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→ Un phénomène social
ex :acheter ticket de bus → contrat
→ approche négative( ce que n'est pas le droit ) et positive
- NEGATIVE : → le droit n'est pas que la répression : sanction ( droit pénal ) → réponse de la
société à la violation de valeurs essentielles ( meurtre, vol … ) → pas que cette fonction !
→ il vise le fonctionnement de la société entière
→ le droit n'est pas la justice → les romains définissaient le droit comme l'art du bon et du juste →
empereur justinien ( « le digeste » → recueil de textes qui contient des opinions de juristes romains
compilés )
→ droit = jus / justice = justitia
1 ) justice normative et justice individuelle → différence entre le but poursuivi par la norme/règle
( termes généraux ) et le résultat de son application à un individu
→ une règle peut être juste mais son application mauvaise → justice normative = pas de
justice individuelle ( juge peut se tromper ou impuissance )
ex : 1/ sanctions pour infractions pénales → juste
→ vice de forme → procédure annulée → coupable peut être relâché → juste ?
2/ dommages et intérêts pour tous (pauvre ou riche ) si infractions est-ce juste ?
3/ loi juste si intérêt du demandeur et du plaideur tous les deux honorable ?
- DEF JUSTICE(ulpien) : volonté constante et perpétuelle de rendre à chacun le droit qui lui
revient → justice n'est que la mise en œuvre du droit
→ distributive → justice qui tend à repartir les choses (richesses, charges … ) entre les personnes
selon leurs mérites respectifs/ contribution ( ex : celui qui travaille plus = prime )
ex :- règle de la progressivité de l'impôt sur le revenu
→ également fondée sur l'égalité ( méritocratie )
1 ) La notion de justice est trop floue, relative et variable selon le temps et les lieux
→ le droit à pour finalité le bien commun → mise en place de services publiques → droit > justice
ex : collectivités territoriales (bien commun )> droit de propriété
rq : → règles purement techniques → pas de justice → organisation des tribunaux/ priorité à droite
( code de la route )
→ certaines règles contraires à la justice ( goethe : « mieux vaut une injustice qu'un désordre » )
CCL : Le rôle de la justice → fournir un but vers lequel la règle de droit doit tendre → droit n'est
pas la justice → un individu ne peut pas échapper à une loi même injuste
« dura lex, sed lex » → la loi est dure mais c'est la loi
→ DROIT SUBJECTIF : ( subjectum = sujet = individu ) Le droit subjectif est défini comme une
prérogative(=right) attribué à un individu dans son intérêt qui lui permet de jouir d'une chose,
d'une valeur ou d’exiger d'autrui une prestation
→ pour la satisfaction de son propre intérêt → accordé aux sujets de droit
ex : vendre sa voiture, signer un contrat synallagmatique ...
→ Ces deux droits sont indissociables → le droit subjectif n'existe que si le droit objectif le
reconnaît
DROIT POSITIF: Ensemble de règle juridiques en vigueur dans un Etat donnée, à un moment
donné
→ Selon certains théoriciens Droit objectif n'est qu'une composante du droit, il existe aussi le droit
naturel
§2 LA DIVERSITÉ DU DROIT
→Doit prendre en compte le particularisme des situations sociales pour apporter des réponses
adéquates
→ spécialisation dans diverses branches
DROIT PRIVE : Partie du droit qui régit les rapports entre les particuliers, les personnes privés,
ces règles ont pour but la satisfaction d'intérêts individuels, ces règles sont dites supplétives
( proposées pas imposées ), la violation est sanctionné par les juridictions de l'ordre judiciaire
( TGI, Cour de cassation … )
DROIT PUBLIC : Ensemble de règles qui régit l'organisation de l'Etat et ses rapport avec les
particuliers , orientées vers la satisfaction d'intérêts collectifs, ces règles sont dites impératives
( imposées ), la violation est sanctionné par les juridictions de l'ordre administratif
- Double phénomène :
→ d'une part il y a une certaine privatisation du droit public ( ex : nationalisation des entreprises
privées )
→ d'une autre part une publicisation du droit privé ( règles de droit privé de plus en plus
impérative)
→ DROIT COMMERCIAL : droit qui s'applique aux commerçants et aux actes de commerce
( droit des affaires … )
→ DROIT DU TRAVAIL : régit les relations entre employeurs privés et salariés à l'occasion d'un
contrat de travail , relations collectives → aspect public
- DROIT PUBLIC INTERNATIONAL : régit les rapports entre Etats et les organisations
internationales (ONU … )
→ Le droit peut être présenté comme une science dans la mesure où il étudie et régit des
comportements sociaux à l'aide de techniques → éclaire la règle de droit
A. La science juridique
→ Étude et interprétation des règles de droit → juriste qui à des techniques d'interprétation et de
raisonnement
→ raisonnement juridique → moyens rationnels → syllogisme judiciaire :
ex : majeur :Tous les hommes sont mortels ; mineur : Socrate est un homme ; ccl: Socrate est mortel
1) Les méthodes
- Aujourd’hui → conciliation entre les 2 méthodes → le juge ne peut pas se substituer au législateur
( → législatif adopte les lois → exécutif les exécute → juges les applique )
→ Saleilles « au-delà du code civil, mais pas le code civil »
→ interprétation historique ou évolutive
2) Les arguments
→ sens d’une règle de droit peut être découvert avec ses arguments
→ 3 principaux :
→ argument par analogie ( a pari ) → étendre l’application d’une règle de droit adopté pour
un cas déterminé à une situation juridique similaire
ex : annulation mariage semblable au divorce → application de la même règle
→ argument a fortiori → étendre la solution à un autre cas car raisons plus fortes
d’appliquer la loi
3) Les maximes
1) L’histoire du droit
→ comprendre les phénomènes juridiques actuels
2) La science comparée
→ étude du droit étranger comparé au droit national
→ meilleure connaissance du droit national
ex : sarl → origine allemande
→ amélioration des relations internationales
3) La sociologie juridique
→ analyse des phénomènes juridiques + analyse de la formation et l’application des règles de droit
en amont et en aval
→ en amont → révélation des modes de formation du droit → informations pour le
législateur ( opportunité d’une réforme … )
→ en aval → informations sur l’application du droit et la réaction dans un milieu social
donné
- bibliographie → carbonnier « flexible droit »
B. Caractère obligatoire
→ Règle de droit = commandement qui s’applique pour soi et autrui
ex : droit de propriété privée → respect de ce droit
→ Règles qui encadre le société
→ règles supplétives → facultatives/proposées → s’applique à défaut sauf si volonté
contraire
ex : mariage →choix du régime matrimonial → si pas de choix alors à défaut s’applique le
régime prévu par la loi → régime légal
C. Caractère coercitif
→ sanction étatique en cas d’inobservation (majorité de pénal)
→ 3 formes de sanctions ( finalités )
1) la punition → si infraction pénale → emprisonnement, retrait permis ...
2) l’exécution → individus doivent remplir leurs obligations
3) la réparation → 2 formes → la nullité → action d’un acte = nul (contrat ... )
→ dommages et intérêts = indemnités
→ 3 ordres
Finalités Domaines Sanctions spécifiques
Règle morale Perfection intérieur de Attend de l’Homme un Conscience intérieur
l’Homme dépassement (charité...)
Règle de droit Assurer l’organisation Devoirs et droits Sanction étatique
sociale
→ Droit et éthique/équité
→ Portalis : « de bonnes lois civiles […] sont souvent l’unique morale du peuple »
- La constitution (4 octobre 1958) → art. 1 « la France est une république indivisible, laïque […]
sans distinction d’origine, de race et de religion […] et respecte toute les croyances »
→ Principe de laïcité du droit=principe de « neutralité » du droit
→ l’État protège la liberté de culte, d’opinion, de pratique…
→ art. 1 DDHC et art.9 convention EDH
→ différents tempéraments à la distinction
→ Loi du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans les espaces
publiques
CCL : L’État d’une manière générale appréhende le phénomène religieux en encadrant les signes
au nom du maintien ou de la sauvegarde de l’ordre publique
Section 2 : les fondements de la règle de droit
→ 2 conceptions s’opposent depuis longtemps
- Def droit naturel: ensemble de règles idéales de conduite humaine supérieur aux règles du droit
positif qui s’impose à tous y compris au législateur → droit positif ne peut pas contrevenir contre
le droit naturel
ex : Antigone
→ il se retrouve dans l’esprit des grands philosophes de l’antiquité (Platon, Aristote et
Cicéron)
→ Droit doit être conforme à l’ordre naturel
→ Droit=atteindre le juste par l’observation de la nature
- Création d’une forme religieuse (13ème siècle) : Saint Thomas d’Aquin → philosophie grec +
religion chrétienne → droit naturel=plan de dieu sur la création donc droit positif=expression des
règles inspirées par Dieu
- Laïcisation du droit naturel (17ème s.) : École du droit naturel (Grotius) → découle de la nature
de l’Homme et pas de Dieu → loi que la raison humaine peut découvrir
- Projet de code civil (fin 18ème) : art. 1 → « droit universel et immuable source de toutes les lois
positives, il n’est que la raison naturelle en tant qu’elle gouverne tous les Hommes »
B. Positivisme sociologique
- Rejette l’idée du droit naturel sans admettre que la source du droit est l’État
- École historique (allemande)→ le père de celle ci est Carl Von Savigny : le droit selon lui est
issue de la coutume dans la mesure où il est secrété par le peuple → produit d’une nation
- École française → reprise de cette idée par Auguste Comte et Emile Durkheim
→ droit positif=expression de la conscience collective du groupe
- Source de critiques :
→ Pour le positivisme étatique, la pyramide de Kelsen repose sur une norme fondamentale,
la faille est que Kelsen n’explique pas le fondement de cette norme et son contenu
→ Pour le positivisme sociologique, la loi est le reflet de mœurs mais un même fait peut
engendrer différentes réactions du droit
- Pour autant le droit naturel n’est pas négligé car un nombre de règles sont admises sur un fond
commun universellement admis
ex : Droits de l’Homme, libertés fondamentales, convention EDH 1950
Chapitre 2 : Les sources
Classifications Sources formelles Sources non Sources directes Sources indirectes
formelles
Contenu Procédés de coutume, loi, coutume jurisprudence,
formulation du jurisprudence… → adoptées par doctrine…
droit par des → pas le produit l’autorité → sources
règles d’une autorité compétente ou le d’interprétation
obligatoires et de publique, pas des peuple
portée générale : règles obligatoires
la loi et de portée
générale
Section 1 : La loi
- Dura lex, sed lex → 2 sens :
- Def sens formel : toute disposition émanant de l’organe étatique investi du pouvoir
législatif par la constitution et élaborée selon les formes prévues par celle-ci → loi ordinaire
(parlementaire)
- Def sens matériel : règle écrite émanant des autorités publiques (organes étatiques
compétents dans l’exercice du pouvoir législatif ou exécutif), en principe nationales mais parfois
aussi internationales → textes
ex : traité de Rome (1957), CEE
- La loi est la première source du droit positif français (pas toujours été le cas)
→ Sous l’ancien régime (ancien droit) : coutume=source essentielle et
jurisprudence des parlements (anciens tribunaux) chargés de l’application des coutumes → arrêt de
règlements (sources d’abus)→ « Dieu nous garde de l’équité des parlements »
→ Apparition de la loi pour éviter ses abus
- Montesquieu pose le principe de la séparation des pouvoirs → législateur=principale
créateur des règles de droit
→ Art. 6 DDHC « la loi est l’expression de la volonté générale. Tous les citoyens
ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation »
- 2 principes :
- Principe de primauté (arrêt de Costat-Enel 1964): le droit de l’UE > droits
nationaux → possibilité de refus d’adoption d’une loi si contraire au droit de l’UE
→ Arrêt Jacques Vabre et arrêt Nicolo
→ Primauté ne s’applique pas sur la constitution
- Bloc de légalité : lois et textes assimilés à la loi → loi adopté par le parlement qui est est attribué
par l’art.34 de la constitution
- Loi ordinaire
- Loi organique : modalité d’organisation et de fonctionnement des pouvoirs publiques
→ complète la Constitution
- Loi référendaire → pas de contrôle de constitutionnalité
ex : mandat du président de la république de 7ans à 5ans
- Ordonnances de l’art. 38 : textes adoptés par le gouvernements dans des domaines
réservés au parlement pour l’exécution de son programme
- Décision de l’article 16 de la constitution → en cas d’urgence
ex : Charles de Gaulle
- Bloc réglementaire : pouvoir exécutif/normatif et les textes qui émanent des autorités
administratives → classé de 2 façons :
- L’autorité dont ils émanent : les décrets (président, 1er ministre…) et les arrêtés
(ministères...)
- Leurs domaines : décrets d’applications (complètent la loi) et les règlements/décrets
autonomes (domaine qui ne relève pas de la compétence du parlement → existe indépendamment
de toute loi)
- Avant Constitution de 1958 la loi avait un pouvoir illimité et pouvoir réglementaire était donc
soumis à la loi
-Cette constitution de 1958 énumère les matières du domaine de la loi → liste limité
→ Donc toutes les autres matières relève du pouvoir réglementaire
→ Décret autonome agissent à côté de la loi
→ Le décret d’application reste subordonné à la loi
- Temps : Loi est obligatoire de son entrée en vigueur jusqu’à son abrogation
- Def abrogation : abolition de la règle par l’autorité qui l’a crée ou une autorité supérieure
→ Abrogation expresse (pour abroger une loi antérieur expressément exprimé)
→ Abrogation tacite (quand loi nouvelle remplace loi ancienne)
- Conflits de lois dans le temps qui peut apparaître entre 2 lois successives dans le temps et qui
portent sur une même situation juridique
ex : Mariage il y a 15 ans → aujourd’hui nouvelle obligation d’héberger ses beaux parents
→ Quelle loi s’applique ? Celle d’avant ou après ?
- Solutions (2 principes) :
- 2 ordres de juridictions
→ Judiciaire et administratif
- Double degré de juridiction : possibilité de faire appel (cours d’appel) et de lancer un pourvoi en
cassation (juridiction suprême et pas 3ème degré de juridiction)
- Obstacles de droit :
- Art. 5 : interdiction des arrêts de règlements
→ Interdiction du juge d’adopter des règles générales et abstraites comme il n’a pas
le droit de créer des normes (principe de séparation des pouvoirs) qui s’appliqueront à tous
- Obstacles de faits : la jurisprudence est d’une trop grande insécurité pour être créatrice de droit
car peut faire l’objet de revirement (loi peut briser la jurisprudence car supérieure)
- Le juge peut être influencer par le raisonnement suivi dans une affaire identique précédemment
par un autre juge
→ Les juges ont tendance à conformer leur décision à celle rendu par les juridictions qui
leurs sont supérieurs
→ Les juges ont un pouvoir d’appréciation
- La cour de cassation à pour rôle que la loi soit appliqué de la même manière sur tout le territoire
(une seule jurisprudence) → rôle unificateur
→ Possibilité de rendre des arrêts de principe : principe général d’application appelant à
régir d’autres cas analogues
- Les juges créent des règles de droit qui précisent ou complètent la loi
→ Certaines branches du droit d’origine majoritairement jurisprudentielle
Section 3 : La coutume
-Def coutume : Règle de droit issue d’un usage prolongé et peu à peu considéré comme obligatoire
1) Élément matériel
- Se forme à partir d’un usage qui doit réunir plusieurs caractères :
→ Ancien : observé depuis longtemps
→ Constant : sans interruption
→ Général : suivie par toutes les personnes intéressées par la situation
→ Notoire : connu de tous ou de la majorité
2) Élément psychologique
- Opinio neccessitalis : l’usage doit être perçu comme obligatoire par l’opinion commune
→ croyance populaire
§2 – Le rôle de la coutume
- C.Civ 1804 à abrogé les coutumes qui existaient dans les domaines qu’il régi
- La coutume se définit par rapport à la loi
- Def Droit subjectif : prérogatives reconnues aux sujets de droit par la règle de droit objectif et
sanctionnées par elle (cf. intro §2) → Pas de définition légale
- Def acte juridique : Art. 1100-1 C.Civ « les actes juridiques sont des manifestations de volonté
destinées à produire des effets de droit »
→ Acte conventionnel = entre 2 personnes
ex : le contrat
→ Acte unilatéral
ex : le testament → volonté que la propriété de son bien aille à x personne
- Acte → 2sens :
1) L’acte juridique = manifestation de volonté elle même → negotium (opération juridique)
2) L’acte en tant que l’instrument de preuve de la volonté → instrumentum (écrit)
→ Acte instrumentaire
§2 – Les faits juridiques
- Def faits juridiques :Art. 1100-2 C.Civ : « les faits juridiques sont des agissements ou des
événements auxquels la loi attache des effets de droit »
→ Pas le résultat de la volonté d’un individu mais de la loi → les effets sont involontaires
→ Le fait peut être volontaire ou non
ex : blesser volontairement ou non quelqu’un → nécessité de réparer le dommages
A. Faits volontaires
- Faits illicites → faute = violation d’une norme de comportement → responsabilité de son auteur
→ Faits générateurs de responsabilité civile art. 1240 C.Civ = les délits
→ Droit à la réparation de la victime
B. Faits involontaires
- Def droits patrimoniaux : ensemble des rapports de droit susceptible d’une évaluation
pécuniaire et dans lesquels une personne est engagée positivement ou négativement
→ « qui dit patrimoniale dit pécuniaire c’est à dire monétaire » (Carbonnier)
1) Droits réels : droits exercés sur une chose → droit des biens
ex: droit de propriété…
3) Droits de la famille
ex : autorité parentale, mariage…
CCL : Certains droits patrimoniaux peuvent avoir des caractéristiques des droits extra patrimoniaux
- Certains biens peuvent ne pas être vendre, donné…
ex : close d’inaliénabilité
- Certains biens peuvent être indispensable à la vie du débiteur
ex : lit, chaise, table…
- Exceptions :
1) Possibilité d’exploiter commercialement son image
ex : influenceuse, interview…
2) Sanction des atteintes au droit de la personnalité = dommages et intérêts
Chapitre 2 : la preuve des droits subjectifs
- Rudolph Von Jhering : « La preuve est la rançon des droits »
→ L’existence d’un droit est indépendante de sa preuve mais celui qui ne peut pas faire la
preuve de son droit = pas de droit
- L’objet de la preuve
-Exceptions :
1) Le juge ne connaît pas forcément la loi en présence de coutumes
2) L’invocation d’une loi étrangère
- Limites :
1) La preuve interdite par la loi
ex : art. 310-2 C.Civ
2) La preuve est impossible → la loi prévoit des présomptions (présomption de la date de
conception)
ex : prouver la date exacte de conception
ex2 : alibi → preuve d’un fait négatif par son antithèse positive
Section 1 : La charge de la preuve
- 2 systèmes possibles :
1) Procédure inquisitoire : le juge recherche les preuves
ex : Procédure pénale au stade de l’instruction (cf. juge d’instruction)
2) Procédure accusatoire : les partis doivent rechercher et apporter les preuves
→ Le juge n’est pas totalement passif
ex : Procédure pénale au stade de l’audience → art.9 pr. Pénale
- Celui qui émet une prétention en justice doit prouver les faits nécessaire au succès de celle ci
- Art. 1353 C.Civ : « Celui qui réclame l’exécution d’une obligation doit la prouver.
Réciproquement, celui se prétend libéré doit justifier le paiement ou le fait qui a produit l’extinction
de son obligation » → chaque parti doit apporter la preuve de ce qu’il avance
§2 – Les exceptions
- Def présomption : « conséquences que la loi ou le magistrat tire d’un fait connu à un fait
inconnu »
- Def présomption légale : présomption posé par la loi, celle-ci dispense le demandeur de faire la
preuve du fait ou de l’acte juridique invoqué
→ Déduit l’existence du fait à prouver par l’existence d’un fait plus facile à prouver
→ Rôle sur la charge de la preuve → art. 1354 : « la présomption (…) dispense celui au
profit duquel elle existe de rapporter la preuve »
ex : présomption de paternité par l’art 312
- Hiérarchie :
- Présomption simple : preuve contraire possible
ex : présomption de paternité facilement prouvable du contraire
- Présomption irréfragables : preuve contraire impossible
ex : reconnaissance de dette montre → remboursée → pas de preuve contraire
- Présomption mixtes : preuve contraire admise mais non libre
ex : preuve à apporter qui sont limitées
2) Les témoignages : relation faite avec une personne de fait dont elle a eu connaissance par elle
même
3) L’aveu : déclaration par laquelle une des parties reconnaît l’exactitude de la prétention de l’autre
→ Aveu judiciaire en présence du juge (procès) force probante > aveu extra-judiciaire
→ Aveu extra-judiciaire
4) Le serment : l’affirmation solennel de la véracité d’un fait favorable à son auteur ou d’un acte
dont dépend l’issue du litige
→ Serment des partis
→ Serment déféré d’office → demande du juge
5) Les présomptions judiciaires : indices dont le juge déduira ou non la preuve d’un acte ou d’un
fait juridique
- 2 systèmes possibles :
→ Preuve légale : la loi détermine les modes de preuve recevable
→ Preuve libre : tous les modes de preuves sont admis
- Droit civil → principe de liberté de la preuve art 1358 : « hors les cas où la loi en dispose
autrement, la preuve ... »
- Preuve des actes juridiques → preuve écrite majoritairement ou des preuves parfaites
→ Montant obligatoire supérieur à 1500euros
- Exceptions :
→ actes inférieurs à 1500 euros
→ En matière commerciale
→ Impossibilité matériel ou morale de se procurer un écrit
→ Usage de ne pas établir d’écrit
→ Perte par force majeure de l’écrit
→ Commencement de preuve par écrit