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EPIGRAPHIE
YOUSSOUPHA MABIKI
ii
DEDICACE
A l’Eternel Dieu le Père tout puissant, le Dieu qui nous aime, nous pardonne,
nous soutient en toute choses, et par sa grande bonté nous a donné les parents qui
savent s’occuper de nous (Papa KANVU LUKENDHE Jean et Maman KAWE LUKA
Marie-Isabelle) en nous donnant la meilleure des affections, nous témoignons son
amour incomparable.
REMERCIEMENTS
A travers lui, nous joignons tous les étudiant de G3 mines, pétrole et gaz dont
je cite parmi eux KANYIKI ILUNGA Jackson, BUZITU KILUMBU Ives et NONGO LUANA
Sulamite avec qui nous avons lutté main dans la main durant ce parcours
académique.
LISTE D’ACRONYMES
• Fig : figure
• $ : dollars
• Km : kimometre
v
RESUME
De nouveau une usine de taille des diamants et des pierres spéciales en R.D.C
permettra aussi de valoriser d’autres pierres de valeur du pays que le diamant. Nous
avons également suggéré des directives à prendre pour la mise en place d'un système
de valorisation des diamants y compris d’autres pierres de valeur en République
Démocratique du Congo.
vi
SUMMARY
In the light of our results, the synoptic comparison revealed that in D.R.C the
population is not satisfied whit the interests that the export of rough diamonds
brings, because nothing changes, even in the Congolese diamond capital drinking
water supples remains a headache, and still no electricity. But Botswana for example,
the income from the valuation of diamonds has given a tremendous economic and
social development to the country, the population benefits from employment, free
education in primary and secondary school etc …
Our results also proved that most likely the Democratic Republic of Congo
will still be able to again a lot of advantages in the valuation of diamonds, because
according to the latest statistics many diamond deposits are soon going to run out,
yet the D.R.C is second in the world after Russia in diamond reserves. And the law of
supply and demand will prevail.
Again, a factory to cut diamonds and special stones in the D.R.C will also
make it possible to valorize other precious stones in the country other than
diamonds. We have also suggested some guidelines for setting up the diamond
valuation system including other valuable stones in a Democratic Republic of Congo.
1
INTRODUCTION
Les ressources minières peuvent constituer une source de réussite pour un
pays au développement. Pour y parvenir dépend de la gestion de ces ressources
naturelles. Et donc il se fait remarquer que le système de vente des ressources
minières de grande valeur comme le diamant à l’état brut profite peu que celui qui
passe d’abord par la valorisation avant qu’il soit commercialisé.
0.1. PROBLEMATIQUE
Le diamant est un minéral de très grande valeur, et tous les pays du monde
aimeront avoir le diamant dans leur sous-sol. Mais à part la valeur que le diamant
représente à son état brut ou originel, sa valorisation lui permet encore d’acquérir une
valeur ajoutée.
Les revenus générés par la valorisation du diamant ont permis certains pays
d’améliorer leurs conductions de vie. Partant par la croissance économique, où la
population locale est bénéficiaire notamment de l’emploi, des infrastructures, de
l’éducation gratuite (à l’école primaire et secondaire) …
Les diamants comme bénédiction ailleurs apportant le bon changement dans les
conditions de vie de certains pays mais situation contraire dans notre pays. La population
ne voit pas la couleur du bénéfice apporté par le diamant. La capitale du diamant
congolais elle-même végète dans le noir, pas d’eau potable, pas d’emploi, … en bref
presque tout ne va pas dans ce coin-là du pays.
Les diamants ne sont pas éternels, mais jusqu’à lors aucun emploi, ni intérêt
quelconque généré par la valorisation de diamant dans le Kasaï et dans toute la
république.
2
Dans les soucis que le pays se lance aussi au système permettant de tirer
totalement profit des minerais et des pierres spéciales (précieuse et semi-précieuse)
nous avons tenu de consacrer ce travail à l’Essentiel sur la Géologie, production et
Valorisation du diamant.
0.2 OBJECTIFS
0.3 HYPOTHESES
I.1.1 DÉFINITION
I.1.2 HISTORIQUE
Comme il est connu par plusieurs que l’exploitation de diamant date de très
longtemps, voir dès la haute antiquité en Inde. Dans cette histoire il sera pour nous
question de faire comprendre comment était le commerce du diamant mais aussi
retracer sa révolution dans certaines civilisations.
Soulignons que le 15è siècle est marqué par le dynamisme de Venise, qui
détient le monopole du commerce du diamant brut, et il semble même que Venise a
pu faire la première tentative de taille. A Bruges, le tailleur de Louis de Berquem met
au point une technique de taille du diamant qui sera utilisée jusqu’au début du 20è
siècle, et rapidement Bruges devint un centre réputé de taille, d’où il sera d’office
appelé Venise du nord. Dans cette même époque d’autres centres s’ouvrirent à Paris,
à Alexandrie et en Allemagne.
A la fin du 15è siècle Bruges subira un déclin qui entrainera aussi la faillite de
son activité diamantaire qui passe à Anvers en pleine expansion grâce à l’activité de
son port. Cette activité va continuer à croitre suite à la découverte d’une liaison
maritime directe avec les indes par Vasco de Gama.
Et en 1990 le diamant synthétique qui n’était utilisé que dans l’industrie, fait
également son apparition dans le secteur de joaillerie.
Dans ces conditions les atomes de carbones situés dans l’écorce terrestre
deviennent serrés et forment les cristaux durs qui sont le diamant. Ceux-ci ne que la
première étape, il leur faut ensuite remonter en surface, car l’on ne peut pas
exploiter a des tels profondeurs (>150Km).
Le diamant est conservé dans une roche dure d’origine magmatique appelée
la KIMBERLITE (roche mère de diamant). Une fois le volcan éteint, la colonne
magmatique contenant le diamant est alors appeler Pipe Kimberlitique. Ces pipes
sont les gisements primaires. En outre le diamant arrive à la surface de la terre par
explosion volcanique. La Kimberlite sera érodée au fil du temps pour donner
naissance aux gisements secondaires.
Si l’on veut encore plus savoir sur la Kimberlite, par définition la Kimberlite
est une roche ultramafique, ultrabasique potassique, riche en composants volatils
comme le CO2 et le H2O, formée par un faible taux de fision partielle et caractérisée
par un enrichissement en éléments incompatibles (Sr, Zr, Hf, Nb et terres rares) et
compatible (Ni, Cr, Co) (Lafrance N., 2006).
Fig 1.3 Remonté de diamants à la surface par ascension de magma Fig 1.4 Remonté par explosion volcanique
Via les chemins migratoires ou les failles
Fig 1.5 La kimberlite dure rendu mou par l’eau de ruissèlement Fig 1.6 Transport de diamant par l’eau de ruissèlement et début de la
formation de gisements secondaire
Les eaux de ruissellement emportent les diamants vers les cours d’eaux se
trouvant aux environs de la roche mère de diamant. Parfois le courant d’eau est très
fort, dans ce cas seulement les gros diamants seront déposés en bas et les petits
seront emportés par l’eau puisqu’ils sont légers. Mais parfois le courant d’eau est
faible, même les petits diamants tombent en bas, et avec toute la boue, tout le sable
emporté année par année, ils se forment en bas des couches de gravier avec les
diamants dedans, ce qui donne naissance aux gisements alluvionnaires (Module_
Technique, 2019).
Quand les eaux des ruissellements emportent les diamants au niveau d’un
cours d’eau, fleuve par exemple, ces derniers peuvent de nouveau transporter les
diamants jusqu’à la mer, ce qui génère les gisements littoraux-marins. Cas en
Namibie et en Sierra Leone.
Il y en a plusieurs dont :
La couleur de diamant n’est justement pas causée par l’effet des inclusions
mais aussi certains autres paramètres peuvent être à la cause comme : le processus
de « graining » où les tensions lors de la cristallisation de la pierre lui donnent une
coloration allant du rose au brun. L’irradiation naturelle peut aussi influer sur la
teinte du diamant qui s’explique par la présence d’éléments radioactifs lors de la
formation de la pierre. Ici on parle plus de diamant vert.
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Comme le nom l’indique, cette qualité est réservée à l’industrie. Ils ne sont
pas utilisés en joaillerie à cause de leurs défauts (opaque, déformation de
cristallisation, déchirure), mais néanmoins ils doivent aussi avoir une certaine qualité,
la couleur jaune est beaucoup préférée aux autres en raison d’une plus grande
dureté.
Par contre les jolies teintes rose, bleu, jaune d’or, vert vif … Augmentent sa
valeur lorsqu’elles sont homogènes et vives.
Ce diamant est utilisé en joaillerie pour orner les bijoux, mais sa dureté lui
donne aussi de la valeur à l’industrie.
Techniques de synthèse :
Cette méthode HPHT consiste à faire un mélange de carbone (sous une forme
abondante) et de métaux de transition (qui feront office de solvants) qui seront
soumis à une très haute pression (environ 58000 atmosphères) et température
(environ 1400°C). La formation du diamant se fait alors par germination et croissance.
Un germe de diamant est inséré dans le réacteur avant la réaction. Cette technique
ne produise pour le moment que des diamants de couleurs (jaune, bleu, orange,
rose), qui ne sont pas purs (Courbaron, 2019).
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Elle consiste de placer une couche de silice ou de diamant dans une chambre
où règne une pression d’un deuxième d’atmosphère. De l’hydrogène et du méthane
sont alors injectés et chauffés par des micro-ondes.
Cette technique produit des diamants bien plus purs que ceux qui sont
obtenus avec HPHT.
Application :
En électronique et en biotechnologie :
• Comme semi-conducteurs
Mais ce sont les liaisons entre les atomes de carbone (chaque atome de
carbone est lié à quatre autres atomes qui forment un réseau dans les trois
dimensions de l’espace) qui donne au diamant cette grande résistance que le
graphite manque.
• Densité : 3,52
• Biréfringence : Aucune
Chaque mine est un cas particulier, mais toutes ont en commun la recherche
de la rentabilité et de la sécurité.
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Dans une exploitation à ciel ouvert, ont vise à enlever un minimum de stériles
de recouvrement pour atteindre les volumes minéralisés ayant la plus grande valeur
marchande, afin d’obtenir le meilleur rendement possible pour les investissements
consentis (Jennings, 2010).
Les mêmes étapes utilisées en exploitation à ciel ouvert sont aussi utilisées
en exploitation souterraine et sont complétée par deux phases additionnelle pour
permettre le bon déroulement de travaux et la sécurité dans les conditions
souterraines. Ces deux phases sont : L’Aération forcée pour assurer l’évacuation de
toutes les fumées liées aux tirs et le Confortement s’agissant de sécuriser localement,
les ouvrages souterrains les plus sensibles et les plus utilisés.
L’extraction se fait dans les terrasses des cours d’eau. Il faudrait creuser
jusqu’aux anciens lit de marigaux, des anciens endroits où l’eau avait déposé les
diamants dans les graviers. Ces graviers sont à nettoyer, tamiser pour peut-être
trouver le diamant dedans.
L’exploitation artisanale est en réalité un travail dur, selon les exploitants ils passent
souvent des jours, des semaines sans rien avoir. Ça demande du courage et un travail
collectif. Les autres pratiquent cela juste par manque d’emploi et d’autres sources de
revenus.
De Beers Group :
La société a été créé en Afrique du sud en 1880 par les initiatives de Rhodes
et ses partenaires, principalement Jules Progrès.
Alrosa :
Rio Tinto :
Rio Tinto est une société multinationale qui exploite des mines de diamants
et d’autres métaux comme le fer, le cuivre et l’aluminium. Rio Tinto exploite trois
mines de diamants situées en Australie, au Canada et au Zimbabwe et produit 20%
des diamants bruts du monde (Bel diamond, 2020).
Le plus gros diamant de la mine Mir est le 342,5 carats soit 68g, fut découvert
en1980. La mine Mir fut la première, et la plus grande mine de diamants de l’Union
soviétique. Elle n’est plus en activité depuis juin 2001 (Futura-sciences, 2020).
De nos jours elle produit encore à elle seule la plupart des diamants roses.
L’Australie est également un important producteur de diamants de couleur.
Le diamant rose est d’une telle rareté que son prix atteint plusieurs dizaines
de milliers de dollars pour une pierre de quelques dixièmes de carat, et peut même,
l’ors qu’il s’agit de diamants d’un poids important, dépasser le million de dollars par
carat dans les ventes aux enchères.
La mine d’Argyle est actuellement en train de passer d’une mine à ciel ouvert
à une mine souterraine. C’est une première mine de diamants commerciaux qui
exploite une cheminée volcanique de Lamproïte. La mine appartient au groupe Rio
Tinto.
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Signalons aussi que le deuxième diamant plus cher d’un monde provient du
mine Botswanaise, vendu à 53 millions de dollars Américains, le 25 septembre 2017.
Aujourd’hui l’Angola veut produire plus de diamants, être parmi les grands
producteur du monde en millions de carats. Cela passe notamment par la vente plus
ouverte, en ligne, mais aussi par l’expansion et la modernisation de ses mines de
diamants.
Loin de viser une production importante, l’Angola veut aussi valoriser sont
diamant.
Il s’agit de l’usine Stone Polished Diamond (SPD), porté par le groupe indien
KGK, dont le siège est à Hong Kong. L’usine est installée sur une surface de 400
mètres carrés à Talatona, d’un investissement de plus de cinq millions de dollars,
dont 10% appartient à SODIAM. Le document indique que la chaine de production de
l’usine est composée d’équipements de haute technologie, capable de positionner le
SPD parmi les centres de taille les mieux équipés du monde.
Le SPD taillera deux mille carats de pierre par mois, il prévoit d’en consacrer
25 millions de $ au total, faisant passer le nombre d’employés de 50 à 200. Cette
usine rejoint celle « d’Angola Polishing Diamod-SA », inaugurée dans la capitale
angolaise en 2015, dans le cadre de partenariat entre SODIAM et la société « LLD
Diamonds » du groupe israélien Lev Leviev, le plus grand tailleur de diamants au
monde. (Jeuneafrique, 2020).
Mais la grande quantité de la production, voire 70%, sont extrait dans le Kasaï
Oriental et Kasaï Occidental.
• Exploitation industrielle :
En 1961 après l’indépendance, MIBEKA fut remplacé par MIBA. La MIBA est
une société dont l’Etat congolais détient lui-même la majorité des actions. Au Kasaï,
elle exploite en carrières et en lit Vif des rivières. Elle dispose d’une concession de 78
000 Km² située dans les provinces de Kasaï Oriental et Occidental. De nos jours la
société est en crise après des longues années de succès. Incapable de payer ses 5 600
employés, en 2007 les travailleurs avaient plus de 12 mois d’arrières de salaires. Mais
elle vient à peine de recevoir un financement au près du gouvernement pour sa
relance (Marysse , Geenes , 2008).
• Exploitation artisanale :
Selon le code minier, les creuseurs artisanaux sont obligés d’acheter une
carte d’exploitant artisanal. La carte coute 25 $, est renouvelable annuellement et
remise par le chef de division provinciale des mines.
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Les comptoirs agréés achètent une licence d’exportation pour 250 000 $ par
an au ministère de mines. Les comptoirs achètent les diamants auprès des négociants
et ils exportent. À Mbuji-Mayi, la majorité du diamant est de qualité industrielle,
tandis qu’à Tshikapa les diamants sont plus petits, mais de plus grande valeur ; on y
trouve 60 à 65% de qualité gemme (Geenens S. et Marysse S., 2008).
1. Le concassage
2. Le tamisage
3. Le lavage
Dans cette phase l’on procède par les nettoyages et les désagrégations des
boues présentes dans le minerai, celui-ci est soumis au tamisage flottant afin d’en
retirer toute matière fine non désirée de dimension inférieure à 1 mm. Les diamants
de taille inférieure ayant peu de valeur sont alors rejetés.
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4. La concentration
5. La récupération
• Par une trieuse à rayons X qui détecte les diamants par fluorescence ou en
fonction de leur masse atomique.
Les artisanaux passent des jours, des semaines, sans peut être rien trouvé
mais gardent toujours espoir.
• Par Barge flottante : Elle est également toutes équipées, les matériaux sont
triés par différences de densité et il est possible de récupérer 95% de tous les
éléments lourds de plus de 80 microns.
• Par Laverie fixe : La capacité de ces laveries est nettement supérieure aux
laveries-mobiles, elle peut traiter environ 15 à 200 m³/h des matériaux. Elles
peuvent être dans certains cas automatisées, et de ce fait, il n’y a pas de
contact humain direct avec les diamants.
Fig II.9 Laverie-mobile de Fig II.10 Barge flottante Fig II.11 Laverie fixe de
diamants diamants
33
Selon les données de la dernière statistique faite en 2019, pour les pays
comptant les plus grandes réserves de diamant dans le monde révèle :
III.1 DÉFINITION
La valorisation du diamant est la transformation du diamant en produit fini,
dans le but d’augmenter sa valeur dans le marché. La valorisation du diamant
consiste aussi à prendre le monopole du prix en créant de vente et achat locale.
• De la taille du diamant et
L’objectif est de faire en sorte que la pierre soit aussi belle que possible avec
la moindre perte de poids en carat. L’opération est minutieusement suivie.
Seul Anvers, Londres, et quelques autres pays d’occident avaient les meilleurs
tailleurs de diamant, mais aujourd’hui beaucoup des pays ont compris le système. Les
tailleurs de diamants sont actuellement dans plusieurs pays, et par conséquent la
taille de diamant est maintenant réalisée dans des nombreux pays au monde, y
compris même dans certains pays d’Afrique. Mais une excellente taille demande non
seulement la touche de bons tailleurs mais aussi la taillerie doit être bien équipée.
Il est vrai que la taille de diamant apporte une très grande fortune, le prix du
diamant brut bondi de cinq voir même dix fois plus après sa taille. Tout dépend de la
qualité de la gemme mais aussi de la taille. On ne peut donc tailler que le diamant de
qualité gemme.
Fig III.3 LE POLARISCOPE Fig III.4 LES LAMPES ULTRAVIOLET ET LES FILTRES
L’objectif du remplissage au verre est de faire en sorte que les fissures et les
clivages se voient le moins possible. Un verre traité tout spécialement avec un indice
de réfraction aussi proche que celui du diamant est utilisé pour remplir les fissures.
Le traitement est facilement repérable, il est aussi appliqué sur les rubis. Les
laboratoires de certification refusent d’évaluer les pierres remplies au verre.
Au début de l’ère moderne, les joailliers donnent aux diamants une forme
dite table, très basique, avec peu de faces. Le nombre de celles-ci augmente peu à
peu, et sont portées jusqu’à 32 à la fin du 17ème siècle, avec un coupe dite Mazarin,
du nom du célèbre régent de France (I-diamant, 2019).
Le 19ème siècle est marqué plutôt par la connaissance de plus en plus précise
des propriétés et de la composition du diamant, mais la révolution de la taille n’était
pas trop remarquable. Néanmoins, le support évolue, le fond métallique est
abandonné pour une monture en grains d’or, les parures et bijoux présentent des
formes exotiques, florales, parfois d’inspiration antique (I-diamant, 2019).
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C’est bien en Anvers qu’a lieu la mise au point des techniques et standards de
taille modernes du diamant. En outre, Anvers représente aujourd’hui encore 70% du
marché du diamant.
Les formes classiques du diamant, plus ou moins figées depuis la fin du 17ème
siècle, connaissent une diversification importante au cours du 20 ème siècle. À partir de
1919 apparaît la taille Rond brillant, que l’on doit au diamantaire et ingénieur belge
Marcel Tolkowsky, originaire d’Anvers. Avec 56 facettes plus la table (I-diamant,
2019).
Le travail du diamant entre alors dans une ère plus scientifique, les
procédures de taille incorporent des éléments mathématiques afin d’optimiser la
brillance de la pierre.
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Ils ont comme nombres de facettes : Rond brillant (57 facettes), Princesse (76
facettes), Emeraude (57 facettes), Ovale (56 facettes), Baguette (25 facettes), Poire
(56 facettes), Marquise (55 facettes), Cœur (59 facettes), Asscher (58 facettes),
Radiant (70 facettes), Coussin (50 facettes) et Trilliant (19 facettes).
Nous n’allons pas passer sans dire encore un mot sur le Rond Brillant. Comme
il l’a été évoqué précédemment, le Rond Brillant s’est affirmé depuis un siècle comme
un type de diamant extrêmement prestigieux, actuellement le plus recherché par la
clientèle.
Omis ces étapes citées, avant de passé au clivage qui est la première étape
de la taille, dans certaines tailleries fortement équipées on utilise certaines
techniques qui permettent d’optimiser la taille du diamant. A l’exemple l’utilisation
de la sarin.
Après avoir amorcé le clivage par une entaille effectuée à l’aide d’un autre
diamant, le cliveur y place une lame métallique (dite marteau de cliveur), à laquelle il
donne un coup sec à l’aide d’un maillet de bois.
De nos jours, le Clivage est bien souvent supprimé et remplacé par l’étape
suivante : le sciage.
Le diamant à débruter est cimenté au bout d’un axe horizontal (entrainé par
un moteur électrique). Le diamant débruteur est fermement maintenu, afin de
raboter les parties qui dépassent le cercle recherché.
Pour une pierre importante ou de forme fantaisie (cœur, poire …), la mise en
forme se fait plutôt à la meule.
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Grâce à cette machine, baptisée Fenix, la taille peut s’effectuer dix à vingt
fois plus vite qu’actuellement. Cette invention du centre de recherches scientifiques
et techniques du diamant, pourrait encore booster d’avantage le secteur. (Vrt, 2020).
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Nous n’allons pas être large à ce sujet, juste présenter certains articles de la
joaillerie et bijouterie ornés de diamants taillés qui apportent une valeur et beauté
très supplémentaire, et par conséquent le prix ne fait qu’augmenter.
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Les normes des diamants taillés de plus de 0,25 carat, de belle couleur et de
belle pureté sont généralement établies par des laboratoires qui délivrent le certificat
dont nous parlerons à la suite.
1. Carat :
Le poids d’un diamant est toujours exprimé en carat, le nom vient du grec
« Keration », il servait déjà comme unité de mesure dans l’antiquité grecque. Un
carat équivaut à 0,20 gramme (Vleeschdrager E., 2013).
Le carat de diamant n’a rien à avoir avec le carat qui sert d’unité de mesure
pour l’or, qui représente la proportion d’or contenue dans une pièce ou un bijou. De
l’or à 18 carats correspond à 18/24 d’or dans la pièce.
Plus le poids d’un diamant est important, plus il est rare. Les diamantaires
estiment qu’un diamant est de bon poids à partir d’un carat.
2. Couleur :
La graduation de couleur va de D pour les plus blancs (qui sont très rares), à
Z.
3. Clarté :
4. Cut :
Il est également très important que les clients puissent avoir accès au
certificat du diamant qu’ils ont acheté car c’est la preuve d’authenticité à laquelle ils
peuvent se fier.
• La stabilité de prix :
• La création d’emplois
• La croissance économique
Comme nous avons vu ci-haut, qu’il y aurait en Anvers plus de 1 500 sociétés
œuvrant dans l’industrie du diamant, dont presque toutes gravitent dans l’activité de
taille, d’achat et vente locale. On a aussi parlé des bourses de diamant, sans ignorer
toutes les petites entreprises de la taillerie.
Dans tout ceci il y’a le baisse du taux de chômage, dont la population locale
semble être le grand bénéficiaire.
Comme il est sans ignorer par tous que l’industrie du diamant défie
l’incertitude économique, et soutient très certainement l’économie des pays
producteurs. Mais par ailleurs, la valorisation (la taille, l’achat et vente locale) de
diamant vient augmenter d’avantage les recettes de l’état.
Comme nous venons de voir dans les points précédents que grâce à la
valorisation de diamant la population locale bénéficie de l’emploi et également elle
apporte de recettes importantes à l’économie de l’Etat, dont à l’occurrence le
Botswana. Par conséquent il y’a une amélioration de la vie sociale.
Dans le Kasaï Oriental la population végète dans le noir, sans route moderne,
sans eau potable, sans emploi. Mbuji-Mayi chef-lieu du Kasaï Oriental ressemble à un
village, la ville n’est pas éclairée. Tôt le matin, les gens sont réveillés par le bruit, dans
les avenues, d’hommes et de femmes portant de l’eau en bidons.
De même pour la taille, achat et vente locale de diamant. Des nombreux pays
producteurs de diamant ont pris conscience et valorise maintenant leurs pierres
(diamants), l’Angola et le Botswana par exemple. Mais aucun projet de tel envisagée
en R.D.C.
Bien que l’on a que 20% de diamant de qualité gemme dans le total de notre
production annuelle, mais apportera beaucoup avec la valorisation.
Avec les réserves de diamant se trouvant en R.D.C, il est sans doute que la
valorisation du diamant au pays apportera beaucoup d’avantages.
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CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Notre travail a porté à l’Essentiel sur la Géologie, la Production et la
Valorisation du diamant. A son élaboration, nous avons poursuivi les objectifs
suivants :
A la lumière de nos résultats, il ressort dans ce travail des faits majeurs liés
d'une part à la non valorisation du diamant en R.D.C, et aux avantages de la
valorisation du diamant d'autre part.
• Pas d’eau potable, pas d’électricité, pas d’emploi, pas de route moderne au
Kasaï-Oriental et Occidental où se produit 70% du diamant congolais.
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• Le prix des diamants de qualité gemme se multiplie après les avoirs taillé (l’un
de modes de la valorisation du diamant).
• Les diamants taillés ont une grande valeur dans la joaillerie servant à orner les
bijoux de luxe.
Partant de ces points soulevés, nos hypothèses émises pour ce travail sont
donc confirmées.
a) A l’État congolais :
• Collecter et garder toutes les pierres de valeur produite par les sociétés de
l’État.
• Créer un lieu de vente au quel tous les négociants seront obligés de vendre
leurs pierres de valeur et désormais plus de vente directe à l’étranger, pour
que l’État seul fixe et contrôle le système d’achat et vente des pierres de
valeur du pays.
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
• Jennings N., 2010, les mines et un aperçu généralités sur les carrières.
Prérequis :
VIDEO :
Sites internet :
• www. Bel diamond.com, consulté en février 2020, Les plus grandes sociétés
d’extraction de diamants.
• www.Vrt.be, consulté en mars 2020, une nouvelle machine qui taille les
diamants bruts.
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Table de matières
EPIGRAPHIE ...................................................................................................................... i
DEDICACE ........................................................................................................................ ii
REMERCIEMENTS ........................................................................................................... iii
LISTE D’ACRONYMES ...................................................................................................... iv
RESUME ........................................................................................................................... v
SUMMARY ...................................................................................................................... vi
INTRODUCTION ............................................................................................................... 1
0.1. PROBLEMATIQUE.................................................................................................. 1
0.2 OBJECTIFS .............................................................................................................. 2
0.3 HYPOTHESES .......................................................................................................... 2
O.4 CHOIX DU SUJET .................................................................................................. 2
0.5 INTERETS DU TRAVAIL ........................................................................................... 3
O.6 SUBDIVISION DU TRAVAIL..................................................................................... 3
CHAP I GEOLOGIE DE DIAMANT ..................................................................................... 4
I.1 DÉFINITION ET HISTORIQUE ................................................................................... 4
I.1.1 DÉFINITION ....................................................................................................... 4
I.1.2 HISTORIQUE ..................................................................................................... 4
I.2 ORIGINE ET FORMATION DE DIAMANT .................................................................. 6
I.3 TYPES DE GISEMENTS DIAMANTIFÈRES ................................................................. 8
I.3.1 GISEMENTS PRIMAIRES .................................................................................... 8
I.3.2 GISEMENTS SECONDAIRES ............................................................................... 8
I.3.2.1 Gisements alluvionnaires :......................................................................... 9
I.3.2.2 Gisements Eluvionnaires : ......................................................................... 9
I.3.3 GISEMENTS LITTORAUX-MARINS ................................................................... 10
I.4 PROSPECTIONS DE DIAMANTS ............................................................................. 10
I.4.1 La prospection systématique de grandes étendues ...................................... 10
I.4.1.1 La Méthode Dite Sud-Africaine : ............................................................. 10
I.4.1.2 La Prospection du Littoral : ...................................................................... 11
I.4.2 La prospection liée à l’hydrographie .............................................................. 11
I.4.2.1 La Prospection Alluvionnaire : ................................................................. 11
I.4.2.2 La prospection alluvionnaire en milieu dense : ....................................... 11
65