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semestre 2 - deuxième année

Equations aux Dérivées Partielles


Livret d'exer i es

version 2021-2022

S. André
S. Ri hard
E. Degryse
sabine.ri harduniv-lorraine.fr
J. Verwee
TD 1 ( hap.1) : généralités, hangements de variables 4
TD 2 ( hap.2) : produit de onvolution 8
TD 3 ( hap.2) : Réponse impulsionnelle ; prin ipe de Duhamel 10
TD 4 ( hap.2) : Résolution d'EDP par transformée de Lapla e 12
TD 5 ( hap.2) : Quadriples ; variations autour du prin ipe de Duhamel 13
TD 6 ( hap.4) : TP MATLAB : proje tion orthogonale 16
TD 7 ( hap.4) : base hilbertienne, problèmes de Sturm-Liouville 20
TD 8 ( hap.4) : résolution par séparation des variables (1) 22
TD 9 ( hap.4) : résolution par séparation des variables (2) 24
TD 10 ( hap.5) : séries numériques 26
TD 11 ( hap.5) : TP Matlab : introdu tion aux séries de fon tions 32
TD 12 ( hap.5) : séries de fon tions 35
TD 13 ( hap.5) : Séries de Fourier 38
TD 14 ( hap.4 et 5) : séparation des variables et séries de Fourier 41
TD 15 ( hap.6) : transformée de Fourier 43
TD 16 ( hap.6) : résolution d'EDP par transformée de Fourier 45
Annexe 1 : fon tions erf et erf c 48
Annexe 2 : Table des transformées de Lapla e 48
Annexe 3 : Fon tions propres 50
Annexe 4 : Fon tions spé iales 51
Annexe 5 : Table des transformées de Fourier 53

2
Remarques générales :

Les séan es de TD doivent être préparées !


Les exemples du ours et les exer i es en autonomie disponibles sur Ar he peuvent
aider en as de di ulté.

Faute de temps, toutes les questions (surtout d'entrainement al ulatoire) ne se-


ront pas systématiquement détaillées lors des séan es de TD. Il est impératif d'être
régulier dans son travail. Les TD doivent être préparés avant la séan e, les éventuelles
di ultés pourront ainsi être signalées au hargé de TD, et doivent être omplétés
après la séan e si tout n'a pas été traité.

Pour vous entraîner, une série d'exer i es omplémentaires est proposée sur
Ar he pour haque hapitre. Ils sont tous orrigés. Vous trouverez des exer i es de
diérents niveaux :
* : exer i es pour omprendre = à maitriser absolument.
** : exer i es pour s'entrainer pour l'examen = à maitriser.
*** : exer i es pour approfondir.

5 soutiens fa ultatifs sont proposés durant le semestre. Les deux premiers seront
iblés sur des révisions (résolution d'équations diérentielles ordinaires, transformées
de Lapla e), les autres seront de ontenu libre : vous pourrez posez vos questions
et travailler sur vos points faibles, à vous de hoisir et d'apporter vos sujets. Si
vous souhaitez utiliser les exer i es omplémentaires en soutien veuillez
imprimer les sujets et les apporter. Les sujets des deux premiers soutien sont
en annexes de e livret.

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TD 1 ( hap.1) : généralités, hangements de variables

Les exer i es 1 et 2 reprennent le vo abulaire de base et donne deux exemples d'EDP qui
se résolvent omme des EDO. Ces exer i es très basiques doivent être faits en autonomie,
le orrigé est donné à la n du TD.
Le reste du TD porte sur les résolutions d'EDP par hangement de variables.

Exer i e 1 : [en autonomie avant le TD℄


Voi i 3 problèmes dénis pour x ∈]0, L[ et t > 0 : 

 ∂2u ∂2u
 
 + xy =u
 
 ∂t2 ∂x2

 ∂u ∂ 2 u  ∂u ∂u 


 − 2 =2 
 


 ∂t ∂x 
 2u =− 
 u(x, 0) = sin(x)

 
 ∂x ∂t 

u(x, 0) = 3x ∂u
(P1) (P2) u(x, 0) = 0 (P3) (x, 0) = 0

 
 
 ∂t

 u(0, t) = 7t 
 ∂u 


 
 (0, t) = sin(t) 
 u(0, t) = 5

  

u(L, t) = 0 ∂x 


 ∂u

 (L, t) = 0
∂x
1. Pour haque problème : (au une justi ation n'est attendue)
• relever : l'ordre, la/les CI, la/les CL en pré isant leur type
• expli iter l'opérateur qui à u asso ie tous les termes de l'EDP où appa-
raissent u ou l'une de ses dérivées partielles, de sorte que l'EDP s'é rive
P (u) = f .
• pré iser si l'EDP est homogène et si elle est linéaire.
2. Supposons que u1 et u2 sont solutions de (P 1). De quel problème est solu-
tion u = u1 +u2 ? Que se passe-t-il si on reprend la même question ave (P 2) ?

Exer i e 2 : [en autonomie avant le TD℄ EDP se résolvant omme une EDO
Donner la forme générale des solutions des EDP suivantes :
∂u
1. (x, t) + 2t u(x, t) = 0
∂t
∂2u ∂u
2. 2
(x, y) − 4 (x, y) + 13 u(x, y) = 0
∂x ∂x

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Exer i e 3 : Résolution par hangement de variables (ordre 1)
On her he les solutions u de lasse C 1 sur R+∗ × R∗ vériant
∂u ∂u
y (x, y) − x (x, y) = 0
∂x ∂y

On pose x = ρ cos θ et y = ρ sin θ, on note alors v(ρ, θ) = u(x(ρ, θ), y(ρ, θ)).
1. Montrer, grâ e aux règles de dérivation des fon tions omposées [ f. Maths
∂v
des Champs ℄, que l'EDP se réduit à (ρ, θ) = 0.
∂θ
2. En déduire la forme de la solution générale u(x, y).

Exer i e 4 : Résolution par hangement de variables (ordre 2)


Soit α un réel et E l'ensemble des fon tions u : R2 → R de lasse C 2 solutions de
l'EDP :
∂2u ∂2u
− 4 =α
∂x2 ∂y 2
1. On pose v(s, t) = u(x, y) ave s = 2x + y, t = 2x − y .
∂2v α
Montrer que v est solution de = .
∂s∂t 16
2
∂ u ∂2u ∂2v ∂2v ∂2v
On al ulera 2 puis on admettra que 2 = 2 − 2 + 2.
∂x ∂y ∂s ∂t∂s ∂t
2. Déterminer l'ensemble E .

Exer i e 5 : un peu d'éle tromagnétisme




Rappel : Si (→

ux , →

uy , −

uz ) est une base orthonormée de l'espa e et que le ve teur A

→ →
− →+A −
− →, alors
s'é rit A = Ax ux + Ay uy zu
z   
−→− → ∂Az ∂Ay − → ∂Ax ∂Az − → ∂Ay ∂Ax − →
rot( A ) = − ux + − uy + − uz .
∂y ∂z ∂z ∂x ∂x ∂y


On onsidère un dispositif dans lequel le hamp magnétique B est non stationnaire


et s'exprime en oordonnées artésiennes B = B0 exp( −t τ
)−

ux où τ est une onstante.


L'équation de Maxwell (div B = 0) implique que le hamp magnétique dérive d'un

− →
− −→−→
potentiel ve teur A , 'est-à-dire B (x, y, z, t) = rot A (x, y, z, t).


1. Cher her un potentiel ve teur sous la forme A = f (y, t)−
1 z

u .
2. Montrer qu'il est également possible d'adopter un potentiel ve teur sous la


forme A2 = f (z, t)−

uy .
3. Montrer que les deux potentiels pré édents ne dièrent que d'un gradient.
Cet exer i e illustre la non uni ité du potentiel ve teur en régime variable dont dérive

− → −
− → −−→
le hamp magnétique : si A est un potentiel ve teur qui onvient A′ = A + gradf
onvient aussi.

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Solution de l'exer i e 1 du TD1 :
Question 1 :
ordre CI CL+type opérateur homogène
u(0, t) = 7t
∂u ∂ 2 u
(P1) 2 u(x, 0) = 3x u(L, t) = 0 u 7→ − 2
∂t ∂x
Diri hlet
∂u ∂u ∂u
(P2) 1 u(x, 0) = 0 (0, t) = sin(t) u 7→ 2u +
∂x ∂x ∂t
Neumann
u(x, 0) = sin(x) u(0, t) = 5
Diri hlet
∂u ∂u ∂2u ∂2u
(P3) 2 (x, 0) = 0 (L, t) = 0 u 7→ 2
+ xy 2 − u
∂t ∂x ∂t ∂x
Neumann
(P1) est linéaire et non homogène ; (P2) est homogène et non linéaire ;
(P3) est linéaire et homogène.

Question 2 : l'obje tif est de omprendre les subtilités du prin ipe de superposition :
il ne s'applique à l'EDP que si elle est linéaire et il additionne toutes les non-
homogénéités (en gros tout e qui est non nul).
Si u1 et u2 sont solutions de (P 1),alors u = u1 + u2 vérie :
∂u ∂ 2 u ∂(u1 + u2 ) ∂ 2 (u1 + u2 ) ∂u1 ∂ 2 u1 ∂u2 ∂ 2 u2
− 2 = − = − + − =2+2=4
∂t ∂x ∂t ∂x2 ∂t ∂x2 ∂t ∂x2
u(x, 0) = u1 (x, 0) + u2 (x, 0) = 3x + 3x = 6x
u(0, t) = u1 (0, t) + u2 (0, t) = 7t + 7t = 14t
u(L, t) = u1 (L, t) + u2 (L, t) = 0 + 0 = 0
Ainsi u est solution du problème : (on remarquera que u est solution du même type
de
 problème que u1 et u2 , mais où tout e qui est non nul a été additionné.)

 ∂u ∂ 2 u

 − 2 =4

 ∂t ∂x


u(x, 0) = 6x



 u(0, t) = 14t



 u(L, t) = 0
Si on prend le problème 2, on est oin é au niveau de l'EDP à ause de la non-
linéarité :
∂(u1 + u2 ) ∂(u1 + u2 )
2(u1 + u2 ) + = ...
∂x ∂t
si on développe, il subsistera les termes roisés et u ne sera pas solution du même
type de problème que u1 et u2 : le prin ipe de superposition ne s'applique pas.

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Solution de l'exer i e 2 du TD1 : Lorsque les dérivées partielles ne font intervenir qu'une
seule variable, l'EDP se résout omme une EDO. Bien sûr, les " onstantes" de résolution
ne le sont que par rapport à la variable impliquée dans les dérivées, don dépendent des
autres variables.
1. On onsidère ette EDP omme une EDO d'ordre 1 en t.
u(x, t) est alors de la forme u(x, t) = K(x) exp (−t2 ) où K est une fon tion
quel onque à une variable.
2. On onsidère l'EDP omme une EDO d'ordre 2 en x.
L'équation ara téristique asso iée à ette EDO est r 2 − 4r + 13 = 0, elle a
deux ra ines omplexes onjuguées : 2 ± 3i.
u(x, y) est don de la forme u(x, y) = e2x (A(y) cos(3x) + B(y) sin(3x)) où A
et B sont des fon tions quel onques à une seule variable.
NB : ne redémontrez pas d'où vient l'équation ara téristique... 'est un résultat de ours,
tout omme l'expression de la solution. La réda tion attendue est elle donnée i-dessus
dans e orrigé.

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TD 2 ( hap.2) : produit de onvolution

Exer i e 1 : Cal uls de produits de onvolution


On onsidère
 les fon tions, f , g et h dénies sur R par :

 t−3 si 3 < t < 4
f (t) = 5−t si 4 ≤ t < 5


0 sinon
( (
2 si 0 < t < 2 −3 si −2<t<2
g(t) = h(t) =
0 sinon 0 sinon
f. Courbes animées sur Ar he !

1. Cal uler le produit de onvolution (g ⋆ h)(t).


Il faudra bien sûr distinguer des as suivant les valeurs de t, faire un s héma
où apparaissent les supports des fon tions est obligatoire !

2. Cal uler le produit de onvolution (f ⋆ g)(t).


Indi ation : d'abord déterminer l'expression du produit de onvolution sans
rempla er f par son expression, 'est-à-dire utiliser le fait que f est de support
[3; 5], et ne onsidérer les "mor eaux" de f qu'au moment du al ul intégral.

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Exer i e 2 : Convolution de fon tions ausales et TL
1. Cal uler le produit de onvolution f ∗ g des fon tions ausales f et g dénies
sur R+∗ par f (t) = e−2t sin(t) et g(t) = t.
On
Z admettra les résultats suivants (ils se al ulent par
Z IPP) :
t t
2 e−2t 1
cos(τ )e−2τ dτ = − (2 cos(t) − sin(t)) et sin(τ )e−2τ dτ = −
0 5 5 0 5
e−2t
(cos(t) + 2 sin(t))
5
Solution : f ∗ g(t) = 0 si t < 0 et
1 4 4 3
f ∗ g(t) = t − + e−2t cos(t) + e−2t sin(t) si t ≥ 0
5 25 25 25

2. Sa hant que la transformée de Lapla e inverse vérie


L−1 {F G} = L−1 {F } ∗ L−1 {G},  
1
déduire de la question pré édente L −1
.
  s2 (s2 + 4s + 5)
1 1
Solution : L−1 2
× et la réponse sera f ∗ g al ulé à la ques-
s (s + 2)2 + 1
tion 1.

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TD 3 ( hap.2) :

Réponse impulsionnelle ; prin ipe de Duhamel

Exer i e 1 : Réponse impulsionnelle d'un système linéaire


Un système physique produit, en fon tion du temps t, une réponse r(t) quand il est
ex ité par un signal d'entrée e(t). Ce système est modélisé pour t > 0 par :

entrée système physique réponse


e(t) αr ′ (t) + r(t) = Ke(t) r(t)

où α > 0 est une onstante homogène à un temps et où K est une onstante.


On suppose qu'avant l'instant t = 0, le système est au repos, ainsi r(0) = 0.

On note δ(t) l'impulsion de Dira et rδ (t) la réponse impulsionnelle du système.


On note R(s) la transformée de Lapla e de r(s) et E(s) elle de e(t).
Dans le domaine fréquentiel on a alors une relation de la forme R(s) = F (s)E(s),
où F est appelée fon tion de transfert du système.

1. (a) Déterminer la fon tion de transfert du système.


(b) Déterminer la réponse impulsionnelle du système.
( ) Déterminer la relation liant une réponse r quel onque et la réponse im-
pulsionnelle rδ .
(d) Déterminer la réponse du système lorsque e(t) = E0 .
2. Vérier que le théorème de la valeur nale est vrai.
K est une onstante appelée gain statique. Commenter ette appellation.
3. [En autonomie℄ Retrouver la réponse 1 en résolvant l'EDO dire tement
dans le domaine temporel.

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Exer i e 2 : Prin ipe de Duhamel
Considérons le problème modélisant la diusion de la haleur dans une barre de longueur 1
initialement à une température nulle. A partir de t = 0, une des extrémités est maintenue à
0 degrétandis que l'autre extrémité est soumis à une température variable dans le temps :


 ∂u ∂2u

 = , x ∈]0, 1[, t>0

 ∂t ∂x2

(P) : u(x, 0) = 0 , x ∈]0, 1[



 u(0, t) = 0 , t>0



 u(1, t) = f (t) , t>0
Nous pourrions bien évidemment résoudre dire tement le problème par transformée
de Lapla e. Cependant, hanger f (t) obligerait à refaire tous les al uls.

Question : Est-il possible d'exprimer dire tement u en fon tion de f et d'une so-
lution parti ulière ( 'est-à-dire une solution obtenue pour un f parti ulier) ?
Réponse : Dans ertains as oui... par exemple :

Théorème de Duhamel :
Soit P un opérateur diérentiel linéaire homogène et soient u et w vériant respe -
tivement
 le même problème sauf pour la CL  non nulle :

 P (u(x, t)) = 0, x ∈ I, t>0 
 P (w(x, t)) = 0 , x ∈ I, t>0

 


 u(x, 0) = 0 , 
 w(x, 0) = 0
x∈I , x∈I

et 

 CL = 0 , t>0 
 CL = 0 , t>0

 

 CL = f (t) , t>0  CL = U (t) = 1, t>0
Z t
∂w ∂w
alors u(x, t) = f ⋆ (x, t) = f (τ ) (x, t − τ )dτ pour t > 0 et x ∈ I .
∂t 0 ∂t
Considérons le problème auxiliaire suivant, identique au problème initial mais où la
CL nonhomogène a été rempla ée par l'é helon unité (fon tion de Heaviside) :


 ∂w ∂2w

 = , x ∈]0, 1[, t>0

 ∂t ∂x2

(P') : w(x, 0) = 0 , x ∈]0, 1[



 w(0, t) = 0 , t>0



 w(1, t) = 1 , t>0

On suppose que u, w et f admettent une transformée de Lapla e notées U , V et W .

Appliquer en parallèle la transformée de Lapla e aux problèmes (P ) et (P ′ ) et vé-


rier que U(x, s) = sF (s)W (x, s) pour en déduire la on lusion du théorème de
Duhamel (la formule liant u, w et f ).
(On ne her hera pas l'expression de w.)

Il existe plusieurs versions de e théorème, le "prin ipe" proprement dit étant de rempla er une
non-homogénéité (CL non nulle ou terme sour e) par U(t) ou δ(t) et d'exprimer la solution générale
en fon tion de la solution du problème auxiliaire ainsi obtenu (problème en w).

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TD 4 ( hap.2) :

Résolution d'EDP par transformée de Lapla e

Exer i e
 1 : Equation des ondes 1D
 ∂2u 2

 2∂ u

 (x, t) − c (x, t) = sin(πx) pour t > 0 et 0 < x < 1

 ∂t
2 ∂x2
∂u

 u(x, 0) = (x, 0) = 0 pour 0 < x < 1

 ∂t


 u(0, t) = u(1, t) = 0 pour t > 0
Résoudre e problème en appliquant la transformée de Lapla e en temps, c > 0.
Pour la transformation inverse de Lapla e, on pro èdera de deux façons diérentes :
une dé omposition en éléments simples et un produit de onvolution.
On protera également de et exer i e pour illustrer le théorème de la valeur initiale.

Exer i e 2 : Equation non homogène




 ∂u ∂u
 −t
 ∂t (x, t) + ∂x (x, t) = 1 − e
 pour t > 0 et x > 0


 u(x, 0) = x pour x > 0


 u(0, t) = t pour t > 0
Résoudre e problème en appliquant la transformée de Lapla e en temps.

Exer i e 3 : Equation de diusion 1D, semi-inni, CL de Diri hlet


Une barre homogène semi-innie, isolée sur sa surfa e, est initialement à la tempé-
rature 0. A l'instant initial, le bord est haué à une température onstante de 5.
On suppose que très loin de l'origine, la température de la barre est nulle. Si u(x, t)
est
 la température à l'instant t et à la position x, le problème se modélise par :

 ∂u ∂2u

 (x, t) − α (x, t) = 0 pour t > 0 et x > 0

 ∂t ∂x2



u(x, 0) = 0 pour x > 0



 u(0, t) = 5 pour t > 0




 lim u(x, t) = 0
x→+∞
pour t > 0
α est un réel stri tement positif.
Résoudre e problème en appliquant la transformée  de Lapla e
 en temps.
x
Solution : En utilisant les tables : u(x, t) = 5erfc √ √ , pour t > 0 et x > 0.
2 α t

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TD 5 ( hap.2) : Quadriples ;

variations autour du prin ipe de Duhamel

Exer i e 1 : Dans le même esprit que le prin ipe de Duhamel ou que la


réponse impulsionnelle
On onsidère
 le problème suivant :

 ∂u ∂u

 ∂t + ∂x + 7u = 0 , x ∈ R,
 t>0
(P 1 )

 u(x, 0) = 0 , x∈R


 u(0, t) = f (t) , t>0
On note F la transformée de Lapla e de f et U la transformée de Lapla e en t de u.
1. Appliquer la transformée de Lapla e en t au problème (P1 ) pour exprimer U
en fon tion de F .
2. Résoudre le problème lorsque f (t) = δ(t). On note w1 la solution.
3. Résoudre le problème lorsque f (t) = U(t). On note w2 la solution.
4. Pour f quel onque, exprimer u en fon tion de f et w1 .
Même question ave f et w2 .
5. Déterminer l'expression de u(x, t) lorsque f (t) = cos(t)U(t).
En autonomie : retrouver l'expression de u en en appliquant dire tement
la transformée de Lapla e en temps à (P1 ).

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Exer i e 2 : Quadriples thermiques
La méthode des quadriples thermiques est développée depuis les années 1980, elle
onsiste à é rire une relation entre température et ux, à l'entrée et à la sortie d'un
système. Elle permet une résolution analytique rapide et e a e de problèmes dont
la géométrie est susamment simple.

On onsidère le as d'un transfert de haleur unidire tionnel dans un mur d'épais-


seur e, onstitué d'un matériau homogène. La fa e gau he du mur reçoit un ux de
haleur ϕ1 , sa température est notée T1 . La fa e droite du mur restitue un ux de
haleur ϕ2 , sa température est notée T2 . Soit σ une se tion du mur :

T1 σ T2
ϕ1 ϕ2
e
b

0 x

Partie A : Cas du régime permanent


On se pla e dans le as du régime permanent (grandeurs indépendantes du temps).
Sa hant qu'on a les relations suivantes : T1 − T2 = Rϕ1 et ϕ1 = ϕ2 où R est la
résistan e thermique du milieu !
entre les fa es du! mur, donner
! les! oe ients de la
T T2
matri e quadripolaire a b telle que 1 = a b
c d ϕ1 c d ϕ2

Partie B : Cas du régime transitoire


On se pla e à présent dans le as du régime transitoire. On suppose que le mur
est initialement à la température 0 et qu'au temps t = 0, le système ommen e à
é hanger ave l'extérieur.
Si on note α > 0 la diusivité thermique du matériau onstituant le mur, et λ sa
ondu tivité thermique alors la température T (x, t), au sein du mur, vérie (E1) :

∂T 2 1 ∂T
2
(x, t) = (x, t) pour t ≥ 0 et 0 ≤ x ≤ e
∂x α ∂t
ave T (x, 0) = 0 pour 0 ≤ x ≤ e
et le ux de haleur à travers toute se tion σ vérie (E2) :

∂T
ϕ(x, t) = −λσ (x, t) pour t ≥ 0 et 0 ≤ x ≤ e
∂x
Comme dans le as stationnaire, on her he à relier températures et ux d'entrée et
températures et ux de sortie par une relation matri ielle ... 'est possible dans le
domaine fréquentiel !

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On note Θ1 (s) la transformée de Lapla e de T1 (t) = T (0, t), Θ2 (s) elle de T2 (t) = T (e, t),
Φ1 (s) elle de ϕ1 (t) et enn Φ2 (s) elle
! de ϕ2 (t). ! ! !
A B Θ1 A B Θ2
La matri e quadripolaire vérie : =
C D Φ1 C D Φ2
On note Θ(x, s) la transformée de Lapla e en t de T (x, t) et Φ(x, s) elle de ϕ(x, t).
1. Appliquer la transformée de Lapla e à l'EDP (E1)p et en
 déduire que Θ(x,
p ss)
peut s'é rire sous la forme Θ(x, s) = K1 (s) sinh x α + K2 (s) cosh x α
s

où K1 (s) et K2 (s) sont deux onstantes (par rapport à x) qui seront déter-
minées à la question 3.
2. Appliquer la transformée de Lapla ep à l'EDP (E2) etpen déduire que Φ(x,p
s) 
s'é rit sous la forme Φ(x, s) = −λσ αs K1 (s) cosh x αs + K2 (s) sinh x αs
3. Utiliser les expressions pré édentes pour x = 0 et x = e et montrer que :
p  1 p 
Θ1 (s) = cosh e αs Θ2 (s) + p s sinh e αs Φ2 (s)
λσ α
ps ps p 
Φ1 (s) = λσ α sinh e α Θ2 (s) + cosh e αs Φ2 (s)
En déduire les oe ients de la matri e quadripolaire puis justier qu'elle est
inversible.   p
! ps sinh(e αs ) !
Θ1  cosh(e α)
ps  Θ2
 
Solution : = λσ α 
Φ1  ps ps p  Φ2
λσ α sinh(e α) cosh(e αs )

S.R. EEIGM/ENSGSI 2A - 2021/2022 page 15/54


TD 6 ( hap.4) :

TP MATLAB : pro je tion orthogonale

Dans e TP, on appellera matri e des produits s alaires asso iée à une famille
{f1 , f2 , ...} la matri e suivante :
 
< f1 |f1 > < f1 |f2 > < f1 |f3 > ...
 
< f2 |f1 > < f2 |f2 > < f2 |f3 > ...
 
 
< f3 |f1 > < f3 |f2 > < f3 |f3 > ...
... ... ... ...

PARTIE A : proje tion orthogonale - partie théorique


Soit E un espa e hilbertien muni d'un produit s alaire noté < ...|... >.
Soient n ∈ N∗ et F un sous-espa e ve toriel de E , de dimension n, dont une base
orthogonale est B = (f1 , f2 , ..., fn ).
Tout élément f de F se dé ompose de manière unique dans la base B , 'est-à-dire
n
X
qu'il existe n réels k1 , k2 , ..., kn tels que f = ki fi .
i=1
< f |fi >
1. Démontrer que pour tout entier i ∈ [[1; n]], ki =
< fi |fi >
Soit g un élément de E . On rappelle que le projeté orthogonal de g sur F est
X n
< g|fi >
donné par gF = fi .
i=1
< fi |fi >
2. Que dire de g et gF dans le as où g appartient à F ?
3. Que dire de g et gF dans le as où g appartient à E \ F ?

PARTIE B : exemples d'espa es préhilbertiens


4. Soit E1 l'espa e des fon tions polynmiales dénies sur I = [−1; 1].
Grâ e à l'annexe 4, déterminer le produit s alaire qui orthogonalise les poly-
nmes de Legendre.
5. Soit E2 l'espa e des fon tions polynmiales dénies sur I = R+ .
Grâ e à l'annexe 4, déterminer le produit s alaire qui orthogonalise les poly-
nmes de Laguerre.
6. Soit E3 l'espa e des fon tions dénies et ontinues sur [0, 1] s'annulant en
x = 0 et en x = 1. Cher her dans le ours le produit s alaire qui orthogona-
lise la famille {x 7→ sin(mπx), m ∈ N∗ }.

Voir présentation de l'interfa e du logi iel MATLAB page 18.

S.R. EEIGM/ENSGSI 2A - 2021/2022 page 16/54


PARTIE C : partie numérique : polynmes de Legendre
On se pla e dans l'espa e E1 .
Pour n xé, on note F le sous-espa e ve toriel de E1 des polynmes de degré au
plus n. Une base orthogonale de F est onstituée des n + 1 polynmes de Legendre
de degré au plus n.
7. Ouvrir le  hier Legendre.m disponible sur ARCHE.
8. Lire le programme jusqu'à la ligne 65 et l'exé uter. Que représente la matri e
a hée ? Que peut-on en dire ?
9. Dé ommenter les lignes 67 et suivantes, pour ela séle tionner les lignes et
utiliser l'i ne ave un pour entage vert et une roix bleue, puis exé uter le
programme.
Qu'observe-t-on ? Que al ule-t-on à la ligne 86 ? aux lignes 91-94 ?
10. Exé uter le programme en hangeant la valeur de n. On pourra par exemple
regarder le résultat obtenu pour n = 3, n = 5, n = 6, n = 7 et n = 11.
Qu'observe-t-on ?

PARTIE D : partie numérique : polynmes de Laguerre


On se pla e dans l'espa e E2 .
Pour n xé, on note F le sous-espa e ve toriel de E2 des polynmes de degré au
plus n. Une base orthogonale de F est onstituée des n + 1 polynmes de Laguerre
de degré au plus n.
Les polynmes de Laguerre sont dénis sur [0; +∞[, numériquement on fera des
observations en se plaçant sur l'intervalle [0; 10].
11. Ouvrir le  hier Laguerre.m disponible sur ARCHE.
12. Lire le programme et l'exé uter. Que représente la matri e a hée ? Que
peut-on en dire ?
13. Compléter le programme aux lignes 80, 83, 86 et 93 de manière à visualiser
la proje tion orthogonale de la fon tion f : x 7→ x7 sur F . Exé uter pour
diérentes valeurs de n.

PARTIE E : partie numérique : fon tions sinus


On se pla e dans l'espa e E3 .
Pour n xé, on note F le sous-espa e ve toriel de E3 engendré par la bases ortho-
gonale B = {x 7→ sin(mπx), m ∈ [[1; n]]}.
14. Ouvrir le  hier Sinus.m disponible sur ARCHE.
15. Lire le programme et l'exé uter.
16. Modier le programme, ligne 60, de manière à a her la matri e des produits
s alaires de la famille F = {x 7→ sin(mπx), m ∈ [[1; n]]}
17. Compléter le programme, lignes 80, 83, 86 et 93, de manière à visualiser la
proje tion orthogonale de la fon tion f : x 7→ x(x − 1) sur F = V ect(F ).

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Présentation du logi iel MATLAB :

1. Chemin du dossier et  hier dans lequel on travaille.


2. Contenu du dossier dans le lequel on travaille.
3. Fenêtre des ommandes : 'est i i qu'on entre les ommandes et les al uls à ee tuer
dire tement (non sauvegardé).
4. Pour réer un nouveau s ript (= programme =  hier texte ontenant les ommandes et
al uls que l'on veut sauvegarder).
5. Editeur de s ript (utiliser le pour entage pour é rire un ommentaire).
6. Run : pour exé uter le s ript.
7. Fenêtre des variables : présentation de toutes les variables enregistrées (utile : faire li
droit à té de "value" et a her "size").

Quelques règles à respe ter lorsque l'on programme :


Toujours réer et travailler dans un sous-dossier dédié au TP.
Jamais d'espa e dans les noms de s ripts et de fon tions.
Toujours ommenter "massivement" ses programmes.
Toujours ommen er un nouveau s ript par une "remise à zéro" :
lear all : ea e toutes les variables en mémoire.
lose all : ferme toutes les fenêtres graphiques ouvertes.
l : ea e la fenêtre des ommandes.

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Notes personnelles :

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TD 7 ( hap.4) :

base hilbertienne, problèmes de Sturm-Liouville

L'obje tif de e TD est de omprendre omment sont déterminées les fon tions
propres d'un problème ainsi que le produit s alaire qui les orthogonalise.

Exer i e 1 : Problème de Sturm-Liouville et produit s alaire


Mettre le problème suivant sous la forme (p(x)y ′ (x))′ + (q(x) − λs(x)) y(x) = 0 et en
déduire pour quel produit s alaire les polynmes de T heby hev sont orthogonaux.

 (1 − x2 )y ′′ (x) − xy ′ (x) − λy(x) = 0 , −1 < x < 1




lim y(x) existe et est nie
x→−1



 lim y(x) existe et est nie

x→1

Exer i e 2 : Fon tions propres d'un problème


Par séparation des variables et à l'aide des annexes, déterminer les fon tions propres
Xn (x) asso iées au problème suivant. Pré iser le produit s alaire qui orthogonalise
le problème. Soigner la réda tion et les justi ations.

 2

 2 ∂ u ∂u ∂u

 (1 − x ) 2
(x, y) − x (x, y) = (x, y) + ln(1 + y) , −1 < x < 1 , y > 0

 ∂x ∂x ∂y

u(−1, y) = 0 , t>0



 u(1, y) = 0 , t>0



 u(x, 0) = e3x+7 , −1 < x < 1

Exer i e 3 : Dé omposition dans une base de fon tions propres


La famille des polynmes de Legendre Ln (x), pour n ∈ N, forme une base hilber-
tienne des fon tions de arré intégrable sur l'intervalle [−1; 1] ( 'est-à-dire telles que
Z 1
f 2 (x)dx existe et est nie).
−1
Les polynmes
Z 1 de Legendre sont orthogonaux pour le produit s alaire
2
< f |g >= f (x)g(x)dx et vérient kLn (x)k2 = .
−1 2n + 1
1. Vérier que la fon tion f dénie sur [−1; 1] par f (x) = e−3x est de arré
intégrable sur [−1; 1].
2. Exprimer, à l'aide du produit s alaire, les omposantes de f dans la base de
Legendre.
3. Cal uler les deux premières omposantes sa hant que L0 (x) = 1 et L1 (x) = x

S.R. EEIGM/ENSGSI 2A - 2021/2022 page 20/54


Exer i e 4 : Une famille de fon tions propres de l'opérateur de dérivée se onde
Dans et exer i e on n'utilisera pas l'annexe, on démontre ses résultats.
On
 onsidère le problème de Sturm-Liouville suivant
 X ′′ (x) = λX(x) , 0 < x < L
 X ′ (0) = X ′ (L) = 0

1. En autonomie : f. exemple du ours "problème de Sturm-Liouville (1)"


Résoudre dire tement le problème pour trouver ses fon tions et valeurs propres
asso iées.(attention à bien pré iser l'ensemble auquel appartient n !)Eléments
de solution : étudier les diérents as : λ > 0, λ = 0 et λ < 0. Une fon tion
propre est par dénition non identiquement nulle, on ex lut don les as me-
nant à une solution nulle. Il restera les as λ = 0 qui mène à une solution
onstante et le as λ < 0 qui mène à une solution en osinus. Finalement,
puisque cos(0) = 1, une famille libre et génératri e des fon tions propres as-
so iées à e problème est onstituée des fon tions Xn (x) = cos( nπ L
x) pour

nπ 2
n ∈ N asso iées aux valeurs propres λn = − L .
2. Orthogonalité des fon tions propres
Déterminer le produit s alaire pour lequel les fon tions propres sont ortho-
gonales. Vérier par al ul intégral. On expli itera la valeur de kXn k2 .

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TD 8 ( hap.4) :
résolution par séparation des variables (1)

Exer i e 1 : Cas homogène : Equation de diusion


Soit α > 0 un réel, déterminer la solution du problème suivant par séparation des
variables
 :

 ∂u ∂2u

 (x, t) = α (x, t) , 0 < x < 3 , t > 0

 ∂t ∂x2



 u(0, t) = 0 , t>0
(P )

 ∂u

 ∂x (3, t) = 0


, t>0



 u(x, 0) = f (x) , 0<x<3
   
7π 9π
1. Pour f (x) = 4 sin x − 3 sin x
6 6
2. Pour f (x) = x

Solution :    
−( 7π
2 7π 2 9π
6 )
αt −( 9π ) αt
1. u(x, t) = 4e sin x − 3e 6 sin x
6 6
+∞
X  
24(−1)n −( (2n+1)π )
2
αt (2n + 1)πx
2. u(x, t) = e 6 sin
n=0
(2n + 1)2 π 2 6

Exer i e 2 : Cas homogène : Equation des ondes ave amortissement


Soit une orde de longueur L xée à ses extrémités (tendue). On suppose que ette
orde vibre verti alement, u(x, t) est alors la distan e entre la position du point
d'abs isse x à l'instant t par rapport à sa position au repos.
Le
 problème est modélisé par :

 ∂2u ∂u 2

 2∂ u
 ∂t2 + 2a (x, t) = c (x, t) , t>0 , 0<x<L (1)

 ∂t ∂x2



 u(0, t) = u(L, t) = 0 , t>0 (2)


 πx   
6πx

 u(x, 0) = 20 sin − sin , 0<x<L (3)

 L L



  πx   

 ∂u 13πx
 (3′ )
 ∂t (x, 0) = 3 sin L + sin

L
, 0<x<L

La onstante c est la vitesse de propagation de l'onde et a est la onstante d'amor-



tissement, elle vérie 0 < a < .
L
1. Dans (1), repérer le terme d'amortissement. Interpréter physiquement les
onditions (2), (3) et (3').

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 nπ 
On admet que les fon tions propres asso iées à e problème sont les Xn = sin x
 nπ 2 L
asso iées aux valeurs propres λn = − , pour n ∈ N∗ . Elles vérient l'équation
L
Xn′′ = λn Xn . On admet aussi que les sommes innies intervenant dans la résolution
de et exer i e peuvent être dérivées terme à terme.
2. Projeter l'EDP et les CI dans
r l'espa e des fon tions propres et résoudre le
ncπ  2
problème. On posera ωn = − a2 .
L
solution :   π 
−at 3 + 20a
u(x, t) = e 20 cos(ω1 t) + sin(ω1 t) sin x
 ω1   L  
−at a 6π 1 −at 13π
+e − cos(ω6 t) − sin(ω6 t) sin x + e sin(ω13 t) sin x
ω6 L ω13 L
Remarque : au moment de l'identi ation, il y aura 4 as à distinguer (n = 1,
n = 6, n = 13, pour toutes les autres valeurs de n) :
 nπ 2
Tn′′ (t) + 2aTn′ (t) + c2 Tn (t) = 0
L
ave les onditions
 : 
 20 si n = 1
  3 si n = 1

Tn (0) = −1 si n = 6 et Tn

(0) = 1 si n = 13

 
 0 sinon
0 sinon

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TD 9 ( hap.4) :

résolution par séparation des variables (2)

Exer i e 1 : Cas non homogène : Equation des ondes ave terme sour e


 ∂2u ∂2u

 (x, t) − 2 (x, t) = t sin(πx) , t ≥ 0 , 0 < x < 1 (1)

 ∂t2 ∂x



 u(0, t) = u(1, t) = 0 , t≥0 (2)

 u(x, 0) = 5 sin(3πx) , 0<x<1 (3)





 ∂u

 (x, 0) = 7 sin(πx) , 0<x<1 (3′ )
∂t
On admet que les fon tions propres de e problème sont les Xn = sin (nπx) as-
so iées aux valeurs propres λn = − (nπ)2 , pour n ∈ N∗ . Elles vérient l'équation
Xn′′ = λn Xn .
Projeter l'EDP et lesCI dans l'espa e des fon tions
 propres et résoudre le problème.
7π 2 − 1 t
Solution : u(x, t) = sin(πt) + 2 sin(πx) + 5 cos(3πt) sin(3πx)
π3 π
Approfondir ave l'exer i e 6 des exer i es omplémentaires ( as où le
terme sour e n'est pas déjà dé omposé dans la base des fon tions propres.) ... énon é
page suivante.

Exer i e 2 : Cas non homogène : Equation ave CL non nulles


On onsidère
 le problème suivant ave α > 0 un réel :

 ∂u ∂2u

 (x, t) = α 2 (x, t) , 0 < x < 3 , t > 0

 ∂t ∂x



 u(0, t) = 4 , t>0
(P )

 ∂u

 (3, t) = 7 , t>0

 ∂x



 u(x, 0) = 8x + 4 , 0<x<3
La méthode de séparation des variables ave la re her he de fon tions propres est
appli able lorsque les onditions aux limites sont nulles. Pour résoudre e problème
on doit don d'abord se rapporter à un problème aux CL nulles, par hangement de
fon tion in onnue.
1. Déterminer la fon tion v vériant l'EDP en régime permanent ainsi que les
onditions aux limites du problème.
2. Donner le problème vérié par w = u − v (Vous retrouvez un des problèmes
du TD pré édant). En déduire la solution u.

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** Exer i e 7 Cas non homogène ave terme sour e [ex. omplémentaire℄
On onsidère,
 pour α > 0 le problème :

 ∂w ∂2w

 (x, t) − α 2 (x, t) = 4(1 − x) , 0 < x < 1 , t>0

 ∂t ∂x


(Pw ) w(0, t) = 0 , t>0

 w(1, t) = 0

 , t>0



 w(x, 0) = sin(5πx) , 0<x<1

1. Déterminer les fon tions propres Xn (x) et leurs valeurs propres asso iées du
problème homogène.
2. Dé omposer le terme sour e et les onditions initiales sur la base des fon tions
propres.
3. Résoudre le problème.
+∞ 
X 
−α25π 2 t 8 2 2 8
Solution : w(x, t) = e sin(5πx) + − 3 3
e−αn π t + 3 3 sin(nπx)
n=1
n απ n απ

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TD 10 ( hap.5) : séries numériques


EXERCICES PREPARATOIRES (à faire avant le TD)


Exer i e 1 : (En autonomie - obligatoire) suites et séries ave Matlab


L'obje tif de et exer i e est double : reprendre en main le logi iel Matlab avant le pro hain
TP et visualiser la diéren e entre suite et série, onvergen e et non onvergen e.
1. Ouvrir un nouveau s ript et l'enregistrer sous le nom Riemann.m
L'obje tif de e qui suit est de représenter les 30 premiers termes de la suite de
1
terme général un = α , n > 0.
n
2. (a) Commen er le s ript par le ommentaire "Suites et séries de Riemann " et
par les ommandes usuelles de préparation de l'espa e de travail (ea er
la fenêtre des ommandes, ea er les variables éventuellement en mémoire
et fermer les éventuelles fenêtres graphiques) :
% Suites et séries de Riemann
clc
clear all
close all
(b) Saisir un ve teur ligne nommé n ontenant les 30 entiers de 1 à 30 :
n = 1 : 1 : 30
Enregistrer le s ript et l'exé uter, vérier que le bon ve teur est obtenu.
Ajouter un point virgule après le 30, enregistrer et exé uter. Que se passe-
t-il ? n apparait-il quand même dans le workspa e ? (laisser ensuite le point
virgule)
( ) Saisir une variable alpha et lui donner la valeur 2 :
alpha = 2
(d) Saisir le ve teur un ontenant les 30 premiers termes de la suite de terme
1
général un = α :
n
un = 1./n.ˆalpha
Le point devant un opérateur indique à Matlab qu'il doit faire les opéra-
tions sur les omposantes de n et non sur le ve teur n lui-même.
(e) Pour visualiser la suite, saisir :
gure(1)
plot(n,un,'*r') % tra e "un" en fon tion de "n" ave des * en rouge
legend('terme u_n')
xlabel('n')
ylabel('u_n')
title( ['Suite de Riemann pour \alpha = ' num2str(alpha) ℄ )

Enregistrer et exé uter.

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L'obje tif de e qui suit est de représenter les 30 premiers termes de la série de
1
terme général un = α , n > 0.
n
3. (a) Dire tement dans la fenêtre des ommandes (Command Windows), taper
help umsum. Que al ule la ommande umsum ?
Toujours dire tement dans la fenêtre des ommandes, vous pouvez tester
par exemple umsum([1 1 1 2 2℄).
(b) Sans le s ript Riemann.m, saisir un ve teur sN ontenant les valeurs su -
N
X
essives des sommes partielles de la série {un } : sN = un
n=1
S'inspirer de la question 2e pour visualiser les valeurs su essives de la
suite des sommes partielles (Sn ) (= valeurs des termes de la série de Rie-
mann).
sN= umsum(un)
gure(2)
plot(n,sN,'*r')
legend('valeurs de sN en fon tion de N')
xlabel('N')
ylabel('S_N')
title( ['Sommes partielles de la série de Riemann pour \alpha = '
num2str(alpha) ℄ )
4. Vérier graphiquement que la suite de Riemann onverge vers 0 dès que
α > 0 mais que la série de Riemann onverge pour α > 1 et la divergen e
pour α ≤ 1.
5. (fa ultatif) Créer un s ript Bertrand.m qui permet de la même façon de
visualiser la suite des sommes partielles d'une série de Bertrand. (en Matlab
le logarithme népérien s'é rit log , attention n ommen e à 2). Vérier les
onditions de onvergen e données en ours.
Vous ne devriez pas en avoir besoin mais en as de né essité vous trouverez les s ripts
omplets sur Ar he.

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Exer i e 2 : (En autonomie - obligatoire)
quelques méthodes d'étude de nature d'une série liste non exhaustive !
La solution de et exer i e est donnée après les énon és des exer i es de TD
Méthode 1 : étudier la suite des sommes partielles.
Avantage : lorsqu'il y a onvergen e, on onnait la valeur de la somme. In onvénient : ette méthode
né essite de savoir expli iter l'expression des sommes partielles.
ln(x)+1
1. Etudier la nature de la série {f (n) − f (n + 1)}n≥1 ave f (x) = x
en
étudiant dire tement la suite des sommes partielles.
Méthode 2 : re onnaitre une série de référen e.

2. Quelle est la nature de la série 3
5n−1 n≥1
?
n o
3. Quelle est la nature de la série 5
n2 (ln(n))
?
n≥2
Méthode 3 : re onnaitre la divergen e grossière.

4. Quelle est la nature de la série cos( nπ
8
) n≥0 ?
Méthode 4 : utiliser le ritère de d'Alembert. Cette méthode onvient uniquement
pour les séries stri tement positives. Elle ne permet pas de on lure à tous les oups, ni de onnaitre
la valeur de la somme, mais est fa ile d'utilisation. Elle onvient en parti ulier aux séries dont le
terme général est sous formes de produits, puissan es, fa torielles...
n o
(n−7)!
5. Quelle est la nature de la série n7
?
n≥7
Méthode 5 : utiliser le ritère de Riemann. Cette méthode onvient uniquement pour
les séries positives. Elle onvient en parti ulier lorsque l'on peut utiliser les roissan es omparées.

6. Quelle est la nature de la série 21n n≥0 ?
Méthode 6 : utiliser le théorème d'équivalen e. Cette méthode onvient uni-
quement pour les séries dont le terme général ne hange pas de signe (à partir d'un
ertain rang).
n o
7. Quelle est la nature de la série n+ln(n)
n 2 ?
n≥1
Méthode 7 : re onnaitre une série alternée.
8. Quelle est la nature de la série {cos(nπ)e−n }n≥0 ?
Méthode 8 :
remarquer une ombinaison linéaire de plusieurs séries onvergentes.
n o
2n +n2 +2n
9. Quelle est la nature de la série 2n+1 n(n+2)
?
n≥1

La liste i-dessus n'est pas exhaustive ! On peut aussi utiliser un théorème de omparaison (majorer
ou minorer astu ieusement), utiliser la formule de Parseval, omparer les sommes partielles à une
somme d'intégrale ( f. exemples du ours), et .

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EXERCICES DU TD

Exer i e 3 : Cal ul dire t de sommes partielles
Montrer que la série {un } onverge en al ulant sa somme.
1. un = e−n (e − 1), n ≥ 0. (solution : S = e)
2. un = e−n (e−2+e−1 ), n ≥ 0. (indi e : double-somme téles opique ; S = e−1)
1 1
3. un = , n ≥ 1. (indi e : dév. en éléments simples ; S = )
(2n + 3)(2n + 5) 10
n 2
3 +n +n
4. un = n+1 , n ≥ 1.
3 n(n + 1)
1
(indi e : somme téles opique + somme géométrique ; S = )
2
Exer i e 4 : Séries positives, de référen e, ritères de Riemann ou de d'Alembert...
Déterminer la nature de la série {un }.
Attention : toujours vérier les hypothèses avant d'appliquer les ritères !
 n
n! 1
1. un = n , n > 0, sa hant que lim 1 + = e.
n n→+∞ n
(n!)2
2. un = , n > 0.
(2n)!
(ln n)2
3. un = , n > 0.
n3
4. un = n3 e−n , n ≥ 0.
5. un = e− ln n , n > 0.
(−1)n
6. un = , n > 0.
n
Exer i e 5 : Comparaisons, équivalents, séries de référen es, et ...
Déterminer la nature de la série {un }.
1. un = sin n, n ≥ 0.
 
1
2. un = ln 1 − 2 , n > 0. Rappel : lorsque X → 0, ln(1 + X) ∼ X
4n
n
2 −1
3. un = n , n ≥ 1.
3 +n
n4 + 5n + 4
4. un = 7 , n ≥ 1.
5n + 6n − 7
−5
5. un = , n ≥ 2.
n(ln n)3

6. un = ( n2 + n − n)n , n ≥ 1. (penser à la quantité onjuguée)
2
7. un = n1/n − 1, n ≥ 1. Rappel : lorsque X → 0, exp(X) ∼ 1 + X
 
π
8. un = sin + (n + 2)π , n ≥ 0.
n+2

S.R. EEIGM/ENSGSI 2A - 2021/2022 page 29/54


Solution de l'exer i e préparatoire 2
1. On re onnait
P
une somme téles opique :
SN =
N
n=1 f (n) − f (n + 1) = f (1) − f (N + 1) = 1 − .
ln(N +1)+1
N +1
Par roissan es omparées, on sait que limN →+∞ ln(N +1)
N +1 = 0
don limN →+∞ SN = 1 : la série onverge vers 1.
 3 
2. 1
5n−1 n≥1 = 3 × 5n n≥0
.
On re onnait que 5n n≥0 est une série géométrique de raison −1 < r = 15 < 1 don
1

onvergente. On sait aussi que ette série onverge vers 1−r 1 1


= 1−1/5 = 54 . On en déduit
 3
que 5n−1 n≥1 onverge vers 15 4 .
3. On re onnait le terme général d'une série de Bertrand (muliplié par 5) ave α = 2 > 1 (et
β = 1) don ette série est onvergente.

4. Le terme général de la série, cos( nπ 8 ) n≥0 , n'a pas de limite lorsque n → +∞ don la
série {un } diverge grossièrement.
5. Pour tout n ≥ 7, un = (n−7)!n7 > 0 don on peut appliquer le ritère de d'Alembert. Pour
tout n ≥ 7, uun+1
n
= (n−6)!
(n+1)7 × n7 n 7
(n−7)! = ( n+1 ) × (n − 6)
limn→+∞ ( n+1 ) = 1 et limn→+∞ n − 6 = +∞ don limn→+∞ uun+1
n 7
= +∞ > 1, d'après le
n o n

ritère de d'Alembert, la série (n−7)!


n7 diverge.
n≥7
6. Pour tout n ∈ N, un = 21n = e−n ln(2) ≥ 0, on peut don appliquer le ritère de Riemann.
Ave α = 2 > 1, limn→+∞ nα un = limn→+∞ n2 e−n ln(2) = 0 par roissan es omparée.
D'après le ritère de Riemann, on en déduit que la série 21n n≥0 est onvergente. [re-
marque : 'est une série géométrique qui tend vers 2℄
7. Pour tout n ≥ 1, n+ln(n)
n2 ≥ 0 et au voisinage de +∞, n+ln(n)
n2 ∼ n1 (en eet, limn→+∞ n+ln(n)
n2 ×
n = limn→+∞
n 1 + ln n
on = 1 ). Or { 1
n } est la série harmonique qui est divergente. Par équi-
valen e, n+ln(n)
n2 diverge.
n≥1
8. n est un entier don cos(nπ) = (−1)n et omme e−n > 0, on en déduit que la série est
alternée. On note un le terme général de ette série, alors (|un |) = (e−n ) est une suite
dé roissante vers 0 don d'après le TSSA, la série alternée {un } onverge.
9. Pour tout n ≥ 1, 22n+1 n(n+2) = 2n(n+2) + 2n+1 est la somme de termes généraux de
+n2 +2n 1 1
n

deux séries onvergentes. La onvergen e de la première se démontre enPétudiant dire -


tement la somme partielle (développer en éléments simples) : SN = N 1
n=1 2n(n+2) =
PN 1/4 1/4 PN 1/4 PN +2 1/4
n=3 n = 4 + 2 − N +1 − N +2 don limN →+∞ SN = 8 .
1 1/4 1/4 1/4 3
n=1 n − n+2 = n=1 n −
La onvergen e de la deuxième série se montre en re onnaissant une série géométrique :
1
{ 2n+1 }n≥1 = { 14 × 21n }n≥0 onverge vers 14 × 1−1/2
1
= 21 ar la raison r = 1/2 ∈] − 1; 1[.
n o
Finalement, par somme, la série 2n +n2 +2n
2n+1 n(n+2) onverge vers 3
8 + 1
2 = 87 .
n≥1

Solution de l'exer i e 3 :
N
X N
X N
X
2. un = e−n (e − 2 + e−1 ) = e−(n−1) − e−n − e−n + e−(n+1)
n=0 n=0 n=0
XN   N 
X 
= e−(n−1) − e−n + −e−n + e−(n+1) = e − e−N − e0 + e−(N +1) = e − 1
n=0 n=0
N
X
don lim un = e − 1 : la série est onvergente de somme e − 1.
N →+∞
n=1
N
X XN N
X
1/2 1/2 1/2 1/2 1/2 1/2
3. un = − = − = −
n=1 n=1
2n + 3 2n + 5 n=1 2n + 3 2(n + 1) + 3 5 2(N + 1) + 3
N
X 1 1
don lim un = : la série est onvergente de somme .
N →+∞
n=1
10 10

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Notes personnelles :

S.R. EEIGM/ENSGSI 2A - 2021/2022 page 31/54


TD 11 ( hap.5) :

TP Matlab : introdu tion aux séries de fon tions

Le TD pré édent portait sur les séries numériques, 'est-à-dire sur les sommes de
X N
nombres : sommes partielles SN = un .
n=n0

Le hapitre pré édent, par la méthode de Fourier, amenait à onsidérer des solu-
tions sous la forme de sommes de fon tions (généralement sinusoïdales mais pas
N
X
seulement) : sommes partielles SN : x 7→ fn (x).
n=n0
Il s'agit de séries de fon tions, on les note {fn }.
La fon tion-somme S = lim SN est
N →+∞
dénie pour haque x tel que la série nu-
mérique {fn (x)} onverge. On dit alors que la série de fon tions {fn } onverge
pon tuellement en x.
Dans e TP nous allons onsidérer deux séries de fon tions. La série {fn }n∈N∗ de
sommes partielles TN et la série {gn }n∈N∗ de sommes partielles CN dénies par :

N
X N
X 8
TN : x 7→ fn (x) = cos((2n + 1)πx) , pour N ∈ N
n=0 n=0
π 2 (2n+ 1)2

N
X N
X 4
CN : x 7→ gn (x) = sin((2n + 1)πx) , pour N ∈ N
n=0 n=0
(2n + 1)π

Convergen e pon tuelle de la série {fn }n∈N . ∗

1. Télé harger depuis Ar he le  her onvergen ePon tuelleT.m.


Lire et exé uter le programme.
2. La fon tion-somme T = lim TN semble-t-elle dénie en x = 1 ? Si oui, que
N →+∞
semble valoir T (1) ?
3. Modier le programme pour observer que {fn }n∈N∗ onverge en x = 0. Que
semblent valoir T (0) ?
4. Faire de même pour x = −1 x = −0.75, x = −0.5, x = −0.25, x = 0.25,
x = 0.5, x = 0.75.
5. On admet que la série {fn }n∈N∗ onverge pon tuellement en tout réel x, la
fon tion-somme T est alors dénie sur R.
Dé ommenter les lignes 40 à 57 et exé uter le programme.
Vers quelle fon tion semble onverger pon tuellement la série {fn }n∈N∗ ?

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Convergen e pon tuelle de la série {gn}n∈N . ∗

1. Télé harger depuis Ar he le  her onvergen ePon tuelleC.m.


Lire et exé uter le programme.
2. La fon tion-somme C = lim CN semble-t-elle dénie en x = 0.5 ? Si oui,
N →+∞
que semble valoir C(0.5) ?
3. On admet que la série {gn }n∈N∗ onverge pon tuellement en tout réel x, la
fon tion-somme C est alors dénie sur R. Utiliser le programme pour déter-
miner les valeurs de C(−1), C(−0.75), C(−0.5), C(−0.25), C(0.25), C(0.5)
et C(0.75).
4. Dé ommenter les lignes 40 à 57 et ompléter les lignes 40, 45, 47 et 49 an
d'a her les représentations graphiques des sommes partielles C5 , C10 , C50 ,
C100 et C1000 .
Vers quelle fon tion semble onverger pon tuellement la série {fn }n∈N∗ ?
Quelles remarques peut-on faire : la onvergen e se passe-t-elle aussi bien que
pour la série pré édente ? La fon tion-somme est-elle ontinue ou dis ontinue ?
Est- e étonnant ?

Une onvergen e plus ou moins uniforme sur l'ensemble des x.


1. Télé harger depuis Ar he les  hers onvergen eUniforme.m, triangle.m et
reneau.m.
Ouvrir le  hier onvergen eUniforme.m et l'exé uter.

Ce programme a he les valeurs du maximum max |T (x) − TN (x)| pour


x∈[−3;3]
diérentes valeurs de N . Ce maximum est la plus grande distan e verti ale
sur l'intervalle I = [−3; 3] entre la ourbe de la somme partielle TN et la
ourbe de la fon tion-somme T . La valeur de x où e maximum est atteint
n'est pas for ément la même d'une valeur de N à l'autre, ontrairement à la
onvergen e pon tuelle qui étudie la série pour un x en parti ulier, on observe
i i un paramètre qui prend en ompte l'intervalle I dans son intégralité.
Si e maximum tend vers 0 lorsque N tend vers +∞ alors on dit que la série de
fon tions onverge uniformément sur I , e qui est le as i i. La onvergen e
uniforme assure que toutes les séries numériques {fn (x)}n∈N∗ onvergent "uni-
formément", 'est-à-dire de la même façon, à la même vitesse : on aura peu
de diéren e entre la série {fn (x)}n∈N∗ et la série {fn (x + dx)}n∈N∗ , visuel-
lement on observe une uniformité de "forme" entre les ourbes des sommes
partielles TN et elle de la fon tion-somme T .

2. S'inspirer de e qui pré ède pour observer que la série {gn }n∈N∗ ne onverge
pas uniformément : a her les valeurs du maximum max |C(x) − CN (x)|
x∈[−3;3]
pour diérentes valeurs de N et observer que e maximum ne tend pas vers
0 lorsque N augmente (les os illations subsistent quelque soit N ).
On prendra N entre 1000 et 5000 par pas de 1000.
Comme les os illations se resserrent, il faut aner le ve teur x, on diminuera

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le pas à 0.0001 (faire un " lear all" juste avant).

On verra dans le ours que pour que la fon tion-somme soit ontinue lorsque
les fon tions sommées le sont, il faut avoir une onvergen e uniforme. On
verra aussi que e ritère de onvergen e est plus ontraignant que la onver-
gen e pon tuelle : si une série onverge uniformément alors elle onverge aussi
pon tuellement, par ontre il existe des séries qui onvergent pon tuellement
sans onverger uniformément.

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TD 12 ( hap.5) : séries de fon tions


EXERCICE PREPARATOIRE (à faire avant le TD)


Exer i e 1 : Etude d'une fon tion somme


Corrigé après les énon és du TD
Soit R un réel stri tement positif.
xn
Soit fn la fon tion dénie sur [−R; R] par fn (x) = pour n ∈ N.
n!
+∞
X
Soit f la fon tion dénie sur [−R; R] par f (x) = fn (x).
n=0
1. Montrer que f est bien dénie sur [−R; R].
2. Montrer que f est ontinue sur [−R; R].
3. Montrer que f est dérivable sur [−R; R] et vérier que f ′ = f .
4. Cal uler f (0) et déduire du résultat pré édent quelle est l'expression usuelle
de f .


EXERCICES DU TD


Exer i e 2 : Convergen es pon tuelles


2
1. On pose fn (x) = pour n ≥ 2.
nx
ln(n)
Déterminer l'ensemble des x pour lesquels la série {fn } onverge simplement.
2. On pose fn (x) = ne−nx pour n ≥ 0.
+∞
X
Déterminer l'ensemble de dénition de la fon tion f dénie par f = fn .
n=0
(x + 1)n
3. On pose fn (x) = pour n ≥ 1.
n3n
Montrer que la série {fn } onverge simplement pour tout x de [−4; 2[.
En autonomie : Montrer que la série {fn } diverge en dehors de [−4; 2[.

Exer i e 3 : Retour sur le hapitre 4


Dans un des exer i es du hapitre pré édent, on aboutissait à la solution :
+∞
X +∞
X  
24(−1)n −( (2n+1)π 2
) sin
αt (2n + 1)πx
u(x, t) = un (x, t) = 2π2
e 6

n=0 n=0
(2n + 1) 6
pour (x, t) ∈]0; 3[×]0; +∞[.
1. Montrer que la série de fon tions {un (x, t)} onverge uniformément sur
]0; 3[×]0; +∞[. (On en déduit don la série onverge simplement et don la
solution u issue de la méthode de séparation des variables a bien un sens.)

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2. Montrer que pour tout t = t0 > 0 xé, la fon tion ut0 : x 7→ u(x, t0 ) est
∂u(x, t)
dérivable sur ]0; 3[ et donner l'expression de .
∂x

Exer i e 4 : Etude d'une fon tion somme


+∞
X 2
e−nx
Soit f dénie par f = fn , où pour n ≥ 1, fn (x) = .
n=1
n3
1. Montrer que la fon tion f est dénie sur R.
2. Montrer que la fon tion f est ontinue sur R.
3. Montrer que la fon tion f est dérivable terme à terme sur R. √
−nx2 2e−1/2
(on pourra utiliser le fait que pour tout x ∈ R, 0 ≤ | − 2xe |≤ √
n
(se démontre en her hant les extrema de la fon tion g dénie par g(x) = −2xe−nx ) ).
2

Exer i e 5 : Convergen e
n
non uniforme
x
Soit fn (x) = pour n ≥ 0.
1 + xn
On admet que la série de fon tion {fn }n≥0 onverge simplement sur [0; 1[.
Cal uler pour n ≥ 0 lim fn (x) et montrer que {fn }n≥0 ne onverge pas uniformément
x→1
sur [0; 1[ (raisonner par l'absurde).

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Solution de l'exer i e préparatoire :
1. La fon tion f est bien dénie sur [−R; R] si elle onverge simplement sur [−R; R].
Méthode 1 : étude dire te de la onvergen e simple
Soit x ∈ [−R; R] xé.
* si x = 0, la série numérique {fn (0)} est onvergente vers 1 ar pour tout entier N ,
XN
0n
SN = = 1 + 0 + 0 + ... + 0 = 1 don lim SN = 1.
n=0
n! N →+∞
xn
* si x 6= 0 alors pour tout n ∈ N, fn (x) = >0
n!
n+1
f (x) x n! x
et n+1 = × = tend vers 0 < 1 lorsque n tend vers +∞, don d'après
fn (x) (n + 1)! xn n+1
le ritère de d'Alembert, la série numérique {fn (x)} est onvergente.
* on lusion : pour tout x ∈ [−R; R] xé, la série numérique {fn (x)} onverge, don la
série de fon tion {fn } onverge simplement (=pon tuellement) sur [−R; R], don f est
bien dénie sur [−R; R].
Méthode 2 : étude de la onvergen e n uniforme  n
x Rn R
Pour tout x ∈ [−R; R], |fn (x)| = ≤ . Or la série numérique {un} = est
n! n! n!
Rn un+1 R
une série onvergente, en eet pour tout n ∈ N, > 0 et = tend vers 0 < 1
n! un n+1
lorsque n tend vers +∞, don d'après le ritère de d'Alembert, la série numérique {un }
est onvergente.
Don , d'après le ritère de Weierstrass, la série {fn } onverge uniformément sur [−R; R]
don onverge simplement en tout point de [−R; R]. Ainsi f est bien dénie sur [−R; R].
2. Pour tout n ∈ N, la fon tion fn est ontinue sur [−R; R] ( 'est une fon tion puissan e), de
plus la série {fn } onverge uniformément vers f sur [−R; R] (voir question pré édente),
don f est ontinue sur [−R; R].
3. * la série {fn } onverge simplement sur [−R; R] (question 1).
* Pour tout n ∈ N, la fon tion fn est dérivable et f0′ (x) = 0 et pour n ≥ 1, fn′ (x) =
nxn−1 xn−1
=
n! (n − 1)!
* La série {fn′ }n≥1 onverge uniformément sur [−R; R], en eet pour tout x ∈ [−R; R],
Rn−1
|fn′ (x)| ≤ qui est le terme général d'une série onvergente (appliquer le ritère
(n − 1)!
de d'Alembert), don d'après le ritère de Weierstrass, {fn′ } onverge uniformément sur
[−R; R].
* on lusion : la série {fn } est dérivable terme à terme : f est dérivable et f ′ (x) = 0 +
+∞
X +∞ n
X
xn−1 x
= = f.
n=1
(n − 1)! n=0 n!
4. f (0) = 1 (voir question 1) et f ′ = f , don pour tout x ∈ [−R; R], f (x) = ex . (Ave d'autres
notions que nous n'avons pas dans e hapitre, on pourrait montrer que f = exp sur R !)
Solution de la question en autonomie de l'exer i e 2 :
x+1
• Si x > 2, alors > 1 don ln( x+1 3 ) > 0 et
3
1 n ln( x+1 )
lim fn (x) = lim e 3 = +∞ par roissan e omparée,
n→+∞ n→+∞ n
don la série {fn (x)} diverge grossièrement.
• Si x = 2, la série {fn (2)} est la série harmonique,
n elle est divergente.
1 |x + 1|
• Si x < −4 alors fn (x) = (−1)n n'a pas de limite quand n tend vers +∞
n 3
1
(par roissan e omparée limn→+∞ en ln( 3 ) = +∞), don la série {fn (x)} diverge
|x+1|

n
grossièrement.

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TD 13 ( hap.5) : Séries de Fourier

Exer i e 1 : formule de Parseval et al ul de somme, fon tion paire


Soit f la fon tion dénie sur R, 2π -périodique, paire, telle que pour tout x ∈ [0; π],
f (x) = x.
1. Représenter f sur l'intervalle ] − 7; 7[.
2. Cal uler les oe ients de Fourier trigonométriques de f et justier que pour
+∞
π X 4
tout x ∈ R, f (x) = − cos((2p + 1)x).
2 p=0 π(2p + 1)2
+∞
X 1 π2
3. Déduire de e qui pré ède la valeur de . Solution :
p=0
(2p + 1)2 8

4. Grâ e à la formule de Parseval, établir la onvergen e et donner la valeur de


+∞
X 1 π4
la somme . Solution :
p=0
(2p + 1)4 96

Exer i e 2 : série de Fourier d'une fon tion et de sa dérivée


1. Soit f une fon tion L−périodique et de lasse C 1 sur R.
Montrer que pour tout n ∈ N∗ , les oe ients trigonométriques de Fourier
2πn
de f et de sa dérivée f ′ sont liés par la relation an (f ′ ) = bn (f ).
L
2πn
On admet qu'on a de plus bn (f ′ ) = − an (f ) pour tout n ∈ N∗ .
L
Remarque : les oe ients a0 doivent être al ulés à dire tement.
2. Appli ation :
Soit f la fon tion dénie sur R, 2π -périodique, paire, telle que pour tout
x ∈ [0; π], 
 f (x) = 4x2 − π 2 , x ∈ [0; π [ 2
 f (x) = 8xπ − 4x2 − 3π 2 , x∈ [ π2 ; π]

On admet que f est C 1 sur R.


(a) Cal uler les oe ients de Fourier de f ′ .
(b) En déduire, pour n ≥ 1, les oe ients de Fourier de f et al uler a0 (f ).
+∞
X (−1)p π3
( ) Déterminer la valeur de . Solution :
p=0
(2p + 1)3 32

Approfondir ave l'exer i e 12 en autonomie

S.R. EEIGM/ENSGSI 2A - 2021/2022 page 38/54


Solution de l'exer i e 2
2. Appli ation :
Soit f la fon tion dénie sur R, 2π-périodique, paire, telle que pour tout x ∈ [0; π],

 −3 −2 −1
−5
1 2
 f (x) = 4x2 − π 2 , x ∈ [0; π2 [
−10
 f (x) = 8xπ − 4x2 − 3π 2 , x ∈ [ π2 ; π]

(a) Cal uler les oe ients de Fourier trigonométriques de f ′ :


f ′ est 2π -périodique, ontinue et impaire, ses oe ients de Fourier existent et pour
tout n ∈ N, an (f ′ ) = 0, et pour tout n ∈ N∗
Z   Z
4 L/2 2πnx 2 π ′
bn (f ′ ) = f (x) sin dx = f (x) sin (nx) dx
L L π 0
Z π/2 0 Z π
2 2
= 8x sin (nx) dx + (8π − 8x) sin (nx) dx
π 0 π π/2
Z π/2 Z π !
16
= x sin (nx) dx + (π − x) sin (nx) dx
π 0 π/2
 
16 h − cos(nx) iπ/2 R π/2 − cos(nx) h
− cos(nx)
iπ R π cos(nx)
= x n − 0 n dx + (π − x) n − π/2 n dx
π  0
 π/2
or cos n 2 = 0 si n impair, et si n = 2p on a cos n 2 = cos (pπ) = (−1)p don si
π π

n = 2p :  
16 π(−1)p+1 h sin(2px) iπ/2 π(−1)p h sin(2px) iπ
b2p (f ′ ) = + (2p)2 + + (2p)2 =0
π 4p 0 4p π/2
si n = 2p + 1, les termes entre ro hets sont tous nuls !:
Z π/2 Z π
16 cos(nx) cos(nx)
b2p+1 (f ′ ) = dx − dx
π 0 n π/2 n
 π/2  π !
16 sin((2p + 1)x) sin((2p + 1)x)
= −
π (2p + 1)2 0 (2p + 1)2 π/2
 
16 sin((2p + 1) π2 ) 32(−1)p
= 2× =
π (2p + 1)2 π(2p + 1)2
(b) f est périodique et de lasse C 1 (C 1 par mor eaux susait) don on a les relations
an (f ′ ) = nbn (f ) et bn (f ′ ) = −nan (f ) pour n ≥ 1.
On en déduit que pour tout n ≥ 1, bn (f ) = 0 et an (f ) = 0 si n pair et an (f ) =
32(−1)p+1
si n = 2p + 1.
π(2p + 1)3
Pour n = 0Z : Z Z !
4 L/2 2 π/2 π
a0 (f ) = f (x)dx = f (x)dx + f (x)dx = ... = 0
L 0 π 0 π/2

( ) f est C 1 , don d'après le théorème de Diri hlet sa série de Fourier onverge pon tuel-
+
(x− )
lement pour haque x ∈ R vers f (x )+f2 . Comme f est ontinue, pour tout x ∈ R,
f est égale à sa série de Fourier :
+∞
X 32(−1)p+1
f (x) = cos((2p + 1)x).
p=0
π(2p + 1)3
+∞
32 X (−1)p+1
En parti ulier pour x = 0, on a −π2 = f (0) =
π p=0 (2p + 1)3
+∞
X +∞
X
(−1)p+1 π3 (−1)p π3
d'où = − et = .
p=0
(2p + 1)3 32 p=0
(2p + 1)3 32

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Les al uls de et exer i e sont très fa iles, il s'agit d'un exer i e ontrlant essentiellement la mai-
trise des notions de onvergen e d'une série de Fourier ainsi que la réda tion. Le barème donne
don une part importante à la réda tion : itez bien les hypothèses, les ensembles d'appartenan e
des indi es, et .

Exer i e omplémentaire [DM 2020℄ séries de Fourier


On onsidère
 une fon tion f vériant
 0 si x ∈ N


f (x) = 2 si x ∈]0; 1[


 −1 si x ∈]1; 2[
Partie 1 : prolongement impair
Dans ette partie, on suppose que f est dénie sur R, est impaire et est 4−périodique.
On admet que f est C 1 par mor eaux.
1. Donner la représentation graphique de f sur l'intervalle [−6; 6]. Le graphique
doit être propre, être entièrement renseigné et respe ter les onventions de
représentation graphiques.
2. Montrer que la série de Fourier de f est dénie par
2   nπ   nπx 
+∞
X
f
S (x) = 2 + (−1)n − 3 cos sin .
n=1
nπ 2 2
3. Que valent S f (1), S f (2) et S f (1.5) ? Justier.
Partie 2 : prolongement pair
Dans ette partie, on suppose que f est dénie sur R, est paire et est 4−périodique.
On admet que f est C 1 par mor eaux.
4. Donner la représentation graphique de f sur l'intervalle [−6; 6]. Le graphique
doit être propre, être entièrement renseigné et respe ter les onventions de
représentation graphiques.
5. Déterminer S f , la série de Fourier de f .
6. Que valent S f (1) et S f (2) ? Justier.
X+∞
36  
2 nπ
7. Déterminez la valeur de sin .
n=1
n2 π 2 2
Partie 3 : véri ation numérique
8. E rire en pseudo- ode un algorithme qui permet le al ul de la somme par-
f
tielle SN (x) asso iée à la partie 1 pour des valeurs de x = valX et N = valN
données (xées dire tement ou données par l'utilisateur, vous êtes libres).
Respe ter la présentation en trois parties : dé larations, initialisations, orps
de l'algorithme. Cet algorithme, s'il est implémenté, doit permettre de vérier
numériquement les valeurs avan ées à la question 3.
Remarque : ette question a bien sa pla e dans le ours de mathématiques ! Le module
EDP fait une transition entre les mathématiques pures et les mathématiques appliquées,
dès l'année pro haine vous aurez des ours de al uls numériques, vous avez à présent tous
les outils informatiques et mathématiques pour ela.
Bonus : implémenter l'algorithme sur Matlab ou en java ave Netbeans et
vérier les résultats de la question 3.

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TD 14 ( hap.4 et 5) :

séparation des variables et séries de Fourier

Exer i e 1 : En dimension 2
On onsidère le problème suivant :
  2 

 ∂u ∂ u ∂2u

 (x, y, t) − α (x, y, t) + 2 (x, y, t) = 0 , t > 0 , 0 < x < 1 , 0 < y < 1 (1)

 ∂t ∂x2 ∂y



 ∂u ∂u
(0, y, t) = (1, y, t) = 0 , t>0, 0<y<1 (2)

 ∂x ∂x



 u(x, 0, t) = u(x, 1, t) = 0 , t>0, 0<x<1 (3)



 u(x, y, 0) = y , 0<x<1, 0<y<1 (4)
1. En posant u(x, y, t) = X(x)Y (y)T (t) dans l'équation (1) montrer que X , Y
X ′′ Y ′′ T′
et T vérient = λ, = ν et = λ + ν , où λ et ν sont des onstantes.
X Y αT
Grâ e à (2) et (3), donner les onditions aux limites vériées par X et Y .
Dans le as 2D, on a deux familles de fon tions propres : Xn (x) = cos(nπx) ave
λn = −n2 π 2 , n ∈ N, et Ym (y) = sin(mπy) ave νm = −m2 π 2 , m ∈ N∗ .
Dans la base des fon tions propres, une fon tion f (x, y) se dé ompose de la manière
+∞ X
X +∞
suivante : f (x, y) = Kn,m cos(nπx) sin(mπy)
n=0 m=1
+∞ X
X +∞
et u s'é rit sous la forme u(x, y, t) = Tn,m (t) cos(nπx) sin(mπy)
n=0 m=1
Z 1 Z 1
2. Cal uler cos(iπx) sin(jπy) cos(nπx) sin(mπy)dxdy pour i, j, n, m ∈ N.
0 0
Il est fortement re ommandé d'utiliser des résultats d'orthogonalité onnus !
On her he à dé omposer la CI, autrement dit, on her he les oe ients Kn,m tels
+∞ X
X +∞
que u(x, y, 0) = y = Kn,m cos(nπx) sin(mπy).
n=0 m=1
Z 1 Z 1
3. Utiliser u(x, y, 0) cos(nπx) sin(mπy)dxdy pour en déduire les valeurs
0 0
de Kn,m . (Attention à ne pas avoir de onits de notation dans les indi es)
4. Projeter (1) et (4) dans la base des fon tions propres pour montrer que na-
+∞
X 2(−1)m+1 2 2
lement u(x, y, t) = sin(mπy)e−m π αt
m=1

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Exer i e 2 : Série de Fourier et résolution séparation des variables
(test de juin 2019 : 1h20, 12pts)
PARTIE A : Séries de Fourier
g est la fon tion dénie sur R, de lasse C 1 , 6−périodique, impaire, dénie sur [0, 3]
par g(x) = x(3 − x).
1. Représenter à main levée la ourbe représentative de g sur l'intervalle [−9; 9]
et donner (sans justier) l'expression de g(x) lorsque x ∈ [−3; 0].
2. Justier que g admet une série de Fourier ( 'est-à-dire que ses oe ients de
Fourier existent) et al uler ses oe ients de Fourier.
3. En déduire la série de Fourier S g de g .
4. Etudier la onvergen e de la série de Fourier de g .
5. Citer, ave ses hypothèses de validité, la formule de Parseval pour les séries
+∞
X 1
de Fourier, puis en déduire la valeur de la série S = .
(2k + 1)6
k=0
Indi ation : attention g(x) = x(3 − x) uniquement sur [0; 3]...
PARTIE B : Résolution de l'équation des ondes non homogène
On onsidère le problème suivant (où ω > 0) :


 ∂2u ∂2u

 (x, t) = 25 (x, t) + x(3 − x) sin (ωt) , 0 < x < 3 , t>0

 ∂t2 ∂x2




 u(0, t) = 0
 , t>0
(P ) u(3, t) = 0 , t>0



 u(x, 0) = 0 , 0<x<3





 ∂u

 (x, 0) = 0 , 0<x<3
∂t
Le problème étant linéaire ave des onditions aux limites homogènes, on se propose
de résoudre le problème par séparation des variables.
6. En utilisant l'annexe, déterminer les fon tions propres, notées Xn , asso iées
à e problème.
7. Donner la dé omposition du terme sour e gs (x, t) = x(3 − x) sin(ωt) dans la
base des fon tions propres : On pourra donner la réponse sans justi ation,
en la déduisant des résultats de la partie A. Si la partie A n'est pas traitée, le
al ul de la dé omposition pourra être fait de la manière habituelle.
Pour la suite de l'exer i e on utilisera, pour la dé omposition du terme sour e, la
+∞
X
forme gs (x, t) = gn sin(ωt)Xn (x).
n=1
8. Dé omposer le problème (P ) dans la base des fon tions propres et nir la
5nπ
résolution dans le as où ω 6= pour tout n ∈ N ( as de non résonan e∗ ).
3
On donnera u(x, t) sous forme de série en fon tion de gn et ω .

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TD 15 ( hap.6) : transformée de Fourier

Exer i e 1 : Transformée inverse de Fourier


1. Cal uler la transformée inverse de Fourier de e−α|ξ| , α > 0.
2. Cal uler la transformée inverse de Fourier de 2πδ(ξ − ω), ω ∈ R.
En déduire, à partir des formules d'Euler, la transformée de Fourier de la
fon tion x 7→ sin(ωx).

Exer i e 2 : Transformée de la fon tion triangle par onvolution


Soit a un réel stri tement positif.
(
1 si x ∈ [− a2 , a2 ]
f dénie sur R par f (x) =
 0 si sinon

 a + x si x ∈ [−a, 0]

g dénie sur R par g(x) = a − x si x ∈ [0, a]


 0 si sinon
a
g
b
f b

− a2 a
2 −a a
1. Montrer que f ⋆ f = g (illustrer graphiquement les supports des fon tions).
sin( a2 ξ)
2. Sa hant que la transformée de Fourier de f est fb(ξ) = 2 en déduire
ξ
la transformée de Fourier de g .

Exer i e 3 : Résolution par transformée de Fourier, dérivées roisées


(test juin 2019, 20min, 4pts)
1. Montrer par al ul intégral que la transformée de Fourier de la fon tion
2
f : x 7→ e−|x| est fˆ : ξ 7→ .
1 + ξ2
2. Utiliser la transformée de Fourier en x pour résoudre le problème suivant :

2 2

 ∂ u (x, t) = ∂ u (x, t) , x ∈ R , t > 0
(P ) ∂t∂x ∂x2


u(x, 0) = e−|x| , x∈R
 
∂2u ∂ ∂u
Indi ations : (x, t) = (x, t)
∂t∂x ∂t ∂x
Formule de translation : F {f (x − a)}(ξ) = e−iaξ fˆ(ξ).

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Exer i e 4 : Transformée et onvolution Z +∞
f (t) 1
Soit 0 < a < b et f absolument intégrable telle que : 2 2
dt = 2 .
−∞ (x − t) + a x + b2
Exprimer l'intégrale pré édente sous forme d'un produit de onvolution puis, grâ e
aux tables de transformées de Fourier, en déduire fb(ξ) et f (x).

Solution : Z +∞
1 f (t) 1 1
Soit g(x) = 2 alors dt = 2 ⇐⇒ f ⋆ g(x) = 2 .
x + a2 −∞ (x − t)
2 2
 +a  x +b
2 x + b2
1 π −α|ξ|
D'après les tables de transformées F (ξ) = e (Lorentzienne).
x2 + α2 α
π π π
g(ξ) = e−b|ξ| ⇐⇒ fb(ξ) e−a|ξ| = e−b|ξ|
Ainsi F {f ⋆ g} (ξ) = fb(ξ)b
b a b
a
⇐⇒ fb(ξ) = e−(b−a)|ξ|
b
Toujours d'après la table et la transformée de la lorentzienne (α = b − a), on en
a(b − a) 1
déduit que f (x) = .
bπ x + (b − a)2
2

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TD 16 ( hap.6) :

résolution d'EDP par transformée de Fourier

Exer i e 1 : équation des ondes


On se propose de résoudre le problème (P ) suivant :
 ∂2u 2

 2∂ u

 − c =0 , t>0 , x∈R

 ∂t
2 ∂x2
(P ) u(x, 0) = φ(x) , x∈R



 ∂u

 (x, 0) = ψ(x) , x ∈ R

∂t
Ce problème modélise la propagation des ondes dans une orde de longueur innie,
u(x, t) désigne l'é art par rapport à la position au repos de la orde, au point x et
à l'instant t.
On suppose que la solution u est absolument intégrable et qu'elle et ses dérivées
admettent des transformées de Fourier.
On note u b(ξ, t) la transformée de Fourier de u par rapport à x, et on note φb et ψb les
transformées de Fourier de φ et ψ .
1. Appliquer la transformée de Fourier au problème (P) et montrer que
icξt −icξt b eicξt − e−icξt
u b e +e
b(ξ, t) = φ(ξ) +
ψ(ξ)
2 iξ 2c
2. Pour ette question, on suppose que ψ(x) = 0 pour tout x, montrer que
φ(x + ct) + φ(x − ct)
u(x, t) =
2
3. [Approfondissement en autonomie***℄ Pour ette question, Z on suppose
a
que ψ(x) = 0 en dehors de l'intervalle [−a; a] (a > 0) et que ψ(s)ds = 0.
−a
Z x  b
ψ(ξ)
Montrer, par intégration par parties, que F ψ(s)ds = .
−a iξ
Z
φ(x + ct) + φ(x − ct) 1 x+ct
En déduire que dans e as : u(x, t) = + ψ(s)ds
2 2c x−ct

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Corre tion
Z x
de la question Z
3 de l'exer i e

1: Z  +∞
Z +∞ x x Z +∞
−iξx e−iξx 1
F ψ(s)ds = ψ(s)ds e dx = ψ(s)ds + ψ(x)e−iξx dx
−a −∞ −a −a −iξ −∞ iξ −∞
 −iξx Z x   −iξx Z x  b
e e ψ(ξ)
= lim ψ(s)ds − lim ψ(s)ds +
x→+∞ −iξ −a x→−∞ −iξ −a iξ
 −iξx Z x  Z x
e 1
or |e | = 1 don lim
−iξx
ψ(s)ds = lim ψ(s)ds
x→±∞ −iξ −a x→±∞ ξ −a
Z a
d'autre part ψ(x) = 0 en dehors de l'intervalle [−a; a] et ψ(s)ds = 0 don :
−a
Z x Z a Z x Z −a
lim ψ(s)ds = ψ(s)ds = 0 et lim ψ(s)ds = − 0ds = 0
x→+∞ −a x→−∞ −a
Z x −a Z x −∞

don lim ψ(s)ds = 0 et par onséquent lim ψ(s)ds = 0
x→±∞ −a x→±∞ −a
Z x Z x 
1 b
ψ(ξ)
et nalement lim ψ(s)ds = 0. On en déduit que F
ψ(s)ds =
x→±∞ ξ −a −a iξ
Z x  b
ψ(ξ)
On a F{f (x − a)} = e−iaξ fb(ξ) et F ψ(s)ds = ainsi :

Z−ax+ct Z x−ct 
φ(x + ct) + φ(x − ct) 1
u(x, t) = + ψ(s)ds − ψ(s)ds
2 2c −a −a
Z
φ(x + ct) + φ(x − ct) 1 x+ct
u(x, t) = + ψ(s)ds
2 2c x−ct

Exer i e 2 : une autre EDP


On
 onsidère le problème (P) suivant :
 2
 ∂u = t2 ∂ u , t>0 , x∈R
∂t ∂x2

 u(x, 0) = f (x) , x ∈ R
On suppose que la solution u, f et les dérivées partielles de u admettent des trans-
formées de Fourier.
1. Appliquer la transformée de Fourier en x au problème pour montrer que
b(ξ, t) = fb(ξ)b
u g (ξ, t) où b
g (ξ, t) est à pré iser.
2. Déterminer la transformée inverse g de b
g grâ e aux tables.
√ Z +∞
3 3s2
3. Déduire de e qui pré ède que u(x, t) = √ f (x − s)e− 4t3 ds
2 πt3 −∞

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Exer i e 3 : Un exemple en dimension 2
La transformée de Fourier se généralise de manière immédiate aux fon tions à plu-
sieurs variables. Ainsi pour une fon tion u à deux variables d'espa e x et y et une
variable de temps t, la transformée de Fourier en espa e est, lorsqu'elle existe, dénie
par : Z Z +∞ +∞
u
b(ξx , ξy , t) = u(x, y, t)e−i(ξx x+ξy y) dxdy
−∞ −∞

La formule de transformation inverse est alors, pour u ontinue :


Z +∞ Z +∞
1
u(x, y, t) = 2
b(ξx , ξy , t)ei(ξx x+ξy y) dξx dξy
u
(2π) −∞ −∞

Les propriétés vues pour les fon tions à une variable se généralisent également pour
haque variable, en parti ulier, si u admet des dérivées partielles, et si u et ses
dérivées admettent une transformée de Fourier :
 n 
∂ u
F n
= (iξx )n u
b
∂x
et  
∂nu
F = (iξy )n u
b
∂y n
On a également :
F {f ⋆ g} = fbb
g
Z +∞ Z +∞
où f ⋆ g(x, y, t) = f (x′ , y ′)g(x − x′ , y − y ′ )dx′ dy ′
−∞ −∞

Appli ation à l'équation de diusion 2D


On
 onsidère l'équation de diusion 2D :
  2 2


 ∂u ∂ u ∂ u
(x, y, t) = α (x, y, t) + 2 (x, y, t) , x∈R , y∈R , t ∈ R+
∂t ∂x2 ∂y


 u(x, y, 0) = F (x, y) , x∈R , y∈R
1. Appliquer la transformée de Fourier au problème et montrer que
b(ξx , ξy , t) = Fb(ξx , ξy )e−α(ξx +ξy )t
2 2
u
Z +∞ r
−αtξ 2 +iξx x2 π
2. On admet que e dξ = e− 4αt
.
−∞ αt
Cal uler la transformée inverse de G(ξ b x , ξy , t) = e−α(ξx2 +ξy2 )t .
1 − (x2 +y2 )
3. Con lure : montrer que u(x, y, t) = F ⋆G(x, y, t) où G(x, y, t) = e 4αt .
4παt

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Annexe 1 : fon tion erf et fon tion erf c
Dénition :
On appelle fon tion d'erreur la fon tion, notée erf et dénie par :
Z x
2 2
erf(x) = √ e−s ds
π 0

La fon tion erreur omplémentaire, notée erfC et dénie par :


Z +∞
2 2
erfC (x) = √ e−s ds = 1 − erf(x)
π x

fon tion erf fon tion erf c

Propriété :
La fon tion d'erreur est une fon tion impaire : pour tout réel x, erf(−x) = −erf(x)

Propriété :
Z +∞ √
−s2 π
lim erf(t) = 1, autrement dit e ds = .
t→+∞ 0 2
Démonstration :
On admet la onvergen e des intégrales.
Z +∞
2
Si I = e−s ds, alors d'après le théorème de Fubini,
Z +∞
0 Z +∞ Z +∞ Z +∞
−s2 −y 2 2 2
2
I = e ds e dy = e−s −y dsdy
0 0 0 0
En passant en oordonnées polaires,
Z π/2 Z +∞ Z Z
−r 2 1 π/2 +∞ 2 π h 2 i+∞
2
I = e rdrdθ = − −2re−r drdθ = − e−r
0 0  2 0Z 0 √ 4 0
+∞
π 2 π 2 π
= 1 − lim e−r = et don e−s ds = .
4 r→+∞ 4 0 2

1
Remarque : la fon tion f : x 7→ √ e− 2 ( σ ) est la densité de probabilité de la loi
1 x−µ 2

σ 2π
normaleZd'espéran e µ et d'é art-type σ. Par dénition, une densité de probabilité doit
+∞
vérier f (x)dx = 1, on retrouve le résultat pré édent pour ν = 0 et σ = 1 (loi
−∞ √
normale entrée réduite) ave le hangement de variable s 2 = x.

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Annexe 2 : Table des transformées de Lapla e
f ausale donnée pour t ≥ 0 ; τ > 0, α, ω ∈ R ; n ∈ N
f(t) ausale L {f} (s) = F (s) Convergen e

δ(t) (Dira ) 1
δ(t − τ ) , τ > 0 e−τ s s>0
1
U(t) (Heaviside) s>0
s
e−τ s
U(t − τ ) , τ > 0 s>0
s
1
e−αt s > −α
s+α
tn 1
n+1
s>0
n! s
ω
sin(ωt) s>0
s + ω2
2

s
cos(ωt) s>0
s + ω2
2

ω
sinh(ωt) s > |ω|
s2 − ω 2
s
cosh(ωt) s > |ω|
s − ω2
2

√ π
t √ s>0
2s s
r
1 π
√ s>0
t s
a a2 √
√ e− 4t , a > 0 e−a s
s>0
2 πt3
r
1 a2 π −a√s
√ e− 4t , a > 0 e s>0
t s
1 √
− √ √ s s>0
2 πt t
2
es /4
erf(t) erfc(s/2) s>0
s
  √
a e−a s
erfc √ ,a>0 s>0
2 t s

Retard en s : L−1 {F (s + α)} (t) = e−αt f (t) pour s > −α.


Retard en t : L−1 {e−τ s F (s)} (t) = f (t − τ )U(t − τ ) pour τ > 0 et s > 0.

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Annexe 3 : Fon tions propres
Les résultats présentés i i pourront et devront être dire tement utilisés en exer i e.
Ils ne sont pas à onnaitre mais à savoir redémontrer.

Quelques fon tions propres de l'opérateur de dérivation se onde


Toutes les fon tions propres i-dessous sont orthogonales pour le produit s alaire
Z L
< f |g >= f (x)g(x)dx
0

La norme donnée est la norme asso iée au produit s alaire.

Problème Fon tions propres Valeurs propres norme2


pour 0 < x < L Xn λn kXn k2

 X ′′ (x) = λX(x)  nπx   nπ 2 L
sin − n ∈ N∗
 X(0) = X(L) = 0 L L 2

 X ′′ (x) = λX(x)    2
(n + 1/2)πx (n + 1/2)π L
sin − n∈N
 X(0) = X ′ (L) = 0 L L 2

 X ′′ (x) = λX(x)    2
(n + 1/2)πx (n + 1/2)π L
cos − n∈N
 X ′ (0) = X(L) = 0 L L 2

 X ′′ (x) = λX(x)  nπx   nπ 2
cos − n∈N L si n = 0
 X ′ (0) = X ′ (L) = 0 L L

L
si n 6= 0
2
1 λ0 = 0 L


 X ′′ (x) = λX(x)

    2
2nπ 2nπ L
X(0) = X(L) cos x − n ∈ N∗

 L L 2

 X ′ (0) = X ′ (L)
   2
2nπ 2nπ L
sin x − n ∈ N∗
L L 2

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Annexe 4 : Fon tions spé iales
Les fon tions spé iales sont des solutions de problèmes de Sturm Liou-
ville, don sont orthogonales pour un produit s alaire spé ique. Elles sont données
i-après ave leur problème asso ié, leur expression et le produit s alaire qui les
orthogonalise
Z : L2 (I, s(x)dx) désigne l'espa e ve toriel des fon tions f telles que
f 2 (x)s(x)dx existe et est nie. Dans ette é riture il faut omprendre que I est
I
le domaineZde dénition et que s(x) est le poids du produit s alaire qui est don
< f |g >= f (x)g(x)s(x)dx.
I

Polynmes
 de Legendre
 ′

 ((1 − x2 ) y ′(x)) − λy(x) = 0 , −1 < x < 1


lim y(x) existe et est nie
x→−1




 lim y(x) existe et est nie
x→1
Forme alternative de l'équation diérentielle :
(1 − x2 )y ′′ (x) − 2xy ′(x) − λy(x) = 0
Fon tions propres et valeurs propres asso iées :
1 dn n
Pn (x) = (x2 − 1) ave n ∈ N, pour λn = −n(n + 1)
2n n! dxn
Base hilbertienne :
Les polynmes de Legendre forment une base orthogonale de L2 ([−1; 1]; dx), ave
2
s(x) = 1 et kPn k2 = , n ∈ N.
2n + 1

Polynmes
 de T heby hev ou Chebyshev

 √ ′ 1

 1 − x2 y ′ (x) − λ √ y(x) = 0 , −1 < x < 1

 1 − x2

lim y(x) existe et est nie

 x→−1



 lim y(x) existe et est nie
 x→1
Forme alternative de l'équation diérentielle :
(1 − x2 )y ′′ (x) − xy ′(x) − λy(x) = 0
Fon tions propres√et valeurs propres asso iées :
1 − x2 dn (1 − x2 )n−1/2)
Tn (x) = ave n ∈ N, pour λn = −n2
(−1)n (2n − 1)(2n − 3)...1 dxn
Base hilbertienne :  
1
Les polynmes de T heby hev forment une base orthogonale de L [−1; 1]; √
2
dx ,
1 − x2
1 π
ave s(x) = √ , kTn k2 = , n ∈ N∗ , et kT0 k2 = π .
1 − x2 2

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Polynmes de Hermite



 (exp(−x2 )y ′(x)) − λ exp(−x2 )y(x) = 0 , x∈R



Il existe un entier naturel k tel que :

 y(x) y(x)

 lim et lim existent et sont nies
 x→+∞ k x→−∞ |x|k
x
Forme alternative de l'équation diérentielle :
y ′′(x) − 2xy ′ (x) − λy(x) = 0
Fon tions propres et valeurs propres asso iées :
n −x2
n x2 d e
Hn (x) = (−1) e ave n ∈ N, pour λn = −2n
dxn
Base hilbertienne :  
2
Les polynmes de Hermite forment une base orthogonale de L2 R; e−x dx , ave

s(x) = exp(−x2 ) et kHn k2 = 2n n! π , n ∈ N.

Polynmes de Laguerre



 (x exp(−x)y ′ (x))′ − λ exp(−x)y(x) = 0 , x ∈ R+


y(x) reste borné si x → 0

 y(x)


 Il existe un entier k > 0 tel que : lim existe et est nie
x→+∞ xk
Forme alternative de l'équation diérentielle :
xy ′′ (x) + (1 − x)y ′(x) − λy(x) = 0
Fon tions propres et valeurs propres asso iées :
1 x dn xn e−x
Ln (x) = e ave n ∈ N, pour λn = −n
n! dxn
Base hilbertienne :
Les polynmes de Laguerre
Z +∞ forment une base orthogonale de L (R ; e dx), ave
2 + −x

s(x) = e−x et kLn k2 = L2n (x)e−x dx = 1, n ∈ N.


0

Fon tions
 de Bessel asso iées

 ν2

 (xy ′
(x)) ′
− y(x) − λy(x) = 0 , 0<x<a , ν ≥ 0 xé , a > 0

 x
 lim y(x) existe et est nie

 x→0


 y(a) = 0
Forme alternative de l'équation diérentielle :
x2 y ′′(x) + xy ′(x) − (λx2 + ν 2 )y(x) = 0
Fon tions propres et valeurs propres asso iées :
Soit (bn )n∈N la suite des zéros de la fon tion de Bessel Jν de première espè e.
 b2
Les fon tions propres sont les hn = Jν ban x ave n ∈ N, pour λn = − n2
a
Base hilbertienne : Les fon tions de Bessel asso iées forment une base orthogonale
de L2 ([0; a]; xdx), ave s(x) = x.

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Annexe 5 : Table des transformées de Fourier
Z +∞
La dénition utilisée i i est fb(ξ) = F {f }(ξ) = f (x)e−iξx dx.
−∞
Lorsqu'elles sont données, les ourbes en pointillés sont elles de f et elles en traits pleins sont
elles de fb.
Transformées de fon tions : a ∈ R+∗
f (x) = fb(ξ) = illustration

Fon tion
 porte 
 1 si |x| < a 
 2 sin(aξ) si ξ =
6 0
ξ −a a
 0 si |x| ≥ a 

2a si ξ = 0

Fon tion triangle


  a
 
 a + x si x ∈ [−a, 0]
 
 4
sin2 ( a2 ξ)
si ξ 6= 0
a − x si x ∈ [0, a] ξ2

 

 0 si sinon  a2 si ξ = 0 −a a

α >(0 , e−αx U(x) =


e−αx si x ≥ 0 1
0 si x < 0 α + iξ

0 , eαx U(−x) =
α >(
eαx si x ≤ 0 1
0 si x > 0 α − iξ

pour α = 1 :

α>0

e−α|x|
α2 + ξ 2
pour α = 1 :

Lorentzienne (α > 0)
α 1
e−α|ξ|
π x2 + α2
pour σ = 1 :
Gaussienne (σ > 0)
1 2 2 2 ξ 2 /2
√ e−x /(2σ ) e−σ
σ 2π

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Extension aux distributions :

f (x) = fb(ξ) = illustration

Impulsion
( de Dira
+∞ si x = 0
δ(x) = 1
0 si x 6= 0

Impulsion de Dira
retardée
( α∈R
+∞ si x = α
δ(x−α) = e−iξα α
0 si x =
6 0

exponentielle omplexe
eiωx 2πδ(ξ − ω)

k
Fon tion onstante
k ∈ R∗ 2πkδ(ξ)
Fon tion
( de Heaviside
0 si x < 0 1
+ πδ(ξ)
1 si x ≥ 0 iξ

Fon tion
( signe
−1 si x < 0 2
1 si x ≥ 0 iξ

Fon tion sinus


π
sin(ωx) (δ(ξ − ω) − δ(ξ + ω))
i
Fon tion osinus
cos(ωx) π (δ(ξ − ω) + δ(ξ + ω))

Autres transformées ave démonstrations :


http ://www.thefouriertransform. om/pairs/fourier.php
Z +∞
Dans les ouvrages, on trouve souvent la dénition F {f }(ω) = f (x)e−i2πωx dx, à partir de
−∞
ette dénition on retrouve les transformées par la dénition du ours en remplaçant ω par ξ
2π .

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