Rares sont les énoncés qui ne reposent pas, d’une façon ou d’une autre, sur l’emploi de procédés de modalisation.
La modalisation du discours Qu’appelle-t-on précisément « modalisation du discours » et quelles sont les marques textuelles qui la révèlent ?
Rares sont les énoncés qui ne reposent pas, d’une façon ou d’une autre, sur l’emploi de procédés de modalisation.
Qu’appelle-t-on précisément « modalisation du discours » et quelles sont les marques textuelles qui la révèlent ?
1. Qu’appelle-t-on « modalisation du discours » ?
Le locuteur révèle souvent dans son énoncé son point de vue, c’est-à-dire ses préférences, ses opinions, ses
sentiments, ses sensations. L’énoncé contient alors des traces de cette subjectivité : c’est ce qu’on appelle « la
modalisation du discours ».
2. Quels sont les procédés de modalisation ?
2.1. Les procédés lexicaux :
Le vocabulaire offre de nombreuses possibilités de modalisation du discours. On peut ainsi recourir à l’emploi :
– d’adjectifs et de groupes nominaux mélioratifs (exprimant un point de vue positif, valorisant) ou
péjoratifs (exprimant un point de vue négatif, dévalorisant) ;
Ex. : M. Bellot a toutes les qualités du professeur idéal (groupe nominal mélioratif).
M. Thomas est soupçonneux (adjectif péjoratif).
– de verbes de sentiment (aimer, regretter, détester, etc.) et d’opinion (supposer, affirmer, penser, etc.) ;
Ex. : Tous les élèves de la classe apprécient l’humour de M. La gaffe.
– d’adverbes et de locutions adverbiales de sentiment (hélas !, heureusement, etc.),
Ex. : Mme Lamolle ne parvient malheureusement pas à se faire respecter.
- d’opinion (peut-être, sans doute, évidemment, bien sûr, etc.)
- d’intensité (très, trop, suffisamment, etc.) ;
– d’expressions toutes faites (à ce qu’on dit, quant à moi, selon toute vraisemblance, à vrai dire, etc.….).
Ex. : Selon nous, M. Lebœuf est trop sévère dans ses évaluations.
2.2. Les procédés grammaticaux :
La modalisation du discours peut également exploiter les nombreuses ressources qu’offre la grammaire française.
Il est ainsi possible d’employer :
– le conditionnel pour exprimer l’incertitude ;
Ex. : M. Lejeune serait désormais décidé à prendre sa retraite.
- la phrase exclamative.
Ex. : Avec quelle énergie Mlle La baguette mène ses cours !
2-3. Les procédés stylistiques :
Les figures de style permettent elles aussi au locuteur d’exprimer son point de vue et ses jugements personnels
dans son énoncé.
Ex : Benoit est ennuyeux comme la pluie.
2.4. Les procédés typographiques :
Le locuteur a également la possibilité de révéler son point de vue en employant des procédés typographiques,
c’est-à-dire des procédés qui concernent la façon dont un énoncé est écrit ou imprimé.
S’il désire accorder une plus grande importance encore à son énoncé, il va employer des caractères gras, des
caractères soulignés, des caractères italiques ou bien encore des lettres majuscules.
S’il désire prendre du recul par rapport à son énoncé, parce que le mot ou le groupe de mots retenu peut
paraître choquant ou trop spécialisé, il va employer les guillemets.
La modalisation du discours
1. Qu’appelle-t-on « modalisation du discours » ?
Le locuteur révèle souvent dans son énoncé son point de vue, c’est-à-dire ses préférences, ses opinions, ses
sentiments, ses sensations. L’énoncé contient alors des traces de cette subjectivité : c’est ce qu’on appelle « la
modalisation du discours ».
2. Quels sont les procédés de modalisation ?
2.1. Les procédés lexicaux :
Le vocabulaire offre de nombreuses possibilités de modalisation du discours. On peut ainsi recourir à l’emploi :
– d’adjectifs et de groupes nominaux mélioratifs (exprimant un point de vue positif, valorisant) ou
péjoratifs (exprimant un point de vue négatif, dévalorisant) ;
Ex. : M. Bellot a toutes les qualités du professeur idéal (groupe nominal mélioratif).
M. Thomas est soupçonneux (adjectif péjoratif).
– de verbes de sentiment (aimer, regretter, détester, etc.) et d’opinion (supposer, affirmer, penser, etc.) ;
Ex. : Tous les élèves de la classe apprécient l’humour de M. La gaffe.
– d’adverbes et de locutions adverbiales de sentiment (hélas !, heureusement, etc.),
Ex. : Mme Lamolle ne parvient malheureusement pas à se faire respecter.
- d’opinion (peut-être, sans doute, évidemment, bien sûr, etc.)
- d’intensité (très, trop, suffisamment, etc.) ;
– d’expressions toutes faites (à ce qu’on dit, quant à moi, selon toute vraisemblance, à vrai dire, etc.….).
Ex. : Selon nous, M. Lebœuf est trop sévère dans ses évaluations.
2.2. Les procédés grammaticaux :
La modalisation du discours peut également exploiter les nombreuses ressources qu’offre la grammaire française.
Il est ainsi possible d’employer :
– le conditionnel pour exprimer l’incertitude ;
Ex. : M. Lejeune serait désormais décidé à prendre sa retraite.
- la phrase exclamative.
Ex. : Avec quelle énergie Mlle La baguette mène ses cours !
2-3. Les procédés stylistiques :
Les figures de style permettent elles aussi au locuteur d’exprimer son point de vue et ses jugements personnels
dans son énoncé.
Ex : Benoit est ennuyeux comme la pluie.
2.4. Les procédés typographiques :
Le locuteur a également la possibilité de révéler son point de vue en employant des procédés typographiques,
c’est-à-dire des procédés qui concernent la façon dont un énoncé est écrit ou imprimé.
S’il désire accorder une plus grande importance encore à son énoncé, il va employer des caractères gras, des
caractères soulignés, des caractères italiques ou bien encore des lettres majuscules.
S’il désire prendre du recul par rapport à son énoncé, parce que le mot ou le groupe de mots retenu peut
paraître choquant ou trop spécialisé, il va employer les guillemets.