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UNIVERSITÉ MOHAMMED SEDDIK BEN YAHIA – JIJEL

FACULTÉ DES SCIENCES EXACTES ET INFORMATIQUE


DÉPARTEMENT DE MATHÉMATIQUES

Équations aux dérivées partielles


Sarra Maarouf

Note de cours
Destinée aux étudiants de Licence mathématique

6 ème semestre

2019/2020
2
Table des matières

Introduction 1

1 3

2 Équation de Laplace 5

2.1 Intèrprétation physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2.2 Problème de Dirichlet pour le laplacien dans un disque . . . . . . . . 6

2.3 Problème de Dirichlet pour le Laplacien dans la sphère . . . . . . . . 6

2.4 Fonctions harmoniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2.5 Noyau de Poisson dans le disque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

2.6 Noyau de Poisson dans le demi-plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

2.7 Fonctions de Green . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2.8 Exercices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

3
Table des matières

4
Introduction

Il existe une infinité des EDP, il n’existe pas une méthode universelle pour résoudre
toutes celles-ci. Il faut donc se résoudre à restreindre notre champ d’étude. On
réalisera ceci en exigeant que l’équation satisfasse certaines propriétés, par exemple
qu’elle soit linéaire.

1
Introduction

2
Chapitre 1

3
4
Chapitre 2

Équation de Laplace

L’équation de Laplace est une EDP du second ordre elliptique donnée par ∆u = 0
tel que ∆ est l’opérateur de Laplace défini pour toute fonction u de classe C 2 par

n
X ∂ 2u
∆u = (div ◦ grad)(u) = .
i=1
∂x2i

2.1 Intèrprétation physique

L’équation de Laplace intervient très fréquement dans des problèmes de la phy-


sique. u représente typiquement la densité d’une quantité (comme par exemple, la
concentration chimique d’une produit) en équilibre.

5
2.2. Problème de Dirichlet pour le laplacien dans un disque

2.2 Problème de Dirichlet pour le laplacien dans un


disque

2.3 Problème de Dirichlet pour le Laplacien dans la


sphère

2.4 Fonctions harmoniques

Définition 2.4.1. Une fonction u qui vérifie ∆u = 0 dans un ouvert Ω de Rd ,


s’appelle fonction harmonique.

Théorème 2.4.2. Formule de Green


1) Soit ϕ une fonction de classe C 2 dans Ω, on a
Z Z
∂ϕ
∆ϕ(x) dx = dσ.
Ω ∂Ω ∂η

2) Soient ϕ et ψ deux fonctions de classe C 2 dans Ω, on a


Z Z Z
∂ψ
ϕ∆ψ(x) dx + ∇ϕ · ∇ψdx = ϕ dσ
Ω Ω ∂Ω ∂η
Théorème 2.4.3. Lemme de Green
Soit u une fonction de classe C 2 dans un domaine Ω de R3 . On suppose que les
dérivées de u sont continues sur Ω. Soit M0 = (x0 , y0 , z0 ) un point de Ω et r2 =
(x − x0 )2 + (y − y0 )2 + (z − z0 )2 la distance du point M de coordonnée (x, y, z), alors
Z  Z
1 du d  1  1
4πu(x0 , y0 , z0 ) = −u dσ − ∆udxdydz.
∂Ω r dη dη r Ω r

Dans R2 le résultat analogue est le suivant


Z    Z
1 du d  1  1
2πu(x0 , y0 ) = ln − u ln dσ − ln ∆udxdy.
∂Ω r dη dη r Ω r
Théorème 2.4.4. Théorème de la moyenne
i) Soit u une fonction harmonique dans un ouvert Ω de R2 contenant le disque de
rayon R centré au point M0 = (x0 , y0 ) alors ∀r < R
Z 2π
1
u(x0 , y0 ) = u(x0 + r cos θ, y0 + r sin θ)dθ.
2π 0

6
2.4. Fonctions harmoniques

ii)Soit u une fonction harmonique dans un ouvert Ω de R3 contenant la boule de


rayon R centré au point M0 = (x0 , y0 , z0 ) alors ∀r < R
Z π Z 2π
1
u(x0 , y0 , z0 ) = u(x0 + r cos ϕ sin θ, y0 + r sin ϕ sin θ, z0 + r cos θ)dθdϕ.
4π 0 0
On dit que u a la proprété de la moyenne dans Ω. Plus généralement, pour Ω ⊂
Rd , d ≥ 2 Soit u harmonique de classe C 2 (Ω), alors pour tout point x ∈ Ω, r > 0 tel
que la boule fermé B(x, r) du centre x et de rayon r soit inclue dans Ω, on a
Z
1
u(x) = u(y)dy
|B(x, r)| B(x,r)
Z
1
u(x) = u(y)dy
σ(∂B(x, r)) ∂B(x,r)
tel que |B(x, r)| est la mesure de Lebesgue de B(x, r) et σ(∂B(x, r)) est la mesure
de surface de la sphère du centre x et de rayon r.

Preuve. Soit u une fonction harmonique i.e. u ∈ C 2 (Ω) et ∆u = 0. Soit M0 un point


de Ω, on considère D le disque du centre M0 et de rayon r > 0. Daprès le lemme de
Green, on a
Z  1  du Z
n d   1 o 1
2πu(x0 , y0 ) = ln −u ln dσ − ln ∆udx.
∂D r dη dη r D r
On utilise la formule de Green on trouve que
Z Z
du
∆udx = dσ,
D ∂D dη

comme u est harmonique on obtient


Z Z
du
∆udx = dσ = 0.
D ∂D dη
Par conséquent,
Z  1  du
n d   1 o
2πu(x0 , y0 ) = − ln −u ln dσ
∂D r dη dη r
On effectue le changement de variable en coordonnée polaire x = x0 + r cos θ, y =
y0 + r sin θ et dx = rdrdθ tel que 0 ≤ r ≤ ρ et 0 ≤ θ ≤ 2π. Pour (x, y) ∈ ∂D alors
Z 2π
2πu(x0 , y0 ) = u(x0 + ρ cos θ, y0 + ρ sin θ)dθ.
0

De la même façon on démontre la propriété de la moyenne dans R3 en utilisant les


coordonnées sphériques.

7
2.4. Fonctions harmoniques

Théorème 2.4.5. Principe de maximum


Soit Ω un ouvert connexe borné de Rd de frontière ∂Ω. Soit u une fonction harmo-
nique continue sur Ω harmonique dans Ω et non constante dans Ω. Alors le maximum
de u est atteint sur le bord ∂Ω et seulement sur le bord de Ω. On dit que u vérifie le
principe de maximum.

Preuve. Tout d’abord on a Ω borné et u est continue sur Ω donc u admet un


maximum M dans Ω. On montre par l’absurde que si le maximum de u est atteint
dans Ω alors u est constant. Soit x0 ∈ Ω tel que u(x0 ) = maxu(x) := M et u
x∈Ω
harmonique. Soit B une boule fermée de centre x0 et de rayon r contenant dans Ω.
Par définition de maximum, ∀y ∈ Ω : u(y) ≤ M ce qui implique que

∀y ∈ Ω, M − u(y) ≥ 0 (2.1)

D’autre part, d’après le théorème de la moyenne on a


Z Z
1 1
u(x0 ) = u(y)dy ⇒ (M − u(y))dy = 0
|B| B |B| B
en combinant avec (2.1) on trouve que M −u(y) = 0, ∀y ∈ Ω et donc u est constante.

Théorème 2.4.6. Soit Ω un ouvert connexe borné de Rd et u une fonction continue


sur Ω qui a la propriété de la moyenne dans Ω, alors u est harmonique dans Ω, ce
qui entraîne qu’elle vérifie le principe de maximum.

Preuve. Nous ferons la démonstration en dimension 2. Soit x0 un point de Ω et D


le disque de centre x0 entièrement contenu dans Ω, γ la frontière de D. On suppose
que u = f sur γ tel que f est une fonction définie sur γ. Soit v la solution du
problème de Dirichlet suivant

∆v = 0 dans D, v=f sur γ.

Comme v est harmonique, v a la propriété de la moyenne donc


Z Z
1 1
(u − v)(x0 ) = u(y)dy − v(y)dy
2π γ 2π γ

D’autre part, u = f sur γ et v = f sur γ ce qui implique que (u − v)(x0 ) = 0 et donc


u(x0 ) = v(x0 ) et aussi u = v dans D. Alors u est harmonique dans D, en particulier
∆u(x0 ) = 0 et x0 est arbitraire dans Ω, par conséquent, ∆u = 0 dans Ω.

8
2.5. Noyau de Poisson dans le disque

Théorème 2.4.7. Théorème de Liouville


i) Soit u une fonction harmonique dans Rd telle que lim u(x0 ) = 0 alors u est
x0 →
identiquement nulle.
ii) Une fonction harmonique bornée dans Rd est constante.

Théorème 2.4.8. Théorème de Harnack


Soit Ω un ouvert borné connexe de Rd de frontière ∂Ω. Soit (un )n une suite des
fonctions continues sur Ω et harmoniques dans Ω. On suppose que (un )n converge
uniformément sur ∂Ω lorsque n → ∞ alors (un )n converge uniformément dans Ω
vers une fonction harmonique.

2.5 Noyau de Poisson dans le disque

Définition 2.5.1. On appelle noyau de Poisson relatif au disque du centre O et de


rayon R la fonction harmonique dans Ω définie par

1 R2 − (x2 + y 2 ) 1  Reiθ + (x + iy) 


Pθ (x, y) = = Re .
2π R2 − 2R(x cos θ + y sin θ) + x2 + y 2 2π Reiθ − (x + iy)
Pθ est harmonique dans Ω et strictement positive pour tout θ et pour tous x, y tels
que x2 + y 2 < R2 .

Remarque 2.5.2. Pθ dépend de x et y par l’intermédiaire de z = x + iy, on note


Pθ (x, y) sous la forme Pθ (z) et on

1  Reiθ + z 
Pθ (z) = Re .
2π Reiθ − z
Théorème 2.5.3. Soit f une fonction continue sur [0, 2π] telle que f (0) = f (2π).
Soit Ω le disque x2 + y 2 < R2 et ∂Ω sa frontière. Il existe une seule fonction u telle
que
1) u est harmonique dans Ω.
2) lim u(z) = f (θ).
z→R eiθ
z∈Ω
Z 2π
Cette fonction est u(x, y) = Pθ (x, y)f (θ)dθ.
0

Z 2π
Preuve. 1) Soit u(x, y) = Pθ (x, y)f (θ)dθ, Pθ est de classe C 2 , on peut dériver
0

9
2.5. Noyau de Poisson dans le disque

sous le signe d’intégration


Z 2π
∆u(x, y) = ∆Pθ (x, y)f (θ)dθ = 0
0
Z 2π
2) Vérifions d’abord que pour |z| < R, Pθ (x, y)dθ = 1. On écrit
0

R eiθ + z R eiθ + z R eiθ + z 1


= z = .

Re −z iθ
R e (1 − R eiθ ) Re iθ 1 − zR−1 e−iθ
On a
z 1
−iθ
e = |(x + iy)(cos θ − i sin θ)|
R R
1
= |(x cos θ + y sin θ) + i(y cos θ − x sin θ)|
R
1 1
1 2 2 2 (x2 + y 2 ) 2
= (x cos θ + y sin θ) + (y cos θ − x sin θ) =
R R
< 1.
Pz n
La série géométrique R
e−iθ est de raison inférieur à 1, on voit que
n∈N
X z n 1
e−iθ =
n∈N
R 1 − zR−1 e−iθ
et on aura
R eiθ + z R eiθ + z X z −iθ n
= e
R eiθ − z R eiθ n∈N R
R eiθ + z  z −iθ z 2 −2iθ 
= 1 + e + 2e +···
R eiθ R R
z z2
= 1 + 2 e−iθ + 2 2 e−2iθ + · · ·
R R
Pour |z| ≤ ρ < R à l’intérieur du disque de convergence on peut intégrer terme à
terme. Or, ∀n > 0,
Z 2π Z 2π Z 2π
−inθ 1 2π 1 2π
e dθ = cos(nθ)dθ − i sin(nθ)dθ = sin(nθ) + i cos(nθ) = 0

0 0 0 n 0 n 0

Donc, Z 2π Z 2π
1
Pθ (x, y)dθ = 1dθ = 1.
0 2π 0
Vérifions maintenant que lim u(z) = f (θ0 ). On a
z→Reiθ
|z|<R
Z 2π Z 2π 
u(z) − f (θ0 ) = Pθ (x, y)f (θ)dθ − f (θ0 ) = Pθ (x, y) f (θ) − f (θ0 ) dθ
0 0
Z θ0 +η Z
 
= Pθ (x, y) f (θ) − f (θ0 ) dθ + Pθ (x, y) f (θ) − f (θ0 ) dθ, ∀η ∈]0, 2π[.
| θ0 −η {z } | |θ−θ0 |>η {z }
I1 I2

10
2.5. Noyau de Poisson dans le disque

Soit ε > 0, puisque f est continue il existe η tel que

ε
∀θ ∈ [θ0 − η, θ0 + η], |f (θ) − f (θ0 )| < .
2

alors
Z θ0 +η  ε
Z 2π
ε
Pθ (x, y) f (θ) − f (θ0 ) dθ ≤ Pθ (z)dθ =

2 2

θ0 −η 0

Ayant fixé η, nous allons montrer qu’en choisissant z assez proche de R eiθ , |I2 | ≤ 2ε .
On suppose que z = r eiϕ tel que ϕ ∈ [θ0 − eta
2
, θ0 + η2 ]. On a

η
|θ − ϕ| >
2

1
Z  R2 − |z|2 
|I2 | = Re (f (θ) − f (θ ))dθ

0
2π |θ−θ0 |>η R eiθ − z)2

R2 − |z|2 
Z
1
≤ (|f (θ)| + |f (θ0 )|)dθ.
2π |θ−θ0 |>η |R eiθ − z|2

Comme f est continue sur [0, 2π], il existe k > 0, tel que |f (θ) < k
Z
k 1
|I2 | ≤ (R2 − r2 ) dθ
π |θ−θ0 |>η |R eiθ − r eiϕ |2

D’autre part,

|Reiθ − reiϕ |2 = |eiθ |2 |R − r ei(ϕ−θ) |2


2 2
= |(R − r cos(ϕ − θ) + r sin(ϕ − θ) |
> r sin |ϕ − θ|
η
> r sin | |.
2

Ceci donne
1 1

|Reiθ iϕ
−re | r sin | η2 |

Par conséquent,

k R2 − r 2 k(2π − 2η) R2 − r2
Z
|I2 | ≤ dθ = .
π r sin η2 |θ−θ0 |>η π r sin η2

On passe à la limite quand r tend vers R on trouve lim I2 = 0. On peut choisir r tel
r→R
ε
que |I2 | < 2
des que |z| > r.

11
2.6. Noyau de Poisson dans le demi-plan

2.6 Noyau de Poisson dans le demi-plan

Soit f une fonction définie sur R telle que f ∈ L1 (R). On cherche une fonction u
harmonique définie sur R×]0, +∞[ bornée telle que

lim u(x, y) = f (t), ∀t ∈ R.


(x,y)→(t,0)
y>0

Théorème 2.6.1. Soit f une fonction continue bornée sur R. La seule fonction
harmonique bornée dans le demi-plan y > 0 telle que

lim u(x, y) = f (t), ∀t ∈ R.


(x,y)→(t,0)
y>0

est Z
1 yf (t)
u(x, y) = dt.
π R (x − t)2 + y 2
Définition 2.6.2. La fonction Pt (x, y) définie dans le demi-plan y > 0 par

1 y
Pt (x, y) =
π (t − x)2 + y 2

pour tout t ∈ R, s’appelle le noyau de Poisson du demi plan supérieur, c’est une
fonction harmonique Z dans le demi plan plan y > 0. La solution au problème de
Dirichlet est alors Pt (x, y)f (t)dt.
R

Exemple 2.6.3. On cherche la solution du problème de Dirichlet dans le demi-plan


y > 0, telle que f (x) = cos x. En effet, on a

y +∞
Z
cos t
u(x, y) = dt.
π −∞ (t − x)2 + y 2

On sait que, cos t = Re(eit ) et donc

y  +∞ eit  Z +∞ eit
Z  1 
u(x, y) = Re 2 2
dt = Re t−x 2 dt .
π −∞ (t − x) + y πy −∞ ( y ) + 1

t−x
On pose s = y
donc t = ys + x et dt = yds, on aura

+∞ +∞
ei(ys+x)  1  ix eiys
Z Z
1  
u(x, y) = Re ds = Re e ds .
π −∞ s2 + 1 π s2 + 1
| −∞ {z }
I

On calcule I.

12
2.7. Fonctions de Green

2.7 Fonctions de Green

On note x le vecteur (x, y, z)de R3 et x0 le vecteur (x0 , y0 , z0 ) de R3 . Soit Ω un


ouvert borné de R3 . Soient f ∈ C(Ω) et g ∈ C(∂Ω). On veut résoudre le problème
de Dirichlet

 ∆u = f dans Ω
(2.2)
u = g sur ∂Ω,

Ce problème a une solution unique u ∈ C 2 (Ω).

Théorème 2.7.1. Soit x0 ∈ Ω, on suppose qu’il existe une fonction H ∈ C 2 (Ω × Ω)


telle que

 ∆H = 0 dans Ω

1 (2.3)
H =
 sur ∂Ω,
r
1
tel que r = kx − x0 kR3 . On pose G(x0 , x) = 4π
(H − 1r ). Si u ∈ C 2 (Ω) ∩ C(Ω) est
solution du problème de Dirichlet (2.2) alors
Z Z
∂G
u(x0 ) = f (x)G(x0 , x)dx + g(x) (x0 , x)dσ.
Ω ∂Ω ∂η

Définition 2.7.2. On appelle fonction de Green de Ω (relatif au laplacien) une


fonction définie sur Ω × Ω ayant la propriété suivante : pour tout point x0 ∈ Ω
la fonction x → G(x0 , x) est de classe C ∞ dans Ω \ {x0 }, nulle sur ∂Ω et vérifie


∆G = δ(x0 ), tel qe δ est la distribution de Dirac δ, ϕ = ϕ(x0 ) .

Théorème 2.7.3. 1) Pour tout ouvert borné Ω, il existe une fonction de Green G
(relative à ∆).
2) G est symétrique au sens où

G(x, x0 ) = G(x0 , x)

elle vérifie
Z
dG
lim dσ = 1.
ε→0 B(x0 ,ε) dη

13
2.8. Exercices

2.8 Exercices

Exercice 2.8.1. Trouver la solution du problème de Dirichlet


∂ 2u ∂u ∂ 2 u
r2 + r + 2 =0
∂r2 ∂r ∂θ
telle que 0 ≤ r ≤ 1 et 0 ≤ θ ≤ 2π avec les conditions aux limites,
1
u(1, θ) = 2 + cos 2θ + sin 3θ.
3
et u(r, θ + 2π) = u(r, θ).

Exercice 2.8.2. En utilisant la méthode de séparation des variables, résoudre l’équa-


tion de Laplace suivante :
∂ 2u ∂ 2u
+ = 0, 0<x<a et 0 < y < b,
∂x2 ∂y 2
telles que
 
 u(x, 0) = 0,  u(0, y) = f (y),
 u(x, b) = 0  u(a, y) = g(y)

avec f (0) = f (b) = 0 et g(0) = g(b) = 0.

Exercice 2.8.3. Soit la boule B ⊂ R3 de centre O et de rayon R0 > 0, de frontière


∂B. On cherche u une fonction bornée solution du problème de Dirichlet suivant
 2
∂ u 2 ∂u 1 ∂ 2u cos θ ∂u 1 ∂ 2u

 + + + + = 0 0 ≤ r < R0 , 0 ≤ θ ≤ π, 0 ≤ ϕ ≤ 2π,
∂r2 r ∂r r2 ∂θ2 r2 sin θ ∂θ r2 sin2 θ ∂ϕ2 (2.4)

 u = f sur ∂B.

On suppose que f dépend seulement de la variable θ.


1) Montrer que si u(r, θ) = R(r)ψ(θ), il existe une constante λ telle que R(r) et
ψ(θ) vérifient

r2 R00 (r) + 2rR0 (r) − λR(r) = 0, (2.5)


cos θ 0
ψ 00 (θ) + ψ (θ) + λψ(θ) = 0. (2.6)
sin θ
2) On effectue le changement de variable z = ln r, résoudre l’équation (2.5).
3) Soit Pn , n ∈ N les polynômes de Legendre définie sur ] − 1, 1[ vérifiant l’équation

(1 − x2 )Pn00 (x) − 2x Pn0 (x) + n(n + 1)Pn (x) = 0.

14
2.8. Exercices

Trouver la solution de (2.6).


4) Pour tout m, n ∈ N, on a

Z 1  0 si m 6= n
Pm (x)Pn (x) dx = 2
−1  si m = n.
2n + 1
En déduire la solution u(r, θ) de (2.4).

15

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