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Plan du cours

1. Problèmes physique consuidant à des EDP


2. Schémas numériques pour les EDP
3. Equation de la chaleur
4. Equation de transport
5. Equation da la corde vibrante
6. Equation hyperbolique non linéaire
Chapitre I
PROBLÈMES PHYSIQUES
CONDUISANT À DES ÉQUATIONS AUX
DÉRIVÉES PARTIELLES
Plan

Introduction

Classification des EDP

EDP du second ordre


Réduction des termes du second ordre et classification
Elimination des termes du premier ordre
Equation aux dérivées partielles

Equation dont l’inconnue est une fonction de plusieurs variables


u(x1 , x2 , , xn )et qui exprime des relations entre les dérivées
partielles de cette fonction:

F (x, u, (D α u)|α|l eqp ) = 0

Applications : Les modèles mathématiques à base d’EDPs sont


omniprésents dans les sciences de l’ingénieur : mécanique,
physique, économie, ...
Equation de la chaleur

Problème de Cauchy pour l’équation de la chaleur.



∂, u ∂2, u
−α 2 =0 (x, t) ∈ R × R∗+



∂t ∂x (1)


 , u(x, 0) =, u (x)
0 x ∈R
Equation de la chaleur

Problème de Cauchy pour l’équation de la chaleur.



∂, u ∂2, u
−α 2 =0 (x, t) ∈ R × R∗+



∂t ∂x (1)


 , u(x, 0) =, u (x)
0 x ∈R

Dans le cas d’une barre de longueur l, nous nous restreignons à


x ∈ ]0, l[. Nous obtenons le problème aux limites :

∂, u ∂2, u
−α 2 =0 (x, t) ∈ ]0, l[ × R∗+



 ∂t
 ∂x
(2)


 , u(x, 0) =, u0 (x) x ∈ ]0, l[
 , u(0, t) =, u(l, t) = 0 t ∈ R∗

+
Equation des ondes
Problème de Cauchy pour l’équation des ondes.
 2
∂ u ∂2u
− c 2 2 = 0 (x, t) ∈ R × R∗+


2
 ∂t ∂x



(3)

 u(x, 0) = u0 (x) x ∈R



u(x, 0) = u1 (x) x ∈ R


∂t
Equation des ondes
Problème de Cauchy pour l’équation des ondes.
 2
∂ u ∂2u
− c 2 2 = 0 (x, t) ∈ R × R∗+


2
 ∂t ∂x



(3)

 u(x, 0) = u0 (x) x ∈R



u(x, 0) = u1 (x) x ∈ R


∂t
Dans le cas de la corde de longueur finie il faut rajouter des
conditions aux limites. Nous obtenons (pour L = 1)
 2 2
∂ u 2∂ u
− c =0 (x, t) ∈ ]0, 1[ × R∗+




 ∂t 2 ∂x 2




u(x, 0) = u0 (x) x ∈ ]0, 1[

(4)

u(x, 0) = u1 (x) x ∈ ]0, 1[


∂t







u(0, t) = u(1, t) = 0 t ∈ R∗+

Equation de transport

Problème de Cauchy pour l’équation de transport

∂ρ ∂ρ


 +a = 0 (x, t) ∈ R × R∗+
∂t ∂x (5)

ρ(x, 0) = ρ0 (x) x ∈ R

Quelques généralités sur les EDP

Nous nous limitons dans toute la suite à deux variables


indépendantes x et y .
La fonction inconnue sera notée u et ses dérivées partielles seront
notées
∂u ∂u
ux = , uy = ,
∂x ∂y
∂2u ∂2u ∂2u
u xx = , u xy = , u yy = .
∂x 2 ∂x∂y ∂y 2
EDP du premier ordre

α ux + β uy + f = 0 (6)
où u = u(x, y ) est la fonction inconnue et α , β et f sont des
fonctions connues des variables indépendantes x, y et u.

EDP du second ordre

α u xx + 2β u xy + γ u yy + g = 0 (7)
où u = u(x, y ) est la fonction inconnue et α , β, γ et g sont des
fonctions connues des variables indépendantes x et y et u et u x et
uy .
EDP du premier ordre

α ux + β uy + f = 0 (6)
où u = u(x, y ) est la fonction inconnue et α , β et f sont des
fonctions connues des variables indépendantes x, y et u.

EDP du second ordre

α u xx + 2β u xy + γ u yy + g = 0 (7)
où u = u(x, y ) est la fonction inconnue et α , β, γ et g sont des
fonctions connues des variables indépendantes x et y et u et u x et
uy .
Les deux EDP (6) et (7) sont dites quasilinéaires parce qu’elles
sont linéaires par rapport aux dérivées partielles de u d’ordre le
plus élevé: u x et u y dans (6) et u xx , u xy et u yy dans (7).
L’EDP (6) est dite linéaire lorsque

α(x, y ) u x + β(x, y ) u y + γ(x, y ) u + δ(x, y ) = 0 (8)


L’EDP (7) est dite linéaire lorsque


α(x, y ) u xx + 2 β(x, y ) u xy + γ(x, y ) u yy +
(9)
+δ(x, y ) u x + (x, y ) u y + ϕ(x, y ) u + ψ(x, y ) = 0
EDP du second ordre

Considérons l’EDP du second ordre linéaire



α u xx + 2 β u xy + γ u yy +
(10)
+δ u x +  u y + ϕ u = 0
On supposera que l’EDP (10) est réellement du second ordre, c’est
à dire que (α, β, γ)6= (0, 0, 0).
Effet d’une rotation des axes, d’angle θ

Faisons un changement d’axes par une rotation d’angle θ. Alors les


anciennes coordonnées cartésiennes (x, y ) deviennent de nouvelles
coordonnées cartésiennes (X , Y ).

x = X cos(θ) + Y sin(θ)
(11)
y = −X sin(θ) + Y cos(θ)

X = x cos(θ) − y sin(θ)
(12)
Y = x sin(θ) + y cos(θ)

∂X ∂X


 = cos(θ) = − sin(θ)
 ∂x
 ∂y
(13)

 ∂Y ∂Y

 = sin(θ) = cos(θ)
∂x ∂y
Posant u(x, y ) = v (X (x, y ), Y (x, y )):

∂u ∂v ∂v


 = cos(θ) + sin(θ)
 ∂x
 ∂X ∂Y
(14)
 ∂u ∂v ∂v
=−


 sin(θ) + cos(θ)
∂y ∂X ∂Y

 ∂2u ∂2v 2 ∂2v

 = cos (θ) + 2 cos(θ) sin(θ)


 ∂x 2 ∂X2
2 ∂X ∂Y
 ∂ v
sin2 (θ)


 +
∂Y 22


∂2u ∂2v

∂ v


= − 2 cos (θ) sin(θ) + (cos 2 (θ) − sin 2 (θ))




 ∂x∂y ∂X ∂X ∂Y
∂2v
+ sin(θ) cos(θ)
∂Y 2







∂2u ∂2v ∂2v


sin 2 (θ)


 = −2 cos(θ) sin(θ)
∂y 2 ∂X 2 ∂X ∂Y



∂2v


cos 2 (θ)


 +
∂Y 2
(15)
A v XX + 2 B v XY + C v YY + D v X + E v Y + F v = 0 (16)

avec, en particulier:

 A = α cos 2 (θ) − 2 β cos(θ) sin(θ) + γ sin2 (θ)


B = α cos (θ) sin(θ) + β (cos 2 (θ) − sin 2 (θ))) − γ sin(θ) cos(θ)


C = α sin 2 (θ) + 2 β cos(θ) sin(θ) + γ cos 2 (θ)

(17)
si l’on pose P = α+γ2 et Q = α−γ
2 .

 A = P + Q cos(2θ) − β sin(2θ)
B = Q sin(2θ) + β cos(2θ) (18)
C = P − (Q cos(2θ) − β sin(2θ))

Un calcul simple donne:

B − AC = ( α−γ α+γ 2
 2 2
 2 sin(2θ) + βcos(2θ)) − ( 2 ) +
α−γ

( 2 cos(2θ) − βsin(2θ))2


 = Q 2 + β 2 − P 2 = ( α−γ 2 α+γ 2
2 ) −( 2 ) +β
2

= β 2 − αγ

(19)
Nous déduisons de (19) que β 2 − αγ est un invariant de l’équation
(10) dans la rotation (11).
Réduction des termes du second ordre et classification
a) Première étape On peut toujours annuler B. Il suffit de choisir

(
1 2β π
θ= 2 Arctg ( α−γ )+k 2 k ∈ Z, si α 6= γ
π π (20)
θ= 4 +k2 k ∈ Z, si α = γ

On choisit θ selon (20) pour avoir B = 0. Dans ces conditions, si


(10) est effectivement du second ordre, A et C ne peuvent pas être
tous deux nuls. En effet: A = C = 0 impliquerait γ = - α et
αcos(2θ) − βsin(2θ) = 0. Or B = 0 signifie que : β cos(2θ) - α
sin(2θ) = 0
D’où
    
cos(2θ) − sin(2θ) α 0
=
sin(2θ) cos(2θ) β 0
et finalement on aurait α = β = γ = 0 et (10) serait du premier
ordre, ce qui, par hypothèse, n’est pas le cas.
b) Deuxième étape
1er cas: Les coefficients A et C sont de même signe: AC > 0.

v XX + v YY + D v X + E v Y + F v = 0 (21)
L’équation est dite elliptique Cela correspond à B 2 − AC < 0 et
β 2 − αγ < 0.
2ème cas: Les coefficients A et C sont de signes contraires:
AC < 0.

v XX − v YY + D v X + E v Y + F v = 0 (22)
L’équation est dite hyperbolique Cela correspond à B 2 − AC > 0
et β 2 − αγ > 0
3ème cas: L’un des deux coefficients A ou C est nul: AC = 0

v XX + D v X + E v Y + F v = 0 (23)
L’équation est dite parabolique; cela correspond à
B 2 − AC = β 2 − αγ = 0.
Elimination des termes du premier ordre
Effectuons un changement de fonctions inconnues, en posant:

v (X , Y ) = exp(aX ) h(X , Y ) (24)

∂v ∂h
= exp(aX )( + ah) (25)
∂X ∂X
∂2v ∂2h ∂h
= exp(aX )( + 2a + a2 h) (26)
∂X 2 ∂X 2 ∂X

hXX + hYY + (2a + D) hX + E hY + (a2 + Da + F ) h = 0 (27)

a = − D2
v (X , Y ) = exp(aX + bY ) h(X , Y ) (28)
hXX + hYY +(2a+D) hX +(2b+E ) hY +(a2 +Da+b 2 +E b+F ) h = 0
(29)
a = − D2 et b = − E2 ,
hXX + hYY + H h = 0 (30)

hXX − hYY + H h = 0 (31)

hXX + G hY + H h = 0 (32)
où G et H sont des constantes réelles (obtenues à partir des
constantes D, E et F ).
∂2h ∂2h
+ =0 (33)
∂X 2 ∂Y 2
dite équation de Laplace, de nature elliptique
Nous posons Y = ct (où t sera le temps)

1 ∂2h ∂2h
= (34)
c 2 ∂t 2 ∂X 2
dite équation des cordres vibrantes, de nature hyperbolique
Nous posons | G |= α1 et Y =- t signe(G )

∂h ∂2h
=α (35)
∂t ∂X 2
dite équation de la chaleur, de nature parabolique.

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