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MÉDÉRIC DUFOUR
Professeur <lc langue et liUiTaluio grecques a rUniversilé de Lille.

TRAITK ÉLÉMENTAIRE

SYNONYMES GRECS

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% '^/^/ANVi^

PAIUS
LIBRAIRIE ARMAND COLIN
5, RUE DE MÉZIÈRES, O

nriijis il<' tc|>rn<]u< liuii cliîe Irailui-tiuii rêsi-rvis |iour tuns |)iiys
A

M. MICHEL BRÉAL
PRÉFACE

Dans le Prolayoms de Platon', quand le


sophiste
abderitain, plus exercé aux longs
disc.nirs quà la dis-
cussion dialectique et luiinilié détre si
^ iNement pressé
par Socrate, veut abandonner la
partie, Prodicus de
teos, jusque-là silencieux, intervient
pour le décidera
demeurer poursmvre lentretien. il précise alors en
et
insistant sur le sens des mots qu'il
emploie, ce qu'il
attend des interlocuteurs et de
l'assistance. Il faut que
les auditeurs se rendent rommuns (xotvot), mais non
egaiu- (ïaoi) à ceux qui disputent, lis doivent, en
effet,
prêter a 1 un et à l'autre une attention
cowmM/î^ et pe^er
avec même exactitude leurs arguments,
mais non point
leur donner un égal assentiment
il convient d'accord.-r
:

daxantage à qui aura raison, moins à


qui aura tort. De
b'ur coté, Protagoras et Socrate
discuteront (àficptaGri-
TELv), mais ne se r^ uere lieront
pas {èpi^ei^); car oiidisrute
entre amis et pour résoudre ime
question d'importance ;

on se querelle entre ennemis


et pour avoir le dp^su^
Ainsi tous deux mériteront, non
la louanrje è-Tratvet-
oBai), mais l'estime
eûSoxijieTv puisque nous louons
,

parlois qui nous tromp.-. mais


nous estimons qui nous
découvre la vérité. Et, à suivre
ce débat méthodiciue,
courtois et désintéressé, les hôtes
du riche Callias goûte-
ront un vif plaisir, non des sens iî5e(T0at ,mais de ï esprit
^ù<ppatve(Teat). Le plaisir des sens, c'est dr manger, de
boire, (I.. satisfaire un besoin
phvsique le plaisir de
:

i esprit, c'est de
s'instruiiv, de p.irtiriprr à la Aérité.

1. Page 337 A-C.


X PRliFACE.

y a dans ce cou]>let de Prodicus de la pédante-


S'il

rie, dans ces définitions de mots (|uelque snbtilité, dans


ces antithèses trop d'atîectation, ces distinctions ne
laissent pas, pourtant, de nous plaire par leur précision
et leur efficacité. Lironie de Platon, quand il nous pré-
sente Prodicus, devient plus légère. A l'égard de Prota-
goras, elle n'était pas sans amertume elle ne fait ;

([u'effleurer le sophiste de Céos. C'est qu'il y aurait eu


injustice à méconnaître l'utilité de ses recherches sur
le vocabulaire, sur la justesse des mots \ dans le temps
surtout où la prose attique se formait, où l'éloquence
judiciaire et pohtique s'efforçait à devenir un genre
littéraire. Il importait d'apprendre aux jeunes Athé-
niens, ambitieux, comme Hippocrate, de se faire écou-
ter dans l'assemblée et d'acquérir par là un nom dans
la cité, que, pour persuader, il convient avant tout
d'être clair et précis; qu'il faut se garder de toute
ambiguïté que les mots ne sauraient être employés
;

l'un pour l'autre selon le ca2:>rice de chacun; que, dans


une langue bien faite, il n'y a point de synonymes que ;

les mots, qui font double emploi avec d'autres, tombent


bien vite en désuétude que les termes, qui semblent
;

s'équivaloir, signifient à qui les entend bien les nuances


d'une sensation, les degrés d'un sentiment, les aspects
d'une idée, les valeurs d'une action.
Dans les Penseurs de la Grèce, 31. Th. Gomperz n'.i
pas manqué de montrer la nouveauté et l'intérêt de ce
primitif essai de synonymique :

« Le premier, Prodicus a jugé bon de soumettre le

trésor même de la langue à un examen scientilicjue.


Que, par là, il ait plus ou moins contribué au pertec
tionnement du style, cela regarde la critique littéraire;
ce qui nous importe à nous, c'est ([ue sa tentative d
avoir pour effet de perfectionner l'instrument de 1

1. Lf trnili- de Prodicus. auqnol Platon fait allusion, avait poi


l'HKKACK. XI

p('ns«''0. Il est iiiriiic tivs ro^rrettal)!»» ({iie son oxomple


n'ait pas Otr suivi avec plus de zèle. Nous axons (l»'jà \n,
en étudiant les dQctrines éléates, quelle
abondante
source d'erreur se trouvait dans Tambiguïté des mots et
dans l'absence d'une claire d«'' finition des idées expri-
mées par eux. Si la \oie dans laquelle Prodicus s"(''tait
enga^M' avait été suix ie avec plus d'empressement, bon
nombre de ces méprises, dont les ouvrages de Platon
lui-même ne sont nullement exempts, auraient pu
être évitées, et nous n'aurions pas à relever tant de
pseudo-démonstrations a priori et de sophismes éris-
ti([ues ' ».

Sans doute, dans une discussion pliilosophi(|u<\ Ion


ne saurait définir les mots avec trop d'exactitude. En
préciser le sens, c'est aussi analyser, distinguer les
idées qu'ils signifient. Nous devons donc accorder à
M. Th. Gomperz ([ue, si, dans les dialogues platoni-
ciens, Socrate a\ait toujours pris cette précaution, plus
d'une argutie nous eût été épargnée, maint sophisme
même eût été é^ité. Il n'en est pas moins ^rai que
l'œuvre de Platon abonde en définitions de mots. On en
trouvera la preu\e à chaque page de notre Traité. Nous
lui avons, en (dfet, emprunté la majeure part de nos
exemples. Sur dix ([ue nous citons, six, au moins, sont
tirés des Dialogues. Aussi bien, quand il ne définit pas,
emploie-t-il les mots avec une telle propriété, qu'il est
j)resque toujours possible d'extraire de sa phrase une
délinition. Les traités d'Aristote ne nous ont pas été
moins utiles. \^' Elhiqar à Airomaque, entre autres, et
aussi le second lixrc de la lihtHorhiue lun trésor dobser-
\ations morales!) sont de véritables répertoires pour ([ui
veut étudier ([uelles difi'érences les prosateurs attiijues
observaient entre h's mots donnés comme synonymes
par nos dictionnaires. Les historiens, eux aussi, en

1. Th. «ioinpcrz, les Penseurs de la Grèce, tr.nl. dt" A. U»;ymoml


t. I, Z' .'(lit., p.451 'Paris, Alcan, 1008;.
XII PREFACE.

particulierThucydide et Xénophon, et les orateurs,


dAntiphon à Démosthène, Eschine et Hypéride, ne
sont pas moins soucieux de la propriété. Leur prose est
délicatement nuancée. Aussi, pour la bien entendre,
convient-il d'étudier le vocabulaire attique avec plus
d'exactitude et de méthode qu'on ne le fait d'ordinaire.
Or les instruments de travail nous font défaut. C'est
toujours aux dictionnaires grecs-français que l'on
s'adresse, et les meilleurs sont, sur ce point, d une
incertitude décourageante. Ouvrons, par exemple, celui
de Bailly^ aux mots qui signifient la crainte. Nous
lisons :

" Aet|JLa : crainte, frayeur... »

<c Aéoç : crainte, /"m yetr/-, d'ordinaire en parlant d'une


crainte raisonnée... »
« 4>66oç : crainte, particulièrement crainte soudaine,
frayeur, effroi... »

Ainsi ces trois mots grecs (nous les avons, à des-


sein, choisis parmi les plus usuels) sont traduits par bîs
mêmes mots français, crainte ^ii frayeur. Us n'ont pour-
tant pas le même sens. De plus, les mots français crainte
et frayeur, proposés comme équivalents, ne sont pas
synonymes. Ils ne sauraient donc répondre à un seul et
même mot grec. Notre dictionnaire, il n'est pas—
téméraire de généraliser et de dire nos dictionnaires
confondent les signes et, par suite, les idées, qu'ils
devraient nous aider à distinguer.
Qu'on veuille bien maintenant se reporter aux 168, .^

170 et 172 de notre Traité, on y apprendra, de Platon et


d'Aristote, que SeTjia signifie une crainte durable, comme
celle que peut inspirer la mort; 5éoç, la crainte d'un
danger à venir ; cp66oç : la crainte d'un danger imminvjit,

1. Nous n'avons pas


la pensée de prévenir nos lecteurs contre
cet ouvrage, dont nous-mème nous servons chaque jour. C'est un
répertoire complet et bien ordonné. Mais il est inexact, ni plus ni
moins que les autres dictionnaires. Avec n'importe quel autre,
l'expérience que nous proposons ne serait pas moins probante.
PRÉFACE. XIII

.iiitrt'inent dit l;i ppur. Ce sont encore (fautres degrés ou


dantrt'S nianifest.itions de la crainte, que signifient
êxirXTjÇiç, xaTàirXTjÇiç, ôppù)5ta, «ppixrj, itTotrjortç. Voy.
.
§ 175, 176, 177, 178, 182.)
Même les grammaires (démentaires (par exemple
celles de Brelet, de Kiemann et Goelzer, de Croiset et
Petit Jean) offrent aux (drves des lycées
aux étudiants
et
des facultés des résiunés sut'lisamment complets de la
morpliologie et de la syntaxe grecques. Déjà un bon
élève de première sait démêler les intentions diverses
sous les tours différents, pourquoi, par exemple, Tau-
teur a t'ait ici la subordination modale et l'a négligée là;
quelle nuance distingue et a\ec le futur et èàv avec le
subjonctif. Dès la troisième, on sait la ditfi'rence entre
un potentiel et un irriMd. Mais quel livre apprend à dis-
tinguer 5oxetv, cpatvecreat, vojxiÇeiv, oteCTÔai, fjYeTcreat,
ou bien encore 5eT, xp^> àvàynT)? Comment donc
atteindre, dans les exercices du thème et de la version,
à un degré suffisant d'exactitude? Il \d de soi, pourtant,
que ces exercices traditionnels nont dintérêt et d'effi-
cacité pédagogique que s'ils développent chez les
élèA es legoût de la précision. A quoi bon leur faire lire
et traduire des textes, s'ils n'ont pas les moyens de les
entendre plus qu'à moiti»'?
Aussi, avertis par une longue pratique de rensei-
gnement, avons-nous cru nécessaire de rédiger pour
supérieures des lycées et les facultés ce
les classes
TraiU éU'monlaire d^s Sijnom/mes grecs. Il réj)ond, sans
doute, à un besoin et il ne laissera pas d'être de quebpie
utilité à ceux ([ui étudient encore le grec, jusqu'à ce —
qu'un autre, encouragé par notre exemple, en ait com-
posé un meilleur.
Les Allemands peuxenl consulter deux imj»ortants
ouvrages de J. H. Heinrich Schmidt, la Si/nom/rnih- drr
griechischen Spmrhe, en ({uatre fascicules (Leipzig,
Teubner, 187()-18<S6) et le Handhuch der lateinischen
und griechiachen Si/uoni/mi/: Leipzig, Teubner, lS80j.
XIV PREFACE.

Mais ces volumineux traités sont peu maniables; ils ^


ne sont pas traduits; les définitions sont quelquefois 1
embarrassées surtout les exemples, destinés à auto-
;

riser les définitions, ne sont pas traduits. Certes,


nous rendons justice à ces ouvrages; nous tenons
à reconnaître ([ue nous leur devons beaucoup; nous
leiu* avons emprunté un bon nombre d'exemples mais ;

il nous a semblé que, sans prétendre à faire mieux, on

pouvait être plus bref, plus précis, et surtout plus


pratique.
Tout dabord, nous nous sommes enfermé dans la
période at tique. Quand nous avons dépassé Aristote et
Théopliraste, c était pour nous adresser à des écrivains
([ui. comme Lucien, ont imité les prosateurs de l'âge
d'or. Nous nous sommes limité à la prose. Le volume
de ce Traité, qui devait rester élémentaire, aurait été
doublé, si nous y avions fait entrer le vocabulaire poé-
tique. Nos définitions, dailleurs, ont été établies suivant
ime méthode fort simple, qu'il est facde à chacun d'ap-
pliquer à la langue des poètes.
A défaut de définitions formulées par les auteurs
eux-mêmes lon verra que Platon et Aristote nous en ont
fom'ni une très grande quantité nous aAons rechercha'
i,

à l'aide de lexiques spéciaux ', plusieurs textes d'un m


même auteur ou d'auteurs différents où fût employé le
mot à définir; puis, par la comparaison de ces témoi-
gnages, nous en avons déterminé la nuance propre. M
Nous retenions comme exemples et traduisions les plus
"
l)robants de ces textes. Nous avons parfois rencontré
des ëpfjiaia des textes où plusieurs mots, donnés par
:

nos dictionnaires comme synonymes, sont employés

1. Nous nous sommes surtout servi du vieux Lexicon Flatoni-


ciim (lAst, dans lequel il pourrait, sans doute, y avoir plusdordre,
mais dont les listes sont à peu près complètes, —
et de l'admirable
Index Arislotelicus de Bonitz (t. V de l'Arislote de Berlin), où les
exemples sont classés avec tant de méthode et certains mots définis
avec une sobriété si lumineuse.
l'REFACE. XV

dans une même phrase et se définissent denx-mèmes,


grâce à ce rapprochement. [Voy., entre autres, le ^ 260.]
Nous ne nous sommes pas astreint à définir tous
les mots grecs, mais seulement les plus usuels, ceux
qui signifient les notions les plus générales, les idées
les plus importantes, les sentiments les jilus communs.
Nous avons laiss*' de coté les termes juridicpies, dont le
sens est suffisamment précisé dans les manuels d'insti-
tutions, et aussi les mots techniques. Nous n'avons
fait d'exceptions que pour les termes philosophiques les
plus usités dans lexposé des doctrines i:>latonicienne
et pér-patéticiriine. Sans pousser plus avant qu'il ne
con\enait dans un Traité plpmentaire, nous ne pouvions
manquer à distinguer, par exemple, elSoç et t5éa Voy.
§§391,392', poûXTjfftç et Tzpoaipeoiq Voy. 2uO, 21(1 ?;?; ,

même des formules commo àiro tû^tjç et àTrô toO aÙTOjià-


Toi) (Voy. § 462). C'est encore pour faciliter la lecture de
Platon et d'Aristote que nous avons compris dans notre
liste les principaux termes de musique *. Plusieurs se
lisent, en effet, au cours des discussions relatives à
l'efficacité des modes dans l'éducation des enfants.
Les mots de sens voisin sont groupés sous des
titres, qui, j)ar nécessité, sont assez vagues, par
exemple, COL HAGE: CRAINTE DÉDAIN tt MÉPRIS: CROIRE
:

et PENSER. Groupements et dénominations pourront


paraître arbitraires. Mais toute disposition, toute
rubrique serait peut-être discutable. De ces titres,
nous avons dressé une table. Ainsi le lecteur trouvera
sans peine la suit»' répondent à chacpie
des mots ([ui

idée généi'ale de ({uel([ue importance. Nous avons voulu


jiar là rendre plus facile l'exercice du thème grec. Mais,
comme nous avions surtout en vue Li lecture et Texpli-
calion di'S textes, comme notre dessein était de compo-
ser non un liM't' (}ui se ])ùt lire de suite, mais un

1. Pour cls luuls-là, nous avons mis à piofil Its iiolts île M.M. H.
\V»'il et T. Rt.'inacli dans leur édition du «epi Mo'jotxrjç. ;Paris,
Leroux, 1000.)
XVI PREFACE.

répertoire de définitions et d'exemples, nous avons


dressé im Index des mots grecs, dans lequel est men-
tionné, sous son numéro d'ordre, le paragraphe où
chaque mot est défini. Comme ce mot fait partie d'un
groupe, il suffit de lire tout le chapitre dans lequel il se
trouve classé, pour voir par quelle nuance il se dis-
tingue des prétendus synonymes.
Les définitions des mots les plus importants sont
illustrées d'un, au besoin de plusieurs exemples. Nous
les avons traduits. Ainsi, nousaAons rendu notre Traité
plus classique. Nous souhaitons, en effet, le voir péné-
trer dans les établissements d'enseignement secondaire.
Des textes non traduits rebuteraient vite de jeunes
lecteurs, encore inexpérimentés. — Nos traductions
sont le plus souvent littérales. Certaines paraîtront plus
libres. Parfois, en effet, nous a\ ons cru de\ oir interpré-
ter le texte, pour en mieux faire ressortir le véritable
sens.
Nous ne considérons ce 7 rai lé que comme une
ébauche. En rédigeant, nous avons senti toute la
le
difficulté de notre tâche, et nous navons pas la préten-
tion d'avoir donné aux apprentis hellénistes un instru-
ment parfait. Aussi accueillerons-nous avec empresse-
ment et reconnaissance les conseils et les corrections de
nos collègues de l'enseignement secondaire et de l'en-
seignement supérieiu". Qu'ils veuillent bien nous aider
à atteindre le but que nous nous sommes proposé :

rendre plus aisément intelligibles à ceux qui en abordent


l'étude les chefs-d'œuvre de l'esprit grec.
.

TRAITÉ ÉLÉMENTAlBi:

DES SYNONYMES GRECS

I. ACCORD EN MUSIQUE .

— Su{X(pa)vta : accord, au sens musical du ui<»t. Sup,-


çpcoveTv : sonner d'accord. Les contraires sont Siacptovîa
et StacpcoveTv, ([ui siimificnt lo désaccord. 'Op-ocpcuvia
t't ô|JLocp(iJV£îv se disent de l'unisson. 'AvTicpcovov :

accord d'octave.
— 'EfjLjjieXTjç s"a])j)li({ueà des «/r.squi sonnent d'accord;
Êx{jieXf]<;, ;"i des ^^//V.s discordants.
— Suva5etv. cruvwSoç se disent de l'accord des voix
— SuvappLÔTxeiv se dit d'instruments qui jouent d'ac-
cord. 'AppLÔTTEdÔat : accorder un instrument. ('Eitt-
xeivELv : li'nilre une corde, c'est-à-dire la hausser;
[xaXaTTeiv : dctcudre nue corde, cest-cà-dire la
laisser
l

W. ACCORDER, AVOUER.

— SufjLcpàvat : dire (tui, affirmer avec({v\iA(\\\\x\\, conve-

nir. :Vuv. ?i IG.]

'0|jLoXoYetv : dire comme ([uel([n'un ; par snite, re-

connaître^ rfrowry, en se reud.'iut aux raisons de quel-


qu'un. [Voy. § G97.J

Ce qui fuit qu'on est làcliti'. lu reconnais avec moi que c"est
la lâcheté? — Oui, dit-il, IC o Sk ItCi.o': eî-x:, liùJ.x ojJtoXoYstxat
Tiapà «7oC; Suvé'firi. IMat., Vrolarjoras 360 C.) — ... à moins, tou-
tefois, qu'ils n'appellent éloquent celui qui dit la vérité; si c'est

là ce qu'ils veulent dire, je ne fais pas difficulté de m'avouer


orateur, mais non comme ils l'entendent.... el jxr, apa ostvbv
•/.a/oOTiv oCto: /i-;£'.v Tov tà/r.ôr, y. fyovTa' et ij-èv y^P toCto XÉyo'jatv,
ojJioXoYOtr,v "àv v;hy;i oJ /.aTx toÔto-j; clvai pr.Ttop. (Plat., Apolo-
fjlr, 17 H.

SVSOSVMKS onEcs. 1
TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

— 'EÇofioXoYeiCTÔat : convenir d'un tort, confesser un»


faute (chez les écrivains ecclésiastiques, ce Aerlj(
signifiera la confession).
... ils sont confus d'avoir, à leur âge, ii cou fesser qu'ils no
comprenaient pas la puérilité de ce qu'ils faisaient, ... a!Soû[j.£vot
et û£r,Oct Tr,),[v.o-jTOUç a-jxo-j; ovra; gÇojJLoXoYin^ï^oOac oti npây-
[j-axa TiaîStov e/ovtc; o-j G"-/vi£<7av. Luc, Hevmothne, 75.)

—Su[j.çpépeCT9at se dit, non plus de l'accord des paroles,


mais de raccord des sentiments ou de la conduite.
En cela, ma manière défaire nest pas d'accord avec la leur;
j'estime, en effet: qu'ils n'ont nullement atteint leur but, èyà) lï
toÛto',; £Z7ra«7i -/.axà toûto eivat o-j ÇujA'^épojJLaf r,YOU[j.ai yàp
avTO'j; O-J Ti ô'.aTrpâ^ao-Oai o kfirj-S/.rfir^rïx^j. Plat., Prûlaf/oras,
316 E.) .

— Suy^^opetv proprement, en venir au même point


:

que cjuelquun, doli concéder, accorder.


La chose ne me paraît pas assez simple pour que je te concède
que la justice est morale et la moralité juste, où uàvu ji-ot SoxEt.
O'jttriç aTTAoùv elvat, wg-tô ouyx<*>P^^*' ''^iV te 6ty.atO(TÛvr,v 6ct:ov

elva: xat rr,v ô(7ioTr|-a ôtxatov. (Plat., Prolagoras, 331 B.)

m. ACCUSER.

9. — AlTiSaGat : imputer, dire que quelqu'un est respon^


quelque chose;
sable (aiTLoç, alxta) de s'en prendre
quehiu'un de quelque chose.
KaTY^yopeTv, xaTTjyopia, xaxTjyopoç se disent dune accu-
sation en forme.
Aucun de ceux qui ont pris la fuite dans les dangers de 1<

guerre ne s'accuse soi-même, mais plutôt le stratège, ses voisins


tout le monde... Celui qui accuse les autres n'avait qu'à reste

à son poste... De même, dans le cas présent, un orateur ne prc


pose-t-il pas le meilleur parti, qu'un autre se lève et prenne Ij

parole, au lieu de s en prendre à l'autre, oilï... èv toIç tou ta


).£{i.o*j y.ivo'jvoi; Tôiv çyydvTwv oùSelç iauTO-j xaxvjYopet, à)/à t<

<7TpaTr,YoC /.al tàiv Ti'/r^nify xal TiâvTwv [j.a/Aov... Mévsiv yàp £^?,v
;

ADVENIR. 3

itax7)Yopo\>vxt Tôiv aAAwv... Kal vCiv. ci-j '/.i^'v. t:; Ta '^ù.zi'y-x:


i'iX'j-x;, oillo: îl-aTO), i).r, toCtov atTtàoôio. Démoslli., 111, 17.)

10. — 'EY>iaXeiv : acnii\ arliculer un ijricf (^êyxXrjiJLa^

contre quelqu'un.
Quel rji'ief as-tu contre nous et la cité, pour vouloir notre
perte? -l èY>i2iXôi>vr,a?v /.al tyj 7rô).ci âTiixécpî?; r,[j.ar àT^oXÀ-jvai
Plat., Cviton, 50 D.

il. — 'ETTixaXeTv se dit de cchii qui accuse quelqu'un de


lui avoir fait tort èirîxXrjiJLa;.

11 que Ceux qui s'accusent de torts réciproques aillent


faut
d'abord devant leurs voisins, leurs amis et ceux qui connaissent
aussi exactement que possible les actes sur lesquels on conteste,
7:pâ>T0v jxàv £c; ysiTovaç levai -/pr, to'j; è7CtxoiXo\ivxxç à.')lr^\o•.z

>.al Toù; xal Euvô:6oTaç oti [j-iÀiTTa Ta:


cpîXo'Jç Te à;j.Y'-'3',3r,To-jasva;

Tipi^c'.;. Plat., Aow, "66 E.)

12. — 'EXéy^^etv : accuser en faisant la preuve eXeyxoç,


convaincre.
Réfléchissons à ce que devrait faire un homme, qui,nétant
pas bon joueur de flûte, voudrait se faire passer pour tel...
Assurément, il ne devrait jamais entreprendre de jouer, sous
peine d'être tout aussitôt convaincu ûe ridicule, èv6-jjxa)[jL£9a...,

cl Ttç (JLYi tov àyaOb; aùÀr,Tr,; ooxeiv ^ouXoito, tI av a-jTfîi 7toir,T£Ov

c'V,... 'A)>).à |jLT,v à'pyov ys o-J5aixou ).T,TtT£ov, r, flbi^ IXgYXÔ'»i<5Sxa6


vsXoro; (ov. (Xén., Mémorables, I, 7, 2.

13. — ^lôiiiei^ : poursuivre devant un tribunal. '0 Siwxcov :

le drinandeur. Le passif est cpsuyeiv : être poursuivi.


'0 cpe^ytov : le défendeur.
Quel procès as-tu?. . Es-tu poursuiui ou poursuis-tu ? ï-ttiv...

or, TOI... T;;r, oi'xr, ; '^Z-jyii^ avTr.v "^i


Ôttôxêtç; Vhii. Eut/njphron, ^

:i E.

IV. ADVENIR.

li. — SujjLpaîveiv : arriver et, le sens de la préposition


sul)sistant, arriver en même temps. D'où: xà (TU|jLpai-

vovra : les événements actuels- et les circonstancc-s


i TRAITÉ ÉLIÎMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

actuelles; xà CTujjLpeprjKÔxa les événements passés et


:

les circonstances passées. Ce \erbe s'applique aussi


à ce qui myz///e d'un raisonnement.
Récapitule donc avec moi ce qui résulte des propositions
dont nous sommes convenus, o-vXAovtaai or, xoivy; (jieT'è[xo'j, tî

T,uïv <TU{j.f3atv£t £•/. Tojv a){i.o).07T,u.Éva)v. Plat., Go/'f/ias, 498 E.)

l.j. — 'Aicopatvetv : advenir^ résulter, se dit des consé-


quences de faits antérieurs.

Ce qui peut résulter pour lui de la discipline, voilà, dit-il,

ce qu'il ne serait pas fâché dapprendre, ô Tt o'jv cl-j-zCù à«op7j-


oexat, àav croi «ï-^vr,, r,o^>«^? î'''
^''i''"'
r.-jbinbxi. (Plat., Protogoras,
318 A.;

V. AFFIRMER, DIRE OUI.

16. — ^àvat : affirmer^ dire oui.


Mais alors, dis-je, le courage est le contraire de la lâcheté ?

— Oui, dit-il, à/.Xà [JLr,v, f,v S'à-ffo, èvavTtov àvôpîla '


oe'./.îa.
— "Ecpvj.
Protagoras,'Smj).]
(Pïai.,
^
17. — 'Eitiveuetv : faire de la tète un signe d'assentiment.
Alors Protagoras ne voulut \i\\\?> faire de signe d'assentiment;
il gardait le silence, o-jv-Ét'. èvravOa o-jt' èwtveuoott y,6£>.r,(7£v, èo-i'Ya

T£. Plat., Protagoras, 360 D.)

VI. AGIR, FAIRE.

18. — Apav : ar/ir, implique l'idée de racti\ité^ du mou-


vement et signifie l'action même. Apajia le mouve- :

ment de V action, V activité déployée, d'où le drame,


parce que ce genre imite au moyen d'acteurs qui se
meuvent Aristote).
D'un autre point de vue, Sophocle peut être considéré comme
un imitateur du même genre qu'Aristophane, car tous deux imi-
tent des personnages qui agissent et «e meuvent: c'est de là,
prétendent certains, que vient le nom du drame: il serait ainsi
nommé, parce qu'il imite le nwui'ement de l'action, ô aCTo; av
AGIH, FAIIŒ. .»

cir, (jLttAr,tr,:... iloiO/.Ar,;... cf, ok 'Ap'.TTOçiàvî'' zpottTOVTa; vàp at-


[xoCvra: xai 5pù>vxxç ajA^o)- o^ev xal ÔpâixotTa /.xlzX'jby.i t-.ve:

aJta vaT'.v, ot: [xtaoCvTa-. Spùivca?. (Arist., PoeV/^i/e, 1448 a 25.


— Socrato, parlant do sa inaiVutique (Plat., Théëtète, 150 B ,
dit

:oû èaoC 5rjâu.3txoç : Vactivite quii je dépense.

ly. — npàTTetv : n(/ir. faire, s'appli([ue surtout à l'agent,


;i son int«'nti(»u. Ainsi s'expliquent les locutions
-irpâTTetvo-oç...: faire pu sorte que ;vj^ xaxài; irpàxTeiv :

])ien, mal réussir. IlpaÇtç : i action, considt'ive selon


rinlention de lagr'nt. ilc mot, ainsi que rk icpàyjJLaTa.
-'/.
TrpaTTÔpieva, -rà ite7rpaYp.éva, si,imifîe aussi l'action
d'un drame, parce ([u'on nous y intéresse, en nous
faisantcomprendre les raisons d'agir des person-
nages.
La tra^'édie est l'imitation non des hommes, mais dune
action et de la vie; or, la vie consiste dans Y action, et la fin on
est une action, non une manière dètre;... c'est en raison de
leurs ac//o/i* que les hommes sont heureux ou malheureux...
L'action et la fable sont donc la fin de la tragtMie, r,... TpavwSta
ixtiAT^iT'î ÈTTtv o-jy. àvQpwTTtov, à).>.à îïpi^ewç y.al ^'-O"-» ô cï ^îo; '

év JîpiÇet iTtiv y.ai to tÉXo; îïpa^tç tî; èttiv, oô ttoiôtt,;* îIitIv


ôk... y.atà... toc; JïpiÇetç e-joaiixovî; r, toOvavti'ov.., (o<7-:c Ta
RpiYJAaxa /.al ô ijlCOo; té/.o: tf,; Tpav^oota;. Arist..Poe7/7J^e, 1450
a 15 ;

Remarql'K. —
Entre les mots qui servent à si^^iificr ['action
d'un drame, il faut distini^'uer i*,\iOo^: la donnée mythique, le
:

stijet nous (lisons de même la fable «pa^tç, Ta npi.y^xz'x. Ta :

«pxxxojJLeva, Ta :î£:tpaYjJL£va: ce que les personnages /b/i/


dans une intention déterminée, [action : Ta Y:YvôsJi.îva. Ta
Yev6|JL£v»: les faits, dans leur succession; Ta cjui^ixtvovTx, Ta
a'jajjivxx : les événements. les circonstances de lactioM.

20. — Iloieîv : fiirc. \\sr surtout le n-sultat de l'action,


sou cilcl sur le patient ; d'où : produire, créer.
ïloitiaQoLi : /'(///•/' pour soi. Kj, xxxco; ttoieiv T-.vy. : faire
du fjirn, (/m 7ÏJA// à qutdqu'un, le bien ou niai traiter;
le passif est vj, y.xxoi: Tzàayei^ : être bien, mal traité.
6 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Voy. .5:5 786 et 813. IIoÎTjCTtç : poésie (imi^liquant l'id^'c

de rréaliotij. Uoirnia : poème (ce que le poète,


TToiTjTTjç, a créé).

Personne ne serait assez bien trempé pour... avoir le courage


(Je sabstenir des biens d'aulrui,... de faire tout ce qu'il voudrait,
grâce à ce pouvoir qui ferait de lui un dieu parmi les hommes. ]
Or, en agissant ainsi, le juste ne ferait pas moins d'injustices
que l'injuste, o-^ôil; àv ^évoito... o-jtwç àoaixàvTivo;, o; av...
TOÀar,o-£'.£v àTuÉysTGai Tôiv à).AOTpîw\... xal Tà).).a «pàtTêCV èv toï;

àv6pw7:o'.; ItôOeov rj'vta. O-jto) oï Spoiv o'jÔsv av oiâ^opov toù


ÉTÉpo-j notoî'. Plat., République, 360 B.; — Distinguer TiôXsfjLov

îzotet'v : provoquer la guerre, et 7rô).£|j.ov Jtotetoôat : /rt/zv la

guerre.

21. — "EpSetv, péÇetv (poétiques) : faire, accomplir,


signifient Faction même, et non plus l'intention ni
que, même sans complément,
le résultat. C'est ainsi

ils peuvent signifier faire un sacrifice. "Epyov : :

l'action que Ton accomplit, Varie en lui-même au ;

sens péjoratif, forfait, crime ; ce mot désigne aussi


l'œuvre d'art. 'EpyàÇeCTÔat, qui, en prose. répon<l
à epoe-v : travailler à faire^ produire.
Cest à cela aeul que doit s'employer \\n bon citoyen, ô usp
{xovov epYOV ÈT-lv àvaOoO 'Ko'nzva. Plat., (iorrjias, .517 B.) —
N'est-ce pas que par cet acte, auquel tu es tout prêt, tu te pro-
poses de détruire et nous, les lois, et tout l'État, autant qu'il

dépend de toi, a).).o xt r^ to-jtw tw IpYM»- f») £7:t-/cipctç, otavos-

TO"j; Te vôfioii; r^]i.iz àîro) £<7a'. v.al Evu.7ra<7av Tr,v ttôàiv to ffbv [jipo: :

(Plat., Cri! on, 50 A.)


Remarquer que IpYov oppose Vacfion à la parole (^oyo) ji^"''

... epYw Ô£ ...); êpY*î* signifie en «c/e, d'oîi: en fait {-zib ovt-.
signifie <>« réalité .

VII. ALLER. ARRIVER, VENIR.

22. — "Ep^^ECTÔxi. tévat signifient Tidée géni'ralo d'alh^r.


de rouir. I)"on : ei(Tép)^e<T0at, eldiévat : entrer ; i'^ép-

Xe^Oai, èÇtévat : sortir.


ALLKR. AI{HIVI:M, VKNIR. 7

Disliiiu'iH'i' : TTEpiép^^eCTSat. irôpiiévai : aller et venir ;


TtEpnraTEtv : sp /fromcin'r irepÎTraxoç : promenade).
Voulez-vous encore aller de l'un à Vautre demander : y a-t-il
du nouveau? î5ci-j).E<79î...îtepn<ivxeç a'JTôiv TiuvôivôG-Oai 'Xiyz-txi -z:

•/.aivôv ;
Le trajt-t le fait peur? Mais ne te pro-
Démoslli., IV, 10. ;
-
iiiènes-tu pas chez loi presque loute la journée? Pour aller là-bas,
(Il feras un».* promenade avanl de dîner: une promenade avant de

souper et de te reposer; ne sais-tu pas qu'en mettant bout à bout


€('<> promenades, tu peux facilement aller d'Athènes à Olympie?

Tj... soocÏ Tr,v Tcopsîav : ov v.al o-'/o: t/îôôv oAr,v tt.v rjuipav îîEpc-

itatsiç xa: k/.v.7Z TTopt-jôaîvo; î:îpt:îaTr,«TX^ àpiTtriTô'.;, «£pt-x-


-crjaaç oî',7:vr,<Tîi; y.al àvaTiaj-c'. : oj/. ol^Oa oti, eî è/rsiva',; tou;
nsptrtixouç, paot'f.); -/v 'A6r,w,0ôv el; '0)/ju.7tîav àçîxoto ;
(Xén.,
Mémorables. 111. 13,5.

2.}. — X<i)peîv insiste sur I idi-o do mouvemont : se fppla-


l'i^r, nvnnror, /)pnétrpr. Au fii^urt' : î-J, x.axw; ^ojpeTv :

/;/>//, ////// iiKirrhcr (ou parlant d'uno ontroprise).


Hcnianjnrr le sens des compns<''S : àTco^ojpETv : séloi-
gnt'r: àva^^wpsîv : faire rrlrailc^ recul >' r : ÙTro^^cupeîv :

céder la place; èitt^^cûpEtv : avancer vers ; irpo^^wpEtv :

aller de l'a van l.

Les traits pe'ne/rnlftif à lrav.-i> les boucliers et les cuirasses,

ta ToEsôaaTa èj^cjpet o'.à T'.iv àTTziowv y.al S'.aTwv Oojpàxtov. 'Xén.,


Anahasp, IV, -J. -JH. —
\ovaiit que son père était trop âgé pour
pouvoir A"f7o/y//u'r.... ôpoivta tov r.x-i^x TrpîTojTspov ôvra xal
oO/l o-jvâ;j.:vov àrco-^topeiv. . Lvciirir.. f^onlre f.e'ocrale, 9'>.)

24. — IIopEÛsaBat : pussrr d'iiii lieu d.iiis un autre, faire


un v<nfa(p\ nrcnmpUr un trajet (itopsîa : voijage,
trajet .

Xénophon met Socratf au courant (h- son projet de voyarje,


Zevojf,")'/... àvaxo'.vo-jTa: ^i<yy.ç,y.-Z'. .. Tizpl tf,: nopecaç. Xén.,.4/î«-
.'.
A^/.sr. IJL 1.

i:'}. — 'E7rt5T]p.EÎv : nlli-r dans nu paifs et »/ séjourner.


'AttoSt] [jleIv : s'ahsrater d'un pays.

Ci' jcuiH' liiiiiiiiic, (|iii p.sl /v//?/ depuis peu àAthènes.., tov-tou
8 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

TO-j vsaviV/o-j Tû-^i vCv vcojttI 6«tSyi{i.o\>vxo?... (Plat., VrolcKji


vas, 318 B.)
Tu Ces moins «èse/i/e c/'Alhènesque lus boiteux, les aveuglt
et autres estropiés, èXâ-rTw è; a-jTr,; à«£fîirjji.r,oa^ r, oi yw),o;
•xalT-Jf).ol -/a' ol a/.>.oi àvx7rr,poi. (Plat., Cvilon, 53 A.)

2G. — 4>otTav : a//er fréquemment dans milieu, fréquentet


Le portier, senible-t-il, en a assez des gens qui fréquenlei
dans la maison, attirés par cette affluence de sophistes, ô ô-jpc
pb;... x'.vS-jVî-jct... S'.à zb 7:Af,6o; twv o-os'.o-Ttôv a-/6£o-6at toi; 9<
Tôictv cî: -rr.v o!y.:av. (Plat., l'rotaQoras, 814 G.)

27. — 'Airép^^ecrSat, àTctévat : s'en aller, insiste sur


mouvement initial comme nous disons : se lever poi

partir).
Oljta^oLt. : jJdi'ti^^ même au sens figunj de mourii
"Vuy. § 542.]

Pour moi, je partis et m'en allai chez moi, if m oï ù>/6ii.i


iitiùi^ olV.aos. Plat., Apologie, 32 D.) — Quand le froid, dit-il

gagnera le cœur, il partira, eItcev ôtt, ÈTTôtoàv Trpb; t^ xapoîa


Y£VT,Tai a.\j-tï>, Tote ot/rjOSTatt. (Plat., P/iédon, 118 A.)

28. — Batvetv : marcher. Bà<nç : marche. La formule Pt)


STfiev, si fréquente dans les poèmes homériques,
signifie proprement : il se mit à marcher (inclioatif
pour Les dérivés et composés
aller (infinitif final).
insistent également sur le mouvement de marche :

PaStÇeiv aller pas à pas, à pied, par voie de terre,


:

àvapatvstv monter (un escalier, de la mer vers lin-


:

térieur des terres xaTapatvEtv descendre (un esca-


) : :

lier, de l'intérieur dos terres >ers la mer) è[ipaîv£tv ;


;

s embarquer ; tix^i^àt^eiy^ embarquer (actif; èxpat- :

v£tv débarquer (intransitif); èxpipàÇeiv


: débarquer :

(transitif).

29. — 'AçpLKveT(T9at : arriver.


Pourquoi arrives-tu à cette heure? xi Tr.vi/.âSE à^c^at; (Plat.,
Cri Ion, 43 A.)
J

AME. \)

;j(). — "Hneiv : rire arrivé (ùtre mmiii dans un lit-n L't


y
v[i\' .

Prolagoras est Ici, IIpwTavôox:... r^y.t(.. Plat., Prolafjoras,


310 H.»

31. — MéXXetv : allpr, au sens iVrirp sur 1p point d<\ se


disposer à.

Notre soiiptr aclnvé, nous nous disposions à nous aller repo-


.ser, quand... èttciSt,.-- SeSs-.TivT.xôrs? r,tj.£v xal èjj.éXXojJ.sv àva-
T.xii'jfix'.... (lM;it., Vrulaçjoras, 310 C.)

:ii'. — "Exetv : aZ/r/'ldcn ou mal, èlre dans une bonno ou


ni.in\ais<' situatirnt --j. /.ax(o; .

\.a.sHualion préscnlt', si mauvaise qu'elle vous paraisse, ne


(luit pas vous décourafrt-r, oO/. àO-Ju.r,T£Ov... toî; itapoÔT'. Trpayua-
T'.v, ov(S'îs Trivj ^a-j/w; ex^''' co/.sr. fDémoslh., IV, ?. — Ta
-oâYfAara îj, y.a/ô); ê/et : les affaires ronHiien, ro/// mal.

VIII. AME
33. — ^^X^ • ''
"<'>" fff'\^
'"'1 i^aiMicnlicr, le souffle citai ; i)iir

suite, làine, j)rincipe de la vie, et la vie perdiv la

vie); enfin, l'^///e, opposi'e au corps, comme principe


s\\\v'\[\\<']. "Eii^xj-^oq: animé : dL^\jj_o<; : inanimé, [Voy.
.!5 864.,

LV//«(?est le prtiiiiiT }»riiicipc df la vie, de la seiisiliililé, de la

pensi'C, T,.,.
4'^X'''i •• "oCto fo ;(ii>u.îv /.ai aiTOivoaeOa y.al o-.avoo-j-

jxeOa TrpjoTO);. Arist., />^' l'Ame, 411 a 1-2. ,


— Toute âme est im-
mortelle ; car ce qui est toujours en mouvement est immortel,
^^If.'h îîi'^a àh-r/x-o;- -h ';y.o àî'.-/.'vr,Tov àOâvatov. (Plat., Phèdre,
'2lb C.)

34. — SujjLoç : l\/«/r, considérée comme siège des pas-


sions, ce mot correspond à ce (pie nous appelons le
cœur. [Voy. §S 128 et 159.

Il se peut (|ue ce (|u'on ai»pell<' O^ixo; IIp'- sou nom de Tim-


pétuositt' et de IVliullition de l'âux', ôujao^... àizo -r,; OÔtîo); y.al
i^ÉTîo); -rr,; 'Vj/t,; kyot iv to^to to 'y/rjaot.. Plat., (')'(itiile, 419 E.]
10 TRAITÉ ELI-MKXTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

:j.i.
— Nouç : la ppust^e.

La pensée est un flambeau allumé dans l'âme par la diviiiilé,


Tov vouv ô 6ôoç çôi; àvr/I/cv sv t^ '^'J'/'i- (ArisL, Rhëlorirjiie, 1411 a
b 12.) — J'entends par pensée ce par quoi l'àme rétlécliit et M
Conçoit, À£v(o... vouv J) oiavoeÏTa: y.xi ù-OAau-êivet r, 'Vj/v
^\rist.. />(» /'ylwp,429 a 23.)

36. — Aoyoç : la raison. EuXoyoç


sens subjoctif doué : :

de raison; sens objectif fondé en raison; aXoyoç


: : m
sens su]\]oc\'\î : dépourvu de raison; sens objectif:
absurde. [ Voy. § 802.]

ion interroge les hommes selon la bonne méthode, ils disent


Si

d'eux-mêmes quelle est la nature des choses or, s'il n'y avait en ;

eux savoir et droite raison, ils seraient incapables de le faire,


£p(.)-:aj{i.£vo'- 0'. avOpwTTOi, èàv tiç y.a).(ôç êpwTa, aOroi Xévo'jo-iv

Tiâvta r, s/ei •
xatToi s', [ir, èT-jy/avev a-jTor? è7ri<7Tr,[XYi évouo-a xal
ôpOô; XôY^?) '>"^"''- i'' '^^''"' " r^fjxv tooto Troteiv. (Plat., Phédon, 7.3 A.

37. — Ar(T0T](Ttç : la sensibilité. (>^ mot se dit «'jj^alenienl


de la sensation il sert même à désigner cbac^ue sens
eidii sentiniput. AidGàveaGat : percevoir par les sens,
sentir. AIctôtjtoç : s^nsibU, se dit senlement de
lobjet; àvaÎCTÔTjToç : insensible, se dit snrtont du
snjet. [Voy. ^ 800. Ai(T9T]TT)ptov : organe des spns.
Quand 1 ame recourt au corps pour observer un objet par
l'intermédiaire soit delà vue, soit de rouïo,soit d'un autre sens,...
elle est tirée par lui vers ce qui n'a aucune fixité, ÔTav. . tw atôfiaT.
7rpoo"/pT,Tat £?; TO cxoTTcïv 7'. r^ 6;à toC ôpâv r, 6tà to-j àxo'jstv r,

St' a/./.r,: Tivô; atfjOrj«3£(oç,... totî... sÀxiTai Cttô to-j aoju.aTo; si;

Ta oùSÉTioTi xaTàTal/Tà H/ovra. ''Plat.. Vliédon.l'd C.)

IX. AMITIE, AMOUR.

38. — 'EpSv : s'éprendre., aimer ^^d'amonrj. "Epwç amour. :

A toutes les mortelles, de la seule beauté desquelles il s était


épris., Zeus, après les avoir possédées, laissait leur condition
mortelle; mais à ceux dont il admirait Tâme, il donnait l'im-
mortalité, Zs-j;... octwv fxkv 6yr,Tôiv o-jtwv (xop^f,; i^pàaOyj. 'r-jy-
:

AMITIK. AMOUR. I I

TO"-: -rojTov: è-oîs-.. fXt'n., Banquet^ VIII, 29.)

— 4>iXeTv sitrnifi»' \'n/fertin)i f{ sp dit aussi bien de


\'(imili>' ([iir de V'unoui-. (a' Ncrhc a donc un sens jilus

('tondu 4U»' Èpav. (](mimf il si^niitio aussi t»^moifji\pr


son a/fect'nm, il ju'cnd, ]»ar dt''^i^ation. le sens do
/ffiisrr. ^iXr\[ia : hnispr.
Arijiiih- Iti/fecl ion, c'i'iii vouloir à quflqirun cr qu'on fslinif
.'li>î uu pour lui vA non pour soi, et ètro disposé à lo faire
liit'M,

ilans la mesure de son pouvoir, ïi-w... -o çtXstv to ^Oj/.£<76ac


:•. v, â olsTat x'^xhii. éy.clvou £v£y.a. à>.>.à {xr, x\j-o\>, v.xX ro y.aTa oJ-
vaa-.v TToa/T'./.ôv clvai to-jt^ov. (Arist.. Rhélovique, 13801» 3.ô.

<i>îXo<; : rhnr, «d, par suit»', r/*/n'. a los doux sons


aciit" ot passif ^ami so dit do colui ipii ainio ot ost
aiiin''. cptXoç... ïnzh ô cp'.Ào)v /.a: àvT'.ç.'.Àoj;/£voç.

\risl., /ili>-lnri<i>ii\ ]:iSl a 1.* — <i>îXo<; no doit pas


l'Ii'o ('(iiit'nndn a\o(' éxaipoç, <pii ^'iLniilif '•aiiuirnd''./^*'^
^ikloL : amilir. •/' ^^^^ ^-^
(iarde-lûi de hasarder sui- \\\\ cuup de dés tout ce qufi tu as
dt* plus c/«^/', ULT, TTcpl -fil:, «ptXxaxotç /.joîvr.; tî xal /.iVO'jvcvr,;.
(Plat., Vi'olafjoruH^ 314 A. — Personne ne voudrait vivre sans
«//j/.v, eût-il tous les autres biens, avs-j... çtXtuv oCosl: êao'.t' av
^f,v, k'/wv Ta Àoi-à x'[xhx rAtzx. (Arist., Ét/iiquey 1155 a 3. —
Vafl'edion entre frères ressemble à \ affection entre camaradef;
ils sont égaux et de même âge, double raison pour qu'ils aient
au.ssi mêmes passions et même caractère, r, ok tôjv àÔ£Aç;ôjv
'9tX£a) Trj éXKpcxî^ k'o'./.sv •
î'to'. yàp y.al rj.'.yAhi-x'., ot toioCto'.
Sk ôjjLOTiaOct; xai ôjjlot,6£i; (o; £-'t to 7:o/.-j. (Arist., Kl/iiqup, 1161
;t -25.

— Sxépyeiv si,::nitio plutôt la tpndrt'ssi' (|ui' lanmur;


r'ostpropromont chérir; par suito .se résigner à
quand l'on n'a pas <'o ([u'on ainio, il faut aimoi- ro
fpi'on a .

la colonie est comme un enfant, qui, dût-il être


Maintenant,
nu jour en d»*sacrord avec ceux qui lont engendré, comme il
sont indispensables à son éducation, les chérit et en est cfiéri.
12 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

vCv... àv Toi TîapôvT!


Toï; Y£vvr,<7ao-iv, ev ye ttj Ttapo-jo-r^ aTzoçiiy. axêp^&l tî xai cxêpve-
tat vTio Tôiv Y£vvr,(7âv7iov. (Plat., Lois, 754 B.)— Mes épreuves et

le long temps que j'ai vécu m'ont appris la réstQnnlion, oxép^


YÊtv... al 7rdc6ai [xs ytô -/pôvo; ^jvà)v ij.ay.po; [ oicâo-y.EC. (Soph
Œdipe ù Colone, 7.)

41. — 'Aya-Tcav se dit iVnnattacliement réflécJii, non d'un^


inclination spontanée; c'est le verbe qui signifu
avoir du goût pour une chose, aimer une chose.
Tel est le cas des artistes. Ils ont plus cra//ac/ie?«e/i< pour leu|
œuvre, que celle-ci n'en aurait pour eux, si elle venait à s'ani
mer. Peut-être sont-ce les poètes qui éprouvent surtout ce seii4
timent ils aiment à Vexcès leurs propres poèmes, les chérissenj
;

comme leurs enfants, o Ticp -xal èttI Tàiv ity-n-zCôv (T"j[xpé|3r,xev tio

yàp To o'f/.siov epYO'' à^f(X7z^. [i,5c/.ao\ y\ àYa^îTriOety) av {itto toï

è'pYou £[X'!/-j-/o-j Ycvo[jivo*j. Mà^tTra ô' l'ato; Toyto Trspl tou; 7roir,Tà|

(T-jaSatvci •
"C);î£paY3t:îii>ot yàp ovItoi xà o'.xsïa iroiT,aaTa, orépyov
te: oW-Ep TÉy.va. (Arist., Éthirjue, 1167 b 33.)

X. ANCIEN.

42. — IlaXatôç ancien, se dit aussi bien de ce qui exisi


:

encore que de ce qui a cessé d'exister. IlaXatoTrjç


ancienneté.
... pour rester fidèles à Vaiuien proverbe, ôiao-w^ovxe; tt-,!
TcxXatàv T:apo'.[j.;av. (Plat-, République, 329 A.) Les anciens —
qui donnaient les noms aux choses... xàiv naXatîov o\ ta ôvdjjiaTa

T'.6Éa£vo'.... 'Plat., Phèdre, ?44 B.)

43. — 'Ap^^aîoç : primitif, antique. 'Ap^atÔTT^ç : antiquité.

Les (poètes tragiques) primili/'s faisaient parler leurs per-


sonnages en citoyens; les modernes les font parler en rhéteurs,
01 |i.£v... àp/ottot 7:o).iTiy.<ôç èttoîo'jv /iyovTa:, ot 6k vCv pr^Topt-

xtôç. (Arist., Poétique, 1450 b 7.}

4i. — IIpoTepoç : précédent, antérieur. Oî irpoTcpot : 1(

prédécesseurs.

I
ÂPI'RENDRK, ENSEIONKU. 13

J'ai accoutum)'' de louer U'S anciens ot nos prédécesseurs a.\nnt


plus que nos contemporains, el'wOa u.ivTO'. s'ycove to*j; 7ra).a'.ov;

To-^; vCv. 'Plat., r;>Y///^/ Illpplas, -28-2 A.)

i.j. — "Evoç : qui aj>i>arti«'iit à la pi-rioclp prt'cédente, qui


est '/ rj-piralion. C^'st ainsi ([ue l'on dit ëvat ip/aî
des magistratures arrivées à expiration ; y, ëvTj

(r,;jL£i7 : le (Irmicr jour de la lunr, du mois.


4(i. — npé(T6u<; : //^''. Oi irpEaêÛTSpoi : les frens âgés, par
o|qK)sition à o-! vea>Tepoi : les jeunes gens.
Vous exposerai-je nies idées au moyen dun mythe, comme
un homme cir/é peut le faire à des Jeunes gens? TcoTcpov -jfjLïv, w?
«pîfjÇOxepoç veooxépotç, aCOov a3vo)v ïtz-.cz'.Iu) Plat.. Prola- :

;jor<i.s,:V^n C.

47. — rép(i)v : vieillard. Frjpatôç dU yspaJ-ôç: qui est d'un


âge avancé (surtout attributif).
La vieillesse peut être considérée comme une seconde en-
fance, 6 Yspwv 61; tzolU yt^votT' à'v. (Plat., Zo/s, 646 A.) — Mou-
rant à un àf/e ninncé... yr^çj^Lini -c'/z-^-m^-z;... Plat.. République,
:372D.

48. — "EcoXoç : vieux, au sens de/}as.se, éventé, défraiehi.

fVoy. § 569.]

XI. APPRENDRE, ENSEIGNER.

49. — MavGàveiv apprendre en étudiant. Ce \erbe sup-


:

])lée souvent le passif de o'.oâT/.s-.v enseigner. Sens :

déri\«'' comprendre ce ([non dit, ce (|u'on explique.


:

MàÔTjCTtç élude. MàGrjp.» : ce qu'on apprend, science. :

MaÔTjTTjç : disciple.

Apprendre, n'est-ce pas acqu('rir la connaissance exacte de


ce que l'on étudie ? ToiAXvOivstv o>. iz'.Ttr.ariV êttI ).a[JLoxv£'.v

To-jTou, 0-j av Tt; ixavOivTrj ; (Plat., Eulfii/dènie,2~~ U.] — 'Sacom-


jirends-tu pas ce (\w je veux dire? — Je le comprends, r, où
jJLXvOivttç o); /i-vo; — MavOivto. (Plat., (lorgias, 447 D.)
14 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

oO. — 'Exp.av6àvetv : apprendre par cœur.


Je n'en sais pas la lettre pa/- cœur; mais je puis te résumer
presque toute la suite des idées depuis le commencement, -y.
l'c pr,{jLaTa o-jy. IÇé}ii,3i0ov Tr,v fxÉvtot Stàvotav c/eobv à7:àv-(ov...

£v 7.£9a).atoi? èicEf,; 6'!£'.ij.t, apc7.ij.svo; aTTO toû TiptoTou. (Plat..


Phèdre, 228 D.)'

51. — SuyytYveCTOat. auveTvat : suivre Venseujnemenl, ètrr


le disciple dim philosophe.
, Hippocrate, je crois, désire devenir quelqu'un dans sa cilé,

et il pense que le plus sur moyen d'y arriver est de suivre les
leçons, £7ri6"JiJL£Ïv... piot ooy.s'. £Aa6yi{j.o; yr/ÉTOat èv tr, izolei, toCto
oï oi£Tat ol {x.â),i<7'' av Y£v£G-6a'., et <7ot cuYYévotxo. (Plat., Prola-
f/oras, 316 C.)

o2. — AiSàdxetv '.enseigner, instruire; au moyen, StSà-


(Txecrôai : /*a«/'e inslruire. AtSàaxaXoç maître. 'Ex5i- :

Sàdxeiv : instruire complètement.

S il y a quelque chose que tu ne saches pas à ton âge et


avec ta sagesse, et si on vient à te Venseigner, tu deviendras
plus sage, xav cû, xaîuep tv,),ixoOtoç wv xal O'jtco aoçd;, e{ xtç
(7£ ôtSâÇetev o jx,r| Tuy/"^^'? È7iio-Tà[X£vo;, p£).Tt(jov àv yévoio. (Plat.,

Protacjoras, 318 B.) — Si les hommes vertueux font enseigner a


leurs fils tout hormis la vertu, vois combien doit nous étonner leur
conduite, £l... oî àyaôcii avSp£ç, si tàc (xèv a).Aa Stîàaxovxac to-j;

•J£ï:, ToCto 6k (xr,, axé-i/ai w; 6au[ji,à(7iot YÎyvovtat ot àyaôoî. (Plat.,


Protagoras,S^b B.) — 11 n'y a plus qu'une petite difficulté, sur
laquelle, évidemment, il sera facile à Prolagoras de nVinslruire
encore complètement, comme il m'a instruit complètement sur
toutes les autres, 7r/.r,v irfjLtxpov ~i (xoi £(j.7Co6wv, o ôf,)>ov Ôti Ilpto-
Tayôpa; paoï'io; èJîexôcSiÇet, èTTôtôr, xal -rà TioA/.à taCia èÇeÔt-
ôa^g. (Plat., P rot agoras, 328 E.)

\II. AUTRE-

•j3. — "AXXoç : autre, s'oppose à ô aùroç : le même.


La cause et ce qui doit être subordonné à une cause pour pas-
ser à l'être sont deux choses et non une seule et même chose, iXXo
AVOIR, BIENS. lo

l'I.it.. l'IiilèlK'. 27 A.;

1. — 'AXXoîoç : c/e nature autre.


La nature humaine n'était pas primitivenient ce quelle est
maintenant; elle était autre, r,... uâ^ai r,[jLô;v cpjTi; o>/ aÔTr, r,v.

r,7:so vûv. à/.),' àXXota. (Pbit., Banquet, 189 D.,

;. "Exepoç : distinct^ diffère}! t.

La santé, nous en étions convenus, est ^//6/</<c/e de la maladie,


el disscmbhible, to... "jytk; toC (7tô[j.aTo; xal to votoOv 6[iy)).oyo'j\).E-

vfo; ëxspôv Tô y.al àvôij,otov è<TTtv. (Plat-, Banquet, 186 B.)

I.. — 'ËTEpoioç : de nature, de (lual'ilé différente.

Les autres choses, étant distinctes de l'un, sont aussi de na-


ture di//ërente, Ta... a).).a toC £vo; à'-repa ov-ra eTspoîa /.al siV, av
(Plat., Parménide, 161 A.)

Xin. AVOIR. BIENS.

— OùCTÎa : l'avoir.

X'e^t-ce pas par sollicitude pour moi et tes autres amis que
tu refuses, dans la crainte que, si lu t'évades,... nous ne soyons
réduits à perdre ou tout notre avoir ou beaucoup d'argent, àpà
Y» [xri ÈfJLOÛ TZÇtO[ir^btï '/ai Tôiv aXXwv è7tiTr,6£t(i)v, }j.r,, ààv o"j àvOévSs
i;é)>0''i?»-- iàvayxaTOdifjLSv r, y.al Trao-av tTiV oùoîav à-o^ia/irv r, n'^y-ty.

•/pr.fjLa-ra ;
(Plat., Criton, 44 E.)

— KxTjfjLaxa : ce (|ui ,i (''t«'' ac([uis, propriété, /jiens,

;i\(H' cotte id«'e accessoire que ce que l'on possède


est 1)011 pour le propriétaire. KxYjatç : acquisition
(abstrait et concret, /^roy^/w^'Z/i.

La maison d'un humnie, c'est, nous semblait-il, la même


ibose que sa propriété. — Oui,... du moins ce qu'il possède de
bon. Car... je n'appelle i>as 6/e/«5 ce qu'il possède de mauvais,
r.jxïv iùôxei oîxo; àvSpô; eTvai ouep xx^jatç. — Nr, Aia... ô Tt yé
Ti; àyaÔ'ov xiy.rriTat... o-Jx, sï ti y.ay.ôv, toCto y."cr,|J.a iyô) y.aAfo.
Xén., Économique., \, ~'-)
16 TRAITÉ ÉLÉMEXTA1HI-: DKS SYNONYMKS GRECS.

59. — XpTjjiara : biens, avoc cette idée accessoire que


Ton peut s'en ser\ir: en i>articulier, hieiis mobiliers^
argent.

Tu me parais vouloir dire que largent même n'est pas un


bien, si ne sait pas s'en servir.
l'on Et loi aussi, tu me parais —
accorder que les biens, c'est ce dont Ton peut tirer profit, )iY£tv
k'otxaç... OTi oùôà to àpyjptov âo-rt /p'yjjj.axa, z\ «xr, ti; £7n'<TTaiT0

ypf,<76ai a-Jtài. — Kal n-j oi [xoi oov.d; t'jvojjloaoy&Ïv, à?' wv tt;

wic/.EÏTOa-. GjvaTX'. xprjii.aTa sTvat. (Xén,, Économique, I, 12.) —


Nous sommes tout prêts à verser de l'argent à Protagoras,
l»our payer les leçons qu'il te donnera, si notre argent suffit à
l'en persuader, et, si ce n'est pas assez, à dépenser en outre
celui de nos amis, i'((ô ts xal o-ù àpyjoiov ly.stvw [x.ta-9ov Exoiyoi
èTÔjxsOa TE/.ôïv vTiÈp c-o'j, av [xkv £;'.y.vf,Tat Ta T,[i,ÉT£pa ^^p'yjji.a'ra

y.al TO-JTOt; 7;clOw!J,£v aùtôv, eI Se [jir,, xal Ta Ttôv çpIXtov TrpoTav-


a/.i'cr/.ovT£r. TIat., Protagoras, 311 D.)

XIV. BEAU.

60. — KaXôç : beau. KàXXoç : beauté.


EûetSfjç : qui est d'agréable apparence (et qui fait une
impression agréable .

Je croyais voir 4ine femme belle, d'agréable apparence,


vêtue de blanc, venir à moi, m'appeler et médire... ègôxet tl;

[lOt yjvT) TipoTE/Oo-Jo-a xaXrj xal eùetÔY)?, ).£-jxà t[j.âria ïyo'jfjx,

xa/icra: UE xal eI-e'v... (Plat., Crilon. 41 A .

61. — Ei>[iopcpoç, eûp-opcpia signifient la beauté des formes.

Les contraires sont ôtjjiopcpoç. âjjiopcpta.

Eû(T)^Tjp.ct)v, eC)(T)^T][jLo<TÛvYj se disent dune belle taille, de


belles attitudes. Les contraires sont à(TXT)p.o)v, «(tx^I-
{JLOaÛVY].

EùTTpeTrfjç, eùirpéireta signilient lui extérieur, un main-


tien convenable et décent. Les contraires sont àirpe-
irfjç, àirpéireia.
BRILLER. 17

\\. BLAMER
(ij. — Téyetv : hldnirr. Toyoç : h'.nin»'.

O sont les faibles et la fuiile qui font les lois. Aussi est-ce
pour eux et dans leur intérêt qu'ils les font et quils dispensent
l'éloge et le htdme, rA TiOéfXtvo'. toÙ; v6{jL0*.>r ot àTOevcV; â'v6pto7:o:'

zliji'f 7.7.1 ot 7io/.Aot" 7î|ib; a'JTO'j; O'jv y.al to aû-or; irva^ssov to-^;
T£ vôuLO'jç tiOîvTai /.al tov; èiraîvo-j; è7:a'.vo-j<T'.v -/a"i tov; ^'^^ï^'-*^

<f£Y'^>
'>''&''• 1*1 a t., Gorfiidu, 183 H.)

63. — MéficpecrOat : timiror à rndiro à, fr'Uiqun\ cmsurer.

\'oyoiis, dis-nous si tu trouves à redire à celles d'entre nous


i|iii recrissent le niariaire? spio-ov ojv. toOtoi: r.jjLwv toïç vdu.os;
Toï; TTôpt TO'j; vatxo--;, jj-étu^s: t'. m: oO -/.x'/mz k'/ovTiv ; Plat., C'r/-

fit. — 'OvetStÇetv : rppnicher. "OvetSoç : rp/jrocltp.

Je ne cesse, tout le jour, en tout lieu, de me poser sur cha-


cun dr vous ^commeun taon], pour vous réveiller, vous persua-
der, vous /aire des reproches.... oç 'jilol; èvsîpcûv y.al TreiOwv /.al
oveiSdt^iov ëva ËxaTTOv oJokv tcxIou-x.: -r^-j r|(j.Épav o/r,v t.x'j-x/o~j

T.'jo-jv.-xhiluyi. (Plat.. A/)olof/le, 30 E.

\VI. BLANC.

65. — Il faut hlanc île contraire de


(listirii^nicr Xeuxoç :

jiéXaç :
àpyôç brillant, qui désigne aussi le
)ioir) et :

/>M/?r des corps en mouvement (une roue qui tourne,


1«'S jt.itti'S (liiu rhii'ii (|iii court'.

XVIi. BRILLER.

66. — AàfjLiretv : hrillrr, rosjilmdir.

67. - STtX6eiv : rire hvillnnl.

68. — Mapjjiaîpeiv : rfujointer, iHinrelor.

,
— 'AcrTpàTTTetv : Inncrr dos rrlairs.
Ss.M.S\ JIKS oHE« s. 2
18 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

70. — L'idée de
^^ brillant est exprimc'e par les adjectifs :

cpavôç : qui frappe les regarch ; — XajjLirpôç : brillant ;

— çpatSpoç : brillant de joie, de jeunesse, etc., qui


s"appli([ue à Texpression d'une personne.

XVJII. BRUITS.
\
71. — Tocpoç : bruit, au sens le plus général. Tocpetv :

faire du bruit.
On entendit heurter à L;rancl bruit à la porte du vestibule,
comme font les jeunes gens en partie de plaisir, et une femme
jouer de la flûte, Tr,v aûO.stov 6-jpav xpouo(i.Évr,v tioX-jv «J'^f^v
TixpxayeXv coç xwfjiacrTàiv y.al !X-j\r^xpioo^ z,(x)\r^-J àxo'jstv. (Plat.
Banquet, 212 C.)

72. — ^H)^oç : son. 'H^^etv : résonner. 'H^^tî) : écho.


Comme des plaques d'airain, quand on les frappe, rendent
un soji qui se prolonge, si on ne l'arrête pas en les touchant,...

wcnep Ta y^oi.ly.eXx TTArjyévTa [xaxpbv "i^X^^ ^°''' àTroxetvet, èàv (J-tj

iizùÀor^-oii Ti:. (Plat., Protagoras, 320 \.)

73. — B6[jl6oç, po[i6etv s'appliquent à la résonance.


De dehors, je ne pouvais rien saisir de leur entretien,... s;i

voix grave produisant dans la chambre une résonance, qui


empêchait de percevoir distinctement ses paroles, uepl... wv liùi-
yovTO oûx io'j'i'xu.r^'i ï-\oiyz p-aÔEiv e^wOev,... àÀ).à O'.à ttjV Pap-jTr,Ta

Tr,ç çwvf.ç Po^iiÇoç Tt; Èv tw oly.r,(JLaTt ytvvôijLEvo; àaacpf, ÈTtotEi Ta


A£Yû[X£va. (Plat., Protarjoras, 315 E.)

74. — Ktuttoç, xTuireïv se disent d'un bruit fort et sourd.


... le hennissement des chevaux, le mugi.ssement des tau-
reaux, le clapotage des fleuves, le grand bruit de la mer, les

grondements du tonnerre,... î'^ttou;; -/psp^^'^'sovTa; xai Ta-jpouç


|xyxa)(X£vouç xal TiOTafxoùç J/oç)oCvTaç xal ôâ/.aTTav XT\)«o\ioav xai
PpovT7,-... Plat., République, 396 B.) i

7o. — KpoToç, xporeTv s'appliquent au bruit que l'on fait


I?»frappant deux corps l'un contre l'autre en parti- ;

culier, à y applaudissement.
j

BRUITS. 11)

On riait et l'on applaudissait dans le vaisseau Ue transport, en


voyant son attitude, r,v... -^^ùm^ xal xpôxoç Ctto tojv's/. t/,:

6>.y.o(0o; è-l... -Cù rs/-'r^\ix-<. xi-.ry^. Plat.. Lâches^ 184 A.,

76. — nàTayoç, iraTayety se disent du /^/'î/// produit par


dpu.i- corps qui s'entrc-choqucnl.
"7. — Kopxopuyrj est le bruit confus et lointain d'une
batailh'.
78. — ToxÔetv se dit de la rnrr qui se brise sur le rivage.
79. — IlaçpXâî^eiv se dit des vagues qui s'entre-choquent.
8u. — Ka^XàÇetv est du bouillonnement.
le bi-uit

81. — KeXapûÇeiv est bruit de Veau qui s'écoule.


le

82. — 'Pot65oç, poTÇoç. potÇeTv se disent du sifflement


(par e\enii»le du \»'nt, dun trait, etc.).

Les bruits produits par la \oi\ humaine sont distingués


au moyen des mots qui suivent :

8:{. — 06pu6oç rumeur d'une


se dit des clameurs, de la
assembler. 0opu6eîv s'a[)i)lique à une assembl«''e qui
murmure in\ signe de mécontentement. Voy. § 841.
Toute la rite était en rumeur, 0opû6ou rA/ipr,; r,v r, rJA'.z.

Uémosth., XVIII, 169.; — Je le répète, vous, le tribunal, ne mur-


murez pas, xal Tîep /iyo), ar, ôopuSerTe, w à'vopcç. 'V\ai\.,Apolû-

f/lr, 21 A.)

84. — 'P69oç. poOeïv s'appliquent au bruit confus pro-


duit par jjlusieurs voix.

C'était un Ijruil confus de paroles mauvaises, d'accusations


que se jetaient les gardiens, Àôyoï... iv à).).r,),oi(Tiv IppôOouv
•/.x/o:, I
?-J).a^ è>.évy^f,)v cp-j/axa. ''Sopli., /l«^/^o/Jé', 59.j

0. — TiGuptÇEiv, ^iQ\jpi<7ix6q se disent du chuchotement.


iiomme nu peut que rester enfermé toute sa vie
Cet et chu-
choter dans un coin avec trois ou quatre jeunes gens, -iTzâpyt:
zoii-t,) -(ô àvOpojTTO)... xaTaSeSuxÔT'.... -rôv aoitzov ^l'ov ptôivat (xe-rà

(Xîipax'tov èv yfDvta xpiôiv y, Tôtripojv «J'tOupiî^ovxa. (Plat., Gor^ta.ç,


485 F).,
20 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

86. — rpuÇetv : souffler mot.


Les entants ne devaient pas souffler mot, ïof. Tra'.obç ::^brrr^u

7pv»^avxoç (xr,5àv à.y.rjZnx<.. (Aristoph., Nuées, 963.)

XIX. BRULER.

;/. 'Airreiv : allumer.


Enfant, allume la lampo, àîîxî, Tiaï, X-j/vov. (Aristoph.,

Awee^, 18.)

88. — IltjJLTrpàvat, surtout è|i.'irtp,7rpàvat, plus usitô on


prose : mettre le feu à, incendier.
Quand les deux factions rasent les champs et incendient !(•>
maisons Tune de l'autre... éàv êyAteçioi ÉxaTspwv T£}jLvo)atv àypoo;
y.al olxt'a: è|J.«6îtpto(i6v... (Plat., Iie'put)lif/ue, 470 D.)

89. — Kàetv : brûler (actif), détruire par le feu ; en méde-


cine, cautériser.
... coupant les arbres et brfdanl les moissons du pays...Téjxvo^

Ts; y.al xàovxeç Tr,v yéçia.'j... (Xén., Helléniques, IV, 2, 15.)


C'est pour le bien du patient que les médecins tranchent
cautérisent, o\ la-pol xacoueit -/.al xéfi-vo-jo-'.v iiz àyaôtii. (Xér
Anahase, Y, 8, 18.j

90. — AiBeiv : enflammer, est surtout usitr au passij


être en feu.

Tout le pays semblait en feu, TrSo-a r, ycôpa ai'OeoOat èôôxs


(Xén.,^?îf/èrt.<fe, VI, 3, 19.)

XX. CALCULER, RAISONNER.

9i. — AoyiÇecrÔat : raisonner ot compter, calculer. Aoytc


jxôç : raisonnement et calcul. Aoyktcixôç : capable
raisonner et de calculer.
J'indisposai par là cet homme et plusieurs des assistanli(
et,en m'en allant, je faisais à part moi ce raisonnement : oï
je suis plus sage que cet homme ivTEJÔsv o-jv toCtw te àirv/( !
CALCULKR, RAISONNER. 21

ÎXT,v y.al TTOA/.oï; tojv TiapôvTor/, Tipb; ifxautôv ô oùv à-icov £)wO*)ft-

^ÔJJLTJV OTt TO-JTO'J IIÈV TOÛ àvÔptoTlO-J Èvà) COSoSTcpÔ; sifl'.. (Plat.,

Apolofjie, 21 D.) —
De mesurer, de compter, de peser, ne sont-
ce pas les moyens les mieux inventés pour prévenir ces erreurs,
pour que ce qui commandi' en nous ce soit, non pas ce qui
paraît jilus grand, plus petit, plus nombreux, plus lourd que la
réalité, mais ce qui a calculé, mesuré et pesé, ap' o-jv oO tô
{jLSTperv "/ai àp'.6u.£tv xal io-Tiva'. ^orfiv.OLi yap'.so-TaTai Tipo: aCtix

i3âvr,o-av, (o<tt£ {Xt, ap-/£iv èv r.ij.ïv tô ç.a'.vo[j.îvov jxôt^ov r, ë/aTtov r,

uXéov ?! ("iap-jTcpov, à).).à to XoYiaijJLSVov xal UL£Tpr,'7av r, y.xi

rrTr,rrxv: PUil.,' Bi-publique, 602 D.)

|{i;M.\iiQrK. — Platon et ses scoliastes distinguent entre r,

XoYtT-cixTi : le calcul (pratique), qui porte sur des valeurs con-


crètes, et r, àptOjJLyiTCxir) Xdi science des nombres (théorie), qui
:

porte sur des valturs abstraites.

02. — 'AvaXoyîÇecTGai : raisonner par analogie, par indue-


lion. 'AvaXoyta : proportion. Tô àvàXoyov a le même
sens : rtjalilé de deu.i- rapports.

Il faut conclure des contraires les formes de roligarcliie


raisonnant par analofjie d'après la forme opposée de la démo-
cratie, èx Toiv èvavTiwv... oeX <7uvây£tv iyAa'r^v fAf^xpyix'J, Tcpôç
rr.v âvavTtav or.aoy.paTtav àvaXoYt^ôjJLîvov. (Arist., Politique,
1320 b 16.) — Je définis la proportion, légalité des rapports du
second au premier et du quatriènifrau troisième, to... àvàXo^ov
).éyo), oTav oixot'o); r/r, -zh oôvTspov Trpôç to TipcôTov xal to TSTapTOv
-p"o; TO TptTov. (Arist., Poétique, 1457 b 16.

93. — SuXXoytÇeCTÔai : trouver par le raisonnement, déduire.


SuXXoyi(T|jl6ç : raisonnenimt déductif\ si/llogisme.
On a plaisir à voir des images, parce quil arrive qu'en les
rrgardant on s'instruise et trouve par le raiionnemeni ce que
cbacpie chose représente, par exemple que ceci est un tel, 6ià...

to-jto -/alpouTi Ta; clxôva; ôp(r)VT£;, oti o-ufi^acvct ÔEwpoCvTa;


{j.avOiv£:v xal «ruXXoYtî^e^ïOat tî sxaiTov, oTov oti o-jto; èxôivoç.
Arist. Poétique, UIS b 14. — Le si/llof/isme o^i le raisonne-
iiK'iit par lequel, dts iin'iiiisses etiinl posées, une nouvelle pro-
positiiiii en résulte nécessairement, par cela seul que les premières
Sont trlIcS, <ï'j7.>,OYt'5JXfiq... i-TT'. AÔ70; iv m TôOivTJOV T'.VWV sTîpo'/
22 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Ti Tùiv xEi[jL£V(ùv È? àvay/.T,; (7U|j.,3aîv£', tw ra-j-ra eivai. (Arist., Ana-


lytiques premiers, 24 li 18.)

94. — napaXoytÇeCTÔat : faire un faux raisonnement ou un


faux calcul. napaXoyKTjioç : raisonnement faux.
Il est évident que Mélissos j'aiL un raisonnement faux : de
ce que tout ce qui a commencé dexister a un principe, il se
croit fondé à inférer que ce qui n'a pas commencé d'exister
n'en a point, ô--,... «apaXo^tt^exat MéÀ'.o-o-o; of,).ov ol'erat yàp
£t>,r,çâvat, et to •^e\ô[i.viO^ ïyzi à.ç>yr^v aTïav. ot', y.xl to [j.t, yevojjlsvov
o-jx £-/£[. Arist., Physique, 186 a 10.;

9:i. — 'TiroXoYîÇecrOat : /Vn're entrer en ligne de compte.


Tu te trompes,... si tu penses quun homme, jouant un rôle
utile, si petit quil soit, doive, avant d'agir, faire entrer en ligne
de compte le risque de vivre ou de mourir, au lieu d'examiner
uniquement si ce qu'il fait est juste- ou injuste, où xaAûç X£',ctç...

£1 O'Et ôîîv xtvôuvov 0:coXoYtî?£oôa6 to-j X,r^•^ y) TcÔvàvat av5pa,


ôto-j Tt xa'i (T[xtxf;bv oie/.ô; èntiv, à/X' oùx èxeivo (xovov crxoTreïv,
OTav TrpaTTr,, iiotepa ôtxata r; aôtxa îrpâ--£t. Plat., Apologie,
'

28 B.)

XXI. CARACTÈRE.

90. — 'OpYTj : naturel. !


Vuy. g 127.]

Le juge, appliquant la loi, mettra pour cinq ans au moins


dans la maison de correction ceux qui penseront ainsi, faute de
discernement et non par naturel et caractère mauvais, toù;...
•jTr'àvota; av£-j xaxf,; ôpY^ç zExal r,6o'j; y£Y£VT,[ji£vouç etç to aw^po-
vio-Tr,piov ô &txao--f|Ç ti6£(j.£vo; votxo) TiOÉcÔa) (jLr,Ô£v k'ÀaTTOv èttôv
71ÉVTE. (Plat.. Lois. 908 E.j

97. — "^HOûç : caractère. Ta tjGtj : le caractère.

J'appelle caractère ce qui fait que les personnages du drame


sont tels ou tels, Xévo)... Ta •iiOv), xa6' o ttoiovç Tiva; £tvaî çttij-îv

TO'j; TrpaTTOvTa;. (Arist., Poétique., 1450 a 5.)

— TpôiToç : façon de se comporter suivant les circon-


stances.

I
CHALEUR. 23

Il paraif-sait heureux à en juger par sa façon de se com-


porter et ses discours, sOoalaov;... [xot ô àvT,p èjaîvSTO... -/.al toO
tpônou y.x: trôv /.ôvfov. Plat., Pliédon, 58 E.)

XXJL CESSER.

•»9. — Ilaûetv : fdirc cesser.


HaûeCTÔat : se faire cesser^ cesser do faire. Ce verbe
imiilnpir If plus souvent ridée d'un propos délibéré.
'AiroTraûeCTÔat a le niènie sens, mais insiste davan-
tag:e ('' c'est tout !
").

Eh bien! je ferai cesser cet état de choses, à/.X" èvà)...

3coiOou> To-JTO YiYvô|i£vov. (Plat., Gorrjias, 523 C.) — Tu ne cesses


de parler de cordonniers, de louions, de cuisiniers et de méde-
cins, àT&yvôiç v£ ici TX'jrÉa; tô y.al y.va^éa; -/.al txavîîpo'j; AÉvoiv

-/.ai tarpoù; oCSkv «aOet. l'Plat., (Jorrjias, 491 A.; — Après cette
longue et hillf cunf^'rence, Protagoras cessa de parler, Uom-x-
Yopac... TOTa-jTa y.al TOiaCra i-7:'.oi:: ia-vo: àT:îr:x'JTaTO tov
ÀÔYO'J. Plat.. Pro/ar/oras, 32S I).

100. — ATjyetv : resser, passer, se dit suit! ait de ce (|ui

;irri\r .lu Icriue de son ('\(duti()ii.

Ainsi, celui qui était épris de ta beauté se retire do toi. quand


la fleur en est passée ? oCy.oCv ô akv to-j niôiix-ô;, o-ou èptôv, éze'.or,

XrjYet ivOojv. àz-.ôjv oV/ETai : Plat., l'rPinler Alcihiade. I3i C.

iOI. — Atocpav : resser, au sens de se relâcher, se détendre.

Si, grâce à ces pratiques, il se produit une détente dans ton


mal, tant mieux! sinon, considère que la mort vaut mieux et
quitte la vie, èàv {xév o-oi opôiv-ri Ta-3-:a Xto^a :•. tô vô^r,u.a..., si

lï (xr,, xa).).iw TÔv Ôâvarov «7/.£'!/â|j.£vo; à-a// â-rtoj -roC pto-j. (Plat.,
/>o/.v, 854 G.)

WlII. CHALEUR.

102. — 0ep|i6ç : chaud. OepjjLoxTjç : chaleur spécifique.


0Epp.a(Tta : érhau/feniod. OépiJLTj : chaleur due à la
24 TRAITK ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

103. — Gépoç : rlé.

104. — OôcXiroç chaleur de l'atmosphère. :

io:j. — OaXiTcopTj chaleur du corps due : à une émotion


106. — 'AXéa chaleur rayonnante.
:

107. — EîXt] : chaleur tempérée du soleil.


105. — Kaujxa chaleur brûlante du : soleil.

109. — IIupeToç firrrc :

110. — Distinguer Stàirupoç très chauffé; : xaujJLaTwSrjç :

hrûlant ;
y(\iOLpôq : tiède.

WIV. CHANT, MÉLODIE.

111. — "AtSeiv : chanter, au sens le plus général du mot,


se dit à la fois de riiomme et de l'oiseau.
Voilà les paroles et les chants quil nous force, nous aussi, a

entendre, TaCt" ët-iv à outo; Àéywv ts -/.ai (ïôtov àvayy.à^et -/.ai

r,|j.â; àxpoâaOat. (Plat., /-//5î.v, 205 D. — Quand ils sentent qu'il

leur faut mourir, les cygnes chaulent plus et mieux que jamais,
tout joyeux daller bientôt près du dieu, dont ils sont les servi
leurs, oï ÈTretoàv al'o-ôtovTai oti ost a-j-ro'j; à7ro6avîiv, aôovceç -/.ol:

£v Tô) 7rpô<76îv ypôvto, tote ÔTj TT/.cïo-Ta y.at -/.à/AiTTa aSov>o: TîT''i"
6ÔT£; OTi [xÉÀAO'jG-t 7:apà tov Osov àTriÉvai, o-jTîép sIti OîpaTrovTs:.

Plat., Phédon, 84 E/

112. — 'QiStj : chanson, ode. Tandis qtie icotTjfJia signilif

un poème non chanté, côStj désigne tout poème lyrique


destiné à être chanté avec accompagnement de la

cithare ou de la flûte.
Ne faut-il pas que le chanteur accompairnc sa chanson de la

cithare et de la danse? à>./.à u.r,v y.al tov aôovta oeï y.'.6apt:C£'''

TiOTE Trpb; TT,v àSy^v y.al ,3atvi'.v; Plat., Premier Alcifjiadc,


108 X.)

REMARnuE I. — Eîi métrique, wôirj et àvxa>S'»i, ode et anlodi'.


désicrnent les parties antistropliiques dun chœur. IlpotoSôç :

pvoode, strophe servant d'introduction à une suite antistm-


phique; pLectoSôç : me'sode, strophe isolée placée entre deu\
éléments antistrophiques.
s

CHANT. MÉLODIK. 25

KKM\ngLK II. — Il .si'IiiI)1l' que les rnélriciens apjiliqueiit de


preltTeiief ;i la cnncr/ii' les iinjts «bStj et àvxioSirj ; ù la tragédie,
les limlS «J-Cp'i-frj et àvCÎITfjO'.fOÇ.

M.]. — "^AicTfJLa : h's paroles dun itormo destint' ;i tHre


rli.iiitt'.

l'iiid.ire iiie semltlr si^nilier ce que je viens de dire dans le

/tiwnte où il dit que la lui est la reine de tous les êtres, mortels
et iuniiortels, Ôoxsï... ixoiv.x\ Ilt'voapo? aTrsp èvà) liyio âvociv-vuTOx:

£v TO) i^iAXTC £v 0) ).£•/£> oTt vôito; 6 -âvToov ^:Ja'7'.),£*j; ]


Ova-ôiv tî
•/a- àOav7.T(.)v. (I>lat., (ior;/ifis, 4M4 R.)

Mi. — MéXiretv et [xéXiteaQai, jjLoXitT), jjLoXitàÇetv se


(lisent (lu rhant acromjjcirjné de la cithare el de la
danse.

Alors, j jionorais la fille de Zeus de mes chants et de mes


il iiiSf'S, £vô)... Aïo; xôpav g'i.eXîrrjii.atv yopoïc-t.^Eurip., Troyennes,
V.l.

! I .. - MeXGjSeîv : dtanlrr dfs paroles sur un air. MeXoj-


5ta ; r lia n son.

nii.inil It'S niéres veulent faire dormir des enfanl> qui


Nen<l(»rment dit'licilement, ce n'est pas le silence quel 1.

leur aiq)orlenl, mais quelque chanson, rcn/.a.... oiv tzom pou/,r,6â)(7t

y.XTay.O'.[j.î;^£tv ta ô"j(7'j7ivo-3vTa Tôiv Tiaioîojv al iJir,T£p£;, oC/y.... aÔTOÏ;


-poT^épo'^Tt... Trrf^'^, à/./.â Tiva |i.eXu>5tav. 'Plat., Lois. 700 D.

iiii - MeXoTtotetv : tnellre un poème en )iiusi'/w'. MeXo-


TTOua : mélopée.
11*. — TeperiÇeiv : fredonner (on ce que nous appelons
rorali.si-r >.

Pourquoi, la vni\ humaine (•lant plu^ ;ii;i<'alile que les ins-


truments, perd-elle de son avantai^c, quand on chante sans
p.iroles, par exenqile, quand on vocalise, et pourquoi, alors, la
Ihile ou II lyre plais(>nt-elles davantage ? già -i, d r.oiov r, àvOp-ô-
TTO'j ^o)vr,, r, à'v£"j Àôyou aoovTo; o'jy rfiiuiw è(7-î'v, oîov TêpîTt^ôv-
xiov, à)"/." aJ/o; r, )jpa: '^Arist., l'rohlènies, 9i8 a 29.

20 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

118. — MéXoç air (suite de notes) sans paroles. Le mot


:

correspond à ce que nous appelons mélodie, phrase


mmicaln, thrme. Ce mot s'applique indistinctement
à un air chant»-, mais sans paroles, et à un air
exécuté sur un instrument. MéXtcrfia signilie un air
exécuté sur un inslrumenl. MeXit^eiv jouer un air sur :

un insirumpnl.
La musique m kf^^ douce, soil que je joue de la syrinx,... ào-^ Zi

U.0'. To ji.éXta[i.a, y.al r,v Tup'.yvi {jteXtaSw... ([Tliéocr ], XX, 28.)

Remarque —A
mélodie s'appliquent quelques ternies
I. la
techniques, entre lesquels il convient de distinguer: «ptovYi:^©/}.
^ÔOYY^Ç- noie: tovoç : fonalilé: jj.2xa'.pépetv : moduler : ^fzix-
poXri : modulation.

Remaroue II. — Pour la cithare et la tlûte, il convient de


distinguer entre les groupes suivants : %t6apt^£tv et x&Oâpiocç,
(quelquefois avec 'I/t).-/,), aùXeîv et a'j>wrjntç quelquefois avec
s'appliquent au jeu puveutenl inslrumenlal de la cilluire
•!/'./.r,j,

et de la flûte: —
Tfct6apo>5ta et aOXa»Sta se disent du clianl
accompofjné du jeu de la cilliare et de la flûte. Les mots xt6a-
ptaxtxTj et aOXTj-ctiftiri ont un sens moins défini et se disent aussi
bien du chant accomparjné de l'instrument que du jeu pure-
ment instrumental.
Remarque 111. — Au mot ^oj/er correspond, pour les inst/-u-

ments à cordes^ le verbe xpoOetv,


parce qu'on frappait les
cordes avec le plectre, nXîjxxpov. D'où xpo\iotç accompagne- : :

ment d'un instrument à cordes (uapà xpoviotv à'oeiv: chanter


avec accomparjuement d'uîi instrument à cordes .

\\\. CHANT DES OISEAUX.


119. — Quelques termes généraux sappliipient au chaut
des oiseaux : aSetv : chanter [Voy. § liij ; xXàÇetv, qui
se dit du cri des f/rands oiseaux et, en particulier,
des oiseaux de proie; TeperiÇeiv gazouiller; : irtirîÇetv :

2}épier.
120. — Pour le chant propre à chaque espèce, les textes
CHERCHER, INTERROGER. 27'

oirrcnt les termes suivants : yoy^ùt^ei'^ , qui se dit du


pitjron : xaxxàÇeiv, <lo la pintadf ; xtxxa6îÇetv, de la
rhmictlp: xi)(XàÇeiv, de la f/ricp; xXayYaÇ^t"^? ^e la
l/nn: : xoxxûÇetv, du coq et du coitrou- pûÇetv, de Vau-
/oî/r; (TiriÇeiv. (lu pinson; TiTu6tÇeiv, de ] 3. perdrix :

TpîÇetv, (If la rAaMiv-.çoi/y'it.s.'TpûÇeiv. de la f'itrrierelle.

WVI. CHERCHER, INTERROGER.

121. — Ztjteîv r/icrr/tcr, au sens de \ouluir trouver une


:

personne, un objet, ou, au sens abstrait, la réponse


à une question, la \éritV'.

Tu auras beau chercher, tu ne trmiveras personne qui se


comporte plus honnêtement que moi. où yàp cjpr.rre'.; è[i.o-j
^rjTûv £t' avSpa toù; Tpoirouç peX-cova. (Aristoph., Plutus, 104.)
— Niius rejetions cette manière de répondre par ce qui est en-
core à Irourcr et .sur- quoi l'on n'est pas encore tombé d'aceonK
à7r£pâ>.A0(X£V TTO'J TTiV TOiaVTr.V àTTOXp'.O-tV TT,V 6:à TC5V £Tt Î^TjXO'J-

ii.evaiVy.ai u.r,7:f.) <'i);j.OAOvr|ij.£V(.)v é7ri/£ipo-3'7av à-oy.pc'vîTOa'.. Plat.,


M en on. 79 D.)

i_'2. — 'Ep<i)Tav «lu présent , èpicrOat aux autres temps) :

.sv faire dire, inlerrof/rr, questionner.


Si tu veu.x vraiment savoir en quoi consiste le juste, ne te
contente pas d' interroger etne mets pas ton point dlionneur à
réfuter ceux qui te répondent; reconnais qu'il est plus facile
tl'inferror/er (jui; de répondre, et réponds toi aussi, el'Trsp wç àXr,-

0(5; l^oOXei eîoÉvai to 2îxaiov oTt £ttî- [if, [jlôvov èpu>xa (jLr,6s çs/.o-

Tttxo'j £),£Y-/ti)v, ÈTCS'.Sâv Tt; Ti àTioxp;vr,Tac, èyvwxù); toCto, oti


piov èpooxav r, àTroxpivîTOa-.. à>.>,à xal xOto; à-ôxpivai. (Plat..
Hrpnhliiiue, n.% C.)

iji. — 'Epeuvàv : ri'chrrrhi'r eu taisant uni.' enquête, une

Maintt'uant encore, pour obi'ir au dieu, je poursuis en tout


sriis iii.i n'cliercbe et n)on eiKjite'te, pour d»''Couvrir enfin un
Atliciiii'iinu un étranger, qui, à mon sentiment, soit vraiment
sagi', èyô) (Ji'sv ï-i y.ai vjv 7:îpiiù)v :^r,TO) xal èpeuvùi xaTa tov Oôôv,
.

2>i TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS

xal Tôiv à(7Tàjv xal ^évwv av -riva o'(m\i.x'. ao^ov eïv:;'.. Plat., /i;>o-

logie,23B.]

124. — nuv9àve(T8at : chcrcJier à savoir, s'informer^ se


renseigner.
Sur le taxiurqut' Clirysaiilas, qui étail tout près de luui, nul
besoin de me renseigner ; ]q sais par moi-même comment il -
conduisit, Tov ô' è|xo-j lyyjTaTa Ta|tapyov Xp-jo-dtvTav oùSèv (xù.ix>,
ôiofxat 5îv>v6àvea0at, àU' aC-rb: oloa oTo; r,v. (Xén., Cyropédie,
IV, 1. 3.^

12.J. — 'laTopeîv : interroger mélhodiquement et .sm/- la


vraie nature d'un objet. Ce sens explique pour([uoi
ce verbe a été appliqué à la méthode historique. [Vo\

Sur ces questions, impossible de rien tirer d'aucun Égyptien,


en lesinterrogeant sur le régime de ce NiK qui se comporte à
linverse des autres fleuves, tojtwv wv 7réf/i o-jôsvôç oOSèv oTd? tô
cycv6(xr,v TrapaXaoôïv twv AlyuTTTiwv, taxopétov a*jTO-j; f,vTiva Z-'j-

(Hérod.,'lI, 19.)

126. — 'Avaxptvetv : interroger un prévenu, un témoin :

instruire une affaire. 'AvaxptvecrOai se dit du demaii-


deiu', qui fait instruire iina affaire.

Cependant les Lacédémoniens faisaient venir Pausanias pour


Yintervoger sur ce qu'ils cherchaient à savoir, iv -ro-j-toôk cl
Aay.îox-.|AÔvtoi [jl£TcTC£î;.7îovto Ila-jo-avtav àvaxptvouvxêç wv TTÉpi

£7i-^v6âvovTo. (Thucyd., 1, 9.j, 3.) —


Ce maître sycophante n"«pa>
fait instruire cette accusation, ojt' àvsy.pivaxo Taj-rr,v (Tr.vypa-
<pr,v) ô iT"jy.oï3tv-ir;ç éxcïvoç. (Démoslh., XXI, 103.)

XXVIJ. COLÈRE.

127. — 'Opyr) : colère, ayant une cause extérieure^ uu<'


injustice. iV..y. ?; 96.1 'OpytÇeiv : mettre en coUre,
irriter. 'OpytÇeaSat : être irrité. 'OpyîXoç : irritable.

La colère dL pour cause une injuslice qui nous est faite devant
COLKRt:. 20

trmoiiis, èttI ia'.vouivr,... klv/J.-j. r,


ôpY"*! '^r;-'.'. (Arist.. Éthique,
1135 1)28.)

i:2s. — Sufjiôç si^niitieune iiutrê nuance do la colère, celle


«|ui a une cause intérieure, qui résulte, par exemjde.
dun sentiment froissé, le chagrin. [Voy §34.]0u|j.oG(t-
0ai : se mpllre pncoU'io et. comme nousdisnns i'aini-
licrcmcnt, hp monlrr. GupLoetBfjç et aussi 6u[j.c[)5t]ç :

(/ui sp rnontp facilpmpnl, chagrin.


Le chfifjrin se produit à l'égrircl des familiers et des amis,
plutôt qu'à l'égard des inconnus, quand nous croyons en être
dt'daigni's (1). upô;... toj; <7-Jvr,62'.; xa'i 3:).ou; o 6u{Ji6ç aipsTai
[xâ>.).ov r, TTp'oç Tov;; à^vôitaç ôX'.v*'^?-'''"^^' vofjLiTa;. (Arist., Poli-
/i</ue, lMî-8 a 1.

'^1. — XôXoç. )(oXoû(T6ai. ([ui siirnifient Vemportpment,


sont j)oétiqui's. Mais à^pà^oXoç : Pinporté, et àxpoc-
^oXeiv : a^mportpr, sont usités en prose.
1 ;ii. — nixpaivetrOat : cire aigri.

Si, dune manière générale, l'homme injuste et vicieux est


digne de pitié, c'est pour
peuvent être cor-
celui dont les vices
rigés que la pitié est de mise; il faut alors refouler et calmer
son propre chagrin, et ne se point toujours emporter, anse lais-
sant aifjfir comme une femme mais les dt'-fauts elles vices :

sont-ils entiers et incorrigibles, il faut donner libre cours à sa


colère: voilà pourquoi, disons-nous, il faut que Thonnéte
homme puisse, selon les circonstances, se montrer chagrin et
doux, é).î£tv'oî {xàv TiâvTOj; o yz ao-.y.o; /.a'i ô cà xaxà t/oyj.
èÀeeïv ùï Tov jxèv laTip-a è'/ovra évytopîï -/.a't àvstpyovTa tov 6ujji.6v
TToa'ivE'.v xa'i uLr, àxpa)^oXo\ivxa. Y-jva'.xîiw; Jîtxpatvôjxgvov, oia-
:£>.cïv, Tfîi 6' ày.pâT(o; /.ai à7:apaau6r,T03; 7:Ar,aaî).cr y.al xay.w
È^iÉva-. Scï TT,v ôpYin^ '
S'.b or, Oujjioet^r, TrpsTietv xal -pxôv 9aij.1v
i/.y.'j-rjzz îïvai ôsïv tov âyaGôv. Plat., Ao/s-, "31 D.)

131. — 'AyavaxTEiv : supporlpr inipalirm/np)il, s'indigner.


'AYavàxTTjatç : i>i({i</>tnli(in.

(l) C'est le cas d'Alceste: « Dans vos brusques chagrins je


Uf pui-^ Vous ((imprendre. »
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.
.30

Mon père et mes autres parents sindirjnenl de ce que je


1
poursuis un père pour le meurtre dun meurtrier, à^(x^<xTK'zzi o
Te 7raTT,p y.at ot ocaXoi ocxeioi, OTt èyà) ÔTiàp toC àvSço^ôvo-j -roi

Tiaxpl cpovo'j è7ze|ép-/0[xai. (Plat., Euthyphron. 4 D.)

132. — XaXeitaîveiv : être fâché contre quelqu'un ou de


quelque chose. XaXe-rroTTjç : caractère difficile.

Je ne 5u/5 nullement /"«c7<e contre ceux qui m'ont condamné


ni contre mes accusateurs, à'ywfe toî; xaTa'V/)çi<Ta[jLévoiç [jlou /.ai

Toï: y.aTrjVÔpot: ov ttcïvj )^a>iejîatvt«>. (Plat., Avolofjie, 41 D.)

XXVIII. COMMENCER.

133. — "Ap)^etv : prendre Viniliatice, être le premier à

faire.
*'Ap)(e(T9at : commencer à faire qï faire en commeneanl. Il

faut distinguer entre ap^eiv prendre l'ini-


-oàéijlo'j :

tiative de la guerre, et ap^effôoct -o/iao-j commencer :

les opérations.
11 faut distinguer encore entre ôtpxojxai /iyc-v :
Je ?/i6

î/î(°/5 à parler, et àp^op,at Xéyojv : je commence par


dire, je dis en commençant. ;Voy. § 366.]

XXIX. COMMERCE.

134. — 'EjJLTTopta : commerce d'importation. "Ep-iropoç :

impjortateur.
13.ÎJ. — KaTTT^Xeîa commerce sur place, vente au détail.
:

KàitTjXoç marchand. Ces deux mots sont sou\ent


:

employés dans une acception péjorati>e (parce que


les marchands achètent à un prix inférieur et vendent
à un prix supérieur à la valeur réelle, toùç Iv t7,

7r&'.à[JL£voi TîXstovoç aTrootovTX'.. (Xén., Mémorafjles., III, 7, 6.

Nous appelons marchands eaux qui. installés sur le marché-.


CONNAITRE. 31

font office daclieleiirs et de \eiii\(;uvs: importateurs, ceux qui


vont de ville eu ville, xa:cy,Xo'jç xx/oCfiev roù; ttoô; wvr.v te -/.a":

TTsâTiv C'.axovoCvra; ;op'j|xsvoj; iv àvopi, to*j; Ôk z/avr.Ta; i-': tx;


zV/î'.; èiJ.«ôpouç. 'Plat.. liépiihlifiue. 371 D.)

XX\. COMMUN.
.
- .V I »'•^^•l^(l de deux plaideurs ou de deux interio-
cnfeurs,
xoLvoç : riniunun se dit de celui qui prèto autant d'atten-
tion à l'un c[u'à l'autre :

ifjoq : t'gal, de celui qui leur accorde un é^al assen-


timent.
Quand i»u assiste à de telles controverses, il faut se rendre
pour les interlocuteurs un auditeur cormnun.mdÀs non égal. Ce
n'est pas la même chose. Il faut les entendre avec la même at-
tention, ne pas accorder autant à chacun, mais plus au plus
savant, moins au plus irrnorani, -/pv- '^*^? ^v toîoïg-oî Aôvot;
TrapaytYvojicvO'j; xotvoOç [j.kv £:va; àasorv toïv C'.aÀcYOfjiÉvoiv
à/poaTi:, taov»? Çà |Ar, ëtti vap oj Ta Otô v xotv^ |i'ïv yào àv.ov-

crai 6£ï à[i50T£p(i)v. {ir, toov Sk vcifia: l/.aTépo), àXXà Ttû akv c-oito-

TÉp'.) 7r)£ov, T'ô ôk àaafieTTip .) k'/atTov. (Plat.. Prolarjoras. 337 .\.)

\\\1. CONNAITRE.

137. — riyvtûaxeiv : npitvendrn à connaUre surtout au


pn'senti, rnnnmlre surtout à l'aoriste . Sens déri\t'' :

drrîdrr, niais on connaissance df cause. "Eyvtov


ir.iiuM donc ])as le même sens «pif eSoÇé aoi. Le
coiiti'.iii'e de yvûvat : connaili'c, est àyvoeTv : ir/nnrer.

"Ayvoia : vjnnrance.
Conmie l'ont dit certains sages, il est très difficile, et aussi
très agréable de se connaifrr. yaAETiwTaTov, ÛxjTzzç» xa'i Ttôv aosôiv
Ttve; elpr,-/ca<Ti, tô Yv<i>vat aJTOv, >.at r.SiaTov. (Arist., (Grande
Ethique, 1213 a 13.) — Comme nous n'étions pas d'accord, les
enquêteurs eu.\-nièmes dirent qu'il n'y avaitpas lieu de donner
la question «t décidèrent (|ue Pasion me livrerait l'esclave, O'.a-
32 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

/"
è'Yvtoaxv o; Ilacridi èp-ol TcapaooCivDc. tov uaiôa. (Isocr.. XVII, 16.)

138. — rvtojxTj répond aux diverses acceptions du mot


français sentiment (faculté de connaître, manière de
voir, disposition, ce que Ton appelle le sens). Sens
dérivé : décision.

Quand lu as traité tes amis pour ton anniversaire, j'ai bien


compris que Sacas vous avait versé du poison. Et qu'est-ce —
qui te la fait remarquer? —
Je voyais bien que vos sens étaient
troubles et vos corps chancelants, oxe eidzioifjx; o-ù to'j; çîXo-j? év
Tot; YcVôO/.îo'.ç, iTxzfdiiÇ, y.aTÉjiaOov çjàpaaxa •jj/.ïv aOiôv £Y-/£avTa. —
Kal Tidi; or, ij-j toCto... xa-évvt»;; ;
— "On... {/{la; écipwv xal Ta?;
Yva>|JLatç xal to?; <raj[xa<7t (T?a).).o|xivo-jç. (Xén., Cyropéclie, I, 3,

10.^ — Il faut que chacun déclare son sentiment, 7pr,...£xao":ov


Tr,v Éa'jTO-: YVW11.-/1V àTioïaiveaÔai. (Plat., Protagoras, 336 D.) —
Ce qui les détermina surtout à se retirer, c'est qu'ils savaient
qu'à leur départ les Lacédémoniens étaient plus disposés à la

paix, |xâ).io-Ta cï à7rf,X6ov eIoote; -où; AaxsSattxovtoyç, ôtî £^/;<7av.


Trpb; TTjv £lpr,vr,v {xaXXov tïjv yvwIAvjv r/ovrac- (Thucvd., V, 13, 2.
— Autre circonstance: le héraut athénien, de sa propre initia-
tive, invita les Mégariens de bonne volonté à se joindre en
nrmesaux Athéniens, ^•jv£7i£<7£ yàp xal tov tôîv 'A6T,vaî(»)v.xr,puxa
àï' ÉauTO-j Y^***!*"'!? xr,p-j^a', tov [3o-j>.ou.£vov lÉvat MîyapÉiov u.£Ta
'Â9r,vaiwv er,(7Ôu.£vov Ta o-)a. (Tliucyd.. IV, 68. 3.)

139. — FvûcTiç : connaissance.


Tous les êtres vivants ont a quelque degré part à la connais-
sance, les uns plus, les autres moins, certains très peu; car ils

ont la sensation, et la sensation est une forme de la connaissance,


Yviôcetôç Tivo; TiàvTa \).t-ky ovai, là. {xàv irXstovoç, Ta S' èXaTTOvoç,
Ta Sk 7iâ|j.7tav (xtxpâ; •
alaôridtv yàp e/oyaiv, r, S' aî'(76r,(Ttç y^***"

otç Tiç. (Arist., Géni'ralion des Animaux, 731 a 31.)

140. — rva>ptÇeiv : acquérir la connaissance d'une chose


(Ce verbe ne se distini^ue de y-yv^axeiy [Voy. § 137 .

que parce qu'il a surtout le sens inclioatif);/"aî>T con-


naissance avec, et, aussi, reconnaître (une chose déjà
connue, une ]»ersonne di'jà ^ue).
cu.NXAITRK. 33

di'sl parle st'ii.s de la- vue que nous acquérons le plus de


connaissances^ !j.â),tTTa Tto'.eî y^***P^^£'^ 'f^V-^-. «'^"'î "^«JJ'' aîaôr,-
Métaphysique, 980 a :^6.)
f7£0)v. (Arist., Fréquente-nous, pour —
faire connaissance avec nous et ces jeunes gens, o-ôviaôî te xal
Yvu>pt^e xal T,[xa; y.al to-jq-oî to-j; vôw-épou;. (Plat., Lâchés, 181
C.) —
Depuis ma ruine, ils ne me reconnaissent plus, ces gens
qui autrefois se faisaient tout petits, se prosternaient devant
moi, kr^z'.or\ Ttévr,;... £Yev9[xr,v, o-j-/.£T'. oùSè Yvtopt^ojAat irpô;
a-JTÔiv o-j6k •ïrpo<T[î).É7ro'j'7'.v ot -éo); iT^or^-'r^nnov-iz y.a": TrpoTX'jvoCv-
7£;. 'Luc, Timon, 5.)

141. — Aia^ty"^^^^^^"^ • disci'rnfr, dislinf/uer iconnaitre


par (iilïih'eiice.) Sens (l<''ri\('' : drcider entre deux
alt<Mnatives.
Il n'est pas facile de dislinrjuer le mâle et la femelle (du
pigeon), StaYvûivat... où pâoiov Tr,v 6r,Àscav xal tov app£va.
(Arist., ///,s7. naturelle, 613 a 16.) — Te voilà prêt à dépenser
ton argent et celui de les amis; tu «5 déjà décidé qu'il te fallait
à tout prix suivre les leçons de Protagoras, é'Toitxoç... ei àvaÀt-
<7X£iv Ta zt tjx'j-ryj y.at xà t(ov çO.wv -/pr,ij,aTa, œç y-ût) $C£y^^^^?<
oTi TTavTO); <7-jV£tt£0v IIptoTayôpa. (Plat., Protagoras, 313 B.)

142. — KaTaYiyvwCTxetv : rrmartiuer, observer ^Qi connaître


far Vobserrnliun, jng'^r. Sens dérivé : ro)idamner (cf.

le sens déri\é de y.yvcoaxstv : décider).


Lui, qui avait observé les façons de faire du vieux.., outo;
xxxaYVO'jç Toû yépovto; -où; TpÔTio'j;. Arislopli., Cavaliers, 46.)
— Le triliunal même de l'Aréopage... interdit 'expressément de
condamneri^our meurtre celui qui, surprenant un homme avec
sa femme, le tue, aj-rôi xw 6txaT-r,pûo -zm il 'Apîc'oy uaYou...
6tappT,ôr,v £i'pr,Tat tojto-j (jly) t^a.xx'fiy^xai^ef,'^ çovov, o; av stù
ôâjiapTt T?) Éa'jTOv [xotyov Aaotov -a-j-r^v tr.v
'
T:(xo)ptav 7:oir,Tr,Ta:.
(Lysias. l', 30.)

43. — 'AvaytYvwCTxetv : lire (proprement : jtrciidn' eon-


naissanct' d'un Ixiiit à l'autre).
Quand les enfants savent leurs lettres et sont assez avancés
pour comprendre le texte, les maîtres... leur donnent à lire et
les obligent à apprendre par cœur de lions poèmes, ÈTtstgàv...
yç>i[i.\}.xxx [j.aOfoT'. y.al ai'/.'/.uxr. n-j^rr^mvi tx vîyoaatxiva,... -aoaT:-
Sv.NOSVMES ORKc S.
3
34 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

bioLn:» x-j-o'.t-- àvaY'Y^***'*-''' Tro'.r.tfliv àyaOoiv jiotr.u.aTa -/.ai

è7.jj.av6av3iv àva7y.o('ov<7iv. ^Plat.: Prolarjoras. 3-.\5 E.) V


144. — SuYyiYvoxTxetv : rrconnaUre en entrant dans 1»'>
raisons do quelqu'un :par suite, excuser, pardonner.
SuYYV(ii>[j.T] : pardon.
Il faut ct-dor à la colère des parents..., reconnaUre que, si vive
qu'elle soit, la colère d'un père est bien naturelle, quand il peut
croire son fils coupable envers lui, 6-j[xoua£vo'.;... ÛTieîxctv Seî,...

6-j{j.oi-:' 7.V ciasEpôvTwç. (Plat.. L0/5, 717 D.)— Tu vois que tu es


le premier... à rendre responsable de son acte celui qui vole et
pille, qu'au lieu de lui pardonner, tu le châties, 6pà; oti a-j

TrpwTo;... aÎTià tov yJ.ÉTiTOvTa y.al àpTri^ovra, xai ov fJMy^iy^ûi-


«metç. à)./.à y.oAàrs'.ç. ("Xén., Ci/ropddie, \. 1, 13.;

XXXII. CONSEIL. CONSULTATION.

145. — SujJLpouXeuetv : conseiller. SujjlPouXt) : conseil. '.

Admettons que je corrompe certains jeunes gens, que j'en aie


corrompu d'autres ceux qui, devenus vieux, ont reconnu que
;

je leur avais donné de mauvais conseils, quand ils étaient


eunes, devraient aujourd'hui venir ici m'accuser et requérir un
châtiment, et... otj evoye tûv véwv -roùç [j,èv ctaî^Oecpo), to"j; et

S'.sqjQapxa, Xpr,v &r,7ioy, eitô tive; a-jTÔiv TrpîToÛTîpoi y£vd[JLîvo'.

s'Yvoîcav, oTi véot; oOtiv aùio?; âyw xaxbv 7raj7:oTé t-. ÇuvspoOXeuax,
vuvi a-jTou: àva^atvovtar £[xoC xatr,yop£Ïv xal Tip-oipEtTOa-.. ^Plat..
Apolof/ie, 33 C.)

146. — IlapaiveTv : recommander comme un hon parti.

Donc, ne parlant jamais pour plaire, mais en vue du


meilleur, non du plus agréable, me refusant à faire de ces
beaux discours, comme tu le recommandes, je ne saurai que dire
devant le tribunal, octe ovv o-j upoç '/àpiv XÉywv tou; Xoyoy; oO;
Àsyo) éxaTTOTE, à/.).à 7:pb: tô [ilÉÀtto-TOv, o-j Tcpb; to r,6t<TT0v, xai
o"ùx ÈÔéXwv TroiEïv à eu «apatvetç. Ta xo[j.'!/à TaCxa, où"/ £?o> -.<.

>iyto iv tôj ô'.xa(7Tr,pû;). (Plat., Gorf/ias. .5-21 D.)


CONVKRSATION. -V-'*

147. — IIpoÇeveTv : rrconunaitdt'r i[wU[\\ un h luif autre,

personne.
Il m'a naiîuère, à moi aussi, recommandé comme maître de
musique pour mon fils, un disciple d'Agatlioclès, Damon...,
xal... aJTÔi (Aot ëvay/o; à'vopa îîpoOÇévyjfiâ -rài veï oiZirrAxlrjv

{jLO-Jiiy-f,- 'AYa6ox)io-j; aair,Tr,v Aiafova. ;Plat., Lâchés, 180 C.)

148. — SuptpouXeûeoBat : demander conspïl, consulter.


SujjLpouXfj : consultation.
Oiiaiid un achèle aliments et boissons au marchand et à
rimportateur, on peut les emporter dans des vases, et, avant de
les recevoir dans le corps, en mangeant et en buvant, les mettre
de côtr cliez soi et consulter un connaisseur, que Ton invite à
dire ce qui est bon et ce qui est mauvais à manger ou à boire,
<7'.Tta... y.al tzoxt. TTfi'.âtjLevov irapà to-j 7.a7rr,).o-j xal iu.Tzôpo'j ïXfj-'.v
£v a/.).ot; à^Ysio'.; àzoxépE'.v. -/ai ttoIv oi^y.'jhx: aura cl; to T'ôaa
TTiôvTa r, zt'^ryi-x /.aTaOîaîvov oi'/.aoE zUtt: cs'JjxfiO'jXsO^aaOai.
7îaoa-/.a>.î'Tavra TÔv i7ra:ov:a. o t'. ti iozTTÉov r, -otî'ov y.a: o t; ar,.

(Plat., l'roffff/orns, 'Ml A.

149. — 'AvaxoivouaGai. èir^xoivoucrGat : faire part d'un


projet à quel({u"iin, pour lui demander ce que l'on
doit faire, consulter sur ce qu'il faut faire.

part de ce projet de
X«''noplion, après avuirlu la \eX{.re, fait
voyage à Socrate, 6... Z$vo^(ov sTtiTTOAr.v àvaxoi-
àvavvoù; tt.v

vouxat i^w/paTEi... Tztoi -r,; iropeta;. (Xén., Anahase, 111, 1.5.—


Et, quand il s'agit de ton i\me, tu ne fais part de ton projet ni a
ton père, ni à ton frère, ni à aucun de nous, pour .savoii- s'il faut
ou non la confier à cet étranger qui vient d'arriver, Tzt^X Zï
to-jtou oO'te T(ri Tiatol o'j'rs Ttô àSsÀ^ôi èîrexotv<oau> o-jte r,u.fôv twv
£Taipo)v o-Joevt, et? èTT'.TpcTrtéov v.-z xai o-j to) à^r/ou-îvo) toCtw
^év(.) TT.v ^,v •Vjyr.v. 'Plat., Protarjoras. 3J3 B.y

X.WIIf. CONVERSATION.

150. — AtaXéyeaBat, : converser avec ([utdqnuii. Voy. §488.]


AtàXoyoç : conversation, dialogue.
Jf ht' >ain"ais passer sous silence la concersa/ioi) que Si.»crale
30 TRAITÉ ÉLÉMKNTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

eut avec le sophiste Antiphon, a^iov... aJToC -/ai à ttoô; 'Avt-.-


çàivTa Tov (jOsittt.v ôteXs/Ovi j;.r, 7rapaAi-£Ïv. (Xén,, Mémorables^
1,6,1.)

Remaroi;e. — Chez les Socratiques, ôtaXéYcoOat s'applique


le plus souvent à un dialogue conduit avec mélhode et ayant
pour but la démonstration de quelque vérité. 'II ôtaïiêx-ctxrj
{jLÉOoôo; : la méthode dialecfirjue. qui conduit du particulier au
général.
Je vois bien, d'après ce qua dit Polus, qu'il est plus exercé à
ce qu'on appelle rhétorique qu'à la dialectique, St,X6;... [jloi
IlàJAo; y.al il wv ôi'pr,y.îv, oTt ttjv y.a).o-j[X£vr,v pr,Top'.y.r,v p.a),).ov

{x£{JL5).£Tr,y.£v r, ôtxXéYsaôxt. (Plat., Gorgias, 418 D.)

151.
— 'AvriXé^eiv : contredire. 'AvTtXoyta ; contradiction.

152. — 'A[j,cpi<TpT]Te> : discuter, controverser avec quel-


qu'un. 'A[j.cpt(TpTjTT)(nç : discussion^ controverse.

153. — 'Ept^eiv : avoir dispute, querelle (ipiç) avec quel-


qu'un. 'H èpicTTtxTj : l'éristique (diffère de la dialec-

tique, en ce qu'elle est la discussion pour lu

discussion, pour avoir quand même raison). 'Epta-


Ttxôç : ercfoleur.

Moi aussi, je vous demande de vous faire des concessions


mutuelles et de discuter ces questions sans vous quereller; on
discute entre amis et par bienveillance on se querelle entre :

ennemis pour un différend, èvw... y.al aOTo;... i.l<.(ù \j\i.7.z r:\j-r/ui-


et

à/.)>v.oi; Ttepl Tôiv Xoywv àjJ.cptaJjvjTêrv (j.£v, èpc^etv lï



pîïv y.al \^.r^

à'jL'^KiPriTO\>at [X£V yap y.al ci' £Ù'voiav ol çf/oi toi; çi/ot;, èpîî^ouot

03 0'. oiâ^opoî -£ /.al £/.6pol àA>.r,).ot;. (Plat., Prolagoras, 337 A).—


Dans la contradiction, /'er/^Z/çî/e est un combat déloyal, èv àvxt-
Xo^ta àSty.o[ia-/ia r, IpwxtKirj è^tiv. (Arist., Réfutation des
Sophismes, 171 b 23.) — L'ergoteur est au dialecticien ce qu'un
mauvai-s dessinateur est au géomètre, ô èptaxci^oç ojtw; £•/£'.

TTob; TOV 6:aA£y.T'.xbv w; ô •I/euoovpàço? Trpb; tov •^;zM[).z-p<.y.6':.

fArist., li^f'atalion des Sopfiismes, 171 b 35.)

io4. — AiaxptBetv : traiter un sujet dans une conversation


sérieuse (SiaxpiBT) i, mais sans suivre la méthode dia-
lectique.
.

COURAGE. 37

Moi «lussi, j'aurais là un admii-abh,' sujet de conversation


(junnd je me rencontrerais avec Palamede, Ajax, fils de Téla-
inon, et ceux que, dans lanliquité, une sentence injuste a fait
mettre à mort, ètteI Ëixo'.ve xal aOTôi 6a'j{xa<7-')) àv eî'r) r, ôiarpt^Vj
aOTÔGi, ÔTTOTE àvT-j-/ot[JLt Ila>.a|xr,8£t y.al Al'avvi tw TeXa[jLàivoç xai ci
-:•: à'/./.o; Tfôv Tza/auôv o'.à y.ptT'.v aor/.ov T£6vr,y.£v. (Plat.. Apologie,
11 A.

I ,;. — Aea^^àÇetv : converser saii:^ ])lan ni iiK'thode,


cnnsrr. Aéd^rj : causprie.

la vie ;i bien des plaisirs, les Ioniques causeries et le loisir

el(j\ r,ooval 7io).),al [îio-J, |


aaxpa! ts Xéa/at y.al T'/o/r,. 'Eurip..
Ilipfinfi//e. oS.'J.'*

\\\iV COURAGE.

I
.i;. — 'Av5pEÎa : nniriKjc viril i soutenu par la réflexion :

scl(ti) If's (irccs, la ^o^l:u est quelque chose de réflé-


chi : c'est ce qui ressort <lu Lâchés de Platon), posses-
sion de soi f'dce du damier. 'AvSpeToç
eii rourar/eux :

et viril. Les contraires sont âvavSpia et àvavSpoç.


Courage : qualité de lame, qui reste maîtresse d'elle-même,
en présence des dangers immédiats et éloignés, àvSpsta-
èyxpâTsta 'l^uxr,; Trpo; xà soêsoà xal oîtvâ. '^[Plat].. Définitions.
112 A.

1m. — Eù^J/u^^îa t'I eucj^u^oç si^iiitieiil la bonne trempe de


l'ii lin'

Nous nous exercerons, nous aussi, à devenir des marins


« xperts, et, à science égale, labonne trempe de nos âmes nous
assurera, sans doute, l'avantage, [X£),£Tr,(70}i£v xal rjpieï;... -à
vauTixi, y.al orav tt,v ÈTrtTTrifjLr.v â; tô l'aov xaTa<TTr,o-a)[xev, zr^ ye
gù4»v»xtqt ôr.Tro-j Tiip'.STÔaîOa. ïliMcyd.. I. 121, 1.,

— 'ApETT) : râleur, rnillnncr.

Dans danger, ancpiel tu fus exposé avec moi, tu as donné


It!

de ta valeur la preuve qu'on est en droit d'exiger de tout homme,


j-et' à[xcfj rr'Jvgiey.jvû-jvEUTa; xal à'owxa; G-a"jT0-3 TTEÏpav àpsxyjç. y,v

/pr, Sicôvai Tov |X£>.).ovTa ôtxaio); ôa»«j£'.v. (Plat., Lâchés, 189 B.)
38 TRAITÉ ÉLÉMKNTAIKE DES SYNONYMES GRECS.

139. — 0u|jl6ç : le cœur (avoir du cœur). 0up,oetSTjç et

6u|ji(1[)St]ç : qui a du cœur.

Si. alTerniissant nos courages, nous allons aux ennemis awc


vigueur et avec cœur, vous les verrez tout aussitôt, les uns
demander merci, les autres fuir, t,v... to xapTcpbv £{jLpa)6(jLevoi
i'tonev pcôpir^ -/.al ôu{J.û» ètîI tov; 7îo)e|xto"jç, a-jTiV.a (xâX' o'^jinhi...

lo'jz U.SV iy.£T£-jovTa: a^Twv. to'j; oï çî-jvovTa;. (Xén., Cyropédic.


IV. 2. 21.;

160. — KapTEpîa. xaprepeïv. xapTepoç, xapxepixoç sijii;ni-

ferme tt^ de celui qui //e»^ bon contre le danger


lient la
ou de celui qui endure un mal pour un bien. Les
contraires, [xaXaxta et fjiaXaxoç, signifient la mol-
lesse.

A Ihomme mou soppose Thomme ferme; être ferme, c'est


tenir bon. àvtixE'.Tai... tw... jiiaXaxû
y.apxeptxôç- to yàp ô
y-xp-cepelv èg-tiv iv tw àvT£-/eiv. ^Arist., Élhigue. 1150 a 32.) —
Fermeté : constance à souffrir une peine en vue de ce qui est
beau, xapxepta •
•jTrojj.ovr, ajttt,; evsy.aToG y.aÀou. ''[Plat.], Dp'^»'-
//o/js, 412 C.

161. — 'TTTopiovf), ûiropLévetv se disent de la constance


dans le danger, et, par suite, de la résignation. [\o\.
^ 817.]

'ETtt[jLovfj, êictfxévetv signifient la persévérance.

On est loué, quand on soufre avec constance quelque chose


de honteux ou de pénible pour quelque chose de grand et de
btau: si c'est pour blâmé; car il est d'un
les contraires, on est
caractère bas de souffrir avec constance quelque chose de très
honteux, sans avoir en vue rien de Inau ou de mesuré, àTiai-
vo-jVTat, ciiav a'.(r/_p6v tc r^ ),"jur,pov OnojJLévciXït àvri ]i.i^yXiiiu y.ai

xaXôiv av 6e àvàTraXiv, •!/iyovTat là yàp (x'(<jyi<7b' OîîOji-eîvxt


• Èit't

firjoevt xaXw rj [Ltzpiw aa-j)>o-j. (Arist., Éthique, 1110 a 19.)

Persévérons, nous aussi, dans notre recherclie, pour que le


Courage en pei'sonne ne se nioque pas de nous, voyant que nous
ne le cherchons pas avec courage, xai r.iAcïç iizi x/j !^T,Tf,ac'. I«c-
piévu>iJi.ev,... l'va xal (ir, t.jjlcov a^TT) r^ àvSpsîa /.aTayelâTY;, cJ-t ov/.

àvooîi'oj: xi/Tr,/ ;r,T0-3jjL£v. (Plat., Lâchés, 194 A.)


COURAGE. 39

162. — Oàppoç, 9appeTv s'applii^iicnt à V assurance de

(•('lui ([uc ne ni('iia('(; pas h) danger. Qappct'kéoq ras- :

sura)it I sons actif), qui a de iassurance (sens passif).


Les contraires sont îpôêoç et cpo6ep6ç '^Voy. § 172.]
Oappûveiv rassurer (sens .ictit' antir de V assurance
: ,

(sens ])assif).

\.\is.mran(:e(iS\. le contraire de la piiur, etee qui est rassurant


le contraire (Je ce qui fait peur; elle consiste donc dans l'idée et
fcspoir (jue ce qui est salutaire est proche, que ce qui fait peur ou
n'existe pas ou est (''loign(J, -h... 6âp(ïoç to évavTcov <Ctm çô^fo
/.al TÔ Ootppa^véov Tfj)>> çoospài, mg-z [/.îtà cpavTao-i'aç r, èÀTrlç Toiv
r70)Tr,p:wv (o; iyY'j? ô'vtwv, twv oz çoêepôiv r^ fjLvi fJ'vTtov r, Troppoi
ô'vTwv. (.\risl., Rhélorique, 13S3 a IG.) — C'est aux soldats du
premier rang de rassurer ceux qui sont derrière par leurs
paroles et leurs actes, à'pvov... ïg-X toï; asv TiptoToaraTaiç OappO-
vetv Toùç éTrofjLévû-j; y.ai /.ovro y.al k'py^o. (Xén,, C'jrope'die, VI, 3,
27.)

1G3. — 0pa(yCTT](;. Gpacyûç x- disent de la lénu^rité. Les


contraires sont SsiXta et SstXôç. Vuy. .^ 171.]

Par raj)port à la peur et à l'assurance, c'est le courage qui est


le juste milieu.Quant aux excès,... celui qui a trop d'assurance
est léméraire ; cehn qui craint trop et n'a pas assez d'assurance
est lâche, Tcspi {jlsv o-jv çjôoo'j; xal ^âppr, àvcpsia (J-ctÔt/,;" tôv S'

•J7rôpJ'ia>,).ôvt<.)v,... ô év T'ji Ô^ppciv CTTcpfix/./.wv Opaoûç, ô Sk to) [j,lv

yOosiTOat -JTicpIià/Àojv, Tfli os Ôappîïv è).).si7r.'i/; oe'.Àôç. (Arist.,


Efàit/iie, 1107 a :j3.)

t6i. — TôXpia : and II If. ToX[j,av : o.sc/'. ToX[jLT)p6<; : auda-


cieu.f len nian\aise j)art . EùroXfjiia. euroXp-oç se
disent, en bonne i»art, de Vaudiniiiir.
Pciil-t'-iic tiuiivcrc.'Z-vons ('tr.aigr (pic .j".iill<' i)artout donner
ces coiiscmIs en particulier et que je w'nsc le faire en public,
montant à la tribune pour parler au jteuple et conseiller la cité,

trro); 'v.v... oô^eiEv atoTiov etvat, otc or, âyô) toîa [j.£V -rayTa ^'jfx^ou-
).£Ûo) TTîpt'.ojv..., Sr,jxoTia &£ où ToXjJLÛi àvapatvo)'/ si; tÔ 7r).T,6o? to
'j|jL£T£pov ^ju[iou>.îOt'.v -^r^ r<rj'/.i:. Plat., Jpolof/ie^ 31 C)
40 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

XXXV. COURBE.

160. — KapLTTûXoç : courbe^ courbé. KàjxTtTetv : ployer,


166. — 'AyxûXoç : courbe (pour celui qui est à lintérieur
de la courbe), concave.
167. — KupTÔç : courbe (pour celui qui est à Textérieur
de la courbe), convexe, bombé.

XXXVI. CRAINTE.

168. — Aéoç : crainte cVun danrjer à venir. Le coutraire


est àSeta àScTjç. AeSotxévat : craindre un danger à
venir. Aetvoç cjui est à craindre, redoutable, en par-
:

ticulier, par ce quil a d'extraordinaire, par exemple,


riiabileté, lïoii habile. [Voy. § 3:j6,]

Nous tenons pour redoutable ce qui inspire de \ix crainte...,


et ce qui inspire de la crainte, ce ne sont pas les maux passés ni
présents, mais les maux attendus ; car la crainte est l'attente
d'un mal à venir, r,Y0j[x£6a... 'r^^zXc, ôîtvà... elvai a y.al ôéoç
T.x^i'/zi.., ôéoç ôè 7rapé-/£'. oO xà ye^ovota oùoe xà Tiapovxa xdiv

/.ay.ôiv, à).).à xà 7rpo<70oy.aj[JL£va •


ôéoç yàp sivat TzpoTOOxîav [jlsa/ov-

xo; y.a/.o-j. (Plat-, Lâchés, 198 B.)

169. — IlepiSeTjç : craintif, soit par caractère, soit par


situation.
Les richesses amollissent leurs corps, le régime monarchique
abaisse leurs âmes et les rend craintives, xà \ù.v o-tu(i.axa oià xo-j;
7t).o-jxo-j; xp-J3c5vxeç, xà; ok '!/u/_à; 5tà xà: ULOvap/j'a? xaTiSivà; xal
îîeptSeetç e'xovxtç. (Isocr., IV. lui.)

170. — AeTfxa et 5etp,atvetv se disent de la crainte perma-


nente (par exemple, de la mort).
Ce qu'il faut leur dire, n'est-ce pas ce qui est le moins propre
à leur faire craindre mort, ou crois-tu que l'on puisse dtjvenir
la
courageux, celte crainte toujours au cœur? àp' oj xaûxâ xs
A£y.x£ov xal ota aCxou; •jioif,<ja'. r,x'.crxa xbv Ôàvaxov 6£6i£va'. ; r, r,jt~.

xtvà Tiox' àv fz^tiijboLi àvopEtov, £-/ovxa àv aûxâi xoCxo xb S6t}J.a :

(Plat., République, 386 A.)


CRAINTE. 41

171. — AeiXta : Ifîchelé. Aec,X6<; : làch". 'AiroSeiXiav : se


ruitdiiirc ru Inrhn, ou renoncrr par hhheti'.

Celui qui «-vit»; tout, qui a peur de tout, qui ne souffre i-ien

avec constance, devient Z^cAf, ô... TrâvTa çs-^ytov -/.ai 9000- [lîvo?
y.al [XT.okv {,uo(ji£vtov SetXôç Yt'yveTa'.. ^\rist., Ethique, 1104 a 20.)

— On envoie U;s enfants chez le pédolribe pour que leurs corps


deviennent plus vigoureux... et que leur faiblesse ne les con-
traigne point à se conduire lâchement à la guerre ou dans
toute autre action..-, eî; Tzaiôorplêo-j Tuip.Trov'Ttv, î'va -y. aûi^x-oL
ptATÎti) Ê'/ovTs;,.. ttr, àvaYxà^ojv-rai àîtoôetXtav o'.x Tr,v r^ryn^rj.xv

TO)v <7fi)!J.âT0)v y.al èv toi; Troyiao'.r y.al iv Ta:; in/x'.z, rpiçET'..


^Plat., Vrolncjoras, 320 B.)

172. — ^66oç ol çpo6eLcr9ai so disont de la rrnlnli' d'un


(Ifuifirr iriimnit'iii . cCst-à-diro de la peur. *î>o6ep6ç :

ifui l'ail pi'iir .'ictif et rpii apeur (passif'.

D«''fitiissons la jirur une peine ou un trouble produits par


l'idée «lun mal imminent, qui peut causer mort ou affliction:
car \\m n'a pas peur de tous les m.uix, mais seulement de ceux
<|ui peuvent déterminer de grandes afflictions ou de grandes
ruines, et cela, quand ils ne paraissent pas éloignés, mais tout
proches et inmiinents, £<tt(o or, çoSoç ).-j7i;r, Tt; r, xapa-//] ex çav-
TaTt'a; \i.ù.).o-j-o; xa/.ov z>fixp~iy.o\t r, >.u7:r,po-3 yàp 7:àv-a -à xaxà

o-j

'fo6o\ivTat. ., à>.>' OTa A-jra; ij.z\'-j.'/.xz r, zhoox^ S-jvaTa:, xal raCta


èàv jjLT, Tiôppd), à/./à G-'j-ii-;-;-^; z'j:rr-'x<. l'ori-.z aÉ>./.:'.v. '^Arist., Rhéto-

rique, 13Sia 21.

173. — nepicpo6oç : qui a grand prur.

(ielle philosophir' divine, lamant est fatalement amené à en


éloigner l'objet aimé, \>ar peur d'être méprisé de lui, r, Osta -f./o-
(T05^a..., r,; ÈpaTTTiV TraiO'.xà àvâyy.r, 7:ôppoi6£v ei'pyctv, Jîept'fO^ov
ôvta T0-: y.aTaç>povr.Or,vai. Plat., Phèdre, 239 B.)

174. — "AcpoBoç t'I àçpo6ta se disent de celui 7»/ »'« pas


peur, jjaice ([iiil na pas la notion du danger.
que j'appelle courageux tous les enfants, qui,
Penses-tu
n'ayant aucune idée du danger, ne craignent rien? A mon sen-
timent, n'avoir pew de rien n'est pns la même chose qu'être
courageux, r, /.ai -rà Tra-oia -ivTa ois: as àvopîïa v.xt.v.t. a o;'
42 TRAITE ELÉMKNTAIUK DES SY.NONYMtS (iMECS.

àvoiav o-jokv oéoo'.xcv ;


à/./," oi[j.a'. xô ^'f o6ov y.al tô àvopclov o-j

xa-jTov è«7ttv. (Plat., Lâchés, 197 A.)

\T.'^. — "ExirXTjÇtç, èKicXTjTTecrOat signilient Yépouvaule^


qui fait ])onlr<' tout .lutre sentiment.

(It.'ux qu'a saisis Vépoiivanle no peuvent épi-ouvcr de pitié, car

ils ne pensent qu'à leur propre malheur, ojx... èXeoGatv oi èxTçe-


ît^kEYliiévot o'.à t"o slvai xpo: to} or/.îui) TrâOsi. (Arist., M/ié/ori(jue,
1385 b 33.

17G. — KaxàTtXïjÇtç, xaTa7rXT)T-c£(T9at sii^aiilient la crainlr

qui déconcerte. KaTaTcXTjÇ : ^y?^/ 6e laisae facilemenl


déconcerter.

Que veut-il? Et pourquoi a-t-il pris Élatée? Pour montrer Sf^


forces et faire voir ses armes de prés, et, ainsi, exalter ses ami-
déconcerter ses adversaires, xî oviv [JoûXe-ai xa'i xîvo; evsxa xr,v

'Ey.àxeiav xaTei).r,î£v; 7r).r,(TÎov o-jvajx'.v ôel^aç xal 7rapao-xr,o-a; xà


ÔTxXa, xoùç [i.'&v éauxoTj çiÀo-jç éTxâpxi, xou; ô' àvavxio'jfj.évo'u; i^axa-
«X^^at. fDémosth., XVill, 175.)

177. — 'OppcoSîa, ôppwSetv, xaToppwSeîv se disent dr


V anxiété^ de Vanr/oisse en présence d'un danger
auquel on ne croit i)as pou^oir échapper, du décou-
ragement.

Quand les généraux perses apprirent le nombre des vais-


seaux ioniens, ils furent décourarjés Qi désespérèrent de vaincre,
01 llepTstov a-xpaxr,Yoi 7fj6ô[jL£voi xb 7r).f,0o; xôiv 'Howv vôwv xaxa-
fitôÇr^a^v |j,r, o'j ôuvatol YÉvoiVTai {/7isp3a/i<70ai. Hérod., VI, 0.)

17S. — <î»ptKT] : frisson, soit à la Aue, soit à la junisée


d un danger. ^pîxTetv : avoir le frisson. <i>ptxa)5r](; :

qui donne le frisson.

La fable doit être composée de telle sorte que, même sans la

voir reprt'senter, il suffise d'en entendre exposer la suite pour


frissonner et s'apitoyer, Seï xal avsy xoO opav o'jxw iyjuir:-.-n%:

zry^ [iZboy, fo<TXî xbv àxoOovxa xà 7ipaY[i.axa Y'-''^^|J^£''a "'-aï «ppi'C'cetv

•/.ai â/.ccïv £x xtiiv G-./a;iJa'.vjvtov/. (Arist., l'ortitjuc lJ53li 3.)


cni. 43

!79. — Tpeîv, Tp£|jL£iv : trrmhlrr d<' pfnir on prt''soiice

(l'un (lancer imiiitMliaL 'TiroTpéjjLeiv, ûTcÔTpojioç


expriment la même id«''e, mais avec moins de force.
Il tendit la coupe ù Socrate: celui-ci la prit sans trembler,
>ans chanjjfer de couleur ni de visage, tops^s tt,v /.'Av/.x -m
llfoxpcxTcf y.al o; ),ao(ov... o-jokv Tpiaaç o-joï ôiaiôîcpa; o-j'ts toC
-/pwaaTo; ovte toC TrpoTojTto-j... 'Plat., l'hédon, 117 B.)

ni. — Tâp6oç, Tap6eTv, qui sont po(''ti([nes, signifiant la

ti'rrcxr ou mit' crdinlp relifjieusc.


isi. — 0à[jL6oç. 6a{jL6eïv, qui sont surtout nsitt'-s en
jxx'sit', signifient rélonneinrut, an sens fort du mot.
is_>. — lÎToiTjCTiç. TTcoeTcTÔaL se disent de la stupeur.
1 >:;. — IlTyjcTCTeiv, ûiroirTTjacretv : sa tapir, se blottir d'ef-
frni.
ISI. — Mop(i.oXûTTe(T9at : e/fr/up^r par un épourantail
(J.Op[JLCt)V, p.Op[J.oXoK£ToV .

XX.WIl. CRI.

^.. — Boàv : pousser un cri Pot^ de joie ou de douleur,


<laii|»io|)atiou ou de désapprobation.
Des gens de notre ami Criton emmenaient Xanthippe criant
et se frappant, y.al è7.&!vr,v... 3.^zr^"^6v tivô; Ttôv to-j KptTwvoç
poûiniv t: /.al y.o7rto[j,£vr,v. (IMat.. Phédon.%0 X.

i^<'. — KpàÇeiv : pousser un rri rauque (xpabyT) . coasser,


rrna.sst'r; ]>ar suite, vociférer, jeter les hauts cris.

KparjyàÇeiv : roci/erer sans discontinuer, à la faron


d iiu ( liien qui aboie.

lili hicn! nous coasserons a plein gusier tuulu la journée.


à>.>.à [xr,v X£xpx^O}JL£<3Ôâ y' | ôttoctov r, çip-jyÇ àv T.ficôv |
yx^/èoL^j-ft

01 r,[iipa;. (.Vri>lupli., (Irenoudles, 25S.) — Vous vocifériez tous


à la fuis sans vous comprendre, iràvTcç (ji.lv... aua 6X£xp»iY£txe.

i}iavOivîTc ôà oOôàv à>,Ar,).o)v. (Xén., Cyropédie, I, 3, 10. —


...jetant les hauts cris, disant que ce que je fais est inadmis-
sihle dans une di'inocratir, xîx^xywç, m; èv &r,(j,oxpaTÎa ostvà
TîO'.to. D»'moslli., XVIII. 132.;
.

44 TKAIT1-: ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

XXXVIII. CRIS D'ANIMAUX.

187. — Les textes permetîont do distinguer entre les


verbes suivants pXTj^^aCTSat bêler; :ppu^aaOat : — :

rugir ; —
ppwjJLÔccrôai <4 cyxôcCTÔat) braire; ypuXtÇeiv : :

fjrognor; p.uHâcr6ai : mugir; )^pe|JLeTtî^eiv : hennir;


wpùecrOat : hurler.

Pour le chif-n, le ternie génrral e>l OXxxxetv : aboyer. y]n\^


{iaO^eiv se dit du clilcn qui gronde avant d'aboyer
; àppà^eiv.

du chien qui gronde en menaçant ; xvO^eoôat, du chien qui


jappe: pOî^stv. du cliim qui se plaint

XXXIX. CROIRE, PENSER.

188. — NojjLiÇetv : reeonnatlre ce qui est établi. Dans ce


verbe persiste l'idée de yôi^oq partage établi, cou- :

tume^ puis loi. N6p.t(T|xa eouturne^ convention acceptée :

de tous par suite, monnaie. NojxCÇeiv Osoj; recon-


;
:

naître qu'il existe des dieux; vo|jLtÇetv toùç ôsoù; :

admettre Ve.xistence des dieux auxquels les autres


croient.
11 déclare Socratc coupable de corrompre les jeunes gens et

de ne pas reconnaître les dieux de la cit<'', mais des divinit/s


autres et nouvelles, Sw/.paT/', z^r^nh àô'.y.cïv -ov; te véou; SiaçOs;'-
povta -/.al 6îoJ; o-j; r, izônz vojjttî^ec oJ vojJLtîJovTa, ETspa ôï cai-
aôvia y.atva. Plat., Apologie, 24 lî.)

189. — A6<^a : opinion [Voy. §§ 727, 777j. AoÇàÇetv : ^//o/r

îine opinion, par suite, s'imaginer, supposer. AoÇaajjia :

opinion (sens concret.)


Eh quoi ! Socrate, as-tu sur la rhétorique Vopinion que tu
dis là? Tt oi, w Sujy.paTc: ; oOtto y.al gv Trspl ttj; pr,-:opixf,; SoÇi-
^ec? (iJcr-Ep vCv )iyE'.:: 'IMat., Gorgias, 461 B.)

tou. — OteaSai se dit du sentiment personnel. 'Q; âyô)


oI[iat ^/ mon sentiment. Aussi ce verbe est-il souvent
:

opposé à elSévai. Voy. ,^ 767.]


]

CROIRE. PENSER. 4r»

Les vieillards iralliniHiil rit.-n et. rii tuiitu ciiose, beaucoup


moins qu'il ne faut. Ils expiiuMjnt des sentimenls, ils ne disent

jamais qu'ils .savent —


o-j-t o'.afjE^aioCvTa: oCoév, r,7Tov te avav

airavTa r, ùtL Kx: o't'ovcat, iTaTi o' oCoiv. ^Arist., Piliétorirpif',


1389 b 17.

M. — 'HYeiCTÔai : croire après réflexion, avoir été amené


à penser, en èlre venu à croire. Ce verbe s'applique
donc ;i Vidée personnelle qu'on s'est faite d'une cliose.

Comnicni f ai été amené à croire que la science politique ne


sen.sei^Mie pas, il est juste que je te le dise, ôOsv... xOtô yi^ou-
juat oO O'.oay.TÔv slvai..., Ssy.atoç état ôIttôïv. ^Plat., Prolafjoras,
319 B.)

l'i:'. — Tex[jLaLpe(i8aL : croire d'apii's un indice, une


preuve Texfifjptov.
(.> r/»/ y//e ^' /W// croivp, c'est un songe que j'ai eu, Tsxjjiat-
popLac es k'x Tivo: ivjTcvîo-j, o éojpaxa. Plat., Criton, 44 A.

;. — 'TiroXajjiêàveiv : rt/'o*/' d'une cliose telle ou telle


roncepiion ûTroXTjtJ/tçi, iid figurer. Ce verbe est donc,
par le sens, tout \oisin de -/iVEiTOai. rvoy. § 634.

(Ieux-là(qui admettent la divination) ne .^e figurent pas que

les oiseau.x ou les gens qu'on rencontre savent ce qui est avan-
tageux à ceux qui recourent à la divination, mais que les dieux
le leur signifient par ce moyen, oZ-o:... v»::o>>a|jL€âvo'jTtv ol toL:

opvi6a; oi/Ciï xoo; àTcavTwvTa; elcvjx: -.% T^a^épo/Ta toc; [jLavtî-jo-

ixévoi;, à).).à to;/; Oîov; O'.à tojtwv altà rrr.uLaivî'.v. 'Xén., Mémo-
rnhl,'s. I. 1. 3.i

r.)l. — 'AÇioOv : ])roprement évaluer ^ai^toç : sens pri-


mitif : qui a tel au sens dérivé
poids, telle valeur); :

jurjer digne, et, par suite, réclamer comme une chose


juste. Ce ^ erbe est sou^ eut employé avec le sens de
soutenir., prétendre.

(le sont là des finesses qui conviennent mit-ux à un sopliisîe


qu'à un liomnif quf la cité estime assez pour b- mettre à .sa tête,
40 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

•/.al ràp T.ç>i~z'.--- noziintr^ Ta toiaora |j.à/.>.ov -/.ou-'î/î-jEiTÔat r, àvSpl •

ov r, à^tot aûrr,; TipoiGràvai. (Plat., Lacliès, 197 D.)— Voila


TTo/.i:

pourquoi je soutiens que la rhétorique a pour objet les discours


L'I j'affirme que j ai raison, 6ià to*jt' èyw tyjv pr,TopixT,v Té/vr,v

à^tu) £ivai TîEpl Aovou;, ôpôôi; /.éywv, w; èya) cpr,(i.t. (Plat., Gorgias^
450 C. )

195 — noteT<j8ai (OÙ persiste le sens de faire) : attribuer


dans son esprit) telle ou telle valeur à une chose.
D'ofl les locutions : r.tc: zo/.Xou, ttXsiovo;. 7cÀe''(TT0u, Trac,

o/tyov, oùôàv itoieTcrGai : faire f/rand cas, plus de cas,


très grand cas, peu de cas, aucun cas d'une chose.

Si je crois voir qu'il se prélend vertueux sans Têtre, je lui

reprocherai de faire très peu de cas de ce qu'il y a de plus


important, d'estimer plus ce qui vaut moins, êâv [xoi fir, 60/./,
•/.sy.tf.aOa'. àp£Tr,v, ^âvai Se, civst&toi OTt xà TzXeiazov aEia uepl è/.a-

-/{(jTO-j îtotetTai, Ta 6"î


-f a-jAOTspa ttôoI Tr/eiovoç, (Plat., Apologie.
29 E).

196. — neî0ea6ai : croire, au sens d'être pinsuad^' par les

raisons de quelqu'un.

Toi, crois-tu que cette tradition soit fondée? n\> xoûto to [j.jOo-

/.oyrjixa «siôet àV/i6k? slvat ;


(Plat., Phèdre, 229 C.)

197. — IltcTTeuetv : ajouter foi, et, par suite, avoir con-


fiance. Ce verbe signifie la conviction. Le contraire esl
àicLCTTeTv. Htcrctç : foi (au sens abstrait), preuve (au
sens concrot.j

Tel est le récit que Ion ma fait et de la vérité duquel je sws


convaincu, zolZ-' k'aTiv... a èyw àxr,y.oà)i; ntoxeOw à),r,6f, eîvat.

(Plat., Gorgias, 524 A.) — Seules, \es preuves font partie inté-
irrante de la rhétorique; le reste n'est qu'accessoire; les autt'ur-
de traités ne disent rien des enthymèmes, qui sont le corps d

la preuve, at... îttaxetç £vt£-/vôv èg-ti {jlovov, ta S' a>.>.a TipodOr.y.a'.

û't 6'î TiEpl (Jièv èv6'j[JLT,u.àTa)v ovoév Xéyo'jc'.v, ÔTrsp iaiX o-ùifia rr,;

«taxetoç. Arist., Rhétorique, 1351 a 13.)


.

DKFENDRK. PROTKGKR.

XL. DEDAIN, MEPRIS.

l'.>S. — 'TiTEpopav {-bizepo^ict) : ri'i/tirdcr de haiil, tmir


pour liidi(/iit\ Distinct de irEpiopav. [Voy § 550.]

Quant à lui, il tefjai'dail de haut tout ce qui n'est qu"lui-


niaii), pour Iniiir com|ite seulement des conseils donnés par
les dieux, a-jTo; lï itivra Tàv6pw-;va ûnspstôpa 7:00; tT,v

TTXox T'.)v hiwt T-^alilo-jAtav. (Xén., Mémorables, I, 3, 4.)

r.i'i. — 'OXtyojpeîv : dédaigiipr ce ([ui, ci réalité, ne \aut


lien. 'OXiyojpta : dédain
20(1. — Karacppovstv : nii'prispr rc (|iii,i^> noire s^ntiniput,
ni' \(tnt rien. KaxacppôvTjcnç : )uépris.

Cf qui, à notre sentiment, ne vaut rien, ou le méprise: ce


qui, en réalité, ne vaut rien, on le dédaiffne, oo-x ... o'.'ovTa-.

lyr/jvAiZ y.l:OL, to-jTO)v xaxa'^povoîjatv, Tôiv oï u.r/jVi'fiZ àçifov

ô'AtYojpO'JTiv. l'Arist-, H/ié/ori(///e, 1:578, b 15.)

Xi.I. DÉFENDRE, PROTEGER.

2U1. — 'AXé^^eiv : défendre ; àXi^za^oLi : se défendre par


st'S |n'0|)r('s forces ou ses propres armes.

202. — 'AprjY^tv : secourir dans un r(nnhal.


Qu'y a-t-il de plus juste que de se défendre, ou de plus beau
que de secouriv ses amis ? -i o-jv ka-vt r, to-j àXé^aaSat
O'./a'.ÔTspov r, to-3 -oï; siao:; àpYjYgtv y.x/./iov : (Xén., C>/)opédie,
I. .-..
l;i)

211:!.
— 'A(jLÙvetv : écarter (nu dauber 1, repousser ides
fiiiit'iuisi, d'oii défendre ; à[i(>ve(yQci.i : repousser loin
de soi, se défendre. 'E-Trap-ûveiv : porter secours.
Les Hellènes honneur, quand il fallut
ne se firent pas
repousser veux dire que, d'abord, de ces trois
les Perses, ... je
cités, une seule défendit lllellas; les deux autres étaient à ce

point dégénérées, que l'une allait jusqu'à empêcher Lacédémone


de lui porter secours ..., que l'autre. ... à qui ou faisait appel
iS TRAITÉ ÉLÉMENTÂlMK DKS SYNONYMES OREGS.

pour repousser les barbares, ne voulut rien enleiKJre et n'y aida


poi.nt, atT/pàiç... YjjJ.ûvavxo aùtov; ... -.oot Àévo) tô upiôTov
p/îv £-/.£tvii)v TÔiv îioAâwv Tptcôv ovo-ôiv [j.{av C/Tzèp TV-,; 'E),),âûo;
àjJLuvat, tÙ) 6è 8-jo -/.axôiç oO'tw; slvai ôiSyOapfjLÎva, o)<tt£ r, {aÈv

y.a- Aa-/.soat[i.ova oiexcoÀusv èîîajAÛVêtv ajty;..,r, oà... 7:apaxa)>o-j-

aÉvTj àuLÛvgtv Tov j'iipoapov oô'O'C-v/o-^tsv o-jt' r^jAuve. (Plat.,

/.o?s, 092 D.)

204. — SxeTràÇetv : protérjer, au sous do couvrir, nhril<'r.

Sxéinr] : couverture.
Cest une belle invention que la cuirasse, qui couvre les

parties du corps, qui ont besoin iXêlre protégées^ en laissant


les mains libres, 7.a)6v ye... to e*jpr,u,a to -y. {jlèv o:6{jieva ciftéït'jf)ç

TO-j àv6ptÔ7:o-j «ix.£3râî^etv tov 6(ôpa/.a, txÏ; os "/spo-l [xr, xtorJeiv


-/pr.rrOa'.. ',Xén., Mémorables, 111, 10, 9.)

20.J. — 'ApxeTv : préserver. ^Voy. § 82G.J

Le héros Idoménée le frappa de sa javeline en pleine


poitrine et rompit la tunique d'airain qui l'enveloppait et

Vavait jusque-là préservé de la mort, (7-f,0.ç ixÉrrov o'j-ixaz So-^pt

j
f,po); 'Ioo[A£V£-jç, pr.^îv £$' ot àp-^l /iTÔiva |
-/à/y.£ov, oc ol TipoTOev

à7:b-/poô: YÎpw,et oÀsOpov. [Iliade, XIII, 438.)

XIJI. DÉLIBÉRER, VOULOIR.

206. — BouXeûedSai : délibérer avant d'agir. BouXrj :

délibération.
Nous délibérons sur ce qui dépend de nous et peut être
fait, povjXeuojJisOa... ttcoI rwv £3'r,|i.iv xa't TipaxTcôv. (Arist.,

Éthique, 1112 a 30. — Délibération : examen de ce qu'il

importe de faire dans l'avenir, PouXti' axé'I/t; ttôsI twv (jls/àôv-

TO)v, 7io5; G"j(i.sÉp£t. ([Plat.], Définitions, 4U A.)

207. — 'ETTtpouXeijeiv : préméditer : par suite aspirer


à [aspirer à la tyrannie : Tjçavv^o-. èTripouXeûeiv,
Piat., Gorrjias, 473 C) ot former un complot^ tendre
un piège. 'ETCtpouXrj, èiripouXeuCTtç : préméditation
(meurfros avec préméditation, oôvo'j;... o-." èiripou-
XeÛCTEtoç ^fzyoyivrj'jc. 'Plat.. f.o?,«f, 872 1).)

i
DELIBERER, VOULOIR. 40

20S. — npoj3ouXerjetv : délibérer au préalaùle^ aviser à.


IIpopouXT) : délihéralion préalable. Ce verbe se dit
en des délilx'rations pr('alal)les
particulier du
l>)nseil Cinq-Cents sur les propositions ([ui
des
doivent être présentées à l'Assemblée du peuple;
Ici décision jn'ise est le irfopouXeuiJLa.

Tenduil-on un piège à un cniicini, ou passait pour intcl-


li^'riit; éveiilail-OM uii piè|,^e, on était regardé comme plus
haliiie encore. Acisail-on a n'avoir pas besoin de ces expé-
dients, on vous accusait de rompre le dessein de votre parti et
(If vous laisser intimider par vos ennemis, èrî^pouXeûcaç...

OTTO); ixr.ôkv a-JTc5v ôcr,a-îi, Tr,; tî étaipia; c'.a) ..Tr,: /.al to^: ivav-
Tt'o-j; èz7:î7î).r,vji.évo:. Tluicyd., 111. 8-2,5.;

20y. — npoatpeîdOat : j/référpr, après délibéra lion, une


chose possible à uu<' autre IIpoaipeaK; : préférence^
choir (rt''poud à cf (pic les plii[(iS!»j)h<'S appellent
libre arbilri' .

Cr que i(»ii a jugé meilleur par suite de la délibération,


t '^1 ce (jue l'un préfère... La préférence peut donc être définie
le désir qui résulte dune délibération et porte sur un objet
d'-pcndanl de nous, tô... $/. -rr,; [tio-jAr,; 7rp07.pi6kv îcpoatpêxôv
â'TT'.v... r, TîpoatpeTt^ 7.V î'-r, Jio-j) S'JT'.v.r, ô'oEç'.: t^ov às'yjtxrv. 'Arist..
f:i/n>/iir. lll.'îa 4.;

210. — BoûXeaGat (plus pMK'ral ([ue TTpo-y.'.pcïaOa'.) : uouloir


a\<'c nu sans raison. BoûXrjcrtç sig-nilie un vouloir
UKiiiis l'idliMlii (|ue TTpoai'ccT'.ç.

X.uprép'ience n a pas pour objet quelque chose dimpossilde...,


mais la volonté peut avoir un objet impossible, par exemple
l'inuTiortalité. La volonté peut aussi porter sur des contingences
qui ne dépendent nullement de nous, par exemple, la victoire
d'un acteur ou d'un athlète... La volonté a plutôt pour objet le

but: la préférence, moyens; par exenq)li.', nous voulons nous


les
bien jiorler: nous p/r'/f'ro/i.v les moyens de nous bien porter,
«pDaipeat;... o-j/. ïdTiv Tciiv ào*../và-a)v.., fSoOXriOiç ô' èttIv tôjv
àSuvdtTwv, oiov à6avaT'!a;. Ka; r, u.'ev Po'jXr,ntç èTTtv -/.ai -îol tx

Sv:«OSVME-î GRE«.5. 4
1.

50 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

(j.r,6a[j.wç oC a^TO-j TrpayÔévTa av. o:ov v-TtoxpiTriV Tiva v.xàv v-

a6Ar,-r,v.., r, [jlev poOXviotç to-j t£AO"J; ia-'i [j.aA>.ov, r, cï îîpoatps-


otç Tcôv Trpbç To TSAoc, oiov CyiaîvEiv pouXôjJieôa, îtpoatpoOiJ.eOa
oà 8:' wv OYiavoCii-sv. (Arist., Ethique, 1111 b 20.)
Remarquer les locutions si os {ioOXet c/, si lu veux, par : :

suite, et même. — "Oç, ôaxi; poOXet celui que tu veux. — :

BoyXôjjtevoç : volontairement, qu'il ne faut pas confondre avec


6 pouXôiAEvoç : (tout homme) qui veut (6 xu^wv a un sens tout
différent : le premier venu). Où poO>.o|Jia6 : je ne puis me
résoudre à. [Voy. § 212.]

211. — 'Excî)v : qui agit de son plein gré. 'Exoûatoç :

volontaire. Les contraires sont axwv : gui agit conlrr


son gré, àxouCTioç : involontaire.
Puisque lacté involontaire est celui que l'on accomplit par
contrainte ou par ignorance, l'acte volontaire pourrait être
défini celui qui a son principe dans Tagent et un agent qui sait
jusque dans le détail en quoi consiste l'action, ovtoç... àxoucîou
TO'J fJia y.al 6'.' avvotav, to ÉKOÛotov ôoEstîv av eivat o-j r, àpyj^ iv

a-ÙTÔ) doô-'. Ta y.aO' ïy.y.Tzoï. sv oT; r, TrpaSiç. (Arist., Ét/iique, 111

a 22.)

212. — 'EOéXetv : consentir. Oûx èGéXetv : .se refuser n


[Voy. § 560 J

Clytemnestre co)isentit à se laisser emmener par Égisllf


dans su maison, tt,v e^éXojv èO£Xo\jaav àvrp.'aycv ovôe Soixovcs.
(Ochjssée, 111. 272.)

213. — 'Ev vu e^^etv : avoir l'intention de.


A ces paroles de Glaucon J'avais V intention de faire quelque -

objections, -aCT' eIttôvto; to-j PÀa-j-z-tovo:, èvà)... èv vûJ et/ôv t:

/iveiv Tîpb; TavTa. (Plat., Répjufjlique, 362 D.)

214. — 'Eitivoetv : former un projet (èirtvoia). Ce verbe ;i

fréquemment nn sens ])éjoratif : former un^projrl


blâmable.
Telles sont les responsabilités que tu encourras, nous te la'
firmons, si tu mets à exécution ce mauvais dessein, -zx-j-oliz 6r,

ça[j.£v -/.a: <7£... Tat; aÎTÎaiç èv£?£(T8ai, e'iTrep 7rotr,(7£t; à èJïtvoetç.


(Plat., Criton, 52 A.)
DEMANDER. ol

ji;. — 'Byx^^ps^*^ '^ è7ci)^etpeTv : se incUreà^ avoir lepro-


jct dt'^ vouloir.

Je l'o^</^^s encore venir te trouver sans plus tarder; mais je


vis que la nuit était déjà trop avancée, xal ïzi \iï-/ bn^^ipriact.
sùÔ'jç Tiapà as levai, Ïtzv.-cl (jioi Àîav Tcdppw ê'ôoHc tûv vjXTàiv slva;.
(Plat., Prolafjoras, 310 G.) — Dis-moi.... te voilà tout au projet
daller trouver Protagoras, de prendre des leçons contre
lui

salaire; mais [homme auprès de qui tu veux aller, quel est-il?


v.Tzi [jLOi... Trapà riptotayôpav vCv l:ît/etp£Îç Uvai àpvvptov tcA'ov
âxsi'vo) {juTÔbv 'jTikp asauTO-j, w; uapà Ttva à^iEojjLSvo;. (Plat., Pro-
tafjoras^ 311 B.)

XI.III. DEMANDER.

liiii. — AeîcrBai : demander comme une chose à laquelle


on a droit, que celui ([ue Ton sollicite doittaïve. [Voy.
5^ 2:J9.]

Je demande, ]ià sollicite si je me défends devant


de vous ceci :

vous par les mêmes discours que Thabitude de tenir sur la


j'ai

place devant les tables des changeurs.... ne vous en étonnez


pas et n'en murmurez pas, touto -j^ioiv ôéoiiia', xal Trapisaa;- èàv

O'.à Tù)v a"jTwv ).6y(j)v àxo-jr^i p-o-j à7roÀoYov[i.Évo-j, St' wvTrsp £Ïw6a
/iys'.v y.a'i sv àyopx £7ri tcov TpaTte^fov... [x/.tî ôaup-à^eiv [xr,T£ Oop-j-
oîVv TovTO-j É'vs/.a. (Plat., Apologie, 17 C.)

217. — XpfjÇetv : demander comme une chose dont on a


besoin. [Vuy. § 258.]

Ensuite arrivent trois vieillards dt; la place, qui demandent


à être introduits dans notre conseil, [xs-rà toù-o... àiixvoCv-at xàiv
èx to'j -/wpco'j Tpîtç avSpsç tùv Yspairéptov Trpô; tô xotvbv -îo r,(jiéT£-

pov xPti^^^'^^Ç £)-0£?v. 'Xén., Anahase, V, 7, 17.)

_>I8. — AÎTEiv : demander comme une chose que Von


dr.sir<'. Ai-ctXaQoLi demander pour soi. AtirrjCTtç
:

drniuuide.

Prier, ce serait demander aux dieux? — Parfaitement... — A


ce compte, la moralité consisterait à savoir demander et donner
aux llieUX, ryly.ry^w . . . ÈtTI... xô... Z'jyznhx'. atXetV TO'j; OcO-jÇ ;

52 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Kal {iâ>.a... — 'Er^iT-r^^ir, apa aitXYjoetoç /.ai oôo-ew; 6îoÏ: ôryiOTr,;

"xv i(r, £•/. toCto-^ to-j '/.6';rrj.(Plat., Euthyphron, 14 C.)

219. — IlapaiTeTcTÔat : cherchera obtenir, solliciter.

Vous. rappelez-vous ce quejai sollicité de vous en commençant :

ne murmurez pas, si je vous parle de la faron qui niest hal»i-


tuelle, C/{X£ï;.., oTTcp xar' àpyo.: vti.a: îrapy,TY)aâii.'/jv, [jL£[ivr,(r6£ \lo'.

ji,r) 6op*Joeïv, èàv èv to) £'.oj6oti t^otio) to'j; Xoyo'J? 7:oiO'j[jLai. (Plat.,
Apolofjie. 27 B.)

220. — IIpociatTetv : nipudier.


11 vit de ce qu'il ramasse, de ce qu'il mendie, de ce qu'il
emprunte, àçp' tôv àYcipst xal îîpooatteÊ'y.al cavci^îtai, àTi'o tojtwv
o:àv£L. (Démosth.. VIII. 26.)

221. — 'AicatTetv : demander comme une chose due,


réclamer.
Quant à vous, réclame vos armes il prétend qu'elles
le roi ;

sont à lui, puisqu'elles étaient à Cyrus, son esclave, 0[iâ; oï


PaG-iXrj; Ta OTTÀa ànxix&ï- a-jTOu yàp îtvat ©rjcrtv, £7rEt7:£p Kôpou
^(rav To-j ÈxEivou SojÀo-j. (Xén., ^/i«A«.sp, II, 5. .38.)

222. — IIpàTTetv et TcpàxTecrGat : faire payer, réclamer le

paiement d'une dette,

La justice réclame à. grands cris son dii, TovçsiÀopiEvov I


«pào-
aoMfsx Aî'xr, [xéy' à-JT£v. (Eschyle, Chéophores, 310.)

223. — AiTtapeiv : demander avec insistance. AtirapTjç


signifie, en effet, tenace, persévérant.

Je t'indiquerai des hommes beaucoup plus habiles que moi


pour tout ce que tu me demandes instamment de t'enseigner,
àyco... (701 &£Î;a)... oo-a vCv Xt^txperç Tiap' èjxoO jiavOcivEtv 7io).ù

aX>!ou: èfJLoC oEivoTÉpo-^; tteo! raCta. (Xén., Économique, II, 16.)

224. — 'AvTtTToteÎCTÔat -.revendiquer contre quelqu'un.

Le roi estime qu'il est vainqueur, puisqu'il a tué Cyrus. Qui


est-ce qui revendique encore l'empire contre lui? pao-tXe'J; vtxàv
r^vv.-ix'., irzz'. KGpov àTiéxTEivc •
tî; yàp olC-û» h', ty,? àpy.'^; ivxt-
«otecxat : Xén., ^«ff'>iflr.sr, II, 1, 11.)
DÉRAISON. FOLTH. o3

XI.IV. DERAISON, FOLIE.

22:;, — 'AcppocTuvrj, à<ppa>v se disnil de crhii ^y«/ n'esl pa><

dans so)i hon sms, rpii n'psi pan sain (Vp^prit. [Voy.

226. — Mavta : p.rallntinn, f'oli''. MaîveaGai : être exalté,


Pire fou.

Nr rrois-tu pas que la cité compte peu de g^ens sensés, que la

plupart sont iXc?, insensés., de ceux que tu appelles /bî/5.'*o-jx orsc


-rôiv âv TY) 7îd>.ci ôXt'YOu; (xsv slvat to-j; çpoviaoy?, tî^pDvaç 8= 5r,

Toù; TToXi.oy;, oO; or, t-j {Aacvoti.évo\>ç y.a/.sï: : (Plat., Second Alci-
hifule, 139 D.,

227. — Ilapàvoia, -ïrapavoeîv, irapàvouç se disent de celui


([ui a VespritJ'au.x., qui pense de travers.
Quand ils voient, entendent, pensent, faute de pouvoir sur
1»' rhanip rapporter chaque ol>jet à son empreinte, ils sont lents
et, rapportant à un objet ce qui convient à un autre, ils voient,
futt'ndent, pensent souvent de travers, oTav... Tt opwT-.v r, xz-ol-
wT'.v r, £7rivoâJ'7cv, i'y.aTta àTtovsij.S'.v IxaTTOtç oC ovvaixEvoi J3pa2c?;
Tz î!'7'. xxl à>,),otpiovO[ioûvT£ç TTapopàiiT: TE y.al 7:apa/.o-jO jT'. xac
tïapavoouacTT/EtT-a. Plat.. T/iééff-te, 1V)5A.

228. — napa(ppoaôvTj, icapàcppwv si^uilicut labrrration.


L'ignorance, quand l'àme se porte vers la v«''rité et que l'en-
tendement dévie, n'est rien d'autre (\v\(iV aberration, -rb... àyvocïv
ÈTTiv é7i' à>,r,9£tav ôppLtoaévr,:; 'j/'j-Zf,;, Tcapaqjopo-j auvéo-stoç yi^vo-
aÉvr,;, ovôkv à'/Ao r),r,v «xpaçppoaOvvj. 'Plat., Sophiste^ 228 D."

229. — Ilapa-iraîeiv : perdre Ip sens.'ilï. iKtti'o Iticulioii

r.'miilirrt' perdre la têtr.]

Quand je pense ainsi sur vous et sur moi, il est évidtînt que je
suis fou, f|ue je perds la tête, 6f,),<5v v£ ôr, rt-i o-jtoj S'.avooûasvo:
/al TTEp't è|xauTO'j y.al TTspl 0[xô)v ixaivoua-. y.al «xpanaiw. Plat..
Itant/iie/, 17 i K.

2:!(». — 'Ep,Pp6vTir)T0<; : ipil a reçu nnnjtie un etnip de


foudre, N(nis disons t'.iiililiri'ciiH'iil : il ;i l'ccii nii

«•'•ii|. de in.iili'.iii. il ;i |f f iiiil>i'i' jV'l»'.


.

r.i THAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

ils ont une part de déraison


Ainsi, ceux qui lont grande, ;

nous appelons des fous: ceux qui l'ont un peu nioindre, nous
les
disons que ce sont des simples et des cerveaux félés^ outw;... Tr,v
àspcic-jVT,v St£t/.T,9dT£; e'.aî, xai to'jç (xàv ttaeicttov aù-rf,; [xépoç s^ov-
Ta; [iaivo[jL£vo-j: y.aAoCfjLev, toù; 6' ôÀtyov ë),aTTOv yj>,i6(ouç xal
èjxjipov-crj'covjç. (Plat., Seco;<(/ Alcibiade. 140 G.)

231. — IlapaXTjpeTv : délirer. IlapâXTjpoç : délire.

Ce que vous dites est extraordinaire..., vous délirez et n"en


avez cure, 6a-j[xà<7'.â -i'cÀsye-s... w; o-jSàv -jfxtv ^ilzi toC îcxpaXy,-
petv. Tlat., Euf/ij/dème, 28S 13.)

232. — OloTpoç fureur, semblable à celle que produit la


:

piqûre d'un taon. Otarpàv être furieux ; otcrcpwSTjç : :

furieux.
Ce qui maintenant le pousï^t: au pillage des temples, ce n'est

pas un mal humain ou divin, mais une fureur, qu'ont mise en


toi des crimes anciens et dont des hommes ne sauraient te débar-

rasser, démon funeste que Ton porte avec soi, olv. àvôpojTrivôv gz
y.ay.bv oùôk Ôîïov x'.vôt to vCv iizi tt,v tepoo-uAtav Tiporpéurv livat,

otaxpoç ôi ni t:? âixpyoïxevoç èx Tra/attov xal àxaOâpTwv Tot;


àvÔpwTiO'.; àoi/.r.aiTtov, TTîp'.f ôpou-îvo: à),'.Tr,p'.cô6r,;. (Plat., Loir,
854 B.)

2.33. — MapyÔTTjç, jiàpyoç s'appliquent aux appétits déré-


glés., aux c?f'5irs insatiables.

Ceux qui ont créé le genre humain savaient hien quelle intem-
pérance serait en nous touchant le boire et le manger et que,
par appétit déréglé, nous prendrions beaucoup plus que la mesure
et le nécessaire, Tr,v ào-oixévrjv èv r;(xtv tiotwv xai èôscToiv àxo).a<n'av

r^osTav ot E-jVTi6svT£ç y,txôJv tô févo?, xal ots to-j (xerpiou xvi


àvaYxaîo-j oià jJLxpYÔXTjxa tîoXaw -/pr,«70t|j.e6a ttXéovi. (Plat., Timce,
72 E.y

23 i. — Aûxra : rage au propre et au iiguréi. Aurrav :

cire enragé; XuxrwSrjç : enragé.

Je suis, certes, bien heureux d'avoir échappé à l'amour,


comme à un maître p/^^'a^/t? et sauvage, à<T|X£vaÎTaTa {jlévtoi avrô
àTrÉs-jvov, (ioTTiEp Xuxxâivti Ttva xal à'vp'.ov &£<T7rÔTr,v àTTOçvYUjv

(Plat., liépuljlique, 329 C.)


.

DESIK.

XLV. DERNIER.

23.J. — TeXeuTaloç : deni'w, d'une série.

Moi. je /V'/v>2errt/ la marcho avec la cavalerie. a-!/TÔ;... iz^vlo-

v.y.: TâXî'JTatoq roô: '.'titto'-: ï/or/. (Xén., Anabase, Vil, 3, 39.)

230. — "Ea-^aroq : pxtrrme, qui est le plus éloigné, ou qui


attriiit au plus haut degré.
Est circulaire toute ligne dont les points extrêmes sont à égale
(lislance (lu centre. crTpoYyjAov... è<7Tt toùto, o-j av xà ei^ata
T.rnx/f^ à:iô toC ai-ro-j iVov à.rd-/r,. (Plat., Parménicle, 137 E.)

2:n. — "TcTTaroç : drrnier lapivs ItMjurl il n'y en a plus


irautrcs).
devaient mourir, ils faisaient venir dans leur pri-
Pui.squ'ils
son. une sœur, qui une mère, qui une femme, pour ne pas
i|in

mourir sans cndjra.sser leurs parents une dernière fois, ÈTictor,.--


è'oît a-JTO'j; à7ro6vr,rrx£'.v, [j.cTaTîéjj.TiovTai sî; to ôîTiJMzr^Çi'.Qv o \lvj

xfjù.Yrc^i <> S'î (j.r,-:£pa, os Y'jvaï/.a,... ?va Ta {ioxaTa àTTraTiasvoi


TO'j; a-JT(ôv O'JTO) tôv [:Jtov TcÀ£UTr,<7ciav. (Lysias. XIII, 39.)

XI. VI. DESIR.

Î3K. — 'OpéyEcrBat : proj-i'cinriit .sv lendrc loul rnlirrvers


un hul, fdiri' r/forl pour g altrindre, a\«'C cette idée
.nccssoirc (|u"il est possil)le d'y parvenir. Le mot
l'ranciis le plus pi'orhc es! aspirer. "OpeÇiç : aspi-
rai imi

V]\\[\v les actions <|iii' riionum- accMinpIil (l<son prùi)re mou-


vement et dont il est la cause, les unes sont dues à lliabitude,
les autres à Vdspiralion, et tantôt cette aspiration est raisonnée,
lanlùt elle ne Test pas; la volonté est une aspiration raisonnée
Vers un hien... ; les asjnrations non raisonnées sont rinclination
et le «it'sir, oTa... ci' a-jtoù; xal J»; a-jToi aÏTioi, xà [x'îv 6i' eôoç, ta
fjï fj-.' âpsÇiv, -% {x"îv ôià /.OY'.<TTi/.T,v ôpîÇtv. Ta ôï ot' a).ovov • ectt'.v

T, {X£v [ioj>r,<7i; âvaOoC ôpsÇtç..., à'AOvoi

O-jn-a.f.Vrist., H/trtorit/ur, 13H8 I) 37.)


oG TRAITÉ ÉLÉMKNTAIRK DES SYNONYMES GRECS.

239. — EcpieCTOai fxjirinio la m»Mno i(l(''0 qiio osÉYs^Oat, mais


avec moins de force : Icndrp à. "Ecpeatç : londancc
Tout art, toute science, de inèmc toute action, tout choix r.ii-
sonné tend, senible-t-il, à quelque bien. Aussi la formule est-
elle bonne, que le bien est ce à quoi tendent tous les êtres, Triera
tÉ^/vt, y.al TiaG-a (i.É9o6o?, 6\f.oito: oï Tipâltç 't xal Trpoatpîo-t; àya6o-j
Tivo: l'fîeoOat Soxeï *
oib y.a).c5ç àTTsçr.vavTO Tx-'a^ôv •
ou Tii-'T*

è'fUTat. .\r'\^l.. Éthique, 1091 a 1.)

240. — 'EirtGujxeTv : désirer, avoir envie de. 'ETrtOujjita :

désir, envie, appétit.

Le libre choix n'a rien de commun avec ce qui n"est pas rai-
sonnable, mais le désw et Tinclinalion peuvent avoir ce carac-
tère; l'intempérant agit selon son désir, non selon son libre
choix: le tempérant, à Tinverse, selon son libre choix, non selon
son désir, oO... xoivôv r, TrpoatpETi; xal tôv àXôywv, £n&Ou{j.îa ôî
y.al 6-^(xôc. Kal o àxpa-TT,; è:ïtOu{Jiâ>v [asv Tcpâ-tsi, Trpoaipovjj.cvo;
ô' O'j •
ô èvxpaTT.çô' àvâTia/.'.v TrpoaipoûaEvo: ;;iv. èj:t6v>jAÛiv o ryS.

(Arist., Ètliique. 11 il b 12.

241. — 'IjieipEtv, l'|jLepoç sont poétiques et si<:nifient le

vif désir d'une chose qui plaU, qui charme . 'Ipieposiç :

désirable, aimable, charmant.

Tel est le conseil quon donnait à Mardonius, mais il ne se

laissait pas convaincre, un désir extraordinaire de prendre une


seconde fois Athènes avait comme fdtré en lui, ot \ù.v xaûta a-yii-

,3o-jÀ£*jov, ôk o->/. ÏTzz'M-o, mi ot ôîtvô; ti; èvio-TaxTO ïjxepoç


Ta,- 'A^va: osûtEpa É/£rv. (Hérod., IX, 3.)

2i2. — rXî)^e<T9at : être fortement attaché à sens primitif '


:

être collé à, adhérer).

Je crois que tout ce que je gagnerais à boire un peu plus


tard, ce serait me rendre ridicule à moi-même par un atlaclie-
^nent excessif à la vie, oCoàv... olixat xspcaveïv ô/i'yov -jttôpov
7ïtù)v à>.Ao ve r, yéÀwTa o^Ar.Tciv -ap' £[j.a*j-w, y^'^X'^!^^^^^
'''^'"'

!:f,v. (Plat., Phédon, ni A.

243. — IloOetv : désirer une chosp dont on est séparé, privé;


j

DEVKNin. KTRE. •T

r(>'/i>'tliT. nôOoç : if'i/it'l ; 7ro6ecv6<; : digne ch' rprjrel.

La plupart, dans nos réunions, gémissent, rer/retlant le>


plaisirs ihi leur jeunesse, o\... tzIiXt-o: t.ulôjv ô>.o3-jpovTa: ^-jv.ov-

-re; -rà; £V zr, ^tôrr-: r,oovx; ^oOo\iv':£?. ^Plat., Rppuhliqup,


:iJi« A.

Xl.Vil. DEVENIR. ETRE.

2'i\.
— Tiy^zaQoii : nailre, devenir. Févediç : naissancp.
Févoç : i'sjiri-i\ genre, famille.
2t.*î. — Eîvat : être, r.cister.

Il étal/ un temps où les dieux exishiieul, mais où il w'exislait


pas encore d'espèces mortelles. Quand fut venu le temps, où
elles devaient naître à leur tour,... iriv ttotî ypovo;, otî Osoi (làv

Tj^xv, Ovr,-:à ok vévr, oO/. r^'^. 'ETTîior, ôè y.al to-jtoi; */?ovo; ^>.6cv

slfjLapjiivo; YS*'^*'-***Ç-- (P'at-. Prolagoraa, 320 C.)


Remaiihik. — Au Irançais c/re (ce livrée*/ sur la tablf : la

maison e.sl sur la ruute: cette ville esten Grèce, etc.) correspon-
pondent des verbes d'un sens plus précis, par exemple Tcôîo-Oai
(»u -AîïTbx:, rjl/.fjoo[i.t'.'7bx'., ol/.i'.Gba.:, etc. La phrase même justifl-

Tt-mploi lU' CfS verbes et pn-cise la nuance. ÎVov. .')07, IV\


.$

2»ti. — Hecpuxévat : rtre devenu par suite (11111 dé\«'loppo-


Mioiit natnn'l, rire nnliirellement. [Voy. § 676 . ^ùaiq :

ii'itnrr.E\}(fxjr\q: (jnitt des dispositions nalurellps pour.


'AcpuTjç : (pii n'(t pas de dispositions naturelles pour.
Ne te semble-l il pas que la partie divine de notre être est
niilurellement faite pour commander et être maîtresse : la partie

mortelle, pour obéir et être esclave? où Soy.îï ctoi to {xèv ôeîov o?ov
ap'/eiv T£ xal r,Y£pLovej£'.v îtî^'jxévxt. tô ok Ovt.t'ov apySTOa; tî y.a :

&ow.£-j£iv: (Plat., Phéilnii, si A.

2'»". — Tuy^àveiv : rirr par linstird. si' Irnuri'r, édioir.

Tôx^l • li'tsard. [Voy. j; 462.

La prxtanie était alors écliue à la tribu .Vntiocbis, e-cj/ev


T,(io)v f, 9'j/.r, *AvTio-/lî TrpyTavîvo-j-Ta. (Plat., Apolof/ie, 32 B.)
nF,.M\R«jrF.. —
11 ne faut pas confondre tuyX*''-^^i "^P"
si^'nifie If hasard, Vévenltialilé^ avtc y.tv^-jvîOetv, <pii siiinilii
l:i prot>n/)ilifi''.
:\X TRAITE ELEMKNTAIRli DES SYXONYMKS GRECS.

11 est bien probable que tu dis M;ti, xtvÇuvsOetç à).r,6f,...

/iys'.v. fPlat., Bainjurl, 205 D.)

248. — 'Tiràp)^£iv : être à la disposilion de, êlre assuré à.

[Voy. §077.]

11 faut qu'un salaire soit assuré h qui voudra bien exercer le


pouvoir : ou une amende, à qui ne l'exercera pas, \nabov ocïv Owip-
^etv Toï; (jLÉÀ/o'JTiv èOcXridSiv ap/£'.v..., r, ^r,!J,cav, èxv [l.r^ apyr,.

(Plat., République, 347 A.)

XLVIII. DEVJN, ORACLE.

249. — Xpr^crat : rendre un oracle. XpacrOat : se faire rendre


un oracle, consuller un oracle.
Quand Alcméon, fils d'Ampliiaraus, errait après le meurtre
de sa mère, Apollon, dit-on, rendit un oracle lui enjoignant
d'habiter ce pays. XéycTa;. . 'A),y.txswvi tw, 'Aixç-iâpsu), ôts St,

à/.aaOai aCtôv (JLSTà tov çôvov tr,; [Ar|Tpô?, tov 'Atioàào) xa'jXYjv tt,v

vr,v xP^cat olxsTv. (Thucyd., 11, 102, 5.) — Cylon consulta l'ora-
cle de Delphes, et le dieu lui répondit de s'emparer de l'acropole
d'Athènes, pendant la plus grande fête de Zeus. xpu>jji.£va> 6à to»
K-jÀtovt £v Aî).ro?; àvîiÀsv ô ôsb; èv t/; to-j Atô; x'^ (j-sytorr, éopT?;

y.aTaÀaêsïv ttiV 'A6r,va!0)v ày.pÔTioAiv. (Thucyd., 1, lv6, 4.)

2';o. — MavTe6£(T6ai : faire acte de devin inspiré (piâvTiç'i,


prédire et aussi consuller un devin, un oracle; jxav-
Teta : pr^'rfjc/io» (abstrait i; [j-avretov : prédiction
(Concret.)
Voilà ce qu'avanl de quiller ce Irilumai, Jl- vous prédis, à
vous qui m'avez condamné, xaCta [x'sv ojv Ofxsv toï; xata^I/riÇKTa-

jxévot? jj.avxeuc(xui.evoç à7:aA)>a-:T0[i.ai. (Plat., Apologie, 39 D.) —


Vos ancêtres, puis le reste des Amphictyons consultèrent le dieu
sur le chàtimenl qu'il fallait appliquer à ces hommes, o: i\).i-i-

poi xpôvovoi, srôiTa y.al ot a>.Àoi 'A{j,;;ty.TÛovx;, jj.avx£txv èfxav-


TgOcavTO Tcapà tw Oew, tivi 7 pr, ttixtopia to'j; àvOpcÔTio'j; to-jto'j;
!j.ETc/.OErv. (Eschine, IJI, 107.)

2j1.
— 'Avatpetv : réjtondre (en j»arlant dun oracle.)
Chéréphon osa demander à la Pythie s'il y avait un homme
plus sage que moi. Elle répondit qu'on ne saurait trouver per-
DEVOIR, FALLOIR. r.O

SOnii»"tjili tVitpIlls .sn-jr»', èTÔÀar.TS toCto [jx/-ii'7xn'jy.:... r^r,t-rj yàp


6r,, £1 Ti; ifioC EÎ'r, TOStÔTîpo:. 'AvîiXsv oJv r, Il-^Oia u.-/;or/a to^ùj-
-TEpov etvat. (Plat., /^/JoZo/y/e, 21 A.;

2:;2. — XpT](Tfi.ù>5eTv, ^pTjafxwSia, xptQ(T{J.<î>S6ç s'appliquent


aux prédiclions chantéps, aux oracles rendus en vers,
])ar oxtonsion, aux prédictions faites d'un ton inspiri'.

2:i;j, — 0eô[JLavTtç : devin inspiré parun dieu.

Va inaiiilennnt, je désire vous faire une pvcdiction, à vous


qui m'avez condauiné. J'en suis au point où il arrive surtout que
les hommes prédisent, au moment de mourir, to os or, (xs-rà toCto
ÈTTiO-jaw 'juïv )^prj«jtJiaj5rjaac. oj y.aTa'!;r,:p'.(7âu.£vo: fio-j
*
/.al vip
eljjii r.ôr, ivtaCOa, èv m ai/'-TTa i'vOcfJTroi /pr,G|j.a)$ovatv, citav
|x£>).to<Ttv à7:oOav£î'7Ôa'.. (Plat., J/xj^^/V, 39 B. —J'eus vite fait de
n'('(^nnailre (jut* les poètes ne font pas ce qu'ils font par science,
mais par un don de nature et par inspiration, comme \iis devins
en proie au dieu et ceux qui font des prédictions, à'yvwv ouv -/.ai

-cpi Ttôv 7ro'.r,Ttov èv ô/îvw toCto, oti o-j «ro^t'a 7îO'.oÏ£v a Tioioiev,
àA>.à q-*j<T£t Tivl xa'i ivOovc'.à^ovTe;, wiTrep oî OeoiAXVxec; y.ai ol

/(i710|jLa>5oi. (Plat., Apolof/ie, 22 H.)

2:;i. — IIpocprjTeûetv : parler au nom d'un dieu, rendrr un


(iraclr sous la dictée d'un dieu, prophétiser. IIpocpTjTTjç :

prophète.
Q;ian(l K'S maladies et les épreuves les plusi^raves, suites d'an-
ciens furfails. venaient fondre sur certaines familles, c'est Texal-
talion projtliéli<iur (pij lions a des remèdes pour Cfux <pii en
avaient l>esoin, à/.>.x [j.r,v •/ôcii)'/ ys -/.A ttovwv twv [xsyto-Ttov, à or,
TTaÀaiàiv £•/. [jLr,vtij.iTO)V tîoOsv sv tit: T'ov Yivàiv r,v, [xavta èvrôvo-
(lévr, y.-/'t rpO'frjTeOiaax o?; zos-. à-x// ayr^v r,-jp£TO. (I*lat., l*hèdre,
244 D;,

\M\. DEVOIR. FALLOIR.

2."i:i. — 'OcpeîXetv : devoir, an sens iVétre redevable (au


piopic t'tan H;^^ui'»''). D'oïl ôcpeîXsiv oi/.y,v. tr^>j.{o^^: perdre
\\n procès, être condamné à niic aincndf. 'OcpetXT){j.a :

r//(,NW dur, ifrlh-


00 TRAITÉ ÉLÉMEXTAlflE DES SYNONYMES GRECS.

Nous devons un coq à Esculapo, xiù ^ Kov.\r^^ziM ôcpeiXojJLev


àXexTp-jova. (Plat., Pliédnn, 118 A.) — Le sentiment de Sinionide
estqu'on ne doit à ses amis que du bien, jamais de mal, toïc
yàp çt'Àoiç oVerai ocpeiXetv xoùç (ptXo'Jç àyaôbv [aév ti 8pâv, y.axbv
os {j.r,g£v. (Plat.. République, 332 A.)
Remarque. — L'aoriste
to:peXov, seul ou accompagné de eïOs
ou de el yâp, et construit avec Tinfinitif présent ou aoriste, pour
exprimer un vœu irréalisable dans le présent ou le passé,
signifie : // devrait bien, il aurait bien dû.
La ïo\\\o devrait bien être capable d(! faire le plus grand mal,
pour être capable aussi de faire le plus grand bien, el yàp ciçe-
Xov... olot t' elvai o't 7io).),ol Ta ^.h(icioi. xay.à èpyâCea'ôai, t'va oTot

t' r,o-av y.al àyaOà xà ii.éyt<7Ta. Plat., Crifon, 44 D.)

2.j6. — 'OcpXt(Txàvetv : êlve débiteur par suite dune con-


damnation; d'où : se condamner^ s'exposera (le ridicule,
ri nfamie, etc.).

Moi, je vais sortir d'ici condamne' par vous à la mort; ceux-


là, condamnés par la vérité au renom dliommes mécliants et
injustes, y.al vjv èyà) {^.sv aTrstfxi Cç' {»(j.à)v ÔavaTOU o:y.r,v ô^Xtôv,
ciUTO'. ô' UTTÔ -r,; à),r,Gî;a: w^VvVjxôxsç jj.oyOrjpcav y.al àSiy.îav. (Plat.,

Apolof/ie, .39 B.)

2.";"/. — 'AvàyxT] (£«7Ttj : cV.s/ w?îe nécessité de {Qt aussi ^'^'s/

în?e conséquence logique nécessaire).


2:j8. — XpT) : c'es/ un besoin de.
25'.). — Aet : cV.s/ î//? devoir de.
2ti0. — MéXXetv : devoir., au sens d'e/re s?<r le point de.

La pliilosophie est, certes, une occupation de bon goût,


pourvu qu'on s'y applique avec discrétion pendant la jeunesse;
mais, si on s'y attarde plus qu'on ne doit, c'est la perte des
bommes. Fût-on très bien doué, si l'on pbilosopbe jusqu'à un
âge trop avancé, l'on reste nécessairement dans l'ignorance de
tout ce que l'on a besoin de Siivoir, si l'on doit être homme de
bien et de bon renom. L'on n'acquiert aucune expérience des
lois de la cité et des discours que l'on doit tenir aux autres

hommes, dans les transactions privées et publiques, ainsi que


des plaisirs et des passions qui leur sont propres, et, en résumé,
de leurs caractères. çO.ocrofta yâp -oi èrrT'.v... -/aptev, av tiç aCtoù
DEVOIR, FALLOIR. 61

jj.£Tj>tto., â'^r,-:ai iv t/j r;).t-/.ia' èàv 6è TrepatTépto toC Ôéovroç ivota-


Tpi'l/r,, S'.asOopà TÔiv àvÔpajTuoiV âàv yàp xal Travj îù^'jr,; r, y.al

Tï6pp(o TT,; r,),tx'!aç ç'.Xotoçtî, àvàY^.'/j Tcâvtojv aTrstpov vcvovévai


èffT'v, wv XP"»J EfXTTScpov eîvat tôvpLsXXovxa xa/.cjv xàYaOov y.al

£-Joôxiixov £a-£(76ai avopa. Kal yàpTôiv vo'jiwv aTretpoi vtyvovTa'. Tôiv

xarà TT-jV ttôaiv xal twv Xôvwv, olç ôet -/pc>Stji.svov ô[iiÀ£Ïv èv toï:

(TUjj-JiJoAatoi; TOiç àvOpo'»7îoi; xal îoia xal oViaoTix xal Toiv r,oovc5v t£
xai £7ri6u[xi(uv twv àv6pw7î£t(.)v xal iSùifjryr^u Tàiv r|6tov. (Plat.,
Covfjias, 484 C.

201. — Los adjectifs verbaux on -xéoç expriment les idées


de /jt'si>in ^'yyr^'i et à^ohligalion [ov.).

Il iKHJS /««^ truvcrst'C un fleuve, Tro-raaôç ti; r,[xiv Ic-ri oia[3a-


xéoç. Xéii., Anabase, II, 4, 6.' — Si la patrie nous envoie à la
guerre nous faire blesser ou tuer, il faut y aller et, comme il

est juste, ne point lâcher pied, ni reculer, ni déserter son rang;


à la guerre, au tribunal, partout, il /Vat^ faire ce qu'ordonnent la

cité et la patrie, èav -t tlz 7:o>.£[jlov ayri ':po)6r,'7Ôtx£vov \ xTiob^vo-i-


[jL£vov, TCoir.xéov Ta-jta, xal -h oîxa-.ov o-j-rto; £-/£i, xal oOyl jtteix-
xéov o-Jôk àva-zcûpriXéoy o-JSà A£i7cxéov Tr,v Toi^tv, à).Aà xal èv

7ro/.£[J.(;) xal £v ô'.xac7Tr,pui) xal 7cavTa-/o*j Troir.TSOv a av Xî),£-jr, r,

TTÔ.'-.; xal r, TcaTpi'ç. "Plat., Crifon, 51 R.)

j(;j. — Atacpépei : // e.sl de rinlf^rèt de^ il iinpurle à (ce


verbe implique l'idée d'une différence : ceci vaut
mieux que cela). Lo contraire est ryjy.^ ojoàv Stacpépei :

// pst indifférenl de.

f'-elui qui soutient avec force que les discours ne sauraient


éclairer la situation est aveugle ou a un intérêt personnel, to-j?

T£ ).ÔY'"-»'J; OTZ'.; 6tatxâ-/£Ta'. [j.r, oiSaaxâXou? tôjv Tipa^jj-à-wv •'(r{yta-


Oai r, àH-Jv£:ô: ètti/ r, lôi'a ti a-jtri) Sta'-pépst. TliiU'yd.. 111, 42. 2).

_•»,:]. — 2u{jLçpépEi : il enL hou, acautageur, utile.

Si je décidais de me mettre sur-le-champ à 1 agriculture, je


me ferais Teftct du médecin qui va examiner des malades,
sans savoir ce qui peut leur être tjon, v. (lot aÙTixa [xà/a h6\v.z
Y'wpYEÎv, ôjJLoio; i'v [j.oi Soxù Eiva: tô) Trcptiôvri laTpfji xal iir-.Txo-
TîoyvTt TO'j; xà^vovra;, £loÔTi ôk o-Jokv o t: a'JiA'jépet toï; xàavo-jo-'.v.
.\én., Éconon»ique, XV, 0.
. .

02 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

204. — Ilpoffrjxet : il convient de. [Voy. § 678.]

Pour ce que chacun de vous a mérité, quand je men serai


enquis auprès de qui // convient, je m'efforcerai de m'acquilter
envers lui, soit en paroles, soit en actes, wv... exaaTo; aJtoç,

Xdytii xal epYtj) TTctpâo-ofiat àTiootoova:. Xén.. Cyropédie, IV, 1,2.;


— Plus qu'il ne convient, u.à>.Àov toC TîpofJYjxovTOç.

265. — npÉTret : // sied. Où irpéiret : il rnessied. Te. itpéirov :

la bienséance

Il messied à un ami des Muses d'ignorer de telles traditions.

oO |X£v or, îcplîïet ye çiàoulo-jo-ov à'vôpx TÔiv xoioO-wv àvr,y.oov elvat


'Plat.,P/<è^//'p, Ç59 R.;

L. DIRE, PARLER.

2CG. — MuGeTcrSat parler en prononçant une suite de


:

phrases non pas seulement qnel({nes mots, est


et

Iiomérique. MuGoç signiiie, dans les poèmes homé-


riques, une suite de paroles (et non pas une j^arole),
un discours; dans la prose classi([ue, un récit, en par-
ticulier un récit fabuleux, un
un mythe ; et, en
conte,
critique, le sujet, l'argument d'tui poème, la donnée
mythique, la fable d'un drame. MuôoXoyetv raconter :

des fables. MuôwSrjç : fabuleux.


Ainsi parla Agamemnon; le vieillard, par crainte, obéit à ses
paroles, oi^ ï^o.-:\ ïov.avf S' o yépwv xal jaOôw. {Iliade, I
sTistôôTo
33. — Écoute donc telle est la formule; un très beau récit, qu<'

tu tiendras, je crois, pour un mythe, mais que je regarde, moi,


comme une histoire vraie; car je vais raconter comme unecliose
arrivée ce que tu vas entendre, axo-js or,,ia(TÎ, |jLâ)a xa).oC Xoyoy,
ov (7J {JLSV r,yr,o-£i jAudov, w; èyà) oïfxa:, èyù) 2k ).oyov *
w; àXT,6r, yàp
rj'vra (70t AÉEw a [liUta Àéyôtv. (Plat., Gorgias, b'J'S A.) — La fable
est le principe et, pour ainsi dire, l'àme de la tragédie, àpxv-
xai oîov 'i/v/r, ô jiLuôoç tt,; Tpayfoo-'a;. Arist.. l'oé/ique, 1450 b2.)

267. - Aéyetv : dire et aussi vouloir dire, signifier; par


suite : définir. 11 convient de distinguer entre les locu-
.

DIKK. PARLER. 63

tioiis suivantes : so, xaxoj; Xéyetv t'.vv. : dire du bien,


flirr (lu mal de quelqunii de passif est su, xaxw-
àxooeiv : rire bien, ni.il Iraité en i)aroles \)i\Y (\w(i\-

([uiiii . AéyEi-:'. : cr qu'il d'il a de Vimporlancc (et non


point ; // dil (/uel(jiie chose). Ojoàv Xéyet : ce qu'il dit
ii'ti (lucune importance, ne mérite jjas d'être pris en
considération (et non ]>;is il ne dit rien). Aéyw oy, je :

vais dire. "0 vjvor, êXeyov : comme je riens de le dire,

je le répète. O'jx ë/o XéYstv : je ne puis dire. Oùoèv ï/lo


Xéyetv : je )t'ai rii'n à dire, je ne sais que dire. "O-so
XeyeTat, tô XeYÔfjievov, comme on dit; selon le dicton,
le prorerhe. T; X^yeiç ; -w; Xéyeiq: que veux-tu dire?
qu'riitmds-tu par là?

/>/\pliis chiin'iMi'iil Ci,' qutj lu enlend.s par là, Xi-^t nxzin-.ic.r,


u XéYStç. IMat., So]>/ii.sle, ^542 C]

:!tis. — AéÇiç : e.rpressitrn de la pensée par le discours,


élocution ; d'où : forme du discours, stijle ; eniin, lan-
ga/je courant, prose

ic û^CmiaVcloculion rexpression de la pensée par des noms;


l'essence en est la nirnie dans les vers et la prose, aî'vco... XéÇcv
e^yai -:t,v ô-.à r?,; ovofi-ao-t'a; £p[xr,v£iav, o y.al z-kI tôjv âfxasTpwv /.ai

ÈTtl-rôiv XÔYtovÈ'/ci 7r,v aù-r.v oûvajxtv. fArist., Poétique, 1150 b 13.)


— Disons que la vertu du st;jlc, c'est la clart»!'; il ne faut pas
qu'il soit bas ni trop élevé, mais approprié : woitOo) Xé^eioç
ocpîTT, aa;;-?, eïvai.... -xal [x,r|Te Ta7rctvr,v u.r,tc. i-niÇ) to àçûoaa, à/.Àà
zp£7:o-jo-av. (Arist., Rliéforlrjue, 140-1 b 1.) — Comme la poésie
ïaml.i(|ue innte autant que possible le langage courant, elle doit
rlioisir des mots qui ne seraient pas déplacés en prose, iv... toi;
ta(iê?lo',; o'.à TO oTt [xiÀto-ta Xé^tv (j-'usï^Oai TaCTX àptxoTTîi Tôiv
6vo(/.âT<i)v 070-.; y.'àv év /ôvo-.; t'.: /pr.Ta-.to. Arist., l'oéliquc, 1459
a 1-2.

:i(i'j. — Aôyoç :
jt' lani/agc. en l.iiil (|u il sci'l à é'iionccr un
jngenicnL .'i .'iltifinci' on ."i nici': d'oii. m iri'.nnin.iirt'

et en lo;;i([ne, jtroposilion, définit ion ; en criliiinc :

récit, filjle, argument ; duna \v langage courant : la


14 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

prose {o])\)Osùe à la poésie) ; en rhétorique, le discours

oratoire.

Le langage est une suite de sons produits par la voix [enten-

dez les mots] et significatifs par convention, chaque partie


[entendez chaque mot] ayant son sens propre désignatif, mais
non affirmatif ou négatif, Xôyoç... èo-rl çwvyi xaTa
ar,}jLavTiy.yi

0"jv6r,-/.r,v, T,ç tôjv |j.ep6iv Tt <7r,[;.avTi-/.ôv èo-Ti xô/topKTixévov, w; çaaiç,


cùX w; za-àçao-iç r, àTio^ac-iç. (Arist., De l'Interprétation, 16
o-jx
b 26.) —
Les fables d'Ésope Xo^ot Aîo-toTreiot. : La fatjle de —
V Odyssée a peu d'étendue, tt,; 'Oô-j<7o-£ia; {j,'.y.pb; 6 Xô^oç. (Arist.,
Poétique, 1455 b 17.) —
La diction de la prose n'est pas la même
que celle de la poésie, éxépa Xôyou /.al Troir|a-c(oç )i^i; èaiiv.
(Arist., Hliélorlfjue, 1404 a 28.; —
Il y a trois genres du discours

oratoires, le délibératit', le judiciaire et le démonstratif, rpta yÉvr,

Tôiv XôY<J»v Tôjv prjtopi/.àiv, G-y[jLpou).£"JTty.ôv, ocxav'.y.ôv, Ènôôcy.Tty.rjv.


(Arist.. Wiélorique, 1358 b 7.)

Remarque. —Le sens logique etgrammatical de Xô^oç, pro-


position, définition, a conduit à une autre acception, celle de
notion, CCidée (jénérale, en particulier notion de la substance (et

non de l'accident), du sujet (et non de Vattrihul , : d'où encore le

sens de raison. [Voy. ^ 30.]


Si ce sont là des biens en soi, il faudra que la notion générale
de bien paraisse en tous identique, £Î... y.al x<x.\tr èarlv Twv/.aO'
aO-rdc, tbv TàraOo-j Xôyov èv aTraaiv a-j-roï; tov a-jTÔv £[j.ç/aiv£(i6a'.

ÔEr.Tc',. (Arisl., Éthique, 1096 b 21.;

2lu. — #àvai : c/n-e son senliincni prrsonnel, déclarpr,


affirmer. [Voy. § 16.] Karacpàvat : affirmer; xaxàcpaCTK;
(souvent suppléé par cpàdtç) : affirmation .^ k-KOf^à^ai:
nier; àirocpaatç : néfjation.

Écoute donc, Je déclare, moi, que le juste n'est que


dit-il.

l'intérêt du plus fort, axou£ &r„ Y| o o; ^l'IlJi.t yocp èyà) etvai xo •

oi'y.atov oOx aXXo ti r, -cb totj xpeiTtovo; ^ufxçépov. (Plat., Répu-

blique, 338 G.) —


Tt v>viiitt que dis-je? sert à corriger une
:

expression qui ne répond pas exactement à la pensée.

271. — <î>à<j>tetv a le même sens que ç/âva-. ; mais ce verbe


implique souvent (pie ce (pie Ton dit n'est j)as la

^érité prétendre (à tort.)


:
DIRK, l'AltLKI!. 05

Si, en jirrivanl ilitz lladès, eiillii débarriisst' «li; ces liommts-


ci qui sv j)rélt'ii(/e lit iuiit'S, on trouve los vrais juges, qui, dit-on,

rendent la justice là-bas.... il 7x0 t-.; à?'.-/.ôu.-vo: si; "Aïoo-j, à7:a>.-

Aavcl; TO-jtojv Tôiv çpaoxôvxtov ô'.xacrTÔiv clvac, sCpr,«7îi tou; à).r,Oài:

ot7.a(7Tâî, oi'Ticp y-al AÉYOvta'. i/.î'. of/.i^îiv... Plat.. Apolof/ie, 40 E.)

.
— <i>T)(JLT) : rç ^ue /'o» dit, nouvelle, hruil, rumeur, et
aussi : parole divine, réponse d'oracle. [Voy. § 728.]

• Ceux qui ont répandu ce bruit sont ces redoutables accusa-


teurs dont je parle, o-jtoi... o'. Taj-rT/; tt^v ^^\*-fi^ /.aTa<T7.îoâ'7avTe;

01 oeivo: £t<7:v (jlou xaTriyopo'.. Plat., .Ipo/o^/V, 18 B. — Ils ont


des bois sacr»''S et des temples, qu'habitent réellement les dieu.v :

ils peuvent recueillir \vur<, paroles et leurs oracler, les voir et


s'entretenir ainsi avec eux, xal btur/ aÀ-rr, -z y.al kpà aC-roî'? elvai,

£v ot; Tw ovTt olxr,Tà; Oso'j; slvat, zal cpYiJJ-aç ts -/a'i aavT£''a; y.al
al<TÔr,o-st? Tôiv ôewv y.al TOia^ra; o-.>voj'7:a; ^('.•'vtnHy.: aCtoï; Tipô:
aCToû;. Plat.. Phédoii, 111 15.

.
— ^pàÇetv (///-e, e.vjtUqucr ev i\\\y' \'()\\\)<:W:i(\ pnrler
:

pour s*' faire comprendre. <i>pà(Tt(; expression. :

Parle <'ncore plus clairement... — Tu as raison. Eli bien 1 lâche


de comprendre mes explications, zItzï ï-'. o-a^sTtôpov... — E?y.ô;
ÀÉYet;* àXV ètxoC ^ppà^ov-coç Trôtpài jxavOâvsiv. Plat., I.ois, 639
E.) —
Expression au moyen de mots propres y.-jpia «ppàat? :
;

expression au moyen ilc tnetaphores -yjT.w.r, 'ypict?. :

.
^ "Ettoç : parole, mol. En j)arti('iili('i- : l'hexamètre
dnclifiniue, et, par exlciisioii, an ])lurit'I. Vépopée.
composée dans ce mî'tre. Les mots eûéireia, eùeirTjç
s'appliquent au nomhre, à {'harmonie du discours.
Pour la première fois que je converse avec vous, je suis confus
de ne pouvoir conduire l'entretien par degrés, en répondant
mol pour mot, alScô; t!; ll' ïyii to vCv TzpôiTov (tuyyîvoixîvov -Jixïv

(XT) xaTa a|xr/.pov Iîcoç Tcpb; ênoç TTO'.îÏTOai tt,v a-jvo'ji7:'av. Plat.,
Sophiste, 217 D.) — Si l'on mettait ïŒdipe de Sophocle en
autant iV hexamètres qu'en contient ['Iliade..., sï tt; -r'ov OIocttoviv
OîtT) TÔv — o^oxAÉo'j; iv lîîeotv oo-o:; r, 'D.tâ;,... '.\rist.. Poétique,
1 102. b -2.) — Les autres abandonnèrent Ve'pope'e pour la
j)oèles
tragédie, pan-t; qm- cette forme darl avait plus d'ampleur et de
noblesse, oï oï àv:i twv èntov -:pa7fi>&oo'.oâTxa/.oi "îyÉvovto otà tô

Sywomvjiks cinF.:3. .'>


66 TRAITE ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

(j-îi^ova y.al âvTiij-OTcpa rà <T-/r,|xaTa eivat xaCta è/.cîvwv... Arist.,


Poétique, 1J49 a 5.) — Pour vcn(]vii \ii slfjle /lannonieiu, npo;
^loir^(Jlv eùeîîetaç. ! Plat., Phèdre^ 267 Cl.)

Remarque. — La locution wç ë«oç eÎTieiv (wç eiTieiv est moins


attique) signifie à dire vrai, pour dire le mot junte, et non pas
pour ainsi dire ''qui correspond à o'tov, (oo-Tisp, tcw;, etc.)

27.J. — 'Pïifxa : mol^ mol dit par quelqu'un et ([ue l'on


rapporte; en rhétorique mol composé (paroppoi^tion
:

à ôvo[jia : mol simple) ; en logique et en grammaire,


le verbe (ôvojjia signifiant le subslanlif).

Chacun allait répétant ce mot de Pittacus vanté parles sages:


le bien est chose difficile, toû IltTTaxou tSta TtepiecpépiTo toûto to
|5^(JL(X èYy.(«)[xta:;6|j.£vov û-nb twv aoçôiv, tb -/aXsTibv £(76).bv ejXfxeva'..

(Plat.. Protaf/oras, 313 B.) — Par exemple Au çsXoç : pour tain


de ce mot compose' un mot simple, nous avons retranché le

second iota et donné laccent circonflexe à la syllabe du milieu,


qui avait l'accent aigu, ofov Ail çtXo;- toOto î'va àvtl pyjjjtaxoç
ovojiLa YjjjLïv Y£vr,-:at, xô te Exepov aÙToOev Iwza. èUO>o(j,ev xal àvxl
àlzixz TT,; {j-ÉTr,? auAAaêfi; papsïav èçÔeYHàp-sÔa. (Plat., Cratyle,
399 A.) — Le verbe est ce qui indique le temps, ^^piâ... èo-xi xb
7tpoTG-y,u.aïvov ypovov. (Arist., />e l'Inlerpréfalion, 16 b 6.)

276. — TîjCTtç : 6'wi/e de paroles, tirade^ discours.


ne suffit pas de mettre bout à bout des tirades morales, si
11

bien tournées et pensées qu'elles soient, pour produire l'effet


propre à la tragédie, èàv xiç £cp£;r,ç 0^ pritseï^ r,Oixà? y.al liUi
xal ôtavota £-3 7r£uotr)[JL£vaç, o-j 7iotr,a£i o tjv xr,? xpayfooia; Epyov.
(Arist., Poétique, 1450 a 28.)

277. — 'Ayopeûeiv : parler en public^ dans rassemblée


ou àyopà ! cf.les mots homériques àyopTjxVjç : orateur,
et àyopTjTuç : éloquence) puis, par ; un affaiblissement
du sens, parler; par suite, ordonner, prescrire.

Le héraut demandait « Qui veut prendre la parole ? » f,pcôxa..


:

ô xf,pu^- TÎ; àYopeuetv [iojAExat; (Démosth., XVIII, 170.) L. —


uns pensent que les lois doivent en ordonner ainsi,... oi \t.ï.
oiovxat Ô£?v ouxo) xo-j; vôjj.ou; àYopeOetv. (Arist., Rhétorique,
1354 a 21.^
DIRE. PAKLEK. 67

278. — Ar] [JLT] yopelv. hri\iriyopi(x. STjjjLTjyôpoç se disaient


jU'opi'L'iiiciil (les disrour.s j/j-ononctj.'i devant le 5^|jioç,

dans l'assemblée du peuple; et aussi, chez Platon,


des discours élendi/s et propres à flatter l'auditeur, (|ue
prononcent les sophistes, par opposition à hiaXéyza-
6at, qui s"appli(jue à la méthofle dialectique propre
à Socrate et à Platon. [Voy. § ViO.]

Si tu (It'siivs nous entt'nflre, Protagoras et moi, deuiande-lui


donc de répondre lirièvemont à la question posée, comme il fai-
sait tout d'abord sinon, quelle tournure prendra l'entretien ? Car,
:

à mon sentiment, ce sont deux choses bien distinctes que de


dialoguer et /"«//-e un discours, el... âuiO-j[j.£!:; èfioO xai Upuy-x-
'opoy àxovciv. TO-jTO-j oéou, mttzîp to uptôTÔv (;.oi aTrexpivato oià
Ppayéwv te xai a-j-:à Ta èpw-cifjLeva, ov-w xal vCv àTroxpîvîTOai"
et 5s [AT,, Tt; «j TpÔTTo; £<7Ta'. Tojv ôiaXôvojv ; "/wpl: y^P ^'t^t' '^[i-f,'^

S'.vat TÔ G-yvsivaî tô à).).r,).o'.; ota).îYou.=vo-j: xal to ^r,ii.y,YOf>£tv.


(Plat., Protfirjoras, 336 A.)

2711. — AaXeîv. XaXîa, XâXoç si' disent du Ijarardaf/e.


Si Ion voulait définir le bavardarje, on pourrait dire que
c est une intempérance de langue, r,... XaXca, si' n; aOTTiV ôpt-
i^cVyOa'. [îo-j>otTO, zhai av oo^ô'.îv àxpao-ia toj Àoyou. (Théophr.,
roracfères, 7 .

280. — ATjpetv iX^poç : dire une absurdité.


Ce qu'il dit est absurdité \m\v. — Instruisons-le donc au lieu
de l'injurier, -raC-rà toi xal XYjpet. — O-jxoCv oioaTxojaEv aÔTÔv,
à>.Xà (XT) ),ot8opo)y.£v. (Plat., Lac/iès, 19.5 A.)

281. — <î>Xuapelv (pXuapîa, (pXûapoç : c^/re des niaiseries,


des sornettes.
Que parles-tu de chaussures .'
Tu ne lais qua dire des sornettes,
roîa •j-oôï-aata : '^Xuapstç k'yor;. (Plat., (iorrjias, 400 E.)

282. — 'ASoXea^^etv. àSoXecr^îa, àSoXéa^T^ç se disent de


celui qui parle trop, sans discrétion .dicenda tacenda
loqui).

Le bacard indiscret est honmie à aller sasseoir près de


quelqu'un qu'il ne connaît pas, à lui faire d'abord l'éloge de sa
68 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

femme, à lui conter ensuite son rêve de la nuit,... ô... àôoXsc/Tjç


TOtovTÔ; ÈTTiv, oîo; ov {xr, yiYvwa-xEt, tojtw 7rapaxaO£^ô[j.evo;
7r/.r,(jiov, TiptôTov (xsv tf,ç av/TO-j y'-'vaixôç eItteiv £vxaj|X'.ov, etra ô tt,;

vjxTo; elSev àvjTrvtov, toCto 6'.r,yr,<7a<78a'.... (Tliéophr., Carac-


tères, 3.)

283. — T6XeTv(û6Xoç) : radoter.


Cest ce quon appelle le radotafje des bonnes femmes, zx\j-.x
vif. àativ ô >.£YÔ[xevo; ypawv OôXoç. (Plat., T/tëëtète, 176 B.)

LI. DOMINATION.

284. — 'T'jrepo)^Tj : supériorité, prépondéraiice/TTzzpé-^Bi^ :

avoir la supériorité, la prépondérance.


285. — Kpàxoç : domination (xarà xpàxoç en imposant :

sa domination). [Voy. § 390.] Rparelv dominer. :

Comme il y a entre le peuple et les riches des dissensions et


des luttes, le parti qui réussit à dominer ses adversaires n'étalijit
pas un gouvernement qui confère à tous des droits communs et
comme prix de la victoire la prépondérance
égaux, mais s'arroge
dans l'État, 6ià to a-ào-si; viyvôaôai xal [iâxa; Tipo; à)>).r,).o'j; tw
OTjjio) xal TOÏç eÙTTopoi;, ôuorÉpoi; iv |x5t).).ov ff*JtJ.[îr; xpax^oat
Tôiv èvavTt'wv, où xaGiatao-'. xoivt,v TroAitôtav oùô" ''o-r,v, àÀ/.à Tr:
vtV.r,; à6).ov ttjv \>Jîepo/7)V ty,; TîoÀtTSia: /.atjLoâvo-Jdiv. (Ari^i
Politique, 1296 a 27.)

286. — 'EirixpàTeta : suprématie. 'EirtxpaTeîv : aro?V /'/

suprématie.
Dès que la divinité eut donné aux Lacédémoniens la supré-
matie maritime, vous fûtes tout à fait dans leur dépendance,
ÈTtei... 6 6e6; eotoxé ttote a-jTo?; xarà OâÀaT-rav èîîtxpaxvjoat, evOu:
ôt:' èxîivoi? TravTc/.w; â-j'évEG-Oe. (Xén., Helléniques, Vil, 1, 6.

287. — 'EyxpàTeta se dit, au moral, de Yemjiire sur soi.

'EyxpaTetv : ^/re maître de soi; èyxpaxfjç : tjui est

maître de soi, de ses jiassions, etc. Les contraires


sont àxpàxeta ou àxpaCTta, àxpaTfjç.
Celui qui n'a pas d'empire sur soi fait par passion des choses
qu'il sait être mauvaises: celui qui a de l'empire sur soi, sachant
DOMINATION. 69

It'S (it'sirs mauvais, su rt-fuse par raison à les suivre, ô [j-ev

ûTi yaû),at at £7:i6u(jLtai oCx àxoÀo-jôîï otà tciv 't.rjyy/. Arist.,

Éthique. 1145 1.12.)

2^8. — 'Apx^ l'ommandcmoil, mar/islrature; àp^^etv


• :

commander, exercer une magistrature ; ap^^cov relui :

qui commande, magistrat (en particulier^ archonte.}


On appliqua; le mot de commandement à celui dont le choix
réfléchi met en mouvement ce qui est mù, change ce qui est
changé; ainsi, dans les cités, sont appelés commandements les

inar/islratures, les pouvoirs arhilraires, les royautés et les

tyrannies, àp/vj '/.£•; i-xi... r,... o-3 /.arà 7:poa:pî'7'.v y.ivîïTa-. -u.

y.tvo'j|Xîva xal [jL£-:a|îiâ/.),îi 'x (jLîtaJ'ià/.AOvta, wTTisp ai' te ax-x t.6}.z.'.ç

ipX<x.l xal at o-^vaTTetat xal ai paT'.Aîia'. xxl Tjpawîoî: àp)^at


)£vovTai. (Arist., Métaphysique, 1013 a 10.

289. — AetTicoxeia pouvoir du maître SeCT-rroxr^ç (/*^//?.s


: /rt

maison; par extension, despotisme (SeairôÇeiv).


C'est as.sez montrer que si le gouvernement des Perses est
mauvais, l'excès de la servitude et du despotisme en est cause,
Ta... Sr, TZBpi y£ w; oôx ôpfjw; -:à vûv 8iotx£?Tat otà ttiV
IlepTàiv,
o-çôôpa So'jA£:av tô xal Ô£a«oxstav, teXo; iyéztù. (Plat., Lois,
<>'.*8 A.) — Les premières et les plus simples parties de la maison
sont le maître et l'esclave, le mari et la fenmie, le père et les
enfants, 7ipài-:a... xal D.T.y'.aTX [Lzp't] olxi'a; ôîanô'CTjç xal ooO.oç
xal Tzoïy.; xal yloyo: xal r.x-r^o /.al Tsxva. (Arist., Politique.
12r>3l.5.)

•2'.H). — Auvaaxeîa, 5uvâ(TTT]ç. SuvaaTeûeiv se disent du


pouvoir arbitraire, de la dictature.

l'ne quatrième forme de l'oligarchie... est ct-llc où ce n'est pas


la loi qui commande, mais où ce sont les magistrats..., on
appelle cette forme de l'oligarchie la dictature, -izxçt-zov o (^eioo?

o/ivapyta; , oxav... ap/jr, [ir^ ô vôjxor, à).)." ol apxovTcç... xal xa/oCTi


OT, TT,v Tota-jTr,v ô>.'.yap-/tav Ç'jvaTTStav. 'Arist., l'olitique, 12'.)-3

2'Jl. — BaatXeta : rogaufr ; [^aaiXeûç : /"/ ; paaiXeûeiv :

'•//•'' i-(,i ( padtXeuaat : (Irremr roi.)


70 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

292. — Tupavvîç : h/i-annie (pouvoir usurpé el personnel-.


TÙpavvoç : /)//Y/>? ; Tupavveuetv Tupavvetv) : exercer la
tyrannie.
Le rof veut r-tre un gardien,
;\ ce que la classe possé- voilier
dante ne souffre aucune injustice que le peuple ne subisst- et

aucune humiliation la tyrannie... ne considère nullement


;

lavantage de la communauté, à moins que ce ne soit pour son


intérêt propre, po-j/etai... o PaotXeùç elvai çûXa^, ôutoç oi [j,£v
xôXTy^jjLÉvot Ta? oycta; [/.rjôèv àSf/.ov 7ra<7"/o)<Ttv, ô oè 5t,{jlo; (i.t,

"jopt^r^Ta; |xt,6£v •
r^ ôà xupawiç... Tipbç oOôkv àTTopXéTrst xoivôv.

c! [ir, TY^; totaç w?£>eiac -/^tp'^'- (Arist., Politique, 1310 b40.)

LU. DORMIR.

293. — EuSeiv. xaeeuSetv : dormir au sons Je plus g«hié-


ral du mot.
294. — 'AvaTraÛEaôat : reposer, même sans dormir.
Quand un voulait dire : aller se coucher^ on employait
ce verbe, parce que Ton ne savait pas si Ion dor-

mirait.
Ils reposaient chacun où il se trouvait, empêchés de dormir

par la peine, le regret de leur patrie, de leurs parents, de leur


femmes, de leurs enfants, qu'ils ne croyaient plus revoir; cesi
dans ces dispositions que tous reposaient, àve^raOovxo... otto-^
è-jyyavôv Exaoro;, o-j 6-Jvà(JL£vot xaôeOôetv ûtio \\>^Kr^^ xal ttôÔo-j

TiaTpt&wv, Yovétùv, yuvatxwv, riaîStov, ouç ou ttot' èvo(xt^ov £T'.

fj-lz<7b%'.. O'jTw |X£v gy; otax£t|X£voi TTctvTE; àvÊnaOovxo. [\én.,Ana-


hase, 3.)— Après
III, 1, mon retour et après souper, comme nous
allions nous coucher., mon frère me dit : Protagoras est ici.

âîretûT,... TjXôov xal 6£8£i7rvr,xoT£; t^iaev xal £u.£>.).otx£v àvajtxOe-


oôat. TOt£ [ioi à5£/.?b: aévei, oti f,x£'. IlptoTayôpa;. (Plat.. Piofa-
fjoras, 310 C.)

29.J. — "Yxvoç : sommeil.


Dès que le sommeil m'eut remis de ma fatigue, je me Ifvai

pour venir ici, imior^... Tâyio-râ \ie âx toû xottou 6 O«voç àvf,/.£v,

z-lbiz àvaTtà; oCtw oe-^oo È7rop£'jou.r,v. (Plat.. Prn/af/oras, 3\0 ï)


.

DORMIR. 71

29H. — 'Yitvouv : d<n)nii\ ail sens do s'ahandonnrr au


.soiin/ii'il, parce ([lie l'on n'a rien à craindro.

Pourtant, nous avions peur et personne de nous n'osa ni


souper, ni donnir. rjULôï; ôk o[i.w; àsooo-jULôOa, xal oô'ts oôt-vf.Ta'.
o-jTS Oîïvûiaat t'.; r,ac5v £t6àu.y;i7cv. (Lucien, Histoires vraies,
I, 29.)

2V7. — 'TiTvdoTTetv : donnir d'un sommeil lourd, causé


jiar la fatigue et dont on s'éveille difficilement; par
suite, être somnolent (comme nous disons dormir
debout^ dormir tout éveillé).
Tu dors trop, sans pitié pour ce que j'ai souffert... Tu ne sais
que dire : Ali ! et dormir! à'vav Oïtvtôaoet^ y.o j 7.x-.rj:/-':'^z<.z tA-
60;... "ûl^3'.:. Oïcvtôiaet;. Esch.. Euménides. 1-21.)

20.S. — Kot|xa(T0ai. dorinir. siiiiiific surtout dans quelles


(•((iiditioiis l'I (le ipH'lli' façon l'on dort (à terre ou
dans son lit, d'un sommeil b'^^er ou profonde
... Toujours couchr à terre et sans couvertures, dormant au
seuil des portes et sur les chemins, à la belle étoile. •/afx.a'.Tcs-r,;
àd oiv xal a<7Tp6)To;, £7:1 6-jpai; -/.a: èv ôgoi: •j7ra!6p'.o: xo6{i.u)|j.s-

voç. (Plat., B««7î/e/, 203 D.)

299. — Kotp.tÇti> endormir, n'est guère employt' qu'.iu


:

iigur»'', au sens d'apaiser, calmer.


Le vin, arrosant lésâmes, ?//<^/o;'/ vraiment les peines, comme
lamandra<rore l'homme, mais éveille l'amitié, comme l'huile la
flamme, tw... ô'vt', ô oIvoç apowv -:à; 'I/j/àç Ta; ixàv >.-j,Ta; ôiTTTîp
ô ijiavôpaY<Jpa!; tov; àvOpojTro-j: y.0'.ii.t1^£t, tix: Oi ;'.Ao:;po'7v-'a;
oiTTTsp £>,a'.ov 3)ova èyEtpc'.. Xt'n.. Ilo/ujuet. H. 24.

:j(i(). — AapOâveiv, xaraSapOiveiv : dormir d'un sommeil


profond, sansréAes, (|ui fait tout oublier.
... Mais lui, le sommeil le prit, û dormit très lonj^Memps, car
les nuits sont longues, et ne s'éveilla qu'aux approches du
jour, «piand déjà les coqs chantaient, l It -jtt^ov IxozXv xal
xaxaSapOetv Trivj tto/O, àts twv vuxtùv o-JToiv, èçsvpf-
(jiaxpfiiv

TOai 62 TTpo; r,!J.fpav '


-r/jr^ à) îx-rpoôv^ov wn-hv/. ("Plal., Hant/nr/
22r{ B.)
72 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

301. — NucrxàÇeiv : laissi'r tomber la télé en s' assoupissant,

être somnolent. Au sens lig:uré, ce verbe se dit du


nonchalant, qui est comme endormi.
Le plaisir d'être riche ne tient personne éveillL-; mais tu ver-
ras que la peine (lavoir fait une perte empêche toujours de
dormir. — Oui: et tu verras aussi que le plaisir de recevoir ne
permet pas non plus à personne de s assoupir, lùyy... ttXouto-jvtov;

oOSel; à'/xj'/.T.-.e'X'. 'j^' r,6ovr,; àYp'JTîvsîv, twv oï à7roPa).X6vTfov -ri

o'isi oCSéva ôuvifAîvov y.a6ôûÔ£'.v Ctuo A-j7îr,ç. — Ma At',... oCôé ye


Tôiv ÀapLêavovTwv Tt vuaxâîJovTat oùôfva av l'oo',; C?)' r,oovf,;. (Xén.,
Ci/ropédie, VIII, 3, 43.) — Le plus grand avantage de cette étude
est qu'elle éveille l'esprit naturellement assoupi et paresseux, tô
cï [iéyia-Tov, oti tov vuoxdtî^ovTa y.al à[j.aOr, ç-jo-st iyzipti. (Plat.,
Lois, 747 B.)

LUI. DOULEUR.

302. — 'AXyTîScov iqui équivaut, en prose, h aXyoç, poé-


tique) : douleur phijsique. 'AXyeiv : souffrir, au phy-
sique et au moral ; àX^eivoç : qui fait souffrir ;

irEpiaXyTjç : qui souffre beaucoup; àvaXyTjç : qui ne


souffre pas (distinct de àvataSrjToç : qui ne sent pas
et quonne sent pas. [Voy. § 800.]

Ni douleur, ni plaisir, (xr,TS à^YVjSwv |xr,T£ ti; r.ûov/,. (Plat..


Phédon, 65 C, - —
Examinons si l'on souffre plus à commettre
l'injustice qu'à la subir, crxE-J/tôjJLeQa, apa... à^YOuot [lâUov oî

àS'.y.o'jvTE; r, ot àSiy.oj{i.evo:. (Plat., Gorgias, 475 B.)

303. — 'OSûvTj : douleur vive et subite. 'OSuvaaGat : éprou-


ver une douleur vive et subite ; ôSuvTjpôç : qui cause
cette douleur; irepLwSuvîa : douleur aiguë; TueptwSu-
voç : qui cause une douleur aiguiL
N"entends-tu pas dire à ceux qui éprouvent une (/oî(Zei<r «/^w/''

qu'il n'est rien de plus agréable que de cesser de souffrir ? oC-

y.O'jv xal Tôjv îtepttoSuvca tivI è/o'jxévtov ày.o-jst; iz-^ôy-zia^, w;


o-joÈv r,5iov TOJ T.x-i>nx'7hxi ôSuvtrijJiévtov : (Plat., République,
583 D.

;;ui. — 'QStç : douleur de rcnfanlrinenl, j>ar suile, (/om/^«/"


ECOUTKR. ENTENDRK. 73

virp pt lawiuanlr. 'ûBivelv : onfantcr (distinct d»'

xuelv : être grosse).

Les sages-fommcs peuvent, si elles veulent, exciter et calmer


les douleurs du travail avec des remèdes et des incantations.
xal [jLT,v xat oioov<7al ye at |xa?a'. sapaày.'.a /.al sTrxooCfja'. SOvavTat
èvetp^iv T£ Ta; ùjStvaç xai [j.aÀOa/.oiTépa;, xv [iojAwvTat, tto'.îÏv.

(Plat., Théélèle, 119 C;

I.IV. DURABLE.

30*j. — AiaxeXrjç : durable, ininlcrrompu.


H y avait des tyrannies, les unes qui duraient jusqu'à la
mort); les autres, qui, pendant la vie, finissaient par la pau-
vreté et l'exil, par la mendicité, rjpawlSa;... iv ajtoï; ôTvat, Ta;
[j.kv StaxeXetç. Ta; 6k y.al ^.i-.olI-j C'.a^Oîipofj.éva; xal si; Tisvia; te
xal çuyà; xal si; TiTW/îia; Tî>.Ev>Tco(7a;. (Plat., Re'putjlique,
618 A.)

:!0f.. — Suve)(T)(; : continu, continuel.

La guerre est continuelle entre les cités et il faut la faire


toute sa vie, itoyeixo; àsl izaTt ôià pio-j ^vjve/Trjç è(7Tt upo; àTïâTa;
Ta; TTÔAS'.;. Plat., Ao'.s-. 0-2.5 E.)

;j07. — 'AîStoç : i([iii est; de tous les temps.

llermocrate disait que les Athéniens, eux non plus, ne tenaient


pas de leurs pères et n'avaient pas eu de tout temps l'expérience
de la mer, Xéywv oOok èxeivo-j; uâTpiov tt|V £p.7r£'.piav oCok àtctov
TT,; Oa>.ârr<7r,; k'/civ (Tliucvd., Vil, -21. 3.;

l,\. ÉCOUTER. ENTENDRE.

.30S. — 'Axoûetv : entendre. 'Akotj : l'ouie.

Qut'l Miim entendons-nous doMinr à Prolagoras? Tî ovofxa...


ÀEYÔaîvov Ticpl IIptoTayôpo-j àxo^opLev ;
(Plat., P/'0/«^ora5, 311 E\
KKMAriQLE. — E-j, xaxw; àxoOetv servent de passif à e-j, xaxôi;
"Kéfii"^ t't signifient entendre dire de soi du Inen, du mal. [Voy.
?; 207.1
74 TRAITÉ ÉLÉMKNTAIRl-: DKS SYNONYMK.S GRECS.

309. — 'EiraKoûetv ^i^nïûe enlcudre, mais implique Tidée


d'attention.
Entends encore ceci, -/.al [aoi -h ust^ tooto ènâxo-je. Plat.,
Sophiste, 227 C.)

:;iu. — Kaxaxoùeiv : bien entendre.

Que signifie ce que vous disiez il y a un instant? Vous ai-je


bien entendus? TzCdZ o\)v ô).îyov TipoTepov iÀévs-rô; ap' o>/. ôpGwç
{/{lôiv xaxY|Xov>c3i : (Plat.. Protafjoms, 330 E.)

3H. — IlapaHoiietv : mal entendre.


Je te dirais : m'as bien entendu pour le reste mais, si tu
tu ;

timagines que c'est là ce que j'ai voulu dire, tu as mal entendu,


siTTO'.};.* àv Evcovc, oTi ta u.£v aX/a ôp6(o; T,xou(Taç, oTt oï xal èfxà
oist E'.TîsTv TO-JTO «ap-yjxounxç. (Plat., Protagoras, 330 E.)

312. — 'AxpoaaOat : écouler. 'AKpoaTT)ç : auditeur.


Nous vous demandons de nous eVoî//^^/' avec Itienveillance,
oeouleO'... v/u.c5v ixet' i-j^joix; àxfioiaaaôat. (Isocrate, XIV, (i.)

313. — 'ÛTaxoixrcetv : tendre l'oreille ; (1*011 : chercher à


surprendre ce que l'on dit.

Cherchant à surprendre ce qu'on sait des Arcadiens, des


Amphictyons, wxaxouoTOxiv'ceç -i zx Tôiv 'Apxàêiov, zi rà twv
'Aaç'./.rjôvtov. (Démosth., XIX, 288.)

LVI. ÉDUCATION.

314. — Tpécpeiv : nourrir, au sens pliysique ic'ost-à-diiv


donner la nourriture et les soins); et aussi au sens
moral icf. Descartes : « j'ai été nourri aux lettres...»!.
TpocpT| : nourriture, au physique et au moral.
Platon associe souvent les mots : engendrer et nourrir, yEv-
viv xat xpéçecv; nourrir et faire croître, xpé^etv xotl aO'^etv

u.Éyav. — Le sophiste n'est-il pas celui qui importe et vend au


détail les marchandises qui .servent à la nourriture de Tâme ?

ap' oùv... 6 <709i<7TT,: Tuy/ivEt wv È'fXTropôç tt; r, xàTrrjXoç twv àyw-


vi'uLOiv, dtj". J)v -l/v/r, -cptécpeTat: MMat., Pro/offoras. 3i3 C.
KOAUTK, RESSEMBLANCE. /.i

.jl.i. — OrjXàÇeiv : allaiter.

Quand nous eûmes notre enfant, la mère Vallaila, èueior,...


~o Tcaiotov èyévôTO r,u.tv, r, [l.r^Tr^p (xC~h èOvjXa^ev. (Lysias. 1. 9.

HEMAJ'.gUE. — On (lit aussi, avec plus de précision, tôv "ct-uOov


^tSovat : donner le .sein.

.le «lis à ma femme d'aller donner le sein à l'enfant. pour cal-


mer ses pleurs, i'{ùi tt,v Y^vaixa ixTiihoL'. èxéXeyov -/.al Souvat t';>

TratSui) Tov xtx66v, î'va 7:a-j(Tr,Tat x).aov. (Lysias, I, 12.)

:]l(i. — IlatSeuetv : l'iovpr, faire Véducation de. Il l'aitt dis-


tiiii^uor iratSeta : éducation, ot iratSeuatç : méthode
d'éduratioii, discipline. Xepascont'oiidro iraiScta nvec
iratSià, qui si^^nifie /ei/.

Je reconnais que je fais Véducation des hommes, ojxoÀovw...


îtatSeOeiv àvOpoÎTrou;. 'Plat., Profarjoras, 317 B.)

Hemar<ji:k. — athénien a trois maîtres:


LCiit'aiit

llatSo-cpiÇyiç : mai/re de fffjmnastique, chargé de la forma-


lion pliysi(|no :

rfixiJ.i/.aTta'cyjç: maître de lecture., d'écriture, de calcul:


KtOotptoxTjç : maître de cithare, qui enseigne les éléments de
la musique et de la poésie.
Le terme commun est ôtSâaxaXoç : maître.

LVIL ÉGALITÉ, RESSEMBLANCE.

:m:. — "laoç : égal, se <lit (Ui ce (|iii .9^ m^'.'iure. 'Ictôttjç :

étjalilé. Les contraires sont àvtdoç, àvtcyoxyjç. qui


si^^nilicnt Yinéffalité.

:iis. — "0|j.oiO(; : semblable^ se dit dr cf ([ui s'apprécie.


'OfJLOLÔTTjç : re.sseniblanre. 'Av6(i.oto<; : dissemblable.
'Avd)|jLaXo<; : qui n'est pas de nirean, accidenté.
La di.^seml)lance st.- dé'fmil par la forme, la coultin-, la diii-
siti'', la rudesse, le poli et autres manières d'être; ... Vinéfjalilé,
par la supériorité ou l'infé-riorité en nombre et en grandeur, yj [xkv

ivOjJLOtÔTyjç l'joi'^z-y.'. fTyr,i).'x-K, yp'ôaaTt, "K-jv.vô-r- >.. TÇi'xyLzr,-'.,


76 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

A£iÔTY,Tt y.al Tot: aA).oi; TrâOso-cv.... y, ok àvtri6Ty)ç •J7repo-/^j "/-at

£>>).eM/£t y.aTa nlffio; r, [jiveOoç. (Tliéophr., Histoire des Plantes,


1,1,6.)

319. — npoCT6[jLotoç : semblahlp par un côté, et différoiit


par ailleurs.
Mayant imputé — ce qu'on hésiterait à faire, à moins de lui
resseml)ler — d'avoir tué mon père, il a machiné une accusa-
tion d'impiété, non contre moi, mais contre mon oncle, alxca-
o-àjjLEvdr... (JLS, & xai Àlyeiv av c»xvr,i7£'.£V tiç, t\ [xr, T'jyot îtpooô-
JJ.OIOÇ wv to-jT(j), tov uaxcp' w; àTiÉxtov' iy*^ '^'' èfiauroû,
7.aTaTy..-."jào-a; àtreêtla; Ypa^r,v, oùx èti" £{j.f, àXX" ètiI tov 6îï6v ^j-o-j.

(Démosth.,XXII, 3.)

320. — napairXTjcTioç : approchant.


Nous nous réunissons souvent, quelques amis d'âge appro-
c/ta7it, qui restons fidèles au vieux proverbe, 7co).).(xy.',;... <rv»v£p-

y/j\j.zfii t'.ve; eIç TavTO na.pxn'kr^oia.^ r,).ix£av k'yjovTSç 8'.a<70)^ovT£:

-:r,v Tra/.a'.av 7:apo'.!J.îav. (Plat., République, 329 A.;

321. — 'EfJKpepTjç, 7rpoCTe|j.cpepT)ç : comparable «, ^wi a du


rapport à.

11 ne faut pas non plus négliger l'étude comparée des plantes,


comme on la fait des animaux, en rapprochant, cela va de
soi, les espèces qui ont le plus de rapport et sont les plus par-
faites, o-j ceX... o-jSè to-jto )>av6âv£iv t'( xiy.x-' àva).oyiav 6£wpY,-:£0v,

oWtiep £7:1 Tcov w(f)wv, TTjV àvaçopàv 710'.o*j[jl£Vou; 6r,>.ov6Ti Tipo; Ta


èjjL^epéaxaxa y.a'i Te/.s'.oTaTa. {Th^o\)\\r.. Histoire des Plantes, I,

1. 5.

322. — npoCTCpcprjç se dit dune ressemblance approxi-


mative.
Le combat sur mer fut acharné et, à la tactique près, plutôt
semhlatjle à un combat sur terre, r,v re r, vavfiayt'a xapTspa, t^
{jlÈv 'iyyr^ oùx ôfioîtoç, 7r£^oj;.a/''a 6s to ii'i.iov Tcpoocpepriç o\;<Ta.

Thucyd.', I, 40, 2.)

323. — '^HXtÇ, T)Xtxta)Tr]ç : ^î// a le même âge.


Nous dirons qu'il est beau et juste que les hommes de même
âge se portent mutuellement secours, TjXtÇt... îf^Xcxaç àfx-JvedOat
y.a/bv xa'i Sly.atov tto-j ir.TOîJLîv. (Plat.. Ii''puljlique. 461 E.)
j

l'.LuuL'hNi.L. I /

I.VIIf. ÉLOQUENCE.

,ji. — EûyXcoTTta : ftictnif/p ; euyXwTTOç : qui a de la


faconde.
O loi, qui nous apparais comme le plus grand bienfaiteur de
riunnanité, j'envie ta faconde, w TràT'.v àvOpwTioi; cpavel; {ié-ftiTTOv
(ôi£/r,aa. |
^r/Aw tî tt,; eù^Xwcctaç. (Aristopli.. Cavaliers, 835.

3:i:;. — Auvaxôç Xéyctv : qui parle bien, disert.


La rliétori(iue na donc pas pour objet toute sorte de discours?
— Non certes. — Du inoins, elle rend les hommes aptes à bien
parler? — Oui, oO-/. apa Tzto\ TCâvra; ys to-j; aovo-j; r, pr,Top'.y.r,
ÈTTtv; — 0-j Sr.ta. — 'Aaax ar,v >.£Yetv ;£ r.ry.i'. Ç'JV3t-oO; Na:. : —
Tlal.. r.orrjias. 110 E.

;;j(i. — Aetvoç XéYetv : éloquent.


Entre toutes les choses fausses qulls ont dites, il en est une

que j'ai admirée surtout : prenez garde qu'il ne vous trom^)e.


vous ont-ils dit ; car il est éloquent, [i.aAi<7-aoà a-jTtôv Ev iba.-j^nx'jx
Tùiv 7îo).Aà)V Jiv è'I/cVTavTO, to'jto, âv w sAcYOv, w; 7_pr, v/u.â; £-jAa-

êer^TÔai, [xr, Ctt' èaoC èU7raTr,0r,-:£, o>: Ôstvo\> ô'vtoç XéYetv. Plat.,

Ajiolofjie. 17 A.)

327. — 'pTjTcop : orali'iir.

à moins qu'ils n'appellent éloquent celui qui dit la vérité;


...

à ce compte, je veux bien être orateur, mais non au sens où ils


entendent ce mot, si (j.r, à'pa 8£ivbv y.a).o5'7iv o-jtoi XévEiv tov -aAr,-

Ofi).£YOVTa" £'. [JL£v yàp toûto Xiyovaiv, ci(xo).OYOÎr,v "àv £vwy£ oC y.x'x
toÛto-j; £lva'. ^rjxiop. Plat., Apoloffle, 17 B.) — Ce. que vous
devez considénT, ce à quni vous dcv.-z faire attention, c'est si
ce que je dis est juste ou non c'est la la vertu du juge, et celle :

de Vorateur est de dire la vr-rili-, aôtb... to-jto nv.or.z'.'j y.x\ toOtw


tÔv voCv TZÇiOfjiy :>.'/, zl ôsV.aia Xé^to r, {jlt, •
or/.ao-ToC [j.£v yàp a-jTr,

àpsTr,. priTôpoç o£ -ilrfif^H-^f.v. Plat., Apolofjie, 18 A.)

Hemaf^ol'E. — 'Pri'ctop ne signifie rhéteur, maître d'élo-


ijuencc que dans la période post-atlique. 'II pT^TOpix:^ 'é/vr,)

signifie à la fois Varl oratoire Gl]d rhétorique. Tix^f] fjt^'zrjpiv.i^ :

traité fie rhétorique, institution oratoire. On voit, par les deux


exenqdes qui précèdent, que, pour b ^ i»bilosophes Socratc,
~b TRÂITK ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

Platon, Arislole. V orateur est celui qui dit la vérité; le rhéteur


est celui qui enseigne les moyens de circonvenir les auditeurs.
(Pour exprimer cette idée défavorable, les écrivains attiques se
servaient volontiers des locutions oo^ôç "kéyei^, oo^tatiriç.)
Jusqu'aujourd'hui, les auteurs d'institutions oratoires n'ont
constitué qu'une faible partie de la rhétorique. Car les preuves
seules sont partie intégrante de cet art; le reste n'est qu'acces-
soire, vuv [jLÈv 0"jv ot xàç xé/vaç xàiv Aoyojv auvTiôévTSç ôXi'yov
7ic7rotr,y.a<7tv aùrr,; (Tr,ç pvjxoptxt^ç (xopiov al yàp Triorsiç

i'vTsyvôv èatt [j-ovov: Ta ô" à'/.'/,a Tîf-OTOr.y.at. (Arist., Rhétorique,


iim-à 11.)

32.S. — TTjTopeùetv : parler en rhéteur.


Au théâtre, les poètes ne te semblent-ils pas parler en rhé-
teurs'.' o-j pr^-cope'jetv ôoxouat ao'. ot 7ioir,Tal âv toi; ÔeaTpotç;
Plat.. Gorr/ias, .502 D.

329. — Eûéireta, eûeirfjç sappliqiient à la beauté de la


forme.
Que dire des aj-tifices oratoires de Polus, de ses répétitions
de mots, de ses sentences, de ses métaphores, et des termes que
Licymnius lui a fournis pour la beauté de la forme? -col oï
llci/o-j îTÔ); çpâ<70(JLev a-j (Jio-j(7£ia Xôywv, oç ôtTcXaaioXoytav xal
Yvo3[jLo).OY;av xai cr/.ovo).OYtav, ôvoixâTwv te Aiy.u|jLV£u»)v, à èxEt'vw
iotopr^TaTo TTp'o; 7rotr,<Ttv eOewecaç : 'Plat.. Phèdre, 267 C.)

33U. — EtOavÔTTjç : jjer6MasîO«. Htôavôç : persuasif.


Ils m'ont presque fait oublier, à moi-même, que j'étais en
cause, tant ils parlaient avec persuasion, èyw ô' ouv xal aOrb;
iiTZ aÛToiv ÔAtyou èfxavTOÛ £7ic).a6d[i.r,v *
o'jtw ncOavtoç eXeyov.
iPlat., Apolorjie, 17 A.)

LIX. ÉMULATION. ENVIE.

ioi. — <t>66voç, cp6ovetv, (pOovepôç se disent de l'e^rie,


'xcitée par le bonheur mérité d'autrui.
332. — Néfxecnç, vefjieffav se disent de Viiidigtiation, cau-
sée par le bonheur imméiHté d'autrui.
Ce qui s'oppose le plus exactement à la pitié est V indigna-
tion. A la peine causée par des malheurs immérités fait en
1

I
;

tlSCLAVE, SERVITELl!. 70

quelque surte peiidaMl, couime appartenant au niènie caractère,


la peine causée par des bonheurs inniiérités. ..On pourrait croire

que l'envie s'oppose à la pitié de la même façon;... mais elle en


]/env/e est aussi un trouble et une peine causés par un
ditt'èrc.

bonheur; mais ce bonheur n'est pas immérité; de plus, il arrive


H notre ésjral et à notre semblable, àvTtxciTat... -roi èÀôôtv fjiàXiTTa
(jièv xa).o-jTt veii.efïav •
Tfo yàp l'JTze^.rîbai in\ ra?; àva^îatç y.x/.o-
Trpayi'ai; àvT'.x£t[Jicvov ètti -toottov Ttvà xal ànb to*j aùxoO r/Jou; to
).'j7tet(T6ai £7ri Tatç àva^îat; s-jTrpayla'.;... A6^£i£ S' av xal 6 cpôôvoç
TÔi £).££ïv t'ov a^TCiv àvTtXcïaOoct xpôrov,... k'rr-i ù £T£pov À-^Tiri jxàv

yàp Tapa^wor,; xal ô 9ÔÔV0Ç £«7tIv xal èirl £-j7cpaYta, à).).' où toO
àva^t'o-j. à),)à toj î'tou xal oaoîou. (Arist., Rhétorique, 1386 b 9.)

333. — ZrjXoç, ÇtjXoûv, ÇrjXwTtxoç : se disent de Véînn-


liilioïi.

8i l'émulation e'^ii une peine ressentie pour des biens présents


et considérables, que l'on pourrait obtenir, à l'égard de personnes
de nature semblable, non parce que ces biens sont à d'autres,
mais parce qu'ils ne sont pas aussi à nous,... il résulte nécessai-
rement (lue ceux-là ont de iéniulation, qui se jugent dignes de
biens qu'ils n'ont pas, £Î'... è^tiv î?^Xoç X-jtcy) tc; ètù çatvopivr,
îcapoUfTta àvaôtov èvTt|jLwv xal £VÔ£-/o[Jt,£va)V aÙTôi ).aê£iv 7r£pl to-j;
ôaoîo'j; Tfj 9jT£t, où/ ott à>.),o), à).).' ôtt 0'>/î ^'O''' aÙToi éoTjv,...
àvaYXY) or, î^riXw'ctxoùç ij,£v £ivat to-jç à^ioûvTa; a-j-roù; àyaôcov o)v
[j.r, ïyo-jrj'.v. (Ari^l., R/iéloriqKe, 1388 a 35.^

L.\. ESCLAVE, SERVITEUR.

33i. — AouXoç : esclacf {[n'o\)nL'U[' du Sectttôttjçi. [Voy.


?î 28'J.]

Celui qui, «''tant homme, est, par sa nature, non à soi, mais à
un autre, est naturellement esclave, ô... (at, aO-oj çj'7£i, à),/.

à).).o*j avôpwTTOç (ov, o'JTo; 9ij(7£i SouXôç ècrtiv. ; Arist., Politique,


1 •.>-,! a 1 J.)

33'1. — 'AvSpàiroSov : prisonuh'r de guerre vendu comme


enclave \ àvSpa-TroSîÇetv.

Il dt)clara (jue, tant qu'il conMiiaiidorail, il s"<ippusei"iit à ce


qu'aucun Athénien fût vendu. Le lendemain, il tait relâcher les
hommes libres et vendre la garnison athénienne et tous ceux
8U TRAITÉ ÉLViMENTAlRE DES SïNONYxMES GRECS.

qui, avant d'être pris, étaient esclaves^ o-jx k'çï) iauTou ye fx^yn^-
To; oûôîv' av 'E).Ar,vtov àvôpaîîoStoOvjvat. Tf^ S' C<7T£pata toù;
txkv àÀEvOÉpouç à?r,x£, tou; 5à Tôiv 'A6Yiva;o)v cppoupou; y.al xà
àvÔpiîtoSat Ta SoO.a Tràvra aTréSoTO. (Xén., Ildléniques, 1,0, 14.)

336. — OtxéxTjç enclave à


: maison^ domestique.
allaclié la

337. — HeXàTTjç, Otjç OTjxeûetv) se disent du serviteur à


(

gages.

La victime était un {ierviteur que j'avais loué; pendant que


nous travaillions à notre terre de Naxos, il y était en service chez
nous. S'étant pris de vin et emporté contre un esclave de la
maison, il le tue, 6... àTroOavwv îteXàtTriç t'.? r,v è(xô;, xat w;
ây£Oi)pYoy[j.£V èv ty) Nà^fo, èôyjTÊUSV èy.£Ï n(x.çi'. riji-tv '
7rapotvT|«7aç o'jv

y.al opyio-Ocl; Toiv otxsTÛiv t'.v. tôiv r^asTeptov à7ro«7pâTT£t a-jTov.

(Plat., Eulhijphron. 4(:.)

I.XI. ESPACE.

338. — ToTtoç : lieu occupé par un corps; position gro-


^^'apliique ou stratégique au sens abstrait, l'espace.
;

Si vous réfléchissiez à la position du pays contre lequel vous


faites la guerre,... si -bv xÔJtov... xr^ç -/wpaç. r^ 'Kole[t.zix\ èvbv[^.r^-

(Démosth., IV, 31.)


6etr,T£.... —
11 est impossible que Vespace soit

un corps; car, alors, il pourrait y avoir deux corps dans un,


àoûvarov... càijjLa Eivat tov xoJtov âv tx\jzio yàp av e'tVj Sûo o-ojixaTa.
'

(Arist,, Physique, 209 a 6.)

330. — X(i)pa '.place, emplacement d'iui jtatjs, réyion for-


mant une unité géographique ou politique.
11 affirmait que pour des temples et des autels, Vemplaceinent
e plus convenable était celui qui était le plus en vue, tout en
étant le moins passager, vaoï;... y.al pw|i,oî? x***P*^ ^?^ s'"^*'
;îp£7T(oÔ£<TTaTr,v, Y-tt; âjxfpavco-TaTï) o-jTa ànziêza-XTi] EÏr\. (Xén.,
Mémorables, 111, 8, 10.) —
Vous voyez que la Crète n'est pas,
comme la Tliessalie, un pays de plaines, tt|V... tt,; x^P*Ç ti^'^i^iî
Kpr,-:r,; ç-^aiv ôpâxc, w: oùy. ëtti. /.aOaTicp r, t(ôv 0£TTa),ô>v. rsoiâî.

(Plat., Lois, 0-25 1).


KTRANT.KR. 81

;jio. — Xwpoç, au sens do place ^ emplacement, est portique;


i'nprosi\ il no sij^nifie guère que lieu célèbre.
C'est eu qui fait qu'aujourdliui encore ce lieu est appelé
cfifimp (le la Piéti'. as" wv xal -o -/wpi'ov et; y.al vCv TTOOTayopE-j-
cT^a'. Twv î-JTîoàiv /topov. (Lycurguo. 90.;

311. — Xopîov un petit pays, uuq petite région.


si«,mifio

un un caractère déterminé et aussi un


terrain ayant ;

champ, im bien- fonds ; enfin, une place forte.


Ayant fait rabattre le gibier sur les terres où Ion pouvait
aller à clioval, il organisa une grande chasse, c-jvsAaTaç s'.; -rà

tTiTrâTtuLa /toptai rà 6r,pîa iTzoi-i\ijZ [l.tyi).r^\ 6r,pav. (Xén., Cyro-


pé(tie, 1, 4, 14.) — Les cliamps et les arbres ne veulent rien
mapprendre, -à... x*«>P^* ^-a- "^^ oévSpa oOSlv [i' kH\t'. oiSaaxeiv.
(Plat., Phèdre, 230 D.) — ... quand on consulte sur l'occupation
(lea places fortes,... oTav... TTîpl... x**>P^^v "''•^ctaAvi/îo); T-ja^ovÀr,
(iMat.. Gor^/rt.ç, ir^e B.)
f,...

LXII. ESPÉRER.

:{i2. — 'EXirtÇeiv : espérer. 'EXirîç : espoir. 'AvéXirtaroç :

:{i:{. — npodSoxav : s'attendre à (distinct de ireptixé-


vetv : attendre que [« attendez-moi »j). npoaSoxîa :

attente d'une chose. 'AttpoctSoxtjtoç : inattendu.


Veut-on donner du cœur aux soldats, le mieux, à mon avis,
est de pouvoir faire naître des espérances dans leur cœur...
Mais, si, leur ayant fait attendre des biens, l'on est souvent
démenti par l'événement, l'on ne pourra plus, leur donnât-on
diî vraies raisons d'espérer, les persuader, stç vô t'o 7:po6v.<{xiav

èfiJîaAâïv <7TpaTia)Tai; o-JcÉv jjlo'. ooxsÏ 'ty.avtotîpov slvai r, -b oûva-r-


Oai èXîîcSaçèu,7ro'.£ivàv8pajTrotî... *Iiv7:o>.).dt-/.'.;î:poaôoxîaç àyaOojv
èa^aÀwv •]/£-j2r,ta'! -:t;, oCS' ÔTroTav à).r,63Ï; èXjrtôaç /ivr, ô to'.oC-
To; TTôîOî'.v ov/aia'.. (Xén., Cf/ropédie, I, 6, 10.)

l.Xm. ÉTRANGER.
3»l. — 'AXXoTptoç : étranger à (iu<d([u*un, r/i//' «p lui
appartii'iil jnis en propre, ipii )i'est pas de sa famillr
Stxomïmes gbk ! (3
82 TRAITK ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

(s'oppose à olxeToç : propre, qui est de la mèntp


familier
L"liomme, dont Ion père a causé la mort, est-il de ta famille?
Mais cela va de soi car, sans doute, tu ne poursuivrais pas ton
;

père pour la mort d'un étranger, eçTiv... 8rj xàiv ociieîiov Tt? ô
TcÔvEto; iiTZO ToC (JO'J Tia-rpôç r, &f,Àa or, où yàp av tto-j ye UTisp
;

àXXoTptou £7:£;r,c'.'76a çovo-^ aCtw. 'Plat., Euthyphron, 4 B.)

34:j. — 'AXXoSairôç : qui est (/'»» autre jmys.

Des compatriotes sont plus attachés que des gens d'un auh •

pays^ Y.aù 7To),ÏTaî toi avOctoTioi àXXoôxîîâiv otxetoTepo:. (Xéii..

Cy7*o/>pV//>. Vni, 7. M.

3i6. — 'AXXocpuXoç : (£iii est d'une autre race.

Les Lacédémoniens, ne réussissant pas à prendre la place et


craignant laudace et l'esprit révolutionnaire des Athéniens, les
regardant, d'ailleurs, comme dos gens d'une autre race..., les

renvoyèrent, seuls des alliés, ol... Aay.Eoatfxovto;, ÈTietôr, rb ywçiio'j

o-jy TiAio-xîTO, ÔEt'a-avTcç twv 'A6r,valwv to :o'/.\ir,ç,ov xal tt,v vewt:-


po-rroitav, xal àXXo'fOXov>ç â[Aa r;Y/l<7ia:vo'. — ij.c>vov: twv ;vixtj.i-

-/(ov à-s-Eal/av. Tliucyd., 1. 102, 3.)

3i7. — '06v£ïoç : d'u}i autre peuple.


Tu loues surtout... ceux qui se sont signalés dans les guenv»
contre d'autres peuples et hors frontières, au {jiàv ÈTratvîïç...

{jLoÎAiaTa Toù; "îîpb; tov ôôvsïôv te xal sEtoÔEV ttoaejjlov Yt*i'vôij.Evov

ÈTît^avEi:. Plat., Lois. 629 E.)

3i8. — Sévoç : l'iranger au jiaijs, d'où hùle (s'oppose à

à(rcôç : qui est de la même ville).

ISétranrjer, n'ayant ni camarades ni parents, a plus de druils

à la pitié des liommes et des dieux, £pr,[jLoç... wv ô Çévoç i-raîpwv

TE xal ^UYYEvwv È/,£civÔTHpo: àv6p<ÔT:o'.; xal Oeoïç. ^Plat., Lois.


729 E.)

349. — 'ISt(i>T7jç : éirangrr à lui art, une science, une


profession, profane (s'oppose à SrjjjLtoupyoç : (|ui est

du métier, professionnel, i
)

EXERCER. 83

Vn seul liomme, possédant la médecine, suffit pour plusieurs


profanes, et ainsi des autres professwinels, tU é'/wv îa-rp'.xr,v

Tto/Àoï; îxavb; iSnôxats;, xal ol a>.),ot ôvi{i.60v>pYOt. (Plat., Prota-


fjoras, 322 C.)

[AlV. EXEMPLE.

.{.io. — AeîyfJLa : spérinipu, éclidïtli/lon.


Jr vous présenterai un spécimen de chaque ^^enre [de dis-
cours], comme on fait pour des fruits, w-r-sp... twv -/.aoTioiv,

è^evEYxEiv éy.iaTO'j ôet^ii-a TTctpâTOfxai. 'Isocrate, XV, 54.)

3.;i.
— "EvSeiyfjLa -.preuve, document.
A mon sentiment, toutes les suites actuelles de ces redditions
de comptes sont comme une preuve de la bienveillance des
dieux pour notre cité, -ipoTiov... t'.v' oi'oij.a'. /al tavCv <7-j[jLPî3'i>t'î'^3'

itâvt' £7rl Ta?; eùOûvat; Tauta'.o-l oa'.aov'!a; tivo: eCvoia: sv^stYl^*


T^ TTÔXct y£vevf,o-6a',. (Démostli.. XIX, 256.)

3:i2. — 'EirtSeiYH-a : indiri\ marque.


Ce qui parut à tous W plus extraordinaire et Vindice de la
...

plus grande habileté... o ys uaTiv sôoHev aTOTtcoTarov xal c-oçi'a;


-/eirrrr,; è7:t<^e'.Y|j.a... IMiit.. /V/// Hippias. 368 C.)

3."»:i. — napâSeiyjjia : modèle.


l'iii' cil"' lie, .saurait prospérer, si le plan n'en a été tracé
d'après un modèle divin, oOx av ttots aXXw; cvc;a'.[j.ovr,<7£i£ ttôXi;,
£1 (ir, a-JTT,v ciaypâ'!/£'.av o't xài ôcîo) îîapa$£tYt>.otTt -/pojjjLôvo'.

Loiypdîîo'.. 'Pl;il., Ilppuh/if/i/p. 500 E.

LXV. EXERCER.

3"iL — 'AcTxeîv : fnrnirr. assoupli/', exercpr «, rendre


capable dr. "AcrxTjcrtç : formation, assouplissement,
exercice (le mot osl soiiM'iit r.jjtpi'ochc de pLàOTjaiç.
[Voy. §49.]j

Si l'on fie peut rie-n fain- di' ce qui incomlte au c<»rps, .sans
l'y assouplir au préalable, je vois que, de même, l'on ne peut
rien faire de ce qui incombe à l'àme, si l'on ne prend soin de l'y
84 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

former, 6pw... oio-TiEp Ta to-j <yhi\}.xioz sfiYa tou; u.Y| xà atôu-aia


àoxouvxaç où 6-Jva{j.£vo'j<;7io'.e;v, outto y.al Ta tt,; 't^'-»"/''^!? ^PT"^ '^°'>'?

jj.r, Tv-.v 'V'^y.'V'


àaxouvxaç où ovivauivo'j:. (Xén., Mémorables, 1,

2,19.;

3.J0. — MeXexôtv : sp préparer «, s'pnlrainpr à (au phy-


sique), s'étudier à (au moral). MeXéxr] : préparation,
étude (au sens abstrait); {leXérT) [j-a : préparation,
étude (au sens concret).
Vétiule du philosoplie n"a-t-elle pa.s précisément pour objet

la séparation de Tàme
du corps?... Donc, les vrais philosophe-
et

s'étudient en réalité à mourir, et c'est à eux que la mort fait )••


moins de peur, to jJLeXéTirjtxa aÙTO toûtô èttiv twv (piXoo-o^wv,
),-j<7i? xal -/(opto-ixoç 'Vj-/t,; aTiô (TtoaaTOç.., tw ovti apa... ot ôpôwç

3'.).OToq50-jvT£; àTto6vr,<Ty.£iv iJ.eXextj>ot, xai to TeOvàvat r,y.t»TTa

aÙTOt; àv0pa)7ia)v çoêepov. (Plat., Phédon, 67 D.)

3.j6. — 'EirtTTjSerSetv : s'occw^j^/' ordinairement à, /)îy//?-

quer un art, une profession. 'EiriTTjSeudtç : occupa-


tion, profession, jjratique (au sens abstrait) ;

èirtTTjSeuiJLa : occupation, profession, jjratique (au


sens concret).
Les occupations honnêtes ne portent-elles pas à la vertu, les

malhonnêtes au vice?... 11 ne nous reste plus qu a examiner sil

est utile de se conduire selon la justice, de pr^/î^we?' le bien,

d'être juste,... ou de commettre l'injustice et d'être injuste... ap'


ouv 0-j y.al xà (xèv xaXà è:î6XYiS£Û|JLaxa, s'.; àpsTT^ç xtt^o-cv çépet,
Ta 6' alcT'/P^ ^^-^ xay.taç;... Tb or, AOtîibv f,5r,... r,|xiv èaT'. ffy.é'I/a-
o6at TTOTcpov au Xuo-tTcXeî St'xaià t£ TipàxTEiv xal xa).à è^tTvjôeOetv
xa- civai otxaiov... r, àcr/.srv te xal aStxov sTvat. 'V\^\., République,
444 E.)

LXVI. FAIBLESSE, MALADIE.

3o7. — 'AcrBéveta : manque de vigueur ,


faiblesse 'AcrSevriç . :

faihlp. 'AcrOeveTv sp mal porter.


:

Philippe est-il mort? — Non, parZeus! mais il va mal,


-ibur.y.z <î>!/i'7nro;:— Où uà Ai", à>>' àoOevec. (Démostb.. IV. 11-^
FATltJUE »o

3-ig, — 'AppoxTTÎa et àppwGrroç se disent de la débililu


(congénitalej ou de ['épuisement (produit par une
maladie chronique).
UéhiliLé : ce signifie souvent la maladie, mais avec cette
mol
dilTérenceque lamaladie peut durer beaucoup ou peu de temps,
tandis que le mot débilité s'applique toujours à une longue ma-
ladie, àpptooxta •
(7ri(ji.aiv£i [xàv uoAAaxou tt,v votov, à/.Xà xai oix-
çépst, oTi T, (isvvoao; £(TtI */.ai (xav-pà xat 6aiyo"/PÔ''''"'-'Çî "^i
Sa àppioo-
xta xr.v aay.po-/ûôv'.ov ôrilo?. (Pliryniclius, ap. Bckker p. 8, 1.,

3;.'J. — 'A5i)vajJLta, àSùvaxoç se disent de Vin validité.


.Mon accusateur prétend que la pension que je reçois de lÉtat
na pas sa raison d'être, que j'ai encore l'usage de mes membres,
que je ne suis pas un invalide, ^^r^nh... ô xaTriYopo; o-j o'.y.aiw;

ijLc Aa[iodtVciv TO Trapà tt,: 7:oa3(o; àpv-jptov '


xal ykp -û> TojaaT-.

ô-jva<T6at xal ovx ôlva-. tôjv àSuvâ-ccov. (Lysias, XXIV, 4.)

3ti0. — IlTjpoxTtç. icTQpouv, àvàTCT]po<; signifient l'impo-


tence.

Toutes les sensations peuvent être éprouvées par les animaux


<|ui ne sont ni incomplets ni impotents, uào-ai... at at(T0r,<7£'.;

à'/ovrai Ottô t(ov (xr, à-reAwv ij.r,ôk n£îî'ifipt«>ii.£vtov.(Arist., £'e/'i4//«<',

1-25 a 9.)

3HI. — Nôaoç : malad'ie. NocreTv : être malade voff^crat :

loinhi'i- malade). NocTTjjjia : manifestation de la mala-


die, par suite, la maladie., le mal dont on soutfre.
NoCTEpoç malsain (mais non maladif No(Tâ>5T)ç )nal-
: . :

saiii vX maladif.
Pourquoi les grands excès sont-ils malsains'.' N'est-ce pas
parce qu'ils produisent ou un excès ou un défaut? Or, c'est en
cela que consiste la maladie, Stà xi al [xsyàXa'. -JTispooAa'i vooto-
ôetç ; r, oTt CiTTcpliioAriV y, tù.v.'l'.^i -o'.oOt-.v ; tovto ok r,v r, vôao^.
(Arist., Problèmes, 8VJ a 1.)

lAVJl. FATIGUE.
<•'_•• — Kàjxaxoç t'sl pn>''tiijHe au sens de faliijue n''sid-
t.iiil (rnii li.iN.iil in\ d'un elfort prolonge'. M.iis il est
86 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

usuel on prose, au sens de fatigue des organes, résul-


tant de la maladie. Kàjivetv : être las^ se fatiguer à
et se fatiguer de,\ être fatigué par la maladie. 'Airo-
xà|jivetv : renoncer par fatigue.
Moi, je m'en retourne à mes vaisseaux avec une petite part
de butin, quand je me suis bien fatigué à combattre, èyà) 8'

ô).tYOv -£ 9t).ov T£ I
ïp'/0[i.' ï'/j>iv èni vf,aç. È7ir,v xex,(ji{j.b> 7co)i£[xt^tov.

Iliade, 1, 167.) —Ne i^ fatigue pas de faire du bien à un homme


qui est ton ami, ^.r^ xâ{iiy,ç ^f/ov avSpa s-jspyeTwv. (Plat., Govgias,
470 C.) — Où et à qui conduisons-nous ceux dont le corps est
falif/uc? — Aux médecins, ayouiôv xal Trapà xiva;
tioÏ to-j? %(k\B.-

vovxaç ta (juy[i.7.-y. ;
— Ilapà toÙ; -arpo-j;. (Plat-, Gorgias, 478 A.)

363. — KoTToç supplée en prose xâaaToç au sens de fatigur,


lassitude. On le trouve rapproché de xàavecv et mémo
construit avec xap.aTr]pôç : fatigant, accablant.
Je ne me lasserai jamais de danser et la fatigue ne malour-
dira même pas les jambes, âyw... où'ttote y.a[i.ot[j.' av ôp-/o'j[jL£vr,,

I
o-jÔ£ Ta ydvaTa x6noç éXei p,o'j xaji.a'CYjpoç. ''Aristoph., Lysis-
Irala, .^41.)

364. — 'Aicefïretv : renoncer à faire une chose, parce


(|u"o>? nen peut plus.
Après être resté immobile depuis le matin à faire cette lec-
ture, 71 en pouvant plus, il allait se promener, xal to-jto opoiv, èÇ
éwO'.voO -/a6r,[X£vo; àîcetîcàiv si; TrsptTïaTov r^£t. (Plat., Phèdre,
228 B.)

LXVIIl. FIN.

365. — TéXoç : ////, au sens LVachèronrnl, de conclusion ;

et, par suite, fin, au sens de ^zf/.


Il conviendrait d'accorder des éloges publics à tous les

citoyens qui auraient dignement achevé leur vie (1), après avoir
accompli de belles et difficiles actions, twv Tro/.iTôiv ôtiotoi xéXoç

(1) Dans de nombreux passages, to TéXoç toj ptou ne signifie


pas seulement la fin de la vie (plutôt r, xeXeuxT?) toj piou : ,

mais le couronnement de la vie, les dernières années étant


dignes de celles qui ont précédé, ou plus belles encore.
FIN. 87

ë/,oisv ro'j [itou... È'pY^ èçcipvaTu.Évo'. y.7>.à /.xl ZTzi-ryrx... iyxcofJLc'wv

a-jToù; x'jyyâyii.'j upsTcov av slV,. Plut., A0/5, 801 E.] — Ne te

senible-t-il pnsii toi aussi que le bit'H est la fin de toutes les ac-
tions? apa y. où col ct'jvooxeï outto, "céXoç ôlva'. aTraTtôv to)V irpâ-
^£'i)v TÔ à-j-a^ôv; (Plat., Govgias, 499 E.)

RKM.XRyuE. — Distinguer entre les locution^ tîXoç, -céXo? 5s:


pyi dernier lieu, pour finir; —
ôcà xéXouç jusqu'à la fin (du :

comnienceinent à In fin : àp/oacvo;Tî xal 5cà-cgXov)ç, Plat., >'o-


phiste,T31 \ ;
— £«'v TéXst : fn arrivant; ^V /'/ ////.

TeXetv : arromplir, crrculrr. 'ETctreXeiv ; mener jusqu'à


romplel nrhi'vrmenl, circuler jusqu'au bout.
Ecoute bien ce que je vais te dire et dont tu verras Vaccom-
plissemenl, moi yàp èçôpÉw.To oà y.ai T£xgX£(i{ji.évov ïn-'x'.. {Iliade,
I, 212.) —
... aptes à mener à bonne fin C(^ qu'ils ont conçu, ixa-

vol... i av vor.Tfoo-'.v è^îtxîXetv. (Plat., Gorgias, IDl X.]

360. — TeXeuTT) : //», jîoiiil, iiiomciil à p.'irtir duquel uno


chose cesse dCxistcr, e(, aussi, drrnièrr partie d'une
chose (c'est donc Ir contraire de àp^T) : commen-
cement). 'H teXeutt] TO'J ["iiou simplifiera donc la fin dr
la rie, c'cst-à-dirr la nmrt, ou bien les derniers
moments dr la vie. [Voy. .^ :\\\.^

\\\ cornnienceinent de la guerre, il s'agissait de cliàtiir Plii-

lippi-; à la fin, il ne s'agit plus que de ne pas être battu par


Philii)pe, TT,v (aÈv àpX'*!^ ''"^-' T^o/iao-j Y&Y;vr,jji,£vr,v irspl toC ti{jlw-

p/iTaTÔa'. <l»0.'.7:7rov, Tr,v 6à xeXeuxirjv ouTav y or, iTzzp to-j ar, TTaOîî'v

ya/.o); Cttô <!>'.>. tîrzo-j. /^Ormostli., IV, J-"}.)

TeXeuTÔcv : mrllrc fin />, Irmiinrr, cl, au ncuti'c, ///;//•.

TeXeuTôcv tôv [iiov, ou, siui])l('iu<'ul. TeXsuTocv : finir


(If \ i\ l'f, <lonc : mourir. ,Vuy. ?; :/»!. A\»'c un xerhc,
reXeuTûv si^^nilic : en finissant, en dernier lieu;
TeXEUTûv "iÀs*': : il disait en Irrmintnit, pour finir.

(^Vsl doue le (((iilraire «le âp^6[i.evoç 'i/.i^^i : il disait


en comniriirani, pour commencer. Voy. .^ 133.]

Jl inrilail fin à son ('higi' par ces vers,... £T£X£Oxa toC


iTîat'vou i; Tio: rà eVr,. (Tliucyd.. III, 101. •',. — Ils finirenl |>ar
88 TRAITÉ ÉLÉMENTÂIUE DES SYNONYMES GRECS.

yjaraitre ignorants aux autres et à eux-mêmes, xeXsuxûivxeç...


a-JTOÏ: T£ xal toi; a/.Xotç ëôo^av à[i.a6etç sivat. (Plat., Theélèle,

150 E.)

367. — népaç : limile, point qui ne doit pas être dépassé,


où l'on doit s'arrêter. Ilepaiveiv mener à son le nue:
^

achever, et, par suite, arriver à un résultat.

on abolit par une loi nouvelle ce qui a été décidé par un


Si
vote, où s'arrêtera-t-on 1) et... tiç Ta J^riCpw xexptjxéva vô|xw
'!

xaivo) Xûa-£i, Ti «épaç serrai; (Démosth., XXIV, 152.)— Achève


comme tu as commencé, «épatve wo-uep ripEto. (Plat., Prolagoi'as,
353 B.) —
Les traitements qu'ils suivent n'ont d'autre résultai
que de rendre leurs maladies plus variées et plus graves, laTpeuo-
y-Evot... oùôàv ïtepatvouot, 7rÀr,v yô 7ior/.i).(ÔT£pa xal (Xcî^w iioio'ja'.

Ta voT/.ij.aTa. (Plat., Be'publicjue, 42(3 A.)

368. — "Opoç : limite, au sens de ce qui circonscrit une


chose, doù définition. 'OpîÇetv : limiter, borner, et
délimiter, fixer. 'Opît^ecrGai : définir. En logique,
ôpKTfioç est souvent employé au sens de définition.

La naissance et la mort ont pour /<m<7es l'être et le non-être,


Y£V£(T£i... xal ?6opà to ovxal to [xrj ov ôpot. (Arist., Physique,
261 a 34.) — ...la petite pierre qui sert de borne entre l'amitié et
la haine,... G-[j.txpôv opt^ovxa çtXt'av tô xal è/Ôpàv.
AtOov (Plat.,
Lois, 843 .^.^ — Ceux qui définissent le plaisir un bien,... oi tt.v

r,oovT,v àyaOôv ôp6^ôiJ.£vot. (Plat., République, 505 C.)

369. — Tépjjia : but à atteindre, extréniiié de la carrière ;

appli(£ué au temps : la dernière période. Ainsi répfxa


Tou {Jtou : les dernières années de lavie.
En fixant aux dernières années de lavie le jugement qui
ouvre le Conseil des vieillards..., ètiI... tw Tépi^a-ct toû ^io-j
Tr,v xptffiv TfjçyEpovTlaç... (Xén., Constitution des Lacédémoniens,
X, 1.)

(,lj C'est notre locutiini t'amdière : il n'v a pas de rais«»n pour


que cela finisse.
FLATTER. 89

370. — 'Avûetv : von'ir a huul de, obtenir un résultat.


'Avùaaç, a\('C un mtI)»*, si^rnifie que l'action est faite
\ite. Donc, a\ec un 'iiu\u'r'd{\ï : dépêche-toi de.

Comme il n'arrivait à rien par ce moyen,... w;... o-Jôkv "^îvus


ToJTO'.;... Démosth.. XXIV, 104.) — Ouvre vite le pensoir, avo:-
y' ivûaaç to ?povti(7-:r,ptov. (Arislopli., Xuée.s, 181.;

371. — A cette idt'e de /in, d'achécenipnt, se rattachent


certains adjcrlifs, entre lesquels il importe de dis-
tinguer, èTTiTeXrjç : achevé (le contraire «'st àxeXTjç :

inachevé) ; èvTeXrjç : ([ui est au complet ; téXeioç :

parfait: ààpiaroc; : indéterminé ; ôcTeipoç : in/ini;


àirépavToç : qui n'en finit pas. qui ne mène à rien;
àvTjvuToç : d'fnt on ne peut veni?' à bout.

LXIX. FLATTER.

37:J. — 0a>iceûetv : aduler, courtiser ([iiiA([n un d'élevé, de


puissant, pour se le concilier. Owireîa : adulation;
Bu)*]' : adulateur.
Et lu ne te demandt-s pas, par cunlru, ce qu'il l'audrait pen-
ser d'un démagogue capable d'aduler le peuple et de vendre les

occasions de sauver la cité, o-a-JTov 6' o-jx àv-repMTà;, -i; av ôlV,

6r,{jLaYWYÔ? toco'jto;, ôctt'.; tov [Ùv 6f,{j,c»v Otojîguoat o-jva'.TO, ~o-jz

6è xaipo-jç, èv ol; r,v niîy'^s'j^T.'. tt,'' ttôa'.v, àTîoooiTO. (Eschine, III.


2-26.)

373. — KoXaxeûetv, xoXaxeîa, xôXaÇ se disent de ctdui (|u i

flatte par intérêt.

37 'i. — 'ApécTxetv. apecTxoç se disent de celui ({ui cherrhp


à éirr ar/rétibl)\se montre coquet, sans autre intention
(juc (le jilau'e.

l'our et! qui est des relations agréables de la vie, celui qui
est agréable connue il faut est ami et le juste milieu est l'amitié :

celui qui va à l'excès, sans chercher son intérêt, est cor/t/e/; celui
qui cherche son inté-rèt est flatteur, Trep't... ih aoitcôv rfi'j tô iv
90 TRAITÉ ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

-lOi {ii(jù ô (Jt.£V w; Ô£Ï TjOUs wv cpiÀo; y.ai fj uLsaoTTi; cptXta, ô S' Cuôp-
paAAiov, el |xsv oùêevb; Ëvôxa. ipeoxoç, et oï wcps/.etaç Tf,ç aCtoC,
xôXa?. (Arist., Kthifjue, IlOS a 26.)

37.^. — K(i)TiXXetv amadouer. :

Commence par Lien amadouer ton ennemi ;


quand il ser.i

sous ta coupe, venge-toi, sans même chercher de prétexte, e-j

xtoTtXTiê Tov è/_6p6v •


ôtav 8' •j7io-/£''pto; eXOr,, zziricâ [xiv, irposa-
|

fjiv (xrjûEfxtav 6étj.£vo;. Théognis, 363.)

376. — Satvetv se dit proprement du chien qui remue la

queue; par suite, en parlant du chien et de l'homme,


caresser^ flatter.

377. — AîxàXXeiv se dit de même du chien qui fait fête à


quelqu'wi ; en parlant de l'homme, caresser^ flatter.
y a autour du temple et dans Tenceinte des chiens consa-
Il

crés; ils flattent ceux qui se présentent dans des dispositions


pieuses et leur /on ^ /e7e, conmie s'ils avaient de l'amitié pour
eux et les reconnaissaient vraiment, eîal Zï xvvs; Ttspî ts tôv
vewv y.at xct aÀao? îepot '
xal to-j; {jlÈv awspdvo);... Tiapiov-aç...
catvouot xal acxiXXouotv, oTov cpiXospovo-jjxîvoî te y.al Y^^^pf-
^ovTcç ô/iTTo-j. 'Élirn, Xalure des Animaux, XI, 13.) — La voix de
mon fils Crt/-e55(? mon oreille, iratoo; p-s oatvît çOôyvo:. (Sopli.,
Antifjone, 1214.)

378.
— 'TiroxopiÇecrBat : flatter avec des diminutifs, donnrr
de petits noms tendres (6^0Kopi(T|jL6ç).
De même encore l'habitude des diminutifs. Le diminutif e^t
ce qui rend plus petit le mot qui désigne le mal ou le bien. C'est

ce dont Aristophane se moque dans ses fia/^i/lon/ens : au lieu de


bijou, dire petit bijou, eti tô a-JTo OîîOxopt^eoOat *
emiv 8s ô

0îîoxopt«5ii.ôç, o; k'/.aTTOv ttoisî xal to xa/.ov xai to àyaOév *


waTiep
xal ô 'Ap'.TTO^âvT,; o-X(u7î-(i)v Èv TO?ç Baê-j).<«)V£oi;, àvTt... ypuTtùu
ypucrioip.ov. Arist., Ii/iélon(jue. 140.Ô b 28.^

L.W. FLOT.

379. — KC|jLa vaque. Ktj[xaîvetv être houleux.


: :

380. — KXû5(t)v se dit des en mouvement. KXuSwvtov flots


si^niifie i)articulièrement le mouvement des flots.
FOUCE. 01

381. — 'P66tov : hruil des vaijues.

382. — 'Pa^ta se dit do la mer qui se brise contre les


ntclicrs.

383. — IlaXîppota :mouvement delà marée (flux et reflux).


nXTj{jL|JLupa : marée monlanle. nXT)[jL|j.upetv se dit de
la mer pleine. 'Avdcppota et àfjL7ra>Tiç signifient la
maréf dcsrendaule.

L.WF. FOIS.

3S4. — IIoTé : inte fois, un jour, jamais (hypothétique).


Il y eut un temps où... r,v... jîots -/povo;... (Plat., Protarjo-
ras, 3-20 C.) — Si jamais... éàv îîoxe...

:js:i. — "AiraÇ : une seule fois. EîdàiraÇ : pour une fois.


Kaôà-iraÇ : une fois pour toutes.
;{S(i. — AuGiç : u)ie seconde fois, de nouveau. EtdauOiç :

ire mettre à) une autre fois.

lAXII. FORCE.

'>^'i. — 'I^X'^^ • t'i'jurur, principe interne de la force.


IcT^^upôç : vigoureux-.
Lîi vigueur est la taciiltt'de mouvoir uiio autre personne
comme on veut. On la meut nécessairement en la tirant, la
poussant, la levant, la ployant, la pressant, de sorte que l'homme
vif/oureux- est celui qui peut faire certaines de ces choses ou
toutes, io^Oç... io-Ti jxkv o-jvaai; toG xtveiv ËTEpov w; [3o-jXîTa:,

àvâ.Y/.r, rA x'.vcïv i'-rîpov r, 'ù.v.ryj-x r, wôoCvra r, a-'povTa r, Tz:iW^~^


T, o-jvO/.têovTa, o)TT£ 6 6<J)^v»p6ç r, uaTiv r^ to-jtwv titîv i^tiv t^X^'
pôç. ;.\ris|.. Hhcloricpif, 1361 b 1.').)

388. — 'Pd>p.Tj : la fn-ee phi/si(iui\ considr'rtM» surtout


dans st'S ni.niitVstalions ext(''ri('ui'cs, — cl aussi
la forer moralr.
I/ini. iloiit la force j)/i;/si>iiic r[,[[l dans t(»ul son dt''velo|>|)e-

nnnl. a tii»'-: l'auln^ incapalilr dr su <lt''fendre contre un plus


92 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYiNONYMES GRECS.

fort que lui. a succombe, o [xkv... à.y.\i.x'^o\i'yr^ -r, (SwiAirj -ôiv/eipu)


-/pw|jL£vo; àTréxTcivev •
ô Se àûvivccTtoç tôv /.pe;(7<70va à|j.*jvd[j.£vo;...

à7i£6avcv. (Antiphon. Tétralogies, 111, 3, 3.)

389. — SGévoç : forces, ensemble des moyens dactiun


dont on dispose, au physique et au moral.

De toutes ses forces, TzavTi cOévet.

390. — Bîa : force nuisible, violence. Btoc : par force. Bta


Tivôç : malgré quelqu'un. [Voy. § 283.]

Sontfaites par force toutes les actions que l'agent accom-


plit contre son désir ou ses calculs, pîa... ouol irap' è7c:6u{jL'!av r,
TO"j;).oYi(7(xo-j; YÎ^vôTai oi' a-jxàiv -rôiv Tipa-rovitov. (Arist., Rhéto-

rique. 1369 b 5.)

LXXIII. FORME.

391. — El5oç, apparence, aspect, forme dun objet, d'une


personne. Doù, en philosophie la forme, opposée à :

la matière (uXtj), C espèce à'wn genre (yévoçi; enfin :

la notion abstraite et générale ayant une réa^ht»'

objective.

... les autres font de l'unité fondamentale la matière, et de>


contraires, les différences et les formes, oï oe to [aèv Ev to 'jtzoyM-
[jiîvov OXtjV, Ta ô' èvavTta otasopà; xal etÔT). Arist., Physiqur.
187 a 18. — Il y a deux genres de preuves communes, l'exempl'
et l'enthymème... Il y a deux espèces d'exemples... eîo-l 6' a-

y.O'.val TrtTTc'.; 6-jo tw Y^vet, Trapàoc'.Yfxaxal èv6-j{jLr,jia... IlapaSs'.V"


{xi-rcûv Se etôi^ ojo... Arist., Rhétorique, 1393 a 24.) —N'admets-
tu pas y a une notion en soi de la ressemblance, et un»'
qu'il
notion contraire, celle de la dissemblance, et que ces deu\
notions e.xistant, toi, moi, ainsi que toutes les autres choses qii'
nous appelons multiples, nous en participons? oy voixi^eiç eîvai
avTÔ xa6' aO-rb etôôç ti &ji.ot6xr,To;, xal tw toiouto) au àXXo t
ÈvavTtov, o eo-Tiv àvôjxotov •
to'jto'.v 6k ouoiv ô'vTO'.v xa't cpiÈ xal c-
xai Ta/.Àa, a of, 7ro//.à xa/.o-jiiev, a$Ta>a|xoâveiv: Plat.. Parme'nid''
f

120 A.
FORME. 1J3

392. — 'I5éa si,i,nîifio, commo sioo;, Vappamncr, Vasprct,


\n fttniip. Mais, on philosopliio, ce mot désigne, plus
particulièrement, forme propre à l'espècp, la notion
la

formelle, par suile, Vidée (par exemple. Vidée du


bioni.

Le moral nVst-il pas idt'iitiqiK,' à lui-inr-me flans toute action


etrimmoral n'est-il pas le contraire de toutcequi est moral, étant
semblable à lui-même et répondant à une notion formelle^ celle
de l'immoralité, par cela même qu'il est immoral ? où TaC-ov
ÈTTiv èv 7rx(7r, Tipà^ei xb octov a-jtb aOtô), xal to àvocrtov av to-j p.kv

ôcrîou TravToç èvavriov, a-jTO Zï aura) ofxo'.ov •/.al è'/ov ixiav Tivà
SSéav xaià t-)-,v àvo(Ti6Tr,Ta ttôcv, o ti uep av [xÉ).),r, à^oo-tov elvai ;

(Plat., Euthyphron, .5 D.) — Ce qui répand sur les objets de la


connaissance la lumière de la vérité, ce qui donne à celui qui

connaît le pouvoir de connaître, tu peux affirmer que c'est Vidée


du bien, touto toivjv xb xt,v àXr,8£;av Trapé^/ov to'.q YtYvo)(7xou.£voi;

xal xw yiyvcoTXOVxi xr^v o"jva[Aiv aTio&.obv Tr,v xoC à-faGo-j tôéav


^âOi eTva-.. (Plat.. République, 508 E.y

393. — MopcpTj : forme d'un corps.


Crois-tu que soit un magicien qui s'amuse à prendre
Dieu
différents aspects, que tantôt sa personne change d'apparence
et revête plusieurs formes ; que tantôt, sans changer, il nous
trompe en nous faisant croire qu'il change? N'est-il pas plutôt
un être simple et de tous le moins capable de changer d'rt5-
pect? apa Yor,xa xbv 6cbv oXt: elvat xal olov i% èttiPouXtiç çavxa-
^ETÔat aX).ox£ èv à'ÀXatç Jôéatç, xoxe [xèv aùxbv -^ly^ô^z^ov xal
àÀ/.âxxovxa xb aCxoO ecôoç si; 7uo>.>.à; jJLOpçàç, xôxô oè vijxà;
aTraxôivxa xal TrotoCvxa 7:£pl aûxou xoiaCxa 6ox£:v r, àuXoCv xî
tviy.: xal 7iàvxo)v T,xi«7xa xr,; iauxo-j t^éaç ixiSalvî'.v ;
(Plat.,
Uf'puldicjue, 380 D.)

39V. — S)^r)jj.a : /i</nre, ron formation, drssin extérieur


d'une chose. (C'est aussi le sens de a-^-qi^aTiaiiôq.)
Les choses n'ont-elles pas cliacune une voix, uiir fif/in-e,

souvent même une couleur? eaxt xotç Trpâyixaai cpwvri xal «JX^{J.a
ixiixo) xal /pôijià ys ttoXaoi; (Plat., Crafijle, 423 D.)
;

Remarque. — Distinguer entre les adjectifs juoXu£i5'»iç :

d'aspect composite; jcoXûjAop^oç : qui revêt f)eaucoup <tp formes :

«oXuaxifjiJnov : d'un de^s'in compliqué.


94 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

LXXIV. FOUDRE.

39o. — 'AorpaiTT) et crcepOTrfj signifient Véclair; xepauvoç :

la foudre; ppovrfj : le coup de tonnerre. [Voy. § 404.]

LXXV. FRAPPER.

398. — IlateLV : porter un coup (on considère surtout


l'action de celui qui frappe, et sa responsabilité,.

Alors, je X'ai frapp(i : c'est la vérité, èvra-jôa gjratoii m-


àAr,efj /Éyei;. (Xén., Anabase, V, 8, 10.)

397. — TuTcretv : frapper (on considère .surtout celui qui


est frappé et les conséquences de l'acte).
Peut-être te frappera-i-on, même au visage, pour fhumilier,
•/.al <7c t<70j; T'JïCcyifJît -:: y.al èttI -/ôppr,: àTtji.a):. (Plat., Gorgias,
526 E.)

398. — nXf)TTetv :frapper. Qsi poétique au sens propre.


31ais irXrjYT) : coup reçu, est usité en prose. nXîjxTpov :

^Aectre.

Quand je vois un lionnne qui, dans un âge plus avancé, s'oc-


cupe encore de philosophie, au lieu dy renoncer, il nie fait
l'effet de vouloir des coiips^ ôxav... 6f, TrpEo-oÛTepov îoco ï-zi çt).oo-o-

ço-jv-ra y.al [ir, à7:a)).aTTÔix£vov. ïîXtjyûv aoi ôoxe? r^or^ Seï-rOat...

o-3to: 6 àvr,p. fPlat., Gorrjias. 485 f:.)

399. — naTà(T(T£tv : frapper, battre avec bruit. Hàxayoq:


bruit produit par deux corps qui s'entre-choquent.
[Voy. § 76.]

Sache endurer la honte d'être ainsi frappé (il sagil dun


soufflet), eacov Tiva... a\i ye Ôappàiv «axA^at tt,v axijxov Ta'j~r,v
7:).r,vr,v. (Plat., Gorgias, 527 D.)

400. — BàXXetv : frapper de loin, atteindre (avec uin'

pierre, une javeline, une flèclie, etc.).


FRAPPKR. 9:;

',01. — K6'irT£tv : frapjH'r n l'nipa rppétés, et aussi :

ahattre en frappant. KoirTecrOat : sp frapper, on siirno


de deuil, la le le, la poUrine.

lise rendit chez Léontiadès; ayanl frappé à la porte, il dit...

£7rop£*JcTO èui TT.v TO-3 AôovT'.àôo-j o'.xîav xô^j^aç 01 -:t,v ôCpav,


eiTTôv... ^Xén., Uelléniques, \\ 4, 7.)— yl6a//re des arbres oévopa :

xonxetv. Donc, xônxsiv /côpav : abattre les arbres d'un pavs


ennemi (xétAvetv signifie couper les moissons).

Rexiaroue. — Selon Mœris, xojrxeiv tt.v ôOpav signifitirait


frapper à la porte pour demander à entrer; et ij^o'^ecv tt.v
Ôjpav frapper à la porte pour avertir les passants qu'on va
:

l'ouvrir; niais cette distinction ne semble pas fondée, car


peut-tHre les portes ne souvraient-elles qu'exceptionnellement
du dediins sur le dehors.

'.02. — Kpoûeiv moins


luit qiif xo-tc-.v^ frapper de :

f.i((»ii mouvoir en frappant, d"oii toucher


h (''branler;

les cordes d'un instrument ia\ cr le plcrtn* KpoGatç , :

jeu d'un instrument à cordos. Kpoupia air joué sur :

un instrument à cordes. [Voy. § ii8, R\]


Hippocratf donnait (\ani> ma porte de grands tOî//>s de bâton,
'iK-o/.pâ-rr,;,.. Tr,v 6-jpav ~y, l'iaxTrjpta uàvu açoSpa £xpov>S. (Plat.,
l'rotafjoras, 310 A.) — Quand tu prends ta lyre, ni ton père ni
ta mère ne t'empêchent d'en touclier les cordes avec le plectre,
È-cioàv... TT,v A'jpav 'K'xôr^^, ov ûiaxwAvo'JTi <7c 006' ô 7:aTr,p o-jÔ' r,

xpoûecv Tô) TÀr.xTpt;). (Plat., /.>/s/s, 209


[j.r,Tr,p... B.) — Réciter,
chanter avec accomparjnemeni d'un instrument à cordess -.li-^zv/,

'jZii^i Tiapà xpo\iatv.

ilKUARoLK. — On voit par le premier de cts t'xemples


qu'il n'est jjas exact, comme lont prétendu certains atlicistt'S.

que les.\ttiques aient dit xÔKxetv tt.v Ovipav, mais non xpoûetv
Tr.v 0-^pxv.

iu:]. — Ilxateiv : Itrurlrr ])onr ('t)ranler ou r('n\<'rsr'r;


d"oii, .111 iK'utrc, donner contre un ohstacln, rchoucr.
nTaî(T(jLa : faux pas, ce lier.

Vm r;\s(\'échrc, à'v ttot- Tua^-J/; t'. ^zxxïrsixy.. (Di-mosth., X. 1.3.)


«Mi TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

404. — SxTjirceiv : asséner un coup, lancer avec force.


SxTjiTTÔç : roup de foudre. [Voy. § 395.]

11 un coup de tonnerre et voir la foudre tom-


crut entendre
ber sur maison de son père, è'&o^ev aùtôi ppovrr.ç Y^voiiévr,;
la

cxyj«xôç TzzGzVJ el; ttjV naTpwav oly.tav. (Xén., Anabase, III, 1,


11.)

LXXVI. FROID.

405. — Tuxoç : le froid. —


TuxpÔTrjç froid spécifîquei :

Wvxpàq : froid. Tu^eivoç se dit (run lieu frais.


Tbx^tv et xaxa^'ûxeiv : refroidir. — ' Aizot^ùy^zi^^ : si

rafraîchir^ en parlant du temps.


406. — 'PTyoç : sensation de foid. 'PtYoî>"^ -.frissonner dé
froid.
407. — Kpûoç froid glacial. KpûaxaXXoq glace.
: :

408. — nrjyvûvat congeler. Tlfi^iq eongélation. nàyod : :

irayeToç : gelée. Uàyiyri : givre.

409. — Xia)v en général. Ntcpexôç


: neige cjui
neige, :

tombe. Ntcpàç se dit, çn poésie, de la neige qui tombe


vtcpàSeç : flocons de neige.

LXXVn. FUMÉE.

410. — Kairvôç : fumée. KairviÇeiv : faire de la fumée, par


exemple, en allumant du t'en. KairvoCdGat : s'en

aller en fumée.

411. — Atyvûç : fumée noire et épaisse.

412. — KvTffa odeur de : la viande brûlée dans les sacri- %


-
fiées, fumet ; xvKTôtv : faire brûler des viandes, rôtir.

413^ — 'Ava0u|JLta(Ttç : exhalaison. 'Ava6ujj.ia(TGat : s'éra- :

porer.
414. — 'Atjxoç : vapeur humide. 'Arp-iÇeiv : répandre des
vapeurs.
GAUCHE. 97

lAWIII. GAMME, HARMONIE.


i'6. — 'Ap|JLovîa .sau.s doiito, ['harmonie en siji,^iiili(',

<;én(''ral, sens propre du mot est rjamme,


mais le

échelle iVoclave. Quant à ridt'O de proporl'inn. ^'har-


monie^ (dlf est exprimée par eûapfxoCTTÎa.

16. — TàcTiç : échelle de sons.


17. — Atâ(TTT][JLa : intcrrdlle. Aux diflV'i'i'uts inlerrallrs
(•<»iM'<'S|Mmd»'nt les termes tt'rhni(fu<'s sui^ants : 5ià-
(TTT](JLa àpTtov : intervalle form<'' (Tun nomlirf pair de
(jiiartsde ton: 5tâ<TTT]{jLa irepixTov : i)iterralle f(irm«''

dun nombre impair iW quarts de toji:5te(Ttç : inter-


valle (Vun quart dr t(rn ; f)|jitT6vtov : intm-valle d\in
demi-ton: êxXucriç : intervalle de trois quarts de ton;
(T7rov5eiacr|j.6ç : intervalle ascendant di' trois quarts de
ton; 5ÎT0V0V : tierce majeure; èxPoXrj : intervalle de
cinq quarts de t < m ; Ziclgtti [ict. Zià TeTTapcov : quarte
juslr; 5tà(TTT]jj,a Zià Trévre : /juin te juslr; 5'.â(TTT]{JLa

hioL 7ra(Tu)V : octave.

18. — Févoç : genre, dt''t«'rmiiit' par les iiili'r\allt's. Il v


a\ait trois .icenrcs : Siàrovov : diatonique ( h 1 + 1

Ions \
;
5^pci>[j.aTix6v : ch)'omali(jue (—L - ^
h —^ tons],
èvapiJLÔvtov : enharmonique
ont que
,

(
I

- 1
-^
1
h -^ tons
y
H'.K - 2û(TTT){jLa : mode.

JAXIX. GAUCHE.

iiiii. — 'ApiCTxepoç : situé à gauche. 'ETcapîaxepoç : i/aucher


r\ .iiissi d<' la main gauche, au stii^ t]i' -,
tpd n'esi pas
vrai, pas légitime.
'i21. — Eû(î)VU[JLOÇ se dit i\orailr gouche i\'\\]\o !\v\nri'.

Sv'«0>V>|FS l'.RF.i S. 7
U;S TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

422. — Sxatôç : gauche, au sens de maladroit. Sxatoxrjç:


gaucherie, maladresse.

LXXX. GEMIR.

423. — Stéveiv, aTEvàÇeiv gémir. :

424. — FoâaOat, yooç se disent de la parole enlrecoujiri-


de sanglots.

42:j. — 'OSupecTÔai : se plaindre.

Je sais quil viendra se plaindre avec ses enfants, qu'il >r


fera tout humble, qu'il pleurera, qu'il cherchera à émouvoii
votre pitié, oiSa... ôti /.al Ta Tîatota £-/w ôSupe^tat xal ttoXàoj;
Aoyo'jç xal Taîreivo-jc épst, oaxp-jtov xal «ô; ÈAEctvÔTaTOv Tioiâiv

éa-JTÔv. (Démosth.. XXI, 186.)

426. — 'OXocpûpecrGat : se lamenlor ^\\Y (\\\9\(\\\\\\\ ou quel-


que chose.
Dans nos réunions, la plupart se lamentent, regrettant I
~

plaisirs de la jeunesse, ol... TiAeiTToi y,{jLâJv ôXoçpOpovxat ^yvtov-


TEî'xàç èv Tï} vEÔTTiT'. T.oovà; 7o6o-jvtô:. (Plat., Réputjlii/ue, 329 A.)

427. — Alàî^etv se dit de la plainte longuement expin''»-

(alat '.

428. — OljxtôÇetv : pousser des cris de douleur à plein*'


poitrine (se dit surtoiit de riiomme, quand il est
frappé à mort).
429. — Kù)x6etv : pousser des cris de douleur aigus (se dit

surtout de la femme).
430. — 'OtotûÇeiv : pousser le cri de douleur et d' effroi.

ô-o-o'. siu'touten recevant le coup de la mort).

431. — 'OXoXûÇetv : gémir comme en chantant, h la façon


des pleureuses.
432. — 0pT]VEÎv : faire entendre un chant de douleur
OpT^VOÇ .
GÉNÉRATION. Ç»9

LXXXI. GÉNÉRATION.

433. — Fevvav : purfondrer, procréer. révvTjatç : procréa-


tion. Toveûç : parent.

434. — <î>tTijeiv M le mrmo sons quo ^;vrrj.v, mais ost sur-


tout porliijur.

iX',. — <î>uTebeiv : planter a comme sens dérivés : enr/en-


drer, procréer,

430. — TtxTetv : enfanter. Téxvov : enfant.

437. — Kuetv : être grosse, porter (un enfant).


438. — Ao^eûetv : accoucher.

i30. — #u£tv : faire pousser., faire croître.

4iO. — Févoç : famille^ race, espèce, genre.

La famille de la cité qui aura la meilleure réputation et en


même temps le bonheur de compter le plus grand nombre
d'enfants... ^évoç ot». Tztc, av r, tcov èv tï; Tzôlt'. cOôo/.iaoWaTov zoo;
6i^^^:r^'^ xal à{i.a e-JT-j'/é:, èv m "àv TraïoEç ysyovotî; wci 7:/.£io>j:...

(Plat., Ioi5, 878 A.; — Le fjenve humain : -o àv6poj7:'.vov ^évoç.—


Ce sexe (en parlant des femmes), toCto to ysvoç. Plat., /.oî.9,

781 C.)

iil. — Feveà : descendance, lignée et génération au point


de vue de la durée).

La symétrie et la beauté, la perfection et la suffisance, toutes


les qualités de cette lignée..., to T-jiiii.z-cry/ /.al -/a>.bv xal to
TÉ/.eov xal txavôv xal udcvô' ÔTu^^cra tt,; Y^vsStq ao Ta^tr,; ÈT-t'v.

(Plal., l'/tilèhe, 66 B.) — Beaucoup de f/éné/otions ayant ainsi


vécu,... 7£veal ûiaftioûaai Tco/./.al toCtov tôv irpÔTcov. (^Plat.. /.oi>%

G70 D.)

i'»:i. — rvTjCTioç : légitima. oppos(' à vôOoç : hnlard, adul-


fé'/'iii .

Il ne faut pas moins surveiller le bâtard que le fils léf/iUme,


ry'j/ 'ft/.'.fTTX 6si ?y).âTT£tv Tov v«iOov Tî y.aî t*)/ YVTjatov. 'Plat..
/ie>W,//v"e, 536 A.)
^^^^.j-^^iTiH^

BISLWTHECA
100 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

443. — Tewatoç : bien né^ et, par suite, (jiii a les qualilés

de r homme bien né, généreux. Le contraire est àyev-


vTjç sans naissance.
:

Qu'il soit petit ou grand, beau ou laid, bien ou mal ne, èâv
Té v£<7[X'.xpbç r, [AÉyac r,, èàv t£ xaVo; yj al(T-/pô;, eTt Te Y^watoç -^

àYevvyiç. (Plat., Premier Alcihiade, 107 B.) S'il vient à ren- —


contrer une âme belle, généreuse, bien formée,... èàv èvTÛ-/r,
'l'jyr^ Y.a.lft xai Ysvvata xat eûçus?... (Plat.. Banquet, 209 B.)

LXXXir. GOUTTE.
444. — STaY(ii)V : goulle, et aussi : liquide lombanl goutte à
goutte. STaXàxTeiv : verser, et aussi : tomber goutte à
goutte. STaXayjJLoç : écoulement d'un liquide goutte
à goutte.

445. — SxpàyÇ gouttelette. :

446. — Tavtç s'applique aux gouttes lancées par un


corps en mouvement.

LXXXIII. GRIS.

4i7. — Distinguer itoXtoç : gris; cpatoç : his; xecppôç :

gris cendré.

LXXXIV. GUÉRIR.

448. — 'TyiàÇeiv : rendre à la santé ; ûyiàÇecrBat : se réta-

blir ; Oyiavcnç : guérison.


l'art de guérir) ne font rien par amitié
Ceux (qui possèdent
et contre ne touchent leurs honoraires qu'après
la raison et
avoir rendu la santé à leurs malades, ol (è'xovTeç Ta; -zt/iya.:,)...
ovoèv Oià çi).'!av uapà tov Xoyov ttoio-jctiv, à).).' apvyvTai tov pLt<T6ctv
TO'j; '/.iîxvovTa; ÛYtàoavxeç. (Arist., Polilifjue, 1387 a 35.)

449. — 'laaSat : guérir (faire cesser une maladie).


Jai donc mal fait apparemment... et je suis un plaisant
médecin en voulant guérir la maladie,
;
je l'aggrave, xaxbv à'pa
.

HABITUDE. dOl

|i,ot eïpyaTTai, oj; ëo'.xîv... xai elfit et; '(i)rjXo^ latpô; tû)[i.£voç

iicïsov TÔ vôdTjua TTO'.to. (Plat., Pi'olfif/oras, 340 D.)

450. — 'AxeiCTÔat : l'piiwtlrr en étal ilu corps troublt',


aftaibli \\;\y iiih' maladie); au moral, vpparer (une
injustice). "Axoç : remède.
Les lialiilaiits dALrylla envoyèrent à Delphes, clans le dessein
de réparer leur faute, o't... 'Ay-jA^ato: è; Aeaîo-j; sTtîijLTcov, [îov-
lrji).vjoi àxénanOat Tr,v iiJ.ap-:ioa. (Hérod.. T, 167.)

LWXV. HABITUDE.

't'.A.
— "E6oç : hahiludt'. rri^ultunt de la répt'tition dun
nirinr acte. 'EGîÇeiv : hahilucr. EicoGévai : avoir
riiahilude.

VM (In à \'/iafnfut!e ce ((lU,' l'on l'ait pour lavoir l'ail souvent,


eOec... oTi o'.à to -o'/ly./.'.: 7î£7:o',r,y.Éva'. tto'.oCt'.v. (Arist., R'iélo-
rUjUP, l")fU I> •).)

'»:i2.
— "EÇtç (sens inlransitif de é/s'.v : maaière d'èire,

disposition ordinaire correspond assez


icc mot
exactement à ce que nous appelons tempérament ;.

que j'appelle disjjosilion, c'est, pour chaque passion, la


Ile

manière d'être bonne ou mauvaise. Ainsi, pour la colère, elle est


mauvaise, si l'on y est enclin trop ou trop peu: bonne, si l'on
est dans un juste milieu, ë^ei^... v.xV a; tzoo; tx 7:àOr, ï/otxt^ z\)

y, xaxd);. olov "jrpb; ~o ctpy.o-Or'vat, il uàv <7^o5p(o; r, àvc'.aÉvo);, y.ay.wc

k'-/oij.sv, si Sk aÉTO):. ij. Arist ,


lil/ii(jiie, llC) b -20.)

4:i:{.
— 'Ejiiretpia, l{j.icetpo<; se discnl de l'r.vpérienre, d('

la ronufiissanrr r)npiriipn'

r.'i. — TptÔTj : roiitinr.

Ce rjue l'on prend poin" un art n'est pas... ait. mais e.rpi'rience
et routine, o coxeï |jl£v slvai 'éyyr,.... rjCv. ït-: -ré/vr,, à/./.' èfAJcet-
pt» /.al xpiÇ-yj. (IMal., (iurf/ids, 463 H.)
,

102 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

LXXXVI. HAINE, INIMITIÉ.

4oo. — Mideiv : avoir de l'anlipalhie ((jlTctoç) pour quel-


(juiiii, le haïr (par suite d'uue incompal'ibililé d'es-
prit ou de caractère).
La colère a toujours un objet particulier, par exemple Caliia^
ou Socrate; la /i«mepcut, en outre, porter sur tout un genre tout :

le monde hait le voleur, le délateur, r, (xàv ôpyri àel Trepi Ta xaO'


ÉV.aoTa, oiov Ka/.Atav r^ ^toxpàTrjv, to oè {Atoo? xal Tcpô; Ta Ysvvj •

Tov vàp x>.£7:t7)v {xtoetxai tov o-JxoçàvTr,v a7ia;.(Arist.,/î/<e7o?'/7i/f


1382 a 5.)

456. — 'A7re)^6àve(T0at : encourir la haine de quelqu'un,


parce qu'on lui est contraire ou opposé^ parce qu'on
se l'est aliéné. 'ATre^^Gfjç : ce/ta qui est haï de quel-
qu'un. 'Aicé^^Geia : haine dont on est l'objet.

Ce que je vous ai dit précédemment, que je devins ïohjet


de haines violentes et nombreuses, sachez bien que c'est la
vérité, o oï xal èv toïç £}X7rpoo-6£v k'Àsyov, ot: hoXXtj jxot àîîéxOet»
ysyovôv xal Trpô; tcoaao-j;. £"j I'ttc oti à>vr|6£ç £<TTtv. (Plat., A]iolo-
fjie, -28 A.)

4:j7. — "E^Opa : haine, a une acception plus générale que


kr.i/Hz'.x et se dit aussi bien du sujet que de l'objet.
De même è^Spéç : qui hait et que Von hait. C'est le
contraire de cpîXoç. [Voy. § 39.]

Ce qui procluit la/<«/;ie, c'est la colère, l'affront, la calomnie:


la colère a son principe dans ce qui nous intéresse personnelle-
ment; mais la haine peut naître même quand notre intérêt
n'est pas enjeu: car nous pouvons avoir de l'antipathie pour
quelqu'un en raison de l'idée que nous nous faisons de lui,
7iof/;Tixà... e/ôpaç ôpv-r,, £7irjp£a<Tp.o;, 6ia|io)//,. 'Opyf, [xàv ouv èo-t'iv

£X TÔiv Ttpb; avTÔv, êx^P* ^^ ""^"-^ ^'^^'-^ "^oC upôç a-JT<5v av yàp
{»7ro>,a|jLoàv(o[i.£v cTvai to'.ovo£, (xi(to'j(jl£v. (Arist., Rhétorique,
1382 a 2.)

4:J8. — Ai>(T[JLéveta, 5u<Tp,evT)<; s'appliquent à Vanimosité,


h la malveillance h l'égard de ({uebpi'un.
La victime, privée des biens qu'elle tenait de la divinité,
laisse — «'l c'est la juste punition envoyée par les dieux —
.

HASARD. i03

l.i malveillance des gt'uiL-s vengeurs, o -.i à-o^avor/, <7tepou.evo;

à>.'.-:r,pw.)v SuajJiévîtav. ^Viitiiilioii. Trlralur/ies, III. 1, 3.)

i.ïO. — STuyetv : a\oii' d».' Varrr.sioi), di,' la rciiugnancc


(TTÛvoc; pour iiiif |n'rs(»iin<' (»u une chose. Sruyvôç :

ijui cauac de iavrraion^ rébarbatif.


Son aspect était réharbalif et sa voix nult^ oi-^-Iv <t":'jyvo; r;/

xai Tv; yfovy- Tpa/-:. ' Xén., -1//':^A«SP, II, 6, 9.)

',(.(1. — 'EvavTtoç : oppo.sr, adversaire (par fxcniplt' en


j»(»liti([iit').

ii.l. — noXé|JLtoç : ennemi de la patrie, celui (jui tait la

(juerre (itôXefioç. iroXeiJietv;. Ce inr>t senijdoie aussi


au figur»'

Dans ces coiidilioiis, les dieux était-iit, st-lon toute apparencr.


les adversaires de nos ennemis, et nos alliés, ouTOi ô' èy/jv-bvé
sixô; Toï; ji-èv «oXeiAtotç èvavctouç slvai -où: Oîo-j;, r,[j.?v os t^ju.-
\L7./o'j;. Xén., Anabuse, III, -2. 10.)

lAXXVII. HASARD.

ifi2. — 'A-ô TÛ^Tjç se dit de ce ([ui est fortuit, de ce qui


arrive et pouvait ne pas arriver, mais résulte d'un
dessein.

'.Vtto toj aÙTO|JL(iToo se dit de ce ([ui est spontané, de ce


(/ ni arrive et pouvait ne pas arriver, mais sans dessrin.
Quand, parmi les choses en général qui ont une cause, il
si'U produit une qui a sa cause non dans Cf qui est arrivé mais
ailleurs, nous disons quelle arrive spontane'nienl; fortuite-
ment, quand elle est lacté spontané et déliln'ré d'un agent qui a
la faculté de dclibércr, évtoï; àTTÀài; i've/.à toj Yjvotxévo'.; OTav u.r,

Toû o-jjAjîâvTo; evcxa Y£vr,Tat wv £;{o -rô aïtiov, tôtô à7:ô xaÙTO{i.A-
TO\> )iyo[jL£v, àTtô TÛ/Tiç oï TOjto)v oTa àTrô xaù-cojxi-cou -;iut-x:
Twv Trpoa-.pîTwv Toî; e'/ovTi 7rpoaîp£<7tv. (.\rist., l*/rtjsiijue, 107
I. 18.)
104 TRÂ1TI-: ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

lAWVIII. HISTOIRE.
1 '^

403. — Aoyoç : la tradition, ot ikjii Thistoire proprement


dite. AoyoYpàcpoç : crlui qui rapportr hs traditions
par écrit.

Je vais dire maintenant les traditions égyptiennes, telles que


je les ai entendues, to Se àTro toCSô Al^'Jn~'.ovz 6p-/o|i.at Xô^ouç
èpÉwv xarà v/.oyov. (Hérod., II, 99.)

4Gt. — Ta Yeyevrjjxéva, ou simplement xà... les événe-


nimts que relate riiistoire (cf. le latin res, res fjesUv).

L'histoire grecque : xà '£).AY,vor/.

Remarque. — Ta la suite des événements, tes


YtYVÔjJieva :

événements comme ils se produisent. Tdt Y^^^t'-s^* ï^s événe- •

ments passés. 'V<x.*{e-{t^ri\kéyQiL: le^ événements passés, considérés


dans leurs conséquences. [Voy. 14.] J;

46:i. — 'IcrcopELV : clirrchcr à savoir, par suite fairr unr


enquête sur les faits et les raconter, quand on les a
établis. Ce verbe sai:>plique donc à l'histoire critique,
tOTopta. 'Voy. § 125.]

La plupart, sans souci de la vérité historique, s'appliquent a


l'éloge d'archontes et de stratèges, mettant leurs concitoyens sur
le pinacle, ravalant au delà de toute mesure leurs cnnemi>.
àa£Ar|<7avT£ç... oi tioàaoI avTÔiv tou toxopeô'v rà Y£y£vr,;j,£va Toi:
ÈTiaîvO'.; àpy/jvTwv xal <rTpaTr,Y'ov èvS'.aTptoo-JO-i, roùç [X£v oIxsioj:
£? -ri/oc aî'povT£;, tou; 7ro).£{i.to'j; os 7:£pa to"j [jL£Tplo"j y.aTappiTTTOvTc:.
(Luc, Comment il faut écrire l'histoire, 7.)

460. — Suyypàcpetv : écrire riiistoire. Suyypacpeûç : celui


qui écrit l'hisloire. SuyypacpTj : riiistoire écrite.

Thucydide d'Athènes a écrit r histoire ôe la guerre du Pélopon-


nèse, 0o-jxu6ic.r,; 'A6r,vato; ^yjyéypoi^e tov 71ô),£[j.ov tcôv IUXotiov-
vr,a-t(«)v y.al 'AOrjvatwv. {Thucyd., I. 1, 1.)

LXXXIX. HUMIDE.

407. — 'Yypoç : humide; uypÔTrjç : humidité ; ûypaîvetv :

humecter. Atuypoç : imbibé d'eau.


HUMILIER. lOo

468. — *T5aTcl)ST]<; : /dein d'^au ; ûSâxtvoç : où il y a de


Imu on susjjension : xjhapri<; : inélanf/ê, coupé d^ eau.
ji;y^ — NÔTioç poêliiiur j et vorepoç : mouillé. NoTtÇetv :

mouiller.

no. — "ApSetv : arrose I'.

i7i. — Bpé^^etv : hniijner.

472, — Téyyetv : mouiller, pu faisant couler le liquidr sur


l'ohji'l.

4*;{. — Atatvciv : mouiller de larmes.

47 i. — Aeùeiv : imprétjner.

XC. HUMILIER.

47.i. — 'ATi[i.àÇetv : inésesli)uer, ne /jas lémoit/nrr à ([uol-


(ju'un l'estime y la considération qui lui sont durs.
'ATijjLta : mésestime. "ATtfjLoç : qu'on mésestime.
N'est-ce pas qu'alors VAnw du philosophe a fort peu d'estime
pour le corps, et s'enfuit loin de lui, clierchant à s'isoler? o-JxoCv
xal £VTaû6a r, toj s0.o<7Ô?o-j 'l'^/r^ ixiAcT-ra àxt;jLâ5^et -o Tôjfjia xal

çôûye', ùtz a-JToC i^riTsT ok aC-r, y.aO' xCtriV Yivv.î-rOa'.: Plat., Vliédon,

65 1).;

Heuarouk. — Dans le lang^age juridique, àxtiAta tt i-ctao^


s'appliquent à hi déchéance civile. Le verbe est àxt|i.ouv; priver
des droits de ciloijen.
Selon ... Celui qui, en temps de sédition, nu s'ar-
fit celte loi :

mera pas ne prendra pas parti sera frappé d'atimie et déchu


et
de SOS droits civiques, vôaov ïbr^v.zv... o; av o-Ta'7ia:;oC(7r,; tt,;
7:(i).£<o; {JLT) 6f,Tai zx 07t>.a \i.r^lï [jlsO' iripcov âixtpiov ôlvai xai tf,;
7:ô>.£0); u.r, u.£t£-/£'.v. Ari^t., Conslilalion d'Athènes, VIM, '»•)

47(1. — *T6p{Çetv : humilirr qiielquuii, par jjlaisir, non


par iiil/'ivl. V outrager. ''T6ptç : Itumiliaiion, outrarjo.

L'humiliation consiste à faire et dire ce qui fera honte à


quelqu'un, à seul*' fin de s'en réjouir: car, rendre la pareilh-, ce
n'est pas humilier, mais se venger, ït-:\... viÇptç to îrpâTTî-.v
[06 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GHECS.

/.al /.éysiv à^' oi; atTX-jvr, è<7ttv t<jj 7râ<TxovT'., [xr, tva t: yh'"'^!"*'
av-rw a>.).o r, oTi èY£veTO, à/.)/ otto); r,c-67)'
y*P àvTtîroioûvTcÇ où/
ot

OÇpi^O'JOtv. à>).a TtiAojpoCvTat. 'Arisl.. Hhélor'ujup, lo78 b -2:3.)

*7. — 'EiTTjpeàÇetv : entraver les projets d'.-iiitrui, non


par intérrt, mais par inunilié; vexer. 'EirTjpeaajjLoç :

vp a: ai ion.
La vexation est un empêchement aux volontés d'autrui, non
J
pour en tirer avantage, mais contrarier ses projets, k'aTiv... ô è«7j-
pSX9{A6^ ifiTTOOiTiJ-b: Taïç [io'jXriTôT'.v, (xr, l'va ti aùtfi), à),A"t'va ij-t,

iy.iîvw. (Arist., Rhétovigue, 1378 b 17.)

78. — npoTTTjXaxtÇeiv : faire un a/front (itpoTcrjXaxtajJLÔç .

Hipparque..., sans vouloir recourir à la violence contre Har-


niodius, cherchait un prétexte de lui faire affront sans trahirson
ressentiment, 6 "l7map-/o;... platov [jlsv oOSkv è^oj/eTo Spâv, ev
•rpÔTTco 6É Ttv. àîavcï w; o-j oià toCto or, 7:ap£G"/.£-Jot^£TO jrpowirjXa-
vitôv aCrôv. (Thucyd., VI, 54, 4.)

XGÏ. INDICE, PREUVE.

470. — STjjjia : siijne, en ^M-néral. [Vuy. §78:2.]

Trois fois Zeus tonna sur les sommets de l'Ida, faisant un


s'iqne aux Troyens. Tptç...à7r" 'lôaîwv ôpétov -/.-Wz... Zrj? 1 oîjiAa
TiÔcl;Tptu£a<7i. 7//tff/e, Vlll, 170.;

Remarque. — L'idée dun a'irjnn irodi(jieux de la volonté des


dieux est exprimée par xépa^.
Zeus nous a fait voir ce s/^ne considérable, T.aïv... -ôo' Ëçir.vî

xépxç aéya... ZcC;. {Iliade, II, 3.^4.)

480. — Srjjxetov : signe distinctif, insigne, indice, indica-


tion. DistinjLdier (TTjfiaivetv : signifier et (TTjp-etoGv :

rnanjuer d\in signe.


( >n voit bien que le législateur a procédé ainsi pour les autre>

mots, forgeant pour chaque objet, au moyen de lettres et di


syllabes, un signe et un nom, xal zoillx outto çaîvsTat Tzpoa^ioi-
«£'.v xal -xaTa Ypà{X(xa7a /.al y.a-rà (rj).Xaoà; éxào-Tw Tôiv ovti.)v

cyjîAgtôv t£ /.al ô'voijia Tioifov ô voaoOiTr,;. (Plat., r?Y//>//e, 457 C.


JAUNE. 107

— Je liai jamais ifcu aucune indication contraire du dieu,


ÈIJLot... oj/. f,vavTiwOr, to Toù OsoO «ï7j{JLeîov. Plat., Apoloyie,
10 HO

isl. — TEX|JLî']ptov : jjreuvf. [Voy. § 19:>.j

Huand iiuiis donnons dvs preuves de l'existence des dieux...


oTav TexiATipta )À'n,)[).v/ to; ôîtI OecI. fPlat., Luis, 886 D.)

IJkmahule. — En logique, o7)iJ.etov signifie une proposition


i|Mi conduit à une autre, dont elle est {'indice; quand la rela-

tion est nécessaire, ce n'est plus seulenient un indice, mais une


preuve, xexjiLYiptov,
Parmi les indices, les uns permettent de passer du particu-
lier au général ; les autres, du général au particulier; ïindice
nécessaire est la preuve: Vindice qui n'est pas nécessaire n'a pas
reçu de dénomination distinctive, TÔiv... OTiptetcov zo txkv o'j-oiz,

ïyzi ôiç Tâiv y.a6' 2y.a<7-ov t: Tcpb; to y.a6ô).o'j, to ôà w; tojv 7.a6ôÀo*j

Tt Ttpô; TÔ xaTa [xipo; *


to-jtwv ôk to \).h àvayy.atov Texii-r^ptov.
TÔ &£ tjir, àvavy.atov àvr.jvuu.ôv ètti xarx Tr,v otasopâv. Arist., Hhé-
torifjue, 1357 b 1.,

XCIl. INJURIER.

iSi>. — BXa(Tcpr]p,£Lv : l^'nir sur ({U('l(j[ii'uii rit'i- propos igno-


III i ni*- II. r j3Xa<TcpT)[j.ta.

is:{. — AotSopetv : injurirr. Aoioopia : injure.


Kntre' Y injure et l'accusation, je lais cette différence: laccu-
salion porte sur des délits punis par les lois: V injure it^l faite de
ces propos i(jnominieux, que des ennemis échangent à l'occa-
sion, selon leur caractère, èyà) Xot^optav y.aTr,yopta; to-jt(;) ôta-
çépeiv r,YO-j|xgct tw 't,v [j-kv xaTr,7op:av àoiy.r,{j.at" r/^iv wv âv toî;
vôjjLoi; elalv aï xixjMo'.txi' Tr,v 6k XotSoptav fsXaa'-prjjAtaç, a; y.arà
TT,v a-JTôiv ^-j^iv Toï; È/Ôpoiç Trepi à>./.r,>.ojv o-^iJ-J^aivii /Éyeiv. (Dé-
niosUi-, XVIII. ]2:j.)

XCm. JAUNE.

fSi. — Dislin.u'inT IÇavSôç : jnn m' : "^o-o^àq : jniine d'or ;

[iTjXtvoç : jauni' ilrs /'riiils niiirs.


108 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

XCIV. LANGAGE.
-ÏOO. — rXûTTa : langue; puis: une forme de langage
ilancienne langue :ir^ àp/a-'z yXioTTai; on grammairo,
expression insolite (lo contraii-o est xbptov ôvofia :

mot usuel).

i8G. — <i>9é^Ye(T6ai : émettre un son. ^Ooyyoç en i


poésir'

cpGoYY^ :
^'"<-
L^"y- .^ 118, R'.j Quand il s'agit du
Ihonime, (fBéyytaQai signifie faire entendre (des
paroles, une plainte, la vrrit»'', etc. : cpGoyYoç signifit-

surtout le ton.

Les enfants font entendre leur vuix, dès quils sont .sortis du
sein maternel, Ta... Traiôîa.. £?£/.66vTa... edô-j; çôÉYYê'cott- i Arist-,
Histoire des Animaux^ 587 a 25. —Si j'avais loreilie dure, lu
sentirais la nécessité de hausser le ton, pour fentretenir ave<-
moi, £[ ÈT-jy/avov CtiÔxioio: wv, mov av -/pf,vat, eÏTiEp £(X£À>i; (jlo:

oia/,£;a<>&a',, [j.£!:rov ^ÔSYYeo^»^ ^. t^P^^? "^'j; y-llryjz. 'Plat., l'rota-

Qora.s, 331 D.

487. — <i>(i)veiv : /rti/e entendre le son de la voir. ^o>vf) :

voix; par suite, son ou ensemble de sons produits par


la Aoix. ^tovfjetç doué de la voir; àcpo>voç sans voix : :

àcpcDvta en grammaire, Ta cpcovrjevTa


: les voyelles; :

T7. acpwva les consonnes ; tv. fjfjLÎcpwva


: les demi- :

vogelles.

La l'ojj- est un son émis par un Ttrc anime, r,... cpoovy) 'I/ôio:

tl: ÈTT'.v £[j.'Vj-/o-j. ; Arist., De l'Ame, 420 b 5.)

488. — AiaXéYe<iBai : parler (pour communiquer sa peji-


S(M' , doii : s'entretenir avec quelquun. [Voy. § 130.

AiàXexToç voix articulée, langage (propre à l'homme],


:

langage parlé ou écrit, idiome, dialecte.


Les petits enfants ne peuvent parler distinctement. Ta Tiatôta

o-j S-jvaTat StaXé^scôatt o-ajw;. (Arist., Acoustique, 801 b 5.) —


Parler a voix basse : Star.XsYsaOat jj.ty.pôv. — /*«/ /er du nez : Sta-
XéYÊOÔxt £7. Tôiv {ji-jXTr,p(ov. — Le langage est larliculation de la
LARGEUR. 109

vitix par la langue, cci>ȣXTO?... r, Tr,? YO)vr,; in-'. -?, y/ajTtr,

ôiàpÔptuTts- (Arist., Histoire des Animaiix, 535 a 30.;— Les poètes


tragiques) ont ('carte les mots étrangers au lanr/age courant, -zGi'i

ôvoiiâTwv àçcîy.ao-iv oaa Tzapà tt.v ScâXexxôv ètt'.v. Arist., /{Aé-

/o/vV/z/e, MOI a 33.)

;s^., — L(.s (lét'aiits de pronoiici.itioii sont si^^nifit-s p.ir

Ij'S tonnos suivants :

<J;eXXîÇeiv tj/eXXoç. «J'eXXôttjç : balhulier;


TpauXîl^etv TpauXôç. xpauXÔTTjç : bléser;
lŒYvocpwvîa icr^^vocpwvoç : héijfi'iPment.

Bléser, cVsl ne pouvoir prononcer une certaine lettre: balbu-


tier, retrancher soit une lettre, soit une syllabe ; be'gai/er, ne
pouvoir lier vite la syllabe qui suit à celle qui précède, r, jjikv ouv
xpxuXôxYiç -zûy YpâixjjLaTÔ? t'-voç [xr, xpatîïv -/al toCto oO to tv/ôv.
f, ok 4'Ê^X6xiflç To> i'ix'.Çiivi -: r, vpâfxixa r, gS/Ixoy^v, r, ck to/vo-
cpcDvix àrô toC ar, ov/a-rOai ta/u <7'jvâ'I/ai tt,v ÉTÉpav g-ja) aor,v
Tpô: Tr,v iîÉpxv. ^Arist.. l'roblèmos,9d^h^^.)

XCV. LARGEUR.

i'.Mi. — nXâTOç : larrjtnir. UXa-zxiq : /r//'^e (*t, aussi, plat.

\'m lo.ngueur, larrjeur et profondeur, èv ixv-y.S', /.al nXixec y.al

fiàOc'.. (Plat., Sophiste, 235 D.) — La terre est-elle plate ou ronde ?

TTÔTEpov r, vf, nXaxeti è<7t:v r, TTpoi'Yw.r,; (Plat., Pliédon, 07 D.)

i'.M. — Eupoç doit sCntcndi'o do la lanjour au sens


{V rie ml ni'; eùpûç sparipur. :

Les mai.sons étaient sous terre avec une ouverture comme la

bouche d'un puits; mais, en dessous, elles étaient .ç/)rtc<>î^sev. aî...


O'.y.ta', r,Tav xaTàyEtot, TÔ {ikv <yTO[JLa (oTTîôp ypÉaTo:. v.âTfo ô' eO-
petac. Xén., Anobase, IV. 5, 25.)

't'.)l. — XaXapoç : Ifirtjc, au sr'us de : làrlit^ peu serrr.

Il me faut des chaussures. —


Tiens, prends les miennes. —
M'ironl-elles? — Puisque tu aimes être chaussé larye, {.ttoSt,-
(làtfov cet... — Tàu.à TauTt /.à|iêav3. — 'Ap' àpfjLOTîi {/.oi : — Xa-
XapàyoCv yat'pôt; ;pop<r)v. .\rislopli.. Vommes aux Fêtes do Cérès\
2<)3.
110 THAITÉ ÉLÉMENTÂIUE DES SYNONYMES GRECS.

XCVI. LENTEUR.
493. — BpaSuç : lent de corps et d'esprit. Bpa5ùTT]ç :

lenteur.

49i. — N(t)0Tjç, vwGpoç^ v(I)6eta s'appliquent à la lenteur,

au sens de lourdeur. [Voy. § 618.]

49';. — 'Apyoç. àpyîa, àpyetv s'entendent de la paresse.

XGVII. LOI.

496. — 0é[jLtç : ce qui est établi de tout temps et en tout


lieu; ce mot s'entend des prescriptions les plus
générales de la morale; d'où : droit, et, dans une
acception très générale, règle, loi.

Étranger, je n ai pas le droit de traiter sans considération


riiôte qui m'arrive, fùt-il plus misérable que toi, çe?v' o'S (i.ot

OépLCç £(7t' ,
0-jô' et xay.tojv c-éôôv £a6o'., ]
Eeïvov àTi[i.f,<Tat. [Odyssée,
XIV, 56.) — Tu entends les paroles de Théodoros; tu ne voudras
pas... lui désobéir; ce nest pas la règle que, pour de telles

choses, un jeune homme n'obéisse pas à un homme sage, à/oCsi;


... â àî'ye'. 0£o6o)po;, (jj à-KKj-v.v... o'jte tv è6&)>T,<T£iç, o'j-e 6éjJ.tç

TTôpl Ta TOiaCxa àvôpl (Toçû) èTC'.ràTTOVTi vîwTspov àTrs'.Osïv. (Plat.


Théélèle, 146 B.)

497. — SecjfJLÔç : institution très ancienne, et, croyait-on,


d'origine divine; rite.

\oici ce q II institua Adrai9.iée: Tàme qui, dans la compagnie


du dieu, a pu contempler quelqu'une de ces vérités, est exempte
de peine jusqu'à la période suivante, ôeoixôç te 'Aûpaoreta; oos,

r,T'.; av 4'''^7^ ^^'ï' ^'uvoTraSô? yEvofJLÉvri xattûY) xi xtov àÀr,6ô)V,

|j.£-/pt... TT,; ÉTÉpaç Tcepiôôo'j Etvai à7rr,|jLova. (Plat., Phèdre, 248 C.)

498. — NôjjLoç avait pour sens primitif :;9a/7«r/e établi et


reconnu ; ce mot, par suite, signifie Vusage, la cou-
tume [Voy. § 188], enfin la loi, qui sanctionne l'usag»'.

Ce n'est pas Zeus qui a fait publier cet arrêt par le héraut ; ce
n'est pas non plus la Justice, qui habite avec les dieux d'en bas,
MAINTENANT. Hl
i|iii a fixé do toiles lois parmi les hommes, où vâp tî (xot Z-i; r,v ô
•/.r,p-j^a; TâÔ£, I
o-j5' r, ^vvo'.xo? twv -/.à-roj Oîàiv Atxr, | to'.o-j<7o' èv
àvOpojTTO'.Ttv o'ip'.TEv vo^iiouç. (Sopli., Aniiffone, 450.

XCVIll. LOUER.

i't'.t. — "Eiraivoç. e-itaiveiv signifient Voppro/jation. ot,


par suite, \'f^lor/<\ la louani/i- i\n'nn donnp à quol-

([u'un.
Sucrate. il est honorable puiir toi déde loué en ces termes
par des honmit.-s di|,Mies de f<ti et pour de tels actes, w Soj-xpatec,
ouTo; jJLÉvto'. 6 eiïatvôç io-rtv xa/.ô:, ov t'j vCv ènaivs? -JTr' àvoowv
àEt'ojv Tï'.-Ttôj^TOa'. y.ai i'.: taCTa. s!: à oCto-. ènxcvo\iatv. Plat.,
Lâchés. IHl H.

:;()0. — 'Eyxwjxiov, èyxaijjLtàÇetv se disent d'un ëloge


public.
C est lin homme honnête et brave, dont je viens d'entendre
publier les louanijes pour sa conduite dans ce combat. -/.a>ov -i
xal aYaÔôv,... i^Kti toi xal vCv r,/.o-jôv t-.vov; txdt) x èYv.u);j.ixtôv-:uiV
av/TÔv Tiepi ttiV ix.â-/r,v. (Plat., Théélele, 142 B.

XCIX. LUMIÈRE.

:;oi. — <i>ù)ç : la linnirre, an sens le plus ^cénéral.


'M)2. — ^éyyoç : lumirrr rt''j)andnf' par un rorps ré/pstp.

:;():{. — SéXaç : rif priai.

.".Oi. — AÛYT) siuiiific ;i la fois Irrhil ot |,-| rhah'itr du


soi. .il.

.11 .. — 'AxTÎç : iiiipni.

C MAINTENANT.
."jor,. — At) cl fjST) lat. yVn») entrctit dans un certain
iininlut' (h- ln(iiti(»ns. cnfrt' Icsqutdlos il con\ient de
• li^tiiiuiii'i'. Nijv 5tj ^.' i'aj(jiMi-li' à lavcnir : iminitr-
12 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

nant, sans plus tarder; vovStj se rapporte au passé :

il n'ij a qu'un instant (o vuvStj iXevov, comme je viens


de le dire); vOv tj5t) [nunc jam) : maintenant, sur le

champ; TJ5rj vuv (jam tandem} : maintenant enfin;


7j5t] rbv /ot::ôv /pôvov : désormais; èvrauS' tjSt], tôt'
tjStj \tum demum) : a/o?'5 pow?* la première fois ; oûtwç
tjStj (i/a demum \
-.
ainsi pour la première fois.

CI. MAISON.

:;();. — Oixîa : la maison où Von habite; oiktjctiç : habita-


tion ; oiy.zï'^ : Jtabiter.

Remarque. — Kairotxetcôat et munie xaxotxelv. appliqiK-s


ù une ville, ont, par dérivation, le sens de être situe.
... vers une des villes situées dans cette région, Trpoç ttoaiv
Ttvà Tc5v èxci xaxotxoujjcgvtov. Lycurgue, Contre Léocrate, 95.]
— Posons en fait que dans les plaines et près de
les villes situées
la mer furent alors détruites de fond en comble, ôtôpLev ot) xà; èv
Tot; TTEÔîoi; TTOASi; xal Trpo; ÔaXaTtrj xaxotxouoaç apor,v iv tw tots
7p6vo) o^y.-^bzioznHoii . (Plat., Z0/5. 077 C.

..(j8. — OTxoç : les biens, la propriété.

Qu'est-ce, à notre avis, que la propriété? Est-ce la même]


chose que la maison'! Ou tout ce que Ion possède hors de la mai-
son fait-il aussi partie de lap/-o/>rie7e .^otxoç... Srj xt Soxeî r,|xîv

cJvai : àpa otteo o&xîa r^ xal o<7a ri; eEto Tf,ç oixiaç xéx":r,Tai,

Tiivra To-j oïxov» TaCrâ in-vr, (Xén., Économique, I, 5.)

:.()9. — OrxT)|jLa : la maison d'habitation, et^ en paHicu-

lier, une pièce, une chambre de la maison.


La maison n'est pas décorée.., mais la construction des
pièces a. été réglée en sorte qu'elles puissent contenir le plus com-
modément tout ce qui doit y trouver i)lace, o-j... 7roixî).[ia<Tt xe-
xôo-txr,Tat (f, otxi'a),... àX/à ta oîxYjiJ.a'ça (j)xo6d|xr,Tai Trpô; aCxfi
toCto èr7Xc{Ji[X£va, otto); à^^tXx. w; o-vaioptôtaTa r, toï; [xî/ào-tiv âv
aOroî; £<T£<T6ai. (Xén., Économique. IX, 2.)
3

MEDIRE, CALOMNIER. H
.jlU. — Oixo56|JLT)(JLa : rdi/irr.

Ag»'silas, assis sur Védifice circulaire L'ievû autour du bassin,


assistait à la sortie des iiondjieux prisonniers. -/.aOrifAevo;... èttI

TOO TlEpl Tr,V X£{JLVr,V -XV/.AOTîpoC; OtXoSojJLTjJXarOÇ iOîOjOE'. r.o/>à


Ta èUYÔjxîva. (Xén., Hp/léiiif/acs, IV. ô, ti.

Cil. MARIAGE.
;jll. — Tà[j.oq : maiint/i'. ra{j.eîv T-.va : .y'' nifirier, on |mi'-
lant (le \'hi)inm>\ ra(JLeÎCT6at tiv. : .se mari<'i\ on parlant
de la femme.
Ménéclès me cherchait une leniine, affirmait que je devais
tue )na)ie)\ è^xÔttei ô Mcvîx/.f,; y'j'joi.'.Y.i 11.01 /.al k'çr, |j,e ypr^yx'. yr^-

piac. /.sv>, II. 18.)— Ménéxène eut quatre filles; Polyaratus,


pritTuiK'; Di'mocli's une autre; ('-('phisophon la troisième; la
(|uatriéme épousa Théopompe, Mcvô^évo)... ivî'vîto... O'jyaTépcç...
TÉTTapa;, wv £>ao£ m'av (j-kv IloÀ-^^ipaToç..., à'>),r,v oà Ar,fjLoy./r,r...
'T,v Ô£ Kr,;p'.«709fr)V..., r, 0£ 0£O7rôa7io) SY'»'jl'''X'CO. (/^ee, V, 5.)

:;ii>. — 'Eyy^ô^"^ ^ firmcer.

.il.}. — 'EKStSôvat : donner une fille 1


e/? inarifuje.

Apptl»': a recueillir une' belle succe.ssion, en •pousant Ihéri-


liere, Protomaque voulut rfon/je?- ma mère en mariage, et décida
mon père Thoucritus à la prenJre...; mon père donc est fiancé
à ma mère, £7riy.).r,po-J... /.'/.ripovofxriO-a; £-J7:6poy Trjv |j.r,T£pa ^o-j-

Ar,6£t; èxSovivat rM^ti XoloUv aOTT,v 0o"jxp'Tov tÔv Tcaxipa -rov

ilj.ôv... y.ai êYY^**^*' ô 7raTr,p ttiV \t.r-i^x Tr,v £{jLr,v. (Démosth.,


I.VII, 11.)

Clif MÉDIRE, CALOMNIER.

51». - KaxGiç Xéyetv : dire du iii'il de quehju'un, médire.


KaxoXoYetv. xaxoXoYta, xaxoXÔYoç se disent de celui
([ui aime à médire. [Voy. 3U8.] !^

Les bons dînent du mal îles méchants, xxxoi^ X^Y^^^tv ol

à.';7.bo\ To-j; xaxo-j;. Plat., Eullnjdème. -284 0.

j1:j. — Kaxîî^etv : r/?Ve ù quelciuim ^m'/V //^/Z ;/;«/.

... dimnl avec insistance au conducteur et à son compa-


gnon de ymn ^/uils agissent mal, en quittant lâchement et indi-

SY50XYMES r.BEi !»
8
114 TRAITÉ ÉLliMENTAlRE DES SYNONYMES GRECS.

gnement leur place et rompant leur accord,... TioAÀôf x,axi^u>v


TÔv T£ v/iô/ov xal Tov ôfjLÔ^-jya w; ôetXia te -/.ai àvavôpta AtTiôvTî
Tr.v TâHiv y.al ôixoAOYiav. ^Plat., Phèdre, 2.54 C.

.jio. — 'Ei^aYyéXXeiv : diculgupr les fautes d'aulrui;


f^ayy&XTiy^ôq : (jui aime à divulguer les fautes d'aulrui.
Aiment à divulguer les fautes d'aulrui ceux qui ont été léx -.

ainsi que ceux qui se plaisent à médire, t^'X'^yOxXt.^oi... o? tï


r,oiy.T,aÉvo'.... xal o't y.ay.o/.ôyoï. (Arist., Rhétorique, 1381 b 7.

ol*. — AiapàXXeiv sens i^nmitif : atteindre quelqu'un


// travers un autre) : desservir quelqu'un auprès d'uiK'
tiercepersonne, rintéressé ne pouvant se défendre:
par suite, accuser faussement, calomnier. AiapoXT) :

calomnie.
Ce qu'ils veulent, ce n e>l pas, si je suis coupable, le prouvir
et me faire appliquer une peine méritée, mais me calomnier,
tout innocent que je suis, pour me faire frapper d'amende et
bannir de ce pays, xal ojx £)iy|avT£ç, eî' ti ào'.xw, otxatw; \lz
poOXovTai T'.|i.u)p£?<76ai, à).).à ôtaPaT^ôvxeç, xal zi (XT,gàv àôtxài,
^r,jxtâ)(7a'. xal ilzliax'. ix tt,; yr,: tx-^t-/):. Antiplion, VI, T.j

CIV. MENTIR, TROMPER.

018. — TEuSeaGai dire ce qui n'est pas, soit qu'on se


:

tromj>e, soit qu'on trompe; le sens de mentir devient


prédominant. Au passif, ce verbe signifie soit être
trompé, soit se tromper. TeuSoç faux, mensonge. :

Le faux consiste à dire quune chose qui est n'est pas ou


qu'une chose qui n'est pas est, tô... Alyeiv to ov |xr| Eivat v) io (if,
ov Eivai 4'ê'^S'^Ç- (Arist., Métaphysique, 1011 b 26.') En cela, —
je ne niélais pas trompé, xal tojtoj [j-kv oJx è^'^^^^"'!^- (f*''''-'

Apolorjip, 22 fl.

019. — "^FeuSoXoyetv : dire des mensonges.


TeuSoCTTOfjLeïv (surtout poétique) : avoir le mensonge "

la honrhc, avoir l'habitude de mentir.

'6-20. — Teu5o[JLapTupeTv : rrndre un faur trmoignngr.


MONTRER. llo

.jjl. — 'ATrarav : ti'omjjPi\, duper.


Tu iir saurais lue faire une telle roncessioM pour uir tromper,
car lu ».'S mou atui, o-Jo" a-j àjrxxôiv èak T-jy-^wpr.Ta'.; av *
51)0;
-;xp u.o'. il. Plat., CiOrgias, 1H7 E.j

.122. — <ï>evax{Çetv : circonvenir^ rouler.


Parmi ceux qui ont eu affaire à lui, il n'en est pas un qu'il
liait roulé, oùoei; ït'v/ civTtv' oJ «ecfîvay.ty," âv.îïvo: twv a^T'îi

-/pr,<Ta{xî'vwv. D»'mostli., II, 7.}

"d'.L — 'AXaÇoveîa : rmilurdisi'.

La ifinlardiae consiste à s'attribuer des biens que l'on n'a

'ihinjilir., ('(traclèrp.s, 23.

:.2i. — rorjTeCa : charlalanerie yoT^ç : charlatan).


.Mt'litz-vuus (le cet Iiomme: c'est un perfide, un charlatan,
un perwrs, tov... avOpojTrov... çi-j'/àTTiT^E •
à'-'.TTo:, YÔy,ç, î:ovr,-
pôr. D.'MK.stli., XIX. 10'.).

CV. METS.
:<2:\. — Stxa : le hic récolté ciroq : lu blé sur pied , don
i» />////?, et, on *,n''néral, les alinicnls véf/élaux.

l'yio. — StTta : ce qui .se manrji>^ h}<> alinienls solides, \faT


npjjositioii h izotû : ce qui se boit.

oi'i. — "O^'a : J<'s alimi'iits cuits. les mets pri-paré-s i^ar la


niisson.
Hkmahoue. — I)i>liiiL^M('r ipciTOv ('àptaxàv; : rrpas de midi,
diner, t-t Se^nvov SetJcvetv : repas du soir, .souper.
Elles dînaient tout en travaillant; elles i.OM/?«/e/i/ leur travail
aciievr, èpYa:;ô{jL£va', akv T^pia-cwv. zpYaTaaîva'. ot è^etîîvo'jv.
(Xi-n., Mémorables. II. 7. IJ.

CVI. MONTRER
.'i28. — Aetxvùvai : riimilrrr «In doi^^l , dési'jurr.

En disant ct-sniols, il montrait Battos, âu.a -i 'ùi\-i TaCra /.al

iSetxvue è; tôv IHttov. (Ibrod., IV, I.jO.)


116 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

;»29. — 'EvSeixvûvat, plus usité au moyen, monlrer une


chose telle qu'elle est, démoiilrer par les faits.
Je montrai alors non par des mots, mais par des actes, que
je ne me souciais nullement de la mort, tots... èyw où Xôyo), à>).'

è'pYO) a-J èvS£tÇâii.Yiv, oti i\).o\ GavaTOU \j.h [lilei... o-jô' ôtioCv.
(Plat., Apolofjie, 32 D.)

Remarque. —
Dans le droit atticiuf, svôet^tç désigne la
dénonciation dune infraction à une interdiction légale, cette
procédure permettant d'appliquer la peine sans jugement.

:j30. — 'ETtiSetKvûvat : mettre devant les yeux, donner en

spectacle; au moyeii; se donner en spectacle.


Gorgias nous a donné un long et beau spectacle, nou.ot... /.ai

v.aAà TopYta: r.ij.î'v... âîieSet^axo. ^Plat., Gorf/ias, 147 A.)

ly.ii. — 'AiroSeixvbvat : démontrer àTroSeiÇtç : démons-


tration).

Serons-nous en état de démontrer que tous les autres arts

sont des instruments de persuasion? xal xàç àXXa;... T£-/va;

aTîàaa; £Eo|X£v àjîoSel'Çat ttîiGo-j? 6Tj[j.toypYoù; oOVaç ;


(Plat,, dor-
^ï«s, 454 A.)

532. — ^alweiy. faire voir, ^ai^zcjdai : être vu, être visible,


paraître. <i>avepôç : visible.

Zeus, dans sa sagesse, nous a fait voir ce signe considérabli .

r.arv [X£v tôo" ecprive TÉpaç [j.£ya [j.r,Tt£'a Z£"jç. {Iliade, II, 321.)

533. — 'Aicocpaivetv : faire voir (une chose (jue Ton ne


A oyait pas», découvrir, produire, créer.
La nature même nous fait voir quil est juste que le plu
fort ait plus que le plus faible, r,.-- ^^a:; a-jtr, dno'faivei a-j-rô,

oTt ôixatov £<TTt Tov à[j.£tvto TO'j -/ctpovo; 7i>.£ov £-/£tv. (Plat., Gor-
f/ias, 483 D.)

:j3i. — 'Ejicpaîvetv : faire voir dans.


Comme dans la personne des enfants plus grands que leur
âge on voit quelque chose de jeune, qui accuse le petit nombre
de leurs années,... d)<y7r£p... èv acoixa-:;, oaoi vÉoi ô'vteç (i-ÉyeÔo;

£>.aêov, ôpLO); IjJi^aivexat xb vôapov aOtoî';, o y.aTr,Yop£i tt,v ô/tyo-

£-:iav... (Xén., d/ropédie, 1, 1, 3.)


^

MORT. HT

53:;. — Mtjvûeiv : indiquer, révélpr, df^noncer.


Ciliii qui rt'iul It'S jounos gens nitMlleurs, allons, dis-lt-iir,

tn/li(jue-\iim' quel il est, tov... PsXtio-j; -rcotoCv-ra ï6', tlizz xal


{ATjVuaov avToi:, tt; ètt'.v. (Plat., Apolofjie, 24 I).

536, _ STjjjiaivetv : sif/nifu^r (nu moyon dtin si^cno,

(TTjjietov Vuy. ?i 't80^ ,

Tous les autres verbes, qui sh/nifienl des actions, -a/za oo-a
Trpdt^si; oTfipiatvet or,jj.aTa. Plat., Sophiste. 262 B.)

CVII. MORT.

.J.37. — Gàvaroç mort Sàvaxoç xaT-/ o'JT'.v


: ?/îO/'/ natn- :

rcll»';Ôàvaroç |i;a'.oç ?/jo/7 \i(»lonto) iA peine de morl. :

[Voy.§ 8i9.1 0vt)t6ç niintfl 'Aôàvaroç iinmortel. : . :

îùiH. — 0vfj(Txeiv (pins omploy»' ,ui par/ail «4 àiroôvfjcr-

MEtv |»Iiis fn'Mjuont aux autrt'S temps] inourir :

'AiroGavetv : mourir, au présent et au passé àTto- :

6vT^(TXEiv : jifissor de rip à trépas; xeOvàvai : é//v mort).

(Ir m'I'Ih' est aussi oniployi'' pour siicnitier mourir de


<|in'|(pi(' clioso (do faim, do maladio, Àc^oj, vô-rw, otc.^.
'AiroOvT^CTxeiv ô-ô -rivo: : mourir par Ir fait de ([iirl-

qu'nn, sort dr ]».(ssit' à à-jtoKxetvetv. Voy. ^ 845.

Montt' au tribunal avec un accusateur tout à fait vil et

méchant, tu mourrais, s'il voulait proposer contre toi la peine


capitale, et; tô 6t/.a<TTr,piov àva^â;, /.(xzr^yôçio-j -.'y/urf Tcâvj jaC/ovi
y.al }jLO-/6T,pov, à^oOivo'.ç av, et ÔojAojto Oavixou ^ot -lu-âTOat.
(Plat., (Jorfjias, 4.s<i H.) — Les vrais philosophes se préparent à
mourir et c'est à eux que la mort fait le moins de piur. 0'.

ôpôw; çtÀoffoço-jvTô; àîçoôvriaxetv {Ae/îto")'!'. xal to xeOvivat


/(•/.'.TTa aÔTOÏ; àvOpwTKov sooepov. (Plat., l*/ie'r(on. »)7 E.).

:;:{*>. — 'Exôvi^cTxetv : au prn|»rr, di'-f'aHHr: par suito,


parailrr mort, sans l'étif : au li^'uré «*t ])ar hypor-
holo : mourir {(h' rire, de honte, etc.).

I/exposition du C(»rps ù la maison ne durera que le temps


nécessaire pour recuimaltre si la mort est apparente ou réelle.
118 TRAITÉ ÉLÉMENTÂIRK DES SYNONYMES GRECS.

Taç... TipoOÉTîtr TipwTOv [i.£v |XT, [j-av-poTcÇOV -/pôvov £v6ov Y'Y'^^T^ai


toj or,).ojvtci; tov t£ èx.xeôv&tS'ca y.ai tov ôvtw; xsOvvji^OTa.
(Plat., Lo/5, 959 A.) —A ma vue. les convives pensèrent mourir
de rire, o\ o-j|j.7rÔTa'. .. w; sloov èÇéôavov to) yéàojt:. (Alcipliron,
111, r,6, 4.)

îiiO. — 'ExirveTv : expirer.

541. — TeXeuxav : /?/?//' ses jours. TeXeuTTj : la fin de tn

vie, et aussi les derniers moments. [\o\. § 366.]

Tels furent les derniers moments de notre compagnon, f,û£ r,

teXexJxyj... toC sTatpou Yjjj-Ïv èvÉveTO. (Plat., Ph'klon. 118 A.)

542. — Orxe<i8at {poétique}, au sens du parfait : sV>î êtro

allé^ n'être plus. [Voy. §27.]

La fleur des Perses est tombée, elle n'est plus^ -h nspTojv


oL'Mc ot'xexat tte-tov. Eschyle, Perses, ^.^S.)

CVIII. MUR.

543. — néirov mûr (cuit par le soleil), se dit au propre


:

d'un fruit.Le contraire est ùjxoç vert, neiratveiv : :

faire mûrir, amener à maturité.


Grâce à sa fécondité, la vigne nous montre des grappi-
mûres, dans le même temps qu'elle porte des grai)pes encor<
vertes. Sià 7:o),jç.op['av... to-j; {xàv néjtovaç 0£iy.vjo-j<7a pôtp-j;
To-j; 0£ £T'. «bjJLOTépouç ç-EpouTa. (X('n., Kconotnique, XIX, 19.)

544. — néiretpoç : ;/<zb', au fi,i;ur«', au sens de : (pii a son


complet développement.

545. — 'ASpôç : dru, fort (correspond à notre mot solide:


« un gars solide »). 'ASpiJvEtv : rendre fort.
Ils emmèneront à la guerre rcnix de leurs enfants qui seront
assez f'orls^ a^ouo": t«7>v TratO'v £•; tov 7rô).£ij.ov otoi àSpoi. (Plat.,
liépublique, 1 01 ) E .
"

546. — 'QpaToç : qui est dans sa fleur, dans son complet


épanouissement (implique l'idée de beau, t/ni fait

plaisir à ^oir). Tvoy. S 833.]


;

NÉGLIGENCI']. 119

CIX. NÉGLIGENCE.

547. — 'Ap.eX£tv : uryln/t'i-, m' pas .s>' sourier de. 'AjieXûç


£/(.) : je suis n>''»il'(fjnnt. 'AjiéXeta : nérjlifjence, insoii-

rinncc 'AijleXtjç : nêfjUfjenl.

]j'lnsouriance est une forme du dt'cVaiii. r, àjJiéXsia oA'-vopia


Tc; è(TTiv. (Arist.. Rhétorique, 1379 b 87. — Tu néfjl/fjes, Soeratr,
ee (|ui devrait Hv*- l'objet de tes soins, àpieXeiç, o Ih'y/.ox-î:, Jv
oôi <jt éTr'.acAcÎTOa'.. (Plat., Govfjiaa, 180 E.,

Hkuarqck. —
Des idées voisines sont exprimées par r.ty.
oOosvô; TCOiecoOab «e /"«//e aucun cas de; oCosva ^.ôyov r,rnt'.-
:

aOxc : //f tenir aucun compte de. [Voy. § 195.]

r.'iS. — 'EXXetitetv : omellre.


Ndiis n'oinetlrons rien, autant du moins quil dépendra de
nous, -/.al /.x-.hi ojva(j.:v ys oCosv èXXet4"Jl*ev. (Plat., Timée, 17 B.)

:;iî). — IlapaXetireiv : laisser de côlé par inadvertance.


(1 VnI prrcis.'nit'iit là ce que nous laissions de enté, quand nous
clnrriiions en quoi consiste la vertu, /.al toCtô è<r-tv ô vjvor,
nxpeXeino{i.ev èv ty- Trepl tt,; àosTf,: t/éLs-.. otto^jv t». slV,. (Plat.,
Mênon, 97 D.)

5:i(i. — Ileptopôcv : regarder romme une r/n,se n^''g^K|eahle

par suite, laisser faire.


Les Corcyréens demandaient aux Corinthiens de ne pas
laisser consommer leur ruine et de leur porter secours, àcéovto...
|ir, (T<pâ; jceptopav cpôî'.poixsvo-^;. à)/." éîiaijLvvat. Tliucyd., I,

•25. -2.

551, — 'Eav : per)nellre (oùx èav : etnprrher). par suite :

ne pas s'oeruper de.


Huant aux autres,... ils allèrent jusquà empêcher de les
irdnnncr selon le rituel ordinaire, to'j; cï... oOSè Ta?f,; tt,; vofx'.-
:;ojjLÊvr,; eïaoav tu/eïv. Lysias, XII, 9J.) —
.le «e m'occupe pas

du reste, Ta... à')) a èûi. Plat., (irand IUppitis, Qi^-2 U.)

552. — 'EvTpéTtECTÔat oùx : /?^' pas se retourner pour


regarder, ne pas se laisser arrêter par.
Anjourd'lmi, tune roufïis pas de démentir ces belles paroles:
tu neIr tais.srs pii.s arrêter \t:\v nous, les lois, vCv oï o-JV i/.ii-
j

120

vavi;
TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS

Tou; Àdyou: olIcf/'j^v.^ oO'tî r,aôiv Toiv v6{jl(ov èvxpéwet. (Plat.,


1
Crilon^ 52 C.)

553. — Ilaptévat : laissrr échapppr ; en p.'irticiilier, passer


sous silence.
Il est évidrnt quo si on laisse échapper l'occasion de faire
une chose, c'en est lait de cette chose, zôot Sv.ov, w;, éâv tt;
T'.vo; «apî^ ëpyou y.aipôv, 6iôX).uTai. (Plat., République, 370 B.)

ooi. — 'Pa0rj[xetv (pocGufxîa, paGujJioçi : »e pas s'éiiKHivoir


de. '\o\. î 615.

Il faut que vous voyiez que de tels actes, punis de mort par
nos ancêtres, ne vous émeuvent même pas, Set... 'JiJ.âç toztv ott
ÈTtl Toî; TOio'uTOtç Epyo'.r pa6v>{j.£Îxg, o)v Ôâvaxov y.aTSYvwxadiv ot

TTCovovoi. Démosth., XIX, 270.

555. — 'PaStoupyetv : se relâcher, ne pas s'observer, s'ou-


blier. Vuy. ,:; G14.]

Quand on nesl pas connu, il semble que Ion s'observe moins,

comme si Ion était dans TobscuritéjOt 8è àyvoojixevoi paStoupYetv


Trio: [j.â).).ov ôoxo-jciv, l'Arrizep h cxoret ô'vtîç. ('Xén., Cijropédie. Il,

1, 2:^.)

ex. NIER, REFUSER.


5.56. — Où cpàvai : dire que ne pas (ot non point ne pas
dire. [Voy. § 270.] Cette locution a surtout un sens
déclaratif.
Les soldats déclarèrent qu'ils éliraient pas de l'avant: ils
soupçonnaient déjà qu'ils marchaient contre le Grand Roi et ds
disaient qu'on ne les ?i\A\i pas engagés pour cela, ot...(TTpaxi(ô-rai
ov»x l^aaav Uvai toû irpoTo)' C-wttteuov yàp r^h1\ in\ ^xaù.ioL
Uvai- (jLi<76co0f,vat oï oùx èTii tojto) ecpaaav. fXén., Anabase, I,

3, 1.)

557. — 'Airocpàvat a le même sens que où çàvai.

Voyons,... tu \ut réponds ni oui ni non à ma question, rt Sr,.--

oO'te o-j 9Y,; a âpwToi ootô àîcô<frj(;. Plat., Protagoras, 360 IJ.

558. — 'ApveT<T6at a une acception morale : nier (repous-


ser une accusation, un soupçon;, ne pas admellre que
telle chose puisse être. 'El^apvetcTÔat exprime la mrme
NOM. 121

idi'c, .noc plus (lo forco, de nirino qiio la juTiphrase


êÇapvoç s'.vat OU yl^vtafj'X'..

L;ici'(lémoiio et la Crète sont Its lifux de la terro on il y a


lo plus de sopliisles; mais ils uien/ énerçjlqupment qu'ils soient
des sophistes et feignent d'être des ignorants, croçio-ral 7111X0-0:

yf,; éxsï etaiv, à>./.' èÇapvouvxat -/.oC: n/'r^M.y.-'.lrjv-x: àaaOîrç sTva-..

Plat., rrotnf,oras. :il-2 B.)

5j9. — 'AvaCvecTÔat : no pan rouloir d'uni' rlwse, sp vpf'user


il fairi'.

(^yrus Sf rendait compte qu'il fallait habituer les valets


d'armes à ne refuser aucune corvée, à ne jamais croire (ju'au-
cun onlre du commandant en chef fût au-dessous d'eux, èy:'-
KCpo; 0£Ïv TO'j; 'jTzr,ç,iz<x; -'/j-rj àTXîïv, (o; jxr,okv
•'voxTKcV ô
dvaivotVTO k'pyov, à/.).à itâvra voix^o:£v ttoÉttsiv a-JToV: Tipâ-rTî-v,
oaa ap-/(.)v TtpoTTaTTOt. 'Xén., Cijropédie, II, 1, -H.

.j<iO. — Oûx èOéXeiv : ///' yj^/.v rinnonl'ir, sr n'fusPr à. 'Voy.

iiOl .
— 'Avaveûeiv : fairr un sl(jnp de hUo yi^WYdnc nmt ou
rrfusrr.
(itunme j'avais répondu non, tu me demandas encore s'il

m'avait aj)pris conunent je pourrais inspirer de l'ardeur à une


armée... (Connue jt; te faisais encore signe que non... oi.Tioyf^>7x\-
To; 8é [LO'j xai toûto àvsxpiva; au fj'j xai toSs si t: [jl' èTiajôî'jTîv
ô); 7.'v c-jvatixr,v (irpaTtà 7wpo6u[j.'!av èpiCiaXcïv,.-- ^«î^- ^^ '''^'- toCto
ivéveuov... Xén., Cijrnjtndie, I, 0, 13.)

CXI. NOIR.
'M'd. — MéXaç miir. :

;<;:{. — KeXaiv6ç souihrf. :

CXII. NOM.
.'ifi'». — "Ovo[ia : nnin. cil ui'.immaii'r : suhsinniif.
De ces instants, hien (Mjurts i)onrtaiit. il vous rcslira un nom;
t't ceux qui voudront injurii-r nnln- cité' vous accuseront d't'tre

lis HHiirlrii r«, df Socrate. un sagf. où tto/àoû y' ëvsxa -/povo-j...


,

122 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

ôvo{JLa sEsTc xat al-rtav Ctto tùv ,3o"jÀo[jl£v(«jv Tr,v 7r<>).'.v Aotoopeiv,
w: Swy.pâ-r, àîiôx-ovaTe, à'vôpa (joiov. (Plat., Apolofjie, 38 (!.) —
Le «o>/î est un son produit par la voix, significatif par conven-
tion, mais sans indication de temps, et indivisible en parties
ayant une signification propre, 6^o\i.(k... èo-ti otovr, (Tr,[i.avny.r,
xatà o-uv6yiy.r,v ave'j -/povo'J, r,; {j.r,6£v [lÀpo^ èttI o-/,(xavTiy.ôv v-î/oj-
piTuivov. Arist., f/e r Interpréta/ ion, 16 a 19.

'Eitwvufita donné en raison d'une circonstance


: >/oy/?

qui donne son nom


particulière. 'Eicwvujioç (actif) :

(archonte, héros éponyme); (passif) qui est donnr :

comme nom. —
'AvTwvujjiîa pronom. napc«)vu|jLÎa : — :

ressemblance de nom (et différence de sens). — Suvo)-


vu|jLta : ressemblance de sens (et différence de nom.
'OvojJiàÇetv : nommer. 'EirovojJLaÇetv : donner un nom en
raison d'une circonstance particuUère.
Ce nom d'Hadès, il s'en faut de beaucoup qu'il ail été donné
au dieu parce quil est invisible, mais bien plutôt parce qu'il sait
tout ce qui est beau, xal t6 yô ovo|xa ô "Aiô/,:.,. 7io).).o-j ôeî àiib
TO-j àîtcoCç è:5u>vo{J.ao6at, àCùJx tio).-!/ ax/./.ov ôltio toC Trâvra tx
y.a).à elSévai. Plat., Cratyle, 101 B.)

'OvofjiaCTToç : cZo??^ /e ?îo?/î est — 'Ovojxacrta


connu. : for-
mation et emploi des noms. — *H ôvopiacTTtxï] i ts/vy,! :

Fart dp former et employer les noms. En uranimaire.


Yi ôvojJiaCTTtxTj (zToj'T'.ç) .'
/^ nominoUf.
napovojiatyta : rapprochement de deux mots formés df hi

même racine [1).

;l) une des figures rytliniiques mises à la mode par


C'est là
Gorgias (TopylEia c-/r,[xa'ra\ Ces figures sont àvTtOeotç jiarnl- : :

lélisme de sens entre deux membres 'xtôXa) ïçaptococt; ;


— :

éf/alilé d'étendue de deux membres; —


napo{JLoitooc; siniililwlr :

de son entre deux membres. Cette figure présente plusieur^^


variétés ôpi.otoxâTapx'cov
: assonance iniliale; ôjJLOtoxéXe'j
:

xov assonance finale; nxpovoiAXOîa


-•
rapprocliem'-nt (! :

mots de même racine: ncf.py\-^yifsi^ allilération. Ces figiir -


: —
.se rencontrent chez Corgias, Aiitipboii. Thucydide, Lysia.*:.
NOUVKAU. 123

."iG.i. — KaXeîv : rippflrr do UA ou t(.'l nom.


I.a r.icult»'' de fi'liii qui sait intorrogor et n'-poiidre. iio Vcip-
jiellesAu pas dialectique? Tôv èptoxav xal àîToy.ptvcO-Ôai zTzi<sxy.\is.-

vov à'À/o Tt <TJ xaXetç y- otaÀexTixrîv; Plat., Cvahjle, 890 C.) —


Distiiij^inr : o X3tXoO{j.evoç ôâvazo; (Plat., Phédon, 86 B] : ce
qu'on a/)peU<' la mort. — de r, X£YO{i.évirj eOgaifiovia (Plat., /.o/.v,
(iO.') A} : Cf quo// r/// rV/ v li- Itonlirur, ro qu'on entend par k'

lK»nln'Ui-.

i.ii. — 'EirixaXetv : désigner par un nom et surnommpr.


'EiTtKXT](Tt<; : désignation par un nom oi surnom.
Vn nouje. qui a reçu le nom de Saïs, SaV-ixô; è«txa>voO{i.£vo;
vo|xô;. (Plat., Ti/née, -21 K.. — Arislodèmc, sio-noinme \e \mAiI,

'Apt<TT(55r,|j,o; fj
iv.y.fo; è«txa).oOjj.£voç. Xt-n.. Mémorables, 1,

.i«J7. — npoCTayopEÛEiv, TTp ocre Lire Lv : dnnnrr h un lioninic


on .'1 nnc cliosc le tioni, le litre qui lui ronrient.

A (jUfllc fin (Tois-tu qu'IIonuro ait donné à Agamemnon le

nom (le ////t de pasteur de peuples? -roC svsy.sv... "Oar,pov oVs-.

TOV 'AyaixifjLvova îtpofJXYOpîuTat TTOtasva >.a(ov; (Xén., Mémo-


rafjlps. III, Q, 1.)

npodTjyopîa : tilrr (\{^ i"(ti, dr lyi.i n, etc.). Kn nnnnm.iire,


TcpocrTjyopta on ovoy.a irpoaTQyopixov : nom dôsi<::nant
i.i niulirre lor, argent), Irspèce on ïindiuidu de celle
rspèce (riiomme, im Jiomme) se distingue de ovoaa
TTcpiXTjTTctxov : dénomination d'une pluralité i
iwnvH',
c.nalcri»'. Ii-ouju'an. Innnanité).

CXI II. NOUVEAU.

:i(is. — Néoç signifie yV////'', récrnl. (Test ainsi ([ne veott^ç


signiiic jnu))rssr •
rji vea)T£pot : (es jeunes gens. Voy.
?5 4fi.] >[ais véoç sajtpliqnc aussi à ce (]ui est nouveau,
p.ir iM|>|»oil ;i ce (}ni |)i'(''('rd(', |)n''('\isl(', et jUT'uduu
sens |n'' j(»ral il': vea)Tep6v r-. -o'.cïv : éluhlir tpmlqur chosr
lie iiniirftin; .'ni I l'cMH'ii I dit. ftiirr inir rérolution ; >/t(jt>-
d2t TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

TepîÇetv : innover '^tiùTepiaiiôq


'
: (/(nUde l'nmovalvtn.
La môme idée est signiiiro par veo^^fjioGv : /W?/v, cau-

ser une révolution.


Je suis trop jeune; jo n'ai même jamais vu Protagoras ot je
ne lui ai jamais parlé, èyw... à|xa fiiv -/.al vetÔTepôç sl[xt, a^xa 6s

o-joï éwpaxa TIptoTayôpav TitoTtOTS o*JS' ày.r,7.oa ovoév. (Plat., /*/'0-

tar/oras, 310 E.) — Viendrais-tu m'apprendre quelque chose de


nouveau (une mauvaise nouvelle — Rien que de bon, me
? dit-il,

|/,r, Ti vea>xepov àyyéXXstç — O-Joév


; o:, àyaôà ys. (Plat.
y', ri
6' si [ir,

Prolcifjoras, 310 B.) — Comme dans la plupart des cités, y avait il

là des révolutionnaires, qui voulaient faire rentrer les exilés,


ola Sri àv xat; uAsiaTai; TioXecrt vetoxépwv Tivà; £7rt9*j[jip*jvT£; Tupay-

[j.âTwv y.a-àyeiv eJîo-jaovto Tr,v cpuyr.v. Xén., Helléniques, V, 2, 9.)

.j09. — Il faut distinguer veoyevrjç et veoyvôç : nouveau-


nt% de vTjirtoç : (enfant) en bas ngp (proprement qui ne
parle pas encore); — veapoç : qui a l'aspect jeune, de
veaXTjç : qui est dans toute la force, Véclat, la frai-
cliPiiv. etc., de la jeunesse.

npoCTcpaToç : fraiclicmenl tuf'% d'où, frais, /vro?/, s'oppose


à ë(i>Xo(; : vieux, défraîchi, éventé.

S'agit-il de répondre à une accusation, on leur accorde les

délais qu'ils veulent, et leurs vous arrivent éventés ot délits


refroidis; mais, nous autres, à l'occasion, on nous juge tout frais,'
ypôvoi TO'jTOiç TO-j Ziv.r^-i Ctiot/siv. oO; av aÙTol po-jXoovTa^ôiôovTat,
•/.al Tàûf/.r,tia6' etoXa -rà tovtwv w: CtjLa; -/.al 'Vj-/p' àçiy.veïxai, tûv
a/.Awv riU-ôiv i'/.aTto;, à'v ti CTup-Jî-^, îtpoccpaxoç xpîvExai
(Démostli., XXI. 112.-

.
—Katvoç nouveau, inqiliqne l'idée de quelque
:

chose d'étrange, d'insolite. Kaivôrriç nouveauté (au :

sens d'étrangeté). L'idée d'innovation (au sens péjo-


ratif est signifiée par xaivouv, xaLvoupyetv, xatvoxo-
i

p,etv, xatvoTOjjiîa.

Voulez-vous aller de groupe en groupe vous denjander les


uns aux autres dit-on quelque chose de nouveau ? El pourrait-
:

il y avoir rien do plus nouveau que i]o voir un Macédonien baltro


.

OBÉIR. I2:i

Allit-nes et j^ouvenior la (Jrece? [îo-j/îtOô... Ticpiiôvrô: aC-wv


-••jvOâvsTOai- /éyetai xi xxtvôv ; vévo'.x'av ti xatvcixspov r.Ma/.soôjv
àvr,p 'A6r,va:o*j; •/a-:a7;o>.£[J.oJv y.xl ta Toiv 'E/.>r,vo)v oto'.y.wv :

Démo,st/i., IV, 10.)

i7i. — 'Tttôyuoç : loul à fait récent, arrivé il jj a peu de


temps.
Il // a Irè^ peu de lemps qiiu, vaincus, au pouvoir de nos
ennemis, dont beaucoup voulaient détruire notre cité, nous avons
cherché un relup:c dans les serments et les traités, \in6y\j6'^ . .

ÈCTtv, £; o"j xaTa7:o>.îtxr,6£VTeç, ini toï; è/Opot? Ycvô^îvo'., tioXawv


£7ïi6u[xr,TcivTa)v S'.asOîïpa'. 't,v 7:ô).'.v, el; o^y.o'j: y.xl T'jvOr./.a: v.aTî-

^ÔYoïjcv. '^Isocrate. XVII I, -21).

(12. — "EvauXoç : t/ui résonne encore à l'oreille.

La parole et la vuix de l'orateur résonnent encore si l)ieii à


non oreilles, outtu; svauXoç 6 Àôyo; tî xal ô çOovyo; 7:apà tovJ

ÀÉvov-roç èvoÛEtai el; ta J)-:a... Plat., Ménéxène, :?:3."> B.)

CXIV. NUAGE.

.;;. - NecpéXr] : ntuuje.

7». — Nécpoç : atji/tomération de ninnjes.


Kemakoue. — 'Ejîtvé9S>;Oç se dit d'un ciel ou il y a des
nufif/es, mais non (lun ciel tout à fait couvert, 'Av£«peXoç se
dit d'un ciel sans nucKjes.

CXV. OBÉIR.

"il'j. — 'TiTTjpeTetv : obéir passivement, comnu} If iviinriir

.111 rhf't' de nage. fVoy. § 791.1

o70. — netOcaGat : se laisser persuader, par suite, obéir


par persuaiiion. [Voy. § 196.] (EùiteiGTjç : docile, obéis-
sant ; h\i<stzzi^i\(^ :
Y?/j //e s^ laisse pas facilement pei'-
suader, qui obéit à contre-canir ; àiretOTjç : indocile,
désobéissant ; àireiGeiv : désobt^ir; àireiOeia : déso-
béissances
126 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

o77, — net6ap)^eTv : obéir par raison) à un coinmau-


demciU.

578. — EûTaxxetv : être discipliné (euraxToç); eùraÇta :

discipline. Contraires : àTaxTetv, ôtraxToç, àxot^ia,


qui se disent de V indiscipline.
Ne vois-tu pas la discipline qui règne sur la flotte: avec
quelle soumission, dans les jeux gymniques, on obéit aux moni-
teurs; que, dans les chœurs non moins
on fait tout qu'ailleurs,
ce qu'ordonnent les maîtres? H est justement étonnant que, —
là. on obéisse volontiers aux chefs, et que les hoplites et les

cavaliers... soient les gens les plus désobéissants, ojx ôpà;, w;


evitaxTOt (jLÉv eîaiv àv toTç va-JTiy.otç, eOxàxxtoç S' èv toiç y-jf^vt-
y.oXç, àYà)(7i îteôôovxat toi; èTiiG-TaTaiç, oùSévcov ôà y.axaoôéTtcpov
èv TOtç -/opoï; 'j^yjpgxouat to?; oioaaxâXoiç; — ToOto yàp toi...

xat 6a"j[JLa(7To'v èa-i to tov; [j.ev toio-jto'j; îî£t6ap/etv to?ç èçe-


o-Ttoat, TO-jç ôà ûTiAiTaç Y.OÙ Touç tTïTictç... àjcetôsotàxoriç etvat
irâvTtov. /^Xén., Mémorables, III, 5, 18.,

579. — Titaxoùeiv : vouloir entendre, signifie une obéis-


sance volontaire et bienveillante (cf. le français « il

ne veut rien entendre »).

Je m'étonne que le geôlier ait consenti à {.'entendre, by.-j\L7.''^ui

OTTU); f,6£>,T,<7é croi 6 to-j û£<7ij.u)Tr,pto-j ^jXa; Ojiaxo\ia«t. (Plal..


Criton, 43 A.

CXVI. OBLIQUE.

.j8o. — nXàytoç : (yi^i t'a c/e côté (et non ]).ir 1 • ligne
droite).

581. — Ao)([jl6(;, 86)(fjLtoç : dont h' mouvement n'est pas


rectilifjne.
r

AoÇoç : qui est dévié (par exemple : un membre .

583. — Kiyj^ioq incliné, penché.


:

584 — 'EirtxâpcTtoç, cyxop^toç (marche) oblique. :


ORDÛNNKR.

CXVIF. OBSCURITÉ.

^,. — SxoToç : (jljsrurilé (opposé à cpûç : liunièrr).

Uemaholf.. —
l)i>liii|4iic'r rentre «xotwÔTjÇ rjtii ne réjnmd :

aucune lumière; oxoxetvôç où l'on ne voit pas clair : axôxtoç


: :

fait dans les ténèbres, secret rjy.o-rxroç (teniijorel : qui ^^u t'iiit :

/tendant la nuit.

obd. — "OpcpvT] : obscurité th; la nuit. "Opcpvivoç : .soui/jrc

j87. — Kvécpaç : crépuscule. Kvecpatoç tompoivl : (pii

SI' t'ait au crépuscule.


.•i88.
— "EoeSoç : ténèbres du inonde souterrain.
58!). — rvôcpoç (post-attiquo), Çocpd)5T]ç s'appliquent
aux corps opaques, qui arrêtent la lumière et pro-
duisent l'(d)scuritt''.

vju. — 'Ajiaupôç : indistinct.

591. — Auyaîoç : i/ui cache un objet à la vue. 'EirrjXôYs-

<T9ai : offusquer.

o'J2. — Sxtà : onibrr. 'Ettictxioç : umbro'jé, ombreux.

C.WIII. ORDONNER.

'.'•3. — KeXeûeiv ^^Jioniérique : xéXea6ai : pousser quel-


qu'un à faire quelque chose, le lui dire, l'en prier,
rq inciter.

Noii.s ayant vus de loin revenir chez nuus, Pulémarque... <//7

ù son jeune esclave de courir après nous, pour nous prier de


l'altendre. L'enfant, tirant mon manteau par derrière :

« P(»lt''marque, dit-il. \ons prie de l'attendre », xaTtcwv...


TTOppcoOîv /(lii; oi'/.aoî û)p(XY,afvo-j; Ilo/iaap/o;... èx,éXe'j<5£

&pa{iôv:a -rbv Traïoa TTcpcfj.etvat i xeXe\i«3XC. Ka{ jxo-j ôtcitOîv ô Tiaî^


).aoô|Aîvo; ToC tjj.atJo-^ •
KeXeOsi -Jai;, ï^r,. IIo/Éuap-/o; -spiacrvai.
Plat., l\épufdi<iup. H-27 H.

5'.)i. — histiiiu'iiei' : irapaHeXeûedGat : fnqaijer à faire;


128 TRAITE ELEMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS. 1
èiriKeXeÛEtv : exhorter à continuer ; StaxeXeûeaOat :
;*

encourager, poursuicre de ses exhortations. ^

Socrale, (lisait le songe, exerce-toi à la iimsi(iiie, triiiic .^

'
manière effective. Moi, je comprenais quil m'eiifjuyeuU à faire
ce que je faisais auparavant, qu'il inexliorlail à contutuer, à la
façon de ceux qui encouragent les coureurs, w Stôxpa-î;, e'^r,,
Ixo-jTiy.TiV Tzot'ct xat âpyj^ou. Kal iyo) sv ys -o) Tipôo-Oîv '/pôvo) ô Ttsp

E-paTTOv, TO-jTO -JTi&XijJiêavov avTo [j.o-. îrapa^eXeOeadoti tô y.at

è^txeXeOstv, oWttep oItoÏ; Ôéouti StaxsXeuôjJigvot. (Plat.. Vhédon,


m t:.

o9.j. — TcxTTetv : assigner un poslr', un rang; par suite,


prescrire, fixer, arrêter.
La loi prescrit, non pas «jue le devin commande au stratège,
mais le stratège au devin, 6 vô[;.o; oOto) taxxet, |j.t, tov [i.ivT'.v

ToO (TTpaTTiVoC apyeiv, à/,/.à tov o-TpaTTjyôv to-j [i.ivT£t<i;. Plat..


Lâchés, lÙ'JA.)

o96. — npoCTTaTTeiv : ordonner.


Quand lame sont joints ensemble, la nature
1< corps et
ordonne à lun dètre lesclave et de se laisser commander; à
l'autre, de commander et d'être le maître, ÈTietôàv èv to> a-jTO)
lora •I/J-/T, -/.ai o-oijjLa, Ttji [X£v oouAeûetv xa'i ap-/c<T6ai r; çCo-i; Tcpoo-
Tâxxst, ir^ ôè ap7£'.v /.al oôTTro^eiv. ''Plat., Vhëdon, 79 E.)

597. — 'EiriTàTceLv : donner un ordre impératif, enjoindre.


Les ordres que nous donnons ne sont pas des injonctions
rigoureuses, r,[;.à)v..., oùx àypto); èîîtxaxxôvxwv Tro-.ôrv, à àv
•/.e>£jo>|ji£v. 'Plat., Crilon, .52 A.)

o98. — ST)[jLa£vetv : ordonner, su dit, au [ropiv, du ch«.'f

qui donne le signal.


Comme des ennemis avaient été signalés dans le pays,
Astyage alla en persoime, avec les gens qu'il avait auprès de lui.
défendre les frontières, ainsi que son fils avec les cavaliers qu'il
trouva, et il ordonna au reste de ses forces de le rejoindre.
<7r,{iav6svTtov... Tw 'Acrz-jift: Ôti 7ro).é[JLiot e'ktiv àv xr^ X^^P?' ^^~~
'{iorfit: xat a-jTo; Tipb; rà ôp'.a aùv toï; Tiôp'i aCtov xai 6 v-'t'o;
avToC (oTa^Tw; tuv to?; 7rapaT'j-/oC<7iv tTiTiÔTaiç, xal toîç a).).oi; ôî

g«3r,|i.atvs -à<Tiv iy/{iorfiiï^. (Xén., Cyropédie, I, 4, 18.)


OUDONNEH. 129

'o'j\).
— KrjpÛTTEtv ; ftiirr jniUier un orclrr prir la voix du
livrant.

Ce iTt'Sl pas Zt-us qui a fait publirr cet arrêt. oO vyp -J. ao:
7.1-^1 Y-iV o xvipO^aç Tioî. Sopli.. Anlif/one, 150.;

1. — IlapayY^^^^^^ ^'' •''^ •' '^'i ordre que l'on f'aillrans-


mrllrr.
Cyriis saula de suii rliar. ivvèlit sa cuirasse, moula à cheval
el prit ses javelots; euui.Miic ttuips, il faisait transmettre k tous
les soldats l'ordre de Narui» r rt ilc se placer chacun à sou rang,
KCpo;... xataTrr.Sr.G-a; à7:'o toC âpfiato; tov 6tôpx/.a ivEOjSTO y.al

àvaîià; £7rl tov ïzttov Ta t.x\-'x si; Ta; -/ïipa? Taxos, toï- t£ a>.>0'.;

TiâT'. «aprjYYeXXev é^oTZAircTOa: -/.al -/.xOiTraTOx'. si; Tr,v ia--ToC

Tocç'.v i'/.xTTov. XfU., .iiiafjose, \, S. :{.

(,01. — 'EiT'.aTéXXetv ordonner : jjor un inessntje (èitt-

(TToXtj!, mander^ reromninndt'r.


Lnr>quil se lut luiigné, qu'on lui eut auieii»' ses eid'ants,... et
que furent arrivées les fuiniues de sa famille, après sètre entre-
tenu avec elles devant Criton et hur avoir fait ses recomman-
dations, il dit aux femmes et aux tufants de se retirer, sizzior,.-.
s>.ovaaTO xal r^-^iy^^r^ uap' aJTÔv -vl T^onZia.-. /.où al oîxî?ai Y--,vaï/.£:

à^ixovTO, èvavTtov ixciva:; toC Kpi'-ojvo: rj::>.'/iy/)ii; te /.x'. SJît-

fixetXaç QCTTX i[îo-j),ôTO, tx; u.kv -'-jvxry.x: /.x- t^ TTX-.ot'x xtt-.évx: ixÉ-

"/•.TEv. IMat.. l'fuidoii. 110 D.,

0(12. — 'EcpîeaBai surtout portique : envoijer un ordre,


inandrr, donner inission d<\
Le vieux Stmphins xna donné la mission lir vous api)orter
<Ies nouvelles d'Orestf. afl'x txo'. Yspwv |
è'f ecx' 'OoÉtto-j
-rpô-
sto; àvYS^at Tt^ot. (Soph., Electre, 1110.)

(io:i. — 'EittréXXeiv : ordonm-r de mener jusqu'à aehère-


//M'/?/ dans le (Mmipctsi- pcrsisti' le sriis primitif <!<'

xéXXùj : uecouiitlir .

As-hi quehpic ordre ii uiM\> d ur, a c« u\-ci et à moi,


touchant tes enfants uu autre chose, dont Vaccomplissemenl
dftive l'être particidiriement agn-ahle? -i- . to-jtoi; r, âjxol

èniTéXXei ïiTispt twv 7:atoajv r, Trep't xaaov to-j. oti av (70'. tto'.OwVtî;

r,a£Ï; £v -/aplT'. [Ax/iaTa ttoioïjjlev; I^lal., l'hrdon, 11.') B.)

Sy:«oxyjies cnEM. U
130 TRAITÉ ÉLÉMENTAlKli: DES SYNONYMES GRECS.

604. — 'EvxéXXecrGat : recoiinnander^ pi'esanre de faire.


Quand ils envoient leurs fils chez les maîtres, ils recom-
mandent à ceux-ci de veiller bien plus à leur bonne conduite
qu'à létude des lettres et de la musique, el; StcaaxâXwv TtéjJiTtovvs;

TioA'j fxâcAXov IvxéXXovcat £7:i[jL£AEÏa6ai vli-AOG^ixi, Tàiv TiacSwv v-

Ypa[j:{ji.âtwv ts y.al x'.6apt<Te(o;. (Plat., Protac/oras, 325 D.)

603. — TiGévat : ^joser comme règle, comme loi.

Poserons-nous comme règle que ce sera la seconde étude d( >

jeunes p-ens? — Oui, dit-il, geyrepov Sf, toCto Tt6û>ii.ev {j.â6r,[j.a

TOi; véoir ;
— TtOG>ii.ev, ë?r,. (Plat., République, ï)21 tl.)

606. — IlapaxaXeïv : inviter.


J^invile aussi les autres hommes, de tout mon pouvoir, et je
t'invite d mon tour à quitter ce que tu pour cette vie et cette
fais,

lutte, plus intéressante, je laffirme, que toutes nos luttes,


«apaxaXûi.., y.al to-j; «àXo-j; Tràvraç àvÔpwTio-jç, xaô' ôaov S-jva-
|xai, xal or, xal cr; àvxtîcapaxotTvto ètiI toCtov tôv pi'ov xal tôv
àytôva TOUTOv, ov èycu 5r,[j,t àvti 7:àvT0jv tôiv èvôàôe àywvwv eïvai.

(Plat., Goivjias, .520 E.)

607. — npoxaXetcrOat : inviter^ provoquer.


Tel que je le connais, quand il s'apercevra que tu l^i pro-
voques à. ce combat, il aura l'ambition de te surpasser en bonm -

paroles et en bonnes actions, vo|xî:^(o... a-jxov, âuctSàv aio-6T)Tat oi


«poxaXoijjj.evov éauiov etç tbv àyàiva toCtov, Tiâv'j çt>,ovtxr,<7£'.v

oTTtoç 7rcpiY£vr,Tat (jo'J xal ).oy(i) xal ï'pYw £"J Tioitov. (Xén., Mémo-
rables, llv 3, 17.)

608. — MeTaTcépLireaGai : faire venir, envoyer chercher.


Proxène, qui avait avec lui d'anciennes relations dho.spita-
lité, Vavail fait venir, Ilpolevo; aÙTÔv iJ.exe«é{i.4'aTO oïxoôev
Eivo; wv àp-/aïoç. Xén., Anahase, 111,1,4.)

CXIX. OUBLIER.
609. — 'ETTtXavGàveaOat : perdre le souvenir de, oiihlii-r.

'EirtXirjffiJKov : (jui oublie facilement, qui n'a pas une


bonne mémoire.
Je n'ai pas une bonne mémoire, et, si l'on me parle lniiynr_
ment, youblid le sujet de l'entretien, èyw T-jy/àvo) g«tXYiaiAu>v
PARESSE. l;jl

Tt; tôv avÔptoTio^ /.al àxv tc; p-ot (Aaxpàc Àsy^p èîÇtXavOAvoiAat Ticpi

o-j 7.V r, ô Àôvo;. (Phit.. l'rolaf/uras. 334 C)

61U. — 'A(ivTj(JLOveiv : aroir perdu le souccnir de. Au pas-


sif : 'Hi'i' (nihlié. 'Aji.vT)|jLa>v : oublieux.

Il n'a pas oublié ni les paroles ni les eii>;agenienls, qui lui


(.lit [K'iiiiis irobtenir la paix, oùS' àji.vYUi.ovgt' xoùç Xôyou; o-jôs

ta; -J-OT/éTct;, es' al; tt,; e'.pr,vr,; ïx-jyev. (Démosth., VI. ]2.

CXX. PALE.

(ili. — Distin^'iicr ireXtoç : livide, et à^^pouç : dècoluré


(qui a perdu sonteiut, ses couleurs}.

CXXI. PARESSE.

»il2. — TqtCTTwvT] : /hrilité, ])ar suite, 6'/^' facile, et, en


mauvaise part, mollesse. 'PoKTxwveûetv : yj'rr*!' (/«?îs /-^^

La facilUé n'est-elle pas grand»; du ii être pas iiiféiieur aux


spécialistes,en apprenant ce seul art. sans avoir besoin d'ap-
prendre les autres? o-jxouv tîoaXyj paoxu)vir|... -cIvvcTat, \}.x- ^.-r^

ôrivxa -à; àXXaç T£'/va?, àXXà jjLÎav -zx-li-r^v, [j,r,Ô£v â/.aTTO-jTOai tcov

Sr|ij.io-jp,Ywv ; Plat., (iorr/ias. l.=)0 C.)

tii;j. — 'PàSioç : facile idif/icilr' : yi^cuXeizô^).

Est facile tout ce qui se ou sans peine ou vite. Le (H/fi-


t'ait

cile se définit ce qui se t'ait ou avec peine ou en beaucoup de


temps, ^dfibix 6e oaa y^ aveu XÛTtY); y\ èv ôXt'Yfo '/povfo "
tô yàp
/aXewov ôpi:;£Tat r, X-jur, /) ttat/Jei -/povo-j. (Arist., H/iélori(jue.
1 :{(;:{ a -^M.

«il». — 'PotStoupyta : facilité à faire une chose. 'PotStoup-


yeîv : .sr donner trop de facilités touchant ce que Von
doit. 'PotSioupYoç : qui se donne trop de facilités. [Voy.
§ o.ïo.]

Nous ne nous entretenions pas de l'amour avec de trop


jeunes gens, pour éviter que la facilité avec laquelle ils l'ont
132 TRAITÉ ÉLÉMENTAIHE DES SYNONYMES GRECS.

toute chose, jointe à la force de leur désir, ne les entraînât à s'y


livrer sans mesure, Ttôpl àjpoo'.c-swv où otôAeyôfjLSÔa tzç,o; to-j; ayav
véo'jç, tva fjLTi Trpoç tt,v '.cr/-jpàv èTriOujjLÎav aÔTor? paStoup^taç
7:po<7ycvoa£vr,; àjjiTpoj; aCtÀ; ypôivTo ot véoi. Xén., Cyropédie, I,

6.34.)
I
Gi.j. — 'Pa6u[i.îa, pûcOujjLoç, potOuptelv so disent de la légè-
reté. \o\. § 554.]

L'oisiveté naît en nous de la lâcheté; la léfjèreté de loisivetf


et de la mollesse, ê£t).ta;... kV.yovoç k'v yô yjjxïv àpyta, paOujAta os
apyla; y.al Tpvç^f,:. 'Plat.. Ao/.s-, 901 E.)

616. — Eipoveta, etpa» s'entendent de la faiblesse simu-


lée par celui qui^ j^our ne pas faire une chose; dit
(fuelle est au-dessus de ses forces (1).

Par rapport au vrai, appelons véridique celui qui est dans li:
juste milieu et vérité ce juste milieu; quanta la feinte, en mieux.
c'est la vantardise, et l'homme qui a ce caractère est le vantard:
en pis c'est la faiblesse feinte et le faux faible, itspl... xb à>.T,6£:
ô (xàv |xé<7o; àXr,6r,ç ti; y.al r^ ixeaÔT/); àAT,9eia XEyé<76a), rj oÈTipoT-
îTOtVjat; T, (X£v ItzX to (xeï^ov à),arov£Îa xal ô r/*^'' a-jTT,v à).aCtov, r, ok

£7ïi TO s/axTov ecpiovsca /.al el'pwv. (Arist., É'hique, 1108 a 19.

017. — 'Airovia : paresse, caractère de celui qui n'aime


pas se donner de peine.
La paresse est une suite de la lâcheté, àxo/ovOîl -zr, oz:r.%
àwovta. (Arist.. Vertus et Vices, 1251 a l.j.;

618. — NcôBeta^ vtoôfjç, v(i>6p6ç se disent de la lenteur, de


la paresse d'esprit. [Voy. § 494.]

Ma paresse d'esprit est causeque j'ai aussi oublié comnieiit


et de qui j'ai entendu ces belles choses, -jub... vwOetaç au /.ai
xii~o 'oCto £7:'.).£/,r,<7îJ.a'., 07:0); te y.al oiv tivwv -ry.u'^nx. Plat..

Phèdre, 23.t D.)

il). Le mot signifie d'ailleurs ironie, c'est-à-dire ignorance


feinte. [Voy. § G.53.]
.

pi:inf:. d33

CWH PEINE.
t.r.i. — 'Avta : prin(\ au sons do mauvais offirp.s. 'Aviav :

rrndri' dr maurais officps. 'Aviapoç pénihh. :

...capable de bons offices envers ses amis, de mauvais envers


ses ennemis... Ixavov y.al çO.o-j; tôîîXsïv xalèyOpou; àvtav. Xén.,
Ci/ropéfiic, I. 4. -20.)

620. — AûicT] : peine au pliysiquo et au moral . Autcôîv :

faire de la peine ; XuicTjpéç : pénible.


Quant à mes fds... punissez-les en leur faisant la même peine
(|ue je vous ai vous sembliMit plus préoccupés de l'ar-
faite, s'ils

^n-nt ou de n'importe quoi que ùr la vertu, 'z:\no pr^GX'jbt... zx-j-'s.


-xZ-zx X'jîro\ivx£ç a -rep èyw OtjLâ; èXônouv. éàv Ctiïv ooy.wo-tv r,

•/pr,aâTfov r, à'/Ào-j tou -TrpÔTspov iTztaîAcrTOa'. r, àpsTr,;. Plat . Apo-


lofjie, Il i:.

021. — 'Ax67)5â>v : imporlunilé, ennui: à^^ôecrSaL : èlre


impailuni' par, en avoir assez de (cf. ayQoq : poids^
rliarfp' ] â^Oetvôç : iniporlun
Le portier, je crois bien, en avait assez de tout ce^ monde
qu'attire dans la maison l'affluence des sophistes, o Qjpcopô;...
•/.ivouvcOci... otà TO 7r).f,6o; tcôv c-o^icTmv à/Oî'sOat toi: ^O'.T^ii-j'.v

si; TT,v olxt'av. Plat., Prolagoras, 311 I).

022. — Mept|jLvâv : rire en peine.

... rlrr ti.ujuurs en peine et ne se pouvoir tenir en repos, t'o

7:o).).à |JLefjt;jivav /al t'o |xr, ry'jvxahxi r^fj-j/ixv 'i'fv.-i. 'Xén., Ctp'o-
pvdir. VIII.7. l-.>,

023. — névOoç l'I TtevSeTv (l(ii\riif s'ciitctidrc de la tris-

tesse^ (In deuil.

Aiiciiii M'iitiimiit (je pitji- Ht- mr pt-ndrait, cnumie il eût été;

nalin-rl dans un tel fteuil. oOôkv uivj txo'. èÀôcivôv zWr,v.. fo; s-.xô;
av ViXz'.ti civai TcapôvTi îîévôet. (Plat., Vkcilon. L'J A.

(i2t. — nôvoç, TTOveîv se (list'iil «If la peiue^ dil //k// y^"'


Von se donne pourarriNor à tc.'llc ou toile lin.

Il faut que je vous montre m<s C(jurses, tout le mal que je


mr suis fliniuv jn.iif ni. (cuir- cniifiriiial'.iit) de ct't oracle, ôsT...
i:j4- TRAITÉ ELÉMEN'TAlKfc: DES SYNONYMES (IRECS. 1
•j\nv TT,v È{j.r,v 7rA^vr,v ÈTiiûet^at. (ornzîp îîovouç xtvà: ïiovo\ivTOç.
l'va jjLOt -/.al àvé).eYy.To; r, [xavTSÎa yfvotTo. ;Plat., Apolof/ie, 22 A.

625. — Distinguer pîcjt : en cédai}! à la force, à regret, ot


fxoytç : avec peine (fxoytç iroré :
enfin, non sans peine).
Il se mais « regret, TEXeyTôiv...
décidait enfin à parier,
£VeX>.£... pta èpeîv. (Plat., Phèdre, 228 C.) Notre homme, —
en^n, nous ouvrit, mais ce ne fut pas sans peine, (Jlôycç oiHv
«oxe ïiuLiv av6pa)7ro: àvswls Tr,v 6-jpav. Plat., Profarjoras, 314 D.)

CXXIII. PENSER, RÉFLÉCHIR.

626. — Noetv : penser. Norjcnç : la pensée NoTjjia : ce que


Von a pensé, — Notjtoç qui pense
Vidée. : (actif), cpii
peut être pensé (passif). — "Avotct absence dépensée, :

sottise; àvoTjxoç : qui ne pense pas, sot {iictiî)\ qui


ne peut être pensé (passif) ; àvoTjratvetv : arpr sans
penser.
11 y a des gens qui.., quand on leur demande conseil, ne
sauraient dire ce qu'ils pensent, mais, cherchant à plaire à
celui qui les consulte, parlent contre leur propre manière de
voir, eiTi... tiveç ol'..., èâv ti; olÙtoiç au[xpo'JA£-j<7T,-rai, o-jx av
EÎ'TTotîv à voo\io6v, à).).à iTTO-/a^6[j.£voi to-j (T"j[jL{3o*j).£'JO{i.évou a)«).a

/éyoua', Tiapà Tr|V aC-Twv ôoçav. (Plat., Lac/iès, 178 A.) — La pen-
sp'e e.st le principe de la science, vôvjotç- àpx^i â7tio-Tr,[ir,ç. ([Plat.],

Définitions, 414 A.) — Vois si la conclusion de tout ce que nous


avons dit n'est pas que Tàme est très semblable à ce qui est
divin, immortel, doué de pensée,... le corps à ce qui est humain,
mortel, dépourvu de pensée, (Txduei St).-- et èx Trâv-iov twv elpy,-
tj.Évo)v zi.ùz r,p.iv TUtxîîaîve'., tw [xkv Oeiw xal àSavâxo) xal vovjtû...

ô(j.oiÔTaTOv elvat 'J/-j-/t,v, tw 8a àvÔpwTrîvo) xal ôv/iTôi xal àvOTjtco...


ci[j.oi6TaTov avl elvat c-ûpia. (Plat.. Phédon, 80 A.)

627. — Atavoeï<T8at : réfléchir, méditer; sons dérivé :

décider. Atàvota : /^/ faculté de réfléchir, l'intelligence


qni réfléchit ; 5tav6r)(Ttç : /r/ faculté de réfléchir ; 5ta-
vÔTjiaa : cr qui résulte dr la réflexion, idée, décision
réfléchie.
l'KNSKH, liÉl-I.KOflin. 13:")

La ré/le.rion et la raison sont doiir une mèmL' chose, à cela


près que le dialogue intt'rieur et muet de lame avec elle-même
est ce que nous avons appelé réflexion, Scdvoca... xal /.ôyo;

çwvfî; -(lyjô^ivio:; to-Jt a-jTO r,u.rv sTicovoixa /.r, otivota. (Plat.,


Sopliislf. -ICy'i K.

C2S. — 'Evvoetv se ditd»' ICsprit en actiNitt'' ([iii [oduo des


idi.'os, (|ui S'' ropri-sontp uno ehaso en idi'e. "Evvota :

farullf' de former des idées, idée qu'on sp fait d'une


r'lutse ; Ivvouç : qui est capable de former dps idées.
Pourtant tu ne te fais pas- une idée exacte de la différence
qu'il y a entre co que nous disons maintenant et ce qut-
nous disions alors, o-jx... èvvoeî'ç zo ô-.a^ipov toj te v3v ).=\'Q\ii-
vo-j xal -o-j TÔ-re. (Plat., Phédon. 108 1?. —
Si, à chaque perctp-

tion de la vue. de l'ouïe ou de tout autre sens, correspond une


idée, nouvel ohjt-t df connaissance, n'est-il pas juste de dire
que Vidée correspondant à l'objet est une réminiscence? èâv t;?
Tt £Teç«ov r; 15ù)v r, àxo-j«Ta; r^ Tiva à'ÀÀr,v xia^r^G'.v Àaêôv; iat, llÔvov
cXcîvo Yv<îi- à'Û.7. xal STspov èvvOTjOY), oCt [JLr, -r, avTT, £K;<7Tr,ixr, à>/.'
à'Â/.r,, ipa o-j/' TOVTO O'.xatoj; ÀEvoatv otc àvîULVTiTOr,, oC Tr,v

êvvotxv k').aoiv; Plat.. I^t'édon, 73 C^

629. — Karavoeiv : découvrir, comprendre par la réflexion.


Kaxavorjcrtç : farulté de découvrir par la réflexion.

En y réfléchissant maintes fois auparavant


et maintenant
encore. \ai compris condjii-n il est naturelque ceux qui ont
di»nné lusiucoup de temps à la philosophie paraissent devant
les tribunaux des orateurs ridicules, xal 7woX).dcxtç jisv ys 6r,...

xal a).),OT£ xaxevoyiax, àTap xaî vCv. w; sIx^toi; ot èv -aï; çiîto-

"TO^tai; 7ro)-jv -/pôvov o.aTsî-I/avTô; $-.: ra O'.xaTTr.pta IôvtcÇ y£).o?o'.

îatvovTa: pr.rop:,-. Plat., Théétète. 17-2 C.

(130. — IIpovoeTv ot TrpovoeT(T8at : pensrr d'avance à une


chose, la prévoir, ij pinirmir. Ilpôvoia : providence,
prévoi/ance.

un serviteur docili\ bienveillant, cons-


.Vvoir sous ses ordros
tant, qui no soit passeulement capable de faire ce qu'on lui dit,
mais qui puisse de son propre mouvr-mont se rendre utile, qui
136 TRAITK ÉLÉMKNTAIIIE DES SYNONYMES GRECS.

sache prévoir et délihérer, vuilù qui vaut: à mon sentiment,


beaucoup de domestique.s, tô ÛTiripé-riV éxovTa xe xal euvouv -/.ai

7ra&a(j-ovt|xov e-/etv xal [jy] (xdvov xb xsÀsyôjJLSvov ixavbv ovxa Troierv.


àX).à ûuvà|X£vov xat à?' éauro-j -/(ir,T[aov eïvai xal îtpovoetv xai
7ipopo-jÀe-j£r76ai 7:o).),(r)v ol/.sT^iiv olaai àvrâ^'-ov slvat. ''Xt'-n., Mémo-
rables, II. 10, 3.)

631. — 'Ev0ujjLeT(T8at : appliquer son esprit à un objet, y


réfléchir. 'EvOù|j.T)(jLa : réflexion^ pensée., et aussi inven-
tion, stratagème. Dans la logique et la rhétoriqnr
péripatéticiennes, èvGupiTjjxa désigne le syllor/ismr
oratoire fondé sur des probabilités. 'EvSujjlioç : qu'on
prend à cœur.
Ayant entendu ces paroles, je fis la réflexion suivante : que
veut dire le dieu et quelle est cette énigme? xaCra .. èyà) àxoûaa:
ève6uji,o0jJL7)v o-jTwo-r zi ttote )iyEi à 6eôç, xal xi tiotô alvi-Texai;
'Plat.. Apolor/ie, 21 B.) — Les uns ajoutent au discours mètre et
rythme; les autres nen font rien; or, ces ornements causent un
tel plaisir que. même avec des mots et des pensées sans valeur,
les eurythmies et les symétries suCfisent à elles seules à charmer
les auditeurs, oï [lïv |i$Tà [xsTpwv xal p-j6[i.àiv aTiavra notoùaiv, ol'

o-Jûcvô; TO-jTfov xo'.vor/où(7iV à T0<7a-jTr,v ïysi '/^p'"''' f«>0''' av xa-.

T/) AÉËei xal toi; lvOv>{ji.';fi[JLao6v £-/r, xaxôi;, op-w; a-jraïç Ta?; eùp-O-
[xîai; xal Taïç cr'j{/,u.£Tptaiç •I/'J/aYfoyo'JO'i tou; àxoûovTa;. (Isocr.,
Écagoras, 191 A.) — i/enthymème est le syllogisme dont les

prémisses sont des vraisemblances ou des indices, èvôOiJL7jiJ.à...


èijzi G-JAAoyta[j.b; è; sîxotwv r, (7r,[jLEia)v. lArist., Premiers A/iah/-

iiqv.es, 70 a 10.)

032. — Suvtévat :comprcndvp en rapprochant, en compa-


rant. SuvECTtç iinlellifjence qui compare; (tuvetoç
: :

intelligent, qui a la faculté de comparer; eùcrûveToç.


eûauveaîa se disent de rinlrlUgenre prompte, d<'
l'esprit cif.

L'intelligence et la cicacité d'esprit mn\. les qualités qui nnii-


font dire qu'un homme est intelligent et d'esprit vif; ce n'csi

pas absolument la même chose que la science ou l'opinion car.


alors, tout le monde .serait intelligent); ce non phi^
n'est pas
une science particulière,... car VinfelUgence n'a pas pour obj't
PENSEn, RÉI'LÉCIIIH. 137

léterml cl limmualdt' ni rien do ce qui devient, mais ce sur


quoi Ion est incertain et Ton délibère. Elle porte donc sur les
niènies ol>j<'ls que la réflexion et pourtant Vinfellirjence n'est ;

pus la même chose que la réflexion, ï<tz'.... xal r, oOveoc; xal r,


eùauveota /aO' a; /ivoaôv ouvexoùç y.al eOov»v£':ouç, où'tc ô).w:
TO aO-rô iTTiaTriar, v- oo^r, (irâvTî; yàp av r,f7av cuvexot), O'jts rt;

{ita Toiv xa-rà [J-spo; èTriTTrifiôiv.... oote yàp 7:spi tiôv àîl ovtojv y.al

àxivr.Tiov r, ouvêocç £<tt'.v O'jts Ttcpl Tôiv vivouLevwv ôto-joCv, à).).à

TTcpl o)v àTTOpr.Tctcv â'v Tt; y-al pouXtûc-aiTO. Aiô Tiîpl Ta xi-y. uAv
TT) 9povr,<T£i £<7Ttv, Q-Jx ËaT'.v ÔÈ TO a-jTO OUV656 ; xal çpôvr,<7',ç.

(Arist., AVA/r/uc, 111-2 h 34.1

(;:{:{. — 4>poveTv, cppôvTjffiç se disent de la pensi't' })ure^ de


la ré/lc.i'tun (jui s'a/iplique à des idées pures ;(fpô^riiJ.a:
réflexion générale, et par suite durable; d'où, au sens
dérivé, confinnco, assurancf ; (pp6vi{i.o<; : capable de ce
ijpnrp de iV'//^'.//o/?.''E{j.çppa>v : ^/?// /"/ sa raison, raismi-
iK I h II' : à(fpij)V : déraisonnahb'.
Quand lame peut observer, seule et sans l'intervention du
corps, elle s'élève à ce qui est pur, permanent, immuable:
ayant parenté avec ces idées, elle y demeure, à condition
quelle soit seule et qu'elle le puisse: elle cesse d'errer; elle est
constante, connue les objets même auxquels elle est attachée, et
cet état de l'àme est ce qu'on appelle pensée pure, otav... aOTr,
xaO' a'JTr,v o-xo^r;, èx£r<7£ oïyzza.: £'.; to xaOapôv t£ xal àz\ ov xa'i

àôâvaTOv xa'i (ocrajto); £'/ov, xal w; (T'jyvryr,; o-JTa avToO àsl Uct'

èxEÎvou T£ Y:YV£Tai, 0Tav7r£p a-jtr, xa6' auTT,v -^vrr-.x: xal ï\r^ x\,-.r^.

xal TiÉTtauTat t£ toC tiXxvou xal (oTuep èxetva àcl v.x-.x -x'j-.x

a)ffa.(T(o; £X^'" °^"- Toto'jTwv £5a7TT0(j.£VY) •


xal toCto aCtr,: to
iràOrjixa cppôvY)0&ç x£x)r,Tat. Plat., P/iédon, 79 D. — Quand tu
dis des vers convenablement, quand tu excites les plus vifs trans-
ports,... (ts-lu luule la vai.son ? u'es-tu pas hors de toi? otav e-j
erTir,; é'iir, xal £X7r>.r,Vf,; u-âXiTTa Toù; 6£0}{jl£vo'JÇ.... tote 7roT£pov
ë!J.'fpb)V £Ï r, k'^f.) fjx-j-ryj '{i'{\->. '. 'IMal., Ion, 'ù)ô U.

(.iii. — 'T'7roXa|JL6àvetv. ûiroXTjt^/K; s*(ij)pli(|uent à Vahslrac-


lion r| à 1,1 <irnér(dis(tli(i}K <\\\\ cnni-t'iils dr l'rnlrndi'-
nirnl. [
Voy. .^ 193. :

connncnce quand, de piusirurs idcts ducs a lexpi'-


1/art
riencc, se forme un concept fjénérnl des st'ndtlables...; lexpé-
I3S TRAITÉ ÉLÉMKNTAlHt DKS SYNONYMKS GRECS.

rieiK't' est la connaissance du particulier: lart, du général


y^yvETai... ré/vr,. oxav èx îroAAtôv ty); è(X7rctp:a; £vvor,|i.âTwv ixt'o

y.aOoAO-j y£vr,Tat Ttepl Ttôv ôfxot'wv 0:îôXv)t{»:ç.... r, (X£v èfjiTieipîa tcôm

xa6' ExaTtôv èort y>;(ôTiç, r, ôè 'i'/yr^ t<ôv xaOôXov. (Arist., .Ve7a^


physique, 981 a 5.

CXXIV. PERDRE.

63.J. — 'OXXuvai (en poésie) et àiroXXûvai (en prose)


perdre, au sens de eauser ta perte, la mort Au moyei
et au parfait second intransitif : périr, mourir. "(
9poç perte, au sens de mort.
:

La défaite de l'armée navale a perdu l'armée de terre, vayti-


xoç ffTpaTo; xaxwQsiç 7îc!bv ûXeoeatpaTov. Eschyle, Perses, 728.)
— Les autres, à leur arrivée, pillèrent la
ville de Tarses, irritt

de ce qu'on eût fait périr leurs compagnons d'armes, ol 8' aX).(


ÈTiel r.xov,TT,v... TTÔÀiv Touç Tap<70u; 6ir,p7ra(7av,6ià tov ôXeOpov-ràiv
(7-j<7Tpa-:t(j)Twv ôpviî^ojjLçvcii. :Xén., Ana/jfise, 1,2, 26. — Placé sui
les racines, le fumier bon pour toutes les plantes: mais si oi
est
s'avise d'en jeter sur les jeunes branches et les nouvelles pousses^
il fait mourir le tout, r, xÔTtpoç îiâvTtov twv çytoiv zxïç ^.èv p^^aifl
àyaôbv 7rapaJ5a),).0(JLévr,, et ô' èôÉXotç èttI tovç îrropOo'j; xal toÙç
véov; xAùva? ÈTcipàXXetv, -ràv-a àîïôXXuctv. Plat., Protftgoras^
334 B. — Vous savez bien que si je m'étais mêlé de politique,
ily a longtemps quelle aurait causé ma perte, eu... îore,... ei

ivà) TrdtÀat â7r£-/£ipr,Ta TipâxTEiv xà TTO/tTixà TrpâyaaTa, 7ri)ai 7.>

ànoXtôXyj. Plat., Apologie, 31 D.

636. — <ï>9etpetv et plus fréquemment Sta<p9e£petv :j

perdre, au sens de gâter, corrompre, séduire.


Socrate est aussi coupable de corrompre les jeunes gensj
àoixE? 8a xal Toù; véov; ôta'^Osipiov. Xén., Mémorables,], 1, l.J
— Cet liomme. qui avait remarqué ma femme au convoi de
mère, réussit avec le temps à la séduire, ètt' Èxçopàv... aû-fj àxc
>.ou6r,Ta<Ta t) £[at, ^uvr, ûtco toùtO'j toû àvOpojTroy ôç6£?<Ta, '/povt

^ca'fOetpgxat. (Lysias, I, 8.)

637. — Mapaîvetv : consumer, dessécher, flétrir.

Le corps, pendant la périod»' aigui' de la maladie, ne sf con-


sumait pas, mais résistait au mal plus qu'on eût pu croire, -h
PEUPLE. 139

<70)u.a, oaovTTsp ypôvov /.al r, vocto; àx(j.à^oi, o->/. èiJiapacvexo, à).A'

oévTeï/£ irapà ôô^av tt) Ta).at7:(i)pra. (Thiic, 11, 49. t\. — Observe
làrne..., si l'injustice, cuiuiiie tout autre vice, y entre, sa i)ré-
sonco et son contact ne sulfiscnt-ils pas à la corrompre et la

flétrir? xal 'h^jyr^-i <7xÔ7r£'.. 5pa èvoCaa Iv avr/j àôt/.ta /.al r^ a),/,-/)

xaxta Tw Èveivai xal Trpo-jxaOr.TOat ç;6£spôi a-jTT,v xal (J-apacvec


Plat.. Ri^pnhliqup, 609 D.)

638. — 4>8tvetv ost iiilr.'insitit' et signifie se rousumpr,


Lh''(jf^n>'rpi\ drrroUvp, au propre et au fip:ur(''. 4>ôiat<; :

C(nisomplio)i^ dpgfhiéi'pscpnce, clprroissanrp.


.Pour chaque chose, de la plus faraude à la plus petite, il y a
croissance et ({érrois.wnce, et nous désignons l'un de ces mouve-
ments par le mot croître, lautre par le mot décroître, fiôtl^ovo;

[j-kv Trpdcvixa-ro; xal âXaTTOvo; [xeTal'j a'j$r,<Tiç xal ?p6co6;, xal xaXoC-
[jL£v rj'jTd) TÔ [j.£v aOïàvîTOa'.. TÔ ok ^Oivetv. Plat., P/ié/ton, 71 B.

»i:j9. — 'AiropâXXetv : perdre, au sen.s de c'e.s.sv/' dUivnir


en sa posspssiun.
N'est-ce pas par intérêt pour moi et tes autres amis que tu
refuses; par crainte que, si tu t'évades, les délateurs ne nous
cau.sentdcs ennuis pour l'avoir enlevé et ne nous rédui-
d'ici...

sent à perdre tout notre avoir ou beaucoup d'argent, àpdc y£ [jif,

è[i.oO 7rpo{/.y,6£'. xal Tôiv aXy.tov £7:f:r,8£tajv, [xr,, èàv «rù èvOfvSô £^£>.6r,;
o\ o-uxo^pâvTai f,[j.ïv upayu-aTOc 7îapÉ-/œ<Tiv, w; ^à èv6£vo£ èxx/i'laG-iv,
xal àvaYxa'76(o[X£v r, xal TcaTav ttiV ov^i'av ÂnoPaXelv r, G"j/và
•/pr,}j.aTa. Plat.. Cri ton, M E.

CWV. PEUPLE.
(•'lO. — *'E6vo<; : pni/tlp, roinine exj)iT'ssioii iiéorfraph'njue
(Ml elhnofp'aphique.
Le peuple cri-tois : -rô Kpr.Tôiv éOvoç.

(.H. — Af^(JLOç ijtPHph', conuiH' e\])ressi()i) /toliliipir: par


siiilc, peuple souverain, dinnorralic
l.f peuple athénien : ô 'AOr|Va!o)v ôy^ixoç.

|{K.M.\RQUK L — (Jiiand ^^jxoç >iKni(ie flé/nocrti/ie, la cons-


truction est partitive :

Le démocratie allit-nieniie : T'ijv 'kUr^ixiwi o 5r,[jLO^.


140 TUAITÉ ÉLÉMENTAIRE DKS SYNONYMES caECS.

Hemahqle JF. — La démocralic étant le gouveriieiniiiil ilu

nombre, «Xvjôoç signifie également : démocratie. 11 convient (!••

distinguer : to CaÉTEpov tïTvTJOoç : vous, la démocrafle, le pevplf


souverain, de tô nXrjOoç Oao~r/ : la majorité d'entre vou*.

CXXVI. PIETE.

Gi2. — Ei)(T£6eia. eûaeSetv. eîxteBtjç si;^aiifient la piélé

envers les dieux. — Los <-oiitrairos sont àcréôeia,


àaeBeTv. à<Te6T)ç, ([ui signifient l'impiété. [Voy. § 731.]

Piété : justice envers les dieux; faculté de rendre aux dieux


un culte volontaire; juste conception des honneurs dus aux
dieux, eOaeSeta* ôiy.a'.oo-jvv) irepl Ôeo-jç, 6-jva{X'.: 6epa7r£UTf/.r| bid
:(uv

é-/.o-j(Tioç, Tîspl ôeôiv TCJJLT,!; UTrÔAri'l/i; ôpôr,, è7:t<7Tr,[xr, ty,? Ôeôiv Ttp.

([Plat.]- Définitions, 412 E.

(;i3. — 'Octiottjç, ôdtoç signifiont le senlimenl du devoir


(en particulier en^ ers les dieux), la moralité. — Los
contraires sont àvoatoTTQç et àvotjtoç.
Mon père et mes autres parents sindignent de ce que, pour
venger un meurtrier, je poursuis mon père;... il est immoral
qu'un fils poursuive son père pour meurtre; ils savent mal...
quel est le droit divin touchant ce qui est moral et immoral,
Taû-a... xal àyavaxTôï o xe 7îa-:r,p xal o't a).>.0'. olxeïoi, oti èyw '^^àçi

zo'l àvopoçôvou xû> TraTpl cpovo-j èTZEHpyo\).!X'.... àvôatov yàp eîvat tô


•jtbv Ttarpl (povoj ÊTieliivai' xaxwç etooTE;... to Ôôïov w; ïyîi toC
ôotov) Te Tiépi y.al toC àvoatou. Plat., Eul/n/p/tron. 4 D.'

CXXVII. PITIÉ.

044. — "EXeoç, èXesïv se disent de la pitié. 'EXsetvoç :

qui exrile la pitié (dqui éprouve de la ;?//;>'; èXetjjjiwv :

accessible à la pitié.

Appelons /??7/e la peine ressentie à la vue dun niallieui-, d'nù


peut résulter mort ou peine, atteignant qui ne le m<''rite p.i^

auquel on peut s'attendre pour soi ou l'un des siens et qui ap]i;i
raît proche, eo-tw... IXeoç "k-jizt] tiç èttI çatvofxfvto xaxôi çOapTixo) r,

l'jTzr^pM ToO àvaEt'o'j T-jvyàvstv, o xav aÔTo; 7rpo(rSoxr,Tî'.£v àv


.

PLAISANTERIE, HAlLLEHIi:. 141

7ra6îïv r, xu>\ x'j-ryj T'.va. xal toCto oTav TÙT^nwi zx'vir-.x:. Ari^t.,

ii/u'iorif^uc 1385 1. 13.

lii:;. — OixToç : lanirnlatini}. OixTiÇetv cl oixTiÇecrBat :

N^ Ifunonlor sur ; otxxpôç : brmoniahb'.

Quand Dômosllièiic, voulant vous tromper et faire pencher


la balance de son côté, se Uunenleia sur son sort et pleurera,
n'ayez en vue que la vie de la cité et sa gloire passée, et
opposez-lui cette question la cité est-elle devenue plus digne
:

de pitié à cause de lui, ou Déinostliène à cause de la cité?


otav AT,|jLO(76ivr,; è?a7raTf,<7at Po'j/.ôijlîvo; y.al 7:asay.po-JO[jL£vo? Ofiâ;

ocxTi^r|T3il y.al Saxp-jr,, Cjjlôï; £:; to tt,; Ttô/sw; aGi\i.' à-oji).;-

•LavTs; y.al tt,v rpoTSpov ôo?av •jTtipyo-jTav a-jt/;, àvTÎOsTe. TtoTspov


T, TCÔÀi; £).£î'.V0Tépa ô'.ï -ryj-ryj ';i';ryjvi r, o'.a Tr,v ttô) iv Ar/jLOTOsvr,:;

Dinanpi.". I. lio.

(;',,;. — OtxTipetv (oLXTtpjiôç) i r;jinjj>ilii\ i)lauidi'C.

Et. >acliaid cela, tu ne crois pas avoir besoin de plus tlar-


genl el tu /tiains ma pauvreté! xira o-jt^o; èyvtoy.ù); <7'j jxèv où/
r,v£ï 7:pci<76£r<76a', -/pr,ixâT(ov, £tj.£ ok oîxttpetç £7:1 tt; 7U£vta; iXén.,
lù'Oiioiiïinue, n, 4.;

CXWJIi PLAISANTERIE, RAILLERIE.

(ii7. — Xapietç : spirilwl : ^apievTÎÇedSai : /h//"'' ci^' /"f.s-

pi'il ()(apievTi(T[jL6ç : mot d'esprit).

A supposer que Lysias vraiment l'auteur de ce discours,


soit
il mt'riterait d'être crilicpn!' pour faire de l'esprit, là où Vesprit
n'était pas de mise, -raCTa... t: u-sv -m ovti A-jTÎaç z^pa-i/î, 6'.y.a:to;
av £7r',Tt{XY-(7£(i)î àç;ot-:o x^ptsvxtî^ôiJievoç èv oJ x^tpUvxt xa:pfj).
'Dcnys d'Halic, Sur Li/sias, 14.

048. — EÛTpàireXoç, eûrpaireXta se disent df relui qui


plaisiiiili' iii'i'c finrssr. de V h<i)inii'' d'rspi'il

(.'l'i. -- Bcu[JLoX6)^oç, j3u>{JLoXo)^îa se disriil du lj(iu//un.

C.i'ux ipii l'ont rire plus cpiil ne faut semblent être bouffions
el grossiers; ils s'attachent à faire rire coûte que coûte, visant
à exciter le rire, plutôt qu'à dire des choses bienséantes et à
142 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GUECS.

railler sans blesser... Ceux qui badinent avec mesure sont dits
gens d'esprit: tels sont ceux qui ont bon caractère, ol... tw
YeÀot'o) C/TrsppàAXovTeç Pu>ji.oXôx06 ooxoCîa-iv thon xai çoprixot,

Y).tyô|x=voi TrivTwç tov y£),o'!o-j. y.x\ [j.5XXov <TTO-/a^()fjLevoi toû Y£)>(OTa


7toif,<Tat Tj TOTJ Xéyetv e-j<77r,|xova xai [xtj Xyueïv tbv axa)7ii:é[jievov...

o'. Ô£ èix(X£>.â)i; uai^ovTE; eÙTpà^eXot TipocraYopî-jovTai, oiov £"j-:po-

7:0'.. Arist., Éthique, 1128 a 1.

OoU. — IlaîÇeiv : badiner, dire par jeu (iratBtà).


Peut-être mes paroles paraîtront-elles simple /eif à certains
d'entre vous. Sachez bien pourtant que je vous dirai toute la
vérité, xal to-wç [ùv ôo^w xirriv C[j.à)v «aiîjetv, evi (jiévToi ïtt:.

-ao-av "j[jLïv Tr,v à).r,6eîav èptb. (Plat., Apologie, 20 D.)

Gui. — reXcùTOTtotetv, YeXwxoirotta, yeXwToitoioç se


disent de celui qui fait rire, qui prête à rire.

Le même raisonnement ne s'applique-l-il pas au risible ? Tu


rougirais de prononcer certaines paroles qui prêtent à rire;
pourtant, des comédiens ou des particuliers les reproduisent-ils
par imitation, tu goûtes un vif plaisir à les entendre, ap' oùy ô
aOtb; Xôyo; xal Tiôpi to-j '(elolov, oxi, àv aùxô; a'.a-/-jvo'.o ysXotoj-
Tcoctov, èv \t.l\).r^l7^l or, xa)[X(j)ûixr) y) xal lôîa àxoûwv o-cpôôpa yapy):...
(Plat., /{ep«W/ry?^e, 606 (:.'

6.j2. — KaTayeXav (xaxàyeXox;) : rire de ([uelqu'un. [Voy.

§ li'ô.]

Quelqu'un se vante-t-il de bien jouer de la flûte ou


d'être habile dans nimporte quel art, quand il ne lest pas, ou
Ton rit de lui, ou l'on se fâche, èàv ti; ^r, àyaOb; aOXrjTr,; eïvat
Tj à>.Àr,v r,VTivo-jv T£-/vr,v, r,v èaTiv, r^ xaTa^eXûiatv r, yxltTzai-
\j.r^

vo-j(Ti. (Plat., Protagoras, 323 A.)

0:33. — EtptDveûeo-Oat : interroger en jouant Vignorance,


]»our amener l'interlocuteur à se contredire et le

confondre. Eipcoveta : ironie. [Voy. § 616.]

Voilà bien {'ironie habituelle de Socrate : je savais bien et y


les prévenais que tu te refuserais à répondre, que tu Jouerais
l'ignorance, et que tu ferais tout plutôt que de répondre aux
questions posées, aCzri '-Ad^rf r, eîcDÔvta etptoveîa ÎLwxpâTO-j;, xai
raC-' âyù) t^Sy, tô xal toCtoi; Tzpo-JÀeyo'^ o't '^'-^ àTioxpiva^Ôat [xs^
PLAISANTEHIK, RAILLWUE. 143

oOx £6£>,r,(T0t;, etpioveûooto 6e xal tAvix (jlîéaXov tcoiv-to:- r, à-o-


•/.pivoio, ci' Tt; t: te Èpwrà. Plat., Hépiihlique, '6'.M A.

g:j4. — Sxtôirceiv ((Txci>jx|jia) : plaisanter, railler.

Faut-il dc'finir Ihonime qui sait plaisanter celui qui ul- dit
ritn qui ne soit digne d'un homme libre, ou celui qui ne Messe
pas, et même charme celui qui l'écoute? TuÔTepov. . -rbv vj cxu»?:-
xovxa ôpiOTÉov TO) lijtiy (jlt, dcTcpsuf, iXcUÔspûi), r, tw ij.r, à^-îTv tov
àxoûovTa 1^ xal TÉpirôiv ; Arist,, Éthique, 1128 a -25.;

G;J;j. — XXeuàÇeiv : se ii)n(iuin\ tourner en dérision (^Xcût].


XXeuaaCa, ^Xeua(T(j,dç) : ^Xeuaarfjç : moqueur.
K>t-il a la ••nmiai>saiicr dr qnilquiiii parmi vous qu a cause
de ce décret notre cité ait eu à rougir, ait donné prise à la
moquerie et au rire? ettiv ouv o(tt'.; Oiiàiv olôé tiv' a!TXvvr,v t/j

7tô>.ei Tyji^ôtaav Sià toCto to -I/ri^iTix' r,


x^*^*'!^^'' ^i
"'c>WTa;
Démoslh., XVII I. «:>.)

g;j6. — KcpTojjietv (xepTopita, xépTO[jLoç, xepT6|jLioç) (jui


l'st poétique, signilie piquer, blesser par des railleries.
Ce que voyant, Athéné et Héra cherchaient à piquer Zt-us
par <k'S paroles de raitlerie, aï 5' ajx' elo-opâouTai 'Abr^-jxi.-^ 't

xal "Ilpr, i
xepxoii.îotfj' i-ÉîTTs A:a Kpovior.v èpiOi^ov. Iliade, V,
•JIS.

(.:j7. — McupLôtcrGat ([jlci>[jloç) : reprendre, critiquer en se


moquant.
A ton tour de bâtir, pour montrer que tu nés pas bon seu-
lement à renverser ce qu'ont élevé les autres, mais à faire un
plan si ingénieux que personne, même Mômus, n'y pourrait
trouver de quoi se moquer, o'.xooôijlô: tt r,or, y,x\ aOroç, w; os:Hr,;
o-jx àvaTpÉ'î/at (aôvov to twv à'ÀXtov Yevvâ&a; (.iv, à>,>.x ti xa: aOrô;
iTrtvof.Ta'. ôshov xal o oùSelç av, à).).' oùô' ô .>Iûijj.oç intojxrifix-
aOat ov/atTO. Lucien. Comment il faut écrire t' histoire, 33.;

6o8. — T(i>9àÇetv (T(i>6aa[JL6<;) : faire, par dérision, des


gestes bouffons on obseènes.
Les magistrats doivent donc veiller à Cf qu'aucune statue,
aucune peinture n^i reproduise de telles actions, excepté dans les
temples des dieux, pour lesquels ces f/ es tes otjtifènes sont auto-
,

144 TRAITÉ KLEMENTA1RI-: DES SYNONYMES GHEOS.

lises par la loi, £7it|X£>.£; {ikv o-jv so-tw toiç ap/o-^ai [irfivj iif,7z

a.'i'!x'/.\LX [ir.Tô YP*?V e^vat toio-jtwv TipaEsov [x;(xr,(7iv, s! [xr, Trapi


Ti(7t Ôcoî; to'.oÛtoi;, oTç xal tov xtoôacjAov à-ooio'OTiv ô vô[j.o;.

Arist., Politiqup., liWO I. U.

CXXIX. PLAISIR.

6o9. — 'HSovfj : plaisir; T^Seerôai : (joàler du plaisir ;


7]5ù<; : qui fait plaisir, agréable. Coir mots s'enten-
dent dvi plaisir en fi-i'néral, mais pins particnlière-
ment (\\\ plaisir phijsique. [Voy. ji Oii.]

Gi.ii. — Eù(ppo(TÛvr] pot'liqup) se dit de ÏP/ijouenieul.


Eucppcov : enjoué; eûcppaîvetv (courant en prose) :

réjouir, charmer, se dit snrtout d'nn plaisir intel-


lectuel; eùcppaîvecrOai : goùler un plaisir intellectuel.

Nous, vos auditeurs, nous guùlriiuiis un vif plaisir, inlellec-


luel, non physique; on goûte un plaisir inlellecLuel à sinstruiro,
à exercer sa réflexion, à comprendre le plaisir physique est :

senti par le corps, lorsque Ton mange quelque chose de bon ou


que Ion a une sensation agréable, y.ilv.z-- o\ à/.oûovti? pAlin-^
âv o-jTtor eùçpaitvot|JLgOa, o-jy yiSoîjjlsôx- eù'^patvsoOat [j.ev vàp
sVt'. y.av9àvovTà Ti v. al ipovTiTSw; [lî-aAaixêâvovTOt a-jT/; t/; Stavoia,
YjSsaôxi &£ àaOîov-i Tt r, aX/.o r,û-j Tzirry/jv-x avTw T(Ô (TWfJLaTt.

Plat.. Profagoras, 337 B.

661. — Xapà :
joie ; )(atpetv : goûter de la joie, se réjouir.

Sont agréables leschoses qui causent de la joie, rfii'x... Ta


/apàv èp^arôij-sva. Rhétorique à Alexandre^ 14-22 a 17.)

(.(.2. — EùGujita. euBuaoç. eùOufJietv sV-ntendent de IVrs-

surance, df la confiance, de la bonne humeur.

Les enfants sont d'humeur plus confianle; les vieillartls

d'humeur plus défiante, oî [aÈv TraïÔE; eùôuji.ti'cepot. o: oè ycpovTe;


6-j'76-j[i.ÔT£po'.. Arist., Problèmes. 9.jj a 10.
POURRIil. 145

6G3. — <î>ai5p6Tr)ç, cpaiSpôç se disent de Yexpression


joyeuse du ^isagL'.
S'avançant radieux, Tzopf^ôav/o:.. c^ai^poî. Xén., C'/ropédir. .

111,3,59./

CXXX. PLEURER.

66i. — AaxprjEiv pleurer^ verser des larnips (Sàxpua).


:

660. — AaKpuppoeTv fondre en larmes. :

666. — KXàetv : pleurer en poussant des cris.

Je dis à ma femme d'aller donner le sein à l'enfant, qui


pleurait, pour faire cesser ses cris, èyà) ir^v yjvaixa iTzivjci'. à/.é-

À£*Jov xai coCvat tio Tiaioio) tÔv titOôv, l'va T.OL-i'jr-y.: xXaov,
fLysias, ], 1^.

(ii;7. — KXau6{j.upîÇeCT0ai : vaijir 'en parlant des petits


enfants .

Letitant, dès sa naissance, ne pleure-l-il pas, sa vie commen-


çant par la souffrance?... 11 ne peut encore exprimer ce qu'il
éprouve, et il vcif/iL n'ayant que ce moyen de faire entendre
son mécontentenienl, oi.-. y.x-'oi. tt,v 7rpciJTr,v -^ivziyu to vriTziov

XA-Jcsi. TO-j ;^T,v à7:b aCt:/,; àp/oaîvov ;... /.aAT.o-ai [).ïy O'jTrw 8-Jvâ[JLe-

vov a TuâT'/c'., xXa'jOjJLupsîJôjJievov 6è y.al -ra-jTrjV tt,; ouTapô-rTv-,-

(Tcfo: ai'av r/ov ç;o)vr,v. [Plat.], A.riochos, 806 D.

CXXXI. PLUIE.

('.68. — 'Terog ;;/w?> uetv plruvoir.


: ; :

66'.». — "0{Ji6poç pluie violente, pluie : d'orage, d"oii :

èiro[i6pia : inondation caus«'*e par des pluies continues.


(.70. — Taxàç : goutte de pluie, tombant de loin en loin
(cf. nnliT locution : « il tombe des gouttes »).

CXXXil. POURRIR.

671. — STjTtetv : di'cinnposfr; criTzecQai : sr- drnnnposer, se

puln'/ier. SYjireSwv : pulri-fadion.


SvXOSVMES flHKi:S lO
140 TRAITÉ ÉLÉMEXTAIIiE DES SYNONYMES GRECS.

G72. — Sairpoç : pourri; craTrpÔTT^ç : pourri lure,


G73. — Mu5av : moisir, pourrir, par suite de riiiiinidit»'.

CXXXIH. POUVOIR, CAPACITÉ.

674. — AûvacrGat : pouvoir^ avoir la faculté dp, se dit d'un


homme et d'une chose. Sens dérivés —
valoir, :

signifier. Le contraire estàSuvareiv 7ie ^^as pouvoir, :

être incapable de.

Comment les orateurs auraient-ils un grand pouvoir dans li-

cites? 7id)ç av... rjt pr,Top£; jjLsya ôûvatvco... èv xaiç TcoXeciv ;


(Plat.,

Corr/ias, 467 A.) — Autant que je le puis, m; ôuvajJtac (jLd>a<TTa.

— Les puissants, ol Suvâixevot. — C'est tout ce que peut mon


art; il ne faut rien lui demander de plus, Toaouxov... (xovov r,

èpL-f) TÉ^vr. ôOvaxat, 7i).éov ôk oùoév. (Plat., Théétète, 210 C.) —


La monnaie n'a pas toujours la même valeur, [tô vd[X'.(7|j.a]

0-J7.... ÔOvaxat. fArist Éthique,


àsl fo-ov ,
13.33 b 13. — Si lu

veux bien réfléchir à ce que sir/nifte punir les coupai)les,... zl...

i^éleiQ èvvofiTa: to -/.oî.â^eiv... toÙ; àS'.xoCvra; Tt ixoxe ÔOvaxat...


(Plat., l'rolnr/oras, 321 A.

Auvap.tç : pouvoir, faculté; par suite propriété, nature


propre. Le contraire est àSuvajJita : impuissance,
incapacité.

Allons, puisque tes amis sont ballottés et empêtrés dans


leur argumentation, va à leur secours, si tu en as le pouvoir,
r6i Sr,..., àvSpà(7i (pilon; '/z:ii<xZo\iiyoiQ èv Xôyw ocal aTropouai ^oï,-

0r,G-ov, el' Ttva e'xei; ÔOvajJitv. (Plat., Lâchés, 194 G.) — Parlons
de la poésie en elle-même, de ses genres, des proprie'le's de cha-
cun... Ttspi TTOtYjTiXT,; aÙTr,ç T£y.alTà)v elSôiv aÙTr,ç, f,vTtva ÔOvajAtv
sxao-Tov Ë-/£u.. îiywfxev. (Arist., PoeV/^we, 1447 a 8.)

Auvaxôç sens actif: qui a le pouvoir, la faculté de; sens


:

passif qui peut être fait, possible.


: Le contraire —
est àSûvaxoç impuissant à, incapable de (sens actif);
:

impossible (sens passif).


Si ce sont deux choses dissemblables ou semblables, c'est une
question qu'il est en ton pouvoir d'examiner, o-jxoCv xxl eîte
POUVOIP, CAPACITÉ. 147

àvo(j.ot(ii £ÏT£ ô[i.oto) à.'ù:r,'/.o'.'/ , ô\>vaT6ç si ÈTTiTy.c'i'a'jOa'.. 'Plat.,

ThéelèlP, 18'» B. — Tout Ce qui rst possible, il faut le tenter,


Suvaxôv, TTE'.pa-TÉov. Plat,, Banquet, 190 D.) — Autant
o»TOv o-jv

que possible eU otov ôuvaxôv, y.aO" oc-ov [xâÀ',<7Ta Ôuva-côv.


:

Dans la mesure du possible : et; -ro Suvatôv, xaxà to ôuvaxôv.
Remarque. — Les adjectifs en -txôç expriment Vaptitiule
à ce que signifie le substantif correspondant. Exemple ttoàsu.o; : :

ffuerre; TToXsjjLtxôç : ^//)/r' r> /"«/re la rjuerre.

(iirj. — "E)^eiv : avoir en soi le moyen de, savoir.

Je ne sais qut; faire de cet liKirinie, ovy. e/w o t: ypriTOixa'.

70-:t<;)t.T. ivOpoj7rf...fP]al., lianrjue/. -21<; C.

r.7».. — Hecpuxévat : être naturellement fcpûaet) /"«îV pour, se


(lit (Ir^s [M'fsonnos, des choses, rvoy. ^ 246.]

Ceux qui sont naturellement mieux faits pour la tfuerre que


pour la paix, o\ Trpbç uÔASfjLov (xiÀAov îseçuxôteç r, Tcpb; c!pr,vr,v.
(Plat., République, 547 E.) —
L'aile est naturellement faite pour
pouvoir élever ce qui est pesant, «éçuxsv r, TTTâpoC ôjvaat; to
ètAÎiptOk; avctv àvw. Plat., Phèdre, 24G D.)

077. — *Tiràp)^£iv T'.vi : 'V/v donné, être à la portée dp.


[Voy. Î5 2i8] (1).

Si la nature \.'a donné d'être orateur, zl... o-ot Oïîâp/et ^jtei


pr,Top.y.,T> slvat. Plat., Phèdre, -209 D.

r>7S. — npocTTjxetv xivi convenir à; et, par suite, être du


:

resso/i, dr la compétence de. [Voy. § 264.]


J'ai voidu dire ceux qui ont le sens des affaires politiques, et
aussi du courage, (l'est à ceux-là qu'il convient de gouverner
les cités, eipr,xa ye s'y^ye tou; çpovîfiou; si; xà tt,; TcdXewç TcpxY"
[xaTa xai àvopst'ou; •
toutou; y*? «poarjxet Tfiiv Trô^îfDv ap/£:v.
(Plat., r.orfjias, 191 C.)

679. — Oîoç sivai : êZ/v homuu' <'i\ fil |hirlaii( (ruiic chose:
ètro propre à.

Que tu sois homme à parler sans contrainte et sans honte, tu


laffirmos et le discours que tu tenais il y a un instant en est la

M Le tnèuie sens se n-lrouve dan< îtioeaTt.


148 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

confirmation, ôti ifs otoç 7rappr,o-tâ;£<T6a'. xal {itj alT/jVcTOa'.,


avTÔ; T£ xal ô ).oyo; ov ô/.iyov Trpô-epov e^SY^Ç 6fi.o).ov£ï o-o-..
ÇT,;

(Plat., Gorr/ias, 487 D.) —La


science est une chose belle et propr
à commander à Ihomme, y.a/.bv (coxei; eiva-, r, è7it'7Tr,|j.r, xa
otov ap7£iv To-j àvOpwrov». (Plat., Protagoras, 352 C.)

Remarque.— Xe pas confondre oTo; slvai avec ocôç xe elvai :

être capable de.

Sur quelles questions serons-nous capables de conseiller la


cité? Trepi tÎvwv -z?^ ttôasi rî-j[i,3ov).ô.i£'.v ocoi xe £a6|xe6a; fPlat..

Gorgias, D.,; 4.'».') —


.Vu neutre, oTôv xé £<7T'.v il est possib/r :

de'l.

680. — 'Ixavoç : suffisant pour, qui peut bien ( se dit de-


personnes et des choses). [Voy. § 825.]

... qui peut bien tenir de beaux et longs discours, cxavoç...


{xaxpo-j? Àoyo-j; xal xa).oùç eItîeTv. (Plat., Protagoras, 329 b.) —
// y rt flsse^ de gazon pour y bien poser la tête, [Tiôa] txavr,
7i£ç-jx£ xaTax/.ivévtt tt,v x£9a>.T,v izol-^yAIux; à'/etv. fPlal., Vlièdri',

230 C.)

681, — 'EirtTTjSetoç : appropri'' à. coiinnode pour. Le


contraire est àveirixTjSetoç.
La route qui mène à Athènes est commode aux promeneur-
pour parler et pour écouter, tj éSbç r, el; a(7-u lîctxvjSeta Tiop^jo-
{jLÉvoiç xal >.£Y£tv xal àxok-.v. (Plat., Banquet, 173 B.)

CXXXIV. PRENDRE.

682. — AajiSâvetv : prendre, avec les mains; puis;;?'e>?^/r",

en général : saisir, au propre et au figuré.

Ils prirent tous Orontas par la ceinture, en signe de mort.


IXa6ov Tr,; ^(ôvr,; tbv 'Opovrav È7tl ôava'oj. (Xén., Anabase.
I, G, 10.) — La colère /)/•// ensuite le fils d'Atrée, 'ÀTpEtwva
ô'

ETCEtTa xô).o; XiÇev. (///«^/e, I, 387.)

683. — Entre les composés de ÀaaSivc'.v, il convient sur-


tout de distinguer :

1) "E^eaxt a le même sens èÇo"i»ota .


l'RIKH. 140

KaTaXa{i.6àvetv (|ui si^uiiifio (ronrer, surprendre et, en


particulier, prendre une Nille, au sens de ['occuper.
[Vuy. § 6s:;.]

Ils me troucèrenl \\\ Irain de traiter des hôtes, -/.al âità...

^£vou; £<TTtc5vTa xaxéXaÇov. (Lysias, XII, 8.) — 11 prétend avoir


été lésé, après lexpulsiuii des Trente et la prise du Pirée...
o-jTo;... àoiy.r,6r,vaî çr.Ttv, ot' ï{t'^i'^\r^-i-o {xèv ot rp'.ây.ovTa, 6 6k

Ilî'.oatîùç r;v xaxetXrjii.jj.évoç... Isocrate, XVIII, 17.)

G8i. — SuXXafj.6àvetv : «/•/'è/<'?r qu«'l([U*uu.


Ils décidèrent donc d'arrélei- dix métèques, dont deux pau-
vres, k'So^sv o'jv a-JTOÏ; oiv.x ouXXaSecv, tojtojv 6k 6jO 7révr,Ta;.
Lysias, XII, 7.)

G8.J. — Atpetv prendre, saisir i)0uv iin\i)ortei\ pour avoir


:

en sa possession par suite, prendre une ville, en insis-


;

tant sur le sens de s'en emparer, dV» faire sa posses-


sion. [Voy. 55 683.]

Prendre ce qui luit, melliv en i'uite ce qui résiste, t'o \t.v/

çsCyov acpel'v, to 6' OuctfAîvov àvatpÉuôtv. (Xén., Cyropédie, IV,


3, 17.) — Dès .son arrivée en lonie, il s'empare dos villes en éle-
vant des terrassements, w; àuixiTo i- tt.v 'If.)vtV,v. atpee -'x;

T.rj'/.'.y.; /(>)[j.x<T'.. flt'rod , I. \i')Q.]

CXX.W. PRIER.

(i8(.. — 'ApôcdGai (surtout poéti([ue) prier les dieux pour :

ou contre Ce dernier sens est devenu le


tpieh/u'un.
plus fréquent. 'Apà si^mifie ;;r«^}7'e; mais le plus sou-
Ncnt imprécation.
Jiî naui-ais pas ayi de la sorte, s'il n'avaU fait damères
imprécations contre moi-même et ma descendance, y.al Taût' av
o-jy. £Trpa<TTOv, s! [xr, ixoi Triy.pàç |
a-j-oi t' àpiç r|paxo xal -wjjLtT»

vévet. Sopli.. Œdipe ù Colone,\)bl.)

687. — Eu^^eaGai : |>riiiiili\t'm('nl. parler aux dieux, les


prier nucerteuioit et publiquement le sens
; (lï. è/re :

/<Vj/' </^'. Sens particulier : faire un vœu, par suite,


toQ TliAlïÉ ÉLEMENTAIUE DES SYNONYMES GRECS.

souhaiter. Eù^^tj : prière et vœu. — 'ETreû^^eaôat a, (*nl

prose, le sens de àpacrOai.

D"aljord... je prie tous les dieux et toutes les déesses de vousj


inspirer à mon égard, pour ces débats, la même bienveillance
que j'ai toujours eue pour la cité et pour vous tous, irpdixov |jl£v..^

Toîç Ocoîç e\>5tojj.at Trào-ixalu'iaat;, ôarjveO'votav à'y.w ^ï<** ôiaxeXt


tt; tî TuoÀst -/.ai ttStiv Cij.?v, Toa-aÛTr,v -JTràp^at [xot uap' {/[awv el?
-ryj-rj-n Tov àyôiva. Démosth., XVIII, 1.)

GS8. — AtaCTecrSat : /9?'ie/' instamment., implorer.


il pleure, tenant sa chère femme embrassée; il l'implore dt
ne pas l'abandonner, xXatst y axotnv èv -/epoîv (pi'Xyjv r/wv, | xa'^

p-v] TrpoooCvat >iic«exat. (Eurip., Alceste, 201.)

689. — AiTaveijeiv : implorer par des prières répétées.


L'hipparque Lysimaque les fit tuer, malgré leurs pressantes
prières, toutouç Ay<7t[xa-/oç o tuTrap/o; àTTÉaça?;, TioXXà Xtxaveû^
ovxaç. (Xén., Helléniques, JI, 4, 26.

690. — 'IxvetffBai (en poésie), tHexeueiv (en prose j : allei

prier même racine que Vxoj, r^xco [Voy. §3o]\ supplier


'IxÉTTjç : suppliant.
Peut-être quelqu'un de vous souflVira-l-il inqtatiemmenl, a(
souvenir de ce quil alait, de ce que lui, dans un procès d^

moindre conséquence, a demandé, a supplié ses juges, aved


d'abondantes larmes..., Ta/a... av Ttç vjxôiv àyavaxTrjaetcV àva-
[j-vr,(T6ciç éauToO, el o fièv xai èXaTTO) touto'jI toû àyaivo; àytovc
àytoviI^ôpiEvoç £0£r,8r( te xal ti^éxeuoe tou; oixaT-à; (xerà TroÀXôix
oaxp-jwv... (Plat., Apologie, 34 G.)

691. — 'AvTtpoXetv : aller se jeter aux pieds de quelqu'un^


pour le prier ou le fléchir.
Quant à lui, il reconnaissait (ju'il ;ivait tort; il se Jelail à
mes f/enoiu:, me suppliait de ne pas le tuer et de lui faire donner
de largent, xàxôïvo; àotxeïv [Jiàv wixoXôyei, irjvxepôTket aï xa'i

lxéT£U£ |j.r, àTioxrEÏvai, à),).' àpyijptov 7ipâ^a<3-6ai. (Lysias, I, 25.)

692. — npocrcpéitclv : sens i^rimitif, se tourner vers un dieu


ou un honiine, le prier comme son suprême recours.
Au nom des dieu.v, élranger, ne refuse pas à un pauvre vnga-
bond, comiiM' à un indigne, les renseignements, pour lescpu.'ls il
PROMETTRE. Til

/i\t (i(tulr€ recours que toi, upô; vjv 6c(ov, to Isïv;, [X-<^ {J- à-rifi-â-

crr,;, | -orr/ù à/.r,Tr|V, wv <7c îîpofixpsctw oçiT-OT.'.. Soi)!!., Œdipe


à Colonc. II».)

CXWVI. PROMETTRE.

(i'Jo. — 'TirtCT^vEÎdGat : pru)n<'llrt\ prondre rmiffagcmoH


(Ir; iiTz6<5yj£.<yiç, : /jromrssr.

oui. — 'ETrayYéXXecjôat : prendre l'en(jafjernenl public de,

fn'irr prof'esa'uni de, avoir pour pro(jramme.


Cf à qiiui la l'i'n(j(iiics. rCst, il me semble, à faire de Iiom>
riloyens. — Tel esl, en elTet, u\oi\ ])rofj ranime, oo/.s?;... 11.0'....

\j7ziri-/ysZn^(Xi ttoiîïv àvSpaç àyaôoù; uo).î-a;. — \i->j u.kv (>•>/

tciCtô £(7t'.v... to èïcàYY'^IJ'-*» ^j èjtaYYS^Xoaat. (Plat., rrotago-


nis. -AV.) A.)

6!».i. — 'AvaSé^eaOat jilus l"rt''(|U('iit ([Uf ÛTroSé^^ecTOai) :

prendre sur soi, se chanjer de faire, jusijuau houl,


une cliosc r/t</ incombe sans qu'on l'ait cherchée.

Soua prenons sur nous de dans vos torts les


tenir garnison
jtUis avancf'S, cppo'jpr,<7civ OfAiv àva^e/opLeOx Ta i"-;-j70L-x yjooiy.
T(.)V 7rr>>.E[>.ûi)v. (Xf-n., C>/ropedir, VI. 1. 17.)

(.;));. — 'TcptdTaCTSat : assumer, mlreprendre de son plein


(p'f une chose que ion se croit rapable de faire.
Moi. qui avais assumé la cliorégie (par folie,... si l'on veut,
car la folie, c'est, sans doute, d'entreprendre plus qu'on Vie peut,
ou par andjition ... è[lo\ 0, 0; (sïtc t-.;..- poûXs-rat voixtaai [xavla*
IJ.avla yàp 'i(tw; èo-t'iv -JTikp 6*jva[j.tv t'. tcoiôÏv* sI'tî xai j'.AOT'.fxia)

-/Opr.YÔ? OïcéTXTjV... (I)t'MI.. XXi. <)'.•)

(il)7. — 'OjxoXoyetv : ronspntir un accord et s'engaqer à s'i/

tenir. [Voy. § .-i.]

.\près trois ans de siège, les Tliasiens, par une convention


avec les .Vtlit'nie'ns, sencjafjèrenl à raser leurs murs et livrer
leurs vaisseaux, C-)à«Ttoc Sk -pÎTO) etci îioÀiopxo-jfx^'"^' u>jJtoXoY'/i«5xv

'.\Or,va:o',: te'/ô: tô v.aOî/ôvT:: /.al va-J; TTxpaoôv-rô;... Tlnicvil., 1,

l(»l.;i.
lo2 TliAlTK KLÉMKNTAIRK Dl-S SYNONYMES GUKCS.

CXWVII. PROMPT.

698. — Ta^uç : rapide, par suite court, bref. Tà^^oç (plus]


u.sité que xa^tJTTjç : rapidité. Karà xà^^oç : rapide-
ment.
llEMARQUK. — Disliiiyiici- -ca/étoç : promplement, xà/a;]
hienlôt, d'où l'on passe, en ;ittiqiie, au sens de peut-être,
eùOstoç : tout aussitôt, fout de suite.

0913. — KapiràXifjLoç prompt. :

"ÎOO. — 'EXacppoç : léger.

701. — 'OÇûç : vif.

705. — So6ap6<; impétueux (à : la fois rapide et fort).

703. — STTOuSaToç empressé. : SttouStj : enipressementA


luîle.

CXXXVIH. PROXIMITÉ.

70i. — néXaç, 7cXY)<Ttov sigiiiiieut la jjroximilé, s"appli-j


quont à des objets qui ne sont pas éloignés l'un do]
Tautre. IIXrjCTtàÇetv : s'approcher de, dans une inten-
tion particulière, entrer en rapj)orls avec quelquun.
... nous réunissant dès le matin dans le tribunal où il avait'
été jugé, car il était près- de la prison,... «T"j)>).£yôp.£vo'. swGev el;

TÔ &ixa<7Tv;{yiov, èv o) xal r, ot'xr) ÈYÉveTO '


«XYjotov y*P ''^i'^
''^"'^

ot<j\).(jizr^piO'j. (Tlat., Pfie'don, .59 D. — J'ai plaisir à l'approcher,


/(xipM... Toj àvofit n>.7)Otàî;tov. Plal.. fMcliès, 188 A).

70.J. — S^eBov signiiic une jiroiimilé plus grande, tout


près, à peu près. "E^^ecrOat : être, se tenir toiil ])rès;
])ar suite, faire suite à, se rattacher à.

C'étaient, je crois bien, à peu près tous les assistants, «x^^*^^


Tt oîfxai to-jto"j; Trapavôvéo-Oai. (Plat., Phédon, 59C.) —11 faut que
vûussuiviez, en vous tenant leptus près possible des chars, û[i,â;...

XpT, ÏTzzTbxi èxotJ.évov>ç oti [iôl'wj-oi. toW à^fiâtoiv. (Xén., Cyro-


pédie, VII, 1. 1». — Lanné'c d'aj)rès : toj exoiAÉvou stou;.
(Thiirvd.. VI. M. -2.
l'LDKLB, Hn.NTE. i:j3

idH. — 'Ayx^ i'i\ poésip), èyyvq ion prose) sont siirtuut


al»sti-aits rt sigiiiliont la relalion, la parentff.

... siirlniil ;i VKiis. mes conciloyoïis, pour la bonne raison


qiU' rous hte tenez de plus près.... {jiâÀÀov... toï: xt-oXç, otw ixo-j
èYY'->'^^P***
^'^'^ yivc'.. Plal . Apotof/ie, 30 A. — 11 ny a rien,
parmi pln-Momt-no lmiiiaiii>. (|iii .lit plus (jin- le soninn-il de
les
lapport avfc la nmit. i^'^d-ztçjrj^... -ôiv àv6pf.)7::v(.)v OavdtTo)
oloiv JTT'.v C-vo-j. Xt'-ii.. (';/n>pcdif-. \\l\. 7. -Jl.

C.WXl.X. PUDEUR. HONTE.


707. — Al5û)<;, al5eî(T6at sii;uili».'nl la crainle dr donner
une mauvaise opinion de soi; la crainle respectueuse Iv

rr'jLrard d'iino porsoiino, auyi/^^'me;j/ de laqucllo on


attache du i)ri\ par suito la pudeur. AiSfj[j.ciJV qui
: :

rproure ce sentiment de crainte respectueuse ou <!«'


pudeur. Les rontrairos sont âvaiSeia et àvatSfjç.
11 ne convient pas de parler de la ;>m^/?w/' comme d'une vertu;
• Ile n'ssend)le une passion quà une habitude On la
plutôt à
d«'*nnit, par e.\em{)le. une crainte de se faire mal juger. Tzepl..

a&Soûç rô; T'.vo; àp£-f,; oO TriOTr.xsi Àsvetv' Ttiôei vàp u.a>.).ov


k'otxcv îr, Ê^cf ôpc;ïTa'. yoûv 9000; t:? àôo?la;. i'Arist.. Elhique.
11-2H I) 11. — [Il ne iautj pas se montrer insociable, mais impo-
.srr le respect, et, sans effrayer les gens par notre abord, leur
faire craindre plutôt notre jugement, xal saivô'jôa'. ijlt, -/aASTcôv,
à»,à <Tc{i.vôv, £7'. ok to'.o-3tov. f7)<7Tî [XT, çoo£?<T6at -o'j; ivTuvyrivov-
Ta;, à>.>.à [xâ/zov aîSetaOxt. Arisl.. Politique., 1314 b 18.

7IIS. — EÙCT^T) pLOCTÛvT) rl eÙCT^TjfJLwv sf disi'ut df la /f'tnne

lenue, dr la dricncr.
Elle se fit alors remarquir daburd par sa laillr. puis par sa
Ijonne tenue, bien que sa nnse fût pauvre o'.r,viY-/.s âvTaCOa 7:pw-
Tov (A£v -l'i [Lt'^'i^zi, ÏTzti-x cï /.xt tr, eOcxTiHi-oa'Jvrj, xatTcîp iv
taTTîr/»;» T-/r,aaTi ÉTTr^x'^ïa. X('n.. (.'
fjroj,êdie, V, l..'i.

700. — Atax^JvT] t'i at(T)(rjv£a6at s'entendent de la honte


«''juNuiNt'c p.ii" ct'liii ijUKi inmmis une mauvaise ariion.
Le conliviii'c ol àvatCT^uvTÎa : impudence.
1.-14 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE Di:S SYNONYMES GRKC3.

DL'fiiiissoiis la houle une peine ou un trouble touchant les

maux ou présents ou passés ou futui*s, qui paraissent propres à


donner une mauvaise opinion de nous; Y impudence, une sorte
de mépris et d'indifférence touchant ces mêmes choses, eo-tw or,
ato/Ov/j ).07ry) Tt; r, Tapa-/"»"i TTEpi Ta etç àoo^iav çaivôfjieva çÉpôtv
Twv -/.axàiv r, irapôvTwv t^ ysYOVOTWv r, [isXÀovTtov, f, S' àvaio-yjvxta
oÀiYO)pta Tt; y.al aTrâOîia Trôpl Ta a-JTa TaCra. Arist., R/ie'lori(/i(p,

1383 b 13.;

Remarque. —
Distinguer ato/poç qui fait éprouver de lu : :

honte fsens prinjitif laid; les (irecs associaient les idées de


:

laideur physique et de laideur morale atcx^vxvjXôç qui ,• :

e'prouve ce sentiment de honte. Le contraire est àvato/uvxoç.

CXL. RACONTER.

7U). — AiTjYeîcTÔat : raconter. AtrjyrjCTtç : rt'cil.

l'nnrqiioi ur nous raconlerais-{\\ pas cet (.•ntrrlicii? Tt o-jv

ry'j ÇfcyjY"'!''*** '^/P-''^ "V' o-jvo-jTÎav ;


(Plat., Prota(/oras, 310 A.

711. — 'EÇT^yeîdôai : exposer en détail. 'EÇrjYrjatç : t'.r/jo-

silion détaillée.

Jf vais exposer It-s disseiilinicnls qui lirLiit rompre la trêve


conclue après ces dix années, et la guerre qui suivit, Tr,v o-jv

[lziÔl -x oév-a sty) Staçopàv tô v.al l'jy/yaiv Tôiv aicovodiv xai ta


ETiéiTa w; è7to).e|i.r,6r, g^TjYvjooiJLat. (Thucyd., V, 26, 6.)

712. — 'AitaYYÉXXEtv : rapporter. 'AitayyeXta : relation.

Telles sont les paroles... quils nous ont recommandé de vous


rapporter, et que je vous rapporte avec tout l'empressement
possible, TaCTa o"jv... âxetvoî te irJ.<j/.r^T.-.rr/ y,[j.iv ànxYYéXXetv
/.al Èy(o (o; ôûva[j.ai 7rpo6u(j.6TaTa à.n'X'^^iWia . Plat., Mriié.rè/ie.

•24 S I).

CXLI. REGARDER, VOIR.

713. — 'Opav : voir. "O^'tç : vue.

] ois-tu là-bas ce platane qui dépassr tous les autres? *(»paç...


È/.E:vr,v TT.v C'I/r./oTaTr.v TTAotTavov; Plat.. Phèdre. '2-29 A.
HKfiAliDKH, VOlli. loo

f)i. — BXÉTreiv : i-t't/tirder, au jd'opi'c et -ni li^iiré.

Cf.'.st, sc'Iuii moi, l(j Imt vers lequel il tant rcf/arder dans la

vie, o-jTO; è'[j,otY£ Soxet ô axoTïôç slvai, Trpô; ov pXéJîOvxa Ô£Ï ^r,v.
iPlal.. lloi'fjhis, 507 D.;

il'i. — 'AGpeTv : n'i/nn/pi' pour se rrndn' compte


H('(/tH(/i> liieii. — ,1c rrt/tirde et je vois que c'esl iinpussilile.
toCto diOpet. — 'A),>, àOpû -/.ai ôpài on àô-jvatov. (Plut., Pannë-
nide, IJl U.

fie. — SnéTCTedGat, (TxoTreTv : r.rti miner. Ské^J^iç : p.i-funrn.

Ouel ejuiiu'ii l'ei-iuiis-iious doue, si nous voulions t'jatniner


(|ui. (l'enlre nous, est lu plus habile aux exercices physiques?
:râ)ç o'jv... èoxoiîouixev àv, et è[iouA6{X£6a cxé^J^acOat tÎ; r.atov
Tiepl aYwvîav Ts-/vty.o)Taro;: (Plat., Lacliès, 18.') B.,

JlEUARQUE. — Ces deux verbes sont synonymes; mais oxo-


îieiv nest usil«'' qu'au jjrésent et à rimpai-lail. Aux autres temps,
il est siip|tli''e par fJxéjïTsaOat.

'17. — 8eà(T0at : conlinnplfv, rer/arder eu spectaleur.


0éa :
///'•,• Oeaxfjç : speclaleur; ôéajjia : spectacle;
Oéaxpov : tln-fître^ et, ail sens colU'etit', U"6 spectateurs,
(•nmmc n(»ns disons : ètru <i]»]>l<iu(li par Ir p^irlcrre .

Tous le cottle)iiplaient comme une statue de dieu, uavTc;


(i'xTTTîp aya^fia èôeotivco aCrov. : Plat., Charmides. 154 C.)

is. — Occopeiv : assister en spectateur fparticuliùrcniont


aii\ ,j<*ux) ; reyardev avec intérêt. Cette idée acces-
soire a fait appli(j[uer ce verbe à la rerherche scienti-
fiipir. 0e(i>pôç : spectateur (des jeux ; Oewpta : .s/^r'c-

/ac/(? (des jeux), par suili' drh't/dlion (à et' jeu i.

Oyrus en personne a^^ifilail aux jeux, èOeiupet... tov àyâiva


ô Xén., Anabase, I, 5, lO.j
Kûpo;. Il faut (pie le juj,'e soit nu, —
donc mort, et rer/arde, avec son àme nue, l'àme nue de chaque
homme, (l»'*s qu'il est niorl, tôv xpiTr,v 6e? yujxvôv etvat,
TîOvsôWa, aÙT^ Tï] 'p'^y/r, a*jTT|V tt,v 'l'jyr^v Oetopo^jvca i^at^vr,;
àTioOavôv:'): éxc(<7TOU. IMal,, (ionjins, h-i'.\ K.
ioO TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

CXMI. REPENTIR.

719. — MeTaYiyvoxTxetv : chmn/pr d'avis, rrrrnir sur une


df'risicni.

Pour moi. jai comljattii alors et je ronibats maintenant, pour


(|iie vous ne reveriiez point sur les résolutions prises, è^'m |X£v

oùv y.al TOTî Tipôi-ov xal v*jv ô',a|j.âyou.a'. ij-r, jJ.eTaYVÔI>vat û[jLa: ta
7:pooc00y!J.Éva. Tliuc, III, 40, 2.)

721). — MexafiéXei jxoi :


y"/' me repens. MexajjLéXeta :

repentir.

Pour moi, je ne saurais décider... si Xerxès se repentail


davoir fait fouetter IHellespont, raCta oJ/. è'/.to àTpexÉw? Sia/.pî-
vai... £? {JLexeixéXvjcé o-. tov 'Eaa/.g-tiovtov aaTTr/waavT'.. (Hérod.,
VII, 54.J

CXLIII. RÉPONDRE.

721. — 'ATroKptvedOat : rt^pondre.

Réponds-moi, mon l)on: car la loi veut qu"oii l'éfjoterle, ànô-


xptvat, w àyaôé* -/.al vàp 6 voij.oç v.ôÀc-jsi «-ïTOxpivecôat. (Plat.,
Apolofjie. 25 D.)

722. — 'YiroKpîvecTÔat : répondre, se dit surt(Hit dun


oracle, d'un devin, répondant à ceux qui les consul-
tent; du sens de donner la réplique^ ce verbe passe à
celui de jouer un rô/^/ùiroxpiTfjç acteur. :

Et je ne paierais pas deux oboles un boni me qui répond si

bien sur les songes? eÎt oùx èyà) So-j; ù-'y ô^olio \>.:<7bJ}'70^on \

0-JT6): v»7ïOxptvôjji,evov r7oq>à)ç ôvstpaTa: (Aristopb., Guêpes, ^^2.)

— Dabord. les poètes jouaient eux-mêmes leurs tragédies,


"iJn£x,ptvovxo... a-jTol Ta; Toavwosaç oi 7roir,Tal xô upôirov. (Arist.,
HJié torique, 1403 b 23.;

72.3. — *TiroXa{ji6àv£tv : prendre la parole après quel-


(jii'un .

Dois-je, comme un bomme âgé à des jeunes gens, vous déve-


lopper mn pensée au moyen dun nivtbe. ou lexposer directe-
REPUTATION. loT

miiil ? — ccuv qui ('tairiit o>>i.-, pit-h de lui prirent


Pliisie'iii's (Je

lu parole pour lui dire de choisir la forme qu'il voudrait, TrÔTspov

•jfxïv, â)ç Tzpeao-i-zpo:; vïwTipoiç, aC6ov /âvwv iTîtSst'ito r, Aoyti) 6:t|e).-

6civ; iio/Àol oviv a^TÔi ûnéXa^ov twv 7îaoa-/.a6r,u.£V(i>v, ÔTiOTÉpo);


^o-^/o'.TO, oCto) o'.£;:£va'.. Plat.. Prolagora.^. 320 C.

CXLIV. REPRIMANDER.

72i. — Nouôereîv : dt^lourner de faire mal, reprendre.


... si, au moyen du discours, Ion engage quelqu'un à faire
quelque chose ou on l'en dissuade, comme ion fait pour repreyidre
ou persuader,... èâv... r.pb: vtx ti; t(Tj àô-;';) /p(.)[i£vo; TrpotpéTrr, r,
àTTO-rpéTtr,, oTov o'. vouOexouvceç -o'.oCt-.v r, Tztihryi-.iç. (Arist.,

Rhétorique. 1391 h 10.

72.;. — 'E7rtTt|j.av (èictTtjJirjcTtç : ri''prhnander qiit'Lpriin,


on lo piquant dhonneur.
Quand on te fait part de quelque projet, je vois que tu
donnes de bons conseils; commet-on une faute, tu réprimandes
connue il faut, xal yàp, oTav ts àvaxoivôivTai <70'., opôi y.aXà)? «
c-u{;,[îo*JA£-jOvTa, xal, oTav z: àaapTavoiT'.v, ôpOw; èntttfJLtovxa.
'Xt'ii., Mémorahles, III, 7. 3.";

,. — SwcppovtÇetv : amender., corriger.


La justice... corrige et rend plus juste; elle est la médecine
du vice, owf povi^eb... xal o'.xa'.OTÉpo-j; tto'.îï xal laTp-.xr, -;'>;vîTa'.

TtovYjpja; r, ôixr,. (Plat., (iorgias. 478 D.)

CXI.V. RÉPUTATION.

. — AôÇa : Vopinion ([unii a de (|Ui'l([u*nn, sa rrputa-


lion. ^Vuy. § 189.]

Que celui qui m'instruira soit plus jeune que moi, qu'il n'ait
pas encore de. réputation^ je ne m'en soucie pas, £:... vciuT=po; ô
C'.SiTx»i)v ea-rat T) ixyjirwév SôÇtj w'v.., oCÔ£v aoi iJL£)£'.. Plat., Lâchés,
IHO A.)

IlFMMtMLK. — IvjÇo^oç. eOSo^ta. e'j^ov.t|JLta. eùôoxtixr,-


at^. e'j^oxt;j.oç. îOÇoxtjjiecv .sappli(|ntiil à la bonne opinion
loS TRAITB ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

qu'on a (1p quelqu'un. Les contraires sont àSo^ca. à^o^oç


àSoÇetv. "EvSoÇo; se dit de celui qui occupe Vopiniott.
1
728. — ^'hV'f\ • c^ que l'on dit [Voy. .^272], rumeur, renom-
mée (c'est ridée qu'exprime fameux).
Sachez bien... qu'il y a une grande différence entre la
rumeur et la délation, La rumeur n'a rien de commun avec la

calomnie; mais la calomnie et la délation sont sœurs... Il y a


rumeur, quand, d'elle-même, sans prétexte, la foule des citoyens
parle d'une action, disant on a fait cela: délation, quand un
:

liomme, imputant une chose à quelqu'un devant tout le monde,


le calomnie dans les assemblées et devant le conseil, eu... I'o-te...

ÔTi TTAôiTTOv oiaçÉpEt ^r\'^'f\ xal cru-/.ocpavTta. «l*'')!*'»! (j.£v yàp o-j

y.oivoiveî ôiajîo/.y;, StaooÀr, Zï ào£):pov ètti auxoçavria,... <f't['^'*i |xév

àcTiv, oTav Tb7rAf,6o; rôiv TTOAiTôiv a-j-ôfiatov ex [xrj6c[j.tctç Trpoçàaewç


)iyY) Tivà (i); Y£Y£vr,[jL£vr,v TrpccEtv' (y-jxoçavTÎa ô' èariv, ôrav irpo;
Tci'jç TTOAAOu; Et: àvr^p a'tTtav £jjL,3aAajv, £v te xat; £yx).r,(Tcaii; ôinâ-
aatç 7ipo;T£ Tr,v po-jAr,v 6ia,3à/.).r, tivi. (Eschine, 11,145.)

729. — KXéoç, xXetvoç, EÛxXefjç, euxXeta se disent de l;i

célébrité, de la gloire.

Rhadamante, dit-on, fut très juste. Nous pourrions donc dire,


nous autres Cretois, que, pour avoir bien rendu la justice en son
temps, il a mérité cet éloge. —
Cette (gloire est belle et bien
digne du fils de Zeus, /.Éye'^t... 'PaoâaavQuv... SixatoxaTov yey^"
vÉvat. To-jtov oOv çatixîv "àv rj(X£tç vs ot Kpf,t£? £/. to"j tÔts Siavt-
{jL£tv Ta 7:epl Ta; ôt'xaç ôpOôi; toCtov tov £7raivov a-jTov e!Àr,çévai.
— Kal xaXov Y£ to xXéoç uIeï te Aibç [i.à).a TrpsTrov. (Plat., Lo/>,

624 B.)

30. — Cette idée de réputation est encore signifiée par


plusieurs adjectifs, entre lesquels il convient de dis-

tinguer : yvoxiToç connu (dont on sait qui il est le


: ;

contraire est àyvdx; inconnu qu'il ne faut pas con-


:
,

fondre avec yvwptjxoç : notable [oi yvwptjjiot : les

notables, les principaux de la cité) : èXXoytjjioç : qui


fait parler de lui, en bien, qui compte; ôvop.a(rc6ç :

dont le nom est connu, qui s'est fait un nom [Voy.

§ :;C4] : TtoXuOpûXTjToç : don! le nom est dans toutes les


RESPKCT. inO

htiurlii's ; Tzepi^àriToq : donf on full do grands^ éclata;


èTTicpavTjç : <iui rsl en cup; XajJiirpoç : ijui n iino renom-
mi'c hrillante, illuslrp entre tous.

CXI. VI. RESPECT.

731. — Sé6eiv et aéêedOai, (Te6îÇ£iv ce ili'nncr ijoétique'i :

respecter (lin dicn. un iiommo, iiiio institution). —


Eù(Té6eta, eû<Te6T)ç, eùereêeTv so disent du resjteri
envers h's dlt'ur, de la pii'h'. Los contraires sont àaé-
êeta, à<T£6T|<;, à(T£6eTv. (}ui siuuificut Vimp'u'tp. [Vov.
.îj 642.]

/'/V/e' ; justice à l'égard (1rs dit-ux, z\tni^ziy.- Ivf.xvjnWr, r.id'.

hzryj^. ([Plat.], Définitions, 41-2 E.)

2ejjLv6ç : impose le respect: asiAvoTr^ç


çî// /nainlien impo- :

sant le respect en mauvaiso part


: rp-avité affectée: «jgjjLvû-
:

veoOat : affecter la gravité; osjJLvOvstv rpvdre respect aide :

(par (les (''loges, des honneurs.)

'\\vi. — npedSeûeiv : respecter en raison .de l'âge irpécrSuç


fVuy. .^ 46 )
jaiis, ridée d'acre s'alfaiblissant, honorer,
vénérer.

J'honore par mes prières, avant les autn.s dieux, la Terre, la


première prophétesse, upôirov tjLkv sO/v) -f^ôt rpîfsÇeOoj 6Hfi)v |

Tr,v TTpfoTÔixavTtv Faïav. (Esch., Enménides, 1.

7.33. — Ttp-T) TtfjLav) : sens primitif : évaluation : dOii :

considération, estime (se dit également de celui (lui


estime et de celui qui est estimé); ]>ar suite :

honneurs rendus ou reçus).


l.'rstime a('('ord(''e à un homme est la marque qu'il a la rt'pu-
talion detre hieiifaisanl; il est juste que l'on f.v//mp surtout les
liommt'S (jui ont fait du bien; mais on estime aussi celui qui a le
pouvoir d'en taire, Tc|JLii... èttiv... <7r,ix£Ïov eùepyeTixf,; z-lorAixz,
Ttaô)VTa'. cï ôixaio); |xkv xal [xiÀiTta ot e-j£pY£Tr,xûTeç, ov (xt,v à>).à
-cciAaxat xal o ouvàiicvo; c-j£pv£T£Îv. (Arist., li/iéforit/ne, IHHl a
•JH.
.

100 TllÂITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

llKMARguE. —
TtiATjotçn'tjslpas synonyme deTitxr,, rnaissignifii-

Yévaluation de la peine ûans un jugement; xtii.Tjjji.a désigne h'

résultat de cette évaluation, la peine fixée, — et aussi le cens.

La première partie du temps que coule l'eau est consacrée à


l'accusation,aux lois, à la démocratie; la seconde, à la défense,
aux discours sur le fond; la troisième, à Yévaluation de la peine,
à la manifestation de toute votre colère, ây/eiTat yàp to piv Trpto-

TOv -jôwp Tw -/.aTrjvop^J "/-al xo'.q, vôjxot; xal t?) 6r,(j.oxpaTta, to 6e


OE'jTspov Tw Tr,v Ypa^r,v sôûyovri xa'i toi; sic aC-'o zo TupâyiJLa )v3YOU-
(7tv,... y,ûrj To Tpl-rov -joojp ÈY/eÏTat ty; 'zi^r^fstr. y.al tw (isysôs' '"''i?

ôpYr,ç Tr,? Oij-HTÉpaç. (Escl)ine, 111, 197.) — Je vais me retirer,


condamné par vous à la mort; eux, condamnés par la vérité au
renom de méchanceté et d'injustice. Je m'en tiens à ceiia pjeine.
pour eux et pour moi, xal vCv i-^id [j.'îv a7CEt(xt ûp' Cfiaiv ôavàTOj

C'!y.r,v ô:0MV, O'jtoi 6' Oti'o Tr,? àAr,Oôta; à)?).r,-/.6-:£ç [xo/Oriptav y.al

àcty.îav. Kal eYwye tw xnJt.Y){xaxt â(j.(j,£V(o y.al o*jTot. (Plat., Apologie,


30 B.) — Qu'entends-tu... par l'état oligarchique? — Celui... qui
repose sur \ià cens, où les riches ont le pouvoir, où le pauvre n'y
a nulle part, Xé^stç ôà... Tr,v Tuotav yatào-Tao-iv ôXtYap-/'-av ;
— Tyiv
àiib TtULrjiJLàxiov... TioXtTciav, èv r, ot (jlÈv tcaoÛo-ioi ôcp/o-jai, TcivYjtt

Sk o-L uiTîTTiv àp/r,?. (Plat., République, 5-50 C.)

734. — ^tXoTtjJLia (cpiXoTipioç, cptXoTt[jLet<T9at) : désiv de la


considéralion, ambition on boiino ot en mauvaisL'
part). Le contraire est àcpiXoTijiîa (àcpiXôxtjxoç).
On peut rechercher la considération plus qu'on ne doit et

moins qu'on ne doit. Celui qui la recherche trop est dit ambi-
tieux; celui qui ne la recherche pas assez, *«ns ambition; il n y
a pas de mot pour qui se tient dans un juste milieu, eativ... w;
os? opé'ftGba.i TifJLYÎ; xal [i.aAAov r) 6eï vtal ïjttov, Xé'fBia.i 8' à [x'îv

{<7rep[3à).)>tov raï? ôpé^eat çptXdxtjJioç, ô cï iXXeiTrwv àîptXciTtîJLOç,

ô o£ (jL£(7o; àvcôv-jp-oç. (Arist., Éthique, 1107 b 27.)

73.J. — Gepaireia (Oepaireueiv '


: c?//^e dont on honore les
dieux : y, t(ov Oswv Gepaireta (Plat., Euthyphron, 12
E)soms dont on entoure des parents, des amis
;
:

yovÉojv eepairetai IMat., Lois, 886 C). [Voy. § 789.]


736. —
répaç (yEpaipeiv) avantar/e accordé à quelqu'un :

pour lui faire honneur, privilège, j)^'érogative


?^nsuite naquit la race des cigales, qui reçurent des Muses ce
jiricilèfje de n'avoir après leur naissance nul besoin de nourri
RICHESSK. 161

tiire et. sans rnaiiLrer ni buirt-, (\v cliaiitcr tout aussilùt lI jusqu'à
leur mort, -ô -zixlyoyj yavo; ulît' i/.cïvo if-jexx'., ^épaç -oCto 7:apà
Mo-JTÔiv ),aêov, [xr,6kv Tpo^r,; ôsÏTÔai vevôficvov, àX/.' aa'.-rôv tî /.xl

-i-oTov £-JO-j: jloî'.v, s(i): "iv TE/.E-jtrTY-,. Plat., Phèdre, 2.59 C.)

(37. — noXua>peiv lacuir des égards jjuiir (laelqii un.

• »ii <ri>it avitir droit nus. éfjarfis <\f: Ceux qui nous sont iufe-
rieiiis par la naissance, le pouvoir, la vertu, upoo^Y-xeiv... oiov-rai

îîO>.\»u)pet<iOx6 'jTzo Tô')v T.TTÔvwv xa^à "(ho;, y.a-à ôCvajX'.v, y.aT'

àpsTT.v. ^Arist., Hhcloritjue, 137S 1» 34.)

CXLVJl. RICHESSE.

738. — nXouToç. -irXoDTeîv, ttXouctioç siunilit'iit la richesse.

Les Cdiitiairt's sr»nt irevîa, iréveaOat, îtévtjç, qui s'en-


tendent (le la priurrrlr.

Les éléments de la richesse sont l'abondance de largent, de


la terre, la possession de champs plus nombreux-, plus étendus,
plus beaux, et aussi la possession de meubles, d'esclaves, de trou-
peaux d'un nombre et d'une beauté supérieurs, tout cela en
propriété personnelle, sûre, libre, utile, jîXoO'cou... (lépr, vo^ita-
(laxo; 7r>,f,6o;, yf,;, yoiÇiioiy y.-r^^'.z Tzlrfit'. xai \).t'{ihi'. v.x: 7.i).)e'.

8ia;pepôv-<ov, ETt 2k èTZ'.Tz'/ oy/ /.-.r^n'.: xai àvôpaTrooiov y.ai ^O'T/.y,-

{liTwv 7i).T,6£t xal xxa).;'. ôiayepôvTO)/, -ravTa ôk -ivta ojxeïa


xal à(7^a)fj xal è/euôépta xal ypTiT'.ixa. (Arist.. lihétorirjup, l:^fil fl

1-2.)

7:{0. — EÙTTOpta, eoiropoç. eûiropetv sl' disent de la fncililé


à sr jH-iirurrr intih' chosr. Les contraires sont àito-
pîa. àiropoç, àiropeiv, qui se disent du dénuement.
Ayant dérobé l'art de se servir du feu, qui appartenait à
llépliaestos et aussi les autres arts d'Atliéna. PronnHhée en fit
présent à l'homme, et c'est ainsi que l'homme put se procurer
tout ce qui est nécessaire à la vie, x).k']/a; t/.v t£ kfXTrupov T£-/vr,v
TT,v TOÛ 'W^fX'.fj'O'j xalTr,v à/.Àr,v tt,v tt,; 'A6r,v5î StSwciv àvôpcÛTTfii
xat èx toOto-j (Oicopia ukv àvOpojUM -oC [itou YÎvv'Ta'.. (Plat.,
l'roloffora.s, :{21 K.
J62 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYilKS GRECS.

740. — 'Acp6ovta : abondance; acpOovoç : qui donne sans


y regarder.
Ils IrouvL-iit une grande abondance de gens qui s'injaginent
savoir, mais, en réalité, savent peu ou rien, £Jpt<Txou<Ti ito\y-\-j

àçOovtav olofxévwv tj-èv cloîvat i>. àv6poj7iu>v, stôÔTOJv oï ôli^a. r,

oOôÉv. (Plat.. Apoloffle, 28 n.)

741. — noXuTéXeta : grande df'pense.

742. — Tpucpfj : luxe.


Tu fais, je le vois, consister le bonheur dans le luxe et la

dépense, eo'.xaç... Tr,v £-joai{jLov;av olofjLÉvw xpucf/jV -/al ^toXuxs-


Xscav £tva'.. 'Xén., Mémorables, I, 0, 10.)

743. — Eù5aL(jiovîa. eû5atp.(iiv, eù5ai[jLovetv s'entendent


du bonheur., de la prospérité de celui 7?// »ç manqar
de rien.
Si rien de ce que nous avons proposé n'est impossible ni ditli-

cile,... comment ne vaudrait-il pas la peine de le faire, pour qii.'

nous puissions encore de notre vivant voir la cité jouir duui


prospérité assuTée"! d -(& {jlt,v twv cîpT,[jL£vov/ àoûvarov [j.£v [l.r^ôéy
èo-Ti \l.T^oï -/aÀSTiov,... Tiôiç o-jy. açtov o); zy.y.'yca. to-jtojç ÈYyetpîïv,
tva £Ti èo" r([j.à)v £7riSfi)|A£v TT,v TiÔAiv [X£t' àa3a).£ia; eùôatjj.ovo"J-
oav: /Xén.. Revemi-i, VI, l.'

744. — IleptoucTta : ce que Von a en plus du nécessaire,


épargne.
Comme il n'y avait pas d'importation, comme les peui)l<-^

craignaient de se mêler sur terre et en traversant la mer, conmi'


ils cultivaient leurs terres juste pour avoir de quoi vivre et,

n'avaient nulle épargne d'argent, . ..xf,;... éaTropta; o-Jx o-jo-r,^ oOo'


£7r'.[X'.YvjVT£ç à&cw; à).Àr,AO'.: oO't£ xa'à yt,v oû'tî Sià 6a>.â«Ta-r,ç, vôulô-

p.£voi Tî 'à Éa-JTÛv É'xaTTOi otov à7ro:^T,v xa't îîsp.ouatav yç,r^\iy.-MV

o>/. k'/ovts:... Tliuryd., I, -2.-2.

GXLVIH. RJRE.

7i.j. — TeXàv : rire ; "^zkiix; : /(? rire; y^Xoio*; : risible cl

ridicule. KaTayeXav : r/yv' rfe quelqu'un. [Voy. §6.^2.]


RYTHME. 163

7iG. — Kay^àÇetv : i-i/-r aux éclals; xay^acrfjLÔç : celai de


l'ire.

747. — MetStav sourire. :

7'kS. — Saipetv rire la bouche grande ouverte.


:

710. — SapSàvtov ysÀïv OU xay/àÇstv se du rire (Jit forcé


ri (jrimarant, en \mvt\cuy\ev du rire mer liant, causé par
le malliour dautrui.
A ces mots, il dit, avec un éclat de rire forcé : Par Héraclès,
voilà bien l'ironie habituelle de Socrate, y.al ô; àxoO^a; àvcxây-
-/ao-£ -z (jLâ).a «lapSâvtov xal sIuîV w 'Hpàx/st;, k'^r,, a-jTr, '/.civr,

rj £to)6-jïa cipo)Vî:a llfo/pâro-j;. (Plat., Re'putd'ique.^ 337 A.)

CXLIX. ROND.
7.;(). — Ileptcpepfjçso dit duno surfacr ronde. Ileptcpépeia:
périphrrie.

7.il. — KuxXoxeprjç : en forme de cercle.


7:j2. — STpo-yyûXoç se dit d'un volume rond (graine,
^aisseau, etc.); <jrpoyy\jXôxri<; : rotondité.

i:\:l — ScpaipoetSrjçct acpatptxoç : semblable à une sphère.

CL. ROUGE.
7 ii. — 'Epu9p6ç rouge. :

7:;.;. — IIuppoç roux. :

7.;(i. — IIopcpupouç pourpre. :

C\A. RYTHME.
7:i7. — 'PuGfjLoç : rgthme.
7.is. — Distinguer evra^tç : combinaison nithmique;
el5oç : genre rgthinique.
7.!). — Xpovoç : temps.
7(;o. — 'AywyT) : mourement.
16* TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

CLII. SACRÉ, SAINT.

7(11. — 'lepôç : sacré, consacré. '

Moi aussi, je me considère comme astreint à la même servi-


tude que les cygnes et consacré au même dieu, èyœ Zï xal a-jTÔ;
y;YO-jpLat ôfj.66o"j)d? t£ eivai xàiv •/.•jv.vojv /.al cepoç tou aOtou 6cOu.
(Plat., iVicWo». 85 B.)

762. — "Aytoç : s«m^


Ta sagesse ignore- t-ellc qu(j la pali-ii; doit passer avant une
mère, un père, tous les ancêtres, qu'elle est plus vénérable, plus
milite, tenue en plus grande estime chez les dieux et les hommes
sensés? o'jtw; eT aoçoc, oio-TS \k\rfivi ae, on (jLr|Tpo; te xal naTpô:
y.at Tôiv a/.Xwv 7rpoYOV6)v àTuàvtwv TijJLtoj-spov eo-tiv r, Tratpl; xal
o-epLvoTEpov y.al àY^^^'^sp^v xal Iv (xst'Covi (xot'pa xal Tiapà Osot? xal
Tiap' àv6ptÔ7ioiç toi; voCv E/ouo-t ; iPlat., Criton, .51 A.)

cuil. SANTÉ.

703. — 'Tyîeta : santé ; ûycaiveiv : e/ye bien pcjrtanl -.

ûyiriq : bien portant^ maïii non saliibre ; ùyieivoç :

6iV?î portant et salubre.


La 5rt«/e est la vertu du corps: elle consiste à se servir df
son corps, sans, par là, se rendre malade. Car beaucoup de
gens... se portent bien, dont on n'envierait pas la santé.
parce qu'ils doivent s'abstenir de toutes les choses que peut
faire un homme, ou de la plupart, atoixatoç... àpsTY) ÛYteta,
a-jTri oÈ O'j'dj;, oi<TTE àvoao'j; Etvai vpwaÉvouç xotç o-w[jLao'tv 7;o).).ol

yàp OYtatvouatv,... oO; o-joeIç av E-JSatfiovto-EiE ty); ÛYcetaç oià


To TràvTtov àuÉyEa-Oai xàiv àvOpWTrtvœv r, tcôv TtXEtortov. (Arist.,
Rhétorique, 1361 b 3.)

764. — EùyTjpta, ei>YT)p(i)ç se disent dune belle vieillesse.

Une ôeZZe vieillesse est une vieillesse lente et sans douleur.


On n'a pas une belle vieillesse, si on vieillit vite, ni quand, vieil-

lissant lentement, l'on a des douleurs, eÙYT^pta.-. ècttIv PpaSuxr,;


Yr,pw; |jlet' àXuTitaç' oute yàp Ei Tayj Yr,pà(TX£i, e\>YVlP*«>Ç, 0"J"' £•

|x(i7i; {xkv, A-j7:r,p<"o; 6e. (.\rist.. Rhétorique, 1361 I) 27.


SAVOIR. i(j'6

CMV. SAVOIR.

7fi:i. — 'E7r{(TTaCT0ott. è7ricrTT||jLr], è7ri(TTTj[jL(i)V se disont du


crai savoir, (jiii ne dépend pas du sentiment person-
nel, mais est conforme à la véritr objective; aussi
ces mots s'aj^pli^Iiif'ïît-ilsaux connaissances posilives,
h la science.

Nous concevons tous (juc ce que nous sacons ne saurait être


autrement qu'il n'est ce qui pourrait être autrement, nous
;

ignorons, quand nous cessons de le considérer, s'il est ou n'est


pas. L'objet de la science est donc nécessaire. Il est donc aussi
éternel... De plus, il semble que toute science puisse être ensei-
gnée, et que V objet de la science puisse s'apprendre. Trivie:...
ÛTToXaiJLoâvoasv. o l«toxàiii.eOa, {xr, èvoÉ'/eo-ôai a)>Aa); ^'y.s'-V 'y. cï
£v5s-/ôixîva à'ÀAio;, otav ïloy toû ôewpsîv yivr^TOci, )>av6âv£t sî èttiv
r, (ir,. 'E^ àvàyy.r,: à'pa i(7tlv xo èîîtox'/jxôv. 'Aîoiov apa... "Eti
ûtSaxTr, TzàiGX èîct«T"crj{i.r, goxîî s'.vaj, /al tô èntaxirj'CÔv |jLa6r,Tov.

.
(Arist., Ktliiriiie, lliJlt h lit.

7(i6.
— 'EÇeiricrcaciôai : savoir à fond, savoir par ccrnr.

Après être reste inniiobile depuis l'aurore à faire cette lec-


ture, n'en pouvant plus, il allait se promener.... ««cArir»/ déjà
par cœur tout le discours, à moins <piil ne soit démesurément
long, xal toOto Spdiv è^ iw6tvo-j -/.aOr.yLSvo; àTisiTrwv st; TrspizaTOv
f^ei... lÇe«tOTà{JLgvoç tov Xôyov, si u,r, uâvj t:; r-v u.ay.pôç. Plat.,
Phèdre, 2-2H H.

7G7. — EtSévat : savoir (pom* avoir \u de ses propres


yeux), (^e ^erl)e implique rid«''e de ([uel([ue chose de
subjrctit' et sii^niifie plus particulièrement la certilude
morale. E-j ol5a : jp sais bien, je suis cerlain, je suis
conrainnt.

J'étais certain de tniiivtr en eux ^les artisans) un savoir


étendu et varié-: et, en cela, je ne m'étais pas trompé, tojto\j;6£
y' Çi^iri OTi eupT,aot[xt 7ro).).à xal xa).à 'zTiidzx^vto'j^' xat to-jto'j {jlsv

oOx l']/£-jcrOr,v. 'Pl:it., A/,oli>f/ie. 2-2 C.


166 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

768. — SuvetSévat : avoir conscience de.


iai conscience de n'être sage ni peu ni prou, èyw... oC'tc [).é';x
^ûvotôa i\i.oi-j-C) ijozoç tov. Tlat., Apologie, 21 R.)
o'j-e apLiy-pov

7C9. — 'EiÇetSévat (portique) : savoir parfaitement.


KaTei5évat (poétique) : savoir, comprendre parfai-
tement.

Je sais par fait eme ni que je ne suis qu'un homme et que je


ne suis pas plus que toi maître du lendemain, IÇotS' àvf,p wv
-/(ô'-i -f,; zlz, a-jpiov 1 oùokv TiXéov (xot ao-j (xÉTEo-Ttv r,(X£paç. (Sopli.,
Œdipe à Colone, 567.) — Que veux-tu dire? Je ne comprends
absolument rien à tes paroles, ttw; toCt' eÀs^a:; oC xà-coiS'
oTîw; /ivE.;. 'Sopli.. Ajaj', 270.,

770. — 'E'Tratetv : se connaître en.

C'est ce que vous avez vu vous-mêmes dans une comédie


d'Aristophane. Il y a là un certain Socrate, porté dans une cor-
beille, qui se vante de voler et dit maintes niaiseries, sur des
sujets auxquels je nu connais absolument rien ; TaCta yàp étopa-s
xal aû-ol èv Tvj 'Apia-rosàvo-j; y.w|i.a)6ia. Sw/.paTr) Ttvà exe? Trîpt-
çcpôitevov, çà(r/.ovTà ts àepoêaTEÏv xai a).).r,v 7t0A),T,v ç/uaplav
çA'japoCvTa, wv èvù) oCoàv o-jxe p-iya o'jte [xixpbv iziça lîcatto.

Tlat., Apologie. 19 C.

CLV. SCULPTURE.

771. ^ 'AyaXjJLaTOTTOioç : relui (jui fait des sffducs dr

dieux (ayaXiJia).
772. — 'AvSptavTOTTOLoç : celui qui fait des statues

d'hommes, doù sculpteur en général; àvSptàç : statue

d'homme et statue en général; àvSpiavToiToua : sta-

tuaire, sculpture.

On ajipelle. dit-on, àya/iJ-aTOTroïc); celui qui représente plutôt


les dieux, àvSpiavTOTioto; celui qui représente plutôt les liommes,
àYaXjJLaxonocôv iacrt /.a/EïaOai tov elxôvaç ôeôiv ixàA)>ov èpya^o-
|j.;vov, àvÇpcatvxonotov os tôv àvôpoi'rtwv. (Bekker, Anecdoln
graeca, I. 33:).)

i
StMBLKR. l'AHAITFîE. 167

CLVf. SEC.

7"3. — Sr^pôç : SPC (qui ii'<'st pas liuniid»' : Ç^^pÔTTjç :

sécheresse ; Çr^paîveiv, àiroÇrjpaivetv : Sf^c/icr.

"4. — Auoç desséché :


; axiai^zi"^ : di'ssérhrr.

775. — Aû)^jj,T)p6ç desséché : par la chaleur; aû)^|JL6ç :

sécher^ssi' produite par la chaleur: aû)(pLeTv : être .^pc^

j'.ll" suite, .sv^/''.

77r.. — KpaOpoç : rendu frinhlr par la rlialcur.

CLVII. SEMBLER. PARAITRE.

777. — Aoxeîv : sembler, a le scus suhjrriif cl sii^uili»' la

faroti de voir propre à celui (|ui parle. 'Q;£y.ol 5oxeT :

à mou point de vue ; o -a?'. Soxeî : Vopinion commune,


h consentcmt'ut universel. Par dérivation, ISoi^é -j-o'. :

// m'a paru bon, jai décidé. Dans les inscriptions


attiques, les décrets de l'assemblée du peuple com-
mencent fn-quemiuciit par la tVtrmuloe5oÇe t.o oy^uloj

T'Tjv "A0y,v-/!O)v : il a été décrété par le peuple athé-


nien. — AôÇa : Vopinion. — AoyiJLa : opinion, décision,
décret. [Voy. i;
189.]

77S. — 4>aîvE(T6a'. se dit de Vapparenro d'' l'objet qui s'im-


posr nu sujet. Aussi formule cpaivexai aot il me la :

/tarait évident, est-elle fréquente dans les entretiens


«lialcctiqucs, où elle sert à sifrnifier ce qui est ac([uis
à la discussi(tn. 'Il est évident que co qu'on appelle
j»n''sriit('n»('iit l'Hellas n"»''lait pas haltit*' autrefois
par uiu' population fixe, cpatveTat... y, vîjv 'EÀÀàç
xaÀovaÉvY, OJ--/À-/'. Seo^îo; olxo'Jixr/Y,. Thuc, ï, 2, 1.) —
<ï>avEpô<; : évident, manifeste (sens primitif : visible).
!.«' «nutraire est àcpavfjç. [Voy. ^§ 870.1 (On pouvait le

voir sacrilirr soii\riit chez lui, souvent aussi sur les


,

108 TRAITÉ ÉLEMliNTAUlE DES SYNONYMES GRECS.

autels publics ; il nélnil pas, non i>lus, impossible de


le voir recourir à la divination, 6ucov xe... cpocvepoç

YiV TToXXâx'.ç [xàv ot'xo'., xo/vXàxi; ôà Itti tojv xo-.vwv t?,;

Xén., Mémorables, I, 1, 2.)

779. — 'Eoixévat, (jui sif^nilio proprement ressembler,


s'applicpie à Y impression faite par des apparences con-
cordantes. 'Qç ëoixev : comme les choses se présentent,
comme il est logique, apparemment. D'où: rb elxoç : le

vraisemblable ; oj; ~o elxoç : comme il"-st vraisemblable


naturel.
Celui qui plaide avttc art ne fera-t-il pas qu'aux mêmes gens
une même chose jo«rr//.s-.se à Vévidence juste aujourd'hui, injuste
quand il voudra?... Parlant devant le peuple, ne fera-t-il pas
que les mêmes choses soient regardées- par la cité tantôt rominr
bonnes, tantôt comme mauvaises?... Xe savons-nous pas que le

Palamède d'Elée parlait avec un tel art que les mêmes choses
apparaissaient à ses auditeurs comme semblables et dissem-
blables, unes et multiples, fixes et mobiles?... Donc l'art de sou-
tenirles contraires ne trouve pas seulement son application dans
les tribunaux et les assemblées, mais, comme il résulte de ces
concordances, dans tous les genres de discours également.
oO/.oOv ô T£-/vr, TO-JTO ûpwv noirf<Tei ^avïjvat to a*Jto toï; a-l/Toi:
TOTE [jlÈv Siy.atov, orav oï ^o\^'/.r^1a.•., aôtxov;... xal âv 8yj|xyjYopta or,

TYJ TTOASt ôoxetv Ta a-jtà totÈ \).h/ àyaGà, totè o' a-j xàvavTta;...
Tôv O'jv 'E>,sat'.7Ôv naÀa[j.r,ûr,v XÉyovTa o-Jx ït\lzv T£-/vr,, {ùtj-z
^atveoôac toï; àxo-jo-jat Ta aÙTa cifxoia xai àvôfxota xal ëv xal
Tiou.oL, [iÉvovTà Te aO xal ;;£po(j.£va ;... OOx apa (j.6vov Ttepl 6txa«TTr,-

pia T£ £<7T'.v r, àvTiÀOYixr, xal tzzoI ot, [j,r, yopiav, à/,).', (oç eotxg. 7i£pl

TiivTa /.E7Ôu.îva ixîa ti; t£-/vt,. (Plat., l'/tèdrc^ 201 C.)

CI.VIII SÉPULTURE.

780. — TacpT) : ensevelissement, 2)uis, ])ar extension, l'acte


(le la sépulture. L'ensevelissement est suivi de la irpo-
6e<Ttç (irpoTtOévat) : exposition du corps, et de l'èncpopà
(èxçpépELv) : levée du corps et convoi.

à
j

SKRvin. 100

do la prison, ils no perniiront


Oiianil sa th'pouillc fut l'iilcvéo
pas qiio le conro/ partît rl'uno dos trois maisons que nous avions:
ils iouèrt-nt une baraque pour y exposer le corps. Les manteaux
ne manquaiont pas, mais, quand on leur on demanda, ils non
donnèrent point pour Vensevelissemenf. et nos amis durent
apporter qui un manteau, qui un oroillor, rlinrun oo qu'il pou-
vait, pour l'ensevelir, xal èTTcior, àTrî^âpsto èx toC OcTtxwtriplo'j
Tcôvctôç, rpiôiv r,jjLtv o'.xioiv oCg-côv o\joi[i.:i: £i'a«7av èÇevexOrjvat-
à/./và x).£Î<Tiov [X'.TOtDToîixîvo'. wpouôevco a-jtôv. Kal 7:0/ aÔ)v ovt(.) ;

îfiaTs'wv al.o-jT'.v oCckv ëooTav el; Tf,v xacpfiV, àÀÀà tcôv ç-Xtov [lvj

tjiinov, 6$ TzpoTXc^aXaiov, os t* sy.a'TTO'; ï-'r/tv ECo)y.cv et:


TTiV sx£:'vo-j xa«f7iv. Lysins. XII, is.

7H1. — Tàcpoç : sépullurp [abstrait , mais surtniit sppulrrp :

èTtiTÔccptoç AÔY'^? '•


'^r-'iison funrhre.

782. — SîjiJLa : tinnhpfiu, a\i sens dr ce ([ui siun.ilt' la \\yv-

sfMice «lu mort. 'Voy. >; i79.j

783. — Mvrîp.a : lotn/jeau, an sous de ce ([iii ra|ijif'll»' le

mort. Vny. § 819.]

784. — Tû|jl6oç : le tertre.

78.";. — SttjXt] : la stèle.

CMX. SERVIR.

iS(i. — Eu iToieîv : faire du him. Ij* contraire est xaxôiç


TToietv : fairp du mal. 'Vuy. ?; 20 et 813.

EùEpyeTEtv a le mrme sens. Evtpyeaia : him/'aif :

eÙEpYéTT]<; : hienfatleur.

Il y .1 (l.'s lininiiits iMiur <iiii l;i mort est prélV-ralilf a la vit-:


il to paraît, sans doute, étonnant quf 00 soit pour •ux uno
impiéto de se faire à oux-mt*'mos ce bien, ot (ju'ils doivmt
attendre ce Inenfail d'un autre, o't;... (îÉ/Ttov TsOvâvat. OaviaaT-
Tov law; (TOI çat'vSTa'., el tovtoi; toi; àvOptoTiot; [xr, oTtov aCro-jç
laviTO-j; e-j «oceiv. à//à a/>ov o£ï 7:cp'.u.:v£'.v eùefiYé'cr,v. (Plat.,
PhédonM \.)
170 THAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

787. — 'ÛcpcXeiv : servir,au sens do cire utile. 'ûcpéXeia : :

sercicc. 'ÛcpéXtjjioç: ulile. —


Les contraires sont pXàir-
xetv : nuire ;
pXàêrj domniagc; pXa6ep6ç nuisible.
: :

riiomme juste? Par quelle action et quelle fin peut-il


Et If

\ine\i\ servir ses amis et tiiiire à ses ennemis? Tî oïô ôiv.x'.o;; àv

t;v'. Tipilt: xal îrpb; ti Epvov ô'JvaTcoTaTo; sîXov; wçeXel'v xal


è/Opo-:: pXiwTStv; (Plat.. République, 383 E.)

788. — 'Ovivàvat a un sens tout Aoisin de celui de o)z>i-

>.cTv, au([uel, d'ailleurs, il emprunte son imparfait;


cependant, il signifie plus précisément -.procurer u)i

avantage^ un profit.
11 calcule que... si quelqu'un a dans 1 ïime, partie plus pré-
cieuse que le corps, beaucoup de maladies incurables et sil doit
vivre ainsi, ce n'est lui procurer aucun avant a (je que de li'

sauver de la mer, du tribunal, de quoi que ce soit, ).0Yt^£Tai. •

oTi 0V7-..- S'!'... Ti; apa àv tw toO <7i6[JLaTo; Tt|JLitû-£pa), tt^ 'Vj-//;,

TCOAÀà voTr.aaTx iyî\ y.al àviaTa, -o-j-fo oï puotî'ov èorlv, y.ai toCtùv
ôvTjCet, av TE iv. OaÀaTTr,;, av tô èx ôixa(TTr,p'!o*j. av te à'ÀAoOEv
Gorfjias, .')12 A.)
c,7:o6evo*jv dûiar,. ^Plat..

789. — Gepairetjeiv : .ç^' mettre au service de quelqu'un,


avec l'idée de prendre soin de lui. QtpcnzEioL : soins,

service. OepàTrwv, serviteur, avec lidée de dévoue-


ment. [Voy. § 735.]

790. — AiaxoveTv : être au service (Staxovta) de quelqu'un:


Siàxovoç : serviteur, avec l'idée d'obéissance passive.

Définis-moi donc à quel service de la cité tu m'invites; lutter


sans relâche contre les Athéniens pour les rendre au.ssi vertueux

que possible, à la façon d'un médecin ou pour leurseri'/r d'inslru- ;

ment et n'être là que pour faire ce qui leur plaît? èttI TuoTÉpav...
{JL£ :rapaxa/.Eï; TT,v Oepa:ïetav tt,; 7i<))eo):, oiôpio-ov {loi '
tt,v to-j

Z'.'xu.inytnbx: 'AOr.vato'.:, ottid; w; pÉ)-ta-TO: eaovrat, œ; laTpôv,

r, (î); ôiaxovyjaovca xal Tzpo; ôu.iAr,'70VTa; (Plat., Gorgias,


"/^P'-''

521 A.)

791. — 'TTrT)peT£Tv(i>TTT)pe<Tia, TJTnr^péxTjç) : f}/re, se mettre


aux ordres de quelipiun. Dans ce ^erbe, persiste le
SILKNCK. 171

sens primitif (lo : ranipr sous Irs ordrps de tjurltji/'uii.

[Voy. § 57.J.J

On envoie les cnCants clu-z le maître de gymnastique, pour


qu'ils aient un corps plus vigoureux eux ordres dune saine rai-
son, tU 7:aiooTpîoo-j TrÉu.TTO-JT'.v, Tva -y. tjiou.oi.-x 3-''-'w r/ovrc;
ÛJcripêxâiot -?, otavoi'a /pr.rrTÀ; o-j/yr,. Plat., Profafjorns. 2:jt) B.)

CIA. SILENCE.

702. — StoiTTâv (neutre) : se taire (au sens de 7ie pas pnar-


1er) ;
— actif) : laire (au sens de ne pas dire Sico-rrr) . :

silence. Remar(|uor le sens de (ruoitr) en silenrp :

(sans pnrlcr). — StcoTnrjXoç : (pd aime à se taire.


Mais, si je me lais, je me «h.-mandf comment je pourrai rem-
plir mon devoir de soupeur. — Il te .sera facile de le remplir, si

tu tais ce qu'on ne doit pas dire, à).),' oJ (xr/Tot vô octo^cûv olôa


0710); a^'.a ToC SîÎttvou cpYa«70ij,a'.. — Kal pa6:a)Ç y', -/v à ar, 0£i
A£V£iv... oiu>7caq. Xi'ii., lînnfjuel. VI. 10.

7'.):j. — Styôcv : [\\('\\ivi^) garder le silence, parce fpi'on est


dominr par un sentiment ;
— (actif) : laire, en raison
d'un sentiment. SiyTj : silence volontaire ou causépar
un sentiment. Remar({n("r le sens de aty^ à voi.r :

basse, sans bruit. — SiyTjXoç qui garde un silencp


:

obstiné, ladlurnr.

Tu vois bien... qm- tu (ja nies le silence et que tu ne sais que


dire, ôpi;,... on otY^? '^^'- ^'^'^- ^'/.^'-^ eIttsïv. (Plat., Apolofjie.^
21 D.) — Cet acte terrible, concernant ta mère, comment as-tu
pris sur toi de raccomplir? — Taisons cela : c'était pour
vt'tigtr mon père, Ta oeivà 6' k'pya Ttdi; stÀr,; [lr^:ç.o: T.ip',: —
ILifîo^t^ rx'j-v.- Trarpî T'.jxfopwv èunô. (Kur.. Iphifjénie en Tauride,
92i.)

ÎUi. — EtJçprjjJieTv -.garder un silence rcligicu.r (eùçpT]|Jita,

eûcpT) jjLoç) , alin de ne pas troubler une ci'rémonie.


Il laiit rpie' le vieux f/arde le silence et prête une oreille
attentive à ma prière, eûîpTfiJJ.stv yç>r^ tov 7rpî<7ov-:r,7 xa-Tf,; eC/f,;
CTraxoC&'.v. ('Aristitpli.. Xm-rs-. 2.•.^l
172 TRAITÉ ÉLÉMI<:NTA1P,K DES SYNONYMES GRECS.

ClAI. SOIGNER.

795. — Oepaireûetv : soigner, traiter (au physique ou au


moral); Gepaiteia : soins. [Voy. § 789.]

Le médecin de condition libre soigne et surveille la plupart


du temps les maladies des hommes libres, ô... D.vj^epoz w; èul
To TiXet'o'Tov

Tisï. (Plat.,

homme, qui,
xà Tôiv eÀeuôéptov voiTr,[j.aTa
Lois, 720 D.)
à ce que
—Tu
OeparceOsc
vas donner ton
tu affirmes, est
âme
un sophiste,
te xal
à traiter k ui i
èirto-xo-
"m
tJ^éUei; tyiv

'hv/TiV TT,v (ja'jTO'j 7rap(5to"/£tv O£pxîîî\>oat àvôpî, ojç çt,;, «roçKTTfj.

(Plat.. Vrotafjovas.. 312 B.)

796. — 'laxpeuetv : soigner, traiter par les moyens fl


qu'enseigne la médecine.
11 nest pas bon de se traiter au moyen de formules; mieux
vaut recourir à ceux qui possèdent cet art, xb xaxà ypdtfjLfjiaTa

totxpeOeoOat ©a-j).ov, àÀXà xal atpsTojtcpov 7pr,T6a'. toi; syouo-i

xà: Tiy.va;. (Arist., Politir/ue. 1-287 a :J3.)

797. — ^apjjiaxeuetv : soigner au mogen de remi'des piv-


]»ar(''s à cet effet. <î>àpjjLaHov : remède préparé.
pour des corps qui n'ont pas besoin de remèdes et des Ltciis
qui veulent bien se soumettre au régime, nous estimons cpiun
moins bon médecin suffit mais s'aLfit-il ; A' appliquer des remèdes.
nous savons qu'il faut un médecin plus coura^-^eux, larpâv... ho-j
(xyj û£0[JL£vo'.; p.sv aoi[i.x'j'. 9apjJ.(ixu>v, àXAa OlX'.~r^ èÔcXovTwv ÛTca-
•/.o-jsiv, y.al çauXdTEpov èHapy.etv r,Yoû|X£6a slvat *
oiav ôs Sri xal
cpap{JLaxeO£&v oér,, l'^p-îv or-. àvSpîiOTÉpo-j est to-j Jarpo-j. (Plat..

lii'puhlitiup. ir,9 (:.)

CI.XIl. SOTTISE.

798. — "'
kyoxiq : (fui est inintelligent ; oLyoïoL : inintelligence;
àvoTjToç : qui agit sans intelligence ; àvorjTottvetv :agir
sans intelligence.
Il faut accorder qxxitV ininteltigence o?,i\ine maladie de lame
et qu'il y en a deux variétés, rétrarement et l'ignorance, vfirrw...
.

soïTisi:. i:;i

•!/-j/r,; ivotav î_'j'r/MÇ>r-iryK cOo o' àvotaç yiv/), to ixèv [j.av:av, to


os à[j.aOtav.(Plat., Timée, 8«) B.) — Qui est assez ininlelligent pour
t'iitrt'prundre creiiseignor ou de corriger ceux qui sont laids,
petits, débiles? Ou sait, jepense, que les avantages et les quali-
tés opposés à C(^'S défauts sont donnés à riioninie par la nature
ou la fortune, to-j; aîc-xpoù; r, (r(j[.ixpoùç r^ ào-ôîvcï? tt; o'jtw; àvô-
»jxoç, (uo-Tô Ti toCtwv ÈTTt/îipîiv TTOiEÏv ; TaCra [xkv yâp, oTuia:,

i'o^ac'.v oti ç'jTc'. ts xal t-j-/t, toi? àvOpwTroiç y'ï"^^'*'-^ '^ y.x/a y.al
tivavTÎa -tovto'.:. 'Plat.. Prolafjoras. :^-23 D.)

"ï'j'j. — "Acpp(i)v : /yz/i /r^A'/ p«s ré/léchi, sens'\ qui ïiciftpré-


cie pas les rapports ni les valeurs; àcppoauvTj : irré-

flexion^ manque de sens. [Voy. § 223.]

Je n'ai pas résolu de vous tenir ce langage pour irriter gra-


tuitement certains d'entre vous: je ne suis pas assez irréfléchi,
as.sez disgracié de la fortune pour vouloir vous irriter sans être
assuré de vous être utile, xal -ol\j-' o-j-/ W àT:£-/6w{iaî tc(7iv Cfxûv
"rTjv a)v>>a); 7rpoT,pr,fj.a'. \i^v.^r où yàp oOtto? (î^piov o-jô' aTy/r,;
cÎjjl' àyoS, foTT' à7re-/6àvî(T6a'.
'
poûXso-Oai |JLy,ôàv à)^£).£tv vofjLi'I^iov.

(Déuinsth.. III, 31.)

8U0. — 'Avaia67]Toç '.dont la sensibilité l'sl comme émoussée.,


qui a l'esprit obtus, hébété; àvatcrÔTjcTta : hébétude
d'esprit.

L'hébétude... est une lenteur de lànit', qui se marque dans


les paroles et les actes. AVteôeVe est homme à compter avec des
cailloux, en faire la somme et deniandt-r à son voisin : « Com-
bien cela fait-il? »... ettiv... r, àvxtaOïriota... ppaoÛTr,; 'l'jyf^z

iv Aoyoi- xal Tipx^îatV ô 6' àvxtaôrixoç to'.ojto; t'.;, oto,- Àoyi-rà-


(j.£vo; Ta?? 'Wj^oi; xal xs^jà/atov Ttoir.Ta: ipw-àv tÔv 7iapaxa6r,tx£vov
" Tt Yivcxai; » (Tliéoplir., Caractères, 14.)

801. — 'Actùvetoç : inintelligent^ au sons de qui ne com-


prend pas; àcTuveffCa : incompréhension
Un homme choisi par la cité, que l'on ne considère pas pré-
risément comme incapable de comprendre, qui dépasse les

autres en considération, prononce leur éloge en termes appro-


priés, àvTjp y^prifjLÉvo; Cixb tt,; tcôXsco;, o; av yvcotiTr, t£ Soxr, tir,

àÇûvexoç cïvai xal à$i(û<T£i Tcpoy.xr,, XéyEi âîc' aÙTOÏ; ETtatvov tôv
TTOETTOvTa. Tilucvd.. Il, Ml. •;.,
174 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

802. — "AXoyoç : dépoiu vu de raison (en parlant du


sujet) [Voy. §pas conforme à la raison
36] ; qui n'est

(en parlant de ToLjet), îUogiqup ; àXoyta illogismr :

(se dit également du sujet et de l'oltjct .

Eudoxe estimait que le bien est le plaisir, parce qu'il voyait


que tous les êtres s'y portent, ceux qui sont doués de raison rt
ceux gui en sont dépourvu.'^, Eû'ooHo;... Tr,v y)ôovTiv TayaObv ôh-
elvat otà to Trâvô' opâv £?ti[j.eva aùtr,?, xal ëX/.ova xai (XXoYa.
(Arist., Éthique, 1172 b 9.) — Peut-il y avoir illogisme plus
grand que de dire des bonimes, devenus vertueux et sag^i >
:

parce que leur maître a fait disparaître l'injustice de leur âmti


et a mis à la place la justice, commettent l'injustice par un vice
qui n'est plus en eux? to-jtou toO A^you t: àv àXoYtô-cepov slV,
TTpaytxa^ àv6pw7ro-Jç àyaôo'j; xal ôixac'ov; y&vo[i.é'^o-j;, èiaLpeOÉVTx;
[JL5V àS'.xîav iiTzh toC Stôac-xàXo'J, o-xovtaç Ô£ ôixatOTjvriV, ào'.xsïv

TOJTw oùx syouc-tv; (Plat., Corr/ias. '>19 D.)

803. — 'AXoyKTToç : gwi raisonne ou calcule mai


Il me faudrait être bien attaché à la vie, bien mal rai-
sonner, pour ne raisonnement quant à
pouvoir faire ce :

vous, mes concitoyens, il vous est devenu impossible de tolérer


mes entretiens et mes discours, quand vous les trouvez insup-
portables et odieux, au point de chercher maintenant un moyen
de vous en débarrasser, d'autres les supporteront- ils aisément ?

7:oÀ),Ti (x£vt' av [xs çtÀo-i/'j/ta £"/oi, et oOtco; àXô^toxôç etjjLi, uiozz

\ù\ ôûvacôat /ovi^îTÔa'., OTt {/fj-sï? (aÈv ôv-tô; TîOÀtTaî p-ou ûô*/ ot'oî

T£ èYév£ff6£ £V£YX£tv -:à; èjJLà; S-.aTp'.êà; xal tou; ^ôyo-j;, àXX' Cfiiv
[iap'jTepa', yeyovao-iv xal âTri^OovcoTspai, cotte ^rjTEÏTE aCiôiv v^vl
à7:a).).ayf,vai. "AÀÀoi It apa aOrà: otTo-jat paoûo;; (Plat., Apolo-
gie, 37 (^j

80i. — "Atottoç : insolite, étrange (se dit à la fois du sujet


et de l'objet ; ; àroirta : étrangeté.

Crois- tu, toi, que cette tradition soit vraie? — Le dout(


le...

n'aurait rien d'étrange, o-j toCto to !xj0o>ôyr,[j.a iztibe'. (xlrfiïi

ctvat ;
— 'A).À' et àut(7T0ir,v..., oOx av dixojïoç £Ïr,v. (Plat., Phèdre,
229 c;
SOTTISE. iTo

.soo. — 'A[JLa0T)ç : 7/// a a rion ap/jri.s ft ne peut rien


apprt'ndre^ irjnmvinl, imulle: àix(xQict. : ifjnoranci\

.11' iniiiti.-rrogeais donc moi-mt^me loiirhant l'oracle : que


liD-rénT? Ktre comme je suis, n'avoir ni leur science ni leur
if/iiorance, ou avoir tout ensemble leur science et leur ifjnorance?

foTT £tJL£ èfia-jTOV àv£pO)Tâv C-kp TO-J y5r,(7[JLO-J, TCOTôpa Ot^X'.llr^'/ àv


o-jTO) fî)«77iîp Ëyo) £7.3 '.V. ar,-:£ ti (TOÇo; wv tt.v èxôiviov GOz^ioL^ u.r,-t

à{ii.aOv;ç -Lr,v àiiiaOiav, r, àaçoTepa a iy.îïvot k'-zovo-'-v r/civ; (Plat.,

Apolof/ie, -2-2 D.

soii. — "Aypoixoç : rjrossier, sans (j''ne. inélrganl ; àypoi-


xta : fjrossièreli', inf'léganct'.

démonlré. non pas par des j)arules, mais par des


.Vlors j'ai
actes, que de la mort je n'avais >i ce n'est pas parler avec —
trop de sans fjéne —
pas le moindre souci, et que toute ma pré-
occupation était de ne rien faire d'injuste ni d'impie, tôte [jlévtoi
ivà), o-j /.o'yfi) à».' ïy{(<y aO èvso£i|â[jLr,v, oTt i\Lo\ Ôavà-ro'J [lïv fié/Et,
d jjLT, àYpotxôTÊpov r,v cItïsiv, o-jû' otioOv, toù oà [xr,oèv àoty.ov
ar,o' àvÔT'.ov ïo"/xltr;hx:, -.ryl-ry^ 01'
TÔ 7:7.v ui),:'.. Plat.. Apolofj/e,
3-2 D.

807. — 'ApéXrepoç : ijui a l'rsprU borné, inepte, hèle;


àpeXxepta : ineptie, bêtise.

Si ces actes ont été commis par ineptir. par simplicité ou par
une ignorance quelconque, je laisse aller Eschine et je vous
conseille d'en faire autant, et TaO-r' -jtz' àpeX-cepcaç r, o-.' cOr.Oc'.av
vi ôt' à>.).r,v OL-riOi<X'é r,vT'.voûv ouTto TiéTrpa/.Ta'., aOtô; t' à5;r,tx" Ai'7-

/;lvr,v -/.a- Caïv 'j-ju.'^ry^'/z-jto. Démostli.. XIX. 9S.j

h(JS. EÙTjOrjç : simple; eûrjOeta : simplicité.

Il y a qut.'lque sitnplicife' à dire, comme ceux qui vt-uient


consoler que Philippe n'a pas encore
la cité, la puissance qu'eut
Lacédé-mone, ettc- -t? eùriOTiç àôyo; Trapà T'Jiv Trapatx-jOsÏTOa'.

[Jo*j/.0|xév(«)v TTiV rô'Aiv, (o; à'p' où'-ri) 'I':/'.t:-ô; ètt'.v o:o: ttot" r,«7av

Aax;oa'.[xovio'.... (Dt-niostli., I\. 17.

809. — 'HXtOtoç : stupide; rjXiGtÔTTjç : stupidité.

.Mui,j<' n'fus jamais aucun soupçon, j'étais si sitipidc que je


croyais ma f.'MMiir la plus lionnèle ih' la cité-, âvôi ryAir^o-i Cttoj-
176 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES CRECS.

TîTeuax, xfX ouTw; TrjXt6tu)Ç ôiE/.ct[xr,v, co(7tô fjijxriv Tr,v àfjia-JTOt

vuvaïy.a TiaToiv (7trtcppov£a--âTr,v etva'. twv èv xr^ tcoXsc. (Lysias


f, 10.

810. — BXÔL^ ou pXaotwSrjç : niais, paresseux d'esprit


pXaxeuetv : acoir rp.spril paresseux. [Voy, § 843,]

CLXIII. SOUDAIN.

811. — 'EÇatcpvTjç, èl^airivatax; : sur-le-champ, immédiate-


ment, tout de suite.
Peiit-èlre uVst-il pas facile de se laisser ainsi convaincn
tout de suite.... ïo-to;... oC paotov iativ ouxtoç èÇat^vviç 7r£ia6r,vat^
(Plat., Cvatijle. 390 E.

812. — "Açvct), àcpvîSioç s'appliquent à ce qui devance le

réflexion de l'agent ou du patient, à ce qni est som^

Ce que l'un s\st laissé entraîner à faire soudain, sunsprendi


letemps de la réflexion,... on peut dire que c'est un mouve-
ment de colère, à \ùy av tiç iyvto tov >>oyi<7(AÔv çOàax; èçayô-^
-pâ|at,.. S'.' XXI, 41.)
6pyr,v y' evt çf,c-at 7r£7rotr,x£vat. (Démostli.,
— Ce qui est soudain, inattendu et déconcerte tout calcul, abat
l'assurance, oo-j).oï... ^powifiato àîpvtôtov xal à7rpoa6oxr,TOv y.al

70 TTAstG-To) 7rapa>,oy<o H"j!J.[5aivov. (Tlnicyd.. H. 61, 3.)

CLXIV. SOUFFRIR. EPROUVER.

813. — nàa)^eiv : être affecté, éprouver. Eu, xaxwç iràff-

)^etv : être bien, mal traité (par quelqu'un), sert de


passif à eu, xaxwç ttoieIv. [Voy. §§ 20 et 786.] Ce verl)e
signifie donc l'impression reçue, l'affection éprouvée,
le traitement subi. IlàÔoç : affection, passion.

Je ne sais quelle impression mes accusateurs ont faite sur

vous. T'.... jjj,£?ç.-. ïïejïôvôa'ce Ctto -côv £{/,<ôv xaTriyopcov, oùv. oî6a.
(Plat.. Apolof/ie. 17 A.) — .l'appelle ^///W7/o// !<• désir, la colère
7

SOUFFRIR, Éi'ROUVER. Il

la \>ruv. l'assiiranct'. Iriivic la joir. rainiti»'. la haine, lu re.çrret,


1 r'imilaliijii. la piti»-, l'Ii un mut, ce qui <'St suivi du plaisir ou do
pt'int;, ïivM «àÔYi... èîriO-jjjLiav ôpYr.v sôéov OàpTo; ç6ovov yapàv
qpt/.i'av (jLÎTo: tcoOov ^v.ov ë>.îOv, oaoj; ot; £7:£Ta'. r.oovr, r, A-^7:r,.

{XriaL, Éthique, 1105 b 21.)


Kkmahquk. — nàOyjiAa a, chez Aristûte, qui l'emploie fré-
quemment, le mrme sens (jiie «àOoç. IlâOoç semble plus usuel
au sinpilier, «a6fj{j,axa nu plurifl. Le tjénitif pluriel est «aO^i-
{jLitTtov, non îcxOùiv.

KiL — *épetv, dont le st'iis jiroprc ost porter (un far-


deau), signifie supporter, souffrir une peine, un
malheur, et s'applique surtout à la façon dont on
supporte (patienunent ou impatiemment j cette
peine, ce malheur.
Je serais bien attaeln'' à la vie, si je n'avais pas assez de jugement
jxjur faire ce raisonnement : si vous, qui êtes mes coneitoyens,
vous n'avez pas été capables de sou/frir mes entretiens et mes
• discours:s'ils vous sont devenus importuns et odieux, au point

que vous cherchez niaintr-nant à vous en délivrer, d'autres les


souff'rirunl-ils facilement ? 7;oA>.r, ij-fv?' av ulï 3'.).o'Vjyîa ïy/n, z\

o-jT(i); àÀôytTTÔç 3ljJ.t, wttô ar, c-jva<T6at Aoyî^eo-ôat. ot: iii-J.z ixkv

ovTc; TîOÀiTat tjLO'j o-jy oio: Tî £v£vsg:6ï IveYxei'v tx; £u.à; otaTCiêà:
y.a'i Toù: Aoyou;.. à),).' Cji-ïv pap-jTccat Y-Y'JvaTiv y.al £7:i56ovajT£Gai,
o)<7T£ :^Y,-:£ÏT£ al-àjv v-.vl àTra).).a7T,va'.. "AÀÀo- oï i'pa aC-Tà; oÏTO'ja:
pa6i(i>:; IMal.. A/tolof/le, 27 D.y

si:;. — 'Avé^ecr6ai : souffrir^ ,'iu sens de Inlrrer, arcepter.

Il nt '^l jias d'un humme


de se désintéresser connue je l'ai
fait de toutes mes affaires, d'accepter que mes affaires à moi

soient nc'gligées pendant tant d'années, pour faire toujours vos


alfnires à vous, oùx... àvGpf.)T:iv<i) k'oixe -rô i[ù. -ôiv (jlèv èjxa-jTO'j
àTTOtvTtDv Y,jj.£Ar,y.£va', y.a'i àvé/eaOat toiv olv.îûov à(JL£).oujX£v(ov
TOTaCra "ôr, k'rr,, t'o 2i Cu.£T£pov 7:piTT£'.v àsi. ^Plat., A/)oloffie^
Ml 15.

8IG. — TXî^vat avoir la force morale^ prendre sur


: soi^
avoir le courage de faire une chose.
Ne ilois-tu pas être punie, toi (pii seule as ose' prendre
contre nous la défense d'un lininiiie. t|iii s ••>! enqiloyé à nous
SvKOXVWKA ORK< s ]
178 TRAITE ELEMKNTÂint: DES SYNONYMES GIŒCS.

faire beaucoup de mal? oO vip m otX ôo-jvat oi-/r,v, vt; p-ovY)

xéxXvjy.aç |
C/Trkp àvôpo; àvTciTiEiv, oç r,txàç 7to),),à y.axà oÉopa/.sv;
(Aristû[»li., Femmes aux Féfesde Ce'rèfi, 514.)

817. — 'Yirojxévetv : endurer avec constance ce que l'on a


librement assumé. [Voy. § 161.]

818. — 'Yitocpépetv : supporter avec constance ce que l'on


n"a pas cherché.
Comment ne serait-il pas honteux... de laisser d'autres cités
endurer pour notre suprématie les dernières rigueurs des sièges,
et, de notre part, de ne pas considérer comme un devoir de

supporter la moindre épreuve plutôt que de nous voir contraints


à rien faire contre la justice? ttwç o-jx alo-ypov... sTspoc; (xàv ttôàs'.ç

i-îzïp T-f,ç YjjjLîTépaç «.p'/ji; Taç iayjxitxç O^îOjJietvat TroXtopxtar,


aJTOUç ô' r,u.a; ÛTràp to-j \ir^ùïv àvaYxaa6r,vai Ttapà to ûîxaiov
TToisïv [jL-r,gÈ [jL'.xpàv oî'siOa'. SsVv OîïÊveYi^erv xaxoTrdiOstav ; (Isocratc
VI, 55.

GLXV. SOUVENIR.

819. — Mtjxvi^cTxeiv : faire souvenir de, rappeler; faire


mention de. MtjxvYjcrxecTOai : chercher à se souvenir;
p,e[xvîjcr9at : avoir le souvenir de.

Ulysse ne reviendra plus dans sa maison; hois en paix et

repassons d'autres souvenii's, non celui-là; ne me fais plus


souvenir de ces choses, car la douleur étreint mon cœur dans
ma poitrine, quand on rappelle ce sage prince, o^t 'OôuaE-j;
ï-'. oixov à),£-j(T£Ta'. à/),à £xr,).oç |
itivs, xal aXXa Tiapex ji.ejJivu)-

{AsOa, [}.r^oi {j.£ To-jT(ov I


jJLCjxvviox'* Y) yàp 6u(xb(; èvl axr^bzcsGVi

èfAOÏTiv I
à'-/vjTai, ÔTcTioTc Ttç jj-v/jor, xcovoïo avaxTOç. (Odijsse'r.
XIV. 1(>7.

MvTjjjLT] : la Diénioire ; le souvenir d'une chose; la )nention

d'une chose. Mveta souvenir d'une chose ; men- :

tion d'une chosp. Mv^jxa ce qui rappelle au souve- :

nir; en i^articulicr tomffeau. [Voy. ^ 783.] Mvrjjxetov :

monument.

à
.

SOUVENIR. 179

820. — 'Ava[JLt|JLVT^<r>tetv : romémorer ; àva|jLi|jLVT^(TxecT8ai :

.se remémorer; àvà(i.vT)(Tt<; : r''miniscence, ressouvenir


Je vous remémore la valeur de ces hommes: à vous (h; la

louer et de l'honorer avec moi, wv èyà) (asv CfAi; àvaixt{j.vy,<3xu>,

•j(Jiâ; ùï TzpzTzzi ^•jvera'.vcïv te y.al xoTfj-eiv toioÛto-j; avopa;. Plat.,

Ménexène. 246 A. — Ensuite, je me remémorais ses paroles et


je les écrivais à loisir, -jTTcpov -/.a-à «7/oat,v àvajxtjJivy,axô{i.evoç
k'vpaçov. (Plat,, Thééfèle, 143 A. — Notre science- n"est rii-ii que
réminiscence, r,^ù)'/ f, [xàOrjTi; o-jy. à'/zo t: r, àvi|J.vy^<3t; r-^-y/ivi:

oZix. (Plat., Phédon. 72 E.

821 — 'Y7rop,tjJLvr)(Txeiv : rafraicJilr la rncmoire ravirer


un souvenir confus; ûiro|JLi{JivrJCTX£a9ai : se rappeler ce
que ion commençait à oublier ; ÛTrôfxvTjdtç souvenir :

de ce que Von commençait à oublier ; Oicop.vTjiJ.a ce :

qui entretient le souvenir ; ûirofxvfjiJLaTa : mémoires.


Il n'y a aucun inconvénient, mon si-iitiment. à ce qu'on ii

nous r a fraie 1lisse la mémoire, pour ce que nous avons fait ou


faisons de mal, ovokv oTaa-, y.a/.ôv elvai to 0«o{j.i{i.vyi«ïX£<i6a'. o t'.

fx-T) xaXàiç Y) 7rî7ro'.r,y.au.cv r, Trc.oôaev. Plat., Lâchés, 188 A.

822. — MvT)|j.oveûetv : conserver dans sa mémoire comme


un soiucuir aïKiuol on tient. Mvfjjiov qui : sait se

souvenir. Mvt) [j,6(Tuvov : monument. [Voy. § 819.]


Peut-être as-tu conservé le souvenir de ce que disait As{>asie ?

— Oui, car il y aurait injustice à l'oublier, f, xa-. {Avriji-oveO-

oatç "iv aklcvôv r, 'A^TraTia :


— E! u/r, ào-.y.w vj. Plat.. Ménéxène,
•2.% H. ;

82;{. — 'A'iro|JLVT][ioveûetv : faire effort pour se rappeler; et


rapporter de mémoire.
TAclie de te rappeler le mieux que tu pourras ce qur j»'

t'ai dit de tout lui redire avec clarté, uetpcli... àîïoii.vyjU.o-


afin
ve\><3(Xi aOtà ôti [liù.iirxct, tva toutw fraçôç icàvra eî'Tr,;. Plat.,
/w/v'.v, 211 A.) —
Me crois-tu capable, moi. simple profane" de
rapporter, sans le trahir, ce que l^ysias. le plus habile de nos
rcrivnins, a composé à loisir et en prenant tout son temps?
oiei [xe, ot AuTta; èv7to).).<r) /.çovo) xaTa t/oXt.v rrwiOr.x-, oE'.vÔTaTo;
«•)v T(ov vCv Ypiçsiv. xaCta tôiwTr,*/ ô'vTa àî:o{i.v7i5JLOveOaetv à;;»o;

èy.stvoo: (Pl.'il,. /'A/v//r. 22S A.


180 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRK DES SYNOX'YMKS ORKCS.

CLWI. SUFFIRE.

824. — 'AiTo^^pTîvat : suffire an sens de répondvp co)iipIi

tpment à un besoin.
Les eau.v du fleiivo firont délaiit et \ut au ffirent pas a l'annûj
et aux bêtes de somme, ÏTziXim to péeOpov oùo" àîîéxp'y)<ïe
«TTpxT'.v; -z y.xX'.uXa'. 7.Tr,vscri Tiivoasvo:. (II<TOd., ^'ll, IM.)

82:j. — 'EÇtxveTdôai : suffire, an sens d'atteindre au degi


voulu. L'adjectif lxav6ç a ce sens : qui a la caparité
voulue. [Voy. §680.]

n'avaient pas ce qu'il fallait et leur iiilellig^encc n'avait pas


Ils

la capacité voulue pour embrasser tout ensemble les intérèi>


publies et leurs intérêts privés, àôjvaToi r,Tav xal oùv. ixavoi
èÇtxvetaôat çpovr,<7ei in i\izô-tçia. rà te xoivà xal ta l'oia. (Plat..

Grand Hipplas, 281 G.)

826. — 'Apxetv : suffire à, ne pas être en défaut. Le \erln

a gardé son acception propiY' de t^nirbon contre un


danger, un ennemi [Voy. § 205.]

Cûiiiment la eitê suf'fira-t-elle à tant de besoins? Tidi; r, it'//::

àpxécst £7:1 TOTa-jTT.v TTapaTXH-jV'; IMat., Repufjlique,::\69\).

'EÇapxetv n'est qntiii riMiforccnicnt de àj^xeiv : suffire


tout à fait à. — AÛTapHeîv : se suffire à soi-même
(aûxapHTjç : c/ui se suffit).

La cité se constitue, quand l'individu ne se suffit plus, yiyn-


loii... TzoliQ... £7i£t6r, T-jv-/âvc'. Tjtxfov ;xa<7To; oix aùxapxrjç. (Plat.,

liépufjlifjue, 369 Ti.

CLXVn. SUIVRE.

Sli/. "EitecrGat : suivre^ venir après.

Ils suivent Protacroras par le charme de sa voi.v, oï lï y.o.zol

:r,v sojvr.v lîtovtat y.Exr,)r,a£voi. Plat., Protaf/oras, 315 A.


j

TEMPS. 181

H-2H. — 'AxoXouÔeîv : faire cortège, èlre de la suite de


([in'lquun.
La plupart de ceux qui [m /'aidaient cortège, prêtant lorL-ille
il ses paroles, paraissaient étrangers, -oi-corj-.. rA ott'.'tOsv ti^o-
Xoûôovjv ÈTïaxoûovTcç Tàiv Âevopiévwv TÔ (xev tîo/.'j Hévot è^xivovto.
(Plat., P/'o/rt^o/'«.s,315A.

8:20. — Merép^^eaSat. {leTtévat : marilirr derrièrt\ ddù :

////çy chercher^ poursuivre, au propre et au figuré.

La garde, en armes, vint en hâte lui faire escorte, lui devant,


elle derrière, oi Sopuçopot Ta oTïXa r/ovTê; 7:apr,xo>.oû6o'jv <77CO'j5f,,

ToC Twv Se jjiextôvxwv. (Xén., Helléniques, IV,


a'îv CfriiTijjLÉvo'j,

•">, 8. — Je vais «Z/ey chercher la stèle sur laquelle est gravée


mon traité, et je la planterai bien en vue sur la place, ivà)... rr.v

aTTiArjV xor6' ir.v £r77:ïi<7àfJLr,v |


jAéxscjJL", î'va TTr.aw çavspàv £v xàyopa.
(.\ristoph., Acharniens, 727.

830. — l^veûeiv : suivre à la piste : T^voç : trace.

Sur les montagnes, le chien peut .suicre une pinte et courir


a|très le gibier sans rencontrer d'obstacle, Ta... opr, olôv -i ètt:

/.al t/ve'J£tv /.al u.cTa6£Ïv xaOaoo.r. Xén., I>p la Chaane. IV, U.

CLXVIII. TEMPS.

831. — Xpôvoç siuiiilic la notion jgc'uc'ral»' du t»'mps ; y^pà-


vtoç ((jui se fait, qui arn\e) après un lomj tmnpjs.
Tout ce qui est dans le /em/As- suppose nécessairement du /em/>*
avant et après soi, i-omme tout ce qui est dans quel<|Ue chose.
à.•^(xy/.T^ TiivTa Ta iv )^pôva> ovTa r^iç>:i/tab'X'. C-o XP^^*^'-*) <'n'7r.ip

xal TîD.Aa, oaa k'v T-.vt irr-'.u. '.Vrist., Phfjsirjur. •2-21 a "28.

832. — Aiâ)v- si;^^niii(' l.i durée d'uno rie Innnainr t't, par
rxtciision, tout le cours du temps; alwvtoç : perpèturt^
éternel. [Voy. § 869.]

Le.xpérience fait que notre tvV man'in' avef méthode: Inie.v-


périence, à l'aventure, èjXTtetpta ixàv... zoisC tov aiûjvx r.aoiv

TTope-jETOat y.aTa TS-/vr,v, àTTEipla ôk -/.aTa Tj/r.v. (Plat., Gorgias,


1
182 TPiAITÉ ÉLÉMK.NÏAIRh: DKS SYNONYMES GRECS.

448 C. —
Ayant pris de sages résolutions, non seulement en vue!
(lu danger présent, mais encore pour tout Vavenir,... où [ao'vov eîçj
TÔv Jiapôv'ra xîvô'jvov, à)./' si; cxTravra tov actovx pov>.£"j<7â(/.cv6ij

y.a/.w;... (Lycurgue, contre Léocra/e, 106.

833. — "ûpa : heure, saison ;par suite, au figuré : complei


développement : wpatoç : qui est) de saison, et auss^
(qui est) dans sa fleur [\o\. §346]; acopoç : (qui est]
hors de saison.
En cette saison de Tannée et à cette heure du jour..., tt.vôe tt,i

ûpav ToC e-o'j: te xai -f,; r,{ji£pa;... (Plat., Phèdre, 229 A.) La —
belle saison de ce qui est tien cesse : toi, tu commences à fleurirJ
Ta.-. (Tx av;ei ôipaç. au 6"
à'pxît àvôsîv. Plat., Premier Alcibiadel
131 E.)

834. — Katpoç : mompnl, occasion] xatptoç et eôxatpoç :j

opportun [eùxaipta : opportunité)] ôcxaipoç : //?o/9-j

portun (àxaipîa : inopportunité).


ne faut pas accorder à l'attitude que Midias prend en et
11

}nomenl, par calcul, plus d'importance ni de confiance qu'


celle qu'il eut tout le temps et que vous connaissez bien, oO Seî...
7î[>0(7£-/etv oùûà TOV irapôvta xacpov, ov o'jxo; £|£7riTr;ÔE;7tXà~£xaiJ

-/.•jpi(OT£pOV OÙOE 7rt<TTO-£pOV TO'J TTaVTOÇ. OV X-j'oX (J-JV-TTc, -/JpOVO'J

-o-./.TaaOai. (Démosth.. XXI, 187.

CLXIX. TOUCHER.

833. — "AirreaGat loucher] :


àL(fi\ : le sens du loucher.
836. — 'EcpàiTTe(j6at loucher pour : se rendre compte.
Celui qui avait donné le poison, lui louchait de temps cl'

temps les pieds et les jambes pour se rendre compte de son


état, xal â]xa è'f x^îTÔjxevoç x-j-ryZ ojto; ô So-jç td çàpfJLOtxov
&ia/.i7ro)v -/povov ÈTri'Ty.ô-ci toô; -ôoa; xal ta <7y.£/.r,. (Plat., /*///'-

don.niE.)

837. — IIpoaàTCTecTÔai se dit dun contact léger.


Les tarentules, qui ne sont pas même grandes comme uii''
demi-obole, par un simple contact de leur bouclie, causent à
TUOL'BLE. •
18;]

riioinmt' des douli'iirs qui l't-[)iii.st-iit, ta ^a/./.ivv-.a oJo" r,;j/.ojêî-

>.ta:a z'o [xÉvsOo; ô'vtx 7ZÇjoax'^±\t.&^x aivov toj o-TÔ[jLa-:i -rai;...

oojvai; ÏTZ'-oirjt'. Toù: àvOooj-o-^:. Xén., Mémorables-^ I, 3, 12.)

838, — TïjXacpôtv, ÈTTuJyT^Xacpav : tàler, rlierchcr à làlons.

Ai/aiit c/ierchémon lit à tâtons, il s'assit à nies pieds, knc•^r^-


Xx'.p'/jaaç ToO T/.îtxTzooo; à/.aOÉ^cTO rapà to-j; Tîôoa; {jlo-«^. Plut.,
l'rof agoras, 310 C.)

Cl. XX. TOUR.


8J'J. — Distiii^^uer :

èv |j,épeL (ou xar-/ [i-époq] : /o«/" à tour, à tour de rôle ;

èv TÔ> [xépet : à son tour.


Parler « lourde rôle dm lAiiiour, £/.a<7Tov èv {Jiépec Tzepl "Epw-
To; e!7:etv.(Plat.. Banquet, 214 C). — S'astreindre à se taire et à
parler lour à tour, to xarà Hiépoç t'.vt,; /.al AÔyo-j... ÔTîoixsve'.v.

(Plat., Lois, 671 C.) — Si tu n'as pas de meilleure réfutation...


accorde-moi d'en essayer une à mon tour, el (xr, k'xe-.; toÛtwv
fJîA-rioj k'/ôy/ov.... iaol iv xôi SJ-£f>£t -aoioo:. Plat., Gorgias,
474 .\.

Cl. XXI TROUBLE

840. — TapàxTEtv : an |»h\>i(HH', remuer, agiter; au


iiKii'.il, Irouhler, inquiéter. Tapa^^fj : traublr. Tapa-
^^wSt^ç : cy/a trouhli' et -yw/ p.s7 trouOh'.
... délivn'; de tout ce Curps, qui troutde ràiue et lempèche
d'atteindre à la vérité et à la raison pure, ir.-xù.x'rv.:^... o-OtxTcavTo;

TO-j Tojjjiaro;, w; xapaxxovxoç /.x: oCx àôivTo; Tr,v -I/v/TiV y.Tr.Ta-

ohx'. i'/.r/)ti'X'j -t y.x'.zyyrr^nvè. Plat., l'hédon. i')(î \.)

8'»l. — 06pu6o<; : tri)uhl<\ drsf/rroi, causés pnr Tapprocho


(i'mi (l.in;4^('i'. — 0opu6eîa6at : être trouhlr, en désar-
roi. [Voy. ^ 83.]

Sachant d'avance ce qu il veut faire, il londje tout à coup


sur ceu.x qu'il a résolu d'attaquer; mais nous, la nouvelle de ce
qui est arrivé nous met en plein désarroi et nous fait commen-
cer nos préparatifs, tî^josiow; à poO.STai Tipâ^ai, èlatsvr,; iç' oO;
àv a^Tfô co;r( TrâocTT'.V r|U.£Ï; 6' ÈTTE'.oàv TZ'jOtijULîOi ti v-vvôaîvov.
184 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

TTiViy.aCta OopuSoujJieôa /.al 7:apaa/.£ua;;6|X£6a. (Démostli., VIII,


ll.j

842. — Au(Ta)7reî<T8at : baisser les yeux par confusion ou


fausse honte. AudwiteTv : faire baisser les yeux^
confondre ;h\i(jiùTzlaL : confusion.
Il faut aborder létude de chaque animal sans fausse honU
et se dire qu'en tous la nature a quelque chose de beau, Trpô; Tr,v
^r,Tr,<7tv Tiepl £y.a<7T0-J Ttôv Çwwv Tipoo-iévai Soi {j.r, ôu<Ju>îtov»jJ.evov
(î); àv ôcTracrtv ô'vto; xivb; ç-jmxo-j xaè 7.aAoC. (Arist., Parties des
Ajihnaux, 645 a 22.)

843. — BXà(^ et pXaxa)5r)ç : (/i/i .se laisse intimider, timoré.


BXaxeia : timidité, indolence] pXaxeûeiv : être
timide, indolent. [Voy. § 810.]

Par Zcus, ne me reconnais plus! Je ne suis plus capable de.


je
parler, et je ne puis plus regarder mon grand-père en face,
comme auparavant; pour peu que cela continue, je crains de
devenir tout à fait timide et sot : pourtant, quand j'étais enfant,
je passais pour avoir la langue bien pendue, àXXà (j.à tov Ata,...
ÈYw (JL3V 0-jy. olô' oo-Ttç avôptoTTo; ysvévvijxai' oitoï yàp oîoç t' el\ù
AÉveiv sytoye o*jô" àvapAÉîîeiv Tcpbç tov TraTmov ây. toû tao'j et», 6ûva-
[;,ai. ""Hv Ô£ to<70"jtov ÈTitôiôâi, ûéôoixa... \i.-t] TiavxaTraai pXà^ Tt; xai
r,A'Ôtoç y£va)[jLai' Traiôâptov 6' iî>v o-ivotaTOç ).a/.£Îv èSoxoûv eivat-
Xén., djrope'die,], 1, 12.)

844. — Sràcnç : troubles politiques, dissensions, divisions.


SxaffiàÇeiv : ^^re É/îi;isé (et aussi exciter une 5^rf/-

/ion).

Les dissensions n'ont pas de petits objets, mais de petites


causes; c'est pour des objets d'importance que l'on se divise,
Yt'yvovTat [xlv... ai aticetç où Tiepl (X'.y.pwv, à).)>" èx jjLiy.pôiv, OT«-
acit^o'jai oè Tîsp'i (;.£yà>.rov. (Arist., Politique, 1 103 b 17.)

CLXXII. TUER.

84:j. — Kreiveiv, àiroxTetvetv tuer en général, sans pré-


: i

ciser par quel moyen). Le passif de ce verbe est


àTToOvy.Txs'.v. [Voy. ii o38.]
VENT. I8:i

HUi. — ^oveÛEiv cp6voç,"(poveûçi ("6{ jUM'lique et si^'-nilic :

lucr eu répandant le sani;- (aAcc un couteau, unr

S(pàTTetv, àirojcpàxTetv : /i/^'reu égorgeant (connue (tu t'ait

le bétail, une victime que Ton sacrifie.


C'est là que les fils de Danaiis me saisirent et tn'e;jor;jereiil

comme une génisse, et c'est mon propre père qui présidait au


sacrifice, ou ja" (otts [xôt/ov AavaiSa', ye'.po-^ixîvo'. 1
eo^xî^ov,
Upeù; ô' r,v ô vevvriTa; izxyi'^c. (Eurip., fphif/r'nie en Taur>(ie, 359.;

847. — 'lepeûetv (lepeîov). xaGiepeûeiv : immoler au\


dieux. La même idée est exprimiM' par O-js-.v .sacri-

fier) et ses dérivés.

8iS. — 'Avatpetv : faire disparaître, supprimer.


C'est notre vote qui [c supprime, toi; mais c'est Ilerniione,

ma fille, qui supprime ton fils, aï (jlèv i^iiexépx \


'If^-po: àvatpet,
-a',oa o' Èii-r, Tzaï; |
-ôvo' 'Epaiovr,. (Eurip., AndronuKjue, ôlT.)

.Si9. — Oavarouv : mettre à mort après condanuiation,


exéculer. OavàToxrtç : exécution capitale.
Que le l)Onri»au de la cité Vexécule, o tt,; Tto/îw: /.o'./o;

ov-iaio:... OavaTojaiTto. IM.it.. A-o/.v. S7-2 C.)

CL.WIII. VARIE.

s.io. — navToSairdç, iravxoîoç se disent de ce nui rhange


il>' forme.
^.l. — IlotxîXoç : ([ui est de couleurs cariées] itotxtXXeiv :

revêtir ilr ruuleurs variées (par la peinture, la J>r(t-

dcrie).

CI.X.XIV. VENT.

8o2. — "AveiJLOç : veut.


MnSE DES VENTS. — Boppaç uu àïîaftxxdxç vtMit du «o/</; :

Opxxîaç : du uonl-nord-esl
vent xxcxiaç vent du noril- : :

psl : iny,X'-u)i:y,^ viiil dCs/: eùpo^ vint du sud-esl ;


: :
18(3 TRAITE ELÉMliNTAllIt: DES SYNONYMES GUECS.

vôxoç : vent du suc/ ; "Ki^ : vent du sud-ouesl ; ^é'fupoç : veut


(ï ouest ; àL^^s,fS'z-f\^ : vent du nord-ouest.

833. — nveufxa du : souffle vent.

854. — Aûpa vent humide, :que Toii sent dans le voisi-

nage de l'eau (mer, fleuve, etc.).


Le Nil est le seul fleuve d'où ne se lèvent point de venU
humides, ou très peu cela tient à ce qu'il prend sa source el;

coule dans un pays chaud et que ces vents sont dus à des amas
d'humidité, aTib {jl6vo-j... toC Neîao'j ûoy.oy<7iv ovx àTroîivsïv aùpa^
r^ â/.àyio-rai, O'.ôf, 6cp[j.b; 6 totto; xal s; ou xal et; ov peï" a\ 6" aùpxi
7z-j/.vo-j}ji.Évo"j ToC {-vpo-j £ta-',v. '
Thé( )phraste, Fragments, V, 3, 2.j.)

835. — AatXa^J/ tourbillon. :

856. — ouragan.
'EpicoXïj :

837. — Tucpûv trombe, typhon. :

838. — XeijJiù)Vtemps. : ^ro6'

839. — 'Exvecptaç se lève avec : re/?< r/zn' les nuages.

CLXXV. VERT.

860. — XXcupoç : cerl.

861. — npàatvoç : vert tendre.

862. — IIowStjç : vert végétal {(io\\\i'\\\: dhcrbe).

CIAXVI. VIE.

8G:j. — Zo>Tj : an pliysicpie, vie\ an moral, manière dé


vivre. Zîjv : vivre.

Nous définissons la vie le fait de se nourrir, de croître et

dépérir par soi-même, ^^wtjv... >iYO[i.£v tt,v St' ajxoû Tpo:pr,v te vc:

a'j;r,G-tv y.al çOt'otv. (Arist., De lAme, 412 a 11.) — Une vie hon-
nête et sensée, ^<o^ç àvaOf,!; te -/.ai ê'jJLçpovo;. Plat., Iié]jul}li(/ue,
521 A.)
VIK. 187

864. — ^^X^ • l ''""'- ]>l'ill*"i|)r (le la vir ail s»'iis dc :

perdre la ui(\ ex])Oser sa vie, etc. iVoy. § 33.]

l.'dine est le principe dr la vit.', de la .seiisibililt". de la pensée,


r^
«{'^X"'!--' '^o^TO 4* ^tuiasv -/.ai al'76avô[i,î6a xal oiavoovixsôa Tipci-rio;.
(Arisl., De VArne, 114 a 12.) — Rendre /V/^ne, '^mx''\'^ v/.Tz^nX^i. —
La s'échappa vite par sa blessure et les ténèbres Couvrirent
iv>
ses yeux, 4'^X''Ô-- '^•^~ c»-JTafJLivr,v ùi-.tùX"' ï'yyj-' ÈTTHivouévr,, t'ov I

Sk crxoTo; ô'titc -/.iA-j'l/sv. {Iliade, XIV, ôl8.) — C"t.-st maintenant


que vous deve-z être braves, car il y va de votre vie, vCv oe? avopcrç
àyaSo-j; îivaf vCv -^àp OTiip «J^u/uiv tiôv ufic-épcov àvwv. iXén.,
Cfjrupêdip, 111, 3, 44.)

"E[Jn{^uX°ç : an'uiif'y cicanl. "A^{/u^oç : inanimé. [Voy. §33.]


Nous voudrions savoir si fllt;encore vivanle ou
est si elle
n'est plus, et ô' k'-' è<7-lv eiA^/u/oç vwr, sVt' o jv ô'awaev | etoÉva-.
po-j).0':u.3e' av. (Eur., .l/tr.v/^^ 1.30.;

sno. — Btoç : vii\ l'.visli'nrp : mais snrhutt : m/niicre de


vicri' (Ptouv).

... eni^endr.inl et élevant des enfants, pour leur transmettre


la vie connue un flambeau, ysvvtôvTàç tc xal i/.tpéçovTa; uaiôa:,
y.aOaTrep ).a(nxâôa tov (itov 7:apaStoov-a; aÀAoi; èl àXXtov. (Plat.,
Ao/a-, 770 13.) — ... distinL,aiant une vie honnête d'une vie mal-
honnête, Ptov xa'. /pTiTTÔv y.al T:ovr,pôv oiaY'.vvojT/.ovta. (Plat.,
lir'puh/iriitr. GIS C.

MKi. — BtoTEÎa <'t (3ioTetj£iv se (lisent (les nioijena d'e.iis-


lenre. BtoTT) et (3îoTo<; (jiii (»iit le iiièmo SOUS sont
jHirlinuen.

Cette manière d'assurer son existence (l'agriculture; elait la


mieux vue des cili'S, parce qu'elle .semble ménager à la commu-
nauté des citoyens très braves et très bienveillants, y.al eCoo^o-
TdtTT) [éSdxet] etvai TTpô; Ttbv iioXeoiv au-r, r, ptoxeta, oTt xal TtoACTa;
àptTTOu; xal e-jvouTTXTO-j; -apâ/STOa: ooxïï Tfo xo'.v(T>. (Xén.,
Kconomit/iie, \|. 1(1.)

Nt)7. - Ataixa, ScatTaaOat, Staixàv tli(''i'a|>ciili([ut' sap-


|>li(|in'iit M\ régime de vie.

Oiiand les I*erses restent chez eux. iU uiit aujourd'hui eucure


188 TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DES SYNONYMES GRECS.

des vêtements beaucoup moins riches et une vie beaucoup plus


simple, èv Ilépcrai;... xoï; oiV.oi xal vCv ïti -koIu xal £<76r,Tô; ça-j-
AÔTspat xal ôtat-cat Ej-tlirr'zpixi. 'Xén., Ctjropédie, I, 3,2.)

868. — AtaYetv : vivre, au sons de passer son temps à.


AtaycaYT) : manière de passer son temps; par suite :

passe-temps, distraction.
Tous ceux qui passent leur vie à philosopher, o<toi èv ?t).o<7o-
zi'j. StàYOoo:. (Plat., Tliëétè/e, 174 A.)

8t)9. — Atciv : la vie considérée dans sa durée. [Voy. § 832.;

11 eut une vie brève, dompté par la javeline d'Ajax au grand


cœur, {jLivuv6x6toç ci ol adii>v |
kuAsô' Ou' Afavio; (jLeyaOufxou Ôoupl
ôaaévT',. {Iliade, IV, 478.)

CLXXVIl. VISIBLE, ÉVIDENT.

870. — ^avepoç : visible. Le contraire est àcpavrjç : invi-


sible. [Voy. § 778.]

871. — Distinguer entre les adjectifs composés :

Stacpavfjç : visible entre d'autres objets et transparent;

èxcpavTjç : qui devient visible (d'invisible qu'il était);


è{j.cpavT)ç : gui apparaît (au sens d'une apparition);
èTTKpavTQç : qui est en vue\
xaTacpavT|ç : visible en entier cl distinctement;

irepicpavTjç : visible sur toutes ses faces.

TTpocpavTjç : exposé aux regards (kx. irpocpavoCç, ànô to-j

irpocpavouç : ostensiblement, à découvert).

872. — A^Xoç : évident. Le contraire est ôtSrjXoç : obscur,


que l'on ne peut prévoir, deviner.

873. — Distinguer entre les composés :

5tàST]Xo<; : évident, reconnaissable entre tous;


ëxSîjXoç : qui devient évident (et ne Tétait pas aupa-
ravant);
VOISIN. 189

IvStqXoç : ''vident dans ;

è7r{5r]Xoç : doyit l'évidence apparaU à tous;

euStjXoç : hien évident;

KaTâ5T)Xoç : tout à fait évident ;

irpoSrjXoç : évident d'avance.

. — 'Evapyiqç : chtir; èvàpyeta : clarté.

Ce songe est exlraûrdinairt'. — En tout cas, il est clair,


atoTTov -h èvvTTV'.ov... — 'EvapYè^ L/.kv o-jv. (Plat., Criton, 44 B.)

CIAWIII. VOISIN.

s;:;. — retT(i)v : voisin, so dit surtout «les particuliers ot


iin|)li(|iit' rid«V' de rolatious bounos ou lu.un aises;
yetTOvia : relation de voisinage; yetTovTjiJLa : le voisi-
nage, au srns coucret; yet-rviav et yeiTovelv : être
voisin.

IJtaiiconp (lo voisins en viennent par la


polils torts entrft
i('p«''tilion ii produiregrandes haines et rendent difficiles et
île

tout à fait désagréaliles les relalions de voisinage, pXaoac TtoXÀai


xai <T(xixpal •/st'covwv Y'Yvojxsvai o-.à tô ôafxt^^etv ey.^pa? ô'vxov

{i£Y*'' âv-ri/TouTai -/aASTiriV xal T^ôopa Tti/pàv Yetxovtav àTtôpy^"


;ovTa'.. (Plat.. Ijns. H\:\\\.)

K]i\. — nàpoLXOi;, irapoiHEÎv, Trapoix-rjcnç se disent non de


particuliers mais de peuples voisins.

Ils par la possession d'Andjracie, les .Mli»'-


crai},'ninnt «pir
nit'ds ne devinssent pour tuv des voisins tn»p inconiniodcs.
so£t'7av [t.r^ o\ 'AOr,vatot è'/ovr-; aôtTiV /aÀSTifô-rEpo'. TftTi «âpoc-
xot (:)T'.v. (Thucyd., m. ii'm. r,.

877. — npôaotxoç, irpoCToixeîv saj)|>li(|Ueut à dt'^ peuples


(jui hahiti'iit à prti.riiiiité.

Près dKpid;imii<' litihilonl les Taulentiens, barbares de race


illyrionne, «poaotxouat l' aJTr.v Ta-jXivTio-. ^{iipfjxpo:, 'lÀ/.-jptxôv
k'Ovoc. Tliii.vd.. 1. -Ji. 1.)
190 THAITÉ ÉLÉMKNTAIKK DKS SYNONYMES GRECS.

878. — UXriawxiàpoq et irpoaxoopoç se disent surtout d'uu


pruple qui occupe un territoire voisin.
Pour fixer au mieux le chiffre de la population, il faut consi-
dérer rétendue du territoire et les villes voisines;... les habi-
tants doivent être assez nombreux pour repousser les peuples
voisins qui les léseraient et aussi nétre pas tout à fait hors d'état
de défendre leurs voisins lésés, o-(Y.o:i.-. 7r).r,6o-jç txavôç oùx aÀÀoj;
ôpOôi; vÎvvoit' av ).e76£t; r, Trpbç ttjV Yr,v y.al Taç tôjv JcXTjatoj^u)-
ptov TirAc'.ç...., Tzlrfio'j: ûk, oTTOcTOi TO"j; Tcpoo/iôpouç ào'.xoCvTà;
TE a-jTov; à(jL*jva<76ai ouvarot v.al •fdxo'j'.'j ia'jTcôv àôty.o-j|X£vot;

[iorj^f.Tai jj.T, TîavTdcîrao-iv aTTÔpo); o-^vaivr' av. (Plat., /-o?.ç, 737 C.)

879.
— "Ofiopoç : qui est, se fait à la frontière. Ilpdcjopoç :

qui confine à l'par rapport à uue seule des contrées


contiguës). Sbvopoç : limilrophe (par rapporta deux
contrées contiguës i.

Quand la guerre a été engagée « la frontière..., £7;£tSàv...

ôiJLOpoç 7To).caoç TuuLTtAay.y;... (Démosth., II, 21.) — Les habitants


de la partie de lÉgypte qui confine à la Libye, ot... ol/.éovtôç

Ab{-jT^-r^ ta :tpô<îov>pa Aïo-jr,... (Hérod., II, 18.) — Dans le

même pays et le pays Z«m?7/'o/;/<e, âv t/; a-jt/j y.wpa y.al «ruvopco


ywpa... (Théopliraste. Histoire des Plantes, III, 3, 6.
INDEX DES AIOTS GRECS

ZV. R. — Les chiffres renvoient aux paragraphes.

'Ap£).Tepta,807. 'AôuvaTcïv, 674. \K-/.o\o-jHXv, 828.


'Ag£).Tcpo;, 807. 'Aô-jva-o;, 359. 674. "Axo;, 450.
"Aya).[J.a, 771. 'A6àvaTo;, 537. 'AxoCetv, 267. 308, 30:
'AyaAfjLaTOTTOcôç, 771. "AOûciv, 715. R.
'AyavaxTciv, 131. Alâ^Eiv, 427. 'Axo-:(7;o:. 211.

'AYavàxTr,<Ttç, 131. "Aioctv, 111, 118 1{ 'Axpao-ta, 287.


'AyaTuiv, 41. 119. 'AxpàTS'.a, 287.
'Ayevvt,;, 4 li. Wlv.abx'., 707. 'Axpaxr,;, 287.
"Aytoç, 762. .\lôr,(j[.a)v, 707. 'Axpa-/o).£?v, 129.
'AyxûXo,-, l(3(i. 'AtSioç, 307. 'Axpâ-/o).o?, 129.
Wyvocïv, 137. Atoioç, 707. 'Axpoào-Oa'., 312.
"Ayvo'.a, 137. Aiôeiv, 90. Axpoa-f,;, 312.
Ayvw;, 730. AlxâÀAîtv, 377. 'Ax-t?, 505.
'Ayopà, 277. Alpetv, 085. "Axtov, 211.
'Ayopeûstv, 277. A!<76àvc(76a'., 37. 'A/a^ovEta, 523.
'Ayop'/)Tr,ç, 277. Arc76r,<7iç, 37. 'A).y£îv, 302.

'Ayopr,x-j;, 277. Al<70rjTr,p'ov, 37. 'AXy£ivd,-, 302.


'Aypotxia, 80»). AtTÔYlTOÇ. 37. 'A),yr,6tôv, 302.

"Aypo'.xoç, 80<i. ^ViffLia, 113. "AXyo;, 302.


"AyXt, 706. Alcrxpo;, 709 R. 'A>ia, 106.
'Aytoyr,, 760. Ata-/-jv£o-Oa'., 709. 'AXs^E'.v, 201.
'Agsr.ç, 168. AI(rx"JV7], 709. 'AXXoôaTTÔ;, 315.
"ASsta, 168. .\!<TXUVTr,).dc, 709 R. 'AX/otoç, 54.
"AôriXo?, 872. Altsiv, 2.8. "'AXXoç, 53.
'ASo^ST-zerv, 28-2. ArTr.ai,-, 218. 'AXXdTpio;,3l4.
'Aôo/iTXir,?. 282. Altt'a, 9. 'AXXÔ3uXoç,3l6.
'AûoX£<7-/ja,282. .\tTi5t<T6ai, 9. 'AXoyta,802.
'ASo5£?v,727H. AÏTto;, 9. 'AXôytffTO?, 803.
'AôoÇt'a, 727 R. Alciv, 832,869. "AXoyoç, 36, 802.
"ASoÇo;, 728 R. A'.ojvtoç, 832. 'AfiaQr,;, 805.
'Aopô;, 545. "Axa!po,',83l. 'AfjLaOta, 805.
'ASpûveiv, 545. 'AxEÏTOat, 45(1. ".\{j.aupo;, 590.
'A^-^vaa:a. 350, (i71. 'Axor,, 30-!. 'AaiXcia, 5 17.
102 INDKX.

'A(x.£Àc.tv, 547. '


AvopaTrooii^Ev, 335. 'AnaYTÉVÀEiv, 712.
'A[X£).r,ç, 547. 'AvopdcTcooov, 335. 'ATratTEiv, 221.

'A[X£).à)Ç '• 'AvopEta, 156. "X-Kxl, 385.


(eX")' •''

'A[JLVVj[1.0VctV, GIO. 'AvSpEÏoç, 156. 'ATiapxTt'aç, 852.

'A[JLvr,[xwv, 610. 'AvSpiavTOTiou'a, 772. 'ATrarâv, 521.


'Afxopçta, 61. 'AvôpiavTOTTOto;, 772. 'AuEtÔEia, 576,
"AfjLopço;, 61. 'Avopiàç, 772. 'AtteiÔeiv, 576.

"A^J-TTCOTIÇ, 383. 'AvéXtckttoç, 342. 'A7rEi6r,ç,576.


'AuL-jVciv, 203. "AvE(j.o(;, 852. 'Atteitueiv, 364.
'x\{jL?'.'joy)T£Tv, 152. 'AvE7rtTr,S£io:, 081. "ATiEipo;, 371,
'AixçnTêT,Tr,o-i(:, 152. 'AvÉ^EAoç, 574 U. WuÉpavTO;, 371.
'Ava^aivctv, 28. 'AvÉ/EcrOai, 815. 'Anép/Êffôat, 27.
'Avay-yvcio-xeiv, 143. 'Avr,vuTOç, 371. 'ATTE/ôivEc-Oai, 456.
'AvàvxYi, 257. 'Avi'a, 619. 'AuExôeta, 456.
'Avaû£-/£<T6ai, 695. 'Aviav, 619. 'A7r£-/6ïi;, 456.
'Ava6u[j.ia(T6a'., 413. 'Aviapd;, 619, 'A7rr,Xta!)Tviç, 852,
'Ava6-JtJi.ta<Tiç, 413. "Aviao;,317. 'AmÉvat, 27.
'AvatSetot, 707. 'AvicrdTrjÇ, 317. 'AutaTEÏv, 197,
'AvatSr.ç, 707. 'Avor,TatvEiv, 626, 798. 'ATTopat'vsiv, 15.

'Avaiv£<T0ai, 599. 'AvoYjToç, 626, 798. 'ATTopâXXEiv, 639.


'AvaipEiv, 251, 848, "Avoia, 626, 798. 'ATîCiScr/.vûvat, 531.

'Avata8r,(Tla, 800. 'Av6(j.oio;, 318, 'ATTCtgîtAtav, 171.


'Aval<76r,To:, 37. 302, 'Avo[i.otÔTrjÇ, 318. 'AttoSei^cç, 531.
800. 'Avocio;, 643. 'ATTOOrilJLEÏV, 25,

'AvatT^uviia, 700, 'AvcKTtÔTr,?, 643. 'ATco6vr,<TX£iv, 538,

'AvatV/uvTo;, 709 |{. "Avoy?, 798. 'A7ioy.ây.v£iv, 362.

'Ava/.o'.voCI(T6ai, 1J9. 'AvTiJioXEtv, 691, 'ATioxpîveffOai, 721,


'Avay.ptv£iv, 126. 'AvrlÔEaiç, 561 n. 'AtioxteÎveiv. 538, 845j

'Ava^Y-;,:, 302. 'AvtO.eveiv, 151. 'A7ro)>),-jvai, 635.


'Ava/o-fia, 92. 'AvTiXoyta, 151, 'A7rotJLvr,|xov£'j£iv, 8i

'AvaXoyt^effÔai, 92. 'AvTi7roi£ïa6ai,224. 'Auovta, (>17.

'AvâXoyov, 92. 'AvTto-Tpoçoç, 115 11-, 'ATTO^iripalveiv, 773.

'AvafAtfivipaxEiv, 820. 'AvTt'cpOJVOV, 1, 'A7io7ta\i£(76at, 99.

'AvàtxvT,<yiç, 820. 'AvTtoÔr, 112111, 'ATTopeïv, 739.


'Avavopia, 156. 'AvT(ov"j{xl«, 56 1. 'ATiopta, 739.
"AvavSpoç, 156. 'AvTjEtv, 370. "ATiopo;, 739,
'AvavE-jeiv, 561, 'Av(o[xaXoç, 318. 'Auoo-çaTTEiv, 846.
'AvairajE(r6«i, 294. "A^io;, 194. 'AuoçatvEiv, 533.
'Avàur.po;, 360, 'A^ioOv, 194, 'ATTO^àvai, 270, 557
'AvàppoiK, 383, 'Adpio-Toç, 371. 'A7rdça(Tiç, 270,
'Avaywp£?v, 23, 'ATrayyEÎ.ia, 712. 'Auo-/pt^vat, 824.
INDEX. 1
'.'3

'A7:o/wp£iv, 23. 'A-rOÉvEia, 3.57. 'A^Oovîa, 740.


' X-iZryl-jyzVJ , 40'). 'AcrOevcïv, 3-57. "A^Oovo:, 740.
'ATupsTTS'.a, 61. 'A<76£vr,;. 357. 'A?:xv£?<76at. 29.
'ATipôTCr,?, 61. 'Air/tôïv, 351. *Aç:AOTi|i,:a, 734.
'AT:poTOoxr,-:o:, ^{13. "A(7xr,rr'.;. 35-1. 'A3iÀÔTi[i.o;, 734.
"AitTStv, 87. "A<7iroç, 31S. 'Açvtoio;, 812.
"ÂTCTeo-ôat, 83'). 'Ao-rpaur,, 395. "Açvto. 812.
'Apâ, 68Ô. 'Ao-TpâiCTôiv. 69. 'Asooia, 171.
'Apàaôat, 686. 'Ao-jv£(7ia, 801. "Açjooo;, 171.
'xVpvEïv, 495. 'A<7-jvcTo;, 801. 'AspoTÔvr,. 225, 799.
'ApYt-TT/iÇ, 8Ô2. 'A"Tyr,(jLoa"jvr,, 61. "Aspiov, 225. 633, 799.
'Apvîa. 495. 'Aa-"/r|}/.a)v, 61. 'A?ùr,ç, 246.
'Apyô;, 65. 'AtaxTôïv, 578. 'Açwvca, 487.
\\pf6;, 495. "A-raxTo;, 578. "A9WV0Ç, 487.
"Apôetv, 470. 'A-ra^ta, 578. 'Axôeivoç, 621.
'ApÉTZô'.v, 374. 'ATeÀr.c. 371. "Ax6£(76a'., 621.
"ApeTxo;, 374. 'ATtjiil^eiv. 475. 'A-/8r,Stuv, 621.
'Apstrp 158. 'At'.txia, 475. "AxOoç, 621.
'Ap-;,Y£iv, 20-2. "Atc[jlo;, 475. "Axpo-'^^'Sll.
'Apie(JLr,Tixr,, 91 R. 'At[jh'^£:v, 414. "A^y/o;, 33,864.
'Ap'.rnràv, 527 H'. 'At[x6;, 414. "Awpo:. 833.
'ApicTTspoç, 420. 'A-OTica, 80 i.
"AptTTov, 527 U'. "Atotto;, 804.
'Apxeîv, 205, h 26. Aùaiv£cv, 774. BaSi^Jciv, 28.
'Ap[jLOv:a, 415 AOy/.. 504. Baiveiv, 28.
'.\p[JLÔTT£<T6a'., 4. A-j6'.ç, 386. BàXXeiv, 400.
'Apv£!:aOxî,5.'j8. Aû).£rv, 118 K^ Ba(r:).£ca,291.
'Appâ^î'.v, 187. A-j>.r,<Ti;, 118 H-. Ba<7iX£:£tv. 291.
'AppwTTÎa, 358. A«:Xr|Ttxr., 118 K-. Ba«Ti).£:-:, 291.
*'Appo)«7To;, 358. X-llioùix, 118 K^ Baa-.ç, 28.
"ApTiov oiâo-TT, (xa A-Jo;, 774. Ba-J::£iv, 187.
417. A-:pa, 854. Bc'a, 3U0.
'Ap/aïo;, 43. A^TapxE-rv, 826. Bta, 625.
'Ap/aiÔTT,-, 43, AOtapxr,;. 826. Btoç, 865.
"Ap/S'.v, 133, 288. A'jTOjxâTccj 'à7:b toC), BioTEÎa, 866.
'Ap/£(70at, 133, 306. 462. Bto-£-j£',v, 866.

'ApXr,.288,366. A'jTOç (ô), 53. Biorr,, 866.


'Apywv, 288. .\y-/tJL£Ïv, 775. BéoTo;, 866.
'Aaégs'.a, 642, 731. A->/(xr,pô,', 775. Bio'jv, 865.
A<Tcg£Ïv, 642,731. .\.-j-/ix(5;. 775.
'A'7£or,ç,642, 731. 'Asavr,- 778, 870. B).agr„ 787.

.Sv.XO.fYMES GREi;.S.
194 INDEX.

B>.ay.£ta, 8J3. r£XwT07tot:a. 651. A£6o'.y.£vai, 168.

B>.ay.£-j£'.v. 84 i. r£).a)T07T0iô;. '51. A£r, 259.

B>.ay.6oor,;, 810, 8J:^. r£V£(X, 441. A£iY|xa, 350.

BÀât 810, 843. r£V£<7lÇ, 244. A£ty.vjvat, 528.

BXaTTTeiv. 787. r£vvaro?, 443. A£'.).ta. 163, 171.

B).a(Tçr,(Xîtv. 48-2. r£vvâv, 433. Atùrjç, 163, 171.

B>.a(Tçr,jjLla, 4^2. révvyjo-tç, 433. A£ÎîAa, 170.

BXéuE'.v. 714. revôjjLEva (zâ) 401 II. A£i[jLaiv£tv, 170.

BXr.yâdÔa:, 1^7. rivoç, 244, 418, 440. A£tvôç, 168.

Boôtv, 185. r£pat6ç, 47. Aeivoç liytiv, 32().

Bot,, 185. repaîp£iv, 73iî. Ae'.tcveîv, 527 ]{'.

B0|JLê£ÏV, 13. répa;, 736. A£r7rvov, Î.27 R'.

Bda6o;, 73. ripwv, 47. A£i«76at, 216.

Boppôcç, 852. rrjpaio;, 47. AÉoç, 168.

Bo-yA£(76a'., 210. rir^ZGhx:, 19 R, 244. A£<T7:6:£iv, 289.

BovAsOsaÔat. 206. 464. A£<T7tOT£Îa, 289.

Bo'j).r„ 20o. riYvd{A£va (ta) 404 R. A£'77:6-rr,ç, 289, 334


Bo:).r,Ti!;, 210. rtYvw(rx£',v, 137. A£'j£iv, 474.

BpaS-::. 493. rXt'xEffeai. 2i2. Ar„ 506.


Bpa6-:Tr,ç. 493. rXwT-a, 485. Ar.AO;, 872.

Bp£-/£iv. 471. rvr,<7ioç, 442. Ar,[Ar,Yop$ïv, 278.

BpovTTp 395. rvdcpoç, 589. Arj[xr)YOp:a, 278.

Bp'j-/âT6at, 187. Vv(x)\LT„ 138. Arjixr,Yopo;, 278.


Bpa){Aâo-6at, 187. rvwpi;^£tv, 140. ArjfxtoupYoç, 319.
Ba)(j-o)vO/la, 649. rvtôpi(i.o:, 7o0. Af.tjLo,', 641.
Bw|jio).<$-/oç. 649. rvà)(7'.ç, 139. Aiapà)>).£iv, 517.
rvi»)<7TÔ:, 730. AtapoXr,, 517.
roaaOai, 424. AtàY£tv, 868.
rajjL£îv, 511. FoYyj^eiv. 120. 11.

ra|X£Ï(T6ai. 511. TÔT,;, 521. AtaY^Y^ ^^^•


ràjjLo;, 511. FoYjTEia, 521. Atàôr,)>oç, 873.

r£Y£vr,ix£va (Ta), 461 Tovs-jç, 433. AiatvEtv, 473.


46'i R. rooç, 424. AtatTa, 867,
r£tTvt5v, 875. rpajJHi.aTt<TTr,:. 316 R. Aiairàv, 867.
r£tTOV£ÎV, 8T5. Tp'j^Eiv, 86. Aiay.£>.£-Jî<76ai, 591.

r£tTdvr,|xa, 875. rpu)iUiv. 187. Ata/.ovEiv, 790,

r£tTOvîa, 875. Aiaxovia, 790.


rEiTwv, 875. Atâxovoç, 790.
TeXâv, 745. AaxpjE'.v, 66 'i. Aia>.£Ye<y9ai, 1-50, 15
ré).a);, 745. AaxpuppoEîv, 661. R, 278. 4S8.
AapeàvEiv, 300. A'.a/cXTixr. 150 R.
{
INDEX. lOo

A'.i/.ey.To:, 488. Apav, 18. ElaaCe-.;, 380.


A'.a),OYo;. lôO. A-jva[jn;. 674. E!(T£px£a6at,22.
AiavocÎTÔat. ()27. A-jvaaSa'., 674. E;<7t£vat, 22.
AtavÔT,(jLa, Ov7. AuvaoTcîa, 290. EtcoGÉva-, 451.
A',avôr,(T'.ç, G-27. Auva<7Tr.ç.2yO. 'Ex^aîvE'.v, 28.
A'.ivoia. 027. Ajvato;, 674. 'Expiga^£tv, 28.
A'.âTiupo;, 110. AvvaTo; Xiyetv, 325. 'ExpoXr., 417.
Ai(X(TTr,|xa, 117. A'JTfJLÉvc'.a, 4-58, "Exor,Xo;, 873.
A-âTT/jULa ôià TîaTcDV, A-^7}i£vr,?, 458. *Ex8iûà^x£'.v, 52.
117.' AjTTCciôr,;, 576. 'Exoiôdvat. 513.
Aiâ'7Tr,{j.a oià -ivte, AvTWTreïv, 842. 'ExeVT.(7X£tV, 539.
417. A'waojTTEÏTOa'.. 812. "ExXu^'.ç, 417.
Aii(7Tr,[j.ao'.àTî':Tâpo)v, A-j(7W7:;a, 842. 'Ex|jLavôûtv£'.v, .50.
417. 'ExaeXï-ç. 2.
A'.aTcXr,;, 305. 'Exv£?iaç, 8.59.

AiàTovov, 418. 'Eâv, 501. 'Exo-j(T'.o;, 210.


AiXTptêciv. 154. 'EYY--Jâv. 512, "Ex7cXY,?t;, 175.
A'.aTpior,, loi. 'EYY->^;r
'00. 'Ex7rXr,-T£(79a'.. 175.
Aia^avr,;. 871. 'EYxaAîïv, 10. 'ExTTveiv, 540.
Aia5£pcu202. 'EYxàpo-to;. .'<81. 'Exçaw,;. 871.
Ata^Octpetv. 030. "EyxXrjfxa. 10. 'ExçÉpEiv, 780.
A'-açtovc^v. 1. 'EyxpâTSia. 287. 'Excpopà, 7.S0.
A'.a^wvia, 1. 'EYxpaTcîv, 287. 'ExoSv, VU.
A'.Ôi<7xa),o,'. 52, 310 11. 'EYxpaTTT,?. 287. 'EXa?poç, 700.
A'.ôâ<Txîtv, 52. 'EYxw|xtâ:^£iv, 500. 'EXÉY/î'.v, 12.
Aût:?, 417. 'Eyx(ij[jliov, 500. "EX£Y/.o?, 12.
Air,Y£i«y^3C', 'If'- 'EYxstpeïv, 2 15. 'EX££?v, 014.
A'.r,Yr,<T'.:, 710. 'E6éXetv, 212. 'EXcc'.vôç, 044.
AiTovov, 417. 'EôéXetv (ovx). 500. 'EX£T,!xwv, 644.
Aiuypo;, 407. 'E6l:etv,451. "EXcO,-, 641.
A'.or/.E'.v. 13. "Eôvo?, 640. 'EXXetTCE'.v. 548.
A'.oixfov, 13. "Eôoç, 451. 'EXXÔYCfi.0?, 730.
AÔYfJLa, 777. Eieéva-., 190, 707. 'EXTTt^EtV, 312.
Aoxeïv, 137, 777. Etùo;, 391, 7.58. 'EXu:;. 342.
Ao;a, 189, 7^7, 777. ED.T,, 107. 'E{jL{laiv£tv. 28.
Ar/;i;£'.v. Ifelt. Etva-., 215. 'E[xp'.6i;£iv. 28.
Ar);a«T{ia, 18lt. Elueïv, 271 |{. 'EfiPpovtr.To;, V30.
Aoù).o;, 334. Et'ptùv. 010. 'E(jL{i.£Xr,;, 2.

Aô/jxto;, 581. Elpwveia, 610, 653. 'EjXTTc'.pta, 453.


Ao-/jxô;, 581. Elpo)V£jeiT6ai, 053. "E[X7r£tpo;, 453,
Apa!JLa,18. EtTaira^, 385. 'EiATT'.Tcpivat, 88.
196 INDEX

'E{X7îop'!a, 134. 'EHiÉvat, 22. 'ETttvota, 214.


"EixTTopo;, 134. E|t-/.v£?(r6at, 825. 'ETiiaxto;, 592.
'E{Aça:v£iv, 534. "Eh;, 452. 'E7it<TTaa6ai, 765.
'EjjLçavr,;, 871. 'E^o{JLoÀo-i'£r<76at, 6. 'EtikttéXaeiv, 601.
'E[x.ç£pr,.:, 321. 'E^ouffta, 679 n. 'ETtiaTr,!/.?), 765.
"Eixçptov, G33. 'Eoi-/.£vat, 779. 'E7rKTTri[jL(«)v, 765,
"EiJL'^-jXo:, 33, 861 'E7iaYY£XX£<r6a'., 694. 'ETT'.O-ToXr,, 601.
'Evav-rto;, 460. 'E7iat£iv, 770. 'E7itTa-T£iv, 597.
'Evapyeia, 874. 'ETrat'vEiv, 499. "ETTiTaçto;, 78t,
'Evapyr,:, 874. "ETTaivoç, 499. 'E7llT£tV£tV,4.
'EvapiJLovtov, 418. 'E7ray.ov£iv, 309. 'EuiteXeïv, 365.
"Eva-jAoç, 572 'ETiafxvvctv. 203. 'E7HT£).r,ç, 371.

"Evo£iYtxa,351. ETiapco-Tôpoç, 420. ETT'.TÉAXeiv, 603.


'Evgc'.y.vjvai, 529. "E7:£<76at. 827. 'ETCiTr,&£to;, 681,
"EvSe'.I-.:, 529 II. 'Er.vlye^jbx'., 687. 'E7îi-rrj6£v£iv, 356.

"Evor,).oç, 873. 'Etît^a-jy^o-^x'-. 591. 'ET^'.TriÔEUIAa, b5 i.

"EvSoço;, 727 15. 'E7rr,p£à^£tv, 477. 'E7riTr,6£U(Tiç, 356.

'Ev6*j(jL£Ï(76a'., 631. 'ETïr^peaafiô;, 477. 'E7:iTi[ji.ôtv, 725.


^Ev6û[xr^[ia, 631. "E7llpO"j).£-j£lV-, 207. 'ETriTtpLTjO'i;, 725.
'EvÔ^iAto;, 631. 'ETZ'/fio-jU'j<7iQ, 207. 'E7:i?avr,ç, 730, 871.
'Evvo£tv, 62S. 'EîTipo-j/r,, 207. 'E7C'.-/£'peî'^ 215.
"Evvo'.a, G28. 'ETiiov.y^x, 352. 'E7it-/iop£rv,23.
"Evvov;,62S. 'EuioEixvjva'., 530. 'E7rt'^r,Aa?àv, 838.
"Evoç, 45. 'E7ri'5r,Àoç, 873. 'E7iovoji,â^£'.v, 564.
"Ev-ao-'.ç, 759. 'E7riSr,(jL£tv, 25. "Etto;, 274, 274 R.
'EvT£Xr,ç, 371. 'ETi'.eyixEÎv, 240. 'E7i(ovjji,sa, 564.
'EvT£)>X£a6ai, 604. 'E7rt6v[jLta, 240. 'E7rajvu[;,oç, 561.
'EvrpÉTiEo-Oai, 552, 'ETrtxa/.£ïv, 11, 566. 'Epav, 38,
'E^avyéXAEiv, 516. 'E7rtxàp<7toç, 584. 'EpYâs£a-6a'., 21.
'EEaYY£>.Tiy.ô:. 516. 'E7lf/.£).£V£'.V, 591. "EpYov, 21, 21 R.
'E^ai>vr,:. 811. "E7:tx>.r,};.a, II. "EpÔciv, 21.
'E;a7:ivata);, Sll. E7i'.xo'.voC«76ai, 149. "Epeêoç, 588.
'EEapy.eîv, 826. 'E7rr/.pàT£ta, 2^6. 'Epéffôai, 122.
'E?apv£ï<79at. 558. ETi'.xpaTEÏv, 286. 'Ep£"jvàv, 123.
"EEapvoç, 558. E7ii).av6âv£<76ai, 609. 'Ept^£iv, 153.
'E|£iÔ£vat, 769. 'E7rt/,r,(T|J.ov/, 609. "Epiç, 153.
'E^£rvat, 67911. 'E7rt(xév£iv, 161. 'EpKTTtXrj, 153.
'EEETrt'a-Tao-Ôat, 7c(». 'E7ii|xovr,, 161. 'Eptaxtxoç, 153.
'E^£p/£iT6at, 22. 'E7r:v£-j£iv, 17. 'EptojÀr), 856.
'Et^Y£ïaeat, 711. 'E7rivéç£).oç, 574 R. •Epyepô;, 754.
'E|r,Yr,ai;, 711. ETîtVOEÏV, 2i4. "EpxeaÔai, 22.
INDEX. 19"

"Epoj;, 38. E'jTtopo;, 739. Zi^-jpo;, 852.


'EpwTàv, 122. EÙTrpÉTic'.a, 01. Zvo':, 333.
"ET/ato:, 230. ECupE-r.:, 01. Zr.AoCv, 333.
'ETaîpo;, 39. E-jpo;, 491,8rr2. Zr.ÀWT'.xdr, 3; 3.

'E-spoto;, 50. Eùp-:?, 491. Zf.v, 803.

"E-repo;, Oô. E:<7ig£-a, 642, 731. Zr.TS'v, 121.


E-JaptxoTTÎa, 415. ELrrsêcïv. 012,731. Zo^oior.ç, .589.

ECvripîa, 701. E:cr£r^r.?, 642. 731. Zwr„ 803.


EvYr,p(i)Ç, 701. EOcr-jvsTia. 032.
EùvXwT-îa, 324. E-jT-jvsTo;, 632.
EÙ'yXwtto;, 321. E-jO"/r,iJLO'jjvr,, 61, 708. 'HYîïcrOai, 191.
E-joai[JLOv£?v, 713. Eùc-/r.uLO)v, 61. 708. "Hcco-Oa-., 6.59.

E'L8aijJL0vîa, 713. E-JtaxTîïv. 578. "HSr., 506.


EÙ6aî|xwv, 743. 'Hoovr„ 6.59.
Eù'TaxTor. 578.
EOSetv, 293. 'Ho.i;. 659.
Eûra^ra, 578.
E'j6r;).o;, 873. MiOo;, 97.
E-j-:o).ij.:a, 164.
Ev6oxi{i£tv. 727 H. "Hxc'.v, 30, 090.
E'j-o'/.iio:, '4.
EùooxtaT,(7'.;. 727 R. 'ID.ÎÔto;, 809.

EOSox'.uLia, 727 11.


ECtpa-cAia, 618. 'in.iO'.ÔTr.;, F09.
E-j':pa7t£"'oç, 648.
EOoolta, 727 H. 'IDixtciTr.:, 323.

E'jÔo^o;, 727 R. Eùîr.acTv, 794. MI/.'.?,, 3?3.


ECsiSr,;. 00. E03T,[i.ia. 794. 'lla'.TÔv'.ov. 417.

E-:£7:£ta, 271, 329. E-jçr,|xo-, 791. 'Ilaîqjwva, 187.


EOsTur.;, 274. 329. E-:5-jr,;, 246. 'H-/£rv, 72.

EÙ£pYî'£ï''i 780. E J5patv£tv,6rO. 'H/o;, 72.


Eyr.Os-.a, 808. EJ^po(7vvr,, 060. 'H/ci. 72.
Eùr,6r,;, 808. E-jspwv, 000.
EvOéw;, 698 R. Ev-zsTOac, îS7.
E-:6usi£Îv,062. eiATTOÇ, 104.
EOyr,, 687.
E-:6-j[i.!a,062. Wa/'iwwpr,, 105.
Eù'Vjyta. 17.
E'j6u{xo;. 062. (-)aao£Ïv, 181.
E'S'l-jyo:, 157.
Evxatpta, SJl. 0iuL6o,-, 181.
E-JojvufjLor, 121.
Eû'xatpo;, 831. 0âvaTo;, 537.
'EiâTZTccrOa'., H:in.
Eùx).£r,;, 729. ©avatoCv, 819.
"EsE'T'.,', 239.
E-J'x>.£ia, 729. 0appa>.£o;, 1»;2.
'E5t£T6ai, 239. 00?.
E'j'/.ovo;, 30. 0app£ïv, 162.
E-Jfiopçîa, <»1. "E/civ, 32. 452, <;75.
0âppo;, 162.
Eujxop^o;, 01. "Ey^tcbx'.. 705. 0app-jvc'.v. 102.
E-jTceiOr,;. 570. "E-/6pa, 4.57. 0£a, 717.
EÙTCopEïv. 739. 'E/Opô,', 1.57. 0Éau.a, 717.
EuTTopta, 739. "Eo)>.o;, 518, 09. 0£â(76ai, 717.
i9H INDEX.

0caTr,ç, 717. *l£p£ÏOV, 847. Kaxxà^eiv, 120.


©éaxpov, 717. *l£pE-j£iV, 847. KaxoÀoyeiv, 514.
©éfxtç, 496. 'hpôç, 761. Kaxo).OYta, 514.
0£Ô|xav:t;, 253. 'Ixavo,', 680, 825. Kaxû; ()iY£iv), 514.
©epaTTEia, 735, 7î^9, 'Ix£T£:£iV, 690. Ka),£ïv, 565.
795. 'Ix£Tr,;, 690. KâUoç, 60.
©epaurjstv, 735, 789, 'Ixv£Î(î*at, 690. KaÀo;, 60.
795. — ixoç (adjectifs en), Ka|xaTr,pOi;, 303.
©epdtTîtov, 789. 674 R. Kâ[j.aTOç, .362, 363.
0£p[xa<7ia, 102. "Ixw, 690. Kà}iv£iv, 362.
0£p(ir„ 102. *IîJl£Sp£lV, 241. Ka[X7rû/oç, 165.
0cp(XOÇ, 10?. *I[i.£po£',;, 241, KaTH-j/Eta, 135.
0£pji.OTr,ç, 102. "I{jL£po;, 241. KaTnriXo;, 135.
0£po;, 103. "I<7o;, 136, 317. Ka7rvt!j£iv, 410.

etG\L6ç, 497. 'IffOTr,;, 317. Kauvoç, 410.


0£(»)p£ÏV, 718. 'I<7Top£tv, 125, 465. Kairvojv, 410.
0£a)pta, 718. 'I<7Topta, 465. Kap7raAt|jLoç, 699.
0£ti)poç, 718. 'lG"/vosa)via, 489. Kap-£p£rv, 160.
0r,Aâ:£'.v, 315. 'I<r/vôçu)voç, 489. KapTEpîa, 160.
0v:, 337. 'I(7-/up6;, 387. KapT£p'.x6;, 160.
0r,Tr:£iv, .337. 'Ig-/vç, 387. KapTEpôç, 160.
0VT,(7XSIV, 53^. 'I-/V£-J£IV, 8.30. Kata^aivEiv. 28.
0vr,Td:, 537. "I-/vo:, 830. Ka':ay£).av, 652, 745.
0opug£?v,83, 841. KaTayEÀto;, 652.
0(îp-jgo?, 83,841. Ka7aytYvtoiTX£iv, 1^

©paxîaç, 852. KaYyà^£iv, 746. KaTagap6iv£iv, 300.


0pa<7-JTr(;, 163. KaYX*<'{AÔi:, 746. KaT3t8r,/oç, 873.
0pa<r:;, 163. Kàetv, 89. KaTaxoÛ£iv, 310.
0pr^v£rv, 432. KaedtTia^, 385. KaTaAa[iêav£tv. 683.
0pf,voç, 432. Kae£-:e£tv, 293. KaTavo£ïv, 629.
0uao£i&r,c, 128, 159. Ka6t£p£U£tv, 847. KaTav6r,(ii;, 629.
0-j|i6:, 31, 128, 159. Katxtaç, 852. KaTaTTAT,^, 176.
©•jti-oCc-Oat, lî8. Kaivoç, 570. Katâ7r).T,^iç, 176.
©vfJLw&r,;. 128, 159. KatvÔTr^;, 570. KaTa7r)>r,T':£a6a'., 176.i
KatvoTopLEïv, .570. Kaiaçàvat, 270.
KaivoTOjxta, 570. Karaçavr,;;, 871.
Iâ<76a'., 449. KatvoCv, 570. KaTa^aai;, 270,
'IaTp£j£'.v,79() KaivoupvEïv, 570. KaTa?pov£îv, 200
'Io£a, 392. Katpio;, 834. KaTaçpôvr,(Tt;, 200.
*lôlo'):r^z, 349. Katpo;, 834. KoL-x'h-jytiy, 405.
'Hvat,22. Kaxt^Etv, 515. KaT£'.8£vai, 769.
INDEX. 199

KaTr,Yopîïv, 9. Koi[Li^txi, 299. Aaixoâvôtv, 662.


Ka-:r,Yopta, 9. Kotvo?, 136. AàtxTrstv, 66.

KaTVppoç, 9. Ko-/.-/.::£iv, 120. AapLTrpô;, 70, 730.

KaTO-/.eiv, 507 R'. Ko>,ay.£Îa, 373. AâYS'.v, 267, 308 R.


KoL-oiy.eXaba:, ô07 R'. Ko).ax£"j£tv, 373. AsYîiv (xay.ài;), 514,
1"'. \iii;, 268.
KxTOppwSsîv, KoÀat 373.

KaCfJia, 108. Kôzo;, 363. A£(r/â:^£'.v, 155.

Ka-jU-aTiôor,;, lH». Ko— £'.v, 101, 402 R. A£T-/r,, 155.

Ivay/â^î'-v, 80. Kopy.op'JY'^,, 77, A£'jXo;, 65.

KïÏTOa-., 24.'j H. Kpi^e-.v, 186. AÉypto;, 583.


K->,aivo;, 5»):j. KpaTîiv, 285. Ar,Y£tv, 100,

Ks/.ap-jl^ôiv, 81. Kpà-o;, 2^5. Ay)P£ïv, 280,


KÉ>.8(j6ai, 593. KpauYa^îtv, 186. Af.po?, 280.

K'sXe-^siv, .^93. Kpa-JY-^n 18fi- AiY^vç, 411,


Kîpa-jvô;, 39.'j. pa*jpo: f76. Atirap£ïv, 223.

KeptotjLSÏv, 650. KpOTEÏV, 75. AiTcapr,;, 223.

KepTouLia, 056. KpÔTOç, 75. XiTTerydoi'., 688.


'
IvEprôiAio;, 6.j6. Kpo:E'.v, 118 R\ 402. AtTav£-:£iv, 689.

Képroii.Oi;, 656. KpoCu-a, 402. AÎ'V, 852.


IvTipjTTSlV, .^99, KpoCir:,-, 118 R-». 102 AoY^£'76ai, 91.
KiOapCô'.v, 118 \V. KpCo,-, 407. AoYi<7{xo;, 91.

K'.Oâp'.T'.ç, 118 R^ Kp-jT-ra/Ao:. 107. AoYt<x't"/.Tr,, 91 R.

K'.0ap•.'7r;,^ 316 R. KtcÎve'.v, 815. AoYiTT'.xôç, 91.


KtOapt'TT'.y./., 118 R*. IvTT.aa, 58. AoYOYpa?oîi 463.
K:Oap(;.o;a, 118 R^ IvTT.crt;, 58. AÔYo;, 36, 269, 463.
Kixxaêâ^siv, l'20. KTViTieïv, 74. Aoi6op£Ïv, 483.
KivûuvEjetv, 217 R. KtOuo;, 71. Aoioopta, 483,
K'./)à:£iv, 1-20. K--£?v, 301, 437. Ao^ô;, 582.
Kv/.AOTcpr,;, 751. Aoy£'j£iv, 438.

KXâc'.v, 666. KCjxa, 379. A'jYaîo;, 591.


K).à:£iv, 119. K-jaatvc'.v, 379. AuiTEiv, 620.

K-jp'.ov 'ovofjLai, 485. A^Ttri, 620.

K).civô;, 729. K-jpTo;, 167. Ayur,p6i;, 620.

K)éo,-, 729. K(.)xj£iv, 429. AjTta, 234.


K>.-j5wv, 380. KojTtT/.e'.v, 375, A'jrrâv, 231.
K>,"jSo!)v:ov, 3S0. AvTTtôSTJÎ, 231.
Kvî^aïo;, ">,s7. Awçàv, 101.

AaD.a-^, 85.'
Kv£î;a4, .787.
Kvi<Ta, 412. Aa/.îïv, 279.
Kvi^âv, 412. Aa).îa, 27l>. Miôr.jia, 49.
Ko'.aâTftai, 298. AâÀo;, 279. Mà6r,(7i<;, 49, 354.
200 INDEX.

MaOr,Tr,?, 49. Mr,Xtvoç, 484. N£(OT£pi<T(xô;, 568.

MatvECTÔai, 226. MrjvjEtv, 535. Nt?à;, 409.


Ma).ay.ta, 159. Mt|xvric-/.£tv, 819. Nt?ET(5ç, 409.

MaÀaxôi;, 150. Mt(7£ïv, 455. NoE?v, 626.


Ma/.aTTetv, 4. M 1(70 ç, 455. Nôr,|xa, 626.
MavOdcvE'.v, 49. Mv£ta, 81P. Nôr.Ti:, 626.
Mavîa, -226. MvY.tj.a, 783, 819. Nor,TÔç, 626.
Mavrsta, 250. Mvr,|/.£?ov, 819. Nd6oç, 442.
MavTSiov, 250. Mvr.fjir,, 81!>. Noixt::Eiv, 188.

MavTE-jso-Ôa'., 250. Mvr,{i,ov£-j£iv, 822. N6[xi(7[xa, 188.

MàvTt?, 250. Mvrj[xo(7Uvov, 822. N6[ioç, 188, 498.


Mapai'vciv, 637. Mvr,[i.a)v, 822. NOCTEÎV, 361.
Màpyoç, 233. Movtç, 625. No(7îpoç, 361.
Mot.Çi'{ÔTr^ç, 233. Mo).7rà^£iv, 114. N6G-r,[xa, 361.

MapijLaîpe'.v, 68. MoAirr,, 114. No(7o?, 361.


Meioiàv, 747. Mop[J.OA'JX£ÏOV, 184. Noc-(oSr,ç, 361.

MsXaç, 6'), 562. MopixoA-jTTicrOat, 184. NoTEpoç, 469.


Me).6Tâv, 355. Mopfxtov, 184. NoTt^Eiv, 469.
Ms),éTr„ 355. Mopœr,, 393. NoTto;, 4^i9.

Me/if/) [Aa, 355. Muôiv, 673. Ndxo;, 852.


MeÀt!:eiv, 118. MjÔE'dÔai, 266. No-JÔE-Eïv, 724.
MéXt<7{xa, 118. Mu6o)>OY£ïv, 266. NoO;, 35.
MéUeiv, 31, 260. MCeo;, 19 R, 26.). Nà) (ÈV VW E'/Eiv), 213.
MeXoTTOteïv, 110. M-j6wSr,ç, 266. Ny(7TâC£tv, 301.
MeAOTTO'.la, 116. Muxàaôat, 187. NwÔEia, 494, 618.
MâAo;, 118. Ma)[xà(76at, 657. Nw6r,;, 494, 618.
MÉATlclV, 114. Mà)|j.o;, 657. Nw6p($:, 494, 618.
Me).(i)0£iv, 115.

Me>.(i)oia, 115.

Mé[i.?£o-6ai, 63. N£a/r,ç, 569. SavOoç, 4S4.


Mspei (iv;, 839. N£ap6ç, 569. Eévoç, 348.
Mept^iviv, 622. N£sj.scr5v, 332. SrjpatvEtv, 773.
Me^TwSÔ;, 112 R'. NÉ[Ji£<Tt;, 332. Sripoî, 773.
METafio).-/,, 118 H'. NEoyEvr,;, 569. Zr^pÔTT,;, 773.
Neoyvo;, 569. Zo-^Ooc, 484.
MeTa[j.éA£ia, 720. Neoç, 46, 568.
Me-atji).£iv, 7</0. NEOTTf)?, 568.

M£Ta7ié(jL7r£«76ai, 608. NEo-/(i.o'jv, 568. 'OyxacrOai. 187.


MsTa^Épetv, 118 11». NEî)éÀT„ 573. 'Oô"jva(76at, 303.

MetÉp/ETÔat, 829. NÉço;, 574. '06:vy„ 303.


MeTtévai, 829. NEWTEpîrEtV, 568. 'OôûpEaÔai, 425.
INDEX. 2Ul

'OOve-oç, 317. "OVE-.ÛOÇ, 64. Ilal^etv, 650.

0':'£<76a:, 190. 'Ovivâvat, 788. riaAaiô;, 42.


OixEïv, r.07. "Ovo|xa, 275, .564. IlaAatoTT,ç, 42.
Ol/.zlo:. :ill. "Ovofjia (xûpjov), 485. IlaÀcppo'.a, 383.

OtxEÏcrÛat. :?lô H. 'Ovojxà^E'.v, 564. IlavrocaTTÔç. 850.


0|y.£Tr,ç, 336. 'Ovoaao-t'a, 564. IlavTOÏo;, 850.
Orxr.aa, 500. 'Ovo[i.a(7Ttx6;, 564. napavYÉAAE'.v. 600.
Oi'y.r.^'.-, ',07. 'Ovojia(7TÔ:. 5d4, 730. IIapâo£tYj/.a, 353»

Oîy.ta, f>07. 'O?-:?, 701. Ilapasvcïv, 146.


Ol/ocoasi-rOa-.. -215 II. 'Opav, 713. riapaiTEtcrOa'., 219.

O'.y.ooôtxr,jxa, 510. Opvr., 96, 127. riapaxa/.îtv, C06.


Oîxo:, 508. 'OpYt::£iv. 127. napax£).£-^£cr6ai, 594.
r);y.Tt^£iv, 64'). 'OpYi:£<76at, 127. Ilapaxovrîiv, 311.
0;y.Tl:£(76a'.. 64.'.. •OpvO.oç, 127. Ilapa/EÎTCE:-;, 5 19.

OtxTcpc'.v, 646. OpéyccrOa'., 238. IlapaAr.pîîv, 231.


OîxT'.ptxôç, 646. "Op£?i:, 238. napâXr.po;, 231.
OixTOç. 645. 'Opî^ecv, 368. IlapaAovîi^EcrOa'., 94.

OixTpo-:, 64Ô. 'Opi;£<76a'., 368. IlapaAOY'.crtxoç, 94.

Oitxw^Eiv, 42->. 'Op'.TjjLoç, 368. IlapavoEÏv, 227.


Oto;, 670. "Opoç, 368. Ilapàvoca, 227.
Olô,- T£, 679 H. "0(7to;, 643. Hapâvou:. 227.
01.7Tpâv, 23-2. 'Ocrioxr.,-, 643. IlapaTiaiô^v, 229.
OI(7-po,-, 232. •Otot:;£'.v, 430. napa7fAr,(7tc>:, 320.

O'.iTTpoj&riç, 2-<2. 0:<7ta, 57. IlapaoppoG-jvr,, 22S.


Ory.caOat, 27, 512. 'O^Ef/.eiv, 255. napàjpwv, 228.
"0).£6po:, 635. 'O^£0,Yl!xa, 255. Ilapcivai, 677 ii.

'0>,'.Yo)p£iv, 199. 'OçA'.o-xàvejv, 256. napv/r.T::, 564 n.


'OAtvwpîa, 190. "0-1/a, 527. Ilapuva;, 553.
'OÀAÛva;, 635. "O-L'.c, 713. IlapÎCTWT'.:, 564 n.
'O).o)..:::£tv, 431. IlapocxEÎv, 876.
'Oyo^iOpETÔat, 426. IIapo:xr,<7'.;, 876.

"OfxIiJpo,-, C60. nav£TÔ;, 408. Ilâpocxo;, 876.


'OtxotoxàTapxTov,564D. Ilâyo;, 408. IlapotioiwTt;, 564 il.

'O[JL0t0t£A£UT0V, 561 II. IlàSr.ixa, 813 H. Ilapovoaac-ca. 564.


"O(ioto;, 318. nàOo;, 813, 813 U. ITapiowiixia, 564.
'OjjLOtÔTr,;, 31H. Ila'.Seta, 216. Ilà<7-/£cv, 20, 813.
'OpLoÀciYEiv, 5, 697. Ilatocûc'.v, 316. nâTayo,-, 76, 399.
"Ojiopo;, 879. Ilaiocuat;, 316. naTa(7^£'.v, 399.
'Ojxo^tDveïv, 1. riaio'.i, 316. 6.50. Ila-.ietv, Tîa-jETOat. l>9.

'0[jLo^o)vta, 1. IlaiooTptôr,;, 316 H. IIa?Xâ:£iv, 79.


'Ov£iSir£iVr 64. Ilaieiv, 396. riâ/vr,, 408.
202 INDEX.

riciSap/erv, 577. nijATcpavatt, 88. Iloveïv, 624.


nsiOeaÔai, 196, 576. HiTri^Eiv, 119. Hovoç, 624.
né/aç, 704. nt<7T£Û£tV, 197. Oopeta, 24.
nsÀàTr,;, 337. ntffTt;, 197. nopEy£<T8ai, 24.
Uzlioz, 611. nxâvto,', 580. IIopç'jpoC;, 756.
IlévETÔai, 738. ID.àTo;, 490. norâ, 381.
riÉvr,;, 738. IlXaT-^ç, 49,). IlowSr,:, 862.
nsvôïiv, 6-23. IlXr.Yr,, 398. Ilpayixa, 19, 19 11.

niveo;, 623. IT/.r.Oo;, 611 11». npà^t,', 19, 19 U.


nevta, 738. riÀr.xTpov, 398. Ilpâcivo;, 861.
riÉTretpoç, 544. n>.r|[j.(x-jpa, 383. npdcTTEtv, 19, 222.
ÏIsTrwv, 543. nAr,[xa-jpîîv, 883. ripéTCE'., 265.
Ilepatvetv, 367. n/.r,(>ià^£tv, 704. ripÉTiov, 265.
nipa?, 367. nAr,<Ttov, 704. IlpEdêE-JÊtV, 732.
nepta^Yr,;, 302. Il'/.rt(ji6'/uipQ;, 878. np£(Tê"jç, 46, 732.
Ihpipor.To;, 730. IlXr,T-£iv, 398. npoaipEÏcÔai, 209.
nsp'.osr.ç, 169. ïlXo'JTcîv, 738. IlpoatpECTt;. 209.
n£p'.£py£(jOat, 22. n/oûato;, 738. Ilpopou).EÛ£iv, 208.
riepttsvai, 22. riXoCxoç, 738. IIpopo-:).£U(xa, 208.
nepiXrjTTTtxo;, 567. nv£'j{jLa, 853. npopou).r„ 208.
n£pijX£V£tV,3J3. IloÔêiv, 243. np6Sr,Xoç, 873.
Ilôptopav, 550. rioôô.vo,-, 243. IIpoÔEdtç, 780.
risptojTia, 744. meoç, 243. npoxa).£?T6o"., 607.
IlEptTiaTEÏV, 22. notsïv, 20, 195. ripovoEÎv, 630.
IlEptTraTo;, 22. IIotEÏv (£-j), 786. Ilpovoia, 630.
n£piTTOv 6 : âTT r, a Xj, IIoi£tcr6at, 195, 547 U. ripoçEvEÏv, 147.
417. noir,[jLa, 20. IIpo7rT,Aaxt;^£iv, 478.
Ilep'.çavr,;, 871. Iloir,(ji:, 20. Ilpo7rr|Aaxt(7|x6;, 478.
Il£pt5£p£ta, 750. no:r,7r.;, 20. npûo-ayopE'jEtv, 567.
lUpt^Epr,:, 750. notxi)>).£tv, 851. IIpoaatTEiv, 220.
nspî^oêoç, 173. riotxt/.oç, 851. HpocyâTiTEo-Oai, 837.
llEpuoô'jvîa, 303. Il0A£(XEÏV, 461- Ilpocôoxàv, 313.
llEpioiSuvoç, 203. no/.£[jLto:, 461- Ilpoaôoxi'a, 343.
n£^"jy.£vat, 246, 676. IIÔA£|XOÇ, 401. npO(T£t7T£?V, 567.
rir/poCv, 3*»0. no/.id,', 447. npoa£[x^£pr,ç, 321.
U.r,f>(t>aiç, 360. noÀUEtSr.î, 394 H. npoTr,yopta, 567.
Ilr^yvOvat, 408. no).-j6pû>.r,To:, 7.'0. npo(Tr,Yoptx6i;, 567.
nf.li;, 403. IIoAvpop^ci;, 394 1{. IIpoo-riXEt, 261, G7S.
niOavô;, 330. IloAJTéÀJta, 741. IIporrotxEÎv, 877.
lliOavotr,:, 33(1. rio/jiTyjrifiwv, 394 K. Ilpoo-otxo;, 877.
IIixpatv£Ç76a'., 130. IIo>."w(opirv, 737. IIpo(7cijj.oto;, 319.
INDEX. 203

ripoaopo;, 879. •Pryo?, 406. S'.toirr,, 792.


lIpooraTTeiv, 596. 'PtyoCv, 406. 2ta)7:r,).ô,-, 792.
npocTTpéTre-.v, 692. *Po6£Tv, 84. Sxatôç, 422.
np^Jo-ça-roç, 569. •PôOcov, 381. Sxai(4-yi,-, 422.
Ilpodçepr,-, 322. 'PôOo,-, 84. 2x£7rà:£iv, ÎOl.
IIp^^/wpo;, 878. Toïêoo;, 82. 2x£7:r., 204.
IIpo-poç, 44. 'Pot^EÏv, 82. 2x£7:-:£<76fat, 716.
IIpoT:6£vat, 780. Toï:o?, 82. 2x£-k;, 716.
Ilpo^avr.ç, 871. 'Po-/6£Ïv, 78. Sxr.TTTàtv, 401.
npo;pr,Ts-jetv. 254. 'P-::£tv, 120, 187. Sxr^TTTo:, 404.
ÎIpoçr.Tr.ç, 254. 'Pu6(xô?, 757. 2xta, 592.
llpoxwpeîv, 23. Ttiar,, 388. 2xo7i£?v, 716.
IIpoo>oô;, 112R'. SxoTaïoç, 585 R.
Ihatsiv, 403. 2xoT£tv6;, 585 K.
IlTaï(7(jLa, 403. Satv£iv, 376. SxoTtoç, 585.
IlTr.(7<7£tV, 183. Satp£tv, 748. SxÔToc, 585.
IlT0£i<T6at, 182. SaTipô;, 672. 2x0-: (ÔSr,;, 585 R.
llTotr,<r;,', 182. SaTTpoxrj;, 672. 2x(7)ixijLa, 6.54.

Il-wvetâvsaÔa-.. 12J. Sapciv'.ov, 749. 2xiôi:-:£tv, 654.


II-^pcTO,-, 109. SÉoô'.v, 731. 2ogapô:, 702.
ll.ppôç, 75.Ô. 2£6£-76a:, 731. 2o?c<7Tr,ç, 327 R.
Seêî^c-v, 731. 2oçdc ()iY£'.v), 327 R
i:£).a,-, 503. 27ti:£iv, 1-0.
'Pâô'.o,-, 613. Ssavo;. 731. 2'jTov8$ta(7u.ôç, 417.
'Pao;o-jpY£.:v,55'., 614. i]£[Av6Tr,;, 731. 2uo'j8aTo;, 703.
'PaStoupvta. 614, S£|JLV:V£lV, 731. 2TaYa)v, 444.
'Pa6tO'jpyo;,614. Sr.fxa, 479, 782. 2Ta).aY{jLÔ;, 441.
'Pa6-j{jL£tv, 551, 615. Srjixatvsiv, 480. .536. 2Ta>â"£iv, 414.
'Pa6v|xta, 551, 615. 598. 2Ta<7câ;£'.v, 814.
'PÎOuixoç, .551, M 5. Sr,(X£?ov, 480, 181 I{. 2Tà(ri;, 844.
'Pavî;, 446. Sr,5X£toCv, 480. 2Tevâ;£'.v, 423.
'Pa<T-:a)V£-j£iv, 612. StjTteôoSv, 671. 2Tévetv, 423.
'Pa<TTcivr,, 612. Sr.7:£'.v,671. 2T£pYetv, 40.
'Pa/îa, 382. Seévo,', 38it. 2'£po7rTj, 395.
'F»£;£cv,21. Scyâv, 793. 2Tr,X-/i, 785.
'Pf.jjLa, 275. Styr,, 793. 2Taêecv, 67. ^^^;-,^/uA /

'Pf.ffi;, 276. ScYri).(i;, 79 5. 2TpdtYf,445. (TTf^nU.'i


'Pr.topE-jEiv, 328. ïiTa, 525. 2TpovYv).o;, 7.52.

T'r.Toptxr,, 327 H. ï'.Tia, 526. 2TpoYY''-')'iTy,;. 752.


'Pr,Top'.XT,(T£/vr,)327|{. il-To;, 525. 2Tpo?r., 112 R«.
'PV.TOjp, 327.' ï'.wTtàv, 792. 2r^Y£tv, 459.
20-5 INDEX.

ST-jyvoç. 459. TapaTTEtv, 840. Tô).p.a, 164.


ZTvyo:, 459. Tapa/.r,, 840. To).[xâv, 164.
Suvy-yvECTÔa'., 144. Tapa-/toor,;, 810. Tovoç, 118 R.
— •JYY>yvw<7y.£tv, 144. Tapocïv, 180. TÔTTOÇ, 3JK.
}î-uyYvto(i.r,, 144. Tâpgoç, 180. Tpa*j).t^£iv, 489.
IS-jyypàçîiv, 466. Tà(7iç, 416. TpauA'.o-fjLoç, 489.
S-jyYpaçc-jç, 466. Tà-Tôiv, 595. Tpa-j>6:, 489.
SjYYpasr,, 466. Ta;^r„ 780. Tpcîv, 179.
XuY'/wpîïv, 8. Tiïoç, 781. TpÉjjLEtv, 179.
i]'j).).aiJ.oâv£'.v, 084. Tà/a, 698 11. TpÉsEiv, 314.
X-jA/OYii^îTOat, 93- Txyéio:. 098 H. Tptêr,, 454.
-•jAÀ0Y'.<7|xô;, 93. Tà-/o;, (i9S. Tpî:£..v, 120.
X-^a,3atv£tv, 14, 19 R. Ta//^;, 098. TpÔTioç, 9''.

i:vij.[io'jA£-:c'.v,145,148. ïa/O-r^ç, 098. Tpo^r., 311.


Xu{A[iow.r„ 145, 148. TE-/.u.atp£76at, 192. Tp-::£iv, 120.
— -.yfi^civai, 5. Texjxr.piov. 192, 4-*l, Tp---;r„ 742.
— ut;.^£p£tv, 263. TÉxvov. 430. lVf/.âv£iv, 210 11, 21"
i^-jlAîï'pîTOat, 7. Teàeïv, 305. ïûtxgoc, 784.
SviXJOJVEÏV. 1. TÉXs'.oç, 3-1. T:7i-£iv, 397.
i^*j|x?wvta. 1. Téào;, 305. ïupavvcïv, 292.
— •jvioEiv, 3. TE/EUTaïo;, 235. T*jpavvE-j£iv, 292.
S-jvaptxoTTctv, 4. TeÀc'jtSv, 366, 511. T-jpavvt'ç, 292.
S •jvît&Évat, 76b. TeÀE-jtr, 305 11, 360, T-jpavvoç, 292.
i--jv£tvai, 51. 541. Tuçtôv, 857.
S:v£(7t:, 632. TeUe'.v, (03. T-:-/rp 247.
iluvcTÔç, 632. — T£o; (verbaux en), T-J-/T,Ç [OL-KÔ], 402.
Z-^vE/r,;, 300. 261. Tw6i;£iv, 6.58.
i^-jv:£vai, 632. TÉpaç, 479 11. Toj6ac-jxô;, 058.
liOvopo:, 879. T£p£TÎ:£lV, 117, 119.
— vvojSûç, 3. TÉptxa, 369.
i^-jvu)vv|jLia, 564. Te^Poç, 447. Topî^etv, 476.'
^:G7r,^.x, 419. TiôÉvat, 005. "rgpt;, 4'.0.

-^a:p'.xo;, 753. TîOcaÔai, 245 II. 'VYti^Etv, 448.


— çaipoEiSr^:, 753. TtXTEtV. 430. TYtalvetv, 703.
^qii"£tv, 846. TifjLÎv, 733. 'Y'{ioi,^<7i:, 448.
Ï/Eoôv, 705. T'.|JLr„ 733. Ty'^'"' "^•'^•

X/r,|jLa, o94. Ttixr.ai;, 733 II. Ty^^'^'oî'» ''^•^•

Xr,)-.;sovtr£iv. 720. 733


Ti'ixr.jjLa, 11. TYiriç, 703.
T'.'brk, 315 II.
'^YP*'^-''''
^*'~-

TtTvêî^etv. 120. Typo;, 407.


T/f,vai, 816. Typôtt,;, 467.
.

INDEX. 20r

Ytzo-/ lapv.y, 23. «ï>Avap£rv, 281.


'
rSaTivo:, 4(J8. 'TaraToç, 237. ^Àuapîa, 281.
'Voatojor,;. 468. ^>.-japo;, 281
«ï>o6£Ïa6at, 172.
'
l'îTo;, lies. «^oêepô;, 162, r2.
'
rO>,çrv, 283. •I^a'.opô;, 70, 003. <l»ôgo;, 102, 172.

I'Oao,', 283. <ï>a'.ôpô-r,:, 663. <^o'.t5cv, 20.


l'Xa/.Tcïv, 187. <ï>a;vciv, 532. ^OV£-j£tV, 840.
nr„ 391. <î>a:v£rr6ai,778. ^ovc-:,', 846.
'
TTrax-oyeiv, 579. <î>atô:, 447. *6vor. 8'i6.

'l'Trotp/etv, 218, «j 'î'âva'., 10, 270. ^pâ^£:v, 273.


rTTspi/.e'.v, 281. <ï>âvai(o-J;, 5.50. ^pâo-'.ç, 273.
rTrspopàv, 198. <i>av£pôî, .532,778, 8';0. ^pt/.Y], 178.

r7rcpo-/r,, 284. <i»avô.:, 70. ^pty.wor,:, 178.


'riîîpo'l'ta, 198. '^aplJ.ay.£•j£'.v, 7J7. <ï>pî"£'.v, 178.

'rTr/ipsTÎa, 791. ^âpixay.ov, 797. ^povsïv, 633.


'YT:r,çiZTV.y, 57.5, 791 *â(T'.:, 2:0. ^pôvr.jxa, 633.
1 7ÏT,p£T'! 791 <ï>à'7X£'.v, 271. <i>p6vr,'7'.;, 633.
'
r7:'.<T/veï(76a'., 693. 4>£YY0?i
-''02.
<î>pôv'.u.o:, 033.
'iV/o;, 29.5. <|)£vax'::£'.v. 522. ^•:£'.v,'439.

'l'7rvo-:v, 29ti. 4>ip£tv, 814. «^•jcr-.;, 246, 676.


'
riXVWTTÎiV, 2'.)7.
<λ£jY£IV, i3. $'JT£0£lV, 435.
'
TTrôv-jo;, 571. <ï>£,!»Y(,)v, 13. ^wveîv, 487.
'
rTtoy.opii^eTOai, 378 <ï>r,u.r,, 272, 72 S. ^wv-;., 118 R«, 'i87
'
rTîoy.opiTixô;, 378. 4>6£YY£<^'^3ci, 486. ^(uvr,£i;, 487.
"
'
ï'Tloy.ptvîTOa'., 722, *ï>6£ÎpE'.v, 036. «ï>ù);, 501, 585.
'TTioxpiTr,:, 722. «I>6iv£'.v, 03-<.
'
rTîOAajjLoâvé'.v 193. «ï>6t'7i;, 038.
«J34, -23. "l^'^- Xa:p£iv, 061.
<t>6oYY'^n
r7ïô>.r,.i,i;, 1«J3. i;34. l'OÔYYO?, '18 II', 486. Xa/.apô;, 492.
«ï»6ov£rv, 331. XaXôTtatvciv, 132.
'1*710UL£V£IV, 101,817. <l>Oov£pôc, 331. Xa).£T:o,', 613.
'y7ro(A;(xvT,<ry.tiv, S21. <l>6ôvo;, 331. XaA£7:ÔTr,?, 132.
'r7r<)|xvT,(xa, 821. *'.A£rv, 39. Xapà, 661.
'
rTcôfxvTTt;, 821. <ï>iÀr,i;,a,39. XapU'..:, 047.
'
r7îO[xovr,, 1«»1. ^•.Ata, 39. Xap'.£VT:Cî<TOa'.. 'U'

1>rAo;, 39, 1.57. Xap'.£vx',Tixô;. lin.


'
l'-KÔn/zir:;, <i93. <^'.>.«JTt(X£•:'70a^ 731. X£'.jxtûv, 8.58.

734. X'.oiv, 109.


'
l'7ïOTp£[i.î'V, 179. «i»'.AOTi;j.îa,

'i*7:ÔTprjjxo;, 1-9. •I'Taôtijxo;, 734. X),e'j(x!^£iv, 655.


rTiojîpetv, 818. «I».r:£iv, 434. i
X).£*jaata, 655.
20fi INDEX.

X/.evafTiJLÔ;, 655. Xwp£rv,23. Tôço;, 71,


XXeuaffTT;;;, 655. Xwpîov, 'iil.

XXeÛY), 655. Xà)po;,3lO.


X).iap(5ç, 110. ¥"jxr„ 33, 864.
XXwpo;, 860. Tû^oç, 405.
X6)>o;, 1-29. WxyA;, 670. q^y/po';, 405.
Xo)vOÛ<T6ai, 129. Vc'y-iv, 62. ¥uxpÔTr,;, 405.
Xpâaeai,219. ^FcXXt^e-.v, 489.

Xpe|xsTts£iv, 187. ^£).>6;, 489. 'Û6tv£rv, 304.


Xpr„ 258. ^'eUoTT,:, 489. 'Ûoi'ç, 304.

XpTj^E'.V, 21". Te'jS£(76at, 518, 'ûtSr„ 112, 112 IV.


XpTjjjia, 59. ^*ô-joo>.OY£?v, 519. 'ûjxô;, 54:3.

Xpf,<7at, 249. T£'j8o|jLapT'jp£?v, 520.

^'£*jSo<rTO[j.£ïv, 519.
"ûpa, 833.
'Lipaïoç, 546, 833.
I
Xpr,(Ta(j)5ctv, 252.

Xpr((T[j,w5:a, 252. FeCûo;, 518. 'L2p-j£(T6a'., l'^?.

Xpr,(T[JLa)o6;, 252. ^Vi/.açîv, 838. 'ÙTay-ouaTciv, 313.


Xpovioç, 831. ^'tO'jpt^Eiv, 85. 'ûçÉAEta, 787,
Xpdvoç, 759, 831. 'l'i6v»piT[i.6ç, 85. 'Û?£X£iv, 787.
XpwjiaTixôv, 418, ^'<5yo;, 62. 'ûçéXt(i.o;, 787.

Xtopa, 339. ^i'oçetv, 71, 401 R. "ÛçeXov, 255 H.


TABLE DES MATIÈRES

.V. B. — Les chifTi-es renvoient aux paragraphes.

ACCORD (on musique COMMENCER, 133. EMULATION, 331-3:3.


I

1-4. COMMERCE. 134-135. I


ENSEIGNER 49-52.
ACCORDER, .')-8. COMMUN, 136. j
ENTENDRE, 308-313.
ACCUSER, 9-1 y. IXJNNAITRE, 137-141. ENVIE, 331-333.
I

ADVENIR. 1 1 l.Ô. CONSEIL, U.5-149. : ÉPROUVER. 813-81^.


AI'I"IRMEI{. lfi-17. CONSULTATION. 145-1 19 ,
ESCLAVE, 331-337.
ACIR, 18- -21. CONVERSATION. I.ÔO- I
ESPACE, 338-341.
ALLER, •2^-.V2. 155. '

ESPÉRER, 31-2-313.
AME, 33-37. COURAGE, 15f>-164. I
ÉTRANGER, 341-319.
AMITIÉ, 38-11. COURBE. 165 167. : ÊTRE, 244-248.
AMOIR, 38-11. CRAINTE, 168-181. ÉVIDENT, 870-874.
ANCIEN, 1-2-48. CRI, 185-186. EXEMPLE, 350-353.
APPRENDRE, 49-.')-2. CRIS d'animaux, 187. EXERCER. c54-3.56.
ARRIVER, -2-2-32. CROIRE, 18S-197.
AUTRE, .')3-.'»6.
FAIBLESSE, 3.57-361.
AVOIR, 57 .'»9.

FAIRE, 18-21.
AVOUER, 5-8. DÉDAIN, 198--200.
FALLOIR, -2.55- -265.
défendre, -201-205.
FATIGUE, 3o2-3ô4.
DÉLIBÉRER, 206-215.
RKAU, 00-61. FIN, 365-871.
DEMANDER, 216-224.
BIENS, 57-.59. FLATTER. 372-378.
DÉRAISON, -225-234.
BLAMER, rr2-ni. FLOT, 379-383.
DERNIER, -23.5-237.
BLANC, 65. FOIS, 3S4-386.
DÉSIR, -238-213.
BRILLER, 66-70. FOLIE, S25--234.
DEVENIR, 214-218.
BRIITS, 71-86. FORCE, 387-390.
DEVIN, 249--254.
BRI'LER, 87-90. FORME, 391-394.
DEVOIR, •255--265.
FOUDRE, 395.
DIRE, 266 -283.
FRAPPER, 396-401.
" \i.i;uLFR, 91-95. DIRE OUI, 16 17,
FROID, 405-409.
' \;.n\|NIKR, 511-517. DOMINATION, -281--292.
FUMÉE, 410 114.
<.si'ACiïK, 671-681. DORMIR, V93-301.
cara<:tère.96-9S. DOULEUR, 302- 301.
CESSER, 99-101. DURABLE, 305 ;:'07. GAMME, 415-419.
CHALEUR, 102-110. GAUCHE, 4-20-4-22.
CHANT, 111-118. GÉMIR, 4-23-4 2.
CHANT DES OISEAUX, ÉCOUTER, :;08-3i3. GÉNÉRATION, 433-143.
119-1-20. ÉDUCATION, 314-31(5. GOUTTE, 441-146.
CHERCHER, 1-21 -126. ÉGALITÉ, 317 3-23. GRIS, 417.
COLÈRE, 1-27-132. ÉLO(^UENCE, 324-3^0. GUÉRIR, 448 450.
208 TABLE DES MATIERES.

HABITUDE, 451-451. OBÉIR, .575-579. RESSEMBLANCE, 31


HAINE, i55-461. OBLIQUE, 580-58'i. 323.
HARMONIE, 415-419. OBSCURITÉ. 585-592. RICHESSE, 738-744.
HASARD, 462. ORACLE, 249-254. RIRE, 745-749.
HISTOIRE. 463-400. ORDONNER, 593-008. ROND, 750-753.
HONTE, 707-7011. OUBLIER, 609-610. ROUGE, 754-7.56.
HUMIDE. 467-474. PALE, 611. RYTHME, 757-700.
HUMILIER, 475-478. PARAITRE, 777-771).
PARESSE, 612-618. SACRÉ, 761-762.
INDICE. 479-481. PARLER, 2G6-283. SAINT, 761-762.
INIMITIÉ, 455-461. PEINE, 619-625. SANTÉ, 70J-~6l.
INJURIER, 48-2-48J. PENSER, 188-197, 62 3- SAVOIR, 765-770.
INTERROGER, 121-126. 634. SCULPTURE, 771-77J.
PERDRE, 035-639. SEC, 773-776.
PEUPLE, 6J0-641. SEMBLER, 777-77J.
JAUNE, 484.
PIÉTÉ, 642-643. SÉPULTURE, 780-785.
PITIÉ, 644-610. SERVIR, 786-791.
LANGAGE, 485-489. PLAISANTERIE, 047-658. SERVITEUR, 331-337.
LARGEUR. 490-492. PLAISIR, 6.59-663. SILENCE, 792-794.
LENTEUR, 493-495. PLEURER, 664-667. SOIGNER, 795-797.
LOI, 496-498. PLUIE, 668-670. SOTTISE, 798-810.
LOUER, 499-500. POURRIR, 071-673. SOUDAIN, 811-812.
LUMIÈRE, 501-505. POUVOIR, 674-681. SOUFFRIR, 813-81S.
PRENDRE, 682-685. SOUVENIR, 819-823.
MAUSTENANT, 506. PREUVE, 479-481. SUFFIRE, 824-820.
MAISON, 507-MO. PRIER, 680-692. SUIVRE, 827-830.
MALADIE. 357-: 61. PROMETTRE, 693-097.
MARIAGE, 511-513. PROMPT, 698-703. TEMPS, 831-831.
MÉDIRE, 514-517. PROTÉGER, 201-205. TOUCHER, 835-838.
MÉLODIE, 111-118. PROXIMITÉ, 704-706. TOUR, 839.
MENTIR, 518-.521. PUDEUR, 707-709. TROMPER, 518-524.
MÉPRIS, 198-200. TROUBLE, 840-844.
METS, 52.5-527. RACONTER, 710-712. TUER, 845-849.
MONTRER, 528-536. R.^ILLERIE, 647-658.
MORT, -537-542. RAISONNER, 91-95. VARIÉ, 8.50-851.
MUR, 513-546. RÉFLÉCHIR, 020- ('31, VENIR, 22-32.
REFUSER, 556-.Î01. VENT, 852-859.
NÉGLIGENCE, 517-555. REGARDER, 713-718. VERT, 800-862.
NIER, 5.56-561. REPENTIR, 719-720. VIE, 863-869.
NOIR, 562-563. RÉPONDRE, 721-723. VISIBLE. 870-871.'
NOM, 561-567. RÉPRIMANDER, 724-726. VOIR, 711-718.
NOUVEAU, 568-572. RÉPUTATION, 727-730. VOISIN, 875-879.
NUAGE, 573-574. RESPECT, 731-7cl7. VOULOIR, 206-215.

Paris. — liii|i. E, Cai-iomo.nt et C'«, rue de Seine, o7.


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