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touPARTIE 2 – LES DROITS SUBJECTIFS

DO et DS : Un droit objectif et plusieurs droits subjectifs. Le droit Objectif permet la


reconnaissance, la réalisation et la sauvegarde des droits subjectifs.
La relation entre les personnes, particuliers et la société = DS.
Ce droit se forme dans un rapport conflictuel : 2 raisons :
- Le droit a du sens que pour régir les rapports entre les hommes.
- Les DS n’existent que si on peut les opposer à qqn, appliquant donc l’interaction.
Le droit à la vie privée : DS : droit reconnue par le DO, le DO n’a besoin de reconnaitre le
droit à la vie privée que s’il existe une société. L’exercice du droit à la vie privée, a de sens
que si le droit à la vie privée est menacé.
TITRE 1 – LA NOTION DE DROIT SUBJECTIF
DS : notion complexe, les auteurs de la doctrine n’arrivent pas à aboutir sur une définition.
La définition est une « proposition » : «
CHAPITRE 1 – LA DEFINITION DU DROIT SUBJECTIF
Section 1 – Les distinctions autour du droit subjectif
Ni la loi et le juge ne propose de définition du DS. C’est une catégorie théorique et donc
abstraite.
I. Les querelles sur la nature du droit subjectif
DS : on pense que ce droit est un pouvoir, faculté et liberté. Par ex : le droit à la vie
privée est un pouvoir que l’on utilise pour défendre sa liberté.
Des règles spécifiques sont soumises aux pouvoirs et libertés.
Définition : DS : droit de créance : c’est unDS, correspond à ce qui découle d’une
obligation civile entre 2 personnes. Ex : contrat contractuel : vente d’un meuble entre mX
et mX. mX est vendeur, et à livrer le meuble, mX n’a pas encore payer. mY à une
obligation envers Mx. mX a un droit de créance sur mY : le droit d’exiger le payment à
My.
A : Ce que le DS n’est pas
Le DS n’est pas une liberté.
La liberté : 3 critères :
- L’universalisme du titulaire de la liberté : renvoie au fait que la liberté est octroyé à
toute le monde mais à personne en particulier, et pourtant on parle de « liberté
individuelle ». La vision française perçoit la liberté comme qqchose d’universel. Chacun
est libre par sa nature humaine.
- L’indétermination de l’objet de la liberté : Le contenu de la liberté est indéterminé :
article 4 de la DDHC de 1789 : la liberté « consiste à faire ce qui ne nuit pas à autrui ». Les
libertés se définissent en creux, on ne sait pas ce qu’elles contiennent et impliquent.
Mais on sait ce que l’on ne peut pas faire quand on est libre. Il n’y aucune limite à la
liberté.

- La dimension négative de l’effectivité de la rdd qui confère cette liberté : Article 5


de la DDHC : La liberté « consiste à faire ce qui n’est pas interdit par la loi ». La loi
explique que l’on peut faire ce que l’on veut, sauf ce que la loi dit. La liberté passepar
l’exigence d’abstention de la part d’autrui. Le droit de créance n’est pas une liberté,
le DS n’est pas une liberté

Pas un pouvoir Le pouvoir occupe une place importante. Pour définir le DS, on l’utilise :
« pouvoir attribuer au sujet de droit par le DO »
Le mot pouvoir : renvoie à la potestas : la puissance
Le mot pouvoir : dans le langage juridique : sens restreint ; en droit « le pouvoir est
l’aptitude à agir valablement dans un intérêt au moins partiellement distinct du siens » : le
droit implique l’empiétement sur la sphère juridique d’autrui. Ex : Les organes de l’Etat ont
des pouvoirs qui sont pour leurs intérêt mais aussi pour la collectivité. L’autorité parentale
est aussi un pouvoir qui marche de la même manière.
Le DS ne peut pas être un pouvoir car c’est la défense d’un intérêt individuelle.
B – Ce qu’est le DS
Auteurs ont trouvé des théories :
1ère théorie : doctrine classique : mené par Savigny : il considère que le DS n’est que la
reconnaissance du pouvoir de volonté des individus = volonté individuelle, elle accorde de la
force à la volonté de chacun : Exemple le droit de mx sur my d’exiger le paiement : est la
reconnaissance de la force de mx qui s’impose sur my.
Critiques : Tout résumer à la volonté ne suffit pas. Les personnes incapables d’exprimer leur
volonté ne peuvent pas avoir de DS : les handicapés, les personnes en coma, les enfants.
2ème théorie : doctrine moderne : : menée par Ihering : Intérêt juridiquement protéger :
défend l’idée que le DS est un avantage matériel ou moral conforme aux valeurs sociales
d’une certaine époque. Le DS correspond à la reconnaissance par le DO des besoins, et
désirs de chaque individu.
3ème théorie : doctrine contemporaine : mené par Motulsky : relation entre DO et DS :
« faculté pour l’individu de déclencher l’impérative contenue à la rdd ». Le DS est
l’autorisation accorder par le DO pour un individu de faire appel au contenu d’une rdd. Ex :
selon Motulsky, le droit de mx sur my revient à dire que le DO autorise mx à utiliser le
contenu de l’article 1217 du code civil.
Article 1217 : en cas d’une inexécution d’une obligation contractuelle, le créancier peut
saisir le juge pour obtenir l’exécution forcée pour payer le prix de vente de son meuble
Le DS est un intérêt individuelle exprimé par le biais d’une volonté, et juridiquement
reconnue et protéger par le DO.
II. La summa divisio des droits subjectifs : personne et chose
Les DS sont les droits civils dont chacun est titulaire. Mais le droit civil France à était inspiré
par les philosophies révolutionnaires.
Code civil : débat à l’origine du code tourne autour des idéologies politique de l’époque. La
vision d’ensemble du droit civil est une vision « anthropocentré ». Le droit civil est un droit
individualiste. L’homme est au cœur des visions juridiques : classification et règle orientés
vers l’individu.
Le droit civil se forme grâce au monde qui l’entoure : 2 rapports
- Rapport avec les autres hommes :
- Rapport avec les choses :
Est née la summa divisio : tout ce qui n’est pas personne est donc chose, inversement.
L’animal est considéré comme une chose.
En 1804 il y avait que 3 livres au sein du code civil :
Livre Ier : des personnes : rapport entre les individus : porte sur les personnes
Livre IIème : porte sur les biens et la modification de la propriété : porte sur les choses
Livre IIIème : porte toujours sur les différentes manières d’acquérir la propriété : relation
entre les personnes et les choses
Livre IV : porte sur les suretés : les garanties : ex, le cautionnement : réforme de 2006 à
rajoute ce livre : sous distinction : suretés personnelles (garanties sur les personnes) et
réelles (garanties sur les choses)
Livre V : porte sur les dispositions applicables à Mayotte : 2002 : jusqu’en 2001, Mayotte
était indépendante, appartenait au territoire français mais était indépendante, elle était
gouvernée par son propre droit. Mais ce droit était coutumier. On parle de statut personnel :
Statut personnel : règle spécifique à une catégorie de personne en fonction de
l’appartenance ethnique.
La loi du 11 juillet 2001 : Mayotte est devenue une collectivité départementale. Le droit
national français s’applique au territoire de Mayotte.
Section 2 – La classification des DS
Le droit privé à décider de partir de la jonction : entre personne et chose pour créer une
classification du DS.
Distinction entre droit patrimoniaux et extrapatrimoniaux.
La notion du patrimoine et son sens est important pour comprendre la distinction
I. Les droits patrimoniaux
Correspond à tout les DS qui rentre dans les droits patrimoniaux
A. Le patrimoine
Patrimoine : droit privé :
Doctrine majoritaire: Universalité de droit comprenant l’ensemble des biens et
obligations d’une personne présent et à venir, l’actif répondant du passif. Dans le
patrimoine d’une personne : tous les biens d’une personne (actif du patrimoine) et
toutes les dettes d’une personne (passif du patrimoine) qui sont réunis d’une manière
abstraite et intemporelle. L’actif et le passif du patrimoine doivent se « répondre ».
Théories sur le rôle de la nature du patrimoine :
Doctrine classique : émanation de la personnalité : La personne était responsable de ces
dettes et engagement sur son propre corps jusqu’à la RF. Lorsqu’une personne ne payait
pas ses dettes, le créancier était autorisé par le droit de faire son débiteur son exclave.
L’abolition de l’esclavage, et la protection de la dignité humaine a fait supprimer ce droit.
Comment payer les dettes sans passer par ce moyen ?
On déplace le siège de la responsabilité du corps humain aux biens de propriétés. Si la
dette non payée = saisir des biens.
La responsabilité est passé de la personne à la chose : cela passe donc par le patrimoine.
Le patrimoine est une émanation de la personnalité : elle est la projection de la
personne dans ses rapports juridiques. Le patrimoine est un attribut de la personnalité
juridique.
19ème siècle : Théorie du patrimoine par : Aubry et Rau : théorie fondée sur 3 principes :

- Toute personne à un patrimoine : peu importe la richesse : un enfant, un sdf ont un


patrimoine. Donc toute les personnes juridiques (personne physique et moral
(société, entreprises) ont un patrimoine. Ce patrimoine existe sur toute l’existence de
la personne. A sa mort, on s’intéresse à l’héritage.

- Seules les personnes ont un patrimoine : les personnes n’ont pas de personnalité
morale, ne peuvent avoir de patrimoine. Ex : les indivisions : héritage d’un château.
En 1804 : la mort civile : la perte de la personnalité juridique : pour les criminels, mais
aussi la femme Mariée. Ces personnes n’ont pas besoin de biens et de contracter des
dettes.
- Chaque personne n’a qu’un seul patrimoine : avant il était impossible d’obtenir
plusieurs patrimoines :
- 1ère exception: le principe d’unicité du patrimoineétait utilisé. Depuis les années 80 :
principe avec exception : en 1985, la loi a créé les sociétés unipersonnelles. Elles
permettent à une seule personne de créer une E, qui lui permet de séparer son
patrimoine professionnel à son patrimoine personnel, la même pour les dettes.

- 2ème exception : la fiducie : le fiduciaire a tous ses biens à lui, et les biens confiés en
gestion : titulaire du même patrimoine sur la même période.

- 3ème exception : l’entrepreneur individuel à responsabilité limité : séparation des


droits prof et droit pers sans créer de personnalité morale.

La théorie est donc nulle aujourd’hui.

Le patrimoine est une universalité de droit : correspond à une masse de bien et de


dettes qui se répondent = toutes les universalités de droit ne sont pas des
patrimoines. La communauté des époux forme des universalités de droit, mais pas
de patrimoine.

Les universalités de droit permettent de créer la relation entre les biens et les
dettes. Dettes non payés : le créancier se sert sur l’actif du patrimoine pour payer ce
que l’endetteur n’a pas fait.

Ex : patrimoine composé de plusieurs dettes et 1 seule bien.


1ère dette : 5000 euros, 2ème 10k, 3ème 15k. Le bien vaut 20k
2010 pour la 1ère – 2015 pour la 2ème – 2020 pour la 3ème : contracter. Tous les
créanciers essayent de faire payer cela en 2021.
En 2018, l’individu a fait l’acquisition d’un bien de 10k. Au moment ou l’individu ne
peut que se servir des biens qui existent au moment de la dette. Pourtant ce bien
peut être utiliser (présent et à venir)

La composition du patrimoine évolue : l’actif et le passif en valeur peut augmenter


constamment. L’actif est supérieur au passif = équilibre.
Le droit qu’acquière les créanciers sur l’actif du patrimoine du débiteur tiré des
article 2284-2285 : droit de gage général des créanciers.

B. Les catégories de droits patrimoniaux

- Les droits de créance (personnel) : droit d’un individu contre un individu : 2


sources : légal (loi) ou conventionnel (contrat)

- Les droits réels : droit qui s’attache aux choses : res veut dire « chose »
1 Les droits personnelles
Droits personnels : Pouvoir d’une personne (créancier) d’exiger d’une autre personne (le
débiteur) l’accomplissement d’une prestation quelconque. On parle de droit personnel, car
c’est le droit d’UNE personne contre Une autre personne.
La doctrine adégager plusieurs catégories de droit personnelles : 3 catégories :
- Les obligations de faire : accomplir une action positive
- Les obligations de ne pas faire : abstenir
- Les obligations de donner : transfert de propriété d’un bien
- A DISPARU EN 2016 : 10 février 2016 (ordonance) distinction selon l’objet. On
distingue les obligations selon les sources légales ou conventionnelles.
- Ex : Obligation d’assitance (loi) contrat de vente : livrer la chose pour le
vendeur/payer le prix pour l’acheteur (contrat)

Les règles sont différentes, mais se ressemblent toutes car obligation. Elle sont
imposés par la LOI et le CONTRAT.

Les obligations légales et contractuelles vont alors se faire. Par ex : l’obligation


d’assistance est une obligation légale et l’obligation de faire. L’obligation d’entretien
des enfants par les parents est une obligation légale, est une obligation de donner.
Ex : le contrat de vente, de transport, d’assurance…

2) Les droits réels

Droits réels : Les pouvoirs exercés directement par une personne sur une chose (un
bien)

A) Les catégories de choses en droit


Les choses sont qualifiés juridiquement. Le juriste doit classifier et qualifier.
La chose ne devient un bien que si il est intégré dans l’univers juridique
Droit civil 3 qualifications des choses :
- Appropriation : les choses peuvent être appropriés, individu s’approprie d’une chose
et peut en faire une propriété privée (appartenance à UNE seule personne
déterminée).

- Les choses communes : ne peuvent pas appartenir à une personne en particulier :


article 714 du code civil : « air, eau, rivage, terre ». « Les choses sans maitre » ne
font pas l’objet d’une propriété prive : distinction romaine : les choses sans maitre «
res nulius » par ex : le poisson et le gibier et les choses abandonnés « chose res
deleictae » : déjà appartenu mais abandonnés. Les biens juridiques = choses
appropriés.

- Mobilité : Un meuble est la chose qui peut être déplacer (ordinateur par ex) : appelé
« meuble meublant » et immeuble (appartement, les terrains constructibles,
l’arbre,) : on parle d’immeuble bâti qui ne peut pas être déplacer (article 516 du code
civil). Les règles ne sont pas les mêmes en matière de preuve, en procès, en matière
fiscal. TVA pour les meubles et taxe foncière pour les immeubles.

Article 517 du code civil : immeuble par nature et par destination.

- Immeuble par nature : ne peuvent pas être déplacés. Les immeubles par nature sont
immobiles
- Immeuble par destination : meubles qui sont accrochés intellectuellement à un
immeuble. : un bien meuble dans un immeuble est considérer comme un immeuble
Bien attaché à perpétuelle demeure : sont devenues des immeubles par destination

- Aritlce 527 du code civil : distinction meuble par nature et meuble par destination
de la loi :

- Les meubles par détermination de la loi : choses considérés comme des meubles,
mais peut pas être déplacé car elles n’ont pas d’existence concrète. Ex : Une action
en justice, un brevet d’invention, les droits de propriétaires littéraires et artistiques.

3ème catégorie : distinction corporelle et incorporelle des choses : aujourd’hui des objets
n’existent pas dans la réalité concrète
- Biens incorporels : biens qui ne peuvent pas être touchés = propriétaire de ces
objets, mais rentre dans les catégories meubles et immeubles.
- Biens corporel : droit d’agir en justice pour défendre la propriété d’un immeuble.

Les choses consomptibles et les choses non consomptibles :


- Chose consomptibles : Chose qui se détruise ou disparaisse au premier usage. Ex :
aliments, carburants, argents.
Distinction importante : car la restitution sera différente
Les choses fongibles et les choses non fongibles :
- Chose fongibles : chose de genre : interchangeable, appartienne à la même catégorie
de chose. Pas les biens de consommation, 1 kilos de ris peut être remplacer par le
même kilo de riz
- Chose non fongible : corps certain : tout le reste : une voiture ne peut pas être
remplacer par une autre.
Les choses hors commerce : chose hors commerce : choses qui ne peuvent pas faire l’objet
d’un échange, mais aussi pas l’objet d’acte juridique même à titre gratuit. Tout les choses
pas admises par le droit : ex : le cannabis.
B) Les catégories de droits réels
2 types de droit réels :
- Droit réels principaux : droit de propriété, et à ses démembrements.

- Le droit de propriété : cercle fermer des droits fondamentaux, article 2 et 17 de la


DDHC, et par la CEDH (article 1, protocole 1er).

Article 544 définit la propriété comme « le droit de jouir et disposer les choses de
la manière la plus absolue pourvue que l’on ne fasse pas un usage prohibé par les
lois ou par les règlements.

Jouir d’une chose : pouvoir l’utiliser, faire un usage particulier, mais aussi pouvoir ne
pas l’utiliser
Disposer d’une chose : le propriétaire peut vendre, donner, ou détruire la chose si il
le souhaite.

Le droit de propriété se compose en 3 :


- L’usus : droit d’user de la chose
- Le fructus : droit de tirer profit de la chose : ex : propriétaire de moutons et du lait
qu’ils vont produire.
- L’abusus : disposition matérielle, consommer la chose, la détruire, la transformer, la
disposition juridiques (vendre, donner).

Division en 3 pas très précise : On est aussi propriétaire des choses qui
s’incorporent à la propriété : propriétaire du sol, du ciel, du sous-sol dans le terrain.
Droit de construire le plus haut et bas possible. Les trésors dans les terrains ont la
propriété de la personne qui a ce terrain.

Propriété du dessus et du dessous : pose problème car si un arbre d’un voisin


dépasse sur le terrain du propriétaire, il a le droit de demander de couper les
branches

Le droit de propriété : peut donner à autrui l’usus et le fructus : droit de jouissance


et l’usufruit.
Les théories modernes présentent la propriété : droit d’exclure autrui dans sa
relation avec une chose. Les caractères de la propriété sont caractérisés par son
caractère absolu, exclusif et perpétuel.

Quand le droit de propriété est perpétuel, on ne peut pas le perdre par non usage.
La prescription extinctive ne s’applique pas au droit de propriété

NE SE PRESCRIT JAMAIS

Il y a des exceptions au caractère perpétuel de la propriété :

1ère exception : La prescription acquisitive (Usucapion) : lorsqu’une personne qui n’est pas
propriétaire utilise une chose, n’exerce pas pendant un certain temps, il devient
propriétaire. Lorsqu’une personne utilise un immeuble pendant 30 ans, il devient
immédiatement propriétaire.

2nde exception : l’expropriation pour cause d’utilité public : dans certains cas, l’Etat ou
l’administration a besoin d’un terrain ou d’un bout pour réaliser des travaux d’intérêt
général, l’Etat indemnise le propriétaire en prenant « de force » la propriété.

Autres Droit réels principaux :

- Démembrement de propriété : les 3 prérogatives sont démembrées, le propriétaire


peut donner une partie de ces prérogatives à quelqu’un d’autre, l’abusus peut être
séparer du fructus et de l’usus

- Usus et fructus = usufruit : achat d’un appartement au centre de Paris. Les parents
vont donner l’usufruit à l’enfant. Les revenus de la location sont des fruits du bien,
l’usufruitier (l’enfant) a le droit au fruit et au loyer (donc le revenu)

- Droit des successions : on permet aux enfants de respecter la nue-propriété, et aux


conjoints de récolter l’usufruit. L’usufruit existe jusqu’à le titulaire est vivant

- Il est possible de réduire la propriété du propriétaire lors de son usage, de grever son
droit par un autre droit : appelé les servitudes : Elle s’applique qu’aux immeubles :
c’est une charge établie sur un immeuble pour l’usage et l’utilité d’un autre
immeuble appartenant à un autre propriétaire. Ex : Mx et My sont voisins : seule Mx
peut accéder à la voie publique, mais My pour sortir dans la voie publique doit passer
dans la propriété de Mx, on créer une servitude pour laisser passer My.

- Si c’est une obligation, c’est un droit personnel. Mais vu que c’est une servitude et
pas une obligation, c’est un droit réel. Si mX vend son terrain aMz, Mz sera tenu de
la servtidue et devra laisser My passer sur son terrain. Si c’était un droit personnel,
au moment de la vente, Mz ne sera pas tenu de la servitude.

Droits réels accessoires (Relation entre droit réel et droit personnel) :

- Ils sont l’accessoire d’un droit personnel. Ce sont tous les droits, suretés réelles. Le
droit n’existe qu’en considération d’une créance, et donc un droit personnel
- Suretés réelles : droit qu’on acquis sur un bien en garantie d’une créance. Ex : Lors
d’un prêt à la banque, on peut proposer une sureté réelle. Emprunteur propriétaire
d’un immeuble, la banque aura un droit réel sur l’immeuble qu’elle pourra exercer si
la créance n’est pas payer (hypothèque). Si la créance n’existe pas, pas d’hypothèque

- Il existe en réalité une 3ème catégorie de droit patrimoniaux qui est discutée :

3) Les droits intellectuels


On a créé cette catégorie car elle ne rentre pas dans le droit personnel et réel selon les
auteurs. Ces droits intellectuels ont pour particularité de conférer au titulaire un monopole
d’exploitation sur une œuvre de l’esprit ou une clientèle. Ce sont des droits qui permettent
d’utiliser une création artistique, littéraire ou industrielle un brevet, une marque par
exemple. Une clientèle : Le potentiel humain économique que rapporte un fond de
commerce ou un fond libéral. Par ex : diplômer dentiste, et cherche à installer l’activité dans
un nouveau fond libérale (profession libérale). Le fond libéral sera vendu par un autre
dentiste : on évalue le prix du fond libéral selon sa clientèle (+ il y a de patient plus c’est cher
et inversement), les murs, et tout. Le droit d’utiliser les œuvres de l’esprit sont des droits
intellectuels. Ils ne sont que des droits réelles car ils partent sur une chose selon d’autres
auteurs.

II. Droits extra-patrimoniaux


Droit extra-patrimoniaux : ils sont lié à l’eh, sont désignés sous l’appellation du droit de la
personnalité
Droit de la personnalité et droit de l’h.
Droit de la personnalité : plus large : 2 catégories :
- Les droits qui portent sur le corps de la personne
- Les droits qui portent sur la personne au dela de son corps
A. Les droits sur le corps
Protéger par l’article 16-1 du code civil : 3 alinéas :
1 : droit au respect de la vie : article 2 de la CEDH : chacun a le droit au respect de sa vie.
C’est un droit fondamental et matériel. Il est matériel car d’autres droit repose sur celui-ci,
sans le droit au respect de la vie, pas d’autre droit qui en découle. Il s’impose à l’Etat et aux
personnes privées. Pour l’Etat, l’article 16-1 ou l’article 2 de la CEDH vienne pose
l’interdiction de la peine de mort. La peine de mort est abolie en 1981, et elle est interdit
parles protocoles 6 et 13 de la CEDH.
Les forces de sécurité de l’Etat ne doivent pas intenter (ne pas s’en prendre) à la vie des
citoyens, mais il y a des exceptions : la légitime défense, ou la prévention des actes violents
Les personnes privées : toute atteinte à la vie d’autrui est une infraction pénale : assassinat,
coups et blessures. La tentative y est sanctionnée.
Droit à la vie se demande au droit à la mort : le droit à mourir, donc autoriser l’euthanasie.
L’euthanasie est une question politique. L’euthanasie est interdite en France, la CEDH dans
l’arrêt du 29 avril 2002 : considère qu’il est impossible de déduire de l’article 2 de la CEDH
un droit à mourir.
France : loi relative aux malades en fin de vie (22 avril 2005) : pose 2 principes :
- 1er principe : l’interdiction des soins déraisonnables
- 2ème principe : les soins palliatifs
Loi du 2 février 2016 : nouveau droit aux malades en fin de vie :
- Droit d’avoir une fin de vie digne, et accompagner d’un meilleur apaisement de la
souffrance : « une sédation profonde et continue, provoquant une altération de la
conscience, maintenue jusqu’au décès, associer à une analgésie, et à l’arrêt de
l’ensemble des traitements en fin de vie »
2 : le caractère inviolable du corps humain : le droit de l’inviolabilité du corps humain : le
corps humain est inviolable d’après le code civil (16-1 alinéa 2). L’article 3 CEDH : interdit
toute forme de torture.
On peut invoquer l’alinéa 2 : le médecin ne peut pratiquer une intervention médicale sans
le consentement de son patient. Libre (sans contrainte) et éclairer (le patient est informé des
risques) le consentement peut être retirer à tout moment.
Exception : Jurisprudence du Conseil d’Etat du 16 aout 2002 : indique que dans le cas ou
l’acte médical est indispensable à la survie de son patient et proportionné à son état, les
médecins peuvent passer outre le refus des soins du patient (raisons religieuses dans
certains cas).
3 : le caractère extra patrimoniale du corps humain, de ces éléments, et de ses produits :
l’indisponibilité du corps humain (alinéa 3) :dispose que le corps humain, ces éléments, et
ces produits ne peuventpas faire l’objet d’un droit patrimonial (pas de droit personnel et
réel). Il n’existe pas de droit de propriété sur son propre corps. Le corps humain fait partie
des personnes, mais pas des choses (car le corps n’est pas une chose, et donc pas une
propriété).
L’absence du droit de propriété sur le corps : il est interdit de vendre des éléments du
corps humain.
Explique aussi que le droit objectif impose des limites aux actes que l’on peut accomplir sur
son propre corps (interdiction de la GPA en France : Article 16-7 du code civil interdit toute
convention sur la procréation, ou sur la gestation pour le compte d’autrui).
Exceptions : DO conditions strictes : Le don de certains éléments, et produits du corps
humain. Strict : car moral (peut traverser le temps : les personnes en Angleterre avant ne
pouvait donner son sang en France) et physique (- de 50kg n’autorise pas le don)
29 juillet 1994 : 2 lois : encadre le don d’organe :
- 1ère condition : le donneur doit donner son consentement,
- 2ème condition : possibilité de retirer son consentement,
- 3ème condition : la convention de don d’organe ne peut prévoir aucune rémunération,
4ème condition : le receveur de l’organe est un membre de la famille (don d’organe
entre 2 personnes vivantes.
- Le prélèvement ne peut se faire sur un mineur ou sur un majeur sous tutelle
curatelle

Au décès de la personne, on peut faire le don aussi, mais on peut aussi refuser de le
faire.

Le prélèvement d’organe au décès doit se faire à des fins thérapeutiques ou


scientifiques : La personne doit dire avant de mourir si elle ne veut pas que ses
organes soient utilisés, sinon ils le seront car il n’aura pas donné son consentement.

4 : Dernier point (ne concerne pas les 3 alinéas) : protection du corps humain après la
mort :
Le droit organise : article 16-1-1 : dispose que le respect au corps humain ne cesse pas avec
la mort, y compris les cendres de celles qui a donné lieu de crémation doit être traiter avec
respect, dignité, et décence. Le corps humain apparait comme un objet ici, au moment du
décès, le corps humain passe de la personne à la chose, mais le corps humain n’est pas une
chose appropriée. C’est une « chose sacré et hors commerce. »
Cette disposition fait naitre des DO : tout le monde est autorisé de régler les funérailles de
notre vivant. C’est un droit qui prend effet après la mort : le droit de régler les funérailles
découle de l’article.
Décret 18 mai 1976 : léguer son corps à la science est autoriser
B. Les droits au-delà du corps
Droit de la personnalité touchant l’eh, mais concerne pas le corps humain, correspond aux
droits civils contenus dans la DDHC de 1789, ou dans le préambule de la C de 1946.
Ex : droit de vote, droit à la santé, droit à la retraite
Article 12 : droit de la personnalité de la déclaration universelle des droits de l’h : « nul ne
serait l’objet d’immiscions arbitraire dans sa vie privée, sa famille, son domicile, ou sa
correspondance, ni d’atteinte à son honneur et à sa réputation » « toute personne a le droit
à la protection de la loi contre de tel immiscions ou de tel atteinte »
- Droit au respect de la vie privée :
Protéger par l’article 12, et article 8 de la CEDH, article 9 du code civil.
Attribuer au sujet de droit une sphère d’intimité par laquelle nul ne peut s’immiscer sans
autorisation. Le législateur n’a pas déterminé le périmètre de la vie privée. La jurisprudence
s’en charge.
Le domicile, la vie sentimentale et conjugale, la vie familiale, l’intimité corporelle, la santé,
les loisirs, l’utilisation d’internet, et certains aspects de la pratique religieuse.
La CEDH et la Cour de cassation ajoutent : activités professionnelles et commerciales.
2 octobre 2011 : chambre sociale : cour de cass : le salarié a le droit même au temps, et au
lieu de travail au respect de l’intimité de sa vie privée ». L’employeur ne peut pas regarder
les emails, pas le droit de filmer ses salariés.
Exceptions :
1 : possible de porter atteinte à la vie privée avec l’autorisation de la personneù
2 : ‘’ ‘’ lorsque la liberté d’expression ou d’information sont en cause : quand l’info
rechercher ou révéler est en relation avec un évènement public, d’actualité, et d’intérêt
général
3 : fonction spéciale occuper par une personne : famille royale
Autoriser, mais principe de proportionnalité
Article 9 du code civil : dommage et intérêt porte atteinte à la vie privée
Article 226-1 du code pénal dispose que : « est puni d’1 an d’emprisonnement, et de 45 000
d’amendes, le fait au moyen d’un précédé quelconque volontairement de portée atteinte à
la vie privée d’autrui »
Droit S’éteint à la mort.
Droit au respect du domicile :
Article 8 de la CEDH
Propriétaire, locataire, au simple occupant
Conception large, Cour de cass 7 mai 2014 assemblée plénière : estime que « si le
propriétaire d’une chose ne dispose pas d’un droit exclusif sur l’image de celui-ci, il peut tout
de fois s’opposer à l’utilisation de cette image par un tiers lorsqu’elle lui cause un trouble
anormal »
Permet : le droit de se clore : droit de séparer son domicile, d’un autre domicile
La législation sur les jours ou les vus : en dehors du plan local d’urbanisme, une personne ne
peut planter sans permis une construction devant votre fenêtre
Les huissiers de justice ne peuvent pas intervenir dans le domicilesans l’autorisation du
juge.
Les perquisitions, ou les visites des services administratives ont besoin d’une autorisation,
et se font entre 6h et 21h
Droit au secret des correspondance :
Article 8 CEDH, prolongement du droit au respect de la vie privée
Protection des échanges épistolaires, par mail, et par téléphone. S’étend à toutes les
communications sur internet (réseaux sociaux)
Interdiction de Publier, de produire en justice le contenu d’une correspondance sans
l’autorisation de l’auteur et du destinataire
Les écoutes téléphoniques sauvages (sans autorisation, sans prévention) interdites : 10
juillet 1991 : cadre pour les écoutes téléphoniques. On autorise les écoutes par le juge, ou
les écoutes par le premier ministre. (Interception judicaire, et administrative).
Le droit à l’honneur et à la réputation :
Pas consacré par la CEDH et le code civil, mais garantit par la jurisprudence qui prévoit des
sanctions aux atteintes porté contre l’honneur, la réputation, la dignité des personnes.
Limite à la liberté d’expression (honneur, réputation, dignité des personnes)
Incrimination : loi 29 juillet 1881 : liberté de presse

Les propos diffamatoires et injurieux prononcé dans les débats judiciaires, ou au sein de
l’AN et le sénat sont couvert par une immunité.
Auteurs : rattachent à la protection de l’honneur, et de la réputation : la présomption
d’innocence : la personne est innocente jusqu’à preuve du contraire. Liée à l’honneur et la
réputation, la présomption tombe dans les faits.
Présomption d’innocence protéger par : article 9 de la DDHC, article 11 de la DUDH, article 6,
paragraphe 2, de la CEDH, article 9-1 du code civil.
Alinéa 2, article 9-1 du code civil : «

Chapitre 2 : La création des sources subjectifs


S’intéresse aux dentinaires de ces droits, et aux sources de ces droits
Section 1 : les titulaires : les personnes juridiques
Le DS octroyer à une personne, qui sont ces personnes ?
Avant, tout le monde n’avait pas de DS : les exclaves, la mort civile (ceux qui étaient
condamnés pénalement n’ont plus de personnalité juridique) la femme marié (1965).
Qui sont les personnes juridiques ? Sont-elles capables d’exercer ces DS ?
I - La personnalité juridique :
Personne dans le langage courant : renvoie à l’eh. A côté de l’eh, on a des personnes
morales, et les personnes physiques
Personne physique : l’eh
Personne morale : abstraction juridique renvoie à des groupes de personnes (société,
entreprise, association, l’Etat, les collectivités locales, les établissements publics)
Ils ont tout deux une personnalité juridique : ils ont la reconnaissance officielle du statut de
la personne en droit accordé à l’eh ou un groupement de personne, seules ces personnes
juridiques sont titulaires de DS, peuvent exercer, et défendre leurs DS.
A – Les personnes physiques
Temporalité : quel moment la personnalité juridique est accordé à l’eh, et quand elle
disparait ?
Le contenu : comment identifier les personnes physiques ?
Temporalité des personne physiques : la personnalité juridique commence avec la
naissance, et s’achève à la mort.
Peut-on accorder la personnalité juridique à une personne qui n’est pas encore née (fœtus,
embryon)
On en déduit que conception de l’enfant ne permet pas d’obtenir la personnalité juridique
Refus : car le droit est une science qui s’intéresse aux sciences sociales, si l’enfant n’est pas
née, il n’exerce pas de relations sociales. On ne peut pas condamner une personne qui a tuer
l’enfant avant sa naissance.
Article 221-6 du code pénal, cour de cass arrêt d’assemblée plénière 29 juin 2001 : la cour
de cassation considère « on ne peut être reconnu coupable d’homicide contre un enfant qui
n’est pas encore née » (accident de la route entrainant la mort de l’enfant pas encore née)
L’IVG est autorisée car l’enfant n’a pas de personnalité juridique
Nuances : article 16 du code civil dispose que « la loi assure la primauté de la personne,
interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci, et garantit de l’être humain dès le
commencement de sa vie ». Fait distinction entre la personne et l’eh. C’est une forme de
reconnaissance juridique du fœtus, il mérite une protection.
Dans certains cas, l’enfant qui n’est pas née peut avoir des droits. Cas de l’enfant qui
succède au père qui est mort.
Exceptions : Adage : Le droit reconnait l’enfant conçu sera considérée comme né chaque fois
qu’il pourra en tirer avantage
Exceptions de l’exception : l’enfant ne peut pas être succéder s’il n’est pas viable et vivant.
Acte d’Etat civil aux enfants : article 79-1 jusqu’en 2008 : elle empêché l’établissement
d’acte d’état civil
6 février 2008 : cour de cass reconnait la possibilité pour les parents de faire de reconnaitre
à l’état civil leurs enfants dans un acte d’enfant sans vie. L’acte d’enfant sans vie est possible
quelque soit le poids de l’enfant.
Confirmer du décret du 20 aout 2008 : permet aux parents de donner un prénom aux
personne décédés, de réaliser des obsèques et de faire le deuil
Quand est ce que la personnalité juridique prend fin ?
La perte de la personnalité juridique se fait à la mort. Il existe des hypothèses ou la mort
n’est pas certaine : 3 hypothèses ou la personnalité juridique va s’éteindre :
- La mort : personnalité juridique cesse, et son décès est inscrit sur l’état civil, la
personne devrait faire partie des « choses » juridiques. Mais c’est une chose sacrée,
et le corps humain est protéger par le code civil, et le code pénal.
Article 225-17 du code pénal : sanctionne toutes les atteintes à l’intégrité du cadavre
« la violation, ou la profanation par quelconque moyen que ce soit, de tombeaux, de
sépulture, d’une cinéraire, ou de monument édifié à la mémoire des morts »
L’arrêt cardiaque, ou l’arrêt respiratoire était le moyen de voir si l’individu était mort. Ajd il
faut l’abolition de tous les réflexes des trous cérébrales
- La disparition : personne ne disparait dans des circonstances de nature à mettre sa
vie en danger, sans que son corps soit retrouvé. Article 88 du code civil : accident
d’avion, attentat terroriste

- L’absence : personne cesse de paraitre à son domicile sans qu’il n’y ait de nouvelle,
et sans qu’il n’y ait de raison de penser qu’il y a un décès.

Il est possible de bénéficier une déclaration de présomption d’absence. Au bout de 10 ans,


on peut solliciter une déclaration d’absence : a les mêmes effets que les décès. Si aucune
demande de présomption d’absence est faite, on déclare l’absence au bout de 20 ans.
Ex : 8000 cas en France / an.
Si la personne réapparait, le jugement déclaratif d’absence est enlevé, les registres d’état
civil sont rectifiés, il reçoit ses biens, et le mariage est dissout. Tout est rétablit
Contenu de la personnalité juridique des personnes physiques : éléments qui permettent
d’identifier une personne, et qui la différencie des autre individus, qui figurent sur la carte
d’identité, et sur les registres d’état civil (la nationalité, le nom, le prénom, le sexe, la date de
naissance, et le domicile)
Nationalité : appartenance juridique, et politique d’une personne à la population
constitutive d’un état. Permet de jouir des droits politiques. 3 façons d’acquérir la nationalité
française :
- Le droit du sol :
- Le droit du sang :
- La naturalisation :
Nom : 2 éléments : prénom et nom de famille. Règles encadrent la détermination du nom et
prénom. Nom de famille : réforme 4 mars 2002 : l’enfant prend le nom du parent quand le
parent est seul, et lorsqu’ils sont 2, l’enfant peut porter l’enfant d’1 ou des 2 parents, et le
nom du père est choisis par défaut si le choix n’est pas fait.
Le nom de famille est immuable : impossible de changer de nom de famille : article 61 du
code civil : possible de changer de nom de famille par exception lorsqu’il existe un intérêt
légitime de le faire, et aboutit à l’adoption d’un décret.
Le prénom : encadré par la loi du 8 janvier 1993 : parents choisissent le prénom de l’enfant
sous réserve qui ne serait pas contraire à l’intérêt de l’enfant. L’officier d’état civil peut saisir
le procureur de la république, et peut refuser la mise en place du prénom.Article 60 du code
civil : changer prénom par exception : intérêt légitime (prénom ridicule, prénom qui
disparait). Un prénom d’usage peut être utiliser, mais ce prénom ne sera pas utilisé dans les
registres de l’administration
Le sexe de l’enfant :cour d’appel 18 janvier 1974 : « tout individu même si il présente des
anomalies organiques doit obligatoirement être rattaché à l’un des deux sexes masculin et
féminin lequel doit être mentionné dans l’acte de naissance ». Elle explique que même les
enfants née hermaphrodites, les parents doivent choisir le sexe masculin ou féminin, l’enfant
pourra ensuite choisir plus tard de changer son sexe.
Après de long débat, le TGI de Tour le 20 aout 2015 : reconnait l’existence du sexe neutre
Arrêt 29 mars 2016, la Cour d’appel : infirme le jugement
Aujourd’hui pas de solution, car cela a été rejeté
Arrêt assemblée plénière 11 décembre 1992 : Cour de cass : reconnait la possibilité pour
transsexuel de proposer la modification de son sexe à l’état civil. La personne doit subir une
intervention médicale pour changer de sexe. La France avait été condamné par la CEDH le
25 mars 1992 pour refus de changement de sexe pour un transsexuel.
Loi du 18 novembre 2016 : article 61-5 : revient sur la jurisprudence de 1992, permet à une
personne de changer de sexe si elle arrive à se prouver si elle arrive à se présenter
publiquement au sexe revendiqué, qu’elle est connu de son sexe revendiqué dans sa sphère
familiale, et qu’elle est obtenu le changement » (voir google)
Le domicile : identifie la personne, l’article 102 du code civil définit le domicile « comme le
lieu du principal établissement d’un individu ». La personne ne peut avoir qu’un seul
domicile. Le domicile est important car les droits, et procès sont possible à partir des
domiciles des partis.
LUNDI 6 DECEMBRE PARTIEL DROIT CIVIL :

B – Les personnes morales


Personne morale : Gerard Cornu : sont des groupements doter sous certaines conditions
d’une personnalité juridique plus ou moins complète, et qui ont vocation à une activité
autonome, distincte de celle des personnes qui la composent »
Personne morale : groupements humains réunis autour de la réalisation de certaines
opérations. Plusieurs personnes physiques pour atteindre des objectifs politique,
économiques et sociaux vont se réunir car elle n’aurait jamais pu atteindre ces objectifs
seules. L’activité de la personne morale est autonome. Indépendance juridique justifie la
séparation des patrimoines. La société agit en son nom, et pour son propre compte.Tout les
actes de la société engagent la société et non les personnes qui la composent.
2 étapes : dans quelle condition on reconnait l’existence d’une personne morale
La reconnaissance de la personnalité morale : 2 théories opposés :
1ere théorie : Théorie de la fiction : une personne morale ne peut être reconnu que par
décision du législateur.
2ème théorie : Théorie de la réalité : l’existence d’une personne morale est déduite par
certaines éléments de fait, sans forcément passé par une consécration législative.
Arrêt 2ème chambre civil 28 janvier 1954 : Cassation : reconnaissance de la théorie de la
réalité : la personnalité morale « appartient en principe à tout groupement pourvu d’une
expression collective, pour la défense d’intérêt licite, digne par suite d’être juridiquement
protéger.
2 moyens de reconnaitre la personne morale :
- La loi
- La jurisprudence
Personne morale de droit public : Etat, administration (commissariat), collectivité public
(mairie), établissement public (université, école)
Personne morale de droit privé : société (Entreprise, toutes les entreprises ne sont pas des
personnes morales, un autoentrepreneur n’a pas la personnalité morale) association,
syndicat, GIE (groupement d’intérêt économique)
Comment identifier les personnes morales ?
Personne morale dispose de la nationalité, d’un nom, et d’un domicile
Nom : titre pour les associations, et raisons sociales, dénominations sociales pour les
sociétés. Libre d’opter pour un nom, et de le changer en cours de vie sociale (doit respecter
les formalités de publicités).
Domicile : appelé siège social. Libre d’installer leur siège social, et peuvent déplacer leur
siège (ne pas déplacer le siège social contre la loi, respect des formalités de publicités)
Nationalité : 2 hypothèses : - personne morale de droit public : elles ont forcément la
nationalité de l’état qui les a créés
- Personne morale de droit privé : la nationalité correspond au lieu ou le siège est
placer. Il faut que le siège social soit réel et sérieux (fraude).

La capacité des personnes juridiques :


Renvoie au pouvoir octroyer à tel personne pour bénéficier des DS.
A) Incapacité de jouissance
Personne juridique sont capable : doter de la capacité de jouissance générale.
Tous les sujets de droit doivent en principe acquérir tous les DS possible et inimaginable
Correspond à la possibilité d’acquérir, et d’être titulaire des DS prévu par la loi : 2 idées : soit
protéger, ou soit punir.
Ex : Les mineurs sont incapables de se marier.
Les aides-soignants ont une incapacité de recevoir : n’ont pas le droit de recevoir une
donation, ou une libéralité des personnes qu’ils soignent.
Les interdictions d’exercer certaines professions : prononcer par le juge civil / pénal :
déchéance d’un droit acquis à la naissance : volonté de punir
B) Incapacité d’exercice
Ne retire pas les droits à leurs titulaires. On ne prive pas une personne de son droit, on
l’empêche de l’exercer sans un encadrement. On l’oblige à exercer ce droit sous le cadre
d’une autorisation, et d’une représentation. Il ne peut pas exercer seul son DS.
On protège le titulaire du DS : soit par un manque d’expérience, ou une altération des
facultés mentales.
Ex : mineurs doivent passer par leurs parents pour exercer leurs DS. Mais aussi les majeurs
protégés (doivent être protégés en raison de leur altération des facultés mentales). Le droit
prévoit l’accompagnement de ces personnes.
Sauvegarde de justice, la tutelle, ou la curatelle.
On choisit un représentant qui vient accompagner le majeur dans les actes importants de
gestion, le représentant est un membre de la famille, ou une personne extérieure de la
famille (relation tendue dans la famille)
Section 2 : les sources des DS
Problématique essentielle de la science juridique : événement provoque l’attribution de tel
droit ?
DO : source des DS : directement et indirectement : ex : article 1240 : dommage =
réparation, la victime du dommage a un DS celui demande une réparation, et la source de ce
droit c’est la loi donc le DO
Le DO peut accorder des DS : la volonté de la personne va être pris en compte dans la loi :
ex : contrat : situation juridique, personne exécute une prestation, acquisition d’un droit en
tant que créancier : créancier d’une prestation pour les 2 partis.
Le contrat créer des DS car la loi l’autorise. Ex : vente d’un organe par un contrat, pas le
droit, la loi donne les DS, dans ce cas elle ne peut pas
Différence directement et indirectement : distinction entre les faits juridiques et l’acte
juridique
I – Les actes juridiques
Définition : acte de volonté destiner à produire des effets de droit : ex : contrat de vente,
contrat se conclu car 2 volontés se confrontent : acheter l’ordinateur, et vendre
l’ordinateur.
Lors d’un contrat de vente d’immeuble :
- On distingue le support papier de l’acte : Instrumentum

- Et l’opération juridique réalisée à travers cet acte :Negotium

Negotium : contrat oral a moins de force juridique qu’un contrat écrit, mais plus difficile à
prouver
Contrat écrit / oral : les juges interprètent la volonté des partis, pour la volonté écrite +
facile.
Acte juridique : effet de droit : les personnes ont plusieurs DS
Catégories d’actes juridiques :
- 1ere distinction : acte synallagmatique et acte unilatéral : unilatéral = 1 volonté,
produit des effets de droit : ex : testament / synallagmatique : plusieurs volontés :
ex : contrat
- 2ème distinction : acte gratuit et acte à titre onéreux : acte gratuit : une seule partie se
dépouille en faveur d’une autre sans obtenir de contrepartie / acte onéreux :
chacune des partis reçoit un avantagede ce qu’elle offre
- 3ème distinction : acte constitutif, translatif, et déclaratif : constitutif : créer des DS /
translatif : transférer la propriété d’un bien, la propriété passe d’une main à l’autre,
transfert d’un DS / déclaratif : créer rien, mais constate l’existence d’un droit

Tous ces actes sont soumis à des conditions de la validité :


- Condition de fond : liée au negotium, acte juridique soumis aux conditions de fond,
article 1128 du code civil : impose pour la validité de l’acte juridique, la présence du
consentement, capacité, et un contenu licite et certain.
- Capacité : aptitude à conclure un acte juridique par la capacité de faire
- Consentement : libre et éclairer : volonté ne doit pas être corrompu, et tromper par
d’autres personnes, pas être « vicier »
Contenu licite et certain : certain : l’acte juridique doit être précis pour savoir de
quoi il s’agit / licite : l’acte juridique ne peut pas être contraire à la loi

- Condition de forme : liée à l’instrumentum, lorsque ces conditions de forme sont


utilisées, c’est lorsque le législateur protège l’un des partis. Pour conclure le contrat,
pas besoin d’un écrit en théorie, mais l’exception : exigence d’une formalité
particulière, on parle de « contrat solennel »
- Ex : vente d’immeuble devant le notaire, acte authentique / donation : acte
authentique, les donations sont faites devant le notaire en principe

Acte juridique produisent des effets de droit spécifique


II - Les faits juridiques
Définition : événement qui est volontaire ou non produisant des effets de droit déterminer
par la loi.Ex : frapper un policier, acte voulu, mais l’amende et la prison ne sont pas les
choses voulus par la personne
Distinction entre Volonté de faire l’acte / Effets qui en découlent
Plusieurs faits juridiques en 2 catégories :
1ere catégorie : évènementnaturel : permet d’échapper au contrat (force majeure) : plus
tenue de faire le contrat, pas obliger de réparer le préjudice
Ecoulement du temps : mécanisme de la prescription : extinctive ou acquisitive : extinctive :
toutes les fois où un droit s’éteint par l’écoulement du temps ex : créancier d’une obligation,
exécution d’une obligation au débiteur / acquisitive : écoulement d’une certaine période,
devient un propriétaire d’un bien qu’on avait en possession ex : matière immobilière : article
2279 du CC. Ex : occuper un immeuble pendant 30 ans = devient propriétaire, occupation
paisible.
Naissance et mort des personnes physiques
2ème catégorie : les évènements qui relèvent d’un comportement humain :
Civil ou pénal : comportement enfreint la loi : la loi permet la réparation du préjudice, si une
personne fait mal à autrui, elle ne veut pas les conséquences.
Titre 2 : la mise en œuvre des DS
A lieu spontanément, les justiciables respectent la loi généralement, quand une personne
s’engage dans un lien contractuel, elle s’exécute volontairement.
Le juriste règle les conflits : intérêt de la mise en œuvre du DS quand il y a conflit
Conflit = procès, bénéficier de certains droits pour sa cause, et respecter des règles
I - : L’action en justice
Le droit d’accéder au juge est défendue par la CEDH, et est considéré comme un droit
absolu, mais pas sans limite
Section 1 : Le droit d’agir en justice
I – Les conditions de l’action en justice
Pour qu’une demande en justice soit recevable, les justiciables doivent remplir 3 conditions,
à défaut, son action va être frapper par une « fin de non-recevoir »
Fin de non-recevoir : argument qu’oppose une des partis, qui amène au juge de rejeter la
demande d’une personne sans même analyser le fond de la demande, car une des
conditions pour agir fait défaut
1ere condition : l’intérêt à agir : exigence selon qu’on impose au demandeur de faire la
preuve de la pertinence de son action. On vérifie si la demande n’est pas une perte de temps
injustifiée.
2ème condition : La qualité à agir : action en justice intentée par certaines personnes, on
parle d’action « attitré » : demandé par les personnes qui détiennent le titre juridique
nécessaire pour agir : Ex : droit de la famille = action attitrée
3ème condition : L’absence de prescription de l’action : l’action doit toujours être dans le
délai légal imparti : en matière contractuel, les actions sont enfermées dans un délai de 5
ans : elle est en œuvre lorsque le droit prend naissance. Ex : dommage corporel, prescription
de 10 ans / délai de droit commun = 5 ans
2 – Le prononcé des jugements
La décision de justice est rendue par le juge, on identifie son rôle avant de décrire les
personnes qui concourent à la décision de justice
A – L’office du juge et ses limites
Le procès est gouverné par le principe accusatoire : le procès est la chose des partis, c’est
eux qui déterminent sur quoi va porter le procès, et où ce dirige ce procès. Le juge est un
arbitre dans le cadre processuel, que les plaideurs ont créés. Les juges ne peuvent pas
réclamer une pièce de preuve cacher par les partis. Ce sont aux partis de présenter ce
qu’elles veulent, pas au juge. Le juge est neutre
Conception s’explique par le statut du juge : le juge est un fonctionnaire à compétence
liée : cela veut dire qu’il est saisi par la demande en justice, il est obligé de répondre sous
peine de déni de justice, mais ne pas dépasser le cadre de la demande, pas dépasser le
cadre de ses pouvoirs, pas déléguer son pouvoir et se décharger sur les auxiliaires de
justice.
Vision du juge a changé : équilibre entre le procès est la chose des partis / le juge est investi
des pouvoirs et devoirs sur le déroulement du procès.
Le juge n’est pas aussi passif qu’avant, comble les lacunes de la loi à travers les arrêts de
principe. Il est tenu au bon déroulement de l’instance, il a alors des pouvoirs, et des moyens
de contraindre les partis à respecter ces décisions.
Arrêt : CEDH : 16 octobre 2007 : si le procès est sous l’initiative et l’impulsion des partis, il
incombe aux états contractants d’organiser leur système judicaire de tel sorte que leurs
juridictions puissent garantir à chacun le droit d’obtenir une décision définitive dans un délai
raisonnable.
La loi du 5 juillet 1972 : reconnait au juge un pouvoir de contrainte : prend la forme de
« l’astreinte ». C’est une technique qui impose à la personne de verser une somme d’argent
jusqu’à l’exécution d’une prestation, le juge peut assortir n’importe quelle décision d’une
astreinte.
Compromis : accord entre ceux que veulent les partis / ceux que veulent les juges
B – Les magistrats
Les magistrats de l’ordre judicaire : 2 catégories :
Le siège : magistrature assise : les juges : fonction principale est de juger, ils sont
indépendants, ne peuvent recevoir aucun ordre car aucune hiérarchie, ils sont inamovibles,
une fois au poste, on ne peut pas le forcer à changer de poste, ou de juridiction sauf au bout
d’un certain temps (dans les petites provinces, au bout d’un moment, les juges doivent partir
car ils connaissent les personnes)
Les magistrats sont nommés par le président de la république : arrêté de nomination pour
les nouveaux juges, les places sont limitées
Magistrature assise, on les appelle conseiller devant la Cour de cassation, organiser dans les
chambres, au sein de chaque chambre, président du chef des juridictions
Le parquet : magistrature debout : les ministères publics : rôle de mener les poursuites dans
les affaires pénales. En droit pénal, on a l’accusé (particulier) et le parquet (qui formule la
demande, pas la victime).
Soumise au principe hiérarchique : obliger de suivre la politique et les instructions des
supérieures, leur supérieur est le ministre de la justice. Le ministère public va changer de
politique quand on change de gouvernement.
Ils sont interchangeables même au cours d’une affaire.
Les procureurs de la république : 1ere instance
Les procureurs généraux : Cour d’appel et Cour de cassation
C – Les auxiliaires du procès
Tribunaux : Greffiers de justice : rôle d’assister les juges, sont tenus de rédiger les
jugements, de conserver les jugements, et de tenir les registres. Licence / concours de
greffier : taux d’admission de 10 %.
Les huissiers de justice : mission d’assurer la police des audiences, de signifier les jugements
et les actes de procédure. Rédige les actes nécessaires au déroulement du procès. M1 /
stage de 2 ans / examen professionnel : taux de réussite de 25 % (autoriser de passer 4 fois
l’examen).
Les experts judicaires : mission d’éclairer le juge sur des points techniques.
Avocats : mission de défendre les intérêts de leurs clients, et de leur fournir des conseils
juridiques, ils ne sont pas tous amener à plaider (pas obliger de passer devant le juge), on
peut être avocat sans être dans un tribunal. M1 / CRFPA : examen d’entrée à la formation
d’avocat : le candidat s’inscrit par l’IUJ (toutes les facs de droits) : 3 fois. / élève avocat : 18
mois : 6 mois de cours théorique / 6 mois de PPI / 6 mois dans un cabinet d’avocat. / CAPA :
prêter serment, inscrit aux barreaux.
Avocat à la Cour de cassation et Conseil d’Etat : plaident dans ces cours, les autres avocats
ne peuvent pas plaider dans les hautes juridictions.Expérience professionnelle de 3 ans en
tant qu’avocat. Cour par l’IRFA
Notaire : mission de rédiger les actes juridiques authentiques, ces actes ont une force
probante + forte que les autres actes juridiques (peut pas les remettre en question), ce sont
des récolteurs d’impôts.
Juriste d’entreprise : même activité que les avocats qui font conseil, mais une seule
personne est concernée : l’entreprise. Licence en droit /
Enseignant / chercheur : critique les nouvelles lois, et suggérer des suggestions pour faire
évoluer le droit dans son ensemble.
Section 2 : les principes directeurs du procès
Grands principes qui entourent le procès :
I - Principe liée à l’accès du procès
Un seul principe : droit au procès équitable : règle permettant la repartition des litiges
entre les juridictions, on parle de règles de « compétences »
A – Le droit à un procès équitable
Article 6 : paragraphe 1 de la CSDH: Conseil constitutionnel 27 juillet 2006 : valeur
constitutionnelle à un procès équitable, droit le plus invoqué devant la CEDH et devant la
Cour de cassation.
Doctrine : s’exprime à travers 3 garanties : le droit à un juge, à un bon juge, à l’exécution de
la décision de justice.
Droit à un juge : accès effectif, égal, et successif à plusieurs tribunaux : accès effectif : l’Etat
doit supprimer les obstacles juridiques, financier à la justice
Droit à un bon juge : accès égalitaire au tribunal / accès successif à plusieurs tribunaux (droit
à des recours effectifs, faire appel à la décision de 1ere instance, faire pourvoi devant la Cour.
Droit de saisir les juridictions supranationales. INDEPENDANCE : laïcité des juridictions /
IMPARTIALITE. Langue utiliser devant le tribunal peut être source de discrimination ?
CEDH etat n’est pas obliger de mettre en place des mécanismes pour permettre l’accès aux
personnes qui ne parlent pas la langue, l’état ne peut pas faire obstacle à l’interprétation ou
la traduction au cours du procès.
Garantit par l’état de la publicité du jugement / la célérité de la procédure / équité de la
procédure :
Droit à l’exécution de justice : le procès ne doit pas servir à rien, les justiciables obtiennent le
concours des PP pour faire valoir leurs droits
B – La compétence des juridictions
Le législateur prévoit des compétences
Règles de compétences : existent car impossible de concevoir un état qui possède une
juridiction unique, pour des raisons d’efficacité, et pratique, on répartit les litiges soit par un
critère territorial (compétence territorial) ou en créant des juridictions spécialisées par type
de litiges (compétence d’attribution), ou encore en mixant les 2 critères
Compétence d’attribution : renvoie à l’idée des ordres de juridictions : ordre judicaire /
administration. Degré de juridiction. Renvoie surtout à la répartition des litiges dans un
même ordre et un même degré selon les spécialités, on regarde si le litige concerne une
matière du droit commun, ou alors si il faut aller dans une juridiction spécialisé.
Ex : procès locataire / propriétaire passe devant le tribunal judicaire
Litige producteur :
Litige employeur : prud’homme
Seuil de juridiction : montant par lequel la juridiction devient compétente (sur les montants
d’argent par ex)
Compétence territoriale : tribunal de proximité entre 2 villes ? Principe en droit civil : on
saisit la juridiction du domicile du défendeur.
En matière immobilière : on prend le lieu de situation de l’immeuble : en DIP, on parle de la
lexreasitae
Lieu de l’accident : accident entre 2 français, qui a lieu en Italie, c’est la loi Italienne qui
s’applique
Compétence d’attribution puis territoriale : mix
Les règles de compétences pas respectées :
- Atteinte à la séparation, conflit de juridiction, exception d’incompétence : le juge
peut refuser de statuer sur la demande, même s’il refuse, on ne considère pas que
cette une atteinte au procès équitable, pas un déni de justice, le juge fait ce qu’il
veut.
II - Principe liée au déroulement du procès

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