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*Jeu gratuit sans obligation d’achat. Réglement et conditions de participation sur www.cours-legendre.fr
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Cours • M
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Ce cours a été rédigé par :
Monsieur Akhebat,
professeur de Sciences physiques
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uc
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ep
R
COURS DE RÉVISION
1. Un bilan-test de début de cours qui permet de repérer les éventuelles difficultés et de mieux
orienter ses révisions. Il ne faut pas l’adresser à la correction car vous trouverez les corrigés juste
après.
te
2. Le cours. 4 séries de travail avec des leçons et des exercices d’application. Ceux-ci sont
di
autocorrectifs et servent d’entraînement aux devoirs. Il ne faut pas les adresser à la correction.
r
3. Corrigé des exercices. Ce sont les corrigés des exercices du cours.
te
4. Devoirs à adresser à la correction. 4 devoirs à réaliser après l’étude de chaque série + 2
devoirs facultatifs (« devoir bilan » et « QCM »).
in
COMMENT ÉTUDIER SON COURS ?
n
tio
Étudiez une série de travail par semaine en faisant tous les exercices d’application, en vérifiant leur
exactitude avant de commencer le devoir correspondant. Pour chaque série, un devoir vous est
proposé.
uc
Après avoir rédigé les 4 devoirs, nous vous proposons deux devoirs facultatifs : un devoir de
rattrapage et un devoir bilan, avec des exercices récapitulatifs sur toutes les séries.
La durée d’étude de ce cours de révision est de quatre à six semaines selon les capacités
r
de l’élève.
ep
CONSEILS
COURS DE RATTRAPAGE
R
Travaillez régulièrement chaque jour. Envoyez chaque devoir dès qu’il est terminé pour
bénéficier ainsi des conseils des correcteurs. N’attendez pas le retour du devoir corrigé
pour continuer à travailler.
Bon Travail !
BILAN TEST
Les questions suivantes ont pour but de vous permettre d'évaluer vos connaissances avant de
commencer le cours.
Questions : Réponses :
1)
a Vrai
La couleur émise par un corps chaud correspond b Faux
à la superposition de l’ensemble des longueurs
te
d’onde et non uniquement à la couleur du
maximum d’intensité :
2) a solvant
di
L’espèce chimique dissoute est appelée : b soluté
c solution
r
3) a vrai
te
b faux
Le spectre d’absorption ne dépend pas de
l’espèce chimique colorée :
4)
La matière est formé de 3 constituants
élémentaires :
in
a électrons
b protons
c neutrons
n
d photons
tio
7) a un excès d’électrons
L’électrisation consiste à faire apparaître sur un b un défaut d’électrons
od
9) a vrai
La Mole est l'unité de quantité de matière : b faux
R
11 ) a d'attraction biologique
Newton découvre les lois : b d'attraction universelle
12 ) a vrai
b faux
L'année lumière est une distance parcourue par
la lumière en une année dans le vide :
13 ) a photons
te
b neutrons
La lumière est constituée de : c protons
di
14 ) a le symbole d'une lentille divergente
Ce symbole est : b le symbole d'une lentille convergente
c le symbole d’une lentille plane
r
te
15 ) a 400 -800 mm
b 400 – 800 nm
Le domaine du visible correspond à : c 400-800 µm
16 )
La puissance électrique s’exprime en
in
a W.H
b J
c W
n
17 ) a ohm
tio
18 ) a 159 mmhg
uc
19 ) a un alcool primaire
L’oxydation ménagée d’une cétone donne b ne donne pas de produit d’oxydation
c donne un alcool secondaire
r
20 ) a vrai
b faux
ep
QUESTIONS RÉPONSES
1 a) Vrai
2 b)
3 b) Faux
4 a) b) c)
te
5 a)
di
6 b) c)
7 a) et b)
r
te
8 a)
9 a)
10
11
b)
b)
in
n
12 a)
tio
13 a)
uc
14 a)
15 b)
c)
od
16
17 a)
a)
r
18
ep
19 b)
20 a)
R
te
dir
te
in
n
tio
uc
r od
ep
R
SOMMAIRE
1ère S
PHYSIQUE - CHIMIE
SÉRIE 1
te
3ème leçon Sources de lumières colorées
4ème leçon Couleur et réaction chimique
di
SÉRIE 2
r
1ère leçon Espèces chimiques colorées
te
2ème leçon Géométrie des molécules
3ème leçon Matière et univers
4ème leçon Physique nucléaire
SÉRIE 3
in
n
1ère leçon Cohésion des solides. Dissolution
2ème leçon Aspect énergétique des transformations de la matière
tio
SÉRIE 4
te
dir
te
in
n
tio
uc
r od
ep
R
te
r di
te
in
n
tio
uc
Ces devoirs, à nous renvoyer pour être corrigés par nos professeurs de
l’Education Nationale, sont un complément essentiel pour t’assurer de la
bonne compréhension du cours.
R
Disponibles dans toutes nos matières, ils sont à commander sur notre site
www.cours-legendre.fr
sur notre boutique en ligne, rubrique « Devoirs avec correction ».
1ère Série
1 è re S
Physique - Chimie
te
di
PREMI ÈR E LEÇON
r
Vision et formation des images
te
DEUXIÈ ME LEÇON
te
dir
te
in
n
tio
uc
r od
ep
R
te
Une lentille convergente est un milieu transparent limité par deux calottes sphériques (ou par une
calotte sphérique et un plan).
di
Trois types de lentilles convergentes peuvent être distinguées selon leur forme:
r
te
in
n
tio
- Si on envoie un faisceau de rayons parallèles sur une lentille convergente, alors le faisceau émergent
ep
converge en un point.
R
a. Propriétés
- son centre optique: tout rayon passant par le centre O d'une lentille ne subit aucune déviation. Le
point O est le centre optique de la lentille;
- son axe optique: l'axe optique principal est la droite passant par le centre de courbure d'une des
te
faces sphériques de la lentille;
- son foyer image: tout rayon incident parallèle à l'axe optique émerge en passant par un point de
di
cet axe, appelé foyer principal image et noté Fʹ.
- son foyer objet: tout rayon incident passant par le foyer principal objet, noté F et situé sur l’axe
r
optique, émerge parallèlement à l'axe principal. Ce point est appelé foyer principal objet.
te
b. Définitions
- Distance focale: in
L'axe optique étant orienté dans le sens de propagation de la lumière, en considérant le centre
n
optique O, on définit la distance focale f ′ telle que: f ′ = OF ′ où OF ′ représente la mesure
tio
- Vergence
avec
C : vergence en dioptrie (d )
ep
R
Soit AB un objet positionné de façon perpendiculaire à l'axe optique. Pour obtenir l'image A′B′ de
l'objet AB, on peut utiliser deux rayons dont on connaît le trajet:
te
r di
te
- le rayon BO passant par le centre optique n'est pas dévié;
- le rayon BI parallèle à l'axe optique émerge de la lentille en passant par le foyer image F′ .
in
Ainsi l'image A′B′ se forme à l'intersection de ces deux rayons.
- Un troisième rayon permet de confirmer la position de A′B′ , à savoir, le rayon BF passant par le
n
foyer objet de la lentille qui émerge de celle-ci parallèlement à l'axe optique et passe par B′ .
tio
- si la distance entre l'objet et la lentille est supérieure à la distance focale, alors une image réelle se
forme et celle-ci peut être observée sur un écran par exemple. L'image obtenue est renversée et selon
la position de l'objet elle peut être plus grande ou plus petite que celui-ci.
od
- dans le cas où la distance objet-lentille est inférieure à la distance focale, l'image obtenue ne peut
être recueillie sur un écran. Elle est dite virtuelle et se forme derrière l'objet. Dans ce cas, elle est
droite et plus grande que l'objet (exemple: image d'un objet regardé à travers une loupe). On
r
a) Repérage
Les positions des points image et objet sont repérés sur le schéma optique à partir du centre optique
O de la lentille, considéré comme l'origine du repère. L'axe optique constitue l'axe des abscisses
orienté dans le sens de propagation de la lumière, l'axe des ordonnées étant perpendiculaire à l'axe
des abscisses (confondu avec la lentille) et orienté de bas en haut.
te
𝐴𝐴𝐴𝐴 > 0, ������
���� 𝑂𝑂𝑂𝑂 < 0 et �����
𝐴𝐴′𝐵𝐵′ < 0, ���� 𝑂𝑂𝑂𝑂′ > 0
di
b) Relation de conjugaison de Descartes
r
La position de l'image est fonction de la position de l'objet par rapport à la lentille.
te
Si OA′ caractérise la position de l'image et OA celle de l'objet, on a la relation, dite de conjugaison:
1 1 1 1
− = = =C
OA′ OA OF ′ F '
optique.
c) Relation de grandissement
uc
A′B′ OA′
γ= =
AB OA
Remarques:
1. Anatomie de l'œil
te
r di
te
La lumière issue des objets observés pénètre dans l'œil par la pupille en traversant plusieurs milieux
in
transparents : la cornée, l'humeur aqueuse, le cristallin et l'humeur vitrée.
Le fond de l'œil est tapissé par une membrane, la rétine, où vient se former l'image de l'objet
observé. Elle est constituée de photorécepteurs (cônes et bâtonnets) qui convertissent le signal
lumineux en un signal électrique. L'information résultante est transmise au cerveau par le nerf
n
optique.
tio
2. Oeil réduit
On peut établir une analogie entre l'œil et un système optique où chaque partie possède un rôle
uc
particulier:
- La vision d'un objet est nette si son image se forme sur la rétine.
Pour un œil normal (emmétrope) au repos, l'image d'un objet très éloigné (considéré à l'infini) se
forme sur la rétine. Ainsi le cristallin ne se déforme pas pour une telle observation.
- Pour la vision d'un objet proche, la formation d'une image sur la rétine (vision nette) nécessite que
l'œil devienne plus convergent. Les muscles ciliaires vont agir sur le cristallin en le bombant, rendant
ainsi le système optique de l'œil plus convergent.
Par conséquent, le cristallin de l'œil est une lentille de distance focale variable, donc de vergence
variable.
te
Selon la position de l'objet par rapport à l'œil, celui-ci augmente ou diminue sa vergence afin d'obtenir
une image se formant sur la rétine nécessaire à une vision nette.
Cette adaptation de l'œil est appelée accommodation.
di
Exercice 1
r
te
On considère une lentille convergente L dont la vergence C est de +20δ .
Un objet AB de 2 cm de hauteur est placé perpendiculairement à l'axe optique à 10 cm avant la
lentille L, le point A étant situé sur l'axe optique.
in
1. Déterminer la position, la taille et le sens de l'image obtenue A′B′ par le calcul.
n
tio
Exercice 2
Une lentille convergente donne d'un objet AB mesurant 1 cm, une image A′B′ de taille 2 cm.
1. Sachant que la distance de l'objet à l'image AA′ est de 1 mètre, déterminer la position du centre
optique O de la lentille.
te
r di
te
2. En déduire la vergence de cette lentille.
in
n
tio
Exercice 3
uc
Le système optique d'un projecteur de cinéma est équivalent à une lentille convergente de distance
focale 8 cm. L'écran est placé à 30 m de la lentille.
od
1. Où doit-on placer la pellicule du film pour que l'image soit nette sur l'écran ?
r
ep
DEUXIÈME LEÇON
I – Lumières colorées
1. Dispersion de la lumière
te
En éclairant un prisme avec un faisceau parallèle de lumière blanche (lumière solaire ou d’une lampe à
incandescence), on constate que :
di
- le faisceau est dévié vers la base du prisme ; la lumière subit une réfraction ;
- en recueillant le faisceau à la sortie du prisme sur un écran, on y observe les couleurs de l’arc en
ciel. Cette succession de couleurs constitue le spectre continu de la lumière blanche.
r
te
2. Composition de la lumière blanche
in
n
D’après l’expérience précédente, on constate que la lumière blanche est constituée d’un ensemble de
tio
radiations colorées allant du rouge au violet. Chaque radiation est caractérisée par sa longueur
d’onde. Le domaine correspondant aux radiations visibles varie de 380 nm (violet) à environ 780 nm
(rouge). De part et d’autre de ce domaine existent les radiations infrarouges (au-delà de 800 nm) et
ultraviolettes (en deçà de 400 nm) invisibles à l’œil humain.
uc
- La lumière blanche constituée de plusieurs radiations donnant un spectre continu est une lumière
polychromatique.
remarque qu’il n’y a pas de décomposition de la lumière. Le spectre obtenu sur l’écran n’est constitué
ep
que d’une seule raie, celle correspondant à la radiation de départ. Ainsi on dit que la lumière du laser
est monochromatique.
R
La couleur d’une lumière est celle prise par un objet blanc (un écran par exemple) éclairé par cette
lumière.
1. Principe de la vision
Un corps est visible quand la lumière issue de lui atteint l’œil de l’observateur. La lumière que le corps
envoie peut être soit directement produite par lui (source primaire), soit renvoyée par le corps du
fait qu’il est éclairé (source secondaire). Par exemple, le Soleil est une source primaire de lumière et
la Lune une source secondaire.
te
2. Couleur d’un corps
di
a) Phénomènes physiques impliqués
r
Lorsque la surface d’un objet est éclairée par une lumière incidente, celle-ci peut :
- renvoyer la lumière dans une direction privilégiée : on a une réflexion ;
te
- renvoyer la lumière dans toutes les directions : on a une diffusion ;
- ne pas renvoyer certaines radiations composant cette lumière : c’est l’absorption ;
- laisser passer une partie de la lumière incidente : c’est la transmission.
in
La couleur qui résulte d’un corps correspond à la composition de la lumière diffusée par le corps.
n
b) Couleurs d’un corps en lumière blanche
tio
Un objet paraît blanc car celui-ci renvoie toutes les radiations visibles de la lumière incidente qu’il
reçoit. Si l’objet absorbe quasiment toutes les radiations qu’il reçoit, alors il apparaît noir.
Eclairé en lumière blanche, un objet coloré absorbe une partie des radiations composant la lumière
uc
La couleur observée d’un corps dépend du spectre de la lumière diffusé par lui. La couleur diffusée par
l’objet va être celle de la lumière incidente qui l’éclaire, amputée des couleurs absorbées.
Ainsi un corps ne possède pas de couleur propre. Celle-ci dépend de la lumière qu’il reçoit et des
r
Exemple : Un citron éclairé par une lumière incidente blanche paraît jaune.
Cela signifie que seules les radiations qui donnent une sensation jaune sont diffusées par le citron et
que les autres radiations composant la lumière blanche sont absorbées.
R
Mais si on éclaire un citron par une lumière bleue, celui-ci paraîtra gris-noir car il diffuse seulement la
lumière jaune et la lumière bleue ne comporte pas de radiations jaunes.
1. Synthèse additive
On peut reproduire une infinité de lumières colorées à partir de trois faisceaux de lumières de
couleurs rouge, vert et bleu.
- Si on superpose ces trois lumières avec une même intensité lumineuse, elles donnent naissance à de
la lumière blanche.
On peut donc écrire : rouge + vert + bleu = blanc
te
Ces trois couleurs sont dites primaires.
- Si on ne superpose que deux lumières primaires, on obtient des lumières, dites secondaires, à
di
savoir :
rouge + vert = jaune
r
rouge + bleu = magenta
bleu + vert = cyan
te
En variant l’intensité de chacune des lumières primaires, on peut obtenir l’ensemble des couleurs.
C’est ce principe, dit de la trichromie, qu’utilisent les écrans des smartphones, ordinateurs, téléviseurs.
in
n
tio
uc
2. Synthèse soustractive
r
ep
La synthèse soustractive est réalisée en superposant des filtres colorés entre la lumière blanche
incidente et l’observateur.
Par exemple, le filtre magenta ne laisse passer que les lumières rouge et bleue et absorbe la lumière
verte.
R
Les couleurs de base sont à présent le magenta, le jaune et le cyan. Elles constituent les couleurs
primaires pour la synthèse soustractive.
Ce procédé est utilisé en peinture et en imprimerie. Ici, ce sont les pigments qui jouent le rôle de
filtres.
te
Illustration de la synthèse soustractive des couleurs
di
3. Couleur complémentaires
r
- Des couleurs sont complémentaires l’une de l’autre si, par synthèse additive, elles forment une
lumière blanche.
te
Exemple : La superposition des lumières de couleurs bleu et rouge donne une lumière de couleur
magenta, couleur qui est donc complémentaire du vert.
in
- En synthèse soustractive, la superposition des couleurs complémentaires produit le noir.
n
Exemple : On a vu que vert et magenta sont des couleurs complémentaires. En utilisant un filtre
magenta une lumière blanche ne laisse passer que le bleu et le rouge. Ensuite, l’utilisation d’un filtre
tio
vert sur cette lumière va absorber le bleu et le rouge. Comme le vert n’est plus présent dans cette
lumière, il va en résulter le noir.
uc
Exercice 4
Dans un tunnel routier, on utilise pour l’éclairage des lampes qui diffusent une lumière jaune.
Indiquer quelle est la couleur perçue, dans un tunnel, d’une voiture, qui observée à la lumière du jour
od
paraît :
1. blanche
2. jaune
3. bleue
r
4. noire
ep
5. magenta
R
Deux lumières sont complémentaires si, lorsqu’elles sont superposées, donnent naissance à une
lumière blanche.
Indiquer la couleur complémentaire :
1. du bleu
2. du cyan
te
di
Exercice 6
r
Une imprimante à jet d’encre a permis l’impression d’une photo représentant un paysage et un
te
personnage constitués par :
. ciel bleu, soleil jaune, arbre au feuillage vert pour le paysage
. anorak rouge, pantalon magenta, chaussures cyan et bonnet noir habillant le personnage
in
Sachant que l’imprimante n’a utilisé que les trois types de cartouches jaune, magenta et cyan,
indiquer pour chaque élément de la photo les encres qui ont été nécessaires.
n
tio
uc
r od
ep
R
TROISIÈME LEÇON
te
1. Onde lumineuse
di
La propagation de la lumière peut être associée à une perturbation électrique et magnétique du milieu
qu’elle traverse. De ce fait, on parle de rayonnement électromagnétique. Dans le vide, ces ondes se
propagent à la vitesse de la lumière (célérité), notée c :
r
te
c = 3 × 105 km . s-1 = 3 × 108 m . s-1
in
Elles sont de nature périodique, caractérisées par leur fréquence, notée ν.
ν en Hz
La longueur d’onde d’une onde électromagnétique dans le vide est la distance en mètre parcourue par
l’onde pendant la durée d’une période T.
Si on note λ la longueur d’onde, on a la relation :
od
𝑐𝑐
λ=c.T=
ν
Rappel
r
Les longueurs d’onde des ondes lumineuses appartenant au domaine visible sont comprises entre
ep
380 nm (violet) et 780 nm (rouge). En deçà de 380 nm on trouve les ultra-violets (U . V) et au-delà de
780 nm existent les infra-rouges (I. R)
R
a) Définition
Un corps chaud incandescent émet des radiations. Plus la température du corps est élevée, plus le
spectre continu de la lumière s’enrichit en raies d’émission dans le domaine des basses longueurs
d’onde (violet).
Ainsi, la couleur observée d’un corps chauffé varie en fonction de sa température.
te
r di
te
b) Loi de Wien
in
n
La longueur d’onde λmax à laquelle un corps chauffé émet une intensité lumineuse maximale est reliée
à la température T par la relation :
tio
λmax. T = constante
- La relation indique que plus la température d’un corps est élevée, plus la longueur d’onde λmax est
faible.
r
ep
- Connaissant la longueur d’onde λmax à laquelle émet un corps avec un maximum d’intensité
lumineuse, on peut déterminer sa température (et inversement).
R
te
Il vient : λmax = ≈ 5 . 10-7 m = 500 nm
5773
Le pic lumineux se situe dans le vert.
r di
II – Matière et rayonnement
te
1. Théorie corpusculaire de la matière
Dans un premier temps, le physicien Max Planck (1900) introduit l’idée que l’énergie d’un
n
rayonnement de fréquence est quantifiée, c’est-à-dire que les échanges d’énergies lumineuses entre la
matière et une onde électromagnétique ne peuvent se faire que de manière discontinue.
tio
Ensuite Albert Einstein, en 1905, interprète l’effet photoélectrique en formulant les hypothèses
suivantes :
- Les échanges d’énergie entre la matière et le rayonnement lumineux s’effectuent par quantités
uc
discrètes (ou paquets) d’énergie (ou quanta d’énergie). Ces échanges sont ainsi discontinus.
- La lumière est constituée par un ensemble de corpuscules lumineux appelés photons, transportant
chacun un quantum d’énergie et se propageant à la vitesse de la lumière.
Ainsi, l’effet photoélectrique s’interprète par la théorie corpusculaire de la lumière.
od
ℎ 𝑐𝑐
ep
∆E = h ν =
λ
ν en Hz
λ en m
∆E en Joules (J)
h = 6,63 . 10-34 J . s
Une autre unité de ∆E, plus adaptée aux valeurs correspondant à un quantum d’énergie est utilisée : il
s’agit de l’électron-volt (eV).
La relation entre l’électron-volt et le joule est :
1 eV = 1,60 . 10-19 J
Un atome est constitué d’un noyau de charge positive autour duquel gravitent des électrons chargés
négativement.
te
L’énergie d’un atome ne peut prendre que certaines valeurs formant une suite discontinue. Les états
correspondant à ces valeurs particulières sont appelés niveaux d’énergie de l’atome. Ainsi, les
orbites des électrons sont situées à des distances précises du noyau et correspondent à des énergies
di
bien déterminées.
Lorsque l’atome est à son niveau d’énergie le plus bas ont dit qu’il se situe dans son état fondamental.
r
Si l’atome est à un autre niveau, dans ce cas on dit qu’il est dans un état excité.
te
On peut ainsi représenter les énergies d’un atome dans un diagramme avec en ordonnée l’énergie en eV.
3. Interaction matière-rayonnement
La quantification des niveaux d’énergie d’un atome permet de rendre compte du caractère
discontinu des spectres d’émission ou d’absorption d’un atome.
R
Un atome excité par l’apport d’énergie extérieure (chauffage, décharge électrique par exemple)
retourne spontanément vers un état de plus basse énergie en émettant un photon d’énergie donnée
∆E.
Cette énergie est telle que ∆E = Ei – Ef où Ei représente l’énergie de l’atome à l’état initial et Ef
l’énergie de l’atome à l’état final (Ei > Ef).
te
b) Absorption d’un photon
di
Un atome dans un état d’énergie initiale Ei peut absorber un photon d’énergie ∆E pour se retrouver
r
avec une énergie finale Ef(Ef > Ei) à condition que ∆E = Ef – Ei
te
in
n
tio
uc
Lors d’une transition entre deux états d’un atome, les photons émis ou absorbés ont une énergie qui
od
est fonction des états de l’atome. Par conséquent, les longueurs d’onde des radiations composant le
spectre de l’atome sont caractéristiques de celui-ci. Ainsi, deux types de spectres peuvent être
obtenus :
- un spectre de raies d’émission,
r
Pour ce dernier, celui-ci montre des bandes noires sur le fond continu du spectre de la lumière
blanche excitatrice utilisée.
Exercice d’application
ℎ 𝑐𝑐
Or ∆E = h ν =
λ
te
ℎ 𝑐𝑐 6,63×10−34 ×3×108
λ= =
di
∆E 10,2×1,6×10−19
r
te
Cette radiation correspond au domaine des ultra-violets.
Exercice 7 in
Un corps émet un rayonnement thermique avec un maximum d’émission pour la longueur d’onde
n
λmax = 580 nm.
tio
5. Indiquer le domaine où se situe λmax quand la température a été multipliée par deux.
L’énergie que doit recevoir un atome d’hydrogène pour passer du premier état excité E1 au deuxième
niveau de l’état excité E2 est de 1,89 eV.
te
2. En déduire la longueur d’onde du photon que l’atome d’hydrogène doit absorber pour passer de E1 et E2.
r di
te
3. Indiquer le domaine auquel appartient cette longueur d’onde.
in
n
Exercice 9
tio
2. Calculer les fréquences des raies de longueur d’onde 498 et 673 nm.
R
te
r di
te
in
n
tio
uc
r od
ep
R
I – Matière colorée
te
1. Colorants et pigments
di
- les colorants : ils sont solubles dans le milieu qui les contient (exemple : colorants alimentaires)
- les pigments : ils sont insolubles dans le milieu qui les contient. Une peinture, par exemple, est
constituée d’un pigment sous forme de poudre colorée qui est dispersée dans un liquide appelé liant.
r
te
Une couleur peut être due à la présence d’un ou de plusieurs colorants ou pigments.
On peut extraire des pigments et des colorants contenus dans des substances naturelles.
La chromatographie sur couche mince (CCM) est une méthode qui permet de séparer les
in
différents constituants d’un mélange dans le but d’une analyse.
Certaines espèces chimiques peuvent avoir une couleur qui varie en fonction de paramètres physico-
chimiques comme le pH ou la température. On parle de transformation chromatique.
n
Par exemple, le rouge carmin est un colorant qui, à pH inférieur à 7 (acide), prend une couleur
tio
orange, à pH neutre (pH = 7) paraît rouge et à pH basique (pH > 7) devient rouge violacé.
Un mélange de matières colorées absorbe les radiations de la lumière blanche correspondant aux
radiations absorbées par chacun des constituants du mélange.
Ainsi, chaque constituant se comporte comme un filtre superposé placé sur le trajet de la lumière.
od
Par conséquent, la couleur perçue est obtenue par synthèse soustractive, les couleurs primaires
étant jaune, magenta et cyan.
Une substance qui absorbe une couleur du spectre de la lumière blanche diffuse la couleur
complémentaire qui représente la couleur apparente de la substance.
r
ep
Exemples :
- une solution qui absorbe la couleur bleue paraît jaune (couleur complémentaire du bleu).
- un colorant qui absorbe le bleu mélangé à un colorant qui absorbe le vert donne pour le mélange
une substance qui absorbe le cyan. Il paraît donc rouge, couleur complémentaire de cyan.
R
1. Concentration
𝑚𝑚
te
Cm =
𝑉𝑉
Avec m en g, V en L, Cm en g . L-1
di
- Si n représente la quantité de matière de l’espèce colorée, on définit la concentration molaire C
r
par :
te
𝑛𝑛
C=
𝑉𝑉
A=k.C
uc
Ainsi, A caractérise l’aptitude d’une espèce présente en solution à absorber une radiation
r
Remarques :
- A se nomme également densité optique
- A varie avec la longueur d’onde
R
- Il existe une longueur d’onde λmax pour laquelle le coefficient k est maximum, c’est-à-dire, pour
laquelle A est maximale.
te
r di
te
L’absorbance de la solution est maximale pour λmax = 520 – 540 nm
3. Dosage spectrophotométrique
in
Un dosage consiste à déterminer précisément la quantité de matière d’une espèce chimique donnée
n
dans un volume défini (concentration). Dans un dosage spectrophotométrique, on utilise un appareil,
le spectrophotomètre, qui mesure l’absorbance des solutions colorées à une longueur d’onde donnée.
tio
En utilisant une échelle de teinte de la solution contenant l’espèce chimique à doser, on mesure
l’absorbance de chacune des solutions. Dans une plage de concentrations faibles, la courbe A = f(C)
uc
obtenue est une droite traduisant la proportionnalité de l’absorbance avec la concentration. Une telle
droite obtenue est une droite d’étalonnage.
Pour plus de précision, les mesures de A sont faites à λmax de la solution étudiée.
od
Pour déterminer la concentration de l’espèce chimique dans une solution de concentration inconnue à
doser, on mesure l’absorbance et on en déduit la concentration à partir de la courbe d’étalonnage.
r
ep
R
- Un système chimique est l’ensemble des espèces chimiques qui sont étudiées.
- Un état du système est caractérisé par les grandeurs physiques que sont la température, la
pression et aussi par sa nature (états solide, liquide ou gazeux, solution aqueuse…). L’autre
caractéristique est de nature quantitative, à savoir, la quantité de matière des espèces chimiques qui
constituent l’état du système.
- Un système chimique peut évoluer et subir une transformation qui modifie son état. Avant la
te
transformation chimique, le système est dans un état appelé état initial, et après la transformation, il
se trouve dans un autre état nommé état final.
di
- Le passage du système de son état initial à son état final représente la transformation chimique.
On la symbolise par une flèche allant de l’état initial verse l’état final.
r
1. Réaction chimique
te
La réaction chimique modélise la transformation chimique subie par un système chimique.
Les espèces chimiques qui entrent en réaction sont les réactifs et celles qui sont formées
n
représentent les produits.
tio
a) Équation-bilan
od
Au cours d’une transformation chimique les éléments se conservent. Cela nécessite d’affecter à
chaque terme de l’équation-bilan des nombres pour l’équilibrer. Ces nombres sont appelés
coefficients stoechiométriques.
r
Exemple :
ep
I2 réagit avec les ions thiosulfates S2 𝑂𝑂32− pour donner des ions iodures I- et tétrathionates S4 𝑂𝑂62−
L’équation-bilan équilibrée indique qu’une molécule de I2 réagit avec 2 ions S2 𝑂𝑂32− pour donner 2 ions
I- et un ion S4 𝑂𝑂62− .
On peut également dire qu’une mole de I2 réagit avec 2 moles de 𝑆𝑆2 𝑂𝑂32− pour donner deux moles de
I- et une mole de S4 𝑂𝑂62− . Donc pour une mole de I2 consommée, il disparaît 2 moles de S2 𝑂𝑂32− (2 fois
plus), donc on peut écrire :
n(S2 𝑂𝑂32− ) = 2 × n(I2)
Ainsi, dans cette transformation qui fait intervenir une espèce colorée (le diiode), l’intensité de la
coloration rendra compte de l’évolution de la transformation.
b. Réactif limitant
Si lors d’une transformation chimique, tous les réactifs ont été consommés et qu’il ne reste à l’état
final que les produits en quantité prévue par l’équation-bilan, alors on dit que les réactifs ont été
introduits dans des proportions stoechiométriques.
Lorsque le mélange des réactifs n’est pas stoechiométrique, un réactif au moins demeure présent à la
fin de la réaction, alors que l’autre a été totalement consommé. C’est lorsque ce dernier a disparu que
la réaction s’arrête.
te
Il constitue le réactif limitant (c’est-à-dire totalement consommé) ; les autres réactifs encore
présents sont dits en excès.
di
c. Exemple
r
te
Soit une équation-bilan de type : aA + bB cC +dD
𝑛𝑛(𝐴𝐴) 𝑛𝑛(𝐵𝐵)
𝑎𝑎 𝑏𝑏
Pour caractériser l’état d’un système chimique au cours d’une transformation, on utilise une grandeur,
notée x, qui s’exprime en mol, appelée avancement.
od
L’état final de la transformation est caractérisé par le fait que le réactif limitant a disparu.
ep
On définit l’avancement maximal xmax comme étant la plus petite valeur de l’avancement qui
annule les quantités de matière des réactifs.
R
te
État au cours de la x n(I2) - x n(S2 𝑂𝑂32− ) – 2x 0+2x 0+x
transformation (mol)
di
État final (mol) xmax n(I2) - xmax n(S2 𝑂𝑂32− ) – 2xmax 0+2xmax 0+xmax
r
te
4. Étude d’un exemple
Dresser un tableau d’avancement de la réaction et déterminer les quantités de matière des espèces en
fin de réaction.
Réponse :
uc
2.
Équation de la réaction CH4 + 2 O2 CO2 + 2 H2O
r
transformation (mol)
État final (mol) xmax 3 . 10-2 - xmax 2 . 10-2 – 2xmax xmax 2xmax
te
r di
te
Exercice 10
Ensuite on prépare une solution de sirop dilué 20 fois et on mesure l’absorbance de cette solution
uc
On étudie l’attaque du fer métal par l’acide chlorhydrique. Dans un bécher, on introduit 1 g de limaille
de fer, puis on verse un volume V de 50 ml d’acide chlorhydrique de concentration C = 0,5 mol . L-1
te
di
3. En déduire le réactif limitant et donner les quantités de matière des espèces en fin de réaction.
r
te
in
4. Calculer le volume total de gaz dégagé à la fin de la réaction.
n
tio
5. Quelles sont les concentrations des espèces présentes en solution, à la fin de la réaction ?
Données : M(Fe) = 55, 8 g . mol-1
Vm = 24 l . mol-1
uc
od
Exercice 12
r
ep
On fait réagir 5,4 g d’aluminium en poudre sur 12,8 g de fleur de soufre (soufre en poudre). Le
produit obtenu est du sulfure d’aluminium de formule Al2 S3.
te
4. Quel est le réactif limitant ?
r di
te
5. Faire le bilan en masse des réactifs et des produits à la fin de la réaction.
in
n
Données : M(Al) = 27 g . mol-1 ; M(S) = 32 g . mol-1
tio
uc
r od
ep
R
2ème Série
1 è re S
Physique - Chimie
te
r di
te
PREMI ÈR E LEÇON
Matière et univers
Physique nucléaire
r
ep
R
PREMIÈRE LEÇON
I – Molécules organiques
te
1. Définition
Une molécule organique est une molécule contenant principalement les éléments carbone (C) et
di
hydrogène (H)
Les atomes de carbone forment une chaîne carbonée en étant reliés entre eux. Sur cette chaîne,
r
d’autres atomes ou groupes d’atomes viennent se fixer. Les atomes, exceptés le carbone et
te
l’hydrogène, sont appelés hétéroatomes (exemple : oxygène, azote, soufre, chlore…)
Ils constituent des groupes d’atomes caractéristiques conférant des propriétés chimiques particulières
pour chaque molécule.
Les groupes d’atomes caractéristiques permettent de regrouper les molécules en familles selon leurs
uc
Exemples
od
Groupe
Hydroxyle Carbonyle Amine Carboxyle Alcène
caractéristique
Représentation O
- C - OH C=O - C - NH2 -C C=C
r
OH
ep
a) Formule brute
La formule brute d’une molécule indique la nature et le nombre des atomes constituant cette
molécule.
Exemple : L’éthanol C2H6O est une molécule constituée de 2 atomes de carbone, de 6 atomes
d’hydrogène et d’un atome d’oxygène.