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L'accusé, Julien D, 42 ans en détention provisoire depuis 4 ans, est invité à s'exprimer par la Présidente du tribunal. Il reconnaît son
agressivité naturelle, mais jure qu'il ne voulait pas tuer son épouse. Au sujet du gendarme qu'il a blessé, il affirme qu'il ne se souvient
de rien car il était ivre. À la barre, son épouse Valéry explique qu'elle craignait le pire, et c'était arrivé. Son avocat plaide la prémédi-
tation. Julien D. a voulu la tuer puisqu'il a tiré deux fois sur elle. L'avocat de Julien D. demande à la cour de faire preuve de clémence :
« Ce drame est celui de l'alcool, à l'origine de la plupart des violences conjugales. Mais Julien D. est-il vraiment un assassin?
L'avocate générale demande à la cour de reconnaître la culpabilité de Julien D. et de le condamner à une peine de 15 ans de réclusion
criminelle.
Après deux jours de procès et plusieurs heures de délibéré à huis clos, la présidente prononce le verdict: « La Cour et le jury, réunis en
chambre du conseil, après en avoir délibéré et voté, conformément à la loi, condamnent Julien D. à la peine de 10 ans de réclusion
criminelle. Julien D. n'a pas fait appel.
Ils ont été a condamné à de la prison ferme en comparution immédiate, les deux jeunes coupables de vols dans deux maisons. Flo-
rent. S. a été condamné à deux ans de prison dont quinze mois avec sursis, avec mise à l'épreuve de trois ans, obligation de se for-
mer, de travailler et d'indemniser ses victimes.
Patrick. T. quand à lui, a écopé de deux ans fermes dont dix-neuf mois avec sursis et les mêmes obligations que son ami..
La Voix du Nord, 14 septembre 2010