Lignes de courant et trajectoires

Trajectoires
Les trajectoires sont les courbes décrites par les particules fluide tout
au long du mouvement.

Trajectoires des particules fluides

Détermination des trajectoires : Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dM le vecteur déplacement au
point M et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM le vecteur position du point M :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dOM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dM
= = ⃗U
dt dt
dx1 U1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM = (dx2 ) et ⃗U = (U2 )
dx3 U3
dx1
= U1
dt
dx2
= U2
dt
dx3
= U3
dt
dx1 dx2 dx3
= = = dt
U1 U2 U3

I. AL KORACHI
UEMF, EEGC
Lignes de courant et trajectoires

Lignes de courant
Les lignes de courant sont les courbes tangentes en chacun de leur point
au vecteur vitesse de l´écoulement en ce point.

Champs de vitesse Lignes de courant

Détermination des lignes de courant : Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM le vecteur élémentaire
tangentiel à la ligne de courant au point M, alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM ∥ ⃗U → ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM ∧ ⃗U = ⃗0
(car les lignes de courant sont tangentielles au vecteur vitesse) :
dx1 U1 x⃗⃗⃗1 0
|dx2 ∧ U2 ⃗⃗⃗⃗
x 2 | = (0 )
dx3 U3 ⃗⃗⃗⃗
x3 0
dx1 dx2 dx3
= =
U1 (x1 , x2 , x3 , t1 ) U2 (x1 , x2 , x3 , t1 ) U3 (x1 , x2 , x3 , t1 )
Remarques :
Les lignes de courant changent à chaque instant si l’écoulement est
instationnaire.
Les lignes de courant restent invariantes si l’écoulement est stationnaire.
Les lignes de courant et les trajectoires sont confondues si et seulement
si l’écoulement est permanant (stationnaire).

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Exemple 1 :
α
⃗ (x1 , x2 , x3 , t) = αx⃗⃗⃗1 = (0)
U
0
Les lignes de courant sont les droites parallèles à x⃗⃗⃗1
L’écoulement est stationnaire les lignes de courant et les trajectoires
sont confondue.
Exemple 2 :
α
⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = αx⃗⃗⃗1 + βx⃗⃗⃗⃗2 = (β)
0
Les lignes de courant sont les droites parallèles au vecteur x⃗ = αx⃗⃗⃗1 +
βx⃗⃗⃗⃗2 .
L’écoulement est stationnaire les lignes de courant et les trajectoires
sont confondues.

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Détermination des lignes de courant

(Pour simplifier la définition on va se mettre en 2 dimensions)
Définition d’une courbe :
Une courbe C est un ensemble de points M de coordonnées x1 et x2 qui
vérifient une fonction F(x1 , x2 ) = 0
Exemples :
La courbe C définie par F(x1 , x2 ) = x1 − x2 = 0 est une droite de
coefficient directeur 1, qui passe par le centre O.
La courbe C définie par F(x1 , x2 ) = x1 2 + x2 2 − R2 = 0 est un cercle ce
centre (0,0) et de rayon R.
Théorème :
Soit la courbe C définie par la fonction F(x1 , x2 ) = 0, alors la
différentielle totale de F(x1 , x2 ) est nulle.
dF(x1 , x2 ) = 0
Exemples :
Courbe C définie par :
F(x1 , x2 ) = x1 − x2 = 0
dF(x1 , x2 ) = dx1 − dx2 = 0
dx1 = dx2
dx
dM = ( 1 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dx2
Courbe C définie par :
F(x1 , x2 ) = x1 2 + x2 2 − R2 = 0
dF(x1 , x2 ) = 2x1 dx1 + 2x2 dx2 = 0
x1 dx1 + x2 dx2 = 0
dx1 x2
=−
dx2 x1
dx
dM = ( 1 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dx2

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Vecteur élémentaire de déplacement ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dM d’une courbe C.

Soit une courbe C définie par F(x1 , x2 ) = 0, le vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dM de
coordonnées dx1 𝑒𝑡 dx2 qui vérifient dF(x1 , x2 ) = 0 est le vecteur
élémentaire de déplacement de la courbe C.
Théorème : Le vecteur élémentaire de déplacement d’une courbe est
tangentiel à C en chacun de ses points M.
dx
dM = ( 1 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dx2
Les coordonnées dx1 et dx2 de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dM vérifient la relation :
dF(x1 , x2 ) = 0
Exemples 1 :
Courbe C définie par :
F(x1 , x2 ) = 2. x1 − x2 = 0
dF(x1 , x2 ) = 2. dx1 − dx2 = 0
dx
dM = ( 1 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 2. dx1 = dx2
𝑥2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dx2
𝐶

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
2

1 𝑥1

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Exemples 2 :
Courbe C définie par :
F(x1 , x2 ) = x1 2 + x2 2 − R2 = 0
dF(x1 , x2 ) = x1 dx1 + x2 dx2 = 0
dx dx1 x2
dM = ( 1 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐
𝑥2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =−
dx2 dx2 x1
𝐶

𝑥2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀
𝐶 2

⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑀 𝑥1
1

1
𝑥1

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Détermination des lignes de courant : Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗

dM le vecteur élémentaire
tangentiel à la ligne de courant au point M, alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM ∥ ⃗U → ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM ∧ ⃗U = ⃗0
(car les lignes de courant sont tangentielles au vecteur vitesse) :
dx1 U1 x⃗⃗⃗1 0
|dx2 ∧ U2 ⃗⃗⃗⃗
x 2 | = (0 )
dx3 U3 ⃗⃗⃗⃗
x3 0
dx1 dx2 dx3
= =
U1 (x1 , x2 , x3 , t1 ) U2 (x1 , x2 , x3 , t1 ) U3 (x1 , x2 , x3 , t1 )
Remarques :
Les lignes de courant changent à chaque instant si l’écoulement est
instationnaire.
Les lignes de courant restent invariantes si l’écoulement est stationnaire.
Exemple 1 :
α
⃗ (x1 , x2 , x3 , t) = αx⃗⃗⃗1 + βx⃗⃗⃗⃗2 = (β)
U
0
Ecoulement permanant.
dx1 dx2
=
U1 (x1 , x2 , x3 ) U2 (x1 , x2 , x3 )
dx1 dx2 β
= → dx2 = dx1
α β α
β
x2 = x1 + 𝑐𝑠𝑡
α
β
Les lignes de courant sont des droites de coefficient directeur : .
α
On peut déduire les lignes de courants en remarquant que le champ de
vitesse est ∥ à (αx⃗⃗⃗1 + βx⃗⃗⃗⃗2 )
x2 (t) β
=1
α

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x1 (t)
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Exercice :
Déterminer la nature du régime, ainsi que les lignes de courant des
écoulements définis par les champs de vitesse Euréliens suivants :
Champ 1 :
⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = a ⃗⃗⃗⃗
x3 a = cst
Champ 2 :
⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = −k. x2 . x⃗⃗⃗1 + k. x1 ⃗⃗⃗⃗x2
Champ 3 :
⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = k. x1 . x⃗⃗⃗1 − k. x2 ⃗⃗⃗⃗
x2
Solution :
Champ1 : ⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = a ⃗⃗⃗⃗
x3 a = cst
Ecoulement stationnaire uniforme monodimensionnel
Les lignes de courant sont des droites parallèles à ⃗⃗⃗⃗ x3

Champ 2 : ⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = −k. x2 . x⃗⃗⃗1 + k. x1 ⃗⃗⃗⃗

x2
Ecoulement stationnaire non-uniforme bidimensionnel
⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = −k. x2 . x⃗⃗⃗1 + k. x1 ⃗⃗⃗⃗
x2
dx1 dx2
=
−k. x2 k. x1
x1 dx1 + x2 dx2 = 0 → dx1 2 + dx2 2 = 0 → d(x1 2 + x2 2 ) = 0
x1 2 + x2 2 = c
Les lignes de courant sont des Cercles de centre (0,0) et de diamètre c
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Champ 3 : U⃗ (x1 , x2 , x3 , t) = k. x1 . x⃗⃗⃗1 − k. x2 ⃗⃗⃗⃗

x2
Ecoulement stationnaire non-uniforme bidimensionnel
dx1 dx2
=
k. x1 −k. x2
x2 dx1 + x1 dx2 = 0
d(x1 . x2 ) = 0
x1 . x2 = c
Les lignes de courant sont des hyperboles.

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Détermination des trajectoires : Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗dM le vecteur déplacement au

point M :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM
=U⃗
dt
dx1 U1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
dM = (dx2 ) et ⃗U = (U2 )
dx3 U3
dx1
= U1
dt
dx2
= U2
dt
dx3
= U3
dt
dx1 dx2 dx3
= = = dt
U1 U2 U3
Exemple 1 :
(2x1 − 3x3 )
⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = (2x1 − 3x3 )⃗⃗⃗
x1 + (3x1 − 2x3 )⃗⃗⃗⃗
x3 = ( 0 )
(3x1 − 2x3 )
dx1 dx3
= = dt
U1 U3
dx1 dx3
= = dt
(2x1 − 3x3 ) 3x1 − 2x3
dx1 (3x1 − 2x3 ) − dx3 (2x1 − 3x3 ) = 0
3 2 3 2
x + x3 − 2x1 . x3 = Cst
2 1 2

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Détermination des lignes de courant :

dx1 U1 x⃗⃗⃗1 0
|dx2 ∧ U2 ⃗⃗⃗⃗
x 2 | = (0 )
dx3 U3 ⃗⃗⃗⃗
x3 0
U1 U2 U3
= =
dx1 dx2 dx3
Exemple 1 :
(2x1 − 3x3 )
⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = (2x1 − 3x3 )⃗⃗⃗
x1 + (3x1 − 2x3 )⃗⃗⃗⃗
x3 = ( 0 )
(3x1 − 2x3 )
U1 U3
=
dx1 dx3
(2x1 − 3x3 ) (3x1 − 2x3 )
=
dx1 dx3
dx3 (2x1 − 3x3 ) − dx1 (3x1 − 2x3 ) = 0
3 2 3 2
x + x3 − 2x1 . x3 = Cst
2 1 2
Exemple 2 :
(2x1 − 3x3 )
⃗ (x1 , x2 , x3 , t) = (2x1 − 3x3 )⃗⃗⃗
U x1 + (3x1 − 2x3 )x⃗⃗⃗⃗3 = ( 0 )
(3x1 − 2x3 )
Champ permanant
dx1 dx3
=
U1 (x1 , x2 , x3 ) U1 (x1 , x2 , x3 )
dx1 dx3
=
(2x1 − 3x3 ) (3x1 − 2x3 )
dx3 (2x1 − 3x3 ) − dx1 (3x1 − 2x3 ) = 0
3 2 3 2
x + x3 − 2x1 . x3 = Cst
2 1 2

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Equation d’un cercle :

(x1 − x10 )2 + (x2 − x20 )2 = R2
Equation d’une ellipse :
(x1 − x10 )2 (x2 − x20 )2
+ =1
a2 b2
Equation d’une parabole :

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Trajectoires et lignes de courant de la houle.

La houle est un train de vagues qui voyagent dans les océans, c'est-à-
dire un ensemble de vagues qui se propagent dans l’eau des océans :
x2
⃗⃗⃗⃗
𝜆
𝜂
x3
⃗⃗⃗⃗ 𝐻 x1
⃗⃗⃗

𝑆
ℎ

Considérons une portion du fluide S, avant le passage de la vague, les

vitesses sont nulles, lorsque la houle traverse cette portion du fluide le
champ de vitesse eurélien s’écrit :
⃗U(x1 , x2 , x3 , t) = u0 cos 𝜔𝑡 x⃗⃗⃗1 + u0 sin 𝜔𝑡 ⃗⃗⃗⃗
x2
L’écoulement est instationnaire, non uniforme, 2D
Lignes de courant dépendent du temps, changent au cours du temps.
Lignes de courant différentes des trajectoires
Lignes de courant :
dx1 dx2
=
cos 𝜔𝑡 sin 𝜔𝑡
dx2 cos 𝜔𝑡 = dx1 sin 𝜔𝑡
dx2 = dx1 tg 𝜔𝑡
x2 = x1 tg 𝜔𝑡 + 𝑐

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Les lignes de courant sont des droites :

𝜔𝑡 = 0 : la houle arrive à S :
𝜔𝑡 = 0 → 𝑎 = 0
𝜋
𝜔𝑡 = → 𝑎 = 1
4
𝜋
𝜔𝑡 = → 𝑎 = 𝑛. 𝑑
2
3𝜋
𝜔𝑡 = → 𝑎 = −1
4
𝜔𝑡 = 𝜋 → 𝑎 = 0
5𝜋
𝜔𝑡 = →𝑎=1
4
3𝜋
𝜔𝑡 = → 𝑎 = 𝑛. 𝑑
2
7𝜋
𝜔𝑡 = → 𝑎 = −1
4
𝜔𝑡 = 2𝜋 → 𝑎 = 0
Trajectoire :
dx1 dx2
= cos 𝜔𝑡 𝑒𝑡 = sin 𝜔𝑡
𝑑𝑡 𝑑𝑡
dx1 = cos 𝜔𝑡 𝑑𝑡 𝑒𝑡 dx2 = sin 𝜔𝑡 𝑑𝑡
1
x1 = − sin 𝜔𝑡 + x1 (0)
𝜔

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1
x2 = cos 𝜔𝑡 + x2 (0) +
𝜔
1
(x1 − 𝑐1)2 + (x2 − 𝑐2)2 =
𝜔

Trajectoire

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