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Lycée Provincial de Zorgho Année scolaire : 2021-2022

Professeur : Mme SAWADOGO Classe : 1ère C

Matière : Histoire-Géographie

Groupe 3 :

DABIRE Malyong Evrard

KABORE Dahouda

KONKISKRE Jacques

THEME : « LES CRISES DANS LES


RELATIONS INTERNATIONALES DE
1937 à 1939 »


INTRODUCTION
1) La seconde guerre Sino-Japonaise

2) Anschluss (annexion de l’Autriche par


l’Allemagne nazie)

3) Les crises tchécoslovaques

4) La crise polonaise

CONCLUSION
INTRODUCTION
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1) La seconde guerre Sino-Japonaise


La seconde guerre sino-japonaise est un conflit militaire qui dura de 1937 à 1945, et
débuta à la suite de l'invasion de la partie orientale de la Chine par l'Armée impériale
japonaise. Six ans après l'invasion de la Mandchourie, l'empire du Japon poursuivait sa
politique expansionniste en Chine.

CAUSES
La plupart des historiens placent le début de cette guerre à l’incident du pont Marco
Polo ou bataille du pont Lugou, le 7 juillet 1937. Cependant, d'autres historiens la font
commencer à l’incident de Mukden du 18 septembre 1931 (même si la guerre
commence officiellement en 1937) quand un groupe de l’armée impériale japonaise
envahit le Nord de la Chine et y créa l’État fantoche du Mandchoukouo en février
1932, continuant ainsi en Chine l'expansionnisme du Japon

DEROULEMENT
Le 7 juillet 1937, l'incident du pont Marco Polo fournit au Japon le prétexte pour
ouvrir les hostilités et, le 28 juillet, la guerre fut officiellement déclarée. Les villes de
Pékin et Tianjin furent prises début août. Malgré quelques succès les forces chinoises
unifiées subirent une série de désastres. Elles furent défaites à la bataille de Taiyuan et
ne parvinrent pas à empêcher les Japonais de conquérir la province du Shanxi situé au
nord-est de la chine. En novembre, les Japonais occupèrent Shanghaï et décida de
prendre Nankin, la capitale de la République.

Nous avons l’implication d’autre pays dans le conflit, l’Allemagne nazie, jusqu’en
1938, et l’Union soviétique jusqu'en 1941, fournirent un important soutien technique
aux forces chinoises. L’Union soviétique souhaitait, par cette aide, empêcher le Japon
d’envahir la Sibérie,.

En 1945, sous l'impulsion du lieutenant-général Albert Coady Wedemeyer, l'armée


chinoise parvint à reprendre l'initiative. En avril, les Japonais exécutèrent une nouvelle
offensive contre les Chinois et les Américains, mais furent repoussés. L'armée chinoise
exploita son avantage en déclenchant le 4 août une contre-offensive. Le 8 août,
conformément à ses engagements pris lors des accords de Yalta, l'Union soviétique
déclara officiellement la guerre au Japon. Les Soviétiques purent facilement le 9 aout
envahir la Mandchourie et la Mongolie-Intérieure. Nous retenons aussi que États-Unis
exécutaient leur second bombardement nucléaire sur Nagasaki.

Hirohito annonça la capitulation du Japon devant les Alliés le 15 août 1945. Le 2


septembre, la République de Chine figura parmi les signataires des actes de
capitulation du Japon.
CONSEQUENCES
Malgré la défaite des Japonais, le conflit contribua à affaiblir le gouvernement
nationaliste de la République de Chine, dont les troupes avaient été durement
éprouvées par les combats, l'économie du pays étant par ailleurs ruinée.

La prise de contrôle de la Mandchourie par l'Union soviétique avait également permis


aux communistes chinois d'affermir leurs bases dans la région

la proclamation en octobre 1949 de la République populaire de Chine, suivie en


décembre de la retraite des nationalistes sur l'île de Taïwan.

L'invasion soviétique de la Mandchourie, de la Mongolie-Extérieure et de la Corée eut


également pour conséquence de livrer le nord de la Corée aux communistes coréens,
aboutissant à la création du régime nord-coréen et à la guerre de Corée, à laquelle
participa la Chine communiste.

2) ANSCHLUSS
Anschluss désigne en allemand l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne nazie.

CAUSES
Dans les années précédant l'Anschluss, l'Allemagne nazie a soutenu le parti nazi
autrichien dans sa tentative de conquérir le pouvoir et de doter l'Autriche d'un
gouvernement nazi. Totalement attaché à l'indépendance de son pays, mais soumis à
des pressions grandissantes, le chancelier autrichien, Kurt Schuschnigg, tente
d'organiser un référendum pour demander à la population autrichienne si elle souhaite
rester indépendante ou être incorporée à l'Allemagne.

DEROULEMENT
Alors que le chancelier espère un résultat favorable au maintien de l'indépendance de
l'Autriche, l'Allemagne nazie exige l'annulation du plébiscite et la démission de
Schuschnigg le 11 mars 1938, peu avant le référendum, qui est annulé. Les troupes de
la Wehrmacht entrent en Autriche le 12 mars 1938 pour mettre en œuvre l'annexion,
sans rencontrer la moindre opposition. Au cours du mois suivant, les nazis organisent
un plébiscite, demandant au peuple de ratifier le rattachement de l'Autriche au Reich,
qui, de facto, a déjà eu lieu : 99 % des votes ont été favorables à l'annexion.

CONSEQUENCES
L'Anschluss entraîne une profonde « nazification » de la société autrichienne et
l'Autriche cesse d'exister en tant qu'État indépendant jusqu'en 1945. L'Anschluss est
également suivi par une vague de persécution des Juifs autrichiens. En Allemagne,
l'Anschluss propulse la cote de popularité de Hitler à des sommets sans précédent94. Le
succès de l'annexion provoque chez le dictateur « un regain d'assurance, la certitude
qu'il avait été élu par la providence, la conviction qu'il ne pouvait pas se tromper »95.
La faiblesse des réactions à l'étranger à la suite de l'Anschluss95 conduit Hitler à
conclure qu'il peut utiliser des méthodes plus agressives dans sa marche pour élargir le
Troisième Reich, ce qu'il fera plus tard lors de l'annexion du territoire des Sudètes en
Tchécoslovaquie.

3) LES CRISES TCHECOSLOVAQUES


La crise économique de 1929 a une influence importante dans les régions industrielles des
Sudètes( territoire germanophone situé en Tchécoslovaquie) , où le chômage s'élève
très rapidement, accentuant les conflits nationalistes. L'opposition entre les Allemands
et les Tchèques s'intensifie tout au long des années 1930, ponctuée par les
bouleversements qui surviennent en Allemagne à la suite de la prise du pouvoir par
Hitler en 1933. La minorité allemande (majoritaire dans les régions concernées),
emmenée par le nazi Konrad Henlein, amplifie ses exigences et la crise éclate après
l'Anschluss. Il est alors évident que la prochaine exigence de Hitler sera le
rattachement de la Région des Sudètes.

La crise atteint son paroxysme lorsqu'Hitler, invoquant le droit des peuples à disposer
d'eux-mêmes, annonce qu'il annexera cette région quoi qu'il arrive le 1er octobre 1938
en sachant parfaitement que cela équivaut à une déclaration de guerre avec la France et
le Royaume-Uni, alliés de la Tchécoslovaquie.

La France mobilise ses troupes, mais sur proposition de Benito Mussolini, Hitler
décide d’organiser une conférence de la dernière chance La France a un traité
d'alliance avec la Tchécoslovaquie mais n'est pas prête pour la guerre. La France de
Daladier est à la veille d'élections, situation peu favorable à une opération militaire
d'envergure, et ne souhaite pas entrer en guerre sans la présence du Royaume-Uni à ses
côtés. Hitler pousse au conflit mais est ralenti par Mussolini, qui est réticent à un
conflit européen et pousse à négocier dans le cadre d'une conférence, qui se tient à
Munich, au Führerbau, en septembre 1938.
La France abandonne la Tchécoslovaquie malgré les accords pour garantir ses
frontières. En France, les accords de Munich font consensus. Les accords prévoient
l'évacuation du territoire des Sudètes par les Tchèques avant le 10 octobre 1938 et son
occupation progressive par les troupes allemandes et la rétrocession d'une partie de la
Silésie à la Pologne. Les accords de Munich sont signés entre l'Allemagne, la France,
le Royaume-Uni et l'Italie représentés respectivement par Adolf Hitler, Édouard
Daladier, Neville Chamberlain et Benito Mussolini (ce dernier s'étant commis en
intermédiaire) à l'issue de la conférence de Munich du 29 au 30 septembre 1938. Le
président tchécoslovaque, Edvard Beneš, et le secrétaire général du Parti communiste
de l'Union soviétique, Joseph Staline, ne sont pas invités.

4) LA CRISE POLONAISE
L'invasion allemande de la polgone commence le 1er septembre 1939, alors que
l'invasion soviétique débute le 17 septembre.

CAUSES
Lors du traité de Versailles à la fin de la Première Guerre mondiale, la ville de
Dantzig, avec une bande de terre, le corridor de Dantzig, qui lui donne accès à la mer,
ont été confisquées à l'Allemagne qui se trouve ainsi séparée de la Prusse-Orientale. Le
24 octobre 1938, le ministre des affaires étrangères allemand avait exposé au
diplomate polonais Józef Lipski les bases d'un accord qui résoudrait le problème de
passage entre l'Allemagne et la Prusse-Orientale Le 10 novembre 1938, Józef Beck,
ministre des Affaires étrangères de Pologne, fit savoir qu'il n'était pas possible
d'envisager de changement pour Dantzig et que le lieu d'un passage de voies extra-
territoriales devait être étudié. Devant ce refus le 1er septembre 1939, l'armée
allemande pénètre en Pologne.

DEROULEMENT
Les forces allemandes envahissent la Pologne par le nord, le sud et l'ouest au
matin du 1er septembre. les forces polonaises se retirent de leurs lignes avancées à
proximité de la frontière germano-polonaise afin d'établir une défense plus à l'est.
Après la défaite polonaise à la bataille de la Bzura, l'avantage stratégique allemand
devient indéniable. Les forces polonaises entament alors une nouvelle retraite vers le
sud-est où elles se préparent à une défense longue et acharnée de la tête de pont
roumaine, attendant l'intervention alliée de la France et du Royaume-Uni. Mais en
dépit des traités passés avec ces deux pays, et leur déclaration de guerre à l'Allemagne
le 3 septembre, Britanniques et Français n'offrent à la Pologne qu'un soutien très
limité.
L'invasion de la Pologne orientale par l'Armée rouge le 17 septembre, selon les termes
d'un protocole secret du Pacte germano-soviétique, assène un coup fatal au plan de
défense polonais, qui perd alors sa viabilité stratégique. Confronté à une invasion sur
deux fronts, le gouvernement polonais décrète alors que la tête de pont roumaine n'est
plus tenable et ordonne l'évacuation d'urgence de toutes les troupes en Roumanie
neutre. Le 6 octobre, après la victoire de la Wehrmacht à la bataille de Kock, les forces
allemandes et soviétiques contrôlent tout le territoire polonais. Hitler et Staline mettent
ainsi fin de facto à la Deuxième République polonaise, alors que le pays n'a pas
formellement capitulé.

Le 8 octobre, l'Allemagne annexe la Pologne occidentale et l'ancienne ville libre de


Dantzig, et place le reste du territoire qu'elle occupe et qu'elle n'a pas cédé à l'Union
soviétique sous l'administration du nouveau Gouvernement général. L'Union
soviétique annexe quant à elle les territoires conquis ou cédés par les Allemands, en
les incorporant aux républiques soviétiques de Biélorussie et d'Ukraine.

CONSEQUENCES
La défaite polonaise est le début d'une longue et brutale occupation par les
Allemands et les Soviétiques, qui ne prend fin en 1945 qu'au prix d'une domination
totale par le voisin soviétique, et dont la Pologne sort exsangue, après avoir perdu
plusieurs millions de ses habitants, et que sa capitale, Varsovie, a été ravagée par les
combats.

CONCLUSION
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Source d’information
- www.wikipedia.com

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