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Les publications périodiques « Carmen Galli, le Chant du Coq », « Argos – actualités du monde visible et
invisible ») et « Ombres – Réalités parallèles » ont été lancées à partir des années 1980 en édition papier, sous
forme de trois lettres d’information confidentielles traitant de toutes les facettes du réalisme fantastique, notamment
à partir de coupures de presse française et étrangère : faits nouveaux et discrets, événements insolites et
exceptionnels, des phénomènes bizarres et parfois incongrus, cryptozoologie, alchimie, argothique, etc… Toujours
en les éclairant au contre-jour des disciplines scientifiques et traditionnelles …
Au début des années 1980, « Carmen Galli » (devenu « Carmen Galli, le Chant du Coq » à partir de
son numéro 14) a été lancé sous forme d’une lettre d’information à périodicité variable (à peu près mensuelle)
pour livrer à ses lecteurs des éléments de réflexion tournant tous autour du « réalisme fantastique » au sens le
plus large, sans exclusive ni censure. Quelques numéros spéciaux thématiques ont également été publiés.
À partir de 1985, une autre lettre d’information, « Argos » (devenue « Argos – actualités du monde
visible et invisible » en mars 1986), a été publiée en parallèle, plus axée sur les phénomènes de société, sur
les dessous de la politique et sur la sociologie des mouvements secrets et discrets. Dans la mythologie, Argos
avait cent yeux, cinquante s’ouvraient tandis que le sommeil fermait les cinquante autres ; ainsi, le regard
toujours en éveil, il est le parangon de l’observateur opiniâtre, à qui rien n’échappe du jour comme de la nuit, du
lumineux comme du sombre… À partir de 1987, pour des raisons d’organisation et de gestion, Argos et
Carmen Galli ont fusionné comme une lettre d’information commune.
« Ombres – Réalités parallèles » a été lancé en 1994 pour surligner dans la presse française et
étrangère des faits et des évolutions plus ou moins passés sous silence par les médias classiques, et mettre en
évidence les influences de fond qu’ils pouvaient révéler …
Depuis cette époque déjà lointaine, les modalités d’accès à l’information ont beaucoup évolué. Les technologies
numériques et l’Internet sont devenus à la fois une source et un vecteur privilégiés de l’information contemporaine.
Dans ce contexte mouvant et prometteur, Carmen Galli n’a pas changé d’objectifs mais paraît désormais en ligne
(carmen-galli.com/).
Lettre Mensuelle N° - Mai/Juin 1987 - ISSN 0295 - 0855
Abonnement 12 180 F (Etranger: 200 F) Prix du 15 F
O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O O
oooooooooooooooooooooooooooooo
ET O O O O O O O O O O O O O O O O O O O
oooooooooooooooooooooooooooooo
Milieu du siècle : le
monde vu de l'Institut
Mitsubishi.
se
gent la planète. L'Union j
soviétique s'est fondue
la Grande Europe
Unie. Et le Japon brille au
centre de l'Univers.
LEGENDE
(les chiffres en
gras
ne pas
dans la carte
originale)
GRANDE EUROPE
GRANDE ASIE
CONFEDERATION DES ETATS
GRANDE AMERIQUE
La zone figurant dans le cercle est indiquée comme "CONTINENT ANTARCTIQUE"
Certains membre du Fond Global comme de savant suédois Sven Nielson, po:
du et fondateur de (une trentaine d'instituts de
mie, de sciences de recherches de biologie.) n'ont pas d'autres
prétentions politiques meilleure utilisation de la science et de la technologie pou:
la société humaine toute entière, Nakajima ne peut s'empêcher d'être japonais et nationa-
liste, ce qui est humain, mais la carte, au-delà de la présentation de projets de travaux,
est une proposition de partage du monde : une Grande Europe Unie, une Grande Asie, une
Confédération des Etats Confucianistes et une Grande quand à elle,
ne semble appartenir à personne, ou à tout le monde (Les les famines, la séche-
resse, les sauterelles et les épidémies seront-ils chargés d'éliminer toute résistance de
la part des premiers possesseurs du On est en droit de se demander d'où pro-
vient cette proposition de partage et de supposer la politique à long
Selon Serge Hutin, dans "Gouvernants Invisibles et Sociétés Secrètes", à propos d'une au-
tre que quelquefois (les) dirigeants invisibles de la politique mon-
diale se sont amusés à dévoiler ouvertement leurs desseins, mais sous la forme d'une plai-
santerie que personne n'aurait eu l'idée de prendre au sérieux. C'est ainsi que, en 1890,
anglais Truth a publié, sous le titre Le Songe du Kaiser, une carte repré-
sentant une Europe destinée à passer sous des gouvernements Le dessein
tendait représenter, sous forme satirique, quelles conséquences résulteraient tôt ou tard
en Europe des ambitions politiques de l'empereur d'Allemagne Guillaume II. En on
pourrait volontiers penser qu'il s'agissait d'un dessin à clé où représenté le remo-
delage politique de l'Europe tel que le souhaitaient les chefs du gouvernement invisible.
Qu'y voyons-nous? L'Europe divisée en une série d'Etats républicains : britanni-
que, italien, autrichien, etc. A l'Est, le "désert russe" (Russian Pourquoi donc
cette insolite appellation de désert? (serait-ce donc parce qu'on s'apprêtait à faire dé-
buter dans cette région le processus Au centre de l'Europe, l'Allemagne
est partagée en trois républiques et la frontière de l'une d'elles, bien se
trouve coïncider avec la ligne Oder-Neisse actuelle. La Pologne et la Finlande forment des
républiques séparées de la Russie.
Assurément, on lit sur cette carte des différences notables par rapport à la carte euro-
péenne que devaient fixer la puis la Seconde Guerre mondiale. Ce qui laisse
poser qu'il y eut un des du plan initial et que celui-ci
s'est adapté aux circonstances : sur la carte de 1890, la des Balkans se trouve
tagée en deux républiques, autrichienne et part, on sait qu'en Europe de-
vaient subsister malgré tout quelques rois : en en Scandinavie, en Belgi-
que et aux Mais ces purement et désormais de
tout pouvoir politique réel, n'ont d'autre fonction que d'incarner les traditions
chères à leurs
Et Serge Hutin de conclure que "l'étude attentive des coulisses militaires,
etc., des événements réserverait sans aucun doute bien d'au-
tres surprises."
La LIBERATION. Comment s'explique libyen, a implanté un certain nombre devenu de plus en plus aigu, le Tchad
société secrète cette fixation de le de loges dans le sud de la Libye, mais est apparu une nécessité pour la défen-
R.O. y a d'abord un facteur aussi dans le nord du Tchad et même se du territoire libyen. Une dimension
historique. Kadhafi ne le proclame autour du lac Tchad. Il y a donc une échecs
La politique africaine
par René
Editions véritablement l'âme du nationalisme lorsque le
A POCALYPSES TECHNOLOGIQUES
Le texte de de
Tchernobyl
avions, dans l'ARGOS été frappe par le fait que lors de l'opération du cancer
du nez de Reagan, en juillet 85, que non seulement le de Reagan de la
même tumeur, 4 jours plus tôt en Californie, que Nixon, deux semaines plus était
"grosse tumeur" cancéreuse derrière l'oreille gauche semblable à celle du
président américain, "Loi des séries" et manifestation du lien occulte entre les
américains au travers de séries de coïncidences dont les plus célèbres sont celles concer-
nant les assassinats de Lincoln et Ce sujet avait été largement abordé dans notre
Mais revenons au cancer de Reagan, plus exactement à son cancer intestinale, qui sus-
cite une intéressante interrogation de la part d'un de nos monsieur P.
Nous nous ferons un plaisir de publier les réponses aux interrogations exprimées
(LIBERATION du 14/01/87)
QUELQUES OVNI
2V 1?8 «i» 1 2- .
Japon - Un ds -
29 200
Un p i i G de ds s.
lundi vu t r o i s o b j e t s sn
s. t 1 A 1 a s a , r a p p o r t e î a g e n e s K y o d .
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LE CHANT DU COQ (Association loi 1901) est le Maître d'Oeuvre de cette lettre
ARGOS est disponible par abonnement pour le prix de 180 F pour 12 numéros ou 90 F pour 6
(Etranger : 200 f pour 12 numéros), le prix à l'unité est de 15 F. La parution d'ARGOS est
ARGOS propose les articles de sa rédaction et les travaux de ses
1 date de septembre 1985.
LETTRE BIMESTRIELLE - 1987 ISSN 0295-0855
Abonnement 12 180 F (Etranger: 200 F) Prix du 15 F
N° 29
oo oo
o o o
O O O 0 O O O O O O O
CARMEN
Les moulages ectoplasmiques de l'institut surmoulages, ce qui exclut les procédés de préparation par
métapsychique international l'intermédiaire de substances solubles, procédés que nous
décrivons plus loin.
« On sent positivement la vie en dessous de ces mou-
C'est au cours de séances effectuées avec Kluski à les étranges et décevants, lit-on dans le rapport de ces
que le Dr obtint, ainsi que nous l'avons déjà dit, des experts mouleurs. Ce sont, de toute évidence, des mains
moules de membres matérialisés : sept de mains et un de vivantes qui ont servi à ces moulages. Nous retrouvons
pied, ainsi qu'un moule de bas de visage. non seulement les détails anatomiques avec leur finesse et
Il employa, pour les obtenir, un procédé relativement mais aussi des traces de
simple qui, d'ailleurs, n'était pas nouveau.
Un baquet, rempli d'eau très chaude sur laquelle sur-
nageait une couche de fondue, était placé au voisi-
nage du médium. Les formations téléplasmiques, les mains
par exemple, plongeaient dans le bain et l'on entendait
leur barbotement, puis elles déposaient sur les genoux des
assistants de minces gants de paraffine. Il ne restait
qu'à couler du plâtre dans les moules pour obtenir des mou-
lages.
Ceux-ci les caractéristiques de mem-
bres d'adultes : rides, plis, sillons, etc., mais, fait remar-
quable, ils ne sont pas de canon normal : ce sont des réduc-
tions de membres. Seul, le moulage de bas de visage est
de grandeur naturelle.
Le problème de l'origine de ces moules suscita d'arden-
tes controverses où, hélas ! n'étaient pas absents le parti-
pris, la passion, l'esprit de dénigrement, le désir plus ou
moins conscient de minimiser des travaux portant ombra-
ge à des théories préconçues. Certains auteurs avancèrent
même, sans en fournir la moindre preuve, que des expéri-
mentateurs avaient réussi à fabriquer des moules identiques
à ceux de Geley. Or nous pouvons assurer que cette affir-
mation est fausse. Peut-être a-t-on pu, comme nous l'avons
fait préparer des moules analo-
gues à ceux de Métapsychique. Mais des moules
identiques, certainement non!
Les considérations suivantes établissent, sans contesta-
tion, croyons-nous, l'authenticité paranormale des moules et
des moulages de l'Institut Métapsychique International.
1° Les moulages ont les caractères anatomiques de mains
d'adultes et la taille de mains d'enfants. Il serait très dif-
ficile, dans ces conditions, de les fabriquer par des moyens
normaux.
2° Une expertise faite par des mouleurs professionnels
(MM. père et fils, et Guido Marchelli,
artistes mouleurs) a montré que les moulages sont de pre-
mière opération, pris sur des vivants, et non des
Gènes lumineux
individu lumineux Une bactérie vivant dans l'eau
salée fabrique une enzyme, lucifé-
rase, qui lui permet d'émettre une
lumière bleu-vert. Des chercheurs
américains travaillant à l'Institut de
Certaines maladies, comme le à la formation de radicaux libres. botanique de l'université ont
cancer, le diabète, la jaunisse, Sa nature est essentiellement chi- isolé le gène de la luciférase et ont
clencheraient une émission de mique et pourrait s'expliquer, en pu le transmettre à d'autres orga-
plus forte que la normale principe, par le fait que l'oxygène, nismes. Ainsi fixé sur des
dans tissus des malades. comporte deux bactéries qui vivent en symbiose sur
électrons de même sur ses les racines de certaines plantes,
C'est ce qu'a constaté le comme le soja, et leur permettent
de l'université couches les plus externes (ils ne d'utiliser l'azote pour
(au Japon, bien sûr). Inaba a peuvent pas circuler sur la même constituer leurs protéines. Plus pré-
trouvé aussi que le sang des fu- orbite, puisqu'ils sont justement de cisément, ils ont associé le gène de la
meurs est deux fois plus lumineux même spin). Lors de certaines luciférase à celui qui commande la
que celui des non fumeurs et qu'il réactions, il perd un de ces élec- fixation de Cela a permis de
retourne à sa luminosité normale trons, qui peut alors libérer un faire progresser les connaissances
après abstention de tabac pendant Ce type de photons, appelé sur l'interaction entre la bactérie et
h. par Inaba est donc la plante.
Le phénomène d'émission de plus abondant quand il y a activité Cette technique paraît suscepti-
photons biologiques se produirait anormale des tissus. dans de nombreux cas, de
chez tout le monde, normalement, La découverte retient planter la plus classique utilisation
mais serait plus intense dans cer- l'attention parce que c'est un sa- de traceurs radioactifs. Elle présente
tains désordres métaboliques. Ses vant déjà renommé ; depuis les an- sur l'avantage d'une plus
causes, en cours d'investigation, nées soixante, il est, en effet, spé- grande sensibilité et d'une détection
seraient liées à la des cialisé dans les lasers de haute presque
lipides dans les tissus, aboutissant sensibilité. G.M.
avec une raison bien précise. Ils sont Dès lors, le village est partagé en situé, étrange devant l'égli-
des sortes de missionnaires qui se di- deux. Il y a ceux qui sont pour la nou- se...
sent les envoyés d'une nouvelle velle religion, et ceux qui sont contre. A — A partir de cet instant, nous
gion : le Renouveau charismatique. Le ce sujet, la passion monte. vit avons eu peur, déclare Eliane
soir, tout le village se rassemble dans bientôt sur une poudrière. Le no, 22 ans, mère de trois enfants en
la maison commune pour écouter les (le chef du village, équivalent du mai- bas âge. Je n'ai pas dormi, ni mangé,
«prêtres». re) oblige les prêtres du Renouveau pendant quarante-huit heures... On ne
— Il ne faut plus aller à l'église ! charismatique à repartir. savait pas qui allait être le prochain,
Maintenant, il faut prier à la maison, — Nous sommes (fatigués) de car, maintenant, c'est tout le village
chez soi I Devant un autel à soi ! crie vous entendre dire du mal de notre qu'ils voulaient exorciser !
presque l'un d'eux. Seigneur. Depuis que vous êtes là, La horde sauvage du Renouveau
Assis par terre, les villageois tout va mal. Les jeunes ne vont plus au charismatique est maintenant au som-
tent. En Polynésie, l'orateur est travail. met de l'hystérie.
quelqu'un de sacré. On ne l'interrompt Les étranges visiteurs quittent — Tautu Tokorangi est possédé lui
pas... mais il ne vont pas bien loin. Ils s'arrê- aussi !
Le lendemain, les étranges envoyés tent à Fakareva et continuent à prê- Lui non plus ne pourra échapper à la
sillonnent tout le village. De maison en cher pendant tout le mois d'août. Ça mort, et pourtant cet homme de 47 ans
ils prêchent la bonne parole ; marche, on les écoute. Ils arrivent à est bâti comme un roc. Il est roué de
si bien que certains habitants, les plus convertir une poignée de jeunes et dé- coups de pied, de coups de poing et
jeunes, sont convaincus. cident de partir pour Faaïté. Le feu à la traîné vers le bûcher, que les fanati-
— Vous serez dorénavant les apô- poudrière est mis le 2 septembre. Les ques ont allumé. Tokorangi est jeté vi-
tres de notre foi, disent-ils à ces disci- nouveaux convertis, une quinzaine, vant dans le brasier. Il hurle, si fort, si
ples sous le charme. rejoints par un autre groupe, décident intensément, que les autres habitants,
Mais tout le monde n'est pas du subitement d'exorciser Harris, ceux qui ne croient pas à cette nou-
même avis. Surtout chez les anciens, 35 ans, car ils sont persuadés qu'il est velle religion, tentent d'intervenir. Une
attachés à la religion catholique possédé par le Démon. Le pauvre vieille femme raconte. La même qui
tionnelle. homme tentera de fuir, mais en vain. était mystérieusement sortie de l'om-
— Ces gens ne sont pas des vrais On lui saute dessus, tout en poussant bre du frangipanier.
croyants. Ils veulent faire perdre la tête d'horribles cris. Il est assomé de — J'ai tout vu. Il l'ont ligoté et puis ils
aux jeunes ! Ils faut qu'il partent ! coups, avec une telle violence qu'il en l'ont jeté dans le feu. J'ai tout vu. Des
meurt, le soir même. La folie collective gens ont voulu le sauver. Ils l'ont arra-
s'empare du groupe. Harris est mort, ché aux flammes mais les autres sont
C'est une véritable mais ce n'est pas suffisant. «Pour puri- intervenus et ils l'ont balancé à nou-
scène fier son âme, il faut brûler son corps !» veau dans la fournaise.
Le carnage continue. Teata Cyre-
prétendent les «prêtres». Un bûcher
paradis polynésien est dressé sur le terrain de nin, la sœur du maire va subir le même
sort. Mourir au cœur des flammes.
Détective, Mourir brûlée vive. Elle avait 46 ans.
elle était mère de trois enfants.
— Ils sont entrés dans la maison, victime, le rejoint. Elle a le vi- Mareko Hatuuku porte encore
comme des diables. Ils bavaient. Ils
sage transformé par la colère. Elle se les traces de strangulation.
tient droite comme une vraie
ont frappé ma femme et ont emporté
ses son linge, ses paniers
(habitant des Tuamotu).
— Ils ont achevé mon mari alors que
(l'un des rares signes extérieurs de ri-
chesse dans les îles éloignées), et
je le avait la tête sur mes
même les photos de famille, qui ont été tapé sur lui
brûlées avec elle, murmure son mari,
qu'il ne ressemblait plus à mon mari...
encore choqué par les horribles vi- Huri Pai, 43 ans, Huatea Rangivaru,
sions. 63 ans, et Simone Teata, 44 ans, vont
Alors qu'il se met à pleurer, Tinoma-
mourir eux aussi, lancés dans les flam-
no, la femme de Harris, la pre-
mes du brasier par une foule hystéri-
que. Antoine Tupuhoe, 23 ans, le fils
adoptif de Simone Teata et d'Huri Pai
témoigne.
— Ils étaient tous fous. Ils se sont
rués dans la maison pour se saisir de
ma mère et mon père. J'ai voulu, de
toutes mes forces, les sauver. C'est
alors que les autres m'ont frappé, si
fort que j'ai perdu connaissance.
Quand je suis revenu à moi, j'ai couru
vers le bûcher. J'ai vu mon père et ma
mère lancés dans les flammes. Ils
hurlaient. Je suis tombé à genoux en
me les mains sur les oreilles.
Ils hurlaient, et puis plus rien. Autour
du brasier, les fous sautaient en pous-
sant des cris de joie. Je ne les recon-
naissait pas. Ils étaient sous l'influence
du Démon.
Antoine est seul maintenant. C'est
un grand garçon au visage fatigué par
le manque de sommeil. Il est habillé Une autre femme, Rangi-
d'un short blanc et d'un maillot de foot- varu aura la main brûlée :
ball. Mais ce qui se dégage de lui, c'est — Ils me tenaient à plusieurs. Ma
surtout son regard, d'un noir infini, main a fondu dans le brasier.
Huatea Rangivaru a eu la d'une tristesse sans fond. Il va cher- Un jeune, qui ne voulait pas suivre
main atrocement brûlée. cher une photo de mariage de ses pa- les fanatiques, Mareko Hatuuku, 19
rents adoptifs. Il nous la montre, la ans, a été frappé à son tour.
Le récit faits — Ils voulaient m'étrangler.
gorge nouée par la douleur. Sur ladite
par montre la photo, ses parents, en tenue du di- Aujourd'hui, il porte encore sur le
violence extrême manche. Le père porte un costume cou les marques de strangulation.
sombre et la mère une belle robe de C'est un miracle s'il est encore en vie.
de la et font supposer Les instituteurs en place sur
dentelle blanche. Ses cheveux sont
que le nombre victimes au- noués en une natte interminable. Ils échapperont eux aussi de justesse au
rait pu encore très supé- ont l'air heureux et fiers de l'être. Pour bûcher. Anna Shigetomi, institutrice
lui, vivre à n'est plus possible. originaire de Moorea, témoigne :
. — Ils voulaient aussi nous brûler.
— Je les ai vus brûler devant mes
Il du reste que la po- yeux. Ils hurlaient en gesticulant dans Pour moi, il n'est plus question de res-
pulation de l'Ile soit demeu- tous les sens !
rée devant le
SECTES. T O U T E S D E S
out a commencé avec l'arriè- de Rosa, mort bien avant sa naissance, couteaux sont partis, les fourchettes O
comme c'est O • E
re grand-mère. Pendant des ni son père, qui titubait déjà le jour de
années, elle a régné sut les son mariage, et qui, depuis, vit en pas permis là dedans, continue Rosa, O •
CO
vingt hectares et quelques à Denise et mais les cuillers, elles, ne pouvaient pas
dizaines de vaches de la Cres- Rosa ne l'appellent pas par son pré- suivre. » eu eu I
3
sonnière, une ferme un peu à nom, mais « le gamin » avec un mélan- Parmi la quarantaine de couteaux g g
plantés sur le mur du fond, de part et •H M o
l'écart du hameau de ge d'affection et de crainte. O
sur la commune de à d'autre de la porte : un couteau pointu.
A la Cressonnière, les bâtiments « est passé au ras du cou du gamin, E
3 O
l'orée de la forêt menacent ruine. Les herbes folles en- explique Denise, // aurait pu y avoir du O O
Vendredi, l'arrière grand- vahissent les dépendances. Des sang. Il aurait pu le blesser, le tuer. Et,
ex
mère s'est mise à bouger. Elle a atterri chons, des poules, des lapins, y quêtent conclut la mère, on aurait dit que c'était
au milieu de la cuisine, sur les vieux une maigre nourriture. Une exploita- Vous allez voir, ça va être comme O
carreaux de grès rouge, devant la tion qu'elles survi- l'affaire
cuisinière en fonte. Histoire de mon- CU 3
explique un cultivateur voisin, Jusqu'à lundi, le gamin n'avait
trer que quelque chose n'allait pas. traient quelques A O >
pourtant pas l'air autrement impres- co
Elle a beau être morte depuis dix ans, où le mot sionné. Les pouvoirs extraordinaires CU CO o
O O
l'arrière grand-mère, c'est encore elle reste encore tabou, on dit simplement : que lui attribuent sa mère et sa grand- M
qui règle la vie à la Cressonnière. Rien le gamin va à l'école, il est mère le faisaient plutôt rire, comme s'il CU
eu
n'échappe au regard dur de cette certain qu'il a au moins un repas par en jouait. Sa grand-mère, Rosa, se 3 o
CU fi
femme aux cheveux noirs coupés nourrit de littérature sulfureuse, fré- O
courts, dont la photo sertie dans un un moment, les choses ne quente les cartomanciennes, et, comme o eu
petit cadre ovale comme un œil, obser- pas comme faut », raconte Rosa, sa fille, porte sur le cœur une S
la grand-mère. peut-être un 3 <
ve à hauteur d'homme, sur médaille de la vierge pour conjurer les 3
devant le vieux poste de TSF, les deux champ magnétique fort qui traverse mauvais sorts. Mais le jour où, à Viel- > CX
O
femmes et l'enfant qui tentent de lui la maison. Ou un sort qu'on nous jeté. St-Rémy, Frédéric a commencé à par- 3 eu
On pas savoir. » Toujours est-il CB O
survivre. ler à ses camarades de ce monde CU
O eu
Rosa, Denise et le « le gamin ». Rosa que vendredi 5 juin, mystérieux, le maître d'école l'a ferme- - O
qui approche la soixantaine, est sa fille. mère est partie en vadrouille. Puis il y a ment remis à sa place. Et, pas fou, le
Denise, la trentaine, est sa petite-fille. eu les boîtes, sorties du placard gamin a très bien compris qu'entre le eu
M eu >
Et Frédéric, le fils de Denise, est aller se nicher sous la cuisinière. Et, monde de et celui de la Cresson- eu
de la femme au por- dehors, tout s'est mis d'un coup à nière, il lui fallait, pour survivre, faire
trait-ovale. Il est le seul homme de la y a eu une affaire, là, preuve d'un minimum d'habileté tacti-
dans la cour. Ça faisait du C
Cressonnière depuis la mort de que. La même qu'il avait utilisée, en 3
Une succession bien s'exclame Denise. Rosa, avec un air 1983, quand sa mère s'était mise eu
lourde pour des épaules de douze ans. sombre, poursuit le récit, fréquemment fréquenter un avec qui elle fi eu
co o co
voulait partir, et l'abandonner là eu
sa grand-mère. Il avait su à l'époque, 3 eu
O fi o
faire en sorte que sa mère abandonne 3
ce beau projet. o -
eu
Lundi, les curieux ont commencé à — c
co
affluer à la Cressonnière. Quelques •H E O
objets bougeaient encore un peu : la O eu X co O
C •H
niche et la gamelle du chien. Le «flux
retenait toujours four- fi g
chettes et couteaux plantés en oblique eu co 3
eu O
sur le mur. Puis Denise a vu «un
rôdeur, un homme, avec l'air comme ça, o
« O
(/,
DA 07 JUILLET
Inde - Une fait éclater le crâne des
- NEW DELHI 7 (200
RE Une qui fait éclater le crâne nouveaux
a fait au moins vingt au a affirme lundi a New Delhi
un médecin qui vient d effectuer une tournée dans cette région
de 1 de 1 parmi déshéritées du
Ce employé par le le dr SP a
déclare qu il avait fait qu il
avait mais qu il craignait que la maladie ait fait des
dans des de de la région.
Deux a quatre jours la a-t-il boites
crâniennes aucune raison et la
mor a
C horrible, a-t-il de voir têtes
ouvrir en minutes et la substance cérébrale s en écouler .
Le dr a procède a prélèvements les morts a des
fins d
Les premières par ce mal mystérieux ont
a la fin avril, non loin de la v i l l e de , dans une
région habitée par d origine
le dr une relation entre cette maladie et le
de façon endémique le Bihar n est a
T.
DA AFP 03 JUILLET 85-07-09
Inde enfants - Le des par ABHAY
- MOTS).
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ossements divers destines a la recherche médicale rapporte a I Inde
un million de par an. Le commerce réglemente et il
une trentaine d exportateurs disposant d une
dont 18 dans 1 de Bihar.
En a la d selon tombes
étaient violées pour procurer des , le gouvernement a
exige que squelettes a 1 exportation accompagnes
d un certificat médical. L année a la d une
le Premier Ministre Indira interdit purement et simplement 1
exportât
Cette fut toutefois supprimée peu lors de 1
arrivée au pouvoir du parti Elle ne fut rétablie
le retour au pouvoir de Mme Gandhi en 1988.
TH GENERAL ISRAËL.
ARGOS N°14 - JUIN 1988 ISSN 20 F
CARMEN
LE CRYPTOGRAMME DE
DU RATAC MONTENEGRIN
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La reproduction de la Le
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photo parue dans le CG
n° 23, accompagnée du
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commentaire et du des-
sin dont elle as-
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ci-dessous :
1) Le dessin
la photo originale) de
la main de la
jeune fille;
2) La photo publiée par
la revue Larousse en
1898.
un jeune Algérien de 22 ans, voulait pour me rendre plus croyez toujours que vous envoûté ?
a été condamné hier soir par la cour Je suis allé devant la télé, j'ai — pas persuadé. Mais
d'assises du Rhône à sept ans de réclu- écouté de la Je ne parvenais il passé quelque chose de surnaturel.
sion criminelle pour avoir, le 10 septem- pas à me fixer... » En allant se coucher, Hors du commun... » ajoute que sa LU 03
bre 1985, en l'absence de son père, Ali découvre sous son matelas, un mère, qui avait placé le "K'teb", ne CD
étranglé sa mère qu'il accusait de l'avoir une sorte de talisman arabe pouvait pas lui vouloir du mal.
envoûté pour le rendre plus docile. plié dans un foulard. Il l'a ouvert. Les experts psychiatres parlent d'une o
L'avocat général avait requis une peine - « La tradition dit pourtant qu'il faut mais ont estimé
de dix ans. pas l'ouvrir ?, questionne le président. qu'il était préférable de ne pas le faire S CD
Depuis longtemps Ali, qui vivait à - J'étais angoissé, curieux de savoir ce tomber sous le coup de l'article 64 (état
Lyon avec sa famille, était malheureux. qu y avait fois ouvert, j'ai de démence au moment des faits). Le
vu des ombres qui rôdaient autour de docteur Pierre Lamothe l'a LU c
Il avait appris, selon le Coran, que O
l'homme doit être fort et dominer les moi. J'avais l'impression qu'on voulait « On ne pouvait pas le déposséder du LU
femmes. Mais son père, arrivé en me répond le jeune meurtrier. geste le plus marquant de sa le fait M
LU
France en 1958, était dépressif et se Ali se rend alors dans la chambre de sa d'avoir tué sa Mais lui rendre son LU
geste ne signifie pas qu le condam- tn ce
soignait depuis près de 20 ans à l'hôpital mère, endormie à côté de son plus jeune X3
du Vinatier. C'était donc sa mère, Dja- fils. Il lui a serré le cou très fort en ner à une longue peine... » x
M
qui commandait et décidait pour qu'elle était le diable. Réveillés par les Mireille DEBARD
les enfants. Ali faisait de son mieux bruits de lutte, les sept autres frères et
pour tenir son rôle d'aîné, « serrant la
vis » à sa sœur qui voulait épouser un
sœurs se sont précipités dans la pièce.
Le président : « Pourquoi avez-vous de-
Lyon: ans de
Marocain et secouant les plus jeunes
pour les forcer à étudier.
Le 10 septembre 1985, lorsqu'il rentre
mandé à votre
un couteau ?
frère d'aller chercher
Ali : — Je croyais qu'elle avait un dia-
fils parricide qui
chez lui, son père lui confie que sa mère ble dans son ventre, que c'était là qu'il
veut divorcer. « dit encore fallait frapper.
Le : — Et maintenant vous
Un rapport de Le Monde du
L'homéopathie
Une sous juge : une simple « lettre à l'édi- ment est même
l'égide de l'Institut national teur», publiée dans le dernier pour tous les malades. On n'est
de la santé et de la recherche numéro du Lancet (daté du donc pas forcé d'établir un
médicale (INSERM) vient de 5 cole thérapeutique qui prendrait
démontrer l'absence en compte, comme le veulent les
Pourtant, à l'origine, la mise en préceptes de l'homéopathie, la
cité de l'homéopathie dans le de cette étude avait été de chaque patient.
traitement de certains troubles annoncée à grand fracas. C'était
en décembre 1985, On décida donc d'étudier six
digestifs. Réalisée à la cents patients ayant tous été
demande de Georgina Dufoix, alors ministre des affaires
sociales, venait de créer la Fonda- opérés dans douze hôpitaux de la
Dufoix, lorsqu'elle était région parisienne. A cent cin-
tion pour l'évaluation des théra-
ministre des affaires peutiques alternatives Monde quante d'entre eux, il ne fut rien
cette étude, publiée dans du décembre Sous son prescrit ; à cent cinquante autres,
l'hebdomadaire médical bri- égide, le Groupe de recherches et il ne fut administré qu'une subs-
tannique The Lancet, d'essais cliniques en homéopathie tance neutre (placebo) ; cent cin-
troubler les nombreux adeptes était mis en place, quante patients reçurent du pla-
de cette médecine douce qui avec la mission de procéder rapi- cebo plus de dilué à
consiste à administrer des dement à des études en double 30 CH. Enfin, cent cinquante
aveugle, faites selon un protocole opérés reçurent, après leur inter-
substances toxiques, à vention, le traitement le plus cou-
des doses infinitésimales, pour d'expérimentation établi par le
professeur Daniel Schwartz ramment prescrit par les
avoir un effet thérapeutique. (INSERM). Il fut alors décidé pathes, à savoir de l'opium 30 CH
Jamais sans doute une étude que la première de ces études et du raphanus 10 CH.
destinée à mesurer une éventuelle concernerait le domaine de la Les produits homéopathiques
efficacité de l'homéopathie chirurgie digestive. A cela une avaient été préparés tout spéciale-
n'avait été faite avec une telle raison les homéopathes ment par les laboratoires Boiron,
rigueur scientifique. Rarement la admettent que, dans cette indica- sous le contrôle d'experts officiels.
publication de travaux d'une telle tion — l'accélération de la reprise
importance n'avait fait l'objet du transit intestinal après inter-
d'aussi peu de publicité. Qu'on en vention chirurgicale, — le traite-
1 ) Les résultats avaient été publiées
par le docteur J.-P. dans la
Sans avoir été faite Presse médicale
tirage au sort des malades même rigueur, une étude simi-
avait été effectué devant huissier. laire avait montré en 1984 une
E n f i n , une technicienne de certaine efficacité de ces deux homéopathes sont
cliniques devait, tout produits homéopathiques ( 1 bien déçus. Ils ne s'attendaient
au long de l'étude, en surveiller le Cette fois, le verdict est sans visiblement pas à un tel échec. Il
bon déroulement. Des mesures opium et raphanus n'ont est peu probable que, d'ici long-
exceptionnelles, dans une étude aucun effet sur le transit intesti- temps, d'autres études aussi
de ce type, destinées à garantir nal ; on ne retrouve même pas sérieuses soient entreprises.
une rigueur scientifique quasi d'effet placebo. Quel soit le La f o n d a t i o n créée par
absolue. groupe auquel ils appartiennent, Georgina Dufoix n'existe
Afin qu'il n'y ait aucune tous les patients récupèrent un plus, Michèle Barzach ayant
contestation possible, on transit intestinal à peu près en décidé de la supprimer en juin
tait, parmi les responsables de même temps, après l'intervention A tout hasard, l'INSERM
cette étude, de grands chercheurs, chirurgicale. vient tout de même de communi-
comme les professeurs Daniel « Pour autant, e x p l i q u e quer les résultats complets de
Schwartz et Jacques Benveniste, Marie-Jeanne Mayaux 1 étude au ministre de la santé.
des homéopathes comme doc- (Unité 292 de l'INSERM), qui a Histoire de lui rappeler
teur Bernard Poitevin et des été le véritable maître d'œuvre de que plusieurs études, concernant
chirurgiens, représentant cette étude, est impossible en particulier les domaines de la
en chirur- d'extrapoler ces résultats a toute dermatologie et de la pédiatrie,
l'homéopathie. » avaient été
gie et le groupe de recherches et
d'étude de la paroi abdominale. n'en reste pas moins que les FRANCK NOUCHI.
AFP 21 MARS
Sahara - Découverte d une oasis qui ne figurait sur aucune
carte le *Hoggar* -
Une oasis qui ne figurait sur aucune carte a découverte en
décembre dernier en plein du sur 1 oued a
quelque 200 kilomètres de Djanet , selon une diffusée
soir par la télévision
Située au fond d un gigantesque cette est d un
d i f f i c i l e , nécessitant heures de
marche a Abritant onze huttes en pierre avec un toit en chaume
de forme ou vivent une quarantaine de elle
avait jamais visitée auparavant selon un guide targui interroge
par la Le directeur du parc M. a lui
aussi confirme que cette oasis était inconnue, sans pouvoir en
expliquer les raisons.
Les habitants de cette oasis, ou pousse une belle
végétation, vivent en Ils possèdent un petit troupeau de
et pratiquent une qu ils irriguent grâce a un
de noria Ils possèdent encore un boeuf d une
espèce vivant en Afrique centrale. Fin un figuier donnait
ses alors que le nord de 1 Algérie, les figues
au plus tard début décembre.
Le outil en fer que 1 un des habitants de cette oasis
une hache qu il avait héritée de le
de cuisine, poulie pour la noria, etc. . ) est en
en
Photo de
auteur (archives
La parallaxe
liée à la hauteur
et au manque de
recul accentue
encore
maléfique de la
composition
Bien soit
toujours difficile
à partir d'un aussi
sommaire, il se pourrait que
cette rosace corresponde à celle du transept sud de la (tardive)
cathédrale
A ce il ne paraît pas inutile de reproduire la seconde
rosace qui orne transept d'Amiens (cette rosace ne figurait
pas dans de Carmen : on y retrouve un étrange
souci structure centrale à 3 branches
délimite 3 triangles curvilignes comportant une disposition
de petites baies en pairie inversé .
Les publications périodiques « Carmen Galli, le Chant du Coq », « Argos – actualités du monde visible et
invisible ») et « Ombres – Réalités parallèles » ont été lancées à partir des années 1980 en édition papier, sous
forme de trois lettres d’information confidentielles traitant de toutes les facettes du réalisme fantastique, notamment
à partir de coupures de presse française et étrangère : faits nouveaux et discrets, événements insolites et
exceptionnels, des phénomènes bizarres et parfois incongrus, cryptozoologie, alchimie, argothique, etc… Toujours
en les éclairant au contre-jour des disciplines scientifiques et traditionnelles …
Au début des années 1980, « Carmen Galli » (devenu « Carmen Galli, le Chant du Coq » à partir de
son numéro 14) a été lancé sous forme d’une lettre d’information à périodicité variable (à peu près mensuelle)
pour livrer à ses lecteurs des éléments de réflexion tournant tous autour du « réalisme fantastique » au sens le
plus large, sans exclusive ni censure. Quelques numéros spéciaux thématiques ont également été publiés.
À partir de 1985, une autre lettre d’information, « Argos » (devenue « Argos – actualités du monde
visible et invisible » en mars 1986), a été publiée en parallèle, plus axée sur les phénomènes de société, sur
les dessous de la politique et sur la sociologie des mouvements secrets et discrets. Dans la mythologie, Argos
avait cent yeux, cinquante s’ouvraient tandis que le sommeil fermait les cinquante autres ; ainsi, le regard
toujours en éveil, il est le parangon de l’observateur opiniâtre, à qui rien n’échappe du jour comme de la nuit, du
lumineux comme du sombre… À partir de 1987, pour des raisons d’organisation et de gestion, Argos et
Carmen Galli ont fusionné comme une lettre d’information commune.
« Ombres – Réalités parallèles » a été lancé en 1994 pour surligner dans la presse française et
étrangère des faits et des évolutions plus ou moins passés sous silence par les médias classiques, et mettre en
évidence les influences de fond qu’ils pouvaient révéler …
Depuis cette époque déjà lointaine, les modalités d’accès à l’information ont beaucoup évolué. Les technologies
numériques et l’Internet sont devenus à la fois une source et un vecteur privilégiés de l’information contemporaine.
Dans ce contexte mouvant et prometteur, Carmen Galli n’a pas changé d’objectifs mais paraît désormais en ligne
(carmen-galli.com/).