujours acceptation pais cela peut.
Exemple : je loue un appartement, je ne dis rien au propriétaire et j’y reste. Dans ce cas-là le
silence vaut acceptation.

4/ Les conditions de validité du contrat.


Les parties au contrat : ce sont les personnes physiques ou morales qui vont participer au
contrat, ce sont elles qui vont signer le contrat.
Article 1128 du Code Civil : Sont nécessaire à la validité du contrat trois éléments : le
consentement des parties, la capacité juridique des parties de contracter et un contenu licite
et certain.

Le consentement des parties doit être libre et éclairé et intègre : libre de dire oui ou de dire
non, en lisant le contrat je le comprends bien, faire preuve de bonne foi. Cela n’est pas
Syrine MGHAIETH

toujours respecté, il existe les 3 vices du consentement : l’erreur, le dol et la violence. Le


contrat doit être exempte de ces 3 vices.

Les vices du consentement

1/ Le consentement des parties

L’erreur est une représentation inexacte de la réalité soit par l’une des parties au contrat qui
s’est trompé soit par les deux contractants qui se sont tous les deux trompés sur l’un des
éléments du contrat. L’erreur n’est pas une mauvaise intention, exemple : erreur sur la
substance même du contrat (sur quoi portait le contrat) : j’achète un tableau et j’apprends
qu’il s’agit une copie du tableau original grâce à un expert. Dd ce fait soit moi je me suis
trompé, soit les deux se sont trompés. Il peut y avoir une erreur sur la personne, par exemple
sur la capacité juridique. Je lui fais un stage dans mon cabinet d’avocat et je me rends compte
qu’elle n’est pas majeure. Pour que l’erreur puisse donner lieu à la nullité du contrat il faut
prouver que l’erreur a eu un caractère déterminant, une influence décisive sur le contrat.

Le dol c’est une tromperie qui a provoqué une erreur, il s’agit d’une faute intentionnelle à
savoir que l’auteur du dol a agi volontairement pour tromper l’autre et le pousser à contracter.
Le dol ne se présume pas il doit être prouver. C’est le contractant qui pense avoir été trompé
qui doit fournir ces preuves. Le dol peut être des agissements c’est-à-dire l’utilisation de
moyens déloyaux (trafiquer le nombre de km d’une voiture). Il y a une réelle mise en scène.
Ça peut également être un mensonge (le moteur est pratiquement neuf et finalement est
vieux de 7ans). Ça peut être ne rien dire, c’est l’abstention (je vais voir un agent immobilier et
j’achète un appartement vu sur mer, et 6mois après en face, panneau immeuble à construire).

La violence est une contrainte, c’est plus rare, elle est exercée sur une personne pour l’obliger
à contracter. Cela peut être moral (chantages, pressions, menaces) et physique (coup,
séquestration).

Une fois que l’on a découvert le vice, il faut prouver. Il faut des attestations, des témoignages
écrits.

2/ La capacité juridique des parties

Il est nécessaire de vérifier la capacité juridique des parties : sont-ils bien majeurs ? Sont-ils
sous tutelle ? Les parties A et B doivent être majeures et ne doivent pas être protéger sous
tutelle ou curatelle.

3/ Le contenu du contrat

Le contenu du contrat pour être valable le contrat doit avoir un contenu certain c’est à dire
qu’il existe réellement. Exemple : En vente, si la chose vendue est détruite le contrat devient
nul. La chose vendue, on peut signer un contrat de vente mais pour une voiture dont la
fabrication sera faite dans le mois. Le contrat doit avoir un contenu licite, c’est-à-dire qu’il doit
être conforme aux lois.
Syrine MGHAIETH

4/ Sanctions

Il y a donc une faille dans le contrat, je demande donc une sanction. Lorsque les 3 conditions
du contrat ne sont pas respectées, le contrat peut être annulé. La nullité est une sanction civile
lorsque le contrat n’a pas été formé dans les conditions imposé par la loi. Cela concerne la
formation du contrat. Lorsque la nullité est prononcée par le juge, elle implique
l’anéantissement du contrat entre les parties. Cela arrive quand on est arrivé à s’arranger à
l’amiable. Il y a deux types de nullité : la nullité relative et la nullité absolue.

La nullité relative c’est lorsque la condition de validité de contrat manquante est destinée à
protéger l’intérêt privé des contractants. La nullité relative repose sur la protection de l’intérêt
privé de l’une des parties. Par exemple : il y a une erreur sur l’authenticité du tableau. Je vais
demander la nullité relative du contrat. Il y a que la personne qui est protégé qui peut invoquer
la nullité. On peut aller devant le tribunal de commerce et également TGI et proximité selon
le montant. Il y a un délai de prescription pour agir en nullité relative : c’est de 5 ans et c’est à
partir du jour où le vice a été découvert.

La nullité absolue : si une des conditions de validité qui manque a pour objet la sauvegarde
de l’intérêt général c’est une nullité absolue. Celle-ci est prévu dans l’intérêt général, il faut le
protéger. Un contrat dont le contenu est illicite et immoral : c’est contraire à l’ordre public,
tout le monde va être impacté. On va demander la nullité absolue. L’action en nullité absolue :
c’et 5 ans à compter de la formation du contrat.

5/ Les conséquences

L’annulation du contrat. Le contrat nul prend fin. La nullité opère de manière rétroactive :
quand un contrat est annulé tout se passe comme si ce contrat n’avait jamais existé. La nullité
est différente de la résiliation du contrat. Les conséquences sont que la nullité oblige les
parties à restitué ce qu’elles ont reçu du contrat. Dans les contrats à exécution successives la
nullité vaut pour l’avenir.

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