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II/ La comparution immédiate, une procédure d’urgence

Document 1 : Vidéo : Qu’est-ce qu’une comparution immédiate ?


Question 1 : Qu’est-ce qu’une comparution immédiate ?
La comparution immédiate est une procédure judiciaire qui permet de juger rapidement une personne juste après sa
garde à vue. Elle concerne principalement les délits punis d'au moins deux ans de prison, voire six mois en cas de
flagrant délit. Pendant cette procédure, le prévenu est rapidement convoqué devant le tribunal correctionnel.
Question 2 : Tous les délits peuvent-ils être jugés selon cette procédure ?
Non, tous les délits ne peuvent pas être jugés selon cette procédure. La comparution immédiate ne s'applique pas
aux mineurs, aux délits de presse, aux délits politiques ni aux crimes.
Question 3 : Quelles sont les critiques adressées à cette procédure ?
La comparution immédiate est critiquée pour son caractère expéditif. Les principales critiques portent sur le fait
qu'elle repose souvent sur des enquêtes sommaires, utilisant fréquemment des procès-verbaux de la police comme
unique base. De plus, le temps moyen consacré au tribunal pour le prévenu est très court, souvent moins d'une
heure.
Question 4 : Quels sont les avantages de cette procédure ?
Les avantages de la comparution immédiate résident dans sa rapidité et sa praticité, surtout dans un système
judiciaire engorgé. Elle permet de traiter les affaires rapidement, évitant ainsi les retards souvent associés aux
procédures judiciaires plus longues. Environ huit pour cent des saisines des tribunaux correctionnels se font par le
biais des comparutions immédiates, ce qui peut contribuer à désengorger le système judiciaire.

Document 2. Vidéo - Une audience de comparution immédiate à Marseille


Question 1 : Quels sont les faits reprochés à l’accusé ?
L'accusé est poursuivi pour plusieurs infractions, notamment la conduite d'un véhicule sans assurance, la conduite
avec un taux d'alcool de 0,61 mg par litre en récidive légale, et des outrages envers des fonctionnaires de police. Son
passé judiciaire comprend divers délits tels que refus d'obtempérer, transport de fausses monnaies, vol avec
dégradations, tentative d'assassinat, détention d'armes, délit de fuite, et conduite sans permis.
Question 2 : Qui sont les principaux acteurs du procès ?
Les principaux acteurs du procès sont l'accusé, le président du tribunal, le procureur de la République, l'avocat de la
défense, et les parties civiles
Question 3 : Retracez le déroulement de l’audience (qui prend la parole, à quel moment et pourquoi).
L'accusé prend la parole pour se défendre, évoquant des difficultés familiales. Le procureur de la République expose
les faits reprochés et demande une peine de 12 mois d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve. L'avocat de
la défense plaide en faveur d'une peine avec injonction de soins et suivi professionnel. Le tribunal délibère, puis rend
son jugement, condamnant l'accusé à 9 mois d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve.
Question 4 : Quel est le rôle du président du tribunal ?
Le président du tribunal dirige l'audience, maintient l'ordre, donne la parole aux différents intervenants, et rend
finalement le jugement. Il veille au bon déroulement des procédures et assure le respect des règles judiciaires.
Question 5 : Quel est le rôle du procureur de la République ?
Le procureur de la République représente l'accusation. Il expose les faits reprochés, demande des peines, et cherche
à obtenir la condamnation de l'accusé. Il joue un rôle clé dans la présentation des charges devant le tribunal.
Question 6 : Comment l’avocat organise-t-il sa défense ?
L'avocat de la défense organise la défense en plaidant en faveur de son client. Il expose les circonstances atténuantes,
évoque les difficultés personnelles de l'accusé, et propose des alternatives à une peine d'emprisonnement. Il cherche
à persuader le tribunal de prononcer une peine plus clémente.
Question 7 : Quel est le jugement rendu ? Vous paraît-il juste ?
Le tribunal rend un jugement condamnant l'accusé à 9 mois d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve de 18
mois comprenant obligation de soins et suivi professionnel. La question de savoir si le jugement est juste est
subjective. Certains pourraient estimer que la peine est appropriée compte tenu des antécédents de l'accusé et de la
gravité des infractions, tandis que d'autres pourraient penser que la situation personnelle difficile de l'accusé aurait
dû être davantage prise en compte.

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