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version 2021-2022
S. André
S. Ri
hard
E. Degryse
sabine.ri
harduniv-lorraine.fr
J. Verwee
TD 1 (
hap.1) : généralités,
hangements de variables 4
TD 2 (
hap.2) : produit de
onvolution 8
TD 3 (
hap.2) : Réponse impulsionnelle ; prin
ipe de Duhamel 10
TD 4 (
hap.2) : Résolution d'EDP par transformée de Lapla
e 12
TD 5 (
hap.2) : Quadriples ; variations autour du prin
ipe de Duhamel 13
TD 6 (
hap.4) : TP MATLAB : proje
tion orthogonale 16
TD 7 (
hap.4) : base hilbertienne, problèmes de Sturm-Liouville 20
TD 8 (
hap.4) : résolution par séparation des variables (1) 22
TD 9 (
hap.4) : résolution par séparation des variables (2) 24
TD 10 (
hap.5) : séries numériques 26
TD 11 (
hap.5) : TP Matlab : introdu
tion aux séries de fon
tions 32
TD 12 (
hap.5) : séries de fon
tions 35
TD 13 (
hap.5) : Séries de Fourier 38
TD 14 (
hap.4 et 5) : séparation des variables et séries de Fourier 41
TD 15 (
hap.6) : transformée de Fourier 43
TD 16 (
hap.6) : résolution d'EDP par transformée de Fourier 45
Annexe 1 : fon
tions erf et erf c 48
Annexe 2 : Table des transformées de Lapla
e 48
Annexe 3 : Fon
tions propres 50
Annexe 4 : Fon
tions spé
iales 51
Annexe 5 : Table des transformées de Fourier 53
2
Remarques générales :
Pour vous entraîner, une série d'exer
i
es
omplémentaires est proposée sur
Ar
he pour
haque
hapitre. Ils sont tous
orrigés. Vous trouverez des exer
i
es de
diérents niveaux :
* : exer
i
es pour
omprendre = à maitriser absolument.
** : exer
i
es pour s'entrainer pour l'examen = à maitriser.
*** : exer
i
es pour approfondir.
5 soutiens fa
ultatifs sont proposés durant le semestre. Les deux premiers seront
iblés sur des révisions (résolution d'équations diérentielles ordinaires, transformées
de Lapla
e), les autres seront de
ontenu libre : vous pourrez posez vos questions
et travailler sur vos points faibles, à vous de
hoisir et d'apporter vos sujets. Si
vous souhaitez utiliser les exer
i
es
omplémentaires en soutien veuillez
imprimer les sujets et les apporter. Les sujets des deux premiers soutien sont
en annexes de
e livret.
Les exer
i
es 1 et 2 reprennent le vo
abulaire de base et donne deux exemples d'EDP qui
se résolvent
omme des EDO. Ces exer
i
es très basiques doivent être faits en autonomie,
le
orrigé est donné à la n du TD.
Le reste du TD porte sur les résolutions d'EDP par
hangement de variables.
Exer
i
e 2 : [en autonomie avant le TD℄ EDP se résolvant
omme une EDO
Donner la forme générale des solutions des EDP suivantes :
∂u
1. (x, t) + 2t u(x, t) = 0
∂t
∂2u ∂u
2. 2
(x, y) − 4 (x, y) + 13 u(x, y) = 0
∂x ∂x
On pose x = ρ cos θ et y = ρ sin θ, on note alors v(ρ, θ) = u(x(ρ, θ), y(ρ, θ)).
1. Montrer, grâ
e aux règles de dérivation des fon
tions
omposées [
f. Maths
∂v
des Champs ℄, que l'EDP se réduit à (ρ, θ) = 0.
∂θ
2. En déduire la forme de la solution générale u(x, y).
Question 2 : l'obje
tif est de
omprendre les subtilités du prin
ipe de superposition :
il ne s'applique à l'EDP que si elle est linéaire et il additionne toutes les non-
homogénéités (en gros tout
e qui est non nul).
Si u1 et u2 sont solutions de (P 1),alors u = u1 + u2 vérie :
∂u ∂ 2 u ∂(u1 + u2 ) ∂ 2 (u1 + u2 ) ∂u1 ∂ 2 u1 ∂u2 ∂ 2 u2
− 2 = − = − + − =2+2=4
∂t ∂x ∂t ∂x2 ∂t ∂x2 ∂t ∂x2
u(x, 0) = u1 (x, 0) + u2 (x, 0) = 3x + 3x = 6x
u(0, t) = u1 (0, t) + u2 (0, t) = 7t + 7t = 14t
u(L, t) = u1 (L, t) + u2 (L, t) = 0 + 0 = 0
Ainsi u est solution du problème : (on remarquera que u est solution du même type
de
problème que u1 et u2 , mais où tout
e qui est non nul a été additionné.)
∂u ∂ 2 u
− 2 =4
∂t ∂x
u(x, 0) = 6x
u(0, t) = 14t
u(L, t) = 0
Si on prend le problème 2, on est
oin
é au niveau de l'EDP à
ause de la non-
linéarité :
∂(u1 + u2 ) ∂(u1 + u2 )
2(u1 + u2 ) + = ...
∂x ∂t
si on développe, il subsistera les termes
roisés et u ne sera pas solution du même
type de problème que u1 et u2 : le prin
ipe de superposition ne s'applique pas.
Question : Est-il possible d'exprimer dire
tement u en fon
tion de f et d'une so-
lution parti
ulière (
'est-à-dire une solution obtenue pour un f parti
ulier) ?
Réponse : Dans
ertains
as oui... par exemple :
Théorème de Duhamel :
Soit P un opérateur diérentiel linéaire homogène et soient u et w vériant respe
-
tivement
le même problème sauf pour la CL non nulle :
P (u(x, t)) = 0, x ∈ I, t>0
P (w(x, t)) = 0 , x ∈ I, t>0
u(x, 0) = 0 ,
w(x, 0) = 0
x∈I , x∈I
et
CL = 0 , t>0
CL = 0 , t>0
CL = f (t) , t>0 CL = U (t) = 1, t>0
Z t
∂w ∂w
alors u(x, t) = f ⋆ (x, t) = f (τ ) (x, t − τ )dτ pour t > 0 et x ∈ I .
∂t 0 ∂t
Considérons le problème auxiliaire suivant, identique au problème initial mais où la
CL nonhomogène a été rempla
ée par l'é
helon unité (fon
tion de Heaviside) :
∂w ∂2w
= , x ∈]0, 1[, t>0
∂t ∂x2
(P') : w(x, 0) = 0 , x ∈]0, 1[
w(0, t) = 0 , t>0
w(1, t) = 1 , t>0
Il existe plusieurs versions de
e théorème, le "prin
ipe" proprement dit étant de rempla
er une
non-homogénéité (CL non nulle ou terme sour
e) par U(t) ou δ(t) et d'exprimer la solution générale
en fon
tion de la solution du problème auxiliaire ainsi obtenu (problème en w).
Exer
i
e
1 : Equation des ondes 1D
∂2u 2
2∂ u
(x, t) − c (x, t) = sin(πx) pour t > 0 et 0 < x < 1
∂t
2 ∂x2
∂u
u(x, 0) = (x, 0) = 0 pour 0 < x < 1
∂t
u(0, t) = u(1, t) = 0 pour t > 0
Résoudre
e problème en appliquant la transformée de Lapla
e en temps, c > 0.
Pour la transformation inverse de Lapla
e, on pro
èdera de deux façons diérentes :
une dé
omposition en éléments simples et un produit de
onvolution.
On protera également de
et exer
i
e pour illustrer le théorème de la valeur initiale.
u(x, 0) = x pour x > 0
u(0, t) = t pour t > 0
Résoudre
e problème en appliquant la transformée de Lapla
e en temps.
T1 σ T2
ϕ1 ϕ2
e
b
0 x
∂T 2 1 ∂T
2
(x, t) = (x, t) pour t ≥ 0 et 0 ≤ x ≤ e
∂x α ∂t
ave
T (x, 0) = 0 pour 0 ≤ x ≤ e
et le ux de
haleur à travers toute se
tion σ vérie (E2) :
∂T
ϕ(x, t) = −λσ (x, t) pour t ≥ 0 et 0 ≤ x ≤ e
∂x
Comme dans le
as stationnaire, on
her
he à relier températures et ux d'entrée et
températures et ux de sortie par une relation matri
ielle ...
'est possible dans le
domaine fréquentiel !
où K1 (s) et K2 (s) sont deux
onstantes (par rapport à x) qui seront déter-
minées à la question 3.
2. Appliquer la transformée de Lapla
ep à l'EDP (E2) etpen déduire que Φ(x,p
s)
s'é
rit sous la forme Φ(x, s) = −λσ αs K1 (s) cosh x αs + K2 (s) sinh x αs
3. Utiliser les expressions pré
édentes pour x = 0 et x = e et montrer que :
p 1 p
Θ1 (s) = cosh e αs Θ2 (s) + p s sinh e αs Φ2 (s)
λσ α
ps ps p
Φ1 (s) = λσ α sinh e α Θ2 (s) + cosh e αs Φ2 (s)
En déduire les
oe
ients de la matri
e quadripolaire puis justier qu'elle est
inversible. p
! ps sinh(e αs ) !
Θ1 cosh(e α)
ps Θ2
Solution : = λσ α
Φ1 ps ps p Φ2
λσ α sinh(e α) cosh(e αs )
Dans
e TP, on appellera matri
e des produits s
alaires asso
iée à une famille
{f1 , f2 , ...} la matri
e suivante :
< f1 |f1 > < f1 |f2 > < f1 |f3 > ...
< f2 |f1 > < f2 |f2 > < f2 |f3 > ...
< f3 |f1 > < f3 |f2 > < f3 |f3 > ...
... ... ... ...
L'obje
tif de
e TD est de
omprendre
omment sont déterminées les fon
tions
propres d'un problème ainsi que le produit s
alaire qui les orthogonalise.
Solution :
−( 7π
2 7π 2 9π
6 )
αt −( 9π ) αt
1. u(x, t) = 4e sin x − 3e 6 sin x
6 6
+∞
X
24(−1)n −( (2n+1)π )
2
αt (2n + 1)πx
2. u(x, t) = e 6 sin
n=0
(2n + 1)2 π 2 6
Exer
i
e 1 : Cas non homogène : Equation des ondes ave
terme sour
e
∂2u ∂2u
(x, t) − 2 (x, t) = t sin(πx) , t ≥ 0 , 0 < x < 1 (1)
∂t2 ∂x
u(0, t) = u(1, t) = 0 , t≥0 (2)
u(x, 0) = 5 sin(3πx) , 0<x<1 (3)
∂u
(x, 0) = 7 sin(πx) , 0<x<1 (3′ )
∂t
On admet que les fon
tions propres de
e problème sont les Xn = sin (nπx) as-
so
iées aux valeurs propres λn = − (nπ)2 , pour n ∈ N∗ . Elles vérient l'équation
Xn′′ = λn Xn .
Projeter l'EDP et lesCI dans l'espa
e des fon
tions
propres et résoudre le problème.
7π 2 − 1 t
Solution : u(x, t) = sin(πt) + 2 sin(πx) + 5 cos(3πt) sin(3πx)
π3 π
Approfondir ave
l'exer
i
e 6 des exer
i
es
omplémentaires (
as où le
terme sour
e n'est pas déjà dé
omposé dans la base des fon
tions propres.) ... énon
é
page suivante.
1. Déterminer les fon
tions propres Xn (x) et leurs valeurs propres asso
iées du
problème homogène.
2. Dé
omposer le terme sour
e et les
onditions initiales sur la base des fon
tions
propres.
3. Résoudre le problème.
+∞
X
−α25π 2 t 8 2 2 8
Solution : w(x, t) = e sin(5πx) + − 3 3
e−αn π t + 3 3 sin(nπx)
n=1
n απ n απ
EXERCICES PREPARATOIRES (à faire avant le TD)
La liste
i-dessus n'est pas exhaustive ! On peut aussi utiliser un théorème de
omparaison (majorer
ou minorer astu
ieusement), utiliser la formule de Parseval,
omparer les sommes partielles à une
somme d'intégrale (
f. exemples du
ours), et
.
Solution de l'exer
i
e 3 :
N
X N
X N
X
2. un = e−n (e − 2 + e−1 ) = e−(n−1) − e−n − e−n + e−(n+1)
n=0 n=0 n=0
XN N
X
= e−(n−1) − e−n + −e−n + e−(n+1) = e − e−N − e0 + e−(N +1) = e − 1
n=0 n=0
N
X
don
lim un = e − 1 : la série est
onvergente de somme e − 1.
N →+∞
n=1
N
X XN N
X
1/2 1/2 1/2 1/2 1/2 1/2
3. un = − = − = −
n=1 n=1
2n + 3 2n + 5 n=1 2n + 3 2(n + 1) + 3 5 2(N + 1) + 3
N
X 1 1
don
lim un = : la série est
onvergente de somme .
N →+∞
n=1
10 10
Le TD pré
édent portait sur les séries numériques,
'est-à-dire sur les sommes de
X N
nombres : sommes partielles SN = un .
n=n0
Le
hapitre pré
édent, par la méthode de Fourier, amenait à
onsidérer des solu-
tions sous la forme de sommes de fon
tions (généralement sinusoïdales mais pas
N
X
seulement) : sommes partielles SN : x 7→ fn (x).
n=n0
Il s'agit de séries de fon
tions, on les note {fn }.
La fon
tion-somme S = lim SN est
N →+∞
dénie pour
haque x tel que la série nu-
mérique {fn (x)}
onverge. On dit alors que la série de fon
tions {fn }
onverge
pon
tuellement en x.
Dans
e TP nous allons
onsidérer deux séries de fon
tions. La série {fn }n∈N∗ de
sommes partielles TN et la série {gn }n∈N∗ de sommes partielles CN dénies par :
N
X N
X 8
TN : x 7→ fn (x) = cos((2n + 1)πx) , pour N ∈ N
n=0 n=0
π 2 (2n+ 1)2
N
X N
X 4
CN : x 7→ gn (x) = sin((2n + 1)πx) , pour N ∈ N
n=0 n=0
(2n + 1)π
2. S'inspirer de
e qui pré
ède pour observer que la série {gn }n∈N∗ ne
onverge
pas uniformément : a
her les valeurs du maximum max |C(x) − CN (x)|
x∈[−3;3]
pour diérentes valeurs de N et observer que
e maximum ne tend pas vers
0 lorsque N augmente (les os
illations subsistent quelque soit N ).
On prendra N entre 1000 et 5000 par pas de 1000.
Comme les os
illations se resserrent, il faut aner le ve
teur x, on diminuera
On verra dans le
ours que pour que la fon
tion-somme soit
ontinue lorsque
les fon
tions sommées le sont, il faut avoir une
onvergen
e uniforme. On
verra aussi que
e
ritère de
onvergen
e est plus
ontraignant que la
onver-
gen
e pon
tuelle : si une série
onverge uniformément alors elle
onverge aussi
pon
tuellement, par
ontre il existe des séries qui
onvergent pon
tuellement
sans
onverger uniformément.
EXERCICE PREPARATOIRE (à faire avant le TD)
EXERCICES DU TD
n=0 n=0
(2n + 1) 6
pour (x, t) ∈]0; 3[×]0; +∞[.
1. Montrer que la série de fon
tions {un (x, t)}
onverge uniformément sur
]0; 3[×]0; +∞[. (On en déduit don
la série
onverge simplement et don
la
solution u issue de la méthode de séparation des variables a bien un sens.)
Exer
i
e 5 : Convergen
e
n
non uniforme
x
Soit fn (x) = pour n ≥ 0.
1 + xn
On admet que la série de fon
tion {fn }n≥0
onverge simplement sur [0; 1[.
Cal
uler pour n ≥ 0 lim fn (x) et montrer que {fn }n≥0 ne
onverge pas uniformément
x→1
sur [0; 1[ (raisonner par l'absurde).
n
grossièrement.
−3 −2 −1
−5
1 2
f (x) = 4x2 − π 2 , x ∈ [0; π2 [
−10
f (x) = 8xπ − 4x2 − 3π 2 , x ∈ [ π2 ; π]
n = 2p :
16 π(−1)p+1 h sin(2px) iπ/2 π(−1)p h sin(2px) iπ
b2p (f ′ ) = + (2p)2 + + (2p)2 =0
π 4p 0 4p π/2
si n = 2p + 1, les termes entre
ro
hets sont tous nuls !:
Z π/2 Z π
16 cos(nx) cos(nx)
b2p+1 (f ′ ) = dx − dx
π 0 n π/2 n
π/2 π !
16 sin((2p + 1)x) sin((2p + 1)x)
= −
π (2p + 1)2 0 (2p + 1)2 π/2
16 sin((2p + 1) π2 ) 32(−1)p
= 2× =
π (2p + 1)2 π(2p + 1)2
(b) f est périodique et de
lasse C 1 (C 1 par mor
eaux susait) don
on a les relations
an (f ′ ) = nbn (f ) et bn (f ′ ) = −nan (f ) pour n ≥ 1.
On en déduit que pour tout n ≥ 1, bn (f ) = 0 et an (f ) = 0 si n pair et an (f ) =
32(−1)p+1
si n = 2p + 1.
π(2p + 1)3
Pour n = 0Z : Z Z !
4 L/2 2 π/2 π
a0 (f ) = f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx = ... = 0
L 0 π 0 π/2
(
) f est C 1 , don
d'après le théorème de Diri
hlet sa série de Fourier
onverge pon
tuel-
+
(x− )
lement pour
haque x ∈ R vers f (x )+f2 . Comme f est
ontinue, pour tout x ∈ R,
f est égale à sa série de Fourier :
+∞
X 32(−1)p+1
f (x) = cos((2p + 1)x).
p=0
π(2p + 1)3
+∞
32 X (−1)p+1
En parti
ulier pour x = 0, on a −π2 = f (0) =
π p=0 (2p + 1)3
+∞
X +∞
X
(−1)p+1 π3 (−1)p π3
d'où = − et = .
p=0
(2p + 1)3 32 p=0
(2p + 1)3 32
Exer
i
e 1 : En dimension 2
On
onsidère le problème suivant :
2
∂u ∂ u ∂2u
(x, y, t) − α (x, y, t) + 2 (x, y, t) = 0 , t > 0 , 0 < x < 1 , 0 < y < 1 (1)
∂t ∂x2 ∂y
∂u ∂u
(0, y, t) = (1, y, t) = 0 , t>0, 0<y<1 (2)
∂x ∂x
u(x, 0, t) = u(x, 1, t) = 0 , t>0, 0<x<1 (3)
u(x, y, 0) = y , 0<x<1, 0<y<1 (4)
1. En posant u(x, y, t) = X(x)Y (y)T (t) dans l'équation (1) montrer que X , Y
X ′′ Y ′′ T′
et T vérient = λ, = ν et = λ + ν , où λ et ν sont des
onstantes.
X Y αT
Grâ
e à (2) et (3), donner les
onditions aux limites vériées par X et Y .
Dans le
as 2D, on a deux familles de fon
tions propres : Xn (x) = cos(nπx) ave
λn = −n2 π 2 , n ∈ N, et Ym (y) = sin(mπy) ave
νm = −m2 π 2 , m ∈ N∗ .
Dans la base des fon
tions propres, une fon
tion f (x, y) se dé
ompose de la manière
+∞ X
X +∞
suivante : f (x, y) = Kn,m cos(nπx) sin(mπy)
n=0 m=1
+∞ X
X +∞
et u s'é
rit sous la forme u(x, y, t) = Tn,m (t) cos(nπx) sin(mπy)
n=0 m=1
Z 1 Z 1
2. Cal
uler cos(iπx) sin(jπy) cos(nπx) sin(mπy)dxdy pour i, j, n, m ∈ N.
0 0
Il est fortement re
ommandé d'utiliser des résultats d'orthogonalité
onnus !
On
her
he à dé
omposer la CI, autrement dit, on
her
he les
oe
ients Kn,m tels
+∞ X
X +∞
que u(x, y, 0) = y = Kn,m cos(nπx) sin(mπy).
n=0 m=1
Z 1 Z 1
3. Utiliser u(x, y, 0) cos(nπx) sin(mπy)dxdy pour en déduire les valeurs
0 0
de Kn,m . (Attention à ne pas avoir de
onits de notation dans les indi
es)
4. Projeter (1) et (4) dans la base des fon
tions propres pour montrer que na-
+∞
X 2(−1)m+1 2 2
lement u(x, y, t) = sin(mπy)e−m π αt
m=1
mπ
− a2 a
2 −a a
1. Montrer que f ⋆ f = g (illustrer graphiquement les supports des fon
tions).
sin( a2 ξ)
2. Sa
hant que la transformée de Fourier de f est fb(ξ) = 2 en déduire
ξ
la transformée de Fourier de g .
Solution : Z +∞
1 f (t) 1 1
Soit g(x) = 2 alors dt = 2 ⇐⇒ f ⋆ g(x) = 2 .
x + a2 −∞ (x − t)
2 2
+a x +b
2 x + b2
1 π −α|ξ|
D'après les tables de transformées F (ξ) = e (Lorentzienne).
x2 + α2 α
π π π
g(ξ) = e−b|ξ| ⇐⇒ fb(ξ) e−a|ξ| = e−b|ξ|
Ainsi F {f ⋆ g} (ξ) = fb(ξ)b
b a b
a
⇐⇒ fb(ξ) = e−(b−a)|ξ|
b
Toujours d'après la table et la transformée de la lorentzienne (α = b − a), on en
a(b − a) 1
déduit que f (x) = .
bπ x + (b − a)2
2
Les propriétés vues pour les fon
tions à une variable se généralisent également pour
haque variable, en parti
ulier, si u admet des dérivées partielles, et si u et ses
dérivées admettent une transformée de Fourier :
n
∂ u
F n
= (iξx )n u
b
∂x
et
∂nu
F = (iξy )n u
b
∂y n
On a également :
F {f ⋆ g} = fbb
g
Z +∞ Z +∞
où f ⋆ g(x, y, t) = f (x′ , y ′)g(x − x′ , y − y ′ )dx′ dy ′
−∞ −∞
Propriété :
La fon
tion d'erreur est une fon
tion impaire : pour tout réel x, erf(−x) = −erf(x)
Propriété :
Z +∞ √
−s2 π
lim erf(t) = 1, autrement dit e ds = .
t→+∞ 0 2
Démonstration :
On admet la
onvergen
e des intégrales.
Z +∞
2
Si I = e−s ds, alors d'après le théorème de Fubini,
Z +∞
0 Z +∞ Z +∞ Z +∞
−s2 −y 2 2 2
2
I = e ds e dy = e−s −y dsdy
0 0 0 0
En passant en
oordonnées polaires,
Z π/2 Z +∞ Z Z
−r 2 1 π/2 +∞ 2 π h 2 i+∞
2
I = e rdrdθ = − −2re−r drdθ = − e−r
0 0 2 0Z 0 √ 4 0
+∞
π 2 π 2 π
= 1 − lim e−r = et don
e−s ds = .
4 r→+∞ 4 0 2
1
Remarque : la fon
tion f : x 7→ √ e− 2 ( σ ) est la densité de probabilité de la loi
1 x−µ 2
σ 2π
normaleZd'espéran
e µ et d'é
art-type σ. Par dénition, une densité de probabilité doit
+∞
vérier f (x)dx = 1, on retrouve le résultat pré
édent pour ν = 0 et σ = 1 (loi
−∞ √
normale
entrée réduite) ave
le
hangement de variable s 2 = x.
δ(t) (Dira
) 1
δ(t − τ ) , τ > 0 e−τ s s>0
1
U(t) (Heaviside) s>0
s
e−τ s
U(t − τ ) , τ > 0 s>0
s
1
e−αt s > −α
s+α
tn 1
n+1
s>0
n! s
ω
sin(ωt) s>0
s + ω2
2
s
cos(ωt) s>0
s + ω2
2
ω
sinh(ωt) s > |ω|
s2 − ω 2
s
cosh(ωt) s > |ω|
s − ω2
2
√
√ π
t √ s>0
2s s
r
1 π
√ s>0
t s
a a2 √
√ e− 4t , a > 0 e−a s
s>0
2 πt3
r
1 a2 π −a√s
√ e− 4t , a > 0 e s>0
t s
1 √
− √ √ s s>0
2 πt t
2
es /4
erf(t) erfc(s/2) s>0
s
√
a e−a s
erfc √ ,a>0 s>0
2 t s
L
si n 6= 0
2
1 λ0 = 0 L
X ′′ (x) = λX(x)
2
2nπ 2nπ L
X(0) = X(L) cos x − n ∈ N∗
L L 2
X ′ (0) = X ′ (L)
2
2nπ 2nπ L
sin x − n ∈ N∗
L L 2
Polynmes
de Legendre
′
((1 − x2 ) y ′(x)) − λy(x) = 0 , −1 < x < 1
lim y(x) existe et est nie
x→−1
lim y(x) existe et est nie
x→1
Forme alternative de l'équation diérentielle :
(1 − x2 )y ′′ (x) − 2xy ′(x) − λy(x) = 0
Fon
tions propres et valeurs propres asso
iées :
1 dn n
Pn (x) = (x2 − 1) ave
n ∈ N, pour λn = −n(n + 1)
2n n! dxn
Base hilbertienne :
Les polynmes de Legendre forment une base orthogonale de L2 ([−1; 1]; dx), ave
2
s(x) = 1 et kPn k2 = , n ∈ N.
2n + 1
Polynmes
de T
heby
hev ou Chebyshev
√ ′ 1
1 − x2 y ′ (x) − λ √ y(x) = 0 , −1 < x < 1
1 − x2
lim y(x) existe et est nie
x→−1
lim y(x) existe et est nie
x→1
Forme alternative de l'équation diérentielle :
(1 − x2 )y ′′ (x) − xy ′(x) − λy(x) = 0
Fon
tions propres√et valeurs propres asso
iées :
1 − x2 dn (1 − x2 )n−1/2)
Tn (x) = ave
n ∈ N, pour λn = −n2
(−1)n (2n − 1)(2n − 3)...1 dxn
Base hilbertienne :
1
Les polynmes de T
heby
hev forment une base orthogonale de L [−1; 1]; √
2
dx ,
1 − x2
1 π
ave
s(x) = √ , kTn k2 = , n ∈ N∗ , et kT0 k2 = π .
1 − x2 2
Polynmes de Laguerre
(x exp(−x)y ′ (x))′ − λ exp(−x)y(x) = 0 , x ∈ R+
y(x) reste borné si x → 0
y(x)
Il existe un entier k > 0 tel que : lim existe et est nie
x→+∞ xk
Forme alternative de l'équation diérentielle :
xy ′′ (x) + (1 − x)y ′(x) − λy(x) = 0
Fon
tions propres et valeurs propres asso
iées :
1 x dn xn e−x
Ln (x) = e ave
n ∈ N, pour λn = −n
n! dxn
Base hilbertienne :
Les polynmes de Laguerre
Z +∞ forment une base orthogonale de L (R ; e dx), ave
2 + −x
Fon
tions
de Bessel asso
iées
ν2
(xy ′
(x)) ′
− y(x) − λy(x) = 0 , 0<x<a , ν ≥ 0 xé , a > 0
x
lim y(x) existe et est nie
x→0
y(a) = 0
Forme alternative de l'équation diérentielle :
x2 y ′′(x) + xy ′(x) − (λx2 + ν 2 )y(x) = 0
Fon
tions propres et valeurs propres asso
iées :
Soit (bn )n∈N la suite des zéros de la fon
tion de Bessel Jν de première espè
e.
b2
Les fon
tions propres sont les hn = Jν ban x ave
n ∈ N, pour λn = − n2
a
Base hilbertienne : Les fon
tions de Bessel asso
iées forment une base orthogonale
de L2 ([0; a]; xdx), ave
s(x) = x.
Fon
tion
porte
1 si |x| < a
2 sin(aξ) si ξ =
6 0
ξ −a a
0 si |x| ≥ a
2a si ξ = 0
0 , eαx U(−x) =
α >(
eαx si x ≤ 0 1
0 si x > 0 α − iξ
pour α = 1 :
α>0
2α
e−α|x|
α2 + ξ 2
pour α = 1 :
Lorentzienne (α > 0)
α 1
e−α|ξ|
π x2 + α2
pour σ = 1 :
Gaussienne (σ > 0)
1 2 2 2 ξ 2 /2
√ e−x /(2σ ) e−σ
σ 2π
Impulsion
( de Dira
+∞ si x = 0
δ(x) = 1
0 si x 6= 0
Impulsion de Dira
retardée
( α∈R
+∞ si x = α
δ(x−α) = e−iξα α
0 si x =
6 0
exponentielle
omplexe
eiωx 2πδ(ξ − ω)
k
Fon
tion
onstante
k ∈ R∗ 2πkδ(ξ)
Fon
tion
( de Heaviside
0 si x < 0 1
+ πδ(ξ)
1 si x ≥ 0 iξ
Fon
tion
( signe
−1 si x < 0 2
1 si x ≥ 0 iξ