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Voilà , CAN’T FEAR YOUR OWN WORLD III est enfin disponible.

J’ai
pris plus de temps pour terminer de traduire ce volume étant à la
fois le plus long de la série et le plus complexe à traduire j’ai fait en
sorte de pouvoir vous présenter une traduction la plus fiable possible
et également plus qualitatif que les deux premiers volumes qui sont
déjà présents sur le site. Je vous souhaite une agréable lecture ,
n'hésitez pas à venir m’en parler sur mon twitter !

Traducteur : @LamsStark

Chapitre de connexion
Hikone UBUGINU ne se souvenait pas reprendre esprit.
Ce n’est pas comme quand un shinigami ou un humain ne peut pas se souvenir
de son enfance. L’âme appelée Hikone n’était pas naturelle, elle était
composée de maintes couches de fragments de différentes existences, toutes
entremêlées. Des milliers - de vieux hollows, des quincy morts, et même
d’âmes de foetus avortés venants du monde des réel, toutes sortes d’âmes
furent assemblées avec un fragment du roi spirituel au cœur.
Au début, ils sont tous tombés en morceaux et ont perdu forme, cependant dû
à un certain évènement, les fragments du roi spirituel que la famille
TSUNAYASHIRO avait rassemblé a miraculeusement pris la forme d’une âme
avec une individualité ayant la capacité de survivre.
Hikone se souvint du moment où il reçut le nom de Hikone et prit
complètement conscience, cependant il était captivé par la fantaisie que cette
chose nommée son être devait avoir existé auparavant. Ou peut-être que cela
n’était pas vraiment une fantaisie.
En tous cas, Hikone a été créé a partir d’âmes utilisées comme matériaux avant
d’être décomposer en matière spirituelle. Il y avait la possibilité que l’un des
restes de ces précédentes existences pouvait avoir un moyen d’avoir de
l’influence. Il sentait qu’il était un mix de douzaines ou de centaines
d’individualités. Le mélange était un chaos qui avait l’aspect d’un vide. Toutes
sortes d’émotions flottaient en lui, se dissipant peu à peu.
Une part de lui éprouvait du plaisir à tuer, tandis qu’une autre part rejetait sa
et ne pouvait pas l’accepter. Une partie de lui était persuadée que la nature
humaine était mauvaise alors qu’une autre se vantait de sa bienveillance.
Malgré le fait que toutes leurs opinions et souvenirs se dissipent, les
différences entres la base de ces existences forgées dans leurs âmes étaient
entremêlées, et cela arrivait que la façon dont elles se rejettent menaçait de
déchirer l’âme d’Hikone en morceau.
Cependant, la création nommée Hikone trouva la paix sous les ordres de
Tokinada. Ils pouvaient montrer à Hikone, perdu dans le doute, un sens définit
du « bien », et mena tout reste d’âmes chaotique dans une seule et même
direction. La seule pensée lui appartenant était de devenir un bon roi. Pour le
bien de Tokinada qui le fera roi, il deviendra celui qui est aimé par ses sujets.
Tokinada lui enseigna que parfois, pour devenir roi, la violence et le meurtre
serait nécessaire, et Hikone l’appris – mais dans une partie de lui , quelque
chose florit en lui.
Et cela le mis sur le chemin de son propre destin, cependant –
Cela n’avait aucune connexion avec le Hikone présent qui continuait de suivre
Tokinada.

Chapitre 19
« Tu n’as seulement pas vu les étoiles. »
Quand elle découvrit la vraie nature de Tokinada, sa femme fut désemparée
mais elle n’avait pas perdu espoir, elle parla simplement comme une personne
sermonnant un enfant. Sa voix n’avait aucun intérêt personnel ou de flatterie
que l’on donnait à un membre d’une grande famille noble, seulement de la
gentillesse.
C’était impardonnable pour Tokinada. Il se sentait comme s’il était vu étant
inférieur, comme s’il était donné quelque chose par quelqu’un se tenant bien
supérieur au-dessus de lui.
Pour Tokinada, le pire de cette branche de la famille, prendre Kakyô comme
épouse, était un ordre de la famille principale. La famille TSUNAYASHIRO avait
saisit une chance a propos de cette femme, avec certain un « talents » cacher
dans les profondeurs de son âme. Quand elle arriva à l’académie pour passer
les tests pour devenir shinigami, elle a tapé dans l’œil des « observateurs » de
la famille TSUYANASHIRO.
En ce temps, la famille TSUYANASHIRO cherchait des personnes avec ces
« talents » et les utilisait dans maintes expériences, et leurs restes,
collectaient les fragments de ce talent. Cependant, ils se mirent à penser.
Si l’un détenteur de ce « talent » qu’ils convoitaient avait un enfant, ce talent
serait-il complètement transmis à l'enfant ? Serait-il moins puissant ? Serait-il
le même s' il était transféré ? Si oui, ce talent pourrait-il être multiplier ?
Encourager des « talents » dans leur famille fut un de leur grand passe-temps,
mais cette femme était une des résidentes du Rukongai qu’il détestait comme
une squatteur de bidonville. Alors les dirigeants des TSUNAYASHIRO réalisèrent
un test utilisant la plus basse branche de la famille.
Même avec la même famille TSUYANASHIRO – ou plutôt, à cause de la famille
TSUYANASHIRO, la tête des 4 grandes familles nobles qui jugeaient le monde
selon le statut, il y avait une claire hiérarchie dans leur rangs.
Suivant les ordres de la famille principale, Tokinada l’approcha en feignant la
coïncidence. Mais il était dur de porter le fardeau que sont les ordres de la
branche principale qui contrôlait même son mariage, il voulait, plus que ça, il
voulait voir le visage d’une femme qui exultait un plaisir intense dans les
profondeurs de l’enfer.
Après qu’il fut trop tard pour faire marche arrière, si il lui présentât la vérité –
« Je ne t’aime pas. Tu étais simplement choisi en tant que sujets d’expérience
par la famille TSUYANASHIRO » - quelle expression aurait arboré son visage ?
Imaginant ce moment, Tokinada tentait la femme avec une curiosité sadique
tel une pauvre brebis.
Cet alors que, armer de fausse gentillesse et de son statut, il captura aisément
le cœur de cette femme.
Ou, il était certain de l’avoir capturer.
Tokinada lui a tout révélé le soir d’après leur cérémonie de mariage.
« Même si tu essaie d’annuler le mariage, d’autre membre du Rukongai seront
peut-être pris comme responsables et recevront une punition. En particulier ce
Kaname qui t’es cher dont tu parle souvent il n’y échappera pas, » continua-t-
il.
Combien de ce désespoir absurde se verrait sur son visage, se demandait
Tokinada, en la regardant, mais ces espoirs étaient balayés. Cette femme
nommée Kakyô a tout compris. En plus, elle a dit qu’elle avait déjà marié
Tokinada. Peut-être avait-elle réalisé que rejeter le mariage était comme
commettre un crime envers ces amis qu’elle avait laissés dans sa ville natale.
Tokinada ne pouvait pas comprendre son cœur même maintenant, mais en
tout cas, cette façon de penser était incompréhensible pour Tokinada.
Au milieu de la confusion et de la frustration de Tokinada, elle commença à
gagner ces pouvoirs de shinigami. Il y avait des rumeurs comme quoi elle
deviendrait un officier, et que même KYORAKU et UKITAKE qui était de la
même année que Tokinada avaient reconnu sa force.
Comme ceci, elle prit le contrôle de tout. Même l’être de Tokinada était en
train d’être abîmé. Mais malgré son impatience, la branche principale ne l’a
pas autorisé de tuer ou divorcer Kakyô. Kakyô était un sujet d’expérience
important pour la branche principale, et Tokinada n’était rien de plus qu’un
outil de laboratoire utilisé dans leur étude.
Cependant, pour le bien ou non pour Tokinada, quelqu’un avait, par chance,
découvert le plan des TSUNAYASHIRO. Il était en dehors un bon ami qui
s’associait avec eux, un shinigami qui s’était hissé parmi les personnes
communes. Il était aussi un bon ami de Kakyô, et avait peut-être des
sentiments pour elle.
Tentant de sauver Kakyô de la famille TSUYANASHIRO, il interpella Tokinada au
milieu de la nuit pour l’interroger sur ses vrais motifs. Tokinada lui avoua tout
volontiers. Il laissa aussi sous-entendre qu’il n’éprouvait aucun amour pour
Kakyô. Il aurait pu aller avec l’ordre de sa famille et prétendre aimer sa femme,
mais la nature de Tokinada ne lui autorisait pas cela. Il voulait la voir -
l'expression de cet homme lorsqu’il réalisa que celui qu’il comptait comme un
ami était en fait un dégénérer.
Après que son visage fut rempli de désespoir, tout comme l’anticipa Tokinada,
il déclara qu’il l’abattrait en tant qu’ami.
Avec un sourire, Tokinada sortit son zanpakutô. Leur force était égale, et
n'importe qui des deux aurait pu tomber. Le sabre, visait l’autre, et se
fracassait entre eux à maintes et maintes reprises. Puis, quelque chose
qu’aucun des deux n’attendait.
Kakyô était anxieuse pour Tokinada, qui avait quitté la maison au beau milieu
de la nuit et qui ne rentrait pas. Partant a sa recherche, elle arriva à l’endroit
où ils se trouvaient en suivant le bruit de leurs sabres qui s’opposaient. Kakyô
s’interposa entre les deux hommes s’entretuant, essayant d’arrêter leurs
sabres.
Et à ce moment, quand son dos lui faisait face – Tokinada la poussa vers son
adversaire. Blessé, son adversaire ne put l’éviter, et l’attrapa.
Et alors, Tokinada –
Sans la moindre hésitation, découpa Kakyô en même temps que son
adversaire.
Tokinada fut comblée. Une bribe de sourire apparut sur son visage. Ce n’était
pas de la joie qui continuera longtemps. Mais par une série de moments
inattendus, il put voir le désespoir de sa femme qui s’était donner tellement à
ses croyances hypocrites.
Alors, pleure, rage, tombe dans le désespoir. Si tu veux partir dans les feux de
la gloire, alors essaie juste de dresser ton Suzumushi vers moi. Si tu veux
maudire ta propre faiblesse, viens a moi pour me tuer !
Il observa le visage mourant de Kakyô avec l’expression d’un enfant qui
écrasait un insecte à moitié mort une deuxième fois.
« Je suis désolé… »
« Je ne pouvais pas… me débarrasser de tes nuages… »
Et là, elle ferma ses yeux.
Tokinada fut stupéfait pendant un moment, se tenant debout devant son
corps, puis il se mit à trembler. Ce n’était pas le regret d’avoir tuer sa femme,
qui essaya de le sauver jusqu’à son dernier souffle, c’était de la colère pure.
« Toi… jusqu’au bout, jusqu’au bout du bout tu me regardais avec pitié ! Alors,
je n'ai simplement pas encore vu les étoiles ? Mes nuages n’étaient pas
dispersés ? Ne dit pas – ne dit pas de choses aussi ridicules ! Je me suis
toujours tenu au-dessus des nuages ! Non, je suis les nuages ! Tu étais celle qui
avait tort ! »
« Les étoiles rendent le monde beau ? Nos points de vu son tellement
différents s’en ais absurde ! Comment n’as-tu pas remarqué la laideur de
ses points de poussière qui essaient toutes de briller plus que les autres ?
Si cela est juste et acceptable, n’est-ce pas simplement le résultat de ta
vanité ? »
Tokinada continua de crier, donnant des coups de pieds dans le corps de
son ami au lieu de celui de sa femme. Alors que ses épaules remuaient, sa
respiration finit par se calmer, et la rage disparue de son expression.
« C’est bien dommage, Kakyô. Je voulais te montrer toute l’absurdité de
ce monde. Ton cœur qui aimait la paix était précieux et juste, mais je
voulais t’enseigner que toi et tes désirs étaient dépourvus de sens. Si
j’avais pu te teinter de mal, je me serais vraiment ouvert à toi. Du moins,
peut-être qu’en ce sens, je t’aurais vraiment aimé. »
Il est possible que les mots de Tokinada, qui retrouvais le sourire, aient
d’une manière ou d’une autre atteint Kakyô. Mais maintenant qu’elle
était morte, sa réponse ne sera jamais connue.
Plus tard, un membre de la famille TSUYANASHIRO arriva, et Tokinada fut
convoqué par la famille principale.
« Je ne pouvais simplement pas accepter que ma femme soit une
villageoise du Rukongai »
Tokinada répondit vivement à l’interrogation de sa famille. Puis, les
membres de la famille TSUYANASHIRO ont essayer de le juger comme un
incompétent, mais ont acquiescer malgré eux. Ils étaient tout aussi
nobles, et similairement il se sentirait humilier de prendre une personne
pauvre comme épouse.
Tokinada présenta un mensonge à sa famille. C’était un mensonge génial.
Prendre une personne du Rukongai comme épouse lui importait peu. Pour lui,
les personnes nobles des 4 grandes familles ou les gens communs ou même
ces parents, étaient tous les mêmes, rien de plus que des jouets qui disaient
apprécier la vie. Venant de ceux de famille qui se disaient communes, comme
une famille noble de basse ou moyenne classe, Tokinada fut élevé dans une
atmosphère ou c’était naturel, mais même dans une famille comme ça il
pouvait s’y dire qu’il y avait beaucoup de vices.
« Ma femme commis un adultère avec un homme qui était son ami, et je l’ai
découvert. En pleine rage, il tua Kakyô, et je lui ai retourné la faveur malgré
moi. »
Avec le soutien de la famille TSUNAYASHIRO, qui ne voulait pas qu’un criminel
soit découvert dans leur rang, Tokinada mentit sans remords. Un membre des
4 grandes familles qui dit une telle chose pourrait même éviter de faire face à
un juge. Mais à ce moment, les circonstances étaient quelque peu différentes.
Un homme passa et vit à travers cette déception et amena à la lumière la plus
infime preuve. D’habitude, ce genre de preuve et de témoignage serait facile à
masquer, mais dû au fait qu’il était le second d’un noble d’une famille de haute
classe, c’est devenu un désastre pour Tokinada.
Shunsui KYORAKU.
S’il n’était pas là, Tokinada TSUYANASHIRO aurait eu une vie bien différente.

Au palais de la vallée des cries (Présent)


KYORAKU, après être arrivé à la tour flottante, plissa ses yeux.
« …Ah lala. Même dans la Vallée des Cris, construire un bâtiment comme ça
sans que personne ne le sache est un peu irresponsable même pour une
grande famille noble. »
« Je doute qu’ils aient employé des gens pour le construire. Est-ce que le
mécanisme qu’il utilise pour flotter est le même que celui du palais du Roi
Spirituel ? »
« Ne serait-ce pas une technique secrète ? »
Au constat de Yoruichi, KYORAKU acquiesça de la tête comme s’il était fasciné.
Il porta son regard vers le palais directement en dessous de la tour flottante.
Malgré son apparence ordinaire comparée à la tour, alors qu’il regardait le
bâtiment plus grand que le QG de la première division, KYORAKU affina sa
perception de la pression spirituelle. Il put reconnaître la pression spirituelle
émanant de cet endroit.
« Aucun désir de se cacher, hein ? Alors, ils se sont préparés à nous faire
face ? »
KYORAKU, avec lui-même en tête, se dirigea pour entrer au palais. Alors qu’il
se dirigea vers le palais, il lança un regard a Kenpachi, « Désolé, Capitaine
ZARAKI. Cela finira sûrement en combat, mais laissez-moi leur parler
d’abord ? »
« Pff ? Si nous allons nous battre de toutes manières, alors discuter n’est-ce
pas une perte de temps ? »
« De même, le protocole est nécessaire. Si nous les attaquions sans prévenir,
nous serions des traîtres. Si les choses tournent au vinaigre, toute la Soul
Society pourrait devenir notre ennemi. »
Kenpachi répondit avec un sourire brutal. « Ne dit pas de choses aussi
évidentes. Tu m'a appelé car tu sais bien que je ne me soucie pas de ces
détails ? Devenirs ennemis de la Soul Society ? Cela a l’air génial. Je n’y vois pas
de problèmes. »
« Cela dit, le fait que tu t’es revêtu d’une cape veut dire que tu prends des
mesures dans le cas où on affronte une des grandes familles. Si tu te battais
contre Yoruichi, malgré le fait qu’elle fasse partie d’une des 4 grandes familles,
tu ne prendrais pas de telle précaution. »
« Même si tu prends des précautions, cela serait un problème, mais tu ne
devrais pas le dire si clairement non plus. »
Se moqua Yoruichi, puis se mit à nommer un absent.
« C’est bien dommage que le petit Byakuya ne soit pas là. j’aurais aimé le
laisser tuer Tokinada, vu l'occasion légitime qui se présente. »
« Il s’est passer quelque chose ? »
« Tokinada a insulté sa femme-Hisana-devant lui. Le petit Byakuya était calme
à l’extérieur, mais il devait bouillir de rage à l’intérieur. »
« Alors je le remercie sincèrement alors. S’il avait sorti son sabre , il aurait pu
déclencher une guerre civile. »
[NDT : Les 4 grandes Famille noble sont la plus haute forme de pouvoir de la
Soul society , si un Chef en tuait un autre alors une guerre éclatera entre les
grandes famille noble qui sont le coeur et l’exemple de la Soul society]
S’imaginant ce qui aurait pu arriver, KYORAKU laissa échapper un soupir.
Byakuya KUCHIKI n'est pas actuellement au Seireitei. Dû au fait qu’Ichigo
KUROSAKI avait des soucis dans un certain endroit dans le monde des vivants,
il s’est dirigé dans le monde des vivants avec HITSUGAYA et son équipe, dans le
but d’enquêter. En tout cas, il n’y avait aucun plan pour l'appeler ici, mais si les
problèmes qu’Ichigo faisait face faisaient partie du complot de Tokinada, alors
il aura divisé les forces armées de la Cour très effectivement.
En pensant à cela, il arriva au milieu de la cour. Au plus haut niveau du palais,
un homme apparut se tenant sur un balcon et les appela.
« Tu es en retard KYORAKU. »
« … Tokinada. »
« Alors, aucune forme de respect ? Devrais-je en tirer que tu n’es venu pas en
tant que Capitaine Commandant des 13 divisions, mais en tant qu’ancien
camarade de nos jours à l’académie ? »
« … C’est à peu près ça. »

KYORAKU répondit à la question moqueuse de Tokinada avec un sourire amer


qui masquait ses vrais sentiments. « En tant qu’ancien camarade, je suis venu
t’arrêter. »

Peut-être l’avait-il remarqué, mais KYORAKU avait déjà dégainer son


zanpakuto. A cause de son deuxième sabre qui fut né pour protéger le
Hakkyoken de la famille d’Ise, Katen Kyototsu était connu comme un
zanpakuto peu commun avec deux lames.

Tout en préparant une attaque surprise, KYORAKU demanda avec un regard


vers la tour flottant dans l’air, « Voudrais-tu m’écouter pour le moment ? En
envoyant cette chose dans le monde des vivants, qu'essaye-tu d’accomplir ? »

« Alors, tu en as déjà compris autant. Naturellement, d’ailleurs. Tu étais celui


ayant exposé mes mensonges et qui m'emmena à la justice.

« Finalement, je ne pouvais pas t’incriminer, donc c’est moi qui ai perdu… je le


regrette profondément. »
« Donc, en retour, tu as ramené ton équipe pour démarrer une révolution
travestie ? Tu as laissé penser à tout le monde que tu étais un homme prudent,
mais ta passion est toute aussi forte que durant la vieille époque. Tout comme
tu es allé à l’encontre du Central 46 pour sauver Rukia KUCHIKI, vas-tu aller à
l’encontre des 4 grandes familles nobles… non, à l’encontre de la propre
histoire de la Soul Society ? »

Tandis que Tokinada s'exclamait, KYORAKU secouait sa tête.

« A l’encontre de l’histoire ? Voyons. Toutes choses ne peuvent-elles pas être


vue comme telle ? »

« La famille TSUYANASHIRO est un symbole qui gouverne l’histoire. Toute


action d’un membre de cette famille devient un pilier de ce monde. Ne penses-
tu pas que t’opposer à moi, la tête, est une trahison envers l’histoire ? »

« Cela dépends de l’histoire que tu essayes de concevoir. De ce que j’ai appris


de Yoruichi, il paraît que vous essayez de gouverner non seulement le Seireitei,
mais aussi le Hueco Mundo et le monde réel. Quel est la raison pour faire une
telle chose ? »

« Tokinada répondit, son sourire disparaissait de son visage. « Ne penses-tu


pas que ces 3 mondes ne tiennent pas assez de respect ? »

« De respect ? »

« C’est bien ça. Grâce à qui, à ton avis est-ce que la populace du monde des
vivants a pu vivre à travers la nuit pour une fois de plus, voir la lueur du
matin ? Grâce à qui est-ce que le sable de matière spirituelle continu de
tomber éternellement sur le Hueco Mundo ? » Tokinada continuait de clamer
tout en levant son poing. « C’est tout comme les événements de la guerre
précédente. Les seuls à connaître les exploits d’Ichigo KUROSAKI sont les
shinigamis de la Soul Society. La plupart des personnes dans le monde des
vivants ne savait même pas que leur monde était sur le point d’être détruit.
Devrions-nous vraiment continuer ainsi ? »

Sur ce, Nelliel l'interrompt. « Ne parle pas de telle choses sans rien savoir sur
Ichigo. Il n’est pas du genre à se soucier de telles choses. »

« Allons, madame l’arrancar. Si lui-même s’en fout, cela veut-il vraiment dire
que tout va bien ? Est-ce bien si les personnes du monde des vivants, sans
savoir la chance qu’ils ont d’avoir survécu, continuent de vivre le restant de
leurs jours sans soucis, se lamentant de leurs moindres problèmes, et
continuant de vivre leurs vies dérivées ? »

« Tu es libre de cet avis. Mais je te prie de ne pas utiliser Ichigo pour prêcher
tes raisonnements aussi égoïstes. »

Liltotto, observant cette conversation, se tourna vers Grimmjow. « Cette


arrancar, c’est la copine d’Ichigo ou quoi ? »

« Quoi ? Non, pas possible. Ichigo est avec cette fille humaine toujours dans la
lune. » Dit Grimmjow, se souvenant de la fille qu’Ichigo s’était mis en danger
en venant au Hueco Mundo pour la sauver.

Pendant ce temps, Tokinada avait abandonné son sourire et répondit a Nelliel


avec un air sérieux. « Je ne te promets rien. Mais je suis très reconnaissant
envers Ichigo KUROSAKI. S’il n’avait pas vaincu Ywach, alors les frontières entre
les 3 mondes auraient disparu, et nous serions retournés dans un monde sans
cycle d’âmes. Ceci aurait réduit à néant l’histoire de la Soul Society. Je veux
faire en sorte que le monde soit redevable pour les actes qui empêchent ça. »

Sur ce, KYORAKU qui était sorti de son silence parla avec un sourire narquois,
« La flatterie ne te vas pas, Tokinada. Je préfèrerais t’entendre parler
honnêtement. »

« Ne t’ai-je pas déjà dit, KYORAKU, que le Capitaine Commandant des 13
divisions ne devrait pas essayer de faire des jugements de valeurs sur moi ? Es-
tu en train de dire que tu comprends mes réelles intentions ? »

« Oui, mais non pas en tant que Capitaine Commandant des 13 divisions mais
en tant qu’ancien ami ayant une malheureuse histoire avec toi, je peux lire à
travers tes actes. »

Tout en préparant ses lames jumelles, KYORAKU alla droit au but. « Tu veux
juste regarder n’est-ce pas ? Pendant que le monde perd son sens et tombe en
miettes. »

« … »

« Le monde des vivants a sa propre société et religions qui furent développé au
fil des années. Même dans le monde actuel, la propre existence des âmes n’est
pas acceptée par la science. » Avec un regard vers la tour derrière lui,
KYORAKU déclara, « Avec ça, tu montreras une preuve formelle au monde, en
publiant l’existence des shinigamis et des âmes, en passant par celle des
hollows. Les personnes croyant aux religions actuelles seraient prises de
panique, mais le pire est pour les personnes ne croyant pas à la vie après la
mort apprendront brusquement son existence. »

Si l’existence de la vie après la mort était vraiment confirmée ou déniée, le


monde en lui-même ne serait pas détruit, mais la société et la culture en elle-
même du monde des vivants s’écroulerait certainement. Ceux qui ont des
regrets dans ce monde chercherons leur propre mort en rêvant d’une
meilleure vie après la mort. Il est possible que, s’il savait que même après avoir
été mis à mort, il y aurait un monde après la mort, le nombre de criminels
augmenterait. Ces pays ayant la religion au cœur de leur système de société
pourraient se voir bouleverser depuis leurs racines et se voir plonger dans un
état d’anarchie.

« Donc, pour éviter ça, ils pourraient essayer d’éliminer cette tour flottante
tout autant que la ville de Karakura. Dans le monde des vivants, il y a une
surabondance d’armes effrayantes créées non pas pour éliminer les hollows
mais pour ôter la vie d’autre être humain. »

Mais encore, si l’existence de l’enfer était connue, ce serait une autre cause de
chaos. Quel sont les critères pour être jeter en enfer ? Y a-t-il des actes
malsains permis s’ils ne tombent pas dans ces critères ? Si c’est le cas,
comment changera le sens des lois ? Avec le système de lois commun du
monde pousser dans une direction différente, la société tomberait dans un
état ou elle perdrait demain de vue.

Au bout d’une certaine durée de temps, le chaos se calmerait, mais combien


de tragédie le monde devra-t-il endurer avant cela ? Et inversement, il y a la
peur que les personnes ayant fait des arrangements préalables pour la vie
après la mort puissent collaborer pour créer une nouvelle religion au Rukongai,
semant le chaos au cœur de la soul society.

En s’imaginant ces divers dangers, KYORAKU a changé son attention sur le


« motif » au lieu du « résultat ». « On peut dire que le monde réel et le Hueco
Mundo marche sur des œufs. A l’heure d’aujourd’hui, n’importe quoi pourrait
briser l’équilibre. En méditant sur quels pourraient être tes motifs pour
consciemment perturber cela dans le but de réformer ce monde, une seule
réponse vint à moi. »

Le sourire tordu de KYORAKU se dissipa, et il prononça des mots insensés avec


une expression très sérieuse. « C’est parce que tu veux observer. Alors que le
système de valeurs auquel les gens croient s’écroulent, alors qu’ils se battent
entre eux en créant du chaos et se dirigeant vers leur propre destruction, tu
veux seulement les observer en riant et mangeant des gâteaux au thé. Juste
pour ça, tu essaies de détruire les lois actuelles et force un nouveau système
de morale sur le monde des humains. Ai-je tort ? »

Les autres écoutant KYORAKU avaient pour la plupart l’air perplexe. Ses
théories n'étaient pas faciles à digérer. Qui pourrait croire que les motifs d’un
homme essayant de commettre des aussi grands travaux seraient aussi vagues
que « il veut voir une société dans le chaos » ? Cependant, Nanao et Yoruichi,
qui avait brièvement rencontré sa cruauté, considéraient que ce pouvait être
comme l’a dit KYORAKU.

Tokinada plissa ses yeux et parla avec un fin sourire aux lèvres. « Voyons,
voyons, vous êtes un sacré homme, hein, KYORAKU ? Vous comprenez bien
mes goûts, n’est-ce pas ? …bien plus que les membres de la famille principale,
qui me prenait de hauts. »

« Pour seulement un peu de divertissement, tu détruirais les structures


actuelles du monde ? »

Tokinada pencha sa tête vers HARRIBEL avec un sourire a ses mots douteux.
« Tu est en train de dire ? Toi reines des Arrancars ? Vous hollows, pour
satisfaire vos manques sculptés dans votre âme, existent contrôler par vos
désirs inatteignables. L’un d’entre vous est rempli de gourmandise, un autre se
noie dans la destruction, un autre encore cherche des compagnons pour
soigner sa solitude, un autre recherche la beauté éternelle. N’est-ce pas le
genre d’être que vous êtes ? »

Un membre du corps de cadavre, Charlotte CHUHLHOURNE, écoute et se dit


tout en posant. « Fufu… que c’est superficiel. Certainement, j’ai cherché la
beauté, mais ce désir fut rempli. Car j’ai atteint la perfection. C’est cela, là où
se trouve la vraie beauté… C'est moi ! »

« … »

Alors que CHULHLHOURNE contracte ses muscles, Yumichaka s'apprêtait à


parler, cependant il détourna ses yeux sans dire un mot.

Que Tokinada ou non ai entendu les mots de CHUHLHOURNE, il continua de


s’adresser à HARRIBEL sans lancer un regard dans la direction de
CHUHLHOURNE. « Ou, est-ce que tu es en train de dire que tu as mené une vie
honnête sans avoir consumé autrui ? »
« Le sacrifice est nécessaire dans ce monde. Cependant, si on se soutient de
quelque chose, il n' y a aucune raison de le traiter comme un simple jouet »

« Aucune raison ? Tu as besoin d’une raison ? Pour moi, se soutenir et se


divertir sont d’importance égale. Une vie où l'on vit seulement pour
consommer est comme être mort. Alors, on peut tout les deux tuer, mais ne
penses-tu pas que tuer pour t’amuser le plus possible, serait une ‘vraie, vie
saine’ ? »

Quand Tokinada eu fait cette déclaration sans le moindre bégaiement, tout le


monde autour de KYORAKU compris. Que, quelqu’un comme lui, qui rejetait
les liens entre les gens, était quelqu’un avec qui il ne s'accorderait pas.

« Pff… ce bon à rien, » cracha MUGURUMA. Kenpachi, l’air désintéressé dans la


conversation, enquête sur le niveau de pression spirituelle de son adversaire.
Derrière lui, le lieutenant et le troisième siège de la onzième division
chuchotaient.

« Dis, Yumichika. En regardant le capitaine KUCHIKI et OMAEDA, peut-être y a-


t-il des nobles qui penses comme nous ? »

« Je ne penses pas que la détérioration de la famille SHIHOIN soit belle. C’est
remarquable comme les mots peuvent montrer une telle beauté et leur
laideur. »

Pendant que MADARAME et Yumichaka avaient cette conversation, les quincy


et arrancar regardait Tokinada d’un air choqué et dégoûté. Même Giselle
chuchota a Candice, « Pouah. Ce mec n’est pas un peu trop egocentrique ? Il
n’a sûrement pas d’amis. » Pendant ce temps, Grimmjow, depuis que Tokinada
l’ai traité de « populace », avait une aura meurtrière.

« Hum, celui avec le tempérament le plus proche serait maître Luppi,


probablement ? »

« Ça me parait correct, lui et ce gars-là serait sûrement de bons amis. »

Alors que Dordonni et Cirucci paralait, Luppi leur lança un regard noir comme
s’il était mécontent. « He, vous rigolez. Ne me comparez pas à ce pervers.
Même si je ne déteste pas les actions sadiques, je n’aurais pas d’intérêts dans
des choses aussi dégénérées. »

Tokinada, observant les personnes réagissant, parla en haussant les épaules.


« Allons, allons. Je pensais que c’était seulement KYORAKU, mais je vois que
même les arrancar et les quincy parlent de moralité. C’est à ça que le monde
est arrivé ? Alors, il s'arrêtait depuis le début. »

KYORAKU, entendant ces mots, continua de marcher. « Ce qui s'arrêtera sera
tes complots. Je suppose que tu n’as aucune intention de calmement te laisser
capturer ? »

« De quel crime comptes-tu me punir ? L’usage privé de la Vallée des Cris est
un privilège de la famille TSUNAYASHIRO. Si tu avais des suspicions sur ce qu’il
se passe à l’intérieur du Département Visuel, alors j’aurais espéré que tu ais
officiellement commencer une enquête avec un officiel du Central 46 ou du
Conseil Noble Kin’in. »

« Afin de mettre fin à ton complot, je n’avais pas le temps pour ça. Si je peux
t’appréhender de force, je porterais mes plaintes contre toi. »

Entendant les mots de KYORAKU, Nanao se tenant derrière lui était perplexe.
Elle se demanda s’il y avait une raison de discuter de l'existence de crimes
maintenant, après avoir déjà officieusement mobilisé des forces, cependant
elle trouva immédiatement sa réponse.

Tokinada est la personne chargée du Département Visuels. Cette situation


pourrait aussi être notée. Si Tokinada s'échappait même temporairement et
amena ces notes aux familles nobles qui se sont d’abord opposer à la famille
KYORAKU, la famille TSUNAYASHIRO gagnerait un avantage précieux. Aussi,
elle, HIRAKO, MUGURUMA, et le reste d’entre eux, pour démontrer qu’ils
étaient mobilisés selon les procédures à suivre, devait au moins montrer qu’il
le questionne sur ses crimes. De plus, le fait que quincy et arrancar se sont
joint à eux serait le sujet d’une stricte enquête.

« Oh ? Tu essaies de remettre mes crimes ? Ils sont d’une telle gravité que le
Central 46 m’appréhenderais sur le champ sans aucune forme de procès, mais
de quoi exactement suis-je coupable ? »

« Il y a un crime. Tu devrais aussi le savoir. Même un membre du clan KUCHIKI


t’arrêterai sur le champ pour ce crime. »

« … »

« C’est Hikone UBUGINU. Je ne l’ai pas rencontré, mais tu ne peux pas espérer
que je n’ai pas entendu parler de lui. »
Le sourire sur les lèvres de Tokinada s’effaça un moment. Il fut remplacé par un
autre différent de tous les autres jusque-là, remplis de malice d’un prédateur,
alors qu’il murmurait.

« …Le transfert de pouvoir de shinigamis, hein ? »

Le transfert de pouvoir de shinigamis a un humain était strictement interdit


dans les lois de la Soul Society. Même si c’était du complots d’AIZEN, que ce
tabou a été tel que même Rukia KUCHIKI qui fut adoptée par la famille KUCHIKI
fut arrêté sans discussions.

« J’ai collecté les preuves depuis l’Institut des Arts Spirituels Médicaux. Tu as
mélangé des ames de shinigamis et des âmes d’humains dans le but d’activer
leur saketsu et leur hakusui. Même si c’était un corps, l’acte de donner le
pouvoir d’un shinigami a quelque chose qui fût humain est assez tabou. »

« Ne joue pas avec moi, KYORAKU. Quand Ichigo a perdu ses pouvoirs, les
capitaines et lieutenants des 13 Divisions se sont joints pour lui donner ce
pouvoir. Tu penses que je ne le sais pas ? »

« Allons bon. Ceci fut approuvé par le vieux YAMA, ne penses-tu pas que c’était
un cas spécial ? Cependant, j’ai nulle intention de t’autoriser de telles
exceptions. Et puisque le Central 46 ne le fera pas non plus, tu suivras
simplement le précédent de Rukia. »

Alors que KYORAKU dis autant avec un sourire, il ajouta effrontément, « Bien
que la peine de mort soit dû aux complots d’AIZEN. »

Pour Nanao qui écoutait, ceci était une terrible lacune de son argumentation.
Cependant, même si Tokinada démontre les lacunes de ces provocations qui
étaient pleines de failles, ceci aurait ses avantages. Par exemple, KYORAKU
pourrait essayer de ramener Hikone UBUGINU a l’air libre le plus tôt possible.
Mais encore, si ce qu’elle avait entendu fut vrai, l’enfant lui-même serait le
testament de tous les crimes de Tokinada.

Mais Tokinada, sans broncher, dit, « Tu es assez calme. N’es-tu pas inquiet à
propos de Shinji HIRAKO, que tu as la laissé seul au milieu d’une foule de
monstres ? »

Ces paroles montraient qu’il comprenait, même au sein de son groupe, ce que
l’un d’entre eux faisait. Cela dit, KYORAKU baissa son chapeau sur son front et
secoua sa tête avec un sourire.
« Il est un adulte. Il peut s’occuper d’une tâche d’enfant… non, une bataille
d’enfant tout seul. »

L’ombre émis par Tokinada depuis le balcon atteignis les pieds de KYORAKU.
KYORAKU glissa dans cette ombre-

Et au moment suivant, sa lame brillait au pied de Tokinada.

Vallée des cries entrée (Présent)

Au milieu d’un ravin couvert de roche et de sable dans la Vallée des Cris, en
contraste avec l’atmosphère de désolation, il y avaitun objet ressemblant à
une énorme fleur. Refermée sur elle-même, comme un bourgeon, elle
commença à se plier doucement, florissant en un sublime cercle de pétales sur
la terre blanche.

L’homme apparaissant en son sein dit nettement. « On dirait que c’est fini.
Merci pour tout, Sakanade. »

Un grand piédestal dans la forme d’une fleur de nadeshiko. Ceci était la forme
du bankai d’HIRAKO.

« Honnêtement, c’est dommage à propos des batailles avec les quincy. » La


voix de Shinji fit écho contre les murs de la vallée. « Ils sont brusquement
apparu au sein du Seireitei et on commencer à semer le chaos… s’ils se serait
mis en rang devant les murs j’aurais pu m’occuper d’une moitié. »

HIRAKO continua de se parler a lui-même. « Ça n’aurait rien changé s’ils


avaient des ennemis avec eux. Ça n’aurait rien changé si c’était en un contre
un. Ça n’aurait rien changé si j’étais tout seul au milieu d’une foule d’ennemis.
La situation importe peu. »

Avec un soupir il se retourna vers la « mer » derrière lui et demanda, « N’est-


vous pas d’accord ? »

S’étendant autour d’HIRAKO gisait un champ de mort. Un vaste océan blanc


composer d’innombrable cadavres tordus sur eux-mêmes. C’était calme, ce
n’était plus le tsunami que c’était plus tôt. Le vaste grouillement innaturel qui
s’estimait dans les dizaines ou centaines de milliers, sont chacun mort d’une
étrange manière. Avec leur intestin ouvert par des crocs ou des griffes acérées,
ils se sont tous entretués.

Inverser la perception d'alliés et d’ennemis. Cela était le pouvoir du bankai de


Sakanade, Sakashima Yokoshima Happofusagari.

« Désoler. Sakanade est un menteur. Quand j’ai dit que c’était dur d’hypnotiser
des adversaires qui étaient comme des insectes, cela aussi était un
mensonge. »

Normalement, son shikai était connu seulement pour inverser la vue et l’ouïe,
mais son bankai inverse cela, révélant un pouvoir terrible qui hypnotise non
pas les organes sensoriels, mais l’esprit. Mais avec un tel pouvoir venait une
contrepartie considérable. Car contrairement à son shikai, il ne peut pas faire
la différence entre ami ou ennemi, si ses camarades shinigamis était à ses
côtés, eux aussi commenceraient à attaquer leurs alliés.

En un – contre – un, cette capacité ne marcherait pas non plus car il n’y aurait
personne d’autre pour remplacer la perception d’ennemi. Cela aussi peut être
considéré comme une contrepartie.

Si je pouvais faire ça, je ferai semblant d’être leur ami et les tuerais quand bon
me semble.

Un court instant il pensa, j’aurais dû venir ici seul et faire en sorte que
Tokinada et Hikone se battent entre eux, mais cela prendrait plus qu’une
bonne opportunité quand ils étaient ensemble.

« Mais bon, ça ne marchera surement pas contre un ennemi du niveau d’AIZEN


ou d’Yhwach. »

Avec un autre soupir, Shinji commença à marcher à travers la mer de corps. Il


tapota la poignée de son épée comme en étant reconnaissant mais démenti
cela en grognant. « Sérieusement, avec un Shikai qui marche mieux contre des
adversaires puissants et un bankai qui s’occupe des sous fifre… tu fais vraiment
tout à l'envers. »

« On dirait que l’essaim créé par Ikomikikomoe a été éliminé, » murmura Aura,
analysant la pression spirituelle de loin.

« Si tu as le temps de regarder à côté, alors tu nous sous-estimes vraiment. »

Aura souri mincement a GINJO. « Je ne vous sous-estime pas. »


Ils avaient l’air de mots que l’on s’échange avant un combat, mais en réalité, il
avait déjà commencé. TSUKISHIMA, planta son épée sur Aura, essayant
d’introduire son marque-page, mais au lieu d’être inséré, il glissa comme s’il
coupait de l’air. GINJO aussi tenta de l'attaquer quelque fois pour tester, mais
chaque fois qu’il essaya de la frapper, son corps se dissipa comme de la fumée
et passa a travers, donc il baissa sa lame pour le moment avant qu’il ne
devienne coincé dans une impasse.

« J’ai simplement fait en sorte que les attaques physiques ne marchent pas
contre moi. »

« Quelle galère. Je n’ai jamais vraiment été bon au kido. » haussa GINJO, puis
demanda en tentant de gagner plus d’information, « C’était toi qui as scellé la
ville de Karakura ? »

« En fait c’était elle et moi, » répondit Yukio, se tenant derrière elle. « C’était
facile avec sa capacité pour contrôler les âmes et la matière spirituelle.
Activant sa capacité bien qu’elle fasse une énorme différence de puissance.
C’est comme avoir un amplificateur en moi. »

« … Tu veux dire, très différente du pouvoir que tu as volé a Ichigo ? »

Cela veut-il dire que la capacité à dissoudre son corps est une version
approfondie du pouvoir fondamental d’un fullbringer ?

GINJO réalisa qu’Aura avait atteint un domaine extrêmement dangereux en


tant que fullbringer. Avec les plus grandes précautions, il avait soigneusement
enquêté sur les intentions de son adversaire.

« Il est un peu tard, mais pourrait-tu me partager tes intentions ? Madame la
magnifique fondatrice d’une nouvelle religion. »

« Il n’y a nul besoin pour de la flatterie. En fait, mes intentions changeront en
dépend de ce que tu désires. »

« Tu as dit la même chose plus tôt. Ce que je désire ? Maintenant que je suis
mort et envoyer au Rukongai, penses-tu que je désire quoique ce soit ? »

Aura retourna la question a GINJO avec un air plus sérieux.

« Veux-tu encore te venger contre les shinigamis ? »

« … Cela ne te regarde pas. C’est Yukio qui te l’as dit ? »


Yukio secoua sa tête légèrement. « C’est tout le contraire, Kugo. C’est parce
qu’elle connaissait ton passé, qu’elle est venue me rencontrer. »

« Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Aura répondit au suspicieux GINJO. « Ma mère se nommait MICHIBANE. Le


nom de mon père était Tensho AGATA. »

« … ! »

A cela, l’expression de GINJO changea visiblement. TSUKISHIMA aussi plissa les


yeux, reconnaissant ce nom.

« Je vois… la fille du vieux AGATA, hein ? Je n’aurais pas pensé que père et fille
seraient tous deux des fullbringers. » Alors que GINJO plissa ses yeux, Aura
s’inclina courtoisement.

« Je vous suis reconnaissante d’avoir donner de l’espoir à mon père. »

« C’est du sarcasme ? Votre père est mort parce qu’il a répondu à mon appel. »

Ils furent trahis par les shinigamis. Dans leurs attaques envers les compagnons
fullbringers de GINJO, le père d’Aura, qui en faisait partie, a lui aussi perdu la
vie. Une histoire dont il ne voulait pas se souvenir revint parmi les pensées de
GINJO. Cependant, Aura hocha la tête un peu avec un petit sourire.

« Non. Peu importe ce qu’a été le résultat, tu as ramené une lueur dans les
yeux de mon père qui était seulement rempli de désespoir et de terreur. Je suis
vraiment reconnaissante, et il n’y a aucune raison pour que je vous tienne une
rancœur. »

« Si c’est le cas alors pourquoi es-tu ici ? Si je me souviens bien tu ne penses
pas à autre chose que de suivre un certain shinigami s’appelant
TSUNAYASHIRO. »

« Oui. Tokinada TSUNAYASHIRO est mon maître. Si je le peux, je voudrais voir


tout le monde rejoindre le camp de Tokinada. C’est pour cela que je l’ai
rejoint. »

« …Donc, quoi, parce que je suis un shinigami, je dois te rejoindre ? »

Alors que GINJO partageait ses suspicions naturelles, Aura répondit.


« C’est grâce au nouveau monde que Tokinada est en train de créer. La, nous
les fullbringer pourrons nous épanouir et devenir forts. »

« … »

« J’ai été informé par le Président Yukio. N’as-tu pas aussi dit le nom plus tôt ?
XCUTION est un rassemblement de ceux qui ont le pouvoir de changer le
monde. Elle répéta les mots qu’elle avait dit plutôt avec un léger sourire.
« Devrais-je te dire quel genre de monde Tokinada va créer ? »

« Voyons… »

GINJO pensa sérieusement, puis appela son compagnon comme pour


demander son avis. « TSUKISHIMA. »

« Quoi ? »

Les mots suivants de GINJO, dans une attaque surprise, renversèrent la


situation entière. « Insère-toi dans le passé de Yukio. »

Le moment suivant, la lame du Book of the End perça la poitrine de Yukio.

« Ah ! » Un petit bruit émana de la bouche du garçon.

Pris complètement par surprise, Yukio ne pouvait ni esquiver ni même utiliser


ses pouvoirs. Cependant, il n’y avait pas de sang qui jaillit du corps de Yukio, et
quand TSUKISHIMA retira sa lame, il n’y eut aucune blessure. Mais les traces
de sa pression spirituelle trainèrent tout de même, prouvant que TSUKISHIMA
avait introduit sa présence dans le passé de Yukio.

« Si tu as subi un lavage de cerveau, on est quitte. Maintenant, écoutons la


vérité calmement de la bouche de Yukio. »

Comme mesure de sécurité, GINJO à commencer par rétablir Yukio comme


allié comme test. Si n’importe quelle hypnose ou coercition était placée sur lui,
TSUKISHIMA l'aurait empêché dans le passé. C’était une mesure temporaire,
mais il avait retiré la possibilité que Yukio les trahisse. Mais Aura, tout en
regardant les évènements, continua de sourire insouciamment.

« Un allié fait précipitamment, hein ? »

Elle s’inclina encore à lui comme en reconnaissance. « Je suis reconnaissante,


tout comme prévu, vous avez marqué Yukio. »
« Quoi… ? »

A ce moment, GINJO senti une sensation étrange dans son intestin. Lorsqu’il
baissa les yeux, il vit un reflet gris qu’il connaissait bien.

Book of the End.

L'épée de TSUKISHIMA avait percer l’estomac de derrière.

« TSUKI…SHIMA ? »

Dans son esprit embrouillé, GINJO vit que TSUKISHIMA coupa à travers Giriko
KUTSUZAWA en retournant sa lame.

« Quoi… »

« Je suis désolé, GINJO, KUTSUZAWA. » TSUKISHIMA, imperturber, avait un


sourire légèrement ironique.

Avant qu’il puissent demander ce qu’il était en train de faire –

-le passé de GINJO fut écrit en un instant par le marque page de TSUKISHIMA.
Vallée des Cries

Ni Shûhei HISAGI lui-même ni Tessai n'avaient la moindre idée qu'il arriverait


ici, en ce lieu. Lorsque le tas de Tenkai Ketchu était utilisé comme un seul, les
coordonnées sont alors définies automatiquement au centre de la portée
effective. Donc, en d'autres termes, le 'centre de la portée effective' était - 
"… Ici dans cette Vallée des Cris ?" 
HISAGI avait été transporté dans un endroit complètement différent du sous-
sol de la boutique d’URAHARA. Au moment du transport, HISAGI avait ressenti
un étrange étourdissement mais il avait semblé qu'il n'y avait pratiquement
pas eu de progrès temporel. 
"Non, attendez... Le flux du temps dans le Dangai est différent... Les
coordonnées temporelles ont-elles été modifiées d'une manière ou d'une
autre ?" 
HISAGI ne se souvenait pas d'avoir pénétré dans les ténèbres du Garganta. Il a
essayé de saisir sa position actuelle et de prendre la mesure de son
environnement. 
On aurait dit qu'il avait été transporté à l'intérieur d'un bâtiment dont
l'intérieur ressemblait à des structures de la Soul Society. Cependant,
l'intérieur du bâtiment n'avait pas de fenêtres pour laisser entrer la lumière. Il
était uniformément mais faiblement éclairé par les appareils d'éclairage tout
comme ceux utilisés dans le Bureau de développement technologique. 
« Un bâtiment comme celui-ci... ici... » 
Il avait envisagé la possibilité que le transfert ait échoué et qu'il ait pu dériver
quelque part dans le Dangai. Mais, d'un autre côté, il était également vrai que
la concentration de la matière spirituelle était différente ici que dans la Soul
Society et le Hueco Mundo. De plus, bien qu'il ne soit jamais allé lui-même au
Hueco Mundo, il avait appris dans une interview précédente qu'il n'y avait pas
de bâtiments de style japonais dans ce vaste désert vide. 
" Alors, après tout, ce n'est pas une erreur ? Je suis vraiment dans une Vallée
des Cris » 
Il sentit la présence de diverses pression spirituelle en dessous de son
emplacement actuel 
-Suis-je en hauteur ?
Comme la concentration de matière spirituelle était étrange, il était difficile de
distinguer la pression spirituelle. Mais une pression spirituelle particulière était
extrêmement distinctive et brutale. 
- Attendez... C'est la pression spirituelle du Capitaine ZARAKI ? 
- Cela signifie-t-il que les armées de la Cour sont également en mouvement ? 
Hisagi n'était pas au courant des incidents qui avaient eu lieu dans la Soul
Society, il supposa donc que la Soul Society avait mené ses propres enquêtes
indépendantes concernant le blocus de la ville de Karakura et que leurs
découvertes les avaient conduits à cette Vallée des Cris. 
- Je suppose que le capitaine KUROSUTCHI a déjà mis la mains sur un des
échantillons du Tenkai Ketchu ... 
« Eh bien, si le capitaine Zaraki est ici, alors je ne dois pas m’inquiéter à devoir
me battre... Mais je dois aller les rejoindre et leur parler d'Urahara." 
Il vérifia son spirit - phone, mais les canaux de communication étaient toujours
coupés. Avant de suivre la pression spirituelle du shinigami, HISAGI a une fois
de plus exploré les parages. 
"Ce doit être une haute tour ou quelque chose du genre, parce que la pression
spirituelle du Capitaine ZARAKI semble être considérablement loin." 
Alors que Hisagi passait une porte, il remarqua quelque chose au centre de la
pièce.
"Qu'est-ce que c’est ?" 
Au début, il a pensé que c'était un pilier, mais en se rapprochant, il s'est rendu
compte qu'il s'agissait d'une vitrine montée sur un appareil. L'étui semblait
pouvoir contenir une seule personne à l'intérieur, mais il était maintenant vide.
L'appareil en dessous avait des électrodes - comme des tubes attachés, mais
HISAGI ne pouvait pas dire s'ils fonctionnaient ou non. 
« Quand j'ai interviewé Akon du Bureau de développement technologique, j'ai
vu quelque chose de similaire à ça... » 
HISAGI l'a inspecté méticuleusement, mais il n'y avait aucun indice qui pourrait
lui dire ce que c'était. 
« Puis-je le toucher ? Mais si ça casse ? »
Une voix se fit entendre derrière lui. 
"C'est mon trône." 
"Quoi ?" 
"Je ne voudrais pas qu'il soit détruit. Vous voyez, je suis censé me reposer ici
quand je m'installe dans ce château." 
C'était une voix innocente, mais cette voix fit instinctivement tressaillir HISAGI.
Il se tourna pour faire face à un visage familier, l'enfant qu'il avait vu quelques
semaines auparavant à l'Institut pharmaceutique des aristocrates. Mais
maintenant, il n'avait plus aucune blessure. 
"Tu es..." 
"C'est moi, Hikone ! Tu m'as beaucoup aidé à l'époque, Shûhei HISAGI!"
Hikone baissa la tête. Alors qu'Hikone s'approchait d'Hisagi, il fut surpris. 
- Comment ne l'ai-je pas remarqué s'approcher si près de moi ? Même si la
lumière est très faible, j'aurais dû le sentir approcher. 
- Bien sûr ! C'est parce que la matière spirituelle ici est si dense. Sa pression
spirituelle avait rempli cette pièce, mais je ne l'avais même pas remarquée
jusqu'à maintenant. 
Ce jeune shinigami, ni garçon ni fille, avait l’air narquois. 
« Mais HISAGI, pourquoi êtes-vous ici ? » 
« Je ... » 
« Oh, je comprends ! Alors, vous êtes l’invité de Tokinada ! Si tel est le cas,
alors je dois vous faire preuve d’hospitalité." 
En entendant ce nom, un frisson parcourut le dos d’HISAGI. Plus tôt, pour lui,
ce nom appartenait à un noble qu'il n'avait pas encore rencontré. Mais
maintenant, ce très noble était leur ennemi. 
« Il est ici ? Tokinada TSUNAYASHIRO est là ? 
"Oui, il est en bas." 
« Puis-je le voir maintenant ? »
"Oh oui !" 
Hikone parlait facilement. Hisagi, en revanche, se sentait vide et vidé. Son
instinct l'avertissant que cette situation était trop anormale. Cependant, il ne
pouvait pas battre en retraite maintenant. Que ce soit une pure coïncidence ou
une fatalité, il semblait s'être mêlé à l'ennemi bien plus qu'il ne l'avait imaginé.
C’est après cette prise de conscience que Hisagi a fait son choix. En même
temps, il est également arrivé à la conclusion que la pression spirituelle de
l'enfant devant lui, une pression spirituelle qui comprenait des âmes
shinigamis, humaines, quincy et diverses autres âmes, était différente de celle
qu'il avait rencontré auparavant. à l'Institut pharmaceutique. Contrairement à
plus tôt, la pression spirituelle hollow avait été augmentée, mais les autres
types de pression spirituelle l'étaient aussi, rendant le déséquilibre entre eux
plus important. À ce moment-là, il avait été inquiet, mais en ce moment, la
pression spirituelle était d'un niveau complètement différent. En regardant
Hikone, la longue expérience d'Hisagi l'a amené à une autre pensée. Celui
devant lui était encore très enfantin, un peu comme Yachiru KUSAJISHI,
Tôshirô HITSUGAYA et peut-être même Hiyori SARUGAKI. 
Ayant rapidement changé d'état d'esprit, HISAGI s'adressa à Hikone avec une
expression très sérieuse. 
"Qu'est-ce que c’est ?" 
« Êtes-vous au courant de ce que Tokinada essaie de construire ? 
Hikone regarda HISAGI avec un sourire. 
« Je ne comprends pas très bien les choses compliquées. Mais puisque
Tokinada le fait, ce doit être la bonne chose à faire ! 
"Je pense que c'est une chose déraisonnable à dire." 
"Pourquoi donc ?" 
HISAGI choisit ses prochains mots avec beaucoup de soin. 
"Écoute. Réfléchit, n'est-il pas possible pour Tokinada de faire une erreur ou de
se tromper parfois ? Parce que, tu vois, personne dans ce monde n'est
parfait." 
"Ne l'écoute pas parce que c'est une très, très mauvaise personne." 
- C'était ce que HISAGI voulait vraiment dire, mais probablement, il ne serait
probablement pas cru.
- Kaname TÔSEN, l'ancien rédacteur en chef des Communications du Seireitei,
méprisait et rejetait le mal. Et me voici, incapable de dire la vérité à quelqu'un
qui était trompé par ce même mal, en considérant sa naïveté. 
HISAGI n'avait pas encore autant d'expérience que TÔSEN dans ces domaines. 
"Qu'est-ce qui ne va pas ? Quelle est l'erreur de Tokinada ? Dis-moi !" 
"Eh bien, je..." 
"Dites-moi, où est l'erreur quand je peux la voir avec mes yeux ?" 
Il n'y avait aucun ton sous-jacent dans la question d’Hikone, c'était une question de pur doute.
HISAGI ne pensait pas qu'une telle logique serait prononcée par quelqu'un d'aussi jeune. Cela
a un peu énervé HISAGI. 

"Faites-vous référence à ce monde, la Soul Society et le Monde des Vivants


séparément, ou voulez-vous dire le monde d'un point de vue général ?" 
« Oui, je veux dire les deux. Alors, s'il vous plaît dites-moi où se trouve
l'erreur. »
« Quoi ? » 
« Pour moi, ce monde est la seule chose que Tokinada m’a offert » Hikone
continua 
« Je ne sais rien sur d’autres mondes, et je n'ai pas besoin de savoir non plus.
Mais je n'ai moi-même aucun problème, donc je suis satisfait." 
"C'est... !" 
HISAGI ne pouvait pas continuer. Au début, les yeux d’HIKONE, malgré qu’ils
soient innocents, faisaient HISAGI se sentir vide. Mais après l’avoir entendu
parler ainsi, HISAGI sentit la forte volonté briller dans ses yeux.
- Non seulement il possède de la détermination, mais il a également appris à
persévérer et à rester ferme dans ce monde de sa propre volonté. 
Mais HISAGI a estimé qu'il manquait encore quelque chose dans les yeux
d’Hikone. Alors qu'il essayait de comprendre ce que c'était, Hikone continua de
parler.
"Même si Tokinada fait quelque chose de mal à tout le monde, pour moi, ce
n'est pas une erreur." 
"Hein... ?" 
"Même si tout le monde dit que Tokinada est une mauvaise personne, pour
moi, Tokinada représente la 'justice’ !" 
"Arrête !" 
A l'instant où il entendit ce mot, HISAGI éleva involontairement la voix. Il n'en
avait pas eu l'intention. Un peu surpris, Hikone baissa la tête vers HISAGI. 
« Je suis désolé. Est-ce que j'ai dit quelque chose pour te mettre en colère,
HISAGI ? 
HISAGI se sentit coupable, en regardant Hikone, il s'excusa. 
"Non, c'est moi qui suis désolé d'avoir élevé la voix." 
Mais ensuite, il détourna les yeux d’HIKONE, comme s'il essayait d'échapper au
souvenir du shinigami aveugle qui avait également été son mentor. Il serra plus
fort les poings. 
"La justice est... un terme qui ne doit jamais être utilisé aussi légèrement." 
"Pourquoi ? Le shinigami se bat pour la justice. Les 13 armées de la cour ne se
battent-elles pas pour protéger la justice ? Alors pourquoi dis-tu une telle
chose ?" 
"Ce n'est pas si simple... Il y a plusieurs significations différentes de la justice.
La justice dont parlait votre Tokinada et la justice du shinigami ne sont pas
nécessairement les mêmes..." 
HISAGI a eu du mal à expliquer le concept en termes plus simples. Puisque de
tels sujets n'étaient pas destinés aux jeunes enfants comme Hikone. Mais
étonnamment, Hikone hocha doucement la tête, comme s'il comprenait. 
"Oui ! Tokinada l'a également dit ! En fait, Tokinada et moi pouvons nous
battre avec les shinigamis désormais. » 
« Qu'est-ce que tu dis? » 
«Par conséquent, je suis désolé de ne pas pouvoir être plus accueillant envers
vous. »
Hikone s'inclina à nouveau et se détourna. Hisagi, qui fut momentanément
choqué, attrapa maintenant l'épaule d'Hikone. 
« Attends ! Pourquoi devrais-tu te battre ? Il n'y a aucune raison pour que tu te
battes ! »
Hikone regarda HISAGI avec un air mystérieux sur son visage. 
« Tokinada m'a dit que les shinigamis sont des 'ennemis'. N'est-ce pas une
raison suffisante pour que je me batte ? 
"Ce n'est pas ce que je dis. Parmi les adversaires que vous vous apprêtez à
combattre, il y a Kenpachi ZARAKI. Ce n'est pas le genre de personne à se
retenir quand il s'agit d'un enfant. Je ne veux pas avoir à dire ça, mais si vous le
combattez, vous serez probablement tué." 
"Est-ce vrai ?" 
"J'en ai bien peur. Et c'est pourquoi..." 
Sa voix s'estompa. Hisagi voulait désespérément arrêter l'enfant à tout prix.
Cependant, Hikone lui adressa un petit sourire triste de calme résignation. 
"Alors, dans ce cas je n’aurais qu'à mourir pour Tokinada. Et de toute façon, si
je ne peux pas être à la hauteur des attentes de Tokinada, alors ma vie n'a
aucune valeur. »
Hikone parla comme s'il préparait innocemment le voyage du lendemain.
« Imbécile ! Ne dit jamais des choses comme ça ‘c'est facile de mourir’ et 'ma
vie ne vaut rien’ ! » Et encore une fois, sans le vouloir, Hisagi haussa la voix. 
"Je suis désolé." 
Hikone baissa la tête, l'air un peu triste. 
" J'ai l'air de mettre les gens en colère. " 
" Tu n'as pas à t'excuser... " 
Hisagi commença l'incantation. Il parlait d'une voix mortifère. 
« Pardonnez-moi ! Je déteste devoir faire ça ! Bakudô 63 : Sajô Sabaku !
Une chaîne de lumière est sortie de la paume tendue d'Hisagi et s'est enroulée
autour d’HIKONE, le liant. HISAGI était désolé de ses actions mais lui dit
clairement: 
"Désolé, je suis probablement l'ennemi de Tokinada TSUNAYASHIRO, mais
certainement pas le vôtre."
Hikone ouvrit la bouche et dit simplement : 
"Je ne sais pas ce que vous dites, mais je pense que c'est impossible." 
Les chaînes de kidô se brisèrent. Hisagi s'attendait à ce que cela se produise à
moitié car Hikone n'était pas quelqu'un qui pouvait être scellé facilement. Mais
l'enfant était encore inexpérimenté au combat. Alors, peut-être que ses
mouvements pourraient encore être bloqués. 
Avant qu'il ne puisse commencer l'incantation pour un nouveau kidô, Hikone
avait déjà disparu de sa vue. HISAGI sentit quelque chose frapper son plexus à
son grand étonnement. Élargissant ses pupilles sous le choc, il remarqua la
paume d’HIKONE pointée vers sa poitrine. La pression spirituelle tumultueuse
qui traversait HISAGI en même temps, donna à ses saketsu et hakusui une
énorme secousse. Il n'y avait aucune souffrance, aucune douleur, juste une
obscurité profonde et froide, érodant la conscience d’HISAGI. 
"Shûhei HISAGI, tu ne peux pas gagner contre moi, ni Tokinada, ni Aura. Même
avec tes pouvoirs, c'est impossible." 
La voix d’HIKONE résonna alors que la conscience d’HISAGI commençait à
s'estomper.
- Attendre. 
- Ne sors pas gâcher ta vie. 
- Écoute moi. Je comprends enfin ce qui te manque. 
- Hé, attends... S'il te plaît, attends... 
Hisagi essaya de parler, mais il n'y parvint plus. Sa conscience tomba dans
l'obscurité totale. Hikone lui tourne le dos, souriant à nouveau innocemment. 
« S'il vous plaît, ne vous fatiguez pas et reposez-vous ici. » 

Cour du palais directement sous le château aérien : -


Un son métallique gratta la cour, le zanpakutô qui apparut hors de l'ombre de
Tokinada fut bloqué par l'épée que Tokinada avait sortie. 
« Kage-Oni, n'est-ce pas ? » 
Tokinada éclata de rire alors que le corps entier de KYÔRAKU émergeait de
l'ombre.
 

« Comme c'est gênant ! Je suppose que j'aurais dû savoir que vous connaissiez
cette technique. 
« Ce type ! Il a sauté sans moi ! »
En réponse à l'attaque surprise soudaine de KYÔRAKU, Kenpachi était plutôt
irrité. Kenpachi, qui s'ennuyait énormément en écoutant de longues et
interminables conversations, était clairement contrarié de devoir regarder
depuis la ligne de touche. Ikkaku et Yumichika parlèrent. 
"Commandant KYÔRAKU ! S'il vous plaît monsieur, laissez notre capitaine et
nous entrer en premier ! Soyons ses adversaires." 
« Je déteste les attaques sournoises. Je participe. »
"Hikone!" 
Continuant d'être en phase avec les attaques de KYÔRAKU, Tokinada ricana et
cria son nom. En même temps, une pression spirituelle sinistre et dense
semblait pleuvoir du château dans le ciel. Chacun de ces guerriers réunis ici, à
la seule exception de Nanao, qui était depuis longtemps habitué au combat,
s'avança, présentant un front uni. Même les guerriers de leur calibre se
tendirent alors qu'ils sentaient la pression spirituelle s'abattre sur eux. C'était
la même pression spirituelle qu'ils avaient ressentie dans les rues du Rukongai.
La qualité était la même, mais la pression spirituelle elle-même semblait avoir
augmenté considérablement en un laps de temps très court. 
- Depuis combien de temps Tokinada n'a-t-il pas prononcé ce nom ? 
C'était il y a seulement quelques secondes, mais pour ceux d'en bas qui étaient
submergés par cela, cela semblait être de longues minutes, voire des heures. 
"Qu'est-ce... qu'est-ce que c'est... ?"
Candice n'en pouvait plus, des sueurs froides coulaient au sol alors que « cette
personne » atterrissait sur le champ de bataille. Sa pression spirituelle a créé
un vent violent, déformant les alentours. Celui qui venait d'entrer dans la
mêlée, haussa la voix joyeusement, 
"Oh, je l'ai finalement fait magnifiquement !" 
- Cela ne fait pas si longtemps que je ne l'ai pas vu à la Soul Society. Et
pourtant... 
Grimmjow, en observant Hikone, avait l'impression qu'il avait l'illusion que
quelques années s'étaient écoulées depuis leur dernière rencontre.
L'expression du visage et le comportement général n'avaient pas changé du
tout, mais c'était comme si, dans l'intervalle de temps, Hikone avait connu des
centaines de batailles. Il affichait une croissance anormale. 
« Tokinada ! Merci d'avoir attendu ! Que veux-tu que je fasse ? »
« Ralentis, Hikone... » 
Tokinada rit alors qu'il continuait à échanger des coups d'épée avec KYÔRAKU.
« Merci beaucoup, il a enfin été perfectionné... KYÔRAKU. » 
Parant froidement les attaques de Katen Kyôkotsu, Tokinada annonça
fièrement :
« Je vous présente Hikone UBUGINU... Le Roi spirituel de la prochaine ère. » 
Certaines personnes ont fortement retenu leur souffle, tandis que quelques-
unes d'entre elles s'attendaient déjà à une telle réponse et ont plissé les yeux,
et les autres personnes ont exprimé leur intérêt pour le sujet. Bien que, à en
juger par les circonstances passées, les membres de cette coalition ne se
faisaient qu'à moitié confiance, y compris GINJÔ, qui n'était actuellement pas
avec eux, l'ambiance parmi les membres avait changé compte tenu d'une telle
révélation. chef d’une des quatre grandes maisons nobles, le poids du fait
qu’Hikone devait être le nouveau Roi Spirituel, avait clairement complètement
changé. Cependant, KYÔRAKU a parlé avec un sourire amer, comme s'il
ignorait le poids du sens derrière cette déclaration, 
" Remplacent du Roi Spirituel ? Ceci, échappant aux lèvres d'un membre des
Quatre Grandes Maisons Nobles ? N'est-ce pas le comble du manque de
respect ?" 
"Oh, ne me fais pas rire, KYÔRAKU. Tu devrais le savoir aussi, non ? Ne pensez-
vous pas qu'il serait le plus grand respect s'il devait être remplacé, sachant le
genre d'existence qu’il est? »
Les paroles de Tokinada étaient partiellement noyées par le son du métal qui
s'entrechoquent, mais HARRIBEL les entendit clairement. En regardant Hikone,
elle murmura à Tokinada, cachant son dégoût : 
« Tu vas offrir un si jeune enfant en sacrifice à la Soul Society ?
"... Cet enfant... N'est-il pas venu ici pour te tirer d'affaires ?" 
« Oh, mais Hikone nous voit tous les deux en train de confronter nos épées
comme rien de plus ou de moins qu'un jeu d'enfant. » 
Tokinada, prenant ses distances par rapport à KYÔRAKU, cria : 
« Hikone ! Hikone ! Voyez-vous toutes les personnes rassemblées ici ? 
"Oui. J'en ai déjà vu quelques-uns." 
"Je vois. Et tu les aimes ?" 
« Oh oui ! Ils se sont tous sérieusement battus contre moi ! 
Bien que le sentiment ne soit guère réciproque, cette déclaration
apparemment innocente d’HIKONE était étrangement étrange. 
« De plus, puisqu'ils seront tes sujets à l'avenir, il n'y a aucune raison de ne pas
les aimer, n'oublie pas, d'accord, Hikone ? »
« Oui ! Merci, Tokinada ! » 
« Au fait, ces gens ici sont mes ennemis. Voudriez-vous les massacrer pour
moi, tout de suite ? »
En réponse à cet ordre cruel dit avec un sourire, Hikone hocha la tête, son
expression inchangée. 
« Oui, Maître Tokinada ! »
Sans comprendre le sens de ces mots, sans montrer de confusion, il déclara : 
« Je mettrai tout mon cœur dans cette tâche ! »
"C'est lui... Hikone UBUGINU... ? »
Nanao, fixant ses yeux sur Hikone pour la première fois, frissonna. Un enfant
d'âge et de sexe indéterminés. Mais la concentration de pression spirituelle
contenue dans cet enfant n'est pas du tout équilibrée, l'effet global étant
épouvantable. Cet enfant « semblable à un shinigami » brandit gracieusement
son zanpakutô. 
« Merci ! J'ai été élevé jusqu'ici pour me battre avec vous tous ! » 
Baissant la tête, il relâcha son zanpakutô. Mais cette fois, la commande de
libération était totalement différente. 
« Faites éclore le défunt, Ikomikidomoe ! 
Et ainsi, 'ça' est né. 
Accompagnée d'une tornade de pression spirituelle déchaînée, la lame du
zanpakutô s'est métamorphosée pour former une créature. Bien qu'elle soit
beaucoup plus petite que la précédente, elle avait tout de même la taille d'une
petite maison. Sa pression spirituelle était encore plus condensée que la
précédente, comme si elle avait considérablement diminué, la force de la
pression spirituelle semblait équilibrée avec l'anormalité d’HIKONE. Une
aberration blanche qui dégageait une impression de spécialisation dans le
meurtre, ressemblant à une bête à la présence écrasante qui pourrait
provoquer la fin du monde en ne laissant personne vivre. 
Hikone regarda autour de lui, ses yeux à la fois vides et innocents, et s'adressa
poliment à tout le monde. 
"Ce fut un plaisir de vous rencontrer tous ! Je chérirai ces souvenirs ! Merci
beaucoup !" 
Hikone a créé un arc dans les airs, le renforçant en utilisant la technique des
quincy, blut arterie, et a tiré une flèche en condensant un Cero. 
"Qu'est-ce que c'est ? Il est sérieux ?" 
Liltotto était étonné de la combinaison de deux attributs incompatibles. Si
cette flèche de quincy aux pouvoirs hollow la frappait directement, cela
entraînerait une blessure mortelle, car la pression spirituelle hollow était
toxique pour les quincys. Les arrancars bondirent en avant pour affronter la
créature née du zanpakutô. Grimmjow parla. 
"C'est étrange. Bien que la taille soit plus proche de celle d'un adjuchas, la
pression spirituelle est plus élevée que celle d'un vasto lorde, même parmi les
arrancars." 
En réponse à cela, HARRIBEL lui devoila l'identité de leur adversaire.
"J'avais entendu dire qu'il y avait un ancien hollow à l'époque de Baraggan. Il
avait vécu pendant très longtemps et il était probablement bien supérieur au
reste d'entre nous." 
Quant à savoir pourquoi un tel être s'était transformé en un zanpakutô
résidant au sein de la Soul Society, la raison n'était pas claire. Mais une chose
était sûre, ce n'était définitivement pas de leur côté. Contrairement à
HARRIBEL et Nelliel, qui s'interrogeaient sur leur adversaire, Grimmjow n'avait
qu'une idée en tête, manger celui qui se tenait devant eux. 
« Broie, Pantera ! »
Alors que Grimmjow entrait dans sa résurrección, une pression spirituelle a
tourbillonné autour de lui et a frappé le corps d'Ikomikidomoe. Grimmjow
profita de l'instant d'intervalle et se précipita en avant. HARRIBEL et Nelliel
emboîtèrent le pas. 
« Attaque, Tiburon ! »
« Célèbre, Gamuza ! » 
Leur pression spirituelle a fait irruption dans la cour comme un ruisseau
boueux.
Kenpachi avait l'air ravi en regardant les arrancars entrer dans leurs
résurrections les uns après les autres. 
« Ce salaud aux cheveux bleus a l’air d'être un adversaire digne de moi , je veux
l’affronter ! »
"Hum, Capitaine... C'est notre allié pour le moment, tu sais ?" 
"Oui, 'pour le moment'..." 
Répondit Kenpachi, son sourire devenant plus prononcé. Levant son épée sur
son épaule, il regarda Tokinada, Hikone et Ikomikidomoe et murmura, 
"Lequel d'entre eux est le plus fort ?" 
Cependant, comme pour interrompre l'analyse de Kenpachi, un changement se
produisit chez Ikomikidomoe. Au début, il semblait recevoir les attaques des
arrancars de tous côtés sans aucun mouvement. Mais progressivement, il
augmenta sa pression spirituelle tout en s'abaissant. Un seul œil s'ouvrit au
centre de son corps, tout comme celui de Hooleer. 

[NDT : Un “Hooleer” est la créature gigantesque a un seul oeil qui pouvait


cracher des Gillian lors de la bataille de Karakura”]
" Qu'est-ce que c'est que ça ? "
"Je ne sais pas, mais j'ai un très mauvais pressentiment à ce sujet." 
Ikkaku et Yumichika fixaient Ikomikidomoe, méfiants. Kenpachi fronça les
sourcils.
« Eh, qu'est-il arrivé à vos esprits combatifs ? » 
« Hein ? »
"Eh bien... qu'est-ce que vous attendez ? Allons-y !" 
Dès que Kenpachi leur a ordonné de bouger, ils ont sorti leurs zanpakutôs et se
sont précipités après lui. En même temps, une énorme quantité d'énergie
spirituelle a été libérée du corps d'Ikomikidomoe. Une lumière éblouissante
enveloppait une partie de la vallée des cris. Ce n'était plus un Cero, mais une
explosion d'énergie spirituelle centrée sur lui-même. Le sol a explosé, les tuiles
de la cour du palais se sont soulevées et se sont envolées à cause de la force
de l'explosion. Les arrancars les plus proches ont été gravement blessés, mais
les dégâts ont été quelque peu réduits grâce au bouclier d'eau dans lequel
HARRIBEL les a enveloppés. L'explosion était si répandue parce que la pression
spirituelle accrue l'a élargie vers l'extérieur. Nanao a réussi à atténuer les
dégâts en partie en lançant une barrière, Bakudô Shôheki. Les quincys ont
atténué les dégâts en utilisant leur Blut Vene au maximum. Lorsque l'explosion
a atteint Kenpachi, il l'a dispersée en balançant son zanpakutô, et en
conséquence, Ikkaku et Yumichika ont été protégés. 
"Ah... C'était dangereux... J'aurais pu ruiner mon kimono." 
KYÔRAKU a parlé à Tokinada comme si de rien n'était. Il s'était tapi dans
l'ombre de Tokinada. L'explosion a projeté une longue ombre derrière
Tokinada et KYÔRAKU y était entré.
« Mon dieu... Le palais et le jardin sont en désordre. Eh bien, je dois demander
à Aura de faire quelque chose à ce sujet plus tard. »
KYÔRAKU s'adressa à Tokinada avec sarcasme : 
« Même vous vous avez des amis ? »
"Non, non, pas une amie , juste une employée." 
« Je ne sais pas de qui tu parles mais je suis désolé pour qui que ce soit. »
« Oh ? Mais avez-vous compris ? »
KYÔRAKU a regardé Ikomikidomoe puis Hikone. Les zanpakutô de type vivant
étaient très peu nombreux, et un zanpakutô avec la disposition d'un hollow
était particulièrement inconnu. Puisque l'âme est connectée au zanpakutô,
l'énergie spirituelle hollow du zanpakutô est déversée dans le corps d’HIKONE.
Dans des circonstances normales, cela déstabiliserait l'âme, la faisant
s'effondrer. Mais qu'est-ce qui garde l'âme intacte ? Est-ce l'influence du
fragment du Roi spirituel qui est présent dans son corps ? Qu'est-ce qui
pourrait rendre une telle chose possible ? Quoi qu'il en soit, Hikone a atteint
un niveau de maîtrise d'un tel pouvoir. KYÔRAKU considéra les circonstances
de ce shinigami nouveau-né et regarda Tokinada. 
"La pauvre... qu'as-tu fait ?" 
Tokinada eut un sourire cruel. 
« Maintenant que vous ressentez la pression spirituelle, vous la comprenez
clairement, n'est-ce pas ? » 
KYÔRAKU était silencieux, sa lame s'élança vers Tokinada. Mais Tokinada l'a
esquivé de peu, tout en riant. 
"Alors, tu vois. Il peut devenir Roi spirituel, tout comme Ichigo KUROSAKI et
Kûgo GINJÔ." 
"Je ne sais pas grand-chose sur GINJÔ, mais je peux dire que tu mens
probablement."
« Je suppose que tu ne crois pas mes mots, hein, KYÔRAKU ? »
« J'en ai assez de tes paroles. Mais j'ai besoin de savoir encore une chose. »
KYÔRAKU demanda à Tokinada avec une expression sérieuse. 
« Cette chose que tu as dit à Nanao… c'était un mensonge ? 
"Oh ça... A propos de sa mère, tu veux dire ?" 
« Vous n'avez vraiment pas participé à son exécution ? » 
"Aussi malheureux que cela soit, c'était la vérité." 
KYÔRAKU laissa échapper un profond soupir. 
"Je vois. Je suis désolé d'entendre ça." 
"?"
Tokinada n'a pas immédiatement compris le sens de ces mots, mais ensuite il
s'est écrié de joie, 
"...'Yubikiri'... Je comprends maintenant... Ha ha ha... C'était moins une !" 
"Je ne pense pas avoir déjà parlé de ce jeu à qui que ce soit avant..." 
{t/n : "Yubi" signifie "doigts" et "kiri" signifie "tuer"} 
Katen Kyôkotsu a transformé des jeux pour enfants tels que " Taka-Oni' et
'Kage-Oni' dans dans la réalité. Mais les enfants, étant si fantaisistes,qu’ils
pouvaient toujours dire ‘Jouons encore'. 'Yubikiri Genman' était l'un de ces
jeux. 
 

Si vous mentez, vos doigts se paralysent sur le premier mensonge, sur le


deuxième mensonge, tout votre corps a l'impression d'être écrasé par un poing
et enfin, sur le troisième mensonge, vous sentez une inimaginable douleur
comme si vos viscères étaient poignardés de l'intérieur. C'était une technique
destinée à extraire des informations aux adversaires qui mentent pendant la
bataille, mais cela fonctionnait sur des personnes "autres que soi-même". Ce
jeu avait un seul inconvénient. Si le jeu est activé, le porteur n'est pas autorisé
à mentir. 
"Je comprends. Mais n'auriez-vous pas dû utiliser une telle technique dès le
départ ? C'est un peu trop tard dans le jeu pour essayer quelque chose de
nouveau, n'est-ce pas ? » 
« J'avais mes soupçons. Mais je ne pouvais pas très bien dégainer mon épée
sur la base de soupçons, n'est-ce pas ? Mais tu as raison. J'aurais dû l'utiliser
sur toi il y a longtemps. » 
« Ha ha ha ! N’est-ce pas ? » 
Tokinada provoqua KYÔRAKU : 
« Honnêtement, c'est si difficile de dire la seule chose qui soit complètement
vraie, même si elle n'est pas impliquée dans l'exécution de la mère d'Ise
Nanao. Cependant, je me demande où est cachée l'épée d'Ise appartenant à la
fille. 
Le visage de KYÔRAKU pâlit. Tokinada, regardant le visage cendré de KYÔRAKU,
semblait satisfait. « Pour être parfaitement honnête, j'ai toujours eu ce
soupçon caché que tu l'avais. Tokinada continua, l'air joyeux,
" Pense tu vraiment que tu aurais pu tromper la Maison TSUNAYASHIRO ?
Après tout, tu es de la haute noblesse. Dis, ne serait-ce pas drôle que la vérité
sorte maintenant, que toi et la fille êtes coupables d'avoir caché l'épée ?" 
"..." 
"Ha ha ha ! Ne fais pas cette tête, KYÔRAKU... Détends-toi... Lorsque les
soupçons se sont éveillés à ton sujet , Ginrei KUCHIKI lui-même s'est opposé à
cela pour te couvrir . Honnêtement, ce vieillard ! Il était austère, mais
bienveillant. » 
Cachant son immense soulagement, KYÔRAKU s'en prit à nouveau à Tokinada.
Tokinada dit d'un ton moqueur : 
« Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu ne peux plus utiliser 'Yubikiri', n'est-ce pas ?
Qu'en est-il de « Iro oni » ou « Kage oni » ? Est-ce que la capacité de Zanpakutô
vous effraie autant ? » 
« Ah ... il est effrayant en effet. » 
«  ...? » 
Tokinada regarda brusquement Kyoraku qui venait de rire un peu. Kyoraku pris
ses distances de Tokinada et demanda: 
« Le nom de ton zanpakutô... qu'est-ce que c'était, encore ? » 
"Tu ne le sais pas déjà ? Sûrement, je n'ai pas besoin de te le dire?" 
"Ah, cette réaction me dit tout ce que j'ai besoin de savoir." 
KYÔRAKU leva les yeux vers Tokinada depuis l'ombre de son chapeau de
paille et posa une question étrange. 
"Le nom de votre zanpakutô ... Kuten Kyôkoku... est-ce que ce nom est un
mensonge ?"
Cette fois, c'était le visage de Tokinada qui était dépouillé de toute couleur. 
"Je prendrai votre silence comme une affirmation, car c'est une situation où les
mensonges ne sont pas autorisés." 
KYÔRAKU inspira profondément et continua d'une voix calme,
"J'avais des doutes, voyez-vous... Votre zanpakutô a la capacité de refléter les
attaques d'un autre zanpakutô, une capacité vraiment effrayante, digne de la
Maison TSUNAYASHIRO. Cependant, dans ce cas, le nombre descend d'un." 
"..." 
"De plus, je pense que vous le scellez sous un faux nom, ainsi, le shikai n'est
qu'une demi-libération. Je suis venu à cette conclusion parce que les kanjis pour
« Kuten Kyôkoku » sont assez proches de ceux de mon « Katen Kyôkotsu ». » 
Il n'y a eu que quelques rares cas dans le passé où une capacité de Zanpakutô
était limitée en appelant un faux nom Tout comme Ruri'iro Kujaku de
Yumichika AYASEGAWA a été scellé sous le faux nom de 'Fuji Kujaku'. 
"Il y a juste quelque chose dans ta personnalité qui m'a fait penser à ça. Alors,
quand aviez-vous prévu de nous montrer la réelle capacité de votre zanpakutô
en criant son vrai nom ? Cela faisait-il partie de votre stratégie ou y a-t-il une
raison différente derrière cela ? » 
Tokinada soupira un peu et regarda froidement KYÔRAKU. 
« Vous ne pouvez vraiment pas lire l'atmosphère, n'est-ce pas ? Pensiez-vous
vraiment que vous alliez m’avoir ? »
« J'ai eu trop d'indices. » 
"Pensiez-vous que Kuten Kyôkoku ressemblant à votre zanpakutô était une
simple coïncidence ? Vous vouliez savoir, n'est-ce pas ? Oui, il s'agit bien d'une
demi-libération. Mais l'autre moitié est un avertissement. Parfois, j'oublie à
quel point je ne vous aime pas." 
Les lèvres de Tokinada se retroussèrent. 
" Sirotez des quatre mers, les rivages célestes s'entrelacent - - - " 
Réalisant que cela faisait partie du shikai, KYÔRAKU utilisa le shunpo pour se
déplacer instantanément derrière Tokinada. Il avait espéré empêcher Tokinada
de terminer la commande de libération. Il était persuadé qu'il était meilleur en
shunpo que Tokinada. Cependant, quelque chose d'inattendu s'est produit
juste à ce moment-là. Alors que KYÔRAKU avançait, Tokinada, au lieu
d'esquiver, se laissa poignarder par la lame. KYÔRAKU réalisa que Tokinada
attendait cette opportunité. Cela ne pouvait signifier qu'une chose. Tokinada
n'avait pas réellement arrêté son chant à mi-commande. Le reste du
commandement l'obligeait à mettre sa propre vie en danger.
« Sirotez des quatre mers, les rivages célestes s'entrelacent. Dupliquer
également des dizaines de milliers et affinez - - -" 
"Enrakyoten!" 
Crachant du sang de sa blessure, Tokinada cria son vrai nom en riant. La lame
du zanpakutô a changé de forme devant les yeux de KYÔRAKU. S'étendant
d'une garde qui combinait un carré et une croix, la lame brillait d'un argent
comme un miroir. La lumière éblouissante de la lame aveugla l’œil de
KYÔRAKU. 
- Un zanpakutô qui manipule la lumière ? 
L'éclair de lumière aveuglant lui enleva momentanément son sens du
jugement. Mais KYÔRAKU n'était pas le Commandant du Gotei 13 pour rien. Il
a récupéré beaucoup plus rapidement qu'une personne ordinaire et a essayé
d'enfoncer son épée plus profondément dans le corps de Tokinada. Mais
Tokinada se dégagea, repoussant KYÔRAKU. Le corps de KYÔRAKU a été
attrapé par quelqu'un. 
« Est-ce que vous allez bien, commandant ? » 
"Merci, Nanao." 
Alors que sa vue commençait lentement à revenir, KYÔRAKU se tourna pour
regarder Tokinada. Tokinada se tenait là, indemne. Ses robes étaient
déchirées, mais il n'y avait aucune trace de sang sur la peau exposée, ni de
cicatrice. 
« Qu'est-ce qui ne va pas, KYÔRAKU ? »
Tokinada, qui avait été grièvement blessé il y a à peine une minute, parlait
maintenant agréablement à KYÔRAKU. 
« C'est ce que vous vouliez voir, oui ? Voilà ! C’est l'un des plus anciens
zanpakutôs appartenant à la Maison TSUNAYASHIRO, Enrakyoten. »
La lame et la garde étaient impeccables et lisses, les égratignures sur l'épée du
précédent combat avaient toutes disparu. 

Espace électronique :
"Il semble qu'Hikone et Ikomikidomoe soient devenus sérieux. Même Tokinada
a appelé le vrai nom de son zanpakutô." 
"Votre perception spirituelle est vraiment cheaté." 
"Ce n'est pas vraiment cheaté. J'ai juste laissé une partie de moi-même se
diffuser et se répandre à travers les points clés de la vallée des cris." 
" Diffuser ton corps... J'appellerais toujours ça un code de triche." 
C'était un sous-espace créé en utilisant la capacité de Yukio. Seuls Aura et
Yukio étaient visibles à l'endroit où GINJÔ et les autres avaient disparu. 
"Donc que vas-tu faire?" 
Yukio lui demanda froidement alors qu'il jouait avec sa console de jeux. 
"Ce serait assez terrible si votre partisan était attrapé. Mieux vaut aller vérifier."
« Kisuke URAHARA, tu veux dire ? »
« Excusez-moi, mais nous devrons en parler plus tard. »
"Qu'est-ce qui ne va pas?" 
Yukio remarqua que le teint d'Aura avait changé. Il arrêta son jeu et la regarda.
Aura a parlé avec un petit rire, 
"Il semble que notre invité dans la salle du trône s'est réveillé. Allons là-bas." 
Fronçant les sourcils à l'idée d'un « intrus » dans la salle du trône, Aura a
prononcé les mots : 
« Pour simplement vous matérialiser là-bas, vous êtes vraiment intéressant. » 
________________________________________ 

Cour du Palais : -
"Cela ne fait qu'une demi-journée et ta pression spirituelle a considérablement
augmenté."
Grimmjow dit à Hikone alors qu'il combattait les quincys. Hikone a répondu
avec un sourire,
"Oui ! C'est grâce à vous ! Ikomikidomoe vous est redevable !" 
La personnalité d’HIKONE n'avait pas changé, mais sa pression spirituelle
continuait à augmenter par plusieurs étapes. Mais Grimmjow n'était pas
surpris. Même de retour dans le Rukongai, il avait presque confondu Hikone
avec quelqu'un d'autre, parce que sa pression spirituelle avait été très
différente de celle qu'il avait lorsqu'il était au Hueco Mundo. Les choses
pourraient devenir désagréables s'il subissait une nouvelle évolution.
Grimmjow connaissait un autre shinigami qui avait remarquablement évolué
en très peu de temps et qui continuait à évoluer même pendant la bataille. 
"... Il est comme KUROSAKI." 
Grimmjow marmonna comme dans un soliloque. 
« C'est vrai ! Je deviendrai le roi, oui ! »  
« Est-ce le cas ? Quelle coïncidence ! Je partage le même objectif que le
vôtre !" 
répondit vivement Hikone.
Grimmjow éclata de rire. En entendant les mots de Grimmjow, Ikomikidomoe,
le zanpakutô qui s'était transformé en bête, répondit par un rire arrogant. 
"Bien dit, jeune arrancar..." 
Une voix sembla résonner de au plus profond de la terre. 
« Un gamin comme toi qui règne sur le Hueco Mundo ! Ha ha ha ! »
"Eh bien, que puis-je dire... Je ne sais pas pourquoi tu es un zanpakutô, mais tu
es censé être de notre côté." 
"Du même côté ? L'orgueil, franchement. Lee la runa. J'ai dû ramper à travers
le désert et voyager en bus pour atteindre Baraggan à 2 ken*, et vous êtes à 11
ken." 
{t/n : Lee la runa - espagnol pour 'lire les runes'.} 
Grimmjow a ri à ces mots inhabituels, montrant ses dents. 
« Apparemment, il semble que j'avais raison de venir ici. »
Il se dirigea vers Ikomikidomoe, sa pression spirituelle débordant. La raison
pour laquelle il avait décidé de courir après Hikone depuis qu'il avait quitté le
Hueco Mundo était à cause de certains mots, des mots que Grimmjow ne
pourrait jamais oublier. 
« Je me fous de ce que tu veux. Je tuerai tous ceux qui se dresseront sur mon
chemin, puis je les dévorerai. »
Les souvenirs de son passé étaient ce qui animait son instinct de base. 
- "Allons ensemble, Grimmjow." 
- "Tu deviendras notre roi." 
Chaque fois que Grimmjow s'approchait, ses nerfs se serraient. Oui, il était
évident que ce shinigami devant lui était dangereux. Oui, l'apparence juvénile
de cet enfant était trompeuse et l'apparence d'adjuchas de la créature masquée
par la pression spirituelle d'un hollow de très haute classe était vraiment
énervante. Grimmjow compris tout cela. Ce shinigami nommé Hikone a émis
une pression spirituelle qui était très similaire à celle d'Ichigo KUROSAKI mais
aucun trou hollow ne s'était ouvert pour que le monde puisse le voir. C'était
essentiellement un être vivant. Si l'âme elle-même est considérée comme
représentant le monde, alors, c'est comme si le trou se creusait à mesure que le
monde devenait encombré. 
Ikomikidomoe, en revanche, était tout le contraire. C'était comme la
personnification même de la cupidité, battant tout vers son trou. On pourrait
l'appeler un monstre, au même titre que Baraggan, l'ancien roi du Hueco
Mundo. 
Aiguisant sa pression spirituelle, il avança. 
- "Nous avons réalisé que nous ne sommes pas destinés à nous élever au-dessus
du niveau adjuchas." 
- "Mais tu es destiné à quelque chose de bien plus grand." 
Grimmjow fit un pas de plus. 
Les pensées de perdre s'évanouirent de son esprit. Il comprenait cependant que
ce n'était pas un adversaire contre lequel il pouvait facilement gagner, en fait,
s'il ne faisait pas attention, il serait celui dont la tête volerait. 
Mais Grimmjow n'arrêterait jamais d’avancer.
Après tout, il s'agissait d'un conflit interne entre les shinigamis, il ne deviendrait
jamais leur fantassin. Eh bien, Grimmjow est venu ici de son plein gré. Il ne
considérait pas vraiment les idées de Tokinada comme ridicules. Lui aussi ne
craignait pas de voir le monde s'effondrer. Il se rendit compte que cette idée
était inhabituelle et qu'il était malheureux que Tokinada soit l'ennemi, mais il
avait fait tout ce chemin depuis le Hueco Mundo parce qu'il pensait que l'idée
de Tokinada n'était pas trop différente de la sienne. 
C'était parce qu'il savait. Il savait qu'une raison insignifiante lui suffisait pour
faire du monde son ennemi, à sa guise. C’était son seul but pour lutter contre
Hikone et Ikomikidomoe. Pour les gens ordinaires, cela semblerait ridicule.
Quand il était dominé par la personnalité écrasante d'AIZEN, son désir était
encore réprimé. Mais lors de sa bataille contre Ichigo KUROSAKI, les mots
autrefois prononcés par ses anciens camarades ont fait surface. Les mots
mêmes, s'ils étaient négligés, le conduiraient à nier sa propre existence et sa soif
de sang. 
- "Dévore-nous, Grimmjow." 
La voix de ses camarades résonnait dans sa tête, ses camarades qui l'avaient
appelé roi et avaient ensuite abandonné le chemin de l'évolution. Eux, qui
étaient autrefois devenus sa chair et son sang, donnaient maintenant naissance
aux instincts bestiaux de Grimmjow. 
HARRIBEL, la vraie souveraine, qui était également consciente de la nature de
Grimmjow, ne s'est jamais adressée en tant que souveraine précisément à cause
de cela. Elle savait qu'au moment où elle s'appellerait ainsi, il retrouverait son
instinct de tuer. Même s'il perdait, il enfonçait invariablement ses crocs dans le
corps de son adversaire. 
Les mots d'AIZEN étaient 
"Ne niez pas vos désirs." 
Condensant sa pression spirituelle sur les griffes de ses deux mains, Grimmjow
bondit en avant, son visage prédateur et vorace, prêt à piller et à provoquer la
destruction. 
"Je suis le roi !" 
_________________________________

Espace Inconnue

Un persistant vent noir fait tourner les roues dentées. 


Un vent noir dispersa le jeune feuillage.
Chantant sa valeur, le même vent qui entoure la vie et la mort. 
- "Dévouer." 
Il a entendu une voix. 
HISAGI réalisa qu'il se tenait au sommet d'un grand arbre. Une pluie de feuilles
vertes tomba autour de lui, donnant au premier coup d'œil l'illusion d'une forêt.
Les pieds d'HISAGI touchaient une branche épaisse, et à travers le petit espace
entre les feuilles, une clairière était peu visible au-dessus du sol. Le paysage
semblait brumeux et un arbre gigantesque est apparu. Ses proportions étaient
suffisamment massives pour l'appeler l'Yggdrasil. 
"Ah... Alors, tu es venu ?" 
HISAGI s’est rappelé que ce n'était pas le monde réel. 
"...Depuis que je suis arrivé au Palais Royal." 
Entendant des sons métalliques et de fer résonner derrière lui, il se retourna et
vit un énorme moulin à vent debout sur les vastes plaines visibles à travers les
branches. Même s'il s'agissait d'un moulin à vent, il ressemblait à un cèdre
auquel s'accrochait une odeur de fer et d'huile que l'on sentait de loin, la
description du paysage correspondant à celle d'une idylle. 
Le moulin à vent rouge et rouillé avait une roue dentée avec une poulie exposée
à l'extérieur, il continuait à tourner pendant que la chaîne le reliant à la corde du
moulin à vent le tirait. 
HISAGI savait maintenant que c'était le monde spirituel intérieur de Kazeshini,
celui que son cœur avait entrelacé. 
Puis, un vent noir a soufflé tout autour de lui, décolorant les feuilles vertes alors
qu'elles se fanaient toutes. La roue dentée du moulin à vent a commencé à
tourner vigoureusement et violemment. 
- "Dévoue." 
Cette voix, encore. 
HISAGI a répondu à la voix familière avec sa réponse habituelle. 
"Discipline-toi. Je ne ferai pas ce que tu dis. Je ne me battrai pas pour te faire
boire le sang de l'ennemi." 
Ignorant les paroles d'HISAGI, le vent noir continua de souffler.
La lampe de l'éolienne s'est allumée. C'était comme si les feuilles, les branches
et la sérénité du paysage, qui avait signifié la « vie », jusqu'à ce que le moulin à
vent couvert de rouille rouge le dessèche, d'un côté, et que le feu illuminant le
moulin à vent symbolisait l'avènement du 'décès'. 
"Bon sang... Je pense qu'il y a quelque chose que j'ai pu comprendre."
Le vent noir prit maintenant la forme d'une personne et apparut derrière
HISAGI.
« Dois-je comprendre que c'est ta forme, Kazeshini ? 
Rétrospectivement, Kazeshini avait certainement une forme comme celle-ci. 
"C'est vrai. Je suis ton ombre et l'ombre du monde lui-même que vous voyez
autour de vous. Selon la manière dont la lumière frappe, cette forme peut
changer d'apparence, de façon de parler et tout. Mais, si tu me parles, tu
trouveras peut-être le ton de cette forme très agréable." 
Exaspéré par cette conversation inhabituellement longue avec l'ombre noire,
HISAGI parla avec agacement, 
"Je vois. Donc, si tu es capable de changer de nature, alors toutes les discussions
que j'ai eues avec toi jusqu'à présent étaient toutes inutiles ?" 
"Incorrect.Tu as certainement compris un côté de moi, et c'est pourquoi tu peux
atteindre le shikai en appelant mon nom. C'est pourquoi, je... ce monde de
'Kazeshini' t’y a invité." 
La forme ténébreuse redevint le vent noir et traversa le corps d’HISAGI,
déversant des mots avides de désespoir dans l'âme d’HISAGI. 
« Consacrez votre sang et votre vie à apaiser mon âme. Dépêchez-vous. »

La salle du trône :
HISAGI reprit connaissance et serra les dents avec une fureur silencieuse. 
« Bon sang... Tu me demandes toujours de tuer ? »
Depuis qu'il avait entendu ce nom pour la première fois, Kazeshini n'avait cessé
de lui demander d'offrir son sang et sa vie à plusieurs reprises. Même s'il était
très éloigné de Kenpachi et des autres Capitaines, il était encore un combattant -
un soldat vétéran endurci. Il avait tué d'innombrables ennemis au combat. Mais
la voix de son zanpakutô ne pouvait jamais être réduite au silence. 
"... Ne serait-il pas bon d'abattre Hikone ?" 
La voix de son zanpakutô signalait peut-être sa naïveté.
« Arrête avec ça. Je n’utilise mon épée que pour le bien du Gotei 13. » 
- Je ne considère pas mes actions comme justes, car je ne suis pas qualifié pour
le dire. Mais je suis un shinigami. Un shinigami n’abat pas les hollows par
haine, il est fait pour la purification. 
Dans son désir de toujours faire ce qui est juste à la fois en tant que shinigami et
en tant que guerrier, HISAGI ne pensait pas que tuer Hikone était la bonne
chose à faire. Bien que, même s'il avait été d'accord avec la suggestion de son
zanpakutô, c'était en quelque sorte inutile dans un tel endroit où les murs et le
plafond étaient tous fermés. HISAGI se leva, espérant chercher une sortie,
puisqu'il ne voyait aucune issue dans autour de lui. 
« Il n'y a pas de porte. Comment Hikone a-t-il quitté cet endroit ? Je suppose
que je vais devoir briser le mur. 
HISAGI a essayé d'utiliser du kidô, mais s'est arrêté lorsqu'il a entendu une voix
dire :
« Vous ne pourrez pas détruire ce mur. » 
Une voix de femme. HISAGI se retourna. C'était la même femme qu'il avait vue
dans la ville de Karakura. 
"Aura MICHIBANE !" 
"Quel honneur de savoir que le célèbre et renommé Shûhei HISAGI se souvient
de mon nom." 
"Il n'y a pas besoin de sarcasme. Je ne suis pas un prodige." 
Après son passage à l'Académie des Arts Spirituels, il y avait eu des prodiges du
zanjutsu, comme Tôshirô HITSUGAYA et des diplômés comme Momo
HINAMORI, très fort en kidô. HISAGI ne se considérait pas comme quelqu'un
d'exceptionnel. Il avait obtenu son grade actuel de vice-capitaine grâce à sa
persévérance et à son travail acharné. Il n'avait jamais cessé de s'entraîner et de
se discipliner tout ce temps pour pouvoir dire fièrement qu'il était un lieutenant
accompli.
Il s’est rappelé des paroles d’Hikone. 
- Oui. Je ne pourrai probablement jamais gagner contre Hikone ou cette femme. 
Mais pour HISAGI, ce n'était pas une raison pour arrêter de marcher. Sortant
son zanpakutô, il demanda : 
« Où est URAHARA ? »
"Rassurez-vous. Il est intact. Lui faire du mal n'est pas mon but." 
« Je vois. Alors laisse-moi changer la question. Où est la sortie ? Et pourquoi
diable es-tu ici ? »
HISAGI aurait aimé défier Aura en duel afin de sauver URAHARA, mais il a
ensuite décidé de recueillir d'abord des informations. Même si, d'une manière ou
d'une autre, il parvenait à vaincre Aura, il n'y avait aucune issue de toute façon. 
"C'est la salle du trône qui est censée protéger Hikone des assaillants. Seuls
Hikone et Tokinada peuvent entrer et sortir de cet endroit. Mais je peux
facilement y passer. Les murs ne sont pas un obstacle pour moi." 
Ajouta Aura avec désinvolture. HISAGI a décidé de tirer dans le noir et a
demandé prudemment :
« Envisagez-vous de créer un hôgyoku et de faire d’HIKONE le roi spirituel ? »
« C'est le souhait de Tokinada. »
"AIZEN voulait la même chose. Utiliser le hôgyoku pour renverser le Roi
spirituel."
Aura cligna des yeux puis hocha la tête, 
"Ah... mes excuses. Vous, HISAGI n'avez aucune connaissance du genre d'être
qu’est le Roi Spirituel." 
"Non, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu’Yhwach a tué l'ancien Roi
Spirituel, et que tout le monde a été sauvé grâce à l'intervention de Mimihagi, le
Bras Droit du Roi Spirituel résidant au sein du Capitaine UKITAKE." 
HISAGI avait encore du mal à croire que la chose qui montait vers le ciel
depuis le corps d'UKITAKE faisait partie du Roi Spirituel. Il avait supposé que
Mimihagi était celui qui a tout maintenu en place après la mort d’Yhwach. Mais
maintenant, en écoutant Aura, il n'était plus sûr. 
"Est-ce faux ?" 
"Alors, c'est ce que vous savez. Ce n'est pas tout à fait faux, mais c'est vrai que
si Hikone devient le Roi Spirituel, le monde sera comme un solide comme un
roc comparé à ce qu'il est actuellement. Alors, que ferez-vous ?" 
Hisagi répond sérieusement à la question d'Aura qui s'écartait du sujet à l'étude. 
"... Ce n'est pas une mince affaire. Mais même si Hikone lui-même dit qu'il veut
devenir le Roi Spirituel, j'essaierai avant tout de l'arrêter." 
"Pourquoi donc ?" 
« C'est parce qu'il ne sait encore rien. »
HISAGI serra fermement son épée. 
« Hikone m'a dit quelque chose. Ce monde était la seule chose que Tokinada
avait à lui offrir. Après avoir vu le vaste monde, alors s'il le décide de son plein
gré, alors je ne dirai rien. Je me préparerais même moi-même pour l'affronter
comme un shinigami s'il devenait un ennemi des shinigamis. » 
HISAGI a poursuivi : 
"Mais il ne sait rien du monde, il ne sait que ce que Tokinada lui dit. Tokinada
le manipule. C'est pourquoi je... dois lui apprendre. Si cela ne change rien, alors
ce sera comme s’il y avait des mondes différents." 
Pour une raison quelconque, le visage de TÔSEN a dérivé dans l'esprit
d’HISAGI. Il a ajouté : 
"Non, au contraire, moi aussi, je connais le monde qu'il regarde. Pour le
meilleur ou pour le pire." 
«  ... » 
« Et c'est pourquoi il est nécessaire pour moi de rencontrer Tokinada en
personne. »
« En tant que journaliste ou shinigami ? » 
Aura demanda avec un sourire. HISAGI affirma,
"Les deux." 
En entendant ces mots, Aura parla après un léger silence. 
"Connaître le monde entier n'apporte pas toujours le bonheur." 
"?" 
"Il y a des gens qui vivent et meurent sans rien savoir du monde extérieur,
confinés dans une pièce étroite avec un aquarium. Certaines personnes sont
mécontentes de connaître le monde extérieur." 
Aura parla doucement. HISAGI fut momentanément perplexe. Puis il a
demandé :
« Vous faites peut-être référence à vous-même ? »
Aura ne l'a ni confirmé ni nié. Elle continua, comme si elle testait HISAGI,
"Tu ne penses pas qu’Hikone UBUGINU est comme ça ?" 
"Je le pensais aussi au début. Mais j'ai vu par moi-même qu'il a sa propre
volonté. Il manque juste une chose en lui. Je veux juste le lui faire
comprendre." 
"..." 
« Si tu veux me tuer, alors je vais devoir te combattre. Mais vous devez relâcher
URAHARA dans le cas où je gagne. » 
Aura avait l'air inexpressif alors qu'elle s'éloignait, puis elle sourit en revenant.
« Que se passe-t-il ? » 
« S'il vous plaît, ne vous méprenez pas. Je veux juste que vous me rendiez un
service ."
"Une faveur ?" 
Bien qu’HISAGI soit resté vigilant, il n'a ressenti aucune hostilité. Aura s'est
approchée et a regardé le visage confus d’HISAGI. Elle a murmuré quelque
chose à voix basse qui n'était audible que pour HISAGI. 
« ... Que voul- ? »
Il n'a pas compris le sens de ce qu'elle a dit. Mais avant qu'il ne puisse lui
demander ce que cela signifiait, elle avait déjà disparu. 
"Hé, où... ?" 
HISAGI regarda autour de lui. Une porte qui n'aurait jamais dû exister, apparut
maintenant sur le mur de la pièce. La porte était à moitié entrouverte. 
________________________________________ 

Le ciel au-dessus de la cour du palais :


 
Pendant qu'Ikomikidomoe combattait les arrancars, les quincys attaquaient
Hikone depuis le ciel. Un torrent incessant de flèches pleuvait. Hikone, en
utilisant une combinaison de hierro et de Blut Vene, a atténué les attaques.
Liltotto fit claquer sa langue. 
"Bien que pas autant qu'Ichigo KUROSAKI, celui-ci est aussi assez dangereux."
Giselle répéta avec désinvolture : 
« Il pourrait vraiment me tuer… Alors, dangereux… J'ai peur… » 
Candice lança une myriade de flèches éclair vers Hikone. 
« Wow ! Tonnerre ! » 
En disant cela, Hikone les dispersa avec facilité. Meninas, avec un élan
formidable, abattit son poing sur le coude d’Hikone. Les pieds d’HIKONE
cédèrent. 
« C'était dur, hein... » 
Cependant, le poing de Meninas était tordu, plié dans un angle étrange. Les os
de ses doigts craquèrent. Hikone leva les yeux avec admiration devant la force
de ses bras. Mais ensuite, il remarqua une guirlande de bombes de matière
spirituelle autour de lui. Au moment où Bambietta a touché Hikone, une chaîne
d'explosions a eu lieu, la zone luisant à cause de son bombardement. 
Alors que la fumée se dissipait, Hikone semblait légèrement ébouriffé. Tout ce
que Bambietta a touché a été transformé en bombe. Depuis qu'elle avait touché
directement la peau, celle-ci avait explosé. Mais la capacité hollow d’HIKONE de
«régénération instantanée» avait réparé sa peau et ainsi les dommages causés
par les explosions étaient presque évités. 
« Wow ! Cette fille est un zombie ! Alors elle doit être imbattable ! »
Liltotto remarqua que Giselle regardait avidement Hikone. 
"N'oubliez pas, une pression spirituelle hollow est également mélangée a la
sienne, alors ne faites rien de stupide." 
Réprimande-t-elle. Ils ont reculé juste à temps parce que Hikone avait riposté
avec une flèche faite d'un Cero condensé. Liltotto avait prédit une telle attaque
et donc elle avait voulu qu'ils se replient tous les cinq et souhaitait régler cette
bataille le plus rapidement possible car la fatigue commençait déjà à se faire
sentir. Cependant, Hikone, qui était resté silencieux jusque-là, parlait
maintenant, 
"J'ai mémorisé comment tout le monde attaque." 
Il a souri. 
"Quoi ?" 
L'instant suivant, Hikone a commencé à intercepter le Heilig Pfeil des quincys
avec ses propres flèches. Il a tiré cinq flèches presque en même temps que ses
cinq adversaires, tirant rapidement et traquant Liltotto à l'aide de l'hirenkyaku. 
"Mince !" 
Remarquant le danger de Liltotto, les autres quincys qui s'étaient écartés pour
lutter contre Hikone, convergent maintenant au même endroit. Une énergie
spirituelle extraordinaire était comprimée dans la main droite d'Hikone alors
qu'il se préparait à créer une flèche. Il était impossible de l'éviter de si près,
étant donné le timing. Liltotto n'aurait même pas le temps d'utiliser ses propres
capacités. 
- Ah... Alors, c'est la fin. Mais de toute façon, si j'avais utilisé ma capacité, mon
estomac aurait crevé. 
La dernière image que le cerveau de Liltotto a évoquée était la main d’HIKONE
générant un Cero, puis elle a imaginé son propre corps déchiré en morceaux. 
Juste à ce moment-là, une déchirure de pression spirituelle effrayante fit écho à
travers le ciel de la vallée des cris. Hikone s'arrêta et se retourna lentement. Et
se tenant-là était la « mort », prenant une forme humaine. 
"Je te regardais d'en bas. Tu es vraiment le plus puissant ici, gamin !"
Kenpachi ZARAKI sourit à Hikone. Une plus grande partie de sa pression
spirituelle colossale a débordé de l'intérieur de son corps, menaçant de faire
s'effondrer ses prises dans les airs. Il n'avait jamais pratiqué le shunpo
auparavant, et il n'avait pas non plus envisagé de solidifier la matière spirituelle
sous son pied parce que c'était trop déroutant pour lui. Mais d'une manière ou
d'une autre, il pouvait encore réussir à rester debout dans les airs. Cela était
probablement dû à des années d'expérience au combat. 
Au lieu de répondre aux paroles de Kenpachi, Hikone a tiré une flèche Cero -
consolidée vers lui. Alors que l'éclair de lumière blanc pâle volait dans les airs,
Kenpachi le diffusa avec la pression d'un seul coup de son épée. Des traînées de
l'éclair de lumière dispersé sont tombées au sol comme une pluie de météorites.
Candice murmura : 
« Quel sauvage ! »
« Ouais ! C'est le gars que Gremmy n’a pas réussi à tuer. »
Liltotto répondit, via ses émotions un peu compliquées. 
Ikkaku et Yumichika apparurent derrière eux. 
"Ironique, n'est-ce pas ? Celui que vous avez essayé de tuer est en train de vous
sauver la vie." 
« Alors, tu veux m’attaquer par derrière ? 
Le groupe de Liltotto avait un lien avec la 11e division. Il y a six mois, pendant
la guerre, ils avaient grièvement blessé Kenpachi et tué plusieurs membres de
leur division. Giselle avait transformé nombre de leurs soldats en zombies. 
"C'est moche de poignarder quelqu'un par derrière. Nous ne sommes pas comme
vous." 
Les deux n'avaient pas été témoins directement des actions de Liltotto mais les
avaient appris plus tard par les survivants. 
« Comme c'est très gentil de ta part. »
"Lorsque vous avez uni vos forces avec les shinigami pour tuer Yhwach, nous
aurions pu riposter et vous poignarder dans le dos, mais nous ne l'avons pas
fait." 
Kenpachi, Ikkaku et Yumichika avaient été présents lors de la formation de la «
porte », mais ils s'étaient ensuite séparés des rebelles quincys après coup.
"Le capitaine vous a peut-être pardonné, mais nous ne pourrons jamais
pardonner ce que vous avez fait à nos hommes." 
Ikkaku garda sa voix sur un ton doux mais ne dissimula pas son hostilité.
Yumichika intervient : 
"Vous avez utilisé nos hommes comme des zombies, vos jouets. Le
commandant a peut-être formé une alliance avec vous, mais cela ne veut pas
nécessairement dire que nous sommes d'accord." 
Cependant, il était contraire à leur sens de l'esthétique de ne pas tenir compte
des intentions de leur capitaine. 
Liltotto haussa les épaules. 
" Ne retiens pas tes rancunes... Hé, Lil... " 
" Arrête ça, Gigi ! " 
" Mais je n'ai encore rien dit ! " 
Giselle fixait Yumichika avec une expression étrange sur le visage. Liltotto
voulait éviter les disputes inutiles. 
"Laissons les choses là où elles le sont, Yumichika. Nous n'avons pas besoin de
perdre du temps à leur parler. Moi non plus, je ne suis pas tout à fait d'accord
avec la décision du commandant." 
La majorité des membres de la 11e division étaient des accros au combat. Dans
le cas de ces deux-là, ils étaient fiers de se battre sous les ordres du capitaine
ZARAKI et de mourir sous son commandement. Une fois, Ikkaku avait prêché à
un délinquant du Monde des Vivants qui avait voulu donner sa vie pour
TSUKISHIMA... 
- "Je te demande s'il est prêt à mourir pour toi. Meurs seulement pour quelqu'un
qui fera la même chose pour toi." 
Contrairement au capitaine KOMAMURA, qui avait consacré sa propre vie
pour Genryûsai YAMAMOTO, les sentiments d'Ikkaku étaient un peu
différents. Contrairement au capitaine KOMAMURA, Ikkaku jouait sa vie en
combattant sous le commandement de celui qu’il admirait. Protéger le Seireitei
n'était pas la priorité. 
Regardant Giselle, Yumichika dit,
"Tu as blessé beaucoup de nos camarades avec tes tendances nécromantiques.
En toute honnêteté, je voulais te tordre le cou." 
« Mais c'était il y a si longtemps, non ? » 
"Pourquoi tu..." 
"Tu ne la fermes jamais, salope ?" 
Liltotto parla sèchement à Giselle. En écoutant cela, Ikkaku soupira. 
"Peu importe les circonstances, nous sommes dans une trêve temporaire, aussi
malheureuse que soit." 
Se tournant vers Kenpachi, il sourit et marmonna : 
" Si vous gênez le divertissement du capitaine, qui sait ce qui pourrait arriver. " 
Hikone a tiré plusieurs autres flèches de Cero mais la plupart d'entre elles ont
été bloquées par l'épée de Kenpachi. L'un d'eux l'a frappé mais il n'a pas semblé
déconcerté. 
« Qu'est-ce qui ne va pas ? Ca n'a pas fait très
mal. »
Kenpachi s'est approché d'Hikone et a soudainement brandi son épée. Hikone
réagi et l'épée toucha le bout de son épaule. La lame s'enfonça dans sa peau,
pénétrant le hierro et Blut Vene. Du sang jaillit alors que la lame s'enfonçait,
mais le saignement s'arrêta instantanément. 
"Ah... C'est arrivé à Ichigo aussi... Vous deux êtes liés ou quelque chose comme
ça ?"
Demanda-t-il ravi, se rappelant affectueusement le combat contre Ichigo. 
« Je suis heureux que vous m'ayez comparé à un héros aussi célèbre. Ichigo
KUROSAKI est comme moi. C'est à cause du sang qui coule dans nos veines.
Saviez-vous qu'il est un quincy, Kenpachi? 
« Je ne me rappelle pas avoir donné mon nom. Comment sais tu qui je suis ? 
« J'ai entendu parler de toi par HISAGI. Il voulait m'empêcher de te combattre
parce qu'il pensait que tu me tuerais si nous nous battions. 
Hikone a parlé joyeusement. Avant que Kenpachi ne puisse répondre, Ikkaku et
Yumichika ont réagi.
"HISAGI ? Attendez une minute... HISAGI est là ?" 
Hikone tourna la tête vers le haut, regardant le château. 
« Il est dans la salle du trône, inconscient. 
Ikkaku et Yumichika étaient stupéfaits. 
« Que fait ce type ici ? »
Ikkaku dit à Yumichika. 
« Quand il dit la 'salle du trône', il veut dire une pièce à l'intérieur de ce château
flottant, n'est-ce pas ? »
« Probablement. Mais comment allons-nous là-haut ? » 
Mais Hikone les a interceptés. 
« Je suis désolé, tu ne peux pas faire ça. Je suis censé tuer tout le monde
maintenant. »
Soudain, une rafale de vent passa à côté d'eux. C'était la force du coup de l'épée
de Kenpachi. 
« Hé… Vous feriez mieux de reculer, à moins que vous ne vouliez finir par
vous faire couper. Kenpachi était derrière Hikone. »
"Oui monsieur !" 
Alors qu'Ikkaku et Yumichika descendaient, Hikone dit : 
"Incroyable ! Vous les avez fait partir !" 
Kenpachi parla avec irritation, 
"Ces gars ont pris la confiance. Je ne peux pas les laisser faire irruption dans
mon plaisir." 
« La première personne que je dois tuer, c'est toi. »
Plissant légèrement les yeux, Hikone se dirigea vers Kenpachi, combinant
shunpo, sonído, hirenkyaku et Bringer Light. Un choc a traversé le corps de
Kenpachi. Hikone était actuellement sans zanpakutô et donc avec juste ses
mains nues, renforcées de hierro et de blut arterie, il avait frappé Kenpachi.
C'était encore pire qu'un coup d'épée. En un clin d'œil, Hikone le frappa encore
cinq à dix fois. 
Bien que Kenpachi ait rapidement riposté après la frappe initiale, Hikone a
bloqué son épée et a lancé une série de frappes. 
Cependant, Kenpachi lui-même était bien connu pour sa résistance. Au milieu
d'une vague de pression spirituelle, il attaqua avec son épée, frappant Hikone.
Une blessure est apparue sur son hierro - comme de la peau, saignant. Ikkaku et
Yumichika, observant de loin, ont admis à contrecœur que les prouesses au
combat d’HIKONE étaient plutôt bonnes car il avait réussi à blesser Kenpachi.
Mais ensuite - 
"Je me suis enfin habitué à ta solidité !" 
L'admiration d'Ikkaku et Yumichika se transforma en émerveillement. Kenpachi
se précipita vers Hikone, des gouttes de sang, teintant sa cape en rouge. "Oui,
exactement comme je le pensais..." 
Taché d'écarlate, Kenpachi laissa son cache-œil flotter dans le vent. Et ce
faisant, sa pression spirituelle traversa le toit. Un crâne - comme une masse de
pression spirituelle violente apparut derrière lui et ouvrit la bouche. 
« Je m'amuse tellement !Tu es l’un des plus divertissants !" 

Le Palais du Phénix, Palais Royal de la DIVISION 0 :  

"Oh, alors vous êtes ici."


En entendant la voix d'Ichibê HYÔSUBE, Ôetsu NIMAIYA regarda par-dessus
son épaule et se leva. Il était assis sur la falaise derrière le Palais du Phénix et
regardait le ciel vide. 
« Que fais- tu ici, moine ? C'est plutôt rare de te voir dans un endroit comme
celui-ci, non ? »
"Eh bien, il n'y avait aucun signe de ta présence dans ce bar plein de femmes
zanpakutôs, alors j'ai pensé que je te trouverais ici." 
Le moine se tenait à côté de Ôetsu et leva les yeux vers le ciel, caressant sa
barbe.
"Hmm... Ikomikidomoe est dans la Vallée des cries ?" 
« Tu vois tout, n'est-ce pas, moine ? Je suppose que je n'ai même pas besoin de
demander. »
"Eh bien, pas autant que je voudrais voir, mais vous n'avez pas tout à fait tort."
Soupirant un peu, le moine reprit la parole : 
« La causalité est une chose étrange. Le monstre qui était autrefois au niveau
d'un vasto lorde de classe arrancar parmi les menos, et qui avait combattu avec
eux, a accompli une évolution différente. »
"Ils ont eu de l'aide, n'est-ce pas ? A la fois le gamin TSUNAYASHIRO et la
princesse fullbringer." 
« Notre rôle est d'essayer de garder le 'monde inférieur' dans sa forme actuelle.
Il ne changera pas le fondement de toute création même si ceux qui règnent sur
cette cour changent. » 
« Vous revoilà, avec votre sens de l’humour. » 
« Non, non, je n’interviendrais pas dans les affaires liées à celles d’en bas. Je
suis assez satisfait de la façon dont le garçon KYÔRAKU gère les choses. Nous
avons une relation avec les ancêtres des Quatre Grandes Maisons Nobles, mais
en même temps, il n'y a aucune raison pour nous de favoriser le descendant
TSUNAYASHIRO que je n'ai jamais rencontré. » 
Il s'installa confortablement derrière le Palais du Phénix et baissa les yeux. Tout
avait l'air serein. Il hocha la tête : 
" Indépendamment du fait qu'il possède ou non le libre arbitre, la clé de voûte se
tiendra toujours dans le ciel, préservant le monde actuel sous sa forme actuelle.
Tout ira bien. La paix ordinaire, comme nous l'appelons." 
Il tourna la tête et regarda vers la partie centrale du Palais Royal, flanquée des
cinq plaques flottantes , les villes des membres de la division Zero. Le moine rit
et parla doucement, suivant sa ligne de mire, 
« Que dites-vous, révéré Roi spirituel, ou devrais je dire - Votre Majesté,
Yhwach »
_______________________________________ 

Ancien temps. 
Quand le monde spirituel n'avait pas encore complètement pris sa forme
actuelle, lorsque les shinigamis n'avaient pas d’armes, Les Menos Grande
prospérait au sein du Hueco Mundo. Pendant l'ère naissante des hollows, leur
évolution était dans un état chaotique. Ils évoluaient au niveau d’adjuchas.
Incapables d'atteindre une forme humanoïde et sans forte volonté, ils ont
continué à exister pendant une longue période de temps. 
L'un de ces esprits d'autrefois, particulièrement puissant, combattit Baraggan
LOUISENBAIRN et quelques autres qui avaient atteint une nouvelle forme
d'évolution : un vasto lord de niveau arrancar seigneur. Il n'appartenait à aucun
groupe et luttait contre l'hégémonie de la faction de Baraggan dans la mer de
sable du Hueco Mundo. 
Une créature possédant une intelligence qui a continué à évoluer, possédant un
torrent d'énergie spirituelle. Il continua à tout dévorer sur son passage, jusqu'à
ce qu'un jour il quitta le Hueco Mundo et étendit son influence vers le Monde
réel , un endroit enrichi de matière spirituelle - la Soul Society, où les
shinigamis étaient impuissants. Il a continué à tout absorber à l'intérieur de son
propre corps, se décomposant et détruisant tout sur son passage comme un
ouragan. Une figure grotesque à l'évolution illimitée. Cela ressemblait à la
capacité 'Glotoneria' possédée par le gillian qui devint plus tard connu sous le
nom de Noveno Espada, mais c'est une autre histoire. 
Contrairement à la capacité mentionnée, il ne pouvait pas conserver les
capacités de ceux qu'il avait dévorés mais a acquis une capacité de prolifération.
Au lieu de cela, la pression spirituelle de ceux qu'il mangeait s'accumulait dans
son corps. Et ainsi sa pression spirituelle, qui était comprimée dans le corps d'un
adjuchas, grandit jusqu'à ce qu'elle soit reconnue par Baraggan, qui gouvernait
la « sénescence », comme un « désastre ambulant avec une évolution infinie ».
Les deux ont conclu un accord pour ne jamais interférer l'un avec l'autre. 
Puis, un jour, quelque chose s'est passé. À la fin de sa bataille contre les
shinigamis, y compris contre le jeune Shigekuni YAMAMOTO, il monta au
ciel, tentant de dévorer le Roi Spirituel, mais fut vaincu par le moine et scellé
par Ôetsu NIMAIYA. 
On lui a donné le nom « Ikomikidomoe ». 
- "Soyez honoré que l'on vous ait donné un nom si élaboré." 
- "Tu n'es rien de plus qu'un bloc d’hollows et d'âmes." 
- "Reste ici pour l'éternité et laisse ces hollows se livrer au cannibalisme en
toi." 
- "Jusqu'à celui qui viendra vous apprivoiser, restez-y jusqu'à la fin des temps,
puis dévorez l'âme de votre propriétaire."
Le moine a utilisé 'Ichimonji' pour le priver de son nom et a réécrit un nouveau
nom en utilisant 'Shin'uchi, Shirafude Ichimonji'. Ensuite, il a été forgé en une
lame par Ôetsu avec sa pression spirituelle scellée telle qu'elle l'était. 
Son existence originelle n'a pas été effacée du cycle de réincarnation car
l'éradication du grand nombre de hollows condensés en son sein était suffisante
pour faire pencher la balance du monde. 
Et ainsi, jusqu'à l'apparition d'un shinigami qui exercerait correctement ce
pouvoir, il est resté scellé par Ôetsu tout en dessous du Palais du Phénix. 
Un millier d’années c’était écoulé . Le sceau a été violé et la lame a été remise à
un enfant. Un enfant qui n'avait pas d'anniversaire. 
Entre les mains de celui qui allait devenir le Roi Spirituel, cette lame était
destinée à le dévorer. 

Vallée des Cries, Cour du Palais :  


La cour s'est transformée en un vaste terrain vague à la suite de la bataille qui
s'ensuivit. Grimmjow se tenait face à Ikomikidomoe, sa respiration courte et
irrégulière, mais il souriait. 
« Alors, c'est tout ce que t’as ? » 
Son corps entier était couvert de cicatrices. 
"Pour le menu fretin, tu es assez rusé." 
Il n'y avait pas que lui, lui qui était directement devant, mais aussi HARRIBEL,
Nelliel et les autres arrancars. Chacun d'eux a été blessé dans une certaine
mesure. 
Ikomikidomoe était une aberration qui englobait les avantages que possédaient
chacune des trois classes de menos : gillian, adjuchas et vasto lorde, avec le
degré le plus élevé et le plus profond de consolidation spirituelle. Malgré sa
construction volumineuse, il exécutait le sonido sans effort, à tel point que
l'écho ressemblait au cri cauchemardesque de Nue. Avec une vitesse si
imparable, il est apparu devant les yeux, et a plongé dans ses griffes avec la
force d'un katana. Même s'il est esquivé et blessé à cause d’une riposte, il
consomme la matière spirituelle de l'environnement et effectue une régénération
instantanée afin que la blessure se referme immédiatement.
{t/n : Cri du Nue - souvent mentionné dans les vieilles légendes japonaises, comme le
Heike Monogatari, il signifie mauvais - présage. Le Nue est une chimère - comme le yokai,
représenté dans le folklore japonais} 
"Alors, alors ! Cela devient désagréable. À ce rythme, nous finirons seulement
par épuiser nos forces." 
HARRIBEL était d'accord avec la déclaration de Dordonii. 
"C'est le genre d'adversaire qui ne servira qu'à nous pousser à bout de notre
souffle."
"Mais ce n'est pas une raison pour que nous abandonnions." 
En regardant Nelliel qui avait prononcé cela, Dordonii sourit un peu. Il
contracta ses épaules. 
"Me voici en train de me battre aux côtés de la dame qui m'a enlevé le rang de
'Tres'... Tel est le destin... Ça a le goût de l'alcool mêlé au chocolat." 
"Je ne comprends pas très bien cette analogie. Mais ça a l'air délicieux." 
A en juger par l'expression sérieuse de Nelliel, il était impossible de discerner si
elle parlait en plaisantant ou non. 
"Mais ce n'est pas le moment pour de telles discussions. Nous pouvons mettre
nos différences de côté pour le moment." 
Dordonii parla fort, jetant un coup d'œil à Nelliel, 
« De quoi parles-tu, Nelliel ? Est-ce que je t'ai fait quelque chose dans le
passé ? 
Il avait essayé de la tuer quand elle était sous sa forme d'enfant afin de faire
ressortir le pouvoir d'Ichigo. 
« Disons simplement qu'il s'est passé beaucoup de choses entre vous, moi et
Ichigo. »
« Qu'est-ce que tu veux dire ? Non, attends… Cette pression spirituelle… Cette
couleur de cheveux… Pourrais-tu être… ce petit bébé ? »
Dordonii semblait de plus en plus consterné alors qu'il rassemblait des
morceaux de fragments de mémoire. Avant que les griffes d'Ikomikidomoe
puissent s'enrouler autour de son corps, Dordonii cria,
"C'est regrettable que ce ne soit pas un combat en tête-à-tête. Je n'en ai pas eu
depuis si longtemps. Mais dansons ensemble !" 
Il a ensuite libéré sa capacité. 
« Tourbillon, Giralda. »
Dordonii a été englouti par deux serpents - comme des tornades avec un oiseau
osseux - le bec attaché à chaque extrémité. En raison des modifications de
Szayelaporro et de Mayuri sur son corps, ses capacités avaient été améliorées
depuis le moment où il s'était battu contre Ichigo. La vitesse du vent avait
considérablement augmenté, car il creusait le sol environnant juste en étant là. 
Les cyclones jumeaux faisaient rage, créant un tourbillon de sol et de terre. En
harmonie avec la tornade de Dordonii, HARRIBEL invoqua un jet d'eau boueux
en utilisant sa propre capacité. Le vent et l'eau tourbillonnaient ensemble,
s'enroulant autour d'Ikomikidomoe et le prenant au piège. 
« Vous… insectes impudents ! »
L'œil unique incrusté dans le corps d'Ikomikidomoe a brillé une fois de plus
alors qu'il tirait un Cero vers l'extérieur, soufflant le tourbillon d'eau, entraînant
une grande quantité de vapeur qui obstruait la vision. Mais ensuite, le son
métallique d'une lame retentit, juste devant son œil. 
« Merde ! C'est frustrant de devoir mettre les appendices que j'ai jetés une fois.
C'est la faute de ce scientifique fou. »
Celle qui s'était exclamée était Cirucci. Elle était entrée dans sa résurrección,
'Golondrina', qui l'avait transformée en une gigantesque hirondelle - comme un
oiseau avec des lames de fer pour plumes. Les lames, dont la fréquence de
vibration avait été fortement augmentée en raison de modifications corporelles,
ont transpercé l'œil d'Ikomikidomoe alors qu'il était distrait par une deuxième
tornade de vent, d'eau et de sol. Ikomikidomoe a fait un bruit de colère. Son
aveuglement et la confusion qui s'ensuivit ne durent qu'un instant. Mais ce petit
laps de temps a suffi à créer une ouverture pour les arrancars. 
La voix calme de Nelliel se fit entendre au-dessus de la tempête qui faisait rage. 
"Lanzador Verde." 
La lance féroce tourna et construisit de l'énergie spirituelle alors qu'elle était
lancée directement vers l'ennemi. Cette arme qui pourrait même pénétrer le
hierro de Nnoitora, l'Espada avec le plus grand degré d'impénétrabilité, s'est
logée profondément dans l'œil unique d'Ikomikidomoe. Il laissa échapper un cri
de douleur. Charlotte pris une pose. 
"Oh ? Oh ? Oh ? Pas si beau maintenant, n'est-ce pas ? Désolé de le dire, mais ta
beauté n'atteint même pas les pieds de Baraggan !" 
Bondissant en avant, Charlotte est également entrée dans sa résurrección, 'Reina
de Rosas'. "Rosa Blanca." 
Des épines noires poussèrent autour d'eux et commencèrent à envelopper le
corps d'Ikomikidomoe. L'intégralité du grand corps d'Ikomikidomoe ne pouvait
pas être cachée, seulement la moitié. Le rosier noir a commencé à aspirer sa
pression spirituelle. 
"Tu... Tu... Espèce de salaud !" 
Ikomikidomoe n'arrêtait pas de se débattre. Il a essayé de se libérer du rosier en
sautant dans le ciel, mais il n'a pas pu, car il a rapidement commencé à s'épuiser
en raison du manque de pression spirituelle. 
"Je suis désolé, vous ne pouvez pas échapper à ça." 
Le grand corps d'Ikomikidomoe a été enfoncé dans le sol par Meninas, malgré
ses doigts cassés. Il a créé par réflexe de multiples copies de lui-même dans les
airs, mais elles ont été consumées par la gueule béante de la bouche de Liltotto. 
"C'était horrible. A plus! Je dois partir avant d'être pris au milieu de la bataille
de ces deux monstres." 
Candice a tiré une série d'éclairs venant du ciel. 
« Hah ! Voyons voir comment tu va te sortir de ça ! » 
Les éclairs scintillants ont illuminé le champ de bataille. 
« Wow ! C'est comme un feu d'artifice à un festival ! Écoute, Bambi ! » 
Giselle a continué à tirer sur son Heilig Pfeil pendant qu'elle parlait
agréablement.
« C'est amusant, n'est-ce pas, Bambi ? Alors, travaille dur, d'accord ? »
En réponse à la voix de Giselle, Bambietta a fait claquer ses doigts et des
flèches lumineuses sont tombées du ciel alors que la pluie se transformait en
flammes explosives, frappant le corps d'Ikomikidomoe et illuminant les
tornades et le rosier. 
"Désolé de vous interrompre. C'est à mon tour de chasser." 
Grimmjow accumula de la pression spirituelle dans les griffes de ses deux
mains, créant cinq lacérations de matière spirituelle dans chaque main. Cela
semblait étrangement nostalgique et édifiant pour Grimmjow. Dans le passé, il
avait généralement été seul, mais c'était peut-être l'instinct d'une bête de chasser
en meute. Comme ses frères qui l'avaient appelé « roi ». Grimmjow ne s'attarda
pas sur ces pensées alors qu'il se préparait à porter son coup sur son ennemi.
Luppi, qui était un peu plus loin derrière lui, a crié : 
"C'est ma réplique, Grimmjow!" 
Les huit vignes de 'Trepadora' ont commencé à baigner dans une pression
spirituelle. Les deux d'entre eux ont crié à l'unisson, 
"Je vais te détruire !" 
Alors qu'une quantité massive de pression spirituelle commençait à s'accumuler
devant Ikomikidomoe, il essaya de créer un bouclier de chair en utilisant sa
capacité multiplicative, mais il s'arrêta brusquement. Ikomikidomoe était
intrigué par le sentiment d'être paralysé. Il ne pouvait pas bouger ses membres,
ni utiliser sa capacité. Puis, une voix se fit entendre. La voix de quelqu'un qui
s'était caché jusque-là. 
"Bien qu'il m'ait fallu un certain temps pour faire des réajustements, je peux
maintenant facilement modifier votre pression spirituelle. Vous m'avez donné
trop de temps pour observer." 
"...?." 
« Tu pensais que j'étais une sorte de sous-fifre, n'est-ce pas ? Et donc, tu m'as
sous-estimé. Si Nakk Le Vaar avait été là, il dirait probablement cela- »
Levant les doigts, NaNaNa NAJAHKOOP sourit en souvenir agréable de son
ancien camarade 
-« C'est mortel » 
Même les cordes vocales de Ikomikidomoe ont été paralysés alors que l’«
Underbelly » a été utilisé sur lui, et donc il ne pouvait même pas crier. Comme
le modèle « U » a été déposé sur son corps, toute résistance inutile.
Le 'Desgarron' de Grimmjow JAEGERJAQUES et l'octuple 'Gran Rey Cero' de
Luppi ANTENNOR. Deux attaques colorées avec l'aspect de la mort connues
sous le nom de « destruction » ont été tirées exactement au même moment. 
________________________________________ 

Dans le ciel:  
«  ... Ikomikidomoe ... » 
Murmura Hikone 
« Tu t'inquiètes pour les autres au milieu d'un combat? » 
Kenpachi attaqua avec son épée».. 
« Ah ... Excusez-moi. » 
Esquivant l'attaque de Kenpachi, Hikone a demandé : 
« Pourriez-vous s'il vous plaît me donner un peu de temps ? »
« Hein ? Qu’est ce que tu veux ? » 
Hikone sourit innocemment. 
"Bien sûr, c'est en préparation pour te tuer, oui !" 
« Intéressant ! Tu veux parler d’un Bankai ? »
Normalement, il est courant qu'un épéiste frappe avant que l'adversaire ne
puisse essayer quelque chose de nouveau. Mais c'était différent pour Kenpachi.
Il était heureux d'attendre et de voir ce que son adversaire allait proposer. Si
c'était KYÔRAKU, il aurait poignardé Hikone par derrière, mais il était
actuellement au sol, face à un adversaire différent. 
"Bankai... Peut-être. Je ne saurais pas vraiment le dire." 
"Oh ?" 
"Dans le cas d'Ikomikidomoe, 'resurrección' est peut-être un meilleur terme, tu
ne penses pas ?"
En disant cela, Hikone a soudainement piqué vers le sol. 
________________________________________

Au sol : - 
"Le salaud est toujours vivant ! Merde !" 
Dit Grimmjow, choqué. Le corps d'Ikomikidomoe était maintenant
principalement fragmenté et dispersé. Pourtant, il gémissait encore. 
"Vous... salauds... je... vais... récupérer... mon vrai nom..." 
"Je ne sais pas ce qu'il essaie de dire, mais je vais le finir." 
Grimmjow perça sa paume avec ses griffes et s'apprêtait à tirer un Gran Rey
Cero en y mêlant son sang. Mais avant qu'il ne puisse tirer, une voix a été
entendue à proximité. 
« Votre nom ... il est déjà là. » 
Après avoir entendu la voix d’HIKONE, tout le monde est devenu
instantanément vigilant.
"Ikomikidomoe, tu es mon propre zanpakutô." 
La voix d'Ikomikidomoe tremblait comme si elle était effrayée par le sourire
innocent d'Hikone.
"Ce nom... appelle..." 
Ignorant l'appel, Hikone remercia tout le monde présent. 
"Merci beaucoup ! Maintenant laisse-moi t'affaiblir, Ikomikidomoe !" 
Grimmjow fronça les sourcils. Il ne comprenait pas les paroles d'Hikone. 
Hikone a maintenant appelé son nom complet. 
"Ikomikidomoe Hô'ôraku Hakkei." 
{t/n : Hô'ôraku Hakkei - "Huit vues pittoresques de la chute du Fenghuang". Le
Fenghuang est un oiseau mythique, une traduction très approximative d'un tel oiseau
dans la terminologie occidentale serait un Phénix. Ce nom complet connu sous le nom de
« Ikomikidomoe Hô'ôraku Hakkei » est jonché de références yin - yang, signifiant
harmonie et équilibre. Le prénom Ikomikidomoe (己己巳己巴) contient le kanji répété
pour « serpent/soi » ainsi que le symbole « tomoe  ». Et maintenant avec l'ajout du kanjis
pour « Phoenix » dans le nom complet, vous avez le phénix -symbolisme du dragon,
signifie harmonie, ambiguïté sexuelle, etc. fait, le premier nom symbolise une alimentation
serpent sur lui-même, créant une harmonie parfaite, et maintenant avec l'ajout du phénix
dans le nom de famille, nous obtenons un équilibre parfaitement synchronisé.} 
Les restes de la créature ont commencé à s'effondrer alors qu'elle brillait en
blanc et que le vent s'enroulait autour du corps d’HIKONE. L'instant d'après, la
créature était redevenue un katana d'un blanc pur, tenu dans la main d'Hikone,
dont le visage avait pris une apparence hollow. Vêtu d'une robe d'âme avec
l'ombre d'un hollow rampant dans sa peau, le regard d'Hikone était semblable à
celui d'un arrancar. 
Une fusion de shinigami et hollow. 
Un mélange de noir et blanc, de yin et de yang. 
Serré dans la main d'Hikone, le zanpakutô blanc a développé des taches noires
sur sa surface. Ce n'était pas seulement l'apparence qui avait changé. 
Comme si toutes les pièces manquantes se mettaient en place, la pression
spirituelle d’HIKONE a complètement évolué pour ressembler à celle ci-dessus.
La pression spirituelle d'Ikomikidomoe ne s'est pas simplement ajoutée à celle
d'Hikone. Cette ancienne pression spirituelle est devenue la clé pour
déverrouiller la libération du limiteur qui a été placée sur le corps d'Hikone.

 
Ceux qui ont ressenti cette pression spirituelle unique, bien que différente de
celle d'AIZEN, ont ressenti instinctivement, plutôt que compris, que cet enfant
était en effet apte à être le Roi spirituel. 
"Eh bien, à plus tard !" 
Même avec un tel pouvoir énorme, sa personnalité et son ambiguïté sexuelle
n'ont pas changé. En un clin d'œil, Hikone bondit vers le ciel. Il a couvert
l'énorme distance entre le sol et le ciel avec ce qui ne peut être décrit que
comme une « vitesse divine », comme si les mouvements environnants étaient
en quelque sorte retardés un instant. 
Il se tenait dans le ciel, attendant d'accomplir son devoir d'abattre son plus grand
ennemi, le propriétaire du titre 'Kenpachi', le nom donné au plus puissant
shinigami. 
________________________________________ 

Château dans le ciel : - 

"Quelle est cette pression-spirituelle ?"


Courant vers la sortie de la vaste tourelle du château, HISAGI s'est arrêté par
inadvertance. Alors que tout son corps était immergé par une sensation froide et
étrange, il sentit des pressions spirituelles s'entremêler venant d'en dessous de
lui. 
« C'est... celle d'Hikone ? »
A l'intérieur du Palais :
Remontons un peu le temps. Tandis que Grimmjow et les autres affrontaient
Ikomikidomoe, KYÔRAKU et Nanao affrontaient Tokinada, qui venait de sortir
le shikai de son zanpakutô. En regardant le zanpakutô de Tokinada, Nanao
ressentit un soudain frisson. 
- Il n'y a pas de lame ? 
- Non ce n'est pas ça. 
- Cette sinistre pression spirituelle... 
- Mais il y a bien un zanpakutô devant la garde. 
Alors pourquoi est-ce que je ne peux pas le voir ? 
Il y a eu un éclair de lumière avant. Alors, ce zanpakutô manipule-t-il aussi la
lumière ? Si c'est le cas, alors peut-être que la lame ne peut pas être vue à cause
de la réfraction de la lumière. Mais cela n'expliquait toujours pas pourquoi la
blessure sur l'abdomen de Tokinada avait disparu. Exprimant les doutes de
Nanao, KYÔRAKU a demandé à Tokinada avec méfiance :
« Apparemment, ce zanpakutô n'est pas une simple menace. Auriez-vous peut-
être la gentillesse d'expliquer ses capacités ? »
« Vous voulez une explication ? Hmm. » 
Tokinada regarda le Zanpakutô et sourit. 
« Ne vous inquiétez pas ... vous comprendrez sa capacité assez tôt. » 
Saisissant la poignée du Zanpakutô dont la lame ne pouvait pas être vu,
Tokinada dit : « En échange de votre vie, Shunsui Kyoraku." 
« Cela semble dérangeant. Je préférerais que vous le terminiez aussi doucement
que possible, vous savez. »
"Avez-vous fini 'Yubikiri' ? Alors je dirais que moi aussi j'aimerais le faire le
plus doucement possible." 
"Bien sûr. Il vaut mieux ne pas avoir de procès du tout plutôt que d'en avoir un
mauvais. Cela ne me dérangerait pas de mourir, mais la haute noblesse fait
tellement d'histoires." 
KYÔRAKU, qui était lui-même de la haute noblesse, parla avec amertume.
Tokinada dit : 
« Oh, s'il vous plaît. Vous êtes encore loin de la Maison TSUNAYASHIRO. La
famille qui a gardé l'histoire de la Soul Society pendant plus d' un million
d'années." 
"..." 
"Nous parlons ici de jugement, n'est-ce pas ? Mais laissez-moi vous assurer que
je vais révéler la vérité derrière tout cela." 
"Ah." 
En entendant le ton émouvant de KYÔRAKU, Tokinada éclata de rire. 
« Hahahaha ! Vous devez me prendre pour un imbécile ! C'est comme ça que tu
comptes m'arracher les ailes avec tes bêtises ? Quelle blague, KYÔRAKU ! »
« Les Quatre Grandes Maisons Nobles avaient déjà beaucoup trop d'ailes depuis
leur naissance. En échange de leur force, ils agissent comme les piliers
soutenant les trois mondes à eux seuls, comme la pierre angulaire de la Soul
Society. » 
La voix de KYÔRAKU dégoulinant d'ironie. Nanao avait souvent entendu
KYÔRAKU mentionner les « responsabilités de la noblesse ». Mais Tokinada
en comprenait-il le sens ? 
« Voulez-vous dire que les descendants ne sont pas en mesure de parler comme
si eux-mêmes ne s'étaient pas sali par leurs propres mains ? » 
« Eh bien, au moins il y a une chose sur laquelle nous sommes d'accord ,
compte tenu de nos positions. »
« ... ?. » 
Tokinada sentit quelque chose bouger derrière lui et s'écarta par réflexe,
atténuant ainsi les dégâts du coup de pied de Yoruichi. Mais son coup de pied
tournant l'a fait exploser. 
"Désolé, votre conversation était trop longue, je me suis impatienté."
Cependant, un autre shinigami a devancé Tokinada avant qu'il ne puisse
récupérer.
« Bankai... Tekken Tachikaze ! » 
Les lames d'articulation de MUGURUMA sont entrées en contact avec le corps
de Tokinada et une chaîne d'explosions a explosé vers l'extérieur de ses poings,
emportant les organes internes de Tokinada, les éparpillant dans la direction
opposée. 
« Une collaboration improvisée. Vous avez été rapide à l'adopter. »
Au ton rude de Yoruichi, MUGURUMA baissa les yeux sur Tokinada.
"Est-il mort ?" 
« Mais ne baisse pas ta garde, même si c'était exagéré de ta part. »
« Alors, cette lame est invisible, après tout ? » 
Il ne pouvait pas imaginer quelle sorte de capacité il possédait, mais il était
toujours possible de se méfier de quelque chose qui était invisible. 
"Non. Pendant un instant, j'ai eu l'impression de voir la lame. Mais ce n'était que
pour un instant." 
Yoruichi s’est rapprochée, mais s’est arrêtée tout a coup. 
« Qu’est-ce qui se passe ? » 
Ses pieds, qui venaient d’être transpercés par la lame invisible, se sentaient très
lourds. Dans les quelques secondes elle a arrêta de marcher avec un sentiment
de malaise, Tokinada se leva en riant. 
« Eh bien, eh bien ... Qui a dit que j’étais un mauvais acteur ? 
Son kimono était déchiré, mais les entailles sur son corps avaient disparu.
« T’es indemne ? »
A la question de Muguruma, le sourire de Tokinada s’élargi. Alors que la
vigilance des autres s'intensifie, Tokinada saisit la poignée de son Zanpakutô,
un Zanpakutô sans lame.
"Je ne mourrai pas si vite, mais je ne voudrais pas souffrir de la manière la plus
ridicule possible quand je vais mourir." 
Tokinada parla, tournant lentement la poignée de son zanpakutô. Au même
moment où Tokinada parlait à KYÔRAKU et aux autres, quelque chose d'autre
se passait dans le ciel, Hikone se dirigeait vers les airs, surveillé par les quincys
et les arrancars. Une sensation de froid frappa le shinigami en bas. Même
Ikkaku et Yumichika, dont le regard était fixé sur Hikone face à Kenpachi, le
sentaient aussi. 
KYÔRAKU sentit également une autre pression spirituelle, la pression
spirituelle d'une bête jaillissant du sol. Saisissant la main de Nanao, il bondit sur
le côté, tandis qu'une silhouette sphérique de la taille d'un ours passait à côté
d'eux. Il pouvait sentir le danger de s'en approcher traverser tout son corps.
C'était une grande sphère, d'environ trois mètres de diamètre, avec de
gigantesques crocs dépassant de son museau. Les yeux de KYÔRAKU
s'écarquillèrent lorsqu'il reconnut la créature. 
« C'est... » 
Celui qui était proche de lui n'était pas le seul. Il y en avait pas mal de l'autre
côté de la cour, la gueule béante. C'était la technique utilisée par le vieil ami de
KYÔRAKU, Kenpachi KURUYASHIKI, le Kenpachi de 7ème génération. 

« ... Gagaku Kairô... » 

[NDT : Pour découvrir l’histoire du 7e Kenpachi il faut lire le roman Spirits are
forever with you disponible sur : Bleachroman.fr]
« Qu'est-ce qui ne va pas, KYÔRAKU ? Vous avez l'air d'avoir vu un fantôme.
Est-ce que cela vous semble familier ? » 
Demanda Tokinada, écartant largement les bras. Alors que les énormes
mâchoires approchaient, KYÔRAKU poussa Nanao dans l'ombre. 
« Oh, cela m’est certainement familier . J'ai l'impression de voir un mort revenir
à la vie. 
KYÔRAKU parla amèrement alors qu'il s'enfonçait dans l'ombre avec l'une des
créatures. 
« Hé ? Alors, même vos ennemis peuvent être entraînés dans l'ombre de votre
zanpakutô ? Je ne le savais pas. »
Tokinada rit agréablement alors qu'il commençait à analyser d'où est ce que
KYÔRAKU allait émerger. 
« Veux-tu d'abord assurer la sécurité de cette femme ? Ou vas tu me battre pour
avoir utilisé la technique de ton ami décédé ? »
Provoqua Tokinada. Comme en réponse, KYÔRAKU répondit en laissant sa
lame dépasser sous les pieds de Tokinada. Tokinada fit un bond en arrière pour
l'éviter, mais Yoruichi réussit à se rapprocher de lui. Alors que chaque cellule à
l'intérieur de ses pieds semblait crier d'agonie, elle, d'une manière inattendue,
réussit à traîner ses pieds vers Tokinada et tenta d’envoyer un coup de pied. 
Mais ensuite, un essaim de pétales de sakura a tourbillonné autour de sa jambe
alors que le sang éclaboussait. Heureusement, les blessures n'étaient pas très
profondes. Si elle lui avait donné un coup de pied, les minuscules pétales
auraient réduit sa jambe en fine poussière. 
"Il n'y a pas à s'y tromper... C'est... celui de Byakuya." 
Yoruichi hoqueta, le blizzard de lames avait déjà disparu. 
"Oh non... Ne me dis pas." 
En jetant un coup d'œil à l'apparence fugace de la lame, KYÔRAKU réalisa la
véritable capacité d'Enrakyoten. 
La lourdeur des pieds de Yoruichi. Disparition des rayures et des entailles. Le
monstre de 'Gagaku Kairô'. Et enfin, la bourrasque de pétales de 'Senbonzakura'.
En regardant les deux derniers en action, cela devenait indéniablement clair. 
- La capacité d'imiter librement les pouvoirs des autres zanpakutô. 
Comme pour mépriser MUGURUMA qui l'avait attaqué, Tokinada pris une
nouvelle tactique. 
Il a soudainement frappé un genou au sol et a frappé le sol avec son poing. Dans
son poing était serrée une lame en forme de disque. Dès qu'il a touché le sol, la
terre près de son genou s'est brisée. Le sol se souleva, les éclats filèrent en avant
pour empaler MUGURUMA ainsi que les arrancars et quincys qui s'étaient
joints à la mêlée en tant qu'opposants aux créatures de Gagaku Kairô. 
"Hé, ce type est zanpakutô... Peut-être." 
Alors que MUGURUMA diffusait les débris avec son zanpakutô et atterrissait à
côté de KYÔRAKU et Nanao, qui étaient sortis de l'ombre, il exprima ses
doutes. KYÔRAKU a prononcé les noms les uns après les autres, comme pour
confirmer les doutes de MUGURUMA. 
« Voyons voir... 'Wabisuke', 'Hisagomaru', 'Senbonzakura', 'Tsuchinamazu'. »
Lorsque KYÔRAKU a mentionné le nom du dernier zanpakutô, Tokinada a
souri comme s'il était admiratif. 
« Mon dieu... Connaissez-vous les noms des zanpakutô de tous les officiers ? »
Ce zanpakutô appartenait à Kurumadani Zennosuke, le shinigami qui avait été
chargé de la ville de Karakura. 
« Eh bien, je suis le commandant des armées de la cour, après tout. Mais je ne
pensais pas qu'il était possible pour 'Hisagomaru' d'atténuer des dégâts aussi
importants. »
« Cela dépend de la pression spirituelle du porteur. 'Hisagomaru' est utile.
Quand le frère de Seinosuke l'utilise, ce n'est peut-être pas si puissant, mais
puisque c'est moi qui l'utilise, même les blessures mortelles ne constituent pas
une menace pour moi. »
'Hisagomaru', le zanpakutô appartenant à Yamada Hanatarô n'était pas une épée
destinée à nuire. Il guérit les blessures de sa cible. KYÔRAKU a deviné que
Tokinada avait activé sa capacité avant que MUGURUMA ne l'attaque en
coupant son propre corps. 
- Mais le zanpakutô d'Hanatarô n'aurait pas pu guérir des blessures aussi
immenses. - Tokinada l'ajuste-t-il vraiment avec sa propre pression spirituelle ? 
Quand Nanao réalisa que Yoruichi n'avait pas réussi à frapper Tokinada à cause
de 'Wabisuke', le zanpakutô d'Izuru KIRA, elle frissonna et dit à KYÔRAKU, 
« Pas question... Il ne peut sûrement pas les utiliser tous librement ? Il doit y
avoir des limites. » 
KYÔRAKU scrutait attentivement le visage de Tokinada pour voir s'il se
trahissait. Mais KYÔRAKU n'a pas eu le luxe du temps car Tokinada lança une
autre vague d'attaques. 
Un maelström de cendres l'entoure rapidement. 
"C'est 'Haineko' !" 
Nanao cria en le reconnaissant. KYÔRAKU a essayé d'éviter d'entrer en contact
avec le tourbillon de cendres, mais il a également été acculé par les créatures
générées par 'Gagaku Kairô'. Il n'y avait nulle part où aller puisque les cendres
tourbillonnantes empêchaient la création d'ombres. Tokinada a anticipé cela et
l'a poussé plus loin, 
"Hadô 58 : Tenran!"
Une tornade est arrivée, le vent et les cendres ont tenté de s'enrouler autour de
KYÔRAKU à grande vitesse. Il a à peine réussi à s'échapper des cendres en
utilisant le Hoho, mais un autre problème est survenu. Le kidô de Tokinada
avait éparpillé les cendres sur une large zone et les autres tombèrent tous à sa
portée les uns après les autres. Mais alors - 
"Cascada !" 
Une cascade a emporté le vent, les cendres et les créatures ensemble, purifiant
l'air. 
"Je ne me souviens pas que cette capacité lui appartenait." 
HARRIBEL a pris la parole, rappelant comment le subordonné de
HITSUGAYA l'avait utilisé contre les Tres Bestias dans la ville de Karakura.
Elle tourna son attention vers le zanpakutô de Tokinada. 
"Et à propos de ces créatures... Est-ce similaire à la capacité d'Aaronierro,
Glotoneria ?" 
Le reste des arrancars et des quincys ont continué à se battre contre les créatures
de Gagaku Kairô. Ils ont réalisé que leur source actuelle du danger n'était plus
Hikone, mais Tokinada. Hikone était actuellement haut dans le ciel, à une
altitude plus élevée que le château flottant. En bas, en plus des quincys et des
arrancars, des renforts sont arrivés du côté du shinigami. 
« Je me suis débarrassé de ces choses. Hé, où est allé Kenpachi ? Il me semble
que la pression spirituelle d'Ikomikidomoe et celle d'Hikone viennent d'en haut. 
C'était HIRAKO. 
« Capitaine HIRAKO ! Tu es en sécurité ! »
HIRAKO sourit à KYÔRAKU alors qu'il les rejoignait. 
« Bien sûr, je vais bien ! Mais j'ai soudainement vu le "Haineko" de Rangiku et
je me suis demandé. »
« C'était l'œuvre de Tokinada. Écoute, je te le dis tout de suite. Son zanpakutô
peut imiter les capacités des autres zanpakutô. Au moins, nous en avons vu six
en action jusqu'à présent. »
« Tu es sérieux ? Merde, encore des problèmes ! » 
HIRAKO parlait avec ferveur, avec une sensation de naufrage au creux de
l'estomac.
"S'il utilise les capacités de 'Sakanade', peux-tu le retourner en utilisant ton
propre 'Sakanade'?" 
« L'idée est fascinante, sans aucun doute, mais ce sera difficile. Mais je vais
essayer d'une manière ou d'une autre. Mais si c'est le bankai, c'est fini. »
HIRAKO a regardé autour de lui, il y avait pas mal de monde. Il utilisait
Sakanade depuis très longtemps, il était donc assez facile pour lui de
comprendre comment l'inversion lui serait le plus bénéfique. Mais contrer cette
même capacité alors qu'il utilisait lui-même Sakanade, serait presque
impossible, car il devrait se concentrer complètement sur des calculs
compliqués dans sa tête, l'exposant aux dangers de l'utilisation de plusieurs
zanpakutô par Tokinada. 
« Rien que d'y penser est effrayant, n'est-ce pas ? »
Tokinada ricana. Alors que HARRIBEL dirigeait un autre jet d'eau vers lui,
Tokinada la contrée. 
Les environs se sont enflammés alors que le sol était en feu. L'eau manipulée
par HARRIBEL s'évapore instantanément. 
"...Ryûjin Jakka..." 
Hoqueta KYÔRAKU, se rappelant le moment où lui et UKITAKE avaient affronté
YAMAMOTO afin d'empêcher l'exécution de Rukia. 
« Tu te sens nostalgique, KYÔRAKU ? » 
« Non, je me sens soulagé. La chaleur n'est pas aussi torride que celle du vieux
YAMA. »
Mais intérieurement, KYÔRAKU estimait qu’il ne fallait pas se relâcher, car
selon lui la pression spirituelle de Tokinada était proche de celle de Yoruichi
SHIHÔIN, ou de celle de Byakuya Kuchiki , les aristocrates des Quatre Grandes
Maisons Nobles. Les membres des quatre grandes maisons nobles étaient
célèbres pour leur immense pression spirituelle, mais cela ne signifiait pas qu'ils
avaient atteint la périphérie du bon sens, contrairement au vieux YAMA. 
« Je me demande comment les choses se seraient passées si ce zanpakutô avait
été brandi par cet enfant ? » 
Il y avait de l'ironie dans la voix de KYÔRAKU.
« Hikone aurait été inefficace. Que ce soit 'Engetsu' ou 'Hyôrinmaru', il aurait eu
une affabilité avec un seul type particulier de zanpakutô. »
Tokinada a répondu pendant qu'il manipulait les flammes. KYÔRAKU plissa
les yeux 
- C'est le trésor familial de la Maison TSUNAYASHIRO. Ainsi, on peut
certainement dire qu'il était destiné à veiller sur l'histoire. 
- Bien évidemment heureusement qu'il ne puisse pas le manipuler avec une
pression spirituelle semblable à celle du vieux YAMA ou de AIZEN... 
- Attends. Qu'est-ce que je viens de dire ? AIZEN ? 
- Oh non... 
KYÔRAKU avait le pressentiment d'une catastrophe imminente. C'était si
effrayant que cela envoya un choc dans tout son corps. Comme s'il sentait la
peur de KYÔRAKU et la fluctuation de sa pression spirituelle, Tokinada a
tendu la main, 
"Bakudô 21 : Sekienton." 
De la fumée rouge a explosé, recouvrant le terrain vague qui était autrefois la
cour. - Non non Non. Attention tout le monde ! 
KYÔRAKU craignait que « cela » soit sur le point d'être utilisé. Pour être
honnête, depuis le moment où il avait compris la capacité du zanpakutô, la
possibilité de 'cela' était toujours présente dans son subconscient, mais il avait
tellement peur de cette éventualité, qu'il l'avait repoussée au fond de son esprit. 
- Ne regarde pas... 
- Ferme les yeux... 
Le cerveau de KYÔRAKU hurlait. Il voulait avertir les autres, mais il avait
l'impression que sa gorge avait cessé de fonctionner. Presque comme au bon
moment, la voix de Tokinada résonna haut et clair. 
"Da - ru - ma... san." 
- Attends quoi ?
C'était une des techniques de 'Katen Kyôkotsu'. Lorsque l'ennemi a lancé une
attaque en utilisant la pression spirituelle, cette technique trace sa pression
spirituelle et se déplace vers lui en se téléportant. Le fait que la technique ait été
activée signifiait que si Tokinada était «vu», l'adversaire «gagnait» et portait un
coup fatal. En d'autres termes, si Tokinada n'est « pas vu », alors l'adversaire «
perd ». La première chose que l'esprit de KYÔRAKU enregistra fut la pression
spirituelle fluctuante de Nanao. 
- Utilise-t-elle du kidô pour essayer d'éliminer la fumée rouge ? Ou essayait-elle
de mettre en place une barrière ? 
KYÔRAKU n'a pas eu d'autre choix que d'ouvrir son œil gauche indemne afin
de protéger Nanao. Mais ce qu'il a vu s'approcher, n'était pas le cimeterre de
Katen Kyôkotsu, mais une épée avec une pointe de lance attachée à une
extrémité d'une structure florale, sortant d'un fouet. 
« Hein ? Est-ce celui de Rose ? » 
- De l'intérieur de la fumée ? 
- Est-ce qu'il bluffait... ? 
- Le jeu n'a pas été activé... ? 
- Je ne peux pas fermer les yeux si c'est bien 'Daruma'. C'est une technique sans
faille. La lame approchait de l'angle mort de Nanao. 
- Je ne peux rien faire si mes yeux sont fermés ! 
De telles pensées traversèrent rapidement l'esprit de KYÔRAKU, menant
finalement à une conclusion mortelle. 
- Oh non ! 
KYÔRAKU a crié de panique : 
« Fermez les yeux ! Ne regardez pas ! »
Mais il n'est pas arrivé à temps. Avant que les autres ne puissent saisir le sens de
l'avertissement, Tokinada les avait déjà pris au piège dans “ce” sort'. 
"Regarde."
Ils étaient déjà la proie de 'ça'. 
Pour certaines personnes, la lame qui s'approchait semblait être les nombreuses
pétales de Senbonzakura. Pour certains, il s'agissait des gueules affamées de
Gagaku Kairô. Pour certains, c'était la cendre de Haineko. Même HIRAKO, qui
l'avait compris à peu près au même moment que KYÔRAKU, vit la lame
s'allonger de 'Shinsô' s'approcher. Il avait entendu l'avertissement de
KYÔRAKU, mais son combat - ses réflexes optiques durcis l'empêchaient de
fermer les yeux. 
Il n'y avait pas moyen de l'éviter. 
Un bruit se fit entendre comme si l'environnement se brisait comme du verre.
KYÔRAKU et HIRAKO s'y attendaient. Mais le reste des shinigami et des
arrancars ont été surpris lorsqu'ils ont finalement réalisé ce qui se passait. Les
quincys qui n'étaient pas familiers avec cela semblaient confus, sceptiques. 
Dès qu'ils ont commencé à comprendre la situation, c'est à ce moment-là que le
shikai du zanpakutô de Sôsuke AIZEN, 'Kyôka Suigetsu', a volé en éclats. 
- - - - - - - - - - - - - - - - - 
« Qu'est-ce qui se passe en bas ? Et quelle est la taille de cette foutue tour, de
toute façon ? »
HISAGI continuait à courir frénétiquement à l'intérieur du palais, cherchant une
issue. Même s'il était vrai qu'il avait quitté la salle du trône, la sortie vers
l'ensemble du palais était introuvable. Cependant, à chaque pas qu'il faisait vers
une certaine direction, il pouvait sentir diverses pressions spirituelles se
rapprocher de lui. Plus tôt, il avait senti la pression spirituelle gonflée
d’HIKONE se heurter à celle violente de Kenpachi. 
« J'espère juste que je n'arrive pas trop tard ! » 
Tant que la sortie lui échappait, il ne pouvait qu'espérer que Hikone et Kenpachi
n'avaient pas commencé à s'entretuer. 
Tout d'un coup, HISAGI pouvait sentir quelques autres pressions spirituelles
familières. - C'est celle du Commandant ! Et celle de Yoruichi-san ! Et celui du
Capitaine MUGURUMA ! Mais ce n'était pas tout. 
- Attends... arrancars ? quincys ?
- Que font-ils ici ? 
HISAGI courut, son cœur battant très vite. L'anxiété s'est accumulée en lui
lorsqu'il s'est rendu compte –
"La pression spirituelle du commandant commence à s'affaiblir." 
La terreur a envahi HISAGI. 
- Si Hikone se bat contre le capitaine ZARAKI, alors quelle est la cause de
l'affaiblissement de la pression spirituelle du commandant ? 
- La pression spirituelle inconnue du Commandant... Elle ne pouvait appartenir
qu'à Tokinada TSUNAYASHIRO. 
HISAGI a continué à courir, réprimant désespérément sa frustration.
Finalement, il tomba sur une flaque de lumière. Il courut vers elle. 
- Une fenêtre ! 
Il grimpa sur le rebord de la fenêtre et regarda dehors. Une douce brise caressait
ses joues. 
Ce n'était pas une tour. Il flottait dans le ciel. 
« Tout comme le Palais Royal. »
De sa position dans les airs, la scène au-dessus de la tête était vraiment un
spectacle à voir. Il y avait deux étoiles filantes lointaines qui essayaient de se
pourchasser. L'espace d'un instant, HISAGI fut envoûté par ce spectacle. Il
baissa ensuite les yeux vers la direction de la pression spirituelle de KYÔRAKU
et plissa les yeux : 
« Oh mon Dieu ! »
Il remarqua les arrancars et les quincys du côté des shinigamis. Et un seul
shinigami faisait pression sur tout le monde sur le champ de bataille. 
Sans hésitation, HISAGI sauta du rebord de la fenêtre, se dirigeant vers le
champ de bataille qui s'étendait sous lui. 
Il ne savait pas que les ténèbres de la Soul Society l'envelopperaient bientôt sur
ce même champ de bataille.
Passé
- Donc, c'est le Palais Royal. 
- Je peux comprendre ce que vous ressentez, Votre Majesté. 
- De quoi parlez-vous, HASCHWALTH ? 
- Je ne ressens aucune émotion en regardant cette pierre tombale en
décomposition
- - - - - - - - - - - - - - 

Cour du Palais, juste sous le château dans le ciel :


HISAGI s'est posé gracieusement en plein milieu du champ de bataille. 
KYÔRAKU le regarda avec étonnement. 
"Est-ce vraiment toi... Shûhei ?" 
Aux yeux d’HISAGI, KYÔRAKU avait l'air assez mutilé, même si aucune de
ses blessures ne semblait fatale. Nanao, aussi, avait quelques blessures ici et là. 
Il y avait quelque chose qui n'allait pas avec les combattants, chacun d'eux
semblait se concentrer uniquement sur la défense. Tout le monde semblait avoir
peur de bouger ou d'attaquer. 
De plus, il y avait un étrange assortiment de personnes rassemblées ici sur ce
champ de bataille. Il se souvient avoir combattu quelques-uns des quincys il y a
six mois. Il a également reconnu les Espada qui avaient combattu HITSUGAYA
dans la ville de Karakura. Et puis il y avait le Corps de Mayuri. Ils regardaient
tous HISAGI d'une manière étrange, un regard qu'il ne pouvait pas comprendre. 
« Shûhei... Pourquoi es-tu ici ? »
MUGURUMA, un genou à terre, lui demanda avec surprise. Yumichika éleva la
voix.
« Lieutenant HISAGI, êtes-vous vraiment là ? » 
Ikkaku prit la parole : 
« Non, attends, Yumichika. Cela ne peut pas vraiment être lui. »
HISAGI ne comprenait pas ce qui se passait. Partout où il regardait, des yeux
remplis de méfiance étaient tournés vers lui.
HISAGI a couru vers KYÔRAKU, espérant obtenir des réponses, 
« Qu'est-ce qui se passe, Commandant ? »
Mais il fut obligé de s'arrêter à mi-pas lorsqu'il remarqua que le bout de Katen
Kyôkotsu était pointé droit sur lui. 
"Le commandant... ?" 
"C’est ma faute, Shûhei... Non... Lieutenant HISAGI." 
Essuyant le sang de son visage, KYÔRAKU avait son sourire habituel, pointant
toujours son épée sur HISAGI. 
« Il y a beaucoup de choses que j'aimerais entendre de votre part, comme le fait
que vous êtes ici et que vous avez été témoin de l'événement dans la ville de
Karakura. Mais pour le moment, c'est mieux si nous gardons nos distances les
uns des autres. 
"Je ne comprends pas... Qu'est-ce que tu es... ?" 
De derrière, il entendit une voix. Cela ne lui était pas familier. 
"Qui es-tu ? Comment êtes-vous arrivés ici ?" 
« ... » 
« Vous n'étiez pas parmi les personnes présentes dans le groupe de KYÔRAKU.
Je ne t'ai pas senti franchir la barrière. »
HISAGI interrogea, toujours détournant le regard : 
« Êtes-vous… Tokinada TSUNAYASHIRO ? 
"C'est très impoli de votre part de ne pas utiliser de titre honorifique." 
Tokinada regarda le lieutenant de la 9e division se tourner vers lui, mais son
expression s'éclaircit et il sourit agréablement, 
« Oh, je sais qui vous êtes. Vous étiez dans la ville de Karakura. Avez-vous
utilisé le Tenkai Ketchu sans autorisation ? » 
Tokinada écarta les mains dans un geste de bienvenue tout en continuant à
parler.
"Comme vous l'avez si justement dit tout à l'heure, je suis bien Tokinada
TSUNAYASHIRO. Et je suis honoré de rencontrer un shinigami aussi
prometteur que vous, le lieutenant Shûhei HISAGI. 
« ... » 
« Non, je devrais peut-être reformuler cela. Je serais très heureux si vous
écriviez un article me louant dans le Seireite, Shûhei HISAGI. 
"Tu... ?" 
"Qu'est-ce qui ne va pas ? Je dirais que vous avez beaucoup de matériel ici pour
travailler. Que diriez-vous d'un article expliquant comment Shunsui
KYÔRAKU a déclenché une rébellion en s'associant aux arrancars et aux
quincys ? Vous voudrez peut-être vous en occuper tout de suite pour qu'il fasse
l'actualité du matin de demain. 
En écoutant ces mots, HISAGI est arrivé à une conclusion très simple. Cet
homme était « maléfique », et que ce genre de « mal » était complètement
différent de la façon dont le terme était utilisé dans le cas d'AIZEN et
d’Yhwach. Il avait appris de TÔSEN qu'il n'y avait pas de distinction claire
entre le bien et le mal. La « justice » et le « mal » dépendent de la perspective.
Contrairement à certains des criminels qu'il avait interrogés dans le passé, cet
homme n'était pas non plus un voyou. Mais l'instinct d'HISAGI lui a dit que cet
homme était « un mal pur ». Une telle méchanceté noire coulait de l'âme de
Tokinada. Un tel homme n'a jamais été jugé par le Central 46 et a même été
autorisé à devenir le chef de l'une des quatre grandes maisons nobles. HISAGI
savait maintenant que KYÔRAKU essayait de faire exactement la chose que le
Central 46 avait choisi d'ignorer : s'opposer à cet homme. 
« Je suis en désaccord. Vous voyez, à mon avis, les lecteurs apprécieraient
beaucoup plus un article sur votre chute qu'un article qui chante vos louanges. »
Riposta courageusement HISAGI, l'épée à la main. 
« En tant que journaliste, est-il éthique de laisser des rancunes personnelles
s'infiltrer dans votre travail ? Ne devriez-vous pas toujours rester neutre ? »
"Même si j'ai gardé mon équité, d'après ce que je sais de toi, tu n'es
certainement pas une bonne personne." 
Pour HISAGI, Tokinada était un “ennemi » clair'' parce qu'il avait essayé de
tuer KYÔRAKU. Cependant, il y avait quelques autres problèmes qui devaient
être réglés. 
"Dites-moi ce que vous avez l'intention de faire avec Hikone."

« Oh, tu connais Hikone ? »

Tokinada haussa les épaules pendant un moment, mais ensuite il sembla se

souvenir de quelque chose et hocha la tête. 

« Oh, d'accord. Hikone a mentionné avoir rencontré un « bon shinigami » à


l'Institut pharmaceutique. » 
"Je vous demande ce que vous avez à gagner en le transformant en Roi
spirituel." 
« Pour que le shinigami domine les trois mondes, il est nécessaire de repeindre
les valeurs du Monde réel et du Hueco Mundo. Hikone a été créé à cet effet.
C'est aussi simple que ça. »
La colère d'HISAGI déborda lorsqu'il entendit le ton de voix indifférent de
Tokinada. "C'est une personne, pas un outil !" 
« Vous semblez mal comprendre. Hikone est définitivement un outil, mais je
pense qu'il est ridicule de votre part de suggérer qu'il doit penser, ressentir,
crier, pleurer, désespérer comme une personne. Hikone n'a pas sa propre volonté
et me laisse toute la réflexion. 
"Enfoiré !" 
« Je ne vois pas quel est le problème ici. Hikone n'est pas une personne et c'est
un fait. C'est un vaisseau que j'ai créé pour que je puisse l'utiliser comme figure
de proue et régner moi-même sur les trois mondes depuis l'ombre. Je ne
comprends pas pourquoi les idiots continuent de parler de choses comme
« l'attachement ». 
Tokinada haussa les épaules, sans aucun scrupule quant à sa propre action. Il
sourit un peu ironiquement. 
« Les émotions sont bien trop insignifiantes. Tout comme la mort. Que
quelqu'un vous torture en écrasant vos poumons, ou que vous vous déchiriez
vous-même volontiers votre propre poitrine, à la fin c'est toujours la mort. C'est
trivial, vraiment. 
Liltotto, qui avait peur de bouger un muscle à cause de "l'hypnose total", s'est
souvenue d'une conversation passée, la bouche sèche. 
- Ce salaud de Tokinada vient de mentionner quelque chose à propos de 'la
souffrance et la mort', n'est-ce pas ?
-...Oui ! Je ferai de mon mieux pour souffrir le plus possible ! 
- Ce n'était pas une métaphore ! 
« Tu... as vraiment demandé à Hikone de faire de même ? » 
« Et pourquoi devrais-je vous donner mes raisons ? »
La voix d'HISAGI trembla alors qu'il tentait désespérément de contenir la colère
qui naissait en lui. Jetant un regard noir à Tokinada, il déclara : 
"Toutes les options que j'avais pour éviter de vous tuer... Eh bien... Désolé de le
dire, mais je les épuise toutes très rapidement." 
« Oh, vous aviez cette option dès le début, n'est-ce pas ? Mais c'est impossible
pour vous. »
Tokinada balaya le commentaire d’HISAGI. Mais au bout d'un moment, il
regarda HISAGI avec intérêt. 
« Je ne te comprends pas. Vous n'avez rencontré Hikone qu'une seule fois à
l'Institut pharmaceutique, n'est-ce pas ? Pourquoi vous en souciez-vous
autant ? » 
- Non, je l'ai rencontré deux fois. 
Mais HISAGI a répondu sans corriger cette erreur : 
"Même si je ne l'avais pas rencontré auparavant, je ne serais pas resté
silencieux, sachant qu'il était utilisé par un voyou comme vous." 
« Qu'est-ce que c'est ça ? De la chevalerie ? Ou de la bienveillance ? Quoi qu'il
en soit, abandonnez simplement. »
Tokinada semblait s'ennuyer alors qu'il continuait à parler d'Hikone. 
« Essayer de sauver Hikone serait une erreur de votre part. Il ne sait pas vivre
autrement qu'en travaillant pour moi. Je lui ai appris à vivre comme ça, il ne
connaît même pas d'autre façon de vivre. Je ne suis jamais violent avec lui et je
ne le récompense pas. Je me présente à lui tel que je suis. Il est heureux comme
ça. Pourquoi veux-tu le priver de son bonheur ? Êtes-vous sûr que vous ne faites
pas cela par sentiment de satisfaction personnelle ? » 
HISAGI put comprendre la relation exacte entre Hikone et Tokinada. Cette
relation n'implique ni domination par peur ni attente de plaisir. Inversant
l'innocence et l'ignorance, cet homme nommé Tokinada s'est présenté comme le
monde lui-même. En transformant Hikone en dieu, il essaie de s'élever au même
rang que le monde. 
- Quelque chose comme ça est... 
HISAGI ravala sa colère et libéra son zanpakutô. 
"Fauche, Kazeshini." 
Juste au moment où il lâchait son shikai, le col de ses vêtements a été saisi par
KYÔRAKU, son autre main tenait Nanao. KYÔRAKU sauta dans une position
différente, entraînant de force HISAGI avec lui. 
"Quoi - ?" 
Le moment suivant où il se sentait tomber dans une.obscurité noire 
Tokinada jeta un regard derrière lui, les flammes faisaient rage créées par son
propre « Ryūjin Jakka » Puis il regarda les ombres vacillantes causées par le feu
et sourit. 
« Vous surprotégez drôlement vos subordonnés, n'est-ce pas ? Mais
KYÔRAKU, était-ce une bonne idée ? Confier votre dernier espoir à un
shinigami comme lui ? » 
- - - - - - - - - - - - - - 

Dimension de l'ombre : 

"...Kyôka Suigetsu ?" 


HISAGI avait été traîné dans l'ombre par le "Kage-Oni" de Katen Kyôkotsu. 
"Nous tous ici, à la seule exception de vous-même, avons vu sa libération, sans
compter le capitaine ZARAKI qui n'est pas ici sur ce champ de bataille.
L‘alliance est dans un état de peur et tout le monde a peur de bouger. Même les
quincys l'ont compris. Tokinada peut utiliser les capacités des autres zanpakutô.

En y regardant de plus près, HISAGI a remarqué que KYÔRAKU avait des
brûlures sur son corps ainsi que diverses blessures. HISAGI n'a pas eu besoin
d'autres explications. Les attaques ont été « mal identifiées » à cause de
« l'hypnose parfaite » de Kyôka Suigetsu. Si vous pensez avoir esquivé les
flammes par une large marge, les flammes finissent par endommager votre
corps, car elles étaient plus proches qu’elles ne le paraissent. Si vous pensez que
vous avez surpassé la vitesse à laquelle les flammes se propagent, elles finissent
par vous engloutir. Ce fut l'hypothèse de Kyoraku que si plus d'énergie
spirituelle était versé dans la capacité de Kyôka Suigetsu, les performances des
autres zanpakutôs avait quelque peu baissé. 
"Pour être honnête, je suis content que le capitaine ZARAKI ait les mains prises
en ce moment... Cet enfant est autant une menace que Kyôka Suigetsu." 
« Un zanpakutô si dangereux ! Qu'allons-nous faire?" 
« La pression spirituelle de Tokinada est bien moins grande que celle d'AIZEN.
Par conséquent, je pense qu'il y a une limite à son « hypnose parfaite ». Quoi
qu'il en soit, il reste un ennemi redoutable. »
« Il a la charge du département visuels. Il est donc possible qu'il ne puisse
utiliser que les capacités qu'il a vues à travers les enregistrements. »
HISAGI hocha la tête. 
"Oui... Cette femme appelée Aura, qui est la subordonnée de Tokinada, a
pratiquement admis avoir observé chaque bataille qui a eu lieu dans la fausse
ville de Karakura." 
« Ils semblent assez bien informés. Il doit avoir observé Rukia et Ichigo aussi.
Je ne serais pas surpris si on me disait qu'il avait agit en liens avec AIZEN dans
les coulisses. »
Bien que KYÔRAKU ait déclaré une telle chose à contrecœur, il savait que la
possibilité était mince, connaissant la nature d'AIZEN. L'alliance d'AIZEN avec
Tokinada et la Maison TSUNAYASHIRO aurait certainement provoqué une
opposition de la part de TÔSEN. Mais il y avait aussi le fait que les membres de
la famille TSUNAYASHIRO ont été tués exactement de la même manière que
le précédent Central 46. 
« De toute façon, nous ne pouvons pas nous permettre de nous battre en pensant
qu'il y a une limite aux capacités de l'adversaire. Le connaissant, il pourrait
même être en train de faire semblant avant de nous achever au dernier moment.
Il se nourrit du désespoir des autres. »
« Il est de la pire espèce, n'est-ce pas ? »
« Shûhei, c'est moi qui t'ai demandé d'écrire l'article sur son investiture, c'est
moi qui t'ai entraîné dans ce pétrin. Si nous nous en sortons vivants, je baisserai
la tête autant de fois que nécessaire. 
Le ton de KYÔRAKU était léger, mais HISAGI pouvait voir la profondeur de
ses blessures et de sa tension. Peut-être Kyoraku essayait de se comporter aussi
normalement que possible pour rassurer Nanao , mais ça ne marchait pas.
Remarquant le malaise de Nanao, HISAGI a immédiatement répondu à l'anxiété
de KYÔRAKU. 
« Je vais le faire, commandant. Je vais le tuer." 
"Mais... vice-capitaine HISAGI..." 
Nanao avait l'air inquiete . 
« Je sais qu'étant donné mes capacités, vous avez toutes les raisons d'avoir des
doutes. Mais peut-être que je pourrais faire quelque chose pour lui arracher ce
zanpakutô. »
KYÔRAKU fixa les yeux d’HISAGI. 
- Il est évident que tu as vraiment peur, même si tu es si catégorique et résolu. 
En regardant HISAGI, qui était prêt à se lancer dans une bataille à mort avec la
peur dans son cœur, KYÔRAKU laissa échapper un soupir et lui posa une
question. 
« Pendant votre séjour à l'Académie des arts spirituels, l'entraînement au combat
dans le noir était-il toujours enseigné comme matière obligatoire ? » 
- - - - - - - - - - - - - - 
« M'entends-tu, KYÔRAKU ? Et si tu sortais maintenant ? »
Tokinada, souriant, scrutait les innombrables ombres autour de lui, créées par
les flammes. 
« Cela ne me dérange pas si vous décidez de vous enfermer dans l'ombre jusqu'à
ce que tout soit terminé, mais votre armée est à bout de souffle. 
Tokinada se tourna alors vers Yoruichi. 
« Princesse SHIHÔIN, j'ai pensé à quelque chose de génial. Et si je vous
achevait avec 'Suzumebachi' ? Le zanpakutô appartenant à la fille qui t'aime
tant. J'ai déjà placé l’Homonka sur votre corps. Mais je n'utiliserai pas 'Nîgeki
Kessatsu' pour le moment. »

[NDT : Homonka est la marqué causé par les piqûres de suzumebachi ,


lorsque Soi fon touche une seconde fois avec suzumebachi le centre de
l’Homonka l’adversaire meurt]
Yoruichi se leva avec un rire intrépide, mais ses blessures n'étaient pas du tout
superficielles.
« Vous êtes de mauvais goût. Me montrer de la pitié ? »
« Je le ferai juste devant elle. J'ai hâte de voir le genre de tête qu'elle va faire.
Hahaha!" 
« Le monde est plein d'ironie. Mon épitaphe finale aura lieu devant la personne
même qui voulait me tuer avec ce même pouvoir en premier lieu. La boucle est
bouclée. »
« Est-ce vraiment le monde qui est plein d'ironie ? Ou est-ce à cause de l'homme
connu sous le nom de Kisuke URAHARA ? »
Tokinada sentit soudain une pression spirituelle jaillir de l'ombre derrière lui.
Debout derrière lui se trouvaient KYÔRAKU, Nanao et - 
HISAGI tenant Kazeshini, les deux yeux fermés. 
Quand Tokinada les vit tous les trois, il éclata de rire. 
« Hé, ne me fais pas trop rire, KYÔRAKU ! Ne me dis pas que tu l'as traîné
dans l'ombre juste pour ça. »
En regardant HISAGI qui se tenait devant lui les yeux fermés, il était assez
facile de comprendre qu’elle était leur intention. Il n'était pas sous l’effet de
« l'hypnose parfaite » de Kyôka Suigetsu, alors ils voulaient qu'il évite de voir la
libération du shikai. 
"Ce n'est pas ça. Ce n'est pas aussi simple." 
Tokinada plissa un peu les yeux. 
- Vous voulez le substituer à un détecteur ? 
HISAGI était un shinigami qui maîtrisait les combats à longue distance. Pendant
qu'il attaquait, il transmettait l'emplacement de la pression spirituelle à
KYÔRAKU en utilisant sa voix et sa direction d'attaque. Cela aiderait à
confirmer l'identité d'un allié ou de Tokinada lui-même. 
- C’est naïf de ta part, KYÔRAKU. 
- Je peux écraser sa voix, sa silhouette et la trajectoire d'attaque avec
‘L’Hypnose Parfaite'. 
Mais pour reproduire parfaitement, il était nécessaire pour Tokinada de prêter
une attention particulière à la voix et à la méthode de combat d’HISAGI. S'il y
avait la moindre incongruité, KYÔRAKU le reconnaîtrait et répondra en
conséquence 
- je ne peux pas être négligent mais je ne le tuerai pas non plus tout de suite.
Lorsqu'il avait eu l'avantage absolu grace a ‘L’Hypnose Parfaite’, il n'avait pas
été en état d'alerte. Cela peut sembler une contradiction, mais Tokinada était en
fait vivement intéressé à faire en sorte que les ennemis s'entretuent sans avoir à
faire grand-chose lui-même. 
"Ton dernier rayon d'espoir... je l'éteindrai bientôt." 
Avec son propre champ de vision fermé, la voix de Tokinada résonna
clairement dans les oreilles d’HISAGI. Il a approximativement évalué
l'emplacement de Tokinada à partir de sa voix. La perception spirituelle
d’HISAGI était en accord avec son ouïe. Aiguisant sa perception spirituelle, il
commença progressivement à s'habituer à l'obscurité. 
À l'Académie des Arts Spirituels, il avait appris à se battre au cœur de la nuit
quand pas même un éclat de lune ne brillait. Il était possible de créer de la
lumière à l'aide du kidô, mais l'idée de base était de combattre les entités
spirituelles comme les hollows en affinant au maximum la perception
spirituelle. Bien sûr, il n'était pas possible de déterminer la trajectoire précise
d'une attaque par rapport à un combat avec le champ de vision intact. La théorie
était de maintenir une certaine distance par rapport à l'adversaire. 
Mais l'adversaire face à HISAGI n'était pas un hollows de rang inférieur, mais
un shinigami de niveau Capitaine avec un zanpakutô des plus meurtriers. 
Il pouvait sentir le pouvoir de Senbonzakura. Combattre une telle capacité les
yeux fermés était en effet terrifiant, mais HISAGI restait calme. 
- Le capitaine TÔSEN s'est toujours battu comme ça... 
- Non, pas tout à fait. Je peux encore sentir la lumière à travers mes paupières
fermées. Le capitaine TÔSEN était complètement aveugle. 
TÔSEN, qui avait un bon sens de l'ouïe et de la perception spirituelle dès
l'enfance, lui a dit un jour : 
« Je pouvais sentir ce que mon ami a vu dans le ciel nocturne. Il y avait des
nuages dans le ciel. »
TÔSEN percevait et sentait plus qu'une personne normale. HISAGI pensa qu'il
serait peut-être capable de percevoir les mouvements des nuages dans le ciel
sans les regarder. Naturellement, il ne le pouvait pas. Il n'avait aucun des sens
de TÔSEN. HISAGI croyait qu'il n'y avait rien de plus effrayant que ce que
TÔSEN avait l'habitude de vivre, l'obscurité absolue. 
Mais ensuite, il se souvint des paroles de TÔSEN quand il avait été poignardé.
- j'ai peur. 
- J'ai la même peur depuis plus de cent ans. 
- La peur de s'assimiler et de mourir comme un shinigami. 
C'était la réponse de TÔSEN à la question d’HISAGI - 
- Que craignez-vous maintenant, Capitaine ? Où est la peur qui vous a guidé ? 
HISAGI s’est également rappelé la conversation de TÔSEN avec
KOMAMURA, des mots qu'il a pu assimiler même à travers sa conscience
vague et vacillante alors qu'il était expulsé d'un toit. 
- Si quelqu'un devait rejoindre une organisation pour se venger, puis perdre de
vue son véritable objectif et devenir complaisant dans sa nouvelle vie paisible,
n'appelleriez-vous pas cela de la dépravation ? 
- Qu'est-ce que la justice ? 
- Pardonner à celui qui a tué mon amie bien-aimée ? 
- Ce serait certainement vertueux. Beau, même. Ecœurement ainsi.
- Mais est-ce que c'est juste ? 
- Non. Vivre ma vie en paix, pendant que les morts ne sont pas vengés...
- C'est 'mal'. 
Ce sont peut-être les toutes premières vraies larmes que l'homme nommé
Kaname TÔSEN n’ait jamais versées. 
Une telle fureur, un désespoir et une peur sans fond dans cette voix. 
HISAGI a pu trouver la force de se relever sans perdre connaissance
précisément parce qu'il avait entendu cette voix. 
TÔSEN avait continué à vivre longtemps, abritant sa colère et sa peur. Il ne l'a
jamais oublié une seule fois, ni n'a essayé de la mettre de côté. Il a continué à
marcher avec toute cette douleur et cette souffrance. Cela a dû lui sembler être
un enfer. 
Pourquoi a-t-il tant souffert ?
La réponse à la question d’HISAGI était juste devant lui. L'homme qui a conduit TÔSEN sur
le chemin de la destruction, la source de la rage de TÔSEN. L'homme qui s'amusait dans la
terreur. 
Les yeux toujours fermés, HISAGI se tourna vers la direction d'où il sentit la pression
spirituelle de Tokinada et ouvrit la bouche. 
"Dis-moi une chose." 
"Quoi ? Plus de questions ? Un roturier m'interroge ? Que devient le monde...
Eh bien, vas-y accouche... » 
Demanda Tokinada, l'air indifférent. Cachant sa colère et sa peur, HISAGI lui a
demandé : 
« Tu regardais aussi, n'est-ce pas ? Quand le capitaine KOMAMURA et moi nous sommes
battus contre le capitaine TÔSEN ? 
"C'était une vraie galère, je vous le ferai savoir, d'essayer de pirater
l'équipement de surveillance du département de technologies." 
Le ton de Tokinada était indifférent. HISAGI avait de plus en plus de mal à
réprimer sa colère. 
« Vous avez dû le voir ! Vous avez dû voir la mort du capitaine TÔSEN ! »
HISAGI fit un pas vers Tokinada, les émotions gonflant dans son cœur, sa voix
se brisa
« V - vous devez avoir entendu les cris du capitaine TÔSEN ! » 
Tokinada hocha la tête. 
« J'ai tout vu. Vous lui déchiriez la tête et la gorge, puis AIZEN le pulvérisa.
C'est frustrant de ne pas avoir eu un siège au premier rang. »
Tokinada sourit, la personnification même du mal. Il plissa les yeux et ajouta :
"Je l'ai vu pleurer d'une meilleure voix il y a longtemps... Oh oui." 
C'est alors qu’HISAGI a complètement craqué. Le barrage à l'intérieur de lui se
brisa, la colère jaillit, dépassant toute autre émotion. Gardant les yeux fermés,
afin d'attacher les enseignements de TÔSEN près de lui, il lança une des lames
de Kazeshini vers Tokinada, son esprit n'écoutant plus la raison.
Évitant l'attaque, Tokinada s'est écrié : 
« Son cri a résonné dans mon cœur ! Ses larmes étaient si excitantes, hilarantes,
glorieuses et pitoyables ! Qui aurait pensé que les graines de divertissement que
j'ai semées il y a si longtemps se floreraient de cette façon ? La lame pointée
vers moi en déborde. Je dois te remercier, jeune guerrier, de t'être débarrassé
d'un rebelle ! »
« Encore un mot de ta bouche, et je te jure que je vais… » 
« Pour le dire autrement… Je savais qu'il m'en voulait toujours. Ce que je ne
savais pas, c'est qu'il avait travaillé avec AIZEN. Lorsque Kisuke URAHARA a
été condamné, j'étais convaincu que l'un des vrais coupables était TÔSEN. Mais
je n'ai pas pris la peine d'en parler au Central 46 parce que c'était beaucoup trop
compliqué. 
En entendant cela, HIRAKO et MUGURUMA regardèrent Tokinada sous le
choc. Mais 'Senbonzakura' et 'Shinsô' les avaient rendus immobiles, ils
pouvaient à peine se tenir debout. Mais ils craignaient d'attaquer de peur de
blesser la mauvaise personne. Les ignorant, Tokinada s'adressa à HISAGI : 
« Je veux que vous soyez reconnaissant pour ce que j'ai fait. Sans lui, la 9e
division aurait été ruinée. »
HISAGI ne savait pas quoi dire. Il avait certes été sauvé par TÔSEN, mais par
un TÔSEN qui portait de la vengeance dans son cœur. Refusant de se laisser
distancer par la logique ridicule de Tokinada, HISAGI lui posa une autre
question, toujours bouillonnant de rage. 
« Alors, pourquoi avez-vous élevé Hikone de cette façon ? » 
"Y a-t-il un problème ?" 
« Il est innocent. Il ne connaît que le monde étroit que vous lui avez présenté. Et
s'il heurtait un mur un jour ? Comment est-il censé le surmonter à part par la
fuite ? Quelle façon déformée d'élever quelqu'un. Le capitaine TÔSEN ne m'a
jamais fait la même chose. »
« Au lieu d'utiliser les valeurs des autres, pourquoi ne me dites-vous pas ce que
vous pensez avec vos propres mots ? »
Concentrant sa perception spirituelle, HISAGI confirma une fois de plus la
position de Tokinada, alors qu'il faisait tourner l'une des lames de Kazeshini à
l'aide de la chaîne, les yeux fermés.
« Oh, je vais te dire ce que j'en pense. Je pense que tu es un lâche. Vous
enseignez tout ce qui vous convient à un enfant qui ne sait rien, en l'élevant dans
un monde confiné, un monde qui correspond à vos désirs. 
Tokinada écarquilla les yeux et laissa échapper un petit rire. 
« Ne rien lui apprendre était lâche ? C'est ce que tu dis ? Toi, un shinigami ? »
HISAGI lui a dit avec irritation : 
"Tu es aussi un shinigami... Qu'est-ce que tu suggères ?" 
« Alors, c'est que le rédacteur en chef du Seireitei Communications ne connaît
pas le secret. Je vois je vois ! C'est arrogant de votre part de croire que connaître
toute la longueur et la largeur de ce monde vous rend juste ! » 
Tokinada a sauté sur un toit à moitié détruit et a parlé d'une voix claire pour que
tout le monde puisse entendre. 
"Tout le monde continue d'exister sans même savoir que nous vivons tous des
péchés d'une seule personne." 
Tokinada n'était pas bruyant, en fait, sa voix avait été plutôt douce, mais sa voix
résonnait comme si elle balayait les oreilles de ceux qui se trouvaient dans la
cour. 
Derrière HISAGI, qui était lui-même assez confus, la voix de KYÔRAKU se fit
entendre. « Alors, maintenant, vous voulez parler d'un conte de vieilles femmes
qui n'a aucun fondement dans l'histoire ? » 
« Croyez-le ou non, mais cette histoire est dans les archives des
TSUNAYASHIRO depuis des lustres. Tu es un homme vif, KYÔRAKU. Vous
avez sûrement une idée des péchés sur lesquels sont construites les fondations
de la Soul Society ? » 
"Oh, ne fais pas attention à moi..." 
HISAGI avait envoyé les chaînes de Kazeshini directement vers Tokinada à l'instant où il
avait entendu KYÔRAKU prononcer la dernière phrase. Suivant la trajectoire de la chaîne,
KYÔRAKU a utilisé le shunpo et a réduit la distance entre lui et Tokinada en un instant. 
« Ah, c'est donc ce que vous visiez ! »
Tokinada a ri. À ce moment-là, quelque chose de complètement inattendu a
attaqué KYÔRAKU.
"Qu'est-ce que c'est... ?" 
Une collection de motifs flottait dans l'air. Ils ont formé un certain nombre de
tentacules et se sont dirigés vers KYÔRAKU, mais ils ont été bloqués par une
puissante barrière kidô créée par Nanao. Les tentacules se dispersèrent mais se
reformèrent. Ils étaient brandis comme un fouet. KYÔRAKU marmonna : 
« Un zanpakutô ? Non... Est-ce que c'est... fullbring ? » 
Puis, comme pour répondre à la question de KYÔRAKU, un autre personnage
apparut à côté de Tokinada. 
« Pour réaliser instantanément que ce que c’est... Vous devez être le
commandant des armées de la cour, n'est-ce pas ? » 
« C'est la voix d'Aura MICHIBANE ? 
KYÔRAKU bondit à côté d’HISAGI qui avait gardé les yeux fermés et avait
reconnu cette voix. KYÔRAKU soupira, 
"C'était moins une !" 
Aura s'inclina devant KYÔRAKU. 
« Je suis désolé de vous avoir gêné. » 
Elle regarda HISAGI et continua : 
« Cependant, j'aimerais que vous écoutiez l'histoire de Tokinada jusqu'à la fin.
S'il vous plaît, pardonnez-moi. »
« Et que voulez-vous dire, mademoiselle ? »
KYÔRAKU demanda légèrement, essayant de chercher une ouverture. Aura
souri un peu. 
« Quelqu'un dans la profession d’HISAGI devrait se faire un devoir d'informer
le monde de la vérité. Il est la bonne personne à qui parler des circonstances
entourant le monde de Tokinada. 
"Moi ?" 
- Quel est le but d'Aura ?
-Est-ce qu’elle essaye de nous tromper en nous demandant d'entendre l'histoire
de Tokinada jusqu'au bout ?
- Quel genre de stratagème est-ce ? 
HISAGI balança une fois de plus Kazeshini vers la pression spirituelle de
Tokinada, les yeux fermés. Cependant, la lame de 'Shinsô', dont la vitesse
dépassait sa perception, transperce l'épaule d’HISAGI. Une douleur aiguë
traversa son corps. Sa perception spirituelle a commencé à vaciller, alors que la
peur commençait à se glisser dans les ténèbres. 
« Cela ne t'est-il jamais venu à l'esprit, Shûhei HISAGI ? »
Comme pour renforcer la peur d’HISAGI, Tokinada poursuivi : 
"Ce Kaname TÔSEN, ou plutôt, Sôsuke AIZEN aurait pu avoir raison ?"
« Qu'est-ce que tu veux dire ? » 
« Alors que la vengeance était certainement un facteur, vous ne vous êtes jamais
vraiment demandé pourquoi Kaname TÔSEN, qui était autrefois si vertueux, a fini par
trahir la Soul Society elle-même ? Ou pourquoi Sôsuke AIZEN détestait l'existence du
Roi spirituel ? »
Tokinada saisit la poignée de Kazeshini et tira HISAGI avec elle. Traînant le corps
d’HISAGI avec des mains étonnamment fortes, Tokinada continua, un sourire hideux
sur le visage. 
« Non, je devrais peut-être le dire comme ça. Pourquoi Kisuke URAHARA a-t-il créé
le hôgyoku ? Avez-vous déjà pensé à ça ? »
Il a jeté HISAGI de côté et a prononcé des mots énigmatiques sur le « péché originel »
qui était à la racine de la Soul Society. 
"...Le hôgyoku supprime les frontières entre les âmes d'un hollows et d'un
shinigami... Il est censé dépasser la limite de croissance des entités
spirituelles..." 
Répondit HISAGI en se levant. 
« Mais dans quel but ? À l'époque, personne n'était même au courant de la
rébellion d'AIZEN. Et aucun être n’aurait pu vaincre Shigekuni Genryusai
Yamamoto? Qu’accomplirait t’il en rendant quelqu’un plus puissant ?. »
"Pour arrêter...les quincys..."
« Etait-il vraiment impossible de survivre sans le hôgyoku ? Bien sûr, que si.
Mais il est probable qu’il n’aurait pas eu l’autorisation” 
L'esprit d'HISAGI se tourna vers la conversation d'URAHARA et d'Aura. 
- C'était un mensonge, n'est-ce pas ? Si vous aviez donné le hôgyoku à Ichigo
KUROSAKI, le monde serait devenu plus solide. Mais ce n'était pas le résultat
que vous souhaitiez, n'est-ce pas ? 
- Je suis désolé, tu m'as eu là. Si je l'avais donné à KUROSAKI, quelque chose
de différent aurait pu être fait du hôgyoku... 
À l'époque, la conversation n'avait pas de sens pour HISAGI, mais maintenant
que la pression spirituelle d'Hikone ressemblait tellement à celle d'Ichigo
KUROSAKI, pleins d'éléments enchevêtrés se sont emboîté dans l'esprit
d’HISAGI. Couplé à l'idée qu’HIKONE devait être transformé en Roi spirituel à
l'aide d'un hôgyoku, HISAGI est parvenu à une seule conclusion. 
Tokinada continua de parler, 
« Ensuite, il y a le bras droit du roi spirituel qui vivait à l'intérieur du corps
d'UKITAKE. Ne trouvez-vous pas cela étrange ? » 
« ... » 
« Pourquoi pensez-vous que le Roi spirituel a perdu son bras droit ? Quand il est
tombé au sol, pourquoi la Division Zero ne l'a-t-il pas récupéré ? »
- Mimihagi, le bras droit du roi spirituel, que le capitaine UKITAKE avait
accepté dans son corps quand il était jeune. 
- Pernida PARNKGJAS, un quincy, était le bras gauche du Roi Spirituel. 
- Si le bras droit gouvernait la « stagnation » et le bras gauche gouvernait le «
progrès », alors pourquoi le Roi spirituel a-t-il perdu les deux ? 
- Cela signifie que le Roi spirituel n'est ni « stagnant », ni « progres ». Cela
signifie qu'il est entre le "statique" et le "dynamique". 
L'esprit d'HISAGI se tourna maintenant vers le fragment d'un discours
qu'AIZEN avait prononcé lorsqu'il avait quitté la Soul Society. 
AIZEN avait dirigé cette déclaration énigmatique vers UKITAKE.
En y réfléchissant maintenant, HISAGI réalisa que la phrase avait pris un tout
autre sens. 
“- Depuis le tout début, personne n'a jamais été au sommet. 
- Ni toi, ni moi, ni les dieux. ”
Pourquoi AIZEN a-t-il pris la peine d'utiliser « pas vous » en s'adressant en
particulier au capitaine UKITAKE ? Comme si le capitaine UKITAKE était en
quelque sorte qualifié pour se tenir dans les cieux ? 
AIZEN devait savoir qu'une partie du Roi spirituel résidait dans le capitaine
UKITAKE. 
Lorsqu’HISAGI s'est souvenu qu'AIZEN avait mentionné les deux comme « ne
se tenant pas dans les cieux », il a d'abord pensé qu'ils n'étaient pas des
« dieux » dans le vrai sens du terme.
Mais le cerveau d'HISAGI se rappela immédiatement la phrase suivante
prononcée par AIZEN, « l'insupportable trône vacant dans le ciel ». Alors - 
"Le Roi Spirituel était-il déjà mort depuis le début ?" 
Alors qu’HISAGI murmurait ces mots, les yeux toujours fermés, le regard de
KYÔRAKU était fixé sur lui. Pas un mot ne sortit de ses lèvres. Yoruichi était
aussi silencieuse. Après une pause momentanée, Tokinada secoua la tête avec
un sourire amer. 
« Vous n'avez pas tort. Mais tu n'as pas raison non plus. Je suis vraiment désolé.
La chose connue sous le nom de Roi spirituel n'est certainement pas vivante,
mais il n'est pas mort non plus. »
"Qu'est-ce que ça veut dire ?" 
Bien que perplexe, HISAGI n'a pas cessé d'attaquer les yeux fermés. Avec son
bras gauche, il lança Kazeshini, qui fut esquivé par Tokinada. Instantanément, il
lança l'autre lame de Kazeshini avec sa main droite qui s'approcha de Tokinada
du côté opposé. Tokinada l'a bloqué avec 'Gegetsuburi' et a répondu à la
question d’HISAGI. 
"Le Roi Spirituel est un agneau sacrificiel." 
"Quoi ?" 
« Le monde n'a pas toujours eu sa forme actuelle. Sans une séparation entre la
vie et la mort, dans ce monde chaotique ... tout d’abord, il se tenait le gardien
originel, entre hollows et homme. Quincy, shinigami, fullbringer... Une
existence que l'on pourrait appeler l'ancêtre des trois. 
En riant de bon cœur, Tokinada poursuivi : 
« C’était un quincy ainsi qu'un shinigami, également un humain. Un symbole
d'espoir gouvernant le monde chaotique avec d'innombrables capacités comme
celle des fullbringers. »
Déformant son visage avec un sourire plein de plaisir alors qu'il révélait les
ténèbres de la Soul Society à HISAGI, il a déclaré : 
"Les trois mondes ont été créés en sacrifiant un être qui était à la fois un diable
et un messie." 
« Par cinq individus, que nous connaissons maintenant comme les ancêtres des
cinq grandes maisons nobles. » 
- - - - - - - - - - - - - - 

Palais Royal
"L'ancêtre TSUNAYASHIRO était un homme puissant, cependant, il était plus
méfiant que quiconque." 
Ainsi, parla le moine, devant le sceau apposé à plusieurs reprises. Le reste des
membres de la Division 0 étaient rassemblés autour de lui, écoutant
silencieusement l'histoire. 
Ils n'étaient pas les seuls présents, devant ce qui était à la fois un trône et un
autel. Il y en avait d'autres qui s'étaient récemment engagés comme soldats. Les
soldats précédents qui gardaient le temple avaient été tués par Pernida et les
autres membres du Schutzstaffel d’Yhwach, il avait donc été nécessaire de les
remplacer. 
Au sommet du trône, était « scellé » les restes de Yhwach. 
Les nouveaux soldats, qui ont été informés qu'il s'agissait de l'actuel Roi
spirituel, étaient extrêmement confus. En regardant l'émeute qui se déroulait
dans la Vallée des Cries, le moine pensa que c'était peut-être une bonne
occasion pour eux d'apprendre les secrets de la Soul Society. Après avoir
découvert que les soldats gardant le Palais du Phénix avaient été vaincus, le
moine avait demandé à Ôetsu et aux autres de se rassembler afin qu'ils puissent
tous plonger dans le passé.
"À cet âge, toute la création était dans un état d'ambiguïté. Il n'y avait ni vie ni
mort, la progression et la régression vacillaient. Se balançant et se balançant
lentement, ce monde décroissant et croissant a attendu cent millions d'années
pour se refroidir. Finalement, les hollows sont devenus une partie du cycle des
âmes. " 
Le moine parla d'un ton neutre, se remémorant tranquillement le monde qui
existait avant la naissance du Hueco Mundo et du monde des vivants. 
"Mais peu de temps après, les hollows ont commencé à dévorer les humains. Et
ainsi, le cycle a cessé. Toutes ces âmes se sont réunies pour former un
gigantesque hollows, un menos. Le monde est devenu complètement immobile.
Mais vous savez, c'est une chose étrange. Une nouvelle vie est “arrivée”
Comme si le monde lui-même avait naturellement rejeté ce Hollow, cet être a
détruit ce hollow et l'a transformé en sable de matière spirituelle, ainsi, le cycle
a recommencé." 
"C'était le Roi spirituel de la première ère... ?" 
L'une des nouvelles recrues chuchota involontairement, mais il ferma
précipitamment la bouche de peur d'avoir dit quelque chose de profane. Mais le
moine hocha la tête et lui dit de ne pas s'inquiéter. 
"C'est ça. D'autres, avec des pouvoirs spéciaux, dont moi-même, sont apparus,
mais il est juste de dire que le Roi spirituel s'est démarqué,avec ses pouvoirs très
proches de l’omnipotence et de l'omniscience." 
Le moine s'arrêta, se rappelant l'ancien Roi spirituel qui avait déjà disparu de ce
trône. 
"Alors que le roi spirituel continuait à protéger le monde des hollows en les
annihilant, pour empêcher le monde de stagner, le monde lui-même a
commencé à sombrer lentement dans le chaos." 
Le moine continua en caressant sa barbe. 
"Cependant, il y avait ceux qui n'ont pas trouvé cet état de choses agréable. Ils
étaient cinq. Bien que pas autant que le Roi spirituel, ils étaient forts. Ils étaient
les fondateurs originaux des Cinq Grandes Maisons Nobles, y compris la
famille SHIBA." 
Le moine leur dit. 
Chacun d'eux avait des motivations différentes.
L'ancêtre TSUNAYASHIRO avait peur que ce pouvoir puissant soit un jour
utilisé contre eux. 
L'ancêtre de la famille opposée a déclaré qu'il était nécessaire d'avoir un monde
qui servirait de couvercle pour couvrir la « fosse » qui serait plus tard connue
sous le nom d'« Enfer ». 
L'ancêtre KUCHIKI croyait qu'un nouvel ordre était nécessaire pour solidifier
davantage le monde.
L'ancêtre SHIHÔIN disait qu'il était nécessaire de former une plus grande
circulation pour faire avancer le monde stagnant. 
Et l'ancêtre SHIBA a voulu explorer la voie de la purification des hollows plutôt
que de la destruction, car eux aussi avaient du cœur. 
Mais leurs motivations très diverses ont étrangement conduit au même objectif
en fin de compte, diviser le monde. Un monde d'ordre, un monde de mise en
œuvre, aussi un paradis de sable où les hollows finiraient. 
Peut-être serait né une autre forme du monde, mais la chose essentielle est la
séparation claire du monde du « réel » et du monde des « morts ». 
Pour faire de cette division une réalité, il fallait la puissance d'un homme qui
transcende tout. 
"Bien que l'ancêtre SHIBA ait essayé d'en dissuader l'ancêtre
TSUNAYASHIRO, il est dit qu’il a attaché le Roi spirituel et l'a scellé dans un
cristal. Le reste de l'histoire de la Soul Society je l’ai vu directement de mes
propre yeux." 
Un homme qui fut plus tard nommé le Roi spirituel. 
En utilisant ses pouvoirs d’omnipotence comme "clé de voûte", les cinq d'entre
eux ont créé la fondation d'un nouveau monde. Soul Society, le monde réel et le
Hueco Mundo. La vie et la mort étaient séparées. Le cycle de la réincarnation a
inauguré une nouvelle ère. 
Et puis, un jour, ceux qui géraient la Soul Society, sont devenus connus sous le
nom de « Shinigami ». 
"C'était peut-être parce qu'il pouvait voir le futur lointain... Peut-être qu'il ne
pouvait pas échapper à sa peur, ou peut-être qu'il avait trouvé un peu d'espoir
dans le nouveau monde... Je ne comprends pas vraiment... Mais le Roi spirituel
n’a pas opposé de résistance."
Le moine baissa les yeux puis répéta ses premiers mots. 
"Mais l'ancêtre TSUNAYASHIRO doutait même de cette non-résistance.
Craignant que le Roi Spirituel s'échappe tout seul de son sceau, il ne voulait ni
que le Roi Spirituel vive ni ne voulait le tuer. Poursuivant cette hélice de
contradictions, le Bras Droit de « stagnation » et le bras gauche du « progrès »
ont été arrachés. » 
Les recrues inspirèrent vivement. Les quatre membres de la Division 0, à
l'exception du moine, avaient des expressions insondables sur leurs visages,
mais ils sont restés silencieux. 
Le moine énonça alors un fait cruel d'un ton plat comme s'il parlait du temps
qu'il faisait. 
"Eh bien, je suppose que ce n'était toujours pas suffisant. Les ancêtres, y
compris TSUNAYASHIRO, lui ont arraché le cœur et les organes internes, et
ont démembré ses deux jambes. Ce faisant, ils ont détruit son pouvoir, créant un
roi qui leur convient." 
En entendant le récit du moine, Senjumaru SHUTARA, qui était restée
silencieuse jusque-là, ouvrit la bouche avec un sourire. Mais ce sourire était
lourd de traces d'insurrection. 
"Pratique en effet. Il continue à rester la cheville ouvrière sans jamais avoir son
mot à dire dans les rouages de ce monde, alors que les vraies affaires sont
menées par d'autres." 
Les autres hochèrent tous la tête à ses paroles. Mais le moine dit : 
« Oh, il avait très certainement une volonté propre. Elle s'est peut-être estompée
avec le temps, mais je pense qu'il était conscient de la situation générale et a
ainsi guidé Ichigo KUROSAKI ici au Palais Royal. Cela montre qu'il possédait
sa propre volonté. Je pouvais le sentir. Si l'os est la Clé Royale, alors une partie
de son âme est confiée à ce Palais Royal." 
Il y a longtemps, le bras droit et le bras gauche du Roi Spirituel ont retrouvé le
chemin du palais royal avec leurs « volontés » respectives. Le bras droit qui
avait été inscrit au sein de la Soul Society en tant que protecteur de ce monde,
tandis que le bras gauche, en tant que quincy sous l'influence de Yhwach, était
destiné à restaurer ce monde. 
Comme s'il était d'accord avec les paroles du moine, Tenjirô KIRINJI éleva la
voix, son cure-dent montant et descendant. 
"La lignée le dira toujours. Le garçon de la Maison SHIBA était censé être le
prochain Roi Spirituel. C'est intéressant."
"L'ancêtre SHIBA s'est rebellé contre l'ancêtre TSUNAYASHIRO pour avoir
scellé le Roi Spirituel par la force. Il a essayé de trouver un moyen de se
sacrifier à la place du Roi Spirituel. J'avais espéré que celui sans péché serait
exempt des autres crimes. 
"Ho... ! Cette mentalité correspond certainement à la Maison SHIBA." 
"Dans un sens, c'était une chose des plus stupides de sa part. S'il n'avait pas
manqué de convaincre, il aurait alors dû se préparer à être la pierre angulaire
des trois mondes. C'est vraiment ironique. La lignée SHIBA pourrait prospérer
uniquement parce que l'ancêtre TSUNAYASHIRO a décidé de sceller le Roi
Spirituel." 
Kirio HIKIFUNE haussa ses épaules, pensant au passé. « Je me souviens de
Kaien. Il était comme ça aussi. 
"Et ainsi, l'ancêtre SHIBA a été effacé de l'histoire par la Maison
TSUNAYASHIRO." 
Le moine soupira en fixant le plafond. 
"Mais quand le descendant, Ichigo est apparu, possédant toutes les qualités qui
le rendaient apte à remplacer le Roi spirituel, j'ai vraiment pensé que l'histoire
se répétait. Peut-être que le monde a besoin de quelqu'un comme lui." 
Alors que l'histoire du moine touchait à sa fin, il vit les visages pâles et cendrés
des nouveaux venus. Ils se regardaient nerveusement. Mais la Division 0 a
compris. Les paroles du moine pourraient également être interprétées de cette
façon : 
C’est-à-dire que l'histoire des shinigamis est construite sur des péchés bien plus
cruels que le meurtre et que les crimes encore commis aujourd'hui. 

Vallée des Cries:  


"Si Yhwach était à l'origine de la race connue sous le nom de quincy, alors le roi
spirituel peut être vu comme la source du pouvoir même du quincy. Si le Roi
Spirituel avait laissé derrière lui un véritable enfant avant qu'il ne soit scellé ou
si le « pouvoir » qui a été dépouillé du Roi Spirituel s'était manifesté sous la
forme d'une personne, je ne saurais vraiment le dire. » 
Tokinada avait fini de parler du passé de la Soul Society à peu près au même
moment où le moine le faisait. Il aimait regarder HISAGI lâcher Kazeshini et
perdre l'équilibre alors il choisit ce moment pour lancer les flammes de Ryûjin
Jakka pour brûler le corps d’HISAGI. Si HISAGI ne s'était pas retiré à l'instant
où il avait senti l'air chaud, son corps aurait été reduit en charbon de bois.
Tokinada voulait voir le désespoir sur le visage d’HISAGI, le seul adversaire
qui n'était pas encore tombé sous le charme de l'Hypnose Parfaite. Juste pour
cette raison, il a exposé le passé archivé par la Maison TSUNAYASHIRO. 
"Ne trouvez-vous pas ça hilarant ? Le Roi Spirituel que vous avez tous si
désespérément essayé de protéger... le sauveur de l'humanité... a été piégé par
les ancêtres mêmes de nous les shinigamis. Yhwach essayait de sauver son père
de l'isolement s'étalant sur plus d'un million d'années, son père qui n'avait même
pas le privilège de la vie ou de la mort !" 
Choisissant ses mots avec soin, Tokinada continua à brandir son zanpakutô sans
forme. Liltotto a tiré une flèche vers lui mais elle a dévié de la direction de
Tokinada. Un cero a emboîté le pas mais a rencontré le même résultat. La
capacité de Kyôka Suigetsu leur a permis de viser des mottes de terre
ressemblant à des formes humanoïdes créées par Tsuchinamazu. Aussi,
HISAGI, qui pouvait juger avec précision la position de Tokinada, avait
progressivement ralenti. Ainsi, Tokinada n'a pas eu besoin d'éviter ses attaques
autant qu'avant. 
"Restaurer le monde dans son ancienne forme ou tuer son propre père et le
libérer, ce qui était la meilleure solution, je me demande. Quoi qu'il en soit,
Yhwach avait absorbé le Roi Spirituel et il agit actuellement en tant que
substitut du Roi spirituel. Quelle ironie ! N'êtes-vous pas d'accord, hein,
KYÔRAKU ?" 
KYÔRAKU, grièvement blessé, sourit un peu aux paroles de Tokinada,
expirant avec difficulté. 
"Eh bien... que puis-je dire... Je suis dans une position un peu désagréable pour
juger si votre histoire est vraie ou non... En fait, cela n'a rien à voir avec cette
situation." 
« Suis-je censé croire qu'un homme à ta place ne le sait pas alors que des gens
comme Sôsuke AIZEN et Kisuke URAHARA l’ont su en collectent des
informations depuis plus d'un siècle ? »
"Vous n'avez pas besoin d'y croire. Ce qui est sûr est que la Soul Society et le
Monde réel seront tous deux plongés dans le chaos si vous ne vous arrêtez pas.
Même le Hueco Mundo sera affecté." 
"Ce qui est sûr, c'est que vous allez tous mourir ici." 
Tokinada rit joyeusement en continuant à provoquer tout le monde.
« C'est vrai ! Vous n'avez aucun sens de la justice ! Naturellement, moi aussi, je
me comporte en tant qu’héritier digne de mes ancêtres bâtards. Ne présume pas
qu'il n'y ait jamais eu de justice dans ce monde. C'était quelque chose en quoi
seul Kaname TÔSEN croyait." 
Tokinada maniait maintenant l'énorme lame de ‘Tenken', produisant une grande
quantité de glace, en utilisant la capacité de 'Hyôrinmaru'. Il a tiré un barrage de
glaçons vers eux. Chaque lueur des glaçons a été confondue avec une attaque
différente et il est donc devenu incroyablement difficile d’éviter cette salve.
Afin de protéger KYÔRAKU, Nanao a mis en place un certain nombre de
barrières kidô. Mais créer plusieurs barrières simultanément était bien plus
épuisant que les kidô habituels et donc la pression spirituelle de Nanao
s'épuisait. 
« Je vais bien, Nanao. Concentre-toi plutôt sur ta protection. »
Nanao a répondu aux paroles de KYÔRAKU en resserrant son expression.
"Il est naturel de donner la priorité à la sécurité du commandant." 
« Ce n'est pas le moment pour le service social. Ne luttons-nous pas contre des
rancunes personnelles ? »
"Alors il y a d'autant plus de raisons de le faire." 
Aux mots de Nanao, KYÔRAKU saisit son zanpakutô avec une expression
complexe. 
"... Mais il semble vraiment n'y avoir rien... Il aurait dû y avoir des restrictions
de quelque sorte..." 
S'assurant qu'aucune des barrières de Nanao n'était gaspillée, KYÔRAKU
aiguisa ses sens, observant méticuleusement le flux de la matière spirituelle.
Puis, il ressentit une légère incongruité dans la pression spirituelle de Tokinada. 
« Ne me dites pas... » 
La perception spirituelle de KYÔRAKU remarqua le fait que la pression
spirituelle de Tokinada elle-même changeait. Plutôt qu'une transformation, il
s'agissait davantage d'une dégradation progressive et d'une déclinaison. 
« Se pourrait-il que Tokinada utilise son énergie vitale ? »
« Oh ? Alors, tu l'as réalisé en si peu de temps, hein ? Hahahahaha !
Tokinada ne le cachait pas, il en parlait indifféremment, comme pour prétendre
qu'une telle faiblesse était négligeable. 
"C'est exactement pourquoi l'ancien chef de famille ne voulait pas posséder ce
zanpakutô. L'âme perdue par le propriétaire ne revient jamais. Tant que je
continuerai à l'utiliser, mon âme continuera à s'user, semblable à la malédiction
de l'épée d'Ise, Shinken Hakkyôken." 
KYÔRAKU jeta un coup d'œil à Nanao. S'avançant de manière protectrice
devant elle, il se dirigea vers Tokinada et lui demanda : 
« Je ne comprends pas. Tu es prêt à parier sur ta vie juste pour ton propre plaisir
? »
"A quoi ça sert de vivre si je ne mets pas ma vie en jeux pour mon propre plaisir
? Ma femme est également morte en se sacrifice , mais lorsqu'elle est comparée
au monde, cela semble être une différence insignifiante. La différence réside
simplement dans les notions de bien ou de mal. Seulement ça. »
Depuis des générations, le Chef de la Maison TSUNAYASHIRO s'est vu
confier « l'histoire » et cette « épée précieuse ». Cependant, dès qu'ils
apprennent les caractéristiques de cette précieuse épée, ils hésitent à la toucher
car ils craignaient la mort. S'il est maîtrisé, le propriétaire peut se vanter d'une
force inégalée qui peut submerger le shinigami, le hollow et le quincy. Mais
personne ne veut volontairement se séparer de la vie. À cause de cela, l'épée a
continué à rester scellée dans l'entrepôt secret du manoir, dont l'emplacement
n'était connu que du chef. C'est-à-dire jusqu'à ce qu'une exception nommée
Tokinada apparaisse. Il était très différent de Kenpachi qui trouvait du plaisir à
ôter des vies au combat. Cet homme était un cas anormal, qui était prêt à réduire
sa propre durée de vie juste pour mépriser ceux qui avaient vécu pendant des
centaines d'années. Et c'est pourquoi Tokinada n'a pas hésité à utiliser cette épée
maudite, Enrakyoten. Ainsi, cet homme se tenait face à KYÔRAKU, audacieux,
dur et ininterrompu. 
Tandis que les autres se battaient pour se défendre, un homme retrouva peu à
peu son calme. Malgré la mention du nom 'Kaname TÔSEN' provoquant sa
colère, il commença calmement à lire la pression spirituelle des attaques de
Tokinada et commença à échapper à chacune d'elles d'un cheveu. Remarquant
le calme et la précision de ses mouvements, Tokinada s'adressa à ce challenger
solitaire, Shûhei HISAGI, qui avait toujours les yeux fermés. 
« Tu as l'air d'être terriblement calme, Shûhei HISAGI. Tu as oublié comment
parler après avoir appris la vraie vérité ?
"..." 
HISAGI n'a pas répondu à la question de Tokinada. 
"Tu n'es pas drôle du tout. Ton cerveau n'a-t-il pas encore assimilé toute la
réalité ?" 
Malgré cela, HISAGI est resté silencieux et calme en écoutant les paroles de
Tokinada. S'il avait entendu l'histoire actuelle dans son état normal, il aurait
probablement dit quelque chose comme « ferme ta bouche ». Il aurait peut-être
même hurlé, enragé. 
« J'aurais pensé que tu serais plus dérangé. En fait, je m'attendais à ce que tu
crie dessus comme Kaname TÔSEN. »
Mais l'obscurité derrière ses yeux fermés et la peur qui y était associée,
calmèrent le cœur d’HISAGI, au contraire. C'était parce que le fait de s’aveugler
lui-même en fermant les yeux et la signification de l'existence des shinigami
selon le récit de Tokinada, lui rappelait le passé. 
________________________________________ 

Soul Society, jours passés :


Il n'y avait rien d'autre que l'obscurité. 
Pas de lumière, pas de son, pas d'odeur, pas de fluctuation de pression
spirituelle, pas de vie, seuls les ténèbres et le silence qui s'étendait à l'infini. 
Il se rendit compte que malgré sa capacité à avaler, aucun son ne pouvait
s'échapper de sa gorge. Il tremblait, ses dents claquaient parfois, mais aucun son
ne sortait, juste la sensation du toucher était ressentie. 
Pour Shûhei HISAGI, le monde entier était réduit à la simple sensation de son
zanpakutô serré fermement dans sa main. HISAGI se demanda si la paume de
ses pieds touchait ce fameux endroit connu sous le nom de 'Muken'. 
Les pécheurs piégés dans un tel endroit perdraient sûrement la tête s'ils restaient
ici plus d'une journée, ils seraient écrasés par la peur, perdant leur sens de soi.
HISAGI pensa en lui-même, pendant combien de temps cet enfer inconnu du
néant continuerait-il ? 
Il avait l'impression d'entendre quelque chose par derrière. Il n'y avait rien là-
bas, juste du silence, mais ce sentiment est resté. HISAGI ne pouvait sentire la
sensation qu’il y avait quelque chose. Un monstre. Un monstre plus terrifiant
qu'un hollow ouvrait son énorme gueule juste derrière lui alors que la mort d'un
camarade se répétait dans sa tête. 
L'instant d'après, le visage du cadavre fut remplacé par le sien - 
HISAGI, tremblant, essaya de donner un coup sauvage de son épée dans son
dos. Mais il était paralysé. 
Pensant que le monstre se cachait toujours dans le noir, HISAGI s'effondra,
hurlant de terreur. 
Mais les ténèbres se sont levées brusquement. Ses sens revinrent d'un seul coup.
Et HISAGI se souvint. 
Il était midi ici à la Soul Society, et lui-même était dans une forêt du Rukongai.
Il n'y avait personne d'autre autour, à part son officier supérieur, qui se tenait
juste devant lui. Il se souvint qu'il s'agissait de la lame de son capitaine. Il baissa
son zanpakutô. 
"... Capitaine TÔSEN." 
HISAGI transpirait abondamment, son cœur battant fort dans sa poitrine. Il prit
un peu de temps pour s’habituer à la lumière, au son, à l'odeur. Pour la plupart,
il a été submergé par le sentiment qu'il était encore en vie. 
« J’ai décidé que c’était trop dangereux pour toi. Tout d'abord, tu devrais ajuster
ta respiration. »
« Pardonnez-moi. C'était un comportement des plus inesthétiques de ma part. » 
Prenant une profonde inspiration, HISAGI baissa la tête vers TÔSEN. Mais
TÔSEN secoua doucement la tête. 
« Tu n'as pas à t’excuser. Il n'y a pas de quoi avoir honte. Quand on est
soudainement privé de tous ses sens, il est naturel de connaître la peur. Même
pour quelqu'un comme moi qui n'a jamais vu la lumière du jour de naissance ...
Si j’avais été privé de mon sens de l’ouie, je n’aurais pas été en mesure de me
déplacer. « 
« Depuis combien de temps j'étais dans l'obscurité? » 
« Ça fait une demi-heure. »
Quand HISAGI a entendu cela, il a immédiatement regretté sa naïveté, car il
pensait que plus de temps avait passé. Il leva les yeux, l'ellipsoïde noir créé dans
la forêt s'effondra et convergea vers la lame tenue dans la main de TÔSEN. 
"Alors, c'était votre bankai, Capitaine..." 
"Suzumushi Tsuishiki, Enma Kôrogi... C'est le nom de mon bankai." 
HISAGI, qui venait d'être nommé Lieutenant, fut la toute première personne à
voir le bankai de TÔSEN. Habituellement, un bankai n'est pas quelque chose
qui se révèle facilement aux autres. Il est prudent de ne pas l'afficher, quelle que
soit sa puissance, sauf au combat. TÔSEN a décidé de montrer son bankai à
HISAGI parce qu'il voulait enseigner « l'essence de la peur » à HISAGI. 
Alors qu'il se sentait mal que le bankai n'ait dû être montré que pour cette
raison, HISAGI s'accrochait à l'attente que peut-être le capitaine lui faisait assez
confiance pour le lui révéler. Mais les mots suivants de TÔSEN lui firent honte. 
"Il y a certainement de la peur en toi. Mais je ne peux toujours pas sentir cette
peur émanant de ton épée et de tes mots. " 
"..." 
HISAGI baissa la tête devant la déclaration claire de TÔSEN. Il comprenait à
quel point il avait été immature. Il avait aveuglément brandi son épée parce qu'il
avait eu peur du noir. Tout ce qu'il essayait de faire était d'éteindre la peur par la
force, de secouer la peur. C'était loin de la méthode de combat de TÔSEN de se
battre tout en permettant à la peur de l'habiter. 
À HISAGI, qui était resté silencieux, TÔSEN parla lentement : 
« La peur prend diverses formes. » 
TÔSEN rengaina son zanpakutô et tourna la tête vers le ciel. C'était comme s'il
comptait le nombre de nuages flottant dans le ciel avec ses yeux aveugles. 
« Avoir peur de ce monde noir dont tu as été témoin par toi-même est universel.
Quand on est né, ils ne connaissent ni la lumière ni le son. Lorsque vous êtes
confronté à un monde qui vous est complètement inconnu, vous le craignez. S'il
y a quelqu'un qui n'a pas peur de quelque chose comme ça, alors il n'est ni
humain, ni shinigami, ni hollow. Quelqu'un comme ça ne peut être appelé
autrement que « démon ». » 
« Un démon ? »
"Ceux qui ne connaissent pas la peur, finiront avec le temps par se transformer
en démon. Il en va de même pour toi et moi. Plus nous essayons de chasser la
peur, plus nos cœurs approcheront d'un tel changement. Ne ́ ́oublie pas." 
"Je ne pensais pas que vous deviendrez comme ça, Capitaine TÔSEN." 
Pour HISAGI, TÔSEN était un guerrier exemplaire et un shinigami. Même s'il
abandonnait la peur, cela signifierait qu'il l'avait surmontée. HISAGI, qui n'était
pas encore assez mature, pensait qu'un tel changement ne conduirait jamais
TÔSEN sur la voie de la négativité. 
"Je n'ai jamais su ce qu'est la lumière. Et les couleurs qui se répandent à travers
le monde." TÔSEN parla à HISAGI, comme s'il le mettait en garde, lui et lui-
même. 
"S'il arrive un moment où j'apprends à les connaître et que j'oublie ma peur alors
que je commence à ne voir que de l'espoir et du bonheur dans le monde repeint,
alors, à ce moment-là, je ne resterai plus un guerrier." 
"Capitaine... ?" 
TÔSEN tourna ses yeux aveugles vers HISAGI, comme s'il pouvait voir à
travers son âme. 
"Alors que vous marchez sur votre chemin, avec votre fierté en tant que
shinigamis, alors que vous protégez le monde lui-même, vous devez continuer à
accepter la peur en vous." 
« Il viendra un temps où tu ne connaîtras pas encore le chemin, où tu ne
comprendras pas encore ce qu'est l'orgueil, où tu seras face à un monde dont tu
ne sais encore rien, alors, tu te retrouveras dans un endroit où tu ne seras pas
toujours en sécurité." 
________________________________________ 

Vallée des cris, dans le présent :  

Kaname TÔSEN avait déclaré que le monde du shinigami était vil. HISAGI
n'avait pas été complètement convaincu à l'époque. Il s'était souvent demandé : 
- Pourquoi le capitaine TÔSEN détestait-il à ce point les shinigami ? 
- Plutôt que de détester l'individu nommé Tokinada TSUNAYASHIRO, il
semblait détester l'existence même du « shinigami ».
Comprenant enfin que la réponse à cette question résidait dans le "péché"
évoqué par Tokinada, HISAGI se murmura : 
"Je n'avais peur de rien... Je n'ai rien réalisé... " 
"...? De quoi parlez-vous ? » 
Demanda Tokinada curieusement, alors qu’HISAGI réussissait enfin à
prononcer des mots. Plutôt que de répondre à la question de Tokinada, HISAGI
continua à parler à voix basse, se réprimandant avec colère, 
« … Et j'étais là, pensant que j’étais toujours juste... » 
La voix de TÔSEN résonna dans son esprit, les mêmes mots qu'il avait
prononcés en tant que subordonné d'AIZEN, quand HISAGI l'avait défié. 
- "Tu n'as pas changé du tout." 
- "Même maintenant, tes mots n'ont pas la moindre once de peur." 
HISAGI s'est souvenu de ces mots exacts lorsqu'il avait parlé à Tessai dans la
ville de Karakura. Cependant, maintenant, cela prenait un tout nouveau sens et
frappait douloureusement le cœur d’HISAGI. 
- J'avais tellement tort. Mon sens de la justice concernant le monde dans lequel
je me tiens était erroné. 
- Je n'ai même jamais pensé que j'aurais pu me tromper. J'ai toujours cru que le
capitaine TÔSEN était manipulé par AIZEN. 
Celui qui ne craint pas sa propre lame n'a aucun droit de la tenir. 
Le capitaine TÔSEN l'a toujours dit. 
Cette « lame » ne faisait pas simplement référence au zanpakutô. C'était une
métaphore de « justice » et TÔSEN était la lame elle-même. 
Les mots que Tokinada lui avait dit étaient probablement vrais. Il ne servait à
rien de mentir dans cette situation. De plus, son histoire était cohérente avec les
propres mots d'AIZEN. Et surtout, cela soutenait la déclaration de TÔSEN selon
laquelle la Soul Society était mauvaise. 
L'existence d'un seul shinigami comme Tokinada n'a pas rendu la Soul Society
elle-même mauvaise. Ce qui a rendu la Soul Society mauvaise, c'est que son
histoire qui était basé sur une trahison du souhait de l'amie bien-aimée de
TÔSEN, un souhait qu'elle n’a malheureusement pas vu se réaliser elle car
n'avait pas vécu assez longtemps pour le voir s'exaucer.
Il n'aurait pas forcément été exagéré de dire que TÔSEN était un ennemi de la «
justice » de la Soul Society, la chose même qui continuait de donner de faux
espoirs qu'il était possible de balayer les nuages qui couvrait le monde. 
- Faut croire que je croyais à la 'justice du shinigami'...
- Faut croire que je ne craignais pas la 'justice du shinigami'... 
- Mais le capitaine TÔSEN avait toujours vécu avec cette peur. 
"Si je craignais vraiment la bataille... alors pourquoi... vous ai-je... dit une telle
chose, Capitaine TÔSEN ? Quelle blague !" 
En entendant le ton mortifiant de la repentance d’HISAGI, Tokinada fut
finalement libéré de son ennui. Son expression était teintée d'une joie totale. 
"...Ah ! Je vois. Le regrettes-tu ? Tu ne connaissais même pas les vrais
sentiments de TÔSEN quand tu l'as poignardé, te croyant être un champion de
la justice ! Qu'as-tu envie de faire maintenant ? Veux-tu remonter le temps ?
Remonter le temps pour empêcher les larmes de TÔSEN de couler et empêcher
sa mort ? Ou revenir en arrière et retrouver TÔSEN en s'alliant à AIZEN ?" 
Réfléchissant lentement aux paroles de Tokinada, HISAGI parla comme s'il
essayait d'écarter les insectes rampant sur son corps. Les mots de Tokinada
sonnaient presque à souhait pour HISAGI. 
"...Même ainsi... Je ne vais pas dire que le Capitaine TÔSEN avait raison...
Même si ce que vous dites est correct... J'aurais quand même tenu tête au
Capitaine TÔSEN..." 
« Oh ? Si c'est le cas, dois-je le recréer pour vous ? »
Tokinada sorta un nouveau pouvoir d'Enrakyoten. 
« Mais dis-moi ceci… Qu'aurais-tu fait alors ? Vous savez mieux que quiconque
que la justice tenue par TÔSEN n'était pas vraiment fragile comme les pages
d'un livre, n'est-ce pas ? Elle était pure, absolue »
HISAGI était sur le point d'être frappé par des centaines d'aiguilles.
-'Suzumushi Nishiki, Benihikô’
Tokinada a utilisé cette technique sans hésitation uniquement pour provoquer
HISAGI. Bien qu'utilisé par TÔSEN, celui-ci appartenait autrefois à Kakyô, la
femme de Tokinada. 
Mais alors - 
La chaîne noire qui reliait les deux épées de Kazeshini a contré avec précision
chacune des nombreuses lames. 
"Quoi... ?" 
En regardant la manœuvre parfaitement rapide de la chaîne d’HISAGI, un
mouvement si rapide qu'il était presque impossible à voir, le sourire a été effacé
du visage de Tokinada pour être remplacé par une expression de pur choc. 
Avec une hostilité distincte que personne n'avait jamais vue auparavant dans la
disposition d’HISAGI, il a parlé avec une férocité effrayante, 
"Je ne pense pas vous avoir donné la permission de parler de justice." 
HISAGI se reprochait-il cela a lui-même ou a Tokinada ? 
Acceptant le fait qu'il devait marcher main dans la main avec la peur, HISAGI a
défié Tokinada en pariant sur son propre destin. 
"Tu n'as même pas peur de mourir, n'est-ce pas, bâtard... ? Mais tu regretteras
d'avoir déjà joué avec le Capitaine TÔSEN." 
________________________________________ 
« Hahahaha ! Je vois, je vois ! La netteté de vos coups a considérablement
augmenté ! Comme c'est intéressant ! » 
Pas seulement la vitesse. 
Tokinada eut un sourire narquois alors que les attaques de Kazeshini
continuaient, la précision des lancers augmentant considérablement. L'angle, la
puissance et le mouvement des chaînes ont également gagné en précision,
correspondant aux lames, répondant bien à leur synchronisation, à leur débit et à
leur forme. 
Cependant, la vitesse de Kazeshini a continué à augmenter
Tokinada s'est retrouvé capturer dans la zone étroite d'un seul tatami. Faire un
pas en avant réduirait davantage la zone de coupe. La faux rotative a été
manipulé de telle manière par la chaîne, afin que le corps de Tokinada puisse
être confiné sans être lié. Il semblait que Tokinada était complètement piégé par
les deux lames. 
Tokinada a essayé de doubler leur poids en utilisant 'Wabisuke', afin d'arrêter
leurs mouvements. 
Mais Kazeshini, comme une créature vivante avec de la volonté, a évité le
contact avec Wabisuke dès qu'il s'est manifesté. 
- L'as-tu vraiment vu ? 
Pour confirmer ses soupçons, Tokinada a créé un mur de flammes, en utilisant
Ryûjin Jakka, entre lui et HISAGI et a tenté une nouvelle fois d'alourdir son
zanpakuto avec Wabisuke. 
Mais le résultat était le même qu'avant. 
En regardant les lames de Kazeshini qui ont traversé le mur de flammes,
Tokinada réalisa qu’HISAGI pouvait pratiquement tout percevoir seulement
avec sa perception spirituelle. 
Dans le même temps, il arriva à la conclusion que sa propre pression spirituelle
était bien inférieure à celle de Shigekuni YAMAMOTO. 
- Ma pression spirituelle ne suffit pas à faire fondre son zanpakutô. Même si j'utilise
toute ma pression spirituelle, la chaleur n'augmentera pas à ce point. 
Si cela avait été le 'Ryûjin Jakka' original brandi par Genryûsai, alors il n'aurait pas eu
à se fier à 'l’Hypnose Parfaite', sa chaleur aurait été suffisante pour mettre fin à tout
cela rapidement. 
- Ça n'a pas d'importance, je devrais m'en débarrasser tôt ou tard de toute
façon... 
Si trop de pression spirituelle est exercée sur Ryûjin Jakka, pensa Tokinada,
alors l'effet de 'l’Hypnose Parfaite' devrait être réduit. Mais cela peut causer des
problèmes. 
Tokinada commença à réfléchir à ce qu'il fallait faire. 
Dois-je tous les tuer tels quels, ou devrais-je laisser KYÔRAKU tomber dans le
désespoir en tuant d'abord environ quatre-vingts pour cent de ses alliés ? 
Ce serait bien si je pouvais finir le boulot ici. On ne peut pas être trop prudent.
Si Hikone est désavantagé par rapport à Kenpachi, alors il y a toujours Aura sur
qui les attaques physiques n'ont aucun effet. 
Il n'y a qu'une chose à faire ici. 
Et donc, Tokinada a choisi l'option impliquant l'annihilation rapide de tous ceux
qui sont ici présents, même si cela signifiait l'abandon de ses plaisirs et désirs
tordus. 
L'heure n'était pas à l'insouciance. 
Alors que les attaques d’HISAGI devenaient de plus en plus intenses, les
quincys et les arrancars autour de lui ont commencé à suivre son exemple et ont
commencé à attaquer avec une énergie renouvelée. Tokinada les esquiva en
utilisant les capacités de divers zanpakutô appropriés. Certaines attaques ont
même été repoussées. 
- Je vois. 
- Il aurait dû être au niveau d'un lieutenant. Alors, pourquoi... pourquoi... 
Il s'est rendu compte que la manœuvre de Kazeshini d’HISAGI était bien
différente et plus rapide que ce qu'il avait vu dans le passé via les
enregistrements. Tokinada essaya de formuler une stratégie.
Cependant, avant qu'il ne puisse faire ressortir la capacité d'un autre zanpakutô

-...? 
- Il accélère toujours ? 
Lorsque Tokinada s'est rendu compte qu’HISAGI n'était pas un adversaire à
prendre à la légère, il relâcha sa tension en imaginant le plaisir de mettre le fort
combattant à genoux alors qu'il dispersait « Senbonzakura » dans les airs. 
Tout le monde a été témoin de ce qui s'est passé l'instant suivant. 
Le blizzard de pétales a éraflé Kazeshini, mais chacun d'eux a été dévié par la
force de l'extraordinaire rotation de l'une des faux de Kazeshini. 
Au même moment, la deuxième faux de Kazeshini s'est approchée de Tokinada
de haut à travers la brèche et à démembrer le bras droit qui tenait Enrakyoten. 
"Gah... !" 
"Tokinada... ?"
Entendant son cri de douleur, Aura se tourna vers Tokinada. 
"Impossible... Je n'aurais jamais imaginé qu'il puisse pénétrer le mur de
Senbonzakura... !" 
Dès qu'ils ont entendu le cri et vu les pétales de sakura disparaître enveloppant
Tokinada et Aura, ceux qui regardaient, ont saisi cette opportunité et se sont
déplacés d'un seul coup comme si c'était la chance de leur vie. 
« Ha ! Détruisons ce zanpakutô en même temps que son bras ! »
Candice a été la première à tirer un de ses « Galvano Javelin » Heilig Pfeil vers
Tokinada, suivi d'un Cero de Grimmjow. 
"Donc ça c'est fait..." 
Alors que Tokinada tombait au sol, Ikkaku le regarda, la longue lance de
'Hôzukimaru' hissée sur son épaule. 
"Eh bien, même si c'était Kyôka Suigetsu, ce sera évidemment différent de celui
d'AIZEN » 
Murmura Yumichika. Mais ils ne relâchèrent pas leur posture de combat, pas
plus qu'ils n'abaissaient leur garde. Bien que Tokinada soit tombé, la
mystérieuse femme pleine de sang était toujours en vie. 
Les shinigamis entourèrent Aura. 
HISAGI, de son côté, respirait fort C'était peut-être parce qu'il avait continué à
balancer Kazeshini à des vitesses incroyables qui dépassent même ses propres
limites. Il essayait désespérément de reprendre son souffle et de se calmer. Il
sentit sa propre pression spirituelle se propager violemment dans son corps,
comme si chaque cellule unique dans son corps entier était arrachée.
« J -J’ai ... Réu ... ssi ? »
Les épaules d’HISAGI se sont soulager alors qu’il sentit la pression spirituelle
de Tokinada disparaître 
Cependant, une ombre noire prit forme dans son cœur. 
- Je suis tombé dans le vortex de la vengeance aussi, n'est-ce pas ? 
HISAGI se demanda si c'était la haine qui l'avait poussé à sabrer celui qui avait
apporté le désespoir dans la vie de TÔSEN, qui avait volé à TÔSEN son avenir.
- Il n'y a pas le temps de réfléchir... Il reste encore Aura et Hikone dont il faut
s'occuper...
- "Ce que vous ressentez n'est pas de la haine." 
Tout à coup, des mots entendus dans le passé se sont répétés dans son esprit.
- "C'est simplement un sentiment laissé par les empreintes de pas de Kaname
TÔSEN."
De qui venaient ces mots ?
 - "Souviens-toi de ça." 
 - "Peu importe la force de la détermination - " 
C'était peut-être un souvenir que l'esprit d'HISAGI avait accumulé, basé sur sa
longue expérience en tant que shinigami. 
Les mots entendus dans sa tête ressemblaient à un avertissement. 
Puis, une voix forte le fit revenir à la réalité. 
La voix de MUGURUMA parvint aux oreilles d'HISAGI. 
« Shûhei ! Attention ! 
Cette femme est juste là ! 
« Quoi ? » 
La pression spirituelle d'Aura ne pouvait pas être détectée par la perception
spirituelle.
Dans un moment de panique, les yeux d’HISAGI s'ouvrirent brusquement, pour
arrêter les actions de son adversaire.
Il se souvint enfin de la dernière partie de la phrase. 
- " - il n'est pas possible de massacrer un guerrier seulement par la force d’un
sentiment."
Oui, se souvient HISAGI, c'étaient les mots d'AIZEN. 
Devant ses paupières qui se découvraient lentement, il vit la lame se briser
presque simultanément. 
________________________________________
"Hmm !?" 
Le paysage autour d'HISAGI se brisa, ses yeux ouverts percevaient maintenant
la vérité exposée par Kyôka Suigetsu. 
La silhouette de Tokinada, au sol, était en fait celle d'Aura, alors que la
silhouette d'Aura devant HISAGI, était en fait celle de Tokinada. 
Tokinada portait une étrange cape. 
Yoruichi haleta. 
"C'est le manteau qui cache la pression spirituelle... !" 
En voyant la cape développée par Kisuke URAHARA, Yoruichi comprit
immédiatement ce qui s'était passé. 
Au moment où Tokinada avait sorti 'Senbonzakura', il avais échangé avec Aura,
assumant son apparence, tout en activant 'l’Hypnose Parfaite'. Tokinada avait
utilisé 'Tsuchinamazu' pour leur faire voir la masse du sol comme si il s’agissait
de lui-même. Il n'avait pas vraiment lâché son zanpakutô. Il avait donné
l'impression que Kazeshini lui avait coupé le bras, en fait, il avait simplement
élevé la voix d'angoisse pour renforcer cette illusion. Puis, en leur permettant de
voir 'Aura' attaquer HISAGI, il les avait piégés pour qu'ils l'avertissent. 
{NDT : Au cas où le récit de la séquence d'hypnose de Kyôka Suigetsu semble confus, c'est
comme ça. Tout ce qui s'est passé jusqu'à ce que Shûhei repousse Senbonzakura était réel.
Le reste du récit était du point de vue de ceux sous le charme de Kyoka Suigetsu. Ils ont vu
HISAGI couper le bras de Tokinada, la personne qu'ils pensaient être Tokinada n'était pas
lui-même, c'était Tsuchinamazu. Après que Shûhei ait tranché a travers Senbonzakura, la
diversion, il a lui-même été amené à croire que la pression spirituelle de Tokinada avait
disparu à cause de la cape. J'espère que cela dissipera la confusion de la dernière fois} 
Alors qu’HISAGI se tenait là, abasourdi, Aura, qui faisait semblant d'être
'Tokinada', se leva lentement du sol et épousseta. Elle était absolument
indemne, même ses vêtements n'étaient pas de travers. Le Cero n'avait aucun
effet sur elle. 
« Regardez ce qui s'est passé ! » 
Regardant dans les yeux choqués d’HISAGI, Tokinada ouvrit la bouche avec
plaisir.
"Vos alliés sont tellement stupides, c'est presque pitoyable !" 
De retour aux côtés d'Aura, Tokinada balança à nouveau 'Ryûjin Jakka',
retenant HISAGI et les autres. 
« Vous auriez dû réaliser que quelle que soit la situation impliquée, ouvrir les
yeux en entendant un avertissement était extrêmement stupide. »
Riant avec dérision, Tokinada osa provoquer HISAGI. Il leva les yeux vers le
ciel, où Hikone et Kenpachi étaient enfermés dans un combat acharné. 
« Si Hikone peut gagner contre Kenpachi, alors il n'y a pas de problème. Ferez-
vous les honneurs de massacrer tout le monde ici, en laissant de côté le
journaliste comme seul témoin vivant ? »
Demanda Tokinada à Aura. Mais ensuite, il se souvint d'autre chose. 
« À bien y penser… Qu'est-il arrivé aux fullbringers laissés à votre charge ?
Kûgo GINJÔ et son groupe ? »
« Oh, eux. Vous le savez déjà, n'est-ce pas ? » 
« D'après le rapport fourni par la bactérie de surveillance, il semble qu'ils se
soient embrouillés. Qu'avez-vous fait ? »
"C'était le président Yukio, ses capacités étaient amplifiées par moi." 
Le bruit crépitait dans l'espace derrière Aura, un garçon sortit la tête. 
"C'était simple, vraiment. J'ai placé un virus dans mon 'passé', craquant et
renvoyant le signet que TSUKISHIMA avait inséré." 
« Petit garçon ! Vous avez contré TSUKISHIMA ! Votre race est si
polyvalente ? » 
"Avec une telle ressource à ma disposition, c'était comme modifier un
programme. TSUKISHIMA a également transféré le même virus dans leur
passé." 
Comme au bon moment, GINJÔ apparut à côté de Yukio, l'air vide. Tokinada
regarda joyeusement GINJÔ, qui se tenait là, aussi vide qu'une poupée. 
"Je vois, je vois. Proche d'Ichigo KUROSAKI, deux candidats potentiels au titre
de Roi spirituel. Il s'agit d'aider le pouvoir de la clé de voûte qui maintient les
trois mondes ensemble." 
En disant cela, Tokinada tourna la poignée de son zanpakutô vers GINJÔ.
"Je vais leur montrer le shikai de 'Kyôka Suigetsu', si ça ne vous dérange pas ?"
"Oui, s'il vous plaît, continuez." 
Conformément à l'approbation gracieuse d'Aura, Tokinada essaya d'utiliser
Kyôka Suigetsu
- "Hmm... ?" 
Mais il n'a pas pu activer Kyôka Suigetsu. Il essaya à nouveau d'activer le
shikai. Mais cela n'a pas fonctionné. 
Tokinada fronça les sourcils et baissa les yeux sur son bras droit. Cette
interruption momentanée a donné à GINJÔ l'opportunité de bouger. Avec le
minimum de mouvement, silencieusement, avec la finesse d'un danseur, il
transforma son pendentif en une grande claymore et se précipita vers Tokinada. 
Cross of scaffold. 
Tokinada essaya de riposter, en utilisant 'Zangetsu', mais il s'est brisé dans sa
main lorsque l'épée de GINJÔ l'a frappé, blessant la poitrine de Tokinada sur le
coup. 
"Eh bien maintenant... Il est plus dur que je ne l'avais prévu." 
La barre oblique de GINJÔ était sans entrave, mais il semblait que la pression
spirituelle de Tokinada était plus élevée qu'il ne l'avait imaginé. En effet, la
blessure n'était pas profonde, elle s'arrêtait net juste devant les côtes. Bien
qu'incapable d'utiliser 'Zangetsu', il avait guéri la blessure en utilisant
'Hisagomaru'. 
"Voyons, voyons. 'Zangetsu' est un cas spécial. Tout ce que mon Enrakyoten
peut faire est d'imiter sa simple apparence." 
"Si vous aviez utilisé le vraie Zangetsu, j'aurais été vaincu instantanément."
GINJÔ souriait maintenant. 
Tokinada tenta à nouveau d'activer Kyôka Suigetsu, mais quelque chose
empêchait la sortie de son shikai.
« Tu te souviens comment Kyôka Suigetsu est devenu handicapé ? »
Cette fois ce fut Aura qui parla, un petit sourire sur le visage, la voix sans
émotion.
Kyôka Suigetsu était un zanpakutô extrêmement puissant qui offrait au porteur
une supériorité absolue une fois activé. Cependant, il avait une seule faiblesse.
Tant que la cible touche la lame par l'avant, il est impossible d'activer
'l’Hypnose Parfaite'. Si cela avait été AIZEN, il aurait été possible de contrôler
les autres en maintenant le shikai, à condition que l'adversaire n'assiste qu'une
seule fois au moment de la libération du shikai. Puisqu'il était utilisé par
quelqu'un d'autre qu'AIZEN, quelqu'un dont la pression spirituelle était
inférieure à celle d'AIZEN, une autre faiblesse de Kyôka Suigetsu est née. Plus
la pression spirituelle de l'adversaire est forte, plus l'état initial du shikai lui-
même change en conséquence. Tokinada s'était donné beaucoup de mal pour
montrer avec dextérité le moment de la libération du shikai à de puissants
guerriers tels que KYÔRAKU et Yoruichi, dont la pression spirituelle collective
était plus élevée que celle de Tokinada. Actuellement, il y avait pas mal de gens
dont la pression spirituelle était supérieure à celle de Tokinada. L'endroit
débordait de la pression spirituelle de diverses personnes. Hikone UBUGINU,
Kenpachi ZARAKI, Kûgo GINJÔ, et enfin Aura MICHIBANE. 
Au moment où Tokinada lui jeta un coup d'œil, elle avait déjà agi. 
Tokinada s'est rendu compte que son corps était retenu. Le manche
d'Enrakyoten serré dans sa main véhiculait autre chose. 
Le fait que toutes sortes de lames qui se manifestent à cet endroit sont
maintenant touchées par quelqu'un. 
"Est-ce qu'ils s'attaquent par erreur... ? Mais pourquoi... ?" 
Les yeux de Nanao suivaient le modèle des tentacules, qui avaient
précédemment attaqué KYÔRAKU, alors qu'ils enchevêtraient tout le corps de
Tokinada. 
« Il vaut mieux ne pas baisser la garde. Cela pourrait aussi être une illusion de
Kyôka Suigetsu. »
Debout, entouré par les flammes déchaînées, KYÔRAKU plissa les yeux en
voyant Tokinada et Aura, ainsi que GINJÔ. 
"Peut-être que... ce n'est pas une illusion... Mais il vaut mieux ne pas devenir
trop optimiste." ________________________________________
Il manquait quelque chose à Aura MICHIBANE. Si on lui avait demandé ce qui
manquait, elle n'aurait probablement pas été en mesure de donner une réponse
appropriée. Si elle avait essayé de combler un trou vide dans sa poitrine, alors,
elle s'apparenterait à un hollow. 
Mais ce n'était pas qu'elle essayait de satisfaire des désirs inassouvis. Il y avait
juste le sentiment persistant que quelque chose lui manquait. 
Elle ne s'intéressait à rien, elle passait les journées à faire tout ce qu'on lui disait,
depuis qu'elle était petite. Aucun attachement à quoi que ce soit, presque pas de
grandes émotions. Elle se souvenait de son enfance avec son père, prisonnière
comme dans une bouteille en verre. 
En tant qu'adulte, elle n'éprouvait aucun sentiment de désespoir ni aucun espoir.
Dans la complexité de ce monde, ses jours tournaient comme des engrenages. 
Elle croyait que rien n'avait vraiment d'importance. Elle a seulement estimé que
les engrenages devraient continuer à tourner sans incident, selon l'écoulement
du temps, jusqu'au jour où son corps se décompose. 
Ce n'est qu'il y a environ six mois que certains changements se sont produits
dans cet « engrenage ». 
Sous les ordres de Tokinada qui avait rassemblé les fragments de divers corps
spirituels, dont certains de shinigami, il lui fut demandé de créer une nouvelle
vie. 
Elle n'éprouvait aucun dégoût en s'impliquant dans un tel acte. Il était très
difficile de créer une seule vie en combinant des corps spirituels de shinigamis
et de quincy en ajoutant un élément unique connu sous le nom de "fragment du
Roi Spirituel", car ces éléments étaient intrinsèquement incompatibles au
départ. 
Après s'être concentrée sur l'accomplissement de sa tâche, elle s'est finalement
rendu compte que, pour la toute première fois de sa vie, elle souriait à la vie
qu'elle avait créée, une fois qu'une pression spirituelle a commencé à s'y
écouler. 
Ce n'était pas un sourire de soulagement après avoir effectué un travail
correctement. C'était un sourire d'affection envers la nouvelle vie qu'elle s'était
créée de ses propres mains. 
Elle n'était qu'un 'engrenage', mais maintenant cet engrenage s'est transformé
pour produire quelque chose. 
C'est peut-être à ce moment-là qu'elle a fait un pas hors de son bocal en verre,
dans le vrai sens du terme. 
En même temps, elle ressentait également un sentiment d'anxiété. Il n'était pas
juste d'appeler cette vie une « existence décente », même elle le savait. Elle était
consciente du fait que les humains parlaient souvent d'une philosophie bien
connue, sur le caractère précieux de la vie. Mais cette philosophie n'était pas
applicable au sein de la Soul Society parce que Tokinada lui avait parlé de la
corruption de la règle aristocratique. Aura se demanda à quoi Tokinada
TSUNAYASHIRO utiliserait cette vie. 
Puis, lorsqu'elle a appris que cette vie était censée se substituer au Roi spirituel,
une simple figure - tête qui continuerait à régner sur le monde, qui continuerait
à faire tourner les engrenages des trois mondes, le monde d'Aura a été
facilement repeint en fixant ses yeux sur le « prochain Roi spirituel ». 
Ou peut-être que son monde, qui n'avait été qu'une toile vierge jusqu'alors, a été
éclaboussé de couleurs pour la première fois. 
Après un certain temps, ce shinigami nommé Hikone a parlé à Aura avec ses
propres mots. Ces mots étaient logés dans la tête d'Aura. 
« Tu es Aura ! Tokinada m'a dit que tu étais comme ma mère ! Je ne comprends
pas vraiment ce qu'est une 'mère' mais merci ! »
Les yeux étaient innocents, aucune intention malveillante du tout. Aura réalisa
que l'expression était la même que la sienne, à l'époque où elle avait vu son
propre visage d'enfant se refléter sur les murs de verre de sa chambre.
Elle réalisa à quel point son père avait dû être heureux pendant ces jours qu'il
avait passés avec elle dans cet espace confiné. Elle savait maintenant que son
cœur était plein à l'époque. 
A cette époque, elle avait estimé que ce n'était pas la bonne chose à faire, de
l'accaparer et de l'emprisonner. Mais maintenant, elle savait que c'était l'amour
d'un parent. Peut-être qu'Aura ressentait la même chose envers Hikone.
Cependant, elle n'avait pas réalisé que plus de sentiments envers Hikone lui
seraient imposés. Lorsqu'elle apprit ce qu'était l'affection, c'est alors qu'elle se
lassa de son apathie. Bien qu'Aura se soit contentée de vivre avec sa propre
passivité, il n'était pas acceptable pour elle de permettre à Hikone, qu'elle avait
créé, et qui riait si innocemment, de tomber dans une situation similaire ou pire
qu'elle, alors qu'il continuait à tenir les mondes ensemble pour toujours.
C'était ce que croyait l'Aura actuelle. C'est pourquoi elle avait secrètement
décidé d'essayer de sauver l'avenir d'Hikone de Tokinada. Même si cela
impliquait que l'âme d’Hikone soit corrompue et qu'il finisse par lui en vouloir.
Si quelqu'un lui avait demandé maintenant, 'pourquoi faire quelque chose
d'inutile comme ça', elle aurait pu répondre librement, 'ça m'a fait plaisir'. 
Tout comme son père avait voulu qu'elle reste en sécurité en la confinant, elle
voulait qu’HIKONE fasse le contraire et voie le vaste monde. Quelle option
impliquait le bonheur et laquelle impliquait la malchance, Aura ne le savait pas. 
Ce qu'elle voulait vraiment, c'était donner à Hikone la liberté de choisir parmi
un large éventail d'options. Elle voulait que le chemin choisi par Hikone soit
éclairé par ses propres désirs et souhaits. 
Si Hikone lui-même a décidé de suivre Tokinada, qu'il en soit ainsi. Le bonheur
n'attend pas toujours au bout du chemin choisi. Hikone serait celui qui
déciderait si cela ne le dérangerait pas de trébucher la tête la première au milieu
de la route ou s'il passerait le reste de l'éternité a servir en tant que marionnette
de Tokinada. 
Elle voulait juste montrer à Hikone le nombre infini de chemins qui bifurquent
vers l'avenir. 
C'est pourquoi elle avait décidé d'arrêter Tokinada. 
S'il ne choisissait pas sa propre volonté, alors leurs deux vies seraient perdues. 
"... C'était inattendu... Un tel comportement..." 
Gémit Tokinada. Aura répondit avec désinvolture. 
"Oh ? C'était inattendu ? C'est toi qui dis que tu ne fais confiance à personne,
Tokinada." 
Aura n'avait aucune haine particulière envers Tokinada. Elle ne voulait pas
vraiment le tuer non plus. Elle se contenterait de l'arrêter. Cependant, comme il
était impossible d'arrêter Tokinada sans le tuer, Aura était prête à intervenir
pour le tuer, pour sauver Hikone. Par conséquent, elle était également prête à
mourir entre les mains de Tokinada si elle échouait. Dans le pire des cas, ils
tomberaient tous les deux, s'entraînant avec eux - 
" De quoi parle-tu ? Je savais depuis le tout début que tu me trahirais.
"...?" 
Simultanément, l'âme d'Aura était consciente du désordre physique, alors que
Tokinada prononçait ces mots. 
« Quand j'ai dit « inattendu », je voulais seulement dire le moment. Il ne
s'agissait que de savoir quand tu me trahirais... Tu l'aurais fait tôt ou tard de
toute façon. »
"...?" 
Puis, alors que Tokinada était censé être attaché, un seul coup a été porté par lui
vers GINJÔ. 
"!" 
GINJÔ s'est rendu compte que la contention était inefficace. Il sentit Aura
tomber à genoux.
"Qu'est-ce qui ne va pas ?" 
GINJÔ lui a demandé de toute urgence, mais Aura ne pouvait pas parler, il lui
était même difficile de respirer. 
"Euh... ugh." 
« Étrange, n'est-ce pas ? Que vous ne pouvez pas échapper en transformant
votre corps en volutes de fumée ? Que votre pression spirituelle disparaît
rapidement ? » 
Tokinada baissa les yeux sur Aura avec un sourire alors qu'il décapitait les
tentacules essayant de toucher son zanpakutô. 
"Je vois. Toucher Enrakyoten était une bonne stratégie, mais je me demande ce
qui se passera si je le transforme en lame de frêne ? Ou en créature vivante ?" 
Tokinada poursuivit : 
« Le Seireitei a toutes sortes de zanpakutô. 
Tokinada tourna son regard vers un shinigami en particulier. 
"Vous pourriez juste trouver ce seul zanpakutô, appartenant à un officier de
rang inférieur, celui avec la pire compatibilité possible pour vous. N'oubliez pas
ça." 
Le shinigami en question qui entendit ces mots énigmatiques plissa les yeux.
- Il n'y a pas à s'y tromper. 
Il pouvait le sentir au regard de Tokinada posé sur lui. Il fixa Tokinada avec un
regard meurtrier. 
Habituellement, il n'est pas possible de distinguer la pression spirituelle d'un
zanpakutô, mais l'histoire est différente une fois que vous prononcez son nom et
devenez son partenaire. Un ruban d'esprit de la même couleur que le zanpakutô
dans sa propre main a certainement été vu chez Tokinada. 
- Oui, les symptômes étaient les mêmes. 
Il ne savait pas quel genre de personne était Aura et pourquoi elle faisait ce
qu'elle faisait. Mais il savait qu'elle était attaquée par 'Ruri'iro Kujaku'. 
Un zanpakutô avec la capacité d'aspirer toute l'énergie spirituelle de l'adversaire,
l'affaiblissant. Pas étonnant qu'Aura ne puisse pas transformer son corps en
brume, cette compétence était toujours liée à son énergie spirituelle. 
« Ce zanpakutô de type kidô s'est rapidement mis au travail. Avec un peu de
kidô ajouté, ça devient pratiquement invisible. »
Bien qu'Enrakyoten puisse refléter les capacités de la plupart des zanpakutô, à
part quelques rares cas, Tokinada ne connaissait pas les capacités de chaque
zanpakutô au sein de la Soul Society. Mais il en savait assez pour pouvoir
choisir en fonction de la situation. Par exemple, il connaissait un certain
zanpakutô connu sous le nom de « Uro Zakuro », utilisé par un détenu du
Muken. Il avait eu l'idée d'utiliser le zanpakutô de Yumichika parce que le
pouvoir d'Aura était proche de 'Uro Zakuro', et parce que 'Ruri'iro Kujaku' était
une contre-mesure efficace contre une telle capacité. Tokinada avait gardé son
utilisation pour Aura quand elle avait finalement réussi à le trahir.
« Ma chère fille, si tu avais voulu me trahir, tu aurais dû le faire dès le début. De
cette façon, vous auriez pu rejoindre le groupe de KYÔRAKU et les empêcher
de tomber sous le charme de Kyôka Suigetsu. Il est un peu tard pour le moment,
maintenant que les pouvoirs d'Hikone se rapprochent de la perfection. »
Tokinada parla d'un ton agréable à Aura, la regardant affectueusement. Aura
haletait, versant de la sueur sur son front. Aura leva lentement son visage, son
expression vide.
"Pourquoi... est-ce que... je... t'ai trahi ?" 
« C'est tout à fait naturel que tu l'aies fait. Lorsque tu as créé Hikone de tes
propres mains, un sentiment de maternité n'est-il pas apparu dans ta poitrine ?
N'avez-vous pas commencé à embrasser tes instincts maternels ? » 
« ... » 
« Je savais que cela arriverait. J'ai pensé que ce serait très amusant si je pouvais
développer une émotion en toi et ensuite la piétiner... Dommage que tu ne me
montres pas une expression appropriée. »
Pour qu'elle le trahisse, il avait planté très tôt la graine de l'émotion. GINJÔ, qui
a entendu cela, fronça les sourcils. Ce niveau extrême d'irrationalité de la part
de Tokinada l'a mis en colère. 
« Eh bien, cela ne peut être aidé si vous ne montrez aucune de mes émotions
souhaitées sur Hikone, mais vous devez admettre que c'est rafraîchissant de voir
les enfants grandir comme vous le souhaitez. Même moi, je comprends les
sentiments d'AIZEN et de Yhwach, car ils ont surveillé de près Ichigo
KUROSAKI – »
Avant qu'il ne puisse terminer la phrase, un son métallique se fit entendre.
GINJÔ était intervenu pour attaquer Tokinada. 
« Ah ! Je ne pense pas avoir besoin de vous informer que deux de vos
camarades sont déjà tombés ! Et... eh bien... vous venez de rencontrer cette
femme aujourd'hui. Ainsi, vous pouvez vous débarrasser de votre compassion
déplacée. »
Pendant qu'il parlait, Tokinada essaya d'activer 'Kyôka Suigetsu', mais une fois
de plus, il ne put effectuer le shikai. 
"...?" 
"Qu'est-ce qui ne va pas ? Est-ce une faille dans votre armure que je vois ? » 
Tokinada vola en arrière alors que les attaques de GINJÔ augmentent à la fois
en vitesse et en force. « Impossible... Le réprimez-vous toujours ? Aura... » 
Même si plus de la moitié de sa pression spirituelle a été aspirée, une partie du
corps d'Aura était toujours diffusée dans toutes les directions, continuant à
toucher les différentes lames de Tokinada. L'une des lames était 'Ruri'iro
Kujaku', mais Aura ne l'avait pas lâchée même lorsqu'elle continuait à absorber
sa pression spirituelle. 
« Pourquoi le touche-tu toujours ? Tu souhaite simplement mourir ici sans
aucune raison ? »
Puis Aura répondit en se levant. 
« Il y a du sens. » 
"Qu'est-ce que c’est ?" 
"Peut-être que je le suis... c'est étrange..." 
Alors que Tokinada contrôlait les attaques de GINJÔ, Aura semblait consacrer
toute sa force vitale à arrêter l'invocation de 'Kyôka Suigetsu'. 
« Tu ne vois pas que moi, Tokinada. Sept cent mille croyants ont placé leur foi
en moi... » 
Sentant la pression spirituelle d’Hikone s'affronter contre celle de Kenpachi très
haut dans le ciel, Aura sourit du plus profond de son cœur. Un vrai sourire. 
« Je ne me soucie même pas de moi-même ; J'essaie juste de m'accrocher
jusqu'à la fin pour le bien d'un petit enfant. »
Le sourire d'un parent aimant. 
- Quand j'étais jeune, mon père me souriait-il comme ça ? 
- Ah... je ne me souviens plus... 
- Je me demande si papa m'aimait... 
- Et maman ? Est-ce qu'elle m'aimait ? Je ne l'ai jamais rencontrée... 
Alors que sa conscience commençait à s'estomper lentement, Aura a continué à
exsuder une pression spirituelle dans tout l'espace environnant. Elle a brisé ses
propres cellules pour les transformer en pression spirituelle. Les émotions
qu'elle n'avait jamais embrassées jusqu'à présent commencent à exploser
lentement hors d'elle. 
En voyant Aura de cette manière, Tokinada prononça un mot, fasciné.
"Intéressant."
Il sourit. Sa voix était plus joyeuse que jamais. Il a entouré GINJÔ de Ryûjin
Jakka et Gagaku Kairô et parla à Aura. 
"Eh bien alors... Que dire de ça ? Quand la personne même, que vous avez
essayé de protéger en sacrifiant votre propre vie, vous tue... Quel genre
d'expression auriez-vous sur votre visage ? » 
"..." 
Tokinada continua à s'adresser à Aura, qui était si faible qu'elle ne pouvait plus
répondre. 
« Oh, je sais ! je te le dis tout de suite ! Je vais peut-être demander à Hikone de
te tuer, alors ! »
Il a immédiatement essayé d'appeler Hikone au-dessus de sa tête, afin de ne pas
laisser son excitation se refroidir - 
"Je ne te laisserai pas faire ça !" 
La voix de GINJÔ retentit, forte et claire. 
Les fullbringers ont commencé à se mobiliser en entendant son ordre. Giriko a
balayé les créatures de Gagaku Kairô, son corps musclé et gonflé.
TSUKISHIMA a retourné son marque page dans les flammes, réécrivant le
passé comme suit : "le feu a été éteint il y a dix secondes". Et ainsi, cet obstacle
a disparu, permettant à GINJÔ de passer. 
Il avait l'air différent. Ses cheveux étaient devenus blancs. Ses vêtements noirs
et blancs avaient pris une forme différente, comme celle d'une armure
squelettique. Son épée avait changé de forme en un instant, avec un crâne
dessus. Sa pression spirituelle s'est intensifiée. 
« Une telle maîtrise de vos pouvoirs hollows ! Oui... Je n'attendais rien de moins
d'un candidat au titre de Roi spirituel comme vous ! Alors, voulez-vous tuer
Hikone et moi-même, puis revendiquer le trône du Roi spirituel pour vous-
même ? » 
Demanda Tokinada à GINJÔ. GINJÔ a répondu : 
« Ah ? Moi, le roi spirituel ? Revendiquer le trône n'est pas une sorte de
braderie spéciale, tu sais ! »
« Ce n'est pas ce que je veux dire. Savez-vous comment sont nés les fullbringers
? »
« Je pense que je peux deviner. Un fragment du Roi Spirituel, ai-je raison ? »
Pourquoi le fullbringer est-il la cible d’un hollow alors qu’il est au stade fœtal ? 
GINJÔ avait prédit que la raison devait être à cause de quelque chose qui était
mélangé dans l'âme avant sa naissance. Bien qu'il ne soit pas clair sur quel genre
d'influence ce fragment du Roi Spirituel aurait, GINJÔ avait supposé que, tout
comme Mimihagi avait pris possession d'un shinigami, si ce fragment devait
être fusionné avec des êtres humains, cela entraînerait un effet similaire à celui
du hôgyoku. 
Un appareil qui manifeste les désirs de ceux qui l'entourent, quelque chose qui
pourrait changer le monde. 
Le hôgyoku.
Il ne serait pas surprenant que le fragment du Roi spirituel agisse comme son
substitut et active le fullbring qui peut transformer l'attachement en une
capacité. 
Et puisque l'âme de l'enfant qui naît à cette pression spirituelle spéciale
mélangée, elle est ciblée par les hollows, qui ressentent cette pression
spirituelle. 
Inversement, il peut y avoir des cas dans lesquels le fragment du roi spirituel est
hérité de génération en génération et s'épanouit via des instincts défensifs face à
des hollows. Deux exemples seraient Inoue Orihime et Chad. 
GINJÔ n'était pas sûr que ses spéculations soient correctes, mais Tokinada lui
sourit. 
« Si vous savez tout cela, qu'en est-il ? Si vous devenez le Roi Spirituel, avec les
pouvoirs d'un fullbringer, d'un shinigami et d'un hollows, alors vous pouvez soit
détruire ce monde, soit en recréer un, n'est-ce pas ? » 
« Je ne suis pas intéressé. Si nous devons changer le monde, nous pouvons le
faire à notre manière. » 
« Alors pourquoi prêtez-vous main forte à Aura ? Vos anciens camarades ont
été tués sur ordre, mais ce n'était pas moi, c'était l'œuvre de ceux de la famille
principale. »

Tokinada ricana en prononçant cette accusation invérifiable. Ginjo répondit en


même temps qu'il verrouillait son sabre avec l'homme. "Je n'ai aucun intérêt à
cela non plus.
Même si je découvre le coupable, je suis toujours devenu l'ennemi des
shinigami ça ne changerait pas."
À ce moment-là, Ginjo les pupilles de Ginjo ont rétréci et il enfonca sa lame
alors qu'un regard sinistre traversait son visage.
"Je n'ai qu'une rancune contre toi." Le sourire a disparu de son visage, et alors
qu'il se rappelait le visage d'un seul shinigami , Ginjo a craché ces mots :
"Ukitake ne m'a pas dit la vérité... à cause de toi."
"Gaha...ha ha ha ha ! Tu as entendu ça d'Aura ? J'avais un mouchard spirituel de
surveillance sur elle, alors comment as-tu eu cette information ? De plus,tu ne
penses pas qu'elle a pu te mentir ?"
"Je ne vais pas te dévoiler tous nos secrets."
En réalité, Ginjo n'avait pas été informé par Aura. C'est pourquoi les cerveaux
factices des insectes de surveillance contrôlés par Tokinada n'ont pas pu
détecter la trahison d'Aura.
Cependant, Ginjo savait tout.
Ses camarades Fullbringers Yukio et Tsukishima s'en étaient assurés.
Grâce à ces deux-là, la volonté d'Aura a défié le temps et a été transmise à
Ginjo.
Ce qu'Aura avait fait à Yukio était simple. En utilisant sa propre capacité à
modifier son corps, même au niveau moléculaire, elle avait gravé un certain
motif au dos de la carte de visite qu'elle avait donnée à Yukio. Il s'agissait de
plusieurs codes QR gravés non pas en noir, mais dans une teinte gris clair
proche du blanc. Ils étaient si légers qu'au premier coup d'œil, ils
n'apparaissaient que comme un motif de fond ou le grain du papier lui-même.
Cependant, grâce à son pouvoir spécial, Yukio avait immédiatement été capable
de lire les informations gravées sur la carte de visite, et en échange
d'informations sur la famille de shinigami qui avait tué les amis de Ginjo, il
avait accepté de s'allier avec elle afin de tromper Tokinada.
Bien que cela ne semble pas être avantageux pour Yukio au départ, il y avait
plus qu'assez de gain à en tirer d'un point de vue commercial pour obtenir des
informations des croyants clandestins d'Aura, qui étaient issus de divers
catégories sociales.

Bien qu'il soit impossible de savoir si Yukio aurait agi par sens du devoir envers
Ginjo même sans la récompense, le résultat était que Yukio s'était allié à Aura.
Le reste était simple pour Yukio, connaissant les habitudes de ses compagnons.
Tout d'abord, sachant que s'ils devaient s'affronter, Tsukishima s'insérerait dans
le passé de Yukio, ce dernier n'avait pas besoin de faire quoi que ce soit lui-
même. Bien qu'il se soit vanté plus tôt auprès de Tokinada d'avoir introduit un
virus dans son passé, tout ce que Tsukishima avait fait en réalité était de
découvrir la situation directement auprès de Yukio dans le passé. Puisque le
seul passé qui avait été modifié était celui de Yukio, ils n'avaient
pas à s'inquiéter que les insectes spirituels les dénoncent quoi qu'ils fassent.
Puis Tsukishima, qui avait découvert l'information dans le passé, a
immédiatement inséré son marque-page en Giriko et Ginjo. Il a fait cela pour
transformer leurs passés afin que
Ginjo et les autres comprennent déjà la situation dans laquelle Aura et Yukio se
trouvent.
"On dit que le temps c'est de l'argent, mais, M. Tsukishima, je crois que vous
devriez offrir plus de gratitude au dieu du temps pour avoir reçu ce pouvoir."
Quand Giriko a dit ça, Tsukishima a haussé les épaules.
"Désolé, mais je ne suis pas si religieux."
"Les saveurs du thé noir comme celles du vin de fruits s'approfondissent sur une
longue période de temps. Même si vos prières ne sont que superficielles au
départ, le temps finira par les amener à maturité."
À ce moment-là, Yukio est intervenu, semblant en avoir assez. "Giriko, ce que
tu dis est bien au-delà du territoire du vieux grand-père et frise la secte."
Même s'ils ont eu cette conversation, les trois ne sont pas intervenu pour aider
Ginjo dans son combat contre Tokinada
Ginjo et Tokinada et se sont contentés de regarder.
C'est parce qu'ils le savaient déjà.
C'était un combat pour régler le passé pour Ginjo.
Alors que Ginjo poussait une fois de plus sa lame en avant, il répondit aux
doutes
précédents de Tokinada. "Si vous me demandiez si j'étais méfiant, ce serait
mentir que de dire que je ne l'étais pas. Mais je n'ai aucun mal à accepter que
vous êtes le genre de personne à faire ça, au vu de cette conversation
précédente."
"Ha ha ha ! Je vois, je vois ! Dans ce cas, votre hostilité est justifiée !
Cependant, pensez-vous que vous avez mal compris quelque chose ? Je n'avais
pas Ukitake dans la paume de ma main. C'est de son plein gré qu'il a glissé un
dispositif de surveillance dans votre badge de shinigami remplaçant et qu'il a
décidé de devenir votre ennemi. C'est un mensonge inutile de
croire que la décision a été difficile pour lui."
Il a dit cela avec une expression quelque peu docile, puis le coin de la bouche de
Tokinada s'est relevé et il a commencé à parler avec plaisir. "Après que Ukitake
ait eu la
gentillesse de prendre cette décision, je ne lui ai tout simplement pas parlé de la
cruauté de
la famille Tsunayashiro ou de la vérité sur les Fullbringers. Grâce à sa décision,
la famille
Tsunayashiro et moi-même avons récemment fini par en bénéficier, je lui en
suis donc très
reconnaissant !"
Même si Tokinada était retenu par une pression spirituelle, il était capable de
repousser
la haine qui lui était adressée comme s'il s'agissait d'une brise agréable.
"Oh, et j'ai vu le visage d'Ukitake quand il a pris la décision. C'est lui qui était le
plus
opposé au fait de cacher des dispositifs de surveillance dans le badge de
shinigami remplaçant sur ordre des aristocrates. Finalement, quand il a pris la
décision lui-même, il a cru en toi. Il a dit :
"Les soupçons contre Ginjo sont inutiles et le Central 46 s'en rendra compte
bientôt" !
"Alors votre famille a utilisé le dispositif de surveillance... et a tué mes amis
pour rassembler les Fragments du Reio. C'est bien ça ?
"Oui. J'ai manipulé les données du département visuel pour rapporter à Ukitake
que
'Ginjo est devenu fou, tuant le messager des shinigami ainsi que ses propres
amis'. Il ne l'a pas cru, mais en conséquence, tu es devenu un ennemi des
shinigami et tu as même tué les sous-fifres d'Ukitake, donc je suppose que
c’était le même résultat. Comme c'est pitoyable qu'Ukitake ait cru en quelqu'un
comme toi !"
Bien qu'il ait continué à parler pour provoquer Ginjo, la vitesse de Tokinada
augmentait
à mesure qu'il le faisait. Tout en gagnant du temps en parlant, il absorbait la
pression spirituelle d'Aura grâce à Ruriirokujaku.
" J'aurais préféré lui dire la vérité et prendre ses frères en otage pour le faire
taire, mais si je faisais un faux pas, Kyoraku l'aurait senti. Et si je coinçais
Ukitake, j'avais peur d'inciter Mimihagi lui-même à intervenir. Vraiment
maintenant, quelle difficulté c'était de traiter avec la chair du Roi spirituel."
Tokinada a dit cela avec un réel regret. Ginjo a dit, "Je ne regrette rien de ce que
j'ai fait,
mais..."
Il a déclenché un coup remarquablement fort qui contenait toutes sortes
d'émotions.
"J'aurais dû faire de toi le premier shinigami que j'ai tué."
C'était un coup qui rivalisait avec le plus puissant Getsuga Tensho d'Ichigo
Kurosaki.
Cependant, grâce au flash rouge que Tokinada a libéré, sa direction a été
légèrement

déviée. La frappe s'est plantée dans une montagne rocheuse éloignée et l'a
traversée,
faisant s'effondrer une étendue de terrain.
"Tsk... tu avais encore un tour dans ta manche."
Le flash que Tokinada venait de déclencher était quelque chose d'Hisagomaru.
Il pouvait utiliser les blessures qu'il avait absorbées en utilisant sa puissance
normale pour les
convertir en une attaque et la libérer. La frappe, qui contenait de multiples
blessures quasi mortelles, n'avait pas été suffisante pour annuler l'attaque de son
adversaire, mais avait tout juste réussi à la dévier.
Bien, alors qu'est-ce que je fais ensuite ? Hm...
Répondant aux pouvoirs de Ginjo, Tokinada était en train de décider quelle
capacité de zanpakuto il allait utiliser lorsqu'il s'est rendu compte que la
pression spirituelle d'Aura
avait commencé à disparaître.
"Oups. Ce ne sera pas drôle si je te tue en t'affaiblissant."
Il a pris ses distances avec Ginjo temporairement et a utilisé Tsuchinamazu et
Senbonsakura pour garder l'homme en échec alors qu'il tournait son attention
vers le ciel.
Hikone ! Laisse-le ! Viens d'abord tuer Aura !
Tokinada a tenté de crier que...
"Hiko..."
Mais à ce moment-là, il a été assailli par la sensation d'une rafale de vent
traversant une partie de son corps.
"Huh ?"
Avant qu'il ait pu comprendre d'où cela venait, Tokinada l'a vu.
Son bras droit, qui tenait toujours son zanpakuto, tournait doucement en flottant
dans l'air.
"Quoi... ?"
Puis, un instant avant que la douleur ne soit transmise à son cerveau, la chaîne
de Kazeshini, qui avait été envoyée en l'air, s'est enroulée autour de ce bras et l'a
tiré loin, très
loin de son propre corps en à peine un seul souffle.
"Impo...ssible... ?"

La douleur de la perte de son bras droit dominait tout son corps. Cependant,
l'alarme qui s'est élevée en lui a forcé cette douleur à redescendre. Celui qui se
tenait en face de lui et
qui le fixait d'un regard direct et puissant était Shuhei Hisagi.
"Vous... Je suis sûr que j'avais utilisé l'hypnose complète sur toi..."
Bien que le shikai ait été scellé par Aura, l'Hypnose Complète qu'il avait utilisée
sur Kyoraku et les autres n'avait pas été annulée. Hisagi, à qui l'on a montré le
shikai avant qu'il ne soit scellé, aurait dû être placé sous le pouvoir d'une
Hypnose Complète très délibérée et forte.
La scène qui se déroulait devant ses yeux, la légère pression spirituelle des
substances
inorganiques et même le bruissement du vent auraient dû lui échapper
complètement, et il aurait dû être si profondément plongé dans l'obscurité qu'il
n'aurait pas été capable de bouger ou même de penser.
Cependant, Hisagi le regardait clairement.
Puisque son ouïe, son odorat et sa perception de la pression spirituelle étaient
tous
trompés, il aurait dû être impossible pour lui de connaître la position de
Tokinada avec précision grâce à la conversation d'Aura et de Ginjo. À moins de
défaire l'hypnose par la force, en utilisant une pression spirituelle du niveau de
celle d'Aizen, Hisagi n'aurait même
pas dû être capable de l'attaquer.
De plus, quelque chose de totalement imprévu s'est présenté à Tokinada. Une
sorte de tissu suspendu entre lui et Hisagi avait été déchiré en morceaux et
envoyé dans les airs.
Il s'agissait de la cape d'interception de la pression spirituelle qu'il portait et qu'il
venait d'abandonner.
A-t-il enveloppé Kazeshini dedans et l'a-t-il jeté ?
C'est pour ça que je n'ai pas senti sa pression spirituelle ? Juste avant qu'il ne
commence à la laisser tourner...
Il a tranché la cape et mon bras...
Tokinada a immédiatement réalisé ce qui s'était passé. Cependant, il n'était pas
en mesure de comprendre ce qui l'avait amené à le faire. Il était certain qu'il
avait fait en sorte que son entourage prenne la cape elle-même pour du sable,
juste au cas où. Il a envisagé la possibilité qu'Hisagi n'ait pas vu le shikai de
Kyoka Suigetsu, mais il était sûr que les yeux d'Hisagi étaient ouverts.
L'expression de surprise d'Hisagi et sa confusion par la suite
l'avaient clairement montré.
Confusion ?
C'est juste une seconde après avoir retenu la douleur qui était sur le point de
l'assaillir que Tokinada a eu une idée et a tourné son regard vers un certain
shinigami. C'était Hirako, qui n'avait cessé de se défendre contre les attaques et
avait finalement
posé un genou à terre d'épuisement. Indépendamment de cette situation, Shinji
Hirako a offert à Tokinada un sourire rempli de satisfaction mesquine.
"En fait, je pensais l'utiliser dans le cas ou Aizen aurait essayé de montrer son
shikai à Ichigo. J'étais vraiment énervé quand il a dit qu'il n'utiliserait pas Kyoka
Suigetsu sur Ichigo."
"Peut-être qu'il était déjà prudent que cela se produise," dit Kyoraku en réponse
à Hirako. À un moment donné, il était venu se placer à côté d'Hirako avec
Nanao et ramassait la poignée d'Enra Kyoten, qui était tombée au sol. " Quel
miracle que vous ayez compris mon intention, capitaine Hirako. Surtout que je
ne l'ai pas dit au vice-capitaine Hisagi lui-même."
"Eh bien, si ça avait été Aizen, il aurait probablement vu facilement ce genre de
piège."
Le Sakanade d'Hirako en forme de shikai se balançait dans la main d'Hirako.
Cependant,
Tokinada ne se souvient pas avoir eu l'impression que sa vision ou ses sens
avaient été inversés.
Dans ce cas, sur qui avait-il utilisé ce pouvoir ?
Tokinada arriva à la cette conclusion, et alors que ses yeux s'écarquillaient,
Hirako fit tourner Sakanade au lieu de révéler ses tours, et il répéta le mot que
Tokinada avait utilisé
pour ses compagnons juste avant. "Quelle aide que tu sois un tel simplet".
Hirako n'avait pas utilisé le pouvoir active de Sakanade sur Tokinada, mais sur
Hisagi, au moment où Kyoka Suigetsu lui avait été révélé. En d'autres termes,
Shuhei Hisagi, qui voyait à l'envers, n'avait pas vu Kyoka Suigetsu être invoqué.
La raison pour laquelle les yeux d'Hisagi étaient pleins de choc et de confusion
était que sa vision devant, derrière, de chaque côté, et même de haut en bas avait
été inversée.
Après avoir réalisé cela, Tokinada a tourné les yeux afin de récupérer le
zanpakuto que
Kyoraku avait en main, mais...
A un moment donné, cette poignée avait disparu de la main de Kyoraku, et elle
était introuvable.
"Désolé. Votre zanpakuto a déjà été caché par Okyo."
Lorsque Kyoraku a prononcé ces mots curieux, Tokinada a essayé d'élever la
voix, mais...
"Tourner dans l'autre sens, hein ? Vous m'avez vraiment sous-estimé."
Il a entendu cette voix derrière lui, et il était déjà trop tard lorsqu'il s'est souvenu
des circonstances.

Le Getsuga Tensho de Ginjo, qui avait été libéré sur sa diagonale , a coupé vers
le haut et a une fois de plus déchiré le corps de Tokinada.
L'efflorescence fraîche du sang s'est répandue haut, haut dans le ciel du
Kyogoku.
"GAH..."
Après avoir subi une grave lacération qui a atteint ses organes internes, les
vêtements de Tokinada étaient trempés de sang.
Il fit une embardée en arrière et fut sur le point de se retourner vers les cieux,
mais il s'arrêta de justesse et resta debout. Il a planté ses pieds sur le sol encore
plus résolument qu'avant.
Puis il s'est mis à rire. Prenant des sueurs froides, il a utilisé un kaido dont il
n'avait pas l'expérience pour arrêter de force le saignement, et il a continué à
rire.
"Ha ha... ha ha ha ha ha ! Je n'arrive pas à croire que tu... tu serais capable de
vaincre Kyoka Suigetsu avec quelque chose comme ça !".
"Espèce de mule têtue, tu es encore en vie ?" Ginjo semblait exaspéré alors qu'il
préparait son épée longue afin de terminer l'affaire.
L'instant d'après, Tokinada a éjecté un étrange tissu de sa manche gauche.
"Qu'est-ce que c'est ?"
Par prudence, Ginjo a gardé un pas en arrière.
Le tissu semblait se tortiller comme une créature vivante et créait
instantanément un tourbillon autour de Tokinada comme une tornade. Il tournait
avec force et s'enroulait
autour de son corps.
"C'est... la chose qui était dans le rapport d'Abarai..."
C'était un tissu qui avait été imprégné d'un kido spécial afin de forcer quelqu'un
à changer de place.
Aizen avait créé cet équipement spécial à une époque où la téléportation était
totalement interdite. Son existence a été confirmée lorsqu'il a été utilisé par
Aizen et Ichimaru pour s'échapper après avoir assassiné le Central 46 et par
Kaname Tosen, lorsqu'il a simultanément enlevé Abarai et Rukia.
"Vous comptez profiter de cette occasion pour vous enfuir ? Je pense que venir
discrètement serait mieux pour vous."
"Ne sois pas si stupide, Kyoraku. Si je dois passer le reste de ma vie dans
l'ennui jusqu'au jour de ma mort, je préfère mourir !"

Même si le sang s'écoule de sa bouche, il a élevé une voix si déterminée qu'il ne


semblait pas être à moitié mort.
"Dans ce cas, laissez-nous vous tuer tranquillement."
Ginjo a donné un coup d'épée, mais l'instant d'avant, le tissu avait fermé toutes
les ouvertures. Après que le tissu ait été découpé par l'épée longue, Tokinada
avait déjà disparu.
"Tsk... Je l'ai laissé s'échapper ! Où a-t-il disparu ?"

CHÂTEAU EN L'AIR, SALLE DES MACHINES


"Ha ha...ka ha ha ! Je vois, je vois. C'est la première fois que je suis ainsi
acculé."
Traînant une traînée de sang derrière lui, Tokinada a traversé une salle
d'étranges machines ressemblant à des jauges.
"Oh bien, je suppose que c'est jusqu'où je vais laisser aller mon plaisir cette
fois."
Alors qu'il mettait en marche plusieurs des jauges, Tokinada a laissé sa bouche
se déformer en un sourire.
"Mais je vais demander a ce que vous mouriez tous ici."
Tokinada avait équipé le bâtiment à plusieurs étages d'armes secrètes. Il
commença à activer l'équipement de forteresse qu'il avait préparé pour se
défendre contre les humains, qui comprenait des bombardements d'artillerie
d'une force égale à celle des armes nucléaires du monde réel et des canons à
reishi qui diffusaient des toxines rivalisant
avec le Konjiki Ashisogi Jizo, mais...
"Hm... ?"
Aucun d'entre eux ne s'activait.
Même s'il pensait qu'Aura pouvait être le coupable, rien dans les armes ne lui
avait semblé anormal récemment, et la plupart des équipements étaient équipés
de systèmes d'alarme qui préviendraient Tokinada si l'un d'entre eux avait été
altéré par une manipulation âme.
Alors que ses soupçons s'éveillaient, une voix joviale qui n'était pas à sa place
dans le château a résonné dans la forteresse à partir de tous les appareils de
communication existants.

"Oh, bonjour bonjour ! Je suppose que c'est la première fois que je vous
rencontre, M.
Tsunayashiro ?"
"C'est toi... Kisuke Urahara ? !"
"Vous savez, j'ai toujours écrasé les insectes de surveillance que je trouvais en
train de voler
autour de ma boutique, alors j'ai l'impression que nous avons une longue
relation, M. le département visuel."

Bien qu'Hisagi ait également de profondes blessures et soit essoufflé, lorsqu'il a


entendu
la voix qui se répercutait dans l'air depuis le château, ses yeux se sont
involontairement
élargis.
"Cette voix... C'est M. Urahara ? ! Je croyais qu'il avait été kidnappé."
Yukio est intervenu par derrière. "Pas du tout. Nous l'avons invité comme
d'habitude. Une fois qu'on lui a tout dit, il est venu avec nous."
"Attends une seconde ! Tu n'as pas eu le temps d'avoir une telle conversation !"
"Puisqu'il y avait des bactéries de surveillance insérées dans le corps d'Aura, ce
n'était pas comme si nous pouvions en parler ouvertement, vous savez ?"
Une fois qu'Urahara et Yukio se sont retrouvés face à face, ils ont conversé
d'une manière différente des conversations normales.
L'utilisation par Yukio des artefacts de compression qui traversaient de temps
en temps
l'écran qu'il faisait flotter dans l'air et le fait qu'Urahara tapait sur le sol avec la
canne qu'il tenait à la main n'étaient rien d'autre qu'un moyen pour eux de
communiquer entre eux.
Comme il y avait une possibilité que Tokinada déchiffre quelque chose comme
le code Morse, Yukio avait utilisé des codes de langage informatique et
convertit le japonais en binaire, puis les avait affichés sous forme d'impulsions
de bruit statique à Urahara.
Urahara, qui avait remarqué les parasites systématiques, a réagi à cela et a
répondu à Yukio. Puis, afin de tromper les insectes spirituels de surveillance, il
s'est montré en train de combattre Aura, et en utilisant l'explosion de feu, il s'est
intentionnellement laissé capturer par les pouvoirs de Yukio. Après avoir
expliqué cela, Yukio a haussé les épaules et a serré les dents comme s'il était
légèrement irrité en fixant le château dans les airs d'où provenait la voix
d'Urahara.
"Eh bien, j'ai évidemment été un peu surpris quand il l'a remarqué
instantanément et a répondu dans le code propriétaire de mon entreprise.
Sérieusement, c'est quoi le problème de ce gars ?"

"Alors tu te mets aussi en travers de mon chemin, Kisuke Urahara."


Alors que Tokinada sourit sarcastiquement, la voix d'Urahara a répondu : "Et de
mon de mon point de vue, pourquoi pensez-vous que je ne le ferais pas ?".
"J'ai créé Hikone afin de libérer complètement l'être appelé le Roi spirituel.
Pourquoi est-ce si mal de sacrifier quelque chose qui a été créé dans ce seul
but ?"
"Cela ne fait aucune différence. Qu'il s'agisse du vénéré Reio ou de M.Hikone,
il ne sera jamais décent de sacrifier une âme dotée d'une volonté afin de
maintenir le monde. Je ne pense pas que ce soit parfait ou idéal, même en
utilisant les restes du corps d'Yhwach."
Comme s'il avait appuyé sur un interrupteur, la voix d'Urahara a résonné
uniquement dans la pièce où se trouvait Tokinada.
Tokinada a ricané en répandant l'odeur du sang et a continué : "Espèce
d'hypocrite.
N'avais-tu pas le même objectif que moi ? N'as-tu pas créé ces poupées que tu
cultives dans ta minable cachette dans ce but ? Quand le moment sera venu,
n'utilisera-tu pas les Hogyoku et n'y fourrera-tu pas toutes sortes de âme pour
les utiliser à la place de l'Âme-"
La voix d'Urahara a retenti à nouveau, interrompant sa provocation.
"Si c'est à ça que ça ressemblait pour vous à travers les insectes de surveillance,
alors laissez-moi vous dire ceci..."
Bien que la voix soit encore joyeuse, elle est chargée d'une pression qui pourrait
glacer l'échine.
"Vous avez des trous pour les yeux et de terribles compétences en
communication."
"Alors vous comptez continuer à tourner le dos à vos propres désirs jusqu'à la
fin ?".
"Je n'ai pas l'intention de feindre que je suis une personne vertueuse. Plus
important encore,
que diriez-vous de vous rendre enfin ? Peu importe votre dernier atout, Mx.
Ubuginu gagne ou perd contre M. Zaraki, je ne pense pas qu'ils seront capables
d'affronter tous les autres, et ce château dans le ciel n'est plus qu'un tas de
ferraille flottant."
Bien qu'Urahara ait informé Tokinada qu'il avait neutralisé tous les systèmes, ce
dernier
n'a pas perdu son sourire et a levé les yeux pour fixer le plafond.
"Je vois. Alors c'est juste des déchets qui flottent dans l'air."
L'instant d'après...

Il a poussé un Tenkaiketchu de couleur différente qu'il avait produit à partir de


ses vêtements dans le sol, et en même temps, il a utilisé un kido spécial pour
frapper le sol de la salle de jauge.
"C'est plus qu'assez pour s'amuser, Kisuke Urahara."
Un gémissement sourd retentit, et la zone située sous le château dans le ciel fut
engloutie par des flammes explosives.
"Hey, qu'est-ce qui se passe maintenant ?!" Les yeux de Candice se sont
agrandis.
Puis les porte-voix extérieurs du château se sont remis en marche.
"Uhh, test test test. Tout le monde en bas, vous m'entendez ?"
Quand ils ont entendu la voix d'Urahara une fois de plus depuis le château dans
les airs, Yoriuchi a demandé : "Kisuke... il préparait quelque chose ?".
Il n'avait aucun moyen d'entendre sa voix, mais les mots suivants d'Urahara se
sont répercutés dans tout l'endroit avec un timing parfait. "Ce n'était pas moi. M.
Tsunayashiro est devenu un peu désespéré."
"Ce n'est pas bon. Hein ? Est-ce que ce truc va tomber ?"
Au moment où Kyoraku murmurait cela, ils purent voir que le bâtiment dans le
ciel, qui était plus grand qu'un gratte-ciel, commençait lentement à tomber.
"Eh bien, on dirait qu'il est vraiment devenu grand, mais nous devrions être en
mesure de s'échapper en utilisant le shunpo."
"On dirait que ce ne sera pas aussi simple que ça."
Ginjo, qui avait défait son bankai et était revenu à son état normal, plissa les
yeux en observant le reishi environnant. Il y avait un reishi prononcé
remplissant tout le Kyogoku.
Il batifolait férocement avec le château dans l'air en son centre, et l'air
environnant commençait lentement à se transformer.
"Vous ne voulez pas dire... qu'il a activé le Tenkaiketchu ? !"
Puis la voix de Tokinada, plutôt que celle d'Urahara, a résonné dans les porte-
voix extérieurs.
"Tu as gagné cette fois. Malheureusement, on dirait que je n'ai pas pu te tuer."
"Tokinada !"

Réalisant ce que leur adversaire était en train de faire, Kyoraku se renfrogna.


"Quoi ? Je laisse juste quelques déchets tomber du ciel. Ce n'est pas comme si
c'était la fin du monde."
Il n'était pas clair s'il essayait de les garder là, ou si c'était des représailles pour
avoir écrasé ses plans, ou s'il ne pensait pas du tout et voulait simplement voir
ce qui se passerait...
Bien qu'ils n'aient pas pu deviner ses motivations, ce qu'il essayait de faire était
évident.
Tokinada Tsunayashiro avait détruit le système qui maintenait le bâtiment à flot
et tentait de transporter la structure vers la ville de Karakura.
"Hé, attendez. Si une chose aussi ridiculement grande tombe de cette hauteur..."
"La ville de Karakura sera probablement rayée de la carte." Liltotto a parlé d'un
ton glacial, terminant la phrase que Yukio avait commencée. "Nous n'avons rien
à foutre de ce qui arrive à Karakura. Mais c'est une Jureichi, n'est-ce pas ? Je
doute que le monde s'en sorte indemne si elle est réduite en miettes."
"Alors... qu'est-ce qu'on va faire ?"
Kyoraku a raffiné sa propre pression spirituelle en regardant le ciel.
Je pense que le Nozarashi du capitaine Zaraki pourrait la détruire, mais il est
encore en plein combat. De toute façon, ce n'est pas comme si la téléportation
s’arrêterait si la structure était détruite .
Quant aux Arrancars et aux Quincys ils n'ont aucune raison de protéger la ville
de Karakura...
Kyoraku chercha à tâtons une solution qui n'impliquait que les shinigami mais
avant qu'il ne puisse trouver quoi que ce soit, la situation se détériora à nouveau.
"Attendez ! La partie qui a été soufflée avant descend !"
Ils s'en étaient tous rendu compte lorsque Muguruma avait crié. Une partie du
fond du château dans les airs qui s'était séparée du système flottant tombait
directement sur le sol
du Kyogoku avant même que la téléportation ne prenne effet.
La plupart des personnes présentes dans la zone étaient terriblement blessées.
Ceux qui avaient encore un peu d'endurance malgré cela ont commencé à
bouger pour l'éviter,
mais...
Une silhouette avait une longueur d'avance sur eux.
À première vue, cela ressemblait à quelqu'un qui levait simplement son bras
droit vers le
ciel. Cependant, les perceptions de pression spirituelle de ceux qui se trouvaient
à proximité ont clairement indiqué une anomalie dans la silhouette. Centré sur
cette ombre
humanoïde, un tourbillon de reishi se tordit et, alors qu'il semblait s'étirer dans
les airs, s'emmêla dans le fragment du château en tombant. La vitesse de sa
chute ralentit
régulièrement jusqu'à ce qu'il s'arrête en plein vol comme si le temps s'était
arrêté.
Les Fullbringers et Shuhei Hisagi ont compris ce qui s'était passé. Il regarda
cette ombre - Aura Michibane en cendres - et oublia la douleur de ses propres
blessures en criant : "Ne sois pas imprudent ! Si tu fais ça, tu vas mourir !"
Selon une estimation prudente, Aura n'avait presque plus de pression spirituelle
en elle.
Dans cet état, elle libérait encore plus de pression spirituelle et essayait de
subjuguer ce gigantesque château dans les airs.
Au vu de son teint, il était surprenant qu'elle soit encore debout. Aura a souri
finement.
"Vous vous inquiétez pour votre ennemi ? Vous êtes vraiment un homme
étrange."
"Nous ne sommes plus des ennemis ! Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais j'ai
entendu dire que votre capture de M. Urahara était aussi une imposture. Et vous
faites ça pour Hikone, n'est-ce pas ?"
"Non. Je ne fais pas ça pour le bien de Hikone. Je le fais simplement parce que
je le veux."
Elle tourna les yeux vers le ciel, mais il n'était pas clair si ce qu'elle voyait au-
dessus de sa
tête était le château qui tombait ou la petite silhouette qui continuait à se battre
contre une puissance incarnée encore plus haute que cela.
Avant qu'Hisagi ne puisse le découvrir, la voix de Tokinada a résonné dans la
structure.
"Oh, je pensais que vous feriez ça. Merci, Aura. Je suis si reconnaissant que
vous puissiez être l'actrice d'un spectacle aussi agréable, même si je suis au bord
de la mort."
Sa voix remplie d'un plaisir tordu suffisait à leur faire imaginer son sourire
désagréable.
"Hikone".
D'un ton sirupeux, Tokinada a donné son dernier ordre.
"C'est une question de la plus haute importance. Tue Aura."
Ceux qui ont été témoins de ce moment ont eu l'impression que le temps s'était
arrêté
autour d'eux. Loin dans le ciel, Hikone, qui aurait dû continuer à se battre
Kenpachi Zaraki, était venu se placer derrière Aura.
Ils ont dû utiliser toutes sortes de moyens pour y arriver. Ce n'était pas
seulement sa vitesse qui était étrange. Même en venant d'un point aussi élevé à
une vitesse quasi instantanée, il n'avait pas soulevé le moindre nuage de
poussière là où ils se trouvaient.

La scène donnait presque l'impression qu'ils avaient utilisé des techniques de


pression spirituelle afin de faire plier les forces de gravité et d'inertie. En
assistant à ces mouvements, que l'on aurait pu qualifier de magnifiques, la
plupart des personnes présentes n'ont pas été en mesure de réagir
immédiatement.
Il n'y en avait qu'un seul qui était prêt à le faire.
Un seul d'entre eux avait réalisé qu'Hikone viendrait rapidement, sans la
moindre hésitation, tuer Aura, même en plein combat avec Kenpachi...
Seul Shuhei Hisagi monte la garde dans le dos d'Aura, se mettant sur le chemin
d'Hikone
afin de la protéger.
"M. Shuhei Hisagi, pourriez-vous vous déplacer légèrement pour moi ?"
Hikone semblait différent de sa forme précédente, lorsqu'il avait rencontré
Hisagi. Bien qu'ils aient une apparence particulière, comme si un shinigami
avait été mélangé
avec un Arrancar, sa nature essentielle de jeune personne qui était encore
innocente n'avait pas changé. Cependant, ils s'étaient intérieurement transformés
à un point qui ne pouvait pas être reflété dans son apparence extérieure.
Les présences des shinigami et des Quincy qui étaient mélangées de façon
complexe, comme si l' âme hollow les liait de force, s'étaient formées en une
pression spirituelle tordue. Si quelqu'un avait regardé leur Reiraku, il ne serait
plus apparu comme un tissu long et étroit, mais s'était transformé en un étrange
globe de toutes les couleurs rassemblées.
"Vous avez l'intention de tuer Aura ?"
"Oui, Monsieur ! Puisque c'était l'ordre du seigneur Tokinada !"
"Mais Aura essayait de vous protéger. C'est pourquoi elle s'est retournée contre
Tokinada."
"Vraiment ?"
Quand Hikone a incliné la tête, Aura a dit, "S'il vous plaît, arrêtez-les. Ce n'est
pas la faute de l'enfant."
Sentant qu'Aura souriait bravement derrière lui, Hisagi n'a pas pu parler mais a
serré les dents et s'est résolu à affronter Hikone.
La main toujours levée vers le ciel, Aura dit à Hisagi : "Ne faites pas attention à
moi. Vous savez déjà que je ne peux être tuée par aucune attaque physique,
n'est-ce pas ?"

"Pouvez-vous vraiment gérer cela comme vous le faites habituellement ? Si


vous le pouviez, ne vous seriez-vous pas déjà transformé en brume et n'auriez-
vous pas effacé
votre présence ?"
Son silence était sa réponse.
Hisagi a agrippé Kazeshini et a fait un pas vers Hikone. Personne qui aurait été
témoin de cette situation n'aurait pensé qu'Hisagi avait une chance. Aura l'a bien
compris.
"Pourquoi en faites-vous autant ?"
"Je ne fais pas ça pour toi. C'est juste que je dois assumer la responsabilité du
passé à ma façon, c'est tout."
Aura semblait encore ne pas pouvoir l'accepter. Hisagi ne savait pas comment
répondre
pendant un moment, mais il s'est alors souvenu de quelque chose que
Muguruma, qui était
dans le coin de sa vision, avait dit, et a souri avec dérision.
"Apparemment, je suis assez sensible à la séduction."
En prononçant ces mots pour éviter une réponse appropriée, Hisagi a continué
son chemin.
"Je vous aide après avoir risqué votre vie pour Hikone parce que vous êtes une
femme bien. C'est une raison suffisante, vous ne pensez pas ?"
A côté de lui, le spectre de la peur qu'il portait l'accompagnait comme toujours.
"Je suppose donc que tu ne bougeras pas pour moi."
Reconnaissant Hisagi, qui s'avançait vers eux, comme un obstacle à l'exécution
des ordres de Tokinada, Hikone a fermé les yeux. Au moment où il a rouvert les
yeux, il a lentement tourné la lame de l'Ikomikidomoe vers lui.
"C'est dommage."
Hikone s'est esquivé sur le côté.
Ce n'était pas seulement Hisagi qui était préparé-Yoruichi et Muguruma se sont
immédiatement préparés à répondre, et les Arrancars et les Quincys observaient
les actions d'Hikone de loin pour sonder une ouverture ou pour déterminer les
pouvoirs
d'Hikone. Grimmjow, qui aurait normalement sauté sur eux immédiatement,
était plus profondément blessé que les autre Arrancar, après avoir combattu
avec Tokinada. Il était retenu par Nelliel.
Ils allaient bouger.

Ils l'ont tous ressenti en cet instant, alors que la masse de mort nommée Hikone
commençait à se transformer...
Une attaque semblable à un éclair tombant du ciel a fait voler le sol autour de
Hikone.
"Guh... !"
Endurant l'onde de choc, Hisagi a balayé les mottes de terre qui volaient vers
lui. Ce qui est apparu dans la vision d'Hisagi, c'est Kenpachi Zaraki, qui avait le
regard terrifiant d'un dieu sur son visage souriant, et la vision de lui arrêtant la
lame d'Hikone avec son propre zanpakuto.
"Nous étions au milieu d'un combat, n'est-ce pas ? ! Pourquoi tu regardes
ailleurs ? !"
"J'avais l'intention de finir avant que tu puisses me suivre, mais... oh, bien."
Alors que Hikone disait cela, il y avait une légère joie sur leur visage et une
étendue de pression spirituelle a commencé à circuler dans leur corps.
"C'est étrange, n'est-ce pas ? J'ai l'impression que se battre avec toi a été plus
amusant qu'avec d'autres personnes."
"C'est la chose la plus importante !"
C'était un combat entre deux démons.
Les conséquences de la force de leurs épées étaient suffisantes pour qu'une
personne normale ne puisse pas se tenir debout, et tout le monde l'a réalisé au
même moment.
Depuis combien de temps le shinigami Hikone se bat-il avec Kenpachi Zaraki ?
Bien qu'ils ne sachent pas combien de temps s'est écoulé, être capable d'arrêter
l'épée de Kenpachi ne serait-ce qu'une fois était anormal. Ceux qui les
entouraient se rappelaient une fois de plus quel être diabolique était Hikone
alors que les deux poursuivaient leur duel.
"Vous n'allez pas utiliser votre shikai, monsieur ?"
Hikone a libéré d'innombrables attaques instantanées tandis que Kenpachi a
utilisé un coup brutal pour les repousser toutes.
"Hah ! Quand on se bat contre quelqu'un comme toi, c'est plus divertissant de
faire traîner les choses en longueur avec le plus de coups possibles !".
En voyant les nombreuses attaques échangées jusque là, Candice dit avec
exaspération :
"Vous y croyez ? Je n'arrive pas à croire que ces gars sourient au milieu d'un
combat à mort."

"Quand il a combattu Gremmy, cet effrayant shinigami souriait tout le temps, tu


sais."
"Maintenant que j'y pense, Gremmy n'avait-il pas l'air de s'amuser aussi ?"
Liltotto a répondu : "Qui sait ? Pas comme si je le remarquais."
Comme elle a répondu d'un ton froid, Candice et les autres n'ont rien dit de plus.
"Dépêche-toi de finir ton observation pour les empêcher de bouger, espèce de
voyeur."
Aux paroles de Liltotto, Najahkoop a serré les dents.
"Attendez juste un peu. Leur modèle est beaucoup trop complexe. C'est
différent du schéma simple et ridiculement fort d'Aizen."
Quand Najahkoop a dit qu'il voulait encore dix minutes, Liltotto a soupiré : "Je
vais juste
prier pour que tu ne te fasses pas tuer pendant ce temps."
Pendant que les Quincys avaient leur conversation, Kenpachi et Hikone
échangeaient également quelques mots.
"Tu deviens lent. Tu t'inquiètes de savoir quand je vais utiliser mon shikai ?"
Le coup de Kenpachi a fait reculer Hikone de façon spectaculaire.
"Ne pense pas à ce genre de choses. Ce qui est important, c'est de se battre ici,
dans l'instant présent, non ?"
"Vous avez raison. Puisque je vais te vaincre avec toute ma puissance et ensuite
tuer Mlle Aura et tous les autres ici comme je le dois."
"Hah ! Ne sois pas avide. Si tu commences à penser à l'avenir et que tu deviens
avare et que tu te retiens, je te massacre."
"Oui ! Je vous combattrai de tout mon esprit et de tout mon corps !"
Au moment même où Hikone faisait cette déclaration, la pression spirituelle
contenue en lui se mit à circuler à une vitesse encore plus élevée qu'auparavant,
et l'équilibre entre Hollow et shinigami commença à s'effriter.
"Sa pression spirituelle peut augmenter encore plus... ?"
Au moment où Kyoraku disait cela, le corps d'Hikone tremblait sinistrement. Ils
ont essayé de préparer leur zanpakuto à nouveau, mais...
Ils se sont arrêtés un moment.

Hikone a réalisé qu'une autre silhouette s'était insérée entre eux et Kenpachi.
"M. Hisagi ?"
Hikone tourna des yeux ahuris vers Shuhei Hisagi, qui se tenait devant
Kenpachi. Ils comprenaient pourquoi Hisagi s'était tenu devant eux afin de
protéger Aura. Mais ils ne pouvaient pas comprendre pourquoi Hisagi s'était
immiscé alors qu'il combattait Kenpachi.
Le sourire a disparu du visage de Kenpachi, comme s'il était également
déconcerté, et il a
parlé au dos d'Hisagi, qui était juste devant lui. "Hé... qu'est-ce que tu essaies de
faire ?"
La pression spirituelle de Kenpachi, qui était traversée par son irritation, a brûlé
et piqué
l'atmosphère environnante. Ceux qui l'entouraient étaient déconcertés,
incapables de comprendre les intentions d'Hisagi. S'il avait essayé d'intervenir
pour aider, il avait juste
l'air de se mettre en travers du chemin de Kenpachi. Et ce n'est pas comme si
Hisagi ignorait ce que cela signifiait d'aider Kenpachi Zaraki dans un combat
sans le demander.
"Hisagi... ?"
"Hisagi...qu'est-ce que tu essaies de faire ?"
Madarame était déconcerté, et Yumichika a oublié d'appeler Hisagi par son titre
de vice-capitaine, prononçant le nom du shinigami tout simplement. Ces deux-
là,qui savaient mieux que quiconque ce que signifiait exactement se mettre en
travers du chemin du capitaine Zaraki quand il se battait, se sont renfrognés sans
comprendre
l'intention d'Hisagi. Si Hisagi n'avait pas de bonnes raisons, il ne s'en sortirait
pas indemne. Il n'était pas invraisemblable qu'il soit tué par Kenpachi en
premier, avant qu'Hikone n'ait une chance.
Bien sûr, s'il essayait simplement d'aider, il ne serait probablement pas tué sans
discussion, mais quoi qu'il en soit, il y avait une chance qu'il finisse en volant
d'un coup de poing assez fort pour lui briser le cou, avec la déclaration lapidaire,
"Tu es dans le chemin".
C'est pourquoi dans le passé, lorsque Kenpachi avait confronté Komamura et
Tosen avec
Madarame et Yumichika, plutôt que de s'attaquer tous les trois aux capitaines,
ils avaient choisi la voie de l'assistance, et les officiers assis s'étaient attaqués à
Iba et Hisagi, qui étaient à côté des capitaines.
Cependant, Hisagi a donner une réponse bien plus épouvantable que "Je vous
aide" ou tout ce qu'il aurait pu dire.
"Je vais... m'occuper de lui. N'intervenez pas, capitaine Zaraki."
L'air autour d'eux s'est refroidi. Les personnes proches étaient tendues, pensant
qu'Hisagi n'avait peut-être pas toute sa tête. Et la pression spirituelle de
Kenpachi était devenue si forte qu'il semblait faire geler l'air autour de lui.
"A quoi... pense-t-il ? !"
"Hisagi... tu es mort, après avoir dit ça..."
Les yeux de Madarame sont devenus grands, et Yumichika semblait avoir pitié
d'Hisagi en son cœur en regardant le shinigami.
Hisagi venait de prononcer les mots qu'absolument personne ne pouvait dire à
Kenpachi.
Hisagi avait prononcé ces mots au moment où Kenpachi était en train de
profiter de son combat.
Il avait dit : "Donne-moi ta proie", ce qui revenait à demander la mort.
"Je suppose donc que tu cherches à te battre avec moi, hein ?"
Pour Kenpachi, le sort de la Soul Society ou la paix du monde réel étaient des
préoccupations secondaires. À cet instant, il avait devant lui un adversaire
contre lequel il pouvait se battre jusqu'à l'épuisement de ses forces. En soi,
c'était tout pour lui ; on pourrait même dire que cela donnait un sens à sa vie. En
d'autres termes, quiconque cherchait à lui voler sa proie était un ennemi évident
qui avait l'intention de lui ôter sa raison d'être.
Le zanpakuto de Kenpachi s'est posé sur l'épaule d'Hisagi. Il n'avait même pas
besoin de transpercer Hisagi. S'il devait simplement confier sa puissance à la
poussée de son épée, la pression spirituelle exceptionnelle de Kenpachi aurait
facilement écrasé le vice-capitaine.
Sa vie était sans doute bien plus en danger que lorsqu'il avait affronté Tokinada.
Une mort soudaine et sans équivoque menaçait Hisagi par derrière.
Cependant...
Sans tenir compte des circonstances, Hisagi a simplement dit : "Ce gamin...
Hikone est faible."
"Quoi ?"
Faible.
Hisagi avait certainement fait référence à Hikone, l'enfant devant ses yeux,
comme tel.
Il avait malheureusement dit cela.
"Tu... tu traite ce voyou de faible alors qu'il s'est vraiment battu contre moi ?"
"C’est ce que je dit."
"Alors c'est ta façon détournée de me dire que je suis faible ? ”
Hisagi a secoué la tête en se tournant pour regarder Kenpachi par-dessus son
épaule. Il y avait certainement de la peur dans ses yeux. Il n'était qu'un seul
shinigami qui, ciblé par la pression spirituelle de Kenpachi, retenait
désespérément son corps tremblant.
"Hikone. Est. Faible. Plus faible que vous, capitaine Zaraki... non, en fait
probablement plus faible que quiconque ici."
Cette personne, qui n'était qu'un shinigami, portait en elle la peur, mais regardait
quand même Kenpachi Zaraki qui continuait à parler du plus profond de son
âme.
"Pour quelqu'un comme vous, qui a hérité du titre renommé de Kenpachi...
Capitaine Zaraki, combattre un adversaire faible est un manque de respect
envers ce titre... Alors je vais le faire."
Zaraki, qui l'avait écouté, a réfléchi quelques instants, puis a marmonné pour
lui-même,presque comme s'il parlait à quelqu'un.

"Tu pense qu’il a raison Yachiru ?Ah, oui, tu as raison, Yachiru. Oui, c'est vrai,
Yachiru."
"Hm ?"
Zaraki a retrouvé son attitude habituelle et il a dit à Hisagi, qui n'avait pas pu
capter les mots précédents parce qu'ils avaient été murmurés : "Tu as prononcé
le mot 'Kenpachi'."
"...je suis désolé."
"Si on parle du nom 'Kenpachi' et non de Zaraki, vous avez raison de dire que je
ne devrais pas m'en prendre aux faibles."
Quand ils ont vu Zaraki dire une telle chose puis se retirer, ses subordonnés ont
réagi en poussant des cris de choc.
"Quoi ? !"
"Huh ?!"
Il n'y avait pas que Madarame et Yumichika qui étaient surpris. Ceux qui
connaissaient Zaraki ne pouvaient pas croire qu'il reculerait après avoir trouvé
un adversaire idéal.
Zaraki a armé son épée en tournant le dos à Hisagi, puis s'est immédiatement
interposé
entre Aura et Hisagi. Un souvenir du guerrier qui avait précédemment créé le
nom de "Kenpachi" flottait dans le fond de son esprit.
"Même juste pour le plaisir de discuter, vous avez mentionné le nom de
Kenpachi."

Puis il s'est tu - étonnamment. Tout en exerçant sur Hisagi une pression


spirituelle si froide qu'il semblait qu'elle allait fondre et s'effriter au moment où
elle serait touchée, il a
crié à Hisagi : "Tu as mené un combat indigne... et je te tuerai avant même que
ce voyou ne le fasse."
Sous le coup de cette pression spirituelle qui faisait frémir les échines de ceux
qui les entouraient, Hisagi n'a eu qu'une réponse sèche : "Oui... Merci beaucoup,
capitaine Zaraki."
Puis Hisagi a affronté Hikone.
Bien que plusieurs d'entre eux se soient demandé s'ils devaient lui prêter main
forte, au vu de l'échange qui venait de se produire, il semblait qu'Hisagi voulait
en faire un combat en tête-à-tête. Il n'y avait pas beaucoup de personnes
capables de s'attaquer à cette chose qu’est Hikone.
Ichigo Kurosaki et Kenpachi Zaraki auraient pu le faire, ainsi que Sosuke
Aizen, s'il voulait vraiment gagner. Kisuke Urahara et Mayuri Kurotsuchi
auraient également pu faire face à Hikone, s'il ne s'agissait pas d'un combat de
force physique, mais ce n'était pas un adversaire qu'un shinigami de niveau
vice-capitaine pouvait affronter.
Ginjo aurait également pu livrer un combat décent, mais il soutenait
actuellement Aura ainsi que Yukio et les autres pour arrêter la chute du château
dans les airs. Peu importe comment on le voit, Hisagi était actuellement hors de
sa profondeur. Cependant, il semblait
avoir rencontré cet être nommé Hikone dans le passé, et pensant qu'il pourrait
avoir une sorte de plan secret, ceux qui l'entouraient ont décidé d'observer ce
qu'il ferait.
Muguruma, qui avait été témoin de tout ça, a ignoré ses propres blessures et
s'est levé,
serrant sa main en un poing en murmurant, "Ne sois pas imprudent, Shuhei".
Puisque tu ne peux toujours pas utiliser le bankai.
Shuhei Hisagi n'avait jamais acquis le bankai.
A la fin de son entraînement avec Muguruma et Mashiro, Hisagi n'avait toujours
pas atteint le bankai.
"C'est dommage... mais ta puissance a définitivement fait des bonds en avant
ces derniers jours. Assure-toi de montrer à ces Quincy les fruits de cela."
"Oui, monsieur."
Au milieu de cet échange, Muguruma avait remarqué que les poings d'Hisagi
tremblaient de frustration, mais il n'y avait rien à faire contre son incapacité à
atteindre le bankai.
Cependant, une autre pensée est venue à l'esprit de Muguruma.

Mashiro et moi étions définitivement à moitié en train d'essayer de tuer Hisagi.


Je pensais que le bankai serait impossible sans le pousser au désespoir, mais...
Nous n'y allions pas de main morte avec lui. Hisagi était-il... vraiment si robuste
?
Quand il voyait Hisagi continuer à se relever, même après s'être effondré
plusieurs fois,
c'était comme s'il voyait une sorte de tueur immortel sorti d'un film dans le
monde réel. Muguruma avait déterminé que cette ténacité était propre à Hisagi
et s'attendait à ce qu'il s'éveille à son bankai au milieu du combat contre les
Quincys.
Mais même cela n'était pas arrivé, et peu importe le nombre de fois où Hisagi
avait été vaincu, à la fin, il avait été abattu par Lille, l'un des gardes d'Yhwach,
et avait fini par être à cheval entre la vie et la mort.
Quand il a entendu cela, Muguruma a eu un soupçon. Peu importe le nombre de
fois où il avait subi une défaite, Shuhei Hisagi n'était jamais mort. Était-ce
vraiment dû au fait qu'il s'en sortait par pure chance ? Ou, si ce n'était pas une
coïncidence, était-ce la clé du bankai d'Hisagi ?
Et maintenant Hisagi faisait face à Hikone.
La plupart des blessures qu'Hisagi avait reçues de Tokinada n'étaient pas
guéries.
Lorsque Hisagi s'est trouvé sur son chemin, dans un état loin d'être parfait,
Hikone a demandé avec curiosité : " Je ne comprends pas. Pourquoi ne m'avez-
vous pas laissée à M.Zaraki ? "
"Je vous l'avais dit, n'est-ce pas ? Le capitaine Zaraki vous tuerait."
Hisagi a préparé Kazeshini et a dit à Hikone, qui a incliné la tête d'un air
perplexe, "Je ne suis pas venu ici pour te tuer. Je suis venu pour t’arrêter."
"Je l'ai déjà dit, mais je pense que c'est impossible pour vous, M. Hisagi."
Souriant ironiquement aux paroles d'Hikone, Hisagi répondit : "Plus tôt, j'ai dit
que je pensais que tu étais probablement fort. Je me suis trompé."
Hisagi agrippa Kazeshini et regarda droit vers Hikone, ressentant une émotion
qui n'étaitni de la pitié ni de l'hostilité. "Le fait que tu ne sois même pas agitée
par le fait que Tokinada ne soit pas là maintenant... signifie que tu es
définitivement faible."
"Ce n'est pas vrai ! Le seigneur Tokinada m'a dit que je suis fort !"
"Non, tu es faible. C'est pour ça que tu ne vas nulle part. Pas comme tu es
maintenant, du moins."
"Dans ce cas, je vais vous vaincre tout de suite, M. Hisagi, et faire mes
preuves ! Je vais prouver que je suis devenu assez fort pour être utile au
seigneur Tokinada !"

Hikone a parlé avec assurance.


Mais Hisagi l'a réfuté.
"Quand je t'ai rencontré, tu n'étais qu'un enfant qui pleurait parce que tu n'étais
pas utile au Seigneur Tokinada et que tu devais mourir..."
"Oui ! C'est pourquoi je suis devenu beaucoup, beaucoup plus fort qu'à
l'époque !Maintenant, je ne perdrai contre personne !"
"C'est le contraire."
Hisagi a préparé son zanpakuto, et comme un adulte réprimandant un enfant, il
a dit
d'une voix qui aurait pu trahir un soupçon d'affection, "Je pense... qu'à l'époque
tu étais peut-être le plus fort."
Hisagi lança alors Kazeshini. La lame qui tournait vigoureusement s'approcha
d'Hikone, et déchirant l'air autour d'eux, elle traça un chemin complexe. Les
chaînes noires enchevêtrèrent Hikone et l’immobilisèrent immédiatement.
Cependant, la réalité est cruelle.
Hikone a facilement arraché les chaînes en utilisant la simple force brute.
En un instant, la lame de Hikone s'est mise à clignoter et il a réduit la distance
en l'espace d'un souffle.
Après que Hikone soit passé devant lui, le torse de Hisagi a été tranché en deux
horizontalement.
Le corps d'Hisagi, coupé en deux, s'est effondré...
"Yo." L'ombre a parlé à Hisagi.
Au sommet d'un arbre géant qui lui donnait presque l'impression d'être au-
dessus d'une forêt ou d'une montagne, un moulin à vent de couleur rouge
tournait en grinçant.
C'était la scène habituelle.
C'était un miroir du monde qui reflétait le cycle de la vie.
La mort et la vie se répétaient, créant quelque chose de nouveau qui périssait et
devenait un nouveau vent circulant continuellement dans l'espace entre l'arbre et
le fer.

Dans cette scène, Hisagi a vu la forme de Kazeshini qui l'appelait. Tout comme
lorsque Kazeshini lui était apparu plus tôt, il ressemblait à un monstre
humanoïde noir de jais.
"On dirait que tu as fait quelque chose d'assez imprudent. Pensais tu que allais
gagner ?"
"Aucune idée. Je savais juste que si je ne le faisais pas, Hikone serait mort. Ça
n'aurait pas eu de sens si j'avais fait combattre quelqu'un d'autre et que je lui
avais demandé de se retenir pour éviter de tuer Hikone."
"Hah ! Alors tu essaies d'agir comme un héros ? Tu ne pensais pas que tu serais
comme Muguruma quand il t'a sauvé alors que tu n'étais qu'un gamin, n'est-ce
pas ? Tu pensais que tu serais capable d'imiter Kaname Tosen, quand il t'a sauvé
alors que tu avais peur de la mort ?"
"Ce n'est pas ça. J'ai juste... découvert des circonstances relatives à Hikone, et
même là, je n'ai fait qu'effleurer la surface des choses. Je ne pouvais pas
abandonner un enfant qui ne sait même pas ce que c'est que de pleurer." La
réponse d'Hisagi était neutre, même si Kazeshini avait
tenté de l'énerver. "Et... pour une raison quelconque, j'ai eu envie de te parler
comme ça."
"Tu es allé te faire couper en deux pour une raison quelconque ?"
Kazeshini ricana et s'appuya sur le moulin à vent sous sa forme humaine en
disant : "Tu as commencé à désespérer, n'est-ce pas ? Tu admirais les shinigami
mais tu ne savais pas quoi faire. Alors, de manière irréfléchie et irresponsable,
vous avez essayé de devenir le shinigami idéal. Tu as continué à te battre, en
essayant de suivre
les enseignements des manuels que la Soul Society vous avait préparés pour. Et
voilà le résultat..."
A ce moment-là, l'expression de Kazeshini disparut un instant, puis un sourire
différent
de celui d'avant - comme s'il était satisfait de quelque chose - apparut sur son
visage.
"On dirait que tu as finalement réussi à me soumettre."
"Quoi ?" Hisagi a demandé, ne comprenant pas.
Kazeshini commença à parler de ses caractéristiques. " Je ne suis... pas un white
ou un
Nozarashi, mais j'ai un petit quelque chose qui me rend unique. Ma nature est
plus ombrageuse que celle des autres asauchis."
Bien qu'Hisagi se soit demandé de qui était le zanpakuto nommé “White”,
puisqu'il n'avait jamais entendu ce nom auparavant, il garda le silence et attendit
que Kazeshini continue.
"Tu admirais les shinigami et tu as fini par te mettre en tête que tu voulais
ressembler le plus possible à un shinigami. Donc une partie de moi a pris cette
forme. La forme d’un faucheur une vie."
"Quoi..."

Les yeux d'Hisagi se sont écarquillés de surprise. La forme qu'il avait tant
détestée avait en fait été créée comme un reflet de ses propres désirs.
"Je suis ton ombre. Lorsque tu as toi-même accepté ta surface et ta vérité
profonde, et au moment où tu as suivi ton âme et mis ta vie en jeu, tu as accepté
tout ton être - en d'autres termes, tu m'as fait céder. J'avais donc besoin de te
demander si tu étais enfin décidé à le faire, et j'ai fait en sorte que les choses
s'arrangent pour que nous puissions avoir une discussion."
Avec un Kazeshini plus bavard que d'habitude en face de lui, Hisagi afficha un
sourire
douloureux et répondit en s'excusant : "Oui... je suis désolé de t’avoir mal
compris jusqu'à présent."
Bizarrement, il avait l'impression de comprendre tout ce que Kazeshini disait. Si
Kazeshini était son ombre, alors cette réponse aurait déjà été en lui depuis le
début. Il ne l'avait simplement pas réalisé.
Comprenant cela, Hisagi déclara à son ombre, Kazeshini, "Je te l'offre. Mon
sang... et aussi ma vie."
Un vent ostensiblement fort est passé, dispersant les feuilles du grand arbre et
faisant
tourner le moulin à vent plus violemment .
"Si tu dis que tu es mon ombre aussi... alors s'il te plaît, prête-moi ta force."
Kazeshini, qui se tenait juste devant lui, a disparu avant qu'il ait pu cligner des
yeux.
"La vie, ce n'est pas seulement vivre. En te demandant de m’offrir la vie, je ne
te demande pas de mourir, et je ne te demande pas de tuer. La vie inclut la mort.
Et quant au sang... je parlais de l'essence même qui a maintenu ton étincelle de
vie. Ça peut être l'argent, ton sens du devoir, ta fierté... ou même cette chose que
vous appelez "la peur". Je m'en fiche. Prend tout cela et ajoute-le à ma lame."
Hisagi semblait entendre cette voix venant de l'intérieur de lui. Il réalisa qu'au
même moment où Kazeshini disparaissait, le moulin à vent s'était arrêté et le
monde était devenu dépourvu de bruit.
"Contrôler la vie, y compris la vie et la mort, c'est exactement ce qu'est un
shinigami, un dieu de la mort, n'est-ce pas ?".
Le pouvoir de Kazeshini a coulé en Hisagi. Il n'a pas reçu un pouvoir qui
augmente sa pression spirituelle. Le pouvoir semblait venir de la compréhension
totale d’Hisagi envers Kazeshini en tant que concept. A cet instant, Hisagi a
accepté sa propre ombre Kazeshini, dont il avait détesté la façon d'être jusqu'à
ce moment-là.
Puis le vent est mort, marquant la fin du cycle de la vie.

"Espèce d'idiot ! Tu as parlé de sortir le grand jeu au capitaine et tu t'es fait


avoir dès le début !
Lève-toi !"
"Um... Je pense qu'il est fichu..."
La réponse de Madarame à la scène qui se déroulait devant lui était de hurler,
mais Yumichika avait clairement vu le torse d'Hisagi coupé en deux, alors il
parlait presque comme s'il avait abandonné tout espoir.
Si Orihime Inoue ou un des membres les plus puissants de la Quatrième
Compagnie avait été là, Hisagi aurait pu être sauvé de justesse de la mort. Mais
ni l'un ni l'autre n'étaient
près de cet endroit. Ceux qui connaissaient Hisagi ont retenu leur souffle en
voyant son corps découpé en deux morceaux, tandis que les autres regardaient
avec des expressions qui disaient : "Il n'a donc pas pu le faire."
Mais deux personnes ont eu une réaction différente.
"Non... il n'a pas encore fini."
Kenpachi a murmuré cela, et Kyoraku, comme s'il avait aussi senti quelque
chose, a dit à Nanao, qui était sans voix, "C'est bon".
Puis, afin de s'assurer que tout ce qui s'est passé ensuite soit gravé dans sa
vision, il a fixé le dos d'Hikone.
"Donc, je suis impatient de vous rejoindre à nouveau !"
Sans montrer la moindre once de remords pour avoir découpé Hisagi en deux,
Hisagi qu'Hikone lui-même avait jugé comme étant une personne gentille,
l'enfant s'est à nouveau tourné vers Kenpachi. Mais ce dernier est resté sans
expression et a répondu à Hikone : "Tu penses en avoir déjà terminé ?".
"Huh ?"
Hikone a alors réalisé quelque chose d'étrange. Une chaîne noire, qu'ils étaient
sûrs d'avoir sciée, était maintenant enroulée autour de son bras. Hikone pensa un
instant qu'il pouvait s'agir d'un vestige des chaînes brisées qui s'était enroulées
autour de lui auparavant, mais il réalisa immédiatement que ce n'était pas le cas.
Hikone a été tirée par derrière.
"...Huh ?"
Quand il s’est retourné...

Hisagi, la personne même qui avait été coupée en deux, se tenait là, indemne.
"Quoi ? Hein ?"
Hikone s'émerveillait tandis qu'Hisagi se tenait devant lui, arborant une
expression qui n'était pas différente de celle de tout à l'heure. Hisagi le regarda
sans dire un mot. Hikone n'avait aucune idée de ce qui se passait et semblait
légèrement surpris alors qu'ils saisissait son épée.
"Je suis sûr que je vous ai tranché, M. Hisagi... Était-ce une sorte d'illusion faite
de ``kido ?"
"C'était..."
Alors qu'Hisagi commençait à répondre, il a été fendu à nouveau, en diagonale
cette fois.
"Je suis sûr d'avoir senti mon épée te traverser cette fois-là !"
Regardant Hisagi, qui s'était simplement effondré, Hikone trancha la chaîne qui
les reliait et l'envoya voler. Après avoir confirmé qu'elle était tombée au sol,
l'enfant se tourna vers Kenpachi et Aura.
"Huh ?"
Ils ont remarqué que la chaîne était à nouveau enroulée autour de lui. Et quand
il s’est retournés, bien sûr, Hisagi se tenait là, indemne. Étrangement, même le
shihakusho qu'Hisagi portait, et qu'Hikone était sûr d'avoir transpercé en même
temps que le corps d'Hisagi, s'était régénéré comme si rien ne s'était passé.
Bien qu'Hikone pensait qu'il faisait peut-être face à une illusion, lorsqu'ils
regardaient ceux qui les entouraient, à l'exception de Kenpachi et Kyoraku, tous
semblaient confus de voir Hisagi là.
"Hé... tu es sérieux..."
NaNaNa Najahkoop, qui avait observé Hikone, a regardé le modèle de pression
spirituelle d'Hisagi et était encore plus déconcerté que ceux qui l'entouraient en
marmonnant pour lui même : "Ce shinigami... n'est-il pas dans une situation
plutôt précaire ?".

"Oh... hein ? C'est étrange..."


Hikone, ne comprenant pas la situation dans laquelle il se trouvait, s'est contenté
de découper Hisagi une fois de plus afin de se débarrasser de l'obstacle sur son
chemin, pour pouvoir exécuter les ordres de Tokinada. Il a découpé les deux
bras d'Hisagi afin qu'il ne puisse plus tenir son zanpakuto. Hisagi a tenté
d'opposer une certaine résistance, mais incapable de répondre à la vitesse
d'Hikone, ses bras ont été coupés sans qu'il ne puisse rien faire.

Pensant que c'était le moment, Hikone s'est tourné vers Hisagi pour lui donner
le coup de grâce, mais...
Quand Hikone a tourné son regard vers lui, ses deux bras étaient déjà revenus.
"Dans ce cas... !"
Hikone a levé la main et a envoyé un Cero sur Hisagi. Comme il n'a pas pu
éviter le tir direct, celui-ci a creusé un trou gigantesque dans la poitrine
d'Hisagi. Quand Hikone a vu le résultat de son attaque, qui aurait dû signifier
qu'Hisagi n'avait plus de cœur ou de saketsu, il a pensé qu'Hisagi devait être
mort cette fois.
Mais Hisagi ne s'est toujours pas effondré.
Bien qu'il se soit affaissé en avant comme s'il pleurait, il s'est lentement relevé,
et le trou qui aurait dû être creusé en lui s'est refermé. Même son shihakusho ne
montrait pas une seule larme.
"Que... se passe-t-il ?"
"Essaie de trouver la réponse par toi-même. Ton Seigneur Tokinada ne va plus
tout t'expliquer."
La pression spirituelle de Tokinada avait déjà disparu des Kyogoku. Ils
n'entendaient plus sa voix provenant des haut-parleurs non plus. Hisagi ne savait
pas s'il était mort d'une perte de sang, s'il avait fui le Kyogoku ou si Urahara lui
avait fait quelque chose. La seule chose qui était certaine, c'est que la personne
qui définissait le monde d'Hikone n'était plus là.
En tout cas, il n'y avait personne pour décrire à Hikone un monde qui convenait
à Tokinada et dont il était agréable pour Hikone d'entendre parler.
"Est-ce que c'est... une sorte de tour ?"
Hikone était incapable de trouver une explication à ce qui se passait devant ses
yeux et donc, afin de confirmer ce qui se passait, il a décidé de tuer
délibérément Hisagi. Hikone fit délibérément un petit pas en avant et resta dans
une position où il pouvait voir son adversaire, alors qu'ils déchaînent une fois de
plus une attaque tranchante.
Bien qu'Hisagi ait tenté de se défendre en utilisant le Kazeshini, la lame s'est
brisée net,
et il a été entaillé du cou jusqu'au côté de son torse, coupé en deux. Hikone
s'approcha pour tenter de le poursuivre en toute hâte et le décapiter.
C'est alors qu'Hikone l'a vu.
Les deux moitiés du corps d'Hisagi étaient reliées par une chaîne noire de jais,
une pour chacune de ses blessures.

L'instant d'après, Hikone a cru entendre le cliquetis de la chaîne, et comme si un


treuil les tirait ensemble, les sections coupées d'Hisagi ont été enroulées
ensemble. Instantanément,
Hisagi est revenu à son état d'origine.
"Quoi..."
Incapable de comprendre ce qu'ils avaient vu, Hikone a arrêté de bouger par
réflexe.
Ils n'ont même pas remarqué qu'à un moment donné, les chaînes s'étaient à
nouveau enroulées autour d'eux.
"Hé, Gigi... quand est-ce que cette chose s'est transformée en zombie ?"
En réponse à la question de Candice, Giselle a haussé les épaules et secoué la
tête.
"Pas un indice. De plus, cette abomination n'est pas un zombie."
"Ce n'est pas une régénération à grande vitesse... qu'est-ce que c'est ?"
Grimmjow se renfrogne en regardant Hisagi tandis qu'Harribel fait remarquer à
Nelliel :
"Ce n'est pas la seule chose qui a changé".
"Qu'est-ce que ça veut dire ?"
Harribel a dirigé son attention autour d'elle. "La pression spirituelle de cet
endroit a été refaite sous une nouvelle forme."
Hikone était tellement déconcerté qu'il n'avait plus la force de parler. Ils ont
compris qu'il s'agissait de la capacité de zanpakuto d'Hisagi, mais ils ne
pouvaient pas comprendre comment elle fonctionnait.
Hikone avait appris la plupart des pouvoirs des zanpakuto par Tokinada. Toutes
les informations sur les bankai que Tokinada connaissait lui avait également été
inculquées. Le noble avait dit à Hikone de se méfier de Konjiki Ashisogi Jizo,
un bankai qui pouvait s'adapter en fonction de l'adversaire, mais ils ne
comprenaient rien à la nature du pouvoir d'Hisagi, qui était totalement inédit
pour lui. Ne sachant pas comment s'y prendre pour atteindre son objectif,
sa confusion s'intensifiait progressivement.
Quand Hisagi a vu Hikone dans cet état, il a dit tranquillement : "Je vais te le
montrer, le genre de monde que tu regardes."
"Mon monde... ?"
"Ouais."
Ce qui est venu à l'esprit d'Hisagi, ce sont les mots qu'Aura avait murmurés à
son oreille dans la salle du trône plus tôt.
"S'il te plaît, ne te méprends pas. J'ai simplement une demande à te faire."
"Une demande ?"
"S'il te plaît prie, comme un shinigami. Pour que le monde de cet enfant soit
béni."
Comme elle savait probablement que Tokinada la surveillait, elle avait dû
formuler sa demande de façon à ce qu'il ne reconnaisse pas sa trahison. En fait,
Hisagi avait pensé qu'elle voulait dire qu'il devait s'allier en tant que shinigami
avec l'ordre mondial dans lequel Hikone était le roi spirituel. Si Tokinada avait
entendu de tels mots prononcés directement, c'est probablement ce qu'il aurait
aussi supposé.
Cependant, Hisagi l'a compris maintenant, après avoir appris les véritables
intentions d'Aura.
Elle lui avait confié l'avenir d'Hikone.
"Sérieusement. Pourquoi moi ? Vous auriez pu laisser ça à M. Urahara."
Il regarda Aura, qui continuait à étendre son pouvoir vers le ciel tout en brûlant
sa vie.
Hisagi a laissé échapper un soupir troublé. Cependant, il n'a pas ignoré ses
paroles, et en tant que personne ayant le pouvoir de dominer la mort - un
shinigami - il a affronté directement le monde d'Hikone.
"Ce que je peux faire... c'est juste te montrer ça."
Puis il a jeté les côtés droit et gauche de Kazeshini.
"Tout ce que je peux faire... c'est forger une entente entre deux lâches mutuels."
Les deux faucilles qu'il avait libérées se sont mises à tournoyer au-dessus de la
tête d'Hisagi.
Alors que ce vortex se rétrécissait, avec Hisagi en son centre, les deux
extrémités de Kazeshini continuaient à voler, et finalement, elles entrèrent en
contact l'une avec l'autre et
disparurent dans le maelström noir.
Puis Hisagi l'a annoncé discrètement.
Il a prononcé les mots puissants qui étaient l'aboutissement d'un shinigami.
"Bankai."
Les chaînes se sont condensées en un seul endroit dans l'air, et l'instant d'après,
elles se sont transformées en une masse noire qui s'est ouverte, devenant un vent
de pression spirituelle qui a fait rage dans l'étendue.
"Kazeshini Fushinokojo !"

Le vent s'est calmé.


Hisagi, dont les deux lames étaient revenues dans sa main à un moment donné,
se tenait devant Hikone comme si rien ne s'était passé. Deux chaînes noires de
jais partaient de ses pieds et s'enroulaient autour de chacun de ses bras, le reliant
fermement au sol.
Face à cette curieuse scène, Hikone était encore plus dubitatif.
S'interrogeant sur la nature de ce bankai, ils ont étendu leur perception de la
pression spirituelle tout autour. Cependant, cela n'a fait qu'informer Hikone
d'une étrange réalité.
Ils n'ont pas ressenti de pression spirituelle.
Après que le vent violent noir se soit calmé, le mouvement de l'air lui-même
s'est complètement arrêté. Simultanément, même le plus léger tremblement de la
pression spirituelle a disparu. Le reishi dans le Kyogoku, qui était plus prononcé
que celui de la Soul Society ou du Hueco Mundo, était devenu complètement
immobile comme si le temps lui-même s'était arrêté.

Cependant, ce n'était le cas que sur le sol et dans l'atmosphère.


Aura étendait toujours sa pression spirituelle vers le ciel, et le vortex sinistre de
Kenpachi pouvait être ressenti de la même manière.
Hikone, qui n'avait aucune idée de ce qui se passait, a décidé d'attaquer
directement
Hisagi au lieu d'attendre de voir ce que ferait son adversaire. Il augmenta la
rapidité de l'attaque de son zanpakuto. Hikone, qui confirmait qu'il n'y avait rien
d'étrange dans leur propre pression spirituelle, était une fois de plus persuadé
d'avoir coupé Hisagi en deux, mais...
Hisagi est resté indemne.
Pour être plus précis, Hikone avait certainement coupé Hisagi, mais à partir du
moment
où il l'avait coupé, les blessures s'étaient refermées comme si elles n'avaient
jamais existé. Peu importe le nombre de fois qu'Hikone a tenté d'entailler Hisagi
avec sa lame, dès que le dos de la lame a traversé le shinigami, la blessure était
déjà guérie. Ou plutôt, c'était comme si Hikone n'avait jamais coupé Hisagi en
premier lieu.
Il semblait que le pouvoir de régénération de tout à l'heure était comme une
étape préliminaire vers le bankai. Bien qu'Hikone n'ait aucune idée de ce qui
s'était passé à l'intérieur du shinigami Shuhei Hisagi, il avait éveillé son bankai
ici, et dans le cadre de ce processus, il avait invoqué des pouvoirs de
régénération à travers ses chaînes.
Hikone était désemparé alors que les chaînes s'enroulaient à nouveau autour de
lui.
"Oh..."
Hikone tenta de les arracher comme avant, mais il n'y parvenait pas. Lorsqu'ils
tirait, les chaînes s'étendaient et continuaient à s'enrouler autour de lui. Mais
d'où venaient ces chaînes ? Afin de le découvrir, Hikone a tourné son regard
vers l'endroit où les chaînes menaient.
Puis son corps entier s'est figé.
C'était au-dessus de la tête d'Hisagi.
A peu près à la même hauteur que celle où se trouvait le château dans les airs,
Hikone l'a vu.
C'était quelque chose d'une nature entièrement différente de tout ce qu'Hikone
avait connu auparavant.
Était-ce une lune noire ? Ou un soleil ?
La gigantesque sphère noire était fixée sur place comme pour projeter une
ombre sur le
sol. Plutôt que des rayons de lumière, elle étirait d'innombrables lignes noires
vers le sol depuis le ciel.
Les yeux d'Hikone ont enregistré le contenu de ce soleil : Chaînes.
Les chaînes, celles-là même qui reliaient les moitiés droite et gauche de
Kazeshini dans sa forme shikai, se tordaient rapidement et se rassemblaient pour
former une gigantesque sphère. Au moment même où Hikone s'en rendait
compte, Hisagi soulevait silencieusement la lame qu'il tenait.
L'instant d'après, d'innombrables feux d'artifice semblaient jaillir du sol tandis
que les chaînes s'étendaient depuis le ciel comme une pluie battante. Le ciel et
la terre étaient ancrés en place par des milliers de chaînes. En outre, un faisceau
de chaînes plus épais que les autres pendait derrière Hisagi comme un
gigantesque arbre noir s'étendant jusqu'aux cieux, reliant le sol à l'orbe noir.

Puis, au moment où Hikone pensait que les chaînes qui les reliaient et les
maintenaient en place s'étaient défaites, celles-ci se sont combinées en une seule
chaîne, dont les
extrémités se sont enroulées autour du cou d'Hisagi et d'Hikone.
C'était comme si leurs cous étaient liés ensemble dans le cadre d'une cérémonie
d'exécution étrange.
Après avoir perdu la plupart de sa capacité à flotter, le château dans les airs a
commencé à tomber doucement. Il a également commencé à se transporter dans
la ville de Karakura.
Dans le château, Urahara était préoccupé par une certaine tâche sur laquelle il
progresse. Mais c'est alors qu'il a vu par une fenêtre la gigantesque sphère noire
et les innombrables chaînes qui en partaient. Il a essayé de sonder davantage la
pression spirituelle autour de lui, en marmonnant avec une expression sérieuse
sur son visage, mais sans jamais se relâcher dans son travail.
"C'est donc le bankai de M. Hisagi. Eh bien maintenant, c'est... un assez
méchant."

"Capitaine Commandant... qu'est-ce que c'est que ça ?" Nanao regardait le soleil
noir qui était apparu dans le ciel.
Kyoraku examina les chaînes qui entouraient Hisagi et Hikone et commença à
formuler
une hypothèse sur le zanpakuto appelé Kazeshini. "C'est vrai que j'ai trouvé ça
étrange..."
"Huh ?"

"À première vue, le Kazeshini du vice-capitaine Hisagi ressemble à deux épées,


n'est-ce pas ? Mais généralement, il n'y a pas de zanpakuto composé de deux
lames dans un ensemble. Mon épée Okyo du style wakizashi est un zanpakuto
créé par Ohana après coup,et Ukitake a dit que c'était probablement l'influence
de Mimihagi qui a créé ses deux épées."
"Mais le zanpakuto du vice-capitaine Hisagi est..."
Se rappelant que Hisagi avait eu le commandement de deux lames en forme de
faucille,
Nanao était confuse, mais sur la base de ce qu'elle venait de voir, une réponse
lui est venue.
"Alors, la vraie forme de Kazeshini est..."
"Oui, je pense que c'est probable."
La forme shikai du Kazeshini d'Hisagi...
C'était une lame en forme de moulin à vent qui poursuivait sa proie à l'infini.
Jusqu'où pouvait aller la chaîne qui reliait ces deux lames ?
"Kazeshini n'est pas seulement une épée en forme de faucille. C'est la chaîne qui
les relie qui est la véritable essence du zanpakuto."

Bien qu'Hikone ait été déconcertée par l'étrangeté du bankai d'Hisagi, l'enfant
n'a pas faibli et a continué son attaque. Hikone ne comprenait pas ce qui se
passait alors que la chaîne s'enroulait autour de lui, mais elle ne tentait pas de
l’étrangler, et les chaînes elles-mêmes ne se transformaient pas en lames ou
autre chose de ce genre.

Il y avait une chance que Hisagi se prépare à une attaque, et afin de se défendre
contre cela, Hikone a utilisé toute sa puissance pour attaquer Hisagi avant qu'il
ne puisse invoquer autre chose.
Pensant qu'ils pourraient tuer Hisagi en faisant exploser son corps entier, il la
frappé avec un Cero à pleine puissance, mais après que la lumière qui englobait
la figure d'Hisagi se soit évanouie, il était, bien sûr, toujours debout, indemne.
Hikone tenta d'étendre son Quincy Blut arterie à l'extérieur de son corps et de
s’introduire dans les nerfs d'Hisagi, mais le Blut descendit une chaîne qui partait
du doigt d'Hisagi et fut repoussé.
Dans ce cas, avait-il besoin de détruire la gigantesque sphère noire ? Ils ont
fauché la chose et l'ont brûlée verticalement en utilisant un Cero pointu et étroit,
mais...
Des chaînes s'étendaient à nouveau des moitiés séparées de la sphère massive et
la ramenaient immédiatement à l'état complet, tout comme cela s'était produit
avec le corps d'Hisagi plus tôt.
Un bankai qui rend l'utilisateur immortel... ?
Non, je suis sûr que le Seigneur Tokinada m'a dit que c'était impossible.
Il n'y a aucun exemple dans le passé d'un zanpakuto qui pouvait simplement
rendre son utilisateur immortel. Aizen avait obtenu son corps immortel grâce à
l'influence du Hogyoku ; ce n'était pas un pouvoir accordé par un zanpakuto.
Vu la nature du zanpakuto, c'était peu probable. Même un bankai qui se vantait
d'une puissance inégalée, comme s'il était en équilibre égal, avait toujours une
faiblesse.
Pour Zangetsu, c'était l'implacable consommation de pression spirituelle.

Pour Senbon Zakura, c'était l'existence de la zone de sécurité.


Pour Nozarashi, c'était les dégâts démesurés sur le corps de l'utilisateur.
Pour le Katen Kyokotsu, c'est le danger pour les alliés d'être pris dans son
périmètre et les blessures partagées d'un double suicide.
Et bien qu'il soit un shikai, même Kyoka Suigetsu avait une faiblesse qui
l'empêchait
d'activer l'Hypnose Complète.
Donc le bankai de Kazeshini qui semblait immortel devait avoir une sorte de
vulnérabilité.
Afin de découvrir ce secret, Hikone a attaqué encore et encore, mais...
Quoi qu'ils fassent, Hisagi ne tombera pas. Il n'était même pas capable de
déchirer les chaînes qui reliaient leurs cous. Bien qu'Hikone ait essayé de quitter
la zone, lorsqu'il atteignent une certaine distance d'Hisagi, de multiples
nouvelles chaînes les enchevêtraient et les forçaient à retourner sous le soleil
noir.

"Qu'est-ce que c'est... ? Quel est ce pouvoir ? Avec un tel pouvoir, pourquoi
n'essayez-vous pas de me tuer ?"

À un moment donné, l'emblème de l'innocence de Hikone, son sourire enfantin,


avait disparu de son visage.
En réponse à l'interrogation douloureuse d'Hikone, la réponse d'Hisagi était
simple. "Eh bien, je peux te couper."
L'instant d'après, Hisagi a libéré les lames dans ses mains. Les deux lames ont
semblé
s'enfoncer dans l'ombre de la terre et disparaître. Puis, une nouvelle chaîne s'est
enroulée
autour du bras d'Hikone et a couru le long de sa peau avec une force incroyable.
Chacun des maillons de la chaîne se transforma en lames étroites et coupa le
bras d'Hikone. Bien qu'elles n'aient rien à voir avec les coups de Kenpachi, elles
abrasent sans cesse la même zone du bras d'Hikone comme une tronçonneuse, le
brûlant instantanément.
"Ahh... Huh ?"
Hikone a alors remarqué quelque chose.
Son bras, dont il était sûrs qu'il avait été coupé, était à un moment donné revenu
à sa place initiale. Il pensait qu'il s'agissait peut-être d'une sorte d'illusion, mais
la douleur du bras coupé ne semblait pas être une hallucination.
C'est alors qu'Hikone a remarqué quelque chose d'autre.
Ce n'était pas seulement Hisagi.

Comme adversaire, Hikone avait également reçu un corps immortel.


"Vous n'auriez pas pu..."
"Ça aurait été bien si j'avais un bankai comme celui de Kurosaki ou du
Capitaine Hitsugaya qui pouvait vaincre mes ennemis de façon vraiment flashy.
Mais apparemment,
je ne suis pas fait pour ce genre de choses."
Hisagi a parlé avec autodérision en s'expliquant. "Vous voyez... je suis un assez
grand lâche. Je suis terrifié par la mort, et depuis que j'ai tué le Capitaine Tosen,
je ne peux m'empêcher d'être terrifié à l'idée de devoir tuer quelqu'un. C'est
peut-être pour ça que je me suis retrouvé avec cette douleur dans mon bankai."
On dit qu'un bankai est le reflet de l'âme de celui qui le manie. En extrayant le
pouvoir qui sommeillait dans un asauchi et en tempérant l'âme du zanpakuto
avec son esprit, il faisait éclore ce pouvoir sous la forme d'un bankai.
Dans ce cas, quelle forme l'âme d'Hisagi avait-elle prise une fois qu'il avait
finalement atteint le bankai ?
C'était l'inverse de la peur qu'il avait - une autre forme de crainte. Si Kazeshini
pouvait atteindre une forme qui récoltait des vies en shikai pour maintenir le
cycle des âmes dans le monde, alors...
Le pouvoir du bankai était une chaîne qui scellait le flux de la vie et amenait le
monde à la stagnation. En reliant tout, il interdisait la mort, interdisait la vie. Le
soleil noir a même lié le reishi dans l'atmosphère.
A cause de cela, il a été nommé Kazeshini - le vent de la mort.
Le cycle du monde s'arrêterait, mettant fin à toute régression et évolution,
l'emprisonnant dans des chaînes.
Dans la circonstance où la vie était forcée à la stagnation, il y avait,
ironiquement, un monde sans frontière entre la vie et la mort.
Il a pu ressembler à la forme du monde avant la naissance de la Soul Society.
"Alors toi et moi, on ne peut pas mourir ? Quel est le but de tout ça ?"
"Naturellement, ce n'est pas pour toujours. Si vous continuez à me couper, je
finirai par mourir."
Hikone a incliné la tête sur le côté, d'un air perplexe.
"Pourquoi me dirais-tu une chose pareille ? Dans ce cas, je vais juste continuer à
t'attaquer jusqu'à ce que tu meures."

Hikone ne comprenait pas pourquoi Hisagi leur disait intentionnellement


comment l'emporter. La réponse était extrêmement simple.
"Ouais, j'en mourrais et toi aussi."
"Huh... ?"
C'est alors qu'Hikone s'en est rendu compte.
Il avait tué Hisagi plusieurs fois récemment, et à chaque tentative, sa pression
spirituelle avait faiblement diminué.
"Mais... Pourquoi ?"
Hikone a sondé avec sa perception de la pression spirituelle et, afin de le
confirmer, s'est coupé le bras. Bien sûr, il s'est immédiatement régénéré, mais
ils ont confirmé qu'une partie de leur pression spirituelle a traversé la chaîne
pour fournir ce qui était nécessaire à la régénération.
Puis Hikone a lâché un Cero sur Hisagi.
Bien sûr, il s'est rétabli instantanément, mais à ce moment-là, Hikone a senti une
grande quantité de pression spirituelle être absorbée par eux. Sa propre pression
spirituelle a traversé la chaîne et a été stockée dans le soleil noir au-dessus de sa
tête.
C'était comme si la boule de chaînes accumulait une grande quantité de pression
spirituelle à utiliser pour ramener les blessés, ou même les objets, à leur état
d'origine.
Leurs vies étaient partagées, et la pression spirituelle de tous ceux qui étaient
connectés au soleil noir s'égalisait. En d'autres termes, plus Hikone coupait
Hisagi, plus leurs pressions spirituelles seraient consommées, ce qui finirait par
guérir les blessures d'Hisagi.
Et le résultat serait la même chose si Hisagi coupait Hikone.
Hikone a alors finalement réalisé la vraie nature de ce bankai.
C'était un système qui pouvait être utilisé lorsque des personnes en qui Hisagi
avait confiance étaient présentes. S'il devait annuler les chaînes du bankai une
fois que les deux personnes étaient dans leur état le plus faible, tous deux
perdraient leur statut d'immortel. Cependant, tant que des gens comme
Kenpachi et Kyoraku étaient là, ou ceux qui n'étaient pas connectés aux
chaînes, l'ennemi d'Hisagi pouvait facilement être tué par ses compagnons.
En retour, il finirait à moitié mort lui aussi, bien qu'en tant que shinigami, c'était
peut-être quelque chose qu'il était plus que prêt à supporter si cela signifiait que
la défaite de l'ennemi était garantie.
C'était une condition préalable pour qu'Hisagi ait besoin d'amis autour de lui, et
il y avait d'autres conditions que Hikone pouvait deviner. Tout d'abord, si les
nouvelles blessures
d'Hisagi guérissaient, celles qu'il avait subies avant le bankai ne guérissaient
pas. Par conséquent, le soleil noir ne guérissait pas complètement ses blessures ;
c'était simplement
une capacité qui ramenait les choses à l'état dans lequel elles étaient lorsqu'elle
était activée. Si ce n'était pas le cas, il aurait relié Aura et les autres personnes
gravement
blessées avec les chaînes afin de les guérir en utilisant la pression spirituelle de
Hikone.
Il y avait une autre chose que Hikone pouvait supposer : il avait trouvé une
méthode pour surmonter cette situation.
"M. Hisagi, pourriez-vous libérer cette capacité ?"
"Tu crois que je le ferai ?"
"Jusqu'à ce que tu me libères... je te torturerai."
"Eh bien, je pensais qu'on en arriverait là."
Ce n'était pas comme si la douleur allait disparaître.
Ce n'est pas comme s'il n'était pas à l'agonie.
Étant donné cela, Hikone pourrait probablement pousser Hisagi à une douleur
épuisante et forcer le shinigami à les libérer.
Une fois que Hikone a eu cette idée, il a fait face à Hisagi avec une expression
sérieuse.
Je dois le torturer... Mais comment ? Comment puis-je faire en sorte que M.
Hisagi ressente plus de douleur que lorsqu'il s'est relevé après que je l'ai coupé
en deux et que j'ai sectionné son corps en diagonale à partir de son épaule ?
Si Tokinada, plutôt que Hikone, avait été dans cette position, il aurait
probablement trouvé de nombreuses méthodes pour torturer Hisagi, peut-être
même plusieurs dizaines, et les aurait toutes exécutées avec humour. Cependant,
Hikone ne savait pas comment faire.
Hikone, à qui Tokinada avait toujours demandé de simplement éliminer
l'ennemi, ne pouvait pas trouver un moyen de torturer son adversaire par lui-
même, peu importe comment il essayait. Pour cette raison, tout ce que Hikone
pouvait faire était de frapper Hisagi de toutes ses forces ou de continuer à le
tuer.
"Je suis... vraiment désolé."
Pendant qu'il parlait, Hikone continuait à tuer Hisagi.
De façon inattendue, Hisagi n'a opposé aucune résistance.
S'il s'était mis en tête de le faire, il aurait pu au moins interférer avec les efforts
d'Hikone
en lui coupant les bras ou les jambes comme il l'avait fait plus tôt. Ou, s'il avait
manipulé les chaînes reliées à ses doigts, il aurait pu facilement immobiliser
Hikone.

Bien sûr, Hikone n'avait pas prévu de permettre à Hisagi de le vaincre


facilement, mais il existait des méthodes permettant à Hisagi de retarder
considérablement les attaques d'Hikone. Cependant, Hisagi n'a pas essayé de le
faire.
"Je suis... désolé."
Hikone a donné un coup de poing avec une force brute, creusant la chair de
Hisagi,
brisant sa cage thoracique et rompant facilement ses organes internes. Bien qu'il
ait
immédiatement récupéré, si cela continuait pour toujours, cela deviendrait une
agonie qui surpasserait une blessure normale. Quoi qu'il en soit, Hisagi s'est
relevé.
Hikone ne pouvait pas le comprendre. Pourquoi Hisagi se relevait-il, peu
importe le nombre de fois où il était tué ?
"S'il vous plaît... pardonnez-moi."
Hikone a tenté de donner un nouveau coup d'épée, mais Hisagi a souri
cyniquement et a
dit : "Si tu veux t'excuser, alors ne le fais pas. Ce n'est pas comme si j'étais
masochiste."
"Mais je dois le faire pour le seigneur Tokinada..."
"Donc tu rejettes la responsabilité de ma blessure... sur Tokinada ?"
"...Oh !"
Le bras d'Hikone s'est arrêté.
Une détresse évidente a traversé le visage d'Hikone.
"Vous comprenez que blesser quelqu'un qui n'oppose aucune résistance est une
mauvaise chose, n'est-ce pas ?"
“I...”
Lorsque Tokinada a ordonné à Hikone de blesser quelqu'un, il l'a fait sans la
moindre
hésitation. Quand on lui disait de tuer, il le faisait, et quand on leur disait de
laisser vivre quelqu'un, ils le faisaient aussi.
Tokinada déciderait du bien et du mal. Si quelqu'un interférait avec les ordres de
Tokinada, Hikone n'hésiterait pas à attaquer et à éliminer cette personne.
Cependant, ce qui se passait maintenant était différent.
Il devait lui-même déterminer ce qui était bien ou mal.

Il faisait du mal à Hisagi parce qu'il était obligé d'exécuter les ordres de
Tokinada. Bien qu'Hikone ait essayé d'y penser de cette façon, il a également
commencé à se demander s'il n'y avait pas une solution plus simple.
Comme si Hisagi avait vu les pensées d'Hikone, il a dit : "Tu vois, tu as la
notion du bien et du mal en toi. Blesser quelqu'un qui ne se bat pas n'est pas
quelque chose que tu veux vraiment faire, n'est-ce pas ?"
“...”
"Ou allez-vous rejeter la faute sur le Seigneur Tokinada et dire que c'est pour
son bien ?"
"Non..." Hikone a pâli en répondant.
Hikone, qui croyait que Tokinada ne pouvait pas faire de mal et qu'il avait
raison sur tout dans son monde, même si d'autres le traitaient de méchant, ne
pouvait pas supporter d'entendre son seigneur être qualifié de méchant à cause
de ses propres actions, même s'il ne savait pas si ce qu'il faisait était bien.
"Pourquoi... dirais-tu quelque chose d'aussi terrible ? Que dois-je faire alors ?"
"Ne comptez pas sur quelqu'un d'autre pour chaque petite chose. Vous ne
pouvez pas supposer que tout le monde sera gentil avec vous."
"Mais le seigneur Tokinada... Le seigneur Tokinada aurait..."
Hikone a sorti de ses vêtements un outil qui semblait servir à la communication,
mais
Tokinada n'a pas répondu.
"Mais..."
Hikone avait l'expression d'un enfant sur le point de pleurer. Le ton d'Hisagi
était sévère, mais ses mots étaient doux lorsqu'il a dit : "Tu n'es pas un méchant
et tu n'es pas une marionnette qui doit faire tout ce que Tokinada lui ordonne.
Tu es quelqu'un qui peut suivre le chemin de sa propre âme."
Hisagi bougea l'un de ses doigts pour manipuler l'une des chaînes, tirant de
l'ombre au sol un zanpakuto qui avait la même forme que son shikai.
"Si tu ne peux pas te battre contre quelqu'un qui n'oppose aucune résistance,
alors je vais me battre contre toi."
"Huh ?"
"Il y a une montagne de choses que je dois t'apprendre. Je dis que je vais te
former. Ne t'inquiète pas pour ça."

Hisagi a laissé échapper cette offre sans tenir compte du fait que Hikone était de
loin le plus puissant des deux.
Bien que Hikone soit déconcerté par ce que Hisagi disait, ce dernier a sorti la
lame de Kazeshini.
"N'hésitez pas. Si j'étais un ennemi, vous seriez mort à cause de cette ouverture
à l'instant."
“...”
"Quand vous combattez un ennemi, tenez-vous toujours à un demi-pas de lui.
Tu ne sais jamais ce qui va se passer."
Hisagi a donné à Hikone le conseil même que Tosen lui avait donné autrefois,
sans amendement.
Hikone n'a pas pu comprendre le sens des mots d'Hisagi et, afin de ne pas
devenir plus confus qu'il ne l'était déjà, il a rejeté le conseil d'Hisagi en balayant
la lame de Kazeshini.
"Ugh...agh. Arrêtez... s'il vous plaît, arrêtez de parler !"
Il a encore une fois tué Hisagi, mais bien sûr, il s'est régénéré.
En inversant les rôles, la lame d'Hisagi s'est arrêtée juste au niveau du cou
d'Hikone.
"Oh..."
"Tu vois, tu aurais été fichu à ce moment-là. N'es-tu pas censé être plus fort que
moi ? Tu es plein d'ouvertures."
Hikone était peut-être un prodige en matière de combat, mais ils n'avaient pas
assez d'expérience. En tenant compte de l'entraînement accumulé par Hisagi, de
l'agitation d'Hikone, et de cette situation particulière dans laquelle aucun des
deux ne pouvait mourir après avoir été coupé, les compétences d'Hikone
pouvaient certainement être améliorées.
"Non, c'est... c'est mal. Je suis devenu fort pour pouvoir être utile au seigneur
Tokinada..."
"Tu dois avoir plus de peur. C'est ce qui te manque."
"Ah...ahhhhhhhhhh !"
Comme pour rejeter les paroles d'Hisagi, Hikone émit un cri proche d'un sanglot
et coupa Hisagi à plusieurs reprises dans un excès de colère. Hisagi endurait la
douleur et poussait Kazeshini, s'arrêtant toujours juste avant d'atteindre la gorge,
le cœur, les yeux et d'innombrables autres points vitaux d'Hikone. La scène
ressemble à celle d’un shinigami adulte entraînant un shinigami enfant
admiratif.

Se souvenant de son jeune âge, quand il n'était pas aussi puissant et qu'il pleurait
après avoir été attaqué par un Hollow, Hisagi s'est laissé abattre un nombre
incalculable de fois et a continué à arrêter sa lame avant de frapper Hikone,
donnant des conseils à l'enfant pendant tout ce temps.
Cette scène se déroulant alors que le château en l'air menaçait de tomber du ciel
était presque comique, mais Aura, qui empêchait la structure de tomber,
endurait l'agonie et semblait trouver de la satisfaction à les regarder.
Shuhei Hisagi n'était ni prophète ni omniscient et n'avait naturellement aucun
moyen de prédire son avenir.
Il n'était pas un héros qui entrerait dans l'histoire comme Ichigo Kurosaki,
Il n'était pas non plus une manifestation de force brute comme Kenpachi Zaraki,
Il n'était pas non plus sage comme Kisuke Urahara,
il n'était pas non plus ingénieux comme Mayuri Kurotsuchi,
et il n'avait pas non plus le statut de Byakuya Kuchiki,
et il n'avait pas non plus le talent de Toshiro Hitsugaya,
Il n'avait pas non plus l'expérience de Genryusai Yamamoto,
ni la brillance de Shunsui Kyoraku,
ni la loyauté de Sajin Komamura,
ni le courage de Kensei Muguruma.
A cause de ça, spécifiquement à cause de ça...
La seule chose qui le soutenait était sa fierté d'être un shinigami.
Il n'avait que ses pieds, qui suivaient le chemin de la justice que Kaname Tosen
lui avait montré.
En particulier à cause de ça...
...parce qu'il avait continué à suivre ce chemin avec une honnête intégrité...il
était capable
de résister à la mort répétée, à la douleur et à la nihilité intermittente qui
l'assaillent.
Bien qu'il ne se soit écoulé que peu de temps, pendant ces instants, Hisagi a
survécu à plus de cent morts.
Hikone respire difficilement alors qu'il tombe à genoux.

La pression spirituelle d'Hikone, qui était autrefois assez importante pour


rivaliser avec celle de Kenpachi, semblait s'être vidée à son point le plus bas.
Cela signifiait que la pression spirituelle d'Hisagi était également presque vide.
Alors qu'Hisagi continuait à se tenir devant Hikone effondré par sa seule
volonté, il s'adressa à l'enfant avec une simple
prémonition dans la voix. "Ce monde n'est pas gentil. Le simple fait d'être en
vie est terrifiant."
Se rappelant son passé, puis le visage de l'homme qui lui avait appris à vivre
dans ce monde, il poursuivit avec ses propres mots.
"C'est exactement pour ça qu'il faut être gentil avec tout le monde autour de soi.
Et je vais essayer de le faire aussi."

Avec Hikone presque inconscient devant lui, Hisagi a jeté un coup d'œil vers
Kyoraku.
"Je vais libérer mon bankai... mais ne tuez pas Hikone quand je le ferai."
"Hein ? Tu crois que je serais un tel démon ?"
Kyoraku a haussé les épaules, mais il a répondu avec un air sérieux sur son
visage. "Eh bien, de toute façon. Si je faisais ça, la jeune femme là-bas arrêterait
probablement de tenir le château."
Hisagi a regardé et a remarqué que les nuages entourant le château dans l'air
commençaient déjà à sembler anormaux. Les nuages disparaissaient
régulièrement, et le bord de cette disparition s'approchait du château lui-même.
"La téléportation est déjà allée si loin..."
Hisagi a compris ce que Kyoraku disait et a essayé de libérer le bankai de
Kazeshini.
Maintenant que Hikone avait utilisé presque toute sa pression spirituelle, ils
était inoffensifs. Il pensait qu'il pourrait utiliser un simple hakufuku pour
l’endormir, mais...
Cela s'est produit au moment où il a relâché le bankai avec leurs deux pressions
spirituelles presque entièrement épuisées. Au moment où il a vu le zanpakuto
d'Hikone s'allumer, une monstruosité semblable à un hollow - Ikomikidomoe -
est apparue et a
attaqué Hikone.
"Quoi... ?"
Comme tout s'est passé en l'espace d'une seconde, ceux qui les entouraient sont
arrivés trop tard pour réagir.

Mais il y en avait un qui pouvait encore protéger Hikone.


Celle qui a tout juste défendu Hikone au moment où les crocs d'Ikomikidomoe
menaçaient d'arracher la tête de l'enfant était Aura, qui s'est instantanément
interposée entre eux. Comme elle avait dirigé toute sa pression spirituelle vers
le château dans le ciel,
elle n'avait pas pu se transformer complètement en brume, et le côté de son torse
avait été profondément entaillé lorsque son corps avait été projeté dans les airs.
"Oh..."
"Aura !"
Bien que Hisagi soit presque à bout de souffle, il a couru vers l'endroit où Aura
s'était effondrée et l'a tenue dans ses bras.
Pendant ce temps, Ikomikidomoe, maintenant séparé de Hikone, absorbait
rapidement la pression spirituelle qui l'entourait et grandissait à un rythme
effréné.
"J'étais si près de consommer tous les fragments du Reio."
"Cet imbécile..."
Grimmjow a serré les dents en voyant Ikomikidomoe transformer sinistrement
sa forme entière.
"Mais, pour l'instant, un petit morceau suffit."
Lorsqu'il s'était séparé de Hikone, il avait dû voler certains des Fragments du
Reio qui se trouvaient dans l'enfant. Il absorbait le reishi dans l'atmosphère avec
une force
incomparable et condensait une pression spirituelle incroyablement inquiétante
alors qu'il se tenait sur le chemin d'Hisagi et des autres.
"C'est donc un fragment du Reio, alors ! Ha ha, ha ha ha ! C'est ça ! Je me suis
souvenu ! Je m'en suis souvenu !"
Même un petit Fragment du Reio semblait avoir donné à Ikomikidomoe une
immense puissance, au point que le sceau du zanpakuto du Manako Osho avait
été affaibli et qu'il avait apparemment retrouvé son véritable nom qui avait été
écrasé. En même temps, sa pression spirituelle gonflait avec une force
explosive, et il diffusait une présence hollow
au sein du Kyogoku qui était bien plus prononcée qu'auparavant.
Puis, comme première étape pour tuer tout le monde dans cet endroit et prendre
sa revanche sur la division zéro, il a élevé la voix pour vanter son propre nom.
"Grave-le dans ta chair en même temps que ton désespoir. Mon vrai nom est..."
"Hé."

Ikomikidomoe s'est tourné vers la voix derrière lui, et...


...sautant haut dans le ciel avec Nozarashi, un gigantesque zanpakuto plus grand
que lui, serré dans sa main, une forme démoniaque remplit la vue
d'Ikomikidomoe.
"Je ne laisserai personne te prendre à moi."
Puis un coup comme celui d'un dieu féroce - un coup assez fort pour briser un
météore -
s'abattit sur Ikomikidomoe.
Finalement, Ikomikidomoe n'a pas pu dire son vrai nom.
Il ne restait plus qu'Ikomikidomoe dans sa forme d'épée délavée après que
Nozarashi ait écrasé et dispersé la plus grande partie de la puissance des
Fragments du Reio.
"...l'enfer ?"
Kenpachi semblait déçu en regardant la lame de zanpakuto brisée et abîmée qui
avait peut-être ou non conservé sa volonté, et il a craché...
"Ton nom aurait aussi bien pu être 'mauviette'."

"Aura ! Tiens bon !" Hisagi a crié en couchant Aura sur le sol.
Bien que Nanao ait essayé d'utiliser le kaido sur elle, Aura secoue légèrement la
tête et tient sa blessure avec sa main en se levant.
"Ne... faites pas attention à moi. Vous devriez vous occuper d’Hikone..."
Elle tenait toujours Hikone dans ses bras depuis qu'elle avait sauvé l'enfant.
Hikone, qui avait perdu la plupart de sa pression spirituelle, ouvrit lentement les
yeux, l'air hébété.
"...Mme...Aura... ?"
"Je vais bien. S'il vous plaît, Maître Hikone, prenez votre temps et reposez-
vous."
Aura a prononcé ces mots comme si elle était la subordonnée du prochain Roi
spirituel,
pourtant quand Nanao a regardé Aura à ce moment-là, elle a eu l'impression de
ne pas voir
une servante, mais une mère.
Aura a laissé Hikone avec Nanao et a de nouveau tourné son attention vers le
ciel.
"Hé, qu'est-ce que tu prépares ?"

Aura, toujours pâle, sourit à Hisagi comme elle le faisait toujours et lui dit : "Il
y a quelque chose que je dois faire."
La téléportation avait déjà atteint une section des murs extérieurs, à un point où
ils ne pouvaient plus la retarder d'un instant. La voix d'Urahara a de nouveau
résonné dans les haut-parleurs externes. "Toutes mes excuses pour ce retard !"
L'instant d'après, un gigantesque garganta ouvrait sa gueule à l'extrémité
inférieure du château dans les airs. Une fois qu'ils ont vu la fissure noire ,
encore plus grande qu'un
Menos Grande ou un Hollow “Hooler”, ils ont tous compris quel était le but
d'Aura et d'Urahara.
"J'ai déjà discuté de ce que nous ferions dans le cas où cela se produirait avec le
président Vorarlberna. J'ai épuisé toutes mes astuces, et c'est le maximum que je
puisse faire pour le moment."
Les Arrancars semblaient avoir des sentiments complexes à l'idée qu'un
shinigami comme Urahara ouvre un garganta d'une telle taille. Nelliel soupire.
"Un Garganta n'est pas exactement censé être un dépotoir... mais je suppose
qu'avec la situation étant ce qu'elle est, nous n'avons pas d'autres options."
"C'est plus que suffisant."
Puis Aura a subjugué l' âme dans l'air et a tenté de sauter dans le ciel.
"Hé... tu pars comme ça ?"
Quand Hisagi a vu les blessures d'Aura, il a compris que sa survie même était
précaire. Si elle essayait de contrôler la chute du gigantesque château dans les
airs, ce serait du suicide.
En même temps, il a compris qu'il ne pourrait pas l'arrêter, quoi qu'il fasse.
Il pensait qu'elle allait dire quelque chose à Hikone, mais Aura a lentement
secoué la tête.
"J'ai pu tenir Hikone dans mes bras pour la première fois. C'était suffisant."
"Je vois... Eh bien, si c'est ce que tu ressens, alors d'accord."
"Oui. Prenez soin de vous aussi, M. Hisagi."
Bien qu'il ait senti que le sourire sur son visage à ce moment-là était différent de
son
expression mécanique habituelle, Hisagi ne s'est pas demandé ce que cela
signifiait.
Hikone a lentement tendu la main de l'endroit où elle s'était effondrée.
"Attendez... s'il vous plaît, attendez."

Aura tourna son regard vers Hikone et offrit à l'enfant un sourire rempli d'une
affection
plus sincère que celui qu'elle avait montré à Hisagi. "S'il te plaît, reste en bonne
santé."
Bien que ses mots aient été brusques, il semble qu'ils aient été suffisants pour
Aura.
"Oh..."
Avant qu'Hikone ait pu dire autre chose, elle s'était transformée en brume. Elle
s'est transformée, bien qu'il ait pensé qu'elle n'en était plus capable juste un
moment auparavant. Cela a dû être un fardeau pour elle, mais elle voulait
probablement montrer à Hikone qu'elle allait bien.
Puis la forme du château dans le ciel changea grâce au travail d'Aura et disparut
lentement dans la fissure du garganta.
Au même moment, comme si la téléportation était terminée, les nuages flottant
dans le
Kyogoku se sont complètement dissipés.
Les mains d'Hikone se tendaient toujours vers elle, mais finalement son désir
ardent semblait s'estomper alors qu'il marmonnait avec une expression de
tristesse
indicible, "Je n'ai pas été capable de remplir le rôle que le Seigneur Tokinada
m'a donné".
"Oui, tu ne l'étais pas." Hisagi lui répondit, bien qu'il pensait que Hikone s'était
probablement parlé à lui-même.
"J'ai essayé de tuer... Mlle Aura pour le seigneur Tokinada... Je pense toujours
que c'était juste, même maintenant... de le faire pour le seigneur Tokinada."
"Tu le feras ?"
Hisagi a remarqué un léger doute dans les yeux d'Hikone. Hikone allait bientôt
trouver la réponse. Comprenant cela, Hisagi n'a pas immédiatement condamné
le comportement de Tokinada.
Après qu'Hikone soit resté silencieux un moment, il s’est tournés vers Hisagi et
lui a demandé directement : "Pourquoi Mme Aura m'aurait-elle sauvé ?".
Bien qu'il puisse penser à plusieurs raisons, Hisagi a senti qu'à ce stade, il n'était
pas bon pour lui de donner une réponse, alors il a éludé la question. "N'y pense
pas trop. Elle a fait ça parce qu'elle le voulait. C'est déjà bien, tu ne crois pas ?"

"Elle l'a fait... parce qu'elle le voulait ? N'avait-elle pas une raison ?"
Il a probablement ressenti l'effet de l'Ikomikidomoe ayant volé certains de ses
Fragments du Reio. Bien qu'Hikone aurait dû avoir une pression spirituelle
restante à peu près équivalente à celle d'Hisagi, Hikone était si émacié qu'ils ne
pouvaient pas bouger.
Pourtant, il a continué. "J'ai entendu dire que... Mlle Aura est un peu comme...
ma mère."
Les mots d'Hisagi lui ont donné plus de confiance sur la raison des actions
d'Aura.
"Elle l'était ? Alors elle n'a vraiment pas besoin de s'expliquer."
Hikone est resté silencieux pendant un moment... Puis, pour la première fois, il
a parlé
avec son propre cœur, plutôt que de suivre la volonté de Tokinada.
"Vous pensez que... je pourrai appeler Mme Aura 'mère' un jour... ? Non... est-
ce que j'ai même... le droit de... ?"
La voix de Hikone s'est éteinte alors que Hisagi haussait les épaules.
"Si tu ne le sais pas, alors je vais te le dire. ”
Bien que blessé de partout, il essaya de ne pas montrer sa propre faiblesse en
disant à Hikone avec un sourire amer, "Avoir une raison ou avoir le droit de...
ces choses ne comptent pas quand il s'agit d'une maman qui s'émerveille devant
son enfant."
Soul Society, Résidence principale de la famille Tsunayashiro
"Ha...ha ha ha ! Je suppose que lorsqu'on vit pendant longtemps, ce genre de
choses arrive parfois."
Tokinada se trouvait dans le salon intérieur désert de la résidence familiale
Tsunayashiro. Il avait utilisé un petit Tenkaiketchu dont les coordonnées étaient
réglées sur cette pièce plutôt que sur la ville de Karakura afin de s'échapper du
Kyogoku pour rejoindre la Soul Society.
Il n'en reste pas moins qu'il a subi de graves blessures et qu'il a laissé une
traînée de sang derrière lui alors qu'il s'enfonçait lentement dans la résidence.
"Eh bien, c'était une bonne expérience. Je suppose que même un groupe de rats
acculés peut tuer un tigre. J'ai encore beaucoup de cartes à jouer, mais jusqu'à ce
que je guérisse de ces blessures, je devrais me cacher pendant un moment..."

Alors qu'il se marmonnait pour lui-même, Tokinada a ouvert la porte de la


chambre du chef de famille. À ce moment-là, il a été dérangé par le plus faible
sentiment d'anxiété. L'air de la pièce était légèrement différent de l'habitude.
Bien qu'il ait été sévèrement blessé, un frisson étranger parcourait son corps.
"...Huh ?"
Quelqu'un était dans la pièce. Qu'il s'agisse d'un serviteur ou d'un invité, ou
encore d'un assassin confiant, il n'était pas facile de se faufiler dans cet endroit.
Il était protégé par plusieurs barrières, de sorte que toute personne n'ayant pas
de sang Tsunayashiro avait du mal à y mettre les pieds.
Cependant, il aurait été possible pour un shinigami ayant le rang de capitaine de
passer à travers ces barrières.
"Êtes-vous le neuvième successeur de la famille Fon... ? Ou Byakuya Kuchiki...
?"
Il se souvenait du visage du chef de l'escouade secrète à distance qu'il avait
rencontré une demi-journée plus tôt, ainsi que de celui de l'autre membre des
quatre grands clans nobles envers lequel il s'était montré dédaigneux quelque
temps auparavant. Avec son zanpakuto volé et sa perte de sang importante, la
probabilité qu'il survive à un capitaine était faible.
Quoi qu'il en soit, Tokinada a souri avec audace.
Comme c'est divertissant. Il semble que je ne puisse pas survivre à tant de
divertissement et que je ne ferai pas de retour.
Pour se mettre à l'épreuve, Tokinada ne s'est ni enfui ni caché, mais s'est
simplement avancé.
"Qui êtes-vous ? Ne pensez-vous pas qu'il est quelque peu impoli pour vous de
mettre un pied dans la résidence Tsunayashiro ?"
Du fond de la salle, une ombre proche du siège du chef de famille répond.
"Oh oui, quelle impolitesse de ma part."
"Vous..."
"Je n'ai trouvé personne dans le coin, alors j'ai pensé que c'était abandonné, quel
erreur."
"Mayuri... Kurotsuchi."
Tokinada sourit cyniquement à l'homme. "C'est vous qui avez envoyé Kyoraku
et les autres au Kyogoku, n'est-ce pas ? Je pensais que vous étiez très occupé par
cela."

"Je l'ai laissé à un double télécommandé. La personne ici avec vous maintenant
peut aussi être un double, mais ça ne fait aucune différence."
"Je doute que vous soyez venu ici selon les instructions de Kyoraku. Êtes-vous
venu pour me capturer ? Ou peut-être êtes-vous venu pour voir si vous pouviez
avoir une dette envers l'un des quatre grands clans nobles ?"
"Je ne vois pas trop l'intérêt de vous rendre redevable dans votre situation
actuelle. D'ailleurs, même si vous étiez en parfaite condition, vous ne
m'intéresseriez pas beaucoup."
Le ton de Mayuri était factuel. "Mais j'ai été intéressé par le fait que la famille
Tsunayashiro, qui dirige les Quatre Grands Clans Nobles, s'est donnée du mal
pour mener une expérience visant à créer un Roi spirituel. Bien que les données
des mouchards de surveillance que j'ai attachés à l'Unité Corporelle reviennent
au même moment où la barrière autour du Kyogoku se brise..."
Bien qu'il ne se soit pas écoulé beaucoup de temps depuis le vol de Tokinada,
Mayuri soupira dramatiquement et secoua la tête comme s'il comprenait tout ce
qui s'était passé.
"En considérant tout cela ainsi que les données que vous avez laissées ici, il
semble que vous soyez vraiment un amateur ne possédant que des
connaissances superficielles,
Tokinada Tsunayashiro. Si vous m'aviez confié le plan dès le départ, j'aurais au
moins été capable de perfectionner rapidement le vaisseau du Roi Spirituel."
"Heh heh... mais vous n'êtes pas venu ici pour dire que vous m'aiderez à faire de
mon rêve une réalité."
"Le plus grand obstacle à l'augmentation de la perfection du vaisseau du Roi
Spirituel c’est vous Tokinada Tsunayashiro. Si vous m'aviez confié ce projet, je
vous aurais immédiatement éliminé, bien sûr. Même si vous vous vantez de tout
me confier au nom d'une plus grande cause, il serait gênant que vous vous
mêliez de tout selon vos caprices et vos indulgences."
Mayuri parlait comme si la chose était si évidente qu'il ne pouvait pas
comprendre pourquoi Tokinada avait posé la question, et Tokinada laissa un
sourire crispé se former
sur son visage alors qu'il endurait la douleur de ses blessures.
"Heh heh... c'est très dur de votre part. Cependant, il est hors de question que je
crée Hikone pour le bien d'une plus grande cause."
Tokinada plissa les yeux et se moqua de la "grande cause" que Mayuri venait de
mentionner.
"Il n'y avait aucune raison de créer un Roi spirituel si ce n'est pour mon propre
plaisir.
Si vous avez vu les données de l'Unité des cadavres, vous comprenez la
profondeur du crime de la Soul Society dont j'ai parlé, n'est-ce pas ? Ce monde
a été formé par la traîtrise et la rancune. Il n'y a pas besoin d'une grande cause
dans un monde où les descendants de criminels se battent pour leurs misérables
profits ! Le monde devrait tourner et pourrir autour de nos amusements et de
nos désirs, n'est-ce pas ? !"
"Il semble que nous ne soyons pas d'accord. Utiliser les crimes du passé comme
raison pour bloquer le changement dans le monde actuel n'est que de la
paresse."
"Heh... c'est toujours comme ça pour Kisuke Urahara et le reste d'entre vous, les
scientifiques. Vous parlez avec extravagance de faire tourner le monde ou de
créer quelque chose de nouveau... mais peu importe comment vous le présentez,
vous vous noyez dans votre propre soif égoïste de connaissance, et vous n'êtes
qu'un serviteur du profit mondial !"
Au moment où le nom de Kisuke Urahara était sorti de la bouche de Tokinada
et qu'il avait assimilé les deux, les yeux de Mayuri se sont rétrécis et il a secoué
la tête avec pitié.
"Bon sang, cela signifierait des ennuis pour moi si vous parliez si trivialement
de la science. Vous êtes presque comme un enfant qui fait une crise."
"Oui ! Je ne vais pas le nier ! Déchirer un insecte rampant sur le sol sous mes
yeux et en rire, c'est la même chose que d'utiliser mon influence dans le monde
pour obtenir ma satisfaction ! Il n'y a aucune différence entre vous et moi !
Nous dansons tous les deux sur les fourmis et, de temps en temps, nous en
trouvons une qui est puissante - c'est tout ! N'es- tu pas pareil, Mayuri
Kurotsuchi ?"

Malgré le fait qu'il soit à moitié mort, Tokinada grimace et crie en crachant du
sang.
"Maintenant, que vas-tu faire ? Tu vas te joindre à moi ? Allons-nous nous
entretuer ? Ou me prendrez-vous comme la foule d'autres personnes que vous
dominez, m'embouteillant afin de me faire souffrir pour toujours comme un
sujet expérimental ? Peu importe la voie que vous emprunterez, souvenez-vous
de ceci... l'homme que vous voyez devant vos yeux est le karma même de la
Soul Society !"
Sans sa position de noble et sans Enra Kyoten, Tokinada aurait-il eu de
l'influence sur Mayuri Kurotsuchi ? Il était douteux que l'influence de la
noblesse signifie quoi que ce soit lorsqu'il s'agissait de Mayuri Kurotsuchi.
Quoi qu'il en soit, l'homme a donné la priorité à son propre amusement.
Au lieu de répondre à Tokinada, Mayuri a remarqué avec indifférence : "Je ne
sais pas pourquoi vous êtes si fâché, mais je suis seulement venu ici pour
observer vos recherches. Bon... quoi qu'il en soit, je vais m'excuser d'être entré
dans cette pièce sans autorisation."
À ce moment-là, Mayuri a détourné les yeux et a continué comme si la question
devenait ennuyeuse pour lui. "Et si je devais m'excuser pour d'autres choses
aussi, ce serait pour ne pas avoir refermé la porte."
"Huh ?"

Tokinada s'est renfrogné en ne comprenant pas les mots de Mayuri.


L'instant d'après, Tokinada a senti un impact dans son dos.
"Quoi... ?"
Il n'a pas eu le temps de ressentir la douleur. Il a réalisé que quelque chose de
froid entrait dans son corps.
"Quoi... juste..."
Tokinada a réalisé qu'une lame avait émergé de son abdomen. Après avoir
observé des dizaines de milliers de zanpakuto, Tokinada l'a immédiatement
reconnue.
Ce n'était même pas un shikai, juste un simple asauchi.
Mayuri n'a pas bougé d'un pas devant ses yeux. C'était comme s'il n'avait plus le
moindre
intérêt pour Tokinada alors qu'il regardait les reliures sur les étagères de la
pièce.
"Imposs... ible... Qui..."
La colonne vertébrale de Tokinada a craqué lorsqu'il s'est retourné et a trouvé
une fille
vêtue de noir qui semblait être assez jeune.
"Hm ? Qui...est-tu... ?"
Pendant un instant, il pensa que c’était Soi Fon, au vu de sa stature, mais il
réalisa que ce n'était pas le cas. Tokinada remarqua alors que les vêtements
qu'elle portait correspondaient à ceux d'une famille d'assassins qu'il avait lui-
même piégée dans le passé,
leur imputant le meurtre d'un membre de la famille Tsunayashiro.
"Je vois. Donc... la commission a finalement été remplie, alors ?"
Alors que Tokinada approchait de sa fin ironique, il a dit quelque chose à
laquelle elle ne s'attendait pas.
"C-commission... ? Que... de quoi parlez-vous ?"
Sa voix tremblait, et elle tenait sa lame comme si elle ne connaissait aucune des
bases de l'escrime. En voyant cela, il a compris qu'elle n'était qu'une stagiaire
qui était loin de posséder les compétences d'un véritable assassin.
"Tout le monde est... malheureux... ! Tokinada Tsunayashiro... ! Tu... as fait ça
à toute ma famille... !"

La jeune fille avait les larmes aux yeux en essayant de parler. Tokinada est resté
hébété un instant avant de cracher une gorgée de sang et de presser quelques
mots vides.
"L'ennemi...de vos parents... ?"
"C'est... c'est vrai ! Tu as fait ça à tout le monde..."
Pour Tokinada, les émotions dans les yeux de la fille n'avaient rien à voir avec
celles d'un assassin. Cette fille dont il ignorait le nom était différente des
assassins que Tokinada avait vus. Puisqu'elle avait encore des sentiments pour
sa famille, un obstacle qu'un assassin aurait immédiatement abandonné, il était
probable qu'elle était complètement inexpérimentée.
"Vous dites que vous m'avez tué... pour quelque chose d'aussi petit que ça ?"
"Aussi petit que... quelque chose d'aussi petit que ça... ?!"
La fille en noir a ouvert de grands yeux et s'est déchaînée en poignardant
Tokinada
encore et encore.
Mayuri fit comme s'il n'avait aucun intérêt pour la tragédie qui se déroulait
devant lui et parcourut un livre qui avait attiré son attention par hasard. Le bruit
de la lame frappant la chair et des pages qui se tournent emplit la pièce.
Combien de temps s'est écoulé ?
Après avoir poignardé Tokinada un nombre incalculable de fois avec l'asauchi
qu'elle tenait dans sa main, l'assassin s'est effondré sur le sol, respirant
difficilement. Cependant,
Tokinada était toujours debout.
"Donc... tu as... fini, alors ?"
"Uh ugh..."
En voyant son comportement cauchemardesque, la peur de l'aspirant assassin
avait pris le dessus sur sa haine, et elle commençait à frémir d'une émotion
différente. Avec un tel ennemi en face de lui, Tokinada se redressa lentement de
sa position avachie. Le bruit de quelque chose qui se déchire à l'intérieur de
Tokinada retentit, et le sang commença à couler de sa bouche sans discontinuer.
La mort.
Il aurait été clair pour tout le monde que Tokinada était arrivé à ce destin.
S'il pouvait juste utiliser ses forces restantes pour tirer un kido sur elle, il aurait
facilement pu envoyer l'assassin inexpérimenté devant lui dans l'oubli.
Cependant, le regard de Tokinada s'était déjà détourné de l'assassin. Tokinada a
utilisé ses dernières
forces pour entreprendre sa dernière action.
Ce n'était pas pour crier de peur de la mort.
Ce n'était même pas pour trembler de rage à l'idée d'être tué par quelqu'un qu'il
méprisait.
Ce n'était pas pour se repentir de sa femme ou de Tosen maintenant qu'il était au
bord de la mort.
Il n'a pas non plus abattu l'assassin qui l'avait mortellement blessé.
Il n'a pas non plus laissé de message à Mayuri.
"Ha...ha ha ha..."
Il a simplement ri.
"Ha ha ha ha ha ha ! Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ! J'ai compris ! Alors je... je
meurs ici !
Ce n'est pas Tosen, qui m'a gardé rancune pendant si longtemps, mais quelqu'un
comme
ça... une personne insignifiante qui cherche à se venger, qui a causé ma perte !
C'est donc ainsi que je vais passer mes derniers instants, après avoir tout pris à
la famille Tsunayashiro et avoir hérité du karma de la Soul Society ! Ha ha ha
ha ha ha ha !"
"Euh...ahh..."
Submergé par le rire de Tokinada alors même qu'il crachait du sang, l'assassin
était immobilisé.
Pendant ce temps, Mayuri a silencieusement levé les yeux de son livre. Son
expression n'a pas changé alors qu'il écoutait les derniers mots de Tokinada.
Tokinada a alors tourné son attention non pas vers les deux personnes présentes
dans la pièce, mais vers l'homme avec lequel il partageait un destin et qui n'était
pas là.
"Tu vois... tu vois ce qui s'est passé, Shunsui Kyoraku ? !"
En y versant sa vie disparue, Tokinada a craché de grandes quantités de sang
alors que lui, le chef des quatre grands clans nobles, ne faisait que crier des
mots de malice et de dérision.
"Ma vie s'achève ici, Kyoraku ! Cela signifie qu'une fille dont je ne connais
même pas le nom vous a tous vaincus ! Vous ne pouviez même pas m'atteindre !
Enfin ! Enfin, j'ai ruiné vos plans ! Quel malheur ! Comme c'est déplorable !
shinigami! Maintenant vous
ne pourrez jamais me punir !"
Seul le volume de sa voix était clair. Son visage était si pâle que c'était un
miracle qu'il soit encore en vie. Bien qu'il n'aurait pas dû être capable de parler à
cause de ses blessures,
Tokinada a tourné ses yeux injectés de sang vers le vide tout en continuant à
hurler sur ceux qui n'étaient pas là, l'amusement sur le visage.

"Comment ça, Tosen ?! Te sens-tu écrasé ? Je vais... mourir sans éprouver le


moindre regret pour ce que j'ai fait ! Qu'en dis-tu, Shuhei Hisagi ? ! Qu'en dis-
tu, Ginjo ? ! Qu'est-ce
que t'en dis, Aura ? ! Est-ce que tu te fais tuer par Hikone en ce moment même ?
Même si tu survis, tu ne pourras plus... poser la main sur mon âme."
La jeune fille assassin était tellement alarmée par les cris inintelligibles de son
adversaire
qu'elle ne pouvait que regarder. Il semblait que Tokinada ne pouvait plus voir. Il
marchait lentement vers rien ni personne, même si un sourire mauvais
continuait à déformer ses
traits.
"Comment ça... Ukitake... l'homme en qui tu as essayé de croire... va quand
même mourir... et rien ne changera..."
Comme si un ressort remonté à l'intérieur de lui avait jailli, il gicla encore du
sang et s'effondra sur place.
On ne sait pas ce qu'il a vu dans ses derniers instants...
"Comment c'est...ça...Kakyo ? Les étoiles... toi..."
Bien que ses yeux aient semblé paisibles l'espace d'un instant, sa bouche s'est
tordue odieusement, comme s'il essayait de rejeter cette émotion et son propre
salut...

Puis il s'est simplement arrêté.


"C'est donc la sentimentalité d'un assassin inexpérimenté qui l'a fait, alors."
Après que Mayuri ait jeté un regard au jeune assassin encore frémissant, il est
sorti lentement et a laissé derrière lui la salle familiale des Tsunayashiro.
"Je vois. Il semble donc que couper court au karma de la Soul Society ne
nécessitait que quelque chose d'aussi petit que cela."
Mayuri aurait été capable de prolonger la vie de Tokinada. Il lui aurait été
possible de ressusciter l'homme comme son unité de cadavre ou comme un
cadavre vivant comme Izuru Kira.
Cependant, il n'a pas tenté de le faire.
Peut-être était-ce parce que cela n'avait aucune valeur pour Mayuri ou pour une
autre
raison qui ne pouvait être devinée. Il ne s'est même pas retourné pour regarder
le cadavre de Tokinada ou essayer de capturer ou de tuer l'assassin qui venait de
tuer un membre des quatre grands clans nobles. Il a simplement tout ignoré
comme s'il avait perdu tout intérêt
et a effacé toute trace de lui-même de cet endroit.
Un moment après, la fille en noir, toujours effrayée, s'est enfuie de la pièce.
Seul le misérable cadavre est resté dans la pièce ensanglantée.
Tokinada Tsunayashiro.
C'était peut-être intentionnel, ou parce qu'il avait vraiment oublié...
Finalement, sa vie a été écourtée sans laisser aucun mot à Hikone au dernier
moment.
C'était un déshonneur majeur pour le chef des quatre grands clans nobles.
Pourtant, il a continué à rester fidèle à son âme jusqu'à son tout dernier moment.

Muken
Pas une seule couleur n'était autorisée dans la prison.
Recouvert d'ombres infinies sur un sol noir de jais, de multiples barrières
avaient été mises en place pour empêcher la moindre lumière d'atteindre cette
prison souterraine.
Ceux qui avaient été condamnés à mort mais ne pouvaient être tués en raison de
diverses circonstances étaient scellés dans cette prison des ténèbres. Dans la
prison où le silence devrait normalement dominer, la voix sans émotion d'un
homme a résonné dans l'espace.

"Donc l'un des flux... a changé."


Sosuke Aizen.
Le prisonnier qui avait passé tant de temps dans cette obscurité utilisa sa
perception incomparable pour vérifier qu'une certaine âme s'était éteinte dans la
Soul Society. Aizen,
dont le corps était presque entièrement entravé, avait deviné qu'une âme qui
avait un lien avec un homme qui était l'un de ses fidèles serviteurs avait disparu,
mais son visage ne montrait aucune émotion.
Au lieu de cela, un accord qu'il avait conclu avec son serviteur a ressurgi dans
son esprit.

Le Passé
"Y a-t-il quelque chose que tu souhaites, Kaname ? Je te l’offrirai en gage de
remerciement pour m'avoir suivi en tant que mon plus loyal sujet. S'il y a
quelque chose que tu souhaites, tu peux me le dire."
Le souvenir d'Aizen demandant celui de Kaname Tosen, son fidèle serviteur,
s'est ravivé
dans son esprit.
"Si vous le permettez... j'ai un souhait."
"Oh ?"
Curieux de savoir ce que l'homme en face de lui désirait égoïstement, Aizen lui
prêta l'oreille, mais ce qui sortit des lèvres de Kaname Tosen était loin d'être une
récompense.
"Ce que je souhaite, c'est... un avertissement contre un péché."
Il a exhorté Tosen à poursuivre en silence.
"Si je commets une trahison et que je deviens capable de pardonner les
shinigami et leur monde... Si ce monde, qui n'atteindra jamais l'évolution, me
donne la paix... à ce moment-là,veuillez effacer mon existence du monde et ne
laisser aucune trace."
Bien que ses paroles semblaient étranges, Aizen comprit ce que Tosen voulait et
demanda à le confirmer. "Il est vrai que si tu arrêtes de suivre ton chemin... tu
pourrais pardonner aux shinigami. Cependant, ne penses-tu pas que tu pourrais
accepter de leur pardonner ?"
"Si l'absolu existe, alors vous êtes le seul à l'être, Seigneur Aizen. Même celui
qui m'a enseigné la voie de la justice faisait aussi partie du monde que je
méprise."

"Je vois, donc l'origine même de la justice qui t’agite est aussi le pivot qui peut
détruire ta grande cause".
Kakyo.
Lorsqu'Aizen a rappelé le nom de la femme qui avait été la meilleure amie de
Tosen, ce
dernier a poursuivi : "Si j'accepte le monde des shinigami cela signifie que j'ai
désavoué ma cause. À ce moment-là, les choses que j'ai faites ne seraient pas de
la justice, elles se transformeront simplement en massacre."
Serrant sa main en un poing, Tosen se remémora un passé qu'il ne pouvait
effacer et parla avec effort. " Si je faisais cela... alors la mort et la façon d'être
de mon amie Kakyo seraient souillées. Non seulement je me tiendrais ici après
avoir trahi ses souhaits, mais revenir sur ma cause reviendrait à la tuer à
nouveau. "
"Mais ne penses-tu pas qu'elle t’aurait pardonné, si elle était encore en vie ?"
"Oui. Elle l'aurait probablement fait. C'est pourquoi, avant de succomber au vice
dans sa bonté innée maintenant qu'elle n'est plus là, j'aimerais avoir la pitié de
disparaître de ce monde."
"Pitié, c'est ça ?"
"Si ma cause est une fraude, alors je ne peux absolument pas être pardonné !
Avant que mon cœur ne soit rempli d'un faux salut, veuillez détruire l'intégralité
de mon âme.
C'est mon souhait."
Tosen demandait quelque chose non pas pour le bien de sa grande cause, mais
pour servir ses propres émotions. Une fois qu'Aizen a compris la signification
de cette demande
et la détermination de Tosen, il a posé une question dont il avait déjà anticipé la
réponse :
"Une fois que je serai au sommet du ciel et que je créerai le nouveau monde,
qu'as-tu l'intention de faire ?"
"Ce nouveau monde ne peut avoir un prisonnier de la vengeance comme moi en
son sein.
Pour cette raison, après que tu seras au sommet du ciel, je me tuerai pour
purifier
complètement le monde."
"Il semble que quoi qu'il arrive, je vais perdre un de mes fidèles serviteurs."
"Je suis vraiment désolé. S'il vous plaît, oubliez tout ce que je viens de dire."
Même lui semblait comprendre qu'il était prisonnier de ses propres émotions.
Tosen semblait regretter en s'excusant, et Aizen lui a dit : "Ça ne me dérange
pas. Ce sont des mots qui proviennent de tes vrais sentiments."

"Ce qui ne me permet pas de me couper de la justice que mon ami... Kakyo...
vantait, c'est ma propre inexpérience."
"Ça ne me dérange pas non plus. Connaître ses propres faiblesses est la base
pour monter plus haut."
Aizen regarda le Hogyoku incomplet qu'il tenait dans sa main et poursuivit avec
un
sourire audacieux : "Puisque l'évolution nécessite parfois la peur."
Ensuite, Aizen a accepté quelque chose d'absolu pour le subordonné en qui il
avait confiance.
"Laisse-moi te le promettre. Avant que tu ne souffre a cause du pardon que tu
accordera aux shinigami je t’effacerai avec certitude."

Les ténèbres de Muken ont faiblement frémi.


"Kaname, il semble que ceux qui suivent les traces que tu as laissées derrière
vous ont emprunté un chemin vers un endroit plutôt amusant."
Après avoir balayé les souvenirs du passé, si Aizen a senti quelque chose dans
sa poitrine...
...ou si son coeur n'avait pas été touché le moins du monde...
...était inconnu...
Le passé déjà révolu s'est simplement fondu dans les ténèbres qui s'étendent à
l'infini.
"Même s'ils sont capables de surpasser ce cadavre à la fin...
"J'attendrai avec impatience, en attendant le moment où leur voyage illuminera
mon propre chemin."

CHAPITRE FINAL
Le Kyogoku
Alors qu’ils écoutaient Kisuke Urahara leur indiquer le chemin pour échapper
au Kyogoku, Hisagi se tenait devant Kyoraku. Hikone avait perdu connaissance
à ce moment-là et était soigné par Nanao en utilisant le kaido.
"Quelle surprise. Je ne savais pas que tu avais appris à utiliser le bankai,
Shuhei."
Comme si les mots de Kyoraku avaient coupé le fil des nerfs qui retenaient
Hisagi, il a détourné le regard, embarrassé.
"Eh bien... je ne sais pas trop comment le dire, mais aujourd'hui était le premier
jour où je pouvais l'utiliser."
"Quoi ? Vraiment ? Attends une seconde ! Comment avez-vous fait pour le
manifester et le soumettre ?"
"Apparemment, c'est arrivé avant que je ne le réalise..."
Bien qu'il ne s'en soit pas inquiété pendant l'utilisation de son bankai,
lorsqu'Hisagi a réalisé qu'il ne comprenait pas complètement Kazeshini lui-
même, il s'est excusé et a rapporté la vérité à Kyoraku.
"Alors, en gros, tu n'avais qu'à l'utiliser directement ? Eh bien... je suis content
que le capitaine Zaraki n'ait pas tué cet enfant et que la ville de Karakura n'ait
pas été lentement rayée de la carte."
Quand Kyoraku a considéré ce qu'il a vu du bankai d'Hisagi, il s'est interrogé
sur sa capacité. "Il semblait que ce bankai était l'aboutissement du bakudo. Bien
qu'il semble difficile de l'utiliser."
Hirako, qui se tenait à l'écart, haussa les épaules et lâcha : " Mieux que mon
bankai, en tout cas. Il semble que tu sois capable de choisir qui tu connecte en
utilisant les chaînes, au minimum. Au pire, si nous nous retrouvons dans un
combat, Shuhei sera capable de drainer la pression spirituelle de l'ennemi, bien
qu'il doive se sacrifier."
"Euh... mais si je n'ai pas d'alliés à proximité, tout ce que je pourrai faire c'est
espérer un match nul...".
"Eh bien, je comprends ce sentiment."
Kyoraku, dont le propre bankai avait un élément qui l'obligeait à partager la
douleur, pensa aux futures souffrances qu'Hisagi devrait endurer et pria
silencieusement pour lui.

Puis, alors qu'Hisagi s'inquiétait du bien-être d'Hikone, Kyoraku a dit au


shinigami quelque chose qu'il pensait devoir dire plus tôt que tard. "Il semble
que vous soyez devenu un candidat au poste de capitaine également, je
suppose ?"
L'une des conditions absolues pour devenir capitaine dans les 13 division des
armées de la Cour était la capacité à utiliser le bankai. En plus de la Treizième
division , il y avait actuellement plusieurs ouvertures pour le poste de capitaine
dans de nombreuses divisions différentes. Dans ces conditions, il était possible
qu'Hisagi devienne l'un de ces
capitaines...
"A propos de ça... est-ce que je pourrais continuer à être le rédacteur en chef de
la gazette du Seireitei pendant un moment ?".
"Hmm... Eh bien, nous devons encore faire face à Tokinada, donc je ne suis pas
sûr de ce qu'il adviendra de ma position ou de la façon dont les armées de la
Cour s'en sortiront à partir de maintenant. Mais ils sont nombreux à pouvoir
utiliser le bankai en ce moment,
donc je suppose que tout va bien."
"Je vois... Merci beaucoup."
"Vous choisissez donc une voie dans laquelle vous pouvez continuer à être un
journaliste."
Hisagi a remarqué que ces mots étaient remplis d'une signification complexe.
Il a jeté un coup d'œil à Hikone.
"J'ai décidé que je montrerais à Hikone toutes sortes de mondes. Et il n'y a pas
que Hikone. Je veux élargir le monde pour les lecteurs du Rukongai et du
Seireitei qui ne peuvent pas aller ailleurs par leurs propres moyens. "
"Ça ne me dérange pas, mais... il y a des choses qu'il vaut mieux laisser dans
l'ombre."
"Donc les choses que Tokinada a dites étaient en fait..."
Kyoraku a délibérément refusé de confirmer les soupçons d'Hisagi. Cependant,
lorsque Hisagi a regardé Kyoraku avec détermination dans les yeux, Hisagi lui a
dit : "Capitaine commandant Kyoraku... si vous avez décidé que garder la vérité
cachée à jamais est le mieux pour ce monde... alors tuez-moi et laissez-moi
derrière vous avant que nous quittions cet endroit."
"Nous ne pouvons pas supposer que la vérité sauvera le monde. Vous le savez,
n'est-ce pas ?"
" Oui, alors je ne ferai rien de précis dans l'immédiat. Je ferai des recherches
pendant des années, voire des décennies si nécessaire, afin de comprendre ce
qui s'est passé dans l'ombre. Si je me contentais d'accepter les paroles de
Tokinada sans les remettre en question, je serais un échec en tant que
journaliste."

En entendant cela, Kyoraku a souri doucement et a posé une main sur l'épaule
d'Hisagi.
"Soyez prudent. Si vous décidez de fouiller dans le passé de la Soul Society, il y
a encore beaucoup, beaucoup plus d'ennemis dehors. Même si les chefs de
famille Kuchiki et Shihoin disent que c'était mal, il y a une montagne d'autres
parents qui ne permettront pas que les choses soient réparées."
Puis il a regardé autour de lui les shinigami les Arrancars, les Quincys et les
Fullbringers en donnant quelques conseils. "Si vous avez l'intention de
combattre le monde, faites-vous plus d'alliés. Comme Ichigo l'a fait."
"Comme... Kurosaki ?"
"A tout le moins, j'ai l'intention d'être votre allié. Mais comme vous l'avez dit
vous-même, il n'est pas nécessaire de faire quoi que ce soit tout de suite."
Kyoraku a réfléchi tranquillement pendant un certain temps, puis a indiqué un
délai concret.
"Bon... Au moins maintenant, il y a une possibilité que la lie d'Yhwach erre
encore quelque part dans le monde. Je pense qu'il n'est pas trop tard pour
attendre et voir s'ils font quelque chose de mal." Puis il a considéré l'histoire
dont Tokinada a parlé et a dit
pensivement, "Non... peut-être que je ne peux plus l'appeler 'méchant'."
" Si... si la même chose se reproduit, je me battrais sans aucun doute pour les
shinigami. Mais s'il y a quelque chose que je peux faire avant que cela n'arrive,
j'aimerais augmenter le nombre de chemins que nous pouvons emprunter."
Le sens caché derriere les paroles d'Hisagi n'était pas une référence à la guerre
avec les Quincys, mais à Kaname Tosen. Kyoraku semblait s'en rendre compte
et n'en a pas parlé intentionnellement.
Ils ont regardé Urahara travailler à enlever la barrière pendant un moment.
Une fois qu'Urahara a libéré plusieurs barrières, Kyoraku a reçu une
communication de son Soul Pager. Lorsque Kyoraku a réalisé qu'il s'agissait
d'un message du vice capitaine
Okikiba, il l'a pris et a parlé avec une expression solennelle pendant un moment.
Kyoraku a raccroché, et avec un air compliqué, il a informé les shinigami: "Ils
ont trouvé Tokinada."
Un frisson parcourut le groupe qui se crispa, mais Kyoraku continua, semblant
déconcerté. "Je n'ai aucune idée de qui a fait ça, mais... Apparemment il est déjà
mort."

Quelque heure plus tard, résidence Shiba , Rukongai


Ils retournèrent à la résidence Shiba depuis le Kyogoku, et ceux dont les
chemins s'étaient temporairement croisés prirent chacun leur propre chemin.
Hikone fut emmenée à Shino-Seyakuin afin d'être confiée aux soins de
Seinosuke Yamada, tandis que les shinigami, les Arrancars et les Quincys
rentrèrent chacun chez eux.
Ginjo et les autres qui n'avaient pas d'endroit précis où retourner profitaient de
l'alcool de Ganju et de sa sœur comme des pique-assiettes.
"Sérieusement, c'était quoi ça ? Si c'était si important, j'aurais dû y aller aussi !
J'aurais pris ce Tokinada et utilisé mes compétences pour lui donner en mettre
une et une autre, comme ça !"
"Quel manque de vocabulaire ?"
"Qu'est-ce que tu as dit ? !"
"S'il vous plaît, calmez-vous. Le meilleur remède pour apaiser l'indignation est
de s'abandonner au plaisir de temps en temps."
"C'est... c'est... ?"
Pendant que Giriko apaisait Ganju, qui était tout excité par ce que le garçon
Yukio avait marmonné en jouant a son jeu, Ginjo a dit à Yukio : "Tu retournes
dans le monde des vivants,
n'est-ce pas ?".
"Ouais, avec Kisuke Urahara. C'est pénible, mais Aura m'a demandé de
m'occuper de son groupe religieux. De toute façon, il semblait qu'elle allait
disparaître du monde des vivants."
"Tu dois donc gérer tout un groupe religieux. Ça doit être dur d'être un jeune
président."
"C'est un mode facile pour moi. Plus important, y a-t-il quelque chose que tu
veux que je dise à Riruka ou Jackie ?"
En jetant un regard depuis son jeu vers Ginjo, l'homme a haussé les épaules.
"Je ne l'ai pas fait. S'ils vont bien, tout ce que je pourrais leur dire serait de
mauvais goût."
"Le feraient-ils ? Alors je le leur ferai savoir."
"Tu es toujours aussi charmant..."

Ignorant l'exaspération de Ginjo, Yukio a simplement appelé Tsukishima,


"Bien, son nom était Moe Shishigawara, n'est-ce pas ? On dirait qu'il s'est rendu
sur ta tombe ou quelque chose comme ça. Tu as quelque chose à lui dire ?"
Tsukishima a légèrement haussé les sourcils et a fermé son livre. " Je suis
surpris d'avoir une tombe... mais je n'ai rien de précis à dire. Je prierai pour qu'il
nous oublie et tombe sur un nouveau livre. "
"Moe Shishigawara... c'est le gamin avec ce pouvoir irritant, non ?"
"Ne me regarde pas comme ça, Tsukishima. Je ne suis pas sur le point de dire à
quelqu'un de le tuer ou autre."
Ginjo a sourit amèrement et a commencé à demander à Yukio l'état du monde
des vivants,
mais...
"Salut, je peux vous interrompre un instant ?"
Kyoraku, qui aurait dû rentrer chez lui, a montré son visage.
"Quoi ? Tu es toujours là ?"
"Oui, j'ai pensé que je devais te dire certaines choses."
"Vous avez du temps libre en tant que Capitaine Général ?"
"Non, non, je suis occupé, bien sûr. Surtout depuis que j'ai perdu une journée
entière
Aujourd'hui. Je suis sur le point de me rendre au bureau du gouvernement et
Nanao attend dehors en ce moment, donc je n'ai pas beaucoup de temps."
"Qu'est-ce que tu essaies de dire ?"
Ginjo était sceptique alors que Kyoraku lui transmettait le message : " Tout
d'abord, j'en ai déjà parlé à Kukaku et Ganju, mais... nous allons simplifier les
moyens de circuler entre le
Seireitei et le Rukongai à partir de maintenant. Tous les habitants du Rukongai
pourront venir plus librement."
"Je n'ai aucun intérêt vis à vis de ca."
A la réponse rapide de Ginjo, Kyoraku a sorti quelque chose de ses vêtements.
"Puisque vous dites ça, j'ai ceci pour vous. Je suis sorti pour le chercher à
l'instant."
"C'est quoi ce bordel ?"
C'était un livre. Il semblait faire partie d'une série et était numéroté avec un 1 à
côté du titre.

"C'est l'aventure qu'Ukitake écrivait. J'ai pensé que ça pourrait t'intéresser."


"...Que diable signifie 'Attention aux poissons jumeaux ! est censé signifier ? On
dirait une sorte de drame romantique."
Comme Ginjo ne savait pas comment réagir, Tsukishima a dit d'un ton
indifférent : "Oh,
j'ai déjà lu toute la série".
"Sérieusement ? Tu lis n'importe quoi qui possède des pages..."
"C'est fait pour les enfants, mais c'est assez divertissant. Dans la scène du
dernier volume, où l'on sauve une demoiselle de sanctuaire, je pense que la
personnalité de l'auteur transparaît vraiment."
Il disait clairement cela parce qu'il connaissait la relation que Ginjo avait avec
l'auteur, Ukitake.
Kyoraku était reconnaissant pour l'aide qu'il apportait et il a coupé avec le sujet
principal. "Tu as toujours de la rancoeur envers Ukitake ?"
"Je vous l'ai dit, n'est-ce pas ? Je me fiche de ce que Tokinada a fait. Je suis le
gars qui est devenu l'ennemi d'Ukitake et des shinigami. Qu'est-ce que tu essaies
de me demander de faire maintenant ?"
Kyoraku s'est légèrement renfrogné en disant : "Eh bien, Ukitake demandait
constamment au vieux Yama et à moi de fermer les yeux sur tes méfaits."
"Hein ? Quoi ? Tu veux que je sois reconnaissant envers lui ou quelque chose
comme ça ?
Ne m'oblige pas à me répéter. Je n'ai aucun regret d'avoir fait de vous mes
ennemis à..."
"Ce n'est pas ce que je veux dire", a interrompu Kyoraku. "Je ne parle pas de tes
crimes passés. Je parle de si le temps est venu pour toi de tuer Ukitake."
"...Qu'est-ce que tu as dit ?"
"Il semble qu'Ukitake était prêt à ce que tu le tue. Bien sûr, il était dans une
position où il devait protéger sa division en tant que capitaine, donc je ne pense
pas qu'il t’aurait laissé faire sans se battre, mais... il a dit que si quelque chose
arrivait entre vous deux, il voulait en assumer toute la responsabilité."
Kyoraku redressa son chapeau et poursuivit lentement. "Il est peut-être déplacé
de ma part de vous dire cela, mais j'ai pensé qu'il serait bon d'en parler
maintenant. Tokinada l'a également dit, mais Ukitake était prêt à te poursuivre
comme un ennemi lorsqu'il a donné l'ordre de te surveiller. Cela ne rend pas
cette partie fausse."
Kyoraku s'est souvenu du visage de son vieil ami lorsqu'il a dit cette vérité
inébranlable.

"C'est peut-être injuste de ma part de dire, en tant que personne qui a


simplement vu Ukitake alors qu'il avait des regrets... Mais même si Ukitake a pu
être impliqué dans les motifs de la famille Tsunayashiro, il n'était pas le genre
d'homme à utiliser cela comme une excuse pour se sentir mieux. C'est tout ce
que je voulais te dire."
“...”
"Eh bien, je m'excuse de vous avoir forcé à faire preuve d'indulgence à mon
égard. Sur ce, je suppose que je vais partir maintenant."
Alors que Kyoraku commençait à partir, Ginjo, tenant un verre, a appelé.
"Donc vous disiez qu'il serait plus facile d'entrer et de sortir du Seireitei, n'est-ce
pas ?".
"Oui, très bientôt."
"Et même moi, je pourrais entrer dans le Seireitei ?"
"Selon ce que vous avez l'intention de faire, vous pourriez. Que comptez-vous
faire ?"
Kyoraku semblait quelque peu soulagé en attendant que Ginjo parle. Ginjo resta
silencieux pendant un moment, puis posa une question honnête. Il la posa afin
de faire la distinction avec son passé, afin de pouvoir emprunter de nouveaux
chemins.
"Pouvez-vous me dire où se trouve... la tombe d'Ukitake ?"

Observant cela, Kukaku sirota sa tasse et murmura pour elle-même, "Heh... On


dirait que le temps du changement de la Soul Society est enfin arrivé".
Sans s'en apercevoir, Kukaku a offert un verre à celui qui n'était pas là.
"J'espère que ce sera un monde que tu aimeras... Kaien."

Plusieurs plus tard, salle de traitement , Shino-Seyakuin


"J'ai pu préserver la vie d'Hikone."
Quand Hisagi a entendu les mots de Seinosuke Yamada, il a souri de
soulagement.
"Je vois... Merci beaucoup."

"Pas besoin de me remercier. Plus important encore, vous êtes encore plus
gravement blessé. On dirait que tu as été imprudent en utilisant ton zanpakuto.
Votre saketsu et votre hakusui sont tous deux en mauvais état."
"Je suis désolé."
"Eh bien, je vais les guérir. Cela ne fait pas partie de mon travail de soigner
quelqu'un d'autre que les nobles, mais je vais considérer ce traitement comme
un passe-temps pendant ma pause."
Sur cette remarque, Seinosuke continua agilement à soigner Hisagi en utilisant
le kaido.
Hisagi demanda docilement, "Um...donc, Tokinada Tsunayashiro est..."
"Ils l'ont amené ici, mais un groupe avec des documents estampillés par
l'Assemblée noble du Sceau doré est immédiatement venu le chercher."
Le visage de Seinosuke s'est légèrement assombri et il a dit : "Même moi, je ne
pourrais pas ressusciter un cadavre. Quoi qu'il en soit, son âme était déjà en
piteux état à cause des effets de l'utilisation de son zanpakuto. Même s'ils le
traitent en le transformant en zombie, je ne pense pas qu'il conserverait son
intégrité mentale."
"...je vois."
Hisagi a serré sa main en un poing, semblant quelque peu frustré alors que
Seinosuke continuait, "Hikone devrait bientôt se réveiller. Il pourrait se suicider
si vous ne lui annoncez pas cela gentillement."
"Oh !"
"Tokinada, celui qui soutenait son esprit, est mort. Hikone sera peut-être plus
heureux en mourant. Bien sûr, je n'ai pas l'intention de le laisser mourir. Même
s'il disait que c’est son désir, je le ferais vivre, même par la force. Abandonner
n'est pas une option."
Hisagi a affiché un sourire crispé et a secoué la tête.
"Hikone est... bien. Je pense qu'il a développé quelque chose de nouveau pour
tenir ."
Seinosuke a regardé Hisagi, qui pensait à Aura en parlant.
"Je vois... dans ce cas, je vous laisse le soin de lui dire. Je ne vous demanderai
pas de le lui annoncer immédiatement. Vous pourrez le lui dire une fois que
vous sentirez que le moment est venu."
Au début, il semblait que Seinosuke s'exonérer de toute responsabilité , mais
quand il a regardé dans les yeux de Seinosuke, Hisagi a compris.

Seinosuke avait décidé qu'Hikone devrait l'entendre de la bouche d'Hisagi lui-


même, parce que c'était le moyen le plus sûr pour qu'Hikone reste en vie.
"Il semble que je n'aie pas vraiment de cœur humain. Je ne suis pas fait pour ce
genre de choses. Hanataro a cela... C'est un talent qu'il possède et qui me fait
défaut."
Seinosuke a laissé un sourire méchant se dessiner sur son visage.
"Si le travail d'un shinigami est de contrôler la vie, alors donner aux autres la
volonté de vivre ne fait-il pas partie de votre rôle ?".

Département de la recherche et du développement


"Je me demande pourquoi vous n'avez pas sécurisé ce Hikone dans le
Kyogoku ? Quand on pense que vous avez permis que le sujet soit cédé au
Shino-Seyakuin sous votre nez, quelle bande d'inutiles vous êtes. Si vous pensez
que vous pouvez errer dans le monde en faisant juste ce qu'on vous demande,
alors j'ai un signal d'alarme pour votre avenir de cadavres."
Alors que Mayuri grommelle, Cirucci se plaint à son tour : "Mais vous nous
électrocutés dès que nous faisons quelque chose de notre côté... AGH AGH
AGH AGH !".
"On dirait que vous comprenez très bien. Cependant, une Unité Corporelle qui
peut vraiment bien faire son travail prendrait ce courant électrique et l'utiliserait
pour accélérer ses neurotransmetteurs, et terminer son travail plus
efficacement."
"Ce que vous dites est absurde-GAAAAAAH ?!"
Après que Dordoni et les autres aient hurlé pendant un certain temps, Mayuri a
coupé le courant électrique et a regardé les données recueillies sur Tokinada et
Hikone, hochant la tête en signe de satisfaction.
"En tout cas, vous avez fait ce qu'on vous a demandé. En récompense, je vais
augmenter votre temps libre de deux mille sept cents secondes par jour. Eh bien,
assurez-vous de montrer votre gratitude."
Derrière Mayuri, qui est retourné directement à son travail, Luppi a soupiré
comme s'il était épuisé et, avec une expression nouvellement vivante, a dit : "Eh
bien, d'accord. Une fois que je serai libre, c'est là que j'amènerai Grimmjow à sa
fin."
"Tu n'as pas encore abandonné ?"
"Tout ce que Grimmjow a promis au Capitaine Général ici présent, c'est qu'il ne
laisserait pas son combat avec Ichigo Kurosaki se mettre en travers du chemin
des shinigami non ? Dans ce cas, je ne suis pas un shinigami, donc pendant
qu'ils sont en plein combat, je pourrais arriver sur le côté et..."
"Arrête-toi là ! Qu'est-ce que je ferais si tu tuais ce niño aux cheveux orange ? !"
Pendant que Dordoni et Luppi se disputaient, Chuhlhourne souriait comme s'il
prenait
un autre chemin.
"Ha ha... La rivalité est une belle chose. Oui, bien qu'Harribel et Nelliel soient
toutes deux un demi-pas plus fortes que moi, en matière de beauté, j'ai une
avance d'un pas complet... et
cet équilibre parfait me rend encore plus fort ! Et plus belle ! Et plus radieuse !"
Najahkoop les a observés de loin et a secoué la tête.
"Donc, au final, je suis le seul Quincy restant ici. La chance n'est sérieusement
pas de mon
côté."
Lorsque Mayuri a entendu ces plaintes, il a répondu : "J'ai fait croire que je les
avais libérés. Naturellement, je leur ai mis un collier. Mais je vais vous utiliser
comme bouche-trou jusqu'à ce que le moment soit venu de les rappeler."

Une fois que Luppi et les autres ont entendu cela, ils ont recommencé à se
plaindre à Mayuri.
"Alors pourquoi nous ? !"
"Quoi ? Il n'y a pas besoin de s'inquiéter. Tu es déjà mort, alors ce n'est pas
comme si tu mourrais de surmenage."
"Ce n'est pas le problème !"

Un certaine endroit dans le monde réel


Alors que l'Unité des Cadavres soupirait dans la Soul society, un cadavre en
mouvement criait également dans le monde des vivants.
"Sérieusement ! Je n'arrive pas à croire que deux d'entre vous ont été capturés
parce que vous ne faisiez pas attention ! On dirait que je dois vraiment garder la
tête froide en tant que chef !"
Bambietta Basterbine, dont la peau était toujours la même, mais dont les yeux
avaient une étrange vivacité, déclara de manière sonore.
"Hé... qu'est-ce qui se passe avec ça ?"

Lorsque Candice regarda Giselle avec reproche, la Quincy dompteuse de


zombies détourna les yeux et débita des excuses. "Umm, elle a fini par se faire
tabasser par ce Tokinada, alors je l'ai soignée, non ? Et j'ai juste
accidentellement donné trop de sang, je pense ?"
Candice et Meninas, qui avaient été superficiellement libérées de l'Unité des
cadavres mais qui contenaient encore des bactéries de traçage, avaient
apparemment une sorte
d'équipement de communication installé dans leur âme même. Il est probable
que d'autres appareils aient été insérés dans leurs corps. Bien qu'ils n'aient
aucune idée du moment où elles seraient obligatoirement rappelées, pour
l'instant, elles étaient parties en étant libres , ce qui était un meilleur résultat que
ce à quoi Liltotto s'attendait.
"Eh bien, nous aurons probablement l'occasion de désactiver ces choses à un
moment donné. Quoi qu'il en soit, nous devons être reconnaissants d'avoir
survécu."
elles n'étaient pas dans leurs tenue de Quincy, mais portaient leurs vêtements
personnels et se trouvaient dans un café dans un certain pays. Bien que la
couleur zombie du teint de Bambietta ait attiré un regard occasionnel, ils se sont
fondus dans la masse comme des citadins normaux.
Bambietta, qui était excitée d'avoir temporairement retrouvé ses fonctions
cognitives, dit. " Euhh... alors depuis que je me suis battue avec
ce chien et qu'il a cessé d'être un chien... que s'est-il passé après ça déjà ?
Ugh...ma tête...
Bon, ça n'a pas d'importance ! De toute façon, si vous dites que sa majesté est
partie, alors je dois lui succéder à sa place ! Je suis la reine pour l'instant, alors
que diriez-vous de faire exploser un des pays autour d'ici et de prendre la
relève ?"
Une partie de son cerveau étant toujours zombifié, les souvenirs et les actions de
Bambietta dérapaient de temps en temps.
"Vous pensez que nous sommes des terroristes ou quelque chose comme ça ?
Ça a l'air d'être une douleur. Si elle continue comme ça, elle va probablement
recommencer à tuer des gars sexy, hein ?"
"Nous aurons des ennuis si elle fait du grabuge..."
"Ah bien, je suppose que je vais devoir la frapper pour me débarrasser d'un peu
de ce sang."
"Je pense qu'elle reviendra vite à la normale, même si tu ne le fais pas."
Alors qu'elles bavardaient, comme Giselle l'avait prédit, l'esprit dans les yeux de
Bambietta a commencé à diminuer.
"Huh... ? Je... quoi ? Uh-huh... le gâteau... est si bon."
En voyant le sourire enfantin de Bambietta, les Quincys se regardèrent et
poussèrent un soupir dramatique. Puis, Liltotto murmura à moitié en mangeant
son gâteau, "Eh bien, nous
devons aussi penser à ce que nous allons faire".
Giselle a demandé : "Tu veux retourner au Hueco Mundo ou quoi ?"
Liltotto a secoué la tête.
"Hollows mis à part , c’est vraiment horrible de travailler avec les arrancar
"Le plus important, c'est que Hueco Mundo n'a pas une tonne de bouffe..."

Hueco Mundo
En regardant le gigantesque bâtiment à moitié enfoui dans le sable, Aura a
réalisé qu'elle s'était elle-même effondrée sur le sable doux et frais.
C'était probablement quelque part dans le Hueco Mundo.
Pourquoi était-elle au Hueco Mundo ? Alors qu'elle se demandait cela, Aura a
confirmé qu'elle était toujours consciente. Elle n'avait aucun souvenir après
avoir conduit le château dans le ciel dans le Garganta. Elle avait pensé qu'elle
continuerait simplement à errer dans l'étendue sans fin du Garganta et que son
reishi lui-même se décomposerait simplement, mais pour une raison
quelconque, elle était étendue sur ce sable.
Cependant, elle avait fait ce dont elle avait besoin. Elle a réalisé que cette fois,
elle avait tout perdu. Elle avait peut-être développé un attachement. Mais elle ne
le regrettait pas.
Il était plus probable que le monde d'Hikone s'étende s'il était élevés par ces
shinigami plutôt que par elle. Peu importe, elle n'avait pas la force de se lever.
Si son sang et son reishi continuaient à s'écouler d'elle, elle ne ferait
probablement plus qu'un avec le sable.
Alors même qu'Aura pensait cela, elle a réalisé que la douleur avait disparu.
Quand elle a lentement relevé son visage, elle a réalisé que ses blessures
s'étaient refermées.
Bien qu'elle soit déconcertée, une jeune femme juste à côté d'elle a pris la
parole.
"Oh...donc tu t'es réveillée, alors ?"
Une femme Arrancar se tenait là avec un regard incroyablement gentils. Un fil
fin partait de la main de la femme et recousait la plaie du côté d'Aura, jusqu'aux
vaisseaux sanguins et aux nerfs délicats.

Elle a entendu une autre voix venant d'un endroit un peu plus éloigné. "Oh, tu
peux déjà te lever ? Tu es incroyable, Roka. Je pensais qu'elle était fichue..."
"Vous êtes celle... qui était dans le Kyogoku..."
"Oui, je suis Nelliel. Et elle, c'est Harribel, là-bas."
Quand Aura a regardé, elle a croisé le regard d'un Arrancar qui était appuyé sur
les décombres un peu plus loin. Bien que la femme ait regardé Aura pendant un
moment, comme si l'Arrancar avait perdu tout intérêt, elle a tourné son regard
vers le château partiellement détruit.
"Elle est juste timide. Harribel est instinctivement gentille avec les enfants et les
gens qui aiment les enfants."
Quand Aura a regardé, l'Arrancar appelé Harribel regardait une foule d'enfants -
ou, pour être plus précis, des Arrancars en forme d'enfants. Les enfants jouaient
à cache-cache dans les ruines du château flottant, sautant dans tous les sens et
lâchant Ceros et Baras les uns sur les autres.
"Il semble que le château que vous avez amené ici soit devenu le terrain de jeu
des enfants Picaro. Bien que le château ne corresponde pas vraiment au style du
Hueco Mundo, je crois qu'il sera couvert de poussière et s'intégrera très bientôt."
"Pourquoi suis-je... ici ?"
"Je t'ai amené ici. Ce n'est pas comme si j'avais pu te laisser dans le Gargantua
comme ça,non ?"
Quand Nelliel a dit ça, les yeux d'Aura se sont élargis.
"Vous... m'avez sauvé ?"
"Ahh... à moitié sauvé."
"A moitié ?"
"Vous n'avez peut-être pas remarqué... mais vous ne pouvez plus exister en tant
qu'humain dans le monde des vivants..."
Quand elle a entendu ça, Aura a compris ce que ça voulait dire.
En tant qu'humaine, elle était morte dans le Gargantua.
"Comme ton âme était plutôt mal en point, j'ai appelé Roka pour qu'elle te
soigne au plus vite. L'air ici est concentré en reishi, donc ta guérison est assez
rapide grâce à ses pouvoirs, non ?"

"Pourquoi feriez-vous tant pour moi ?"


"Hein ? Eh bien, si nous t’avions laissé, même ton âme aurait probablement
disparu."
Comme si elle était une personne totalement différente de celle qui s'est battue
contre Ikomikidomoe, Nelliel a parlé d'un ton doux.
Lorsqu'Aura entendit les paroles de la femme, ses yeux s'ouvrirent à nouveau en
grand.
Elle était déconcertée face à la bonne volonté honnête de l'Arrancar.
En la regardant, Nelliel a fait une supposition erronée et a demandé "Tu as
faim ?" et a entraîné Aura dans un bâtiment sur le côté.
"Pesche ! Dondochakka ! Prenons notre repas ! Et puisqu'ils sont déjà là, si on
appelait Halibel et Roka aussi ?"
Lorsque les Arrancars en face d'elle ont commencé à préparer un repas avant
qu'elle n'ait eu l'occasion de protester, Aura a perdu l'occasion de les repousser
et a été obligée de s'asseoir.
"Umm, et ça c'est..."
"C'est un repas à base de lézards du Hueco Mundo et d'herbes de neige
caractéristiques.
Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas l' âme d'une personne ou autre."
Un repas.
Quand elle a vu les ingrédients inconnus, un souvenir de la jeunesse d'Aura a
ressurgi dans sa tête.
Elle se souvenait des aliments pourris qu'elle avait mangés lorsqu'elle avait
quitté la vitrine et devait s'endurcir en portant la nourriture à sa bouche. Puis,
contre toute attente,
Le goût était riche et coloré.
"...C'est...très bon."
Aura exprima sa sensation avec étonnement, et Nelliel se fendit d'un sourire
innocent, presque comme celui d'un enfant.
Alors qu'ils continuaient leur repas, Nelliel a demandé à Aura ce qu'elle allait
faire maintenant.
"Que voulez-vous faire ensuite ? Si tu veux avancer correctement, je peux te
présenter à Ichigo."
"Non... Je n'ai nulle part où aller. Je ne suis pas sûr d'avoir le droit de passer par
Konso."

"Vraiment ? Alors tu veux te reposer ici jusqu'à ce que tu saches ce que tu veux
faire ?
Oui. J'ai envie d'en savoir plus sur le palais et la cuisine des humains dans le
monde des vivants ! Alors pourquoi ne pas nous aider à préparer nos repas ici ?"
Nelliel parlait comme si elle avait trouvé une vraie bonne idée, et Aura a
ressenti une sensation de gonflement.
Je pensais que je ne serais pas capable de voir Hikone, mais...
Je me demande ce que je dois faire.
Puisqu'elle avait perdu son corps réel, il n'y avait aucun intérêt à retourner dans
le monde réel pour continuer à servir en tant que leader de son groupe religieux.
Elle avait laissé le reste à Yukio et ne ferait que semer la confusion en y
retournant.
Alors qu'Aura réfléchissait à ce qu'elle devait faire, Nelliel lui a demandé : "Et
toi ? Tu aimes cuisiner ? Moi, oui. J'aimerais qu'Ichigo et ses amis du monde
des vivants puissent éventuellement goûter à ces plats !"
Elle voulait que les humains du monde réel mangent la cuisine de ce monde.
Bien que cela semble absurde, cela a poussé Aura à poursuivre une ligne de
pensée très spécifique.
Un jour, après qu'Hisagi et les autres se soient répandus dans le monde de la
Soul Society
devant eux...
...éventuellement, Hikone pourrait à nouveau venir dans ce monde.
Si cela se produit, n'est-il pas probable qu'Hikone goûte aussi à la nourriture
ici ?
Si elle y était autorisée, elle pourrait même avoir le courage de lui rendre visite
dans la Soul society .
Si elle avait juste une raison, une petite raison qui lui donnerait un petit coup de
pouce...
Je reverrai Hikone.
Alors qu'elle savoure la nourriture que Nelliel et les autres lui offrent, Aura
réalise qu'elle a commencé à pleurer.
"Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu avais tellement faim que tu pleures ?"
"Non, Lady Nelliel. Elle doit juste être reconnaissante pour le délicieux dessert
que j'ai préparé !"
"Ou elle aurait pu éclater en sanglots à cause du goût horrible que ça avait !"

"Non... c'est très bon." Tout en savourant le repas, Aura a répondu à la question
précédente. "J'aime... la nourriture."
Il n'y avait qu'une seule pensée qui avait été évoquée dans son esprit. C'était le
simple souhait d'offrir un jour ce repas à Hikone elle-même. De la même
manière que son père l'avait nourri quand elle était jeune.
"J'adore en manger... Et je suis sûr qu'à l'avenir... j'aimerai aussi préparer ces
repas."
En pleurant, elle a réalisé qu'elle souriait.
Puis, après son modeste échange avec Nelliel, elle a décidé dans son cœur
qu'elle vivrait seule dans un coin de Hueco Mundo.
Elle rêvait de voir Hikone, un jour, arborer un tel sourire.
"Quoi ? C’était pas un ennemi ? Nul."
Lorsque Grimmjow a vu Aura et Nelliel faire connaissance, il a pris un air
ennuyé et a regardé le désert du haut des décombres.
Harribel, qui avait terminé son repas avec Nelliel et les autres, est venue se
placer derrière
Grimmjow et a dit : " Tu ne vas pas te présenter ? ".
"Je n'ai aucun intérêt à me faire des amis."
Quand il a répondu, quelque part dans son âme perdue - dans son trou de hollow
- quelque chose brûlait et bouillonnait.
Bien qu'il ait enfin pu combattre un adversaire qui représentait un véritable défi
pour lui, le fait qu'il l'ait fait avec d'autres et qu'il ait été battu par Tokinada juste
après était une pilule difficile à avaler.
"Je dois aussi régler les choses avec cet imbécile de Luppi."
Afin de s'assurer qu'il ne se laissera jamais distancer une seconde fois,
Grimmjow imagina son ennemi et sourit avec audace. Il ne pensait pas
seulement à Luppi, mais se rappelait aussi le visage du garçon aux cheveux
orange qu'il avait évalué comme un ennemi.
"Mais il n'est pas sorti, même après qu'on ait fait tout ce remue-ménage..."
"Ce Kurosaki n'a pas intérêt à se ramollir à cause de la paix."

Jour suivant , Soul Society


"La paix est... plutôt agréable."
Hirako a fait ce commentaire très hors de caractère tout en grignotant un biscuit
de riz.

Momo Hinamori l'a regardé et a incliné la tête en demandant : "Umm... alors à


la fin, qu'est-il arrivé aux Arrancars dans le Rukongai ?"

"Exact... beaucoup de choses se sont passées."


"Beaucoup de choses ? Vous les avez ramenés sans problème ?"
"Quand je dis beaucoup de choses, je veux dire qu'il y avait beaucoup de
choses. Tout s'est arrangé, alors ne t'en fais pas."
La série d'événements de la veille était traitée comme confidentielle. Bien qu'on
lui ait dit qu'il pourrait raconter à Hinamori certains détails sur la façon dont la
situation s'est déroulée, Hirako a trouvé fastidieux de déterminer ce qu'il fallait
lui dire, alors il a décidé de gérer cela comme il le voulait.
"Ahh..."
Bien que de nombreuses questions lui soient venues à l'esprit, Hinamori a
accepté. Pour cette raison, Hirako a décidé d'écouter du jazz sur le Soul Pager
qui était équipé d’un lecteur de musique, mais...
Au moment où il a mis les écouteurs, une voix l'a interpellé par derrière. "Hé, le
chauve, Shinji !"
Quand il s'est retourné, Hiyori Sarugaki, qui aurait dû être dans le monde réel,
se tenait là.
"Quoi ? Oh, c'est juste toi, Hiyori. Qu'est-ce que tu fais ici ? En y réfléchissant,
j'ai entendu dire que tu avais eu un emploi à temps partiel dans le monde réel.
Quel genre de situation loufoque pourrait conduire à ça... ? !"
Hirako a crié à l'agonie après avoir pris un coup de pied juste entre les jambes.
"Gah...guh...qu'est-ce que tu fout ? ! Ce pas comme ça qu'on salue quelqu'un
qu'on n'a pas vu depuis une éternité !"
"La ferme ! Apparemment, tu as dit à un vice capitaine nommé Hisagi de me
taquiner. Et ce type est allé le faire ! Alors comment tu va régler ça, hein ?"
"Ce type... Il est vraiment passé à l'acte ? ! Wow, il prend vraiment les choses
au sérieux !"

Les cheveux de Hiyori se sont hérissés de rage et elle a souri à moitié en lui
disant : "Huh ! En d'autres termes, tu as vraiment ordonné à ce type de le faire,
espèce de chauve !".
"Attends une seconde... !"
"Ils sont vraiment bruyants."
Kenpachi Zaraki a regardé de loin Hinamori qui tentait désespérément d'arrêter
le combat entre Hirako et Hiyori, puis il a demandé à Madarame et Yumichika
derrière lui :
"Hé, où est Hisagi ?".
"Le vice capitaine Hisagi est dans le monde réel."
"Oui, il est allé finir son entretien avec Urahara."
Aux réponses de Yumichika et de Madarame, Kenpachi a gloussé sa langue
comme s'il était déçu. "Tsk...ah bon. Le bankai de ce type m'a un peu attiré,
alors j'ai voulu essayer de le combattre... mais je suppose que je vais attendre
jusqu'à demain."
Kenpachi a continué à marcher, et derrière lui, Madarame et Yumichika se sont
regardés.
"Eh bien, je suppose que c'est comme ça. Le capitaine serait vraiment intéressé
par ça."
"Hisagi... Je pense que tu vas finir dans l'eau chaude pendant un certain
temps..."
En imaginant l'avenir d'Hisagi, les deux hommes ont joint leurs mains, offrant
des prières pour Hisagi, qui était actuellement dans le monde réel.
Monde réel , Boutique Urahara
"Oui, donc c'est tout pour l'entretien. Encore une fois... Merci pour tout."
Complètement inconscient du fait que Madarame et Yumichika le plaignaient
de loin, Hisagi a terminé l'interview et a commencé à se préparer à retourner à la
Soul Society.
En fin de compte, comme les projets d'article sur l'entrée en fonction de
Tokinada n'ont pas abouti, il a commencé à travailler sur la réédition. Il avait
également décidé de poursuivre ses projets d'interview d'Urahara et d'aller de
l'avant avec un projet spécial
intitulé Be Amazed ! Les sept grands mystères de la boutique Urahara !
La barrière autour de la ville de Karakura avait disparu, et les personnes qu'Aura
contrôlait avaient un souvenir confus de ce qui s'était passé, mais ont été
libérées en toute sécurité. L'organisation religieuse a probablement eu des
difficultés à cause de la

disparition d'Aura, mais Yukio a dit qu'il allait tout arranger, alors tout ce qu'ils
pouvaient faire était de le croire.
"Merci pour votre travail acharné. Je suis sûr que les choses ont été très
compliquées avec tout ce qui s'est passé hier. Comment vont vos blessures ?"
En réponse à Urahara, Hisagi a levé le poing en répondant : "Oui ! Quand j'ai
emmené Hikone là-bas, le directeur a jeté un coup d'œil sur moi, donc je pense
que je suis comme neuf maintenant."
"Eh bien, c'est M. Seinosuke pour vous. Il n'est pas critiqué pour s'être associé à
Tokinada Tsunayashiro, alors ?"
"Non, les Nobel ont fait un appel pour lui. Mais même maintenant, je ne peux
vraiment pas dire si c'est une bonne ou une mauvaise personne."
Bien qu'Hisagi ait eu des émotions complexes à ce sujet, il s'est rappelé ce que
Tokinada avait dit et a de nouveau regardé Urahara en face.
Intérieurement, Hisagi est arrivé à une conclusion.
Il s'agissait de savoir pourquoi Kisuke Urahara avait créé un Hogyoku afin de
renforcer les limites d'une âme...
Alors il avait voulu créer une âme aussi puissante que celle du Reio ?
Ou avait-il essayé de faire en sorte que n'importe quel shinigami puisse avoir la
même puissance que le Reio, afin qu'ils puissent tous utiliser leurs pouvoirs
pour soutenir progressivement les fondations de ce monde ?
Il le faisait probablement pour pouvoir libérer le Reio de son sacrifice éternel.
Hisagi, ayant fait cette supposition, a dit à Urahara respectueusement, "C'est
indépendant de l'interview, mais... pour moi, vous êtes définitivement un héros."
"Quoi ? C'était soudain. Tu ne peux pas utiliser la flatterie pour que je repousse
la date de paiement de ton prêt pour la guitare."
"Je vais vraiment te rembourser pour ça ! Je pense..." Hisagi a dit sans trop de
confiance. Deux shinigami qui étaient apparus à l'entrée de la boutique
Madarame et Ryunosuke Yuki, l'interpellèrent. "Vice capitaine Hisagi ! Vous
avez vraiment sauvé la ville ! Nous savions que vous y arriverez !"
"Oh... non, je ne l'ai pas vraiment sauvé..."

"Je suis si heureux que ce mur bizarre soit parti ! Prions pour que nous puissions
prendre les trains sans danger à partir de maintenant !"
"Les trains ?"
Après une brève conversation avec les shinigami de la ville de Karakura qui
étaient venus l'accueillir, Hisagi leur a fait un signe du pouce et leur a dit :
"C'est à votre tour de sauver la ville !". Puis il a été taquiné par Urahara pour
son sourire d'autosatisfaction, à tel point que tout son corps rougissait au
moment où il disparaissait à travers le Senkaimon.
Un peu après le départ d’Hisagi, Yoruichi s'est enroulée autour des pieds
d'Urahara sous sa forme de chat noir et lui a parlé. "Tu es sûr de toi ? Tu crois
vraiment qu'on peut laisser Shuhei Hisagi tranquille ?"
"Pourquoi devrions-nous lui faire quelque chose ?"
"Il est censé être un 'journaliste', n'est-ce pas ?Tu ne pense pas qu'il s'est trop
immiscé dans les affaires de la Soul Society... ou, en fait, dans ton propre
fonctionnement interne ? Je pensais que tu ferais quelque chose pour le faire
taire."
"Tout ce discours sur le fait de faire taire les gens ne te ressemble vraiment pas,
Yoruichi," dit Urahara avec exaspération alors que le chat noir bondissait
gracieusement sur les étagères de la boutique.
"N'importe quoi. Je ne dis pas que tu devrais le tuer, comme Tokinada l'aurait
fait. Tu aurais pu utiliser le Kikanshinki Deluxe pour effacer sa mémoire ou
autre."
"C'est quelque chose que l'on est censé utiliser sur les corps physique, donc
donc tu sais que ça ne fonctionnerait que sur les humains du monde réel."
"Je dis juste que ce n'est pas comme si tu ne pouvais pas altérer la mémoire d'un
shinigami."
Yoruichi parlait comme si elle testait Urahara. L'homme a légèrement soupiré
puis a répondu avec une expression sérieuse : "M. Hisagi pense probablement
que j'ai créé le Hogyoku pour le bien de Reio."
"Ce n'est pas nécessairement faux, cependant, non ?"
"Tu as tort. Complètement dans l'erreur. C'est le contraire."
Il y avait à la fois du regret et de l'autodérision dans ses paroles alors qu'Urahara
se remémorait son propre passé.
"Tout ce que je voulais, c'était créer quelque chose de nouveau. Le but de cette
création était secondaire. Je voulais juste ouvrir une nouvelle porte. J'ai utilisé le
Reio comme une excuse pour ouvrir la serrure de cette porte.J'ai simplement
suivi mes propres désirs... Fondamentalement, je ne suis pas différent de M.
Kurotsuchi et de la façon dont il sacrifie tant de gens pour satisfaire son besoin
de recherche."
"Kisuke, tu..."
"Mais Mme Hiyori a vu clair dans mon jeu. C'est pourquoi, pour adopter une
position neutre... enfin pour être précis, ce n'est pas neutre, mais j'ai décidé de
confier certaines affaires à un shinigami très ressemblant. " Ses traits se sont
alors adoucis lorsqu'il a parlé
d'Hisagi. "Lorsque le temps viendra où je deviendrai vraiment quelqu'un que
l'on pourrait qualifier de méchant, il serait préférable de laisser derrière moi
quelqu'un qui puisse déterminer définitivement que j'ai péché, n'est-ce pas ? Je
suis sûr que M. Hisagi, qui a vu comment était M. Tosen et comment il est parti,
fera cela. Bien sûr, M. Kurosaki ou Mme Kuchiki feraient aussi l'affaire."
Yoruichi a sauté sur l'épaule d'Urahara et a protesté d'assez près pour qu'elle
puisse lui mordre l'oreille. "Tu veux dire que je ne suis pas faite pour ce
travail ?"
"Non, non, mais tu serais de mon côté quoi qu'on dise, non ? Tu n'es pas
impartial."
Urahara a souri, et Yoruichi a fait semblant d'être exaspérée, avec sa queue
pendante.
"Je ne sais même pas par où commencer avec cette attitude prétentieuse que tu
as."
"Aussi... si tu pense que j'ai vraiment dépassé les bornes, tu m'arrêterai même si
tu devais me donner un coup de pied, Yoruichi."
"Je te dis d'arrêter d'être prétentieux". Comme si j'allais m'arrêter a te donner
des coups de pied. Je te tordrais le cou pour t'arrêter."
"Tu es si sévère."
Urahara, qui avait retrouvé son attitude habituelle, a redressé son chapeau en
serrant sa canne et a dit à Yoruichi : "Eh bien, partons. M. Kurosaki et ses amis
risquent d'avoir de gros ennuis."
Ichigo et ses amis se trouvaient dans l'ouest du Japon et avaient été pris dans des
problèmes. Bien que ce ne soit pas particulièrement urgent pour le moment, si
cela faisait partie de la stratégie de Tokinada, il y avait une forte possibilité que
cela se transforme en une situation épineuse. Anticipant cela, Urahara a fermé
son magasin et a prévu d'ouvrir une “Boutique d' Urahara branche ouest du
Japon" dans les prochains jours.
"Vraiment, tu es un homme si occupé. Ne pense-tu pas que tu dorlote Ichigo?"
"Une confiserie de petite ville est censée dorloter les enfants."

Tout en regardant Tessai, Jinta et Ururu, qui entassent des bouées, des parasols
de plage et divers autres objets à l'extérieur, Urahara a commencé à suivre
lechemin devant lui afin d'ouvrir la prochaine porte.
"Bien que je pense que M. Kurosaki est un peu trop fiable pour être appelé un
enfant à ce stade."
Il allait probablement continuer à ouvrir une autre nouvelle porte ce jour-là.
Il se dirigeait vers des mondes par des portes encore invisibles, portant à la fois
la peur et l'espoir.

CHAPITRE BONUS
UNE DÉCENNIE PLUS TARD, LA SOUL SOCIETY
"C'EST TRÈS ADMIRABLE..."
C'était le jour de la cérémonie d'installation de Rukia Kuchiki en tant que
nouveau
capitaine de la treizième compagnie. En courant le long de la rue principale qui
menait à la caserne de la première division, le capitaine de la dixième division,
Toshiro Hitsugaya, murmura ces mots. Hitsugaya, qui venait juste d'apercevoir
Iba en train de suivre son entraînement de capitaine, a involontairement
complimenté l'esprit d'Iba qui a pour principe de ne pas manquer son
entraînement.
"C'est peut-être ce qu'il faut pour être capitaine... J'aimerais qu'une certaine
personne puisse entendre ça."
Son vice capitaine, Rangiku Matsumoto, a détourné les yeux et a souri.
"Hmm ? Qui ça peut être ? Est-ce que ça pourrait être Shuhei ?"
Quelqu'un d'une autre entreprise qui courait juste devant eux a entendu ces mots
et a dit,
"Ouais. Fais attention, Shuhei."
"Je ne peux pas laisser passer ça, Rangiku !"
Celui qui avait entendu Kensei Muguruma et s'était exprimé n'était autre que le
vice-capitaine Shuhei Hisagi.
"Pour votre information, ton capitaine est d'accord avec nous."
Se trouvant à l'extrémité de la taquinerie de Rangiku, Hisagi s'est pointé du
doigt et a objecté, plein de confiance en lui : "Je te ferai savoir... que j'ai déjà
maîtrisé mon bankai !".
Arrête d'être si fier de ton propre bankai.
Muguruma a pensé cette réplique intérieurement, mais Rangiku et Hitsugaya
étaient déjà en train de le frapper avec des phrases plus durs.
"Eh bien, je ne l'ai pas encore vu."
"Moi non plus."
"C'est une sorte d'escroquerie au bankai ?"
La rumeur selon laquelle Hisagi avait acquis le bankai s'était certainement
répandue.

Parce que Kenpachi avait essayé d'amener Hisagi à se battre en duel avec lui en
lui ordonnant " Sort ton bankai ", la rumeur s'était propagée aux autres
shinigami.
Cependant, pour le meilleur ou pour le pire, la substance réelle du bankai ne
s'était pas répandue, et parce que l'incident au Kyogoku était classifié et qu'ils
n'avaient aucune idée de quand il avait obtenu son bankai, les circonstances
restaient des mystères pour les soldats généraux.
Muguruma a ajouté : "Je ne l'ai pas vu non plus."
"Quoi ? ! Je sais que vous l'avez vu, Capitaine !"
Hisagi était au bord des larmes alors qu'il lui lançait un appel désespéré. "Qu...
qu'est-ce que je suis censé faire ? ! Je n'ai pas eu l'occasion de l'utiliser depuis
que..."
Bien qu'Hisagi et Rangiku aient continué leur querelle, Hitsugaya était serein en
mettant un terme à la conversation sur le bankai d'Hisagi. "Eh bien... le fait qu'il
n'ait pas eu à l'utiliser pendant dix ans est une bonne chose."
En pensant à la guerre contre les Quincy il y a dix ans et à quelques incidents
depuis, il a célébré le monde dont ils jouissaient depuis.
"Cela signifie que pendant dix ans, nous avons maintenu la paix."
Hitsugaya et Rangiku étaient avec Abarai et la fratrie Kuchiki au même endroit
qu'Ichigo Kurosaki lors de l'incident de Kyogoku, il ne savait donc rien.
Cependant, Hitsugaya pourrait avoir deviné quelque chose. Bien qu'à première
vue, Hisagi semblait le même que d'habitude, Hitsugaya avait senti un
changement en lui depuis une décennie, ce qui a fait
penser au capitaine que le vice-capitaine pouvait vraiment utiliser le bankai
comme il le prétendait.
Quand Hisagi a entendu Hitsugaya dire "il y a dix ans", il s'est souvenu d'un
certain
shinigami.

Il y a 1 an, Rukongai, Districte 64 ouest du Rukongai, Sabitsura

L'endroit était une colonie de la vallée qui faisait partie de la juridiction de la


onzième division. Cependant, à l'heure actuelle, les soldats de la onzième
division, sans parler des habitants de Rukongai, n'osaient pas s'en approcher. À
la suite de la grande guerre d'il y a dix ans, lorsque l'équilibre des âmes des trois
mondes a dû être ajusté, c'est là que la douzième division avait pris des mesures
d'urgence et effacé les résidents du secteur.
Bien que cela soit en soi un secret, personne n'a tenté de s'approcher d'un village
où tous les résidents avaient disparu et aucun nouveau résident n'est venu tenter
de s'approprier l'endroit, si bien que la colonie est devenue une ville fantôme.
Cependant, dans une hutte de charbonnier au fin fond des montagnes de ce
district, quelqu'un gagnait sa vie.
Shuhei, qui se tenait devant la cabane, a appelé cette personne. "Yo."
La personne dans la cabane - Hikone Ubuginu - a entendu la voix d'Hisagi et a
répondu avec le même sourire innocent que par le passé. "Oh... M. Hisagi, vous
êtes passé !"
Après que certains ajustements aient été faits au Shino-Seyakuin, et que Hikone
ait été capable de vivre seul, il a quitté le Seireitei pour vivre dans un coin
désolée du Rukongai.
Bien que Hisagi ait pensé qu'il pourrait entrer dans l'académie de shin’o et
suivre la voie pour devenir un shinigami, il ne s'était pas écoulé assez de temps
pour qu'ils acceptent quelqu'un qui avait été autrefois un ennemi définitif. Parce
que l'incident lui- même avait été traité comme classé, il avait ignoré tout acte
répréhensible, mais il y avait toujours une forte possibilité qu'Hikone ne soit pas
accepté par la noblesse du Seireitei. Bien que les sensibilités de le Seireitei aient
certainement changé, les armées de la Cour étaient toujours en etat d’alerte.
Et, plus important encore, Hikone lui-même a décidé de quitter la Seireitei de
son plein gré.
"Je comprends maintenant. Jusqu'à ce que je décide de quitter le Seireitei, Mr.
Hisagi, Mr.Kyoraku, et le frère de Mr. Seinosuke, Mr. Hanataro... m'ont appris
beaucoup de choses.
Maintenant, je peux comprendre quel genre de personne était le seigneur
Tokinada. Mais je ne peux pas haïr le seigneur Tokinada. Je ne peux pas le
mépriser. Le seigneur Tokinada est celui qui m'a donné une raison de vivre.
Parce que j'étais... vraiment heureux à cette époque. Je pense... qu'un tel
shinigami ne peut exister au sein du Gotei 13 . Je veux vivre seul pendant un
certain temps si je peux. Oui... j'ai très peur. Mais, M. Hisagi, c'est vous qui
m'avez appris ce que c'est que de vivre !"
Quand Hisagi a rappelé Hikone, dont l'anxiété et la peur étaient visibles dans
son sourire innocent, il lui a demandé une fois de plus : "As-tu trouvé quelque
chose ? Quelque chose que tu voudrais faire à l'avenir ?"
"Oui, monsieur ! Je pense... je veux devenir plus fort."
Depuis qu'Ikomikidomoe avait volé son pouvoir, la pression spirituelle
d'Hikone avait considérablement diminué. Malgré cela, sa pression spirituelle
était bien plus élevée que celle des shinigami normaux. Mais il avait cédé
Ikomikidomoe à la division Zéro, et sa puissance de combat avait
considérablement baissé par rapport à l'époque où il était dans la fleur de l'âge.

"Oh, et que vas-tu faire après être devenu fort ?"


Hisagi a demandé comme s'il le testait, et Hikone l'a regardé droit dans les yeux
et a répondu : "Je vais trouver Mme Aura... Je vais trouver ma mère."
Quand il a entendu Hikone dire cela clairement, de lui même, Hisagi a eu des
sentiments complexes. Bien qu'il ne sache pas si Aura était vivante, il pensait
qu'il était probable qu'elle ne soit pas dans la Soul Society. Il n'avait pas non
plus entendu dire que son âme avait atteint la Soul Society.
Comme Hikone n'était pas officiellement un shinigami et qu'il avait perdu
Ikomikidomoe, qui pouvait utiliser les Gargantas, il ne serait pas facile pour
Hikone de quitter la Soul Society. Malgré cela, voyant qu'Hikone avait trouvé
une raison de vivre en tant que Shinigami , Hisagi pensait que l'avenir d'Hikone
serait brillant.
"Bien... J'essaierai d'aider autant que possible quand le moment sera venu."
Se rappelant Tosen et Kanisawa, ceux qui l'avaient quitté dans le passé, Hisagi
portait dans son cœur la peur de les perdre alors qu'il disait à Hikone...
"J'ai aussi... décidé que j'allais trouver le 'chemin du moindre carnage' à ma
façon."

En se remémorant cet échange avec Hikone, Hisagi décida à nouveau qu'il ne


laisserait
pas ces dix dernières années de paix se perdre. Afin de croire que l'avenir
d'Hikone et des shinigami serait à son tour radieux, il décida qu'il ferait ce qu'il
fallait en tant que rédacteur en chef de la Gazette du Seireitei.
Quand Rangiku a vu Hisagi avec un sourire intrépide sur le visage, elle a dit :
"En y réfléchissant... Shuhei, tu es allé plus souvent au Rukongai ces dix
dernières années, n'est-ce pas ?".

"Euh... ouais, eh bien, j'ai commencé à me connecter avec plus de gens grâce à
mes interviews."
Ce n'était pas seulement Hikone. Il allait toujours voir Ginjo et les autres, et
Hisagi recueillait secrètement des informations sur les actions de la famille
Tsunayashiro. Bien que beaucoup de choses soient devenues incertaines à cause
de la mort de Tokinada, il voulait au moins exposer leurs mauvaises actions
passées. Il s'est battu contre l'influence d'une faction d'aristocrates tout en
continuant à interroger ceux qui étaient en marge de la famille Tsunayashiro.
"Ouais, parce que ce type est un 'journaliste'. Son travail est bien connu de
certaines personnes. En plus, il s'est occupé d'un enfant dans le Rukongai."

Muguruma a formulé ses réponses d'une manière qui ne ment pas.


"Un enfant ?"
"Oui, passer d'un morveux réduit aux larmes après une attaque de Hollow à
quelqu'un qui aide les enfants n'est pas à dédaigner. Mais il a encore un long
chemin à parcourir en ce qui concerne l'expérience."
Muguruma a haussé les épaules et Rangiku l'a écouté en inclinant la tête d'un air
perplexe.
"Hmm... Je ne vois pas un enfant s'attacher à un visage comme celui d'Hisagi..."
"Eh bien, je suis désolé d'avoir un visage si effrayant !"
Ignorant la plainte d'Hisagi, Rangiku a réfléchi un moment, mais dès qu'ils sont
entrés dans la caserne de la première division, elle a levé la tête et a pointé
Hisagi en criant :
"...C'est le tien ? !".
"Non ! !! Pourquoi tu penses ça ? !"
Muguruma a répondu, semblant exaspéré, "Comme je l'ai dit, tu semble être le
plus susceptible d'être séduit."
"Capitaine ! Vous remettez sur le tapis quelque chose qui date d'il y a dix ans
maintenant ?!"
C'est une conversation légère qu'ils ont pu avoir, notamment grâce à la paix
qu'ils ont gagnée, et ils ont ainsi continué à vivre leurs journées.
C'étaient des shinigami.

Ils régissent la vie et la mort et sont aussi ceux qui marchent sur le chemin dans
l'espace entre la vie et la mort.
Ils craignaient la mort, craignaient la vie, et s'habillaient de toutes sortes
d'épouvante.
Cependant, ceux qui vivent en tant que shinigami ne peuvent pas craindre le
monde qu'ils portent.
Si tel était le cas, accompagnés de la peur de tous leurs jours jusqu'au dernier,
ils
devraient balayer les peurs du lendemain pour atteindre le monde qui les attend.
C’est ainsi que le vent circule à nouveau dans le monde.

CAN’T FEAR YOUR OWN WORLD III FIN

Histoire originale par Tite Kubo


Écrit par Ryohgo Narita
Traduit par Lams Stark

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